Libéria : Le président met en garde contre les rumeurs après la mort mystérieuse d’agents du fisc

Le président du Libéria, George Weah, a exhorté les citoyens à éviter de répandre des rumeurs alors qu’une enquête est en cours sur une série de décès d’agents des impôts, ont indiqué jeudi des rapports.Le président Weah a confié aux journalistes que son administration avait sollicité l’aide d’experts américains pour enquêter sur le décès récent de plusieurs fonctionnaires du fisc, dont un auditeur principal du gouvernement, un fonctionnaire de la Liberia Revenue Authority, le Directeur général de l’Agence d’audit interne du Libéria et deux fonctionnaires de l’Agence de recouvrement des impôts.

La mort mystérieuse de ces fonctionnaires a provoqué l’indignation des Libériens qui se sont toujours plaints de la poursuite de la corruption et d’une économie désastreuse. Le président Weah, dont la promesse électorale comprenait l’élimination de la corruption, a été critiqué pour « sa mauvaise gouvernance », selon beaucoup de.

En 2019, le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,67% tandis que le dollar libérien s’est déprécié de 19,35%.

Le Libéria a été frappé par une série de crises, notamment une guerre civile (1989 à 2003) et une épidémie de fièvre Ebola en 2014-2016, qui a tué 4 800 personnes dans ce pays d’Afrique de l’ouest.

De plus, l’épidémie de coronavirus a infecté à la date du jeudi 15 octobre 2020, 1.372 Libériens et fait 82 morts.

Cependant, le président Weah a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’enquête révèle la véritable cause de la mort des fonctionnaires des impôts qui ont déclenché des rumeurs au sujet d’une campagne d’assassinats.

Coronavirus, politique et football alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénéglais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’actualité autour de la pandémie.Sur la lutte contre la Covid-19, le quotidien national Le Soleil souligne que « les mesures prises au Sénégal inspirent ailleurs ». Mais le docteur Abdoulaye Bousso du ministère de la Santé préfère être prudent sur la situation de la pandémie.

Parce que, estime-t-il dans L’Observateur, il y a « beaucoup de questions sans réponses ». Par ailleurs, « nous sommes en train de passer la phase critique du Magal », célébré il y a dix jours et dont l’organisation suscitait beaucoup de craintes eu égard à l’affluence dans la ville religieuse de Touba.

Pendant ce temps, « nous surveillons l’épidémie de grippe et cela ne nous inquiète pas pour le moment », a poursuivi le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

Le Quotidien rapporte pour sa part que l’Etat a pris « de nouvelles mesures barrières » pour lutter contre la recrudescence des cas importés. Désormais, un test négatif de moins de sept jours est « exigé » aux passagers.

En politique, Sud Quotidien note que l’occupation du terrain par Ousmane Sonko « déconfine » l’opposition. Toutefois, Idrissa Seck « s’emmure toujours dans un silence assourdissant ». Le PDS et Me Wade, eux, « se décident de se mouvoir » là où Malick Gackou et son Grand Parti (GP) « ne veulent pas être à la traîne ».

Pour L’AS, le PDS de l’ex-président Abdoulaye Wade est « en quête d’une seconde vie ». Une vente de cartes et un renouvellement de ses structures sont en effet annoncés.

Pendant ce temps, au centre du pays, le maire APR de Kaolack, Mariama Sarr, est la cible d’attaques de certains camarades qui convoitent son poste pour les prochaines élections municipales, selon Walf Quotidien.

En société, Vox Populi, reprenant une étude de l’Organisation internationale du travail (OIT), note que le Sénégal est « le troisième pays au monde où le chômage est le plus élevé ».

EnQuête publie également les résultats d’une enquête sur une vidéo Lomotif qui a permis le démantèlement d’un « réseau pornographique » composé notamment de « mineures lesbiennes » dont les prestations étaient « vendues à prix d’or ».

Libération rapporte de son côté que « deux Sénégalais (sont) +otages+ du maréchal Haftar » de Libye. Ils sont emprisonnés à Benghazi depuis plus d’un mois, en même temps que huit Italiens, « pour pêche illégale présumée ».

En football, Stades note « une course contre la montre avant Guinée-Bissau » pour certains Lions récemment transférés dans de nouveaux clubs, en l’occurrence Keita Baldé, Pape Alioune Ndiaye, Moussa Wagué et Abdoulaye Diallo.

Le journal se demande en même temps si l’attaquant Mbaye Niang pourra revenir pour ce match prévu le mois prochain après son transfert avorté de Rennes. Toutefois, l’ancien international Amdy Faye trouve que « Aliou Cissé utilise les joueurs de  manière incompréhensible ».

Record se fait l’écho comme la plupart des journaux de la blessure du jeune attaquant du FC Metz, Ibrahima Niane, pourtant auteur des six buts de son club en championnat depuis le début de la saison. Victime d’une rupture des ligaments croisés, « Niane (est) out au moins six mois ».

Côte d’Ivoire: «Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales» (Dr Gnamien Yao)

Le grand conférencier du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition), par ailleurs ancien ministre, Dr Gnamien Yao, a estimé jeudi à Abidjan que la Côte d’Ivoire doit « sortir du bourbier que représentent les crises électorales».Dr Yao qui est également expert en relations économiques internationales et diplomatiques, s’exprimait dans une conférence de presse au cours laquelle il a analysé et expliqué l’appel de Henri Konan Bédié, le président de son parti, au secrétaire général de l’ONU pour une médiation de celui-ci dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.

« Depuis le 06 août 2020, la Côte d’Ivoire est entrée dans un tunnel. Il faut nécessairement sortir de ce tunnel…Il nous faut sortir du bourbier que représentent les crises électorales qui ne font que retarder le progrès économique et social de la Côte d’Ivoire», a soutenu le conférencier.

Selon lui, M. Bédié a raison de lancer un appel à la médiation de Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Expliquant cet appel de M. Bédié, il  a indiqué que celui-ci est à la recherche de la paix en Côte d’Ivoire en sollicitant la communauté internationale.

« Le diagnostic clinique de la Côte d’Ivoire montre que la température est en train de monter. A ce jour la météo politique de la vie ivoirienne nous annonce de grosses averses dont les conséquence peuvent être catastrophiques », s’est inquiété le grand conférencier du PDCI estimant que « Bédié en appelant le SG de l’ONU au secours a frappé à la bonne porte».

« Si nous aimons vraiment la  Côte d’Ivoire, je suis sûr qu’avant le 31 octobre, des impossibles seront possibles. Je ne parlerai pas de miracle. Mais je suis convaincu que le miracle va se produire», a prophétisé Dr Yao.

Le climat politique est délétère en Côte d’Ivoire à deux semaines de la présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne conduite par M. Bédié a lancé un appel à la désobéissance civile pour protester contre les décisions des institutions électorales ivoiriennes et contre la  candidature du président sortant Alassane Ouattara.

Le 10 octobre dernier, lors d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  M. Bédié a appelé l’ONU à « se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe électoral, véritablement indépendant et crédible, avant l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre 2020».

Côte d’Ivoire: des solutions digitales présentées aux entreprises pour travailler à distance pendant la Covid-19

Des solutions digitales ont été présentées jeudi à Abidjan à des entreprises ivoiriennes pour travailler efficacement à distance dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 lors de la première édition d’un échange en présentiel et à distance dit «Digital Talk» organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat).Cette rencontre qui a réuni des chefs d’entreprises et  des experts du digital, vise à instruire les PME et les grandes entreprises sur les plateformes numériques de collaboration à distance qui leur permettront de continuer le fonctionnement de leurs entreprises en toute sécurité.

Dans une allocution d’ouverture de cette rencontre, Guy M’Bengue, administrateur à la CGECI a appelé les experts à proposer des outils digitaux efficaces aux entreprises ivoiriennes afin qu’elles soient résilientes non seulement face à la crise de la Covid-19, mais aussi face à toutes les autres sortes de crise, qu’elles soient financières ou politiques.

« Le travail en mode collaboratif distant quelque soit la crise qui va survenir est possible. Ce n’est pas parce qu’il y a une crise qu’il faut arrêter la création de la valeur. On a une obligation de se transformer et d’aller vers le digital », a déclaré M. M’Bengue.  

« Nous sommes dans un contexte où les entreprises ont pris conscience qu’on ne peut pas se passer du numérique », a estimé pour sa part, Gertrude Koné Kouassi, la présidente de la commission de l’économie numérique et de l’entreprise digitale de la CGECI.

Plusieurs communications d’experts de Microsoft diffusées par visioconférence ont également meublé cette rencontre. Ces derniers, ont présenté  aux entreprises des plateformes de collaboration à distance insistant sur la sécurisation des données.

« La situation de la Covid-19 présente de nombreux challenges et permet à chaque entreprise de s’approprier les nouveaux outils de travail», a soutenu Yacine Barro Bourgault, la directrice générale de Microsoft pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Pour elle, le rôle de son institution, est « de transformer les craintes des entreprises en opportunités». De son côté, Mame Fatou Gueye, la responsable partenaires Microsoft Afrique francophone, a fait savoir que les offres digitales comme « Teams» sont conçues pour les PME et les très petites entreprises.

« La collaboration à distance n’est plus une affaire de luxe », a estimé Mme Gueye. La CGECI est la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire. Elle fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activités.

