Burkina : le gouvernement réagit au coup de semonce de l’opposition

L’exécutif burkinabè affiche sa « fermeté » après l’avertissement à peine voilé d’une partie de l’opposition ayant participé au double scrutin législatif et présidentiel du 22 novembre dernier.Ça se tend au Burkina Faso ! Et pour cause, sept partis de l’opposition, signataires de l’accord politique de Ouagadougou, sont vent debout contre la publication au compte-gouttes des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) de Zéphirin Diabré ou encore le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), l’ex-parti au pouvoir, d’Eddie Komboïgo ont menacé de ne pas accepter des résultats « entachés d’irrégularités ».

A travers la voix de son porte-parole, Remis Fulgance Dandjinou, le gouvernement burkinabè a affirmé mardi soir qu’il « ne saurait cautionner, d’aucune manière, tout manquement à l’application des textes en rapport avec les élections ». Afin de ne pas avoir recours aux forces de défense et de sécurité « pour rétablir l’ordre public », M. Dandjinou a rappelé aux acteurs politiques « leur engagement librement consenti à travers le Pacte de bonne conduite ».

Toujours dans le même ordre d’idée, le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement a invité l’ensemble des parties prenantes à « un strict respect des textes en vigueur » parce qu’ils sont les « seuls garants de l’aboutissement satisfaisant du processus défini et réalisé dans l’inclusivité et le consensus ».

Dans l’ensemble, le gouvernement s’est réjoui de « la tenue à bonne date de ces échéances électorales » puisque « toutes (ses) actions ont été entreprises dans le respect des lois et règlements régissant la matière électorale ». Le régime en place, pour parer à toute éventualité, a demandé aux forces de l’ordre « de rester mobilisés jusqu’à l’achèvement de toutes les opérations », non sans les féliciter pour leur efficacité dans « la sécurisation des populations et des élections ».

Au lendemain du vote, la Ceni a démarré un processus de proclamation des résultats provisoires grâce à « un dispositif de remontée » express des suffrages. Mais la structure chargée de l’organisation des élections a dû suspendre ses activités à cause de divergences entre ses différents membres. A ce jour, cinq des quinze commissaires ont décidé de quitter la plénière.

Toutefois, la Ceni a poursuivi ses travaux étant donné que « le quorum (a été) atteint » d’après son président, Newton Ahmed Barry. Ce dernier a souligné que cet organe est « tenu par les délais (pour) l’examen, la validation et la publication des résultats » provisoires qui seront soumis à l’appréciation du Conseil constitutionnel.

Le gouvernement en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, font la part belle au nouvel exercice de communication du gouvernement.Dans le cadre d’une conférence intitulée « Le Gouvernement face à la presse », Le Soleil informe que « dix ministres et Secrétaires d’Etat ont répondu, sans détours, aux journalistes sur toutes les questions d’actualité : émigration clandestine, gestion de la Covid, maladie des pêcheurs, commercialisation de l’arachide, approvisionnement en eau potable, accords de pêche, récurrence des incendies dans les marchés… ».

Pour le quotidien national, l’objectif du gouvernement est d’ « instaurer un dialogue franc et constructif (avec) le monde des médias sur les questions brûlantes du moment ». Libération abonde dans le même sens en affirmant que « la première édition (de cette) rencontre périodique d’échanges (censée se tenir deux fois dans le mois) répond à l’impératif majeur de rendre compte aux (citoyens) et aux différents partenaires sur les principales actions menées ».

Tout compte fait, WalfQuotidien fait savoir que « les ministres (étaient) à la peine » avec des « fautes de français, (des) vices de forme et (des) cafouillages à la pelle ». De son côté, L’AS soutient que le Grand oral du gouvernement, qui s’est tenu hier mardi au Building administratif de Dakar, a été « un catalogue d’approximations, d’incertitudes voire d’aveux d’impuissance ». Ce quotidien en conclut que ce fut simplement « un show to show ».

Sud Quotidien emploie le même terme. A propos du manque d’eau dans la capitale et dans certaines régions de l’intérieur, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, a déclaré dans les colonnes de ce journal que « les impairs dans l’approvisionnement au temps (d’Abdoulaye) Wade ont (causé) le déficit actuel ».

C’est pourquoi EnQuête souligne que « l’Etat panse ses plaies ». En tout cas, rapporte ce journal, le gouvernement a refusé « d’endosser seul la responsabilité des départs massifs pour l’Europe. (Les ministres) soutiennent que plusieurs efforts ont été faits en faveur de l’épanouissement de la jeunesse sénégalaise ».

A en croire Vox Populi, le gouvernement a envoyé « huit ministres » au front pour « un échec et mat ». Car, ajoute-t-il, Antoine Félix Abdoulaye Diome (ministre de l’Intérieur), Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé et de l’Action sociale), Moussa Baldé (ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural), Serigne Mbaye Thiam, Alioune Ndoye (ministre de la Pêche et de l’Economie maritime), Aminata Assome Diatta (ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises), Dame Diop (ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion) et Moïse Sarr (Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur) ont pris la parole « pour se défendre et dérouler le projet de Macky (Sall) ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur s’interroge sur « le silence inquiétant de (Moustapha) Cissé Lô ». Ce journal renseigne que « son marabout Serigne Moussa Nawel et le Khalife Général des Mourides (l’une des plus grandes confréries du pays) ont réussi à le convaincre d’arrêter ses sorties virulentes, notamment les attaques à répétition contre le pouvoir en place ».

Football: le bilan de Sidy Diallo est «largement positif» ( Feh Kessé)

Le bilan de feu Augustin Sidy Diallo, le président de la fédération ivoirienne de football (FIF) décédé samedi dernier à Abidjan est « largement positif» et « tout à son avantage », a estimé Lambert Feh Kessé, le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations ( COCAN) que la Côte d’Ivoire organisera en 2023 dans un témoignage transmis mardi à APA.« Sidy, mon frère, c’est l’heure de l’ultime bilan. Il est largement positif et tout à ton avantage. A la tête de la Fédération ivoirienne de football (2011-2020), tu as apporté de nombreux lauriers à notre pays », a affirmé M. Feh Kessé, égrenant ses souvenirs avec l’illustre disparu.

 « Il était avant tout un homme de cœur et de partage, un homme de grande compréhension. Et cet homme de cœur ne pouvait être qu’un homme entier, total, qui supporte mal ce qu’il peut considérer comme de la trahison ou de l’ingratitude », a-t-il soutenu.

Auparavant M. Kessé a regretté que  « beaucoup d’entre nous l’ont chargé de tous les défauts, de tous les maux, sans vraiment le connaître ». En ce qui me concerne, a poursuivi M. Kessé  « je n’ai rien à pardonner à Sidy. Tout était blanc et sans tâches entre nous».

 Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19), est décédé samedi à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan.

Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général de Ivosep,  la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire.

 Une cérémonie publique d’hommage est prévue jeudi prochain au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF) sis à Treichville au Sud d’Abidjan, en la mémoire de feu Sidy Diallo qui sera inhumé le lendemain vendredi dans la stricte intimité familiale.

Niger: décès de l’ex-président Mamadou Tandja

L’ex-président du Niger , Mamadou Tandja, est décédé mardi à Niamey, à l’âge de 82 ans, a annoncé la présidence nigérienne dans un communiqué.« Le président de la République et le gouvernement ont le regret de vous annoncer le décès de son Excellence Tandja Mamadou, ancien président de la République du Niger», rapporte ce communiqué lu à la télévision publique, précisant que le décès est « survenu ce jour 24 novembre à Niamey ».

« Un deuil de trois jours sera observé sur toute l’étendue du territoire national », a ajouté la présidence du Niger. Mamadou Tandja a dirigé le Niger  de 1999 à 2010.

Incarcéré à la suite du coup d’État du 18 février 2010 qui l’a renversé, M. Tandja avait été libéré en mai 2011.

