Éthiopie : découverte d’un gisement estimé à deux milliards de barils de pétrole brut

Les autorités éthiopiennes ont assuré travailler pour que les ressources pétrolières découvertes profitent aux populations.Une découverte d’un gisement de pétrole estimé à deux milliards de barils a été faite dans le bassin de la rivière Abay en Éthiopie, a révélé le plus haut responsable du secteur minier. 

Le ministre éthiopien sortant des Mines et du Pétrole, Takele Uma, a déclaré jeudi que des résultats positifs avaient été enregistrés dans l’un des bassins situés dans l’Etat régional d’Amhara.

« Une étude d’exploration pétrolière menée à Warra Iluu, qui fait partie du bassin d’Abay, a montré qu’il y a plus de deux milliards de barils de pétrole brut », a annoncé Uma sur Twitter.

« Le gouvernement travaille à l’utilisation des ressources en pétrole brut découvertes, afin d’assurer la prospérité de la nation », a ajouté Uma.

Le pays d’Afrique de l’Est mène actuellement des activités d’exploration pétrolière dans cinq bassins fluviaux situés dans le pays.

Auparavant, une société anonyme a lancé une offre d’exploration à Warre Illu, mais a été contrainte de cesser ses opérations en raison d’un manque de capacité.

Le Rwanda accuse la RDC de sortir du processus de paix

Le gouvernement rwandais a exprimé jeudi sa préoccupation face à la RD Congo qui « semble abandonner » les processus de paix de Luanda et de Nairobi.Kigali n’est pas du goût de la tournure prise par le processus visant à rétablir la paix dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « Le Rwanda note avec regret la déclaration du 18 janvier 2023 du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), qui est une lecture sélective du communiqué de Luanda du 23 novembre 2022 », indique une partie de la déclaration publiée par le Bureau du porte-parole du gouvernement à Kigali.

Mercredi, les autorités congolaises ont assuré qu’elles emploieront tous les moyens en leur possession pour « défendre l’intégrité territoriale » de leur pays, déplorant le non-respect des accords de paix par le Mouvement du 23 mars et des autorités rwandaises, accusées de soutenir les rebelles qui sévissent dans l’est de la RDC.

Selon le porte-parole du gouvernement rwandais, « la déclaration de la RDC évite les décisions clés du sommet de novembre et se conclut par ce qui ne peut être considéré que comme une menace d’attaques imminentes contre le Rwanda ».

Les processus de Nairobi et de Luanda ont été établis en 2022 pour aider à rétablir la paix dans l’est de la RD Congo, où plus de 120 groupes armés locaux et étrangers sont actifs.

La réaction du gouvernement rwandais intervient après que des manifestants congolais sont descendus dans les rues de Goma mercredi, réclamant le départ de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est déployée en 2022 pour soutenir les processus de paix.

« Les manifestations organisées contre la Force régionale de la CAE, à Goma et dans d’autres régions de la RDC, font partie d’un plan de l’armée et du gouvernement de la RDC visant à quitter les processus de paix de Nairobi/Luanda », indique le communiqué.

Selon le gouvernement rwandais, l’objectif des manifestants est de provoquer le départ de la force, alors que le communiqué de Luanda appelle au maintien du déploiement intégral des troupes régionales.

Sénégal : Ousmane Sonko charge le doyen des juges et « appelle à la résistance »

La réaction musclée de l’opposant Ousmane Sonko après le renvoi en procès de l’affaire Sweet Beauté, du nom du salon de massage dakarois où il a été accusé de viols et menaces de mort par une ex-employée, fait les choux gras des quotidiens sénégalais reçus vendredi à APA.Renvoyé devant la chambre criminelle dans l’affaire de viols et menaces de mort l’opposant à la plaignante Adji Sarr, l’opposant Ousmane « Sonko appelle à la résistance et menace », note L’AS. Face à la presse hier, le leader de Pastef estime qu’il « ne voit pas le juge qui le condamnera à cinq ans » de prison dans ce dossier qu’il qualifie de « politique ».

« Je considère désormais le doyen des juges Oumar Maham Diallo comme un adversaire politique qui a exécuté une commande », souligne dans EnQuête le maire de Ziguinchor (sud), arrivé troisième à la dernière élection présidentielle avec plus de 15% des voix.

Ce journal, qui constate que « Sonko se braque », ajoute que l’opposant « fait un appel à la résistance et annonce un méga-meeting ce dimanche à Keur Massar », dans la banlieue dakaroise. « Je vais résister jusqu’à la fin de ma vie », a-t-il déclaré dans Le Quotidien avant de qualifier le Doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, de « danger pour le pays ».

Présentée comme l’épouse du ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome et faisant partie du « complot », selon Ousmane Sonko, l’avocate Dior Diagne a répliqué dans Le Quotidien que les « accusations mensongères (de M. Sonko) ne resteront pas impunies ». « Je n’éprouve que de la pitié pour un père de famille et époux comme Sonko », poursuit-elle dans L’AS.

Le Soleil fait un focus sur la « pensée toujours vive » d’Amilcar Cabral, figure emblématique de la lutte pour l’indépendance en Guinée-Bissau et au Cap-Vert. « Cinquante années après son assassinat », rappelle le quotidien national indiquant que « des universitaires préconisent la réactualisation de sa pensée » à travers un colloque international ouvert à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud).

« Révolutionnaire panafricaniste, Amilcar Cabral, assassiné le 20 janvier 1973, soit deux ans avant l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, était le héros de la libération des peuples de ces deux pays +frères+. Son combat de longue haleine a abouti à ce résultat positif. Amilcar Cabral n’avait pas qu’une vision politique. De son vivant, il a eu à axer ses travaux et réflexions sur l’économie, l’agriculture, la culture etc. En un mot sur le devenir de l’Afrique et le meilleur être de ses populations », souligne le quotidien national.

Dans un large dossier, Bés Bi tente de comprendre « l’attraction » autour du Concours de recrutement d’élèves-maîtres (Crem) au Sénégal, un « Crem (au) bon goût ». Le journal observe que « près de 60.000 candidats se sont inscrits pour un besoin de 1500 enseignants » alors que le dernier délai est fixé « aujourd’hui à 17 heures ». Les raisons d’un tel rush sont la « revalorisation salariale des enseignants » mais aussi le « chômage » des jeunes diplômés. Toutefois, avec un tel nombre de candidats, évalue le journal, « l’Etat empoche près de 600 millions de FCFA ».

Ethiopie : des millions de chrétiens orthodoxes célèbrent l’Epiphanie

Plusieurs millions de chrétiens orthodoxes éthiopiens ont célébré jeudi l’Epiphanie, qui marque le voyage de Jésus-Christ de la Galilée au Jourdain et son baptême par Jean le Baptiste.Cette année, la célébration de l’Epiphanie, également appelée « Timket », a commencé mercredi après-midi, lorsque les Tabots (répliques de l’Arche des Alliances) de plusieurs églises sont venus passer une nuit ensemble dans des tentes.

Les prêtres qui portaient cérémonieusement les Talbots vers les lieux publics désignés étaient accompagnés par des dizaines de milliers de fidèles chantant et psalmodiant.

