Covid-19: Bolloré Logistics prolonge son pont aérien en Afrique

Pour assurer la continuité des approvisionnements dans le contexte de la Covid-19, Bolloré Logistics prolonge jusqu’au 31 juillet 2020, son service spécial de fret cargo hebdomadaire entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, rapporte un communiqué reçu dimanche à APA.« Afin de répondre à la demande de transport aérien et continuer à garantir la continuité des approvisionnements vers le continent africain, Bolloré Logistics propose depuis trois mois, des liaisons régulières hebdomadaires depuis l’Europe vers les pays d’Afrique de l’Ouest », explique notre source.

Elle souligne que deux à trois vols tout cargo assurent chaque semaine le transport de fret au départ des hubs aéroportuaires de Bolloré Logistics à Liège (Belgique) ou Roissy Charles-de Gaulle (France). Ils desservent les destinations d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Bamako (Mali), Accra (Ghana), Freetown (Sierra Leone), Ouagadougou (Burkina Faso), Conakry (Guinée), Niamey (Niger), Monrovia (Libéria) et Nouakchott (Mauritanie).

« Ce service WARA AIR SERVICE entre l’Europe et l’Afrique est complètement connecté au réseau mondial de Bolloré Logistics et alimenté par des programmes similaires de charters depuis l’Asie et l’Amérique du Nord offrant ainsi des solutions intégrées de bout en bout », poursuit le communiqué.

Depuis le début des restrictions de transport, une trentaine de vols ont déjà permis l’acheminement fiable et sécurisé de 1 800 tonnes de marchandises destinées à l’aide humanitaire, de matériels et équipements sanitaires, produits médicaux et alimentaires, pièces détachées, matériel télécom et autres biens de consommation courante. Plus de 100 tonnes de mangues ont aussi été exportées au départ de l’Afrique pour l’Europe.

Ce service dédié WARA AIR SERVICE de Bolloré Logistics est maintenu jusqu’au 31 juillet 2020, et pourrait être amené à se prolonger davantage si les conditions de restriction des capacités en fret aérien venaient à perdurer. Bolloré Logistics suit en effet l’évolution de la situation pandémique à travers le monde notamment en Afrique.

L’entreprise a mis en place une organisation permettant la poursuite des opérations logistiques afin d’assurer la continuité des chaines d’approvisionnement. Une cellule de crise a ainsi été constituée autour d’experts avec l’objectif de superviser un plan d’urgence et de proposer des solutions évolutives tenant compte des directives émises par les autorités locales.

« Dans les 48 pays d’Afrique où nous exerçons nos activités, Bolloré Logistics propose des plans de transport alternatifs adaptés aux besoins de nos clients. Nous nous appuyons sur notre réseau de logistique intégrée unique pour assurer l’acheminement de bout en bout de tout type de marchandises jusque dans les zones les plus isolées », a précisé Jérôme Petit, CEO Afrique de Bolloré Logistics, cité par le communiqué.

Mozambique: 211.000 déplacés internes à Cabo Delgado

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, où des groupes armés ont attaqué des installations gouvernementales et des civils, a annoncé mardi l’ONU.Le Mozambique subit une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base. 

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que la situation humanitaire dans la province de Cabo Delgado s’est considérablement détériorée au cours des six derniers mois en raison de l’insécurité et de la violence. 

« Les déplacements ont augmenté rapidement en raison de l’escalade de la violence, avec 211 485 personnes déplacées à l’intérieur de la province », a déclaré l’agence onusienne dans sa mise à jour sur la situation sécuritaire au Mozambique. 

Elle a révélé que plus de 300 incidents violents ont été enregistrés depuis 2017, dont plus de 100 depuis janvier. Il s’agit notamment d’attaques « sur des villages par des individus armés et d’affrontements entre les forces de sécurité et les groupes armés ». 

« Les attaques des groupes armés ont détruit plus de 107 écoles (dont un centre de formation des enseignants) jusqu’à présent, touchant plus de 56 000 enfants et près de 1 100 enseignants. Au cours des dernières semaines, les attaques ont augmenté en ampleur et en portée, les districts de Palma, Mocimboa da Praia, Nangade, Muidumbe, Macomia et Quissanga étant les plus touchés », indique la note. 

L’escalade de la violence a empêché l’accès à Cabo Delgado des responsables de l’aide, les organisations humanitaires travaillant dans la province ayant de sérieuses difficultés à atteindre les personnes dans le besoin. 

Les récentes attaques contre les capitales des districts de Mocimboa da Praia, Quissanga, Muidumbe et Macomia ont forcé de nombreux acteurs humanitaires à se retirer temporairement des centres vitaux de Pemba et Maputo, réduisant ainsi leur capacité à évaluer et à répondre aux besoins croissants.

Lutte contre la faim au Sahel: pour l’engagement des bailleurs de fonds

Des organisations humanitaires dont Save the Children et Action contre la Faim invitent, dans un communiqué reçu à APA, les bailleurs de fonds à s’engager dans la lutte contre la faim au Sahel.« Alors que les violences et massacres se poursuivent et contraignent toujours plus de personnes à fuir leurs foyers, les besoins humanitaires explosent et les financements eux tardent à arriver. A la moitié de l’année 2020, les plans de réponse humanitaire du Sahel restent financés seulement à hauteur de 26% ou moins », notent ces ONG.

Selon elles, déjà en 2019, seule la moitié des financements nécessaires avaient pu être mobilisés. « Face à l’urgence de la situation au Sahel et alors que la soudure de juillet à août va aggraver encore la situation pour des millions de personnes, le report de la conférence des bailleurs (initialement prévue le 18 juin) est un coup de plus qui risque d’être fatal pour des millions de Sahéliens. La faim elle, n’attend pas. La communauté internationale ne peut pas abandonner le Sahel au moment où les populations ont le plus besoin d’aide, nous sommes à un point de rupture », interpellent les organisations.

Elles soulignent que l’arrivée de la Covid-19 n’a fait qu’aggraver la crise humanitaire et alimentaire. Au Sahel central, 5,5 millions devraient souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure, soit 2,5 fois plus que la moyenne des cinq dernières années. Les mesures prises par les pays pour ralentir la pandémie ont permis d’éviter, pour l’heure, les scénarios catastrophes annoncés au début de la pandémie de Covid-19. Cependant, elles ont aussi fragilisé les ménages, et en premier lieu, les plus précaires.

« La pandémie de Covid-19 a ajouté une pression supplémentaire sur une situation déjà intenable. La période de soudure a toujours été une période difficile pour les populations sahéliennes mais dans ce contexte explosif, c’est la saison de tous les dangers et l’arrivée des pluies va augmenter les cas de paludisme et de choléra. L’accès aux services essentiels à la santé, à l’eau, sont d’autant plus indispensables en contexte de maladie et de pandémie et aujourd’hui largement insuffisants », s’inquiètent ces ONG humanitaires.

Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

Les équipements et matériels de riposte contre le coronavirus sont arrivés ce lundi matin à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.Une importante délégation, composée entre autres de Magda Robalo, la ministre d’Etat auprès du président de la République, Haut-Commissaire pour la lutte contre la Covid-19, de dignitaires religieux et de représentants de la section locale de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, s’est rendue à l’aéroport de Bissau pour témoigner de leur gratitude.

Sur l’une des banderoles brandies par le Comité d’accueil en présence de Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, le leadership du Roi Mohammed VI est salué : « Les vrais chefs africains sont ceux qui sont présents en temps normal et en temps de crise ».

La Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine. Le soutien du Maroc vise à accompagner les efforts du gouvernement bissau-guinéen dans le combat contre le nouveau coronavirus.

Cette aide fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Royaume chérifien est de soutenir les pays africains frères dans leurs efforts de lutte contre cette pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont confectionnés par des entreprises marocaines.

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent sur instructions du Roi Mohammed VI, démontrent à suffisance la politique africaine du Maroc et sa solidarité agissante à l’égard des pays africains frères.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».

Covid-19 : le Sénégal réceptionne des dons du Maroc

Le Royaume du Maroc apporte une précieuse aide matérielle au Sénégal dans le cadre de sa riposte contre le nouveau coronavirus.Deux avions de Royal Air Maroc (RAM) de type Boeing 737-800 se sont immobilisés, un peu avant 17 heures, sur le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass (60 kilomètres à l’est de Dakar).

À bord, il y a une importante quantité de matériels destinés au Sénégal. Il s’agit de 500.000 masques non tissés, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses, 2000 litres de gel hydro-alcoolique, 5000 boîtes de chloroquine et 1000 boîtes d’azithromycine.

