Salon de l’immobilier en Afrique : les acteurs préparent la sixième édition

Acquérir en toute sérénité des logements ou des biens immobiliers dans des conditions garantissant la sécurité de l’investissement, c’est l’ambition affichée par Ethik Agency, à travers l’organisation du salon de l’immobilier et de l’investissement en Afrique. L’agence prépare la sixième édition de son évènement qui se tiendra du 2 au 4 juin 2023 dans la capitale française.

L’une des contraintes auxquelles étaient confrontés les concitoyens de la diaspora, c’est l’insécurité autour de leurs investissements immobiliers. Un constat qui a conduit l’agence à réunir les acteurs du secteur qui pouvaient directement rencontrer les clients pour échanger sur les possibilités et les conditions d’acquisition.

Tout ceci dans un contexte d’organisation du secteur avec d’une part des promoteurs immobiliers, des banques pour accompagner et les assurances pour suivre. D’autre part les autorités qui pourront ainsi expliquer les procédures d’acquisition, de construction mais aussi les reformes comme celles relatives à la mise en place du secrétariat permanent du foncier instituant une identité unique à tous les biens immobiliers ( Ninacad).

Tous ces facteurs permettent donc aux promoteurs notamment de proposer des projets répondant aux besoins des demandeurs.

Le rendez-vous désormais attendu par la diaspora africaine, va réunir cette année 10 pays africains. Un espace commun qui permettra non seulement de réunir les acteurs pour offrir leurs services et à la diaspora d’exposer ses besoins spécifiques. L’idée de cet espace commun est de prendre en compte les besoins des clients qui peuvent être de différents pays, mais aussi d’accompagner les investisseurs, « qui ne connaissent pas de frontières » mais visent des projets rentables, précise Moussa Coulibaly, Directeur d’Ethik Agency.

L’idée est de mettre ensemble les acteurs, afin de susciter l’intérêt des clients, ajoute pour sa part Mamadou Coulibaly, président de l’association des promoteurs immobiliers (APIM). « Les concitoyens sont dans des dilemmes. Notre rôle c’est de faire adhérer les promoteurs immobiliers », à participer au salon et partager les expériences et faire procéder les mises à niveau des politiques qui sont différentes.

L’un des défis reste le problème de financement. C’est pourquoi les acteurs proposent des mécanismes pour faciliter le financement en assurant par exemple le lien pour le financement vers le Mali. « L’essentiel étant de donner confiance aux concitoyens et leur permettre d’accéder à des sources de financement ».  Le besoin des demandeurs du secteur informel est aussi une préoccupation prise en compte par les promoteurs.

SIAGRI: Investir pour mieux gagner

Le Salon International de l’Agriculture du Mali bat son plein. Si ce rendez-vous, qui en est à sa 7ème édition cette année, attire de nombreux exposants  nationaux et étrangers, on s’interroge sur ce que cela leur coûte d’y participer et les éventuelles retombées économiques.

Malgré un soleil de plomb sur Bamako, le Parc des expositions ne désemplit pas. Il suffit de voir la multitude d’engins garés sur le parking. A l’intérieur, les mouvements sont continuels. Dans cette chaude ambiance festive, les motivations, objectifs et attentes des exposants sont divers. « Nous fabriquons des produits phytosanitaires. Comme ils sont connus partout au Mali, il était nécessaire que nous soyons présents », affirme Yaya Sow, agent commercial à Tropics Sarl. Pour Mamadou Dembélé, représentant de la ferme familiale agro-éleveuse « Wo biné », leur participation a un objectif précis : promouvoir les vaches métisses, qui sont dans l’ombre des races locales. « Le plus important n’est pas de vendre. La preuve, les vaches commercialisables sont restées à la ferme », nous informe-t-il. « Pour moi, le SIAGRI n’est pas un lieu de vente, c’est un lieu de prise de contacts. Si on en fait beaucoup c’est déjà bon », renchérit Yaya Sow, qui a loué 500 000 francs CFA son stand de 9m carré.

Chacun sa carte Un peu plus petit et co-partagé  avec un autre exposant, le stand d’Henri Zinsou lui a coûté 300 000 francs CFA. Représentant le Centre de traitement le Baobab et venu du Bénin spécialement pour le salon, il nous explique : « Nous sommes là pour montrer aux gens nos produits, l’évolution actuelle de la pharmacopée traditionnelle et sa place dans le domaine de la santé ». Pour lui, l’intérêt économique est clair, « S’il y a du marché, ce n’est pas mal pour nous. Pour un produit qu’on peut obtenir chez nous à un moindre prix, nous appliquons une petite augmentation ici pour compenser nos dépenses ».

Le SIAGRI est aussi une vitrine globale pour d’autres secteurs, à l’instar de l’art. Même s’ils se disent « débrouillards »,  Ibrahim Sissoko et ses collaborateurs ont pu acquérir un stand pour exposer leurs œuvres. « C’est notre première participation et nous voulons nous présenter à la clientèle ». Pour y arriver, il affirme que les prix ont été significativement réduits.

On voit donc que les stratégies pour tirer profit du SIAGRI sont loin d’être communes. Chacun joue en effet sa propre sa carte.

 

Specifics : Les pros de la beauté

Situé à Quinzambougou, rue Titi Niaré, en Commune II du district de Bamako, le salon de beauté Specifics offre une  diversité de services.  De la coiffure au maquillage en passant par différents soins, il ambitionne d’offrir des prestations de qualité grâce à un personnel professionnel.

Malienne, titulaire d’un Bachelor en Sciences politiques et Economie et d’une Maitrise en Administration des affaires, Mme Marie Moussokoro Saade n’était pas une spécialiste de la beauté. Mais les compétences acquises lors de ses formations lui servent dans sa nouvelle direction. « L’achat de ce salon est un heureux hasard, mais un hasard que j’ai pu développer grâce aux compétences acquises au cours de mes études au Canada. »

A la tête du salon Specifics depuis environ quatre ans, Mme Marie Moussokoro Saade dit avoir repris l’établissement en gardant son nom, parce « Specifics, c’est intéressant ».

Ouvert du lundi au dimanche de 9h à 19h30, Specifics offre à sa clientèle différents services, qui vont des soins du visage à la coiffure, en passant par la beauté des mains et pieds. Le salon propose également des soins particuliers, comme les massages, et propose aussi à la vente des produits de beauté, des produits capillaires et des mèches.

Avec un personnel professionnel et diversifié, venu de différents pays africains et du Mali, Specifics travaille chaque jour pour que sa clientèle n’ait rien à envier aux abonnés des salons de la sous-région ou de l’Occident. « Je me sers de mes voyages à travers le monde pour développer mon business », affirme Mme Saade.

Specifics compte aujourd’hui une dizaine d’employés et se réjouit de l’affluence de la clientèle. L’un de ses atouts est également « un personnel assez diversifié, chacun apportant ses compétences. Il y a peu, Specifics a acquis sa propre marque, des mèches « brésiliennes 100 % naturelles », baptisée « My extension by Michou Saade ». La nouvelle promotrice a aussi en projet d’agrandir son salon pour offrir plus de prestations. « Soyez vous-même, soyez Specifics », conclut Mme Marie Moussokoro Saade.

 

Salon de l’entrepreneuriat jeune: la 3ème édition valorise les MPME

Créé dans le but de favoriser l’intégration, les rencontres et les échanges entre jeunes entrepreneurs , le salon des jeunes entrepreneurs de la zone UEMOA (Saje- UEMOA) est un espace dédie aux jeunes créateurs, chefs d’entreprises et porteurs de projets. Prévue du 27 au 30 avril prochain au Centre International de conférence de Bamako (CICB), la 3ème édition du salon des jeunes entrepreneurs se veut garante de l’entrepreneuriat jeune à  travers la promotion des micros, petites et moyennes entreprises. Soixante dix exposants et de nombreux experts seront présents au salon. L’objectif: échanger et proposer des solutions adaptées aux problèmes spécifiques des micros, petites et moyennes entreprises (MPME). En effet, la jeunesse constitue un énorme potentiel pour la création d’emplois à  travers l’entrepreneuriat. Au Mali, par exemple, les statistiques estiment que 12 500 sur 100 000 nouveaux jeunes qui se présentent chaque année sur le marché de l’emploi, pourraient être des entrepreneurs soit 12,5% d’entre eux. C’est fort d’un tel constat que Drissa Coulibaly dit Idy, président du (Saje- UEMOA) souhaite à  travers ce salon créer une synergie d’action et un réseau d’affaire afin de relever le défi de l’entrepreneuriat jeune. Pour cette édition, ce sont environs 3000 visiteurs qui sont attendus à  Bamako notamment les participants de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Le salon sera articulé autour d’activité telles que les exposition, conférences débats, rencontres B to B,espace Cv. Les innovations de cette année. Deux journées seront dédiées chacune aux étudiants et aux femmes entrepreneurs. Le coût d’organisation de cette 3ème édition s’élève à  38 850 000 Fcfa. Tous au CICB du 27 au 30 avril.

