25ème journée Ligue 1 sénégalaise : la Linguère reléguée en Ligue 2

La Linguère de Saint-Louis (nord), qui a courbé l’échine devant le Stade de Mbour sur le score de deux buts à zéro, est officiellement reléguée en Ligue 2 au terme de la 25ème et avant-dernière journée du championnat d’élite disputée dimanche soir.Le Stade de Mbour a dominé la Linguère (2-0). Les Stadistes doivent leur salut à Raymond Diémé Ndour, auteur d’un doublé (71ème mn et 80ème mn). 

Génération Foot a étrillé Teungueth FC sur le score de quatre buts à zéro. Jean-Louis Barthélémy Diouf (21ème et 62ème mn), Bun Sanneh (39ème mn) et Pape Insa Badji (44ème mn) ont marqué les pions des Grenats.

L’AS Pikine a été tenu en échec par l’Union Sportive de Gorée (2-2). Les Insulaires ont même mené au score après les buts de Gora Diop (19ème mn) et Mor Talla Nguer (34ème mn). Les Pikinois sont parvenus à réduire l’écart grâce à Landing Sagna (39ème mn), avant d’effacer l’ardoise dans les arrêts de jeu par l’intermédiaire d’Ablaye Diène.

Le Jaraaf est allé battre le Ndiambour (0-2). Un doublé d’Assane Mbodj (67ème et 92ème mn) a donné la victoire au club de la Médina qui consolide sa deuxième place au classement. 

Dakar Sacré-Cœur et Mbour PC se sont quitté dos à dos (1-1). En plantant une banderille à la 53ème mn, Pape Ousmane Sakho croyait offrir la victoire aux Pélicans. Mais Alioune Badara Diop a fait s’écrouler comme un château de carte tous ses espoirs en arrachant l’égalisation en toute fin de partie (87ème mn).

NGB a vaincu l’AS Douane sur le score de trois buts à un. Les réalisations d’Adama Guèye (10ème) et de Mouhamed Fofana (20ème mn) ont rapidement mis les Galactiques sur le bon chemin. Pendant un court instant, Ibrahima Coly a entretenu l’espoir pour les Gabelous en marquant à la 37ème minute. Le pion d’Alioune Mbaye (48ème mn) pour NGB a finalement mis fin au suspense.

L’opposition entre le Casa Sports et la Sonacos a accouché d’un nul blanc (0-0). 

Les Résultats de la 25ème journée :

Dimanche 12 mai : Génération Foot / Teungueth FC 4-0, AS Pikine / US Gorée 2-2, Ndiambour / Jaraaf 0-2, Dakar Sacré-Cœur / Mbour PC 1-1, Casa Sports / Sonacos 0-0, Stade de Mbour / Linguère 2-0, NGB / AS Douane 3-1.

 Le Classement de la 25ème journée :

1ère Génération Foot 51 points (+27), 2ème Jaraaf 41 points (+12), 3ème Dakar Sacré-Cœur 35 points (+4), 4ème Teungueth FC 35 points (-1), 5ème AS Douane 34 points (-2), 6ème AS Pikine 33 points (+3), 7ème Stade de Mbour 33 points (-1), 8ème Casa Sports 31 points (+3), 9ème Ndiambour 31 points (+1), 10ème Mbour PC 31 points (-2), 11ème NGB 31 points (-4), 12ème US Gorée 29 points, 13ème Linguère 23 points (-13), 14ème Sonacos 15 points (-27).  

 

 

Le nouveau guide des Thiantacounes et Sadio Mané à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA s’intéressent principalement à deux sujets : l’intronisation par Touba de Serigne Saliou Thioune comme nouveau guide des Thiantacounes et la performance de Sadio Mané en Premier League anglaise où il a terminé co-meilleur buteur du championnat avec 22 buts.« Touba enterre la polémique », titre Le Quotidien, montrant côte à côte le porte-parole de la communauté mouride, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, et Serigne Saliou Thioune, fils aîné du défunt guide des Thiantacounes, Cheikh Béthio Thioune.

« Vous êtes libre de faire allégeance aux frères, mais c’est lui votre guide », indique dans le journal Serigne Bass, faisant allusion à Serigne Saliou Thioune.

Sous le titre « Touba intronise le fils aîné de Cheikh Béthio », Vox Populi rapporte aussi des propos de Serigne Bass Abdou Khadre : « C’est Serigne Saliou Thioune que Dieu a choisi, que tout le monde soit derrière lui ».

« Le khalife élève Serigne Saliou », note pour sa part L’Observateur. Dans ce quotidien, la fille aînée du défunt cheikh « remet Aida Diallo », la troisième épouse de son père, mort il y a 6 jours, « à sa place ». « Elle ne s’assoira plus jamais sur le fauteuil (…). Sokhna Aida était juste une épouse, elle ne peut prétendre à l’héritage de notre père », a indiqué Fatim Thioro Thioune.

Dans le bandeau de L’Observateur, on retrouve un « Sadio Mané grandeur mature » après avoir été soulier d’or de la Premier League : « un sursaut d’orgueil après sa défaite aux Caf Award ».

« Sadio dans les annales », titre pour sa part Record, sous cette Une du Soleil : « Sadio Mané dans le marbre anglais ». 

Le quotidien national précise que l’international sénégalais est co-meilleur buteur avec l’Egyptien Salah et le Gabonais Aubameyang du championnat d’élite anglais avec 22 buts.

« Sadio, Aubame et Salah, fierté de l’Afrique », se réjouit Stades, soulignant que le trio des CAF Awards 2018 domine l’Angleterre.

Mais quoi qu’il en soit, WalfQuotidien retient la performance du pensionnaire sénégalais de Liverpool (2e) comme meilleur buteur de la Premier League, remportée cette saison à la dernière journée par Manchester City.

 

Mondial U20 au Pologne : Le Sénégal dévoile sa liste des 21 lions sélectionnés

La Fédération sénégalaise de football (FSF) a publié dimanche soir la liste des 21 lions, dont 8 expatriés, pour le coupe du monde junior qui aura lieu en Pologne du 23 au 15 juin 2019.L’ossature de la sélection U20 qui avait joué et perdu la finale de la CAN U20 au Niger a été maintenue par le sélectionneur national Youssoupha Dabo. On note toutefois, l’arrivée de certains expatriés comme Ibrahima Niane et Amadou Dia Ndiaye, tous deux attaquants du FC Metz, promu dans l’élite française la saison prochaine. Mouhamadou Mbow, jeune défenseur du club de Reims (Ligue 1, France) est aussi appelé pour cette compétition. Ousseynou Cavin Diagne, pensionnaire du Mans et capitaine de cette sélection lors de la CAN U20, sera aussi du voyage.

Alpha Diounkou qui évolue dans les catégories de jeunes du tout nouveau champion d’Angleterre Manchester City, est aussi sélectionné pour renforcer le défense.

Au plan local, Diambars avec trois éléments, est la formation la plus représentée dans cette liste, suivie de Cayor Foot et du Casa Sports qui comptent chacune deux éléments.

Le Sénégal évoluera lors de cette coupe du monde des moins de 20 ans dans la poule A avec le pays hôte la Pologne, la Colombie et Tahiti.

Les lions effectueront leur entrée en matière le 23 mai prochain face à Tahiti, avant d’affronter le 26 mai la Colombie et finir avec la Pologne le 29 mai.

La sélection U20 du Sénégal a déjà pris part à deux deux coupes du monde juniors. En 2015 en Nouvelle Zélande, le Sénégal s’était hissé jusqu’en demi-finale avant de s’incliner lourdement face au Brésil (5-0). Les lions avaient perdu par la suite la finale pour la troisième place devant le Mali (1-3).

 En 2017 en Corée du Sud, le Sénégal s’était arrêté en 8ème de finale, battu par le Mexique (1-0). 

Voici la liste des 21 sélectionnés pour le Mondial U20 en Pologne.

Gardiens: Dialy Kobaly Ndiaye (Cayor Foot), Cheikh Kane Sarr (Nastic), François Diba (Diambars).

Défenseurs : Souleymane Aw (Kas Eupeu), Abdoulaye Niakhaté (DSC), Mouhamadou M. Mbow (Reims), Formose Mendy (Darou Salam), Alpha Diounkou (Man. City), Moussa Ndiaye (Excellence Foot), Souleymane Cissé (Stade Mbour).

