Côte d’Ivoire: arrestation d’un officier de police pour racket de 5000 FCFA

Le capitaine D.S, un officier de la police ivoirienne en service au 3ème arrondissement d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) a été arrêté et déféré devant le commissaire du gouvernement pour racket de la somme 5000 FCFA à un chauffeur de taxi, a appris APA jeudi de source officielle.

Selon une note d’information du Tribunal d’Abidjan, les faits remontent au 15 décembre 2019, où à la suite d’un contrôle de routine, le policier incriminé et ses hommes ont reproché au chauffeur de taxi de rouler avec un permis de conduire non valide. 

Une fois au poste de police, le chauffeur de taxi est interrogé par l’officier de police qui lui reproche l’invalidité de son permis de conduire et lui fait savoir qu’il devra payer la somme de 22 500 FCFA à titre de contravention.  

« Après plusieurs négociations, le chauffeur paie la somme de 5000 FCFA afin de récupérer son permis de conduire. Suite à cette manière frauduleuse d’agir, le chauffeur de taxi porte une plainte à l’inspection générale des services de police qui à son tour saisit le parquet militaire», explique le Tribunal militaire dans la note.

 Le parquet militaire a conclu en appelant les victimes de racket et d’escroquerie, d’agir comme l’a fait ce chauffeur de taxi répondant aux initiales de KM.

Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est

Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise.Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.

Ethiopie: la police saisit 2700 armes à feu

La police métropolitaine éthiopienne a annoncé la saisie de plus de 2700 armes à feu lors d’un raid effectué au cours du dernier mois.« Lors d’un raid qu’elle a effectué sur des habitations, des véhicules et des institutions en collaboration avec les forces de sécurité régionales de la police fédérale, la police d’Addis-Abeba a également saisi plus de 80.000 balles de diverses armes à feu, en plus des armes », a déclaré la Commission de police d’Addis-Abeba.

« Les armes ont été illégalement détenues par les personnes qui ont eu des liens avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) qui a perdu la guerre contre le gouvernement fédéral », a expliqué la police.

A la suite de l’attaque du TPLF contre le commandement nord de la Force de défense nationale, la police a mené des enquêtes étroites sur des maisons et des institutions présumées, dans le but de freiner les actes terroristes potentiels d’agents du groupe rebelle à Addis-Abeba.

La police a également saisi des grenades, des mines anti-véhicules, 141 appareils de communication, 809 kalachnikovs, 2 lanceurs, 976 pistolets, 924 fusils qui appartenaient illégalement à des personnes dans la ville.

Au total, 1312 uniformes militaires et 629 téléphones portables qui auraient été utilisés pour des activités terroristes sont aussi saisis.

Le mois dernier, la Commission de police d’Addis-Abeba a saisi plus de 700 armes illégales, dont 18 bombes explosives de sable. Elle a indiqué qu’en plus des armes, il y avait 4625 balles, des GPS, des radios militaires et quelque 744 armes détenues illégalement.

Ethiopie: des mandats d’arrêt contre 40 officiers militaires

La police éthiopienne a émis des mandats d’arrêt contre 40 officiers de l’Armée.Elle les accusé des délits de trahison. « Ils ont planifié un complot pour démembrer l’Ethiopie en lançant une attaque contre la base de commandement nord des forces de défense », renseigne la police.

« Les anciens officiers militaires ont conspiré avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti au pouvoir de la région du Tigré pour déstabiliser l’Ethiopie et reprendre le pouvoir par la force », a indiqué la Commission de police fédérale dans un communiqué.

Laissant de côté la responsabilité qui leur a été confiée par le gouvernement et le peuple éthiopien, les suspects ont collaboré avec le TPLF pour attaquer la base militaire du nord et prendre en otages des milliers de soldats.

Actuellement, la force du TPLF, avec un effectif de plus de 200.000 hommes, a été vaincue par la force fédérale après près d’un mois de combats dans la région.

Le TPLF a dominé la politique éthiopienne et dirigé le pays d’Afrique de l’Est pendant 27 ans jusqu’à ce que le Premier ministre Abiy Ahmed prenne fonction en avril 2018.

Le TPLF a affirmé qu’il s’est transformé en rébellion, le gouvernement fédéral ayant juré d’arrêter ses dirigeants dans les plus brefs délais.

Le TPLF, le parti au pouvoir dans la région du Tigré, a admis avoir attaqué, il y a un mois, plusieurs bases militaires du commandement nord dans « une frappe permanente ». Il a également confirmé qu’ils ont saisi des armes lourdes, notamment des chars, des roquettes et des systèmes de défense aérienne, dont la majorité a été prise à l’armée fédérale.

Côte d’Ivoire: la 1ère Dame lance la campagne 2021 de lutte contre les violences faites aux enfants

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a lancé vendredi à Abidjan la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants, lors d’une cérémonie en présence de partenaires au développement. »Cette campagne épouse parfaitement mon engagement à la protection des enfants », a dit Mme Dominique Ouattara, la présidente de la Fondation Children of Africa, marraine de l’événement. 

Les violences, fera-t-elle remarquer, génèrent des traumatismes et laissent des stigmates dramatiques chez les enfants. C’est pourquoi il est impérieux de braquer les projecteurs sur ce drame. 

Sensible à la cause des enfants maltraités, orphelins et vivant dans la rue, Mme Dominique Ouattara a créé en 1998 un foyer d’accueil appelé la case des enfants avant de mettre en place sa fondation dans le but de formaliser ses actions d’aide aux enfants.

Inès Gouanou, la présidente du Parlement des enfants a fait observer que les enfants souffrent encore de violences de tous genres et l' »on ne doit plus garder le silence » face à ce phénomène.

Elle a relevé que les troubles liés à l’élection présidentielle ivoirienne a entraîné une perturbation des cours dans les écoles. En outre, le Parlement des enfants demande « des actes forts pour que les choses changent ».

La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ly-Ramata Bakayoko, a  salué à cette occasion les partenaires au développement dont les appuis financiers contribuent de « façon significative à la protection des droits des enfants et des femmes ». 

L’Unicef accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette campagne. L’institution qui célèbre d’ailleurs ses 74 ans ce jour, apporte un appui considérable dans la prise en charge des enfants vulnérables surtout dans le contexte de Covid-19.

Marc Vincent, le représentant résident pays de l’Unicef a indiqué que la Côte d’Ivoire fait partie des premiers États en Afrique à faire une enquête sur les violences faites aux enfants. 

Selon une enquête nationale sur les violences faites aux enfants et aux jeunes réalisée en 2018, il ressort que 71% des garçons et 47% des filles ont subi des violences physiques.

En outre, 19% des filles et 11% des garçons ont subi des abus sexuels avant 18 ans; et 40% des élèves  (garçons et filles) sont physiquement punis par les enseignants.

Cette campagne vient comme une réponse à la violence faite aux enfants. Pour l’édition 2021 le thème est : « Reinventons une Côte d’Ivoire sans violence faite aux enfants ». 