Les fidèles passent la nuit à assister à des prières nocturnes, notamment à la liturgie eucharistique, et des centaines de milliers de personnes participent à la fête principale du jeudi. Le patriarche de l’Eglise orthodoxe Abune Mathias a fait la bénédiction, la prière et a aspergé d’eau bénite les participants, avant de déclarer que « la célébration était un rappel de la nécessité de la paix, de la compassion et de l’amour ».

Des célébrations similaires ont eu lieu dans tout le pays, y compris dans la ville de Gondar, où des fidèles ont assisté à la fête dans des lieux prévus à cet effet.

Chaque Talbot est ensuite retourné à son église respective avec une cérémonie encore plus colorée, la foule scandant des chants spirituels.

La célébration de cette fête religieuse s’est terminée sans aucun problème de sécurité, selon un communiqué publié par la police fédérale éthiopienne.

L’Epiphanie éthiopienne/Timket est le quatrième patrimoine immatériel de l’humanité inscrit par l’UNESCO, après le Meskel, le système Geda et la Fichee Chambalala.

Moussa Mara : « Il faut qu’on travaille à la réussite de la Transition plutôt que de s’ériger en opposant »

Alors qu’il a prononcé le premier discours du Cadre des partis politiques pour la réussite de la Transition, désormais Cadre pour un retour à l’ordre constitutionnel, l’ancien Premier ministre Moussa Mara le dit d’emblée : il n’est plus en phase avec certaines décisions de ce regroupement politique. Il en explique les raisons.

Pourquoi avez vous pris vos distances avec le Cadre ?

Personnellement, il y a des positions que le Cadre a pris que je ne partage pas. Cela n’engage que moi. Par exemple, en février dernier, quand ses acteurs ont donné un ultimatum aux autorités de la Transition pour leur dire que dans quelques temps, si les choses ne bougeaient pas, ils n’allaient plus les reconnaître. Pour moi, ce n’est pas une position constructive. Quand le Cadre a changé de nom récemment, pour dire que ce n’est plus le Cadre pour la réussite de la Transition mais le Cadre pour le retour à l’ordre constitutionnel, j’ai dit que ce n’était pas conforme à l’esprit même de la création du collectif. Il a été créé pour aider les autorités de la Transition à réussir, et dans cela il y a les élections, mais pas que. Il faut aujourd’hui qu’on essaie de travailler à la réussite de la Transition plutôt que de s’ériger en opposant. Une transition ne doit pas avoir d’opposants.

Mais pourtant vous étiez, à sa création, au devant de ce collectif…  

C’est vrai que j’ai prononcé le premier discours de présentation du Cadre, avec la permission du Président de Yelema et de tous ceux des partis politiques qui constituent le regroupement. Étant un initiateur du regroupement, ils m’ont laissé présenter le premier discours, mais depuis cette présentation je n’ai pas parlé une seule fois au nom du Cadre, parce que je ne suis plus Président de parti.

Vous revenez d’une tournée dans la région de Kita. Est-ce déjà la mobilisation pour les élections futures ?    

Depuis 12 à 13 ans, avant même que je ne sois Premier ministre, je tourne dans le pays tout le temps. Un acteur politique doit être constamment en action, aller là où les citoyens vivent, discuter avec eux, comprendre ce qu’ils vivent pour trouver des solutions. La politique, c’est essayer de trouver des solutions aux problèmes des gens. On ne peut pas le faire si on ne connaît pas les gens et on ne peut pas connaître les gens en étant à des milliers de kilomètres d’eux. C’est pour cela que je tourne tout le temps, même en dehors de toute période électorale. C’est dans ce cadre que je suis allé à Kita.

Croissance économique : l’Afrique devant le reste du monde en 2023 et 2024

Dans son rapport semestriel, la Banque africaine de développement (Bad) estime à environ 4 % en moyenne le Produit Intérieur Brut réel du continent noir en 2023-2024.L’Afrique n’est pas toujours le dernier de la classe. Si les moyennes du reste de la planète devraient s’établir à 2,7 et 3,2 % en 2023-2024, ledit continent table sur une croissance d’environ 4 % de son Produit Intérieur Brut (PIB) réel.

Grâce à une analyse complète de la croissance régionale, le rapport semestriel de la Banque africaine de développement (Bad), publié hier jeudi, a montré que « les cinq régions du continent, confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux, restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme ».

D’après le document, « la croissance moyenne estimée du PIB réel en Afrique a ralenti à 3,8 % en 2022, contre 4,8 % en 2021, dans un contexte de défis majeurs consécutifs au choc de la Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». Néanmoins, a ajouté la source, 53 des 54 pays de l’Afrique ont affiché une croissance positive et « les perspectives pour 2023-2024 devraient être stables », indique la Bad.

Cinq économies africaines, parmi les plus dynamiques du monde avant la pandémie du nouveau coronavirus, devraient connaître une croissance de plus de 5,5 % en moyenne en 2023-2024. Il s’agit du Rwanda (7,9 %), de la Côte d’Ivoire (7,1 %), du Bénin (6,4 %), de l’Éthiopie (6,0 %) et de la Tanzanie (5,6 %). D’autres pays africains, sur la période considérée, devraient enregistrer une croissance supérieure à 5,5 % : République démocratique du Congo (6,8 %), Gambie (6,4 %), Libye (12,9 %), Mozambique (6,5 %), Niger (9,6 %), Sénégal (9,4 %) et Togo (6,3 %).

Les cinq régions africaines dans le vert

Dans le détail, la croissance en Afrique centrale, soutenue par des cours favorables des matières premières, a été la plus rapide du continent à 4,7 % contre 3,6 % en 2021. À l’opposé, la croissance de l’Afrique australe est celle qui a le plus ralenti, passant de 4,3 % en 2021 à environ 2,5 % en 2022. « Ce ralentissement résulte de la faiblesse de la croissance en Afrique du Sud, où la hausse des taux d’intérêt, la faiblesse de la demande intérieure et les coupures de courant persistantes ont pesé sur l’économie », a expliqué l’institution financière.

En Afrique de l’Ouest, la croissance devrait passer à 3,6 % en 2022 contre 4,4 % en 2021. « Cela tient à des ralentissements en Côte d’Ivoire et au Nigeria, les deux plus grandes économies de la région. La croissance du Nigeria en 2023 – bien qu’affectée par la Covid-19, l’insécurité et la faiblesse de la production pétrolière malgré la hausse des prix internationaux de l’or noir – pourrait bénéficier des efforts en cours pour rétablir la sécurité dans la région productrice de pétrole en proie à des troubles », a avancé le document.

La croissance de l’Afrique du Nord devrait baisser de 1,1 %, passant de 5,4 % en 2021 à 4,3 % en 2022 à cause « de la forte contraction en Libye et de la sécheresse au Maroc », mais elle devrait se stabiliser à 4,3 % en 2023 grâce au « fort rebond attendu dans ces deux pays et une croissance soutenue ailleurs dans la région ».

Pour l’Afrique de l’Est, la Bad s’attend à 4,2 % de croissance en 2022 contre 5,1 % en 2021. « Bien que la structure de production (de cette partie du continent) soit relativement diversifiée, les pays de la région, en grande partie des importateurs nets de produits de base, subissent de plein fouet la hausse des prix internationaux, en plus des chocs climatiques récurrents et de l’insécurité, notamment dans la Corne de l’Afrique », a relevé l’institution dont le siège se trouve à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

« Avec 54 pays à différents stades de croissance, différentes structures économiques et diverses dotations en ressources, les effets des chocs mondiaux varient toujours en fonction de la région et du pays. Le ralentissement de la demande mondiale, le durcissement des conditions financières et la perturbation des chaînes d’approvisionnement ont donc eu des répercussions différentes sur les économies africaines », a déclaré Akinwumi Adesina, le président du Groupe de la Bad.