Milieux : Dion Lopy (Oslo), Ousseynou Cavin Diagne (Le Mans), Amadou Sagna (Cayor Foot), Ibrahima Dramé (Diambars), Mamadou Lamine Danfa (Casa Sports), Amadou Cissé, (Fortuna), Faly Ndao (TFC), Ousseynou Niang (Diambars).

Attaquants : Ibrahima Niane (FC Metz), Amadou Dia Ndiaye (FC Metz), Youssouph Badji (Casa Sports).

Sénégal : Hausse de 2,5% du prix du kg de maïs en mars

Le prix du kilogramme de maïs séché au Sénégal a augmenté de 2,5% au mois de mars 2019, selon les données établies par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, cette denrée s’est échangée à 256 FCFA durant la période sous revue contre 250 FCFA en février 2019, soit une augmentation de 6 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Il faut souligner que depuis janvier 2019, le prix du kg de maïs séché est resté stable à 250 FCFA.

Sur le marché international, le cours du maïs argentin a reculé de 4,1% en mars 2019, sous l’effet de l’abondance de l’offre et des perspectives de production favorables, notamment en Amérique du Sud.

Selon les prévisions du mois d’avril 2019 du Département américain de l’agriculture (USDA), la production mondiale de maïs est attendue à 1107,4 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, soit des hausses respectives de 0,6% et 2,9% par rapport aux prévisions du mois précédent et aux estimations de la campagne 2017-2018.

S’agissant de la consommation mondiale de maïs, elle devrait se situer à 1133,8 millions de tonnes, soit un léger recul de 0,002% par rapport aux prévisions de mars 2019 et une augmentation de 4,3% comparativement aux estimations de la campagne 2017-2018.

25ème journée Ligue 1 sénégalaise : duels à distance pour le maintien

La 25ème et avant-dernière journée du championnat d’élite sénégalais se dispute ce dimanche avec comme principal enjeu la lutte pour le maintien à l’issue de la saison qui concerne trois clubs : l’Union Sportive de Gorée, NGB et la Linguère.L’AS Pikine (6ème, 32 pts) accueille l’Union Sportive de Gorée (11ème, 28 pts). Depuis quasiment l’entame de la deuxième moitié du championnat, les Pikinois sont dans le dur avec seulement une victoire lors de leurs dix derniers matchs. En effet, l’AS Pikine a condédé cinq défaites et quatre nuls durant cette période de vaches maigres. Tout le contraire de l’Union Sportive de Gorée qui s’est donnée de l’air en empochant quatre points sur six possibles lors des deux précédentes journées.

NGB (12ème, 28 pts) se mesure à l’AS Douane (5ème, 34 pts). Les Galactiques ont regoûté à la victoire contre Teungueth FC (0-2) lors de la précédente journée. Les hommes de l’ancien international sénégalais Pape Thiaw restaient sur trois défaites et un nul. L’AS Douane est sur une bonne pente avec quatre victoires et un nul lors des cinq derniers matchs.

Le Stade de Mbour (10ème, 30 pts) se frotte à la Linguère (13ème, 23 pts). Les Stadistes n’ont gagné que trois de leurs dix précédents matchs. Quant à la Linguère, elle revit après une série noire de six défaites en sept rencontres. Les Saint-Louisiens ont remporté deux victoires et fait un nul lors des trois précédentes journées.

Génération Foot (1ère, 48 pts) affronte Teungueth FC (3ème, 35 pts). Les Grenats sont invaincus depuis le début de la saison. Sur les dix dernières journées, le club de Déni Biram Ndao (périphérie de Dakar) totalise cinq victoires et cinq nuls. Pour sa part, Teungueth FC voudra à tout prix se remettre dans le sens de la marche après sa défaite face à NGB (0-2) lors de la précédente journée.

Le Ndiambour (7ème, 31 pts) défie le Jaraaf (2ème, 38 pts). Les Lougatois ont enregistré deux nuls et une victoire lors des trois précédentes journées mais il faudra réaliser un excellent match pour battre le Jaraaf dont les huit dernières rencontres se sont soldées par cinq victoires et trois nuls.

Dakar Sacré-Cœur (4ème, 34 pts) reçoit Mbour PC (9ème, 30 pts). Les Sicapois semblent ne plus avoir la recette de la gagne puisque lors des quatre précédentes journées, ils ont été contraints à trois reprises au partage des points et se sont inclinés une fois. De son côté, Mbour Petite Côte connaît plus de réussite. Les Pélicans affichent un bilan de cinq victoires et quatre nuls lors des dix précédentes journées. 

Le Casa Sports (8ème, 30 pts) joue face à la Sonacos (14ème, 14 pts). Les Sudistes sont dans une spirale négative avec trois défaites et deux nuls lors des cinq derniers matchs. Déjà reléguée en division inférieure, la Sonacos n’arrive toujours pas à stopper l’hémorragie. Les Huiliers ont mordu la poussière lors de leurs quatre dernières rencontres.

Le Programme de la 25ème journée :

-Dimanche 12 mai : Génération Foot / Teungueth FC, 16h (stade Djibril Diagne), AS Pikine / US Gorée, 17h (stade Alassane Djigo), Ndiambour / Jaraaf, 17h (stade Alboury Ndiaye), Dakar Sacré-Cœur / Mbour PC, 17h (stade Léopold Sédar Senghor), Casa Sports / Sonacos, 17h (stade Aline Sitoé Diatta), Stade de Mbour / Linguère, 17h (stade Caroline Faye), NGB / AS Douane, 17h (stade Amadou Barry).

UFOA-B/ Football-Dames : la Côte d’Ivoire étrille le Sénégal (4-0) et file en 1/2 finales

Les Eléphantes de Côte d’Ivoire ont étrillé, vendredi soir au Parc des Sports de Treichville, les Lionnes du Sénégal (4-0) en match de la deuxième journée du groupe A du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, validant, ainsi, son ticket pour les 1/2 finales.Après son succès face au Togo (5-0) en match d’ouverture du tournoi, la Côte d’Ivoire a remis le couvercle en infligeant un cinglant 4-0 au Sénégal qui a résisté le temps de la première période.

Déterminées et irrésistibles à l’image de Kakounan Bernadette (élue meilleure joueuse du match), les protégées du coach Touré Clémentine ont mis le turbo en marche au retour des vestiaires pour la période d’oxygénation pour planter quatre buts aux Lionnes.

Koko Ange N’guessan, à la conclusion d’un beau mouvement d’ensemble, ouvre la voie du succès pour les Ivoiriennes (1-0 ; 66è). Les Lionnes tentent le tout pour le tout pour revenir au score mais se heurtent à Cynthia Djohoré, la gardienne de but et capitaine des Eléphantes.

Epuisées physiquement par une débauche d’énergie pour revenir au score, Mariama Diédhou et ses partenaires sénégalaises connaîtront une fin de parie catastrophique en concédant trois buts supplémentaires en huit minutes.

Kouassi Joëlle Rosemonde auteure d’un doublé (85è et 89è) et Lagoali Kreto Priscille (90è+3) envoient Ndeye Diaw la gardienne sénégalaise à aller chercher le ballon dans ses filets pour la quatrième fois.

Avec cette éclatante victoire la Côte d’Ivoire  (6pts+9) occupe le fauteuil de leader du groupe à la différence de buts devant le Ghana (2è, 6pts+8), vainqueur du Togo (6-0) en première rencontre du groupe A.

Les deux équipes, déjà,  qualifiées pour les demi-finales, se retrouveront lundi pour un match de prestige pour la 3è et dernière journée de la phase de groupes, avec un air de revanche pour les Ivoiriennes battues par les Ghanéennes (0-1) en finale de l’édition précédente.

Classement groupe A après la 2è journée

1 Côte d’Ivoire  6pts+9

2 Ghana   6pts+8

3 Sénégal  0pt-6

4 Togo     0pt-11

Programme du samedi 11 mai 2019

Groupe B

Nigéria-Mali (16h)

Burkina Faso-Niger (18h)

Cameroun : 34 Lions indomptables présélectionnés pour la CAN 2019

L’entraineur sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun Clarence Seedorf, a convoqué trente-quatre joueurs en vue de prendre part au stage préparatoire de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qui aura lieu en juin-juillet prochain en Egypte.Adoubés par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), ces convoqués confirment l’orientation donnée depuis quelque temps par l’encadrement technique de constituer une ossature régulière sur laquelle sont venus se greffer quelques nouveaux venus.