Le Rhdp revendique un 2e « miracle » économique ivoirien de 2011 à 2020

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) a réalisé un deuxième « miracle » économique ivoirien, de 2011 à 2020 après celui des années 70, a soutenu jeudi le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la République, lors d’une communication, à l’ouverture de la campagne pour la présidentielle du 31 octobre 2020.D’un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 1.213 dollars en 2010, la Côte d’Ivoire a doublé son PIB/habitant à 2.286 dollars en 2019, en près de dix ans, affichant un « PIB par habitant le plus élevé de la Cedeao », a dit M. Achi Patrick, pour qui « c’est un miracle » ;

Evoquant la grave crise-postélectorale qu’a connue le pays, en 2010-2011, il a déclaré qu’« on n’a jamais vu de l’histoire de l’humanité un pays partir d’aussi bas et en dix ans, arriver aussi haut » en termes de performance économique.

M. Patrick Achi a présenté le projet social 2021-2025 et la vision 2030 du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dont Alassane Ouattara est le candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

De 2012 à 2019, il a fait savoir que l’Etat de Côte d’Ivoire a enregistré en moyenne un PIB de 8,4%, un taux d’inflation maîtrisé de moins de 3% et une hausse des investissements qui sont passés de 8,9% à 22,9%.

Le taux de pauvreté établi à 51% en 2010 est aujourd’hui à 37,2%, a souligné le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, avant d’ajouter : on a tiré plus de 1,6 million de personnes de la pauvreté, soit 15 points en neuf ans.  

En outre, le président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle, a imprimé une dynamique à l’économie, ce qui a permis à 227.000 ménages de bénéficier du programme des filets sociaux au profit de personnes vulnérables.

Sur la période 2011-2020, les conditions favorables à l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire ont permis de créer « 3 millions d’emplois dont près de 850.000 dans le secteur formel », a poursuivi M. Achi, chargé des projets de société dans la campagne du Rhdp.

« On ne veut pas retourner en arrière », a-t-il lancé, indiquant que « c’est Alassane Ouattara qui nous a fait monter où nous sommes». Il a invité de ce fait les militants à voter le chef de l’Etat sortant dont la candidature est d’ailleurs jugée illégale par l’opposition.

Au-delà du bilan 2011-2020, « il nous faut maintenir à tout prix (cette performance), pérenniser les acquis du développement retrouvé et renforcer notre résilience », a fait remarquer M. Achi, assurant que le Rhdp veut aller plus loin, vite et plus haut.

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, directeur national de campagne de M. Ouattara, a relevé que « dans l’histoire des grands peuples, c’est un grand homme qui permet la transformation d’un peuple et d’un pays, en allusion à l’actuel chef de l’Etat.

« Quand vous regardez bien la transformation de la Côte d’Ivoire, vous voyez qu’à chaque étape essentielle de notre vie, il y a eu un homme qu’on appelle le président Alassane Ouattara », a ajouté M. Hamed Bakayoko.

« Personne d’autre ne peut tenir cette capacité, les autres, c’est vraiment un recul de l’ordre ancien ; il y en a qui sont là pour juste penser que la politique c’est la jouissance, la gabegie et profiter, mais ils ne savent pas que le cap de la Côte d’Ivoire aujourd’hui, ce n’est pas un petit pays ».

Le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence a noté qu’en 2030, l’Etat de Côte d’Ivoire envisage d’accélérer la transformation du développement du pays, promouvoir le secteur privé, avec un Ivoirien bien formé, en meilleure santé et plus productif.

La campagne pour l’élection présidentielle s’est ouverte ce jeudi. De son côté, l’opposition annonce un « boycott actif » du scrutin pour réclamer une réforme de la Commission électorale, de la Constitution et le retrait de M. Ouattara.

Déclaré éligible, M. Ouattara devrait affronter trois autres candidats dont l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan. Ces deux opposants ont appelé leurs militants à ne pas retirer leurs cartes d’électeur.   

Côte d’Ivoire: des enseignants et agents administratifs formés aux TIC

Vingt-cinq enseignants du lycée technique d’Abidjan et quinze agents administratifs du secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle ont vu leurs capacités renforcées en Technologies de l’information et de la communication (TIC) par le Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC).Selon une note d’information transmise jeudi à APA, ces impétrants ont reçu leurs attestations de fin de formation lors d’une cérémonie officielle présidée par Amara Kamaté, le conseiller technique du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi.

 «  Pour nous, tous les acteurs de notre système doivent utiliser les TIC au quotidien (…). Surtout quand on sait que l’initiative a été prise par les enseignants à travers leur mutuelle », a indiqué à cette occasion, M. Kamaté.

 Poursuivant, il a salué l’action du CPNTIC qui a réussi  à mettre les cours en ligne à travers la plateforme éducative www.maformationenligne.cpntic.ci, grâce à laquelle les apprenants de l’ordre de l’enseignement technique et professionnel  ont pu continuer les cours pendant la Covid-19.

 Quant à Yvan Serge Kragbé, le directeur général du CPNTIC, il a affirmé que son institution « est heureuse d’avoir aidé au renforcement des capacités de ces 40 enseignants et agents administratifs».

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) dont l’une des vocations est le renforcement des capacités en informatique.

Bédié et Affi appellent à un « boycott actif » de la présidentielle ivoirienne

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, tous deux candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont appelé jeudi à un « boycott actif » du scrutin, dans une déclaration conjointe.La déclaration a été faite par Affi N’guessan, face à la presse chez l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié, par ailleurs président de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp) et à l’heure actuelle, président de la plateforme de l’ensemble des forces politiques et sociales de l’opposition.  

« Nous ne sommes pas concernés par le processus électoral en cours, ce processus électoral est illégal et ne répond nullement à aucun critère international », a déclaré M. Affi, appelant leurs militants comme les électeurs à  « s’abstenir de participer tant en ce qui concerne la distribution des cartes électorales qu’en ce qui concerne la campagne électorale ».  

« Nous invitons en conséquence nos militants sur l’ensemble du territoire à faire barrage à ce coup d’Etat électoral que le président Alassane Ouattara s’apprête à commettre, à empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin », a lancé M. Affi Nguessan.  

Il a appelé les militants à « appliquer le mot d’ordre de boycott actif par tous les moyens légaux à leur disposition afin que le pouvoir actuel consente à convoquer l’ensemble des forces politiques nationales pour trouver des solutions acceptables à toutes les revendications qui sont ressorties de la proclamation des candidatures ».

L’opposition estime que « certains candidats qui avaient le droit de participer à ce scrutin ont été arbitrairement éliminés et M. Alassane Ouattara qui est inéligible en vertu de la Constitution de 2016 a été retenu sans aucun argument juridique valable » du Conseil constitutionnel.

En outre, dira-t-il, « la CEI (Commission électorale indépendante) est à l’heure actuelle monocolore puisque l’opposition n’y siège pas (et) est caduque parce que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, par des arrêts, a indiqué clairement que cette CEI ne répond pas aux critères internationaux et qu’elle doit être réformée avant toute élection ».  

Pour lui, « c’est un acte de justice qui s’impose à la Côte d’Ivoire parce que la Côte d’Ivoire est signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, et tenue d’exécuter toutes les décisions et arrêts » de la juridiction.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a en outre affirmé que le Conseil constitutionnel, à travers la décision de déclaration de candidature a montré qu’il était « sous influence du pouvoir politique et qu’il ne méritait pas de mériter la confiance des candidats ».

« Pour toutes ces raisons, nous avons exigé que ces conditions soient réunies avant toute élection », a-t-il poursuivi, estimant qu’ « aucune de ces conditions ne sont réunies au moment où M. Ouattara s’apprête à entrer en campagne ».

« En conséquence, j’ai donc consulté le président Henri Konan Bédié et ensemble, en tant que candidat retenu, nous avons décidé de porter solennellement à la connaissance de tous nos électeurs, nos militants et du peuple de Côte d’Ivoire, à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le processus électoral en cours ne nous concerne nullement », a-t-il fait savoir.  

La campagne électorale s’est ouverte, ce jeudi. Le Pdci et le FPI, parti de Gbagbo, n’entendent pas prendre part à ce scrutin. Vendredi, ces deux formations annoncent une conférence de presse au siège du Pdci afin de donner davantage de clarifications sur cette déclaration commune. 

Covid-19 : la Gambie assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement gambien a assoupli les règles de sécurité sanitaire contre la propagation du coronavirus, déclarant jeudi l’ouverture de lieux publics, notamment des hôtels, des bars, des restaurants, des musées et des gymnases à travers le pays.Cette décision survient au lendemain de la réouverture des écoles pour la première fois depuis leur fermeture en raison de l’éclosion de la pandémie de Covid-19 dans le pays en mars 2020.

En vertu de la nouvelle réglementation assouplie, les lieux publics, y compris les écoles, observeront la distanciation physique, le lavage régulier des mains et le port obligatoire du masque facial.

Tous les élèves doivent se laver les mains avant d’entrer dans le périmètre de l’école et doivent également porter le masque.

On s’attend également à ce que les enseignants et le personnel entrant dans l’enceinte scolaire utilisent des masques, vérifient et enregistrent leur température.

Le ministère de la Santé a conseillé aux acteurs de l’éducation d’afficher dans des endroits, et bien en vue dans les écoles, des panneaux et des messages rappelant et faisant la promotion des mesures de protection contre la Covid-19.

Cependant, les boîtes de nuit et les casinos restent fermés, malgré l’assouplissement des restrictions.

