L’opposant Moïse Katumbi prêt à rencontrer le président Tshisekedi

L’opposant Moïse Katumbi Chapwe, renté le 20 mai 2019 au pays via Lubumbashi au terme d’un exil de trois, a déclaré, mercredi au cours d’une conférence de presse dans le chef-lieu du Haut Katanga, prêt à descendre à Kinshasa et à y rencontrer le président Félix Tshisekedi qu’il a qualifié de « frère ».Moïse Katumbi qui veut diriger une « opposition républicaine et exigeante » n’a cependant pas précisé la date de son arrivée dans la capitale ni celle du début de la tournée qu’il compte effectuer à travers toutes les provinces de la RD Congo.

L’ancien gouverneur du Katanga (2007-2015) a, par ailleurs, précisé qu’il ne fera pas partie du gouvernement, préférant se positionner dans l’opposition républicaine.

Moïse Katumbi qui n’avait pas pu se présenter à la présidentielle du 30 décembre 2018 avait soutenu la candidature de Martin Fayulu, arrivé deuxième derrière le président élu Félix Tshisekedi, selon les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et confirmés par la Cour constitutionnelle.

Discours à la Nation du président Talon : l’opposition parle de « gorges chaudes »

L’opposition béninoise est montée au créneau, mercredi, quelques jours après l’adresse à la Nation du chef de l’Etat, Patrice Talon, pour dénoncer un discours « à la fois rébarbatif, impertinent, inconséquent, inopportun, affligeant et outrageant ».Selon l’opposition réunie au sein des Forces politiques de la résistance, « alors que l’opinion nationale et internationale s’attendait que le Président prenne enfin de la hauteur, pour lire et juger, du haut de l’institution suprême qu’il incarne, la gravité des différents événements inédits, malheureux, tragiques et dramatiques qui ont caractérisé le processus électoral (…),  Patrice Talon s’est permis de se faire des gorges chaudes sur tous ceux qui espèrent  encore en la démocratie béninoise, et continue à jouer de la ruse »

Pour l’opposition, cette sortie médiatique est « une insulte supplémentaire et une provocation à l’intelligence collective » car, la réforme du système partisan défendue par Patrice Talon « aura été un prétexte facile et farfelu pour malhonnêtement se défaire de toute l’opposition et mettre crânement le grappin sur le Bénin, son économie, sa classe politique et sa démocratie ».

C’est pourquoi, pour les Forces politiques de la résistance, il est inconcevable que le chef de l’Etat n’ait fait aucune allusion à la mémorable journée du 28 avril 2019 lors de laquelle, le peuple lui a opposé un rejet historique de plus de 90%. « Un tel comportement s’appelle le déni de réalité », conclut l’opposition, qui « se réserve le droit et l’obligation de réfléchir à une stratégie de lutte conséquente et bien adaptée au mode de violence de l’imposteur ».

Mauritanie: Les Etats Unis vont superviser la Présidentielle

Les États-Unis d’Amérique vont superviser la campagne électorale et le scrutin présidentiel du 22 juin prochain en Mauritanie, a annoncé leur ambassade dans un communiqué mercredi à Nouakchott.« Cette élection constitue une étape importante dans le développement démocratique de la Mauritanie », a souligné l’ambassade, rappelant que Washington s’est engagé à collaborer avec le prochain président et son gouvernement afin de continuer à renforcer « le partenariat bilatéral solide qui unit les deux pays ».

Toutefois, la représentation diplomatique américaine précise qu’elle ne supporte aucun candidat ou parti politique lors de ce scrutin.

« Nous soutenons le processus démocratique et les valeurs qui sont chères au peuple mauritanien et américain », a-t-elle expliqué, félicitant « l’engagement pris par le gouvernement mauritanien d’organiser des élections libres, équitables, participatives et crédibles qui reflètent la volonté du peuple mauritanien ».

Le communiqué a ajouté que l’ambassadeur américain rencontrera chacun des 6 candidats en lice, suivant l’ordre de dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.

Ces rencontres ont pour but de discuter sur les relations bilatérales et de s’informer davantage sur les priorités des différents candidats, en cas d’élection.

Côte d’Ivoire : le président du Sénat, Ahoussou Kouadio, annonce son adhésion au RHDP

Le président du sénat ivoirien, par ailleurs, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), Jeannot Ahoussou Kouadio a annoncé mercredi à Abidjan son départ de cette formation politique pour rejoindre le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir.« A partir du mois de juin, vous le savez tous, je vais rejoindre officiellement la famille des Houphouétistes. Je vais le dire devant mes parents à Didiévi», a déclaré M. Ahoussou qui s’exprimait dans un discours d’ouverture d’un séminaire de renforcement des capacités des 33 sénateurs nommés de Côte d’Ivoire. 

 Cette déclaration de M. Ahoussou, qui est l’un des plus proches collaborateurs du président du PDCI-RDA Henri Konan  Bédié, intervient dans un contexte tendu entre ce parti politique et le RHDP.  

En effet, certains partisans du président Alassane Ouattara, qui préside aux destinées du RHDP, demandent de plus en plus une « clarification» des positions politiques des cadres issus du PDCI qui occupent encore de postes de responsabilité publique dans le pays.  

« Peut-être qu’on a raison, peut-être qu’on a tort. N’ayez pas peur. La presse peut écrire ce qu’elle veut. On a dit tout sur moi… A mon âge, j’ai le cuir épais », a souligné M. Ahoussou.  

Le 28 avril dernier, Charles Koffi Diby, l’actuel président du conseil économique, social, environnemental et culturel,  une autre figure de proue du PDCI,  a été nommé par le président Alassane Ouattara au conseil politique du RHDP rejoignant ainsi la coalition au pouvoir au détriment de son parti d’origine. 

A quelques mois de la présidentielle ivoirienne de 2020, le climat politique est délétère dans le pays. Notamment entre le parti d’Alassane Ouattara (RHDP) et ses anciens alliés du PDCI-RDA et des partisans de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Les députés de l’opposition appellent le gouvernement à se pencher sur la question sécuritaire du pays

Les députés de l’opposition ont déploré, mardi, les affrontements intercommunautaires qui ont fait 10 morts à Béoumi, jeudi dernier, et ont appelé le gouvernement à se « pencher sérieusement » sur la question sécuritaire du pays.Les groupes parlementaires PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Rassemblement et Vox Populi ont déploré les événements de Béoumi (centre) qui ont endeuillé des familles suite à des affrontements intercommunautaires.