De son côté, l’économiste Jeffrey Sachs, directeur du Centre pour le développement durable de l’université de Columbia (États-Unis), a fait savoir que « l’Afrique peut et va atteindre une croissance de 7 % ou plus par an de manière constante dans les décennies à venir. Ce que nous verrons, en nous fondant sur la résilience que nous constatons dans ce rapport, c’est une véritable accélération du développement durable de l’Afrique, qui fera du continent la composante à croissance rapide de l’économie mondiale. L’Afrique est l’endroit où il faut investir ».

Décisions audacieuses pour atténuer les risques

La Banque africaine de développement a appelé « à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles » à l’échelle nationale, régionale et mondiale face aux risques cumulés.

Ceux-ci « comprennent la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le durcissement des conditions financières mondiales et l’augmentation connexe des coûts du service de la dette intérieure. Les changements climatiques – avec leurs effets néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires et le risque potentiel d’un changement de politique dans les pays où se tiendront des élections en 2023 – représentent des menaces tout aussi redoutables », a prévenu l’institution financière, non sans préciser les mesures fortes nécessaires.

Il y a « un resserrement rapide et agressif de la politique monétaire dans les pays à forte inflation, et un resserrement modéré dans les pays où les pressions inflationnistes sont faibles », « le renforcement de la résilience grâce à la stimulation du commerce intra-africain afin d’amortir les effets de la volatilité des prix des produits de base sur les économies », « l’accélération des réformes structurelles pour renforcer les capacités de l’administration fiscale et investir dans la numérisation et la gouvernance électronique afin d’améliorer la transparence, de réduire les flux financiers illicites et d’accroître la mobilisation des ressources intérieures ».

Mais aussi « l’amélioration de la gouvernance institutionnelle et l’adoption de politiques susceptibles de mobiliser les financements du secteur privé, en particulier dans le cadre de projets entièrement nouveaux, à l’épreuve des changements climatiques et des pandémies, et mobiliser les ressources de l’Afrique pour un développement inclusif et durable », « la prise de mesures décisives pour réduire les déficits budgétaires structurels et l’accumulation de la dette publique dans les pays confrontés à un risque élevé de surendettement ou déjà en situation de surendettement ».

Côte d’Ivoire : évaluation du secteur éducation-formation

Les ministres en charge du secteur éducation-formation s’engagent à jouer leur partition de façon « pleine et entière » en créant les conditions nécessaires pour une formation de qualité en vue d’assurer à la jeunesse une insertion socio-professionnelle décente.Une revue sectorielle éducation-formation pour l’exercice budgétaire 2021-2022, organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a été ouverte ce jeudi 19 janvier 2023 à Abidjan-Plateau, à la Maison de l’entreprise.

Durant deux jours, les acteurs du secteur éducation-formation évalueront le système éducatif et de la formation. Cela, en vue de permettre une adéquation entre la formation et les enjeux du développement socio-économique du pays.

La session a enregistré la présence de la ministre l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, celle de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara et du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi.

Elle a vu également la participation des acteurs et partenaires du secteur éducation-formation. Mme Mariatou Koné qui a présidé l’ouverture des travaux, a rappelé l’intérêt porté par le chef de l’Etat et le gouvernement à la question de l’éducation.

Selon elle, cela témoigne de la volonté politique des dirigeants à améliorer les leviers de l’éducation et de la formation. Cette initiative s’inscrit par ailleurs dans la vision du chef de l’Etat ivoirien qui, dans son message de nouvel an, a déclaré 2023 l’année de la jeunesse.

Les réflexions qui sortiront de cette revue sectorielle permettront au gouvernement de faire les investissements nécessaires en vue d’améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement ainsi que la gouvernance des sous-secteurs du système éducatif.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a rappelé que le secteur éducation-formation est un axe majeur du gouvernement qui ambitionne de faire de l’école le « socle du développement durable de la Côte d’Ivoire ».

La cheffe de file du groupe local des partenaires de l’éducation, Sadina Vigani a salué cette rencontre, souhaitant qu’elle soit institutionnalisée à une date précise en raison de son caractère important. Elle s’est félicitée des acquis, mais relevé que des efforts restent à faire pour garantir une plus grande efficience dans les résultats.

« Le rapport de performance qui a été préparé par la Task force indique un bilan globalement mitigé. Le nombre d’indicateurs qui évoluent dans la bonne direction a certes progressivement augmenté au fil des ans, mais pour bon nombre d’entre eux, les résultats attendus ne sont toujours pas à l’ordre du jour », a-t-elle souligné.

Elle demeure toutefois optimiste au regard des nouvelles avancées, tout en notant que la première phase du plan sectoriel réalisé entre 2017 et 2022 a permis d’asseoir des projets innovants, mais il reste sa mise à l’échelle nationale pour le bénéfice de tous les apprenants.

Pour cela, fera-t-elle observer, les partenaires techniques et financiers mobilisent des ressources pour l’atteinte des résultats.

« Dans la deuxième phase de mise en œuvre du plan sectoriel, un leadership éclairé des premiers responsables, un pilotage renforcé, une bonne gouvernance, ainsi que l’engagement de toutes les parties prenantes jouera un rôle essentiel dans l’accélération des projets », a déclaré Sadina Vigani.

Pour le coordonnateur de la Task Force du secteur éducation-formation, Mamadou Binaté, il s’agira au cours de ces deux jours de travaux de faire le bilan des activités réalisées et envisager les perspectives pour l’amélioration du système éducatif ivoirien.

Concernant les acquis enregistrés, il mentionne la relève du taux d’accès à l’éducation, grâce aux nombreuses infrastructures éducatives construites à travers le pays. La problématique de la qualité de la formation et de l’insertion socio-professionnelle, quant à elle, fait l’objet d’études.

Interpol et la Cedeao discutent de sécurité

La rencontre tenue à Abuja, la capitale économique du Nigeria, vise à renforcer la coopération sécuritaire et à examiner les activités en cours avec la Cedeao et d’autres institutions au Nigeria.La délégation d’Interpol conduite par son directeur exécutif des services de police, M. Stephen Kavanagh, a rendu une visite de travail à l’Ambassadeur Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de la Commission de la Cedeao, le 17 janvier 2023, à Abuja.

Cette rencontre, selon le communiqué de la Commission de la Cedeao, s’inscrit dans le cadre d’une série de visites d’Interpol visant à renforcer la coopération et à examiner les activités en cours avec la Cedeao et d’autres institutions au Nigéria.

 M. Kavanagh était accompagné de M. Theos Badege, directeur adjoint des services informatiques, Richard Gotwe, chef du Programme du système d’information de police de l’Afrique de l’Ouest (Wapis), Mohamed Yansaneh, Coordinateur du Programme SIPAO (système d’information de la police de l’Afrique de l’Ouest) à la Commission de la Cedeao.

