En route pour une féminisation de la classe politique ?

Selon le dernier recensement, les femmes représentent 50,4 % de la population malienne. Pourtant, cette majorité n’est pas visible au sein des instances de prises de décisions politiques.

Vendredi, peu avant une plénière à l’Assemblée nationale, Fatimata Niambali vient d’affronter les embouteillages de Bamako. La députée de la circonscription de San s’en excuse. Celle qui a fait ses premières armes politiques aux côtés de sa mère se souvient. « J’ai eu la chance d’avoir une mère qui a milité à l’ADEMA. Je la suivais dans ses mouvements. J’ai eu envie de lui emboîter le pas. Je suis partie à San en 1994 et j’ai tout de suite intégré des associations de femmes. C’est là que tout a commencé ». Le constat sera sans appel : l’absence des femmes dans les instances de prises de décisions est évidente. Car « dans la plupart des décisions prises en politique les femmes ne sont pas mises en avant ». Plusieurs facteurs expliquent cette sous-représentation de la gent féminine, comme le poids des traditions, la méconnaissance des rouages des partis et la supposée non-solidarité des femmes. Pour la députée Niambali, c’est le soutien de son époux qui lui a permis de s’épanouir dans ses activités politiques. « Si vous parvenez à convaincre votre époux, vous avez fait le plus gros du travail. Le reste de l’entourage se rangera du côté de votre mari ».

Pourtant, des femmes maliennes dans la lignée d’Aoua Kéïta, il y en a. À l’instar de la Maire de la Commune III de Bamako, Mme Djiré Mariame Diallo, Présidente du Réseau des femmes conseillères municipales du Mali (Refcom). L’avènement de la démocratie a été le point de départ de son engagement. Selon elle, pour susciter des vocations, « il faut informer, éduquer et sensibiliser. Les jeunes doivent avoir une éducation solide, qui se fera avec le temps, car la politique est un apprentissage perpétuel. Entrer en politique, cela ne se décrète pas, cela se prépare ». Madame Djiré Diallo est à ce jour la seule femme Maire d’une commune à Bamako, succédant à Mme Konté, ex Maire de la Commune I.

Une avancée doit être soulignée. La célèbre Loi 052 instituant la promotion du genre, qui instaure aux postes nominatifs et électifs un quota homme / femme de 30 % au minimum pour chaque sexe. Selon les chiffres de la MINUSMA, la part des femmes au sein des postes parlementaires n’était en 2015 que de 9,5%, pour seulement 1,14% au poste de Maire.

Centre du Mali : un notable enlevé à Boni et le poste de sécurité de San attaqué

Les régions de Mopti et de Ségou ont de nouveau été le théâtre d’attaques de groupes armés vendredi 2 septembre. Profitant de l’absence des FAMA, une trentaine d’hommes qui semble appartenir à un mouvement à caractère ethnique peul, a occupé la ville de Boni pendant trois heures. « Ils ont fait leur entrée dans la ville à 15 heures avant de se retirer vers 18 heures. Pour l’instant, on ne déplore aucune victime, mais les assaillants ont pris en otage un notable », expliquent nos sources.

Au même moment, le poste de sécurité de la ville de San a été attaqué par un autre groupe. Là également, il y a eu plus de peur que de mal. « Il n’y avait aucun gendarme sur place », affirment une source sécuritaire. La localité a d’ailleurs déjà connu une attaque armée qui avait ciblée une position des forces armées maliennes. Selon certains observateurs, il s’agit de mouvements qui veulent se faire entendre afin d’être intégrés dans le processus de DDR. D’autres soutiennent que ce sont des groupes terroristes à la solde d’Iyad Ag Ghaly, qui cherchent à semer le désordre au centre du pays. « Ils posent des actes et les attribuent aux Peuls », indique-t-on.