Ainsi, en dehors de deux joueurs convoqués pour la première fois évoluant et dans le championnat national d’élite, tous les autres évoluent à l’étranger et ont déjà honoré la sélection au moins une fois.

Voici la liste des joueurs convoqués pour le stage :

Gardiens de buts :

Onana Onana André (Ajax d’Amsterdam, Pays-Bas), Ondoua Ebogo Joseph Fabrice (KV Oostende, Belgique), Kameni Idris Calos (Fenerhbace Istanbul, Turquie), Omossola Medjo Simon (Coton sport de Garoua, Cameroun)

Défenseurs :

Fai Collins Ngoran Suiru (Standard de Liège, Belgique), Onguené Jerôme Junior (Red Bull Slazburg, Autriche), Ngandeu Nganjui Michael (Slavia Prague, Tchèque), Yaya Banana (Penionios, Grèce), Kana Biyick Jean Armel (Kayseri sport, Turquie), Bong Thomas Gaetan (Brighton & Albion, Angleterre), Oyongo Bitolo Ambroise (Montpellier, France), Dawa Tchokonte (Maruipol (Ukraine), Fuchs Jeando Pourrat (Sochaux, France)

Millieux :

Zambo Anguissa André Franck (Fulham, Angleterre),  Kunde Mallong Pierre (FC Mayence, Allemagne), Mandjeck Georges Constant (Macabi Haifa, Israël), Djoum Arnaud Clément (Ecosse hearts FC), Kaptoum Wilfrid (Real Betis Seville (Espagne),

Boumal Mayrga Petrus (FC Oural Lekateribourg, Russie), Akono Pierre Rames Eding Lekie (Cameroun)

Attaquants :

Ntep de Madiba Paul Georges (Wolfburg, Allemagne), Olinga Essono Fabrice (Royal Excel Mouscron, Belgique), Bahoken Stéphane (SCO Angers, France), Zoua Daogari Jacques (Astra Giurgiu, Roumanie), Njie Clinton (Olympique de Marseille, France),  Bassogog M. Christian (Henan Jianye, Chine), Choupo Moting Eric Maxime (PSG, France),

Tagueu Joel (Martitimo Funchal, Portugal), Aboubakar Vincent (FC Porto, Portugal),  Salli Edgard (Nuremberg, Allemagne), Nsame Jean Pierre (Young Boys Berne, Suisse),  Toko Ekambi Karl (Vilareal, Espagne), Boumal Olivier (Panionios, Grèce), Moumi Ngamaleu (Young Boys Berne, Suisse)

Sénégal : hausse du prix du kg de farine de blé

Le prix du kilogramme de farine de blé au Sénégal a augmenté de 2,5%, en rythme mensuel, au mois de mars 2019, a appris APA vendredi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Cette denrée s’est échangée à 391 FCFA contre 381 FCFA au mois de février 2019, soit une augmentation de 10 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur le marché international, en raison des disponibilités actuelles confortables et des perspectives de récoltes globalement favorables, les cours du blé ont reculé au mois de mars 2019. En variation mensuelle, celui du blé tendre français s’est replié de 6,5% durant la période sous revue.

Sur le premier trimestre 2019, il a, en revanche, augmenté de 14,9%, en glissement annuel.

En perspectives, le Département américain de l’agriculture (USDA) estime que l’offre mondiale de blé devrait se situer à 1014,8 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, soit un léger repli de 0,1% comparativement aux prévisions de mars 2019 et une hausse de 2,8% par rapport aux estimations de la campagne 2017-2018.

Concernant les prévisions d’avril 2018 de la demande mondiale de blé, estimées à 739,1 millions de tonnes, elles ont baissé de 0,4% et 0,6%, par rapport respectivement à celles de mars 2019 et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Sénégal : 8 mois de prison requis contre le chanteur Thione Seck

Le tribunal correctionnel de Dakar a mis en délibéré jusqu’au 23 mai prochain le verdict concernant le chanteur Thione Seck contre lequel le procureur a requis une peine de deux ans de prison dont huit mois ferme.Impliqué dans une affaire de faux billets de banque qui remonte à 2015 et pour laquelle il a déjà purgé huit mois de prison, l’ex-chanteur de l’orchestre Baobab qui mène depuis plusieurs années une carrière solo, devrait recouvrer la liberté en cas de confirmation par le tribunal du réquisitoire du procureur.

En attendant,  Thione Seck, accusé d’association de malfaiteurs, de tentative d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et falsification ou altération de signes monétaires, a vertement nié, hier jeudi à la barre, ces chefs d’inculpation, rapporte Seneweb.

«Je n’ai jamais fabriqué de faux billets et je ne sais pas comment on en fabrique (…) Je n’ai pas de machine de faux billets », a-t-il notamment dit avant de fondre en larmes.

Se disant malade et obligé de prendre « 14 médicaments » par jour, Thione Seck souligne avoir été victime d’un maraboutage.

La même ligne de défense a été utilisée par Alaye Djite, un ressortissant malien présenté comme le complice du chanteur et chez qui les enquêteurs ont trouvé du matériel pouvant servir à la fabrication de fausse monnaie.

« Je n’ai jamais fabriqué de faux billets et je ne sais pas comment on le fait », a-t-il affirmé, soulignant qu’il ne connaissait pas Thione Seck, même s’il l’a rencontré une fois en présence d’un courtier à l’occasion d’une location d’un appartement.

Le procureur a requis contre lui une peine de cinq ans de prison ferme.

Libération des deux otages français enlevés au Bénin (Elysée)

Les deux ressortissants français, enlevés 1er mai dernier au Bénin, ont été libérés lors d’une opération militaire des forces françaises au Burkina Faso, annonce un communiqué de l’Elysée reçu ce vendredi à APA.« Cette libération (de Patrick Picque et Laurent Lassimouillas) a pu être obtenue grâce à une opération militaire, conduite par les forces françaises dans la nuit de jeudi à vendredi, au nord du Burkina Faso », a précisé la présidence de la France.

En dehors des deux otages français, une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne ont également été libérées. Mais au cours de l’opération, « deux militaires français ont trouvé la mort au combat, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales », a renseigné l’Elysée.

Ce faisant, souligne le communiqué, le président de la République Emmanuel Macron s’incline «avec émotion et gravité devant le sacrifice de nos deux militaires, qui ont donné leur vie pour sauver celles de nos concitoyens».

Le chef de l’Etat français a adressé « ses sincères condoléances à leurs familles, à leurs amis, ainsi qu’à leurs frères d’armes, et leur témoigne de toute la solidarité de la Nation dans ces moments difficiles ».

En outre, Macron a tenu à féliciter « les armées françaises pour la libération de ces otages, et y associe tous ceux qui ont œuvré avec elles ». Il a ainsi remercié « les autorités béninoises et burkinabè pour leur parfaite coopération (et leur) assure de l’entière volonté de la France à les aider dans leur lutte contre le terrorisme au Sahel ».

Patrick Picque et Laurent Lassimouillas ont été enlevés dans le parc de la Pendjari, au Bénin alors qu’ils effectuaient un safari. Les deux Français étaient accompagnés d’un guide burkinabè dont le corps sans vie a été retrouvé samedi dernier près de la frontière béninoise avec le Burkina Faso.

L’ouverture du dialogue politique fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent pour l’essentiel de l’ouverture du dialogue politique marquée notamment par le boycott du Parti démocratique sénégalais de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade.« Concertensions », barre à sa une Le Quotidien avant de souligner en page 4 que « Les partis de l’opposition ont répondu hier à l’appel du ministre de l’Intérieur. Sauf le Pds, Rewmi et Pastef. Mais de façon générale, les membres du Fnr (Front de résistance nationale) qui étaient présents ont réclamé une Commission indépendante pour diriger le dialogue politique ».

Au sujet de la non-participation du PDS, Vox Populi évoque une « volte-face spectaculaire » d’autant que le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade s’était engagé à participer à ces discussions, une attitude qui « sème la zizanie dans l’opposition », selon le journal.

Walfquotidien, parlant de la participation de membres de l’opposition sans le PDS, prédit « une dislocation du Front de résistance », Mamadou Diop Decroix, Moctar Sourang et autres ayant « fait fi de la position adoptée par le PDS, Rewmi, PASTEF-Les Patriotes en allant répondre à l’appel du ministre de l’Intérieur (…) ».

