Politique, économie et société alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets partagés entre l’actualité politique, la recrudescence de l’émigration maritime dite clandestine et la situation socio-économique.Les relations tendues entre Idrissa Seck et Aminata Touré exhalent « un parfum de vendetta », selon EnQuête, notant que la « vieille inimité se transforme en guerre ouverte ». Depuis 2013, souligne le journal, l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) « s’est fait un point d’honneur de répondre à toutes les attaques » de son successeur dirigées « contre le Macky » qu’il a finalement rejoint.

Le journal estime qu’Idrissa Seck est « désormais en position de force » et « se montre intraitable ». Mais « Mimi (surnom d’Aminata Touré) contre-attaque » d’après L’Observateur, avec lequel elle s’est longuement entretenue.

« Je demande que le Cese soit audité de sa création en 2013 au jour de mon départ », lance-t-elle, notant que « mon intégrité et mon honneur n’ont pas de prix » et que « l’ambition (présidentielle) n’est pas un délit à ce que je sache ».

En outre, Idy (surnom d’Idrissa Seck) est une « énigme » pour Walf Quotidien, rappelant l’affaire des chantiers de Thiès, son supposé statut d’«homme fauché » et l’alliance avec Macky Sall entre autres. Mais l’entrisme d’Idrissa Seck et Oumar Sarr « indispose » la majorité du président Sall, estime par contre Sud Quotidien.

Sur d’autres sujets, Le Soleil rapporte le « satisfécit du FMI » dans la deuxième revue du programme triennal de l’ICPE. Au même moment, le quotidien national mentionne le « protocole d’entente entre Sénégalais et Canadiens » pour la relance des chemins de fer au Sénégal.

Par ailleurs, Tribune pointe du doigt « la guerre salée du sucre » après l’augmentation des besoins sur le marché estimés à 63.000 tonnes en lieu et place de 40.000. Le journal note que 5000 personnes sont menacées de chômage technique, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) trempée dans des difficultés là où des commerçants se défendent.

Sur la recrudescence de l’émigration irrégulière maritime, le directeur général de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) « assène ses vérités aux jeunes » dans L’AS. Pour Pape Amadou Sarr, « même si on met 500 milliards FCFA à leur disposition, les jeunes qui auront les moyens de partir partiront ».

Libération donne la parole à un des rescapés après le nouveau drame au large du Cap-Vert : « En quittant Mbour, nous étions 150. (…) A l’arrivée, nous étions 66. C’est douloureux et terrible. Nous sommes très fatigués ».

L’Observateur et Tribune rapportent qu’une « maladie mystérieuse » attaquant les pêcheurs est apparue à Thiaroye-sur-mer, en banlieue dakaroise. Elle est caractérisée par « des boutons au visage, sur le corps et les parties intimes ». Les pêcheurs « soupçonnent un produit déversé en mer ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation minière autour du fleuve et note que « la Falémé (est) maudite par ses richesses ». Selon le journal, l’orpaillage a pollué l’eau du fleuve alors que trois pays riverains se mobilisent pour sauver la ressource.

Politique, santé et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la reconfiguration politique à la gestion de la pandémie de Covid-19, en passant par les faits sociétaux dont le chavirement d’une nouvelle pirogue de migrants.EnQuête assimile le nouveau casting et la stratégie du président de « grand brouillard ». Le journal voit en Macky Sall un « génie politique » pour avoir opéré un « infanticide » contre son parti et récupérer des « adversaires éprouvés par les rigueurs de l’opposition ».

La Tribune note toutefois que « Macky (est) sur le chemin qui a perdu Wade » et « risque de tomber dans ses propres pièges ».
En revanche, Issa Sall, candidat classé quatrième à la dernière présidentielle, « va créer son parti » après le « divorce presque acté avec le Pur », le Parti de l’unité et du rassemblement, informe L’AS. Par ailleurs, « ses proches l’annoncent à la mouvance présidentielle ».

Sur un autre sujet, L’Observateur informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, « fouille Mimi » Touré, son prédécesseur. Le leader de Rewmi a en effet « dépêché une mission de vérification au Cese et diffère son installation ». Mais pour Aminata Touré, « Idrissa Seck a fait interdire l’accès des locaux du Cese au Daf et au DRH qui devaient faire le point à ses collaborateurs ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien rapporte que le parti Pastef « dénonce le bradage à vil prix des ressources halieutiques » dans le protocole d’accord de pêche renouvelé entre le Sénégal et l’Union européenne (UE).

Sur la gestion de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien titre sur le « succès sans frontières » du Sénégal. Les ambassades d’Allemagne, de France et de Grande Bretagne « chantent les efforts » de notre pays là où l’Institut Pasteur « lance un test rapide ».

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, souligne dans L’Observateur que « le Sénégal fera bénéficier à sa population du vaccin du Covid » que plusieurs firmes pharmaceutiques occidentales annoncent depuis quelques jours la découverte.

Le Soleil s’entretient avec le nouvel ambassadeur chinois au Sénégal, Xiao Han, qui explique « là où vont nos deux pays ». Le quotidien national souligne en outre que « près de 330 milliards de FCFA (ont été) transférés par l’Etat depuis 2012 » pour appuyer les collectivités territoriales.

Sur l’intensification de l’émigration irrégulière, Libération informe qu’une « pirogue prend feu au large du Cap-Vert » avec des passagers « grièvement brûlés » et « plusieurs morts annoncés ». L’embarcation comptait également « trois mineurs ».

Walf Quotidien titre sur la pénurie du liquide précieux à Dakar et note que « Diamalaye et Grand-Yoff déclenchent les émeutes de l’eau ».

En fait divers, Les Echos font focus sur des jumelles siamoises « condamnées à vivre ensemble ». Elles s’appellent Ndèye et Marième Ndiaye et « cherchent 145 millions ».

Idrissa Seck et Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA font focus sur les dessous des retrouvailles entre Idrissa Seck et Macky Sall et la sortie du khalife général des mourides sur les candidats à l’émigration irrégulière.« Idy révèle son deal national avec Macky », titrent Les Echos là où Le Quotidien fait état des « révélations de Idy » sur son ralliement spectaculaire dans la mouvance présidentielle.

« Au début, il était programmé que je reste dans l’opposition et que je fasse office de chef de l’opposition », mais « Macky m’a demandé de laisser tomber l’histoire du chef de l’opposition », a expliqué le président du parti Rewmi, arrivé deuxième avec 20% des voix à la dernière présidentielle, et désormais nouveau président du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Par ailleurs, a-t-il indiqué à Walf Quotidien, « Macky m’avait choisi » pour le statut de chef de l’opposition avant de lui dire dans leurs discussions : « Est-ce qu’on ne va pas nouer un compagnonnage ? ».

Quant aux détracteurs de ses retrouvailles avec Macky Sall, avec lequel il a « retrouvé la complicité », il déclare dans Libération et Le Soleil que ces derniers, qui ne leur « arrivent pas à la cheville », « ne parlent pas pour le Sénégal », mais pour leurs « intérêts ».  

Si l’ex-Premier ministre de Wade continue d’occuper l’actualité politique, L’Observateur dévoile « les secrets de la nouvelle vie » de ses prédécesseurs et successeurs au poste de chef de gouvernement. Le journal aborde en même « les dessous » de l’agitation politique de Khalifa Ababacar Sarr, l’ex-maire de Dakar.

EnQuête titre sur la sortie de « Serigne Mountakha (qui) dit non » à l’émigration dite clandestine avec ses conséquences macabres. Selon le journal, le khalife des Mourides a donné hier le « ndiguel » (consigne) de ne plus prendre de pirogue pour l’Europe. « Il y a un village qui a vu une vingtaine de morts. Tous des mourides. C’est tragique », a-t-il déploré.

Ainsi, « Touba sermonne les candidats au périlleux voyage », écrit L’AS là où Vox Populi rapporte la fatwa du khalife général des mourides par ces propos en wolof : « Barça wala barsax, c’est haram ». Comprenez : tenter l’aventure occidentale par la mer ou la mort « est un suicide ».

En football, la plupart des journaux se font l’écho de la qualification du Sénégal à la CAN 2022. Pour Vox Populi, le Sénégal est la première nation qualifiée à cette compétition à deux journées de la fin des éliminatoires.

Les Lions ont battu hier à Bissau les Djurtus, sur un but inscrit à la 82e minute par Sadio Mané. Le quotidien informe du coup que l’attaquant de Liverpool « égale Elhadji Diouf avec 21 buts en sélection ».

Les retrouvailles Macky-Idy commentées par la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les retrouvailles d’une partie de la famille libérale, avec le point d’orgue matérialisé par Macky Sall et Idrissa Seck.EnQuête aperçoit « Macky sur les traces de Wade », l’ex-chef d’Etat et père du libéralisme au Sénégal qui a longtemps exprimé sa volonté de voir les libéraux régner au pouvoir pendant 50 ans. Pour le journal, son successeur « fait le vide autour de lui et s’entoure de nouveaux collaborateurs ».

Toutefois, précise L’AS sur l’entrée des libéraux dans le gouvernement, « Macky reconstitue le PDS sans Wade ». Sur cet état de fait, le président Sall « rebat les cartes », note Sud Quotidien qui reprend en même temps l’analyste politique Maurice Soudieck Dione : « le président Sall diversifie les possibilités de combinaison en vue de l’échéance électorale cruciale de 2024 ».

Quoi qu’il en soit, Macky Sall dispose désormais d’une « majorité taille XXL », note Le Soleil. L’AS va plus loin et pense qu’on va « vers une opa sur les collectivités territoriales » avec les entrées d’Idrissa Seck, Oumar Sarr, Aissata Tall Sall et Abdoulaye Baldé.

L’Observateur livre « les secrets d’un coup tordu » à ou par Idrissa Seck dans ses négociations avec Macky Sall. L’opposant arrivé deuxième de la dernière présidentielle a rallié le régime, devenant du coup président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon le journal, il récolte « les grimaces de dégoût de ses alliés à la Présidentielle de 2019 » après sa volte-face.

Dans cette nouvelle alliance par ailleurs, Le Quotidien voit des « lueurs de frictions », soulignant que des « divergences » sont déjà notées au sein du Grand Parti là où le député APR Abdou Mbow se porte en « défenseur de Idy ».