La campagne se déroulera sur six axes : création d’un groupe de réflexion de haut niveau sur la question  (1),  mobilisation des services du gouvernement (2),  média et communication.

La mobilisation du système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et les ONG constitue également un axe, ainsi que la mobilisation du secteur privé  puis la mobilisation des enfants et des jeunes.

Le lancement de la campagne s’est déroulé en présence de plusieurs épouses de membres du gouvernement et de présidents d’institutions dont Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre.

Côte d’Ivoire: plus de 17 mille soldats seront déployés pour la sécurisation des fêtes de fin d’année ( Officiel)

Quelque 17 170 soldats ivoiriens seront mobilisés et déployés dès le 16 décembre prochain dans le cadre de l’opération dénommée «Mirador 2020» visant la sécurisation des fêtes de fin d’année en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi de source officielle.« Le Conseil national de sécurité ( CNS) a approuvé un plan de sécurisation des fêtes de fin d’année dénommé  +Mirador 2020+ qui permettra de déployer sur le terrain 17 170 forces de défense et de sécurité dès le 16 décembre 2020  »,  rapporte le communiqué sanctionnant cette rencontre du CNS présidée au palais présidentiel d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara . 

Par ailleurs, au titre de la situation sécuritaire générale en Côte d’Ivoire, le CNS a noté une  « nette amélioration» dans le pays  «qui s’est traduite par une baisse générale de l’indice de sécurité qui se situe à 16 en novembre 2020».

Concernant les enquêtes et poursuites judiciaires ouvertes à la suite des infractions commises à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, indique le communiqué,  à ce jour, 197 personnes sont concernées par ces procédures. 

Parmi celles-ci , 177 sont détenues, 17 sont sous contrôle judiciaire, une est en liberté provisoire et deux 2 sont inculpées et non-détenues.

  « Le Conseil national de sécurité a condamné tous ces actes de violence et a approuvé la mise en place d’une Unité Spéciale d’Enquête, pour un traitement accéléré des procédures », a conclu le communiqué.

Maroc : démantèlement d’une cellule terroriste au nord du pays

Les services sécuritaires marocains ont démantelé, vendredi, une cellule terroriste qui s’activait à la ville Tétouan (Nord), indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).Composée de trois éléments, dont un ayant des liens familiaux avec un combattant dans les rangs de « Daech » sur la scène syro-irakienne, cette cellule terroriste envisageait la mise en œuvre de projets terroristes, avec l’enregistrement d’une vidéo où ils prêtent allégeance au prétendu émir de l’Etat islamique, et précisent les principaux objectifs de leurs plans terroristes, ajoute la même source.

Les investigations menées sur la base des aveux préliminaires des membres de cette cellule ont permis de localiser un domicile qu’ils utilisaient pour tenir leurs réunions et planifier leurs projets terroristes, précise le BCIJ.

Les fouilles menées par les officiers du BCIJ et les experts des scènes de crimes ont permis de saisir un étendard de « Daech » en tissu, un manuscrit comportant le texte de leur allégeance au prétendu calife de l’organisation, ainsi que plusieurs armes blanches de diverses tailles et du matériel informatique et électronique, poursuit le communiqué.

D’autres produits chimiques destinés à la fabrication d’engins explosifs traditionnels, dont des sacs de soufre et de phosphore, des barils de benzène, des bouteilles d’alcool brûlant, des sacs contenant d’importantes quantités de tournevis, de balles métalliques et de clous pouvant être utilisées dans la fabrication de cocktail molotov, ont été également saisis.

Les mis en cause interpellés ont été placés en garde à vue pour approfondir l’enquête menée sous la supervision du parquet en charge des affaires terroristes.

Cinq soldats botswanais survivent à un crash d’hélicoptère

Cinq membres des forces de défense du Botswana ont échappé mercredi à la mort lorsque leur hélicoptère s’est écrasé au décollage au cours d’une opération anti-braconnage dans le nord du pays, a déclaré jeudi le porte-parole de l’Armée, Tebo Dikole.Selon lui, l’incident s’est produit près de Mombo à Chiefs Island, dans la réserve de chasse de Moremo, lorsque l’hélicoptère de marque Ecureuil AS-350 a raté son décollage.

« Les cinq membres du BDF à bord de l’hélicoptère ont survécu à l’accident et reçoivent actuellement des soins médicaux », a rassuré Dikole.

Les soldats étaient en patrouille dans la réserve de chasse située dans le delta de l’Okavango.

Le Botswana a intensifié les patrouilles le long de ses zones frontalières à la suite d’une recrudescence des activités de braconnage.

L’une des rencontres entre l’armée et des braconniers présumés avait causé une fusillade au cours de laquelle cinq ressortissants namibiens avaient été tués le mois dernier.

Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 décembre

Le gouvernement ivoirien a prorogé à nouveau la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique à travers le pays jusqu’au 15 décembre 2020, selon un arrêté interministériel consulté par APA.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 15 décembre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté ministériel.

Dans cet arrêté signé par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, également ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, il est mis en garde les contrevenants qui sont passibles de poursuites judiciaires.

La mesure concerne notamment les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute le texte.

Ces manifestations relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumises au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, selon l’arrêté.

Le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes depuis le 19 août 2020.

L’OPEP condamne l’attaque d’une station de distribution de produits pétroliers à Djeddah

-L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a condamné l’attaque terroriste qui a provoqué l’incendie d’un réservoir de carburant dans une station de distribution de produits pétroliers au nord de Djeddah, en Arabie Saoudite, la qualifiant d’ «acte lâche ».« Des actes de sabotage comme celui-ci sont préjudiciables à la sécurité de l’approvisionnement énergétique, tant pour les producteurs que pour les consommateurs, et peuvent entraîner beaucoup d’incertitude et de volatilité. Nous avons été extrêmement heureux d’apprendre que les pompiers ont pu éteindre l’incendie rapidement et qu’il n’y a pas eu de blessés ni de victimes », écrit l’OPEP dans un communiqué.

Selon le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Sanusi Barkindo « la réponse rapide et le fait que l’approvisionnement en combustibles de Saudi Aramco à ses clients n’a pas été affecté, signifient que l’incendie n’a pas eu d’impact significatif sur le marché ».

Cet incendie fait suite au récent incident survenu près d’une plate-forme flottante pour une station de distribution de pétrole à Jizan et à l’attaque terroriste de septembre 2019 contre des installations pétrolières à Abqaiq et Khurais, qui visaient à nouveau à couper l’approvisionnement en énergie et à créer une instabilité sur les marchés pétroliers, ainsi que dans l’économie mondiale.

« L’Organisation s’oppose à tout acte de terreur et de sabotage, et est fermement attachée à la stabilité des marchés et à la nécessité de rester une source d’approvisionnement fiable et sûre pour ses clients dans le monde entier », indique le communiqué de l’OPEP.