L’Assemblée nationale en vedette dans la presse sénégalaise

Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la réaction de son président Moustapha Niasse contre les critiques sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Vox Populi a vu hier mercredi un président de l’Assemblée nationale « noir de colère » face aux critiques et attaques contre l’institution. A un certain moment même, rapporte Sud Quotidien, « Niasse tape sur la table ». « Personne ne peut dicter à l’Assemblée ce qu’elle doit faire », a-t-il déclaré lors de la plénière convoquée pour le renouvellement du bureau.

Ainsi, le changement majeur dans le nouvel attelage concerne le poste de Premier vice-président, désormais occupé par Abdou Mbow qui remplace le tonitruant Moustapha Cissé Lô. Ce dernier est tombé en disgrâce dans le parti présidentiel APR après avoir proféré une série d’insultes publiques visant un camarade. « L’APR évacue Lô », titre ainsi le journal, soulignant par ailleurs que l’opposition juge « timide » la réaction du parti au pouvoir contre Aliou Dembourou Sow, le député qui a défendu la candidature du président Macky Salla à un troisième mandat quitte à utiliser des machettes.

L’Observateur braque son rétroviseur sur le député Pape Diop, ex-dignitaire du régime de Wade, mais qui se fait remarquer par son « absence à l’Assemblée nationale » et un « retrait de la scène politico-médiatique ». Le journal, affirmant qu’il vit « les dernières heures d’une carrière politique », note qu’il est « viré de l’Assemblée nationale par les articles 40 et 105 du Règlement intérieur ».

Sur la gestion de l’affaire Terme Sud, le général à la retraite Mansour Seck « met en garde » dans Walf Quotidien et Sud Quotidien contre la politisation du dossier et contre la division du Commandement par rapport à la troupe.

Le Soleil titre sur le Fonds Vert Climat, avec les 50 milliards de FCFA prévus « pour l’électrification solaire de 1000 villages ».

EnQuête et L’AS titrent sur l’accès au foncier par les femmes. Pour le premier quotidien, c’est « la loi des hommes » qui s’applique tandis que le second note que les femmes sont « ostracisées » quand elles veulent acquérir du foncier agricole.

En football, L’Observateur revient sur les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale. Le journal trouve une « Sadio-dépendance » qui confirme qu’il est « l’ion indomptable de la Tanière ».

Mais pour Stades, ils sont « quatre indispensables ». En plus de Sadio Mané, il y a les gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis et le défenseur Kalidou Koulibaly.

Record titre de son côté sur le match Sénégal-Guinée-Bissau de novembre et note qu’on va « vers un huis clos total » au stade Lat Dior de Thiès parce que la Fédération est « fortement préoccupée par la Covid-19 ».

Signature d’un accord pour la formation d’étudiants ivoiriens en master des énergies renouvelables

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, et l’école polytechnique de Paris ont signé, mercredi à Abidjan, un partenariat pour la formation en master d’étudiants ivoiriens sur les énergies renouvelables.L’accord a été paraphé par le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables  Abdourahmane Cissé et son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara ainsi que le directeur général de l’INPHB, Koffi N’guessan et Clément Hervé, représentant de l’Ecole polytechnique de Paris.

«  Avec ce partenariat,  les étudiants vont étudier ici en Côte d’Ivoire et  ils recevront le diplôme de l’école polytechnique de Paris », a expliqué Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Il faut avoir un niveau de BAC+5 et postuler. Ce sont les  meilleurs étudiants qui seront recrutés et recevront une formation de douze mois dont six mois de stage», a poursuivi M. Cissé.

Selon lui, ce partenariat entre ces deux institutions revêt plusieurs avantages pour les étudiants ivoiriens. « Le premier avantage, c’est le coût de  la formation. Grâce à un soutien de l’État, la formation ici pour les jeunes diplômés sera environ de 300 000 FCFA pour avoir la même formation comme s’ils étaient allés à l’école polytechnique de Paris», s’est félicité Abdourahmane Cissé.

Le deuxième avantage, a-t-il ajouté, c’est le transfert des compétences avec un enseignement de qualité sur place en Côte  d’Ivoire. « Cela  permet de faire en sorte que les ressources financières ne soient pas un frein à l’éducation de notre jeunesse», a soutenu le ministre affirmant que « nous sommes contents de ce partenariat ».

Pour sa part, Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est réjoui à son tour de cette convention. « Des étudiants resteront en  Côte d’Ivoire et  bénéficieront d’une formation de qualité avec un diplôme qui est reconnu comme étant celui d’une école prestigieuse de référence internationale. Cette formation est à saluer à plus d’un titre», s’est-il satisfait.

 Il y a quelques mois, rappelle-t-on,  une signature de partenariat a eu lieu  entre l’Institut français du pétrole et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro pour la création de deux masters dans le secteur des hydrocarbures. Le ministre Abdourahmane Cissé a donné le 30 septembre dernier à Yamoussoukro le cours inaugural de ces masters.

Côte d’Ivoire: le lycée professionnel de Jacqueville équipé de matériels didactiques

Le lycée professionnel de Jacqueville, une localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan a été équipé, mercredi, de matériels didactiques destinés aux formations en photovoltaïque et efficacité énergétique ainsi que des kits d’hygiène.Ces dons qui s’inscrivent dans le cadre du projet « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité  énergétique» (ProFERE) ont été faits par l’Agence de coopération allemande (GIZ).

Cette initiative financée  à hauteur de 13,9 millions d’euros par l’Allemagne entend dispenser des formations répondant aux besoins  énergétiques nationaux, tout en accroissant l’insertion socioprofessionnelle des formés.

A cette occasion,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au donateur.

 « Votre pays permet assurément au président de la République, Alassane Ouattara, de réaliser un volet important de sa vision pour le développement de la Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Selon lui, ce matériel de pointe « impactera positivement la qualité de la formation des pensionnaires du lycée professionnel de Jacqueville».

De son côté, Martin Koever, le représentant de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire  a soutenu à son tour que ce projet entend stimuler le développement du secteur de l’énergie durable, en mettant sur le  marché une expertise technique et managériale locale spécialisée et un savoir-faire en énergie solaire et efficacité énergétique.

Le projet ProFERE concerne deux 02 établissements de formation professionnelle, notamment,  le lycée professionnel Jacqueville au Sud  du pays et le Centre de formation professionnelle de Korhogo, dans l’extrême nord.

Mise en service à Abidjan de deux postes de distribution d’électricité d’un coût de 12,4 milliards Fcfa

Deux postes de distribution d’électricité à Anani et à Bingerville, dans le District d’Abidjan, d’un coût d’investissement de 12,4 milliards Fcfa ont été mis en service, mercredi, par le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Ces postes ont été financés par un prêt de 12,4 milliards FCFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à l’Etat de Côte d’Ivoire pour un taux de 8% d’une durée de 15 ans dont 3 années de différé. Ils permettront non seulement l’amélioration de la qualité de l’électricité des zones d’Anani et de Bingerville, mais également offriront une réduction du temps de coupure et des pertes techniques.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a indiqué que le taux de couverture, établi à 33% en 2011, devrait atteindre 80% en 2020 et l’électrification totale du pays avant fin 2025.

En 2011, la Côte d’Ivoire qui disposait de 45 postes dans toute l’étendue du territoire, est passée aujourd’hui à 65 postes de haute tension électrique, a fait remarquer le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Avec ce dispositif de transport d’électricité, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a doublé en neuf ans (de 2011 à 2020) le nombre d’abonnés au réseau électrique et réduit le temps moyen de coupure d’électricité.

Ce projet d’extension du réseau électrique vise à améliorer les conditions de vie des populations. Selon M. Cissé, l’on pouvait observer dans certaines zones du pays 50 heures de coupure d’électricité par an, voire 100 h/an.

Le Premier ministre Hamed Bakayoko s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui au-delà du pic de consommation dont la pointe est estimée à 1 500 Mgw contre un production du pays évaluée à 2 229 Mgw.

Il a relevé qu’avec le programme Proner (Programme national d’électrification rurale), l’Etat envisage d’électrifier tous les villages de plus de 500 habitants pour permettre que tout le monde ait accès à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a annoncé un autre projet important de 47 milliards de Fcfa qui a été engagé pour améliorer la fourniture d’électricité à Abobo, à Yopougon, à Abatta, des zones d’Abidjan et à l’intérieur du pays.

Mali : un deuil national de 3 jours décrété

Le président de la transition, Bah N’daw, annonce un deuil national de trois jours en mémoire des victimes de la double attaque dans le centre du pays.Cet hommage démarre le jeudi 15 octobre à minuit. En Conseil des ministres, le chef de l’État malien « a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus et souhaité un prompt rétablissement aux blessés ».

L’attaque du poste des Forces armées et de sécurité de Sokoura (centre) s’est produite le mardi 13 octobre. Par la suite, un renfort de l’armée dépêché sur les lieux a été victime d’un assaut réalisé avec l’explosion d’un engin et d’une embuscade au pont de Parou (centre).

En outre, douze individus qui se rendaient à la foire hebdomadaire de Bankass (centre), et dont le bus « suivait le renfort de l’armée », ont aussi perdu la vie dans cette seconde attaque, a indiqué une source policière.

Au total, douze civils et au moins autant de militaires maliens ont été tués dans la double attaque. C’est le bilan le plus lourd depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août dernier. Selon une source militaire, le camp de Sokoura a été attaqué par « des terroristes infiltrés ».

En tout cas, cette double attaque intervient quelques jours seulement après la libération de six otages. Il s’agit du leader de l’opposition Soumaïla Cissé, de l’humanitaire française Sophie Pétronin et de deux ressortissants italiens.