Au nom de l’État du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a adressé de vifs remerciements au Royaume du Maroc et magnifié la bonne santé de la coopération sud-sud sur l’axe Dakar-Rabat.

Pour lui, cet acte est « l’expression d’une très grande solidarité ». En outre, il a rapporté que « le président Macky Sall mesure la portée de l’amitié (sénégalo-marocaine) à travers ce don extrêmement important ».

M. Sarr est convaincu que « nous devons lutter ensemble (pour) gagner parce que ce virus n’a pas de frontières ».

Pour Moïse Diégane Sarr, Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, c’est « un geste fort qui reflète le caractère singulier des relations qui unissent les deux pays ».

De son côté, Taleb Barrada, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal a déclaré : « Aujourd’hui comme hier, les défis multiples auxquels notre cher et grand continent se trouve confronté, et particulièrement l’impact plurisectoriel de cette pandémie, renforce certainement l’engagement solidaire du Royaume auprès des pays africains frères et leurs populations ».

Poursuivant, le diplomate a souligné que la donation de son pays, au-delà du contexte du coronavirus, « raffermit et conforte davantage la conviction qu’ensemble, nous serons mieux outillés et plus forts pour affronter solidairement les menaces qui appellent une réponse africaine conjointe en faveur d’une meilleure protection de nos populations et de nos pays ».

Outre le Sénégal, 14 autres pays de toutes les sous-régions du continent sont concernés par cette opération.

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, d’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Covid-19: L’Ethiopie renouvelle la fermeture partielle des cours fédérales

La Cour suprême de l’Ethiopie a décidé d’une prolongation de 30 jours pour la fermeture partielle des cours fédérales à cause de la pandémie de coronavirus.La décision se justifie par des informations publiées par le ministère de la Santé qui ont état d’un nombre croissant des nouveaux cas de Covid-19 dans le pays.

Dans un communiqué publié le weekend, la Cour Suprême fédérale a indiqué que la décision visait à renforcer la sécurité des juges et les autres travailleurs, ainsi que les personnes qui viennent dans les locaux de l’institution.

Selon le document, la Cour ne recevra plus de nouveaux dossiers pendant cette période d’extension. Cependant, les affaires urgentes sur lesquelles il faut statuer seront examinées.

Les mesures de fermeture partielle étaient imposées aux cours fédérales depuis le 18 mars 2020, afin de limiter la propagation de la pandémie.

Par ailleurs, l’Ethiopie a enregistré 129 nouveaux cas de coronavirus sur 5500 tests ; ce qui fait un total de 2020 personnes affectées dont 334 guérisons et 27 décès.

Côte d’Ivoire/Covid-19: 3 200 masques de l’initiative BASE distribués aux femmes du Forum des marchés d’Adjamé

Les femmes du marché du Forum d’Adjamé, le plus grand centre commercial de Côte d’Ivoire, situé dans le Centre d’Abidjan, ont reçu jeudi, 3 200 masques offerts par la BASE, une initiative de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » et du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), en vue de freiner la propagation de la Covid-19.« La Covid-19 tue » et « chacun d’entre vous doit avoir son masque », a lancé Mme Euphrasie Yao, conseillère Spéciale du chef de l’Etat en charge du Genre et présidente de l’Initiative BASE (Banque d’amour et de solidarité efficace), dont l’objectif est de créer une chaîne de solidarité pour soutenir les personnes vulnérables et démunies face au défi actuel.

Fort de 15 000 femmes, le Forum des marchés d’Adjamé, compte un nombre important de commerçantes. En contact permanent avec des milliers d’acheteurs et de visiteurs, l’Initiative BASE a jugé opportun de leur remettre des masques afin de les préserver de la pandémie à Covid-19.

Ces 3 200 masques de protection grand public, confectionnés minutieusement par les femmes du Compendium ont été offerts par  la famille Gnagne, une des membres de la BASE vivant à Singapour à travers Gofundme. Les responsables des faîtières ont  été chargées de relayer les informations reçues, de distribuer les cache-nez à leurs membres ainsi qu’aux petites vendeuses démunies.

Mme Euphrasie Yao, première responsable de l’initiative BASE, a souligné que sa présence au côté de ces championnes du développement qui risquent leur vie pour subvenir aux besoins élémentaires de leur famille est une réponse à des cris du cœur.

Ces cris du cœur, dira-t-elle, émanent d’un citoyen de passage dans la commune d’Adjamé et choqué par le constat d’attroupement et du non port de masques de protection. Confrontées au dilemme  «rester chez soi et mourir de faim ou braver le coronavirus pour nourrir sa famille », le choix  des commerçantes s’était vite opéré sur la deuxième option.

Guidée par ce slogan « Parce que personne ne doit mourir de par ma faute », la Banque d’Amour et de Solidarité Efficace (BASE) démultiplie depuis le jeudi 23 avril 2020 des actions directes à l’endroit des populations vulnérables et démunies.  

Ces activités visaient notamment à sensibiliser les responsables des  10 faîtières du Forum des marchés d’Adjamé afin que celles-ci servent de relais et répercutent dans leurs différentes associations ainsi qu’auprès des  petites vendeuses démunies,  l’importance de leur implication et appropriation des mesures barrières.

Avant la remise symbolique  des 3200  masques, la conseillère du chef de l’Etat en charge du Genre, a aussi présenté l’Initiative BASE qui dit-elle est un mouvement citoyen, un investissement dans le capital humain fondé sur le leadership des femmes, des hommes et des jeunes en vue d’apporter une contribution à l’effort national afin de faire face à la vulnérabilité des populations exacerbées par la pandémie du coronavirus.

Heureuses de cette initiative qui touche directement les populations bénéficiaires et laisse entrevoir les valeurs de  justice sociale, les responsables de faîtières, par la voix de Mme Tanoh, présidente de l’association des propriétaires de magasins, ont salué les actions nobles et louables posées par  la BASE.  

Pour rappel, l’Initiative BASE dans ses actions directes à l’endroit des populations vulnérables,  avait offert mi-mai un lot d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville,  dans le Sud d’Abidjan, en vue de soutenir les sujets diabétiques fragilisés par la pandémie de la Covid-19 et contribuer ainsi à la mise en place d’une banque d’insuline.

Côte d’Ivoire : nouveau report du gala de la Fondation Children Of Africa en 2021 en raison de la Covid-19

La Fondation Children Of Africa, une organisation humanitaire présidée par Dominique Ouattara, la première dame ivoirienne, a reporté à nouveau la huitième édition de son gala au 19 mars 2021 « en raison de l’incertitude liée à la durée de la pandémie» de la Covid-19 qui sévit dans le monde, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Toutes les réservations et contributions effectuées pour le 03 avril 2020 restent valables pour le gala du 19 mars 2021», assure un communiqué de cette fondation signée par sa présidente Dominique Ouattara. 

Le gala de la Fondation Children Of Africa, initialement prévu le 03 avril 2020 à Abidjan avait été déjà reporté une première fois au 12 juin prochain en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

 La  Fondation tentera de mobiliser au cours de ce dîner-gala 4 milliards de FCFA dont 2,5 milliards serviront à la reconstruction de la Case des enfants, un centre d’accueil situé au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan et mis en place par Dominique Ouattara depuis 1998. Plusieurs personnalités venant  des quatre coins du monde sont attendues à cette huitième édition  qui se déroulera autour du thème, «Africa is future ».

La Côte d’Ivoire désapprouve l’enquête d’un institut américain sur le travail des enfants dans le cacao

La Côte d’Ivoire qui dénonce des « insuffisances dans la méthodologie de l’enquête 2018/19» de l’Institut de recherche NORC de l’Université de Chicago (USA) sur le travail des enfants dans les zones de production de cacao du pays, clame ne pas approuver cette enquête dans sa version actuelle alors qu’elle devrait concourir à la publication d’un futur rapport, dans une déclaration dont APA a reçu copie lundi.« La Côte d’Ivoire ne peut approuver l’enquête 2018/19 dans sa version actuelle, qui comporte des failles », indique une déclaration du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), dont la présidente du Comité national de surveillance est Dominique Ouattara, la Première dame de l’Etat ivoirien.

Cette déclaration intervient à un peu plus d’un mois de la publication du rapport d’enquête 2018/19 de l’Institut de recherche NORC, prévue le 29 juin 2020, et portant sur le travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest qui cumulent 62% du marché mondial de cacao.