Le quotidien national Le Soleil salue, quant à lui, « L’esprit d’ouverture des acteurs (qui a été) magnifié » et soutient que « Le gouvernement (est) favorable à la désignation d’une personnalité neutre » pour diriger le dialogue. La prochaine rencontre entre les différents acteurs politiques est fixée au 16 mai prochain, ajoute le journal.

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur la rémunération des agents de l’Etat et arbore ce titre : « Le grand désordre ». Dans ses colonnes, le journal soutient que ces agents bénéficient de « plus de 8 milliards d’heures supplémentaires en toute irrégularité » auquel s’ajoutent « 85 types de primes et indemnités ».

« Livrée depuis 2015, les conclusions de l’étude sur le système de rémunération des agents de l’Administration moisissent dans les tiroirs du gouvernement », ajoute le journal.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie d’« épidémie de +Remontadas+ » en référence aux différents renversements de situation survenus lors des matchs à élimination directe de la Ligue européenne des champions et estime que « 2019, (a été) l’édition la plus folle de l’histoire ».

Vers l’évaluation des établissements d’hébergement touristique au Sénégal

Les membres de commission nationale de classement des établissements d’hébergement touristique débutent ce lundi 13 mai 2019 une mission d’évaluation des établissements d’hébergement touristique, a annoncé, jeudi à Dakar, le ministre du Tourisme et des Transports aérien, Alioune Sarr.S’exprimant lors d’un atelier de partage et de proposition d’un programme de la mission, M. Sarr a souligné que  celle-ci  va évaluer tous les hôtels, motels, les villages de vacances, les auberges, les campements villageois, les résidences hôtelières et les appartements meublés qui sont sur l’axe Dakar-Thiès (ouest).

« Une application stricte de la réglementation sera faite afin de pousser ces établissements à disposer d’infrastructures hôtelières de qualité, offrant les meilleures prestations dans des conditions de sécurité appropriées, quelle que soit la catégorie », a indiqué le ministre, affirmant que cette évaluation se fera en conformité avec le règlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a défini les critères harmonisés d’appréciation des prestations offertes par les catégories d’établissements touristiques.

Poursuivant, il révélé qu’au Sénégal, il a été recensé un total de 910 établissements de tous types confondus au niveau national.

Et sur ce parc, a-t-il précisé, seuls 101 établissements ont été classés, soit un ratio de 11% du total, tous situés sur l’axe Dakar-Thiès (ouest).

Selon le ministre du Tourisme et des Transports aérien, Alioune Sarr, malgré la règlementation, il a été constaté la création anarchique d’établissements touristiques dans beaucoup de régions du pays et l’intervention de plusieurs autorités administratives qui délivrent des autorisations de natures diverses, permettant à certaines personnes de s’installer et d’exploiter illégalement des établissements d’hébergement touristique.

Sénégal: lancement des concertations du dialogue politique

En prélude à la journée du dialogue nationale prévue le 28 mai prochain, le ministre de l’intérieur sénégalais Aly Ngouille a rencontré ce jeudi à Dakar des partis de l’opposition, qui même s’ils saluent l’initiative, souhaitent que les travaux soient dirigés par une personnalité neutre.« Nous sommes soucieux de la nécessité de préserver la cohésion sociale, la paix sociale et la traditionnelle de dépassement. Ce dialogue s’avère d’autant plus nécessaire que les règles de la compétition électorale ont fait l’objet de multiples récriminations portant essentiellement sur le parrainage et ses modalités d’application », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

 Selon lui, sa démarche est la continuité des différents appels lancés par le chef de l’Etat envers l’opposition. « A l’occasion de trois moments symboliquement forts,  proclamation des résultats,  prestation de serment,  discours à la nation, le président de la République a manifesté sa disponibilité à revoir avec toutes les parties prenantes les questions d’intérêt national », a-t-il rappelé.

 Par ailleurs, le ministre de l’intérieur appelle à un esprit de dépassement : « Nul n’a le monopole de la vérité encore moins l’exclusivité du patriotisme. C’est pour depuis le 21 novembre 2017, date de ma prise de contact avec les partis politiques et la société civile, nous n’avons cessé d’inviter à l’échange et au partage ».

 Selon les termes de référence de l’avant-projet présenté par les services du ministère de l’intérieur, le dialogue a pour objectifs « l’évaluation de l’élection présentielle, la discussion sur le  fichier électoral, l’affinement des modalités d’organisation des élections locales et la désignation du chef de l’opposition ».

 Ayant pris part à cette réunion, Issa Sall, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) salue la mise en place d’un espace de dialogue. Toutefois, l’opposant souhaite que les travaux soient dirigés par une « commission paritaire ou une personnalité sans aucune appartenance politique ». 

 En outre, le leader de And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), Mamadou Diop Decroix estime que ces concertations « devaient avoir lieu avant la tenue de l’élection présidentielle du 24 février dernier afin d’éviter toute polémique sur l’organisation du scrutin ».

 Comme annoncé mercredi par le truchement d’un communiqué, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade n’a pas répondu à l’appel     . 

 Feignant s’adresser à cette formation, Aly Ngouille Ndiaye souligne qu’il faut bannir la politique de la chaise vide car l’absent n’expose pas.  Et celui qui n’expose pas ne peut en aucun cas commander.

 Après la rencontre inaugurale, les pôles de la société civile, du pouvoir et de l’opposition sont invités à fournir des propositions ou des amendements lors de la réunion prévue le jeudi 16 mai 2019.

Wade décline l’invitation au dialogue politique de Macky Sall

Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), a déclaré dans un communiqué reçu à APA que son parti ne prendrait pas part à la « réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État », ouverte ce jeudi à Dakar.« Si le PDS prend acte de la volonté du Chef de l’État Macky Sall d’engager un dialogue politique, il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye », le ministre de l’Intérieur, a fait savoir Wade, précisant que le PDS n’est pas contre le dialogue politique, mais exige qu’une telle réunion soit présidée par « une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée ».

Selon Abdoulaye Wade, l’actuel ministre de l’Intérieur « est d’abord disqualifié du fait de son implication dans les scandales économiques et financiers MITTAL et PETROTIM qui ont fait perdre plus de 5.000 milliards de F.CFA au Sénégal et qui auraient certainement pu éviter le chaos économique et social dans lequel le Sénégal va être plongé avec l’augmentation prochaine des prix ».

Un autre point qui impacterait la crédibilité d’Aly Ngouille Ndiaye pour présider une telle rencontre est qu’« il a été le maître d’œuvre de la fraude électorale massive qu’il a annoncée devant la presse et l’opinion en affirmant haut et fort qu’il avait été nommé ministre de l‘intérieur pour faire gagner son patron Macky Sall ».

Le PDS, bien qu’ayant un candidat lors de la présidentielle de 2019 en l’occurrence Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, n’a pu y participer à cause des déboires judiciaires de ce dernier. Il se trouve en exil au Qatar depuis sa libération de prison, en 2016, dans le cadre de la traque des biens mal acquis lancée par Macky Sall à son arrivée au pouvoir en 2012.

Pour le secrétaire général du PDS, Aly Ngouille Ndiaye est « le pire ministre de l’Intérieur que le Sénégal n’ait jamais eu, le ministre de l’intérieur le plus partisan de notre histoire, celui qui a toujours affiché ses positions dans le mépris le plus total de l’opposition, responsable de l’élimination arbitraire de notre candidat, de la répression violente de l’opposition sénégalaise et de l’arrestation de certains de ses responsables ».

Les autres conditions posées par Abdoulaye Wade pour que PDS participe au dialogue politique portent sur « la libération immédiate de Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision ».

Le dialogue politique et Béthio Thioune font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent pour l’essentiel du dialogue politique auquel appelle le président de la République et qui s’ouvre aujourd’hui, sans oublier la succession de Béthio Thioune à la tête des Thiantacounes (branche de la confrérie soufie des mourides).« Un dialogue de sourds », barre à sa Une le quotidien L’AS avant d’informer dans ses colonnes que « Me Wade (ancien président de la République et Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais +PDS+) disqualifie Aly Ngouille Ndiaye (ministre de l’Intérieur) et boude ».

Toutefois, signale le même journal, « Le Front de Résistance Nationale (Frn) n’a pas voulu, cette fois-ci, faire la politique de la chaise vide. A l’exception du Parti démocratique sénégalais, cette frange de l’opposition a décidé de prendre part aujourd’hui à la rencontre de présentation des termes de référence du dialogue politique ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre « Idy, Madické et Issa répondent présent » avant de préciser qu’à travers cette présence, « Les leaders du Frn veulent +lancer un message+ ».