En contrepartie, un nombre important de jihadistes, jusque-là dans les prisons maliennes, ont recouvré la liberté. En plus du versement d’une rançon. Dans le centre du Mali, le groupe jihadiste dirigé par Amadou Koufa est très actif.

Côte d’Ivoire: les guides religieux musulmans et chrétiens prient pour une présidentielle apaisée

Les guides religieux musulmans et chrétiens ivoiriens, réunis au sein de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire, ont prié mercredi à Abidjan afin que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 soit apaisée.La séance de prière et d’adresse à la nation a eu lieu au Palais de la culture de Treichville, une commune cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, en présence de centaines de fidèles musulmans et chrétiens.

Le check Aïma Mamadou Traoré, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim),  a imploré la miséricorde de Dieu sur le pays en vue d’un scrutin sans heurts.

Il a formulé le vœu que « l’élection présidentielle qui aura lieu le 31 octobre prochain, se déroule de façon transparente, crédible, dans la paix et sans la moindre violence ».

Le président du Cosim a demandé que « les résultats (de l’élection) soient acceptés de tous, et cela, afin d’éviter à notre pays une crise postélectorale comme celle qu’il a connu en 2010 ».

L’Imam Mamadou Traoré a en outre souhaité que Dieu « amène les acteurs politiques ivoiriens à renouer le fil du dialogue, de la réconciliation vraie et de la collaboration constructive entre eux afin de préserver la paix, la concorde et la cohésion sociale ».

Le leader religieux musulman a également prié pour que « la Côte d’Ivoire soit sous une divine protection contre la pandémie de la Covid-19 qui sème actuellement à travers le monde la mort, la désolation et la pauvreté ». 

Le révérend Noël Nguessan, le président national des églises CMA de Côte d’Ivoire, porte-parole de l’Alliance des religions pour la paix, à cette occasion, a invité « les acteurs politiques à proscrire les propos discriminatoires du débat politique ».

Les guides religieux « encouragent les acteurs politiques à reprendre les concertations entre eux en vue d’un dialogue inter-ivoirien », a dit le révérend Noël Nguessan, au nom de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire. 

Les leaders religieux ont, « dans le sens de la décrispation », demandé au gouvernement d' »élargir les prisonniers suite aux récentes manifestations » liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ils ont exhorté les partis politiques à « proscrire la référence aux religions dans leurs discours », tout en les invitant à « bannir toute sorte de violences dans la conquête du pouvoir ».

L’Alliance des religions pour la paix a par ailleurs encouragé le gouvernement à favoriser davantage le retour des exilés en Côte d’Ivoire, et demandé à l’ensemble des Ivoiriens de proscrire toute forme de violence et de faire preuve de retenue en cette période électorale.

M. Claude Sahi, le représentant du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré que les guides religieux sont « un espoir et une espérance pour la Côte d’Ivoire » au regard de leur rôle, les invitant à toujours exhorter leurs fidèles à la paix et à l’amour du prochain.  

La rencontre œcuménique a regroupé principalement, le Cosim et les différentes organisations musulmanes et islamiques, la Conférence des évêques catholiques et la fédération des églises évangéliques de Côte d’Ivoire.

Signature de convention entre l’OIPR et WACA pour la conservation des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé en Côte d’Ivoire

Le Projet WACA, Programme de gestion du littoral ouest-africain, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) pour la conservation et la restauration des écosystèmes des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé.Pour le compte du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), la convention a été signée par M. Delfin Abé Ochou, coordonnateur du projet. La partie de l’OIPR a été paraphée par le colonel-major Tondossama Adama, le directeur général de cet organe.

Le directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a souligné que le plan d’actions de cette convention s’étend sur une période de quatre ans, allant de 2020 à 2023.

Il s’agit pour le Projet WACA, dans le cadre de cette convention, de mettre à la disposition de l’OIPR un financement de 200 millions de Fcfa pour mener des activités établies de façon « consensuelle », a souligné M. Kouablan.

« Je puis vous rassurer que l’OIPR mettra tout en oeuvre pour mener à bien toutes les activités inscrites dans le plan d’actions en apportant une attention particulière à l’appui aux populations riveraines de ces aires protégées », a dit le colonel-major Tondossama Adama.

L’OIPR, ajoutera-t-il,  envisage une pleine implication des populations riveraines dans le projet en vue de les amener à prendre des initiatives pour la protection de ces « écosystèmes fragiles de mangroves ».

Cette dernière décennie a été marquée par une flambée de catastrophes d’origine naturelle et anthropique avec pour conséquences la destruction de la diversité biologique et surtout des pertes importantes en terre évaluée entre 10 et 20 mètres par an.

Ces phénomènes sont notamment à la base de l’érosion côtière qui met en mal la résilience des habitants vivant sur le littoral, a fait observer le directeur général de OIPR.

Ce programme dénommé WACA intègre dans son champ d’intervention deux aires protégées à savoir les parcs nationaux d’Azagny et les Îles Ehotilé. Il vise en outre à permettre la préservation du cordon littoral ivoirien.

M. Ochou, coordonnateur du Projet WACA, a relevé que le programme a pour objectif de développer et de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la côte ouest-africaine.

Financé par la Banque mondiale pour un montant d’environ 16 milliards Fcfa au bénéfice de l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet WACA s’étend sur une durée de cinq ans, de 2018 à 2023.

Il prévoit également la réhabilitation et le reboisement des champs de mangroves dans le complexe lagunaire de Grand-Lahou (Sud ivoirien), ainsi que dans les parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé, placés sous la gestion exclusive de l’OIPR.

Côte d’Ivoire: des travailleurs de la filière banane dénoncent de mauvaises conditions de travail

La Fédération des syndicats des travailleurs de la banane en Côte d’Ivoire (FESTRABANE), une organisation regroupant plus de 25 000 travailleurs de la filière banane dessert, a dénoncé mercredi à Abidjan, de mauvaises conditions de vie et de travail.« La conférence de ce jour se veut un moyen d’alerter l’opinion nationale et internationale sur nos mauvaises conditions de vie et de travail et les graves violations des droits élémentaires des travailleurs de notre secteur», a indiqué dans une conférence de presse, Siaka Kamagaté,  le président de la FESTRABANE.

Selon lui, les travailleurs du secteur de la banane dessert en Côte d’Ivoire sont dans la précarité. Énumérant ces difficultés de son secteur d’activité, il a déploré,  entre autres,  des mauvaises conditions de vie et de travail, des graves violations des droits des travailleurs et a réclamé, dans la foulée,  à l’État de Côte d’Ivoire, la suppression du Salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui stagne toujours à 20 250 FCFA alors que le Salaire minimum interprofessionnel garanti ( SMIG) est passé de 36 607 à 60 000 FCFA.

« (…) Dans notre secteur, les médecins refusent systématiquement de délivrer un certificat d’arrêt de travail en cas de maladie d’un travailleur alors qu’un seul jour d’absence entraîne la perte de la moitié de la prime d’assiduité qui s’élève entre 6000 FCFA et 7000 FCFA», a regretté M. Kamagaté.

« Refusant d’embaucher les travailleurs, certains employeurs prennent le malin plaisir d’utiliser une main d’œuvre parallèle sous le nom d’une sous-traitance. Ce qui est grave, c’est l’utilisation des enfants comme travailleurs en violation flagrante des dispositions légales en la matière », s’est-il également offusqué.

 « Nous estimons qu’il est grand temps que les partenaires sociaux du secteur engagent un véritable dialogue en vue d’apporter des solutions à nos préoccupations afin d’éviter que nos travailleurs prennent le route de la migration économique», a plaidé le président de la FESTRABANE.

Créé le 13 août 2019, la FESTRABANE est une organisation qui regroupe plusieurs syndicats de la filière banane issus de 12 entreprises avec plus 25 000 travailleurs.

Religion, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de l’annulation du Mawlid de Tivaouane, de l’affaire du député APR Aliou Dembourou Sow et des conséquences de l’annulation du derby sénégalo-mauritanien.Vox Populi et L’AS se font, avec presque le même titre, l’écho de l’annulation de la célébration de la nuit de la naissance du Prophète de l’Islam à Tivaouane. Si la cité religieuse a décidé de surseoir à son organisation cette année, c’est à cause de la « persistance de la Covid-19 » à laquelle il faut « faire barrage ».

Et cette posture du khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, d’après Vox Populi, se fonde sur les enseignements du Prophète Mohammed. Il recommande ainsi aux fidèles de célébrer le Gamou chez eux, dans l’intimité familiale.

Toutefois, on va assister à un « Gamou à deux vitesses » à Tivaouane, selon Sud Quotidien, notant que le khalife « confine » les Tidianes pendant que Serigne Moustapha Sy et les Moustarchidines « se démarquent ».

« Voix discordantes », commente Le Quotidien, rapportant aussi pour sa part qu’au-delà des Moustarchidines, la famille Ndiéguène et Médina Baye de Kaolack (centre) vont aussi célébrer le Maouloud.

Devant ce méli-mélo, Walf Quotidien enfonce le clou sous ce titre : « Les Tidianes divisés ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil titre sur les propos éthnicistes du député Aliou Dembourou Sow que « la majorité condamne ». Il avait appelé à défendre la candidature à un troisième mandat du président Macky Sall, quitte à utiliser des machettes. Malgré la volée de bois vert, il dit ne pas regretter ses propos qui signifient dans son fief, au Fouta (nord), « cartes d’électeur ».