Dans le nouveau gouvernement, Walf Quotidien souligne qu’un « client de la Crei (cour de répression de l’enrichissement illicite) est blanchi en Conseil des ministres ». Il s’agit de Oumar Sarr, ex-baron du régime de Wade, qui sera désormais « au même banquet » que le procureur spécial Antoine Félix Diome, nouveau ministre de l’Intérieur qui a joué un rôle puissant dans la traque des biens mal acquis de dignitaires du défunt régime.

En outre, Vox Populi souligne qu’Antoine Félix Diome est « récusé par les Khalifistes ». Comprenez les partisans de l’ancien maire de Dakar condamné en 2018 pour malversations. Pour Moussa Taye, le magistrat « a été dans tous les sales coups de Macky ». Ainsi, « nous réclamons sa démission ».

En sport, Record et Stades titrent sur les affiches de Ligue des champions européenne de ce jour, avec un « sulfureux Real / Inter » et un « électrique Atalanta / Liverpool ».

Le préparateur des gardiens des Lions, Tony Sylva,  interrogé sur le duel d’Edouard Mendy et Alfred Gomis, affirme qu’il ne peut « pas pronostiquer ». En MMA, Record rapporte en même temps que le lutteur Reug Reug « se tue au camp Leclerc de Dakar » pour s’imposer devant son adversaire du 4 décembre, Ivan Romanov.

La nouvelle équipe gouvernementale à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, accordent la part belle au remaniement ministériel opéré, ce week-end, par le président Macky Sall.« L’audace et le pragmatisme », barre à sa Une Le Soleil avant de souligner que la particularité de de cette nouvelle équipe gouvernementale de 33 ministres et quatre secrétaires d’Etat « est qu’elle compte plus de jeunes et est ouverte à l’opposition, principalement le parti Rewmi d’Idrissa Seck et le mouvement « And Suxali Sopi » d’Oumar Sarr ».

A travers la formation de ce nouveau gouvernement, Vox Populi voit « les coups politiques du président » car « Macky acte le +deal+ avec Idy et liquide les +ambitieux+ ».

« C’est l’IDYlle ! », s’exclame Libération, faisant remarquer que « le leader de Rewmi (a été) nommé à la tête du CESE (Conseil économique, social et environnemental) qu’il promettait de supprimer une fois élu (président de la République) ».

Sous le titre « ère Sall et Seck », Le Quotidien s’adonne à un jeu de mots avec les patronymes des « deux nouveaux +amis+, +ennemis+ d’hier » et soutient qu’« en politique, il ne faut jamais dire jamais ! Et c’est la leçon qu’offrent Macky Sall et Idrissa Seck dans ce grand chamboulement du 1er novembre ».

Mais pour WalfQuotidien, cette entrée du parti Rewmi au gouvernement n’est rien d’autre qu’une « alliance Mackyavélique ». Le journal se demande d’ailleurs « Qui va tuer l’autre ? ». « Après avoir fait en sorte qu’il n’y a plus de prétention à sa succession dans son propre camp, écrit Walfquotidien, Macky Sall a décidé de faire entrer un grand loup (…) dans la bergerie », à savoir Idrissa Seck.

« Mais ce new deal avec Idy sonne comme un jeu de dupes dans lequel chacun a des arrière-pensées », poursuit le journal. Il concède toutefois que l’arrivée de M. Seck consacre « une redistribution des cartes avec d’une part la famille libérale qui se reconstitue et, d’autre part, une opposition radicale désormais pilotée par le leader de PASTEF/Les Patriotes ».

L’Observateur parle d’une « collusion politique (…) qui cache un protocole de dauphinat à dérouler d’ici à la présidentielle de 2024 ». Il revient ainsi sur des « rencontres nocturnes entre Mermoz et Point E », quartiers de domiciliation du président Sall et de l’ancien Premier ministre.

Cela fait dire à L’AS que « Macky écrase +ses hommes+ et lance Idy ». Une assertion non partagée par EnQuête qui estime que « Macky brouille les pistes ». Sud Quotidien fait fi de toutes ces interprétations politiques et soutient que « Macky engage le combat » de la relance économique en intégrant certains opposants dans ce nouveau gouvernement.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur la disparition de l’historien Iba Der Thiam. A l’unanimité, ils ont salué la mémoire d’« un grand intellectuel (qui) s’en est allé » (L’AS), samedi à Dakar, à l’âge de 83 ans.

Vox Populi estime qu’avec cette disparition, « la bibliothèque a brûlé ». Sud Quotidien et EnQuête s’inspirent pour dire que « le Sénégal perd un monument de son histoire » et « son historien général ».

La dissolution du gouvernement au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement des changements en perspective au plus haut sommet de l’Etat suite à la série de décisions prises par le président de la République.Le Soleil indique que « Macky Sall dissout le gouvernement ». En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat a signé hier quatre décrets mettant fin aux fonctions des membres du gouvernement, d’Aminata Touré, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), du ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et du Secrétaire Général du gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye.

Désormais, « Macky Sall (est) seul à bord », relève Sud Quotidien. Cette situation, explique ce journal, laisse encore place à des supputations. Qui reste ? Qui part ? Qui migre vers un autre ministère ? Mystère et boule de gomme !.

Pour sa part, L’Observateur nous plonge « dans les coulisses du remaniement ». Ce journal informe qu’en l’absence de Premier ministre, « le chef de l’Etat a profité de la solennité de la réunion du Conseil des ministres d’hier mercredi, qui a débuté à 10h13, pour informer le gouvernement » car, dit-il, « après 18 mois de course, il fallait s’arrêter pour jeter un œil sur la courbe de progression de son équipe ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Diallo, Docteur en Sciences politiques renseigne qu’ « en 8 ans d’exercice du pouvoir, le chef de l’Etat a opéré 10 remaniements ministériels et réaménagements techniques. Soit un turn-over d’environ 100 ministres ».

« C’est le grand chamboulement », note Le Quotidien. En tout cas, « Macky (Sall) fait tourner le moulin à décrets », souligne ce journal. Avant d’ajouter que « tous ceux dont la carrière dépend du décret devraient se poser beaucoup de questions durant cette longue période des fêtes ».

De son côté, L’AS constate que « Macky (Sall) brandit son sabre ». Ce journal cite le président de la République qui dit avoir « pris le temps d’évaluer et d’apprécier le travail et les hommes ». Selon L’AS, la composition « du nouveau gouvernement devrait être (connue) aujourd’hui ou demain ».

EnQuête en déduit que le chef de l’Etat « veut reprendre la main ». Poursuivant, ce journal fait savoir qu’ « avec la récession économique, la crise sanitaire et la reprise de l’émigration (clandestine) et ses drames, Macky Sall a décidé de prendre un nouveau chemin ».

Et il « rebat les cartes » à en croire Vox Populi. En attendant, la formation du nouveau gouvernement, précise ce quotidien, « les ministres sortants expédient les affaires courantes ». Enfin, mentionne WalfQuotidien, le poste de Premier ministre « qui avait disparu de l’architecture (gouvernementale) au lendemain de la réélection (en 2019) du président Sall fait son come-back ».

Le débat sur l’émigration clandestine nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement des réactions suscitées par les voyages périlleux vers l’Europe de jeunes en quête d’un mieux-être.A ce propos, l’opposant Ousmane Sonko « charge l’Etat » dans Sud Quotidien. Le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) estime qu’ « on ne dirige pas un pays dans la tromperie et (avec) des promesses impossibles à réaliser ».

Dans L’AS, Ousmane Sonko met Macky Sall devant ses responsabilités : « (Le président) avait promis en 2012, une fois élu, de créer 100 à 150 mille emplois chaque année. Ce qui fait 500 à 750 mille emplois au bout de 5 ans. Alors qu’il n’a pas tenu sa promesse de 2012, le chef de l’Etat dit vouloir créer 1 million d’emplois ».

S’exprimant sur la criminalisation de l’émigration clandestine qui fait débat ces derniers jours, Aly Ngouille Ndiaye déclare, dans Le Quotidien, que « nous avons aujourd’hui un arsenal (juridique) qui existe pour condamner de façon très ferme, notamment les convoyeurs ».  En outre, le ministre de l’Intérieur explique que « les voyageurs sont considérés comme des victimes. C’est plutôt ceux qui vivent de ça qu’il faut poursuivre. (Mais) on n’a pas besoin de criminaliser le système pour les condamner ».

En tout cas, note Vox Populi, il y a une « dissonance au sein du gouvernement » puisque Mansour Faye et Néné Fatoumata Tall, respectivement ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et ministre de la Jeunesse avaient plaidé pour la criminalisation du phénomène migratoire.

Pendant ce temps, EnQuête renseigne que « la Gendarmerie de Saint-Louis (nord) a interpellé huit personnes qui sont actuellement en garde à vue (dans le cadre) de l’enquête sur un autre cas d’émigration irrégulière. Elles (étaient à bord) d’une embarcation qui s’est perdue en mer ».

En politique, L’Observateur s’intéresse aux « démons de minuit » qui hantent le Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle). Ce journal souligne qu’ « après la longue traversée du désert engendrée par (la) cuisante défaite (à la présidentielle de 2000) et l’absence de candidature (à celle de 2019), les Verts sont encore au cœur d’une nouvelle secousse politique. Une rébellion qui risque d’engager le pronostic vital d’une formation qui serait déjà à l’agonie ».

Dans les colonnes de ce journal, l’analyste politique Momar Diongue soutient que « le PS n’a plus d’avenir. Il représente la compromission. Il faudra un énorme concours de circonstances pour qu’il puisse revenir au pouvoir ».

Pour WalfQuotidien, il y a « le cas Serigne Mbaye Thiam » dans le Parti Socialiste. En effet, rapporte ce journal, l’ambition de leadership affichée par l’actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement « divise l’union départementale des coordinations de Nioro (centre) », sa base politique.

Enfin, Le Soleil informe qu’ « à travers le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2A) pour la relance de l’économie, l’Etat du Sénégal ambitionne de réaliser un taux de croissance de 5,2 % en 2021 ».

La presse sénégalaise se fait l’écho de la résurgence de l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la vague de départs clandestins des jeunes vers l’Europe toujours considérée comme l’eldorado.Vox Populi informe que « 388 migrants (ont été) secourus en 20 jours, 28 convoyeurs arrêtés et 5 pirogues interceptées ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « hier encore, le patrouilleur Sangomar de la Marine nationale a repêché 39 migrants après être entré en collision » avec l’embarcation. 