Le rapport d’enquête NORC vise à évaluer la prévalence du travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana en comparaison avec les données des enquêtes 2008/09 et 2013/14 menées par l’Université de Tulane (États-Unis).

Ces enquêtes sont financées par le Département du travail des États-Unis (USDOL) dans le cadre de la mise en œuvre du protocole Harkin-Engel. Le projet de rapport de NORC fait état de la forte baisse du nombre moyen d’heures de travail réalisées par les enfants dans la production de cacao et la forte augmentation de la fréquentation scolaire des enfants des ménages agricoles.

Toutefois, l’Etat de Côte d’Ivoire se dit « très préoccupé par certains aspects fondamentaux du rapport en raison des lacunes largement reconnues de certaines des méthodologies utilisées dans le cadre de l’enquête de Tulane de 2013/2014 ».

Selon la Côte d’Ivoire, « ces lacunes qui comprennent l’échantillonnage et l’extrapolation ainsi que des problèmes liés à la période de référence pour la collecte des données, rendent impossibles toute comparaison précise entre certaines données clés de l’enquête de NORC  et celles de l’Université de Tulane et entraineraient probablement des conclusions trompeuses à tirer de n’enquête de NORC ».

Au cours des derniers mois, plusieurs ateliers techniques se sont tenus à Abidjan et à Washington D.C au cours desquels l’Etat ivoirien a fait part à NORC et à l’USDOL de ses préoccupations concernant les « insuffisances de la méthodologie de l’enquête 2018/19 ».

« Bien qu’ils aient reconnu ces erreurs et leur impact potentiel sur la crédibilité des conclusions de l’enquête 2018/19, NORC et l’USDOL n’ont jusqu’à présent pas voulu apporter les changements nécessaires, évoquant des contraintes de comparaison des données », fait observer l’Etat de Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien est fermement engagé à éradiquer le travail des enfants dans le secteur de la cacaoculture. Selon le rapport de USDOL sur le travail des enfants publié l’année précédente, la Côte d’Ivoire fait partie des douze pays qui ont obtenu la plus haute évaluation des avancées significatives dans la lutte contre le travail des enfants dans l’industrie du cacao. La Côte d’Ivoire a obtenu cette désignation six années de suite.

Covid-19: un homme d’affaires offre des vivres et des non-vivres aux Sierra-léonais de Côte d’Ivoire

L’homme d’affaires ivoirien Anthony Kragbé a offert à Abidjan des vivres et des non-vivres à la communauté sierra-léonaise vivant en Côte d’Ivoire en guise de soutien face à la crise sanitaire du Coronavirus (Covid-19), indique une note d’information transmise lundi à APA.Ce geste de M. Kragbé qui dit être « grand ami» de la Sierra-Leone marque le début d’une série d’actions de solidarité que ce dernier entend apporter aux populations vulnérables dont les activités ont été fortement impactées par la Covid-19.

Ce don fait aux sierra-léonais de Côte d’Ivoire composé de riz, de lait, de sucre, d’huile, de gels hydroalcoolique et des masques de protection a été réceptionné par M. Daniel Musa et Mme Djaka Tarawali, respectivement président et vice-présidente de l’association des sierra-léonais de Côte d’Ivoire.

Ces derniers ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au donateur pour « son soutien constant et ses actions permanentes en faveur du renforcement des relations entre la Sierra-Leone et la Côte d’Ivoire ».

Sénégal: vers un dispositif de suivi de l’impact du coronavirus

L’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal Lance, le 27 mai 2020, une enquête dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, pour recueillir des données concernant l’impact socio-économique de la maladie sur les ménages, selon les dirigeants de cette structure basée à Dakar.« L’enquête, menée en partenariat avec la Banque mondiale, vise à produire des données à haute fréquence afin de mettre à la disposition des décideurs et du public des informations fiables et à jour pour éclairer les prises de décision et assurer une gestion optimale de la pandémie », ajoutent-ils.

A cet effet, l’ANSD a mis en place un système de collecte de données par téléphone mobile via son centre d’appels et selon une fréquence mensuelle.

Ce dispositif a pour but d’aider les décideurs à surveiller les canaux par lesquels la pandémie affecte les ménages et à évaluer son impact sur les conditions de vie des populations notamment celles plus vulnérables.

L’ANSD va ainsi cibler près de 2500 ménages sur l’étendue du territoire sénégalais pour faire partie du panel.

Côte d’Ivoire: la communauté libanaise rejoint la chaîne de solidarité contre la Covid-19

La communauté libanaise Algadir a rejoint la chaîne de solidarité mise en place par le gouvernement ivoirien contre la Covid-19 avec un don de vivres et de non-vivres d’une valeur de 12 millions FCFA au ministère ivoirien de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.« Ce don composé de kits alimentaires, de pompes de stérilisation, de lits médicaux, de dispositif de lavage des mains etc. a été réceptionné par la Ministre Mariatou Koné », rapporte une note d’information transmise jeudi à APA.

« Nous voyons la Ministre sur le terrain visiter les familles vulnérables, être dans leur quotidien, leur porter assistance. C’est cela faire du social comme nous le recommande les saintes écritures. Nous ne pouvons que la soutenir », a affirmé l’imam Khaleb Kojob au nom de cette communauté libanaise. Pour sa part, la ministre Mariatou Koné a exprimé sa gratitude au donateur pour cette action sociale.

Dans un autre registre, cette fois dans le domaine de la traite des personnes, le ministère ivoirien de la solidarité a reçu des équipements de Expertise France avec l’appui de l’Union Européenne.

Ce don également destiné au secrétariat exécutif du comité national de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), est composé d’ordinateurs, d’imprimantes, de tables et fauteuils de bureau, de vidéo projecteur, de tableau et de tableau de projection, etc, d’une valeur de 7 millions FCFA.

Ce don vise à renforcer les capacités opérationnelles du secrétariat exécutif afin de le rendre plus performant dans la traque des coupables de traite des personnes et de trafic illicite, a indiqué Alexandro Rabiossi, le directeur régional de la lutte contre la traite des personnes chez Expertise France.

M. Rabiossi a conclu en réitérant l’engagement de son institution à œuvrer aux côtés du gouvernement pour démanteler tous les réseaux de traite des personnes et mettre fin à cette pratique en Côte d’Ivoire.

Covid-19: une ONG lance à Abidjan la distribution de 1 million de masques

L’ONG Initiatives Côte d’Ivoire a lancé mardi, au Centre de santé communautaire d’Anoumabo, sis au quartier Alliodan, le projet de distribution de 1 million de masques au profit des personnes défavorisées à Abidjan, afin de les aider à se protéger face à la Covid-19.Le Centre de santé communautaire d’Anoumabo, un village de la cité de Marcory, située dans le Sud d’Abidjan, a servi de lieu de lancement du projet, en présence de la présidente de Initiatives Côte d’Ivoire, Kadi Fadika Coulibaly, des partenaires de l’ONG et de la chefferie.Pour cette première étape de distribution de masques réutilisables fait en tissu, l’ONG a mis à la disposition du village 5 000 cache-nez pour une population estimée à 1 250 ménages. L’organisation prévoit deux masques par individu.Au regard de l’impact socio-économique de la pandémie, l’ONG Initiatives Côte d’Ivoire a, en plus des masques, offert des paquets de riz aux populations. Chaque ménage vulnérable devrait recevoir un petit sac de riz afin de tenir pendant cette période de soudure. Pour Mme Kadi Fadika Coulibaly, en plus du lavage des mains, la distanciation physique et des restrictions de rassemblement, il est nécessaire de porter le masque, rendu obligatoire dans le Grand Abidjan, pour casser la propagation de la Covid-19.L’acquisition du masque, étant une barrière économique majeure pour des ménages, Initiatives Côte d’Ivoire a décidé, avec ses partenaires (Engender Health, Médecins sans frontières, Agence de médecine préventive, la Fédération nationale des organisations de santé) d’en produire et distribuer aux personnes défavorisées.« Notre cible concerne les populations à revenus modestes, parce que les prix des masques se sont avérés très élevés surtout pour les masques jetables à utilisation unique, pour permettre à ces populations d’avoir chacun leur masque afin de respecter les mesures d’hygiène », a-t-elle dit.Blaise Gnagne, un responsable communautaire, a exprimé la joie des populations de recevoir ces masques qui participent des mesures barrières et qui visent à éradiquer cette pandémie, assurant que les ménages seront davantage sensibilisés sur la Covid-19.Le quartier d’Alliodan est touché par la maladie à Coronavirus. Pour freiner sa propagation, les chefs de communauté entendent insister auprès de leurs membres afin que les populations s’alignent sur les mesures barrières édictées par les autorités ivoiriennes.La directrice régionale de Engender Health, un organisme international opérant dans le domaine de la santé, Mme Néné Fofana Cissé, dont l’institution est partenaire à ce projet, s’est félicitée de ce qu’à travers cette initiative, les populations les plus défavorisées aient accès à des masques gratuitement. Les dons comprennent des paquets de vivres d’une équivalence de 6 tonnes de riz et des masques réutilisables. Les 1 million de masques à produire, devraient être distribués à Akouédo village, Bingerville village et à Abobo.Initiatives Côte d’Ivoire, créée en 2012, par des cadres résidents sur le sol ivoirien et à l’étranger, comprend aujourd’hui une trentaine de membres, qui financent des projets communautaires et d’intérêt public visant à contribuer à la vie sociale.Son ambition est portée par son engagement et sa volonté de contribuer, par des réflexions, au développement économique et social de la Côte d’Ivoire, avec pour challenge de proposer des solutions innovantes et pragmatiques aux problématiques socio-économiques du pays.  