« Dembourou Sow, seul au monde », titre EnQuête. Le parti présidentiel APR dont il est membre se démarque de ses propos « aux antipodes » de sa ligne. La coalition Jotna du virulent opposant Ousmane Sonko veut qu’il soit poursuivi « pour apologie de la violence » là où l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye dénonce des propos « xénophobes, irresponsables et dangereux ». Suffisant pour faire dire à Libération qu’Aliou Dembourou Sow vit un « sale temps ».

En sport, les quotidiens spécialisés Stades et Record reviennent sur l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie à cause de la contamination au coronavirus de huit membres de la délégation mauritanienne. Pour Record, il s’agit de « cinq Mourabitounes et trois membres du staff ».

Les Lions repartent pour leur part « avec leurs doutes avant (le match, en novembre, contre) les Djurtus » de la Guinée-Bissau que Stades se demande même s’il n’est pas « menacé ». Mais « c’est très difficile pour la Fédération », selon son président Augustin Senghor. Déjà Sénégal-Mauritanie est le « cinquième match amical annulé » à cause de la Covid-19 et le calendrier de la CAF « risque d’être encore perturbé ».

Plus optimiste, le secrétaire général de la FSF, Victor Seh Ciss, préfère retenir de cette annulation « une leçon pour les matches de novembre ».

En lutte, Record fait un petit focus sur l’ancienne gloire Mame Gorgui Ndiaye. « L’enfant chéri de Dakar, aux 149 combats », âgé aujourd’hui de 81 ans, fut une « personnalité marquante » de la mythique écurie de Fass.

Sénégal : bientôt une usine de déshydratation d’oignons pour soutenir l’agriculture

La Société financière internationale (IFC) et le Fonds d’investissement pour l’agriculture et le commerce en Afrique (AATIF), dans un communiqué parvenu mardi soir à APA, annoncent un investissement de 13 millions d’euros, soit plus de 8 milliards de FCfa, pour financer la construction d’une usine de déshydratation d’oignons au Sénégal.Cette infrastructure, « la première en Afrique subsaharienne » va permettre de créer des centaines d’emplois et d’accroître les exportations agricoles du pays, informe le document, précisant que le projet implique le démantèlement d’une usine près de Dijon, en France, et sa réimplantation à Saint-Louis (nord).

Le soutien d’IFC et de l’AATIF aidera également SAF Ingrédients entreprise bénéficiaire de cet investissement, à créer une exploitation de 760 hectares et un vaste réseau de producteurs d’oignons, poursuit la note. 

À terme, l’usine devrait produire quelque 5 000 tonnes d’oignons déshydratés par an, soit 2 % de la production mondiale, dont une partie sera exportée vers l’Europe, souligne le communiqué, rappelant que la poudre d’oignon séché est un ingrédient important dans l’assaisonnement des soupes, des sauces et de nombreux autres mets.

Au cours de la dernière décennie, la production d’oignons a fortement augmenté au Sénégal, pour s’établir à environ 400 000 tonnes par an. L’usine utilisera une variété d’oignon adaptée à la déshydratation et offrant de meilleurs rendements.

L’investissement de 13 millions d’euros se décompose en un prêt de 6 millions d’euros de l’AATIF, un prêt d’IFC pour son propre compte de 3,5 millions d’euros et un prêt concessionnel de 3,5 millions d’euros accordé au titre du mécanisme de financements mixtes du Guichet de promotion du secteur privé d’IDA.

Pour le directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, Aliou Maiga, cité dans la note, « cet investissement illustre la volonté d’IFC d’aider les PME agricoles à accéder plus facilement à des financements, une condition cruciale pour créer des emplois au Sénégal. Il permettra aussi de relancer la production agricole et de faciliter la reprise économique du Sénégal à la suite de la pandémie de COVID-19 ». 

De son côté, le président du conseil d’administration de l’AATIF, Thomas Duve, se félicite de « l’impact concret que cet investissement (…) aura sur l’économie sénégalaise ».

A l’en croire, « avec 100 % des approvisionnements réalisés sur place, essentiellement auprès de petits producteurs et de plus gros exploitants, ce projet devrait, en plus de générer des centaines d’emplois, accroître considérablement la création de valeur ajoutée au niveau local. Nous sommes ». 

Côte d’Ivoire : mise en route de cinq enfants malades du cœur pour être soignés gratuitement en Israël

Cinq enfants vivant en Côte d’Ivoire dont l’âge varie de un à sept ans et souffrant de pathologies cardiaques, s’envolent mercredi pour l’Israël où ils seront gratuitement opérés du cœur à l’hôpital Wolfson, le meilleur centre professionnel d’opération du cœur en Israël, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces enfants qui seront accompagnés de leurs mères pendant ce séjour médical de deux mois en Israël, ont également reçu un soutien financier de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara lors d’une cérémonie dite de « Mise en route » de ces cinq enfants en Israël.

« (…) Leurs mamans sont à leurs côtés et les accompagneront pendant tout leur séjour. Je voudrais leur dire que je partage leur espoir de mère et je suis de tout cœur avec elles. J’ai foi que les interventions se dérouleront bien et que nous retrouverons nos chers tout-petits en pleine forme à leur retour à Abidjan», a souhaité la première dame Dominique Ouattara dans un discours.

Par ailleurs, elle a salué la Fondation Menomadin et ses partenaires qui sont à l’initiative de cette action humanitaire, réitérant l’engagement de la Fondation Children Of Africa qu’elle préside pour la cause des enfants.

« L’appui de la Fondation Menomadin et de ses partenaires a également pour but de renforcer les capacités de l’Institut de cardiologie d’Abidjan ( ICA) et de fournir des formations au personnel pour une meilleure prise en charge des enfants malades du cœur au sein même de cet institut», a également souligné Mme Ouattara.

Avant elle, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a encouragé les parents de ces cinq enfants malades à faire confiance à la science, aux praticiens et à la première dame ivoirienne.

« Le gouvernement ivoirien continuera d’assurer l’accès de tous aux services de santé», a promis Dr Aouélé regrettant que le taux élevé de mortalité des maladies cardiovasculaires en Afrique de l’ouest varie de 15 à 20%.

« Quiconque sauve une vie, sauve tout le monde. Nous sommes là aujourd’hui pour dire oui à la vie», a dit pour sa part, Vinosvezki Léo, l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire. Le diplomate israélien a conclu en assurant que « notre ambassade ne manquera aucune occasion pour donner un coup de main aux personnes qui sont dans le besoin ».

Sénégal : plaidoyer pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale

La non disponibilité de l’électricité en milieu rural induit à un faible niveau d’équipement des ménages et par conséquent à un faible confort domestique, souligne l’étude sur les Stratégies optimales en matière d’efficacité énergétique, rendue public ce mardi à Dakar.Au Sénégal, 94 % des ménages ne possèdent pas de réfrigérateur, souligne l’étude, ajoutant que cette même tendance est observée au Bénin et au Togo avec respectivement 97,3% et 99% de foyers ne disposant pas de frigidaire, d’où les difficultés pour conserver les aliments et les médicaments.

Financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), la recherche démontre un besoin de justice spatiale révélée par des inégalités territoriales d’accès à l’énergie ; un besoin de justice sociale face à l’accroissement des inégalités d’accès aux services énergétiques; un besoin de justice socioculturelle révélée par des rôles de genre souvent défavorables aux femmes et un besoin de justice énergétique qui a très peu pénétré les politiques publiques.

Partant de ces constats, l’étude pilotée par la firme Econoler avec l’étroite collaboration de chercheurs universitaires du Bénin, du Sénégal et du Togo plaide pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale (urbain/rural)  pour ainsi atteindre la justice énergétique (J.E). 

Par ailleurs, ce travail, dont l’objectif est de promouvoir la justice énergétique pour les femmes dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne, révèle que le niveau d’exposition aux chocs de santé dû à la recherche de ressources énergétiques reste plus élevé chez les femmes et les enfants de moins de 2 ans et que les obstacles à la productivité et les pertes d’opportunités sont plus accentuées chez les femmes que chez les hommes. 

Pour remédier à ce problème, l’étude suggère l’aménagement de forêts communautaires gérées par les populations pour réduire la pression sur les ressources forestières.  Cela permettrait, selon les auteurs de l’étude, une exploitation au bout de quelques années, une gestion durable, un approvisionnement en bois de chauffe facilité…

En outre, le document propose une plus grande implication populations dans la prise de décision dans le secteur de l’énergie, l’amélioration de l’autonomisation des femmes en milieu rural et la levée de toutes les contraintes énergétiques en milieu rural.  

« Il importe d’engager les autorités dans un changement de pratiques. Car en améliorant  les conditions de femmes c’est toute la société qui y gagne », fait remarquer le rapport. 

Jugeant « inacceptable socialement, éthiquement et humainement le coût de l’inaction », l’étude conclut que ne pas agir c’est « accepter de maintenir les femmes dans des tâches peu habilitantes; refuser des droits  aux femmes en milieu rural; s’opposer à l’égalité de chance de réussite scolaire ; empêcher les investissements rentables et profitables aux femmes en milieu rural et maintenir les obstacles à la santé et au développement.

La Cedeao aux côtés du Mali pour « une transition réussie »

​Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, s’est réjoui de l’évolution du processus de transition au Mali où il a bouclé une visite officielle de vingt-quatre heures.Le Mali peut compter sur la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). En résumé, c’est le principal message porté par Nana Akufo-Addo. Dès sa descente d’avion, le président en exercice de l’organisation régionale a déclaré que « le Mali est un membre très important. Nous sommes une communauté et nous travaillons ensemble ».

