Lancement à Bouaké du programme TPI pour une stabilité politique en Côte d’Ivoire

Le volet régional du programme national « Transition et inclusion politiques » (TPI) en Côte d’Ivoire a été lancé, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord) pour soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés vivant dans ce pays.Intitulé « projet d’appui à la participation des jeunes et des femmes au renforcement de la cohésion communautaire et de la prévention de l’extrémisme violent dans les localités de Bouaké, Béoumi et Sakassou», ce volet régional du TPI piloté par la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD).

Il s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme national prévu sur 4 ans (2018-2022) dans 7 régions de la Côte d’Ivoire, à savoir le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), le Poro (Korogho, Nord), la Bagoué (Boundiali, extrême Nord), le Tchologo (Ferkessédougou, extrême Nord), le Cavally (Guiglo, extrême Ouest), le Tonkpi (Man, Ouest), le Guémon (Duékoué, Ouest), et le district d’Abidjan, précisément à Koumassi, Yopougon, Abobo et Anyama.

Financé à hauteur de 5 milliards de francs CFA par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), le TPI est mis en œuvre par l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI, sigle en anglais), Care International, Internews et dix autres partenaires locaux.

Présidée par le préfet de Béoumi, Djedj Mel, qui représentait le préfet de région, Tuo Fozié, la cérémonie de lancement du projet de Bouaké a été le cadre pour le Coordonnateur général de la PSCPD, Soumaïla Doumbia de faire une présentation où il a partagé son savoir sur ce projet qui se veut inclusif sur tous les points.

« L’objectif général de cette activité et de présenter de façon officielle le programme aux personnes impliquées dans sa mise en œuvre au niveau local », dont entre autres les autorités administratives, politiques, militaires et sécuritaires mais aussi les Organisations de la société civile (OSC), les leaders communautaires, les femmes, les jeunes et les médias, a dit M. Doumbia.

« Si l’élection de 2020 est au cœur des préoccupations de la communauté internationale (partenaires techniques et financiers), elle l’est encore plus pour les acteurs politiques ivoiriens et les populations notamment avec les récents changements observés sur la scène politique », a ensuite relevé M. Doumbia, précisant qu’il s’agit « notamment de l’insuffisance de dialogue politique, des débats autour de la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) ainsi que des divisions et divergences au sein des partis politiques et des coalitions ».

C’est pourquoi, a-t-il conclu, le programme TPI a été proposé par le NDI afin de soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés en Côte d’Ivoire, tels que l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes et leur participation en tant qu’acteurs au processus démocratique.

Prenant la parole à son tour, le Directeur pays de NDI, Kevin AdomayaKpor s’est dit honoré face à la forte participation des populations impactées par le projet de Bouaké, à cette cérémonie de lancement. Ce qui témoigne selon lui « de la vitalité de la démocratie ivoirienne et de la volonté de continuer à construire ensemble cette nation de manière démocratique et apaisée ».

Le représentant de l’USAID, Benjamin Olagboyé, a invité pour sa part les ivoiriens à s’approprier ce cadre d’échange et de dialogue constructif offert par le gouvernement américain à travers le programme TPI.

Mathias N’Gouan nommé PCA de la Poste de Côte d’Ivoire en remplacement de Dénis Kah Zion

L’ex-maire de Cocody, commune huppée à l’Est d’Abidjan, Mathias Aka N’Gouan, a été nommé comme représentant du président de la République au Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire, en remplacement de Dénis Kah Zion.L’information a été donnée mercredi par le porte-parole du  gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres  qui s’est tenu à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro, la  capitale politique et administrative du pays. 

M. Kah Zion qui  assurait la présidence du Conseil d’administration, est le patron du  journal Le Nouveau Réveil, organe de presse proche du Parti démocratique  de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. Nommé Président du  Conseil depuis près de six ans, son mandat devrait s’achever en  juillet. 

Outre cette nomination, le Conseil  des ministres a adopté la nomination de l’ex-maire de Daloa (Centre-Ouest),  Samba Coulibaly en qualité de représentant du président de la République  au Conseil d’administration du Bureau national d’études techniques et  de développement (BNETD).

Il remplace M. Rémi  Allah Kouadio, un cadre du Pdci. Selon le porte-parole du gouvernement  ivoirien Sidi Touré, ces nominations interviennent dans le cadre des  prérogatives du chef de l’Etat, qui a signé le décret mettant fin à ses  fonctions.

Le Conseil a également approuvé la  nomination de Chantal Nanaba Camara, magistrate hors hiérarchie,  précédemment conseiller à la Chambre judiciaire de la Cour suprême, en  qualité de présidente de la Cour de cassation.

M.  Patrice Yao Kouadio, magistrat hors hiérarchie, précédemment conseiller  à la Chambre judiciaire de la Cour suprême, a été nommé président du  Conseil d’Etat. Par ailleurs, le chef de l’Etat a pris un décret nommant  Dramane Coulibaly directeur général de la Loterie nationale de Côte  d’Ivoire (Lonaci).

Le directeur général de  l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire  (ARTCI), Bilé Diéméléou Amon Gabriel, lui, a été reconduit dans ses  fonctions. Il est en poste depuis le 22 mai 2013. 

Le Caire: Les chefs d’Etat africains prorogent de 3 mois le délai pour une transition politique au Soudan

Les chefs d’Etats africains réunis au Caire pour une réunion d’urgence sur le Soudan ont convenu, mardi 23 avril, de proroger jusqu’à trois mois le délai de passation de pouvoir entre le Conseil de transition militaire et une « autorité politique civile ».Dans une déclaration finale, lue à l’issue de cette réunion, les chefs d’Etat se sont accordé pour que la passation du pouvoir se fasse de 15 jours à 3 mois au lieu de 15 jours prévus initialement, ont déclaré des sources officielles.

Cette nouvelle intervient dans l’espoir de « donner le temps qu’il faut à la formation d’un gouvernement de transition à caractère civil », a indiqué le porte parole de la présidence égyptienne, Bassam, Radi.

Les ministres des Affaires Etrangères des pays présents à la réunion, convoquée d’urgence, tiendront régulièrement des réunions de coordination pour suivre les derniers développements de la crise soudanaise, a ajouté la même source.

« Nous prenons en compte les efforts entrepris par le Conseil militaire de transition, de même que ceux des forces politiques et de la société civile pour surmonter la situation critique » au Soudan a déclaré le président égyptien lors de son discours d’ouverture.

Al Sissi a par ailleurs appelé à la préservation des « institutions de l’Etat pour éviter que le pays ne plonge dans le chaos », appelant la communauté internationale à aider le Soudan à « faire face au fardeau économique » tout en estimant que les solutions aux crises du continent se doivent d’être « africaines ».

A cette réunion d’urgence convoquée par le président égyptien, président en exercice de l’Union africaine (UA), plusieurs chefs d’Etat africain ont répondu présents, notamment Idriss Déby (Tchad), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Paul Kagame (Rwanda), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Mohamed Abdullahi Mohamed (Somalie) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud).

 

A’Salfo appelle les leaders politiques ivoiriens à « cultiver les valeurs de paix »

Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du mythique groupe ivoirien Magic System, a dénoncé lundi à Abidjan les « dérives langagières » des hommes politiques ivoiriens à l’approche de l’élection présidentielle de 2020, les invitant à « cultiver les valeurs de paix ».A’Salfo s’exprimait à l’ouverture de la 12è édition du Festival des  musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), prévue du 23 au 28 avril 2019. La  cérémonie s’est déroulée à Anoumabo, village qui a vu naître et grandir  les magiciens A’Salfo, Tino, Goudé et Manadja. 

