Sénégal : baisse de 16,1% de l’activité de raffinage de pétrole

L’activité de raffinage de pétrole du Sénégal a enregistré une baisse de 16,1% à l’issue du deuxième trimestre 2019 comparé au trimestre précédent (-16,1%), selon les données de la Direction de la prévision et de études économiques (DPEE).Selon toujours la DPPEE, cette activité a également fléchi de 13,2% par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Toutefois, elle s’est consolidée de 2,8% en cumul sur les six premiers mois de 2019. Sur cette période, les capacités d’importation du pétrole brute se sont améliorées, à la faveur de la baisse du cours international du Brent (-6,9%).

Au total, souligne la DPEE, 550 000 tonnes d’huiles brutes ont été raffinées, assurant l’approvisionnement du marché intérieur sénégalais à hauteur de 75% pour les carburants, 52% pour le butane et 80% pour le fuel.

Faits divers et politique au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de la recrudescence des accidents de route sur toute l’étendue du territoire national mais aussi des préparatifs des élections locales.Le Quotidien annonce une « pluie de morts à Thiadiaye » dans un accident de la route. Ce journal précise qu’ « un bus en provenance de Dakar, transportant des passagers qui se rendaient à Keur Magui, une localité située dans la région de Kaolack (centre), a dérapé sous une forte pluie entre les communes de Sandiara et Thiadiaye, causant du coup la mort de 5 passagers, toutes des femmes. 30 blessés, dont 22 dans un état grave, ont été aussi dénombrés et évacués par la suite à l’hôpital de Grand Mbour ».

EnQuête informe que « le véhicule de Cheikh Amar qui avait quitté Touba (centre) pour se rendre à Dakar (ouest) a subi un accident au niveau de la gare de Diourbel (centre), plus précisément à hauteur de Touré-Mobonde, sur l’autoroute Ila Touba ». Il n’y a pas eu de morts dans ce choc mais les quatre blessés, dont le riche industriel, ont été évacués à Dakar.

De son côté, Le Soleil renseigne que « le ministre de l’Intérieur acte le report » des élections locales initialement prévues le 1er décembre 2019. Et pour cause, déclare Aly Ngouille Ndiaye dans les colonnes du quotidien national, les contraintes liées à l’organisation d’une élection et toutes les questions relatives au processus électoral comme la révision des listes, les discussions autour des échéances, la fixation de la caution, la fixation du nombre et le dépôt des parrainages et la signature des décrets devant convoquer les électeurs constituent « autant d’éléments et d’étapes qui méritent des discussions et des concertations entre tous les acteurs » politiques.

WalfQuotidien souligne qu’ « (Ousmane) Sonko tisse sa toile » en perspective des élections locales. Ce journal indique que le candidat classé troisième à la présidentielle du 24 février dernier « met sur pied une nouvelle coalition » nommée Jotna / Patriotes pour l’alternative. 

Pendant ce temps, « la purge commence » au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) fait savoir WalfQuotidien qui, en outre, rapporte qu’ « (Abdoulaye) Wade a déclenché le processus de liquidation des frondeurs. Après Babacar Gaye à Kaffrine (centre), tous les responsables fédéraux du PDS qui contestent ses choix seront destitués ».

Le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, le PDS a indiqué la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités comme Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction. Les dissidents ont récemment créé l’Alliance Suxali PDS.

Sud Quotidien note que « la participation de certains responsables au dialogue national lancé par le président de la République Macky Sall est à l’origine des bisbilles au sein de (quelques) partis politiques ». 

Quatrième lors de la dernière présidentielle, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur, opposition) s’est séparé de son Coordonnateur national, Issa Sall qui avait répondu à l’appel du chef de l’Etat contre l’avis de Serigne Moustapha Sy, guide moral du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty (DMWM) et par ailleurs président du parti. 

La production d’or au Sénégal évaluée à 63.436 onces

La production d’or du Sénégal est évaluée à 63.436 onces au terme du deuxième trimestre 2019, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue lundi à APA« Bien que l’exploitation soit solide, elle est en baisse de 11,8% par rapport au premier trimestre de l’année et de 3,0% comparativement à la même période en 2018 », souligne la DPEE. Cette évolution négative reste liée à la faible teneur en or du minerai extrait, la demande globale du deuxième trimestre 2019 (+8,1%) et le cours du métal jaune (+0,3%, à 1309,4 US$/oz) ayant augmenté en glissement annuel, selon le World Gold Council (WGC).

L’escalade des tensions géopolitiques et le ton accommodant de la Fed et la BCE donnerait un coup de fouet à l’or qui constitue une alternative crédible face aux placements obligataires à faible rendement.

En cumul, la production d’or du Sénégal s’est bien orientée sur le premier semestre 2019 avec une croissance estimée à 4,6% par rapport à la même période de 2018. L’exploitation devrait atteindre la cible indicative de 2019, entre 215 000 et 230 000 onces.

Au même moment, le marché international se distingue par un renforcement des achats des banques centrales (+57,5%), des investisseurs (+2,5%) et des bijoutiers (+1,3%), dans un contexte de tumultes politiques et géopolitiques.

La politique règne en maître dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, se font l’écho de la crise secouant le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur, opposition) qui s’est classé quatrième lors de la présidentielle du 24 février dernier.« Le Pur s’est séparé de son Coordonnateur national, Issa Sall. Cette décision a été entérinée au cours d’un congrès organisé samedi dernier à Yoff », annonce L’Observateur.

Dans les colonnes de ce journal, le candidat malheureux à la présidentielle de 2019 a contesté cette décision : « Le congrès n’a pas été organisé selon les textes du parti et ne peut pas prendre des décisions légales. Je n’ai pas été nommé mais élu lors d’un congrès. Je garde toujours mon poste de Coordonnateur national du parti ».

L’Observateur en déduit qu’ « un bras de fer semble se dessiner au sein du Parti de l’unité et du rassemblement, entre Issa Sall et Serigne Moustapha Sy. Mais si l’ex-coordonnateur du parti n’a pas encore dit son dernier mot, tout semble jouer en faveur du marabout et président du Pur qui trace les lignes du parti ».

Sous le titre « les raisons d’une brouille », WalfQuotidien soutient que « le désaccord entre Serigne Moustapha Sy, président du Pur et Issa Sall, Coordonnateur national dudit parti, ne date pas du dialogue national organisé par le président de la République, Macky Sall ». A en croire ce journal, « le marabout a toujours voulu orienter les combats de leur formation politique dans le sens d’un soutien à Khalifa Sall mais Issa Sall a refusé de coopérer ».

Pour sa part, Le Quotidien fait savoir qu’entre Serigne Moustapha Sy et Issa Sall, c’est « une relation pas Pur ». Et le journal d’ajouter qu’ « après les résultats issus du scrutin du 24 février dernier jugés décevants par les congressistes, il a été mis en place un directoire composé de 3 membres afin de redorer le blason du parti. Il comprend Cheikh Ahmed Tidiane Youm, chargé de la stratégie et de la vie politique, Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye, chargé des relations publiques et Cheikh Tidiane Sarr, chargé de l’information et de la communication. Les postes de Coordonnateur national et de Secrétaire général sont ainsi supprimés ».