 A travers cette visite démarrée dimanche, la Cedeao veut réchauffer les relations avec Bamako. En effet, elle avait vigoureusement condamné le coup d’Etat du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Avant de prendre une série de sanctions durement ressenties par le Mali tout entier.

 Pour que le pays sorte la tête de l’eau, le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), créé par les militaires putschistes, s’est résigné à appliquer les recommandations fortes de la Cedeao. Il s’agissait principalement de la nomination de civils comme président et Premier ministre de la transition, de l’impossibilité pour ces deux dirigeants d’être candidat à la prochaine présidentielle et de l’interdiction pour le vice-président de la transition de remplacer le président.

 Et quand toutes ces exigences ont été satisfaites, la Cedeao a levé le 5 octobre dernier toutes les sanctions qui pesaient sur ce pays dont la bonne santé de l’économie dépend, en grande partie, de l’ouverture des frontières de l’espace communautaire.

 C’est pourquoi, à Bamako, le chef de l’Etat ghanéen est « venu pour réaffirmer le soutien de la Cedeao ». Pour prendre la température, Nana Akufo-Addo s’est notamment entretenu avec le président de la transition Bah N’daw, le vice-président colonel Assimi Goïta et le Premier ministre Moctar Ouane.

 Au terme de la transition politique censée durer 18 mois, l’organisation régionale espère qu’« il y aura un président démocratiquement élu ». En attendant, le président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a appelé « les partenaires bilatéraux et multilatéraux à soutenir le Mali dans cette phase importante de son histoire ».

Sénégal : Tivaouane ne va pas célébrer le Mawlid (officiel)

Le khalife général des Tidianes a appelé mardi les fidèles à célébrer la nuit de la naissance du prophète de l’Islam chez eux, dans l’intimité familiale.« Tivaouane ne célébrera pas le Gamou (Mawlid en wolof) », déclare brièvement Serigne Babacar Sy Abdou dit « Ndiol Fouta », venu porter le message du khalife Serigne Babacar Sy Mansour sur l’organisation de cet évènement prévu cette année en fin octobre.

Cette décision ne surprend guère. Certains journaux titraient la veille sur la forte probabilité de l’annulation du Mawlid après qu’une réunion fut tenue au domicile dakarois du chef de cette importante communauté confrérique fondée par Elhadji Malick Sy. Il a été décidé d’éviter tout rassemblement pour se conformer au contexte de Covid-19, sachant que les Tidianes de Tivaouane ont l’habitude de tenir durant les dix jours précédant le Gamou des séances de prières collectives appelées « burd ».

Pour Serigne Babacar Sy Abdou, le khalife « est resté constant » depuis l’apparition de la maladie dans le pays. Réputé sans langue de bois, il avait notamment déploré, lors des funérailles de son porte-parole Pape Malick Sy, la « démission » du gouvernement devant le coronavirus. Malgré la réouverture de la plupart des mosquées, celles sous son contrôle sont encore fermées.

Mais au-delà de la « persistance de la pandémie dans notre pays et le monde entier », l’annulation du Gamou de 2020 survient après les « conseils avisés des hommes de l’art et des jurisconsultes, conformément à l’injonction coranique » et « après une large concertation avec la famille de Elhadji Malick Sy ».

« Cette adresse vient en cohérence avec les positions qu’il a déjà prises jusqu’ici. Ces positions sont fondées sur la sunna (tradition) du prophète Mohammed », a précisé un autre membre de la famille.

Côte d’Ivoire: les web tv accolées aux partis invitées à se déclarer auprès du régulateur

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), régulateur du secteur audiovisuel ivoirien, Me René Bourgoin, a invité mardi les web tv adossées à des partis politiques à se déclarer, lors d’un atelier de formulation de l’institution.« Les web tv accolées à des partis politiques, nous leur demandons de se faire connaître », a dit Me René Bourgoin, lors d’un atelier de formation de la HACA sur la régulation des services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels en ligne. 

Selon Me René Bourgoin, cela devrait permettre en cas de « préoccupation liée à un contenu inapproprié, appeler (les opérateurs) pour dire que ce contenu ne respecte pas les règles de l’éthique et de la déontologie de la profession » en vue de se conformer au dispositif légal. 

Des web tv sont quelques fois adossées à des partis politiques et le contenu est parfois « inapproprié, (or) il faut aller à un minimum de régulation », c’est pourquoi « nous avons jugé utile de les recenser et d’avoir l’identité des promoteurs et des personnes qui y travaillent pour savoir si ce sont des journalistes professionnels », a-t-il ajouté. 

Pour le président de la HACA, il convient de « leur dire qu’il est nécessaire de respecter l’éthique et la déontologie de leur profession » aux fins d’éviter des dérapages, surtout dans le contexte électoral qui connaît la Côte d’Ivoire. Et ce, pour conseiller un « retrait » ou une « modification » de l’élément incriminé. 

Me Bourgoin a tenu à préciser que lorsqu’il s’agit de service de média audiovisuel en ligne, c’est la HACA qui assure la régulation, mais quand il est question de productions d’informations numériques, c’est l’Autorité nationale de la presse (ANP) qui régule.

L’ANP assure notamment la régulation de la presse écrite et les médias de productions d’informations numériques. Dans certains cas, une entité peut être régulée à la fois par l’ANP et la HACA, au regard de ses contenus.

Intervenant à cet atelier, M. Samba Koné, le président de l’ANP, a pour sa part relevé qu’ « un site d’information, c’est d’abord pour nous un journal, avec une publicité, une mise à jour sur l’actualité et qui produit de l’information de l’actualité ». 

Toutefois, « en ce qui concerne les vidéos et les photos qui viennent sur ces sites, ce sont des éléments d’accompagnement de la production numérique », a-t-il affirmé, soutenant que tout ce qui est site de production qui travaille sur l’actualité relève de la compétence de l’ANP, cependant les supports audio et vidéo qui accompagnent ces sites sont des supports pour illustrer ces écrits sur ces sites. 

« Avec l’avènement d’Internet, des journaux joignaient des CD ROM dans leurs productions quotidiennes  et images, mais sont restés des journaux, jusqu’à ce qu’il y a ait une co-régulation que nous souhaitons de nos vœux », a-t-il poursuivi.

Le président de la HACA, René Bourgoin, a déclaré qu’un service de communication en ligne est à la fois régulé par la HACA et l’ANP dès lors qu’il fait de la production de l’information numérique et de la communication audiovisuelle. 

Il a exhorté les opérateurs de services de médias audiovisuels en ligne à se faire recenser, car certains utilisent une ressource hertzienne comme moyen de diffusion, et ont besoin d’une autorisation, à l’instar de ceux qui agrègent des contenus, évoquant « un minimum de redevance » à payer au régulateur.

« Une opération de recensement des médias en ligne initiée du 15 juin au 15 juillet 2020 a permis de recenser 31 web tv, 17 web radios, 10 web tv en cours de constitution. Maintenant, il s’agira de la mise en place d’une procédure de déclaration ou d’autorisation selon le type de services », a souligné Me Bourgoin.

La HACA envisage en outre la mise en place d’un système de labellisation afin de professionnaliser le secteur audiovisuel, ainsi que de la fixation d’un cahier des charges à minima pour les opérateurs, en vue d’une meilleure régulation.   

Covid-19 : le match Sénégal-Mauritanie annulé

Le derby sénégalo-mauritanien, prévu ce mardi 13 octobre à 19h GMT à Thiès, ne se tiendra plus.Coup de tonnerre ! La Fédération sénégalaise de football a annoncé l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie après la découverte de huit cas de Covid-19 au sein de la délégation mauritanienne.

« A l’issue des tests Covid-19, conformément aux protocoles sanitaires de la FIFA et de la CAF, huit membres de la délégation de la Fédération mauritanienne de football ont été malheureusement reconnus positifs », a indiqué le communiqué de la FSF parvenu à APA.

Elle souligne que cette annulation a été décidée « après concertations entre les deux parties et la CAF », exprimant d’emblée « toute sa solidarité » à la fédération mauritanienne et « souhaite prompt rétablissement aux personnes infectées ».

Les Mourabitounes sont arrivés samedi matin au Sénégal avant de se rendre à leur camp de base à Saly, dans les installations du centre de formation Diambars.

Ils avaient battu (2-1) quatre jours auparavant, à Nouakchott, la Sierra Leone, faisant le plein de confiance avant leur confrontation avec les Lions laminés (3-1) vendredi à Rabat par le Maroc.

La société civile ivoirienne veut un cadre de concertation dans l’élaboration du PND 2021-2025

L’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), impliquée dans la formulation du Programme national de développement (PND 2021-2025), appelle à la mise en place d’un cadre de concertation formel Etat/société civile dans l’élaboration du PND.« Nous en appelons de nos vœux à l’avènement de ce cadre de concertation inscrit en lettre d’or dans les PND 1 et 2 et qui n’ont jamais vu le jour », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente de l’Initiative pour la société civile pour les ODD (Objectif de développement durable) en Côte d’Ivoire, lors d’un atelier.

Cet atelier, prévu se dérouler les 13 et 14 octobre 2020, vise la consultation de la société civile pour son engagement au processus du Plan national de développement (PND 2021-2025) et l’agenda 2030. L’intérêt pour la société civile, c’est de veiller à l’intégration des ODD dans le PND.