«  Je voudrais lancer un message à l’endroit des hommes politiques, nous  assistons malheureusement à des dérives langagières en prélude à  l’élection présidentielle de 2020.  Le monde entier nous regarde,  cultivons les valeurs de paix et de tolérance », a lancé A’Salfo, le  commissaire général du FEMUA.  

Selon lui, « la  Côte d’Ivoire a trop souffert » et les Ivoiriens n’ont plus besoin de  ça. Pour ce faire, les leaders politiques devraient mettre « l’intérêt  général au-dessus des intérêts partisans pour un développement durable  de la Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire a connu  près d’une décennie de crise de 2000 à 2010. L’élection présidentielle  de 2010, sensée mettre un terme à cette crise, s’est soldée par un  conflit post-électoral qui a fait officiellement plus de 3.000 morts  dans le pays. 

Aujourd’hui,  le paysage  politique se recompose. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci),  ex-allié au pouvoir, se rapproche du Front populaire ivoirien (FPI,  opposition), le parti de Laurent Gbagbo. Dans ce contexte, les partis  cherchent à se repositionner dans l’optique de la présidentielle de  2020. 

Le président botswanais échappe à une motion de censure

Le président Mokgweetsi Masisi a saboté un plan visant à déposer une autre motion de censure contre lui par les parlementaires, après avoir approuvé une augmentation salariale de 15% pour les députés, a appris APA lundi à Gaborone.Masisi a également approuvé une allocation de circonscription pour les parlementaires qui a été augmentée de 50%, tandis que les anciens parlementaires recevront 20% de l’allocation de subsistance.

Une douzaine de députés du parti au pouvoir prévoyaient d’être de connivence avec des députés de l’opposition pour adopter une motion de censure contre le président, indique la presse locale.

La première tentative de destitution de Masisi a eu lieu en juillet 2018, lorsque le chef de l’opposition au parlement, Duma Boko, censé travailler avec des députés mécontents du parti au pouvoir, avait présenté une motion d’urgence visant à faire adopter un vote de censure contre le gouvernement.

Les législateurs de toute obédience politique confondue ont approuvé lundi un projet de loi présenté au Parlement par le ministre des Affaires présidentielles, qui vise à augmenter les salaires des législateurs.

Avant que le projet de loi ne soit déposé par le ministre, Masisi devait approuver ou non l’augmentation des salaires des législateurs, selon la recommandation d’un groupe de travail qu’il avait nommé à la fin de l’année dernière.

Le groupe de travail a recommandé qu’un législateur gagne 4.000$ et qu’un ministre gagne 6.000 $ par mois.

Le Président égyptien reçoit le Maréchal libyen Khalifa Haftar

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a rencontré, ce dimanche 14 avril, au Caire, le maréchal Khalifa Haftar, chef autoproclamé de l’armée nationale libyenne et l’homme fort de l’Est libyen.Lors de cette rencontre, les deux parties ont discuté des derniers développements en Libye et du soutien de l’Égypte à l’unité, à la stabilité et à la sécurité en Libye.

 Selon le porte-parole de la Présidence, Bassam Radi, le Président égyptien, a lors de ces entretiens avec Haftar, affirmé le soutien de son pays  aux efforts de lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes en vue d’assurer la sécurité et la stabilité du citoyen libyen sur l’ensemble du territoire libyen et à permettre la création d’un État civil stable et souverain.

Cette visite intervient alors que les troupes du maréchal Haftar affrontent quotidiennement celles du gouvernement d’entente nationale de Fayez el-Sarraj, au sol comme dans les airs. Les civils ne sont pas épargnés. 

Jusqu’ici, les troupes fidèles au gouvernement d’union nationale de Fayez el-Serraj sont parvenues à tenir celles d’Haftar à distance, mais de violents combats ont eu lieu aux abords de l’aéroport de Tripoli, situé à une dizaine de kilomètres du centre de la capitale.

D’après les évaluations de l’Organisation mondiale de santé (OMS), les hostilités survenues près de Tripoli ont fait 121 morts et 561 blessés.

Tindouf: La situation échappe au contrôle du polisario

Un calme fragile prévaut dimanche dans l’un des camps contrôlés par le polisario à Tindouf (Sud-Ouest algérien), baptisé «Smara», qui a été secoué samedi soir, par de violents affrontements entre les membres de deux tribus sahraouies, des accrochages devant lesquels les miliciens du front séparatiste sont demeurés impuissants.Au moins 15 blessés ont été dénombrés et deux tentes ont été incendiées dans ces affrontements survenus entre les fractions tribales des Oulad Moussa et Ahl Lahcen Ouhmad, parmi lesquels figurent des miliciens du front séparatiste. Des dizaines d’autres personnes ont été arrêtées par la soi-disant police du polisario, qui a eu le plus grand mal à calmer les protestataires.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des tentes incendiées dans le campement appelé Al Farsia, alors qu’un incendie a complètement ravagé une maison construite en dur.

Les miliciens du polisario ont eu le plus grand mal à rétablir l’ordre, alors que le camp de Rabouni, qui abrite le QG du Polisario, est le théâtre de protestations quasi ininterrompues des Sahraouis contre la restriction des déplacements imposée depuis le 22 février. 

Washington: Le président égyptien soutient l’établissement d’un État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale

Le Président égyptien Abdelfattah Al-Sissi a souligné, mardi à Washington, l’importance de parvenir à une solution juste et durable à la question palestinienne afin de parvenir à une paix durable sur la base de la légitimité internationale, de l’initiative de paix arabe et de l’établissement d’un État palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, a indiqué le Porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi.Lors de ses entretiens avec le Président américain, Donald Trump, le Chef de l’Etat égyptien a mis l’accent sur la nécessité d’intensifier la coopération et la coordination entre Le Caire de Washington, ce qui contribuera aux efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

Pour sa part, le président américain a exprimé la volonté de l’administration américaine de mettre en place des cadres de coopération bilatéraux et d’améliorer la coordination et les consultations stratégiques existantes entre les deux pays, compte tenu du rôle central joué par l’Égypte dans la région du Moyen-Orient, en tant que pilier essentiel du maintien de la paix et de la sécurité pour tous les peuples de la région.

Toujours selon le porte-parole de la présidence égyptienne, cette rencontre été l’occasion pour les deux parties de passer en revue la coopération entre l’Égypte et les États-Unis, notamment sur le plan économique. A cet égard, les deux dirigeants ont examiné les moyens de booster les d’investissement des entreprises américaines en Égypte, compte tenu notamment des progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme global de réforme économique entrepris par l’Egypte.

En matière de lutte contre le terrorisme, le président américain a salué les efforts réussis de l’Égypte pour s’attaquer fermement et courageusement au terrorisme, qui constitue la plus grande menace pour la paix et la sécurité internationales, soulignant que l’Égypte constitue un partenaire essentiel dans la guerre contre le terrorisme et que son pays appuie pleinement les efforts menés par ce pays à cet égard.

Les entretiens ont également abordé  l’importance de parvenir à un accord sur le le barrage de la renaissance en Ethiopie de manière à préserver les droits à l’eau du peuple égyptien et à tenir en considération les dispositions du droit international et les intérêts des trois pays à savoir de l’Egypte, du Soudan et de l’Ethiopie.

Algérie : Abdelkader Bensalah nommé président par intérim

Le parlement algérien, réuni ce mardi, a nommé Abdelkader Bensalah président par intérim du pays pour une durée de 90 jours conformément à la Constitution, a appris APA de sources médiatiques.Jusque-là président du Conseil de la Nation (la chambre haute algérienne) Abdelkader Bensalah devra avec ses nouvelles fonctions gérer la transition avec notamment l’organisation d’une élection présidentielle.

Cette nomination intervient une semaine seulement après la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika qui, malgré une santé fragile consécutive à un accident vasculaire cérébral, a voulu briguer un cinquième mandat.