L’OPEP condamne l’attaque d’une station de distribution de produits pétroliers à Djeddah

-L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a condamné l’attaque terroriste qui a provoqué l’incendie d’un réservoir de carburant dans une station de distribution de produits pétroliers au nord de Djeddah, en Arabie Saoudite, la qualifiant d’ «acte lâche ».« Des actes de sabotage comme celui-ci sont préjudiciables à la sécurité de l’approvisionnement énergétique, tant pour les producteurs que pour les consommateurs, et peuvent entraîner beaucoup d’incertitude et de volatilité. Nous avons été extrêmement heureux d’apprendre que les pompiers ont pu éteindre l’incendie rapidement et qu’il n’y a pas eu de blessés ni de victimes », écrit l’OPEP dans un communiqué.

Selon le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Sanusi Barkindo « la réponse rapide et le fait que l’approvisionnement en combustibles de Saudi Aramco à ses clients n’a pas été affecté, signifient que l’incendie n’a pas eu d’impact significatif sur le marché ».

Cet incendie fait suite au récent incident survenu près d’une plate-forme flottante pour une station de distribution de pétrole à Jizan et à l’attaque terroriste de septembre 2019 contre des installations pétrolières à Abqaiq et Khurais, qui visaient à nouveau à couper l’approvisionnement en énergie et à créer une instabilité sur les marchés pétroliers, ainsi que dans l’économie mondiale.

« L’Organisation s’oppose à tout acte de terreur et de sabotage, et est fermement attachée à la stabilité des marchés et à la nécessité de rester une source d’approvisionnement fiable et sûre pour ses clients dans le monde entier », indique le communiqué de l’OPEP.

Fatiha Terki, nouvelle représentante du Pam au Sénégal

Le Programme Alimentaire Mondial (Pam) annonce la prise de fonction de Fatiha Terki comme sa nouvelle Directrice et Représentante Résidente au Sénégal, suite à la présentation, hier 23 novembre 2020, de sa lettre de mission à la ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.« Nommée à ce poste par le Directeur Exécutif du Pam, David Beasley, Mme Terki aura la charge de diriger les opérations d’assistance et de résilience menées au Sénégal par le Pam dans le cadre de son Plan Stratégique de Pays (PSP 2019-2023) », rapporte un communiqué de presse.

Le texte souligne qu’en 2020, dans un contexte particulier de crise sanitaire et économique due à la pandémie du Coronavirus, le Pam a accompagné le Gouvernement du Sénégal pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels urgents de plus de 400 000 personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Ses programmes et projets ont été adaptés au contexte afin de contribuer efficacement aux stratégies menées par le Gouvernement dans les domaines de l’éducation, la santé, la protection sociale, le développement rural et la résilience.

Ainsi, poursuit notre source, la nouvelle Directrice et Représentante Résidente du Pam compte se mettre à la disposition du Gouvernement afin de contribuer à la réalisation des priorités du Sénégal en matière de développement socio-économique telles que énoncées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE 2014-2035)

« Je suis ravie d’être aujourd’hui acceptée par le Gouvernement du Sénégal qui à travers son ministère en charge des Affaires Etrangères a reçu ma lettre d’accréditation ; ce qui rend officielle ma mission dans le pays. C’est pour moi un honneur, mais surtout une grande opportunité de servir le Sénégal en tant qu’ agent humanitaire et de développement afin de jouer ma partition au nom du Programme Alimentaire Mondial pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment les ODD 2 et 17 qui consistent à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable à travers un partenariat fort d’ici 2030 », réagit Fatiha Terki citée par le communiqué.

Madame Fatiha Terki est Médecin, spécialisée en épidémiologie. Elle regagne le Pam au Sénégal après quatre années de fonction au siège à Rome, où elle a successivement occupé les postes de Directrice adjointe et Directrice par intérim de la Division de la Nutrition.

Ses 25 ans d’expériences dans le domaine du développement international l’ont menée dans plusieurs pays à travers le monde, particulièrement en Afrique, au Moyen Orient et en Asie.

Sénégal: report d’un trimestre des opérations de forage à Sangomar

La campagne de forage des puits du champ pétrolier de Sangomar, au large des côtes sénégalaises, débutera au second trimestre 2021, a annoncé, mardi à Dakar, le directeur de Woodside, Géraud Moussarie.L’industrie pétro-gazière a été lourdement affectée par la pandémie du Coronavirus. Et au Sénégal, les projets d’exploitations pétrolières et gazières n’ont pas échappé à cette nouvelle donne. En effet, du fait de la dimension internationale des projets, plusieurs infrastructures devant entrer dans la mise en place des plateformes d’exploitation ont connu des retards de fabrication à cause du confinement.

Ainsi, « nous avons décalé un petit peu le démarrage des opérations de forage. Le commencement de la campagne, qui est assez significative avec 23 puits, initialement prévu pour la fin du premier trimestre 2021, a été décalé de trois mois. Elle commencera le 31 juin 2021 », a déclaré M. Moussarie.

S’exprimant à l’occasion d’une table ronde consacrée aux impacts socio-économiques de la crise de la Covid-19 sur l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal, le Directeur de BP Sénégal a assuré que le retard observé dans la fabrication des infrastructures « n’impactera pas la production ».

« Woodside confirme que le premier baril de la Phase 1 du développement du champ Sangomar reste sur la bonne voie pour une livraison en 2023, conformément aux informations fournies précédemment », lit-on dans un document remis à la presse.

L’entreprise bat ainsi en brèche les informations selon lesquelles des retards de jusqu’à deux ans seront enregistrés sur les premiers projets pétroliers et gaziers en raison de la pandémie de Covid-19.

« Pour l’instant, nous avons réussi à atténuer et à maintenir les impacts de la Covid-19. Il est effectivement évident que depuis que la Covid-19 est apparue, nous avons eu de sérieux problèmes à organiser la mobilité du personnel et l’approvisionnement. (…), mais nous avons réussi, avec l’étroite collaboration de tous les acteurs, à maintenir l’échéance », a indiqué Géraud Moussarie.

Pour ce faire, il a expliqué que « nous avons articulé le confinement à toutes les activités utiles. Nous avons réussi à les préserver en ayant une gestion résiliente des chaînes d’approvisionnement ».

Prenant part à cette rencontre, la directrice des opérations extérieures de Woodside Sénégal, Fatima Sow, a indiqué de son côté que l’installation des caissons sur le champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) aux larges des côtes sénégalo-mauritaniennes est également reporté au premier trimestre 2021.

Là également, c’est la pandémie qui est mise en cause. A en croire Mme Sow, le confinement et l’état d’urgence décrétés un peu partout à travers le monde ont retardé la livraison de ces bâtiments et leur a fait rater la seule période optimale de l’année pour procéder aux installations.

Ces différents imprévus ne devraient cependant pas remettre profondément en cause les projets parce qu’il y a eu du « mouvement et sur le plan industriel que législatif », a souligné Fary Ndao, auteur du livre L’or noir du Sénégal.

Lancement à Abidjan de la 7e édition du Grand prix des transports de l’Afrique de l’Ouest

La 7e édition du Grand prix du Marché africain des transports de l’Afrique de l’Ouest (MATAO), une édition anniversaire marquant les 10 ans de cette distinction, a été lancée officiellement mardi à Abidjan.Cette édition anniversaire, qui se tient sous le parrainage du ministère ivoirien des Transports, se déroulera le 18 décembre 2020 dans un hôtel de référence de la place, où le Grand prix des transports sera décerné. 

Le directeur de la communication et des relations presse, Samou Diawara, représentant le ministre des Transports Amadou Koné, a félicité les promoteurs de cette initiative qui prône l’excellence dans le secteur.

Profondément attaché aux valeurs de travail et surtout de l’excellence, le ministre des Transports, parrain de ce rendez-vous de célébration des meilleurs dans le secteur des Transports, assure de son « soutien à cette initiative », a dit son représentant, M. Samou Diawara.

Dans le cadre du transport routier, le ministère adresse actuellement les questions liées à la mobilité, d’où l’instauration de mécanisme de gouvernance et de régulation,  tel le Comité de régulation de transports intérieurs et le Comité de mobilité urbaine du Grand Abidjan,  a-t-il poursuivi.  