Leurs porte-paroles, les députés Tra Bi Sui Guillaume (Vox Populi), Olivier Akoto (PDCI) et Koné Gnagadouman (Rassemblement) ont, tour à tour, condamné, face à la presse,  ces affrontements où « des armes lourdes, des armes de guerre ont été utilisées par une partie des  protagonistes ».

Ce qui, selon les parlementaires, pose « le problème crucial du désarmement » sur l’ensemble du pays. Car, avant Béoumi, ont-ils expliqué, une dizaine de localités ivoiriennes a été le théâtre de ces affrontements avec souvent, « l’utilisation d’armes lourdes ».

Le PDCI-RDA, selon le député Olivier Akoto,  marque sa grande inquiétude devant « les armes qui circulent encore, aux mains des civils qui ne manquent pas de s’en servir à tout venant » et exige « la mise en place d’une véritable politique de désarmement ».

Pour le député Koné Gnagadouman, la récurrence de ces conflits communautaires est tributaire de « l’absence d’une réelle volonté de réconcilier les Ivoiriens », soulignant qu’on a plus fait de la communication autour du processus de réconciliation que l’opération elle-même ».

 « Aujourd’hui on paie le tribut de cette ruse. Tant que les rancœurs ne sont pas tues, dans un vrai processus de réconciliation, ces genres de situation referont surface », a-t-il asséné.

Ce qui a fait dire à Tra Bi Sui Guillaume que ces conflits intra-communautaires, mettent à mal la cohésion sociale à la veille des élections présidentielles de 2020.

«  Il faudra que le gouvernement prenne cette question de sécurité à bras le corps au lieu de s’auto satisfaire d’une normalisation ( ?) de l’indice de sécurité qu’il chante à tout moment », a déploré le porte-parole de Vox Populi qui s’offusque qu’une « manifestation d’une rancœur mal contenue se transforme en un grave conflit intercommunautaires avec utilisation d’armes de guerre ».

Quelques heures plus tôt, sur sa page Facebook, le ministre Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement et fils de Béoumi, annonçait, au terme d’une séance de travail à Abidjan, une matrice d’action qui se décline en trois étapes pour une meilleure gestion de cette crise ».

 Il s’agit de  l’envoi « en mission ce week-end dans tout le département afin de rassurer et informer les parents sur les dispositions prises par le gouvernement pour la sécurisation des personnes et des biens », de la mise sur pied d’un « Comité d’Ecoute et de Dialogue piloté par Monsieur Méledj Mel  (Préfet de Béoumi) à charge « d’œuvrer à la réconciliation et au renforcement de la cohésion sociale entre toutes les communautés vivant dans le département ».

« Enfin, une grande rencontre de +dialogue, vérité et réconciliation+ est prévue à Béoumi avec l’ensemble de la population. Elle sera dirigée par le Comité d’Ecoute et de Dialogue afin de crever l’abcès et mettre fin définitivement à toute cette vague de violence dans notre département », a écrit le ministre Sidi Tiémoko Touré.

A la suite d’une rixe  entre deux transporteurs, l’un de la communauté allogène malinké et l’autre de la communauté autochtone baoulé, la ville de Béoumi  a été le théâtre, mercredi, d’affrontements interethniques et meurtriers qui ont  fait « 10 morts, 104 blessés et plus de 500 personnes victimes de dégâts matériels » selon M. Touré, citant le préfet Méledj Mel.

Egypte: Célébration à Assouane du 56ème anniversaire de la création de l’OUA

Un festival africain sera organisé du 22 au 26 mai à la ville égyptienne d’Assouane (Sud) en commémoration du 56ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).Par Mohamed Fayed

Initiée par le ministère égyptien de la Jeunesse et des sports, cette manifestation reflétera la diversité qui caractérise le continent dans tous les secteurs et mettant l’accent sur les talents dont disposent les jeunes africains.

Ce festival s’inscrit dans le cadre de la présidence égyptienne de l’Union africaine en 2019 et de la désignation de la ville d’Assouan en tant que capitale de la jeunesse africaine.

Selon le ministère égyptien, un grand nombre de pays africains, notamment le Maroc, la Mauritanie, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Cameroun, le Kenya, Maurice, le Ghana et l’Ouganda, ainsi que d’autres pays africains, ont confirmé leur participation à cette messe africaine.

Au menu de cette manifestation, figurent une exposition sur l’artisanat, le patrimoine et la gastronomie, ainsi qu’un concours artistique pour réaliser un portrait artistique d’un des Pères fondateurs de l’OUA outre des spectacles artistiques présentés par des  troupes populations des différentes régions d’Egypte.

La réalisation de peintures murales reflétant l’esprit de coopération et de solidarité africaines parmi la jeunesse des pays africains sur l’un des murs du centre de la jeunesse Al Jazeera, sera également au programme de ce festival.

Cité dans des rassemblements publics, le Colonel Hervé Touré fait des précisions

Objet d’une « attention particulière » dans des rassemblements publics, le Colonel Touré Hervé-Armand Pélikan réitère son « engagement à servir la Côte d’Ivoire sous les ordres » du Président Alassane Ouattara, précise un communiqué parvenu, mardi, à APA.Depuis quelques temps, écrit l’Officier Supérieur des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) en formation depuis 2017 à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) , « il nous a été donné de constater un bouillonnement de la sphère politique avec l’usage  de noms d’officiers de l’armée au cours de rassemblement public ».

« Nous réitérons notre engagement sans faille à servir la Côte d’Ivoire sous les ordres du Président Alassane Ouattara, Chef Suprême des Armées, garant des Institutions de la République de Côte d’Ivoire », déclare le Colonel Touré Hervé Pélikan plus connu sous le sobriquet de Vetcho qui est « l’objet d’une attention particulière » pendant ces rassemblements.

Il rappelle qu’en « tant que militaire républicain », il est au « service de la Nation ».

« Tout citoyen sait que l’armée est et demeure une institution au service de l’Etat, avec impartialité. Nous ne saurions donc être membre ou soutien d’un quelconque mouvement politique », fait remarquer le Colonel Vetcho, « en service à l’état-major général des armées en tant que Chef du Bureau des Relations Internationales ».

Depuis septembre 2017, major de sa promotion dans la filière diplomatie des auditeurs libres de l’ENA, le Colonel Touré Hervé-Armand Pélikan, ancien commandant de zone (ex-rébellion), ex-Commandant de la 3è Région militaire de Bouaké, est régulièrement inscrit dans cette école.