Son remplaçant Abdelkader Bensalah est le président du Conseil de la Nation depuis 2002. gé de 77 ans, M. Bensalah est un membre du Rassemblement national démocratique (RND) de l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, principal allié du Front de libération nationale (FLN) de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.

Pourtant, de nombreux Algériens s’opposent à sa nomination comme président par intérim car leur souhait est un changement du système qui a gouverné le pays sans partage depuis des décennies.

Sénégal: La composition du nouveau gouvernement de 32 ministres

Le Président de la république Macky Sall a nommé ce dimanche dans la soirée, un gouvernement de 32 ministres (avec portefeuille) et 3 secrétaires d’État.Le nouvel attelage a été renouvelé à 50% avec 25% de femmes.  Le précédent gouvernement était composé de 39 ministres. Voici la liste complète de l’équipe dirigée par le Premier ministre, Ministre d’Etat, et Secrétaire général de la Présidence, Mahammad Dionne.

Le président de la république vu la constitution notamment en ses articles 43, 49 et 53

 Décrete

 Article 1er

 La composition du gouvernement est fixé ainsi qu’il suit :

Me Sidiki Kaba, ministre des Forces armées

Aly Ngouille Ndiaye, Ministre de l’Intérieur

Abdoulaye Daouda Diallo, Ministre des Finances et du Budget

Amadou Ba, Ministre des Affaires étrangères

Me Malick Sall, Garde des Sceaux ministre de la Justice

Mansour Faye, Ministre du Développement communautaire et de l’Équité sociale

Makhtar Cissé, Ministre du Pétrole et des Énergies

Mariama Sarr, Ministre de la Fonction publique

Oumar Youm, Ministre des Infrastructures des Transports terrestres et du Désenclavement

Amadou Hott, Ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération

Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’action sociale

Moussa Baldé, Ministre de l’Agriculture

Serine Mbaye Thiam, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement

Ndèye Saly Diop Dieng, Ministre de la Femme et de la Famille

Alioune Sarr, Ministre du Tourisme et des Transports aériens

Aminata Mbengue Ndiaye, Ministre des Pêches

Mamadou Talla, Ministre l’Éducation nationale

Oumar Gueye, Ministre des Collectivités  territoriales et de l’Aménagement du territoire

Cheikh Oumar Hann, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Moustaph Diop, Ministre du Développement industrielle et des petites et moyennes industries

Abdou Karim Sall, Ministre de l’Environnement et du Développement durable

Sophie Gladyma, Ministre des Mines et de la Géologie

Matar Bâ, Ministre des Sports

Samba Ndiobène Kâ, Ministre de l’Élevage et de la production animale

Samba Sy, Ministre du Travail et du Dialogue social

Abdou Karim Fofana, Ministre de l’Urbanisme du logement et de l’Hygiène publique

Aminata Assom Diatta, Ministre du Commerce et des Pme

Abdoulaye Diop, Ministre de la Culture et de la  communication

Néné Fatoumata Tall, Ministre de la Jeunesse

Zahra Iyane Thiam, Ministre de la Microfinance et de l’économie sociale

Dame Diop, Ministre de l’emploi de la formation professionnelles et de l’artisanat

Ndèye Tické Ndiaye Diop, Ministre de l’Économie numérique

Secrétaires d’État

Moïse Diégane Sarr, Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaire Étrangères chargé des Sénégalais de l’extérieur

Mamadou Saliou Sow, Secrétaire d’État auprès du Garde des sceaux chargé de la promotion des doits humaines et de la bonne gouvernance

Mayacine Camara, Secrétaire d’État auprès du ministre des Infrastructures chargé du réseau ferroviaire

Sénégal : Macky Sall va supprimer le poste de Premier ministre

Le président Macky Sall a annoncé ce samedi la suppression du poste de Premier ministre afin de permettre au chef de l’Etat d’avoir une prise directe sur les politiques publiques.Cette décision du chef de l’Etat entre dans la politique de réformes des institutions, qui va aboutir à terme, à la suppression de la fonction de Premier ministre pour établir un régime présidentiel renforcé.

Le président Macky Sall « a jugé approprié de reconsidérer le niveau que constitue la fonction de Premier ministre pour être lui-même au contact direct avec les niveaux administratifs chargés de la mise en œuvre » de ses politiques, a déclaré en direct à la télévision l’actuel secrétaire général de la République, Maxime Jean Simon Ndiaye.

Mahammad Boun Abdallah va assurer cette période de transition, en attendant que le projet de révision constitutionnel soit soumis à l’Assemblée nationale pour la suppression du poste de Premier ministre.

Ce ne serait pas une première au Sénégal qu’un chef de l’Etat fasse recours à un régime présidentiel renforcé. Les anciens présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf ont déjà eu à supprimer le poste de chef du Gouvernement. 

 De 1963 à 1970, le président Léopold Senghor s’était passé du poste après approbation de la décision par un référendum. Une décision intervenue après la crise politique de 1962 qui avait opposée au président du Conseil Mamadou Dia

Ce n’est que le 26 février 1970, après un nouveau référendum, que le poste de Premier ministre est revenu dans l’architecture républicaine du Sénégal, à la faveur de la nomination d’Abdou Diouf. 

Après son accession au pouvoir en 1981, Abdou Diouf décide à son tour de se passer des services d’un Premier ministre après deux ans d’exercice de Habib Thiam, en poste du 1er janvier 1981 au 3 avril 1983. 

Il sera remplacé pour 26 jours par Moustapha Niasse, avant qu’une nouvelle révision constitutionnelle votée le 1er mai 1983, ne supprime encore la fonction de Premier ministre. 

Le poste de Premier ministre est alors rétabli en mars 1991 avec le retour à la Primature d’Habib Thiam. 

Macky Sall marche ainsi sur les traces de Senghor et Diouf. En attendant de matérialiser ce projet de révision constitutionnel, il a reconduit Mahammad Boun Abdallah Dionne dans ses fonctions de Premier ministre. Dionne occupe cumulativement à sa fonction de Premier ministre, le poste de Ministre d’Etat et Secrétaire général de la Présidence, en remplacement de Maxime Jean Simon Ndiaye qui devient Secrétaire général du Gouvernement à la place de Seydou Guèye. 

Mahammad Boun Abdallah Dionne est chargé de constituer un nouveau gouvernement « resserré » et « recentré sur les missions essentielles de l’Etat » selon Maxime Jean Simon Ndiaye.

La liste des membres du nouveau gouvernement est attendue au plus tard dimanche selon des sources de la présidence sénégalaise.

Présidentielle mauritanienne : Ahmed Ould Daddah soutiendra Mohamed Ould Maouloud

Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) de l’opposant mauritanien Ahmed Ould Daddah a annoncé son soutien à la candidature de Mohamed Ould Maouloud à la présidentielle de 2019, rapporte un communiqué rendu public vendredi à Nouakchott.Le bureau exécutif du RFD a décidé de soutenir Ould Maouloud, président de l’Union des forces du progrès (UFP), l’une des plus anciennes formations de l’opposition, informe le communiqué.

Le RFD a expliqué que cette position s’inscrit dans « le cadre d’une coalition politique de l’opposition démocratique en cours de finalisation ».

Un autre opposant, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid, avait déjà déclaré sa candidature à cette présidentielle prévue en juin prochain.

Quant au parti d’opposition le plus représentatif au parlement, en l’occurrence Tawassoul (islamistes), il a exprimé son soutien à la candidature de l’ancien premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar qui n’est pas issu des rangs de l’opposition.

Justifiant sa décision, le parti d’Ould Daddah a souligné qu’Ould Maouloud est « un homme politique qui est resté attaché, tout au long de sa marche brillante, aux idéaux de l’opposition ».

C’est aussi quelqu’un qui « s’est dévoué à la lutte, avec courage et persévérance, pour l’unité nationale, la démocratie, la justice sociale et le développement économique et social du pays », a expliqué le RFD.