Disparition d’un gendarme ivoirien: 98 personnes interpellées et 44 téléphones portables saisis

Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Adou Richard Christophe a annoncé samedi, dans un communiqué, que 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones saisis pour enquête après la découverte du présumé «corps calciné» de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme disparu fin octobre dernier dans des violences électorales au centre de la Côte d’Ivoire.« (…) La sépulture ouverte en présence du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, permettait de constater la présence d’un corps calciné, à la boîte crânienne éclatée, sommairement enseveli dans un linceul blanc. 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones portables saisis  pour enquête», a indiqué le procureur Adou Richard dans ce communiqué.

 Selon lui, les auditions de ces personnes, permettront d’identifier les auteurs, les complices et les commanditaires de cette «barbaries».

Par ailleurs, il a précisé que le corps découvert entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi (centre) à quelques encablures du lieu de l’attaque et qui serait celui du gendarme disparu a été dirigé sur Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale en vue de déterminer les causes de la mort.

M. Adou a conclu en assurant que  les enquêteurs sont à pieds d’œuvre pour faire toute la lumière sur les incidents graves survenus avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Plus de 85 morts et 484 blessés ont été officiellement enregistrés après ces violences électorales liées à la dernière élection présidentielle ivoirienne.

Le 31 octobre dernier,  un convoi de trois véhicules à bord desquels se trouvaient trois chauffeurs et trois agents des forces de l’ordre affectés à la sécurité du ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État a été pris à partie dans le village de Zatta (Yamoussoukro, centre ivoirien) par des individus agissant dans le cadre de la mise en œuvre du mot d’ordre de «boycott actif» de l’opposition ivoirienne.

 Ce convoi ministériel a réussi à s’extirper de ce traquenard avant d’essuyer des tirs nourris qui avaient atteint l’un des leurs à la tête pendant que les autres s’échappaient en gagnant la brousse voisine.

Cette « agression terroriste » avait ainsi fait un bilan de trois véhicules du ministère du budget incendiés, et un agent, l’adjudant, Sanogo Seydou qui était porté disparu.

Maroc : Mise en échec d’une tentative de trafic de plus de 2,3 tonnes de résine de cannabis au port de Casablanca

Les éléments de la sûreté nationale et les services de la douane au port de Casablanca ont mis en échec, jeudi, une tentative de trafic de 2 tonnes et 360 kg de résine de cannabis, interceptés dans des conteneurs de minerais qui étaient destinés à l’exportation.Les opérations de contrôle de cinq conteneurs destinés à l’export à bord d’un voyage commercial par voie maritime vers un pays subsaharien ont permis la saisie de cette quantité de drogue dissimulée dans des cavités creusées dans le marbre, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

La drogue saisie a été remise à l’administration de douane, alors que la brigade de la police judiciaire a ouvert, en coordination avec le service préfectoral de la police judiciaire, une enquête sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier les complices et déterminer les éventuelles ramifications nationales et internationales de cette activité criminelle, ajoute la même source.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts sécuritaires intenses et continus menés par les services de sécurité en vue de lutter contre le trafic international de drogue et des psychotropes, conclut le communiqué.

Ethiopie: mandat d’arrêt contre 76 officiers de l’Armée

La police fédérale éthiopienne a émis un mandat d’arrêt contre 76 officiers militaires, dont des généraux de l’armée, pour des crimes présumés de trahison, de corruption et de graves violations des droits de l’homme.Dans un communiqué publié ce jeudi, la police fédérale a déclaré que les responsables du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et des officiers supérieurs sont accusés d’avoir commis une trahison en attaquant la division de commandement nord de la force de défense nationale et en massacrant ses membres.

La police a déclaré qu’elle a mené des enquêtes de suivi rigoureuses pour capturer les mis en cause et les traduire devant la justice pour leur prétendue implication dans des actes de trahison contre la souveraineté de la nation.

La police a accusé les hauts fonctionnaires, les officiers militaires, notamment des généraux de l’armée qu’elle appelait la « junte du TPLF », d’avoir uni leurs forces au Front de libération rebelle Oromo (OLF) pour déstabiliser la nation.

Le communiqué accuse la « Junte du TPLF » de financer les rebelles de l’OLF et de fournir une formation militaire à ses troupes dans l’Etat régional du Tigré.

Des responsables du TPLF et des généraux de l’armée ont également été inculpés d’incitation à plusieurs violences et troubles ethniques et religieux qui ont abouti au massacre et à de graves blessures sur des personnes innocentes, ainsi que la destruction de biens, indique le communiqué.

Burkina : la menace jihadiste, un enjeu électoral

Au pays des hommes intègres, la situation sécuritaire s’est beaucoup dégradée ces dernières années au point que les élections présidentielle et législatives du 22 novembre prochain ne se tiendront pas sur toute l’étendue du territoire national.L’extrait des minutes du Greffe du Conseil constitutionnel en dit long sur la déliquescence du Burkina. Sur saisine du président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, la plus haute juridiction du Faso a considéré que « la non couverture de 17,70 % du territoire national par l’opération d’enrôlement constitue un cas de force majeur ».

En fait, le Conseil constitutionnel s’est basé sur un rapport concluant que « six régions touchées par le phénomène d’insécurité n’ont pu être couvertes entièrement par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ». Ainsi, il n’y aura pas de vote dans près de 1500 villages (sur plus de 8000) et dans 22 communes (sur plus de 300).

Mais comment en est-on arrivé là ? « La situation sécuritaire est délétère. Elle n’est pas très bien maîtrisée par les autorités. Il n’y a pas de réponses adaptées à la crise. Donc, elle ne fait qu’évoluer négativement et se complexifier davantage », explique Mahamoudou Savadogo, chercheur sur les questions de l’extrémisme violent au Sahel.

Tout récemment, le chef de l’Etat a dû suspendre sa campagne électorale pendant deux jours en hommage aux soldats tués, le 11 novembre dernier, dans « l’embuscade » survenue à Tin-Akoff (nord).

Depuis 2015, le Burkina est souvent la cible d’attaques jihadistes ayant causé plus d’un millier de morts et forcé le déplacement d’un million de personnes. Malgré tout, soutient M. Savadogo, ce pays ouest-africain peut juguler la menace terroriste « pour deux raisons essentielles ».

En premier lieu, « le Burkina n’est pas aussi grand que le Mali ou le Niger. C’est un territoire (274.220 km²) qui peut être surveillé par les forces de défense et de sécurité ». En second lieu, « puisque la situation est encore nouvelle, on peut réussir à la cerner. On connaît les zones sous contrôle et celles qui sont menacées. Dès lors, on peut trouver des solutions pour que ça ne se propage pas ».

Au centre des préoccupations

Après l’élection de Roch Marc Christian Kaboré, la capitale burkinabè a subi une série d’attentats meurtriers contre l’hôtel Splendid, le café Capuccino, le café-restaurant Aziz Istanbul, l’état-major des armées et l’ambassade de France.