Star auto, entité désignée par l’Etat pour le renouvellement du Parc auto en Côte d’Ivoire, est le partenaire officiel de l’édition 2020. Cette structure est détenue par feu Kassoum Coulibaly,  un grand transporteur du pays et de la sous-région.   

Diaby Brahima, le directeur général du Haut Conseil des transports de Côte d’Ivoire qui a souligné l’importance du secteur, a soutenu que le transport doit passer du stade de service au stade de droit comme la santé qui est aujourd’hui un droit. De ce fait, le secteur devra se professionnaliser. 

Le thème pour l’édition 2020 est « la nécessité d’une mobilité urbaine fluide, confortable et sécurisée  en temps de Covid-19; enjeux, stratégies et perspectives ». Les lauréats du prix seront connus le 18 décembre 2020.

Nigeria : fin de la récession prévue au 1er trimestre de 2021 (ministre)

Le Nigeria sera en mesure de sortir de la récession actuelle d’ici le premier trimestre de 2021, a déclaré le ministre nigérian des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Mme Zainab Ahmed.Elle s’exprimait lors du 26ème Sommet économique nigérian en cours, organisé par le groupe du sommet économique nigérian et le ministère fédéral des Finances, du Budget et de la Planification nationale lundi à Abuja. Le ministre a déclaré à cette occasion que la récession induite par la Covid-19 suivait le modèle à travers le monde où de nombreux pays sont entrés en récession économique.

« Le Nigeria n’est pas seul dans ce cas, mais je dirai que le pays a surpassé toutes ces économies en termes de record de croissance négative », a confié Mme Ahmed aux médias locaux.

L’économie nigériane est entrée en récession lorsqu’elle a enregistré une croissance négative du produit intérieur brut (PIB) pour les deuxième et troisième trimestres consécutifs de cette année.

Au vu des performances en termes de PIB publiés par le Bureau national des statistiques du Nigeria (NBS) pour les neuf premiers mois de 2020, celles-ci se sont élevés à -2,48% et ont enregistré -6,10% au deuxième trimestre.

C’est la deuxième fois en quatre ans que l’économie nigériane entre en récession. En 2016, elle était entrée en récession, mais avait réussi à en sortir en 2017.

Politique, commerce et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la communication gouvernementale, du débat sur le sucre importé, de l’émigration clandestine et du rapprochement d’opposants politiques.« L’Etat déconfine la parole », indique Le Quotidien. En effet, ce journal signale que « depuis la suppression du poste de Premier ministre, aucun membre du gouvernement ne s’est rendu à l’Assemblée (nationale) pour faire face aux députés. (Mais) en attendant, le régime (en place) vient de proposer une nouvelle stratégie de communication ». Il s’agit du concept le « Gouvernement face à la presse » dont l’exécution démarre ce mardi 24 novembre.

C’est « une com’ heurtée » selon EnQuête. A en croire ce quotidien, « la communication est l’un des talons d’Achille du gouvernement qui a déjà essayé plusieurs formules. En lançant (ce) nouveau concept, il essaye de reprendre la main ».

A propos de la polémique autour de l’importation du sucre, Libération annonce que « plusieurs hommes d’affaires (sont) convoqués aux Enquêtes douanières ». En tout cas, le ministère du Commerce, dans un communiqué exploité par ce journal, explique que « de janvier à octobre 2020, un volume global de 173.000 tonnes de sucre cristallisé a été importé : 107.000 tonnes (par) les industriels comme intrants et 66.000 tonnes (par) la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ».

Tout récemment, les travailleurs de cette société implantée à Richard-Toll (nord) ont organisé une marche pour dénoncer « l’inondation du marché sénégalais de manière illégale par le sucre importé ». Dans Le Soleil, le ministère du Commerce a « battu en brèche » les arguments de la CSS avant de proposer « la tenue des assises sur le sucre dans les prochaines semaines ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien renseigne qu’ « un accord de rapatriement des migrants illégaux sénégalais (a été) signé ce week-end entre la ministre espagnole des Affaires  étrangères, Arancha Gonzalez Laya et son homologue sénégalais Aïssata Tall Sall ».   

Dans WalfQuotidien, la députée Ndèye Lucie Cissé soutient que « l’Etat a une responsabilité dans le phénomène de l’émigration irrégulière parce qu’il nous gère tous. Il y a aussi une responsabilité des parents (puisque) ce sont des femmes qui vendent leurs bijoux, qui prennent (l’argent) de leur tontine pour les remettre à leurs enfants afin qu’ils puissent payer le prix du (voyage en mer) ».

En politique, Vox Populi rapporte que Barthélémy Dias, le maire de Mermoz-Sacré Cœur (commune de Dakar) et Me Moussa Diop, l’ancien Directeur Général de Dakar Dem Dikk (société nationale de transport) « ont fait la paix » hier lundi « au domicile » d’Ousmane Sonko, le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Poursuivant,  ce journal informe que « Me Diop, qui est désormais dans l’opposition, pourrait se retrouver dans une alliance avec Sonko et Dias ». Ce dernier est toujours l’un des plus proches collaborateurs de Khalifa Ababacar Sall, l’ex-maire de la ville de Dakar.

Pour sa part, L’Observateur s’interroge sur l’organisation des élections locales. D’après ce quotidien, « le report est plus que probable. Mais si les Locales, prévues au plus tard le 28 mars 2021, se tiennent à date échue ou au-delà, la nouvelle (re)configuration politique risque de tout changer ».

Le mandat d’arrêt ivoirien émis contre Soro à Paris est « illicite » (avocats)

Le mandat d’arrêt de la justice ivoirienne transmise aux autorités françaises et visant l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, et trois de ses proches à Paris, est « illicite », soutiennent ses avocats dans un communiqué publié lundi. »Ces mandats sont illicites, dans la mesure où ils ne reposent sur aucun fondement légal et, où aucune extradition ne saurait valablement être accordée en application de ceux-ci », écrit le Conseil de M. Soro, composé de Me Affoussy Bamba, Me Robin Binsard et Me Charles Consigny.

Selon ses avocats, « cette demande, largement relayée sur les réseaux sociaux, n’est rien d’autre qu’une opération de communication orchestrée par le pouvoir ivoirien, dans le seul objectif de démoraliser les Ivoiriens, épris de justice et opposés au troisième mandat illégal et inconstitutionnel de M. Alassane Ouattara ».

D’autre part, ces mandats d’arrêts « reposent sur des procédures illicites, ce que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a d’ailleurs relevé à deux reprises, par ordonnance les 22 avril et 15 septembre 2020 », souligne le texte.

Ils font observer que le précédent mandat d’arrêt prétendument émis contre M. Soro « n’avait jamais été appliqué, ni même diffusé ». Par ailleurs, l’un des membres du parquet ivoirien, émetteur de ces mandats d’arrêts, le procureur de la République Richard Adou, « est actuellement visé par une instruction diligentée au sein du tribunal judiciaire de Paris ». 

L’article 696-4 du Code de procédure pénale français prévoit qu' »aucune extradition ne peut être accordée lorsqu’elle repose sur un mobil politique, ou encore lorsque les institutions judiciaires de l’Etat requérant l’extradition ne garantissent pas le respect des droits de la défense », ajoute le texte.

Du reste, « la Côte d’Ivoire ne fait pas partie des pays d’origine sûr au sens de l’articile L. 722-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, ce qui parachève d’établir qu’aucune extradition dans ce pays, où l’Etat de droit n’existe plus, ne saurait être accordée par les magistrats français », renchérit le texte. 

Ses avocats qualifient d' »allégations » les informations selon lesquelles M. Guillaume Soro « aurait été expulsé de France », Pour eux, elles sont « calomnieuses, et ce dernier dispose de tout les documents légaux et titres nécessaires afin de séjourner en toute légalité sur le territoire français ». 