SIAGRI 2016: Encore quelques heures…

Démarré le 24 mars dernier, le Salon international de l’Agriculture du Mali fermera ses portes le 3 avril. La biennale a cette année décidé de voir les choses en grand et s’est déplacée sur le site de la Foire Expositions de Bamako (FEBAK) ou plusieurs centaines d’exposants accueillent les visiteurs qui se pressent dans les stands. Vendredi matin, la route de l’aéroport international Bamako-Sénou fourmille déjà  de monde. Le site du Siagri, reconnaissable grâce à  sa mascotte énorme installée à  l’entrée : un tracteur vert. Un ticket pris à  l’entrée et les fouilles de sécurité obligatoires, voici le Salon spécial « mécanisation ». Des tracteurs, des installations piscicoles, des machines à  pomper l’eau, bref, tout ce que la technologie offre comme possibilités aux producteurs agricoles, quelque soit leur secteur. Le Salon est structuré autour de trois pôles : pôle machines agricoles, pôle animaux et stands d’exposition. Pour cette 6ème édition, 16 pays étaient présents dont la France. Dans les stands, il y a de tout. Des produits manufacturés, des engrais et semences, des sociétés de services mais aussi les professionnels de la mode dont C’’est la toute première participation. Ils exposent des vêtements et autres accessoires faits avec des produits textiles locaux et espèrent inspirer les transformateurs afin qu’ils investissent dans ce secteur. Parmi ceux qui attirent du monde, on peut citer ‘’Fofy industries ». La société, connue pour la fabrication de matelas et de mobiliers expose des cuves en polyéthylène fabriquées au Mali ainsi que des abreuvoirs pour animaux, les bacs sanitaires. Un peu plus loin, ‘’Agriplus », spécialiste des semences en graines conservées en boite, qui propose de nouveaux produits venus d’Italie et du Japon. Les nouveautés, il y en a aussi au stand de ‘’Total et Total Excellium », venu exposer les lampes solaires ‘’awango », ainsi qu’une huile spécialement conçue pour matériels agricoles. ‘’La vieille marmite » et bien d’autres restaurants sont également présents. La transformation agricole a également une part belle, avec les stands de « Chez la Fermière » ou « Les douceurs de la ferme » qui proposent une variété de produits locaux, dont on peut trouver des versions moins élaborées auprès des nombreuses coopératives de femmes qui sont présentes avec l’appui des projets de développement. Le but premier des expositions est la prise de contact des exposants avec des entreprises et structures œuvrant dans leur domaine, tel que l’IER (Institut d’Economie Rural), l’office du Niger ou encore la BIM, pour des financements. Le but second est, bien sûr, la vente d’articles aux visiteurs curieux. Animaux vedettes En sortant, on ne quitte pas l’espace du Salon, car la foire C’’est aussi l’exposition des véritables stars du Siagri : les animaux ! Des bovins gigantesques dont certains dépassent la tonne et de nombreuses autres bêtes : s moutons et chèvres de taille impressionnante, mais aussi chevaux, autruches, dromadaires, chameaux, tortues terrestres, lapins, poulets et pigeons, etC’…La plupart étant destinés à  la reproduction, ils coutent assez chers, comme ces poulets métisses dont la paire est vendue à  250 000Fcfa ! Plus loin, niché à  gauche et éloigné pour plus de sécurité publique, le stand reptilien ; des serpents d’eau, cobras, serpents de sable et vipères noires sont visibles du grand public, enfermés dans des bacs vitrées. « Je n’avais jamais vu de dromadaire, je les voyais à  la télé. Mais-là , J’ai été très heureux de m’approcher des dromadaires venus du nord » se réjouit Moussa Sissoko, 25 ans, étudiant à  la FSJP de Bamako. Pour lui, le SIAGRI, qu’il visite pour la première fois, est une belle initiative qui permet aux jeunes bamakois qui n’ont pas la chance d’aller en milieu rural de voir certains animaux qui sont élevés au Mali et même certaines plantes comme le riz, le mil, etc. Moussa Sissoko n’est pas un cas isolé. Accompagner de leurs parents ou seuls, de nombreux bamakois ont trouvé un nouveau pôle d’attraction dans leur capitale. D’autant plus que tous les soirs, une animation musicale est offerte sur la scène installée dans la cour et autour de laquelle les visiteurs peuvent esquisser quelques pas avant de quitter le salon. Le SIAGRI 2016 prend fin le 3 avril prochain.

Black and White, l’adresse beauté et bien-être à Bamako

Situé dans le quartier d’affaires de la capitale malienne, tout contre l’hôtel Radisson Blu, l’institut Black and White attire une clientèle mixte d’hommes et de femmes soucieux de se refaire une beauté dans le calme d’un espace savamment aménagé. Le salon a vu le jour en avril 2008 grâce à  l’appui de l’Agence pour la promotion et l’emploi des jeunes (APEJ). Avec cinq employés au départ et un capital emprunté d’un peu moins de 10 millions de Francs CFA, Black and White a progressé au point de compter aujourd’hui 14 salariés. l’institut a très vite su devenir une référence à  Bamako, en proposant des services et prestations haut de gamme tels que les coiffures européenne ou africaine, la pédicure-manucure, les soins du visage et du corps, les massages relaxants, mais aussi le maquillage pour les cérémonies officielles ou les mariages, avec le souci constant de l’hygiène. Dans un espace agréable, des fauteuils larges vous accueillent avant de passer entre les mains expertes de Benjamin, Fatim ou Roberta. Ouvert du lundi au dimanche, le salon Black and White attire autant de Maliens que de clients de l’hôtel attenant, ou d’agents des Nations Unies qui apprécient la sérénité du lieu, mais aussi l’accueil souriant de sa gérante, Khady Yattassaye. « Nous sommes parmi les tous premiers à  avoir remboursé l’intégralité de notre crédit à  l’APEJ au bout de 2 à  3 ans ». Autre atout : le personnel est mixte, « vous avez donc le choix de la personne qui va s’occuper de vous », explique la patronne des lieux. En 2010, Black and White a été récompensé par un trophée d’encouragement pour l’entreprenariat féminin décerné par l’APEJ. Tout dernièrement, l’institut de beauté s’est offert un petit lifting aux couleurs… Black and White !

Orange accompagne la marche vers le futur

l’objectif de ce premier salon était de créer une passerelle entre les Maliens et le futur. Une première édition très riche en enseignement et couronnée de succès selon les organisateurs. Innovations technologiques Une occasion pour les tenants stands comme Samsung, Eriksson, Alcatel, ZTE et tous les autres partenaires d’Orange de présenter des produits pouvant améliorer le quotidien des Maliens. A partir des éléments aussi banals que la télévision, la connexion internet ou encore « la marmite » qui produit de l’électricité, les organisateurs ont pu transporter chaque malien dans le futur. Et ce dans des domaines aussi variés que l’entreprise, la santé mais aussi l’agriculture. Parmi les innovations technologiques, on peut citer « Sènèkèla » qui est une initiative dédiée aux agriculteurs. Sènèkèla est un service d’informations agronomiques pour permettre aux agriculteurs d’obtenir des conseils, les prix mais aussi les tendances de marché pour optimiser leur revenu ; tout comme la téléprésence pour organiser des réunions avec des partenaires et collègues à  l’autre bout du monde grâce des installations via internet. Conférences thématiques En plus des stands ou les visiteurs pouvaient toucher du doigt les futures technologies de notre quotidien, des conférences avec des thèmes variés ont rythmé les 4 jours du salon. Des thèmes comme «Jusqu’ou ira Internet?», «Encourager l’entreprenariat malien», ou encore «La machine nous remplacera t-elle demain ?» ont été abordés par différents experts. La grande innovation qui a le plus ému les participants aux ateliers reste la « géolocalisation des voitures à  travers le téléphone mobile » et un boitier installé dans le véhicule qui permet d’échanger des SMS avec le mobile du propriétaire pour demander la position de l’engin, sa vitesse et même donner des directives. Après la séance théorique de la conférence, les participants ont eu droit à  une démonstration dans la cour du Centre International de conférence de Bamako (CICB). Au delà  de l’objectif d’amélioration des conditions de vie des Maliens, Orange Mali veut montrer la corrélation qui existe entre l’innovation et la croissance économique. Pour Jean Luc Bohé, Directeur d’Orange Mali, l’innovation est un facteur essentiel du développement. Au Mali, son entreprise a crée plus de 34 000 emplois. En plus de ce facteur créateur d’emplois, Orange Mali a fait de la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) une priorité. C’’est dans ce cadre que l’entreprise a contribué à  la formation de 700 femmes, qui ont par la suite crée leur propre entreprise.Jean Luc Bohé, revient également sur le produit « Orange money » créé il y a un peu plus d’un an existence avec 2000 emplois directs. Pierrette Sidibé de l’entreprise CEI ED CITELUM a, parlé de la confection des 805 kiosques Orange money par son entreprise et qui travaille avec les artisans locaux. Ceux-ci se professionnalisent davantage et gagnent de l’argent du coup.