Logiquement, des candidats en lice pour la présidentielle de cette année se sont emparés de la problématique pour discréditer le président sortant. Ce dernier s’en est offusqué : « Faire de la lutte contre le terrorisme un enjeu politicien de campagne n’est ni correct ni sérieux ».

Pourtant, « lorsqu’on lit le phénomène terroriste comme étant le corollaire de la pauvreté, du manque d’emplois, on peut en faire un thème de campagne. Car le terrorisme se nourrit de la misère. Celle-ci fournit des candidats aux mouvements jihadistes », tempère Daniel Kéré, Maître-assistant à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou.

C’est clairement un enjeu pour la classe politique mais, selon Mahamoudou Savadogo, cette question « ne doit pas être traitée sur le terrain de la propagande ou dans les meetings. Elle doit être discutée sérieusement. La lutte contre le terrorisme doit être menée de façon stratégique ».

Dans ce débat public, certains adversaires de Kaboré comme Monique Yeli Kam du Mouvement pour la Renaissance du Burkina (MRF) pensent qu’ « une négociation avec les terroristes est indispensable pour le retour de la paix ». Pour l’actuel locataire du palais de Kossyam, il est hors de question de discuter « avec ceux qui ont pour projet de démanteler le Burkina Faso et de mettre à mal (son) vivre-ensemble ».

Pour sa part, M. Savadogo a une opinion moins tranchée : « Négocier ne veut pas dire capituler. Lorsqu’il y a des violences, des pertes en vies humaines, on ne doit faire l’économie d’aucune solution. Cela permettra à l’Etat de mieux comprendre le phénomène pour se réajuster. Si nous refusons, nous allons toujours nous cantonner à des suppositions sans avoir de certitudes ».

Les premiers remparts

Pour affronter les jihadistes, une loi promulguée autorise des civils, appelés « volontaires pour la défense de la patrie », à prendre les armes principalement dans le monde rural. Cette initiative vise, à en croire le chef de l’Etat, à « anticiper sur les attaques des terroristes dans les villages ».

Est-ce un aveu d’impuissance ? Pas forcément pour le spécialiste de l’extrémisme violent dans l’espace sahélien : « Ces communautés maîtrisent mieux les zones où l’armée n’a, peut-être, jamais mis les pieds. Ça peut être une bonne stratégie pour peu qu’on ait un contrôle absolu sur ces groupes d’autodéfense. Sinon ils vont devenir la prochaine menace que l’Etat aura à combattre ».

En effet, le recours à la formation et à l’armement des civils dans un pays en proie à des heurts intercommunautaires pourrait revenir en pleine figure à Kaboré. C’est pourquoi le premier président civil démocratiquement élu de toute l’histoire du Faso a multiplié les messages à ce sujet. Sur son compte Twitter, il a invité ses concitoyens à « éviter la stigmatisation et le repli identitaire. Le Burkina Faso s’est construit sur l’entente entre toutes les communautés. Certes nous devons rester vigilants face au terrorisme mais nous devons être tolérants ».

De l’avis de Mahamoudou Savadogo, « les groupes terroristes opposent deux communautés afin de récupérer l’une d’elles. C’est un mode de recrutement qui a fait ces preuves.
Les conflits communautaires s’expliquent également par la rareté des ressources minéralières et fauniques. Il y a des problèmes autour des mines d’or artisanales ».

Quelle que soit l’issue du scrutin présidentiel, la riposte face au jihadisme sera toujours l’un des principaux défis du Burkina Faso durant le prochain quinquennat.

Somalie: deux morts dans une explosion à Mogadiscio

Deux agents de sécurité ont été tués et plusieurs autres blessés, mardi à Mogadiscio, dans l’explosion d’une bombe dans un complexe militaire.Aucun groupe n’a revendiqué la déflagration qui survient une semaine après que le ministre du Travail et des Services sociaux du pays, Duran Farah Ahmed, a été visé dans l’explosion d’une mine. Son convoi avait emprunté l’un des principaux carrefours de Mogadiscio lorsque l’attaque a eu lieu.

Le groupe al-Shabaab est à l’origine d’une série d’attaques ciblant la capitale depuis que les troupes somaliennes soutenues par une force d’intervention de l’Union africaine ont pris le contrôle d’une partie de leurs bastions à travers le pays.

Le groupe mène une insurrection depuis plus de huit ans pour renverser le gouvernement central et le remplacer par une administration puritaine basée sur la loi islamique.

La Somalie est en proie à l’instabilité depuis le renversement de l’ancien président, général Mohamed Siad Barrie en 1991.

Côte d’Ivoire: levée du blocus autour de la résidence de Affi N’Guessan

Le blocus imposé à la résidence du président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, à Abidjan, suite à la création par l’opposition d’un Conseil national de transition, organe visant à se substituer aux institutions en place, a été levé lundi.Le blocus de la résidence de M. Affi N’Guessan, chef du FPI (opposition), le parti fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, a été levé dans l’après-midi, aux environs de 14 heures (GMT, heure locale), selon une source proche du parti.

M. Affi, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a refusé de participer au scrutin, de même que l’ancien président Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible, tout en appelant à une désobéissance civile.

Ces deux personnalités politiques qui ont appelé au boycott du scrutin, ont suite aux résultats provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI), déclaré avec les autres leaders de l’opposition, ne pas reconnaître cette élection présidentielle, la qualifiant de « mascarade ». 

De ce fait, les leaders de l’opposition ont créé le 3 novembre 2020 un Conseil national de transition, présidé par M. Henri Konan Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Mais, leur élan a été interrompu par des arrestations.

Des blocus ont été ensuite imposés par les forces de l’ordre aux résidences de plusieurs leaders de l’opposition y compris M. Bédié, avant d’être levés progressivement. En outre, des responsables de l’opposition ont été interpellés et incarcérés dont M. Affi.  

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), a été arrêté dans la nuit du 6 novembre et « détenu au secret » selon ses avocats. Il lui est reproché plus d’une trentaine de chefs d’accusation dont l’atteinte à l’autorité de l’Etat.  

Côte d’Ivoire: un avis de recherche lancé pour retrouver le présumé meurtrier d’un gendarme

La gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire a lancé un avis de recherche pour retrouver le présumé meurtrier de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme en service à l’escadron de protection des hautes personnalités (EPHP) qui porté disparu depuis fin octobre dernier lors d’une attaque contre le cortège de Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État .« La gendarmerie nationale lance un avis de recherche à l’encontre du sieur Bale Antoine, président des jeunes de Bonzi, village situé sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé. L’individu sus-cité est activement recherché dans le cadre de l’enquête relative à la disparition de l’adjudant Sanogo Seydou…», a annoncé lundi, la gendarmerie nationale dans une note d’information. 

L’adjudant Sanogo Seydou, a été abattu par des individus sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé suite à une attaque perpétrée contre le cortège du ministre Moussa Sanogo le 31 octobre dernier. 