C’est une « fatwa de Serigne Moustapha Sy », souligne Sud Quotidien. De l’avis d’Issa Sall interviewé par ce journal, « le Pur est un parti politique, pas un mouvement religieux. Ce qu’ils ont fait, n’engage qu’eux. C’est un mouvement religieux qui s’est réuni et qui a nommé ses hommes. Puisque je ne fais pas partie du mouvement, je pense que ma place n’y était pas ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête informe que pour sortir de la crise politique, le chef de l’Etat Macky Sall serait tenté de mettre sur pied un « gouvernement élargi » mais « pour l’instant, cela achoppe à cause de l’absence d’une structure commune de l’opposition et d’une personnalité forte ».

En ce qui concerne la rationalisation des dépenses de téléphone, « Macky Sall est passé à l’acte (car) toutes les lignes de téléphone portable (ont été) restreintes hier (dimanche) », renseigne Le Soleil. Le quotidien national ajoute que « trois décrets et une directive présidentielle (vont permettre) la mise en œuvre » de cette mesure.

Accroissement des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal ont enregistré un accroissement de 17,9% au deuxième trimestre 2019 comparé au premier trimestre 2019, rapporte la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) dans une note reçue samedi à APA.Selon la DPEE, cette situation est en liaison avec les améliorations simultanées des composantes artisanale (+23,5%) et industrielle (+6,3%). « La progression des débarquements de la pêche artisanale traduit les performances de la région de Thiès (+89,9%), toutefois, atténuées par les faibles résultats notés à Dakar (-10,2%) et Saint-Louis (-37,8%) », souligne la DPEE.

Dans cette dernière région, ajoute cette structure, les phénomènes biologiques, environnementaux et climatiques ont été peu favorables sur la période.

Concernant la pêche industrielle, d’importants débarquements de seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat et poulpes (+15,1%), sardinelles, maquereaux et chinchards (+684,0%) et de thon (+34,8%) sont enregistrés entre les deux premiers trimestres de 2019, à la faveur d’un nombre élevé d’entrées de navires au port de Dakar (1218 entrées contre 956 entrées au trimestre précédent).

Au total, l’augmentation de l’offre a entraîné une baisse des prix du poisson frais de 13,3% sur la période.

Sur une base annuelle, l’activité de pêche s’est raffermie de 12,2%, au deuxième trimestre 2019 et de 15,5% sur le premier semestre 2019, en rapport avec la bonne orientation des prises artisanales (+11,8% au deuxième trimestre et 15,4% sur le premier semestre) et industrielles (+13,0% au deuxième trimestre et 15,5% sur le premier semestre). La performance semestrielle de la pêche artisanale est portée par les régions de Saint-Louis (+621,0%), Ziguinchor (+14,2%), Thiès (+5,6%) et Dakar (+5,7%). 

A Saint- Louis, les accords de pêche avec la Mauritanie ont favorisé les captures tandis qu’à Dakar le redémarrage du quai inactif de Thiaroye, conjugué à l’augmentation de l’effort de pêche ainsi qu’au dynamisme des filets et lignes ont soutenu l’activité, dans un contexte de grande campagne sur la côte nord.

S’agissant du volet industriel, les données de la DPEE indiquent que les prises de seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat et poulpes (+37,6%) et de thon (+24,7%) se sont considérablement accrues, boostées par l’enregistrement de nouveaux navires et le retour d’acteurs qui avaient délaissé le port de Dakar pour des concurrents sous régionaux.

Politique, société et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la réaction de Khalifa Sall après ses 900 jours passés en prison et de plusieurs autres sujets touchant la vie sociétale et diplomatique du pays.« Sall message », titre Le Quotidien qui, comme à son habitude, use d’un calembour pour signifier que « Khalifa répond à Macky ».

Le journal se montre plus attiré par deux phrases dans la lettre de l’ex-maire de Dakar : « Le Sénégal est plus grand que nos destins individuels, que nos vanités puériles » et « il est illusoire de tenter de m’empêcher d’avoir une ambition pour notre pays ».

Appréciant ses 900 jours passés à la prison de Rebeuss, Khalifa Sall note dans Sud Quotidien que « nous sommes restés inébranlables et face aux épreuves, nous avons renforcé notre résilience ».

EnQuête fait focus, pour sa part, sur une interview de l’ancien Premier ministre Aminata Touré. Sous le titre « Mimi sort du bois », le journal souligne que son interlocutrice parle de sujets portant sur le fer de Falémé, le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le dialogue, etc.

Sur le président du parti Pastef, Mme Touré pense que « Sonko veut devenir coûte que coûte le leader de l’opposition et il pense qu’il y parviendra en faisant dans l’extrémisme et l’insolence ».

Walf Quotidien titre sur l’affaire Adama Gaye et explique « ce qui a fait capoter l’audition » du journaliste.

Son face-à-face avec le doyen des juges a été « reporté sine die », note le journal qui, sur un autre sujet, constate que « les chauffeurs se braquent » après la volonté exprimée sur la place publique de retirer leurs véhicules « 7 places » de la circulation.

Sud Quotidien rentre pour sa part « dans l’utopie d’un Sénégal zéro déchet », constatant des dépôts sauvages d’ordures, des sachets plastiques, de l’incivisme et l’écoulement des eaux usées dans les rues.

Ce visage non reluisant fait dire au biologiste-environnementaliste Elhadji Mamadou Sonko qu’il « va être très difficile d’avoir un Sénégal propre ».

Le quotidien national Le Soleil titre sur l’intervention, au sommet de la « Ticad 7 » au Japon, du président Macky Sall qui a notamment déclaré : « Une croissance inclusive est gage de paix sociale ».

Le journal relève par ailleurs « d’importants engagements du Japon en faveur du Sénégal », notamment sur la santé, la formation professionnelle et une usine de dessalement de l’eau de mer.

Fer de la Falémé : passe d’armes entre Ousmane Sonko et responsables étatiques

Les affirmations de l’opposant Ousmane Sonko selon lesquelles le contrat sur l’exploitation du fer de la Falémé (Est) signé avec une société turque pourrait, en cas d’aval du chef de l’Etat, faire perdre au Sénégal « 10.185 milliards de FCFA » font l’objet ce jeudi d’une levée de boucliers de la part de responsables de l’Etat qui parlent de « chapelet de contrevérités ».Dans une conférence de presse donnée mercredi à Dakar, Sonko a fait état d’un protocole d’accord paraphé le 9 octobre 2018 à Istanbul entre l’État du Sénégal et l’entreprise turque Tosyali Holding, soulignant que si cette dernière s’engage à investir 510 milliards dans l’exploitation du fer de la Falémé, elle va, en retour,  gagner « dans les 25 ans à venir 10.185 milliards FCFA ».