Orange innovation : à la découverte du futur

Orange Mali organisera, du 26 au 29 juin 2014, un salon d’innovation technologique au Centre international de conférence de Bamako(CICB). La révélation a été faite par la directrice marketing de Orange Mali, Anouk Bertucat, ce jeudi 25 juin 2014 à  l’occasion d’un point de presse organisé en prélude à  cet événement. Orange innovation est un espace o๠le talent et savoir-faire seront les maà®tres mots. l’espace offre l’opportunité aux jeunes, chefs d’entreprise, et autres mordus de technologie de découvrir les solutions au changement de la vie quotidienne des Maliens. Selon la directrice marketing, Orange innovation est un salon qui permettra d’ouvrir le marché malien sur le monde de l’innovation. Car, explique-t-elle, l’innovation doit se partager et avoir un bénéfice concret pour la société. Définissant l’innovation comme tout ce qui améliore la vie quotidienne aujourd’hui et demain, Anouk Bertucat est convaincue que le présent salon pourra être l’occasion de changer le quotidien des Maliens. Au-delà  des retombées commerciales, informe-t-elle, le salon sera surtout l’occasion pour sa société d’exposer toute une palette de nouvelles merveilles technologiques, qui révolutionnent le quotidien des Maliens. Le salon Orange innovation sera également marqué par des mini-conférences interactives. La sécurisation des données, l’entrepreneuriat technologique, e-santé, le concept 4 D seront entre autres thèmes au programme. Pour ce premier salon qui se veut désormais annuel, la société de téléphonie espère sur la participation de 10 000 visiteurs, voire plus. Pour relever ce challenge, la directrice marketing de Orange Mali compte beaucoup sur les hommes de médias pour relayer les informations relatives aux opportunités du salon. Après le point de presse, les journalistes ont eu droit à  une visite de la salle d’exposition pour voir les travaux d’installation des stands qui seront certainement prêts pour demain.

SAJE-UEMOA: des innovations pour cette 2è édition

A la fin de la première édition tenue en avril 2013, le promoteur du SAJE-UEMOA, Drissa Coulibaly, dans une interview accordée à  Journaldumali.com, affirmait que le programme à  l’époque a été adapté au contexte du pays. « Initialement, il y avait beaucoup de choses qui étaient prévus. La crise a un peu réduit notre marge de manœuvre et nous pensons que la deuxième édition verra la réalisation de toutes les activités inscrites au programme du salon ». Comme nouveautés cette année: le « Prix CCIM du meilleur projet jeune » dédié aux personnes ayant entre 20 et 40 ans qui souhaitent entreprendre ou développer leurs activités. Ouvert à  tous les pays de l’UEMOA, ce prix est doté d’une valeur de 2 millions de Francs CFA financé par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) dont 1 million de francs pour le lauréat, 600 000 F pour le deuxième nominé et 400 000 F CFA pour le troisième. Ce prix, selon les initiateurs du salon, vise « à  promouvoir l’entrepreneuriat jeunes à  travers un appui aux jeunes à  développer leurs activités ou à  entreprendre dans les secteurs porteurs et innovants de l’économie notamment celui des PMI/PME» . Il est également prévu un espace B to B pour nouer des contacts avec des dirigeants d’entreprise et partenaires financiers et un espace conseil pratiques création d’entreprise. Cet espace est un programme spécial de rencontres d’affaires avec des experts et partenaires financiers pour aider les jeunes à  mieux construire leurs projets et les assister à  créer leur entreprise. Des conférences et ateliers sont également prévus. Plus de 100 exposants et 3 000 visiteurs sont attendus à  cette deuxième édition qui a pour thème « Problématique de financement de l’entrepreneuriat jeune dans l’espace UEMOA ».

Salon de l’Agriculture 2014: l’opération séduction du Mali

Pavillon 7.3, les produits d’ici et d’ailleurs ! Véritable festival pour les yeux et les papilles, avec des produits venus de partout, des charcuteries corses aux mangues maliennes. Justement pour les déguster, rendez-vous Allée 1, au stand estampillé « République du Mali ». Ici, on retrouve ce qui a fait la réputation des agriculteurs maliens de par le monde, les mangues bien sûr, le coton à  la qualité irréprochable, le karité décliné en savon, en beurre. Mais aussi des nouveautés comme le jus de pomme de cajou, une découverte même pour les Maliens de la diaspora qui viennent y retrouver les saveurs du pays. Ils sont douze exposants venus faire la preuve que le Mali est « une puissance agricole en devenir ». Car l’objectif affiché est de «promouvoir des exportations des produits agricoles du Mali et d’attirer les investissements pour le développement des agro-industries et l’accompagnement du secteur privé », nous dit une note de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali, maà®tre d’œuvre de cette participation au Salon. C’’est d’ailleurs le volet promotion des opportunités qui est le plus mis en avant au cours de cette édition 2014. Projection de films, affiches des produits agricoles, organisation de visites d’autres stands pour les visiteurs professionnels, distribution de documentation sur le Mali, la communication est l’axe stratégique de la présence malienne. Des rencontres B2B sont également menées, particulièrement autour de l’Office du Niger, qui intéresse particulièrement la diaspora malienne, de plus en plus encline à  investir dans l’agro-business, secteur porteur. La trentaine de délégués maliens, au nombre desquels des représentants du gouvernement, des opérateurs économiques, et des producteurs et transformateurs est conduite par l’APCAM, dont le président Bakary Togola, accueille les visiteurs et leur vante le Mali, de retour sur la scène politique mais aussi économique mondiale. « Les gens viennent, et ils aiment nos produits », nous confie une exposante qui présente du beurre de karité sous plusieurs formes. Une « journée de promotion des potentialités agricoles du Mali » a été organisée mercredi 26 février au Consulat du Mali, sis avenue Hoche. Les invités, potentiels investisseurs, ont été renseignés sur les agropoles de développement rural et périurbain, ainsi que les conditions d’accès aux terres en zone Office du Niger. Petite présence, grosses ambitions D’un stand de 100m² auparavant à  environ 40m² aujourd’hui, la présence malienne sur le salon est plus discrète que par les années précédentes, raréfaction des ressources oblige. Mais, elle n’en a pas moins des ambitions précises pour le pays et son agriculture, secteur premier de son économie. Siriman Sacko, conseiller du président de l’APCAM, assure que « C’’est très positif que le Mali soit là , et quand on voit l’intérêt des visiteurs, on est confiant en l’avenir ». Le Salon de l’Agriculture 2014 est la 51ème édition de ce rendez-vous entre les agriculteurs et les amoureux des choses de la terre. Pour cette année, l’accent est mis sur l’agriculture en mouvement : évolutions technologiques et génétiques, agriculture d’ailleurs dans les pays du bassin méditerranéen ou émergente avec l’agriculture urbaine. Le salon est organisé autour de quatre univers, l’élevage et ses filières, la gastronomie de tous les continents, les cultures et filières végétales et les métiers et services de l’agriculture.

Salon de l’agriculture 2014: le Mali est là !

En 2013, alors que le pays traversait la pire crise de son histoire, ils avaient tenu à  être présents, à  dire au monde entier que le Mali ne meurt pas. Cette année encore, ils sont une trentaine à  représenter le pays dans sa diversité agricole. Mangues, goyaves, bissap, beurre de karité, céréales et coton sont les principales productions que l’on pourra retrouver et même déguster nature ou en produits finis. Selon Madame Fatoumata Tandja de la cellule des affaires économiques de l’ambassade du Mali à  Paris, la plupart des participants à  la foire est déjà  arrivée dans la capitale française. Le ministre du développement rural est également attendu au Salon International de l’Agriculture qui se déroulera à  Paris Expo, Porte de Versailles, pour présider le dimanche 23 février la «Journée du Mali ». Un événement particulièrement couru par les visiteurs pour les opportunités d’affaires mais aussi et surtout pour déguster les bons produits du terroir malien. Pour en savoir plus sur le Salon International de l’Agriculture,

SAFEP 2013, une opportunité pour les demandeurs d’emploi

C’est en prélude au lancement de ce salon que les organisateurs ont animé une conférence de presse, le 20 Mai dernier dans la salle de conférence de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). SAFEP 2013 a pour thème « La problématique de la formation professionnelle et de l’emploi au Mali ». Au cours de ce rendez-vous de l’emploi, des conférences seront animées par des spécialistes du domaine. « C’’est un créneau important pour les demandeurs d’emploi et les jeunes à  la recherche d’une orientation professionnelle. Il permettra de créer un lien entre les sortants des écoles professionnelles et techniques et les agences de recrutement » a expliqué M. Bouaré, président de la commission. Il ajoute que le présent salon, vise aussi à  vulgariser la formation professionnelle et technique et la promotion de l’emploi des jeunes à  travers un espace d’exposition des écoles, des centres professionnels, des agences de placement, des entreprises. Pour le DG de l’Agence nationale pour l’emploi, M. Makan Moussa Tounkara, ce projet rentre dans le cadre du programme décennal pour l’emploi. Par ailleurs, la directrice générale du Fonds d’Appui à  la Formation Professionnelle et à  l’apprentissage (FAFPA) a déclaré que ce salon sera une occasion pour les différents services de la promotion de l’emploi d’expliquer leur rôle aux jeunes diplômés sans emplois ainsi qu’aux promoteurs des écoles et instituts de formation professionnelle. Selon le président de la commission, une enveloppe budgétaire de 20 millions de francs CFA est prévue pour la réussite de ce 1er salon.

