Association Sasakawa pour l’Afrique: « Allons vers les paysans »

Sasakawa Global 2000 devenue Association Sasakawa pour l’Afrique fête cette année son 25ème anniversaire. Pour marquer l’évenement, une grande rencontre internationale aura lieu les 3 et 4 novembre au Centre International de Conférences de Bamako. La vision et la stratégie de SAA en faveur des agriculteurs sera le sujet principal de ce symposium qui portera sur la vulgarisation agricole. Pendant les deux jours de symposium, les participants vont échanger sur l’expérience de SAA, sur les résultats obtenus et sur les pistes pour accomplir encore mieux le rêve du fondateur de l’organisation qui en 1986 a décidé de mettre sa fortune au profit de ceux qui en avaient le plus besoin: les populations victimes de catastrophes naturelles extrêmes et les plus démunis. Ainsi, depuis 25 ans et une quinzaine d’années au Mali, de nombreux projets ont été menés au profit du monde agricole. Le slogan de SAA est « Allons vers les paysans ». Une manière de dire que tout doit partir de la terre et ceux qui les exploitent. SAA au Mali Le choix du Mali pour célébrer cet anniversaire n’est pas fortuit. Selon Dr Chris Dowswell, chargé de programme, notre pays est l’un de ceux qui a apporté le plus de satisfaction à  son organisation. Les succès comme l’introduction et la vulgarisation, avec l’appui des services de vulgarisation, de la variété de maà¯s à  haute teneur protéinique baptisée “ Denbanyuma ” par les paysans ont fait du Mali, un exemple de ce que SAA veut réaliser dans les pays partenaires. Ce maà¯s a remporté un franc succès auprès des ménages ruraux en raison de son rendement élevé et de sa valeur nutritive. Pour le Directeur National de l’Agriculture, Daniel Kelema, l’approche « chaà®ne des valeurs » est une réussite. Les activités post-récoltes notamment la valorisation des céréales comme le mil et le sorgho par une meilleure conservation et la transformation ont permis de créer des emplois et d’améliorer le conditions de vie de bien des ménages ruraux. SAA travaille avec les structures nationales de recherche comme l’Institut d’Economie Rurale l’Institut polytechnique rural/Institut supérieur de formation et de recherches appliquées (IPR-ISFRA), ou internationales (ICRISAT, ADRAO, IITA) pour les tester en milieu paysanses nouvelles technologies agricoles en vue de les faire adopter à  grande échelle.. l’association qui est un des initiateurs du riz nerica au Mali a aussi introduit des variétés performantes de mil et de sorgho, comme le mil “ Toronio ” ou le sorgho “ Grinkan ” qui ont des rendements élevés. Le “ Toronio ” donne 1 à  1,6 tonne à  l’hectare et le “ Grinkan ” 2 à  3 tonnes. Le programme des festivités Mme Ruth Oniang O, Présidente du Conseil d’Administration de SAA a profité de la conférence de presse de ce 1er novembre pour inviter les maliens à  s’associer aux célébrations de ce 25ème anniversaire. Ce mercredi 2 novembre, une cérémonie se déroulera au usée National du Mali sous la présidence du Chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré. Ce sera en présence de Yohei Sasakawa, Président de la Fondation Nippone, de la Présidente de la Fédération nationale des femmes rurales, de Nicéphore Soglo, ancien président du Bénin, entres autres personnalités. Le symposium proprement dit s’ouvre demain jeudi au CICB sous la présidence du Premier Ministre, Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé et aura pour thème: « veres l’agriculture de demain ». Entres autres sujets de discussion à  l’ordre du jour, la vulgarisation des résultats de la recherche, la chaà®ne de valeur: de la ferme au consommateur. Enfin, le vendredi, des visites de terrain permettront aux participants de toucher du doigt sur le terrain les résultats des 15 années de partenariat entre l’agriculture malienne et l’Association Sasakawa pour l’Afrique.