Avec une production d’un million de tonnes de fer par an, Tosyali pourra amortir son investissement « au bout de 3 ans », estime Sonko avant de demander au chef de l’Etat de ne pas approuver un tel contrat. Si Macky Sall passe outre, « non seulement » il va sacrifier le secteur privé national, mais il va puiser  dans les poches du pêcheur, du cultivateur, de la ménagère, du salarié, de chaque Sénégalais pour mettre cette entreprise au-dessus des entreprises sénégalaises », soutient Ousmane Sonko.

En réaction, le quotidien national Le Soleil fait état d’« un chapelet de contrevérités » émises par Sonko, après avoir recueilli les versions du ministre des Mines et de la Géologie, Aissatou Sophie Gladima, et du directeur général des Mines de fer du Sénégal oriental (Miferso), Amadou Camara.

La première estime que « ces allégations sont dépourvues de fondement » là où le second soutient qu’Ousmane Sonko « est en retard » et que « la plupart des points qu’il a relatés ne sont plus d’actualité ».

Hausse des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal au terme du premier semestre 2019 ont enregistré une augmentation de 137.100 tonnes comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 883.820 tonnes contre 746.720 tonnes au terme du premier semestre 2018, soit une progression de 18,36%.

En glissement mensuel, les débarquements de la pêche se sont contractés de 9.250 tonnes, passant de 181.690 tonnes en mai 2019 à 172.440 tonnes en juin 2019. Cette situation est due essentiellement repli des débarquements de la pêche industrielle dont le cumul s’est établi à 197.130 tonnes durant la période sous revue contre 258.740 tonnes au mois de mai 2018 (moins 23,81%).

De son coté, la pêche artisanale a légèrement progressé de 2,80% avec des débarquements qui s’établissent à 165.950 tonnes en juin 2019 à contre 161.420 tonnes un mois auparavant.

Gambie : Décès de l’ancien président Dawda Jawara

L’ancien président gambien Dawda Jawara est décédé ce mardi à l’âge de 95 ans, a annoncé le président de la république Adama Barrow sur sa page Twitter.Dawda Jawara a régné sur la Gambie de 1970 à 1994. Dawda Jawara, né le 16 mai 1924 à Barajally, fût membre du Parti populaire progressiste. Il est le premier président de la République de Gambie, d’avril 1970 à juillet 1994, soit presque un quart de siècle.

Le 22 juillet 1994, un groupe de jeunes militaires dirigé par Yaya Jammeh réussit un coup d’état et renverse Dawda Jawara.

Le président Adama Barrow a déploré la disparition du père de l’indépendance de la Gambie. « Son décès est en effet une grande perte pour le pays en particulier et pour l’humanité en général », indique-t-il.

Les dépenses de l’Etat font les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA consacrent leur parution du jour au lancement du Programme d’appui à la modernisation de l’administration (Pama), occasion saisie par le président, Macky Sall, pour revenir sur les dépenses effectuées par l’Etat sous son magistère.« 307 milliards pour l’achat de véhicules en 7 ans, 17 milliards en factures téléphoniques par an », barre à sa Une Vox Populi soulignant que « Macky Sall mise sur le PAMA pour rationaliser les dépenses publiques ».

Le même journal reprend ensuite ces déclaration du chef de l’Etat : « Le but de l’administration n’est pas de s’occuper d’elle-même et de mettre autant de ressources pour son fonctionnement. Je vais développer avec vous une véritable administration de développement ».

« Disparités salariales, coûts exorbitants des véhicules et du téléphone, Macky Sall étale les tares de son administration », écrit L’As qui ajoute : « Le président de la République veut une administration moderne, peu dispendieuse et soucieuse des ressources publiques ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Le label +Macky+ (est) en marche ! ». Selon nos confrères le Pama, « (est un) levier pour un service public +fast+track+ (mode rapide) ».

« L’administration sénégalaise est appelée à améliorer ses performances pour répondre aux défis de l’heure et aux attentes légitimes des usagers en se modernisant », écrit de son côté le quotidien national Le Soleil qui informe que « les nouvelles recrues (de l’administration) recevront 3 semaines de formation » destinée à les initier aux fondamentaux de l’administration et à leur inculquer la culture de l’Etat.

Pour la rationalisation des téléphones de l’administration, « Macky Sall vide les crédits », note Le Quotidien qui précise dans ses colonnes que « L’Etat a décidé d’en finir avec la subvention sur les frais de téléphone fixe et mobile qui lui coûtent des montants extraordinaires. Beaucoup de détenteurs des lignes ou de numéro commençant par 740 devront apprendre à acheter du crédit comme le citoyen lambda ».

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « réseaux de la démesure » et note qu’« on assiste à une course au vedettariat conjuguée à une politique de répression tous azimuts ».

Afrobasket féminin 2019 : les 12 Lionnes du Sénégal connues

Cheikh Sarr, le sélectionneur de l’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal, a rendu publique, mardi à Dakar, la liste des 12 Lionnes retenues pour l’Afrobasket prévu du 10 au 18 août à Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de Dakar).Ces sélectionnées sont issues d’un groupe de quinze joueuses que Cheikh Sarr avait confectionné pour le tournoi international de Dakar (3-5 août). A l’issue de celui-ci conçu comme une mise en jambes en direction de l’Afrobasket, les Lionnes ont réalisé un carton plein en battant tour à tour la Côte d’ivoire (70-61), l’Angola (88-69) et l’Égypte (100-58).

Avant d’entamer l’Afrobasket féminin, le coach s’est donc séparé de trois joueuses présélectionnées : Ndèye Khady Dieng, Mathilde Aïcha Diop et Ndèye Thiama Camara.

Le Sénégal, pays hôte de la compétition, est logé dans la poule A en compagnie de l’Egypte et de la Côte d’Ivoire. Les vice-championnes d’Afrique en titre ont pour objectif de récupérer la couronne qu’elles avaient perdue lors de l’édition précédente face au Nigeria.

La liste des 12 Lionnes sélectionnées :

Meneuses : Bintou Diémé, Mame Diodio Diouf.

Arrières : Yacine Diop, Ndèye Sène.

Ailières : Lala Wone, Léna Niang.

Ailières fortes : Astou Traoré, Mame Marie Sy, Coumba Sarr.

Pivots : Fatou Diagne, Maïmouna Diarra, Aïda Fall.

Sénégal : Baisse de 5 FCFA du prix du litre d’huile végétale en juin

Le prix du litre d’huile végétale sur le marché sénégalais a connu une baisse de 5 FCFA (environ 0,0085 dollar) au mois de juin 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur ce marché, cette denrée s’est échangée à 1292 FCFA contre 1297 FCFA au mois de mai 2019, soit un repli de 0,3% en valeur relative.

Sur le marché international, en raison des conditions agricoles préoccupantes pour le soja aux Etats-Unis, les cours de l’huile de soja ont connu une légère hausse mensuelle de 0,05% en juin 2019. Par contre, ceux des huiles de palme et d’arachide ont enregistré des baisses respectives de 2% et 0,1% durant cette même période du fait de l’abondance de l’offre.