« La récente incarcération de l’ancien Premier ministre Affi Nguessan, détenu arbitrairement et dans ces conditions manifestement contraires aux droits de l’Homme, illustrent pleinement l’état de déperdition de l’institution judiciaire ivoirienne, au sein de laquelle les justiciables que notre collectif représente ne sauront être extradés », poursuivent-ils.

Le ministère ivoirien de la Justice a adressé le 21 novembre 2020 au ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire une demande de transmission aux autorités françaises des mandats d’arrêts contre M. Soro, le député Issiaka Fofana, Moussa Touré et Abdoulaye Fofana. 

Ces mandats d’arrêts interviennent à la suite d’un appel de M. Soro depuis le sol français, à une insurrection des forces armées ivoiriennes, estimant que la réélection de M. Alassane Ouattara est anti-constitutionnelle. 

Côte d’Ivoire: 75 titulaires du BT et du BAC technique formés aux métiers de l’électricité

Soixante-quinze (75) apprenants titulaires du Brevet de technicien (BT) et du BAC technique, viennent de boucler leur formation dans différents métiers du secteur de l’électricité, au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, un centre régional d’excellence situé à l’Est d’Abidjan.Cette formation a permis aux apprenants d’acquérir des compétences techniques et professionnelles dans le domaine des énergies solaires photovoltaïques, de l’efficacité énergétique du bâtiment et de l’industrie.

Ces 75 apprenants retenus à la suite d’une sélection, ont été formés dans les filières de technicien en énergie solaire photovoltaïque, de technicien en efficacité énergétique bâtiment et de technicien en efficacité énergétique industrie.

Au lancement du test, plus de 6.000 personnes ont postulé, mais au travers des examens de dossiers et des entretiens techniques, ces 75 retenus, ont décroché un certificat de professionnalisation et de perfectionnement. 

Le centre a été sélectionné en qualité d’opérateur de formation pour l’exécution de ce projet de formation de type « DUAL », financé par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), l’agence allemande de coopération internationale.

Une convention de prestation a été, en outre, signée à Abidjan entre la Coopération allemande au développement et la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) pour la mise en œuvre de ce projet de formation de type dual au profit de ces 75 bénéficiaires.

Ces formations ont duré huit mois, dont quatre mois de stage en entreprise. Les bénéficiaires dont le niveau de recrutement exigé était le BT technique et BAC technique ou scientifique, ont été entièrement pris en charge par la GIZ.

Ils ont bénéficié de formation dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Une cérémonie a récemment marqué la clôture dudit projet de formation exécuté par le CME de Bingerville et qui a réuni plusieurs personnalités.

L’Allemagne et la Côte d’Ivoire, à travers le Partenariat pour encourager les réformes ont mis en place le projet Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire  (ProFERE), dont cette formation est le fruit.

Pour accroître l’offre de connaissance et de compétences techniques en matière d’énergies renouvelables, le projet ProFERE a développé une approche nouvelle impliquant les centres de formation, les réseaux d’entreprises et les partenariats publics-privés  (formation duale).

Le chef de coopération de l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Dr Benjamin Laag, s’est félicité de ce que l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers son ministère du Pétrole, de l’énergie et de l’énergie renouvelable, soit engagé à faire du pays un des premiers marchés énergétiques de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030.

Le pays, à l’instar de plusieurs États africains dispose d’énormes potentialités de sources d’énergies et des énergies renouvelables telles que la biomasse, l’hydraulique et le solaire. Ces sources d’énergie, en dehors de l’hydro-électricité, restent cependant inexplorées. 

Le représentant des récipiendaires, Ishaaq Cheick Touré, apprenant du « Projet GIZ » dans la spécialité audit énergétique de bâtiment, a exprimé la fierté des bénéficiaires pour cette formation qualifiante.

« Aujourd’hui, nous sommes capables d’effectuer un audit énergétique selon la norme NF EN 16247, les mesures des valeurs énergétiques, de rédiger un rapport d’audit énergétique et de faire le suivi post application des mesures préconisées dans le rapport d’audit afin de vérifier les économies d’énergies; que ce soit en bâtiment ou dans les industries », a-t-il dit.

M. André Kaczmarek, conseiller spécial du directeur général de la CIE et directeur du CME, a déclaré que « le partenariat noué avec l’Etat et la GIZ a été un facteur clé pour la réussite de cette formation, car il a créé une dynamique forte ».

Il a relevé que ce projet GIZ a concrétisé le savoir-faire et la maturité du CME dans le domaine des énergies renouvelables. Le centre a réalisé un premier projet consistant à installer des chauffe-eaux solaires dans trois bâtiments qui hébergent les étudiants.

« Nous poursuivons cette opération dès le début de l’année prochaine avec l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments d’enseignement. Si les résultats en termes d’économies d’énergies et de rentabilité financière sont conformes à ceux prévus dans mes études, nous couvrirons progressivement la plupart de nos bâtiments de panneaux solaires », a-t-il annoncé.

La Côte d’Ivoire prévoit une augmentation considérable de ses capacités de production d’électricité avec une part de plus en plus croissante dans son mix énergétique, avec une proportion plus importante des énergies renouvelables.

Burkina : le pacte de bonne conduite mis à l’épreuve

Au lendemain du double scrutin (présidentielle et législatives), les suspicions de fraude risquent de faire voler en éclat cet accord signé par les différents acteurs en vue de tenir des élections apaisées.Les urnes n’ont pas encore livré leur verdict final. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) s’attèle à la compilation des résultats transmis par ses démembrements. Au regard des premières tendances, le trio composé de Roch Marc Christian Kaboré, d’Eddie Komboïgo et de Zéphirin Diabré semble se détacher des dix autres candidats.

Le président sortant, sûr de sa force, a prédit un « coup K.O. » dès le premier tour. Cette hypothèse est rejetée par l’opposition qui dénonce des actes de fraude. Parfois sans pouvoir apporter des éléments de preuve.

Participant à la nuit électorale de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB, publique), Moussa Zerbo, le porte-parole de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a souligné que « la tendresse », dont le parti de M. Diabré a fait montre en 2015, ne sera pas en vigueur cette fois-ci en raison des « anomalies » notées çà et là.

Ce lundi 23 novembre, la Conférence des candidats signataires de l’accord politique de Ouagadougou a tenu un point de presse dans la capitale pour exprimer « toute (sa) consternation quant à la manière dont ces élections ont été organisées ».

Dans une déclaration lue par Tahirou Barry, l’un des treize candidats engagés dans la course à la présidentielle, ce collectif d’opposants soutient que la publication au compte-gouttes par la Ceni de résultats « largement favorables à la majorité sortante » est contraire « aux dispositions du Code électoral qui prévoient une compilation manuelle au niveau des centres communaux ».

A en croire ces partis de l’opposition, « la Ceni n’a pas été à la hauteur de la mission de bonne organisation des élections ». Pour étayer cette thèse, ils énumèrent des manquements : la modification à la dernière minute et de manière informelle du nombre et de la cartographie des bureaux de vote retenus pour les élections, l’ouverture tardive et la non-ouverture de plusieurs dizaines de bureaux sur l’ensemble du territoire national, l’absence ou le retard dans l’acheminement du matériel électoral, le transport non sécurisé d’urnes sur les motos…

En définitive, les signataires de l’accord politique de Ouagadougou déclarent que « l’ensemble du processus (électoral) a été fortememt émaillé de fraudes ». Les adversaires de Roch Marc Christian Kaboré estiment que cela « pénalise les candidats de l’opposition (et) jette un discrédit sur les résultats de la Ceni ».

Partant de là, ces aspirants à la fonction présidentielle « n’accepteront pas des résultats entachés d’irrégularités et qui ne reflètent pas la volonté du peuple burkinabè ».  

Dans un communiqué daté du 21 novembre, Harouna Yoda, le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga 1, a annoncé l’instauration d’ « une permanence » aux fins de « recevoir et juger des infractions de fraude électorale et assimilées relevant de son ressort de compétence ». Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition, l’a déjà saisi d’une plainte.