L’Observateur renseigne que la « pirogue (est) partie de la plage de Soumbédioune (célèbre quai de pêche de Dakar) », non sans préciser que l’accident s’est déroulé à « 5 km des côtes » sénégalaises. Tout compte fait, ce quotidien souligne que les jeunes « continuent de défier le grand bleu à la recherche d’un ailleurs meilleur ».

En tout cas, le débat est posé sur le champ politique. Le président Macky Sall, cité par EnQuête, « a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes tentés par l’émigration clandestine ».

Le parti d’opposition Rewmi (Le pays en wolof) d’Idrissa Seck fait savoir, dans WalfQuotidien, que « la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime est un drame social qui (le) préoccupe au plus haut point ».

De son côté, l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye s’est adressé, dans Sud Quotidien, aux tenants du pouvoir : « De grâce, ne les laissez pas partir vers le mirage et souvent la mort. De grâce, retenez-les par l’emploi et l’espoir ».

Pourtant, dans les colonnes de ce journal, Néné Fatoumata Tall, la ministre de la Jeunesse, relève qu’ « il y a des mécanismes qui incitent les jeunes à rester et à réussir » dans leur pays. Toutefois, Dame Diop, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat soutient que « le Sénégal n’a pas un problème d’emplois mais d’employabilité ».

Mansour Faye, le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, par ailleurs maire de Saint-Louis (nord) d’où sont partis de nombreux candidats à l’émigration, plaide dans L’AS, pour « la criminalisation » du trafic de migrants. Dans le même journal, des spécialistes de la question migratoire affirment que « le meilleur moyen (pour) lutter efficacement contre ce phénomène est de régler la question de l’employabilité ».

Sur ce point, Seydi Gassama, le Secrétaire exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international martèle d’emblée, dans Le Quotidien, que « l’eldorado n’existe nulle part dans ce monde ». Pour lui, l’emploi n’est pas l’unique solution « parce que nous avons vu des jeunes qui avaient une bonne situation prendre la pirogue ».

Enfin, à deux jours de la célébration de la naissance du Prophète de l’Islam, Le Soleil note que Touba (centre) et Tivaouane (ouest) ont « deux démarches (mais le) même gouvernail » par rapport à la gestion du coronavirus. Selon le quotidien national, les Khalifes généraux des confréries Mouride et Tidiane « ont orienté les fidèles par des actes empreints de patriotisme avec des approches différentes, mais toutes adossées à la foi ».

L’émigration clandestine, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de l’explosion en pleine mer d’une pirogue transportant des jeunes Saint-Louisiens (nordistes) qui voulaient partir en Espagne.EnQuête souligne que c’est « une hécatombe ». En effet, rapporte ce journal, « même si le nombre exact des victimes n’est pas encore connu, on craint le pire. Car les premiers éléments laissent à penser que la pirogue était remplie. Le chiffre pourrait largement dépasser la centaine ».

Pour l’heure, renseigne Vox Populi, la Marine nationale a récupéré « une vingtaine de corps » et repêché « 51 survivants ». Selon Libération, le drame s’est produit « vendredi dernier au large de Mbour (ouest) ».

Le quartier de Pikine à Saint-Louis, d’où sont originaires de nombreux victimes, « est plongé dans l’émoi et la consternation » d’après L’AS. Ce quotidien indique que les familles endeuillées considèrent « cette catastrophe (comme) un signal fort adressé aux autorités étatiques ».

Sud Quotidien en déduit que c’est la « résurgence de Barça ou Barsakh » (comprenez Barcelone ou la mort). Toutefois, note ce journal, « si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes (font savoir que ce) voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

En tout cas, signale Sud Quotidien, « la Police a mis fin, durant ce week-end, aux agissements d’un groupe de présumés passeurs et de courtiers pour des candidats à l’émigration clandestine ». Pour démanteler le réseau de trafiquants de migrants, « la Police a mis en branle un dispositif de surveillance », ajoute Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien soutient que « Serigne Mbaye Thiam perd ses appuis (dans) la bataille pour le contrôle du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) ». A en croire ce journal, « le ministre de l’Eau et de l’Assainissement continue à recevoir des critiques de ses camarades de parti. Son tort est d’avoir lorgné le fauteuil d’Aminata Mbengue Ndiaye, la Secrétaire Générale par intérim du PS ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Mamoudou Wane, le Secrétaire national à la vie politique du PS déclare : « Chacun peut légitimement avoir des aspirations. On ne peut pas freiner les camarades dans leur ambition. Ce serait antidémocratique ».

Pour sa part, Le Soleil s’est entretenu avec Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso en perspective de l’élection présidentielle du 22 novembre prochain. Dans le quotidien national, le chef de l’Etat burkinabè affirme ne pas exclure « de négocier avec les terroristes » qui sévissent dans son pays.

En sports, Joseph Mendes, attaquant de l’équipe nationale de foot de la Guinée Bissau, promet que les Djurtus feront « le nécessaire pour embêter le Sénégal ». Le mois prochain, les deux pays voisins doivent s’affronter en aller et retour dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.

Politique et faits de sociétés au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société« Tournée nationale, structuration de son mouvement, Khalifa Sall retrouve la voix » titre Walf Quotidien. L’ex maire de Dakar de justifier son mutisme : « je ne peux pas rester silencieux pendant 40 mois et revenir parler du prix du riz qui a baissé ou de l’électricité. Khalifa Sall semble sortir de son silence et dope ses jeunes ajoute le journal : « Que ceux qui savent parler ; que ceux qui savent écrire le fassent »

Le journal L’AS donne la parole à Souty Touré, qu’il décrit comme le « père de l’Acte 2 de la Décentralisation ». Dans cet entretien, Souty Toure passe en revue toutes les questions allant de la « l’Acte 3 de Décentralisation, le foncier et la fiscalité dans les collectivités territoriales ». 

Le journal Le Quotidien évoque la bataille de succession qui mine le Parti socialistes en ouvrant ses colonnes à Gorgui Ciss, chargé des Relations internationales au PS. Le responsable socialiste affirme sans détours que « Serigne Mbaye Thiam n’est pas le meilleur candidat ». Mieux, Gorgui Ciss ajoute que les « textes du parti n’ont jamais parlé de délai pour l’intérim ». Dans cette bataille de succession, Gorgui Ciss est « sans masque »:« nous sommes avec Aminata Mbengue Ndiaye » soutient-il dans le journal.

Sud Quotidien fait le bilan des inondations un mois après et barre à sa une que le « (plan) Orsec patauge dans les eaux ». Citant les localités de Keur Massar, Saint Louis, Ziguinchor et Diourbel, le journal indique « plusieurs maisons sont toujours englouties par les eaux.

Libération fait un focus sur le phénomène de l’émigration clandestine et renseigne que «  234 candidats [ont été] interceptés en l’espace 72h ». Le canard parle même d’un « drame » en informant que « l’une des pirogues a pris feu à Mbour avec 51 rescapés mais le nombre de morts reste mystère ».

L’Observateur donne plus de détails sur ce qui pourrait être un drame et renseigne que « l’embarcation avait à bord environ 200 personnes, dont 20 mineurs ». Le journal fait état seulement de 59 rescapés.

Dans la même lancée, EnQuête annonce l’arrestation d’un « trio de convoyeurs » en informant qu’un « ancien émigré est le cerveau de la bande ». Le journal ajoute que le trio de (convoyeurs) avait prévu de faire voyager « 200 candidats à bord d’une pirogue le jour du Maouloud ».

Le journal Le Soleil annonce une « reprise progressive du culte à partir du 1er novembre » après une décision rendue publique vendredi par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar. « Après plusieurs mois de suspension à cause de la pandémie de Covid-19, l’Eglise catholique du Sénégal annonce la reprise du culte… » rapporte le même journal.

Vox Populi s’arrête sur les tensions postélectorales en Guinée et indique que le « sang coule ». Pendant ce temps,  c’est la guerre des chiffres sur le nombre de morts  entre pouvoir et opposition. Le camp de Cellou Dalein Diallo dénombre 27 morts, tandis que le pouvoir annonce 14 décès. « L’ONU et les États-Unis condamnent les violences, la CPI (Cour Pénale Internationale) menace » ajoute le journal

En sport, Stades titre sur le Clasico à 14h entre Barcelone et le Real Madrid au Camp Nou. Le journal parle d’un choc sous « haute tension ».

Le foncier et d’autres sujets à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce vendredi, ont réservé une grande place à la gestion foncière par les élus locaux et à d’autres sujets.« Gestion nébuleuse du foncier et délivrance indue des permis de construire, Macky Sall solde ses comptes » barre à sa une Sud Quotidien. Le chef de l’Etat venu présidé la première Journée nationale de la Décentralisation à Diamniadio a exprimé toute « amertume contre la gestion scandaleuse du foncier (…) par les élus locaux ».

Des attaques qui ne passent pas au sein de l’Association des maires du Sénégal dirigée par son frère Aliou Sall. Sud Quotidien renseigne que l’AMS « rejette la faute sur les services techniques de l’Etat ».

Le Quotidien y voit une « divergences entre Macky (Sall) et Aliou (Sall) sur les litiges fonciers » et parle de « Sall échanges » dans un jeu de mots bien inspiré. Macky Sall soutient dans le canard que les « maires ne doivent pas distribuer la terre au premier venu ». Aliou Sall rétorque et « accuse son administration » en soutenant qu’il est « impossible pour un maire de vendre un terrain sans l’autorisation de l’Administration territoriale ou centrale »

Dans le journal L’AS, on retrouve un Macky Sall plus offensif sur « la boulimie foncière dans les collectivités locales ». Le chef de l’Etat a rappelé aux maires que « les terres sont des affectations et non des propriétés privées ». Macky Sall a prévenu les élus locaux que ce « laxisme a atteint des limites que le gouvernement ne peut plus tolérer ».

L’Observateur s’arrête sur la gestion des deniers publics et informe que Macky donne « un coup à ses ministres et DG.. ». Le canard informe que le chef de l’Etat a désormais fixé « des plafonds sur les dépenses budgétaires ». Macky Sall en veut pour preuves qu’il est arrivé à plusieurs reprises que « des ministres directeurs généraux, présidents d’institution engagent des dépenses qui dépassent même leurs budgets »

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien fait un focus sur la diplomatie sénégalaise et annonce « le retour aux bonnes manières ». Le journal indique que le dernier Conseil des ministres a opéré des changements dans les représentations diplomatiques du Sénégal qui consacrent un « redéploiement en force des diplomates de métier » naguère cantonnés aux tâches de ministres-conseillers dans les représentations du Sénégal.