Côte d’Ivoire: don d’un groupe ivoiro-turc à une ONG pour assister les personnes vulnérables

Bénéficiaire d’un don, en numéraire, du Groupe ivoiro-turc PES (Professionnel d’équipements de sécurité), l’ONG Wol-Wassa, implantée en Côte d’Ivoire, envisage d’assister des personnes vulnérables en cette période de Covid-19 et de Ramadan.Le don, sous forme de chèque de 2 millions de FCFA,  a été remis lundi par Yussuf Yaçin, le PDG du groupe, à la présidente de l’ONG ivoirienne Wol-Wassa, Mme Koné Pingué Assetou, à l’ambassade de la Turquie en Côte d’Ivoire,  sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

Mme Koné Assétou, également directrice du Centre de promotion des logements sociaux, a exprimé un « immense bonheur et (sa) satisfaction » de recevoir ce chèque de 2 millions Fcfa, destiné à soulager des personnes démunies.

Ce don, dira-t-elle, permettra en cette période de ramadan de soutenir des familles musulmanes et de soutenir des ménages affectés par la pandémie de la Covid-19. Déjà, l’ONG, depuis le début de la pandémie, fait des dons à toutes les confessions religieuses du pays.

Pour elle, cette aide financière est « la cerise sur le gâteau » car elle intervient en cette période de la dernière décade du mois de ramadan qui est très importante pour la communauté musulmane. Une manne qu’elle assure distribuer efficacement.

Le groupe ivoiro-turc n’est pas à sa première assistance à une organisation humanitaire en Côte d’Ivoire. Son PDG Yussuf Yaçin qui dit se sentir comme un citoyen Ivoirien, a exprimé sa joie d’apporter cette aide à ses frère et sœurs qui sont dans le besoin.

Pour lui, le mois de ramadan, soutenu par le principe de la charité, marque une évidence mais surtout un élan de partage lorsqu’on apporte du bonheur et une entraide. Et, le groupe a voulu s’inscrire dans cette dynamique à travers cette contribution. 

Quant à l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Turquie, Yonca Ozceri, elle s’est félicitée des mesures importantes prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour contenir la pandémie de la Covid-19 dans le pays où l’on enregistre plus de 2 000 cas de personnes infectées.  

Elle a fait observer que cette crise sanitaire, répandue à l’échelle mondiale, a affecté les États,  les ménages et les entreprises. De ce fait, le don de ce groupe vise à « régler cette double crise sanitaire et économique ».

Les entreprises turques en Côte d’Ivoire s’apprêtent à accompagner l’élan de solidarité et de riposte à la Covid-19 du pays. Selon la diplomate turque, il est prévu « plus tard trois ou quatre occasions suivant lesquelles des sociétés turques se manifesteront ».

 L’ONG Wol-Wassa, créée en décembre 2015, porte également secours aux enfants  qui n’ont pas de jouets en Noël et appuie les jeunes déscolarisés qui par la force des choses se trouvent dans des situations très difficiles, en attente d’une seconde chance pour se relancer dans le tissu social. 

Covid-19: le cumul des crises risque de dévaster le Sahel (ONU)

Les agences humanitaires des Nations unies alertent sur le cumul des crises avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19 qui risque de dévaster la région du Sahel.« Les agences humanitaires des Nations unies (…) alertent au sujet de la détérioration rapide de la crise du Sahel, entrainant des besoins humanitaires à travers la région à des niveaux sans précédent, la plupart résultant de l’intensification des conflits, de l’insécurité alimentaire croissante, des inégalités structurelles et des conséquences directes et indirectes de la pandémie Covid-19 (…) », rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.

En 2020, rappellent les agences humanitaires de l’ONU, 24 millions de Sahéliens, dont la moitié sont des enfants, ont besoin d’une assistance et d’une protection vitales, le nombre le plus élevé jamais enregistré.

En raison de la violence généralisée et des catastrophes naturelles, 6,9 millions de personnes sont confrontées aux conséquences désastreuses des déplacements forcés. Plus de 4,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays ou réfugiées, soit un million de plus qu’en 2019, et 2,5 millions de retournés luttent pour reconstruire leur vie.

« Le temps presse alors que nous faisons face à une crise sans précédent en matière de déplacement et de protection dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été contraintes de fuir et doivent maintenant faire face à l’incertitude supplémentaire apportée par le coronavirus », a déclaré Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’ouest et centrale, citée par le communiqué.

A son avis, « les communautés locales à travers la région ont fait preuve d’une générosité remarquable en les accueillant, mais ne peuvent plus faire face sans un soutien urgent car, les capacités nationales sont dépassées. La situation au Sahel était déjà en train de devenir rapidement intenable, avec une crise humanitaire à plusieurs niveaux. Nous devons agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire ».

« Les conflits, les déplacements, la violence et maintenant, la pandémie Covid-19, ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur santé, leur état nutritionnel, leur éducation et leurs droits à la protection. Quelque 9,7 millions d’enfants sont menacés de malnutrition aiguë, dont 3 millions de malnutrition aiguë sévère. Il est crucial que des mesures soient mises en place pour freiner et arrêter la propagation de la pandémie pour répondre aux besoins immédiats et à plus long terme des enfants », a affirmé Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF.

De son côté, la FAO dit être préoccupée par la succession et la superposition des crises vécues au Sahel, de l’insécurité alimentaire, à la pandémie Covid-19 et à l’invasion potentielle de criquets pèlerins qui pourraient dévaster les moyens d’existence et la production alimentaire et affaiblir la résilience du Sahel.

Pour Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO, « les communautés pastorales, déjà durement touchées par les effets du changement climatique et de l’insécurité, sont également affectées par la fermeture des frontières, ce qui risque d’accroître les conflits entre éleveurs et agriculteurs ».

Côte d’Ivoire : 12 millions de personnes touchées par la chaîne de solidarité contre la Covid-19

Quelque 12 millions de personnes ont été touchées par la redistribution de vivres et de non-vivres initiée par le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de sa chaîne de solidarité contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée  par la ministre Mariatou Koné qui était face aux députés ivoiriens pour faire le point de la redistribution des vivres et non-vivres reçus des donateurs dans le cadre de cette chaîne de solidarité lancée par son département ministériel contre la Covid-19.

Ce sont 24 régions sur 31 et 155 communes sur 201 que compte le pays qui ont déjà bénéficié de cette assistance humanitaire, a fait savoir Mme Koné précisant qu’un peu plus de 12 millions de personnes ont été touchées dont 09 millions à travers les élus et plus de 03 millions impactées à travers les ONG.

Depuis le 23 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont lancé une chaîne de solidarité visant à soutenir les populations vulnérables dans la lutte contre la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Le Rwanda ébranlé par les catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles ont causé de grandes pertes en vies humaines et en biens au Rwanda entre janvier et avril 2020, faisant 140 morts et 225 blessés, selon le ministère de la Gestion des urgences.Selon un rapport publié par ledit ministère, une série de catastrophes a détruit au moins 3 117 hectares de cultures, 124 routes et 64 ponts, perturbant les activités économiques dans tout le pays.

Ces catastrophes, des inondations, des orages, des glissements de terrain, des tempêtes et autres continuent de faire des victimes et ont des effets néfastes sur l’économie.