Sur le premier semestre 2019, les cours des huiles de palme, de soja et d’arachide ont respectivement reculé de 16,8%, 9,6% et 4,3% relativement à la même période de 2018.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA) l’offre mondiale d’huiles végétales pour le mois de juillet 2019 est évaluée à 230 millions de tonnes pour la campagne 2019-2020, se renforçant de 0,1% et 1,6%, respectivement, par rapport aux prévisions du mois précèdent et aux estimations de la campagne 2018-2019.

Concernant la demande mondiale d’huiles végétales, les prévisions de juillet 2019 se sont établies à 204,4 millions de tonnes pour la campagne actuelle, soit un recul de 0,7% par rapport aux prévisions de juin 2019. En comparaison aux estimations de la campagne 2018-2019, une hausse de 2,5% de la demande mondiale d’huiles végétales est attendue. 

Justice et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent essentiellement de la reconduction de Souleymane Téliko à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et l’assassinat, à Paris (France), de deux enfants dont la mère est une Sénégalaise.Souleymane Téliko a rempilé à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal pour un second mandat de deux ans, à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire tenue samedi à Saly Portudal, en présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Le président de chambre à la Cour d’appel de Thiès a obtenu 169 voix contre 66 pour son unique challenger, Mamadou Ndoye, conseiller à la Cour suprême, informe Enquête qui met en exergue « les coulisses de sa réélection et les critiques de ses pairs ».

Le journal rapporte que « ce plébiscite de M. Téliko et du bureau sortant est, pour certains magistrats, un signe révélateur d’un satisfécit ». Toutefois, relève Enquête, « les critiques n’ont pas manqué. Celles-ci ont porté principalement sur la communication du président Téliko », précisément les « sorties intempestives de ce dernier dans la presse ».

Par ailleurs, renseigne la même publication, « une alerte sur les conditions de travail des magistrats a été aussi lancée au ministre de la Justice qui promet l’achèvement des chantiers entamés ».

Le Quotidien souligne de son côté qu’« au-delà de la reconduction de Souleymane Téliko, l’AG de l’UMS a été encore une tribune de revendications et de promesses ». Sous le titre « Les nouveaux dossiers de la Justice », le journal fait mentionne le fonctionnement, la modernisation et l’élargissement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), l’accès au casier judiciaire, etc.

« Téliko liste les maux de la Justice, Malick Sall privilégie le dialogue », écrit Sud quotidien là où Vox Populi note : « réélu pour deux ans, Téliko liste les maux de la Justice ».

Ce même journal revient par ailleurs sur l’assassinat de deux enfants, Ibrahima (7ans) et Seynabou (5ans), tués par leur père Emmanuel et affiche en Une : « Un autre divorce d’un couple mixte ».

Dans ses colonnes, le journal rappelle que : « Le 10 mai dernier, à Dresden en Allemagne, Laurent Foinard, un Français de près de 56 ans séparé de Mariétou Sarré, sa femme Sénégalaise de moins de 30 ans, a froidement tué leurs deux enfants Léo Djiby Foinard (6ans) et Maya Foinard (3ans) et blessé leur mère. Trois mois après, un drame similaire d’un couple similaire se déroule en France ».

Revenant sur cette actualité, L’Observateur fait état de « l’insoutenable drame de cette mère sénégalaise » et informe que « traumatisée, Fatou Kiné Fall (a été) internée aux Urgences ».

Dans Le Soleil, l’ambassadeur français Christophe Bigot, en fin de mission, « fait le bilan de son passage au Sénégal (2016-2019) », dont il est « vite tombé amoureux » et qui « restera dans son cœur profondément ».

« Le Sénégal est un pays très fort et attachant », déclare le diplomate français dans le quotidien national, ajoutant qu’« il n’y a aucun pré-carré, le Sénégal est un pays ouvert sur le monde ».

Le Sénégal à l’ère de la Santé numérique

Les technologies de l’information et de la communication (Tic) continuent de changer les habitudes comportementales des sociétés, notamment dans des secteurs comme celui de la santé. Au Sénégal, plusieurs solutions innovantes voient le jour pour, d’une part, faciliter la prise en charge des patients et d’autre part, pallier le manque de spécialistes dans les contrées les plus reculées du pays.Accéder au dossier médical complet d’un patient, connaitre les allergies d’une victime d’accident pour intervenir de manière efficace et efficiente ou encore accompagner les entreprises et les institutions dans leurs politiques d’assistance sanitaire envers des populations nécessiteuses à travers un objet connecté ou une application web, les initiatives dans l’intelligence artificielle et le « big data » foisonnent en vue de permettre à un plus grand nombre de personnes de bénéficier de soins adéquats.

« Les technologies de l’information et de la communication vont prendre une place de plus en plus importante dans le diagnostic et le traitement, mais aussi dans le suivi et la prévention des maladies », souligne le doyen de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’université de Dakar, professeur Abdoulaye Samb.

Selon lui, la médecine va beaucoup profiter du développement des Tic « à condition que les Etats fassent des efforts pour permettre un bon maillage d’internet et du réseau téléphonique afin de faciliter une transmission rapide des informations » de l’intérieur des pays vers les capitales, où exercent le plus souvent les spécialistes.

Mais en attendant, plusieurs start-up telles que « E-yone Médical », « Senvitale » ou encore « Jokko Santé » proposent déjà des réponses à certaines difficultés que rencontrent les populations sénégalaises.

Ensemble de solutions constituant un système de santé interconnecté entre le patient et les acteurs du domaine (hôpitaux, cliniques, assurances, organismes internationaux et États), « E-yone Médical » œuvre dans la dématérialisation de l’ensemble de la chaîne d’activités du domaine médical en dotant le patient d’un « passeport médical » et aux structures sanitaires de plateformes où seront stockées l’ensemble des données des utilisateurs de l’application.

Cette start-up règle ainsi un problème pour chacun des différents acteurs impliqués en mettant à la disposition du patient ses données médicales, pouvant transiter par ailleurs d’une structure médicale à une autre pour lui permettre d’avoir les soins médicaux adéquats. D’autre part, ce mécanisme permet aux structures de santé de pallier le manque de référentiel commun et la difficulté de traçabilité des opérations médicales et financières.

E-yone Médical  permet également aux assurances d’éviter les parcours de soins complexes et les difficultés de suivi des prises en charge ou de remboursements.

Pour les Etats et organismes internationaux, elle met à leur disposition des données fiables pour adopter les politiques médicales nationales/internationales adaptées aux contextes.

A l’image de « E-yone Médical », « Senvitale » propose également un « passeport médical » renfermant toutes les informations essentielles devant permettre aux médecins et urgentistes d’agir rapidement en cas de besoin.

« +Les passeports santé Senvitale+ sont des codes QR portatifs que vous pouvez avoir sous forme de cartes, bracelet, pendentifs… Ainsi, à l’aide d’un scanner, on accède directement au profil d’urgence. Ce dernier est composé, entre autres, de l’identité du patient, d’un contact en cas d’urgence, du groupe sanguin, des antécédents médicaux et des allergies », explique la cofondatrice de la start-up, Nafissatou Diouf.