Toutes choses qui font dire à Lionel Bilgo, analyste politique burkinabè, que « si les positions (restent) tendues, on craint une crise post-électorale mais des voix s’élèvent pour appeler les politiciens à un sens de la responsabilité ».

Football: une cérémonie publique d’hommage pour feu Sidy Diallo prévue jeudi à Abidjan

Une cérémonie publique d’hommage est prévue jeudi prochain au siège de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) sis à Treichville au sud d’Abidjan, en la mémoire de feu Augustin Sidy Diallo, le président de cette institution décédé samedi dernier à Abidjan, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

« Le Comité exécutif de la FIF a décidé de rendre un hommage mérité au président Augustin Sidy Diallo le jeudi 26 novembre 2020 à l’occasion d’une cérémonie publique au siège de la fédération ivoirienne de football », a indiqué la FIF, dans un communiqué,   au terme d’une réunion de son comité exécutif.

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19),  est décédé samedi à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan.

Feu Augustin Sidy Diallo était également  un homme d’Affaires et Président directeur général de Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire.

La société civile pour une accélération de l’ODD 16 en vue d’une paix durable en Côte d’Ivoire

L’Initiative de la société civile pour les Objectifs de développement durable en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) a organisé lundi, à Abidjan, un atelier sur l’état des lieux de la mise en œuvre de l’ODD 16, intégrant les thèmes de paix, justice et institutions efficaces, en vue d’inviter les autorités à accélérer cet objectif pour une paix durable dans le pays.Cet atelier sur l’Objectif de développement durable numéro 16 (ODD 16), visant à examiner les actions du gouvernement ivoirien en matière de paix, de justice et l’efficacité des institutions, intervient dans un contexte de crise électorale. Il s’est tenu au siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à Abidjan. 

Selon Mme Rachel Gogoua, la présidente de l’ISC/ODD-CI, cet atelier a pour objectif de « favoriser l’augmentation de la responsabilité et de la transparence des institutions étatiques », ce qui permettrait de « réduire les chiffres choquants liés à la corruption, au vol et de conduire à une mise en oeuvre plus efficace des politiques de développement ».

Elle a fait savoir que « les institutions efficaces et légitimes font partie intégrantes du processus de développement ». C’est pourquoi la mise en oeuvre réussie de l’objectif de l’ODD 16 sera essentielle pour assurer le progrès de tous les autres objectifs.

Le 16e objectif concerne notamment les questions d’Etat de droit, de qualité des institutions et de la paix. Les enjeux majeurs de ces thèmes, dira-t-elle, renvoient « aux questions d’accès à la justice, aux questions d’insécurité et de criminalité, ainsi qu’à la confiance dans les institutions ».

« Les conflits, l’insécurité, les institutions faibles et l’accès limité à la justice portent atteinte au développement durable », a-t-elle fait remarquer, soutenant que « chaque fois qu’il y a eu un effort pour apporter aux communautés les services auxquels ils aspirent légitimement, il y a un meilleur rapport social, moins de tensions et la construction d’une nation inclusive ».

La présidente du CNDH, Namizata Sangaré, qui a présidé cet atelier, s’est félicitée de cette initiative dont le but est de « promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins d’un développement durable, et d’assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous. »

Cet  atelier de suivi participe notamment à la collaboration et au renforcement de la confiance entre les autorités gouvernementales et les Organisations de la société civile (OSC). Ce cadre qui regroupe des représentants d’institutions, devrait permettre aux deux parties d’identifier des objectifs communs et une responsabilité conjointe.

« Le CNDH, pour sa part, contribue à la mise en œuvre de l’ODD 16 à travers son dispositif de protection des Droits de l’Homme ainsi qu’à travers des initiatives de promotion des droits de l’Homme visant à l’amélioration de l’accès à la justice et à la cohésion sociale dans notre pays », a assuré Mme Namizata Sangaré.  

L’année 2015, déclarée par les Nations Unies comme une année d’action mondiale pour les peuples et la planète, a été marquée par l’adoption, en septembre de la même année, d’un ensemble de 17 Objectifs de Développement Durable (ODD).

L’adoption de l’ODD 16 est perçue aujourd’hui comme une consécration de la gouvernance dans les politiques de développement. Elle est un outil permettant d’éviter les conflits, les violences, les attaques terroristes et l’affaiblissement des démocraties.

M. El Allassane Baguia, représentant à cet atelier le PNUD en Côte d’Ivoire, a fait observer qu’en cette période de crise électorale, les participants devraient mettre l’accent sur la résolution des conflits, le soutien au cadre de dialogue inclusif et à la cohésion sociale en vue d’un accompagnement plus soutenu de l’institution.

Cet atelier qui renforce le dialogue entre la société civile et l’Etat de Côte d’Ivoire sur la mise en œuvre de la gouvernance, devrait permettre  de passer en revue l’agenda des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire et de formuler des propositions pour leur amélioration. 

Caf : le président intérimaire Constant Omari prolongé

La Confédération africaine de football (Caf) prolonge l’intérim du Congolais suite à la suspension du président Ahmad Ahmad.Premier vice-président de la Caf, Constant Omari assurait déjà l’intérim à la tête de l’instance après qu’Ahmad a été diagnostiqué positif à la Covid-19. Ses médecins lui avaient recommandé un repos de 20 jours. Ce faisant, la mission de M. Omari devait courir jusqu’au 30 novembre 2020.

Toutefois, la Caf vient de prendre une nouvelle décision pour le maintenir au poste. Car la Commission d’éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a suspendu Ahmad Ahmad pour cinq ans.

« La Caf et le président de la Caf prennent acte de cette décision qui met Ahmad Ahmad en position de ne plus pouvoir exercer ses responsabilités. En application de ses statuts, la Caf annonce que l’intérim actuel de Constant Selemani Omari comme président de la Caf est de fait prolongé », souligne le communiqué reçu peu après la délibération de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa.

Sa chambre de jugement a estimé ce lundi que le président de la Caf, Ahmad, a violé le Code d’éthique de l’instance faîtière du football mondial. Ainsi, le Malgache est interdit « de toute activité liée au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans ».

En fait, la Caf « s’inquiète des conséquences de cette longue procédure
sur sa réputation ». En outre, le gouvernement du foot africain « maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes ». Ahmad Ahmad, qui n’a pas encore réagi à sa suspension, peut faire appel.  

Le désormais président intérimaire de la Caf, Constant Omari, 62 ans, est par ailleurs le président de la Fédération congolaise de football (Fecofa). Il a occupé plusieurs fonctions au sein de la Caf : membre du Comité exécutif et des Commissions d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can), du Championnat d’Afrique U-20, des compétitions interclubs et de la gestion du système de licence des clubs.

Guinée: interdit de manifester, le FNDC dénonce « une décision absurde et ridicule »

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), affirme, dans un communiqué publié ce lundi, qu’il « ne saurait obéir à cette décision illégale » et dit travailler sur un schéma adapté au contexte de « répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme ».La Guinée risque-t-elle de sombrer à nouveau dans le cycle infernal des manifestations socio-politiques ? Tout porte à le croire. Car, la réélection d’Alpha Condé lors de la présidentielle du 18 octobre dernier, au lieu de taire les divergences politiques, les a aggravées. Plusieurs dirigeants du principal parti d’opposition, l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) ont ainsi été emprisonnés.

L’UFDG qui réfute la victoire d’Alpha Condé a appelé à manifester le 25 novembre prochain pour « exiger la vérité des urnes et la libération des prisonniers politiques ». De son côté, le gouvernement a annoncé ce dimanche la suspension, « pour raison sanitaire », des manifestations de masse sur toute l’étendue du territoire national.

Et c’est contre cette décision que se dresse le mouvement anti-troisième mandat. Dans son communiqué, « le FNDC dénonce cette décision absurde et ridicule du gouvernement guinéen, quand on sait que la crise sanitaire que notre pays peine à endiguer a été provoquée et entretenue par ce clan qui s’est servi de la Covid-19 comme un instrument politique contre les opposants au projet de 3ème mandat ».