Plus de 3082 maisons ont été endommagées au cours de cette période, ce qui a provoqué le déplacement de milliers de familles.

Le ministère affirme que 3227 animaux domestiques sont morts à la suite de ces catastrophes, dont 60 vaches.

Au moins 36 salles de classe, un centre de santé, 12 églises, 10 maisons administratives, 13 infrastructures d’approvisionnement en eau qui ont perturbé l’approvisionnement en eau dans certaines régions et un marché ont été endommagés par les catastrophes.

Les événements climatiques extrêmes ont également détruit 61 infrastructures électriques, affectant l’approvisionnement temporaire en énergie dans certaines régions du pays.

Les pertes annuelles pour l’économie rwandaise ont été estimées à 43 millions de dollars en raison des seules inondations et sécheresses combinées, selon le profil de catastrophe du pays.

Les conditions climatiques extrêmes coûtent 10% du budget national du Rwanda.

Covid-19: le gouvernement ivoirien procède au suivi des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, s’est assurée lundi de l’effectivité des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables à Koumassi (Sud d’Abidjan), dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Au quartier Koumassi campement Félix Houphouët-Boigny, Mme Mariatou Koné, a expliqué que l’opération du transfert monétaire aux populations impactées par les mesures sanitaires imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, obéit à un « ciblage communautaire ». 

Ce ciblage communautaire, dira-t-elle, montre ceux qui peuvent bénéficier de cette aide financière, fixée à 25 000 Fcfa  par mois et sur une période de trois mois. Un soutien qui vise à travers le pays 177 198 ménages identifiés pour un fonds global de 13,3 milliards de F CFA. 

Dogbo Boni, qui vit à Koumassi campement, un quartier précaire, avec ses cinq enfants et sa femme, témoigne avoir effectivement reçu via son téléphone un transfert de 25 000 Fcfa. Ce dernier qui prenait cela pour une « arnaque » au départ, a reçu un message attestant d’une aide de l’Etat.  

Cette somme de 25 000 Fcfa « m’a vraiment soulagé », lance-t-il, rapportant avoir acheté un petit sac de riz et rechargé sa bouteille de gaz, puis le reste de l’argent, injecté cela dans l’achat d’un crédit d’énergie.   

« Ca nous a fait du bien moi et ma petite famille, et je remercie l’Etat de Côte d’Ivoire », a affirmé M. Dogbo, un ex-agent d’une entreprise industrielle en Zone 4, dans le Sud d’Abidjan, qui a été licencié en 2015 et jusqu’à ce jour ne travaille pas.  

Pour apporter de la clarté à cette opération, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a fait savoir que selon les critères de vulnérabilité, M. Dogbo Boni, avant 2015, n’était pas considéré comme vulnérable mais aujourd’hui, en 2020, il fait partie des vulnérables au regard de sa situation sociale. 

Le suivi des transferts monétaires a conduit Mme Mariatou Koné à « vérifier » que les bénéficiaires de la commune de Koumassi ont bien reçu pour ce mois cet appui de l’Etat. Avant cette étape, elle s’était rendue à Abobo (nord) et à Yopougon (ouest). 

« Partout, nous avons constaté que les transferts sont effectifs et les bénéficiaires sont des personnes qui sont heureuses d’avoir reçu ces transferts monétaires », a poursuivi la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Un Fonds national de solidarité et de soutien humanitaire Covid-19 dédié aux personnes vulnérables est opérationnel, depuis fin avril 2020, dans le Grand Abidjan pour s’étendre à l’intérieur du pays à partir de ce mois de mai.

Côte d’Ivoire/Covid-19: entre 15 et 20 000 familles visées par une caravane de solidarité

Entre 15 et 20 000 familles sont visées par une caravane de solidarité en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, impliquant les Fondations Magic System et Didier Drogba avec l’appui de l’Union Européenne (UE) et d’autres partenaires.Cette caravane de solidarité Covid-19, ciblant les quartiers précaires d’Abidjan et de l’intérieur du pays, a fait des heureux samedi à Alépé, dans le Sud ivoirien. Le préfet du département, Benjamin Nanou, s’est réjoui de cette chaîne de solidarité, tout en remerciant les donateurs.

Alépé, à l’instar de plusieurs villes du pays, a été touchée par les mesures sanitaires visant à freiner l’impact de la pandémie. Au cours de cette caravane, l’on a enregistré la présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire Michaël Grau, celui de l’UE, A’Salfo pour la Fondation Magic System,  Mariam Breka de la Fondation Didier Drogba et IHS, un partenaire.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a fait savoir que cette cérémonie de remise de vivres et de non-vivres à Alépé coïncide avec la Journée de l’Europe qui repose sur les fondements de l’UE, entre autres, la paix, le développement, la protection de l’environnement,  l’éducation et la solidarité.

L’UE, dira-t-il, veut être solidaire avec la Côte d’Ivoire dans cette situation de crise et ces moments très difficiles pour le pays. Il a relevé que le soutien aux populations les plus démunies, traduit la volonté de l’Union à être aux côtés de ceux qui ont le plus besoin d’aide et de solidarité. 

M. Michaël Grau, ambassadeur de l’Allemagne, a relaté la longue tradition de solidarité avec la Côte d’Ivoire. Une coopération qui a commencé en 1962, et qui actuellement vise à mettre cette coopération au profit de la réponse du gouvernement contre la crise du Covid-19.

 « On travaille au rétablissement du tissu économique du pays », a-t-il rassuré, avant d’ajouter « nous sommes en train de préparer avec le ministère des Finances des projets pour rétablir ce tissu économique, ensemble avec l’UE ».

Pour sa part A’Salfo s’est dit « content » d’être à la troisième phase de cette caravane qui commence par Alépé et qui va s’étendre sur d’autres communes, notamment dans les quartiers démunis, parce que la spécificité de cette phase est d’être dans la proximité avec les populations.

« Nous allons parcourir des quartiers avec des ONG et des personnes qui viendront nous aider à toucher des familles vulnérables », a-t-il indiqué,  expliquant que le téléthon qui avait été annoncé pour venir en aide aux gens démunis, allait être fait après cette caravane.

« Aujourd’hui, on voit que la priorité est de pouvoir aller au bout de nos actions avec ce que nous avons entrepris avant de mettre en place ce téléthon », a précisé A’Salfo, soulignant que cela sera «lancé à une date ultérieure ».

C’est « entre 15 et 20 000 familles qui sont dans des quartiers précaires à Abidjan et à l’intérieur du pays » qui seront touchées par ces dons, a-t-il poursuivi. La priorité reste aux populations du Grand Abidjan, encore isolé, toutefois, les villes de l’intérieur programmées seront toutefois visitées.

Mme Mariam Breka, directrice exécutive de la Fondation Didier Drogba, dont l’organisation a intégré cette chaîne de solidarité depuis avril aux côtés de la Fondation Magic System, de l’UE et de l’ambassade de l’Allemagne, s’est félicitée de cette initiative visant à soutenir les gens démunis.  

« Dès que nous avons intégré la chaîne, nous avons fait un apport de 5 000 kits en vivres et non vivres qui ont été ajoutés aux 5 000 que Magic System et l’UE avaient déjà en stock et les autres partenaires se sont joints à nous », a-t-elle dit. 

Ces kits offerts aux populations vulnérables en Côte d’Ivoire comprennent entre autres du sucre, du riz, du savon, de l’huile et des gels hydro-alcooliques. L’objectif étant de soutenir le maximum de familles impactées par la crise liée à la pandémie du Covid-19.  

Côte d’Ivoire/Covid-19: les personnes handicapées reçoivent des kits hygiéniques et des vivres

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert vendredi à Abidjan, des vivres et des kits hygiéniques aux personnes aveugles et handicapées physiques dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus (Covid-19).A l’Institut national ivoirien pour la promotion des aveugles (INIPA) de Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan, les pensionnaires de cet institut et l’ONG Aube Nouvelle en charge des personnes aveugles, ont reçu  des vivres et non vivres ainsi que des kits hygiéniques.

Le directeur de l’INIPA, Pokou Komenan et le président de l’ONG Aube Nouvelle, Yao Kouassi, ont tour à tour salué cette «marque de solidarité» du gouvernement ivoirien en faveur des populations vulnérables.

La Mutuelle des handicapées de Côte d’Ivoire a également reçu des dons similaires pour aider ses membres à lutter contre le Covid-19.