EnQuête fait un large focus sur la présidentielle ivoirienne et informe que la « situation s’envenime ». « 15 (quinze) personnes ont été tuées dans les villes de l’intérieur, alors que des milices circulent» ajoute le journal. Un couvre-feu est même instauré entre 19h à 06h. Pendant ce temps, « Alassane Ouattara appelle au dialogue tandis que l’opposition campe sur sa position » note le Sénégal.

En sport, Record a ouvert ses colonnes au sélectionneur national de la Guinée Bissau, Bacirou Cande. Ce dernier déclare que son objectif est de « battre impérativement le Sénégal ». Les Djurtus futurs adversaires des Lions en éliminatoires de la Can 2022 au Cameroun « attendent de pied ferme les lions » selon leur sélectionneur.

Stades quotidien lance le Clasico entre le Barça et le Real. Le quotidien sportif annonce que le Real « inquiète » avant ce choc alors que son coach Zinedine Zidane est sur la sellette.

Présidentielle guinéenne et politique à la Une des journaux Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, traitent d’une diversité de sujets allant des tensions postélectorales en Guinée à la politique.Vox Populi dans sa livraison du jour parle de « violents heurts et des morts en Guinée ». Alors que le gouvernement annonce un bilan de neuf (9) personnes tuées, Cellou Dalein Diallo en dénombre seize (16). Les Etats Unis hausse le ton et appelle à « garantir l’exactitude et la transparence appropriée dans la publication des résultats »

La Tribune évoque de son coté un bilan de douze (12) manifestants tués et un policier. Pendant ce temps, le président sortant Alpha Condé « calme le jeu » et se dit prêt en cas de victoire à « ouvrir le dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens ».

Walf Quotidien charge Alpha Condé qui « déroule la stratégie du chaos ». Le journal estime que « lentement mais sûrement Condé et son bras armé la Ceni sont en train de fabriquer des résultats électronique ».

L’Observateur n’est pas en reste et parle d’une « journée de violences à Conakry et Dakar ». Le journal informe que les pro-Dalein ont été gazés par la police à Dakar lors d’une manifestation devant l’ambassade de la Guinée au Sénégal. Ces manifestants n’ont qu’une « seule préoccupation en tête: le départ immédiat de Alpha Condé de la tête de la Guinée Conakry »

Vox Populi signale que les « manifestations se prolongent à Dakar » avec la prise d’assaut de l’ambassade de la Guinée par les partisans de Cellou Dalein Diallo. De « violents affrontements et des blessés ont été enregistrés » renseigne le journal. L’ambassadeur a même était « extirpé » par les éléments de l’unité d’élite de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

En politique, Sud Quotidien informe que le « report des (élections) locales se précise ». Le journal évoque comme raison : « le retard dans le lancement de l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral ».

Le Quotidien a ouvert ses colonnes à Thierno Lô, PCA du Sen TER et président de la coalition Aldiana. Dans une interview, le responsable de la mouvance présidentielle indique que, « Macky Sall fait son second et dernier mandat » à la tête pays. L’ancien Ministre sous Abdoulaye Wade, égratigne aussi l’actuel Ministre des Transports Terrestres, Me Oumar Youm qui s’est « planté à deux reprises sur la livraison du Ter ».

L’Observateur réserve une place à l’économie avec la question de la dette publique. Le journal soutient que le Sénégal risque de dépasser le seuil d’endettement de 70% autorisé dans l’espace Uemoa. « Avec un encours estimé à 56,6% en fin décembre 2019 et une autorisation d’emprunt de plus 1300 milliards, le montant de la dette publique risque d’atteindre les 10 000 milliards ».

Le front social risque d’être en ebullition selon le journal L’AS qui annonce un dialogue de sourd entre la CNTS/FC et le Ministre du Travail Samba Sy. En « ordre de bataille », le journal informe que  « la CNTS/FC déclare la guerre à Samba Sy », qui selon elle fait preuve « d’ostracisme, (de) mépris, d’impartialité et de refus d’audience » à leur égard.

En Sport, Stades se penche sur les débuts prometteurs de Edouard Mendy avec les Blues. Le journal souligne qu’avec « deux clean-sheets en trois matchs » le portier des Lions a été « intronisé gardien numéro 1 à Chelsea ».

Politique et santé parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la bataille de succession au Parti socialiste et la recrudescence des cas importés dans la lutte contre la propagation de la Covid-19.L’Observateur et Le Quotidien sont revenus sur cette énième crise mine le Parti socialiste. L’Obs dans sa livraison du jour, dresse le portrait d’un des prétendants Serigne Mbaye Thiam, qu’il décrit comme « l’homme cash et crash ». Le journal peint le chargé des Elections du PS comme un homme à « polémique » qui a « rarement réussi à faire l’unanimité ».

Le Quotidien de son coté qualifie de « couplé perdant » ce duel de « seconds couteaux » et confie que le poste de « secrétaire général est à la base de toutes les luttes fratricides ». Le journal soutient que Serigne Mbaye Thiam n’a jamais caché ses ambitions de diriger le PS. Toutefois, il devra déboulonner Aminata Mbengue qui a le soutien des pontes du PS et du secrétaire des jeunes socialistes Mame Bouna Sall.

Vox Populi est revenu sur la recrudescence de la Covid-19 avec le retour en force des « cas importés ». Le canard informe que pour « freiner les cas importés, le Sénégal corse l’accès à l’AIBD ». Désormais, un « test négatif de moins de cinq jours est exigé aux voyageurs à l’arrivée dès aujourd’hui (21 octobre 2020). « 25 cas importés sur 41 cas positifs ont été enregistrés ces deux derniers jours » informe le journal.

Enquête, sur un tout autre son de cloche, évoque de son coté une baisse des cas de Covid-19 au Sénégal et parle de « l’hypothèse de l’immunité collective ». Le journal fait remarquer que le Sénégal enregistre une baisse drastique des cas de coronavirus depuis deux mois.

Walf Quotidien consacre sa une sur les nombreux scandales fonciers à répétition et renseigne que « la banlieue (descend) dans la rue demain ». Les populations de Pikine, Keur Massar ou encore Yeumbeul vont manifester leur courroux avec le soutien des mouvements citoyens comme Yen a marre et Frapp.

L’AS est revenu sur l’éboulement apparu vendredi sur la Corniche Est de Dakar occasionnant de nombreux dégâts. Le journal a donné la parole au Conseil technique du Ministre des Mines qui tire la sonnette d’alarme. Dans les colonnes de L’AS il soutient que Dakar est une « zone à risque ».

Le Soleil met en exergue le plan d’investissement de 564 milliards F CFA dans le secteur de la Santé. Le quotidien national soutient que l’un des programmes phares de ce programme dévoilé par le Ministre du secteur Abdoulaye Diouf Sarr, concerne la construction et la réhabilitation d’infrastructures sanitaires pour un système de santé « performant et pérenne ».

En sport, Stades et Record parle de la suite de la ligue européenne des champions avec le choc Bayern vs Atletico. Le champion d’Europe allemand sera au testeur des Colchoneros. L’autre duel de la soirée opposera l’Ajax à Liverpool de Sadio Mané.

Politique et société parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la bataille de succession qui mine le Parti socialiste et le phénomène de l’émigration clandestine.Le journal Sud Quotidien évoque la succession de Ousmane Tanor Dieng et barre à sa une, « le PS face au PS ». Le canard parle de « jeu de cache-cache entre les différents prétendants ». Pour le Docteur en Science politique, Maurice Soudiek Dione, qui s’est livré à une analyse dans le même journal, « les prétendants ont intérêt à porter un projet politique socialiste à proposer aux sénégalais, plutôt que de faire passer des ambitions personnelles » au risque de plonger le parti vers des « lendemains incertains ».

Walf Quotidien n’y va pas par quatre chemins et soutient que les « démons de la division rôdent » au niveau du PS. Le journal ajoute que Serigne Mbaye Thiam veut « évincer Aminata Mbengue Ndiaye ». Mais, il devra faire avec la résistance de certains militants qui ne comptent pas lui « dérouler le tapis rouge ».

Enquête consacre un dossier sur « l’émigration clandestine » avec un titre évocateur « le hurlement de désespoir ». Le journal évoque les multiples raisons qui poussent les jeunes à emprunter la mer : pression sociale, raréfaction des poissons, absence d’alternatives entre autres. Enquête qui a recueilli les témoignages de certains aventuriers confie que 1319 Sénégalais ont pu rallier les îles espagnoles entre janvier et septembre.

Vox Populi est revenu sur le meurtre du jeune sénégalais Alassane Kanté, 22 ans, en région parisienne samedi. Fils unique d’un couple sénégalais originaire de Tambacounda (Est du Sénégal), il a été touché par une balle tirée par un individu ivre, finalement arrêté par la police française. Suite à ce drame, la communauté sénégalaise de Paris appelle à une « Marche blanche » vendredi à 17h (15h heure locale) à la Place Nelson Mandela.

Vox Populi est aussi revenu sur le drame qui a touché la communauté Layennes avec le décès de trois enfants du Khalife en l’espace de 24 heures.

Le Quotidien a consacré une enquête sur l’affaire des sénégalais détenus dans les prisons libyennes. Le journal révèle que « pour connivence avec l’Etat islamique, cinq sénégalaises et leurs onze enfants sont en détention » en Libye. Les familles des détenus appellent l’Etat à faire jouer sa diplomatie pour les rapatrier.

Le quotidien L’AS a donné la parole au Ministre de l’Enseignement supérieur Cheikhou Oumar Hanne qui confie dans le journal que « 65000 bacheliers seront orientés pour la prochaine rentrée académique ».

Le quotien national Le Soleil fait un focus sur le projet énergie de l’OMVG (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie) portant sur une ligne d’interconnexion de 1700km. Selon le journal, les travaux sont « presque finalisés au Sénégal ». Ce projet consiste à construire une ligne d’interconnexion longue de 1700km qui va relier le Sénégal, la Gambie, la République de Guinée et la Guinée Bissau.

L’Observateur est revenu sur la présidentielle guinenne avec la bataille de communication des deux candidats. Cellou Dalein Diallo, opposant d’Alpha Condé et candidat de l’UFDG a revendiqué la victoire dans une déclaration lue devant ses partisans lundi. Une sortie à laquelle a répondu le camp présidentielle qui ne compte pas « céder au chantage et la violence ».