Talon salue le nouveau processus électoral au Bénin

Le président béninois Patrice Talon a défendu le nouveau processus électoral mis en œuvre dans son pays à la veille des législatives du 28 avril dernier, soulignant qu’il a permis d’aboutir à «une réforme majeure», souhaitée, selon lui, par tous ses compatriotes.Le processus électoral à l’origine de la 8ème législature est « l’aboutissement d’une réforme majeure, difficile, à la fois souhaitée et redoutée : la réforme du système partisan », a souligné M. Talon, dans une adresse à la nation lundi soir.  

Cette réforme, a-t-il souligné, a été souhaitée par les citoyens, la société civile et les acteurs politiques dans le but de «redonner confiance aux uns et crédibilité aux autres, quant à l’importance de l’impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays ».

 « C’est mû par cette conviction que j’ai soutenu l’initiative de la réforme de nos pratiques partisanes et électorales, rassuré qu’à force de persévérance dans l’action, nous parviendrons à des résultats durables », a indiqué le chef de l’Etat avant de condamner les actes de violences notés dans le pays au lendemain du scrutin législatif.

Seuls deux partis de la mouvance présidentielle, l’Union progressiste et le Bloc républicain, ont satisfait aux conditions de participation aux législatives, contrairement à l’opposition dont tous les partis ont été écartés. Ainsi, les 83 députés de cette Assemblée nationale monocolore ont été installés jeudi dernier à Porto-Novo, sous haute surveillance policière.

Ce dispositif s’explique par les affrontements ayant opposé, 24h après la proclamation des résultats, des militants de l’opposition aux forces de l’ordre, dans certains lieux de Cotonou, la capitale économique, notamment aux abords du domicile de l’ex-président Boni Yayi.  

Faisant référence à ces violences, Patrice Talon a affirmé : « ma tristesse est immense et je présente ma profonde compassion aux familles éplorées. Davantage parce que nous avons dû perdre des vies humaines. De même, j’ai une pensée affective pour les agents des Forces de Défense et de Sécurité agressés ou blessés, et je n’oublie pas ceux qui ont perdu des biens de toutes natures. »

Le président Patrice Talon a cependant invité « toute la classe politique à des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin. »

« D’ores et déjà, a-t-il ajouté, je veux ici vous redire, chers compatriotes, ma détermination à bâtir avec vous, notre société dans laquelle la démocratie sera plus que jamais un réel instrument de développement socioéconomique où chacun est libre de ses opinions, mais responsable de ses actes et où les lois sont les mêmes pour tous ».

Sylvestre Ilunga Ilunkamba, nouveau Premier ministre de la RDC

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a nommé, lundi, Sylvestre Ilunga Ilunkamba Premier ministre, annonce la présidence de la République.Un peu plus tôt dans la journée, le chef du gouvernement sortant, Bruno Tshibala, avait remis sa démission à Félix Tshisekedi.

Denis Sassou-N’Guesso en visite de quatre jours à Moscou

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, entame ce lundi, une visite officielle de quatre jours en Russie durant laquelle il sera reçu en audience par son homologue, Vladimir Poutine.Prévu au Kremlin, ce  tête à tête est l’un des temps forts de cette visite, souligne le programme officiel non sans ajouter que les deux dirigeants échangeront notamment sur le premier sommet Russie-Afrique, prévu à l’automne 2019.

 Cette audience, note le programme, sera suivie d’une réunion élargie aux délégations des deux chefs d’Etat.

Par ailleurs, le chef de l’Etat congolais s’adressera à la Douma (Parlement russe) le 22 mai 2019 avant de rencontrer les hommes d’affaires russes, à qui il présentera les opportunités
d’investissement qu’offre le Congo.

En hommage aux soldats soviétiques tués durant la grande guerre patriotique (1941-1945), Denis Sassou-N’Guesso déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, située sous les murs du Kremlin.

A la faveur de cette visite, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération dont celui du gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso. La mise en œuvre de ce projet devrait permettre au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur tout le territoire national.

Les échanges entre le Congo et la Russie sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014.

La Russie a, dans le passé, formé plusieurs cadres congolais mais aussi des militaires et policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe.

Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, grâce notamment au centre culturel russe de Brazzaville.

La Ligue arabe diffuse un appel en faveur de la tenue d’un sommet arabe extraordinaire le 30 mai

Le Secrétariat de la Ligue des Etats arabes a diffusé l’appel lancé par l’Arabie Saoudite aux pays arabes pour la tenue le 30 mai courant d’un sommet arabe extraordinaire en vue d’examiner les attaques contre des navires dans le Golfe et contre des stations de pompage dans le royaume, indique une source bien informée de la Ligue arabe.La même source a expliqué que cette procédure entre dans le cadre de la mise en œuvre du texte de l’article 3 de l’annexe relative à la convocation périodique du Conseil de la Ligue au niveau des sommets, qui stipule que le Conseil se réunit régulièrement, en session ordinaire une fois par an en mars, et tient des sessions extraordinaires si de nouveaux développements se produisent notamment en relation  avec la sécurité nationale arabe.

Dimanche, quatre navires avaient été sabotés au large des Emirats arabes unis, à l’entrée du Golfe: deux pétroliers saoudiens, un navire norvégien et un cargo émirati.

Selon l’Arabie Saoudite « les graves conséquences de ces attaques », notamment pour « les routes d’approvisionnement et la stabilité des marchés mondiaux du pétrole ».

Les Etats-Unis ont annoncé le 5 mai le déploiement dans le Golfe du porte-avions Abraham Lincoln ainsi que de bombardiers B-52, invoquant une « menace » de l’Iran.

Durant une conférence de presse à Ryad, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a affirmé que son pays « ne veut pas une guerre » avec l’Iran et « va tout faire pour la prévenir ».

Interrogé sur les récentes attaques contre des navires dans le Golfe, le ministre a dit: « Nous enquêtons sur ce problème. Les principaux enquêteurs sont bien sûr les Emirats arabes unis (…) Nous avons quelques indications et nous allons les présenter lorsque l’enquête sera achevée ».

RDC : Moïse Katumbi de retour au pays après trois ans d’exil

L’opposant congolais Moïse Katumbi, en exil depuis près de trois ans en Europe, a regagné ce lundi son pays, notamment son fief de Lubumbashi (Katanga) où il a reçu un accueil populaire à sa descente d’avion.Selon JeuneAfrique, M. Katumbi a été accueilli par plusieurs milliers de personnes qui s’étaient rassemblées à l’aéroport de Lubumbashi dès les premières heures de la matinée.