Sculpture : un symposium s’ouvre ce dimanche à Bandiagara

Très attendu, cette deuxième édition du Symposium international de sculpture mettra l’accent sur la créativité artistique universelle à  l’aide des matières premières locales. Force est de constater que le symposium international de sculpture de Ibi s’encre de plus en plus dans les habitudes, autant des acteurs culturelles, que des populations locales. En effet, l’idée de ce Symposium à  germé en Mai 2009, à  partir d’un lieu, iBi sur la Falaise de Bandiagara dans l’un des pays les plus pauvres d’Afrique de l’ouest…. »C’est aussi une action socio humanitaire qui est le fond du projet, l’Art étant le vecteur commun à  tous », dit son l’initiatrice, Chantal Zougui. En outre, dit-elle, le Symposium fera l’objet d’une vidéo, mieux, les photographies seront prises pour ainsi, constater l’évolution des artistes en action. Cette édition verra en plus de participation des acteurs culturels, celle des élèves d’écoles arts, les artistes et les medias. Sans oublier que l’accompagnement des plus hautes autorités a toujours été constant depuis la première édition. A signaler que cette deuxième édition est, entre autre, soutenu par le Ministère de la Culture, la mission culturelle de Bandiagara… Selon Chantal Zougui, l’objectif du symposium est de faire rencontrer les artistes sculpteurs de plusieurs nationalités et apporter une vision nouvelle de l’art et de la création. Un autre objectif est de plonger l’artiste dans un univers différents, d’apprécier le pays dogon et ses habitants. « Ce symposium entend faire de la sculpture un vecteur de communication, et aider la population locale à  développer sa propre économie ». Par ailleurs, le symposium vise aussi à  donner la possibilité aux artistes de se faire connaitre au Mali et d’exposer leurs œuvres dans divers lieux culturels.A deux éditions, l’évènement fait déjà  parler de lui à  l’échelle internationale. C’est pourquoi son site (Ibi) a été baptisé le site du « premier musée d’art contemporain plein air » (Macpa).

Symposium International: Partager les expériences sur le développement humain

Des progrès significatifs en Afrique Organisé par le ministère du développement social, de la solidarité et des personnes âgées en collaboration avec le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Observatoire du développement humain durable(ODHD), ce symposium connait la participation de plus de 300 participants venus de toute l’Afrique. Ils vont échanger et partager les expériences en vue de contribuer à  la valorisation de acquis des processus du développement humain et les innovations en matière de mesure des progrès du développement. Comme a pu le rappeler le Ministre de développement social, de la solidarité et des personnes âgées, Sekou Diakité, l’Afrique a connu des progrès significatifs en matière de développement humain, progrès qui traduisent les efforts déployés par les différents gouvernements afin d’améliorer les conditions de vie des populations. Un raffermissement des partenariats Ce symposium vise à  contribuer à  la valorisation des acquis des processus de Développement Humain Durable engagés en Afrique tout en revisitant le paradigme du développement humain et les innovations en matière de mesure des progrès du développement et du bien-être social. Les travaux qui se poursuivent actuellement à  l’hôtel de l’amitié. Le symposium international est ainsi l’occasion d’échanger sur les processus développement humain durable et OMD en cours en Afrique, et d’analyser les dernières innovations sur la mesure du développement humain, à  la lumière des recommandations du rapport Stglits Sen et des travaux du 3 ème forum mondial de l’OCDE, tenu à  Busan, en Corée, en 2009. Comme l’a dit M. Bo ASPLUND directeur adjoint du bureau région du PNUD, pour l’Afrique le présent symposium doit pouvoir également servir à  raffermir les partenariats en faveur du développement humain et à  définir des engagements mutuels pour promouvoir l’expertise et les réseaux, l’innovation et la formation le plaidoyer et la qualité des données en faveur du développement humain.

L’association des banques centrales africaines en symposium à Dakar

Les travaux de ce symposium qui se tiendront au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest plancheront sur la régularisation et la stabilité du système financier. En effet, ces facteurs demeurent, on ne peut plus, de réels sujets de préoccupation aux instituts d’émission en Afrique. Un objectif majeur du symposium est de dégager les contours de la future Banque Centrale Africaine. Déjà , en février dernier, le bureau de l’ABCA a décidé, de confier à  un comité de pilotage, composé de 3 experts désignés par la Commission de l’Union Africaine et 5 représentants des Comités sous régionaux de l’ABCA. La Banque Centrale du Nigeria en assurera la présidence. La crise économique et financière est encore fraà®che dans les mémoires. Afin de mieux se prémunir et consolider les acquis, les Banques centrales Africaines, réunies au sein de l’ABCA, en débattront au cours de la rencontre de Dakar. Participerons audit symposium, les Gouverneurs des Banques centrales accompagnés de cadres de haut niveau, des représentants d’institution régionales et internationales, et des universitaires. Il sera également question de l’examen des projets de rapports d’étape relatifs à  la mise en oeuvre du Programme de coopération monétaire en Afrique (PCMA). Egalement, les activités du comité conjoint de la Commission de l’Union Africaine-ABCA, chargé de l’élaboration d’une stratégie de mise en place de la Banque Centrale seront également examinées. Coopération monétaire Au cours de ce symposium, l’application du Programme de coopération monétaire en Afrique (PCMA) a été prévue en deux étapes : l’adoption par chacune des sous régions d’un programme formel d’intégration monétaire à  l’horizon 2015, et l’introduction de la monnaie commune de la Banque Centrale Africaine prévue pour 2021. Sur les 42% des pays membres de l’Association ont respecté les critères de premier rang, le communiqué de l’ABCA souligne que les critères de convergence ont été définis au niveau des sous régions ainsi qu’au plan continental et des « critères de stabilité macro économiques interne et externe devraient être respectés par au moins 51% des pays membres de l’ACBA, avant le lancement de l’Union monétaire africaine ». Notons que l’ABCA a été créée à  la suite de la 1ère réunion des gouverneurs de Banques centrales africaines, tenue du 15 au 22 février 1965 à  Addis-Abeba en Ethiopie. Le 30 juin dernier, elle regroupait en son sein 39 Banques centrales. Et elle est présidée par le Gouverneur de la Banque centrale de la République démocratique du Congo, Jean-Claude Masangu Mulongo.