Selon cette dernière, un smartphone ou une tablette suffit pour accéder au dossier de santé, conformément au respect du secret médical. Ainsi, « en scannant la carte, les urgentistes ont accès directement à un profil d’urgence, toutes les premières informations qui leur permettent d’agir dans l’urgence », poursuit-elle.

Créée en 2013 par l’ingénieur en télécommunications Amadou Kane,  « Jokko Santé » propose une gestion communautaire et digitale des dépenses de médicaments. Ainsi, à travers un système de points développé par la start-up, une entreprise ou une fondation peut acheter des points sur la plateforme « Jokko Santé » et les offrir soit à une population cible, soit à leurs employés. Ces derniers pourront éventuellement s’en servir pour payer une consultation ou acheter des médicaments dans une pharmacie partenaire.

« L’avantage de cette démarche est que l’entreprise sait au franc près où est passé son argent et verra également son image améliorée parce que chaque bénéficiaire va recevoir un message lui disant que son ordonnance a été payée par telle entreprise », explique l’ancien employé de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) du Sénégal.

Bientôt, la start-up compte lancer un mécanisme destiné aux expatriés sénégalais. Vu que ces derniers sont beaucoup sollicités par leurs parents pour des ordonnances, « Jokko Santé » veut leur offrir la possibilité d’acheter des points sur sa plateforme avec une carte bancaire et de les envoyer à leur famille.

« Comme ça, ils sont certains que les points ne peuvent être utilisés que dans les lieux de prestation de santé », dit-il, soulignant que des fonds destinés aux soins sont souvent détournés et utilisés à d’autres fins.

Plusieurs initiatives à l’image de celles citées ci-dessus voient le jour un peu partout en Afrique où des jeunes tentent tant bien que mal d’améliorer l’accès aux soins de base pour les populations. Aux drones livreurs de poches de sang au Rwanda et d’autres projets porteurs à travers le continent, s’est récemment ajoutée la borne interactive de l’entrepreneur guinéen Mountaga Keïta.

Intégrant huit instruments et appareils de santé, elle permet d’ausculter un patient à distance et pourrait répondre au défi de l’accès aux soins dans les pays en développement et ailleurs.

Tout en saluant la multiplication des start-up dans le domaine médical, Pr Samb ne relève pas moins la nécessité d’encadrer ce processus. « Le numérique c’est bon mais il faut que la gestion de l’être humain l’accompagne », a-t-il indiqué.

UEMOA : Hausse de 15% des opérations interbancaires en juin

Le volume moyen hebdomadaire des opérations interbancaires, toutes maturités confondues, de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) l’UEMOA, a enregistré une hausse de 14,6% au terme du mois de juin 2019 comparé au mois précédent, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces opérations se sont établies à 546,9 milliards de FCFA contre 477,40 milliards de FCFA en mai 2019, soit une augmentation de 69,5 milliards de FCFA en valeur absolue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Le taux moyen pondéré de ces opérations s’est fixé à 4,26%, stable par rapport au mois de mai 2019.

Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations est ressorti à 406,6 milliards de FCFA en juin 2019 contre 320,2 milliards de FCFA en mai 2019. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s’est établi à 4,22% au cours de la période sous revue contre 4,05% le mois précédent.

L’Etat sénégalais mobilise 1240 milliards FCFA

Les ressources mobilisées par l’Etat du Sénégal à fin juin 2019 sont estimées à 1240 milliards de FCFA (environ 2,108 milliards de dollars), rapporte une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.Comparées à leur niveau de la même période de 2018, ces ressources, constituées de recettes budgétaires (1185,2 milliards) et de dons (54,8 milliards), ont progressé de 7,5% en glissement annuel (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, leur progression est principalement imputable aux recettes budgétaires (plus 11,3%), les dons ayant diminué de 8,7% sur la période. « En particulier, souligne la DPEE, les recettes fiscales se sont établies à 1116,4 milliards de FCFA à fin juin 2019 contre 1008,5 milliards FCFA un an auparavant, soit une progression de 10,7% ».

Cette dynamique résulte singulièrement des bonnes performances du recouvrement des droits et taxes au cordon douanier (362,6 milliards), de l’impôt sur le revenu (199,3 milliards) et de la taxe spécifique pétrole (66,6 milliards), avec des progressions respectives de 16,8%, 12,4% et 46,1%.

Selon toujours la DPEE, le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 36,2 milliards FCFA a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires. En revanche, les recouvrements nets de la TVA intérieure hors pétrole (126,2 milliards) et des droits d’enregistrement (36,9 milliards) se sont rétractés respectivement de 6,1% et 3,7% à fin juin 2019.

Uemoa : poursuite de la tendance haussière de la production industrielle en juin

La tendance haussière de la production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), amorcée depuis le mois de mai 2019, s’est poursuivie au mois de juin 2019, a appris vendredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Après une progression de 3,6% en mai 2019, cette production industrielle a enregistré un accroissement de 3,9% en juin 2019.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il s’est inscrit en hausse de 8,8%, en rythme annuel, après 8,4% un mois auparavant.

L’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands s’est, de son coté, accru de 5,4% en juin 2019 contre 4,0% un mois plus tôt.

Les quotidiens sénégalais à fond sur l’arrestation des présumés meurtriers du gendarme Tamsir Sané

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jour à APA traitent pour l’essentiel de l’arrestation des présumés meurtriers du commandant de brigade, l’adjudant-major Tamsir Sané tué vendredi dernier lors du braquage du bureau de poste de Koumpentoun, situé 347 km à l’est de Dakar.« Fin de cavale pour les meurtriers du major Sané », barre à sa Une Le Témoin avant de souligner que « moins d’une semaine après le meurtre du commandant de brigade de Koumpentoun, la Gendarmerie a mis la main sur le gang ».

Le quotidien national Le Soleil précise que ce sont « 19 personnes (qui) ont été interpellées, hier, dans différentes localités, selon un communiqué du haut commandement de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, le général de division Cheikh Sène ».

Sous le titre « Les secrets d’une traque », Enquête revient sur « comment la gendarmerie a décapité le gang » et arrêté un à un les auteurs du braquage raté qui a occasionné la mort du Major Tamsir Sané.

Selon L’Observateur, le département de Koumpentoum « a été passé au peigne-fin » après l’attaque de son bureau de poste. « Une opération qui a porté ses fruits avec l’arrestation », tôt jeudi, « des présumés braqueurs, avec à leur tête, Idrissa Sow alias +Peulh bou rafet+ à Méréto », rapporte le même journal.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur « l’affaire des 94 milliards » relative à un problème foncier ayant conduit à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, laquelle « blanchit Mamour Diallo », l’ancien directeur des Domaines, une des personnes citées dans cette affaire.

A ce propos, L’Observateur signale que la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards de FCFA, installée depuis le 15 février dernier, « a déposé son rapport sur le bureau de l’Assemblée nationale », lequel « a (..)  blanchi l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, de détournement de deniers publics ».