Son jet privé s’est posé à 11 h45 locales à l’aéroport international de Luano, où l’attendaient plusieurs responsables de la coalition Lamuka – dont il est le coordinateur. Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Jean-Pierre Bemba et Freddy Matungulu, les ténors de la coalition, se sont fait représenter.

Par ailleurs, a annoncé JeuneAfrique, le président du club de football Tout-Puissant Mazembe tiendra ce soir un meeting dans cette ville, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dont il fut le gouverneur (2007 – 2015).

« J’ai quitté le pays le 20 mai, je vais vous donner la date, je rentre le 20 mai à Lubumbashi. C’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi », avait déclaré Katumbi sur RFI et France 24. D’après lui, c’est le harcèlement judiciaire du régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001 – 2019) qui l’a l’empêché d’être candidat à la présidentielle.

Ayant finalement soutenu la candidature de Martin Fayulu, arrivé deuxième, Moïse Katumbi salue aujourd’hui le bilan de Félix Tshisekedi, au pouvoir en RDC depuis le 25 janvier 2019.

Bénin : installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale

Les 83 députés de l’Assemblée nationale du Bénin, issus des élections législatives du 28 avril dernier, ont été officiellement installés dans leurs fonctions ce jeudi à Porto-Novo, a constaté APA.Elus pour un mandat de quatre ans, ces députés de la 8e législature ont pris fonction au terme d’une cérémonie présidée par le bureau d’âge de la nouvelle Assemblée nationale, conformément à l’article 6 du règlement intérieur qui stipule que « la première séance de chaque législature est présidée par le doyen d’âge de l’Assemblée nationale, assisté des deux plus jeunes députés, pour remplir le rôle de secrétaire jusqu’à l’élection du bureau ».

Seul point inscrit à l’ordre du jour, l’installation  des députés s’est déroulée suivant ce rituel : le bureau d’âge a d’abord procédé à la communication de la décision de la Cour Constitutionnelle proclamant les résultats définitifs, puis il a cité les noms de tous les députés. Enfin, le bureau d’âge a lu les recours en contestation de l »élection et les décisions de rejet de ces contestations par la Cour Constitutionnelle.

Dans son allocution d’ouverture, le président du bureau d’âge Wallis Zoumarou a rendu un vibrant hommage au peuple béninois qui a traversé, dans la sagesse et dans une clairvoyance appréciable, la période électorale empreinte d’appréhensions, non sans exhorter le gouvernement à continuer les efforts pour éviter la division et la haine.

A la fin de la cérémonie, les députés de la 8ème législature se sont donné rendez-vous ce vendredi pour l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale.

Porto-Novo était sous haute surveillance de l’armée dont plusieurs de ses véhicules sillonnaient la ville. Aux abords de l’Assemblée nationale, il y avait un impressionnant dispositif sécuritaire, obligeant les véhicules et engins à deux roues à emprunter des voies de contournement pour pouvoir circuler.

Vers la création d’une Association d’amitié parlementaire Egypte-Ghana

Le président du Parlement égyptien, Ali Abdel Al, s’est entretenu, dimanche au Caire, avec son homologue ghanéen, Aaron Mike, des moyens de développement des relations parlementaires entre les deux pays.Lors de cette rencontre, le président du Parlement égyptien a souligné l’importance du rôle joué par le Ghana dans la région de l’Afrique de l’Ouest à la lumière de son expérience politique pionnière, ajoutant que l’Egypte apprécie les performances économiques réalisées par le Ghana.

Il a exprimé la disposition de l’Egypte de développer un partenariat économique avec le Ghana au profit des deux peuples frères.

Le président du parlement égyptien a souligné qu’il compte sur les parlements des deux pays pour faire progresser les relations égypto-ghanéennes, annonçant à cette occasion, le lancement de l’Association d’Amitié parlementaire entre l’Egypte et le Ghana afin de renforcer les relations historiques entre les deux pays.

M. Abdel Al a mis l’accent sur l’expérience de l’Égypte en matière d’autonomisation de la jeunesse africaine en décrétant la ville d’Assouan en tant que capitale de la jeunesse africaine.

Pour sa part, le président du Parlement du Ghana, Aaron Mike, a évoqué le rôle important de l’Égypte sur le continent africain, soulignant la nécessité de faire progresser les relations entre les deux pays dans tous les domaines, ce qui contribuera à la réalisation de l’intégration économique.

Crise anglophone : le PM camerounais intensifie des contacts en zone sécessionniste

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, achève dimanche quatre jours de consultations dans la région anglophone du Nord-Ouest, destinée à identifier les conditions et les protagonistes pour un possible dialogue en vue d’un retour à une paix durable dans cette partie du pays, secouée depuis octobre 2016 par un violent conflit sécessionniste.Cette mission lui a déjà permis d’échanger avec des leaders politiques, élus locaux et parlementaires, aussi bien du régime que de l’opposition mais également avec des élites, dignitaires religieux et traditionnels, responsables de la société civile et autres groupes communautaires.

À ses interlocuteurs, le chef du gouvernement, formellement mandaté par le président Paul Biya, a indiqué que le pouvoir était prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise sécessionniste, hormis le débat touchant à la sécession du pays.

Vendredi dernier, au terme des échanges avec le dirigeant du Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition parlementaire son leader, Ni John Fru Ndi, a proposé ses bons offices au pouvoir comme médiateur de la paix.

Hormis la nomination d’un médiateur de la crise et l’acceptation des observateurs aux pourparlers, il demande la libération immédiate de tous les prisonniers politiques incarcérés dans le cadre de cette crise, mais aussi le report des élections régionales, municipales et législatives prévues cette année, et qui «ne sauraient se tenir dans les conditions actuelles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, prévues cette année et qui, dans l’esprit du SDF, doivent avoir lieu après le retour effectif de la paix dans ces deux régions.

Joseph Dion Ngute et son imposante délégation gouvernementale doivent, dès lundi, entamer le même type de contacts dans le Sud-Ouest, aujourd’hui considéré comme l’épicentre de la revendication séparatiste.

Un rapport, publié début mai dernier par l’organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG), indique que la crise anglophone, qui oppose actuellement les forces gouvernementales à 7 milices, a en 20 mois fait 1850 morts, plus de 170 villages détruits, 530.000 déplacés internes et 35.000 réfugiés au Nigeria voisin, avec en prime une majorité d’écoles fermées en zone sous conflit armé.