Sous le titre « L’opposition maintient le suspense », SudQuotidien détaille cette information et souligne que « Madické Président (la coalition) +y sera+ en mode observation ; Rewmi (le parti de Idrissa Seck) se réfugie derrière la coalition Idy Président (pour justifier sa présence) ; PUR et Pastef (partis dirigés respectivement par Issa Sall et Ousmane Sonko) +sont+ aphones (et que) le PDS récuse Aly Ngouille Ndiaye et pose ses conditions ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs prononcés sur la succession du guide religieux Béthio Thiounes décédé mardi dernier en France des suites d’une longue maladie. A ce propos, WalfQuotidien soutient que « Les Thiantacounes s’entredéchirent ».

« Quanrante-huit heures après le rappel à Dieu de Cheikh Béthio Thioune à Bordeaux, à l’âge de 81 ans, l’équation de sa succession est agitée. Alors que la dépouille n’est pas encore arrivée à Dakar, les querelles de succession éclatent au sein du mouvement des Thiantacounes. Les uns soutiennent son fils aîné, en l’occurrence Serigne Saliou Thioune pendant que d’autres disent suivre le ndiguël (consigne) de leur marabout qui avait désigné de son vivant l’une de ses épouses préférée Sokhna Aïda Diallo », écrivent nos confrères.

L’Observateur revient sur ce même sujet et donne la parole au chargé de communication de Béthio, Ibrahima Diagne, qui soutient dans les colonnes du journal que « Rien ne peut diviser les Thiantacounes ».

« Ne pas pas voir son fils aîné comme Cheikh Béthio, c’est s’écarter de la tradition mouride. Nous sommes tenus par des dogmes et des rites et le pacte d’allégeance », déclare dans les colonnes de Vox Populi l’un des fils du défunt marabout. Cela pousse le journal à arborer ce titre « Serigne Khadim Thioune légitime Serigne Saliou ».

Dans les colonnes du même quotidien, Serigne Khadim Thioune tentant de mettre un terme à la querelle déclare ceci : « Ce qu’il y a, c’est ça : le fils aîné assis et nous autres, tous talibés, à ses pieds lui montrant notre allégeance ».

24e journée Ligue 1 sénégalaise : les deux derniers toujours dans l’oeil du cyclone

La vingt-quatrième journée du championnat d’élite sénégalais de football, disputée ce week-end, n’a pas arrangé la situation pour les deux dernières équipes du classement, Sonacos et Linguère, qui ont connu respectivement une défaite et un match nul à quatre journées de la fin de la saison.La Sonacos (14 points), lanterne rouge, a été battue à domicile (0-1) par le Stade de Mbour et est désormais à neuf longueurs de la Linguère, également en position de relégable.

L’équipe saint-louisienne, présidée par l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale Amara Traoré, actuellement en froid avec les supporters du club, a été tenue en échec (1-1) chez elle par l’US Gorée.

Niary Tally (12e, 28 points) a réalisé un meilleur résultat en allant s’imposer (0-2) devant le troisième, Teungueth FC.

Très mal en point pourtant en début de saison, l’équipe coachée par l’ancien international Pape Thiaw a repris du poil de la bête et semble être bien lancée dans l’opération maintien, avec ses cinq points d’avance sur le premier relégable.

La saison 2018-2019 de la Ligue 1 sénégalaise connait déjà son vainqueur, en l’occurrence Génération Foot, auteur d’un match nul (0-0) avec son dauphin, le Jaraaf, champion sortant.

Voici les résultats enregistrés au cours de la 24e journée :

Samedi : Dakar Sacré Cœur-AS Pikine : 0-0, Teungueth FC-Niary Tally : 0-2, Jaraaf-Génération Foot : 0-0.

Dimanche : AS Douanes-Casa Sports : 1-0, Sonacos-Stade de Mbour : 0-1, Linguère-US Gorée : 1-1, Mbour PC-Ndiambour : 0-0.

Le classement :

1ère Génération Foot 48 points (+23), 2ème Jaraaf 38 points (+10), 3ème Teungueth FC 35 points (+3), 4ème Dakar Sacré-Cœur 34 points (+4), 5ème AS Douane 34 points, 6ème AS Pikine 32 points (+3), 7ème Ndiambour 31 points (+3), 8ème Casa Sports 30 points (+3), 9ème Mbour PC 30 points (-2), 10ème Stade de Mbour 30 points (-3), 11ème US Gorée 28 points, 12ème NGB 28 points (-6), 13ème Linguère 23 points (-11), 14ème Sonacos 14 points (-27).

L’Assemblée nationale et l’école Sainte Jeanne d’Arc se partagent la Une au Sénégal

La réforme constitutionnelle devant permettre, entre autres, la suppression du poste de Premier ministre et qui doit être votée ce samedi par l’Assemblée nationale, ainsi que la polémique sur l’interdiction du voile à l’école privée-catholique Jeanne d’Arc de Dakar, alimentent la presse sénégalaise parue samedi.« Assemblée-Le projet de loi en plénière aujourd’hui : Prière mortuaire », titre Le Quotidien, rappelant qu’en cas d’adoption, le poste de Premier ministre va disparaître et le président de la République sera maître de tous les pouvoirs.

Toutefois, nos confrères notent que des mouvements citoyens comptent tenter un « 4 mai » comme un 23 juin. « Mais, écrit Le Quotidien, ça risque de finir comme le 19 avril 2018, lors du vote de la loi sur le parrainage ».

« Vote du projet de loi constitutionnelle n°07/2019 : Enterrement sous haute tension », lit-on à la Une de L’Observateur, qui informe que la majorité Benno est prête à porter le Pm sous terre.

Contrairement à Benno, L’Obs note que « le Cos/M23 et cie refusent le deuil de la Primature et décident de perturber la plénière ».

Pour la validation parlementaire du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre, Sud Quotidien met « l’Assemblée, face à ses responsabilités ! »

En attendant, Vox Populi renseigne que l’Assemblée (est) hors de portée des protestataires » car, en plus de l’Arrêté Ousmane Ngom qui interdit les manifestations au centre-ville, le Préfet de Dakar convoque une « tentative de discrédit d’une institution publique » et les « menaces de troubles à l’ordre public ».

Quoi qu’il en soit, Vox Populi précise que le « sit-in contre la suppression du poste de Pm est maintenu ».

« Suppression du poste de Pm : Jour de vérité (pour l’actuel Premier ministre) Boun Dionne », écrit EnQuête dans sa manchette.

Ce journal consacre sa Une à l’interdiction du voile à Sainte Jeanne d’Arc et note que «la polémique enfle » avec « les parents qui montent au créneau pour dénoncer une mesure discriminatoire » et « le ministre de l’Education, Mamadou Tall qui met le holà et compte faire appliquer la loi ».

Toutes choses qui font dire au Soleil que « l’Etat stoppe Jeanne d’Arc » et rappelle : « Aucun établissement public ou privé ne peut déroger au principe de laïcité de l’éducation au Sénégal ».

Faisant état de fin de polémique, L’Observateur estime que « le ministère de l’Education bénit le voile à l’institution Sainte Jeanne d’Arc ».

Pendant ce temps, Walf Quotidien revient sur l’affaire Khalifa Sall et note que le doyen des juges brise le silence ».

Suppression du PM au Sénégal : l’Assemblée nationale se prononce ce samedi

Les députés sénégalais sont convoqués en séance plénière, ce samedi 4 mai 2019, pour se pencher sur la suppression du poste de Premier ministre, un projet de loi du président Macky Sall dénoncé par l’opposition significative qui réclame à ce sujet l’avis du peuple via un référendum.Selon le programme de la séance plénière dont APA a obtenu copie, les travaux débuteront à 10h et le projet de loi constitutionnelle sera défendu par Me Malick Sall, nouveau ministre de la Justice dans le gouvernement formé le 7 avril dernier.

Dans ses grandes lignes, cette réforme constitutionnelle touchera une vingtaine d’articles sur la centaine que compte la Constitution et elle aura comme finalité la célérité dans les procédures administratives ou « Fast Track », une expression lancée par le chef de l’Etat.