Selon les responsables du mouvement contestataire, « le Gouvernement continue de profiter de cette pandémie pour tuer, kidnapper et emprisonner des leaders et militants du FNDC ».

Tout en rappelant que depuis mars 2020, tous ses appels à manifester ont été systématiquement interdits, le FNDC affirme qu’il « ne saurait obéir à cette interdiction illégale » et dit travailler sur un schéma adapté « au contexte de répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme ».

Foot : Ahmad Ahmad suspendu pour 5 ans

Le président de la Confédération africaine de football (Caf) a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) selon la chambre de jugement de la Commission d’éthique de l’instance du foot mondial.Coup de tonnerre ! Ahmad Ahmad était candidat à sa succession à la tête de la Caf. Cette décision fait suite à une longue audition. La Fifa dit avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. En outre, il devra s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Mauritanie: décès de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi

L’ancien président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président du pays démocratiquement élu en 2007, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Nouakchott à l’âge de 82 ans, a appris APA auprès de la présidence mauritanienne.Le défunt avait été renversé par un coup d’État le 6 août 2008, un an seulement après son élection, avant de renoncer volontairement au pouvoir pour apaiser le climat politique dans le pays.

Le communiqué de la présidence rajoute qu’un deuil national de trois a été décrété après cette triste nouvelle.

Sidi Ould Cheikh Abdallahi était un homme du sérail puisqu’il avait occupé entre 1971 et 1978 le poste de ministre d’Etat, ministre de l’Economie dans le gouvernement de Moktar Ould Daddah. Il avait été promu en 1986 ministre de l’Hydraulique et de l’Energie puis ministre des Pêches et des affaires maritimes par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

Le sucre alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la polémique autour de l’importation de cette denrée de première nécessité.Sud Quotidien informe qu’il y a un « micmac » dans la délivrance du certificat de Déclaration d’importation de produits alimentaires (Dipa). De ce fait, rapporte ce journal, les travailleurs de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ont organisé, samedi dernier, une marche de protestation à Richard-Toll (nord). Dans Sud Quotidien, les syndicalistes de cette entreprise soutiennent que « plus de 150.000 tonnes de sucre importées inondent le marché national ».

S’exprimant dans Le Quotidien, ces derniers font savoir que « cette situation risque d’avoir de fâcheuses conséquences sur les activités de production de la CSS qui, à terme, (peut) fermer son usine à cause du stock important de sucre qui dort dans (ses) entrepôts ».

En tout cas, « la polémique enfle », note EnQuête.  Dans les colonnes de ce journal, Cheikhou Name, Coordinateur du collège des délégués de la CSS explique que leur entreprise est censée écouler son sucre importé « au mois d’octobre ».

Mais des commerçants, autorisés à importer ce produit pour résorber le gap de production de la CSS, ont déjà constitué leur stock afin d’approvisionner le marché local. Cela autorise Amary Diouf, porte-parole des travailleurs de la CSS, à soutenir dans WalfQuotidien que leur société « est à un tournant décisif de son existence (du fait) de la mévente totale ». Ce journal souligne également que « le ministère du Commerce est en train de jeter en pâture (d’anciens agents) partis depuis plusieurs mois ».

A propos « de la maladie des pêcheurs », Le Soleil renseigne que « les recherches (sont) orientées vers les filets de pêche ». En effet, le quotidien national annonce que « le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, écarte toute pollution chimique » des zones concernées. En outre, il a affirmé que « les ressources halieutiques ne sont pas contaminées. (Par conséquent), il faut que les populations continuent à manger le poisson ».

Quant aux pêcheurs, mentionne L’AS, ils « vont devoir prendre leur mal en patience avant de connaître l’origine de la maladie qui touche certains d’entre eux ». Pour tirer cette affaire au clair, L’Observateur précise que « dix échantillons prélevés en mer » ont fait l’objet d’analyses. Celles-ci révèlent « la présence de substances chimiques dans quatre échantillons d’eau ». En attendant la conclusion de l’enquête, ajoute ce quotidien, « les pêcheurs seront à la place de la nation (ex-Obélisque), le 4 décembre prochain, pour obliger l’Etat à se pencher sur les problèmes qu’ils rencontrent en mer ».

Enfin, Vox Populi indique que « l’Espagne se radicalise » sur la question de l’émigration clandestine avec la résurgence du phénomène Barça ou Barsax (Barcelone ou la mort). En visite à Dakar, Arancha Gonzalez Laya, la ministre espagnole des Affaires étrangères a déclaré : « Quiconque utilise les moyens illégaux devra rentrer dans son pays. Les portes de l’Espagne seront ouvertes aux Sénégalais qui souhaitent migrer de manière légale et ordonnée ».

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien, Mamadou Doumbia dit Doumbes, un membre du Cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, est décédé dimanche à Abidjan, des suites d’une longue maladie, selon son entourage.M. Doumbia Mamadou, sous-directeur de la communication et des relations publiques dudit ministère, atteint d’une anémie sévère, a tiré sa révérence à la polyclinique de l’Indénié, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Selon un proche collaborateur, il était souffrant depuis un temps et même avant la campagne pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Son décès intervient après plusieurs semaines d’absence au Cabinet.

Émérite journaliste et membre fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a exercé dans les quotidiens Le Patriote, Nord-Sud et L’Expression avant de rejoindre le Cabinet du ministère de la Communication et des médias.

Doumbes était le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.

Burkina Faso/Présidentielle et législatives : 5000 burkinabé votent dans le calme en Côte d’Ivoire

La diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire a voté dimanche dans le calme à son consulat général à Abidjan pour l’élection présidentielle du Burkina Faso où 13 candidats sont en lice dont le président sortant Roch Marc Christian Kaboré.Environ 5000  ressortissants burkinabé sur près de quatre millions vivant en Côte d’Ivoire, se sont inscrits sur le fichier électoral pour prendre part à cette élection couplée présidentielle et législatives.

En plus d’Abidjan, la diaspora burkinabé vote pour cette élection couplée dans les villes ivoirienne de Soubré (Sud-Ouest) et de Bouaké (Centre Nord).

 « Nous nous avons 12 bureaux de vote à Abidjan dont au consulat et 06 à l’ambassade. Les bureaux de vote ont ouvert à 06h00 (Heure locale et GMT) et devraient refermer à 18h00 ( Heure locale et GMT). Il n’y a aucune difficulté et le scrutin se déroule bien», a assuré à APA,  Michel Bado, le président de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le consulat du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.

 Selon les autorités électorales burkinabè, environ 6,5 millions d’électeurs sont inscrits sur le fichier électoral dont 18 563 à l’étranger. Treize candidats sont en lice pour la présidentielle et 127 postes de députés sont à pourvoir pour les législatives. 

Le président sortant Roch Marc Christian Kaboré et les opposants Zéphirin Diabré, Isaac Yacouba Zida, Monique Yéli Kam et Désiré Kadré Ouédraogo  sont notamment candidats à la magistrature suprême. C’est la première fois que les burkinabé vivants à l’étranger prennent part à l’élection présidentielle de leur pays.

Côte d’Ivoire: le Rhdp invite le gouvernement à poursuivre les enquêtes liées aux violences électorales

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), invite le gouvernement ivoirien à demeurer ouvert au dialogue engagé avec l’opposition, mais à poursuivre les enquêtes liées aux violences électorales, a déclaré dimanche son porte-parole principal, Adjoumani Kouassi, lors d’un point de presse. »Le Rhdp invite le gouvernement à demeurer ouvert au dialogue, sans toutefois renoncer à poursuivre les enquêtes liées aux violences électorales, (et) à rechercher tous les auteurs et leurs complices quel que soit leur rang », a dit M. Adjoumani Kouassi, face à la presse. 

Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, cela devrait permettre de « faire émerger la vérité sur ce qui s’est effectivement passé », alors que l’opposition appelle à la libération de ses responsables avant la poursuite du dialogue lié à la crise électorale.  