Présidentielle mauritanienne : annulation du vote des militaires avant celui des civils

La mesure consistant à faire voter les forces armées et de sécurité mauritaniennes 24h avant les civils a été annulée, a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation mauritanien.Selon Ahmedou Ould Abdella qui s’exprimait lors d’un point de presse donné jeudi soir à Nouakchott,  cette mesure a fait l’objet d’un projet de loi organique adopté en Conseil des ministres.

Selon le ministre, il s’agit d’un retour à la normale car le vote des forces armées et de sécurité un jour avant le scrutin était tout simplement le fruit d’un accord des acteurs politiques consécutif au dialogue de 2012.

L’opposition, a-t-il dit, a adressé récemment au pouvoir plusieurs demandes destinées à faire voter les militaires le jour du scrutin général.

Ces demandes ont été approuvées par les acteurs politiques impliqués dans le dialogue de 2012 après concertations et eu égard aux avantages facilitant le vote des électeurs en une même journée, a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Ce nouveau changement dans le timing du vote des forces armées et de sécurité intervient à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle mauritanienne, prévue en juin prochain.

Six candidats participent à cette élection qui se tiendra sans le président sortant

Le président égyptien reçoit le maréchal Haftar

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a reçu, jeudi au Caire, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois, a annoncé la présidence égyptienne.La visite du maréchal Haftar intervient après une tournée en Europe de son rival Fayez al-Sarraj, Premier ministre du GNA.

« Le président (Sissi) a affirmé le soutien de l’Egypte aux efforts (de M. Haftar) dans la lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes afin de parvenir à la sécurité et la stabilité en Libye », a déclaré le porte-parole de la présidence égyptienne Bassam Radi, selon un communiqué.

Le chef de l’Etat égyptien a souligné « le rôle de l’armée libyenne dans (…) la création d’un climat propice aux solutions politiques », a-t-il ajouté, en référence à l’Armée Nationale Libyenne (ANL).

De son côté, le maréchal Haftar, dont la dernière visite au Caire remonte au 14 avril, a dénoncé « l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures libyennes », souligne la même source.

En proie à l’instabilité depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a de nouveau basculé dans les violences quand le maréchal Haftar a lancé le 4 avril avec son autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) une offensive sur Tripoli, siège du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale.

Il a justifié son opération par la volonté de « purger » Tripoli et ses alentours « des terroristes et des mercenaires » qui composent, selon lui, les différents groupes armés de cette région.

Selon l’ONU, les affrontements et les bombardements ont fait au moins 432 morts et plus de 55.000 déplacés depuis le 4 avril en Libye.

Sénégal: lancement des concertations du dialogue politique

En prélude à la journée du dialogue nationale prévue le 28 mai prochain, le ministre de l’intérieur sénégalais Aly Ngouille a rencontré ce jeudi à Dakar des partis de l’opposition, qui même s’ils saluent l’initiative, souhaitent que les travaux soient dirigés par une personnalité neutre.« Nous sommes soucieux de la nécessité de préserver la cohésion sociale, la paix sociale et la traditionnelle de dépassement. Ce dialogue s’avère d’autant plus nécessaire que les règles de la compétition électorale ont fait l’objet de multiples récriminations portant essentiellement sur le parrainage et ses modalités d’application », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

 Selon lui, sa démarche est la continuité des différents appels lancés par le chef de l’Etat envers l’opposition. « A l’occasion de trois moments symboliquement forts,  proclamation des résultats,  prestation de serment,  discours à la nation, le président de la République a manifesté sa disponibilité à revoir avec toutes les parties prenantes les questions d’intérêt national », a-t-il rappelé.

 Par ailleurs, le ministre de l’intérieur appelle à un esprit de dépassement : « Nul n’a le monopole de la vérité encore moins l’exclusivité du patriotisme. C’est pour depuis le 21 novembre 2017, date de ma prise de contact avec les partis politiques et la société civile, nous n’avons cessé d’inviter à l’échange et au partage ».

 Selon les termes de référence de l’avant-projet présenté par les services du ministère de l’intérieur, le dialogue a pour objectifs « l’évaluation de l’élection présentielle, la discussion sur le  fichier électoral, l’affinement des modalités d’organisation des élections locales et la désignation du chef de l’opposition ».

 Ayant pris part à cette réunion, Issa Sall, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) salue la mise en place d’un espace de dialogue. Toutefois, l’opposant souhaite que les travaux soient dirigés par une « commission paritaire ou une personnalité sans aucune appartenance politique ». 

 En outre, le leader de And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), Mamadou Diop Decroix estime que ces concertations « devaient avoir lieu avant la tenue de l’élection présidentielle du 24 février dernier afin d’éviter toute polémique sur l’organisation du scrutin ».

 Comme annoncé mercredi par le truchement d’un communiqué, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade n’a pas répondu à l’appel     . 

 Feignant s’adresser à cette formation, Aly Ngouille Ndiaye souligne qu’il faut bannir la politique de la chaise vide car l’absent n’expose pas.  Et celui qui n’expose pas ne peut en aucun cas commander.

 Après la rencontre inaugurale, les pôles de la société civile, du pouvoir et de l’opposition sont invités à fournir des propositions ou des amendements lors de la réunion prévue le jeudi 16 mai 2019.

Wade décline l’invitation au dialogue politique de Macky Sall

Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), a déclaré dans un communiqué reçu à APA que son parti ne prendrait pas part à la « réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État », ouverte ce jeudi à Dakar.« Si le PDS prend acte de la volonté du Chef de l’État Macky Sall d’engager un dialogue politique, il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye », le ministre de l’Intérieur, a fait savoir Wade, précisant que le PDS n’est pas contre le dialogue politique, mais exige qu’une telle réunion soit présidée par « une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée ».

Selon Abdoulaye Wade, l’actuel ministre de l’Intérieur « est d’abord disqualifié du fait de son implication dans les scandales économiques et financiers MITTAL et PETROTIM qui ont fait perdre plus de 5.000 milliards de F.CFA au Sénégal et qui auraient certainement pu éviter le chaos économique et social dans lequel le Sénégal va être plongé avec l’augmentation prochaine des prix ».