Cette attaque contre le cortège du ministre Sanogo est intervenue dans un contexte sociopolitique tendu en Côte d’Ivoire. L’opposition ivoirienne qui a rejeté la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a lancé un appel à la désobéissance civile qui s’est soldé par de nombreuses violences dans le pays faisant officiellement 85 morts et 484 blessés.

Sahara : Sécurité et calme règnent à El Guerguarate

Aux petites heures de ce samedi matin, nous avons pris la route nationale menant au poste-frontière de El Guerguarate, lorsque nous nous sommes approchés du point de passage de la police mauritanienne, des restaurants et petits commerces se sont alignés, et des centaines de camions marocains bloqués, un calme prévaut dans cette région.La police et les gendarmes nous attendaient, tout le monde est soumis à des procédures strictes, y compris les journalistes munies d’autorisation. En dépit de ces procédures d’usage, les agents de sécurité mauritaniens ne portaient pas de signes d’anxiété, et il était clair que le calme règne sans partage.

De loin un désert aride apparaît, dans lequel les soldats de l’armée mauritanienne déploient leurs tentes grises, et leurs véhicules militaires avec un dispositif militaire composé d’artilleries lourdes. Les soldats sont motivés et en pleine alerte. En dépit du calme, l’atmosphère de guerre plane sur la région, après que les canons se sont tus pendant trente ans.

Dans le poste-frontière, des membres des forces de sécurité mauritaniennes respiraient dans le hall d’un petit supermarché, sirotaient des tasses de thé et bavardaient, c’est une pause éclair après une longue nuit précédée d’une journée tendue.

Mohameden, propriétaire d’une boutique, se souvient des détails de l’intervention marocaine vendredi et de la fin du sit-in de certains membres du polisario. Il a déclaré avoir entendu des coups de feu aux petites heures du matin, après quoi il a vu de la fumée monter dans le ciel, et imaginé que la guerre qu’il avait vécue dans les années soixante-dix du siècle dernier était revenue dans la région.

Mohameden s’exprime en essayant de faire part de ses craintes d’un retour à la guerre dans la région, avant d’être interrompu par un agent de sécurité venu lui demander comment effectuer une recharge de téléphone auprès d’une des sociétés de télécommunication marocaines. Il veut rassurer sa famille après le flux de fake news qui s’abat sur les réseaux sociaux.

Dans cet endroit, les opérateurs marocains de télécommunications qui fournissent un service Internet 4G sont très demandés, mais Mohameden a fait savoir que les cartes de recharge sont devenues rares en raison de la fermeture du poste frontière.

La sécurité mauritanienne ferme la porte menant à la zone tampon d’El Guerguarate et surveille ce qui se passe à l’intérieur de la zone tampon, où l’armée marocaine déploie ses unités, et les patrouilles de la mission des Nations Unies (MINURSO) se déplacent.

Quant aux patrouilles de l’armée mauritanienne, elles se déplacent le long de la frontière. Ces patrouilles n’atteignent pas le point de passage, mais elles s’en approchent, tandis qu’un membre des forces de sécurité mauritaniennes au point de passage a souligné que l’armée s’est redéployée dans la zone il y a plusieurs jours. Il se déplaçant selon les circonstances.

Regardant via ses jumelles ce qui se passe à l’intérieur de la zone tampon, ce soldat mauritanien a assuré que le calme est maître de la situation puisque hier, aucune balle n’a été tirée, avant d’ajouter : « L’armée marocaine est dans la zone tampon. Il y a des patrouilles mobiles et d’autres stationnaires ».

Les informations sont rares sur ce qui se passe à l’intérieur de la zone tampon. La porte mauritanienne est fermée jusqu’à nouvel ordre, peut-être jusqu’à la fin du processus de sécurisation du passage par les Marocains.

Cependant, certaines informations indiquent que les militaires marocains ont commencé à construire un mur de sable pour sécuriser le passage des attaques du polisario.

Il ne semble pas que la sécurisation du passage frontalier se fera dans les brefs délais. Selon les informations qui circulent, le mouvement de déplacement entre le Maroc et la Mauritanie ne reviendra pas à la normale dans les prochains jours.

A la porte mauritanienne se trouve Youssef, un chauffeur marocain bloqué depuis la mi-octobre, espérant que les choses finiront vite et que les choses reviendront à la normale, pour qu’il retrouve sa famille au Maroc.

Les chauffeurs marocains utilisent leurs camions comme résidence et comptent sur les médias et les réseaux sociaux pour être au fait de ce qui se déroule dans une zone située à seulement des centaines de mètres d’eux.

Mali : un cadre de la mouvance jihadiste neutralisé

Les forces armées françaises ont mis hors d’état de nuire Bah ag Moussa, l’un des principaux adjoints d’Iyad ag Ghali, le leader du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim).Cible atteinte ! Dans un communiqué, Florence Parly, la ministre française des Armées, renseigne que « cette opération de haut niveau a engagé d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un  dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol ».

La neutralisation à Ménaka (nord-est) de Bah ag Moussa, « le 10 novembre en fin de journée », porte « un nouveau coup dur » aux mouvances affiliées à Al-Qaïda. Car cette figure du jihadisme dans le Sahel était, précise-t-elle, « le chef militaire du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (Rvim) ».

Bah ag Moussa, « chargé de la formation des nouvelles recrues » des jihadistes au Mali, est considéré par la France comme le « responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales ».

De ce fait, c’est « un succès majeur » dans la lutte contre le terrorisme que la France et ses partenaires mènent dans cette partie de l’Afrique. Partant de là, Florence Parly adresse des félicitations aux « militaires français engagés dans cette opération, ainsi que tous ceux qui y ont contribué en matière de renseignement ».

Poursuivant, la ministre française des Armées réaffirme la détermination de son pays à frapper en plein cœur « ceux qui, au nom de leur idéologie mortifère, s’en prennent aux populations civiles et souhaitent déstabiliser les Etats de la région ».

Dans la zone dite des trois frontières, l’action militaire de la France a permis de diminuer « les capacités (de nuisance) de l’Etat islamique au Grand Sahara », se réjouit Paris. Une dynamique qui devrait se renforcer avec la « montée en puissance » des forces armées sahéliennes. En outre, la France compte sur le soutien de ses alliés internationaux, notamment européens, pour gagner la guerre contre les jihadistes.

Sahara : Le polisario fui la zone d’El Guerguerate et incendie ses tentes installées illégalement  

Après l’intervention des Forces Armées Royales marocaines (FAR) pour mettre en place un cordon de sécurité au niveau du poste frontalier d’El Guerguerate au Sahara, le polisario, en pleine débandade, a fui la zone et incendié derrière lui les tentes qu’il avait illégalement installées.Cette opération non offensive a évité tout contact avec des personnes civiles, comme l’a précisé le communiqué de l’Etat-Major des FAR.