« Ce sont des personnes qui sont très vulnérables et qui pour la plupart exercent dans le secteur informel. L’arrêt des activités leur créé beaucoup de désagréments. Alors nous avons apporté également des kits alimentaires pour les aider à la subsistance », a expliqué la ministre Mariatou Koné lors d’une cérémonie de remise.

Poursuivant, elle a indiqué à cette occasion que les personnes handicapées seront bénéficiaires de deux fonds sur les quatre mis en place par le gouvernement ivoirien contre la pandémie du Covid-19.

A savoir, le fonds de soutien au secteur informel et le fonds de la solidarité. « On  ne peut pas vous oublier. On est ensemble pour vous relever. On est ensemble pour votre dignité», a assuré Mme Koné appelant les personnes handicapées à se protéger et à faire respecter les mesures barrières contre cette maladie.

Avant elle, Jean-Pascal Néné, le président de cette mutuelle qui revendique près de 310 personnes  handicapées en Côte d’Ivoire,  a exprimé la gratitude des siens au gouvernement ivoirien, exhortant à son tour les membres de son organisation au «respect rigoureux» des gestes barrières pour faire reculer la pandémie.

« On n’est pas sans savoir que 80% des personnes en situation de handicap exercent dans le secteur informel. Depuis le début de la pandémie,  toutes les activités se sont arrêtées», a regretté M. Néné estimant que ce don fait aux handicapées est  un « début de grand espoir».

Selon le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2014, environ 453 000 personnes en situation de handicap ont été dénombrées en Côte d’Ivoire avec 90% d’handicapés physiques et 10% d’handicapés psychiques.

Côte d’Ivoire: des dons en vivres offerts à 50 mosquées et ONG pour le Ramadan

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a offert jeudi à Abidjan des vivres d’une valeur de plus de 50 millions de FCFA à 50 ONG, associations et mosquées dans le cadre de sa campagne dénommée «Solidarité Ramadan ».«La présente opération de solidarité Ramadan, à l’instar des autres éditions,  vise à apporter un soutien aux familles à faible revenu et fortement impactées par les conséquences de la pandémie a Coronavirus…Pour cette quatrième édition, il s’agit d’apporter plus de gaieté, plus de joie, plus de dignité dans la vie des familles vulnérables», a expliqué Mme Koné dans une cérémonie à la mosquée Salam du Plateau, le quartier administratif d’Abidjan.

Ce don est composé entre autres de 25 tonnes de riz,  04 tonnes de pâtes alimentaires et 03 tonnes de vivres alimentaires.

Auparavant, elle a estimé que l’appel des guides religieux au respect des mesures barrières contre le Covid-19, notamment les mesures de distanciation sociale est salutaire. «  Votre appel a sans nul doute contribué à freiner la propagation du virus et éviter une contagion la grande échelle», s’est-elle félicitée. 

Au nom des bénéficiaires, l’Imam Abdoulaye Cissé a dit sa gratitude à la ministre Mariatou Koné ainsi qu’à l’exécutif ivoirien. Jeudi dernier, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé une opération baptisée Solidarité Ramadan qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 victimes vulnérables de la Côte d’Ivoire.

Covid-19 : plus de 80 familles de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, bénéficiaires de kits alimentaires

Pour atténuer l’impact du Covid-19 sur les ménages à faibles revenus, le Mouvement « un coup KO pour le Rhdp», proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a distribué mercredi à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, des kits alimentaires au profit de plus de 80 familles vulnérables.Arborant un polo avec le logo du mouvement politique, Adama Camara, président de l’organisation, a avec son équipe procédé à la remise de kits alimentaires de première nécessité, composés notamment de 5 Kg de riz et de 5 Kg de sucre.

 Selon M. Camara, cet acte s’inscrit dans « la suite de ce que le gouvernement a décidé de faire depuis le début de la pandémie du Covid-19 », à savoir soutenir la population, et être aux côtés des ménages les plus vulnérables.

Regroupés sous une bâche dressée dans l’enceinte d’un établissement, les récipiendaires, à l’appel de leur nom, s’affichaient pour récupérer leur sésame. Un don, qui en cette période de ramadan, vient soulager les familles musulmanes.  

Treichville, une commune cosmopolite, compte 43 quartiers. Selon les critères d’octroi des kits, le bureau exécutif du mouvement a décidé de prendre deux familles démunies par quartier,  soit 86 familles. Et ce, en collaboration avec les représentants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir) dans chaque quartier.

L’organisation envisage de continuer cette action, qui à six mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, marque des scores à l’avantage du Premier ministre, Amadou Gon,  En convalescence à Paris. M. Camara qui lui souhaite un prompt rétablissement, a foi qu’il sera bientôt parmi les siens.

« On fera le maximum pour que les gens sachent que cette la vision » de solidarité impulsée par le chef de l’Etat,  Alassane Ouattara, au travers du gouvernement est une réalité pour bouter hors du pays cette pandémie, a dit M. Camara.

Rokia Fofana, avec son colis en main, laisse transparaître sur sa mine une grande joie. « Je remercie le mouvement un coup KO pour le Rhdp » pour ce geste surtout en ce mois béni », lance-t-elle, tout en souhaitant « que Dieu fasse que le Rhdp reste » encore au pouvoir.

« C‘est un sentiment de joie et on remercie le donateur », affirme Mme Namizata Coulibaly, qui a salué   l’initiative du Mouvement « un coup KO pour le Rhdp ». Elle avoue « on en avait vraiment besoin » de ces denrées de première nécessité et « que dieu fasse que l’organisation aille encore de l’avant ». 

Pour la circonstance, « Maman ADO », une vieille femme, passionnée des œuvres du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a tenu à être présente, malgré le poids de l’âge. Avec ses verres au travers desquels l’on peut à peine voir ses yeux, elle reçoit visiblement enthousiaste son kit alimentaire.

Suite à la déclaration du chef de l’Etat Alassane Ouattara,  président du Rhdp, de voir son parti gagner la présidentielle d’octobre 2020 au premier tour en faisant un coup KO, le mouvement a vu le jour pour mobiliser un fort électorat capable de réaliser ce vœu.

Le Mouvement un coup KO pour le Rhdp revendique à ce jour près 4 000 adhérents seulement pour la cité de Treichville. L’organisation qui compte également des délégués dans toutes les autres villes de la Côte d’Ivoire, envisage de distribuer des kits alimentaires à ses membres à travers le pays.

Ce mouvement regroupe par ailleurs les militants et sympathisants du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et les « défenseurs intrépides » des réalisations et résultats du gouvernement de M. Ouattara, lors de ses deux mandats présidentiels.

Maroc : Le conseil des droits de l’Homme et l’UNFPA se joignent pour lutter contre la pratique du mariage des enfants

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont signé, jeudi à Rabat, un accord qui porte sur la promotion des droits des femmes et des filles, y compris les droits à la santé sexuelle et reproductive au Maroc. Paraphé par Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH, et Luis Mora, représentant de UNFPA, l’accord vise à renforcer le plaidoyer pour lutter contre la pratique du mariage des enfants, promouvoir les droits à la santé sexuelle et reproductive, et renforcer la mobilisation pour la mise en œuvre des recommandations des instruments internationaux en la matière. Cette collaboration renforcera la contribution des deux parties aux efforts visant à mettre fin au mariage des enfants.

Ce partenariat, qui vient renforcer la coopération du CNDH avec le Système des Nations Unies pour le développement au Maroc, vise à développer une information claire et complète, intégrant les éléments normatifs, constitutionnels, juridiques et les éléments de politiques publiques nationales en matière des droits à la santé sexuelle et reproductive, qui sera mise à la disposition de l’ensemble des acteurs.

Il s’agit également de renforcer l’appropriation par les acteurs de la société civile, des mécanismes internationaux visant à améliorer la situation des droits humains en général et des droits à la santé sexuelle et reproductive en particulier.

L’UNFPA appuie 150 pays, dont le Maroc, dans la collecte des données démographiques à même de comprendre leurs tendances et de développer des politiques permettant d’assurer un développement durable et inclusif.

Lancement de Solidarité Ramadan pour 2000 victimes des crises ivoiriennes

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan une opération baptisée « Solidarité Ramadan » qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 « victimes vulnérables » des crises survenues en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Aujourd’hui c’est solidarité Ramadan vis-à-vis des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire. Parmi ces victimes, il y a des vulnérables. Donc, nous leur avons fait appel pour leur donner un kit Ramadan. Nous avons appelé des victimes qui sont de confession musulmane mais également ceux qui ne sont pas de cette religion mais qui sont aussi affectés », a expliqué Mme Koné.