Un autre point qui impacterait la crédibilité d’Aly Ngouille Ndiaye pour présider une telle rencontre est qu’« il a été le maître d’œuvre de la fraude électorale massive qu’il a annoncée devant la presse et l’opinion en affirmant haut et fort qu’il avait été nommé ministre de l‘intérieur pour faire gagner son patron Macky Sall ».

Le PDS, bien qu’ayant un candidat lors de la présidentielle de 2019 en l’occurrence Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, n’a pu y participer à cause des déboires judiciaires de ce dernier. Il se trouve en exil au Qatar depuis sa libération de prison, en 2016, dans le cadre de la traque des biens mal acquis lancée par Macky Sall à son arrivée au pouvoir en 2012.

Pour le secrétaire général du PDS, Aly Ngouille Ndiaye est « le pire ministre de l’Intérieur que le Sénégal n’ait jamais eu, le ministre de l’intérieur le plus partisan de notre histoire, celui qui a toujours affiché ses positions dans le mépris le plus total de l’opposition, responsable de l’élimination arbitraire de notre candidat, de la répression violente de l’opposition sénégalaise et de l’arrestation de certains de ses responsables ».

Les autres conditions posées par Abdoulaye Wade pour que PDS participe au dialogue politique portent sur « la libération immédiate de Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision ».

Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition boycottent l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale

Les députés membres des groupes parlementaires PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Rassemblement et Vox Populi ont quitté, lundi, l’hémicycle pour dénoncer «des violations flagrantes » de la Constitution et du Règlement de l’Assemblée nationale, dans la mise en place du Bureau de l’Assemblée nationale.Dans une déclaration lue à la presse, au nom des trois groupes, le député Olivier Akoto, Porte-parole du groupe parlementaire PDCI, a expliqué l’acte posé par ces élus de l’opposition qui découle des «agissements du Président de l’Assemblée nationale tendant à restreindre leur participation au Bureau de l’Assemblée nationale, en violation de la Constitution et du Règlement de l’Assemblée nationale ».

En effet,  fait-il remarquer, les trois groupes parlementaires représentant ensemble  37% de l’Assemblée nationale ne « sauraient se contenter de 6 postes sur les 27 que compte le Bureau », là où les dispositions permanentes du Règlement de l’Assemblée nationale et les usages parlementaires consacrés en la matière garantissent « 11 postes ».

« Cette représentation ne serait pas conforme à la configuration politique de l’Assemblée nationale», dénonce-t-il.

Selon les députés de l’opposition, « alors qu’aucun consensus n’a encore été trouvé et que les groupes parlementaires ne lui ont proposé aucun de leurs membres, une séance plénière aux fins d’élection du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée ».

C’est pourquoi, poursuit le député Akoto, « pour éviter d’en arriver à des solutions extrêmes, les 3 groupes parlementaires ont émis des observations à l’entame de la présente séance afin qu’il soit nécessairement recherché une solution qui transparait aisément dans les dispositions du Règlement», observations «rejetées» parle président Amadou Soumahoro.

En conséquence, « lesdits groupes ne pouvaient donc pas régulièrement élire ce Bureau par ce que ne pouvant cautionner des actes qui constituent des violations flagrantes de la Constitution et du Règlent de l’Assemblée nationale », s’insurge Akoto Olivier.

« Les groupes parlementaires PDCI, Rassemblement et Vox Populi considèrent avec instance que le reflet de la configuration politique est une condition nécessaire au bon fonctionnement du Bureau et à travers ses décisions, de toute l’Assemblée nationale », indique-t-il, expliquant le refus desdits  groupes de participer à « cette prétendue élection qui marque un véritable recul de la démocratie ».

 Par ailleurs, les 3 groupes ont prévenu les députés « cooptés » directement par le président de l’Assemblée nationale pour « figurer dans le Bureau », qu’ils y « seraient à titre individuel pour n’avoir pas été régulièrement désignés » et qu’ils « seront immédiatement exclus des partis et groupes politiques concernés ».

Avant le député Olivier Akoto, sa collègue Yasmina Ouégnin, Vice-présidente du groupe parlementaire Vox populi a déploré que « la presse soit invitée à quitter la galerie pour une séance publique à laquelle n’importe quel citoyen lambada peut venir assister à plus forte raison des journalistes. Nous en avons été surpris ».

Ouattara convoque mardi la première réunion du Conseil politique du RHDP

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara qui est également le président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la majorité présidentielle), a convoqué pour mardi la première réunion du Conseil politique de ce parti politique, a appris APA lundi de source officielle.Dans un communiqué transmis à APA lundi,  «Alassane Ouattara Président du RHDP convoque mesdames et messieurs les membres du Conseil politique à une importante réunion, le mardi 07 mai 2019 à 17h à la salle des fêtes de l’hôtel Sofitel Ivoire ».

Le Conseil politique du RHDP compte désormais 135 membres avec la nomination  de vingt-trois nouveaux membres par M. Ouattara le 28 avril dernier.

Parmi ces personnalités nouvellement nommées par M. Ouattara, figure Charles Koffi Diby, le président du Conseil économique, social, environnemental et culture. Il également l’un des cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).

Suppression du PM au Sénégal : l’Assemblée nationale se prononce ce samedi

Les députés sénégalais sont convoqués en séance plénière, ce samedi 4 mai 2019, pour se pencher sur la suppression du poste de Premier ministre, un projet de loi du président Macky Sall dénoncé par l’opposition significative qui réclame à ce sujet l’avis du peuple via un référendum.Selon le programme de la séance plénière dont APA a obtenu copie, les travaux débuteront à 10h et le projet de loi constitutionnelle sera défendu par Me Malick Sall, nouveau ministre de la Justice dans le gouvernement formé le 7 avril dernier.

Dans ses grandes lignes, cette réforme constitutionnelle touchera une vingtaine d’articles sur la centaine que compte la Constitution et elle aura comme finalité la célérité dans les procédures administratives ou « Fast Track », une expression lancée par le chef de l’Etat.

Rejet de l’opposition

Silencieuse dans un premier temps, l’opposition à travers surtout ses quatre candidats malheureux à la présidentielle, a dans un communiqué publié récemment, rejeté pour diverses raisons le projet de loi portant modification de la Constitution.

Dans la forme, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang s’y opposent au motif qu’elle va passer comme lettre à la poste du fait qu’elle sera soumise à une institution constituée dans son écrasante majorité par des membres de la coalition présidentielle.

Dans le fond, les opposants déplorent «que des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation».