L’opposition mauritanienne affronte ainsi en rangs dispersés le candidat de la majorité, Mohamed Ould Ghazouani, ex ministre de la Défense, qui bénéficie publiquement de l’appui du président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Sénégal : démission du Premier ministre et du gouvernement

Le Premier ministre sénégalais, Mahammad Boun Abdallah Dione, a présenté, vendredi, sa démission et celle du gouvernement au chef de l’Etat, Macky Sall, rapporte la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) reçue à APA.Selon la même source, le président Sall qui a rempilé pour un second mandat à la tête du Sénégal a promis que les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement vont débuter demain samedi.

Mahammad Boun Abdallah Dione avait été nommé Premier ministre le 6 juillet 2014, en remplacement de Aminata Touré.

Dionne a été reconduit au lendemain des élections législatives de juillet 2017 après avoir conduit la coalition présidentielle à la victoire.

Bénin : Les manifestations de l’opposition dispersées par police républicaine

Les manifestations annoncées par l’opposition béninoise à compter de ce jeudi 4 avril 2019 ont été dispersées à Cotonou et environs par la Police Républicaine, les empêchant de protester contre leur non-participation aux élections législatives du 28 avril prochain.L’opposition avait prévu d’organiser un sit-in au siège de l’institution en charge des élections pour « dire non au passage en force » des législatives. Mais, très tôt, ils ont fait face à un dispositif sécuritaire rigoureux dans la rue qui donne accès à la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena).

Dès le début des manifestations, les forces de sécurité sont intervenues pour disperser les manifestants, à coups de gaz lacrymogènes. Les axes stratégiques de la ville de Cotonou sont pris d’assaut par des éléments des forces de l’ordre, lourdement armés, présents pour quadriller la ville. 

Pour empêcher des manifestations d’accéder à la capitale, deux chars blindés sont positionnés à certains endroits stratégiques, dont un char à l’entrée du Pont de Porto-Novo.

Selon le député Guy Mitokpè, porte-parole des forces politiques de l’opposition, joint par APA, « le déploiement militaire et policier est déplorable pour la démocratie ». Le député annonce également des blessés à la suite de coups de matraque, des brutalisés par les militaires et des arrestations.

L’opposition béninoise proteste contre son exclusion du processus des élections législatives du 28 avril 2019. Seules deux listes de la mouvance présidentielle ont été retenues par la CENA. Le Bloc Républicain et l’Union Progressistes, tous de la mouvance présidentielle.

 

Tchad : prestation de serment des membres de la Commission électorale

Les membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) ont prêté serment, jeudi, au cours d’une audience solennelle de la Cour suprême.Malgré la contestation de l’opposition démocratique, le président de la CENI, Kodi Mahamat et les trente membres sont installés.

Après l’ouverture de l’audience par le président de la Cour suprême, Samir Adam Annour, le procureur général, Mahamat Abdramane a, dans ses réquisitions, rappelé les dispositions légales qui encadrent l’exercice des membres de la CENI.

« Vous devriez être impartiaux pour ne pas favoriser l’un des partis au dépend des autres et être objectifs. En ce sens, vous ne devriez pas faire intervenir des éléments affectifs ou personnels dans l’exercice de votre mission générale qui concerne l’organisation, la supervision et le contrôle du déroulement de toutes les opérations des échéances électorales », a dit le procureur général Mahamat Abdramane.

« Vous devriez, a-t-il ajouté, faire respecter les dispositions des lois électorales, coordonner toutes les opérations relatives aux élections locales au niveau national et proclamer les résultats provisoires des élections ».

Le juge Mahamat Abdramane a appelé les membres de la CENI à remplir leurs missions avec efficacité et à afficher une réelle neutralité politique.

Les membres de la CENI ont été désignés le 21 février 2019.

Le président Kaboré échange avec la classe politique burkinabè

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a démarré, jeudi, des échanges avec la classe politique burkinabè, informe la présidence de la République dans un communiqué reçu à APA.Selon le texte, le chef de l’Etat burkinabè a échangé d’abord, ce jeudi matin, avec une délégation de l’opposition conduite par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré.

Après cette rencontre, Roch Marc Christian Kaboré devrait rencontrer, cet après-midi (vers 15 heures), une délégation de partis membres de la  majorité présidentielle.

Ces rencontres, précise-t-on, ont été initiées par le président du Faso et visent à «parler de la situation nationale».

Présidentielle sénégalaise : l’opposition se refuse à tout recours

Les quatre candidats de l’opposition à la présidentielle sénégalaise ont, par la voix d’un des leurs en l’occurrence Idrissa Seck, rejeté les résultats provisoires du scrutin qui consacrent la victoire au premier tour de Macky Sall, soulignant toutefois qu’ils ne feront « aucun recours » devant le Conseil constitutionnel, même si le Code électoral leur confère ce droit.Selon le candidat de la coalition « Idy 2019 » qui s’adressait, jeudi à la presse, lui et les autres candidats (Ousmane Sonko, Madické Niang et Elhadj Issa Sall) s’abstiennent de toute contestation devant ce qu’ils considèrent comme « une commande » du président Macky Sall.

Partant de là, a martelé Idrissa Seck, les quatre candidats de l’opposition laissent leur concurrent « assumer face à l’histoire et devant le peuple sénégalais les conséquences » de son acte consistant à « confisquer la volonté » de ses compatriotes

 Idrissa Seck a fini sa déclaration en adressant, au nom de ses collègues de l’opposition sa « gratitude » et ses « félicitations au peuple sénégalais qui a massivement exprimé son désir de changement dans la maturité, le calme et la paix ».

Selon les résultats provisoires publiés par la Commission nationale de recensements des votes, Macky Sall est réélu a premier tour avec 58,27 % des voix, suivi d’Idrissa Seck 20, 50 % des voix, d’Ousmane Sonko 15,67 % des voix, d’Issa Sall 4,07% des voix et de Madické Niang 1,48 % des voix.

Le Conseil constitutionnel procèdera à la proclamation définitive de ces résultats, après un délai de 72h consacré à la réception et à l’examen d’éventuels recours.

     

Réélu, Buhari promet de se consacrer aux besoins des Nigérians

Le président Muhammadu Buhari, dans une adresse aux Nigérians, peu après sa réélection, a remercié ses compatriotes pour leur confiance renouvelée, avant de donner l’assurance qu’il poursuivra la mise en place d’un gouvernement inclusif dont l’action portera principalement sur la satisfaction des besoins des populations.Agé de 76 ans,  Buhari qui était le candidat du All Progressives Party (APC), a été réélu à la tête du Nigeria pour un nouveau mandat de quatre ans avec 15.191.847 voix (56%) contre 11.262.978 voix (41%) pour l’ancien vice-président Atiku Abubakar du Parti démocratique populaire (PDP), selon les résultats provisoires donnés mardi soir par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Le président de la CENI et directeur du scrutin, le professeur Mahmood Yakubu, qui proclamait les résultats tard dans la nuit, a précisé que le taux de participation à l’élection présidentielle de samedi dernier était de 35,6% sur un électorat de 82,3 millions de Nigérians.

 A l’arrivée, il y a eu 27,3 millions de votes valables

Présidentielle Sénégalaise: Le matériel électoral au complet à Tattaguine (Sous-Préfet)

Le candidat conservateur à la Présidentielle sénégalaise Issa Sall vote dans l’Arrondissement Tattaguine, commune située à 20 kilomètres du département de Fatick, fief, du candidat sortant Macky Sall.A quelques heures du scrutin prévu ce dimanche 24 février 2019, toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement du scrutin l’Arrondissement de Tattaguine. Le sous-préfet de localité Diokel Ngor Ngom a donné des assurances. « Tout le matériel électoral est déjà sur place. Pour l’instant, il n’y pas de manquement au niveau du matériel et des bulletins des candidats. Je peux donner des assurances que l’élection présidentielle se déroulera dans les meilleures dispositions= dans les communes de Tattaguine » a indiqué le sous-préfet.