Tombola San Kura: Orange Mali récompense 17 clients

Tombola san Kura comme son nom l’indique prend en compte l’ensemble des opérations de remise de lot de la tombola Orange Mali durant la période d’une année. Celle de l’année 2015, dont le sondage s’est déroulé du 14 décembre 2015 au 10 janvier 2016 sous la supervision de l’huissier de justice, Me Alassane Traore a connu son épilogue ce mercredi 13 janvier au siège d’Orange Money sise ACI 2000. Ce sont en tout dix sept (17) personnes dont huit (8) gagnants journaliers et neuf (9) gagnants hebdomadaires qui ont été récompensés. Les premiers ont chacun reçu un transfert de 100 000 Fcfa via leur compte respectifs Orange Money, tandis que, les gagnants hebdomadaires, quant à  eux, ont plutôt appréciés leurs cadeaux composés de réfrigérateurs, écrans plasma 42 pouces, motos Apaches et le gros lot d’une valeur de 12 millions de Fcfa offert à  Salif Traore. Plus qu’une tombola, un événement annuel. Orange Mali n’est pas à  sa première quant à  récompenser ses clients en organisant une tombola, a affirmé un responsable. D’un montant global de 54 millions de Fcfa, Orange Mali a voulu remercier ses fidèles clients utilisateurs du services Orange Money. Dagnoko Vamara, chef de division marketing orange Money nous explique le principe de la tombola, « il fallait juste faire soit une transaction de 2000f ou 5000f par jour pour être pris en compte dans la tombola ». Quant à  l’huissier, il assurera le public de la transparence de la procédure.

Athlétisme à SAN : sous le signe de la réconciliation

Cette édition a suscité non seulement l’intérêt collectif de la grande famille de cette discipline avec dix huit formations présentes (un record), mais aussi et surtout l’engouement populaire dans la localité.Cette année, l’événement était présidé par le représentant du Ministre de la Jeunesse et des Sports. Il s’agit de M. Boubacar Traoré, conseiller technique du Département. On y notait aussi la présence d’illustres personnalités sportives, politiques, administratives nationales, régionales et locales. A la cérémonie d’ouverture, les différents intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de donner plus d’envergure à  l’événement pour le sortir des starting-blocks de l’amateurisme. Après quelques deux ans d’interruption liées à  la crise qu’a connue le Mali, cette 23e édition a affiché complet avec la présence de toutes les ligues régionales venues rivaliser avec les clubs traditionnels (AS Réal, Djoliba AC, Stade Malien, USFAS) et les nouveaux centres de la capitale. Plusieurs finales se sont disputées le premier jour, juste après cette cérémonie d’ouverture. Il s’agit notamment des 100m hommes et dames. Le sprint féminin a été remporté par la revenante Yah Koà¯ta (Stade malien) qui revient en forme. Dans l’ensemble, les ténors sont restés maà®tres des pistes dans plusieurs épreuves. Il s’agit notamment de Yah Koà¯ta (Stade malien, sprint), Oumou S. Diarra (DAC, 1 500m), Djénébou Danté (AS Police, 400m, relais 4×400 et 400x100m), Moussa Camara (DAC, 1 500m)… Au finish, la tradition a été respectée avec le sacre de l’USFAS au classement général. Les Militaires sont suivis des Stadistes et des Policiers (AS Police) qui ont relégué les Rouges du Djoliba au pied du podium (4e). Mais, au bout du compte, C’’est tout le monde qui a gagné. Et les constats positifs n’ont pas manqué. En effet comme l’a si bien dit M. Boubacar Traoré, représentant le Ministre Mamadou Gaoussou Diarra, «l’espoir est permis parce que nous avons constaté que l’athlétisme se rajeunit à  la base. Ce qui suppose un fort engouement des enfants pour la discipline. La multiplication des centres est aussi un autre bon point à  l’actif de la discipline. Tout comme la forte mobilisation des Sanois pour faire de l’événement une fête populaire». La manifestation a été agrémentée par une chatoyante et pittoresque prestation des troupes folkloriques du terroir de Santoro Karentela ! Une pionnière préside la FMA Lors de la première édition du meeting d’athlétisme de San, en 1980, elle était athlète et avait brillamment défendu les couleurs de la ligue de Bamako.34 ans après, Mme Sangaré Aminata Kéita préside aujourd’hui aux destinées de la Fédération malienne d’athlétisme (FMA) avec la même hargne et le même engagement. Un formidable parcours pour une grande Dame qui a dédié sa vie au sport et qui s’est frayée allègrement un parcours atypique dans le management du secteur. Pour cette première édition en tant que présidente, le pari est gagné pour la première vice-présidente du Comité National Olympique et Sportif du Mali (une première aussi), car Ami (pour les intimes) a réussi à  rassembler toutes les ligues et clubs du pays autour du thème de la réconciliation et en suscitant l’adhésion populaire à  l’événement. La présidente Aminata Kéita a de l’ambition pour la discipline et se bat déjà  pour avoir les moyens de les concrétiser !