 M. Kavanagh a remercié la Commission de la Cedeao pour ses efforts dans la lutte contre la cybercriminalité, le terrorisme, la migration illégale dans la région et a loué le leadership du commissaire Abdel-Fatau dans le projet SIPAO

 Le Commissaire Abdel-Fatau Musah, pour sa part, a indiqué que 2023 est une année marquée par de sérieux défis sécuritaires, notamment le terrorisme, le trafic. Il a souhaité renforcer la coopération entre la Cedeao et Interpol.

 Le Commissaire a souligné la nécessité pour Interpol de travailler plus étroitement avec le Giaba (le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest), l’organe de la Cedeao qui mène la lutte contre le blanchiment de fonds et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest. Il a également appelé à une relation gagnant-gagnant et à la réciprocité entre les tiers et la Cedeao dans les efforts conjoints de lutte contre la criminalité transnationale organisée.

M. Richard Gotwe, chef du Programme SIPAO, a indiqué que le projet est dans sa phase d’opérationnalisation au niveau national, et plus de la moitié des Etats membres ont le système installé et opérationnel. Il a également appelé au renforcement de la coopération au niveau régional pour la pleine réalisation des objectifs du projet.
 La visite d’Interpol dans la capitale du Nigéria a pris fin le 18 janvier 2023. 

Marchés financiers UEMOA : le CREPMF devient l’AMF-UMOA

Ce changement de dénomination lié aux attributions de l’organe, sans en modifier ses missions, s’inscrit dans le cadre des réformes engagées depuis une dizaine d’années pour la transformation structurelle du marché financier de l’Uemoa.Un Colloque international sur le marché financier et régional de l’Uemoa a été organisé ce jeudi 19 janvier 2023 à Abidjan, dans le cadre du changement officiel de la dénomination du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) en Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest-africaine (AMF-UMOA).

Selon le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, le président du Conseil des ministres de l’UMOA, cela « se justifie non seulement par des confusions relevées avec d’autres entités territoriales décentralisées, mais est surtout le résultat des recommandations formulées par les chefs d’Etat et de gouvernement (de l’union) lors de leur session extraordinaire du 10 avril 2017 ».

La nouvelle dénomination, dira-t-il, vise également à « offrir à l’organe et au marché financier régional une meilleure visibilité ». Abidjan, la capitale économique ivoirienne, abrite le siège de l’ex-CREPMF devenu Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest-africaine (AMF-UMOA).

Créé en 1996, le marché financier régional de l’Uemoa constituait l’une des principales réformes structurelles en vue d’une meilleure intégration des économies de l’Union dans l’économie mondiale. L’objectif visé était de franchir une nouvelle étape dans la restructuration et la modernisation du secteur financier.

Le but essentiel était surtout de favoriser et renforcer la dynamique de l’investissement de ce marché financier des huit Etats membres, à travers l’épargne afin de permettre aux épargnants de disposer d’une gamme plus complète de produits financiers.

M. Badanam Patoki, le président de l’AMF-UMOA, a relevé « qu’après 25 ans de fonctionnement, nous pouvons nous féliciter des avancées significatives enregistrées grâce aux efforts des acteurs du marché et des partenaires techniques et financiers ».

Il a cité, entre autres, la mise en place d’un troisième compartiment dédié aux PME, la mise en place d’une Commission consultative spécialisée afin de renforcer la gouvernance des organes, notamment le Comité d’audit et le Comité scientifique ainsi que l’opérationnalisation de la bourse en ligne depuis janvier 2022.

Les principes qui sous-tendent cette synergie de l’espace communautaire est la garantie d’une égalité d’accès au marché à tous les intervenants de l’Uemoa, de mettre le marché au niveau des standards internationaux en vue d’attirer les capitaux étrangers, d’assurer l’accès au marché des PME et de favoriser la culture financière.

Dans cette optique, l’architecture du marché financier régional de l’Uemoa a été structurée autour de deux pôles, un pôle public représenté par l’AMF-UMOA, dont la mission est de veiller à la protection de l’épargne en valeur mobilière et au bon fonctionnement du marché.

En outre, un pôle privé, qui constitue la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), du Dépositaire central banque de règlement (DCBR) et des intervenants commerciaux.

L’on peut observer, aujourd’hui, que les besoins de financement des Etats et des entreprises ont considérablement augmenté ces dernières années, impulsés aussi bien par les enjeux climatiques et énergétiques que par les défis de développement des infrastructures.

Ces besoins ont été particulièrement exacerbés par la crise sanitaire de Covid-19 et du conflit en Ukraine. Dans le même temps, les ressources conventionnelles de financement s’amenuisent et leurs conditions d’octroi se durcissent.

M. Adama Coulibaly a rappelé que les marchés des capitaux, grâce à leur capacité d’innovation, doivent constituer une source de financement alternatif, tout en relevant que le marché financier régional de l’Uemoa, en dépit de la conjoncture économique mondiale, a enregistré « des progrès significatifs ».

L’on enregistre, entre autres, le passage de la cotation en continu en septembre 2013, après 15 années de cotation au fixing, le passage d’un délai de livraison des titres de cinq jours à trois jours et l’autorisation de la notation financière lors des levées de ressources comme alternatif à la garantie financière.

Par ailleurs, les maturités des instruments de taux qui ne dépassaient guère trois ans au démarrage des activités du marché, vont au-delà de 10 ans aujourd’hui. Dans le même temps, les taux d’intérêt des émissions obligataires ont significativement baissé, passant de 12% en 1996 à moins de 7% aujourd’hui.

Les levées de ressources, depuis son lancement en 1998, sont évaluées à plus de 17.581 milliards Fcfa  avec une capitalisation boursière d’environ 16.000 milliards Fcfa pour 156 lignes dont 46 sociétés cotées et plus de 200 intervenants commerciaux agrées pour 1018 milliards Fcfa d’actifs sous gestion et plus de 10.000 milliards Fcfa d’actifs en conservation.

Port d’Abidjan : hausse du chiffre d’Affaires de 6% en 2022

Le trafic global à fin 2022, s’établit à 28, 33 millions de tonnes, contre 28, 31 millions de tonnes en 2021, soit une croissance de 0,1% par rapport à 2021, pour une plus-value de 18.237 tonnes.Le directeur général du port d’Abidjan, Hien Sié Yacouba, a indiqué ce jeudi, lors d’un échange de vœux avec la communauté portuaire, que le « chiffre d’Affaires prévisionnel s’élève à 126,9 milliards de Francs CFA révélant une croissance de +6% comparativement à 2021 ».  

Quant au résultat net, il est de l’ordre de 27,2 milliards de Francs CFA (+ 1,08), a ajouté M. Hien Sié Yacouba qui a rappelé qu’en décembre 2022, il a été inauguré le deuxième terminal à conteneurs, dont le coût total est de 596 milliards de FCFA.

Le deuxième terminal à conteneurs permet au Port d’Abidjan d’accueillir des navires avec 14.000 EVP contre 3.500 auparavant et de traiter annuellement 2,5 millions de conteneurs. Cela repositionne le port d’Abidjan comme un hub de transbordement de la façade maritime atlantique.

Il a assuré de la poursuite des travaux de réalisation du volet infrastructures du terminal céréalier qui affichent un niveau d’avancement de 95%. En outre, la direction générale envisage de mettre en place un terminal à engrais.