L’AS parle de confusion aux lendemains de cette présidentielle et évoque « les germes d’un chaos postelectoral ». Le journal rappelle le triste souvenir de la crise ivoirienne et soutient que la Guinée pourrait se retrouver avec « deux présidents » au sortir de ce scrutin.

En sport, Stades et Record titrent sur le retour de la Ligue des champions ce mardi et mettent en vedette le choc du jour : PSG / MU. Record informe que Gana Guèye et Paris ont une revanche à prendre après une élimination surprise lors de l’édition 2018-2019 face à cette formation mancunienne.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent essentiellement de l’audience accordée par le président Macky Sall à la majorité parlementaire e à l’Assemblée nationale et de divers autres sujets.« Macky Sall, la majorité mécanique et les terrains », barre à sa une le journal L’Observateur. Le canard revient sur les coulisses d’une audience « détendue » au Palais entre le président et sa majorité « mécanique ». Macky Sall a promis aux députés de « diligenter leurs principales doléances en leur octroyant des terrains ».

Le journal L’AS évoque une audience « mouvementée » entre Macky Sall et « ses députés ». Une rencontre marquée par la « rébellion » avortée du député de Vélingara (Woury Diallo) « viré » de la Commission de contrôle et de la comptabilité de l’Assemblée nationale.

Macky Sall a soutenu lors de cette rencontre que Moustapha Cissé Lô tombé en disgrâce était « son ami ». L’AS évoque même une médiation « sous marine » pour recoller les morceaux.

Le journal Le Quotidien consacre sa une sur ses retrouvailles annoncées et rapporte les propos de Macky Sall. « Cissé Lô reste un ami et un frère » soutient le patron de l’APR (parti au pouvoir) qui ajoute que son « remplacement » au poste de premier vice-président par Abdou Mbow « ne change en rien ses rapports avec lui ».

« Macky Sall dope ses députés et évoque le cas Cissé Lô » titre Les Echos. Le patron de Benno Bokk Yakaar affirme qu’il « n’aime pas les changements et les remaniements parce que ça crée des ennemis ». Répondant à certains détracteurs qui parlent de « majorité mécanique », Macky martèle que dans tous les pays, « une majorité sert à accompagner un gouvernement ».

Walf Quotidien revient sur l’apparition de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, lors de l’inauguration du complexe sportif des Baobabs. Le journal évoque « un retour à marche forcé » de l’ancien maire « révoqué ». Invité par Barthélémy Dias, Khalifa Sall n’a pas pris la parole, mais son successeur à la mairie de Dakar Soham El Wardini et son proche collaborateur Barthémy Dias se sont chargés de « déblayer le terrain pour lui » renseigne le journal.

Son ex compagnon du Parti Socialiste (allié du pouvoir) Serigne Mbaye Thiam, lui, affiche ses ambitions dans le journal Vox Populi. L’actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement passe en revue l’avenir du PS et soutient que « des militants pensent à lui pour diriger le parti socialiste ».

Le journal Le Soleil consacre sa une à l’économie avec une interview de Mesmin Koulet-Vickot, nouveau représentant-résident du FMI pour le Sénégal et la Bceao. Ce dernier revient dans un entretien sur les « objectifs de croissance économique du Sénégal qu’il juge « ambitieux mais pas irréalistes ».

Sur l’international, L’Observateur et Vox Populi sont revenus sur la présidentielle en Guinée. L’Obs évoque les « germes du KO » et soutient que « Dalein et Condé crient chacun victoire ». Vox Populi se projette déjà sur la perspective d’un second tour et soutient que « les premières tendances sont favorables à Dalein Diallo ».

En Sport, Stades et Record mettent en lumière Sadio Mané qui s’est encore illustré avec Liverpool ce week-end. « Sadio, jamais aussi efficace » titre Stade qui parle d’un bilan de quatre buts et quatre passes décisives pour le Lion. Pour Record, « Sadio (Mané) fait le job, mais la VAR gâche tout ».

Justice et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la visite de Macky Sall au Nigéria, la convocation du juge Téliko devant la Cour Suprême et la vente mouvementée des cartes au Parti démocratique sénégalais (PDS).« L’Afrique, une terre d’opportunités », titre Le Soleil, qui reprend ainsi le président Macky Sall s’adressant aux investisseurs américains à Abuja, au Nigéria, où il séjourne pour une visite d’amitié et de travail.

Libération souligne que des bus de la société nationale de transport Dakar Demm Dikk sont à l’arrêt « faute de carburant ». Pour le journal, les usagers sont « des victimes collatérales d’un scandale à milliards ».

EnQuête titre sur les naufrages de pirogues de voyageurs clandestins, un « hécatombe en mer ». 37 Subsahariens, en majorité des Sénégalais, ont péri dans l’Atlantique. Partis des côtes mauritaniennes, le 26 septembre, il n’y a eu que 12 rescapés, rapporte le quotidien.

Sur l’actualité judiciaire, L’AS note que le magistrat Souleymane Téliko, traduit en conseil de discipline par le ministère de tutelle, est convoqué le 28 octobre à la Cour Suprême. Toutefois, le Comité de Ressort de Dakar bat le rappel des troupes et « s’apprête pour le combat » en faveur du président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), qui décroche également le « soutien » de l’Union internationale des magistrats.

Par ailleurs, l’audition de Téliko se fera à Dakar même si elle était prévue à Ziguinchor, souligne Le Quotidien, qui livre également « la plaidoirie de Ngor Diop », l’ancien président du tribunal départemental de Podor (nord).

Le magistrat a déposé une requête contre son affectation à la Cour d’Appel de Thiès et accuse le Garde des Sceaux, Malick Sall, d’avoir violé le principe d’inamovibilité et d’excès de pouvoir.

En politique, Vox Populi note que la cérémonie de lancement de la vente des cartes du PDS « vire à la bagarre entre libéraux ». En effet, des jeunes souteneurs du maire Bara Gaye « gazent leurs frères de parti ».

« Bara Gaye se rebelle contre les Wade », indique L’AS, soulignant que les partisans du maire de Yeumbeul Nord (banlieue dakaroise) laissent éclater leur colère et perturbent l’opération. L’ancien député Doudou Wade note par ailleurs que « personne ne se mettra sur notre chemin ».

L’Observateur livre une enquête sur la transfusion sanguine : « un circuit sang failles ». Le journal note une « perte de traçabilité sur 80% des poches de sang délivrées » et au moins 3,6 milliards FCFA « dans la nature ».

Le journal fait un focus également sur l’hirsutisme ou la pilosité excessive. Des femmes « barbues » y font des « confidences sans tabou ».

En football, Stades présente les trois gros chocs en Europe ce week-end et le recrutement XXL du Jaraaf de Dakar « pour réaffirmer son statut de grand club ». Ainsi, souligne le quotidien spécialisé, les compétions vont reprendre en novembre au Sénégal après leur arrêt le 2 mars.

Par ailleurs, le journal note que l’attaquant « Boulaye Dia peut rallumer la flamme » à Reims après une bonne première avec les Lions. Record se demande pour sa part s’il faut « brûler Cissé », le sélectionneur de l’équipe nationale fortement critiqué sur ses performances et ses choix tactiques.

Coronavirus, politique et football alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénéglais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’actualité autour de la pandémie.Sur la lutte contre la Covid-19, le quotidien national Le Soleil souligne que « les mesures prises au Sénégal inspirent ailleurs ». Mais le docteur Abdoulaye Bousso du ministère de la Santé préfère être prudent sur la situation de la pandémie.

Parce que, estime-t-il dans L’Observateur, il y a « beaucoup de questions sans réponses ». Par ailleurs, « nous sommes en train de passer la phase critique du Magal », célébré il y a dix jours et dont l’organisation suscitait beaucoup de craintes eu égard à l’affluence dans la ville religieuse de Touba.

Pendant ce temps, « nous surveillons l’épidémie de grippe et cela ne nous inquiète pas pour le moment », a poursuivi le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

Le Quotidien rapporte pour sa part que l’Etat a pris « de nouvelles mesures barrières » pour lutter contre la recrudescence des cas importés. Désormais, un test négatif de moins de sept jours est « exigé » aux passagers.

En politique, Sud Quotidien note que l’occupation du terrain par Ousmane Sonko « déconfine » l’opposition. Toutefois, Idrissa Seck « s’emmure toujours dans un silence assourdissant ». Le PDS et Me Wade, eux, « se décident de se mouvoir » là où Malick Gackou et son Grand Parti (GP) « ne veulent pas être à la traîne ».

Pour L’AS, le PDS de l’ex-président Abdoulaye Wade est « en quête d’une seconde vie ». Une vente de cartes et un renouvellement de ses structures sont en effet annoncés.

Pendant ce temps, au centre du pays, le maire APR de Kaolack, Mariama Sarr, est la cible d’attaques de certains camarades qui convoitent son poste pour les prochaines élections municipales, selon Walf Quotidien.

En société, Vox Populi, reprenant une étude de l’Organisation internationale du travail (OIT), note que le Sénégal est « le troisième pays au monde où le chômage est le plus élevé ».

EnQuête publie également les résultats d’une enquête sur une vidéo Lomotif qui a permis le démantèlement d’un « réseau pornographique » composé notamment de « mineures lesbiennes » dont les prestations étaient « vendues à prix d’or ».

Libération rapporte de son côté que « deux Sénégalais (sont) +otages+ du maréchal Haftar » de Libye. Ils sont emprisonnés à Benghazi depuis plus d’un mois, en même temps que huit Italiens, « pour pêche illégale présumée ».

En football, Stades note « une course contre la montre avant Guinée-Bissau » pour certains Lions récemment transférés dans de nouveaux clubs, en l’occurrence Keita Baldé, Pape Alioune Ndiaye, Moussa Wagué et Abdoulaye Diallo.

Le journal se demande en même temps si l’attaquant Mbaye Niang pourra revenir pour ce match prévu le mois prochain après son transfert avorté de Rennes. Toutefois, l’ancien international Amdy Faye trouve que « Aliou Cissé utilise les joueurs de  manière incompréhensible ».

Record se fait l’écho comme la plupart des journaux de la blessure du jeune attaquant du FC Metz, Ibrahima Niane, pourtant auteur des six buts de son club en championnat depuis le début de la saison. Victime d’une rupture des ligaments croisés, « Niane (est) out au moins six mois ».