Depuis le 20 octobre dernier, le « polisario » mène une action de blocage de la circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guerguerate, un acte illégal en flagrante violation des résolutions du Conseil de Sécurité et des appels du Secrétaire général à préserver la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate.

Le Maroc fait montre de la plus grande retenue et du plus grand attachement à la légalité internationale, une attitude saluée par la Communauté international, à travers le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Cette action de déstabilisation est menée par un groupe de 100 civils étroitement encadrés par des éléments militaires lourdement armés, y compris de véhicules dotés de porte-mitrailleuses et de moyens antiaériens, et s’est accompagnée de multiples provocations à l’égard des Forces armées royales, notamment au niveau du point de passage de la MINURSO situé à Mhairiz le 19 octobre 2020, ainsi que d’actes de destruction de la route reliant le poste-frontalier marocain de Guerguerate au poste-frontière mauritanien PK-55, au vu et au su de la Communauté internationale.

L’implication dans le bloc, de femmes et d’enfants démontre l’étendue de l’endoctrinement des populations civiles dans les camps de Tindouf contre le Maroc, un Etat souverain. Par ailleurs, le déploiement d’armements lourds et onéreux vient démentir le discours de victimisation de l’Algérie et du polisario » au sujet de la situation humanitaire des camps de Tindouf et confirmer ce que le Maroc a toujours expliqué le détournement à grande échelle d’aides humanitaires pour entretenir non seulement le niveau de vie luxueux des dirigeants du « polisario », mais aussi financer l’armement de ce groupe séparatiste dans une région sahélosaharienne hautement instable.

La mise en place de caches d’armes déguisées sous forme de tentes, au nombre de 22, et la présence d’éléments armés du « polisario » dans la zone tampon ne laissent aucun doute quant aux intentions réelles derrière ce blocage. L’ensemble de ces actions illégales est manifestement destiné à déstab.er la paix et la sécurité de la région.

Les multiples tentatives de médiation de la MINURSO ont non seulement échoué, mais ont également donné lieu à des actes gravissimes de menace et d’intimidation à l’endroit du personnel de la Mission.

Le blocage dans la zone tampon de Guerguerate est un acte de défiance flagrant à l’endroit des résolutions du Conseil de Sécurité, instance suprême des Nations Unies chargée du maintien de la paix et de sécurité internationale, qui a exprimé sa préoccupation quant à la présence du « polisario » dans la zone tampon, a exigé qu’il s’abstienne de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou de compromettre la reprise du processus politique, et qu’il se retire immédiatement de la zone tampon.

Il s’agit également d’un acte de mépris ouvert envers le Secrétaire général de l’ONU, qui a lancé trois appels pour la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate, dont le dernier en date fût réitéré le 21 octobre 2020.

Sahara : Les forces armées marocaines sécurisent le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant Guergarate

Les forces armées marocaines ont mis en place un cordon de sécurité pour assurer le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate.« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », indique un communiqué de l’état-major des Forces armées royales (FAR).

« Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », indique le communiqué.

Peu avant un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères a indiqué que face aux provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées les milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Maroc : la marine royale avorte une opération de trafic de près de 2 tonnes de résine de cannabis en Méditerranée

Un navire-garde-côtes de la marine royale marocaine en patrouille en Méditerranée a mis en échec, mercredi, une opération de trafic de stupéfiant en interceptant une embarcation chargée de drogue au large de Jebha (nord), indique une source militaire.Cette opération s’est soldée par l’arrestation de deux Marocains et la saisie de 54 ballots de résine de cannabis d’un poids total d’environ deux tonnes, selon la même source.

La cargaison, le matériel saisi et les trafiquants ont été acheminés vers le port de Marina-Smir en Méditerranée et remis à la gendarmerie royale pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 décembre prochain.

Mardi, les services sécuritaires de la ville d’Assilah, au nord du Royaume, ont saisi plus de deux tonnes de résine de cannabis et arrêté un individu pour son lien présumé avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogue et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Côte d’Ivoire: levée du blocus imposé à la résidence de Bédié à Abidjan

Le blocus imposé à la résidence de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, à Abidjan, à la suite de la création du Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, a été levé mercredi, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les forces de l’ordre, déployées devant la résidence de M. Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), depuis le 3 novembre 2020, se sont retirées peu après 12h30 (GMT, heure locale), selon une source sécuritaire interrogée par APA sur place.   

L’opposition qui a boycotté le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a appelé ses partisans à la désobéissance civile et à empêcher le vote. Suite à ce mot d’ordre, plusieurs violences ont été perpétrées dans le pays, occasionnant des morts.

MM. Bédié et Affi Nguessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI), tous deux candidats, ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

Le Conseil national de transition, présidé par Henri Konan Bédié, avait à charge de mettre en place un gouvernement de transition. Pour casser l’élan de cette entreprise, un blocus a été imposé aux résidences de certains leaders de l’opposition.

La levée de ce blocus intervient après que M. Bédié a accepté de dialoguer avec M. Alassane Ouattara,  qui après sa réélection pour un autre mandat, a demandé à rencontrer le président du Pdci pour un échange franc et sincère. 

Trois morts et 26 blessés lors d’un affrontement entre les populations à M’Batto, dans le Centre-Est ivoirien

Trois personnes ont été tuées et 26 autres blessées, mardi, lors d’un affrontement entre les populations à M’Batto, une ville du Centre-Est ivoirien, située à 230 Km d’Abidjan, dans le cadre de la crise liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, selon une source proche de la gendarmerie nationale.Ce bilan a été dressé à APA par cette source à 18h30, heure locale et Gmt, précisant qu’un ratissage des forces de sécurité est en cours dans la ville où le calme est revenu. D’autres sources non officielles dressent un bilan plus lourd.

Le Commandant supérieur de la gendarmerie, le général Alexandre Apalo Touré est arrivé en fin d’après-midi à M’Batto où il entamé des consultations en compagnie du préfet.

Ces heurts s’inscrivent dans l’élan de l’appel à la désobéissance civile lancée par les leaders de l’opposition, lors du scrutin présidentiel. Du coup, deux camps en faction se sont dressés, d’un côté des partisans du pouvoir et d’un autre, ceux de l’opposition.

La localité de M’Batto est un fief de l’opposition. Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, est le président du Moronou, une région où des destructions du matériel électoral ont été enregistrées le jour du vote, le 31 octobre 2020.

Après l’annonce des résultats définitifs de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, lundi, les partisans de l’opposition ont érigé des barricades, obstruant la circulation, toute chose qui a dégénéré en affrontements entre les populations. L’opposition rejette d’ailleurs cette élection présidentielle.

A M’Batto, des manifestants se réclamant de l’opposition ont le jour du vote, bravé les forces de l’ordre et détruit le matériel électoral. Et ce, suite au mot d’ordre de l’opposition appelant au boycott actif du scrutin qui a été émaillé de violences. 