Le directeur général du port d’Abidjan s’est en outre félicité de « la bonne tenue du trafic conteneurisé qui présente une embellie de +2,2% par rapport à fin 2021 avec 804, 29 mille TEU en 2022 contre 787,31 mille TEU en 2021, pour une plus-value de 16, 98 mille TEU ».

Avec la mise en service du deuxième terminal à conteneurs, cette tendance à la hausse devrait très logiquement se poursuivre en 2023, avec notamment une forte croissance attendue du trafic de transbordement, a-t-il fait savoir.

« Pour 2023 et les années à venir, nous envisageons de finaliser les travaux d’infrastructures du terminal céréalier et d’en définir le mode de gestion, de conclure une convention de concession pour le terminal à engrais », a-t-il poursuivi.

Le patron du port d’Abidjan a affiché son ambition « d’accroître la performance de la plateforme logistique, par la réalisation d’un ouvrage de franchissement du canal de Vridi avec un raccordement au réseau routier via le pont de Jacqueville ».

Pour sa part, le ministre des Transports, Adama Koné, a félicité « l’ensemble des entreprises, du personnel du Port autonome d’Abidjan pour le bon bilan enregistré en 2022 ; en termes de gouvernance et de croissance ».

Il a fait observer qu’il y a une croissance, même si elle est « modérée », faisant remarquer que cela est aussi dû au contexte international marqué par la flambée de l’inflation, le resserrement massif des politiques monétaires et de la crise russo-ukrainienne.

Les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire, sur la période 2023-2025, offrent un taux de croissance moyen projeté d’environ 7% par an. En 2022, selon le Fonds Monétaire International (FMI), la croissance du PIB du pays devrait s’établir à +6,5 %.

Pétition de la communauté congolaise tutsie pour violation des droits humains

Des réfugiés de la communauté congolaise tutsie de la région des Grands Lacs ont adressé une pétition au Conseil de sécurité des Nations Unies pour dénoncer les violations des droits de l’homme dont ils sont victimes dans l’est de la RDC.Dans une correspondance adressée aux représentants des États-Unis, l’Union européenne, l’Union africaine, la France, le Canada, la Communauté d’Afrique de l’Est, le Royaume-Uni, le Rwanda, l’Ouganda et d’autres pays, les réfugiés congolais de la région des Grands Lacs déclarent qu’ils risquent de devenir apatrides en raison des violations de leurs droits humains fondamentaux.

 Ils demandent à la communauté internationale d’intervenir et d’arrêter la « répétition des meurtres génocidaires » contre les communautés tutsies congolaises aux mains des milices locales et des FDLR, qui collaborent avec l’armée congolaise. Les FDLR sont une milice formée par les restes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda.

En novembre 2022, la conseillère spéciale des Nations unies pour la prévention des génocides, Alice Wairimu Nderitu, a mis en garde contre un génocide dans l’est de la RDC, en particulier contre la violence à l’encontre de la communauté banyamulenge dans la province du Sud-Kivu.

 « Nous souhaitons attirer votre attention sur la question des réfugiés tutsis de nationalité congolaise installés depuis plus de 25 ans dans des camps de réfugiés à travers l’Afrique », peut-on lire dans une copie de la lettre.

 « Nous avons des raisons de croire que les réfugiés congolais de l’ethnie Tutsi courent un grand risque d’apatridie, en raison des injustices sociales à travers de graves violations de leurs droits fondamentaux ».

En République Démocratique du Congo, les communautés tutsies continuent de faire l’objet de discours de haine, de discrimination, d’hostilité et de violence généralisés, enracinés dans l’idéologie du génocide ravivée par la milice génocidaire FDLR et adoptée par les dirigeants et l’appareil de sécurité congolais. Les personnes responsables de ces crimes ne sont pas tenues pour responsables par le gouvernement congolais.

 Au Rwanda, on compte plus de 72 000 réfugiés congolais qui ont fui les différents épisodes de violence depuis 1996.

Sénégal : première vente aux enchères des avoirs criminels

Les profits générés seront reversés au Trésor public, a indiqué le directeur général de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac), Mor Ndiaye.L’esplanade du Musée des civilisations noires de Dakar a accueilli, ce jeudi 19 janvier 2023, des objets tout particuliers. En lieu et place des œuvres d’arts, y sont exposées des voitures de tout genre, mais aussi des motos sportives. Non immatriculées et non dédouanées pour la plupart, elles ont été saisies ou confisquées par la justice sénégalaise dans le cadre de procédures pénales. Ces biens sont vendus aux enchères par l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac).

« Ces biens ont été saisis sur des criminels et délinquants qui se sont adonnés à des abus de confiance, des escroqueries, des détournements de deniers publics… », a déclaré le directeur général de l’Onrac, Mor Ndiaye, précisant que la vente concerne « plus d’une cinquante de biens constitués de véhicules de luxe, de motos, de téléphones portables, de téléviseurs, d’ordinateurs portables high tech et bien d’autres lots ». 

Ces avoirs saisis sont répartis en deux catégories. La première concerne les biens dont le résultat de la vente est placé sous une consignation provisoire en attendant l’issue de la procédure. Il s’agit de la dépossession temporaire. 

« Si d’aventure il y a une condamnation définitive, ces montants seront virés dans les caisses de l’Etat par le truchement du trésor public. Si entre temps il y a une ordonnance de non-lieu ou une décision de relaxe ou d’acquittement, ces montants seront restitués à leur propriétaire légitime. La restitution ne sera plus en nature parce que le bien a été déjà vendu, mais une restitution en valeur », a expliqué le DG de l’Onrac.

La seconde catégorie porte sur les biens confisqués à la suite d’une décision définitive de justice. « Dans ce cas, l’argent de la liquidation est directement reversé dans les caisses de l’Etat », a indiqué Mor Ndiaye.

Toutes les dispositions ont été prises, d’après le magistrat, pour que les acquéreurs de ces biens n’aient pas de crainte ou d’inquiétude sur la sûreté des articles qu’ils achètent.  « C’est l’Etat qui vend et toute la documentation qui sied a déjà été préparée. Les futurs propriétaires pourront se rapprocher du commissaire-priseur ou des services de l’Onrac pour régulariser leur bien », a-t-il dit. 

Selon le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, c’est la première fois qu’une telle vente aux enchères est organisée au Sénégal. A l’en croire, cela répond à la nécessité de désengorger les cours des tribunaux, commissariats de police et garnisons de gendarmerie. De même, cette vente permet de valoriser ces biens au profit de l’Etat. 

« Le principe qui gouverne tout cela est que le crime ne devrait jamais payer. La commission d’une infraction ne devrait jamais payer. Mais aujourd’hui, cela va payer pour l’Etat et les justiciables parce que si nous vendons et que nous reversons les profits dans les caisses de l’Etat, cet argent sera utilisé pour financer des projets de développement », a souligné Mor Ndiaye. 

Après Dakar, les équipes de l’Onrac procéderont, le 30 janvier prochain, à Kédougou (Sud-Est), à la deuxième vente aux enchères des avoirs criminels saisis. D’autres liquidation d’articles de ce genre suivront au fur et à mesure que des saisies seront réalisées par la Justice, a assuré le DG de l’Onrac. 