 

Tattaguine compte en effet trois communes : Tattaguine, comme chef-lieu de commune (12491 électeurs), Dioroupe (9874 électeurs) et Diarrere (11777 électeurs) pour un total de 34142 électeurs. 52 centres de vote sont répartis dans les trois communes pour 84 bureaux de votes.

 

Le candidat Issa Sall qui vote ce dimanche à l’école primaire 1 de Tattaguine devra faire face au rouleau compresseur de Benno Bokk Yakkar dirigé par Macky Sall. Même s’il avait remporté son bureau de vote lors des législatives, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) avait nettement perdu les dernières élections législatives dans l’arrondissement Tattaguine,situé dans le département de Fatick.

 

Benno Bokk Yakaar avait largement remporté les législatives

 

 En effet, lors des dernières élections législatives, les trois communes de la localité ont été largement remportées par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakkar. Le PUR était juste arrivé deuxième dans la commune de Tattaguine avec 28% des suffrages derrière Benno Bokk Yakaar qui avait totalisé 49%. Mais à Diouroup et Diarrere, Benno Bokk Yakaar avaient surclassé ses adversaires respectivement avec des taux de 66 et 72%, là où le PUR de Issa Sall avait juste réalisé un score très faible de 1% dans ces deux communes.

 

L’enjeu pour le candidat Issa Sall sera de gagner dans sa commune Tattaguine, où il a été par le passé président du conseil régional sous la bannière socialiste dans les années 90. Mais, la coalition Benno Bokk Yakaar ne compte pas lui faire cadeau. L’objectif des responsables locaux interrogés est de battre même le candidat Issa Sall dans son bureau de vote ce dimanche.

 

Au niveau de la sous-préfecture, les cartes d’idendités sont en souffrance.  En effet, sur les 3617 cartes électeurs reçus à ce jour par la sous-préfecture, seuls 2037 ont été déjà retirés, alors que 1580 attendent leurs propriétaires. A ce niveau, le sous-préfet Diokel Ngor Ngom explique : « Le taux de couverture dépasse à peine les 50%, les cartes sont disponibles depuis plusieurs semaines. Mais les habitants viennent rarement retirer leurs cartes. A partir de ce samedi à minuit, on va arrêter les distributions. Il n’y aura pas de distribution de cartes d’identités le jour du scrutin en vertu règlement du code électoral » a indiqué le sous-préfet.

 

 

Présidentielle Sénégalaise: Les foules dans les meetings, une « réalité » insaisissable dans les urnes

La présente campagne présidentielle du Sénégal enregistre de fortes mobilisations de personnes dans les caravanes et meetings des cinq candidats : une réalité qui satisfait en amont ces derniers, même si l’équation réside pour eux dans la transformation de ces foules en électorat le jour du scrutin, dont le premier tour est prévu le 24 février prochain.Ce samedi 16 février, le candidat Macky Sall va clôturer le 14e jour de campagne par un meeting dans sa ville natale, Fatick, où le responsable local Sory Kaba, par ailleurs directeur des Sénégalais de l’extérieur, promet de mobiliser dans le stade régional « plus de 25.000 personnes » pour répondre au défi lancé par le chef d’Etat sortant au vu des précédentes manifestations dans lesquelles assistait à chaque fois un monde fou. Une foule composée de personnes de tous les âges et majoritairement habillée aux couleurs marron-beige de la coalition au pouvoir sortant, Benno Bokk Yaakaar (BBY, ensemble pour un même espoir).

Hier vendredi à Diourbel, il a paru extasié après avoir vu dans les tribunes et les alentours du stade Ely Manel Fall une énorme foule. « Diourbel a remporté la palme de la mobilisation », s’est-il écrié, visiblement content de l’accueil populaire qu’il a eu dans cette région du centre du Sénégal.

La même mobilisation est vue lors des premiers jours de campagne dans son bastion électoral du Fouta dans le nord du pays par exemple, Macky Sall a déclaré en Pular (langue locale) : « Haala gassi ! kartal ko gotal »,  à savoir qu’il n’y a plus de débat entre ses adversaires et que les bulletins de vote lui seront largement favorables dès le premier tour.

 

La foule est-elle une assurance de voix?

C’est la même impression que donne également le candidat Madické Niang qui, au vu des foules dans ses meetings, lance son « fii todj na ! » plein d’humour pour se convaincre de sa force montante et de sa popularité.

Mais remporter le pari de la mobilisation assure-t-il au candidat à une élection d’avoir gagné la confiance des personnes venues à sa manifestation ? Ce n’est pas toujours le cas même si « on ne peut pas dire que (cette foule) est un mirage », explique Maurice Soudjeck Dione, analyste politique et professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord).

« C’est une réalité, mais je pense qu’il faut analyser cela avec beaucoup de recul. Parce que d’abord il y en a qui sont là, parce que juste c’est des curieux, qui sont attirés par l’ambiance. D’autres sont là parce qu’ils ont été mobilisés dans des cars, qui sont venus avec des t-shirts, avec de la nourriture, avec de l’argent. Donc tout cela montre qu’il faut relativiser le phénomène de foule », a soutenu le Pr Dione, précisant ainsi que « la capacité qu’il va y avoir pour transformer cette mobilisation en suffrages exprimés réellement, le jour du scrutin, est une autre paire de manches ».

En effet, la majeure partie des votants, la « majorité silencieuse », ne sont pas ceux qui viennent dans ces manifestations, note cet analyste politique.

Ainsi ces foules sont « un indicateur qu’il faut manipuler avec beaucoup de prudence, beaucoup de pincettes. Parce que les gens qui vont sur place, on ne sait pas quelle sera leur comportement politique. On ne sait même pas s’ils sont inscrits ou s’ils ont leurs cartes ».

 

Le vote, un choix politique et électoral décidé par l’électeur

C’est également le même constat que fait le sociologue Ibrahima Diop, diplômé de l’UGB. Pour lui, la question du vote est « différente » de celle de la mobilisation à l’occasion des meetings et rendez-vous de ce genre.

« Le vote, c’est un choix électoral et politique décidé par un acteur et qui peut obéir aussi à d’autres facteurs qui sont autres que la mobilisation », clarifie-t-il, notant toutefois que l’idée de foule a d’abord une « consonance révolutionnaire », de « masses ». Et le phénomène démocratique contribue à développer ce « premier instrument de mesure » de la force des postulants aux suffrages des électeurs.

Toujours « prudent » par rapport à l’appréciation des foules, Maurice Soudjeck Dione cite en exemple les foules immenses qui suivaient l’ex-président Abdoulaye Wade, en 2012. « Le meeting qu’il a organisé sur la VDN, en fin de campagne, c’était un meeting où il y avait une foule immense et bigarrée. On a vu qu’il a finalement perdu », a-t-il rappelé.

Mais même si ce dernier a perdu la présidentielle il y a sept ans face à son ex-protégé Macky Sall, il continue toutefois de jouir d’une popularité auprès de beaucoup de ses concitoyens, que certains nomment parfois ses « fanatiques ».

De retour en ce moment au Sénégal après un long séjour en France, Wade a été accueilli à sa descente à l’aéroport de Diass, il y a plus d’une semaine, par une foultitude de sympathisants… quelques instants seulement avant de commencer les déclarations incendiaires.