Athlétisme meeting de San : l’Usfas imbattable !

Ils viennent de le confirmer en remportant sans, coup férir, la 21è édition du meeting de San qui s’est déroulée du 1er au 4 avril dernier au stade de San sis à  Parana. Cette 21è édition du meeting de San a regroupé environ 400 athlètes venus de 15 clubs : le Nianan de Koulikoro, l’AS Biton, l’Union sportive de San, le Débo de Mopti, Al farouk de Tombouctou, le Sonni de Gao, Attar Club de Kidal, l’Association pour Excellence en Athlétisme (AEA), l’Association Sportive Ami Keà¯ta (ASAK), l’AS Police, le Centre Cheick Kouyaté (CCK), le Djoliba, le Réal, le Stade et l’USFAS. Seule la ligue de Sikasso manquait à  l’appel pour des raisons logistiques. Les athlètes se sont affrontés dans 24 épreuves (12 épreuves masculines et autant chez les femmes). Presque tous les favoris ont fait honneur à  leur statut à  l’image de Sékou Diassana et Djénébou Danté (AS Police) qui ont réalisé le doublé aux 100 et 200m. Cette remarque vaut également pour Sitan Bouaré de l’USFAS qui a remporté les épreuves du 1500 et 5000m. « Je suis très content. Mon secret C’’est l’entraà®nement, je m’entraà®ne beaucoup. J’ai un bon entraà®neur, Adama Koné, je le remercie, il est formidable « , a déclaré Sékou Diassana après son sacre aux 100 et 200m. Au 800m dame, Oumou S. Diarra de l’USFAS s’est hissée sur la première marche du podium devant sa coéquipière Safiatou Sangaré et la Stadiste Oumou Diarra. l’étape des 400m a été remportée par Alhousseiny Alassane de l’USFAS chez les hommes et Kadia Camara du côté des dames. Le public du stade de San a salué le retour gagnant de Koussé Koné du Biton qui s’est imposé au saut en longueur avec un saut de 6,50m. « Je suis très content, je dédie ma victoire à  ma région Ségou et à  mon ancien club le Stade », dira Koussé Koné qui retrouve les pistes après plusieurs années d’absence. Chez les dames la Stadiste Cissé Tounkara s’est imposée sans surprise avec un saut de 5,45m. Le concours du lancer du disque a été remporté par Djibril Doucouré de l’USFAS et sa coéquipière Mah dite Alimatou Dembélé. Aux relais 4X100m homme, on note la victoire de l’USFAS face au Stade malien qui prendra sa revanche chez les dames. Au relais 4X400 en revanche, l’USFAS a réalisé le doublé en remportant les deux épreuves. Au classement général, les militaires se sont classés premiers avec 1163 points, devant le Stade malien et l’AS Police qui totalisent, respectivement 993 et 977 pts. Le Djoliba occupe la 4è place, tandis que la première équipe régionale, le Sonni de Gao pointe au 9è rang. Meeting de San, un évènement à  portée nationale Rappelons que la cérémonie d’ouverture de la compétition s’est déroulée en présence des autorités administratives locales et du 1er vice-président de la Fédération malienne d’athlétisme, Dramane Coulibaly. Prenant la parole le préfet de San, Baye Konaté, a indiqué qu’ au-delà  de l’épanouissement des capacités physiques et intellectuelles, ce meeting est un facteur de développement économique, social et culturel, de rapprochement pour bâtir l’unité nationale autour d’une jeunesse unie et forte. Le meeting de San est un événement sportif traditionnel à  portée nationale, un passage obligé pour les athlètes de s’affirmer et un tremplin pour la fédération de tester les athlètes et de détecter des talents. Il est l’une des activités phares de la Fédération malienne d’athlétisme. Il s’inscrira désormais dans le cadre des préparatifs du Grand prix de la Confédération africaine d’athlétisme de Bamako (le 26 avril prochain) et du tournoi de la Solidarité (6-7 mai à  Lomé, Togo, ndlr) qui regroupe annuellement 5 pays de la sous-région à  savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo ». Il apparaà®t donc comme un lieu privilégié pour l’encadrement technique de procéder sans complaisance aucune à  une présélection des meilleurs athlètes du pays.