Rejet de l’opposition

Silencieuse dans un premier temps, l’opposition à travers surtout ses quatre candidats malheureux à la présidentielle, a dans un communiqué publié récemment, rejeté pour diverses raisons le projet de loi portant modification de la Constitution.

Dans la forme, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang s’y opposent au motif qu’elle va passer comme lettre à la poste du fait qu’elle sera soumise à une institution constituée dans son écrasante majorité par des membres de la coalition présidentielle.

Dans le fond, les opposants déplorent «que des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation».

Partant de là, soulignent-t-ils, «l’initiative de supprimer le poste de Premier ministre exige une nouvelle consultation du peuple », c’est-à-dire le référendum.

Autre motif de rejet pour Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang : «ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019».

Ce scrutin a été remporté dès le premier tour par Macky Sall, grâce à un score de 58% des suffrages qui lui confère un second mandat de cinq ans à la tête du Sénégal.

Répondant aux opposants, El Hadj Hamidou Kassé, un haut responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), a qualifié de « curieuse » leur sortie, selon un communiqué reçu à APA

« Après avoir rejeté l’appel du Président de la République au dialogue, après avoir déclaré ne pas reconnaître le Président élu démocratiquement et en toute transparence, comment peuvent-ils, sans exposé de motifs, explication et justification, demander au Chef de l’Etat, de procéder à des consultations (avec eux!) pour présenter un projet de réforme de la Constitution à l’Assemblée nationale, prérogative que la Constitution lui confère? », se demande M. Kassé, par ailleurs responsable de la cellule de communication du Palais.

Sénégal : hausse de 81,5 kg de la production d’or en février

La production d’or brut du Sénégal au terme du mois de février 2019 a connu une augmentation de 81,5 kg comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies vendredi par les sociétés aurifères.Le cumul de cette production s’est établi à 695,60 kg contre 614,10 kg en février 2018, soit une baisse de 13,27% en valeur relative.

En variation mensuelle, la tendance haussière notée depuis le mois de novembre 2018 a été rompue. En effet, de 451 kg en novembre 2018, la production d’or est passée à 587,50 kg en décembre 2018 et 711 kg en janvier 2019 avant de se replier à 695,60 kg durant la période sous revue.

L’Afrique peut aider à booster de l’économie mondiale (économiste)

L’Afrique, à travers les multiples opportunités et les arguments positifs importants qu’elle a à faire valoir, peut contribuer à la résolution des problèmes de la faible croissance et du chômage élevé au plan mondial ainsi que des déséquilibres macroéconomiques, a fait savoir, vendredi à Dakar, l’économiste sénégalais, Pr Chérif Salif Sy.« Vu la dynamique actuelle de la croissance du continent et de l’état de l’économie mondiale, c’est le moment pour l’Afrique d’utiliser les ressources considérables dont elle dispose et qui ne sont pas encore exploitées et de libérer son potentiel de croissance pour devenir une locomotive de la croissance mondiale et du rééquilibrage mondial », a notamment dit M. Sy.

Il s’exprimait à l’occasion de l’atelier de socialisation du projet « Renforcement du rôle et de la place des sociétés civiles du sud dans la mise en œuvre d’un agenda 2030 transformateur ».

Pour y arriver, il faudrait, selon l’économiste de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), « un renversement de l’extractivisme du capitalisme, c’est-à-dire le pillage des ressources du continent par les grandes puissances occidentales, pour plus d’inclusivité ». Parce que, d’après Chérif Salif Sy, « il faut que la croissance serve fondamentalement aux pays » où elle se crée.

Il a, par ailleurs, fustigé le refus des institutions financières de Breton Woods « de perdre le contrôle sur nos pays » alors que leur assistance consacrée notamment aux décennies de l’eau, de l’environnement et de l’industrialisation s’est traduite par des échecs.

« Arrêtez de vouloir contrôler les pays et déterminer leurs politiques et accompagner les +plutôt+ avec intelligence dans les programmes que ces pays auront définis par eux-mêmes », a suggéré le professeur Chérif Salif Sy.

Sénégal : polémique après l’interdiction du voile dans une école privée catholique

Une polémique a vu le jour dans le milieu scolaire dakarois, après que l’institution Sainte Jeanne d’Arc (ISJA), une école privée catholique de Dakar, a fait savoir aux parents d’élèves de l’établissement que le port du voile sera interdit à ses pensionnaires à partir de la rentrée scolaire 2019-2020.« La congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny, tutelle de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc, dans le cadre actuel de la relecture générale de sa mission et du projet éducatif, a décidé de statuer sur la tenue autorisée pour les élèves de l’ISJA ; celle-ci se composera à partir de la rentrée de septembre 2019 de l’uniforme habituel, avec une tête découverte, aussi bien pour les filles que les garçons », tel est en substance le courriel envoyé aux parents d’élèves et partagé, dans un effet multiplicateur, dans les réseaux sociaux et la presse.    

Selon le quotidien national Le Soleil qui son édition de ce vendredi consacre à l’affaire un dossier intitulé « Le voile de la controverse », l’ISJA entend se conformer « à ce qui a toujours été observé dans l’ensemble des établissements de la Congrégation à travers le monde » (57 pays) et en particulier dans la province de l’Afrique de l’Ouest, composée du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

Pour sa l’abbé Pierre Ndiom, directeur de l’enseignement catholique, l’Institution Sainte Jeanne d’Arc n’interdit pas le voile, mais une façon de s’habiller qui serait de nature à saper la cohabitation entre les élèves de cet établissement.

« On dit que nous interdisons le voile. Ce n’est pas le voile que nous interdisons. Mais quand nous voyons certains ports vestimentaires, qui ne collent pas avec le règlement intérieur et qui impactent la cohabitation de l’élève avec ses camarades, la pratique de l’éducation physique et sportive et ses études, nous appliquons le règlement intérieur », a dit l’abbé Pierre Ndiom sur le site Seneweb, ajoutant qu’on « ne peut pas venir comme on veut dans une école ».

Se mêlant au débat, l’Inspection d’académie de Dakar insiste sur le caractère « laïc de l’éducation » au Sénégal là où l’ONG islamique Jamra préconise « une démarche fraternelle » à adopter.

Pays où la majorité de la population est musulmane (+ de 90%), le Sénégal se caractérise par la cohabitation harmonieuse entre ses différentes communautés.

Le SG de l’ONU en croisade contre la violence sur les journalistes

António Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) a, dans un communiqué reçu vendredi à APA, vigoureusement dénoncé toute forme de violence contre les journalistes, non sans alerter sur les conséquences de tels actes.« D’après les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), près de 100 journalistes ont été tués en 2018. Des centaines se retrouvent derrière les barreaux. Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en pâtit », a averti António Guterres.

C’est la raison pour laquelle, le Secrétaire Général des Nations Unies a profité de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce vendredi pour demander « à toutes et à tous de défendre les droits des journalistes, dont le travail nous aide à bâtir un monde meilleur pour tous ».

Le 9ème Secrétaire Général de l’Onu qui a pris fonctions le 1er janvier 2017, a fait savoir que « la montée des discours de haine contre les médias engendre une recrudescence d’actes de violence et de harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes ».

Se disant « particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture de l’impunité », il a rappelé que « la liberté de la presse est une condition sine qua non de la paix, de la justice, du développement durable et des droits de la personne ».

En outre, l’ancien Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué qu’ « il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable ».

Partant de là, M. Guterres a souligné que « la liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants ».

A en croire le Portugais, « cela vaut particulièrement en période électorale (puisque) ce ne sont pas les mensonges mais bien les faits qui doivent guider le choix des citoyennes et des citoyens lorsqu’ils élisent leurs représentants ».

Se prononçant sur l’influence du numérique dans la transformation de l’information, António Guterres a reconnu que « la technologie est parfois utilisée afin de tromper l’opinion publique ou d’attiser la violence et la haine. L’espace civique se restreint à un rythme alarmant partout dans le monde ».

ODD et genre: lancement au Sénégal de la campagne « Deliver for good »

La campagne de plaidoyer « Deliver for good », une initiative de plaidoyer donnant la priorité aux filles et aux femmes dans les Objectifs de développement durable (ODD) au Sénégal a été lancée, jeudi à Dakar, en partenariat avec le « Réseau Siggil Jigeen » et « Energy 4 Impact ».D’une durée d’un an, la campagne a pour marraine, Aminata Touré, Envoyée spéciale du président de la République du Sénégal et ancien Premier ministre. Elle est axée sur l’éducation pour l’accès à l’éducation à la santé reproductive en vue de prévenir le décrochage causé par les grossesses précoces ; la santé afin d’atteindre une couverture santé universelle en priorité pour des adolescentes et des adolescents ; et les ressources surtout en ce qui concerne l’accès des filles et des femmes à de l’énergie propre.