 

Wade défait malgré ses grandes mobilisations

En France, il a fait des pieds et des mains pour faire participer en vain son fils Karim à la présidentielle de 2019. Et aujourd’hui, il s’est dit décidé de perturber ce scrutin, accusant en effet son successeur de tentative de fraude, là où les quatre candidats de l’opposition attendent jusqu’à présence de sa part l’annonce d’une consigne de vote en leur faveur. Ce qui changerait « complètement l’issue de l’élection », d’après le Pr Dione.

« Mais malheureusement, Me Wade est en train d’être dans une optique assez ambiguë où il en appelle à perturber l’organisation des élections. Ce qu’il faut fermement condamner, vu son âge, vu les hautes fonctions de président de la  République qu’il a eu à exercer et vu son expérience politique », a soutenu l’analyste politique.

Par ailleurs, on a tendance à parler de son électorat personnel. Et en cela, « Me Wade devient un dispositif décisif, essentiel dans l’issue de l’élection. Mais pourvu qu’il entre dans le jeu et qu’il n’appelle pas à la violence… Ce qui est une stratégie complètement contre-productive et qu’il faut condamner », a-t-il indiqué.

 

 

Ouattara appelle à cesser le faux débat sur le franc CFA, une monnaie solide

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a appelé, vendredi à Paris, à «cesser» le « faux débat » sur le franc CFA qu’il a qualifié de «monnaie solide», à l’issue d’une audience avec son homologue français, Emmanuel Macron à l’Elysée. « Le francs CFA,  c’est notre monnaie. C’est la monnaie des pays qui l’ont librement consentie et qui l’on mise en place  de manière souveraine depuis l’indépendance en 1960», a expliqué Alassane Ouattara, faisant remarquer que cette monnaie est «plus ancienne que l’Euro». « Je ne comprends pas ce faux débat sur le franc CFA », a ajouté M. Ouattara.

 «Je crois qu’il faut que ce débat cesse, les gens en parlent  sans savoir de quoi ils parlent », a poursuivi l’ancien Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qui émet cette monnaie. 

De son avis, « cette monnaie est solide, appréciée et bien gérée par la BCEAO dont je suis aujourd’hui Gouverneur honoraire, c’est une monnaie gérée uniquement par les Africains ».

« Les huit économies qui la composent sont parmi les meilleurs en performance  économique », a ajouté M. Ouattara qui note que cette monnaie est «stabilisante pour nos économies, nos pays, nos populations».

Le franc  CFA est  la devise officielle des huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le  Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« C’est une monnaie qui est en circulation pas seulement dans les huit Etats membres de l’UEMOA, mais dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. Si vous allez en Mauritanie, au Ghana, au Nigeria, au Libéria, en Sierra Leone, en Gambie …Dans tous ces pays les populations acceptent et utilisent le franc CFA », a encore expliqué M. Ouattara.

« C’est une monnaie pour laquelle nous allons faire des réformes en temps opportun (…) », a conclu le Chef de l’Etat ivoirien.

Le débat autour du franc CFA a opposé idéologiquement les économistes africains ces dernières années. Certains prônent d’en sortir, quand d’autres soutiennent les pays à y rester.   

Le franc CFA, officiellement franc de la Communauté financière africaine est le nom de deux monnaies communes héritées de la colonisation et utilisées par 14 pays d’Afrique constituant en partie la zone franc : l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Les pays de la zone franc doivent obligatoirement déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. En 2014, la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (BCEAC) et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) disposaient d’un dépôt, respectivement, de 3706 et de 5605 milliards de francs CFA (environ 14,3 milliards d’euros) auprès du Trésor public français.

Créé initialement en 1939, juste avant la seconde guerre mondiale, le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d’Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d’outre-mer.

Côte d’Ivoire : naissance officielle du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir

Un congrès constitutif du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, s’est tenu samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de la formation politique.L’idéologie du Rhdp parti unifié est « le libéralisme à visage humain ». La politique de la formation  s’articule autour de l’Houphouetisme à travers « la recherche constante du concensus et du compromis comme mode de résolution des contradictions et des conflits ». 

Et ce, pour garantir davantage « une société de paix, de justice et de progrès partagé ». Les résolutions portant creation du Rhdp parti unifié ont été lues par Clarisse Mahi, au stade Félix Houphouët-Boigny, qui a accueilli plus de monde que sa capacité estimée 40.000.

Ce congrès constitutif du Rhdp est le point d’orgue d’un processus de raffermissement des liens entre les héritiers politiques du premier président ivoirien, feu Félix Houphouët Boigny, entamé depuis le 18 mai 2005. 

D’une alliance électorale, ce mouvement s’est mué en une coalition politique. En raison du succès de cette coalition et des enjeux futurs, les leaders politiques de la coalition se sont engagés à une unification en vue de porter ce projet politique. 

Le 12 avril 2018, il a été signé l’accord politique portant création d’un nouveau parti politique dénommé Rdhp. Exigeant l’adhésion des populations, la direction de la coalition a décidé de consulter les bases lors depre-congrès régionaux tenus du 11 au 22 janvier 2019.  

Le Parti unifié Rhdp naît sans son principal allié le Parti démocratiquede Côte d’Ivoire (Pdci). Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a été désigné président de cette nouvelle formation politique.  

Un député ivoirien démissionne du RDR et créé son parti dénommé PRD

Le député ivoirien Dominique Adié, secretaire général adjoint du Rassemblement des républicains (RDR), a démissionné mercredi du parti présidentiel et crée sa formation politique dénommée Pour la République et la Démocratie (PRD), selon une note.Dans cette note datée du 23 janvier 2019, notamment adressée à la  secrétaire générale du RDR, M. Dominique Adié notifie avoir pris la  décision de démissionner du parti et du poste de secrétaire général  adjoint chargé du Sport « en toute conscience ». 

«  C’est outré par l’environnement d’injustice et d’exclusion que j’ai  adhéré en 1999 au RDR, alors même que j’étais député à l’Assemblée  nationale. À cet effet, j’ai apporté une contribution significative à  l’éclosion du parti et j’ai été de tous les combats jusqu’à l’accession  du RDR au pouvoir », écrit-il.

« En 20 années  de militantisme, j’ai fait preuve de dynamisme, d’abnégation et de  loyauté envers le parti. Cependant, je n’ai plus à ce jour, la force  morale physique, matérielle nécessaire pour continuer la mission qui m’a  été assignée par le parti », avoue-t-il.   

Ce  départ du RDR du député de Bouaflé, circonscription située dans le  centre-ouest ivoirien, intervient à trois jours du Congrès constitutif  du parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la  Démocratie et la Paix), la coalition au pouvoir.   

En  moins d’un mois, c’est la deuxième démission d’un député au sein du  RDR, le parti présidentiel. Le député de la circonscription de Man,  métropole de l’Ouest ivoirien, André Tia, a quitté cette formation  politique pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au  pouvoir).

Acquittement de Gbagbo et Blé Goudé: «c’est la victoire de la vérité pour la réconciliation» (COJEP)

Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, parti de Blé Goudé) a salué, mardi, l’acquittement et la libération de son leader, Charles Blé Goudé et de l’ex-président Laurent Gbagbo comme « la victoire de la vérité et de la Côte d’Ivoire».Réunie au domicile de Martial Yavo, un cadre de ce parti, la direction du COJEP conduite par le Premier secrétaire, Dr Hyacinthe Nogbou, a suivi de bout en bout l’audience du jour retransmise en direct par une chaine de télévision française.

Une explosion de joie accueille la décision du juge-président  Cuno Tarfusser prononçant « l’acquittement et la libération immédiate» des accusés. Le maître des lieux, Martial Yavo, fait péter une bouteille de champagne, puis une deuxième. Des louages à « Dieu, le seul maitre du temps» fusent de partout. Dame Coulibaly, tombe dans les pommes. L’émotion est forte. Dix minutes plus tard, elle retrouve ses esprits et peut exécuter des  pas de danses.