Et le Quotidien renchérit en ces termes : « Le rapport d’enquête parlementaire a conclu qu’il n’y a pas eu de détournement de deniers publics dans le dossier du TF 1551/R. Et c’est l’ancien directeur des Domaines qui est lavé. C’est aussi Ousmane Sonko qui a tout faux ».

Ousmane Sonko, député et leader de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), avait accusé de hauts responsables des domaines d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA dans cette affaire d’indemnisation foncière, un vieux contentieux entre des familles de la communauté léboue et l’Etat au sujet d’un terrain à Rufisque, commune située à la sortie de Dakar.

M. Sonko, un ancien fonctionnaire des Impôts radié de la Fonction publique, a refusé de répondre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire.

Il a dit avoir en revanche déposé une plainte dans cette affaire et écrit à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et à l’OFNAC, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption.

UEMOA : Légère progression des taux d’intérêt des banques en juin

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle ont connu une légère progression de 0,03 point de pourcentage au terme du mois de juin 2019 comparé au mois précédent, a appris jeudi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Les données issues de l’enquête de la BCEAO sur les conditions de banque laissent apparaître que hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l’échelle de l’UEMOA est passé de 6,99% en mai 2019 à 7,02% en juin 2019. 

 Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 4,96% durant la période sous revue contre 4,80% relevé au mois de mai 2019, soit une relèvement de 0,16 point de pourcentage. 

Coupe du Monde 2022 : les nations attendues par les meilleurs bookmakers

Alors que les matchs du tour préliminaire pour le Mondial 2022 sont connus depuis le début de semaine, comme nous vous le relayions évidemment, les meilleurs sites de paris sportifs résumés sur Wincomparator ont déjà livrés leurs favoris concernant le sacre final sur les pelouses du Qatar dans quelques années.Et sans surprise, comme souvent, les nations africaines seront moins attendues que d’autres sur la plus haute marche du podium.

Loin derrière les habituels Brésil (6.50), France (7.00), Allemagne (7.50) ou encore Espagne (8.00), les Éléphants de Côte d’Ivoire se classent ainsi premiers favoris africains avec une cote de 175.00, devant l’Egypte, le Nigéria, le Cameroun et le Ghana, dont les victoires sont elles proposées à la valeur de 200 contre un.

Si un premier sacre mondial pour un pays d’Afrique semble donc compliqué selon les attentes des bookmakers, cela aura au moins le mérite d’apporter une motivation supplémentaire aux futurs représentants du continent.

La Coupe du Monde 2022, organisée pour la première fois en Hiver, sera à suivre entre le 21 novembre et le 18 décembre de cette même année. Et l’on a déjà hâte d’y être.

Justice et sécurité, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de la poursuite judiciaire contre le journaliste Adama Gaye mais aussi du dispositif sécuritaire que le gouvernement compte mettre en place pour lutter efficacement contre le grand banditisme.EnQuête informe qu’ « Adama Gaye (a été) placé sous mandat de dépôt » hier mercredi, en début de soirée. Ce journal précise que ce journaliste de formation « a été inculpé (finalement) des chefs d’offense au chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Adama Gaye a été arrêté, lundi dernier, par la Division des investigations criminelles (Dic) pour « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs ». Cet ancien collaborateur de Jeune Afrique est poursuivi pour ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook) visant principalement le président de la République Macky Sall et d’autres personnalités de l’Etat.

Le Quotidien fait savoir que le doyen des juges « poste Adama Gaye à Rebeuss (prison) » et « va prendre 45 jours de congé dès aujourd’hui ». Ce qui n’est pas du goût de Me Khoureïchi Ba, avocat de l’accusé qui, dans les colonnes de ce journal, déclare : « Cela montre que durant tout ce temps, Adama Gaye n’a pas de chance de retrouver la liberté. Nous allons saisir qui de droit par des correspondances pour les informer de la gravité de la situation ».

De son côté, WalfQuotidien affirme qu’ « Adama Gaye (est) victime d’une justice aux ordres ». A en croire ce journal, « qu’il s’appelle Khalifa Sall, Guy Marius Sagna, Luc Nicolaï, Adama Gaye ou encore Taïb Socé et Ibrahima Sèye, l’indépendance de la justice sénégalaise aura sérieusement été mise à rude épreuve dans la conduite de ces dossiers judiciaires ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce qu’ « une stratégie contre le grand banditisme (est) en vue ». A ce propos, le quotidien national rapporte que président de la République Macky Sall a, lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, souligné « l’urgence de renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national ».

Pour ce faire, renseigne Le Soleil, le chef de l’Etat « a invité le gouvernement à développer une stratégie spécifique de lutte contre le grand banditisme dans les centres urbains et périurbains et a demandé aux forces de défense et de sécurité d’œuvrer en synergie avec les populations pour une maîtrise du renseignement territorial et une efficacité soutenue des actions de sécurisation ». Sud Quotidien en déduit que « Macky (Sall) déclare la guerre au grand banditisme ».

En sports, Sadio Mané, figurant sur la liste des nommés pour le titre de meilleur joueur de la Fédération internationale de football association (Fifa) en 2019, « tutoie Messi, Ronaldo et Mbappé », selon Stades.

Le 23 septembre prochain à Milan (Italie), on connaîtra le lauréat du prix FIFA-The Best 2019. L’instance dirigeante du football mondial a dévoilé, hier mercredi, une liste de 10 joueurs dont l’un sera le successeur du Croate Luka Modrić primé la saison écoulée.

Afrique : détérioration de la gestion macroéconomique dans les pays pouvant bénéficier de l’aide IDA (rapport)

Malgré l’amélioration de la politique sociale, la gestion macroéconomique s’est détériorée dans les 38 pays africains pouvant bénéficier de l’aide l’Association internationale de développement (IDA), selon l’Évaluation annuelle 2018 des politiques et institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment ou CPIA) de la Banque mondiale publiée mercredi.« Le contexte actuel en matière de primauté du droit, de redevabilité et de transparence ainsi qu’en ce qui concerne la qualité des administrations publiques est toujours un obstacle à une utilisation efficiente des ressources publiques dans la région », souligne la BM.

Par ailleurs, le rapport CPIA 2018 sur l’Afrique est revenu sur la question de la gestion de la dette publique dont le montant par rapport au PIB a atteint, selon la BM, environ 54,9 % du PIB, soit une hausse de 18,5 points de pourcentage depuis 2013.

Dans le même temps, ajoute la Banque mondiale, la proportion d’obligations libellées en devises dans l’ensemble de la dette extérieure s’est accrue de 10 %, tandis que la proportion de l’endettement envers des créanciers commerciaux et extérieurs au Club de Paris a augmenté de cinq points depuis 2010 et les émissions d’obligations souveraines ont fortement progressé.

Toutes choses qui font dire à l’économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack, que « Certains pays africains risquent d’hypothéquer l’avenir de leur population en privilégiant la consommation immédiate ».