Partant de là, soulignent-t-ils, «l’initiative de supprimer le poste de Premier ministre exige une nouvelle consultation du peuple », c’est-à-dire le référendum.

Autre motif de rejet pour Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang : «ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019».

Ce scrutin a été remporté dès le premier tour par Macky Sall, grâce à un score de 58% des suffrages qui lui confère un second mandat de cinq ans à la tête du Sénégal.

Répondant aux opposants, El Hadj Hamidou Kassé, un haut responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), a qualifié de « curieuse » leur sortie, selon un communiqué reçu à APA

« Après avoir rejeté l’appel du Président de la République au dialogue, après avoir déclaré ne pas reconnaître le Président élu démocratiquement et en toute transparence, comment peuvent-ils, sans exposé de motifs, explication et justification, demander au Chef de l’Etat, de procéder à des consultations (avec eux!) pour présenter un projet de réforme de la Constitution à l’Assemblée nationale, prérogative que la Constitution lui confère? », se demande M. Kassé, par ailleurs responsable de la cellule de communication du Palais.

Législatives au Bénin : 27,12% de taux de participation (Cour constitutionnelle)

Les élections législatives tenues au dimanche dernier au Bénin ont connu un taux de participation de 27,12% pour un total d’inscrits estimés à 4.992.399, a annoncé la Cour constitutionnelle qui a en outre confirmé la victoire de l’Union progressiste avec 47 sièges sur les 83 mis en jeu.Comme annoncé précédemment par la Commission électorale nationale autonome (Céna),  le Bloc républicain, l’autre prétendant aux élections, est deuxième avec 36 sièges.

Ces deux partis de la mouvance présidentielle étaient les seuls à prendre part au scrutin qui, selon la Cour constitutionnelle, donnant jeudi soir ses résultats, n’a enregistré que  1353 955 votants.  

La proclamation définitive des résultats aura lieu dans quelques jours, après le règlement des probables contentieux électoraux.

Biya invite les Camerounais à utiliser leur liberté pour ériger une nation

Le président Paul Biya, dans un tweet posté jeudi, a demandé à ses compatriotes de profiter de la liberté dont ils jouissent pour « servir des causes justes », notamment la construction de la nation camerounaise.Dans son message posté à quelques jours du 47e anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire du Cameroun, le président de la République insiste sur la nécessité pour ses compatriotes de préserver leurs acquis et, au besoin, d’exprimer leurs « divergences dans la tolérance ».

« On peut parfaitement s’exprimer sans dresser des barricades, sans détruire, sans saccager », souligne Paul Biya, ajoutant toutefois que le fait de « s’exprimer par des actes de vandalisme, par des manifestations illégales, des revendications intempestives, par le chahut et par le désordre n’est pas digne ».

Depuis l’élection présidentielle d’octobre 2018, Paul Biya, 86 ans, réélu pour un mandat de sept ans avec 71,28% des suffrages, fait l’objet de plusieurs critiques de la part de ses opposants.

Après 37 ans au pouvoir, il est également de plus en plus contesté par ses compatriotes vivant à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Législatives béninoises : 22,99 % de taux de participation (Céna)

Les élections législatives tenues dimanche dernier au Bénin et pour lesquelles 5,4 millions d’électeurs devaient élire les 83 députés de la future Assemblée nationale du pays, on connu un taux de participation de 22,99%, a annoncé la Commission électorale nationale autonome (Céna).S’adressant à la presse mardi, peu avant minuit, la CENA a ajouté que sur la base de 86% des bulletins du scrutin dépouillés, l’Union progressiste arrive en tête avec 47 sièges, suivie du Bloc républicain avec 36 sièges.

Ces deux formations politiques, appartenant toutes à la majorité présidentielle, étaient les seules autorisées à participer aux législatives là où les autres partis dont ceux de l’opposition ont été écartés pour des motifs liés à un défaut de quitus fiscal ou de certificat de conformité.

Bédié mandate des chefs traditionnels d’œuvrer au retour d’Akossi Bendjo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié à la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié, a mandaté mardi à Daoukro (Centre-Est) des chefs traditionnels ivoiriens d’œuvrer au retour, « dans les prochains mois», de l’ex-maire du Plateau, le Centre des affaires d’Abidjan, Akossi Bendjo, actuellement en exil en France.M. Bédié s’exprimait lors d’une rencontre, à son domicile à Daoukro, avec les chefs traditionnels des régions du Sud Comoé (départements d’Aboisso, Adiaké, Tiapoum), des Grands Ponts (départements de Dabou, Jacqueville et Grand Lahou) et la Région des Lagunes (département d’Abidjan).  

«Pour tous les Atchans (ethnie dans le District d’Abidjan), je vous prie de vous engager à œuvrer avec moi activement et effectivement pour son retour dans les tous prochains mois en Côte d’Ivoire», a dit M. Bédié, dans une allocution. 

Son retour en Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, « est un droit constaté par la Constitution qui interdit le bannissement ». Il a fait observer que le « malaise est réel et profond au regard de ces faits », toutefois il « ne désespère pas au nom de la paix et de la nécessaire réconciliation entre les fils et les filles de Côte d’Ivoire ».

Ces autorités coutumières, en « mission de médiation », ont appelé M. Bédié à amorcer le dialogue avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir. 

« Vos craintes et vos angoisses par rapport à l’avenir (sont légitimes) quand on sait que de simples élections locales en octobre 2018 ont entraîné des violences avec mort d’hommes, des intimidations et des menaces exercées sur certains candidats en les excluant du jeu démocratique », a-t-il poursuivi. 

Pour le leader du Pdci, « en les mettant injustement en exil » des adversaires politiques, tel son collaborateur Noël Akossi Bendjo, « fils pour les Atchans », cela crée un écart par rapport à la convergence politique.

Les chefs traditionnels ont fait savoir les inquiétudes de leurs populations relativement à l’élection présidentielle de 2020. Pour ce faire, ont-ils entrepris de rencontrer MM. Bédié et Ouattara. Le 23 avril 2019, ils ont échangé avec le président ivoirien au palais de la présidence, à Abidjan. 

M. Bendjo, ancien maire du Plateau, est poursuivi pour détournement de fonds publics. Son successeur,  Jacques Ehouo, membre du Pdci, est également aux trousses de la justice pour malversations financières au niveau de cette mairie.