Il a fait savoir, sans ambages, que le parti assure le président de la République, Alassane Ouattara, élu pour un nouveau mandat, de « son soutien total et sans faille dans la poursuite des enquêtes en cours et dans sa quête du dialogue pour une paix sincère et durable ». 

M. Adjoumani a en outre invité le gouvernement à prendre toutes les mesures en vue du maintien d’un climat de paix durable, estimant que « l’opposition veut prendre en otage à nouveau (les Ivoiriens), en se servant de cette paix comme un instrument de chantage ».  

Le porte-parole principal du Rhdp a par ailleurs qualifié d' »odieux » les crimes perpétrés pendant la période électorale, à la suite de l’appel à la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, lancé par l’opposition.

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, soutenant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

Suite au scrutin présidentiel, émaillé de violences, M. Bédié et le président Ouattara se sont rencontrés, brisant le mur de glace, et devraient poursuivre le dialogue afin de permettre un retour à la paix. 

M. Bédié (86 ans), le doyen d’âge de l’opposition, a posé des préalables avant la poursuite du dialogue, entre autres la libération des responsables de l’opposition dont Affi Nguessan et le secrétaire exécutif en chef du Pdci,  Kakou Guikahué. 

Le chef du Pdci « n’est-il pas en train d’abuser des privilèges de son âge ou de la retenue dont font preuve les autorités compétentes à son égard du fait de cet âge avancé; veut-il pousser ces dernières à lui appliquer la loi dans toute sa rigueur ? », s’est-il interrogé. 

Pour M. Adjoumani, on ne peut pas raisonnablement exiger les retombées d’un dialogue avant même de l’engager. En tout état de cause, le Rhdp encourage M. Ouattara à « continuer à œuvrer pour la paix par le dialogue, sans faiblesse ».   

Burkina : ces élections sont « un tournant important » (Kaboré)

Roch Marc Christian Kaboré (RMCK), le président sortant, est persuadé que le scrutin couplé de ce dimanche 22 novembre (présidentielle et législatives) participe de « la consolidation de (la) démocratie » burkinabè.Il est 7h37 à l’école primaire Patte d’Oie B de Ouagadougou. Roch Marc Christian Kaboré franchit le portail de cet établissement de la capitale burkinabè sous bonne escorte. Il se dirige immédiatement vers le bureau de vote 1. 

Vêtu d’un faso dan fani (pagne traditionnel) à rayures bleues et blanches et portant un masque, le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) s’est adressé à ses concitoyens après avoir accompli son devoir civique : « Je suis venu poser un acte patriotique. J’appelle tous les Burkinabè, quelles que soient leurs tendances, à ne pas faire preuve de paresse. Parce qu’il s’agit de (notre) démocratie, de (notre) développement et de la paix dans notre pays ».

Sur Twitter, Roch Marc Christian Kaboré a souligné que « l’ensemble de la classe politique burkinabè (a) œuvré à ce que cet exercice républicain soit transparent, équitable et juste ». Car tous les aspirants ont préalablement « fait le choix des urnes comme seul mode de dévolution du pouvoir ».

Son principal challenger, Zéphirin Diabré, a invité les Burkinabè à « être témoins du comptage des (voix) ». Classé deuxième à l’élection présidentielle de 2015, le chef de file de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) promet de « prendre acte » des résultats finals s’ils sont « sincères ». M. Diabré a glissé son bulletin dans l’urne du bureau 1 de l’école franco-arable de Zogona, à Ouagadougou. 

Les centres de vote ont ouvert à l’aurore pour permettre au plus grand nombre de s’exprimer. Toutefois, il n’y a pas d’élection dans 17,70% du territoire national à cause de la menace jihadiste permanente. Ces cinq dernières années, le Burkina Faso a payé un lourd tribut avec un millier de morts et un million de déplacés. 

Burkina Faso : ouverture des bureaux de vote pour la présidentielle et les législatives

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche matin, au Burkina Faso où près de 6,5 millions d’électeurs votent pour le scrutin couplé de la présidentielle et des législatifs pour élire leur nouveau président et leurs nouveaux députés.Ils sont au total treize candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Roch Marc Christian Kaboré à briguer la magistrature suprême du pays.

Ces élections couplées pour lesquelles, 21 155 kits de matériel (bulletins de vote et procès-verbaux) ont été distribués, devront également permettre d’élire 127 députés. L’organisation de ces élections coûtera  à 90 milliards de francs CFA.

La MS-Médias, la mutuelle de la presse privée ivoirienne, lance un projet immobilier

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (Ms-Médias), a lancé samedi un projet immobilier au profit de ses membres, lors d’une séance de présentation du projet, à la Maison de la presse, à Abidjan.Ce projet, initié par les dirigeants de cette mutuelle sociale, a été présenté aux membres, notamment ceux ayant renseigné la fiche de manifestation d’intérêt (soit 200 mutualistes). Il vise à permettre aux journalistes de la presse privée d’acquérir un toit à un coût social.

Des sites avaient été proposés, à Angré extension, Ebimpé, Adzopé et Jacqueville, mais pour obtenir des terrains sécurisés afin d’impulser le projet, la mutuelle a préféré des lots avec ACD (arrêté de concession définitive, le titre définitif de propriété), exigé par les banques pour traiter tout dossier immobilier.  

Le président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Cissé Sindou, a annoncé qu’un site d’une cinquantaine d’hectares a été trouvé à Bingerville, une banlieue à l’Est d’Abidjan, auprès d’un opérateur immobilier disposant d’un ACD. La mutuelle a négocié 5 hectares. 

Il a relevé que le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), mis en place par l’Etat ivoirien, accompagne la MS-Médias et devrait payer les surfaces identifiées, permettant ensuite aux souscripteurs d’acquérir des lots.  

Les souscripteurs pourront acquérir des lots de 200 mètres carrés (m2), 300 m2 ou 500 m2. Pour chacune de ces surfaces, il est requis des frais de dossiers de 150.000 Fcfa, non remboursable, et payable avec l’apport initial estimé à 10% du prix de vente du terrain.  

Le prix de vente du lot de 200 m2 (75 lots) est de 6,3 millions Fcfa y compris un apport initial de 630.000 Fcfa, payable à hauteur de 120.000 Fcfa par mois et sur 48 mois (quatre ans), a indiqué M. Cissé Sindou. 

La valeur du lot de 300 m2 (20 lots) est de 9,3 millions Fcfa y compris un apport initial de 930 000 Fcfa, soit 175.000 Fcfa par mois et sur quatre ans, puis le lot de 500 m2 (3 lots), d’un coût de 15 millions Fcfa  y compris un apport initial de 1,5 million soit 282.000 Fcfa par mois et sur quatre ans. 

M. Cissé Sindou a fait observer que les terrains villageois sans ACD sont souvent litigieux. Toutefois, la mutuelle explore cette voie avec un notaire avec la plus grande attention, et ce,  pour ne pas prendre de gros risques.  

Il existe, au total, 98 lots pour les mutualistes et 35 lots pour les personnels des structures sous tutelle, tel que le Fonds de soutien et de développement de la presse. Le terrain sollicité est, selon le président du Conseil d’administration de la MS-Médias, situé dans le champ derrière l’Hôpital mère-enfant de Bingerville. 

Pour souscrire au projet, il faut être mutualiste et avoir adhéré au produit de l’assurance santé et au fonds de solidarité, les deux conditions étant « cumulatoires ». Le projet sera ouvert la semaine prochaine pour les mutualistes intéressés. 

Disparition d’un gendarme ivoirien: 98 personnes interpellées et 44 téléphones portables saisis

Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Adou Richard Christophe a annoncé samedi, dans un communiqué, que 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones saisis pour enquête après la découverte du présumé «corps calciné» de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme disparu fin octobre dernier dans des violences électorales au centre de la Côte d’Ivoire.« (…) La sépulture ouverte en présence du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, permettait de constater la présence d’un corps calciné, à la boîte crânienne éclatée, sommairement enseveli dans un linceul blanc. 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones portables saisis  pour enquête», a indiqué le procureur Adou Richard dans ce communiqué.