L’Assemblée nationale en vedette dans la presse sénégalaise

Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la réaction de son président Moustapha Niasse contre les critiques sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Vox Populi a vu hier mercredi un président de l’Assemblée nationale « noir de colère » face aux critiques et attaques contre l’institution. A un certain moment même, rapporte Sud Quotidien, « Niasse tape sur la table ». « Personne ne peut dicter à l’Assemblée ce qu’elle doit faire », a-t-il déclaré lors de la plénière convoquée pour le renouvellement du bureau.

Ainsi, le changement majeur dans le nouvel attelage concerne le poste de Premier vice-président, désormais occupé par Abdou Mbow qui remplace le tonitruant Moustapha Cissé Lô. Ce dernier est tombé en disgrâce dans le parti présidentiel APR après avoir proféré une série d’insultes publiques visant un camarade. « L’APR évacue Lô », titre ainsi le journal, soulignant par ailleurs que l’opposition juge « timide » la réaction du parti au pouvoir contre Aliou Dembourou Sow, le député qui a défendu la candidature du président Macky Salla à un troisième mandat quitte à utiliser des machettes.

L’Observateur braque son rétroviseur sur le député Pape Diop, ex-dignitaire du régime de Wade, mais qui se fait remarquer par son « absence à l’Assemblée nationale » et un « retrait de la scène politico-médiatique ». Le journal, affirmant qu’il vit « les dernières heures d’une carrière politique », note qu’il est « viré de l’Assemblée nationale par les articles 40 et 105 du Règlement intérieur ».

Sur la gestion de l’affaire Terme Sud, le général à la retraite Mansour Seck « met en garde » dans Walf Quotidien et Sud Quotidien contre la politisation du dossier et contre la division du Commandement par rapport à la troupe.

Le Soleil titre sur le Fonds Vert Climat, avec les 50 milliards de FCFA prévus « pour l’électrification solaire de 1000 villages ».

EnQuête et L’AS titrent sur l’accès au foncier par les femmes. Pour le premier quotidien, c’est « la loi des hommes » qui s’applique tandis que le second note que les femmes sont « ostracisées » quand elles veulent acquérir du foncier agricole.

En football, L’Observateur revient sur les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale. Le journal trouve une « Sadio-dépendance » qui confirme qu’il est « l’ion indomptable de la Tanière ».

Mais pour Stades, ils sont « quatre indispensables ». En plus de Sadio Mané, il y a les gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis et le défenseur Kalidou Koulibaly.

Record titre de son côté sur le match Sénégal-Guinée-Bissau de novembre et note qu’on va « vers un huis clos total » au stade Lat Dior de Thiès parce que la Fédération est « fortement préoccupée par la Covid-19 ».

L’an 3 du Programme d’actions du gouvernement revisité par la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce jeudi se focalisent essentiellement sur le bilan de l’an 3 du Programme d’actions du gouvernement, analysant à ce sujet les propos du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, invité d’une émission spéciale de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb, publique).Sous le titre « Abdoulaye Bio Tchané dresse le bilan cliquant des réalisations », Notre Temps affirme que plus de 5 000 milliards FCFA ont été mobilisés à travers différentes composantes avec une avance sur les précisions de mobilisations.

A en croire le journal, Bio Tchané a mis à profit le bilan à mi-parcours du Programme d’actions du gouvernement (PAG) pour répertorié les actions menées dans tous les domaines, de l’agriculture à l’amélioration du cadre de vie, en passant par la politique d’autonomisation de l’énergie l’accès universel à l’eau potable et les programmes et mesures sociales.

« Bio Tchané met la lumière sur les gigantesques chantiers et les grandes actions sociales », titre pour sa part, Le Challenge avant de marteler que « les éléphants blancs ont laissé place aux réelles infrastructures ».

Estimant que « Les réformes étaient indispensables avec pour fondement le social », Défi Info rappelle que le PAG définit les projets prioritaires pour renforcer la démocratie, transformer structurellement l’économie du Bénin et améliorer les conditions de vie des populations.

Le Matinal de conclure en reprenant ces propos du ministre d’Etat : « Nous allons boucler tous les programmes ».

Pour ce faire, indique Bio Tchané, toujours cité par Le Matinal, « un Plan National de Développement qui projette le Bénin à 2025 a été réalisé puisque certaines actions sont appelées à se poursuivre après 2021, puisque les réformes engagées ont donné confiance à un certain nombre d’acteurs qui sont venus de plus en plus nombreux investir au Bénin ».

Dans le secteur de l’enseignement secondaire, le Matinal révèle que « Pour avoir boycotté les évaluations diagnostiques, 192 enseignants sont radiés de la fonction publique ». C’est, rappelle le journal, par une décision en date du 24 décembre 2019 que le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation technique et professionnelle, Mahougnon Kakpo, a pris l’acte de la rupture de contrat de travail administratif avec ces agents contractuels de l’Etat.

Sur le même sujet, Le journal Les 4Verités titre : « 192 enseignants virés par le gouvernement ». Initiée par le gouvernement en vue d’identifier les faiblesses des enseignants afin d’y apporter des solutions adéquates pour redorer le blason du système éducatif béninois, l’évaluation des connaissances professionnelles avait été perçue par certains enseignants comme une stratégie de l’Exécutif pour supprimer des emplois, relève le journal.

Malgré les assurances des ministres pour la sauvegarde des emplois et le cadre dans lequel est organisée l’évaluation diagnostique, il y a eu des enseignants frondeurs qui ont choisi délibérément de ne pas se faire évaluer, défiant ainsi l’autorité, déplore le journal, ajoutant que la sanction est sanglante et conforme aux dispositions de la loi portant statut général de la Fonction publique.

La gouvernance au menu de la presse béninoise

Les journaux béninois de ce mardi traitent essentiellement du projet de réhabilitation de la capitale Porto-Novo initié par le Chef de l’Etat, Patrice Tallon, et des conséquences de la prochaine entrée en vigueur de l’ECO dans l’espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine).La Tribune de la Capitale annonce qu’ « avec l’ouverture provisoire de la voie Porto-Novo/ Missérété, le rêve des populations de l’Ouémé et du Plateau se matérialise ». Le gouvernement et Ofmas International ont lancé, le 25 juillet 2017, les travaux de construction de la route Porto Novo-Pobè-Obèlè.

Dans le cadre de ces travaux, une route double voie avec éclairage public sera construite sur l’axe Porto-Novo-Akpro-Missérété, longue de 12,6 kilomètres.

Pour Fraternité, « Talon soulage Porto-Novo de ses peines » en effectuant le « bitumage du tronçon Beaurivage, Nadjo et la passerelle Ouando ». A en croire le journal de Mènontin, la capitale du Bénin retrouve ses humeurs car les usagers ont démarré la semaine de travail avec plus de facilité.

Interviewés par ce quotidien, certains citoyens « poussent un ouf de soulagement puisqu’ils peuvent désormais circuler avec une facilité déconcertante sur l’une des plus belles avenues de Porto-Novo ».

La Presse du Jour se fait l’écho de la joie des Porto-Noviens, née de ce « premier joyau ». Et ce journal d’ajouter que la capitale a commencé « à sortir de son état de ville morte ». Cela fait dire au journal Les 4 Vérités que le président de la République « Talon donne un nouveau visage à Porto-Novo ».

La Presse du Jour rapporte aussi que « les populations, très reconnaissantes envers le gouvernement, sont sorties massivement, hier lundi, avec pancartes et banderoles en mains pour louer les mérites du pouvoir de la rupture ». D’où ce titre du journal Le Matinal : « Porto-Novo en liesse remercie Patrice Talon ».

Sur un tout autre plan, le débat sur l’ECO, la nouvelle monnaie de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), alimente la presse béninoise. Fraternité se félicite qu’à partir de sa mise en circulation prévue en 2020, « il ne sera plus question de (verser) 50% de nos réserves au Trésor français ».

Le Sommet de la CEDEAO au menu des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parus ce lundi font le focus sur la 56ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de la Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) tenue samedi dernier à Abuja (Nigéria) et des félicitations reçues à l’occasion par le président Talon pour sa gestion de la crise politique qui a secoué le pays durant cette année.« Patrice Talon félicité par ses pairs de la Cedeao » titre La Presse du Jour qui mentionne que c’est pour la bonne gestion de la crise sociopolitique qui a secoué le Bénin au lendemain des élections législatives d’avril dernier.

Sous le titre : « Dialogue Politique /Sommet de la Cedeao, L’engagement du Bénin à préserver la paix salué », La Nation informe que les chefs d’Etat de la Cedeao ont « félicité le président Patrice Talon pour le dialogue politique initié dans le pays et ont exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu ainsi que les mesures d’apaisement prises à la suite du dialogue ».

À en croire ce quotidien, la 56ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de la Gouvernement de la Cedeao tenue à Abuja au Nigéria s’est préoccupée de la situation politique dans la région et réaffirmé son attachement à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, condition qu’elle juge préalable à l’intégration et au développement économique de la zone.

« Talon félicité pour son esprit d’ouverture » affiche de son côté Le Béninois Libéré, là où Les Pharaons titrent : « La Cedeao reconnaît les efforts de paix de Talon en 2019 ».

Les quotidiens béninois se sont par ailleurs intéressés à l’annonce à Abidjan par les présidents français et ivoiriens de la sortie du CFA qui sera remplacé par l’ECO.

A ce propos, La Nation affiche en manchette : « Monnaie, les Chefs d’Etats annoncent la fin du franc Cfa », soutenant qu’un grand pas a été fait dans la mise en œuvre du Programme de la monnaie unique.

Les Chefs d’Etats et de Gouvernement ont pris note des propositions de symbole de la monnaie unique de la Cedeao et ont adopté le symbole de l’ECO.

S’agissant du nom de la Banque Centrale de la Cedeao, la Conférence a adopté la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCAO), informe le journal.

Cela fait dire au journal Fraternité : « Exit le franc CFA, l’ECO attendue en 2020 ». Dans le même sillage, Le Télégramme croit savoir que la « Fin du CFA est actée ».