Sahara : la résolution de l’ONU est une « une évolution qualitative » (ministre)

La résolution 2468 sur le Sahara adoptée mardi par le Conseil de Sécurité de l’ONU revêt une importance « particulière » et recèle une « évolution qualitative, contient des éléments structurants pour le processus politique et précise les paramètres de la solution définitive à ce différend régional », a estimé le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita.Ainsi, le Conseil de Sécurité identifie nommément les parties au différend régional sur le Sahara marocain. En effet, et pour la première fois depuis 1975, le Conseil de Sécurité mentionne 5 fois l’Algérie dans cette résolution, a-t-il relevé, ajoutant que le Conseil de Sécurité reconnait, de ce fait, qu’une implication forte, « continue » et « constructive » de l’Algérie est nécessaire pour mettre un terme à ce différend régional qui n’a que trop duré.

Selon lui, le Conseil de Sécurité, confirme clairement les contours de la solution. Celle-ci doit être, selon le paragraphe 2 du dispositif de la résolution 2468, « politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis ».

« Il est important de relever que les paramètres évoqués par le Conseil de Sécurité rejoignent largement la position marocaine. Ainsi, le terme de « compromis » est mentionnée au moins 5 fois dans la résolution. La notion de « réalisme » est reprise, quant à elle, pas moins de 4 fois. Par contre, des références chères aux autres parties sont ignorées (« autodétermination » citée 1 fois), voire même bannies (absence totale de toute référence au « référendum »), a encore relevé le ministre.

De la sorte, le Conseil de Sécurité oppose, de la manière la plus cinglante, une fin de non-recevoir à l’attachement des autres parties au « référendum » et à « l’indépendance », qui ne sont ni réalistes, ni pragmatiques, ni mutuellement acceptables, ni encore moins basés sur le compromis.

De même, la résolution consolide les acquis du Maroc dans les résolutions précédentes, notamment la prééminence de l’initiative d’autonomie et l’impératif du recensement de la population des camps de Tindouf en Algérie.

Par ailleurs, la résolution réitère l’injonction faite au « polisario » de respecter le cessez-le-feu, puisque le paragraphe 6 rappelle « les engagements pris par le polisario envers l’Envoyé personnel » de se retirer de Guergarate et de s’abstenir de tout action déstabilisatrice à Bir-Lahlou et Tifariti, a précisé M. Bourita.

Le Maroc espère que cette résolution donnera une « forte impulsion au processus politique et que, sur la base des paramètres qui y sont définis, chaque partie assumera pleinement ses responsabilités pour avancer vers la politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis souhaitée par la Communauté internationale ».

Et d’affirmer que le Royaume réitère sa disposition à parvenir à une solution de compromis dans le cadre de son initiative d’autonomie, formant le souhait que le processus en cours puisse générer une dynamique réelle, se départir des rhétoriques et éviter que les réunions deviennent une fin en soi.

Législatives au Bénin: La MOEUA déplore l’absence d’engouement et d’effervescence

La Mission d’Observation des Elections de l’Union africaine (MOEUA) a souligné ce mardi, lors d’un point de presse qui tirait un bilan préliminaire des législatives du 28 avril dernier, l’absence d’engouement et d’ effervescence” des béninois le jour du scrutin.Après avoir envoyé des observateurs dans 129 bureaux de vote, la MOEUA a constaté l' »apathie » du peuple béninois qui s’est traduit par l’absence d’effervescence électorale et le manque d’engouement observé dans les centres de vote le jour du scrutin.

 Selon le porte-parole de la mission, « les élections législatives du 28 avril 2019, bien que prévues par le cadre juridique et le calendrier électoral, se sont déroulées dans un contexte marqué par une rupture de consensus au sein de la classe politique. Cette rupture de consensus qui résultait d’une volonté d’enclencherdes réformes structurelles certesnécéssaires pour la stabilisation du système partisan béninois, a mis en mal le caractère ouvert, inclusif et compétitif qui a traditionnellement caractérisé les processus électoraux antérieurs au Bénin. »

La Mission d’Observation déplore, par ailleurs, « les pertes en vie humaine » et les « cas de violences » survenus dans les départements du Borgou, des Collines et du Zou. Elle regrette la coupure d’Internet et des réseaux le jour du scrutin législatif.

Dans sa déclaration, « la MOEUA appelle toutes les parties prenantes au processus électoral et tous les acteurs politiques à la retenue et à prioriser le dialogue inclusif dans l’interêt suprême de la nation béninoise. Elle exhorte aussi les acteurs qui oeuvrent pour la paix, la cohésion nationale et la stabilité à intensifier leurs efforts durant la période postélectorale.»

En séjour au Bénin depuis le 20 avril, la Mission d’Observation Electorale de l’Union Africaine pour les législatives doit déposer son rapport final au Chef de l’Etat le 4 mai prochain. 

 

 

Présidentielle en Guinée: «le débat du 3è mandat ne m’intéresse pas» (Condé)

Le Président guinéen Pr Alpha Condé a soutenu, jeudi soir à Abidjan, qu’il n’est pas être intéressé au débat à propos de son éventuel 3ème mandat, estimant que « le peuple guinéen est souverain » .« Ce n’est pas un débat qui m’intéresse », a soutenu Alpha Condé, lors d’une conférence de presse au terme d’un entretien avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.

Des opposants guinéens soupçonnent Alpha Condé de vouloir modifier la constitution pour envisager une candidature à la prochaine présidentielle dans ce pays. Poursuivant,  M. Condé a rappelé qu’ « Il y’a un débat en Guinée que j’observe ».

« Le peuple est souverain. J’ai été élu par le peuple de Guinée. Je n’ai des comptes à rendre qu’au peuple de Guinée. Je n’ai pas de comptes à rendre à l’extérieur », a-t-il ajouté. Alpha Condé a salué, dans la foulée, le soutien des peuples africains lors de sa détention étant opposant. 

En ce qui concerne la polémique autour du franc Cfa, le Président guinéen  a révélé que cette monnaie « sera dépassée ». « Je suis partisan d’une monnaie régionale  et je suis très heureux aujourd’hui que nous y travaillons», a indiqué le président guinéen.

« En 2020, nous verrons une monnaie des pays africains de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) quoi qu’il soit francophone, anglophone, lusophone, le plus important c’est qu’on ait une monnaie commune », s’est félicité le Pr Alpha Condé.

Le chef de l’Etat de la Guinée Conakry, Pr Alpha Condé est arrivé, jeudi après-midi à Abidjan, pour une visite de travail et d’amitié de 72 heures en Côte d’Ivoire.

Congo : le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux

Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville,  le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, ls sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.