Poursuivant elle a précisé que cette opération de Solidarité Ramadan est différente de celle qui se fait actuellement en faveur des familles vulnérables pour les aider à lutter contre le Covid-19.

 Toutefois,  Mme Koné a souligné qu’ en plus des kits alimentaires, les victimes bénéficiaires de Solidarité Ramadan recevront aussi des kits sanitaires contre la maladie à Coronavirus.

En retour,  les bénéficiaires de cette opération ont successivement exprimé leur gratitude au gouvernement ivoirien et à la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

«Nous disons tous nos encouragements à la ministre car elle est vraiment au front social », a estimé Lassina Kanté, le président du Conseil d’administration de la confédération des organisations des victimes de la crise ivoirienne ( COVICI).

Le climat politique crispé dans plusieurs pays africains en 2019

Le climat politique est resté délétère en 2019 dans plusieurs pays africains secoués par des manifestations anti-gouvernementales. De l’Algérie au Soudan, des mouvements populaires se sont dicté leurs lois.L’Algérie a battu les records des manifestations contre le « régime » enclenchées depuis le 22 février. Malgré l’élection à la présidence de la République de l’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune avec un faible taux de la participation de 39,9%, le 12 décembre dernier, les marches se tiennent toujours.

Et ce mardi 24 décembre, au lendemain-même de la mort du chef d’Etat-major de l’armée, le Général Ahmed Gaïd Salah, une des figures de l’après-Bouteflika, les étudiants ont tenu leur 44è marche hebdomadaire.

La manifestation pacifique de vendredi dernier, la première après la prestation de serment la veille de Tebboune, semble révéler une détermination à poursuivre le triptyque du combat du mouvement « Hirak » pour « un État de droit, une justice libre et une presse indépendante ».

Tout a commencé quand l’ancien président Abdelaziz Bouteflika a voulu brigué un cinquième mandat. Après qu’il est poussé à la démission le 2 avril 2019 par le soutien de l’armée, les protestataires réclament la mise en place d’une deuxième République, et le départ de tous les symboles du régime déchu.

Après la disparition du Général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah, symbole fort de la lutte contre le mouvement « Hirak », son successeur Said Changriha, chef d’état-major par intérim, aura-t-il la même influence politique ou laissera-t-il au Président Tebboune une marge de manœuvre ?

Au Soudan, le climat politique, déjà confus en fin 2018, a été toujours secoué cette année par des protestations contre le régime d’Omar el-Béchir.

Tout est parti d’un mouvement d’humeur contre le triplement du prix du pain et une pénurie d’essence. La contestation s’est vite transformée en un front politique qui a mené à la chute de l’ancien régime de Omar el-Béchir après 30 ans au pouvoir. Après sa destitution par l’armée le 11 avril dernier, el-Béchir dont le régime est régulièrement accusé de violations de droits humains, a été condamné le 14 décembre par un tribunal de Khartoum à deux ans en « résidence surveillée » pour corruption.

Un an après le premier anniversaire du déclenchement de ce mouvement de contestation célébré le 19 décembre dernier, le gouvernement de transition mis en place en septembre s’attèle a relever une économie exsangue et assise sur une dette de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Tout en prenant la compte du ratio entre les dépenses publiques et le panier de la ménagère !

« Esprit de suivisme »

Comme Denis Sassou-Nguesso en République du Congo en 2015, Pierre Nkurunziza au Burundi en 2015, ou encore Faure Gnassingbé au Togo parmi la dizaine d’exemples en Afrique depuis 2000, le président guinéen semble vouloir imiter ses pairs qui ont changé la Constitution de leurs pays pour rester au pouvoir.

Depuis l’annonce en septembre d’une série de consultations sur la Constitution, une vague de protestations secoue le climat politique en Guinée.

Le projet de troisième mandat attribué au Président Condé a suscité une série de manifestations populaires, déjà soldées par un bilan macabre.

Décrié et contesté par l’opposition et la société civile, le référendum pour une nouvelle Constitution risque d’alimenter la tension.

Avec le boycott annoncé de l’opposition des élections législatives du 16 février initialement prévues le 28 décembre, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) continuera de compter des interpellations dans ses rangs.

En Gambie, le Mouvement « Three Years Jotna » (les trois ans sont révolus), s’érige contre le régime de Adama Barrow dont la promesse électorale en 2016 était quitter le pouvoir au bout de trois ans.

Alors que le président gambien a finalement manifesté son souhait de rester à la tête du pays jusqu’en 2021, les protestations commencent à s’organiser un peu régulièrement. Selon la charte fondatrice de la « Coalition 2016 », le nouveau président devait diriger un gouvernement provisoire pendant trois ans, avant d’organiser une nouvelle élection à laquelle il ne pourrait participer.

« Parfums de troisième mandat »

Même si le sujet est encore « tabou », un air de soupçon se dégage en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Le président Alassane Ouattara n’a pas « explicitement » rejeter l’idée d’un troisième mandat. Et l’ambition politique de Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale pourrait mener à une rebelote des cartes, en perspectives de la présidentielle de 2020. Alors que le fonctionnement et la composition de la Commission électorale indépendante (CEI) continue de diviser le pouvoir et l’opposition.

Congo : 260 tonnes de vivres pour les sinistrés des inondations

Un bateau humanitaire transportant 260 tonnes de vivres a quitté Brazzaville, mardi, à destination des quatre départements du centre et du nord du Congo, où des inondations ont occasionné d’importants dégâts matériels, a constaté APA.Ce bateau affrété par le ministère des Affaires sociales, transporte des vivres (riz, huile, sel, boîtes de conserve), des couvertures, couettes, marmites, seaux, savons, nattes, ainsi que des intrants de pêche (filets, hameçons, plomb), du matériel de construction (tôles, fers, pointes), des médicaments de première nécessité et des produits d’entretien et d’assainissement.

Selon, Antoinette Dinga Dzondo, ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, « d’autres convois sont partis par la route », soulignant que l’acheminement de cette aide humanitaire du gouvernement doit soulager les populations sinistrées.

Outre les 180.000 personnes sinistrées, les inondations ont occasionné la destruction des infrastructures de santé, des écoles, de l’administration publique, des habitations et les moyens de subsistance des populations.

Gambie : quelles leçons tirer des manifestations contre Barrow ?

Les commentateurs et analystes ressassent encore sur les réseaux sociaux la manifestation organisée lundi contre le président gambien Adama Barrow, la plus importante depuis le retour de la démocratie dans le pays, il y a trois ans.Cette manifestation qui s’est déroulée dans une ambiance pacifique s’est terminée par la remise d’une pétition par les organisateurs, regroupés autour du mouvement ‘Three Years Jotna’ (Les trois ans sont révolus !).

Le document donne au président Barrow un mois pour se décider à renoncer au pouvoir, conformément à sa promesse de campagne de ne rester que trois ans à la magistrature suprême.

Immédiatement après la manifestation, le journaliste et commentateur social Baboucar Ceesay a déclaré à l’Agence de presse africaine qu’il y avait trois à quatre choses à retenir de cette action populaire.

Pour lui, la première remarque c’est que le mouvement avait réussi à attirer une foule plus importante que les prévisions, de l’ordre de 30.000 manifestants ou même plus.

Avant la marche, les détracteurs du mouvement avaient décrit leur activisme comme une cause malavisée et incompatible avec les voeux de l’opinion publique en Gambie.

« Cependant, pour autant que je me souvienne, une telle foule ne s’est jamais rassemblée pour manifester dans ce pays … J’étais là dès 8 heures et j’ai vu comment la foule augmentait au fur et à mesure que la manifestation s’apprêtait à démarrer « , a-t-il déclaré.

Sous le règne de l’ancien président Yahya Jammeh au pouvoir pendant plus de 20 ans, les Gambiens protestaient rarement car le moindre geste de protestation contre l’autorité centrale était très sévèrement réprimé.

Ceesay, fondateur et directeur du journal Monitor, a ajouté qu’un autre point à retenir de la manifestation est le fait rassurant que le pays a définitivement franchi une étape en ce qui concerne l’activisme pour les droits civiques.

Il a expliqué qu’en respectant leur promesse d’une marche pacifique, les dizaines de milliers de manifestants semblaient bien canalisés par les dirigeants du mouvement.

Barrow, qui s’était emmuré à la présidence à Banjul, a envoyé le porte-parole du gouvernement, Ebrima Sankareh, qui a d’abord été hué par les manifestants dont certains le voyaient « trop jeune » pour recevoir la missive au nom du chef de l’Etat.