Jeunes Pro’ 2ème édition: « Les secteurs porteurs de croissance en Afrique »

Après le succès de la 1ère édition, Le Club Efficience Junior (CEJ) organise sa 2ème soirée Networking sur le thème « les secteurs porteurs de croissance en Afrique ». Tout comme la 1ère édition, la soirée Jeunes Pro’ du 31 mai 2013 sera introduite par une conférence, et se poursuivra par une session de speed-networking au cours de laquelle les participants pourront partager informations, cartes de visite, et pourquoi pas nouer de nouvelles relations professionnelles. Constat : Actualité et perspectives de la croissance africaine Des intervenants de qualité feront le point, données à  l’appui, sur l’actualité et les perspectives de la conjoncture économique africaine, d’un point de vue continental puis régional. Cette analyse permettra de souligner l’existence d’un certain nombre de secteurs porteurs qui focaliseront l’attention de la soirée. Action : Les jeunes talents africains, acteurs de la croissance africaine Une fois le constat posé, il s’agira de discuter des moyens concrets pour faire des jeunes africains, et particulièrement ceux de la diaspora, les acteurs de la croissance dans les secteurs porteurs identifiés : quelles sont les structures qui peuvent faciliter l’accès à  l’information, la mobilisation et l’accompagnement des talents motivés ? Existe-t-il un parcours classique qu’emprunterait un jeune africain dans un de ces secteurs porteurs ? Quels sont les embûches qu’ils devront savoir contourner ? Intervenants – Jean Marie Tallet, Délégué du Groupement Interpatronnal du Cameroun (Gicam) en France – Romain Perrez, Economiste à  l’OCDE – Badou Sambague, Avocat à  la Cour chez Ravet

Le Salon International du Monde musulman est de retour

La première édition, qui avait pour thème « Muhammad, Miséricorde pour l’univers » avait rencontré un véritable succès, avec près de 60 000 visiteurs dont 20% de non musulmans Au programme de cette nouvelle édition, beaucoup d’évènements enrichissants attendent les visiteurs : conférences, débats, tables rondes, expositions, découvertes de régions du monde musulman à  travers des stands d’artisanats ou de produits, mais aussi des stands sur la décoration, la finance islamique, les télécommunications, les livres, le prêt-à -porter, etc. Le visiteur pourra assister à  des conférences de prédicateurs de renommée internationale tels que Cheikh Khalid Yassin, Cheikh Mohammed Patel, professeur Rachid Haddache, Yusuf Estes, Cheikh Mohammad Al ‘Arifi etc. Il pourra aussi participer à  des concours, de Coran ou celui de la photo sur la beauté de la création d’Allah, Le Tout-Puissant. Plus de 300 exposants Plus de 300 exposants seront également présents, sans oublier les espaces avec des ateliers pour enfants, ou des ateliers Calligraphie, Hijama, et même de Tajweed. La Turquie étant à  l’honneur cette année, les visiteurs pourront admirer une exposition exceptionnelle sur la Turquie, l’empire ottoman et l’artisanat islamique. La 2ème édition du Salon International du Monde Musulman semble encore plus prometteuse que la précédente, un week-end riche en découvertes, et en apprentissages, inchaAllah. Soyez nombreux et si vous hésitez encore voici un aperçu de ce qui vous attend :

Malistyles : quand l’artisanat malien s’exporte

Organisé quelques jours avant le début de la Foire de Paris, ce salon était une initiative du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme, de l’Assemblée Permanente des Chambres des Métiers du Mali (APCMM) et de La Maison de l’Afrique à  Paris. Il avait pour objectif de permettre à  des artisans créateurs maliens sélectionnés parmi les meilleurs sur le marché par la l’APCMM, de présenter aux professionnels leurs sélections. Celles-ci étaient composée de textiles d’ameublement, décoration d’intérieur, arts de la table, maroquinerie et autres accessoires de mode comme les bijoux en argent et les perles traditionnelles. Une vitrine de l’innovation malienne l’art malien évolue. Il s’enrichit d’influences extérieures et se veut contemporain, au goût d’un public plus large et varié. C’’est du moins ce qu’a permis de démontrer ce salon Malistyles qui aura duré deux jours, du 24 au 25 avril dernier. Pour Dia N’doula qui travaille sur les textiles, C’’est une occasion de présenter un « art malien modernisé, revisité au regard des tendances actuelles ». Les exposants ont fait preuve d’innovation pour associer les techniques traditionnelles à  un design de haute qualité, contemporain, avec un choix de textures qui interpellent, des matériaux nobles aux couleurs surprenantes. Un espace autour de l’achat Les visiteurs ont ainsi pu découvrir des créations inédites dans la maroquinerie, l’orfèvrerie ou encore les tissus o๠de chatoyants voiles de coton disputaient la vedette à  des bogolan aux couleurs vives. « Une façon pour nous de satisfaire un public européen et américain qui a ses préférences » ajoute M. N’doula. La Maison de l’Afrique qui a abrité cette exposition avait au départ le choix entre une quarantaine d’artisans, proposés par l’APCMM. Elle en a finalement retenu dix, dont le travail répondait à  l’exigence de qualité et de créativité pour « accrocher » les visiteurs. Le but de cette rencontre, selon la directrice de La Maison de l’Afrique, Mme Sylvie du Chaxel, était en effet d’offrir deux approches aux artisans venus pour la Foire de Paris. La première étant la vente directe au public lors de la foire. La seconde est de rencontrer des professionnels, de signer des contrats et de rentrer chez eux avec des perspectives. Des professionnels qui n’ont pas boudé leur plaisir et ont manifesté un grand intérêt pour les produits présentés. Ils sont salué cette opportunité d’une vraie rencontre autour de l’achat en émettant le vœu de la voir se pérenniser.

Salon Auto Moto : Une première au Mali

Le premier Salon Auto Moto qui ouvre ses portes à  Bamako ce cvendredi 18 nvemvre, se définit comme un évènement qui rassemble tous les acteurs concernés par le domaine des équipements et du transport routier. Vitrine de l’industrie automobile et moto au Mali, le SAMB offre l’opportunité de fédérer les objectifs de l’ensemble des acteurs intervenant dans les transports routiers, notamment l’automobile et les motos. Pour les organisateurs, le Salon Auto Moto de Bamako se justifie par le fait que l’augmentation des infrastructures routières, la facilitation du transport national et interurbain et la sécurité font partie des priorités quotidiennes du gouvernement actuel. Pour, Ahmed Diané Séméga, ministre de l’équipement et des transports, le SAMB donne l’occasion de suivre des conférences débats dont les thèmes porteront, entre autres, sur la problématique de la sécurité routière au Mali : état des véhicules, l’éducation routière, la problématique de l’importation des véhicules d’occasion et la sécurisation des plaques d’immatriculation.La rencontre est une aubaine pour notre pays de renouveler son parc automobile déjà  vieillissant. Selon Ahmed Diané Séméga, le SAMB permettra aussi, aux acteurs impliqués dans le transport routier d’échanger, de communiquer et de parvenir ensemble aux objectifs fixés pour la facilitation de l’accès aux moyens de transport, la préservation de l’environnement et la sécurité routière. Ce salon, qui verra la participation de plus de dix exposants, aura deux espaces. Il s’agit de l’espace consacré aux marques, voitures et motos neuves et autres exposants et celui réservé pour la tenue d’ateliers pour le monde professionnel. Il y aura également au cours de ce salon, des animations de la Croix Rouge sur les gestes qui sauvent, des pistes autos enfants pour une sensibilisation au code de la route et une tombola avec une voiture ou une moto comme premiers prix. A noter que l’accès aux stands de ce salon est subordonné, hormis les enfants, au payement de la somme de deux mille francs CFA.

Salon de l’étudiant : Une 2è édition réussie

Au Mali, l’enseignement supérieur signifie la promotion sociale, une chance d’émancipation et un instrument irremplaçable pour des pays comme le nôtre, engagés dans la bataille pour le développement. Face à  ces défis, le forum national sur l’éducation avait exigé que la qualité de l’enseignement supérieur, soit l’élément dominant pour de nombreux étudiants désireux de parfaire leurs cursus, en regardant vers d’autres horizons, jusqu’ici bouchées à  cause de conditions matérielles et financières impossibles à  satisfaire, de la mauvaise présentation de dossiers, ou l’ignorance des conditions d’accès aux études supérieures une opportunité pour mieux orienter et s’orienter Le salon se propose d’informer, de conseiller et d’orienter les étudiants sur les filières d’études supérieures qui leur sont accessibles. Il étaient un peu plus de 900 étudiants à  envahir les stands du centre international de conférence de Bamako. Au stand du groupe EPSIEL, une école d’ingénieur, on propose des filières pluridisciplinaires dans le domaine de l’automatisme ou de l’informatique industrielle. Selon le représentant du groupe EPSIEL, les lauréats seront capables de s’adapter aux spécificités industrielles et de conduire des projets d’envergure intégrant l’analyse, l’élaboration et le choix de solutions techniques. D’autres stands comme APTECH (computer éducation), leader mondial dans l’enseignement des technologies de l’information et de la communication, sont désormais implantés au Mali. Ce centre universitaire propose des diplômes étrangers aux étudiants. Les représentants de ces centres universitaires orientent les étudiants sur les différents programmes d’études. Plutôt ravis de cette belle initiative. Mamadou Traoré : «Â Je suis à  la FLASH, et C’’est la première fois que je viens dans un tel salon, C’’est une mine d’information pour nous les étudiants. Aminata Doucouré, lycéenne : « Je suis venue m’informer sur les frais de scolarité de certaines universités privées, car que je compte faire du marketing après le bac ». La cérémonie d’ouverture du Salon à  laquelle participaient plusieurs étudiants et les promoteurs d’université était présidée par Garba Tapo, l’initiateur de ce salon.