S’exprimant au cours de la cérémonie de lancement de cette campagne déroulée dans deux autres pays, à savoir l’Inde et le Kenya, Katja Iversen, PDG de Women Deliver, a expliqué que l’initiative est née de « l’engagement à nourrir le changement mondial en faveur des filles et des femmes dans l’ensemble des Objectifs de développement durable ».

« Grâce à son approche collaborative, multisectorielle et transversale, la campagne +Deliver for Good Sénégal+ jouera un rôle crucial en stimulant le changement aux niveaux communautaire et national. Avec la détermination de défenseures et défenseurs des filles et femmes au Sénégal travaillant aux côtés du gouvernement, du secteur privé et des jeunes, je sais que d’importants progrès seront réalisés pour tout le monde », a dit Mme Katja Iversen.

Pour Safiétou Diop, présidente du « Réseau Siggil Jigeen », la campagne « Deliver for Good » à laquelle 464 organisations se sont engagées pour créer un mouvement déclencheur d’actions au profit des filles et des femmes à travers le monde, doit être une opportunité pour le Sénégal de faire le bilan des 25 années de mise en œuvre de la plateforme de Beijing et de s’engager résolument à résorber les gaps particulièrement dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’accès aux ressources pour parvenir à un développement équitable et durable.

Pour sa part, la marraine Aminata Touré a rappelé que le Sénégal est, derrière le Rwanda, le 2ème pays africain où les femmes sont fortement représentant aux postes de décision, avant d’inviter toutes les femmes leaders ou présentées comme des modèles à soutenir la campagne. Car, selon elle, « les inégalités de sexes sont des facteurs structurants du sous-développement » et que « plus on investit dans l’égalité de genre, plus on multiplie les chances de notre développement ».

Trophées UNFP : le Sénégalais Edouard Mendy parmi les nominés

L’international sénégalais Edouard Mendy (27 ans) figure sur la liste des cinq portiers retenus par l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) pour le titre de meilleur gardien de la saison 2018-2019 en Ligue 1 française, a appris APA ce jeudi de source médiatique.Pour succéder à Steve Mandanda au palmarès, Edouard Mendy sera en concurrence avec Alphonse Areola (Paris Saint-Germain), Benjamin Lecomte (Montpellier), Anthony Lopes (Olympique Lyonnais) et Mike Maignan (Lille).

Cette saison, l’enfant de Montivilliers (France) est un titulaire indiscutable dans les cages du Stade de Reims. Il a disputé 34 matchs, soit 3060 minutes. Les Rémois occupent actuellement la 8ème place du championnat avec 49 points au compteur (11 victoires, 16 nuls et 7 défaites en 34 journées).

Si ce club possède l’une des meilleures défenses de l’Hexagone (35 buts concédés), il le doit en partie aux bonnes performances de son dernier rempart. En effet, à quatre reprises, Mendy a été élu homme du match.

Passé entre autres par Le Havre Athletic Club, Cherbourg et l’Olympique de Marseille, le longiligne gardien (1m97 pour 86 kg) s’est révélé avec Reims du légendaire Raymond Kopa avec qui, il a été champion de la Ligue 2 en 2018.

L’été dernier, Edouard Mendy a déclaré sa flamme à l’équipe nationale du Sénégal. Il a ainsi honoré sa première sélection face à la Guinée équatoriale (victoire des Lions sur le score d’un but à zéro), le 17 novembre 2018, lors de la 5ème journée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019.

Outre le prix de meilleur gardien de la Ligue 1, l’UNFP décernera aussi le titre du meilleur joueur et ceux du meilleur espoir et du meilleur entraîneur. L’attaquant ivoirien Nicolas Pépé (Lille), auteur d’une saison époustouflante (20 buts et 11 passes décisives en 34 rencontres) est en lice pour le trophée de meilleur joueur du championnat.

De son côté, l’ailier de Rennes Ismaël Sarr (5 buts et 6 passes décisives en 28 matchs) essayera de s’imposer dans la catégorie des meilleurs espoirs. La cérémonie de remise des Trophées UNFP aura lieu le dimanche 19 mai prochain.

Nommés pour les récompenses en Ligue 1 française

Meilleur joueur : Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain, France), Neymar (Paris Saint-Germain, Brésil), Nicolas Pépé (Lille, Côte d’Ivoire), Hatem Ben Arfa (Stade Rennais, France), Angel Di Maria (Paris Saint-Germain, Argentine).

Meilleur gardien : Alphonse Areola (Paris Saint-Germain, France), Benjamin Lecomte (Montpellier, France), Anthony Lopes (Olympique Lyonnais, Portugal), Mike Maignan (Lille, France), Edouard Mendy (Reims, Sénégal).

Meilleur espoir : Houssem Aouar (Olympique Lyonnais, France), Jonathan Ikoné (Lille, France), Boubacar Kamara (Olympique de Marseille, France), Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain, France), Ismaïla Sarr (Stade Rennes, Sénégal).

Meilleur entraîneur : Thomas Tuchel (Paris Saint-Germain, Allemagne), Bruno Genesio (Olympique Lyonnais, France), Christophe Galtier (Lille, France), David Guion (Reims, France), Thierry Laurey (Strasbourg, France).

Divers défis plombent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal (Activiste)

Plusieurs défis liés notamment aux pesanteurs sociales empêchent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal et dans la sous-région et cela, malgré « les efforts louables » consentis par les Etats, a déclaré, jeudi à Dakar, la présidente de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), Me Fatou Guèye Ndiaye.« Cette situation s’explique, entre autres, par la méconnaissance du Protocole de Maputo par la plupart des acteurs sensés le mettre en œuvre, la non harmonisation des législations internes avec les conventions internationales et régionales, l’insuffisance de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles, la non affectation des ressources financières suffisantes aux politiques et programmes de promotion des droits des femmes et enfin le radicalisme religieux et les conflits armés », a expliqué Me Niaye.

Elle s’exprimait à l’occasion d’un atelier régional portant sur l’état des lieux sur la mise en œuvre du Protocole de Maputo. Ledit protocole est un accord international qui garantit des droits aux femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, l’autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.

Il a été adopté par l’Union africaine sous la forme d’un protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples à Maputo (Mozambique), le 11 juillet 2003 et entré en vigueur le 25 novembre 2005.

Au-delà des défis précités s’ajoutent, selon la présidente de l’AJS, les pesanteurs socio-culturelles « qui font des femmes africaines, dans leur grande majorité, des victimes de violence, de discrimination et de stéréotypes sociaux engendrant ainsi une exclusion sociale avec des répercutions économiques, politiques et sociales qui plombent l’essor de nos pays ».

A travers l’atelier de Dakar, l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) compte, en partenariat avec la Fondation « For Just Society » (FJS), créer une plateforme de suivi du Protocole de Maputo au niveau de chaque pays avec des cellules qui seront animées par des points focaux pour produire des rapports périodiques.

Ces derniers seront centralisés au niveau de l’AJS et devraient permettre l’élaboration d’un plan d’action qui sera soumis aux chefs d’Etats qui devront l’inscrire dans leur agenda.

Sénégal : légère remontée des prix de production industrielle

Les prix de production industrielle au Sénégal qui accusaient une baisse de 0,1% au mois de février, ont connu une légère remontée de 0,9% au mois de mars 2019, a appris lundi APA auprès de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon l’ANSD, « cet accroissement fait suite à celui des prix dans les industries alimentaires (plus 2,4%), chimiques (plus 2,0%) et mécaniques (plus 0,4%) ».

Toutefois, cette structure a relevé un repli des prix dans les industries de production d’énergie (moins 1,6%), extractives (moins 1,1%), des matériaux de construction (moins 0,5%) et textiles et du cuir (moins 0,3%).

Quant aux prix de production dans les industries du papier et du carton, ainsi que ceux des autres industries manufacturières, ils n’ont pas connu de variations sensibles durant la période sous revue.

Par rapport à ceux de mars 2018, les prix de production industrielle se sont redressés de 1,7%.