 Selon lui, les auditions de ces personnes, permettront d’identifier les auteurs, les complices et les commanditaires de cette «barbaries».

Par ailleurs, il a précisé que le corps découvert entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi (centre) à quelques encablures du lieu de l’attaque et qui serait celui du gendarme disparu a été dirigé sur Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale en vue de déterminer les causes de la mort.

M. Adou a conclu en assurant que  les enquêteurs sont à pieds d’œuvre pour faire toute la lumière sur les incidents graves survenus avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Plus de 85 morts et 484 blessés ont été officiellement enregistrés après ces violences électorales liées à la dernière élection présidentielle ivoirienne.

Le 31 octobre dernier,  un convoi de trois véhicules à bord desquels se trouvaient trois chauffeurs et trois agents des forces de l’ordre affectés à la sécurité du ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État a été pris à partie dans le village de Zatta (Yamoussoukro, centre ivoirien) par des individus agissant dans le cadre de la mise en œuvre du mot d’ordre de «boycott actif» de l’opposition ivoirienne.

 Ce convoi ministériel a réussi à s’extirper de ce traquenard avant d’essuyer des tirs nourris qui avaient atteint l’un des leurs à la tête pendant que les autres s’échappaient en gagnant la brousse voisine.

Cette « agression terroriste » avait ainsi fait un bilan de trois véhicules du ministère du budget incendiés, et un agent, l’adjudant, Sanogo Seydou qui était porté disparu.

Décès de Sidy Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteinte de la maladie à Coronavirus (Covid-19) est décédé samedi à l’âge de 61 ans, a appris APA dans la capitale économique ivoirienne.Dans un communiqué, le Directeur exécutif de la FIF, Sam Etiassé a annoncé le 09 novembre dernier que le président de la Fédération ivoirienne de football, Augustin Sidy Diallo a été testé le même jour positif à la Covid-19. 

M. Sidy Diallo, est un homme d’Affaires, Président directeur général de Ivosep, une structure de pompe funèbre. Sa passion pour le football le conduira à intégrer le Stella club d’Adjamé en tant que membre du staff et sponsor. Avec ce club, il remporte la coupe de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA).

De 1991 à 1994, il occupe le poste de vice-président de la Fédération ivoirienne de football. Cette expérience est sanctionnée par le premier sacre des Eléphants à la CAN sénégalaise en 1992.  En 2011, il est élu à la présidence de la FIF et remporte la CAN 2015 organisée conjointement par le Gabon et la Guinée Equotriale.   

M. Augustin Sidy Diallo a été nommé membre de la Commission d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations pour le cycle 2019-2021. Une décision prise par le Comité Exécutif de la CAF. 

Côte d’Ivoire: une organisation demande la «libération immédiate» des «prisonniers politiques»

La Plateforme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI), une structure réclamant en son sein 35 organisations de la société civile ivoirienne, a demandé samedi à Abidjan la « libération immédiate » de tous les «prisonniers politiques» de l’opposition ivoirienne et les acteurs de la société civile.Pour que le dialogue politique demandé ( à l’opposition) par le président sortant Alassane Ouattara se poursuive, nous demandons la libération immédiate de tous les prisonniers politiques de l’opposition ivoirienne et les acteurs de la société civile arbitrairement arrêtés », a dit dans un point-presse, Ebrin Yao Rémi, le président de la PEC-CI.

Poursuivant, il a demandé l’implication de la société civile ivoirienne ainsi que de la communauté internationale dans ce dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Auparavant M. Yao qui dit apporter le soutien de son organisation à l’opposition ivoirienne,  a appelé M. Bédié, le doyen d’âge de l’opposition ivoirienne à « tenir compte des intérêts et de la volonté du peuple ivoirien » dans le dialogue qu’il a engagé avec M. Ouattara depuis le 11 novembre dernier.

L’opposition ivoirienne qui a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis septembre dernier, a boycotté la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. Ce scrutin présidentiel,  émaillé de violences électorales dans certaines localités, a  fait plus de 87 morts et 484 blessés selon un bilan officiel.

Avec un taux de participation de 53,90%, cette élection présidentielle a été remportée, au premier tour, par le président sortant Alassane Ouattara qui a obtenu 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

L’opposition ivoirienne dirigée de fait par Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) a dénoncé une « parodie d’élection » après ce scrutin avant de s’inscrire dans un dialogue depuis le 11 novembre dernier à l’appel du président élu Alassane Ouattara.

La maladie des pêcheurs parmi divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent de divers sujets sociétaux particulièrement marqués par « la psychose » créée par la maladie mystérieuse des pêcheurs.« La psychose s’installe », titre EnQuête, notant que la maladie dermatite des pêcheurs a comme conséquence la « mévente du poisson ». Si les acteurs « dénoncent les rumeurs », leur produit « ne trouve plus preneur sur les quais de pêche ».

Mais pour le secrétaire général des pêcheurs de Ouakam (une commune côtière dakaroise), ce sont « ceux qui utilisent les monofilaments qui sont touchés » et que la zone la plus infectée se situe à 52 km de Dakar, vers Sendou.

Le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr lève les équivoques en soulignant qu’il n’y a « aucun élément qui peut nous permettre d’indexer la dangerosité des poissons ». Cela fait dire à Vox Populi que « les autorités +lavent+ les poissons ».

Outre le ministre de la Santé, ses collègues de la Pêche et de l’Environnement tentent de calmer aussi la situation. Alioune Ndoye note que « les poissons ne sont pas sources de contamination » là où Abdou Karim Sall souligne qu’«on suspecte une espèce d’algues marines ». Pendant ce temps, relève le journal, 224 pêcheurs sont infectés à Rufisque, mais le nombre de malades est « en baisse ».

Sur la contrebande autour des importations de sucre, Le Quotidien informe que « la gendarmerie traque les fraudeurs. Au même moment, le directeur des ressources humaines de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), Louis Lamotte, confie à L’AS que « s’il s’agit de verser notre sang, nous le ferons pour défendre la compagnie ».

En fait divers, Libération revient sur le meurtre de l’étudiant Ahyi Joel Célestin Philippe et note que la Sûreté urbaine (SU) « cueille deux nouveaux suspects ». L’un des arrêtés le fut « à plusieurs reprises après des vols et agressions ».

Le journal note en outre que 10 corps sans vie, d’anciens candidats probables à l’émigration dite clandestine, sont « repêchés au Cap-Vert » mardi et jeudi derniers.

Le Soleil publie un dossier sur les albinos qui vivent « le supplice ». Celui-ci se manifeste par l’ostracisme, les mythes et la cherté des soins, relève le quotidien national qui reprend également ce témoignage de l’un d’eux : « Nous brûlons le jour et gémissons la nuit ».

Le Soleil s’interroge par ailleurs sur la profusion de publications : « Au Sénégal, que vaut la littérature ? »

En politique, L’AS et L’Observateur notent qu’Aminata Touré, débarquée de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), a « boudé » la réunion du Secrétariat exécutif national du parti présidentiel APR. Ce n’est pas le cas cependant pour Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Amadou Bâ, Oumar Youm et Aly Ngouille Ndiaye qui « chantent leur loyauté au président » Macky Sall.

Sur le statut de chef de l’opposition, L’Observateur note que Macky Sall est « face à l’option Sonko » après l’entrisme d’Idrissa Seck qui le met « en situation inconfortable ».

En football, les principaux titres sportifs font focus sur les « trois grands chocs » du week-end en Espagne, en Angleterre et en Italie. Hormis Atletico / Barça et Leicester / Liverpool, Milan ira défier Naples de Kalidou Koulibaly. Le colosse défenseur sénégalais fera alors « face à un Zlatan (Ibrahimovic) de feu », prévient Record.

Sur le début du tournoi U20 de l’UFOA, hier vendredi à Thiès (70 km de Dakar), le Sénégal est neutralisé (1-1) d’entrée de jeu par la Sierra-Léone et doit désormais « remporter le derby contre la Gambie », selon le journal. Pour Stades, les Lions U20 jouent leur « survie » demain dimanche.