«Rendons gloire à Dieu qui est la vérité et qui a permis que la vérité éclore…pour que le président Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé soient acquittés», lâche Dr Nogbou.

Pour le premier responsable du COJEP, «cette libération n’est pas la victoire d’un camp sur un autre. Mais plutôt la victoire de la vérité, la victoire de la Côte d’Ivoire pour s’engager résolument sur la voie de la réconciliation ».

«Cette décision de la CPI démontre que les auteurs de la crise post-électorale sont ailleurs et que le pays a besoin de Gbagbo et Charles Blé Goudé pour la réconciliation », ajoute, pour sa part, Martial Yavo.

Pendant ce temps, la toile s’enflamme avec des réactions de personnalités et d’anonymes à l’image de l’ex-ministre Jean-Louis Billon, Porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dont « les premières pensées vont au président Gbagbo et à sa famille», tweette-t-il sur sa page officielle.

«C’est une étape importante vers la réconciliation nationale et la justice, un processus indispensable pour préparer la Côte d’Ivoire de demain», souligne M. Billon là où un internaute, Mays Mouissi, estime que « c’est un véritable camouflet pour Fatou Bensouda la procureure de la CPI qui a été incapable de réunir la moindre preuve de crime contre l’humanité en 10 ans d’instruction»

N’Guesso préconise un gouvernement d’union nationale en RDC

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), a appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo, pays en proie à une forte contestation des résultats issus des élections du 23 décembre 2018.« Le président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs note avec une vive préoccupation, qu’après la publication des résultats des autres élections (législatives, nationales et provinciales), l’expression de nombreuses contestations de nature à compromettre les efforts fournis », affirme le président N’Guesso dans un communiqué publié ce lundi, après concertation avec ses homologues de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC, sigle anglais)

Ainsi avec ses pairs, Denis Sassou N’Guesso « encourage toutes les parties à s’engager dans un processus politique susceptible d’améliorer la confiance des uns envers les autres, de bâtir des passerelles en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale et de renforcer les institutions démocratiques. »

Par ailleurs, le président en exercice de la CIRGL « exhorte les autorités de la RDC à apporter plus d’éclairage sur tous les éléments pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral ». Pour ce faire, il suggère aux structures compétentes d’envisager « le décompte des voix afin de garantir la transparence des résultats et de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants ».

L’intérêt supérieur de la RDC prime en ce moment crucial de son histoire, indique Sassou N’Guessi, réitérant la disponibilité de la CIRGL à soutenir tous les efforts de paix et de cohésion nationale dans ce pays.

Le 11 janvier dernier, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle en RDC, le président en exercice de la CIGL avait pris note de la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, il avait invité les parties prenantes à cette élection à observer les procédures et voies de recours légales, en vigueur en matière électorale en RDC, dans le souci de préserver la paix, la sécurité et la stabilité.

Le nouveau gouvernement gabonais composé de 37 membres

Le nouveau gouvernement du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale publié tard dans la nuit de samedi à dimanche est marqué le maintien de plus de la moitié des ministres de la précédente équipe dirigée par son prédécesseur, Emmanuel Issoze Ngondet.Voici la liste des membres du gouvernement

Ministres d’Etat :

1. Ministre d’Etat ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Régis IMMONGAULT TATANGANI (ancien)

2. Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Guy-Bertrand MAPANGOU (ancien)

3. Ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY (ancien)

4. Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Alain-Claude BILIE-BY-NZE (ancien)

5. Ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : M. Michel MENGA M’ESSONE (ancien, opposant)

6. Ministre d’Etat, ministre des Relations avec les Institutions constitutionnelles et les Autorités administratives indépendantes : M.  Francis NKEA NZIGUE (ancien)

7. Ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire : M. Etienne MASSARD KABINDA MAKAGA (ancien)

8. Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : M. Lambert Noël MATHA (ancien)

9. Ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics : M. Jean – Fidèle OTANDAULT (ancien)

10. Ministre d’Etat, ministre de la Justice et des Droits humains, Garde des Sceaux : M. Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU (ancien)

11. Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies : M. Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU (ancien, opposant)

Ministres :

12. Ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Jean-Marie OGANDAGA (ancien)

13. Ministre de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail : Mme Madeleine BERRE (ancien)

14. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Alimentation chargé du programme GRAINE : M. Ali Akbar ONANGA Y’OBEGHE (ancien)

15. Ministre chargé du Suivi des réformes économiques et de la Planification du développement : M. Alexis BOUTAMBA MBINA (nouveau)

16. Ministre de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics : M. Arnauld Calixte ENGANDJI ALANDJI (ancien)

17. Ministre de la Valorisation et de l’Industrialisation des ressources minières : M. Christian MAGNAGNA (ancien)

18. Ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures : M. Pascal HOUAGNI AMBOUROUE (ancien)

19. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale, de la Francophonie, et des Gabonais de l’étranger : M. Abdu Razzaq Guy KAMBOGO (nouveau)

20. Ministre de l’Eau et de l’Énergie : M. Emmanuel Norbert Tony ONDO MBA (nouveau)

21. Ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion, porte-parole du gouvernement : Mme Nanette LONGA (nouveau)

22. Ministre des Transports et de la Logistique : M. Justin NDOUNDANGOYE (ancien)

23. Ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste : M. Guy-Maixent MAMIAKA (ancien)

24. Ministre de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalite des chances : Mme Estelle ONDO (ancien)

25. Ministre du Commerce : M. David MBADINGA (ancien)

26. Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics- privés et des PME PMI : M. Biendi MAGANGA MOUSSAVOU (ancien, opposant)

27. Ministre de la Pêche et de la Mer : Mme Prisca KOHO épouse NLEND (nouveau)

28. Ministre du Tourisme : Mme Marie Rosine ITSANA (nouveau)

29. Ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat national : Mme Carmen NDAOT (ancien, opposant)

Ministres délégués :

30. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale, chargé de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : M. Jonathan NDOUTOUME NGOME (ancien, opposant)

31. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : Mme Gisèle AKOGHET épouse NTOUTOUME (nouveau)

32. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Franck NGUEMA (nouveau, indépendant)

33. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Arsène Édouard NKOGHE (nouveau)

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion : Mme Olivia Hagar NGUEMA ONDO (nouveau)

35. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : Mme

Patricia TAYE (ancien)

36. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Jean-Marie OBAME ONDO (nouveau)

37. Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Hilaire MACHIMA (ancien)

Tchad : interdiction de la marche contre la visite de Déby en Israël

La marche que projetait d’organiser dimanche à N’Djaména l’Alliance des Associations civiles pour le soutien d’ALGUDS pour protester contre la récente visite du président Idriss Déby en Israël a été interdite, selon un arrêté du ministre tchadien de la Sécurité publique rendu public ce samedi.« La marche prévue ce 2 décembre 2018 par les associations regroupées au sein de l’Alliance des Associations civiles pour le soutien d’ALGUDS, est strictement interdite », écrit dans son arrêté le ministre de la Sécurité publique.

Sur la même lancée, Mahamat Abali Salah demande aux responsables de la police, de la gendarmerie et de la garde nomade, de prendre les dispositions nécessaires pour faire respecter cette décision.

Contacté par APA, le président de l’Alliance ALGUDS, Badour Daoud Badour, a regretté cette interdiction non sans souligner que « par cette marche, nous voulions exprimer notre désaccord des relations que le Tchad veut entretenir avec Israël que nous ne considérons pas comme un Etat ».

« Nous n’allons pas marcher d’autant que la manifestation est interdite », a ajouté M. Badour avant de préciser que la lutte se fera sur un autre terrain, celui de sensibiliser la population afin qu’elle n’accepte pas la reprise des relations avec Israël.