Le rapport recommande à ces pays d’améliorer leurs capacités et systèmes de gestion de la dette. Cela contribuerait, selon l’institution financière, à accroître la transparence et à stabiliser l’économie à long terme.

UEMOA : stabilité du taux d’inflation en juin

Le taux d’inflation dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est ressorti, en glissement annuel, à moins 0,3% à fin juin 2019, stable par rapport au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon les services de la Banque Centrale, le maintien des variations négatives, en rythme annuel, du niveau général des prix est principalement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’UEMOA, notamment les céréales locales dans les pays sahéliens enclavés. Il a été ainsi noté à fin juin 2019 un repli sensible en glissement annuel des prix des céréales locales au Burkina (moins 34%), au Mali (moins 36%) et au Niger (moins 27%).

Selon l’institut d’émission, cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente. La mise en place de boutiques témoins et les aides humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à la dynamique baissière.

Ligue africaine des champions : le TAS annule la décision de rejouer la finale pour vice de forme

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) annonce dans son site visité mercredi à APA, qu’il annule la décision de la Caf de faire rejouer sur terrain neutre la finale retour de la Ligue africaine des champions africaine entre le Wydad Casablanca et l’Espérance de Tunis, au motif que que le Comité exécutif de l’instance continentale n’est « pas compétent » pour prendre une telle mesure.« La Formation du TAS en charge de cette affaire a considéré que le Comité Exécutif de la CAF n’était pas compétent pour ordonner que la finale retour soit rejouée et a décidé d’annuler la décision attaquée. Les appels des deux clubs sont donc partiellement admis pour cette raison », indique le TAS.

En revanche, souligne le tribunal, toutes les autres conclusions tirées par le WAC sont « définitivement rejetées, tandis que celles de l’EST seront traitées dans la sentence finale ».

Des incidents étaient survenus lors de la finale disputée le 31 mai en Tunisie, après que les deux équipes avaient fait match nul 1-1 lors de la finale aller jouée une semaine auparavant à Rabat, au Maroc.

Puis, au match retour disputé le 31 mai, l’Espérance menait 1-0 lorsque le WAC a égalisé à la 59e minute. L’arbitre de la rencontre, le Gambien Pape Bacary Gassama, a refusé le but pour hors-jeu. Devant les protestations des joueurs du WAC, soutenant que le but était valable, l’arbitre leur a signifié qu’il n’était pas possible de recourir à la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) car celle-ci ne fonctionnait pas.

Le match a été arrêté une heure environ avant d’être définitivement interrompu par l’arbitre qui, devant le refus du WAC de reprendre la partie, a déclaré l’EST vainqueur de la Ligue africaine des Champions 2018/2019.

Toutefois, le 5 juin 2019, le Comité exécutif de la Caf est revenu sur cette décision en  ordonnant aux deux clubs de rejouer le match retour de cette finale sur terrain neutre. La date du match devait être fixée après la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 jouée le 19 juin dernier au Caire.

Entretemps, la décision du Comité exécutif de la Caf a été contestée par le WAC et l’EST qui ont saisi le TAS, respectivement le 14 et le 17 juin 2019.

« Concrètement, il appartient désormais aux organes compétents de la Caf de se pencher sur les incidents survenus dans le stade de Radès le 31 mai 2019, de prendre le cas échéant toute sanction disciplinaire adéquate, et en conséquence de décider si le match retour de la Ligue des Champions CAF 2018/19 doit être rejoué ou non », indique le TAS.

Après la décision du Comité Exécutif de la Caf « pour des raisons formelles », le TAS a décidé de renvoyer aux organes compétents de l’instance continentale les questions de la répétition du match retour de la finale et de la procédure disciplinaire actuellement en cours devant la Caf.

De plus, le TAS continuera ses délibérations relatives aux requêtes de l’EST et « préparera une sentence finale, tout en tenant compte de toute décision éventuelle prise par la CAF dans cet intervalle ».

La victoire du lutteur Modou Lô en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au succès du lutteur Modou Lô dans son combat contre Eumeu Sène, hier dimanche, au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar en lutte avec frappe.« Un K.O magistral » barre à sa Une EnQuête, non sans ajouter que « le lutteur des Parcelles Assainies (banlieue de Dakar) a mis K.O son adversaire et confirme le 2-0, après son succès en 2014, au stade Demba Diop ».

Sous le titre « Modou Lô, la consécration », Record informe que le roc des Parcelles Assainies a foudroyé Eumeu Sène en 7 minutes et 33 secondes. Ce journal sportif fait savoir que « Modou Lô est parvenu à détrôner Eumeu Sène, devenant de facto le nouveau roi des arènes ».

« La couronne à Lô », en conclut Le Quotidien. Ce journal souligne que « le Pikinois (Eumeu Sène) perd son titre après un an jour pour jour ». Le Quotidien rappelle qu’ « en 2015, Modou Lô avait échoué face à Bombardier, détenteur alors du titre de roi des arènes. Et hier au stade Léopold Sédar Senghor, il est parvenu à réaliser son rêve de s’asseoir sur le trône en y délogeant Eumeu Sène ».

« Le coup K.O de Modou Lô a failli être fatal à Eumeu », indique Vox Populi. A en croire ce journal, « Eumeu Sène doit une fière chandelle à l’arbitre du combat Malick Ngom qui était assisté de Sitor Ndour et Babacar Diop ».

En effet, quand le chef de file de l’écurie Tay Shinger s’est effondré, « l’arbitre a eu un réflexe qui lui a sauvé la vie. Eumeu avait le visage dans le sable et risquait de s’étouffer mais l’arbitre lui a prestement soulevé la tête et ouvert la bouche pour dégager sa langue », rapporte Vox Populi.

Pour sa part, L’Observateur affirme que « Modou fathie na dof » (Modou a guéri le fou en langue wolof). Dans les colonnes de ce journal, Moustapha Guèye, l’ancien tigre de l’écurie Fass soutient qu’ « Eumeu Sène a commis une erreur fatale en décidant d’abréger le combat alors qu’il pouvait profiter de son statut de roi des arènes pour laisser les initiatives à son challenger ».

En politique, le Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) fait savoir que « la succession d'(Ousmane) Tanor (Dieng) présage d’un séisme politique ».

Le Secrétaire Général du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) et président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) est décédé, le 15 juillet dernier, à Paris (France) où il s’était rendu pour des soins médicaux.

De son côté, WalfQuotidien croit savoir qu’Abdoulaye « Wade et (Ousmane) Sonko manœuvrent ». En effet, ce journal renseigne que l’ancien président de la République et le chef de file de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition) « se sont rencontrés au domicile du pape du Sopi (changement en langue wolof) » afin de discuter entre autres « de la situation actuelle du pays avec l’actualité dominée par les scandales, la gestion familiale du pétrole et celle des autres ressources naturelles ».

Tout cela fait dire à la Tribune que « Wade et Sonko jugent Macky ».