Ethiopie : les EAU vont développer deux centrales solaires photovoltaïques

L’Ethiopie a conclu un accord avec la société d’énergie renouvelable Masdar des Emirats arabes unis (EAU) pour développer conjointement deux centrales solaires photovoltaïques d’une capacité combinée de 500 mégawatts (MW).Le ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, et le directeur exécutif de Masdar, Fawaz Al Muharrami, ont signé l’accord en marge de la « Semaine de la durabilité 2023 » qui se tient à Abu Dhabi, a déclaré mercredi le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Selon les termes de l’accord, les deux parties vont développer conjointement deux projets d’énergie solaire en Éthiopie, d’une capacité totale de production d’électricité de 500 MW.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a eu le plaisir d’assister à la signature de l’accord en compagnie du président des Émirats arabes unis, le cheikh Mohamed Bin Zayed, à Abu Dhabi mardi. Selon le Premier ministre, ces projets aideront l’Éthiopie à utiliser ses « ressources incomparables en énergie renouvelable ».

« L’objectif mondial d’émission nette zéro offre une grande opportunité économique d’exploiter nos ressources renouvelables et de garantir l’accès à une énergie abondante, propre et abordable pour l’Éthiopie et au-delà », a déclaré M. Abiy.

L’Éthiopie et les Émirats arabes unis ont récemment noué un partenariat stratégique visant à renforcer leurs liens commerciaux et d’investissement. Ce dernier accord devrait permettre d’élargir encore leur domaine de coopération.

Guinée : les alliés de Cellou Dalein en colère contre la transition

L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) dénonce une justice de deux poids deux mesures contre le vice-président de l’UFDG, le parti de Cellou Dalein Diallo.Dans une déclaration datée du jeudi 19 janvier 2022, les alliés de l’ex-premier ministre déclarent avoir pris connaissance de la décision « inique » des autorités de faire annuler l’autorisation de sortie du territoire que le juge avait accordé à Dr. Fodé Oussou Fofana pour lui permettre de se rendre en France pour honorer un rendez-vous médical urgent.

Le vice-président de l’UFDG, avait une autorisation d’un juge de quitter le pays pour des « raisons médicales ». Après avoir obtenu cette autorisation du juge, son passeport lui avait restitué. Mais à la surprise générale, ce lieutenant de Cellou Dalein a été bloqué à l’aéroport après avoir accompli les formalités de voyage.

Fodé Oussou Fofana avait bénéficié de cette autorisation de voyager en même temps que El Hadj Mamadou Sylla, tous deux placés sous contrôle judiciaire depuis le 27 octobre 2022 après leur appel au soutien aux manifestations de FNDC, entité dissoute par les autorités.

Mais le mardi 17 janvier, suite à l’appel interjeté par le Procureur de la République devant la Cour d’appel de Cour de Conakry, Fodé Oussou Fofana et Mamadou Sylla ont tous été déboutés. Leurs autorisations de voyage étaient donc annulées. Sauf que Mamadou Sylla, président de L’UDG (union démocratique de Guinée) lui, a été autorisé finalement de voyager. Il a d’ailleurs quitté le pays en toute discrétion d’après nos informations.

Si les alliés de l’opposant se réjouissent de la possibilité donnée à Mamadou Sylla de voyager, ils s’interrogent toutefois sur les raisons qui ont conduit les autorités judiciaires à empêcher Dr. Fodé Oussou d’aller soigner son œil malgré l’urgence que revêt sa situation. C’est pourquoi, « L’ANAD condamne énergiquement cette décision inhumaine et discriminatoire à motivation politique » peut-on lire dans leur déclaration.

Ils ajoutent que « cette justice de deux poids, deux mesures, qui ménage allègrement les amis du CNRD et accable excessivement ceux qu’il considère comme ses adversaires, relève d’une stratégie politicienne ignominieuse et expose la santé d’un citoyen à un risque d’une dégradation majeure en l’occurrence la perte de son œil et donc de son intégrité physique » dénonce l’Alliance dirigée par Cellou Dalein Diallo.

Ces sympathisants de Cellou Dalein Diallo attirent l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur le caractère désormais systématique des violations des droits et libertés des citoyens en Guinée et, plus grave, sur l’utilisation abusive de la justice pour neutraliser, y compris physiquement, ceux qui dénoncent et s’opposent à la mauvaise gestion de la transition.

« L’ANAD en appelle au sens de la responsabilité et de la justice du peuple de Guinée qu’elle invite à se mobiliser pour briser le cycle infernal du terrorisme d’État qui s’enracine profondément dans notre pays » ont écrit les alliés de l’ex candidat malheureux aux élections de 2010.

L’ANAD de Cellou Dalein avait boudé le dialogue inter-guinéen initié par les autorités le 25 novembre 2022. Toutefois, la Cored, coalition dirigée par Mamadou Sylla avait-elle pris part aux travaux de ce dialogue dont le rapport définitif a été remis le mardi 20 décembre 2022 au président de la transition Mamadi Doumbouya,

Hévéa ivoirien : la SAPH décroche la certification Top Employeur

La Côte d’Ivoire, qui produit 70% du caoutchouc africain avec 1,100 million de tonnes par an, fait face à un défi de transformation et de commercialisation de sa production.Le pays veut atteindre pour la campagne 2022 une production de 1,2 à 1,5 million de tonnes, afin de s’installer au 3e rang à l’échelle mondiale. Des efforts restent à faire pour amener la filière à davantage de compétitivité et créer de la plus-value.   

Dans ce contexte, il a été lancé la phase pilote du projet de certificat foncier, en cours d’achèvement, qui enregistre seulement près de 7.000 souscripteurs sur 120.000 producteurs. Ce qui requiert une régulation du secteur en vue de capitaliser le potentiel de la filière.       

Pour évaluer son process de management en matière de ressources humaines, la Société africaine de plantations d’hévéa (SAPH), a engagé la certification de son environnement de travail. Le résultat a été rendu officiel, le mardi 17 janvier 2023 par le Top Employeur Institute.  

Le Top Employer Institute, l’autorité internationale qui certifie l’excellence des pratiques RH, a attribué la Certification Internationale Top Employeur Côte d’Ivoire 2023 à la SAPH qui obtient cette certification aux standards internationaux pour la deuxième année consécutive avec un score en hausse par rapport à l’année 2022.

Par cette distinction renouvelée, la SAPH (filiale du groupe SIFCA), maintient son positionnement dans le classement très restreint des entreprises de Côte d’Ivoire qui ont atteint l’excellence en matière de conditions de travail de ses collaborateurs.

Cela vient confirmer le haut niveau d’attachement de l’entreprise pour le capital humain et une culture RH, résolument centrée sur la promotion d’un environnement de travail sain et sécurisé, le développement des compétences par la formation, et la promotion des mobilités professionnelles en lien avec les besoins.

Islam: Le Cheikh Ibn Bayyah, une riposte africaine à l’extrémisme

L’érudit d’origine mauritanienne qui fait autorité dans le monde musulman est l’initiateur de la Conférence pour la paix en Afrique de Nouakchott, désormais un événement très couru sur le Continent.C’est un ballet singulier de personnalités qui a défilé du 17 au 19 janvier 2023, au Palais Al Mourabitoune de Nouakchott, à la périphérie de la capitale mauritanienne, où se déroulait la troisième édition de la « Conférence pour la Paix en Afrique ». 

Ce forum, rare sur le continent, qui réunit autour de dizaines de sommités religieuses du monde musulman, des politiques, des diplomates, des experts et des journalistes venus du monde entier, est destiné à réfléchir sur les ripostes possibles au phénomène de l’extrémisme. 