Beaucoup de manifestants estiment qu’il s’agit de manque de respect de la part du président Barrow qui semble se considérer « trop digne » pour y répondre de par sa présence.

Cependant, les dirigeants du mouvement Three Years Jotna avaient réussi à appeler la foule à faire preuve de retenue et à s’abstenir de franchir les barrières menant au pont.

Bien que quelques-uns d’entre eux aient réussi à franchir les barrières mises en place par la police, la marée montante des manifestants est restée en grande partie « dans les limites autorisées» pendant les négociations.

C’est ainsi que finalement, Sankareh a pris le mémorandum à transmettre au président Barrow.

Un autre point à retenir selon M. Ceesay est le fait troublant de savoir que la protestation est loin d’être à son épilogue, étant donné que le mouvement dans sa lettre au président Barrow a déclaré avec fermeté qu’il allait lancer d’autres manifestations à Banjul, s’il ne revenait pas sur sa promesse électorale de démissionner en janvier 2020, soit exactement trois ans depuis sa prise de fonction..

Les manifestants ont également déclaré qu’ils ne demanderaient pas d’autorisation à la police pour les prochaines séries de manifestations.

Ils ont juré d’occuper les rues tant que Barrow restera au pouvoir.

Dans la perspective des élections de décembre 2016 qui l’ont vu évincer Jammeh, le président Barrow, à la tête d’une coalition de partis d’opposition, avait promis de diriger un gouvernement de transition de trois ans, après quoi il démissionnerait et organiserait de nouvelles élections auxquelles il ne participerait pas.

Cependant, trois ans plus tard, alors que les Gambiens le considèrent généralement comme voulant renier cette promesse électorale, beaucoup pensent qu’il est encore excusable, étant donné que la constitution du pays stipule qu’un président élu peut faire un mandat de cinq ans s’il le souhaite.

Cependant, pour Jeggan Gray-Johnson, un autre citoyen gambien déplore la situation actuelle et semble dire que les choses sérieuses ont commencé.

« La décision que va prendre Barrow permettra de savoir si nous allons survivre ou couler en tant que pays ; mais ses choix sont extrêmement limités et les moments qu’il vit ne lui appartiennent pas », a-t-il confié à APA.

Prévoyance sociale: « maCGRAE.ci», le nouveau portail des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire

L’Institution de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’état de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), vient, dans le cadre de la digitalisation de ses services aux assurés sociaux, de lancer un nouveau portail en ligne dénommé « maCGRAE.ci».Cette plateforme de l’IPS-CGRAE dénommée « maCGRAE.ci» vise notamment la mise œuvre d’un système informatique de dématérialisation des échanges entre les assurés sociaux d’un côté, et les agents de la CGRAE de l’autre. 

Selon le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté, ce portail d’échange et d’information a pour but de permettre aux assurés sociaux de consulter en ligne leurs dossiers, de les mettre à jour via des preuves de vie et de prendre rendez-vous en agence pour compléter leurs démarches.

«MaCGRAE.ci permet d’échanger avec la CGRAE de manière dématérialisée, sans avoir nécessairement à se rendre en agence », tout en assurant une qualité de service aux adhérents et en facilitant leur accompagnement par les agents de l’institution de prévoyance sociale, indique M. Berté.

Entièrement orienté client, cette plate-forme se veut un site sécurisé conçu pour permettre aux adhérents d’accéder à leur compte, faire des opérations 100% en ligne, une démarche dématérialisée qui leur donne la possibilité de traiter leurs préoccupations sans avoir à se déplacer.

Avec maCGRAE.ci, les assurés sociaux de l’Etat peuvent désormais télécharger au format PDF le bulletin de pension, l’attestation de pension et l’attestation de virement, réalisant ainsi la majeure partie des formalités directement en ligne.  

Pour accéder à cette plateforme électronique, l’assuré devra toutefois ouvrir un navigateur Internet, et à partir de l’adresse https://macgrae.ci, suivre les instructions. Par ailleurs, le site permet aux agents de l’Etat assurés de créer leur espace personnel sur « maCgrae » et de discuter en temps réel.   

Le prix « Héros de l’année » de CNN décerné à l’Ethiopienne Freweini Mebrahtu

CNN a nommé l’Ethiopienne Freweini Mebrahtu « Héros de l’année » pour avoir œuvré à changer la stigmatisation culturelle autour des périodes menstruelles des femmes.Freweini a remporté dimanche ce prix de CNN pour l’année 2019, en reconnaissance de son brevet pour un tampon menstruel réutilisable pour les filles de son Ethiopie natale qui n’ont pas accès aux serviettes hygiéniques.

La conviction de Freweini selon laquelle aucune fille ne devrait rater l’école à cause d’une période, résonne fortement à l’échelle mondiale.

Freweini a consacré sa vie à maintenir les filles à l’école en concevant un tampon menstruel réutilisable et en essayant de mettre fin à la stigmatisation culturelle autour de la question des règles menstruelles.

« Je ne sais même pas quoi dire », a déclaré Freweini lors de la remise du prix, ajoutant : « Je suis tellement humble et reconnaissante envers CNN… C’est pour toutes les filles et les femmes du monde entier. Dignité pour tous ».

Les électeurs en ligne ont choisi Freweini comme lauréate du prix de CNN 2019 parmi les 10 meilleurs finalistes du concours.

Freweini a étudié le génie chimique aux Etats-Unis et a conçu et breveté un tampon menstruel réutilisable en 2005.

Elle et son équipe produisent 750.000 serviettes réutilisables par an dans son usine en Ethiopie. Près de 800.000 filles et femmes bénéficient de son travail.

Plus de 80% des paquets qu’elle fabrique sont vendus à des ONG qui les distribuent gratuitement.

Société, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant du procès de l’émigration clandestine de jeunes sénégalais à l’actualité politique du camp présidentiel, en passant par la situation de l’enseignement supérieur et le week-end des Lions du football dans les championnats européens.« Procès de l’émigration clandestine : dialogue de sourds à l’hémicycle », titre EnQuête, soulignant que la mort, jeudi dernier, de quinze jeunes sénégalais en partance irrégulière pour les côtes espagnoles, a occupé les débats à l’Assemblée nationale.

Selon un député de la coalition présidentielle, « la mort de ces migrants engage d’abord la responsabilité du cercle familial ». Mais pour son collègue Mamadou Lamine Diallo de l’opposition, « Macky Sall ne peut pas régler l’émigration et l’emploi des jeunes. Il écoute le FMI et la Banque mondiale ».

Revenant sur le naufrage d’une embarcation de migrants au large de Nouadhibou, en Mauritanie, L’Observateur rentre dans la peau des personnes à bord pour raconter les « histoires d’une tragédie ». Entre autres points, le journal narre « le destin tragique de deux frères » et « la femme d’une des victimes (qui) est en état de grossesse avancée ».

Face à cette situation, l’ancien président de la Raddho, Alioune Tine, « sonne l’alerte » dans Sud Quotidien, sans occulter les sujets portant sur la hausse du prix de l’électricité, la pénurie d’eau, l’affaire des faux billets et l’insécurité alimentaire. Tout ce patatras dénote les « signaux de décomposition politique du système », ajoute le journal.

Sur l’Enseignement supérieur aussi, Le Quotidien note que « l’Etat (est) loin du compte » après que 4000 bacheliers se trouvent « en liste d’attente » et « 25 milliards dus aux EPS (établissements publics supérieurs) ». Publiant en Une la photo du ministre de l’Enseignement supérieur, le journal souligne par ailleurs que les Universités Sine Saloum (centre) et Amadou Makhtar Mbow seront « réceptionnées dans 18 mois ».

Sur la gestion du pétrole et du gaz, L’AS note que le président de l’Assemblée nationale « Moustapha Niass se fait l’avocat de Macky Sall » et « ouvre le feu », selon Walf Quotidien. Ce journal ajoute que Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall et Cie sont « renvoyés à leurs chères études ».

« Nous resterons ensemble », déclare Moustapha Niass cette fois sur le lien entre son parti (AFP) et la coalition présidentielle Benno.

En football, Stades relate le week-end des Lions dans les championnats européens. Diao Baldé et Famara Diédhiou buteurs, Mbaye Niang « s’éclate » pour sa part avec un doublé, note le journal.

Record salue de son côté la performance des Lionceaux en finale du tournoi de l’UFOA face au Mali et note que l’entraineur Youssoupha Dabo est le « roi » de cette compétition sous-régionale.