« Vive la monnaie Eco, adieu le FCFA », affiche en Une Le Meilleur euphorique qui a consacre un dossier à ce sujet et livre tous les détails sur ce changement monétaire. « La réforme actée est le fruit de la volonté de l’ensemble des Etats de l’UEMOA et elle traduit la confiance supplémentaire de chaque partenaire l’un envers l’autre et s’inscrit ainsi dans la dynamique d’émergence établie depuis plusieurs années au sein de l’Union », affirment nos confrères.

La Presse du Jour mentionne que « Le Bénin est un acteur de premier plan » de cette fin du CFA. Le journal met l’accent sur les efforts consentis par Patrice Talon et rappelle sa dernière sortie à propos des réserves de change. Un coup de sang qui aurait poussé les chefs d’Etats et de gouvernement à mieux appréhender la question.

La restitution prochaine de 26 biens culturels fait la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parvenus mardi à APA traitent essentiellement de la restitution prochaine de 26 biens culturels du Bénin pillés durant la colonisation.« Restitution des trésors culturels du Bénin, Nouvelle avancée dans l’agenda du processus » affiche en manchette La Nation. À en croire le journal, des dates et des précisions sont désormais données et mieux, la France et le Bénin ont convenu d’un programme de travail commun pour favoriser la mise en œuvre de l’agenda de la restitution des trésors culturels du Bénin par la France. 

 « Visite du ministre français de la culture au Bénin, Les biens culturels mal acquis de retour en 2020 où plus tard 2021 » titre Soleil Levant qui explique que la visite à Cotonou du ministre français de la Culture est consacrée essentiellement à la restitution des biens culturels réclamés par le Bénin. 

Demande à laquelle le président français Emmanuel Macron a donné une suite favorable, d’abord le 28 novembre 2017 à Ouagadougou avant d’y donner corps à travers plusieurs engagements et actes. Pour Franck Riester, le Bénin peut toujours espérer entrer en possession des 26 œuvres parties de l’ancien royaume du Dahomey en 1892.

 Le Télégramme en déduit que « Le Bénin et la France posent le pas vers la restitution des œuvres d’art ». A l’occasion de cette visite, un programme de travail commun qui régira la coopération muséale entre les deux pays a été mis en place. 

 Le Matinal renchérit « Une coopération muséale signée ». Ce programme de travail commun est une nouvelle étape très méthodique de ce partenariat culturel entre les deux pays, une  coopération muséale en termes de formation, de partage de connaissances, d’ingénierie muséale et aussi en termes de préparation de restitution des 26 œuvres, précise le journal.

 Le Nouvel Observateur s’interroge par contre sur le processus. « Entre restitution et prêt, que retenir ? » écrit le journal qui se demande pourquoi le processus de restitution traîne autant depuis l’annonce du Président Français. Mieux, si la France tient vraiment à restituer les biens, à quoi bon signer un programme de travail commun si ce n’est pour garder un droit de regard sur ces biens, conclut le journal qui reste sceptique sur la bonne foi de la France.

Les controverses politiques en vedette dans les journaux camerounais

Les controverses autour du projet de loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD), déposé vendredi devant le Parlement réuni en session extraordinaire avec en filigrane la tentative de résolution de la crise sécessionniste anglophone, s’affichent en couverture des journaux camerounais parus lundi.«Les régions anglophones tiennent leur statut spécial» (The Advocate) ; «Code de la décentralisation : la largesse de Paul Biya aux Anglophones» (Génération Libre) «Décentralisation : le projet de loi qui fait polémique» (La Voix du Centre) ; «Sentiments mitigés autour du projet de loi sur les statuts spéciaux» (Eden) ; «Statuts spéciaux : Cadeau empoisonné, caractéristiques attrayantes» (The Post,) ; «Que de privilèges concédés aux régions anglophones !» (Sans Détour) et «Parlement : 15 jours pour expurger les démons de la division» (L’Indépendant) sont les titres affichés par les journaux.

Pour le bihebdomadaire Essignan, Paul Biya vient de réaliser «le super-banco», un coup de maître avec ce texte qui remet les pendules à l’heure. Cette loi, explique L’Essentiel, va donner une plus grande liberté d’action pour les maires et les élus locaux, avec 15% des recettes de l’État consacrées à la décentralisation.

«Fidèle à ses engagements pour la bonne marche du pays, le président Paul Biya a ainsi pris la pleine mesure des choses, en décidant de soumettre au Parlement, les conditions qui permettent d’octroyer plus de ressources et d’autonomie aux régions anglophones, en vue d’un développement harmonieux et l’amélioration des conditions de vie des populations.»

Le gouvernement pousse la décentralisation à ses dernières limites, applaudit The Sun. Ce sont des changements majeurs, opine Le Financier d’Afrique. C’est «le tournant», renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, ledit projet proposant des «changements profonds» au premier rang desquels un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO), la mise en place d’une fonction publique spécifique et d’un statut particulier d’élu local, mais aussi la disparition du poste de délégué du gouvernement, super-maire nommé par décret présidentiel et trônant au-dessus de maires élus dans certaines grandes agglomérations.

Et c’est à ce niveau que les choses coincent, répond en écho Mutations, l’article 246 du projet de loi suscitant de vives critiques en ce sens qu’il instaure la fonction de «maire de la ville», élu par les communes d’arrondissement et qui devrait être un autochtone.

Cette notion d’autochtonie, s’emporte la présidente de l’Alliance des forces progressistes (AFP), Alice Sadio, «devenue le véritable dada du régime et ses acolytes, n’est ni plus ni moins qu’une trahison du principe de +personnalité nationale+ contenu dans le préambule de la Constitution du Cameroun».

«C’est un concept qui crée de facto une inégalité entre les citoyens d’un même pays, d’une même région et d’une même ville, analyse, dans les colonnes de la même publication, l’historien Ahmadou Sehou. Comment comprendre qu’un citoyen qui est né ou qui est installé dans une ville depuis de longues années, qui y a investi ou qui y paye ses impôts ne puisse prétendre être maire de cette ville parce que ses parents auraient des racines dans une autre localité ? Comment comprendre qu’à l’heure où des Camerounais sont maires et responsables dans d’autres pays, on puisse mettre ce genre de barrières ? On peut protéger les minorités ou les natifs en faisant jouer simplement le jeu démocratique, sans avoir besoin de l’inscrire dans une loi ».

Pour Repères, il s’agit d’une polémique inutile : les passions se déchainent sur un seul article du projet de loi alors que «le texte n’apporte aucune révolution», codifiant simplement les usages et pratiques en vigueur et ne prévoyant aucune restriction, s’agissant des maires d’arrondissement.

Le manque d’enseignants dans les écoles publiques fait la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parvenus mardi à APA traitent essentiellement du manque d’enseignants dans les établissements publics du pays.« Face au déficit d’enseignants dans le public, le gouvernement fait recours au privé » affiche le quotidien Les 4 Vérités. Le journal explique que pour faire fonctionner certains établissements publics d’enseignement primaire et secondaire général, il a été décidé de confier la sélection, la mise à disposition et la gestion du personnel enseignant au secteur privé.

Fraternité trouve qu’avec l’intervention du privé dans le système éducatif, « Le remède contre le manque d’enseignants est enfin trouvé ». D’après le quotidien, la mesure consiste en la sélection de cabinets ou structures de placement en vue de la mise à disposition de personnel qualifié, ceci au terme d’un appel à candidature.

Le Matinal, sur la même lancée, écrit : « Gestion des enseignants du primaire et du secondaire général non Ape, le gouvernement envisage la solution privée ». À en croire ce quotidien, ces agences de placement auront pour principales missions de mettre à disposition le personnel suivant les critères définis par l’Etat, de garantir à l’Etat la disponibilité des agents, d’assurer l’amélioration de l’efficacité interne du système de l’Etat et de mettre en place un système d’évaluation périodique.

Pour le Béninois Libéré, « Talon opte pour les conditions de l’excellence pour un enseignement plus compétitif ». Ce quotidien publie dans ses colonnes tous les critères à remplir pour être éligibles.

Par ailleurs, le journal 5 Minutes le gratuit béninois fait savoir que « Les enseignants contractuels suspendus suite au boycott de l’évaluation diagnostique sont rappelés ». Le journal mentionne que c’est par le décret 2669/DAF/MEMP du 27 Novembre 2019 que le Ministère des enseignements maternel et primaire a régularisé la situation administrative et financière desdits agents.

Pour reprendre service, il leur est demandé de produire un certificat de reprise de service, le dernier acte d’avancement et une attestation de présence au poste, au plus tard le lundi 09 décembre 2019.

L’actualité politique en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce lundi traitent pour l’essentiel des activités politiques du week-end dont l’Université d’été du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).« Patrice Talon est un bâtisseur » barre à sa Une le quotidien à capitaux publics La Nation qui reprend cette déclaration du président du PRD, Me Adrien Houngbédji, qui a salué les nombreux chantiers de développement ouverts par le chef de l’Etat Patrice Talon donnant ainsi un nouveau visage au Bénin.

Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, le président Talon fait beaucoup d’efforts pour transformer le Bénin. Le Matinal en déduit que « Le PRD est toujours fidèle à Talon ».

Une affirmation que ne partagent pas L’Évènement Précis qui estime qu’avec cette université d’été, « Le PRD se consolide et s’engage pour les communales ». Le journal explique qu’au PRD, l’heure est à la mobilisation des militants pour les élections locales de 2020 vu que le parti n’a pas participé aux dernières élections législatives, en raison de son dossier rejeté par la Commission électorale pour faute mineure.

A ce propos, Bénin Intelligent rapporte les propos de Adrien Houngbédji à l’endroit de ses militants au sujet de l’exclusion du parti des législatives et écrit « Soyez sans regrets ». Pour lui, cette non participation aux législatives fait partie du passé et il importe maintenant de ne pas le ressasser mais de se fixer sur les élections de 2020.

L’Évènement Précis revient par ailleurs sur la « Polémique » autour du récépissé définitif du parti les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) de l’ancien président et opposant, Boni Yayi, et titre « Le nouveau Se/Fcbe Paul Hounkpè clarifie et appelle à l’union ». Pour le journal, il s’agit pour les dirigeants de ce parti de taire les polémiques et rumeurs nées après la délivrance du certificat de Conformité au parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), faire le mea-culpa et invité ses paires membre du parti à l’union.

Le journal Fraternité quant à lui parle de « crise au sein du parti » depuis qu’il s’est conformé à la charte des partis politiques et reçu son récépissé définitif. Le journal se demande si les turbulences déclenchées par la délivrance du récépissé qui donne désormais une identité juridique vont prendre fin avec le mea culpa de l’actuel Secrétaire Exécutif sur les conditions de mise en conformité.