Signe de l’importance grandissante de cette rencontre, le président nigérian Muhammadu Buhari a assisté à la cérémonie d’ouverture, en présence de son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, tandis que ses homologues Mohamed Bazoum du Niger et Paul Kagamé du Rwanda s’y sont virtuellement invités en délivrant des messages par vidéo. 

L’initiateur de ce forum est l’érudit d’origine mauritanienne, Cheikh Abdallah Ibn Mahfoudh Ibn Bayyah, 88 ans, basé entre l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, dont la production intellectuelle est très suivie dans le monde musulman où ses avis font autorité. Actuellement président du Conseil de la Fatwa des Émirats arabes-unis, le religieux qui fut longtemps professeur à l’Université du Roi Abdulaziz de Djeddah, a été durant les années 1970 ministre de la Justice dans la régime du père de l’indépendance de la Mauritanie, Moktar Ould Daddah au pouvoir de 1958 à 1978.  Issu d’une grande famille d’érudits de l’Est mauritanien, près de la frontière malienne, cet adepte de la confrérie soufie la Chadhilia ( une branche de la Qadiriyya) est l’une des rares sommités religieuses musulmanes influentes dans  les pays du Golfe qui n’est pas issue des courants wahabbites ou salafistes.

Ce polyglotte, aussi bien à l’aise en arabe qu’en français, a connu une consécration planétaire lorsque Barack Obama, alors président des Etats-Unis d’Amérique,  l’a cité lors d’un célèbre discours devant le Conseil de sécurité de l’Onu en 2014, en le donnant comme l’exemple même du guide religieux éclairé. Mais Ibn Bayyah est surtout célèbre pour avoir émis une fatwa qui a eu un immense impact dans le monde musulman, intitulée « Ceci n’est pas le chemin du paradis », qui démonte, sur la base d’un argumentaire islamique implacable les thèses radicales de  l’Organisation de l’Etat islamique qui déstabilisent une partie importante des pays musulmans. Le Mauritanien est aussi connu pour avoir  porté la contradiction lors des « Printemps arabes » à feu Youssef Al Qaradawi, célèbre prédicateur proche de la puissante confrérie des « Frères musulmans » et star incontestée de la chaîne qatarie Al Jazira. Alors que l’égyptien naturalisé qatari, donnait sa bénédiction aux soulèvements  qui allaient emporter plusieurs régimes arabes, Ibn Bayyah prenait son contre-pied en prônant la reforme au lieu de la révolution, disant en substance que même un mauvais gouvernement est préférable au désordre et à la Fitna (discorde). 

L’une des spécificités de la Mauritanie est que ce pays, par le prestige et le rayonnement intellectuel dont jouissent dans les pays musulmans certains de ses ressortissants, est en train de développer à bas bruit un véritable soft power religieux. Outre le cheikh Ibn Bayyah, la Mauritanie est aussi le pays de naissance  de Mohamed El Hassan Ould Dadaw, un des principaux guides religieux de la version mauritanienne des Frères musulmans, le Tawassoul, qui est aussi un des idéologues les plus influents de la confrérie des « Frères »  et de leurs alliés au pouvoir, dont l’Emir du Qatar et le président truc Recep Tayyip Erdogan.

Un peu plus controversé, Mahfoudh Ould al-Walid, alias « Abou Hafs Al Mouritani», lui aussi natif du « pays aux million de poètes », surnom de la Mauritanie dans le monde arabe, était l’ami, le maitre spirituel et le conseiller d’Oussama Ben Laden, le fondateur d’Al Qaïda dont il était d’ailleurs le numéro 3 dans la hiérarchie, avant de faire amende honorable et de rompre avec le jihadisme. Un épisode raconté par le journaliste Lemine Ould M. Salem dans un livre de référence,  « L’Histoire secrète du djihad. D’Al-Qaïda à l’État islamique »,  paru en 2018 aux éditions Flammarion, révèle un détail peu connu du grand public, mauritanien et sénégalais notamment  Abou Hafs dont le père possédait plusieurs commerces entre les deux rives du Fleuve Sénégal, a été apprenti boutiquier à…Rufisque !

RDC: le grand retour l’artiste JB Mpiana

Dix ans après son dernier album, l’artiste congolais JB Mpiana signe son retour avec un nouvel opus intitulé « Balle de Match ».C’est officiel, Jean-Bedel Mpiana wa Tshituka dit JB Mpiana, artiste chanteur, auteur-compositeur congolais, a signé le 24 décembre dernier son grand retour discographique chez Universal Music Africa, avec un album intitulé ‘’Balle de match » Volume 1. Cet opus, produit par Bebert Etou Prod et signé en licence chez Universal Music Africa, déjà disponible sur toutes les plateformes de distribution musicale, est une belle œuvre musicale 100% Rumba classique.

Un retour discographique qui valait l’attente. 10 ans après son dernier album, celui qu’on appelle Salvatora de la Patria et qui détient plus d’une vingtaine de palmes d’Or au Congo, revient avec un bijou composé de belles mélodies dont lui seul a le secret. On retrouve dans cet album une rumba purement classique avec des danses mythiques telles que le Zebuka, entendez la danse du jeu de rein ; Sur cet album de belle facture, JB Mpiana a eu l’apport et l’expertise de musiciens de renoms tels que Atshuda Bofili, Jules Kibens, JD Loko etc. de fins connaisseurs de la rumba congolaise.

À travers ce projet discographique, Universal Music Africa, leader de la production et de la distribution musicale en Afrique francophone, veutrévéler de forte belle manière le puriste de la Rumba qu’est JB Mpiana. « Il fait partie de l’élite de la musique congolaise et africaine. Pour nous, il était très important de le repositionner sur l’échiquier musical pour remettre les pendules à l’heure. Nous travaillons à ce que cet album soit l’un des plus visibles de cette année 2023 et JB Mpiana réserve de grandes surprises à tous ses fans. » confie Franck KACOU, Directeur Général d’Universal Music Africa.

C’est donc à la satisfaction totale de millions de fans présents sur toute la planète que l’initiateur du Ndombolo revient plus fort que jamais. « C’est vrai que 10 ans peuvent paraître longs, mais il nous fallait prendre le temps nécessaire pour sortir une œuvre parfaite. Mes fans et les amoureux de la Rumba mature et impériale, méritent des sonorités de qualité et je sais respecter toutes ces personnes qui me donnent autant d’amour. » a déclaré le patron de l’orchestre Wenge BCBG, le nec plus ultra de la musique congolaise, sous l’œil bienveillant de son producteur et manager Bebert ETOU.

JB Mpiana n’est pas la seule virtuose et star africaine d’Universal Music Africa. La Major a également dans son écurie de grands noms tels que le Camerounais Cysoul, l’étoile montante du rap ivoire Suspect 95, le duo Togolais Toofan, le prodige malien Sidiki DIABATE, le rossignol Singuila, le célèbre groupe congolais Extra Musica Nouvel Horizon et bien d’autres qui feront parler d’eux cette année.

Pour Pit Baccardi, Directeur du Label et du Publishing de la Major, ce positionnement d’Universal Music Africa a pour but de soutenir le talent et l’envergure d’artistes africains, prêts à conquérir le monde, « Les artistes locaux africains peuvent avoir le même rayonnement que les artistes européens. À Universal Music Africa, nous poussons cette dynamique qui est de vulgariser le talent made in Africa et de l’exporter hors des frontières africaines. » A-t-il déclaré.