Sénégal: baisse de 5,2% de la consommation d’électricité

La consommation d’électricité du Sénégal a connu une baisse de 5,2% à l’issue du mois de mai 2019 comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Société nationale d’électricité (Senelec).Cette consommation s’est établie à 242,4 millions de kwh contre 255,6 millions de kwh au terme du mois de mai 2018, soit un repli de 13,2 millions de kwh.

Cette situation est occasionnée par la moyenne qui s’est repliée de 21,5% à 65,5 millions kwh contre 83,5 millions de Kwh en mai 2018. Quant à la basse tension, elle a contribué, bien que faiblement, à la baisse d’ensemble avec un repli de 0,6% à 153,4 millions de Kwh contre 154,2 millions de Kwh en mai 2018.

De son côté, la haute tension se retrouve avec une hausse de 21,9% à 21,79 millions de kwh alors que le niveau de consommation se situait à 17,9 millions de kwh un an auparavant.

Par rapport au mois d’avril 2019 où elle se situait à 272,1 millions de kwh, la consommation d’électricité enregistre également une contraction de 10,9% en glissement mensuel.

Plaidoyer pour la formation universitaire des cadres africains

Plusieurs universitaires ont plaidé, samedi à Dakar, pour la formation universitaire des cadres africains dans leur domaine d’activité pour améliorer leurs compétences professionnelles et managériales.« Beaucoup de nos cadres ont la volonté d’acquérir des connaissances pouvant doper leurs compétences managériales et professionnelles, mais certaines contraintes dont l’exigence de la présence aux cours freinent leur ardeur. Mais cela ne doit pas un frein car, il faut former nos cadres pour qu’ils sortent de leurs pratiques routinières de management et disposent de nouvelles compétences basées sur des valeurs morales et scientifiques. Pour ce faire, ils doivent s’inscrire dans des programmes universitaires de recherche concernant leur domaine d’activité », a plaidé le professeur Benslimane, Doyen de l’UFR4 de de l’Université Paul Valery de Montpellier 3 (U.P.V.M.3) en France.

Il s’adressait à la presse en marge du lancement du Programme exécutive Doctorate in Business Administrative (eDBA) au Sénégal, mis en œuvre en collaboration avec SUPDECOM (Gabon) et l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences (EHES).

Selon le professeur Benslimane, les cadres africains doivent avoir une ouverture scientifique et acquérir une théorisation de leur pratique managériale pour se doter ainsi de « moyens intellectuels confirmés par la recherche ».

Pour Jean Michel Plane, professeurs des universités, la formation universitaire permet à des praticiens et des professionnels de « conceptualiser leurs expériences acquises dans une entreprise ou une organisation par la formalisation d’un travail de recherche ».

Toutes choses qui font dire à Claude Nyafouna, Directeur général de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences (EHES) du Sénégal que tous les cadres qui s’inscrivent dans des programmes de recherche deviennent des personnalités incontournables dans leur domaine d’activité.

Sénégal : hausse de 5,7% de la production de ciment

La production de ciment du Sénégal au terme du mois de mai 2019 a connu une progression de 5,7% comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les sociétés de cimenterie.Cette production s’est établie à 594.700 tonnes contre 562.700 tonnes en mai 2018, soit une augmentation de 32.000 tonnes en valeur absolue.

En variation mensuelle, la même tendance haussière est notée. La production de ciment passe ainsi de 564.100 tonnes au mois d’avril 2019 à 594.700 tonnes un mois plus tard (plus 5,4%).

Sénégal : un commandant de gendarmerie tué par des braqueurs

Le commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum a été tué par des individus « lourdement armés » qui tentaient de dévaliser vendredi matin un bureau de Poste finance de ladite localité située 347 km à l’est de Dakar, a appris APA de source médiatique.Selon la RFM (radio privée), le drame est survenu à 3h du matin et c’est en voulant s’opposer avec ses hommes à l’attaque des malfaiteurs que Tamsir Sané est tombé sous leurs balles.

Par ailleurs, le vigile du bureau de Poste a été blessé par les assaillants, souligne la RFM, ajoutant  que toutes les brigades de gendarmerie de la légion Est se sont mobilisées pour mettre la main sur les assaillants en fuite.

La presse sénégalaise pose le débat sur l’avenir du Parti socialiste

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, avec en première ligne la politique qui est notamment marquée par le débat sur l’avenir du Parti socialiste, après le décès de son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng.« La guerre de succession mine le PS », titre Vox Populi, donnant tour à tour la parole à deux membres du parti.

Selon le secrétaire à la vie politique, Mamoudou Wane, « c’est une polémique inutile » vu qu’il n’y a « jamais eu vacance du pouvoir » au PS.

Toutefois pour Abdoulaye Gallo Diao, membre du bureau politique, le ministre socialiste « Serigne Mbaye Thiam a été maladroit (…) en posant le débat trois jours après l’enterrement de notre secrétaire général ».

Pour lui en effet, le PS a besoin « de sang neuf, de nouveaux profils crédibles qui disposent de la double légitimité populaire et historique ».

Et selon La Tribune, « Khalifa Sall (est) tenté de capturer le PS » après le décès d’Ousmane Tanor Dieng même si Sud Quotidien note à sa Une que l’ex-maire de Dakar est « hors-jeu » au vu des « textes du règlement intérieur du parti » convoqué par le député socialiste Abdoulaye Wilane.

« Les vieux démons ressurgissent », indique ainsi Walf Quotidien, qui estime qu’on « fonce droit vers une énième crise » au PS.

Analysant cette situation pour Vox Populi, Moussa Dieng, enseignant-chercheur en Sciences politiques, note que « ce sera difficile pour Aminata Mbengue Ndiaye (SG intérimaire) et Serigne Mbaye Thiam de réconcilier le parti » parce qu’il « y a une telle fracture ».

Sur un autre sujet, Le Soleil fait focus sur l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier qui ont conduit au « consensus sur l’agenda du dialogue politique ».

EnQuête, sous le titre « Haro judiciaire sur Guy Marius » Sagna, s’est intéressé pour sa part aux « incarcérations en cascade » de l’activiste du mouvement FRAPPP. Placé sous mandat de dépôt pour « fausse alerte au terrorisme », Guy Marius Sagna attend de faire face à un juge d’instruction.

« En moyenne, il passe 48 heures de détention par mois, depuis près de six mois », souligne l’avocat Amadou Sow là où Seydi Gassama d’Amnesty International déplore l’idée qui laisse supposer qu’il « faut l’emprisonner à tout prix ».

Le Quotidien fait focus de son côté sur le trafic de ressources forestières et note que les Gambiens « Jammeh et Barrrow (sont) taillés du même bois ». Dans le journal, des exploitants notent que depuis 10 mois, la Gambie « permet aux trafiquants de transporter du bois ».

En football, le quotidien sportif Record juge « les 4 ans d’Aliou Cissé sur le banc des Lions », rappelant que le sélectionneur vice-champion d’Afrique 2019 a utilisé 69 joueurs sur 49 matchs joués pour 31 victoires, dont 76 buts marqués et 26 encaissés.