Bramali soutient les écoles de Sénou!

Et Bramali soutient aussi le Centre de Référence de Sénou, et la Mairie de Sénou.

Sous l’impulsion de son Directeur Général, Benjamin Bronne, et avec le soutien de l’équipe informatique de Bramali, le Directeur des Ressources Humains de Bramali a remis la semaine passée du matériel informatique.

Mamadou Diallo s’est en effet rendu dans des écoles de Sanankoroba, mais également au Centre de Référence de Sénou, ainsi qu’à la Mairie de Sénou, afin d’y faire des dons de matériel informatique.

L’accueil qui a été réservé à la délégation de Bramali y a été extrêmement chaleureux.

Et le Directeur des Ressources Humaines a terminé ses visites de terrain en confirmant la volonté de Bramali d’aider tous les jours d’avantages les écoles, dont les enfants sont l’avenir du Mali.

 

 

Saisie de cocaïne pure à l’aéroport de Bamako

Une jeune sénégalaise répondant au nom de Maguette Thiam a été arrêtée à  l’aéroport international de Bamako-Sénou en début de semaine. Elle venait de Lomé via Addis Abeba à  bord d’un vol d’Ethiopian Airlines et devait rallier Dakar par la voie terrestre. C’’est grâce à  la coopération entre la Cellule Aéroportuaire Anti-Trafics/Antenne de l’Office Central des stupéfiants (CAAT/AOCS) et les autres aéroports que la jeune dame a été interpellée et fouillée, a indiqué le capitaine Alhader Yoro Maà¯ga, Chef de la CAAT/AOCS. « Au cours de la fouille, nous avons constaté que dans son sac à  dos, il y avait un cartable et une doublure dans le croisement intérieur du sac. Après avoir déchiré la doublure, nous avons trouvé un premier paquet. Une autre plaque a été dissimulée dans le cartable que nous avons déchiré. Une analyse rapide a révélé une réaction à  la cocaà¯ne » a expliqué le capitaine Alhader Yoro Maà¯ga. Les deux plaques pèsent 1.689kg. La deuxième affaire concerne deux Nigérians, l’un en en provenance de Sao Paulo et l’autre de Rio de Janeiro. Tous deux ont transité par Lisbonne avant de débarquer à  Bamako. A leur arrivée à  l’aéroport vers 1h40, ils ont été ciblés et soumis à  un test urinaire. Lors de l’interrogatoire, Obirefu et Adiegwa ont déclaré avoir avalé des capsules contenant de la cocaà¯ne et pèsent entre 17 et 20g. Ils n’ont pas fini de faire ressortir toutes les capsules contenant de la cocaà¯ne pure au moment o๠la saisie a été présentée à  la presse qui en a dénombré une centaine. « C’’est après l’enquête qu’on pourra peser le tout et donner le poids réel » a poursuivi le capitaine. La jeune sénégalaise est actuellement à  la disposition de la justice, les deux autres le seront, lorsque l’enquête préliminaire sera terminée. Quelle est la destination finale des saisies ? « Beaucoup s’interrogent sur la fiabilité des saisies. La lutte contre la drogue est une chaà®ne. Après l’interpellation, la justice fait son travail, les saisies sont mises sous scellé et envoyées à  la direction de la pharmacie et du médicament pour destruction, mais d’abord un test d’échantillonnage est fait pour vérifier si C’’est ce qui a été réellement saisi » a déclaré M. Kanouté, chargé de communication à  la direction de l’office central des stupéfiants. Pour plus d’efficacité, les agents demandent des meilleures conditions de travail notamment la motivation pour éviter la tentation, surtout que les saisies se font tout le temps. « Ceux qui sont dans la lutte contre les stupéfiants et leur famille sont exposés à  tout, même au narcotrafiquant. Si le personnel est bien motivé, ça va les mettre à  l’abri de beaucoup de choses » a souligné le capitaine. Actuellement le kilo de cocaà¯ne sur le marché européen varie en 60 et 70 Millions de FCFA a ajouté le chef de la CAAT.