On peut s’attendre à de belles actions de promotions de l’album ‘’Balle de match » dans toutes les capitales et grandes villes africaines, avec en prime de grands concerts live de cet artiste intemporel.

Découverte de charniers dans l’Est de la RDC

Des dizaines de fosses communes de civils ont été découvertes dans l’est rétif de la République Démocratique du Congo, selon un responsable de la mission de l’Onu dans la région.Le porte-parole de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) , Farhan Haq, a déclaré que les soldats de la paix qui ratissent la région instable de l’Ituri avaient découvert au moins plusieurs dizaines de sites d’enterrement collectif contenant les corps de 42 personnes, dont des femmes et des enfants.

Les victimes, presque toutes des civils, ont pu être tuées lors des récents troubles en Ituri, région infestée de milices armées.

Selon le fonctionnaire de l’Onu, la plupart des corps ont été retrouvés dans des sites situés dans et autour du village de Nyamamba.

Il y avait également une fosse commune contenant sept corps de victimes masculines dans le village de Mbogi, près duquel des escarmouches avaient eu lieu ces derniers mois entre des éleveurs de bétail et des agriculteurs appartenant respectivement aux communautés Hema et Lendu.

La zone où les fosses communes ont été découvertes se trouve à environ 30 kilomètres à l’Est de la capitale provinciale de l’Ituri, Bunia.

Haq a déclaré que les forces de maintien de la paix de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) avaient lancé une enquête dans la région ces derniers jours après avoir été informées d’un possible massacre de civils.

Des témoins ont désigné des hommes armés de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) comme étant à l’origine des meurtres qui auraient eu lieu le week-end dernier.

Cette découverte coïncide avec les tensions persistantes dans l’est de la RD Congo où une rébellion impliquant le mouvement rebelle M23 contre l’armée régulière congolaise fait toujours rage.

Sénégal : Ousmane Sonko renvoyé devant la chambre criminelle

Le renvoi devant la chambre criminelle de l’affaire « Sweet Beauté », du nom du salon de massage dakarois où l’opposant Ousmane Sonko est accusé de viols et menaces de mort par une ex-employée, est le sujet le plus traité par les quotidiens sénégalais reçus jeudi à APA.Du « salon » de massage Sweet Beauté aux « chambres » criminelles du tribunal de Dakar : Bés Bi note que l’opposant Ousmane Sonko est « renvoyé en procès » dans l’affaire de viols et menaces de mort dont l’accuse la jeune masseuse Adji Sarr. Avocat de la partie civile, Maître El Hadj Diouf « crie victoire ». De son côté, « la défense peaufine sa stratégie » pour tirer d’affaire le leader de Pastef (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) dont l’avenir politique est « en question », selon le journal.

EnQuête prédit « un procès toxique » après que « le Doyen des juges Maham Diallo a envoyé Sonko en procès pour viols et menaces de mort ». Le journal précise qu’« un passage en prison n’est pas obligatoire pour Ousmane Sonko » malgré la lourdeur des charges qui pèsent sur lui. Alors que la date des audiences n’est pas encore fixée, « Me El Hadj Diouf crie victoire ».

Consultant en droit, Me Al Amath Thiam précise dans Sud Quotidien que « c’est le parquet qui fixe les dates d’audience ». « Selon les dispositions de l’article 175 du code de procédure pénale, la prise de corps doit précéder l’ordonnance de renvoi. (…) Le président du tribunal choisit les magistrats qui vont siéger en se basant sur leur expertise en matière de viol », souligne-t-il.

Le Quotidien écrit pour sa part que la gérante du salon de massage Sweet Beauté, Ndèye Khady Ndiaye, est « renvoyée également en procès ». Avec Ousmane Sonko, ils « auront à faire face à leur accusatrice, Adji Sarr. « Ce que le leader du parti Pastef a voulu éviter par tous les moyens aura bien lieu, la nouvelle guerre des trois », indique le journal.

Sur la mise en œuvre des mesures d’urgence de la sécurité routière, Le Soleil rappelle que « l’Etat reste ferme ». Ainsi, « le gouvernement est invité à appliquer toutes les mesures validées en Conseil des ministres ». Ce qui met certains transporteurs dans tous leurs états. Ils ont décrété une grève illimitée depuis hier. « Les cars +Ndiaga Ndiaye+ désertent » là où les bus « Dakar Dem Dikk et d’Aftu assurent difficilement » la desserte des populations, constate le quotidien national.

En football, Stades digère difficilement le revers de l’équipe nationale locale hier face à l’Ouganda (0-1), notant que « le Sénégal a vu rouge à Annaba », en Algérie où se tient l’édition 2023 du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux footballeurs évoluant dans les championnats de leur pays. Selon le quotidien sportif, les Lions locaux tenaient le bon bout face aux Cranes en obtenant même un « penalty raté ». Ils concéderont par la suite un « but contre le cours du jeu » et une « expulsion ».

Le sélectionneur sénégalais, Pape Thiaw, n’est pas abattu malgré tout même si une victoire aurait permis à son équipe de passer au second tour après un premier succès (1-0) face à la Côte d’Ivoire. « On va se relever très vite », a promis l’ancien attaquant de la génération 2002 qui a qualifié le Sénégal pour la première fois à une finale de Coupe d’Afrique et à un quart de finale de la Coupe du monde.

Manutention réussie de quatre locomotives au Congo

Le vendredi 13 janvier 2023, les équipes de Bolloré Transport & Logistics Congo ont déchargé et mis sur rail quatre locomotives destinées au Chemin de fer Congo Océan (CFCO).Importées de Belgique, les locomotives d’un poids de 68 tonnes et d’une puissance de traction de 1200 CV chacune, ont été déchargées grâce aux équipements de levage adaptés mobilisés par les équipes manutention de Bolloré Transport & Logistics au Congo.

Avec 4,20m de haut, 16,9 m de longueur et 2,8m de largeur, ces locomotives ont nécessité la dextérité et le professionnalisme des équipes en vue de permettre la mise à la disposition du CFCO du matériel moteur ferroviaire, destiné à améliorer les capacités de traction du réseau ferroviaire congolais.

« Nous mettons à profit notre expertise logistique pour accompagner la croissance économique et le développement du corridor ferroviaire Pointe-Noire/Brazzaville. La manutention réussie de ces quatre locomotives doit permettre au CFCO la mise en œuvre de ses ambitions, relancer entre autres le transport de passagers » soutient Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo.

En dépit des conditions météorologiques défavorables, les locomotives ont été mises à la disposition du CFCO dans le respect des recommandations du CFCO.

Contact Presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Bolloré Transport & Logistics

ghislain.maginot@bollore.com – +242 05 775 02 10

A propos de Bollore Africa Logistics

Moteur de la transformation logistique et industrielle de l’Afrique, Bolloré Africa Logistics est présent dans 42 ports, et opère dans le cadre de concessions 16 terminaux à conteneurs (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Cameroun, Gabon, Congo, Togo, Guinée-Conakry…), 7 terminaux ro-ro (roll-on/roll-off), 2 terminaux à bois et un terminal fluvial, auxquels vient s’ajouter une activité de manutention conventionnelle.