De leur coté, les prix moyens au cours des trois premiers mois de 2019 ont augmenté de 1,4%, par rapport à ceux de la période correspondante de 2018.

Sénégal : pas de hausse de salaire pour les fonctionnaires (Macky Sall)

Le Président Macky Sall a écarté toute hausse de salaire en faveur des fonctionnaires sénégalais, martelant que l’Etat ne peut, au vu de ses « lourdes charges », prendre une telle mesure.« L’Etat ne peut pas tout faire. Nous avons la volonté sociale. Augmenter les salaires, ce n’est pas possible. Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires aujourd’hui. Nous ne le ferons pas. Il faut que ça soit clair », a martelé Macky Sall, en recevant mercredi au Palais de la République la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) venue lui remettre ses doléances, lors de la fête du 1er mai.

L’Etat débourse 80 milliards FCFA par mois pour payer les salaires de la fonction publique, a rappelé Macky Sall avant d’ajouter : « Nous sommes à 860 milliards de masse salariale par an. Les agences à elles seules, c’est 140 milliards de Francs CFA. Au total, ça fait plus de 1000 milliards à payer ».

Parallèlement, a-t-il souligné, l’Etat assume de lourdes charges sociales dont  « le blocage du prix du carburant depuis 3 à 4 ans, la subvention allouée à la Senelec».

En 2018, la subvention accordée à la  Société nationale d’électricité a avoisiné les 105 milliards FCFA, selon Macky Sall.

Sénégal : baisse de 32.700 tonnes de la production de phosphates en février

La production de phosphates du Sénégal durant le mois de février 2019 a connu une baisse de 32.700 tonnes comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les sociétés minières.Le cumul de cette production s’est établi à 132.500 tonnes contre 165.200 tonnes en février 2018, soit une baisse de 19,79% en valeur relative. Cette contreperformance est occasionnée principalement par la production de phosphates de calcium qui passe de 144.000 tonnes en février 2018 à 116.000 tonnes un an plus tard.

La production d’attapulgite a également connu une baisse, passant de 21.250 tonnes en février 2018 à 16.520 tonnes en février 2019.

Comparée au mois de janvier 2019 où elle se situait à 157.500 tonnes, la production de phosphates du Sénégal a enregistré une baisse de 15,87%.

La ZLECAF aura des effets positifs sur la situation macroéconomique (FMI)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) aura d’importants effets sur la situation macroéconomique et la répartition des revenus, a indiqué mardi le Fonds monétaire international (FMI), présentant à Dakar son rapport d’avril 2019 sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne.« Elle pourrait considérablement stimuler les échanges commerciaux intra-africains, en particulier si les pays s’emploient à lever les goulets d’étranglement non tarifaires, comme les infrastructures physiques, les coûts logistiques et d’autres obstacles à la facilitation des échanges », a noté le FMI, dont le rapport était présenté par Papa Ndiaye, son Chef de division des études régionales au Département Afrique.

Toutefois, la ZLECAf n’aura pas les mêmes effets partout, a précisé l’institution de Breton Wood. « Les pays dont l’économie est plus diversifiée et ceux dotés d’une logistique et d’infrastructures de meilleure qualité tireront davantage parti de l’intégration commerciale régionale que les autres. Les pertes de recettes budgétaires consécutives à la baisse des droits de douane devraient être faibles, en moyenne, à quelques exceptions près. Par ailleurs, l’approfondissement de l’intégration commerciale est lié à une hausse temporaire des inégalités de revenu », a souligné le FMI.

Outre l’abaissement des droits de douane, préconise entre autres le Fonds, les mesures visant à stimuler les échanges régionaux devraient en priorité « chercher à lever les goulets d’étranglement non tarifaires propres à chaque pays ». Et pour faire en sorte que les avantages de l’intégration commerciale régionale soient partagés par tous, les décideurs « devraient prendre en considération les coûts d’ajustement que cette intégration peut induire ».

Par ailleurs, les pays dont l’économie est moins développée ou essentiellement agricole devraient « associer leur politique commerciale à des réformes structurelles » pour améliorer la productivité agricole et leur compétitivité.

En outre, les pouvoirs publics devraient « faciliter la réaffectation de la main-d’œuvre et des capitaux » vers d’autres secteurs, notamment par le biais de politiques actives du marché du travail, comme la formation et les dispositifs d’aide à la recherche d’emploi, et de mesures favorables à la compétitivité et à la productivité.

Ils devraient aussi « renforcer la protection sociale » (régimes d’assurance sociale et programmes de soutien au revenu) de façon à atténuer les effets négatifs temporaires de l’approfondissement de l’intégration commerciale sur les populations les plus vulnérables.

Le Sénégal et la ZLECAf

Comme pour donner la réponse du gouvernement sénégalais, le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, présidant la rencontre, a  noté que son pays « souscrit » à l’idée prônée par les inspecteurs du FMI conformément aux « orientations stratégiques de l’Union africaine » sur la ZLECAf.

A cet égard, a ajouté M. Diallo, le Sénégal a consenti « d’importants investissements sur les corridors routiers » dans le but de renforcer les échanges sous-régionaux.

Pour rappel, l’accord relatif à la ZLECAf prévoit la suppression des droits de douane sur la plupart des marchandises, la libéralisation du commerce des principaux services, la levée des obstacles non tarifaires freinant les échanges commerciaux intrarégionaux et, à terme, la création d’un marché unique continental où la main-d’œuvre et les capitaux circuleront librement.

Elle avait été adoptée en mars 2018 à Kigali, capitale du Rwanda, lors d’un sommet de l’Union africaine (UA) et compte plus de 50 pays signataires, même s’il fallait la ratification de la moitié des 44 États pour son application.

En début avril, elle a atteint le quorum de 22 États, consécutif à la ratification par la Gambie de l’accord.

A ce sujet, le président rwandais Paul Kagamé a souligné que c’était « un pas important en avant » pour la mise en œuvre de la ZLECAf. Même si, a-t-il ajouté, « on aurait souhaité que cela se passe rapidement ».

Près de 3 millions de personnes perdent la vie au travail chaque année (OIT)

Près de 3 millions de travailleurs perdent chaque année la vie à cause d’accidents du travail et des maladies professionnelles, tandis que 374 millions sont victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles non mortelles, a déclaré, mardi à Dakar, la directrice du Bureau sous-régional de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour le Sahel, Vera Paquete Perdigao.« Soixante-dix pour cent de ces accidents sont dus à des facteurs humains principalement le manque d’information et la négligence. Ce constat est tragique et regrettable car, la recherche et la pratique ont maintes fois démontré, au siècle dernier, que ces souffrances sont en grande partie évitables », a expliqué Mme Perdigao, s’exprimant à la clôture des festivités de la 23ème Journée Africaine de la prévention des risques professionnels.

De l’avis de la directrice du Bureau sous-régional de l’OIT pour le Sahel, cette situation ne fait que renforcer l’argument en faveur de la prévention des risques professionnels au travail. En effet, argue-t-elle, « les décès, accidents et maladies sur les lieux de travail ne sont certainement pas inévitables, +mais+ nous pouvons et devons les réduire et les éliminer ».

Présidant cette cérémonie, le ministre sénégalais du Travail, Samba Sy a souligné l’importance de la prévention des risques professionnels dans le « microcosme » que constitue l’entreprise. Et à cet égard, dit-il, aucun moyen ne serait de trop pour parer à toute éventualité.

« Aucune organisation ne peut escompter des résultats durables en matière de sécurité et de santé au travail si la prévention des risques professionnels n’est pas conçue comme l’affaire de tous, une affaire pour tous et un problème à prendre en charge par tous », a martelé M. Sy.

Dans ce même ordre d’idées, il a souligné que « ce leitmotiv, autrement appelé éthique de la responsabilité », doit s’éprouver dans nos lieux de travail pour que chacun ait à cœur de préserver sa sécurité et sa santé et que tous puissent l’intégrer de façon durable au niveau stratégique, et cela pour tous les projets.

Par ailleurs, le ministre du Travail a insisté sur la nécessité pour le gouvernement et les partenaires sociaux de « s’ajuster aux fins de nous arrimer aux meilleures standards ».

« Si nous ne sommes pas en mesure d’offrir le meilleur et de faire partie des meilleures, nous serons inéluctablement largués », a-t-il encore dit, précisant que cela est « une responsabilité collective qui incombe au gouvernement mais aussi à chacun des segments du monde du travail ».