Symposium : Combattre le paludisme par la lutte anti-vectorielle

Les travaux du symposium sur la résistance des vecteurs aux insecticides se sont déroulés hier à  l’Hôtel Laà¯co de l’Amitié de Bamako. Au cours de cette journée les échanges ont porté sur les thèmes comme : « les insecticides, utilité dans la lutte anti vectorielle », « le phénomène de la résistance des vecteurs aux insecticides au Mali », « les conséquences de la résistance des vecteurs aux insectes sur les stratégies de lutte et les solutions alternatives au Mali ». Présidé par le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, la rencontre a enregistré la présence du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé au Mali (OMS), Mme Diallo Fatoumata Bintou, du représentant du maire de la Commune II, du président de la FENASCOM, des chefs des services des départements de la santé, de l’agriculture et de l’environnement et autres personnalités. Dans la mise en œuvre des programmes nationaux de lutte contre le paludisme, deux difficultés majeures apparaissent. Il s’agit du problème de faisabilité opérationnelle (accessibilité, ré-imprégnation, acceptabilité et utilisation correcte de ces outils…) et le problème de résistance des vecteurs aux pyréthrinoides, principaux insecticides utilisés en santé publique. En effet, les agents pathogènes les plus couramment rencontrés sont le plasmodium falciparum, le plasmodium malariae et le plasmodium ovale.Et au Mali, les principaux vecteurs du paludisme sont les anophèles gambiae et les anophèles funestus. Lutte anti-vectorielle La lutte anti vectorielle, basée sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides et/ou de pulvérisations intra domiciliaires, l’une des stratégies majeures de prévention contre le paludisme, a pour objectif de réduire, le contact homme vecteur ou à  réduire la densité des vecteurs et donc à  diminuer la transmission du paludisme à  un niveau o๠il ne serait plus un problème de santé publique. Informer les populations Selon le représentant du maire de la Commune II, la lutte contre le paludisme ne peut réussir que si la population est mal informée sur la question. A ce titre, il a exhorté chacun de nous à  s’impliquer davantage dans la lutte contre ce fléau qui tue toutes les 30 secondes un enfant dans le monde. Pour sa part, Mme Diallo de l’OMS, dira que la lutte anti vectorielle constitue l’un des meilleurs moyens pour réduire considérablement les cas de paludisme dans le monde et plus particulièrement en Afrique.Cependant, a-t-elle dit, cette lutte n’est pas l’apanage du seul département de la santé, elle nécessité l’implication de tous les départements ministériels. Quant à  l’OMS, dira Mme Diallo Fatoumata Bintou, elle continuera à  Âœuvrer avec le département de la santé, la société civile afin de combattre ce fléau sous toutes ses formes. Par ailleurs, le ministre de la Santé a rappelé que le paludisme sévit au Mali de façon endémique. Ainsi sur une population estimée à  plus de 14 millions d’habitants, (selon le recensement général de la population et de l’habitat 2009), on dénombre 2 millions d’enfants de moins de 5ans à  risque de paludisme par an, a-t-il ajouté. En poursuivant ses propos, M. Oumar Ibrahima Touré, a signalé qu’on note également 700 000 grossesses à  risque et 1 millions d’habitants à  risque de paludisme épidémique dans la zone soudano-sahélien du pays. Toute chose qui engendre des pertes économique estimées à  plus de 3% du Produit Intérieur Brut de notre pays. Aussi, le ministre a déclaré qu’au plan épidémiologique, le paludisme est responsable de 37, 35% des motifs de consultation dans les services de santé. Le paludisme représente également la première cause de décès des enfants de moins de 5 ans et la première cause d’anémie chez les femmes enceintes, a précisé le ministre. Résistance aux insecticides A propos de cette lutte chimique autrement anti vectorielle, M. Oumar Ibrahima Touré, dira qu’elle risque d’être compromise à  cause de la résistance de plus en plus croissante aux insecticides. C’’est pourquoi, il est important d’intensifier la communication autour d’une utilisation optimale des insecticides disponibles et ceux récemment développés, pour sauvegarder le bénéfice immédiat et à  long terme de ces outils de lutte. Ceci exige, a affirmé le ministre que les pays d’endémie palustre comme le nôtre, aient la capacité nécessaire de les utiliser correctement afin de prévenir le développement de la résistance chez les vecteurs ou quand la résistance est détectée de trouver les moyens appropriés pour la gérer.