Le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, réélu pour un autre mandat, a déclaré lundi soir dans un message à la nation, qu’il tendait la main à l’ancien président Henri Konan Bédié, le doyen d’âge de l’opposition, pour un dialogue franc, en vue d’un retour à la confiance entre les dirigeants politiques.

Des échanges de tirs à un corridor à Anyama, au nord-ouest d’Abidjan, lors du transfèrement d’Affi

Des échanges de tirs sont survenus dans la nuit de vendredi à samedi au corridor d’Anyama, au nord-Ouest d’Abidjan où le CCDO, une unité spéciale de la sécurité nationale, a fait face à une résistance lors du transfèrement de Affi Nguessan, suite à son interpellation dans le département d’Adzopé (à 100 Km au Nord-Est d’Abidjan), rapporte à APA une source locale.Un contingent du Centre de coordination des opérations décisionnelles (CCDO) qui a réussi à interpeller M. Affi Nguessan, a fait face lors de son transfèrement à Abidjan, à une résistance au corridor d’Anyama, selon un riverain.

« Il y a eu des tirs dans la nuit au corridor. Le matin, quand je suis venu me renseigner, on m’a dit que c’était entre les forces de l’ordre elles-mêmes quand elles ramenaient le président du FPI, M. Pascal Affi N’guessan » explique-t-il. Ce corridor donne entrée à la commune d’Anyama, une cité située au nord-Ouest d’Abidjan.

M. Affi, recherché par les autorités judiciaires pour son rôle dans la création du Conseil national de transition (CNT), un organe parallèle qui devrait se substituer aux institutions de l’Etat après la présidentielle du 31 octobre 2020, contestée par l’opposition, a été interpellé avec deux proches.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan,  candidat à cette présidentielle qu’il a boycottée, et ses compagnons ont été conduits à la Direction de la surveillance du territoire (DST), selon des sources concordantes.

Une rencontre entre Bédié et des chefs traditionnels à Abidjan avortée

Des chefs traditionnels qui devraient échanger avec Henri Konan Bédié samedi à sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, n’ont pu avoir accès à son domicile, où des policiers rapportent n’avoir « pas reçu instruction » pour cette visite.La résidence de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié est depuis le 3 novembre 2020 encerclée par un contingent de forces de l’ordre. « Nous n’avons pas reçu instruction » pour autoriser cette rencontre, a dit un policier sur place.  

Selon un officier de police dont les éléments faisaient la patrouille dans le périmètre de la résidence de M. Bédié, une quinzaine de chefs traditionnels qui faisait mouvement vers le domicile de l’ancien président, a été instruite que cette rencontre n’était pas possible. 

Cette rencontre « n’a pas été coordonnée », a-t-il laissé entendre. Seulement le personnel de maison est admis à la résidence de M. Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI), désigné président du Conseil national de transition (CNT). 

Au lendemain de la création du Conseil national de transition par l’opposition qui déclare ne pas reconnaître le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, un blocus a été imposé aux résidences de certaines leaders de l’opposition.   

Des leaders de l’opposition ont été arrêtés pour leur rôle dans la création du CNT, entre autres, le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, et le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, candidat à l’élection du 31 octobre 2020.

 MM Bédié et Affi ont boycotté ce scrutin présidentiel remporté par le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) Alassane Ouattara à plus de 94% des voix, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI). 

Interpellation de Pascal Affi N’guessan à une centaine de km d’Abidjan

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi dans un village du département d’Adzopé, à une centaine de km au Nord-Est d’Abidjan, a appris APA de sources concordantes.Selon ces sources, M. Affi a été interpelé dans le village d’Abié (Adzopé) par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de se rendre à Bongouanou (Centre-Est), la capitale de la région du Moronou dont il est par ailleurs, le président du Conseil régional.

Le président du FPI était accompagné de deux autres personnes dont son chargé de mission, précisent les mêmes sources, ajoutant qu’ils ont été tous les trois conduits à la Direction de la surveillance du territoire (DST).

Vendredi après-midi, le procureur de la République près du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Christophe Adou a annoncé que M. Affi  et le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) Albert Toikeusse Mabri étaient «activement recherchés».

Ces deux opposants membres du Conseil national transition (CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne sont recherchés dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.

« A l’analyse, tous les actes perpétrés et commandités par les promoteurs de cet organe (CNT) avaient pour finalité d’attenter à l’autorité de l’État afin de parvenir au renversement des institutions de la République… Plusieurs personnes qui ont participé à cette conjuration et qui sont parvenues à prendre la fuite sont activement recherchées. Il s’agit de Pascal Affi N’Guessan et Abdallah Albert Toikeusse Mabri», avait expliqué M. Adou.

Selon le procureur qui dit avoir saisi depuis le 30 octobre dernier, le doyen des juges d’instruction en vue d’ouvrir une information judiciaire pour attentat et complot contre l’autorité de l’État, cette enquête permettra d’interpeller toutes les personnes ayant participé « à quelque degré que ce soit à cette entreprise criminelle ».

Auparavant, il a souligné que dans le cadre de la même enquête, plusieurs personnes dont Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ont été interpelées le 03 novembre 2020 au domicile de l’ex-président Henri Konan Bédié.

Lundi dernier, la plateforme de l’opposition ivoirienne qui a dit ne pas reconnaître l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a annoncé la création du Conseil national de transition (CNT), un organe de transition présidé par Henri Konan Bédié, le président du PDCI qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

En retour, le gouvernement ivoirien qui a qualifié la création du CNT « d’acte de sédition », a saisi le procureur de la République pour lancer des poursuites judiciaires contre les promoteurs de cet organe dit de transition.

Côte d’Ivoire: un « blocus » imposé aux résidences de Bédié, Affi et Mabri (avocats opposition)

Un « blocus » a été imposé aux résidences de certains leaders de l’opposition ivoirienne que sont notamment l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, Affi Nguessan, Mabri Toikeusse, selon un communiqué conjoint des avocats de M. Bédié et de l’opposition.Selon ce communiqué, les avocats de M. Bédié et des leaders de l’opposition dénoncent un « blocus imposé aux résidences de Henri Konan Bédié, de l’ancien Premier ministre Pascal Affi NGuessan et des anciens ministres Assoa Adou et Abdallah Toikeusse Mabri ». 

Le domicile de l’ancien ministre Hubert Oulaye connait également cette scène, selon ces avocats qui notent que ces actes « ne rentrent dans aucun cadre législatif et règlementaire applicable en Côte d’Ivoire, de sorte qu’il doit être qualifié de séquestration ». 

Le Collectif des avocats de Henri Konan Bédié et des leaders de l’opposition politique ivoirienne dénonce de ce fait une « tentative illégale d’arrestation de Henri Konan Bédié, ancien président de la République ». 

Le texte relate que ces évènements ont débuté le lundi 02 novembre 2020, lorsque « des personnes lourdement armées, circulant à bord de véhicules des forces de défense et de sécurité ont attaqué nuitamment les résidences de M. Bédié ». 