« Enrichie par sa participation active au Rapport national volontaire et aux foras politiques de haut niveau sur les ODD, l’ISC/ODD-CI veut un cadre fédérateur des initiatives de la société civile pour l’atteinte des agendas 2030 et 2063 arrimés au PND », a indiqué Mme Rachel Gogoua.

L’ISC/ODD-CI « tient à l’amélioration de l’implication de la société civile dans le processus du PND 2021-2025, mais aussi à la mise en place d’un cadre formel de concertation Etat/société civile (car), c’est à ce seul prix que les politiques publiques pourront bénéficier véritablement aux populations », a-t-elle soutenu.

« Nous sommes allés à New-York, nous avons préparé ensemble le Rapport volontaire national sur les ODD et nous avons conçu le PND avec le dispositif de suivi et nous avons prévu ce cadre de concertation (et) les textes sont en cours d’élaboration », a assuré le directeur général du Plan, Marcelin Cissé, soulignant que « ce processus est fortement avancé».

M. Yéo Nahoua, le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, qui a ouvert les travaux de l’atelier, a fait savoir que la Côte d’Ivoire a mis en place deux PND, sur la période 2012-2015 et 2016-2020, qui ont contribué à une réduction significative de la pauvreté et permis au pays de renouer avec la croissance économique.

L’atelier, organisé par l’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) en partenariat avec le ministère ivoirien du Plan et du développement, est financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Intervenant au nom de Mme Carol Flore, la représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, M. Bécaye Diarra, économiste principal du Pnud, s’est félicité de cet atelier qui marque une étape importante dans le processus de formulation des priorités du pays et de la mise en œuvre des ODD.

Il y a cinq ans, les autorités ivoiriennes ont adopté avec la communauté internationale l’agenda 2030 du développement durable, un agenda très ambitieux avec 17 objectifs ODD, 169 cibles et 231 indicateurs.

Selon M. Bécaye Diarra, depuis cette date, le processus de mise en œuvre de cet agenda 2030 a fait bien de progrès » avec plusieurs étapes de la feuille de route des ODD qui ont été franchies grâce à un engagement fort de la part de tous les acteurs au développement.

La date butoir pour l’atteinte des ODD est pour 2030. Cet atelier permet à la société civile d’impulser les ODD dans les stratégies nationales afin de mieux préparer et coordonner sa contribution à l’élaboration du PND 2021-2025.

Covid-19: prendre en charge la malnutrition en période de pandémie

Il y a six mois, les termes Covid-19, pandémie, distanciation sociale, isolement et quarantaine ont fait irruption dans le lexique populaire, tout comme le mot malnutrition qui a gagné en notoriété pendant cette période.La malnutrition, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fait référence à des carences, des excès ou des déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritif d’une personne.

Avant la pandémie, la malnutrition était déjà une menace pour la société et un fardeau pour le système de santé.

A la lumière de la pandémie de coronavirus, cependant, la malnutrition et ses implications ont été encore amplifiées. La carence en protéines, une forme de malnutrition, qui résulte d’un manque ou d’une insuffisance de protéines alimentaires, est particulièrement préoccupante.

Une carence en protéines affaiblit le système immunitaire et augmente les risques de maladie et de mort. En outre, cela augmente la sensibilité du corps aux infections. Les perturbations causées par la pandémie ont été ressenties dans tous les secteurs, en particulier dans l’alimentation et la santé.

La chaîne d’approvisionnement alimentaire était gravement menacée, car les agriculteurs, les transporteurs et les vendeurs de produits alimentaires étaient confrontés à des restrictions de mouvement, en raison de la mise en œuvre des protocoles de prévention des infections.

La disponibilité des productions vivrières a chuté, les prix des denrées alimentaires ont augmenté et les revenus des ménages ont chuté.

Naturellement, l’accès réduit à l’approvisionnement alimentaire a un impact sur la disponibilité de la nourriture nécessaire à la croissance et au développement. Lorsque l’apport nutritionnel des individus et des familles est menacé, la santé est inévitablement compromise.

La récente série de webinaires Protein Challenge Series 4 sur le thème « La carence en protéines en période de pandémie » a fourni une plate-forme aux experts médicaux et nutritionnels pour discuter de la façon de gérer la carence en protéines en temps de pandémie.

Cet article traite de certains des points saillants soulevés : augmenter les protéines dans l’alimentation de votre enfant Les mille premiers jours de la vie d’un enfant sont importants et la qualité de l’alimentation et des soins d’un enfant à ce moment est très importante.

En effet, le cerveau se développe au tout début de la vie d’un enfant et une mauvaise alimentation peut causer des dommages irréversibles au cerveau. Pour que le cerveau d’un enfant se développe correctement, chaque repas doit contenir des quantités suffisantes de protéines.

En période de pandémie de Covid-19, la nutrition d’un enfant doit être une priorité.  Utiliser le Kwash-Pap (un mélange de soja, d’arachides, de caroube et de pap) est un moyen efficace de réduire l’incidence du kwashiorkor chez un enfant. 

Planification des repas et éducation nutritionnelle

La carence en protéines est très répandue au Nigeria. Cela est dû en grande partie au manque d’accessibilité, de disponibilité et de prix abordable des produits alimentaires, en particulier des aliments riches en nutriments.

Pour atténuer l’impact de la malnutrition dans la société, en particulier pendant cette pandémie, l’éducation nutritionnelle est cruciale. L’éducation nutritionnelle est nécessaire, car elle permet de savoir quels aliments manger, quel repas est rentable et sain, et aide à renforcer des habitudes saines.

De même, la planification des repas limite les options alimentaires malsaines et permet plutôt de s’assurer que l’on mange une variété d’aliments, de fruits et de légumes.

Explorer les aliments sous-exploités

Il y a des aliments sous-utilisés que nous devons examiner et qui sont facilement accessibles dans notre environnement immédiat

Les aliments tels que le soja, les graines de sésame, les haricots de caroube, les arachides bambara, les graines de melon, les pois cajan, etc. Les légumes verts à feuilles et les fruits comme les œufs de jardin, le concombre, l’ubé (poire africaine), les feuilles d’eau, les feuilles de menthe, les épinards, le shoko (épinards de Lagos), l’ewedu (feuilles de jute) sont de bonnes sources de nutriments très bénéfiques pour l’organisme.

Outre l’utilisation de ces aliments, il est nécessaire de lancer l’agriculture de subsistance. Avec un petit bout de terre agricole, les familles peuvent cultiver certaines des cultures vivrières dont elles ont besoin. Cela réduira la pression sur les aliments disponibles sur les marchés.

En période de pénurie, comme celle que nous avons connue pendant la pandémie, les familles possédant des jardins potagers florissants seront mieux à même de répondre à leurs besoins nutritionnels.

Mettre en œuvre les politiques de la chaîne d’approvisionnement alimentaire Les politiques visant à faciliter le transport des cultures vivrières, en particulier des cultures vivrières riches en protéines, des terres agricoles aux consommateurs, doivent être mises en œuvre rapidement.

En outre, nous avons besoin de politiques qui devront renforcer les chaînes d’approvisionnement locales pour les légumes, les fruits et autres denrées périssables. Pendant le confinement, il y a eu une énorme quantité de gaspillage alimentaire, qui aurait pu être évitée avec un stockage et un traitement appropriés. Pandémie ou non, il est important, et désormais incontournable, de mettre en œuvre des politiques qui promeuvent la production, la transformation, le stockage et la distribution des aliments. Il y a des leçons essentielles à tirer de cette pandémie, la première et peut-être la plus importante étant que les chaînes d’approvisionnement alimentaire doivent être renforcées.

En outre, le gouvernement doit donner la priorité à la nutrition protéique, en assurant l’approvisionnement en protéines alimentaires des ménages et en insistant constamment sur la nécessité d’une alimentation saine. Les moyens de subventionner certains intrants pour la production de cultures riches en protéines et d’améliorer l’accès à des aliments riches en protéines doivent également être envisagés.

Pour agir et briser le cercle vicieux de la malnutrition qui menace l’avenir de l’enfant nigérian, il aurait fallu intervenir il y a 20 ans. Il ne faut plus attendre car le prochain meilleur moment pour agir c’est maintenant. L’auteur Daniel Anomietei est un cadre supérieur, responsable de la recherche et du suivi des médias.

Présentation à Abidjan du mode opératoire de la présidentielle ivoirienne

Le mode opératoire et le plan de sécurisation de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain ont été présentés mardi à Abidjan lors d’un atelier qui a réuni l’ensemble des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire y compris des représentants des candidats à ce scrutin, a constaté APA sur place.«Notre détermination a permis de tenir tous les délais jusqu’à cette date, malgré la survenue de la pandémie de la Covid-19 et la nécessaire adaptation qu’elle a imposée dans notre fonctionnement… La CEI est prête techniquement pour organiser le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020», a assuré dans un discours d’ouverture,  Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire. 

Selon lui, en faisant cette affirmation,  « nous ne voulons ni raviver la polémique, encore moins contrarier personne. Seul le respect de la Constitution et du Code électoral est notre objectif ».

 Poursuivant, M. Coulibaly a réaffirmé l’engagement de son institution à « garantir et protéger  la sincérité du scrutin » et de s’assurer de la conformité du vœu de l’ensemble des électeurs d’avec le résultat proclamé par la CEI. 

« La mission de la CEI est d’organiser des élections démocratiques dont les résultats devront être acceptés de tous. Nous ne faillirons pas à notre devoir », a promis M. Coulibaly. 