Le 21ème Meeting d’athlétisme de San a vécu

Près de 350 athlètes venus de toutes les régions et du district de Bamako ont prit part à  cette compétition dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le gouverneur de Ségou, M. Bouréima Seyba. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports était représenté par le conseiller technique Moriké Moussa Traoré et la Cellule de communication. Comme l’année dernière, l’USFAS est montée sur la plus haute marche du podium devant, dans l’ordre respectif, l’AS Police et le Stade malien de Bamako. Cette 21e édition, en 31 ans d’existence, a regroupé environ 350 athlètes venus des ligues des huit régions, de la ville de San et du district de Bamako. Ils ont rivalisé de talent et de détermination dans 14 épreuves chez les dames et autant chez les messieurs. Et C’’est l’Union Sportive des Forces Armées et de Sécurité (USFAS) qui a remporté la 21e édition du Meeting d’athlétisme de San (les 1er et 2 avril 2011). Les Militaires (1163 points) ont devancé les Policiers (AS Police avec 973 points) et le Stade Malien de Bamako (965 points). C’’est dire que l’AS Police confirme son ascension au niveau de l’athlétisme malien car elle a réussi à  devancer le Stade malien et surtout le Djoliba classé 4e. C’’est surtout au niveau du sprint que les Policiers règnent avec notamment la redoutable Djénébou Danté qui a remporté les 100 et 200m ainsi que la 3e place du relais 4x400m féminins. Cette jeune et superbe athlète ne cesse de monter en puissance. Comme d’habitude, l’USFAS domine surtout au niveau du demi-fond et du fond avec des percées aussi au niveau du javelot, du poids… A l’image de son club, Ali A. Moussa règne sur les 1 500m. Tout comme Sitan Boiré chez les dames. Il faut aussi noter la seconde place de Oumou Koné de l’US San dans l’épreuve du saut en longueur. C’’est sans doute la meilleure performance régionale de cette 21e édition. Comme lors de la précédente édition, l’ombre de Ramatoulaye Gassama (en formation à  la police) a plané sur le meeting de San. On se rappelle qu’elle avait remporté au moins quatre courses (400 et 800m, relais 4x400m, 4x100m…) lors de la 19e édition. Présente à  la 20e édition, elle n’avait pas pu courir pour des raisons de convalescence. Et son absence pèse beaucoup sur les performances de son ancien club, Djoliba. Il faut noter que les trois premières places de chaque épreuve ont été récompensées en raison de 5 000, 3 000 et 2 000 francs CFA. Le maire de la ville de San, M. Sina Oumar Traoré, à  partager une enveloppe de 100 000 F CFA (20 000 F CFA chacune) entre les premières des 200m, 100m, 400m, 1 500m et 5 000m. Fortement soutenu par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, le meeting de San devient de plus en plus un passage obligé pour les athlètes dans leur préparation et leur quête d’affirmation, et un tremplin pour la Fédération malienne d’athlétisme (FMA) qui se voit ainsi offrir une opportunité de détection des jeunes talents comme Salimata Sogodogo en 2009. D’ailleurs, la FMA souligne que ce meeting va désormais s’inscrire dans le cadre des préparations du Grand Prix de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) de Bamako et du Tournoi de la Solidarité qui met annuellement en compétition les athlètes du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Togo et naturellement du Mali. C’’est dire que cette grande manifestation sportive permettra à  l’encadrement technique national de procéder à  une présélection des meilleurs athlètes en vue d’une participation honorable à  ces compétitions. CLASSEMENT GENERAL DU 21E MEETING DE SAN 1er : USFAS (1 163 points) 2e : AS Police (973 points) 3e : Stade malien (965 points) 4e : Djoliba AC (877 points) 5e : Centre Cheick Kéita (815 points) 6e : AS Réal (743 points) 7e : AS Aminata Kéita (679 points) 8e : A.E.A (527 points) 9e : Soni de Gao (418 points) 10e : AS Nianan de Koulikoro (383 points) 11e : US San (353 points) 12e : AS Biton de Ségou (346 points) 13e : Attar Club de Kidal (144 points) 14e : Al Farouk de Tombouctou (142 points) 15e : Débo Club de Mopti (89 points)