Aéroports du Mali :  » Concession n’est pas privatisation », martèle le gouvernement

Dans le but d’ «Â améliorer la qualité de service et de maintenance et de la performance commerciale », le gouvernement a décidé en 2010 de concéder la gestion de l’Aéroport international de Bamako Sénou à  un privé. Les autorités maliennes parlent de « concession ». Les syndicalistes considèrent qu’il s’agit d’une privatisation qui ne dit pas son nom. La direction nationale de l’Agence nationale d’avion civile (ANAC) et celle des Aéroports du Mali (ADM), relevant du ministère de l’Equipement et des transports (MET), ont donc tenu à  en dire plus sur cette décision polémique « Pas une privatisation », selon le gouvernement «Â Cette concession est l’une des conditionnalités posées par le Millenium Challenge Account-Mali (fond étasusien) pour le financement, la modernisation et l’extension de l’aéroport de Bamako Sénou », a indiqué Mme Cissé Kadidia Traoré, conseillère technique au MET. Une concession n’est pas une privatisation, a-t-elle insisté en précisant que la mise en concession prévue d’ici juin 2012 n’implique pas un transfert complet de l’exploitation du service public au repreneur. Les installations aéroportuaires appartiendront toujours à  l’Etat malien, a notamment expliqué le directeur général de l’ANAC, Abdoulaye Coulibaly. La directrice des Aéroports du Mali mise à  la porte «Â Toute défaillance au titre des obligations du concessionnaire en termes de garanties financières, de protection de l’environnement, de sécurité et de refus de communication constitue une faute contractuelle donnant droit à  une résiliation de la Convention », a-t-il également rappelé. La décision de mise en concession n’est nullement liée à  la gestion controversée de l’ancienne directrice générale de la structure, Mme Thiam Aya Diallo, a ajouté Mme Cissé kadidia Traoré. Après des semaines de protestations des employés la directrice a été remercié le 22 février. Le syndicat des travailleurs est farouchement opposé à  toute idée de mise concession, qu’il perçoit comme une privatisation pure et simple. Si cette concession venait à  être effective l’entreprise et ses employés seraient menacés, ont estimé les travailleurs et le collectif des femmes. Toutes les garanties sont prises pour la préservation des emplois, a affirmé de son côté la conseillère technique du ministère.

Lutte contre la drogue : Près de 100 tonnes de produits stupéfiants incinérés

Cette journée de lutte mondiale contre la drogue a été marquée par l’incinération à  Bamako de la totalité des produits stupéfiants saisis durant l’année 2008. Des tonnes d’herbe de cannabis, de chanvre indien ou des comprimés d’amphétamine et autres barbituriques ont été brûlés en présence d’autorités comme la douane, la gendarmerie et la police. Sans oublier la destruction de kilos de résine de cannabis, de substances nocives comme le Diazépan ou l’éphédrine. La Direction de la pharmacie et du médicament (DPM) est la structure chargée de l’incinération des produits stupéfiants au Mali, en partenariat avec l’ong américaine USAID et beaucoup d’autres partenaires engagés dans la lutte contre le trafic des stupéfiants. A titre de rappel, le Mali a déployé des efforts louables dans ce sens : récemment, sept chiens bergers-allemands, dressés pour détecter les drogues dures ont été acquis par le ministère de la Sécurité intérieure et de la protection civile. Des animaux qui viennent renforcer le dispositif des gendarmes et des douaniers. La guinée et la Côte d’Ivoire se mobilisent fortement Dans ces deux pays, la mobilisation a été forte. En Guinée, le Conseil National pour la démocratie et le Développement (CNDD) a mené une opération d’envergure contre le fléau de la drogue. «Ta vie, ta communauté, pas de place dans ta vie pour la drogue », tel était le slogan adressé aux jeunes de guinée aujourd’hui. Cette frange de la population est particulièrement vulnérable au trafic des stupéfiants, mais aussi les femmes qui en consomment de plus en plus. En côte d’Ivoire, d’importantes saisies de cannabis et d’héroà¯ne ont été réalisées par la brigade des stupéfiants. Les jeunes sont les plus exposés aux drogues. La pression exercée par le groupe pousse certains à  expérimenter les drogues illicites. Ceux qui se droguent ingorent les risques sanitaires liés à  cette consommation ou les possibilités de contamination du VIH Sida par voie de seringues usagées etc… La lutte contre le trafic de drogue est une préoccupation constante des Nations Unies, qui tentent de combattre les conséquences néfastes des stupéfiants sur les populations. En Afrique, C’’est sans doute le manque de moyens, qui ralentit l’éradication complète du fléau !