Cette même nuit, la résidence de M. Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre et messieurs Assoa Adou et Abdallah Toikeusse Mabri, tous deux, anciens ministres et anciens députés, ont connu cette scène, souligne le collectif des avocats. 

Le lendemain, 03 novembre 2020, en début d’après-midi, un important détachement de la police nationale appuyé par un détachement du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) a « pris d’assaut la résidence de M. Bédié qu’ils ont tenté d’interpeller », poursuit le communiqué.  

« Face au refus de M. Bédié d’accepter d’être arrêté, les éléments de la police ont interpellé plusieurs cadres de l’opposition qui étaient à ses côtés », dont M. Maurice Kakou Guikahué, député à l’Assemblée nationale, ancien ministre et secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), indiquent les avocats.  

M. Ezaley George Philippe, vice-président du Pdci, N’Dri Kouadio Pierre Narcisse, directeur de Cabinet de Bédié, Mme Aminata N’Diaye, secrétaire exécutive du Pdci, ont été également interpellés de même que des membres de la famille de M. Bédié. 

« Toutes ces personnalités ont été conduites vers une destination jusque-là inconnue », mentionne le collectif des avicats de l’opposition, qui juge « l’interpellation illégale de M. Kakou Guikahué sans la levée préalable de son immunité parlementaire et la mise en œuvre de la procédure spéciale liée à sa qualité d’ancien ministre. 

A côté de ces personnalités, deux avocats inscrits au barreau de Côte d’Ivoire ont été interpellés à la Résidence de M. Bedié, avant d’être remis en liberté ce mercredi, « après l’intervention du bâtonnier de l’Ordre des avocats et d’autres personnalités ». 

« A cette heure, la résidence de M. Bédié est toujours encerclée par les forces de l’ordre qui empêchent toute entrée ou sortie de ladite résidence faisant ainsi des résidents des personnes séquestrées », ont indiqué les avocats en fin de soirée de mercredi. 

« En sa qualité d’ancien président de la République, M. Henri Konan Bédié ne peut être privé de sa liberté que par une procédure spéciale prévue et règlementée par la loi 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien président de la République, d’ancien chef d’Institution et d’ancien membre du gouvernement », font observer les avocats. 

Les avocats appellent le procureur général près la Cour d’Appel d’Abidjan et le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan, en sa qualité de directeur de la police judiciaire, à « mettre un terme, sans délai, à ces actes illégaux d’officiers de police judiciaire placés sous leur autorité », conclut le communiqué

L’Ethiopie en guerre contre les rebelles du Tigré

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a ordonné aux Forces de défense nationale éthiopiennes de lancer mercredi une offensive militaire contre la région nord du pays, après que le parti au pouvoir dans la région a attaqué un camp militaire des troupes fédérales.Dans un message vidéo enregistré, le Premier ministre a déclaré : « Les Forces de défense nationale éthiopiennes, sous la direction d’un poste de commandement, ont reçu l’ordre de mener à bien leur mission pour sauver le pays et la région d’une spirale d’instabilité ».

« Malgré les efforts du gouvernement fédéral pour éviter une confrontation militaire, le Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF) a franchi la ligne rouge en attaquant ce matin la base des Forces de défense nationale éthiopienne située dans la région du Tigré », a-t-il déclaré.

Selon le Premier ministre, le TPLF a également lancé des attaques à Mekele et dans d’autres endroits de la région, ainsi que dans la zone de Dalshah bordant la région d’Amhara.

Abiy a déclaré qu’il a ordonné une réponse militaire aux multiples attaques et appelé le peuple éthiopien à faire preuve de vigilance et à se défendre contre d’éventuelles attaques dans d’autres parties du pays.

« Nos forces de défense ont reçu l’ordre de mener à bien leur mission de sauvetage du pays. Le dernier point de la ligne rouge a été franchi. La force est utilisée comme dernier recours pour sauver le peuple et le pays », a-t-il ajouté.

Le TPLF a également tenté de voler l’artillerie et le matériel militaire du poste de commandement du Nord qui est stationné dans la région du Tigré depuis plus de deux décennies dans les services et la protection de la population du Tigré contre toute menace.

« L’attaque contre le Commandement du Nord a été fondée sur le fait que le TPLF considère les Forces de défense nationale éthiopiennes comme une armée étrangère plutôt que comme une armée qui protège le peuple du Tigré depuis plus de vingt ans. En conséquence, TPLF a choisi de faire la guerre à Dalshah », a poursuivi le Pm éthiopien.

Il a appelé le peuple éthiopien à rester calme, à être vigilant face à un éventuel harcèlement et à se tenir aux côtés des Forces de défense nationale.

Ce mercredi, le Conseil des ministres de l’Ethiopie a décrété un état d’urgence de six mois dans l’Etat régional du Tigré (nord).

Le Maroc condamne vigoureusement les attentats de Vienne

Le Maroc a condamné « dans les termes les plus vifs » les terribles attentats qui ont frappé lundi la ville de Vienne, a souligné mardi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.« Je voudrais avant tout exprimer toute la tristesse que nous avons ressentie hier à la suite des terribles attentats qui ont frappé le cœur de l’Europe centrale, à Vienne », a indiqué le ministre, qui intervenait par vidéo-conférence lors de la Conférence annuelle méditerranéenne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) tenue à Vienne.

« Nous condamnons dans les termes les plus vifs ces actes méprisables. Nous sommes aux côtés des Autrichiens dans ces moments de douleur alors que nous nous opposons à la violence, à la haine et au rejet de l’altérité », a-t-il poursuivi.

Abordant le partenariat méditerranéen de l’OSCE, le ministre a affirmé que la tenue annuelle de cette conférence est une démonstration de sa vitalité, estimant que « notre relation, qui remonte au processus d’Helsinki, n’a jamais perdu de sa pertinence ».

Cette relation est désormais plus pertinente car aussi bien les membres de l’OSCE que les partenaires méditerranéens continuent de lutter contre la pandémie de Covid-19 et ses conséquences dévastatrices, a-t-il expliqué.

Il a en outre insisté que le Maroc – le pays le plus proche de l’Europe – a toujours été attaché à la Méditerranée, notant que le partenariat avec l’OSCE fait certainement partie de cet engagement. « Le Maroc s’efforce d’établir un partenariat fort, durable et diversifié », a-t-il dit.

 S’agissant de l’espace méditerranéen, il a affirmé qu’il s’agit d’ « une terre d’opportunités, mais aussi de défis », relevant que cet espace est soumis à des tendances antagonistes qui favorisent des dynamiques à la fois vertueuses et complexes.

« Des dynamiques vertueuses, car notre région a évolué positivement. Les histoires de réussite sont nombreuses. Les pays méditerranéens ont réussi à maintenir leur stabilité politique; ils ont maintenu leur vitalité économique et les élites méditerranéennes ont gagné plus de dynamisme », a-t-il expliqué.