A sa suite, deux communications ont meublé cet atelier. Notamment celles de M. Antoine Adou sur le mode opératoire de ce scrutin présidentiel et du commissaire divisionnaire Aristide Adon sur le plan de sécurisation de cette élection. 

 La sécurisation du scrutin se fera en trois phases, notamment une phase préélectorale, une phase pendant le scrutin et une phase post-électorale, a fait savoir le commissaire Adon. 

Par ailleurs, il a indiqué qu’environ un total de 34 000 forces dont 14 000 policiers, 14 000 gendarmes et 6348 militaires participeront à la sécurisation de ce scrutin. Quelque 7.495.082 millions d’électeurs devraient prendre part à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain pour choisir entre quatre candidats. Il s’agit de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin. La campagne électorale pour cette élection s’ouvre jeudi prochain.

La sortie de Ousmane Sonko sur le foncier fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’opposant, Ousmane Sonko, sur le foncier aux côtés d’autres sujets d’actualités.« Nouvelle salve de Sonko sur le +Macky+ », barre à sa Une Vox Populi, soulignant que le leader du parti Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) accuse le président de faire du business foncier et d’avoir vendu les immeubles de l’Etat au centre-ville. 

« Après la mafia du pétrole, du poisson, du zircon et du Corona, ce sont ces mafias du foncier qui restent », déclare Sonko dans les colonnes de Vox Populi. 

Cela fait dire à L’AS que « Ousmane Sonko évente un gros deal ». « Le député Ousmane Sonko se veut catégorique. L’affaire Terme Sud est l’arbre qui cache la forêt de magouilles du régime de Macky Sall. Face à la presse hier, le leader de Pastef a soutenu que l’Etat est en train de vendre toutes les infrastructures publiques au centre-ville », relatent nos confrères. 

Mais selon le directeur de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, Yaya Abdoul Kane, cité par Vos Populi et L’AS, cette information véhiculée par Sonko « est fausse ». L’ancien ministre du pétrole précise d’ailleurs que « ce ne pas des cessions, ni des ventes. C’est des baux emphytéotiques qui ont été accordés sur certains sites de l’Etat dans le cadre de la valorisation du patrimoine bâti de l’Etat ».    

Plus précis, WalfQuotidien note qu’à travers sa sortie, Ousmane Sonko « jette l’anathème sur Macky Sall et son régime qui, selon lui, sont en train d’organiser une mafia pour se partager le site » de Terme sud récemment mis à la disposition de l’armée après l’expulsion des familles qui y vivaient. 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la coopération économique sino-africaine et titre : « Macky Sall et Xi Jinping revigorent leurs pairs ». Dans ses colonnes, le journal informe que les deux co-présidents du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), « au moyen d’une lettre conjointe, (ont réaffirmé) la commune volonté de l’Afrique te de l’Empire du milieu de sauvegarder l’esprit de solidarité et de coopération qui cimente leurs relations ». 

EnQuête consacre tout un dossier à la départementalisation de Keur Massar (Dakar) et parle d’une « grande équation ». En effet, souligne le quotidien, ce projet « va induire un saucissonnage incontournable de Pikine et Rufisque. EnQuête donne ensuite la parole à l’ancien administrateur civil, Bafodé Kalo, qui déclare : « Cet émiettement du territoire national par la décentralisation n’est pas en faveur d’un véritable développement ». 

Le Quotidien consacre sa Une du jour à l’absence, depuis 4 mois, d’un porte-parole dans la cité religieuse des Tidianes (confrérie soufie) et arbore ce titre : « Tivaouane cherche sa voix ». En sous-titre, le journal informe que depuis le décès de Pape Malick Sy, « le Khalife recourt à des porte-parole du jour ». 

Libération revient sur ce qu’il qualifie de « pillage des eaux sénégalaises » et informe que les sept navires chinois « +Sénégalisés+ en mode fast track en avril avaient toujours un… numéro chinois à la date du 10 septembre 2020 ». 

En politque, Sud Quotidien se plaint de la faible qualité du débat au Sénégal et donne la parole au docteur en communication politique, Momar Thiam qui affirme ceci : « On n’a plus de maitrise du langage politique républicain qu’on apprend dans des écoles de parti ». 

En sport, le quotidien spécialisé Stades parle de « chaud derby à Thiès (ouest) » entre le Sénégal et la Mauritanie. Cette rencontre devrait permettre aux Lions du pays de la Teranga d’avoir « un sursaut d’orgueil » après la défaite (3-1) subie contre les Fennecs d’Algérie. 

A Abidjan, la campagne « Mes seins sans cancer » prorogée au-delà du mois d’Octobre rose

La présidente de l’ONG Échos Médias, Leah Muriel Guigui, a annoncé lundi une prorogation de la campagne « Mes seins sans cancer », actuellement en cours à Abidjan, au-delà du mois d’Octobre rose. »Dans le cadre de la prorogation de la sensibilisation, nous avons initié une campagne dénommée Mes seins sans cancer », a indiqué Mme Leah Guigui, à l’émission Life Talk de la chaîne télé ivoirienne Life Tv (privée).

Pour ce mois d’Octobre rose, dédié à la lutte contre le cancer du sein dans le monde, Échos Médias a mis en place un plan d’actions comprenant une journée de mobilisation et la sensibilisation. « Nous prolongeons la sensibilisation parce que nous avons ce rôle et ce devoir », a ajouté Mme Leah Guigui.

« Mes seins sans cancer est une campagne qui sillonne les communes d’Abidjan pour apporter cette bonne nouvelle qui est le dépistage précoce », a-t-elle poursuivi.   

Écho Médias, au lancement de ses activités d’Octobre rose cette année, a eu l’accompagnement de la Première dame qui en a assuré le haut patronage, ainsi que le co-patronage du ministre de la Santé et celui de la Communication. 

Présent sur le plateau, Dr Oseni Jelili, cancérologue, a fait savoir qu’au centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), il est offert pour le mois d’octobre des consultations gratuites pour toutes les femmes qui viennent pour les pathologies mammaires. 

En partenariat avec le Centre hospitalier universitaire de Angré (Est d’Abidjan), le CNRAO offre la mammographie au prix de 2.000 Fcfa contre 25.000 Fcfa pour ce mois d’octobre rose. 

Concernant l’auto-examen, Dr Oseni, a conseillé que l’auto-palpation se fait une semaine après les menstrues, expliquant qu’on appuie le sein contre la poitrine en faisant des mouvements de va et vient de sorte que toute la sphère du sein soit touchée. 

Au CNRAO, un centre ultra moderne de lutte contre le cancer, l’on offre aux malades la chimiothérapie, des thérapies ciblées et la radiographie. Le centre offre également des soins d’accompagnement dont la psychothérapie. 

Outre la psychothérapie qui est gratuite « on a aussi des soins de beauté, la possibilité pour les malades de participer à des activités sportives et récréatives », toute chose qui dope moralement les malades et leur assure une pleine forme, a-t-il renseigné.  

La prise en charge des maladies cancéreuses, de 2018 à 2020 au CNRAO, a eu à aider via le ministère de la Santé et la présidence « environ 196 femmes pour à peu près 133,58 millions de Fcfa », a relevé Dr Oseni Jelili. 

Le cancer du sein est estimé à 2.659 cas en Côte d’Ivoire, où 14.484 nouveaux cas sont dépistés depuis 2018. Selon Mme Leah Guigui, « près de 1.000 femmes en meurent chaque année » dans le pays.

Le cancer du sein peut se guérir dans 9 cas sur 10. Car, le dépistage à un stade précoce permet d’ailleurs d’éviter l’ablation du sein ou au virus de se répandre dans le corps du malade. 

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères

Des ONG et des partenaires au développement en Côte d’Ivoire plaident pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres dans les communautés frontalières.Dans cet élan, la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), a organisé du 7 au 10 octobre 2020 à Grand-Bassam (40 Km au Sud-est d’Abidjan), un atelier sur cette problématique, en partenariat avec le PNUD.  

Cet atelier, tenu avec les organisations de la société civile, des ONG sur le genre et les femmes leaders issues des communautés cibles, a permis de réfléchir sur des voies pour mieux intégrer les femmes dans la gestion des questions de sécurité au niveau des frontières. 

Intervenant à cet atelier, Arsène Assandé, représentant du représentant résident adjoint au Programme du PNUD à Abidjan, a salué cet atelier axé sur le genre et les dangers liés à la prolifération des ALPC dans les communautés frontalières.

Cette vision, dira-t-il, s’inscrit dans dans la logique des appuis du PNUD à la ComNat-Alpc et mérite qu’on y prête un intérêt particulier dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, où a lieu le 31 octobre 2020 l’élection du président de la République.

Tout au long de cet atelier, les participants ont échangé et partagé des expériences sur la problématique des ALPC, notamment les défis et enjeux,  ainsi que la politique nationale du genre et la nécessité d’une sécurité inclusive qui prenne en compte le genre.

Ils ont en outre abordé les notions de leadership féminin,  les atouts et les obstacles liés au genre ainsi que des outils essentiels de l’intégration du genre dans le processus de lutte contre les ALPC en Côte d’Ivoire.

Depuis plusieurs années, le PNUD accompagne le gouvernement ivoirien sur les questions du genre. Et ce, en vue de lever tous les obstacles à l’émergence d’un leadership féminin dans tous les secteurs d’activités pour un développement humain plus harmonieux.