Côte d’Ivoire : Une nouvelle usine de cacao à San Pedro

l’infrastructure a été inaugurée ce week-end par le ministre ivoirien du plan et du développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré. Elle a eu lieu pendant l’ouverture officielle de la campagne cacaoyère 2010/2011 dans la capitale économique Abidjan. Le prix d’achat indicatif du cacao aux planteurs de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été fixé hier vendredi 1er octobre à  1 100 CFA le kg. Une première dans ce pays o๠le kilo n’avait jamais dépassé 1000 francs. Le président du comité de gestion de la filière café-cacao, Gilbert Anoh explique que cette montée du prix profitera forcément aux planteurs qui en bénéficieront à  plus de 60%. Il précise cependant qu’il s’agit de planteurs sérieux et travailleurs qui font de l’excellent cacao bon pour la vente. Une usine flambant neuve A San Pedro, on est heureux de disposer d’une usine digne de ce nom. les populations l’attendaient depuis plus d’une décennie. La réalisation de l’usine Saf «cacao-choco-ivoire» était logique puisque la côte d’ivoire est le premier producteur mondial de cacao. l’usine permettra une transformation quotidienne de plus de 50 000 tonnes de fèves de cacao, en produits semi-fini destinés aux chocolatiers. Le ministre Bouabré précise : «Â dans la décennie à  venir, nous avons l’ambition de transformer toute la production ivoirienne. Aujourd’hui, on va atteindre 40 % avec les unités qui se mettront en route, et d’ici une dizaine d’années, il faudra tout transformer. Je pense que C’’est tout à  fait possible. Il suffit que les opérateurs économiques nationaux se mettent en partenariat avec ceux qui ont l’expérience du broyage, de la transformation pour que les opérations qui ne sont plus indispensables dans les pays consommateurs se fassent ici. C’’est la seule façon pour nous de progresser véritablement ». Notons que l’usine a commencé à  fonctionner dès son inauguration. Elle emploie plus d’une centaine de personnes. Elle relance ainsi l’espoir d’une production longtemps effritée par la crise politique qui a fait chuter l’économie du pays pendant près d’une décennie.

Semaine Nationale du patrimoine culturel : Préserver le rite « Sankémon »

l’organisation cette année de la semaine nationale du patrimoine culturel est un témoignage éloquent de la volonté des autorités maliennes à  préserver le rite du « Sankémon ». C’’est quoi le « Sankémon » ? Le « Sankémon » est un rite de pêche collective dans la mare Sanké à  San. l’évènement se tient tous les deuxième jeudis du septième mois lunaire et vise à  commémorer la fondation de la ville. Le rite qui a cours tous les ans depuis 1400, commence par des sacrifices et des offrandes aux esprits de l’eau. Ensuite a lieu une pêche collective à  l’aide de filets artisanaux. En outre, cette pêche collective est immédiatement suivie d’une danse masquée sur la place publique, dans laquelle se produisent les danseurs Bwa de San et des villages environnants. « Les danseurs arborent des costumes traditionnels et exécutent une chorégraphie particulière à  la cadence de divers tambours », explique M. Sanogo. Aujourd’hui la manifestation se trouve inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco Une semaine pour préserver le patrimoine Prévue du 20 au 25 juin 2010, l’édition 2010 de la Semaine nationale du patrimoine culturel qui se tient à  San (en 4ème Région du Mali) s’est revêtue du sceau de la cohésion sociale. Autour du « Sanké Mo, patrimoine oral et immatériel de l’humanité, cette édition a réuni à  San, une panoplie d’acteurs culturels du Mali. Selon le directeur national du patrimoine culturel, Kléssigué Abdoulaye Sanogo, il s’agit de « mettre un accent particulier sur l’urgence de la sauvegarde du « Sanké Mo » en tant que patrimoine oral et immatériel de l’humanité, c’est pourquoi, nous avons décidé cette année d’organiser la semaine nationale du patrimoine culturel à  San ». En marge des activités de cette 10ème édition de la Semaine nationale du patrimoine culturell, la Direction nationale du patrimoine culturel organisera une formation des membres du Comité de gestion local à  la gestion d’un bien culturel immatériel. Aussi, San abritera le lancement le lancement d’un projet d’assistance pour la réalisation de mesures de sauvegarde du « Sanké Mo » proposées par le ministère de la culture, la remise du certificat d’inscription du « Sanké Mo » au patrimoine de l’Unesco, le vernissage de l’exposition photographique sur les éditions 2008 et 2009 de la manifestation.