Salon du mariage : La 1ère édition sur les rails

Faire la promotion d’une activité encore marginale Les organisatrices étaient face à  la presse le mercredi après midi. « l’Impératrice » est une d’organisation d’événements. Elle a été créée en décembre 2006 par Mme Koura Keita Togora. Première agence d’organisation de mariage reconnue comme telle dans le district de Bamako, elle a organisé de sa création à  ce jour plus de 300 mariages, selon sa directrice. C’’est de cette expérience qu’est née l’idée du Salon du mariage. Pour cet événement, premier du genre au Mali, l’agence impérative, selon ses jeunes et engagées initiatrices,, a pour objectif de promouvoir les valeurs du mariage à  travers ce salon qui ferait intervenir les professionnels et les acteurs de la sociétés civile en direction du grand public dont les futurs mariés soucieux de trouver tous les contacts et informations nécessaires à  leur union. C’’est le cadre verdoyant du tout nouveau Parc National de Bamako qui a été choisi pour abriter l’évènement. Selon les conférencières, l’endroit a été ciblé pour la grande affluence qu’il connait depuis son ouverture. Cela permettra d’avoir une grande visibilité pour le salon. Le rendez-vous des professionnels Faisant la description de l’événement explique aux hommes de medias que le Salon du mariage sera une foire-exposition autour du mariage. Il regroupera les acteurs intervenants dans le secteur mariage. Au delà  de ces expositions et ses foires, il est prévu aussi d’organiser des débats sur le mariage afin de lever le tabou et les non-dits du mariage chez nous. « Il sera d’envergure nationale et à  destination du grand public .Le salon permettra aux différents exposants de mieux se faire connaitre et aux visiteurs de trouver des réponses aux questions qu’ils se posent sur le mariage » explique t- elle. Cette initiative devrait intéresser les particuliers notamment des entreprises privées, et plus spécialement les boutiques de vente et de location de robes de mariés, les magasins de trousseaux de mariage, électroménager, meuble, les fleuristes et les agences de décorations etc. l’appel leur est donc lancé pour venir faire étalage de leurs compétences et savoir-faire lors de ce 1er Salon du mariage de Bamako, du 18 au 24 décembre prochain.

SIAO 2010, frappé par la crise !

Le plein d’innovations Du 29 octobre au 7 novembre, le continent dans ce qu’il produit de plus beau en matière d’artisanat est représenté à  la biennale de l’artisanat africain. Des exposants de grande pointure, des œuvres d’une qualité remarquable, le tutorat des artisans, la protection de l’environnement par l’incitation à  l’utilisation des sacs biodégradables, l’implication de l’organisation africaine de la propriété intellectuelle, le balisage des espaces dédiés à  la restauration, le pavage des pistes…Telles sont les innovations de cette 12e édition du salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui prendra fin dimanche. Les habitués du Salon le disent : chaque année le SIAO imagine de nouvelles stratégies pour attirer les exposants et le public. Ainsi, en venant sur le site, tout le monde y a pour son compte. Dans les pavillons, les allées sont bien achalandées et à  l’extérieur les maquis rivalisent d’idées pour faire venir le client, et cela semble réussi puisqu’ils ne désemplissent pas. La nuit, ce sont des shows gratuits qui font le plaisir du public qui fait très nombreux le déplacement. A chacun sa chance Du côté des exposants, les fortunes sont diverses. Dans les deux pavillons climatisés, on semble surtout en quête d’opportunité d’affaires et de contacts. Outre les artisans, de nombreuses sociétés sont là  pour faire valoir leur expertise dans le domaine du fret maritime ou de la banque. Les maisons de couture renommées ou les galeries d’art ayant déjà  pignon sur rue drainent une clientèle de clients habitués qui viennent chercher la bonne affaire. l’accès y est cependant restrictif puisqu’il faut avoir acheter un billet deux fois plus cher pour y accéder. Dans les pavillons grand public, les gens vont et viennent surtout pour le « plaisir des yeux ». Pas vraiment les moyens de se faire plaisir alors qu’ils reconnaissent que les prix sont très abordables. La crise est passée par là . Du côté du pavillon rouge (non climatisé) Traoré Bourama vient du mali et représente la galerie Benso. Dans son stand, on retrouve des bijoux fantaisies en argent et bois ainsi que de la maroquinerie. Selon lui, le SIAO est une opportunité hors du commun pour les artisans africains. Depuis une vingtaine d’année, il ne rate aucune édition et appelle les autorités maliennes à  créer un espace similaire pour permettre à  la création malienne d’être encore plus vue sur le continent et ailleurs. Georges, quant à  lui, vient du Ghana. Il expose des perles traditionnelles et salue dans le SIAO une initiative qui lui permet de sortir et faire connaitre la culture de son pays. Il avoue aussi faire de bonnes affaires pendant le Salon puisqu’il achète divers produits qu’il revend une fois rentré dans son pays. Fousséni est burkinabé. Il vend du pagne tissé et des vêtements confectionnés dans cette matière. Les affaires marchent bien pour lui qui en est à  sa première participation. La créativité dans tous ses états Une large gamme de produits sont exposés au SIAO. Elle va de la pharmacopée traditionnelle béninoise aux pagnes tissés « Faso Danfani » du Burkina Faso, en passant par des tenues en bazin du Mali ou du Sénégal et de la maroquinerie du Niger ou encore du Tchad. Tous les savoir-faire sont là . Le gros succès cette année semble être du côté des produits en coton, surtout labélisés « coton biologique ». Mme Traoré Ba Fatouma est la directrice du centre Art et Coton qui appartient à  une coopérative de femmes burkinabé. Son stand qui montre des produits en coton tissé (tissus, décorations…) ne désemplit pas et on peut dire que le succès est au rendez-vous. Les visiteurs font quand même un reproche aux exposants. Il s’agit du non-renouvellement de la gamme de produits proposés. « Chaque année, ils viennent avec les mêmes choses. Si J’ai déjà  acheté ça l’année dernière, quel intérêt J’ai de le prendre une seconde fois. Ils devraient créer et nous proposer des nouveautés, toujours nous surprendre, pour nous donner envie d’acheter » nous dit une jeune dame qui se promène, très indécise, dans les allées du pavillon climatisé marron. Les artisans qui évoluent dans le même secteur comme l’orfèvrerie proposent tous le même type de produit ce qui fait perdre le label « made in » très recherché par les clients surtout les occidentaux. Il faut souligner que 27 pays sont présents sur le Salon, parmi lesquels le Mali. Notre pays, dont l’artisanat est connu et reconnu à  travers le monde, y est fortement représenté. Outre les exposants présents dans les deux pavillons grand public, le pavillon VIP marron abrite le stand national du Mali. On y retrouve un échantillonnage de ce que le Mali fait de meilleur en matière d’art. Maroquinerie haut de gamme, tissages, arts plastiques sont entre autres les produits exposés pour le ravissement du public qui vient nombreux le visiter. De l’art pour l’emploi des jeunes Le Siao 2010a choisi pour thème « artisanat africain, jeunesse et emploi ». Les organisateurs veulent ainsi prouver que l’artisanat est un secteur d’avenir pour la jeunesse et surtout ramener les jeunes vers ce secteur car « l’artisanat est le domaine dans lequel nous excellons ». La présence en début de Salon de plusieurs ministres africains était un signe fort de l’engagement des Etats à  faire de l’artisanat un pourvoyeur d’emploi et de mieux-être, en plus d’être un formidable miroir de la créativité et de la richesse culturelle de notre continent. Les pavillons fermeront leurs portes ce dimanche.

Economie solidaire et sociale : un outil pour vaincre la pauvreté et l’exclusion

Fruit d’un partenariat dynamique Promouvoir l’économie solidaire et social, ce salon est le fruit d’un partenariat dynamique entre le département et toutes les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’économie solidaire et sociale et qui participe activement à  l’organisation du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Selon le ministre du développement social, de la solidarité et des personnes âgées, Sékou Diakité, les organisateurs de ce salon ont compris que l’état et la société civile peuvent, avec un peu de volonté, réaliser ensemble de belles choses. « Ce salon est le fruit d’un partenariat dynamique public-privé » a-t-il déclaré. Un cadre de politique nationale pour développer l’économie solidaire Voilà  ce qui est annoncé par le ministre lors de l’ouverture de ce salon. Bientôt un cadre de politique nationale pour le développement de l’économie sociale et solidaire ainsi que son plan d’action seront bien opérationnels. l’adoption prochaine de ces documents confirmera la volonté du gouvernement de faire des structures de l’économie sociale et solidaire de véritables outils de lutte contre la pauvreté. Le ministre s’est réjoui des innovations apportées, singulièrement celle qui a consisté à  tenir l’actuelle édition sur le thème suivant : « les coopératives, les mutuelles de santé, les mutuelles d’épargnes et de crédit et les initiatives de développement à  la base, au service de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ». Autre fait positif, le nombre des participants a augmenté. En marge de cérémonie des trophées Nyéléni (symbole des braves femmes dans le domaine du travail) ont été remis aux femmes qui sont distinguées de leur travail dans le cadre du cinquantenaire du Mali. Certains hommes ont été des récipiendaires des trophées pour leur amour pour le travail bien fait. C’’est la sous-commission économie solidaire du ministère qui a initié cette remise des prix. Apres son intervention, le ministre a procédé à  la coupure symbolique du ruban avant de procéder à  une visite guidée qui a mis fin à  la cérémonie d’ouverture de ce salon.

Salon International de l’Agriculture de Bamako (Siagri) 2010 : un beau succès

Les retombées économiques du Siagri auront été conséquentes pour la 3è édition du SIAGRI. La plupart des acteurs (autorités, producteurs, et visiteurs) ont tiré leur épingle du jeu. La cérémonie de clôture qui a donné lieu a été marqué par la proclamation des résultats du jeu concours d’animaux domestiques, et la remise symbolique de 5 diplômes de participation. Le Salon s’est par ailleurs beaucoup ouvert sur l’extérieur. Car cette fois ci, il a enregistré la participation des Chambres d’agricultures de Madagascar et de l’Ukraine. Plus de 150 exposants Retenons que la troisième édition du Siagri a enregistré 1050 produits exposés parmi lesquels 750 produits agro-alimentaires, 150 animaux domestiques, 50 espèces de poissons, et 100 types de machines agricoles. Par ailleurs, le Salon a permis l’établissement de 400 contacts d’affaires, et recensé près de 100 intentions réelles de partenariat. Sans compter la signature d’une cinquantaine de contacts dans divers domaines dont l’approvisionnement en produits agricoles (comme le fonio, le riz, les jus et sirop de fruit, le sésame biologique…). Cette heureuse initiative de l’Apecam a réalisé un chiffre d’affaire de 250 millions de FCFA. La BNDA, sponsor officiel du SIAGRI Sponsor officiel du salon, la Banque nationale de développement agricole (BNDA) a favorisé aux agriculteurs l’ouverture d’une ligne de crédit pour l’achat de matériaux agricoles. En effet, quatre paysans ont bénéficié de cette offre de la banque verte du Mali. Au nombre des bénéficiaires, faut-il citer cet handicapé visuel cultivateur à  Yélimané qui grâce à  son grand engagement pour la terre a reçu des mains du ministre de l’agriculture un tracteur flambant neuf. Dans son adresse à  l’endroit des producteurs, le président de l’Apecam a exhorté ses pairs à  s’acquitter régulièrement le payement du crédit né de la cession des tracteurs.A noter qu’à  ce salon, les 135 stands étaient occupés par 270 exposants parmi lesquels 10 entreprises étrangères. Pour avoir permis l’exposition de 1050 produits, le SIAGRI enregistrait par jour 1 500 visiteurs.

Siagri 2010 : « Djom Kossam » promeut la filière lait au Mali

Cette femme peulh est l’une des figures de proue du combat laitier auprès de son fils. Nous l’avons rencontré au salon international de l’agriculture (Siagri) qui se tient jusqu’au 30 Avril à  Bamako au palais de la culture. A Journadumali.com, elle explique ses motivations et ses attentes. Journadumali : Parlez-nous de vous et de la marque Djom Kossam ? Je suis la mère de Aguibou Sall (malien) et voici son ami Stephan Wullschleger (suisse). Depuis 2005, mes enfants qui sont des ingénieurs zootechniciens travaillent avec des éleveurs maliens pour fournir des produits laitiers de qualité supérieure à  son kiosque de ventes à  Bamako. « Aguibou Sall est né dans le lait en tant que peulh, et il a pour passion les animaux. Alors qui dit les animaux dit lait aussi. Il a fait ses études universitaires en Suisse et s’est orienté vers la production du lait. Il est déterminé à  promouvoir la filière laitière dans son pays le Mali , et Stephan Wullschleger qui est suisse s’est associé à  lui pour l’aider à  atteindre cet objectif. Journadumali.com : Vous participez au Siagri, quelles sont vos attentes ? Nos attentes sont grandes à  ce salon. La première est que l’Etat nous apporte son aide. Puisque Djom Kossam travaille pour fournir des produits laitiers qui respectent les normes de qualité comparables aux produits européens. La seconde est de valoriser le lait frais qui est sain et naturel.Vous savez tout ce qui est naturel est bon. Qu’est ce qui fait la particularité de Djom Kossam ? La particularité de Djom Kossam est d’abord la lutte contre le chômage. Cette société emploie 25 personnes sans compter les bergers. Elle donne des occupations aux femmes veuves âgées de cinquante ans et qui n’ont pas de grands moyens afin de collecter le lait. Dans cette société, les bergers sont traités et les animaux précisément, les mamelles des vaches laitières, sont traitéss par les médecins vétérinaires. Tout ça pour répondre rigoureusement aux normes de qualité qui permet au peuple malien d’être libre et ne pas importer du lait en poudre pour sa consommation. Comment se procurer de votre lait ? Nous avons des kiosques à  Siby, la première laiterie et notre structure importante. C’’est sur la route de la Guinée Conakry. Puis nous avons un kiosque à  Moribabougou, Naréna et Bada Sema I à  Bamako ici Journaldumali : Quelles sont vos difficultés ? Nos difficultés se résument ainsi : la collecte du lait qui nous pose des problèmes. Nous sommes dans un pays ou il fait trop chaud. Le lait collecté se gâte souvent avant d’arriver à  sa destination et on est obligé de le jeter. Et nous manquons des moyens pour faire accéder le produit frais naturel à  tous les maliens. Par conséquent, nous avons la faiblesse de notre production. Tout cela à  cause de manque de moyens financiers. Journadumali.com : Comment assurer la souveraineté alimentaire ? Par des campagnes de sensibilisation sur la consommation des produits locaux. Le lait a vraiment de l’avenir parce que tout le monde aime le lait. Qui sont vos partenaires ? Je ne peux répondre cette question, C’’est mon fils qui est bien placé pour répondre à  une telle question. Mais ce que je sais, le programme compétitivité et diversification agricoles ( PCDA) est notre partenaire. Et votre dernier mot… Je souhaite à  tous les exposants bonne chance, surtout toi aussi qui est devenu mon fils et à  votre journal. Enfin, l’Etat doit accorder une très importance à  la filière laitière qui a de l’avenir.

Yaya Bagayoko, le coiffeur de ces dames 

La coiffure par hasard Il atterri dans la coiffure féminine par un pur hasard. Un beau matin, il reçoit la visite d’une amie coiffeuse. Elle lui propose de passer de temps à  autre dans son salon de coiffure parce qu’elle sent, à  travers sa manière fine de coiffer les hommes, qu’il ferait une belle carrière dans le milieu féminin. C’’est ainsi que pendant ses temps libres, Yaya passait au salon de son amie. Cependant, il refusait de s’aventurer sur le terrain car, ne connaissant rien aux goûts et aux plaisirs des femmes. Il ne faisait que regarder. Un jour donc, une dame lui dit : «Â Mon petit, puisque tu n’est pas un coiffeur de femme, il faudrait que tu y songe sérieusement parce que je te vois tout le temps ici. Efforce toi de le faire. à‡a ira un jour ou l’autre. » Avec les encouragements des clientes, Yaya se lança dans la chose sans hésiter. Il acquérit toutes les techniques de base en deux semaines tout juste. Il explique : «Â Au début, je n’avais pas trop de talent. Quand je coiffais, je priais le bon dieu pour qu’il me donne la force et le courage de produire quelque chose d’extraordinaire.» Les premières coupes qu’ils réalisait, était les babilis ou mise en plis comme disent certains. Il se spécialise dans ce domaine, en faisant des stages dans presque tous les grands salons de coiffure d’Abidjan (capitale économique de la Côte d’Ivoire). Il multiplie les expériences et apprend les différentes coiffures féminines : Greffages (tissage de mèche), tirés, la boucle anglaise, tresses, le brushing, le traitement de cheveux, le défrisage… Et même le maquillage, l’entretien du visage, la pédicure et la manicure. La créativité avant tout Yaya estime que dans toute chose, il faut être créatif. Donc, il inventait de nouvelles inventions. Il a l’esprit créatif et aime rendre les femmes belles. «Â La femme est sacrée. Elle a tout le temps besoin de se sentir belle et désirée. Et, moi je fais tout ce qui est en mon pouvoir, pour les rendre reines. Car, ce sont nos reines.» Préjugé au tour des coiffeurs de femmes Issu d’une famille modeste et nombreuse dont il est le benjamin, Yaya était prédestiné à  devenir menuisier. Son père ne voulait plus entendre parler de lui lorsqu’il s’est lancé dans la coiffure. Ce dernier lui répétait sans cesse « Ce n’est pas un métier pour un homme. Ceux qui le font, sont, ou finissent tous par devenir des homosexuels. » Mais, ces préjugés au tour de sa passion ne décourageront pas ce jeune homme. Son père n’était d’ailleurs pas le seul à  penser ainsi. Les coiffeurs sont vus d’un mauvais œil dans les sociétés africaines. Mais les esprits commencent à  fléchir petit à  petit et ils sont de plus en plus compris. Ce sera surtout le cas de Yaya qui finira par imposer son choix à  sa famille. Son père l’encourage même dans cette lancée. Il contribue énormément aux dépenses familiales, car il vit pleinement de son art, selon lui. Destination, Mali Yaya quitte la Côte d’Ivoire en 2000 pour le Mali. Il confie : « J’ai toujours aimé le Mali. Lorsque je regardais les émissions maliennes sur TV5 en Côte d’Ivoire, je disais à  mon petit frère, un jour, je partirai au Mali parce que C’’est un pays que je trouve fascinant, à  travers la diversité culturelle. » Et en 2000, il accepte la proposition d’une tenante de salon de coiffure ivoirienne installée à  Bamako. Il collabore pendant deux ans avec cette dernière avant d’ouvrir son propre salon en 2002. Un salon à  son nom Après s’être fait connaà®tre à  travers la qualité de son travail, il reçoit plus d’une vingtaine de clientes par jours dans son petit salon des Halles de Bamako. Signalons que les coiffures en vogues à  Bamako sont surtout les tissages. La majeure partie de sa clientèle, est constituée de jeunes filles. Yaya travaille seul dans son salon. Mais, de temps à  autre, de jeunes coiffeuses viennent apprendre à  ses côtés. Et, il les initie au temps que possible à  sa manière. Par ailleurs, Yaya est fiancé et père d’un petit garçon. Et sa petite famille vivant en Côte d’Ivoire, devrait le rejoindre très bientôt.

6e édition du S.A.I.I.T : Django Cissé, jeune inventeur malien de talent

Il a reçu le prix de la meilleure invention en 2007 en Guinée Bissau, dans le domaine de l’assainissement et lors d’un festival de jeunes talents à  Bamako la même année. Dispositif manuel de commande des feux tricolores A l’édition de Bamako, il présente comme invention, un dispositif manuel de commande des feux tricolores. Son dispositif selon lui, présente des différences avec le système actuel. Il explique : « Le dispositif actuel fonctionne avec des mentions algorithmiques, c’est-à -dire, à  l’informatique. Mon invention quant à  elle, fonctionne avec un système électromécanique. l’avantage de mon dispositif, C’’est qu’en cas de difficulté dans la circulation, l’agent de police peut intervenir avec les feux à  portée de mains, pour gérer la circulation. » Le dispositif est fabriqué de manière très simple et en moins d’une journée. La maquette est fabriquée avec les éléments suivants : Le petit moteur électrique qui le fait fonctionner, est recueilli de vieux réfrigérateurs ; Un jeux de pions de ventilateurs acheté au marché du coin, tout comme le moteur de frigo ; Puis des disques en aluminium ; Il faut également des ampoules incandescentes. Signalons que ce dispositif permet une réduction considérable des agents au niveau des carrefours. Il prend le cas du monument de la paix autour du quel, se trouvent 5 directions, donc 5 policier pour régulariser la situation malgré les feux tricolores déjà  en place. Le dispositif est muni d’une commande à  distance. Il ne sera plus nécessaire de déployer une multitude d’agents pour la circulation. Un seul agent peut manipuler à  distance les feux tricolores avec la télécommande. Et, même en cas de coupure d’électricité, il ne se posera aucun problème dans la circulation puisque l’appareil ne fonctionnant pas au courant, selon Django. Inciter et initier les enfants à  l’invention Les actions de Django sont soutenues par le ministère de l’intérieur et certaines ONG présentes au Mali. A travers les financements de ses partenaires, il organise continuellement, des sessions de formation dans les écoles fondamentales. Cela lui permettrait de partager son savoir et savoir faire avec les tous petits. Car, C’’est à  partir de cet âge là  déjà , qu’il faut selon lui, les initier aux matières scientifiques. Il faut qu’ils aient le goût et l’envie de l’invention. Les enseignants et élèves sont aussi formés au code de la route lors de ces sessions. l’invention dans la peau l’invention pour Mr Cissé, est naturelle et innée. à‡a dénote de la curiosité. « Lorsque l’inventeur est face à  une situation, un problème donnée et que personne n’a la solution adéquate, il se met à  table pour imaginer ce qui est mieux. » Première invention de gamin Django explique que tout petit, sa première invention a été de faire fonctionner une radio sans pile. « Je le faisais avec les rayons hydrauliques. C’est-à -dire que, je tirais le courant avec l’eau que je mettais sous le soleil. Mais, J’avoue que si on me demandait de reproduire la même chose, J’ignore si je pourrai le refaire, parce que je me demande encore aujourd’hui, comment J’ai pus le faire. » C’’est pour cette raison que Django tient à  ce que les enfants bénéficient d’un suivi permanent, afin de le aider à  concrétiser et pérenniser leurs inventions.

Niamey accueille le 6è salon de l’Artisanat International pour la Femme (SAFEM)

Tahoua, région phare Tahoua au Nord du pays, est la région phare de cette édition placée sous le signe de la formation des artisanes, le développement de leur savoir faire et leur autonomisation, tel que l’a signifié Ibrahim Moussa, secrétaire général du Ministère du Tourisme et de l’artisanat. Cette région se caractérise par sa grande créativité locale,un patrimoine culturel riche et des danses qui ont égayé les visiteurs du SAFEM; D’ou l’importance de valoriser le savoir faire local,les produits artisanaux locaux, la transformation des filières de production, l’accès aux marchés internationaux. C’est pourquoi un colloque sera dédié à  l’artisanat féminin et le commerce équitable. 1001 et une activités Samedi, le SAFEM célèbre la journée de la femme ARTISANE créative avec à  la clé, de nombreuses activités de formation, des conférences débats, des expositions vente au village Artisanal de Wadata, o๠les artisans sont logés. Cette édition aura ainsi été financée à  hauteur de 60% par l’état du Niger pour en faire un réel succès, estime Aichatou Kané, coordinatrice du SAFEM; L’on notait aussi la présence de Fatoumata GUINDO, la ministre Malienne en charge des Institutions et qui représente la première dame du Mali à  Niamey. Vive les femmes au SAFEM !

Economie solidaire et sociale au Mali

ce Salon est le fruit d’un partenariat dynamique entre le département et toutes les organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine de l’économie solidaire et sociale et qui participe activement à  l’organisation du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Selon le ministre du developpement social, de la solidarité et des personnes âgées, Sékou Diakité les organisateurs de ce salon ont compris donc que l’état et la société civile peuvent, avec un peu de volonté, réaliser ensemble de belles choses. « La réalisation de ce salon que nous avons inauguré en est la preuve concrète », déclare til. Les innovations cette année La conférence animée par le président de la coopérative des producteurs de coton du village de Fanidiama dans la région de Sikasso sont un exemple. Ces innovations prouvent à  suffisance leur sens élevé de la recherche et de la responsabilité. A noter les cellules sectorielles VIH/Sida des départements invités pour accompagner l’organisation du salon cette année avec l’idée de procéder au dépistage volontaire des exposants. « Je leur dirais tout simplement qu’ils n’ont fait que leur devoir, celui d’avoir contribué à  faire sortir de l’anonymat des couches sensibles qui se battent dans l’ombre pour survivre » dixit le ministre. Terminant son propos, Sekou Diakité a encouragé aux groupes cibles exposants qui ont compris que leur salut résidait dans ce salon. La cérémonie d’ouverture était agrémentée par les notes musicales du DJ Balani qui a émerveillé le public avec les nouvelles danses  » Mix balani » à€ signaler que cette cérémonie a enregistré la présence des représentants du maire de la commune III, les coordinateurs des chefs de quartiers des six communes du district de Bamako sans oublier Mohamed Ag Hamani, ancien premier ministre et parrain du mois de la solidarité.

6è Salon Africain de l’Invention : la propriété intellectuelle au cœur du développement

Ce duo (OPI-Gouvernement), organise à  partir de mercredi, la 6e édition du salon africain de l’invention, de l’innovation technologique. Du 28 octobre au 1er novembre 2009, les principaux acteurs de l’invention technologique vont échanger à  travers des foras, des expositions, des conférences, des ateliers, et des manifestations culturelles. C’’est en prélude à  ce grand rendez-vous africain qu’une concertation élargie aux cadres des administrations et institutions a été initiée. Un panel riche et varié «Aspects généraux de la propriété intellectuelle », « les enjeux économiques de la propriété industrielle », « propriété industrielle et recherche scientifique et technique », ce sont là  quelques thèmes qui seront développés par les participants. C’’est donc un cadre idéal pour les promoteurs de la propriété intellectuelle de poursuivre les réflexions engagées en 2008 à  Dakar. Plusieurs recommandations avaient été faites à  la rencontre de 2008. Des stratégies nationales ont été définies selon le Dr Paulin Edou Edou, Directeur Général de l’OAPI. Il reste leur mise en œuvre afin que la propriété puisse contribuer au développement des pays Africains. Le ministre des investissements, de l’industrie et du commerce Amadou Abdoulaye Diallo, a pour sa part mis l’accent sur la protection de la propriété intellectuelle. « Le respect des droits de propriété intellectuelle par les usagers et leur protection par les pouvoirs publics est stimulant pour la recherche, l’entreprenariat, les transferts de techniques, et un facteur d’attraction pour les investisseurs étrangers. Toute chose indispensable à  la croissance de notre économie», a soutenu le ministre dans son discours à  la cérémonie d’ouverture. Le 6e salon aux honneurs Après cette rencontre de deux jours, les échanges se poursuivront dans le cadre du 6e salon africain de l’Invention et de l’innovation technologique. Forum, exposition, conférences et animations culturelles sont au menu de ce 6e carrefour d’échanges entre inventeurs et opérateurs économiques. C’’est le Chef de l’Etat Amadou Toumani Touré est invité en personne à  présider les cérémonies officielles. Les officiels visiteront avec l’ensemble des participants des stands qui vendront l’image du Mali et de sa culture. Au dernier jour c’est-à -dire le 1er novembre, un dà®ne gala est offert par le Mali o๠on assistera à  une remise de prix aux lauréats et d’attestations de participation au salon.

SITOUR 2009 : le ministre N’Diaye Bah lève le voile sur la 2è édition

En raison de la qualité des ressources disponibles, le Gouvernement, depuis ces dernières années, s’est engagé dans le développement du tourisme. « Sa détermination a incité des partenaires auparavant réticents comme la Banque Mondiale, à  l’accompagner pour permettre au tourisme de jouer tout son rôle dans l’essor du Mali » a laissé entendre le ministre Bah, dans son propos liminaire. Le Sitour, première manifestation touristique au Mali Première manifestation touristique du Mali à  vocation sous-régionale, le SITOUR de Bamako est un rassemblement des tours opérateurs européens, des agences de voyages et des structures de gestion du patrimoine culturel et naturel, des établissements hôteliers…dont les actions concourent à  la promotion des destinations touristiques des pays de l’Afrique de l’Ouest. l’objectif global recherché par le SITOUR de Bamako est de mettre en évidence les fortes potentialités touristiques du Mali et des pays, afin d’assurer une meilleure visibilité de leurs produits touristiques. l’impact est que l’initiative est de nature à  stimuler la demande touristique. Ainsi, pour cette édition, les participants se réuniront autour du thème : « le Sahara ». Le Sahara, thème de la 2è édition A en croire les organisateurs, cette deuxième édition se proposera d’offrir aux professionnels du tourisme un marché d’échanges et de promotion de leurs évènement de grande audience. Toutefois, elle entend présenter aux Tours Opérateurs, le potentiel touristique de la sous région (notamment malien), développer chez les acteurs une véritable synergie afin de mieux rentabiliser le secteur touristique ouest africain. Ce salon, a ajouté le ministre, sera également une tribune ou seront produites des animations artistique et culturelles. Des défilés de mode également y seront développés. Au menu, des ateliers se tiendront autour des thèmes tel que : « Tourismes et développement durable », et les « facilitations touristiques dans l’espace UEMOA ». L’essor du tourisme Malien Malgré la crise financière, le tourisme malien connaà®t depuis 2002 un essor considérable. Ce qui fait que le nombre d’hôtels a plus que doublé (de 218 à  514 unités entre 2002 et 2008), le montant cumulé des investissements est estimé à  près de 57 milliards de FCFA contre moins de 25 milliards de nos francs pour la période 1960-2002. Promotion de la Destination Mali Pour le Ministre, parmi les axes stratégiques qui ont permis d’atteindre ces résultats, figure en bonne place la promotion de la « Destination Mali ». Ainsi, l’organisation du premier SITOUR de Bamako (17-19 octobre 2008) s’est inscrite dans cette démarche. Notons que, dans cette perspective, les plans d’actions proposés dans le domaine de la promotion incitent à  des changements notoires aux pratiques habituelles. Il s’agit de coupler les activités menées en dehors du Mali, sur les salons et foires touristiques internationaux avec celles de proximité qui permettent au Tours Opérateurs et autres visiteurs de découvrir les multiples facettes du riche patrimoine malien, et en même temps susciter l’intérêt des nationaux aux faits touristiques. Cette nouvelle stratégie de promotion sera au C’œur de la stratégie global du développement touristique au Mali. Notons que l’artisanat Malien sera au coeur de Madrid, la capitale espagnole du 6 au 10 octobre 2009; Plus de 400 participants Signalons que ce 1er SITOUR a regroupé environ 400 participants venus du Mali et de 8 autres pays africains avec environ 20 000 visiteurs. Des expositions, ateliers, animations artistiques et culturelles couronneront cette 2ème édition

Salon des Inventions de Bamako : la perfection au fil des années…

Les deux évènements mettent en valeur le génie créateur du malien. Et ils sont près d’une centaine de participants à  mettre en valeur leurs inventions. De l’alimentaire à  l’industriel en passant par l’artisanal, tout est exposé au centre international de conférence de Bamako. Des visiteurs impressionnés parmi lesquels des ministres. « Sans l’imagination, il n’aurait pas été possible de diffuser dans le monde entier tous ces évènements sportifs qui nous passionnent tant, de disposer de nouvelles variétés de plantes et de produits d’ élevage pour notre alimentation, de procéder à  certaines opérations chirurgicales complexes, … », a lancé le ministre de l’industrie, des investissements et du commerce pour justifier l’organisation de ce salon international. Chaque année, de nouvelles inventions sont primées au salon de Bamako (grand prix du président de la république, le prix de la meilleure invention féminine…). Elles permettent généralement au pays de se présenter dans des rencontres internationales. Les inventeurs maliens ont ramené plusieurs distinctions au bercail. Sur la liste des médaillés, figure Gaoussou Traoré qui a remporté la médaille d’or du Salon International des Inventions de Genève pour « la meilleure invention d’un pays en voie de développement et la médaille d’or de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) décernée à  Monsieur Gaoussou TRAORE, pour l’invention de la brique H. Une édition à  la hauteur des attentes Le salon des inventions et innovations technologiques promet d’égaler les précédentes éditions (2000, 2003, 2005 et 2007). Des inventions comme la jarre (fiyenbaramousso) de Kalifa Sacko, promoteur de la fonderie Sacko, la machine à  laver exposée par l’association jeunesse Action Mali, les Coras électroniques de Ousmane Sacko…sont autant d’inventions qui ont captivé les regards. Non loin des stands réservés aux inventions et innovations technologiques, sous une autre thématique, on apaise sa curiosité sur les 100 produits alimentaires fabriqués et conditionnés au Mali. Cette deuxième exposition est une initiative qui vient compléter le projet d’appui aux commerçants détaillants. Elle vient à  point nommé car l’objectif du Salon National des Inventions et Innovations Technologiques selon le ministre Amadou Abdoulaye Diallo, « est non seulement de promouvoir l’esprit de créativité dans notre pays, mais aussi d’offrir un plateau d’échanges de technologies entre inventeurs et opérateurs économiques ». « Les œuvres présentées dans le cadre de ce salon et de cette exposition, constituent les manifestations les plus éclatantes et vivantes du génie créateur de notre peuple dans les domaines les plus divers comme la technique ou la technologie… » Jusqu’au 5 juillet, les chercheurs, inventeurs et artisans maliens exposeront les résultats de leurs efforts de recherche. A la différence des précédentes éditions o๠seuls des prix sont décernés, le ministre en charge du secteur a promis des lignes de crédits pour ceux qui ne seront pas primés afin qu’ils puissent développer leurs idées !

Massiré Tounkara, la fine bulle de la BD malienne

Enfant, il dessinait un peu partout, sur les murs, sur les portes. C’’est à  Niafunké o๠il a grandi, qu’il a découvert ses premiers héros dessinés. à€ 12 ans, il entreprit avec un ami qui fréquentait comme lui la bibliothèque et avec qui il dévorait les albums de Lucky Luke et d’Iznogood, de faire sa première bande dessinée. Tel fut le prélude d’une passion qui allait rapidement se transformer en métier. Le parcours de Massiré est fait d’évidences et de rencontres fortuites comme lorsqu’il se rends à  l’Institut National des Arts à  la recherche de conseils en coloriage. Il y avait beaucoup de monde ce jour-là , et pourtant C’’est directement vers Modibo Sissoko qu’il se dirige. Ce peintre était un grand amateur de bande dessinée et disposait d’un ouvrage qui détaillait toutes les techniques de dessin. Il offre ses premiers pinceaux à  Massiré et lui conseille des aquarelles. C’’est également par un heureux concours de circonstances qu’il a pu recevoir sa première formation technique pour participer aux Rendez-vous de la BD d’Amiens (en France) et rencontrer son indéfectible partenaire, Julien Batandéo, avec lequel il enchaà®ne projets, salons et festivals. Un univers fantastique… l’univers de Massiré est fait de fantastique et de science-fiction. C’’est là  qu’il a trouvé l’inspiration de son tout premier album Yona, la nouvelle planète ». C’’est à  cet environnement qu’il retourne dès qu’il en a l’occasion. Mais au gré des collaborations et des évènements, son univers s’est métissé. Tantôt sombres et mystérieux, tantôt gais et chatoyants, les dessins de Massiré nous entraà®nent au gré de planches diversifiées. Ses personnages sont soit lugubres ou inquiétants comme ceux de « Black », son projet en animatic, parfois pétillants ou mutins comme « Issa et Wassa », les cousins protecteurs de l’environnement, voire truculents comme ceux des « Jumeaux à  la recherche de leur mère ». Ils peuvent aussi faire figure d’anti-héros comme Alpha, le « Gaston Lagaffe » de Tombouctou. Ce mélange des genres est un peu à  son image. Car Massiré Tounkara est tout à  la fois rigueur et fantaisie, rêve et pragmatisme. Mais il est surtout dynamisme et volonté ! l’ambition de Massiré, C’’est d’assurer la promotion d’un art marginalisé en Afrique, et ses acteurs trop souvent isolés. Le contexte est difficile mais le potentiel est là . Avec Julien Batandéo et Georges Foly, il tente de structurer leur activité afin d’en faire un métier à  part entière. Ensemble, ils ont mis sur pied le centre de la BD de Bamako, une structure qui leur permet d’encadrer et de rémunérer leur travail et qui organise ces jours-ci le 3ème Salon de la Bande Dessinée au Centre international de conférences de Bamako. Ainsi, de Bruxelles à  Alger et d’Amiens à  Bamako, Massiré l’autodidacte est rapidement devenu un professionnel. Des bulles plein la tête et le crayon à  la main, il représente aujourd’hui la nouvelle génération d’un art en devenir et qui se donne les moyens de réussir.