Togo : l’opposition rejette un projet de réformes constitutionnelles soumis au parlement

L’opposition togolaise a de nouveau rejeté, mercredi soir, le projet de réformes constitutionnelles soumis à la Commission des lois de l’Assemblée nationale.D’après Me Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, la proposition faite par le gouvernement n’était ni le texte de l’expert de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ni celui que l’exécutif avait initialement envoyé.

En effet, a-t-elle indiqué, l’émissaire du gouvernement a invité les parlementaires à passer en revue séance tenante les deux textes pour en sélectionner des articles devant constituer un nouveau texte qui fera l’objet d’un vote. Selon Isabelle Ameganvi, l’opposition a refusé d’être « complice de cette mascarade ».

Le texte proposé par l’expert de la Cedeao prévoit, en son article 59, que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, ni ne peut proroger son mandat pour quel motif que ce soit ».

Mais la mouvance présidentielle souhaite une profonde modification de cet article pour offrir la possibilité à Faure Gnassingbé, l’actuel chef de l’Etat, de briguer deux nouveaux mandats à compter de 2020.

Sénégal : les acteurs politiques s’imprègnent de la procédure de candidature à la présidentielle

Les partis et coalitions de partis politiques engagés dans la course à l’élection présidentielle du 24 février 2019 et la Direction générale des élections ont passé au crible, vendredi à Dakar, les différentes étapes de la procédure de candidature de cette joute afin de minimiser les erreurs dans les dossiers.« L’objectif est de discuter avec les candidats à la candidature des modalités de constitution et de dépôt des dossiers de candidature. Il s’agissait de commenter les dispositions pertinentes du Code électoral et celles de la Constitution qui indiquent qui peut être candidat, les dossiers à déposer au niveau du Conseil Constitutionnel, les modalités de déclaration de candidature et comment se fera la publication des listes des candidats et l’impression des bulletins de vote », a déclaré Bernard Casimir Demba Cissé, Directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections.

Il s’exprimait à l’atelier de partage ayant pour thème : « Constitution et dépôt des dossiers de déclaration de candidature ». Au cours de cette rencontre, les modèles de déclaration de candidature et d’attestation fixés par arrêté du ministre de l’Intérieur conformément au Code électoral ainsi que le calendrier des opérations électorales intéressant les différents acteurs ont été exposés.

D’emblée, Bernard Casimir Demba Cissé a précisé que c’est le Code électoral qui fixe les pièces à fournir et le dépôt, la réception et le contrôle des dossiers étant du ressort du Conseil Constitutionnel.

Il y a tout d’abord « le modèle de déclaration de candidature qui s’impose à tous les acteurs. Celui-ci contient la présentation du candidat, sa filiation, son âge, sa profession mais aussi ses déclarations sur l’honneur ». A ce sujet, M. Cissé a souligné que « le candidat doit déclarer sur l’honneur qu’il est exclusivement de nationalité sénégalaise, en règle avec la fiscalité et attester le versement de la caution arrêtée à 30 millions F CFA ».

Il y a ensuite « un modèle de notification des noms des partis, coalitions ou entités indépendantes » car, ne peuvent participer à l’élection que « des candidats investis ». Dès lors, il faudra bien avant le dépôt du dossier de candidature, la veille au plus tard, notifier au Conseil Constitutionnel le nom du parti, de la coalition ou de l’entité indépendante.

En outre, Bernard Casimir Demba Cissé a signalé que dans ce modèle, « chaque coalition doit dire quels sont les partis politiques légalement constitués qui la composent. Par contre, pour un candidat investi par une entité indépendante, une notification du nom de cette entité suffit ».

Il y a enfin une déclaration d’investiture parce que « tous les candidats qu’ils soient indépendants, présentés par des partis, des coalitions, sont tous soumis cette obligation », a soutenu le Directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections.

Pour se présenter à la présidentielle, tous les candidats doivent au préalable récolter des parrainages. Une loi votée à l’Assemblée nationale les oblige désormais à recueillir au minimum 0,8 % et 1 % au maximum de signatures des électeurs inscrits sur le fichier électoral au moins dans 7 régions.

A trois mois de la présidentielle, les acteurs du champ politique sont loin de s’accorder sur les modalités de son application. « Lorsque que le Conseil Constitutionnel invalide une liste de parrainage à cause de doublons, le candidat n’est pas immédiatement hors course », a informé M. Cissé.

En effet, a indiqué Bernard Casimir Demba Cissé, la loi donne l’opportunité au Conseil Constitutionnel de notifier au mandataire du candidat, 43 jours avant le scrutin, qu’il y a des problèmes sur la liste. La possibilité lui sera donnée pendant les 48 heures qui suivent la notification de procéder aux régularisations.

Toutefois, cette dérogation ne s’applique pas aux listes dont certains parrains n’ont pas cette qualité car, n’étant pas électeurs ou n’ayant pas toutes les références normales. Les dépôts de candidature sont prévus du 11 au 26 décembre.

Élections locales: les avocats français du Pdci dénoncent des « fraudes caractérisées et avérées »

Emmanuel Massigny et Romain Dupeyre, deux avocats français du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, ont dénoncé dimanche à Abidjan « des fraudes caractérisées et avérées » à l’endroit de leurs clients lors des élections municipales et régionales du 13 octobre 2018.« Au regard des informations et des pièces qui nous ont été  communiquées, il y a effectivement des faits de fraudes caractérisés et  avérés », a dit Romain Dupeyre, avocat au barreau de Paris et de  New-York, face aux caméras, au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan). 

Certains  pourraient craindre que la justice ne fonctionne pas ou qu’elle se  montre partiale, mais « il est hors de question de faire quelque procès  d’intention que ce soit, il y a des fraudes avérées, il y a la loi qui  prévoit des recours, le Pdci se place dans un processus de légalité et  il ira jusqu’au bout », a-t-il ajouté.  

«  Quand les décisions seront rendues, nous verrons leur motivation et à  partir de là, nous pourrons en tirer les conséquences en fonction, mais  nous avons confiance en la justice ivoirienne et nous sommes sereins  parce que nous avons des dossiers extrêmement solides », a fait savoir  Me Dupeyre. 

« Des fraudes avérées et  extrêmement graves ayant pour certaines amené jusqu’à la mort d’hommes,  ont fait que le Pdci, accompagné par ses avocats historiques, ont  souhaité donner à ce contentieux une dimension internationale, c’est la  raison pour laquelle nous sommes venus (les) appuyer et aider », a  souligné Me Massigny. 

Dans ce combat, le  Conseil français du Pdci compte notamment « faire respecter la loi  électorale ». Et ce, afin que le processus démocratique en Côte d’Ivoire  puisse être respecté en vue d’établir les conditions d’élections libres  au regard des échéances présidentielles de 2020. 

«  Ce qui s’est passé mérite qu’un regard international soit porté et que  surtout la justice de ce pays fonctionne et constate les irrégularités  constatées » afin que « la Côte d’Ivoire puisse sans aucune difficulté  préparer les prochaines échéances dans le plein respect de la loi »,  a-t-il renchéri.  

Au-delà de ses propres  intérêts et de la défense de ses candidats « dans ces élections qui  malheureusement pour certaines leur ont été volées » le Pdci veut «  faire en sorte que les Ivoiriens puissent s’exprimer normalement de  manière démocratique », a poursuivi Me Massigny. 

Dans  la commune du plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, « les  observateurs internationaux ont pu constater des irrégularités qui ont  fait que les résultats faux qui allaient être proclamés ne l’ont pas été  », a-t-il fait remarquer,  justifiant ainsi leur présence. 

Les  avocats français du Pdci comptent « apporter avec beaucoup d’entrain et  de vigueur (de leurs) compétences juridiques pour faire en sorte que ce  combat judiciaire soit loyal et qu’il permette aux candidats malheureux  du Pdci de recouvrer la légitimité qui leur a été donné par les urnes ».