Sur un tout autre sujet, La Nation revient sur la signature d’un prêt entre le Bénin et la BOAD et écrit « Programme de construction de 20.000 logements, 10 milliards FCFA décrochés par Romuald Wadagni ». Le Leader du Jour fait le point de l’apport de cette institution ouest africaine et renchérit « Logement sociaux, Déjà 50 milliards accordés par la BOAD ».

Sur le programme d’assainissement pluvial de la ville de Cotonou, L’Autre Vision écrit « La BAD accorde un prêt de 61 millions d’euros au Bénin » et ajoute que le pays tend vers la réduction des risques d’inondations.

La fermeture de la frontière nigériane alimente la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce jeudi font la part belle à la fermeture de la frontière terrestre du Nigeria avec le Bénin qui n’est pas sans conséquences pour les économies des deux pays voisinsLa Nation souligne que « c’est un acte unilatéral qui laisse perplexe ». Pour le quotidien national, « cette forme de protectionnisme s’exerce en violation des normes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest et des exigences de la zone de libre échange en Afrique ».

Cité par Le Matinal, Abdoulaye Bio Tchané, le ministre d’Etat béninois chargé du Plan et du Développement a fait savoir que la décision d’Abuja cause « un sérieux manque à gagner pour le Bénin qui voit ainsi ses opérations économiques affectées ». Selon ce journal, « cette situation est difficile pour le Bénin, mais il n’est pas sans conséquences pour le Nigéria aussi ».

En effet, d’après Le Soleil Levant, « plusieurs aliments de base ont augmenté de prix et le chiffre d’affaires des livreurs de kpayo (essence de contrebande) est en chute libre » au Nigeria. Dynamisme Info en conclut que « la négociation reste la meilleure » solution afin de convaincre ce géant de la sous-région d’assouplir sa mesure.

Le Nigeria, en fermant depuis le 20 août dernier, sa frontière terrestre avec le Bénin, a expliqué que cette mesure entre dans le cadre d’un exercice de sécurisation visant à lutter contre la contrebande, le trafic des armes et le banditisme.

La rentrée des classes en vedette dans les journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent principalement de la rentrée des classes dans le pays, mettant surtout en exergue les nouvelles dispositions du président Talon pour une bonne année scolaire.« Année scolaire 2019-2020, c’est parti pour 9 mois », titre Fraternité là où L’Evènement Précis souligne que « écoliers et élèves retrouvent le chemin des classes ».

Selon le journal, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a invité tous les acteurs de l’école à adopter un esprit d’unité, maintenir le cap mais aussi partager les espérances et les attentes face aux défis de cette nouvelle année scolaire.

Celle-ci, précise-t-il, va essentiellement être marquée par des activités de renforcement de capacités des enseignants en vue de l’amélioration de la qualité de l’offre éducative, d’où « les prémices d’une année apaisée et fructueuse » selon L’Autre Vision.

C’est le  même constat qu’a fait la Presse du Jour, notant que le gouvernement du Nouveau départ a tout mis en œuvre pour assurer un bon retour des enfants à l’école. Les nouvelles mesures portent selon le journal sur les primes aux enseignants, les mutations à divers niveaux, la dotation en matériels didactiques, la négociation avec les partenaires sociaux et le démarrage des cantines scolaire.

La Nation précise que les élèves, à l’exception de ceux des rares écoles inondées, doivent pouvoir utiliser cette année la cantine scolaire conformément aux instructions du chef de l’Etat : « Ouverture immédiate des cantines à la demande du président Talon ».

Pour sa part, Info-Plus note que les parents se sont battus pour offrir kakis, stylos, sacs à leurs enfants malgré les complaintes liées à la conjoncture économique.

Nécrologie et politique au menu de la presse béninoise

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent principalement de l’accident de voiture qui s’est soldé par la mort de trois militaires et de la situation d’après-remaniement du gouvernement du président Patrice Talon.« L’armée est en deuil », titre Bénin Intelligent, soulignant que la mort a frappé trois des « vaillants soldats » de l’armée béninoise dans la commune de Savè (centre du Bénin) dans un accident de la circulation.

Outres ces décès, témoigne Fraternité, cinq autres militaires sont « grièvement blessés ».

Pour sa part, La Nation explique que le cargo en provenance de Parakou (nord) transportait des éléments du 2ème bataillon interarmes de cette ville qui se rendaient en mission à l’école nationale des officiers de Toffo (sud-ouest). Selon les témoignages recueillis sur place, le journal fait savoir que le camion a eu un problème de pneu, avant de se renverser dans un ravin.

Suite à cette tragédie, le chef de l’Etat a présenté ses condoléances « à l’Armée, aux familles des disparus et à la Patrie », titre Le Potentiel, saluant à travers sa page Facebook la mémoire de ces braves soldats tombés au cours de l’exercice de leurs fonctions au service de notre Patrie.

Tout comme les 4 Vérités et L’Indépendant, Afrique Express note que « le président Talon est compatissant ».

Au plan Politique, L’Evènement Précis revient sur le remaniement ministériel. « Patrice Talon forme un gouvernement de combat électoral », titre ce quotidien, soulignant que le Chef de l’Etat n’a pas raté l’occasion de constituer une équipe dynamique en vue de remporter les prochaines élections communales et locales.

Par ailleurs, a ajouté L’Evènement Précis, toutes les sensibilités régionales et ethniques ont été prises en compte dans cette formation gouvernementale pour mieux quadriller le terrain.

Toutefois le PRD, l’UDBN et Moele-Bénin, tous de la mouvance présidentielle, sont absents de la nouvelle équipe gouvernementale, souligne Fraternité qui qualifie ces partis de « mal aimés de la rupture ».

Quoi qu’il en soit, tous les ministres sont installés, constate Quotidien Kini-Kini, là où La Priorité publie « le Curriculum Vitae de tous les ministres du quatrième gouvernement ».

La presse béninoise se fait l’écho du remaniement ministériel

Les journaux béninois parus ce vendredi font la part belle à la composition du nouveau gouvernement de Patrice Talon.L’Evènement Précis estime que « le 4ième gouvernement de Talon (est) une équipe de combat ». Le gouvernement de la République du Bénin est passé de 22 à 24 membres.

Pour Le Matin, le chef de l’Etat a essayé de remanier son équipe sans pour autant mettre en péril la charpente gouvernementale. Patrice Talon a ainsi renouvelé sa confiance à des personnes avec qui, il a commencé l’aventure en avril 2016.

Revenant sur « le sens et la portée du nouveau gouvernement », La Nation affirme que ce remaniement s’inscrit dans la logique de ces hommes d’Etat qui dirigent avec un sens élevé de la notion de service.

Le Progrès fait remarquer qu’il y a maintenant « cinq femmes » dans le nouveau gouvernement. A en croire Le Potentiel, « Talon s’offre un gouvernement de succès ». Pour sa part, Matin Libre regrette que « le remaniement (soit) réduit au Bloc Républicain et à l’Union Progressiste ».

Fraternité note que « les gros portefeuilles ministériels n’ont pas changé de titulaire depuis plus de trois ans ». Et ce journal d’en conclure que c’est « une sorte de prime à l’efficacité et à la compétence ».

C’est le Secrétaire Général du gouvernement qui a lu, jeudi soir, à l’antenne de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB, public) le décret portant composition de la nouvelle équipe gouvernementale.

Gouvernance et justice en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de l’impulsion que le président de la République Macky Sall compte donner à son gouvernement pour notamment trouver des solutions aux mortels accidents de la route.Sous le titre « Le pouvoir en Sall d’urgence », L’Observateur informe que le président de la République Macky Sall, lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, a signifié à ses ministres le nouveau rythme qu’il veut imposer au gouvernement ».

Le Soleil indique que « Macky Sall presse son gouvernement » pour qu’il s’occupe efficacement de l’insécurité routière, de la rentrée scolaire et de la santé. En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat relève l’urgence de resserrer les conditions de délivrance des permis de conduire, et de renforcer les contrôles systématiques et les présences dissuasives des forces de défense et de sécurité sur les différents axes autoroutiers et routiers du pays ».

Selon Le Soleil, le chef de l’Etat « soucieux de promouvoir une culture de la performance et de la stabilité dans le système éducatif, invite le gouvernement, en relation avec les acteurs de l’Ecole et de l’Université, dans le cadre d’un dialogue social inclusif et responsable, à mettre en synergie toutes les bonnes volontés et les actions appropriées en vue de garantir le succès d’une année scolaire et universitaire apaisée ».

En ce qui concerne les violences xénophobes notées ces derniers jours en Afrique du Sud, le quotidien national précise qu’il n’y a eu « aucune victime sénégalaise contrairement aux informations véhiculées dans les réseaux sociaux ». Toutefois, Moïse Sarr, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères en charge des Sénégalais de l’extérieur a conseillé, dans les colonnes du Soleil, ses compatriotes établis dans la nation arc-en-ciel « de rester chez eux et d’éviter les zones à risque ».

EnQuête souligne que « l’Afrique du Sud renoue avec ses vieux démons. Les 1er, 2 et 3 septembre, le pays de Nelson Mandela a été le théâtre de violentes attaques d’autochtones contre des étrangers africains. Armés de machettes et de haches, ils ont pillé et brûlé une cinquantaine de magasins, des entreprises et des gros-porteurs appartenant à ceux qu’ils considèrent être des envahisseurs ». Pour l’instant, cinq personnes ont perdu la vie dans ces heurts.

En tout cas, la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg (le Sénégal que l’on veut, en langue wolof), a demandé au gouvernement du Sénégal de « convoquer l’Ambassadeur de l’Afrique du Sud à Dakar (afin de) lui remettre une lettre de protestation au nom du peuple sénégalais ».

Dans l’affaire Adama Gaye, Le Quotidien fait savoir que ce journaliste-consultant « a été entendu hier (mercredi) par le Doyen des juges pendant quatre heures. Il a maintenu devant le magistrat-instructeur certains propos (tout) en niant évidemment les insultes ». Ce journal renseigne qu’ « après ce face-à-face, ses avocats ont introduit une demande de liberté provisoire qui sera appréciée par le juge qui dispose de cinq jours pour statuer ».

Formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information de Dakar (Cesti), Adama Gaye est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » et pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook)