Zambie : les clés d’une présidentielle indécise

Les Zambiens se rendent aux urnes aujourd’hui, pour élire un président, dans un scrutin qui s’annonce très serré.Pour la présidentielle, seize candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême dont Chishala Kateka, unique femme, candidate à ce scrutin.

Le vote a débuté ce jeudi, dans le cadre des élections générales très attendues en Zambie. Un combat électoral qui mettra aux prises le Front patriotique (FP) du chef de l’Etat sortant Edgar Lungu et le Parti uni pour le développement national (UPND) de l’opposant Hakainde Hichilema.

Très tôt, de longues files d’attente ont été observées dans les bureaux de vote de la capitale Lusaka et d’autres grandes villes. Quelque 7.023.499 électeurs se sont inscrits sur les listes électorales, dont 53,4 % de femmes.

Les bureaux de vote ont ouvert à 6 heures du matin (04h00 GMT). Selon la Commission électorale, il y a 12.152 bureaux de vote, avec 90 dans les prisons du pays.

Les Zambiens votent pour élire leur président, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

Tous les sièges de l’Assemblée nationale sont élus au scrutin uninominal à un tour, tandis que le président et le vice-président sont élus à la majorité simple.

Le candidat et son colistier doivent obtenir 50% des voix, plus une voix pour remporter la présidentielle.

Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue, un second tour doit être organisé dans les 37 jours suivant le premier tour de vote.

Les deux candidats arrivés en tête, s’affrontent au second tour pour déterminer le vainqueur final.

Sénégal : Covid-19 et Touba se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets liés au coronavirus et la journée de prière organisée hier dans la cité religieuse de Touba pour éradiquer le virus.Face à la virulence du variant Delta, « les professeurs Ndiaye et Mboup sonnent l’alerte », barre à sa Une Sud Quotidien. Dans les colonnes du journal, le Pr Souleymane Mboup, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) souligne en effet que « la charge virale de Delta a été estimée à 1602 fois plus que la charge virale des autres variants. »

Plus alarmiste, le Pr Daouda Ndiaye, chef de service de parasitologie mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, déclare dans le même journal que « si rien n’est fait, on va vers des variants plus coriaces que le Delta. » Et pour ne pas en arriver là, il préconise, à la Une de Vox Populi, le respect des « mesures barrières accompagné de la vaccination et (un) recours rapide aux soins. »

Au moment où ces deux spécialistes plaident en faveur des solutions éprouvées par la science, « Touba implore le ciel » arbore à sa Une WalfQuotidien.

« La cité religieuse de Touba a été, hier, le point de ralliement des fidèles mourides venus des quatre coins du pays. Lesquels ont répondu massivement à l’appel du Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké. Le patriarche avait convié les musulmans à une cérémonie de récital des écrits du fondateur de la confrérie pour le recul de la pandémie de Covid-19 », écrit le journal.

Sous le titre « Touba mobilise contre le virus », Le Soleil fait le récit d’une « mobilisation inédite dans le respect des mesures barrières » pour implorer le recours divin contre la pandémie de la Covid-19 et pour la stabilité économique.

« Ferveur sans mesures barrières », note cependant Vox Populi qui relaie les prières du Khalife pour l’éradication du coronavirus et pour un bon hivernage.

« Propagation de la pandémie de Covid-19 et rareté des pluies : Serigne Mountakha invite à s’en remettre à Dieu », résume L’AS.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’actualité politique. « Delta infecte les partis politiques », titre ainsi Tribune qui mentionne ceci en sous-titres : « des leaders devenus totalement invisibles, d’autres contournent le virus à travers d’autres canaux de communication, l’affaire des certificats de résidence visiblement minimisée, la peur d’un virus ravageur. »

Sous le titre « Locales, déjà un contentieux pré-électoral », Le Témoin soutient que les germes d’un contentieux sont déjà semés entre le pouvoir et l’opposition alors même que les élections locales n’ont pas encore eu lieu. Il s’agit notamment de la question du fichier électoral et des primo votants…explique le journal.

En solitaire, EnQuête signale que Air Sénégal est « sur une mauvaise pente ». Selon nos confrères, la compagnie aérienne n’en finit pas de fâcher certains de ses clients à cause des retards. On lui reproche un déficit de personnels qualifiés et des problèmes dans le management. Des difficultés à juguler au plus vite, avant que les clients ne boudent.

Le Maroc et Israël signent trois accords de coopération

Le Maroc et Israël ont signé, ce mercredi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines politique, aérien, culturel et des sports.Signés à l’occasion de la visite qu’effectue au Maroc le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, la première du genre depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays en décembre dernier, ces accords sont de nature à jeter de nouveaux jalons d’une coopération économique et politique entre les deux pays.

Le premier mémorandum d’Entente porte sur l’établissement des mécanismes relatif aux consultations politiques. Il vise à contribuer à l’approfondissement et au renforcement des relations multiformes de coopération entre les deux pays, à tenir des consultations bilatérales régulières pour examiner les différents aspects de leurs relations bilatérales.

L’accord prévoit aussi l’échange de points de vue sur les questions régionales et internationales d’intérêt mutuel ainsi que sur les développements sur la scène régionale et internationale. Les consultations sur les relations bilatérales couvriront tous les domaines aussi bien politique, qu’économique, commercial, scientifique, technique et de coopération culturelle.

Le deuxième accord de coopération couvre les domaines de la culture, de la jeunesse et des Sports. Il met en place un cadre à travers lequel les deux parties appuient et encouragent le développement de la coopération dans les domaines de la culture, de la jeunesse et du sport entre leurs pays convaincus qu’une coopération bilatérale efficiente en la matière contribuera au renforcement de leurs relations et au développement de liens mutuellement bénéfiques entre les deux pays.

Quant au troisième accord, il porte sur les services aériens avec pour principal objectif de promouvoir le système de l’aviation internationale basé sur la compétition entre les compagnies aériennes, d’établir des réseaux de transports aériens fournissant des services aériens, qui répondent aux besoins du public en termes de voyages et de livraisons, avec des prix compétitifs et services sur des marchés ouverts.

Il s’agit également d’assurer le plus haut degré de sécurité au niveau du transport aérien international et de réaffirmer les profondes préoccupations des deux pays à l’égard des actes et menaces contre la sécurité de l’aviation civil, qui met en danger la sécurité des personnes et des biens.

Le diplomate israélien, qui a eu des entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, est accompagné de plusieurs responsables de son pays, représentant notamment dans les secteurs du tourisme, de l’emploi et de la santé.

Lors de cette visite, il procédera à l’inauguration du nouveau bureau de liaison de l’Etat hébreu au Maroc.

Au programme également de la délégation israélienne, une rencontre des responsables israéliens avec la ministre marocaine du Tourisme, de l’artisanat et de l’aérien, Nadia Fettah Alaoui, ainsi qu’avec quelques responsables du ministère de la Santé, pour échanger autour de la pandémie et ses répercussions sur les différents secteurs.

Cette visite se veut une occasion pour renforcer les relations entre les deux pays. Pour rappel, la communauté juive du Maroc est la plus importante d’Afrique du Nord avec environ 3.000 personnes et que les quelque 700.000 Israéliens d’ascendance marocaine ont gardé des liens très forts avec leur pays d’origine.

Côte d’Ivoire: la 4e turbine d’une centrale entre en production en septembre

La Côte d’Ivoire renforce sa production énergétique en septembre 2021 avec l’exploitation de la quatrième turbine de la centrale thermique d’Azito, ce qui vient mettre le pays à l’abri d’une crise énergétique.

La capacité de la centrale thermique d’Azito estimée à 460 mégawatts, devrait passer à 713 mégawatts, soit une puissance installée supplémentaire de 253 mégawatts, selon des données officielles. 

Annonçant « officiellement la fin du rationnement en électricité en Côte d’Ivoire », le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a indiqué le 3 août 2021 que « la phase 4 d’Azito va entrer en production en septembre 2021 ». 

M. Thomas Camara, a assuré que la Centrale d’Azito (basée dans l’Ouest  d’Abidjan), dont l’une des turbines était récemment en panne est « totalement réparée » et « toutes les structures de production fonctionnent normalement ».  

Il a réitéré les excuses du gouvernement auprès des populations et des industriels pour les désagréments subis lors de cette crise énergétique, en félicitant tous les acteurs du secteur de l’électricité.

Au premier rang des acteurs congratulés, qui ont travaillé nuit et jour pour que cette crise soit contenue dans un délai relativement court, figure la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). 

La compagnie, en charge de la distribution de l’énergie électrique dans le pays était en première ligne des critiques. Dans un souci de transparence, M. Mathias Kouassi, DGA en charge de la distribution et de la commercialisation a fait régulièrement le bilan du Programme de rationnement qui a connu un succès.  

Le 10 mai 2021, la CIE a instauré un Programme de rationnement de la fourniture d’électricité, à la suite d’un déficit énergétique qu’avait connu la Côte d’Ivoire en raison d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques due à la sécheresse. 

M. Mathias Kouassi avait, dans un élan de réactivité, toujours donné l’évolution de ce programme, qui depuis le 26 juin 2021 enregistrait quasiment l’arrêt du rationnement par plage de 6 heures des clients basse tension. 

L’entreprise a par ailleurs marqué sa disponibilité à accompagner les ménages, les entreprises et les industriels. De ce fait, une plateforme dédiée (www.monelec.ci) et un numéro vert ont été mis en place pour les aider à s’orienter et à s’informer.

La puissance installée d’énergie électrique en Côte d’Ivoire est estimée à plus de 2.300 mégawatts, selon le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie, qui évoque une consommation nationale de plus de 1650 mégawatts.  

L’Etat ivoirien rachète l’immeuble la Pyramide à 500 millions Fcfa

Le ministre ivoirien de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, a indiqué lors d’une visite de l’immeuble La Pyramide, sis au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, que l’Etat a racheté cet édifice à 500 millions Fcfa.

L’achat a été opéré « avec la personne présumée propriétaire, mais un accord a été trouvé et c’était notre position depuis le début », a déclaré à la presse M. Bruno Koné. 

« Nous savions ce qu’il avait payé à l’Etat de Côte d’Ivoire et c’est ce montant qui lui a été retourné, 500 millions de Fcfa », a-t-il révélé. 

Le ministère qui envisageait de réhabiliter cet immeuble, en 2011-2012, a constaté dans le registre foncier qu’une Société civile immobilière (SCI) avait payé cet édifice, patrimoine de l’Etat, au niveau de la conservation foncière.  

« Depuis 2008, 2009, l’immeuble était inscrit au nom d’une SCI (Société civile immobilière) et donc l’Etat, après 2011-2012, a voulu réhabiliter l’immeuble, nous nous sommes rendus compte qu’il n’appartenait plus à l’Etat », a dit M. Bruno Koné. 

« Nous avons perdu beaucoup de temps à cause de cette situation. Notre volonté à nous, c’est d’aller vite », a-t-il poursuivi, rappelant que « depuis 2011, dans les priorités de l’Etat de Côte d’Ivoire, il y avait la réhabilitation de l’immeuble la Pyramide ».

Malheureusement, le département ministériel a « buté sur cet écueil juridique qui était le titre de propriété qui n’était pas au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il relevé.

« Aujourd’hui, c’est résolu, donc il faut réengager les discussions avec les personnes qui à l’époque étaient intéressées pour réaliser en partenariat public-privé cette réhabilitation », a-t-il ajouté. 

Toutefois, fera-t-il observer « que peut-être le gouvernement recommandera que nous partions dans une démarche plus élargie (…) mais l’idée est d’aller le plus tôt possible dans la réhabilitation de ce bâtiment ».

L’immeuble La Pyramide  (R+14) a été bâti sur une superficie de 4.072 mètres carrés, dans les années 1970, sous l’ère du président Félix Houphouët-Boigny.

Niger : hausse des atrocités commises par les groupes armés

L’année en cours a été particulièrement meurtrière pour le Niger, où plusieurs civils ont perdu la vie.Le bilan est lourd. Plus de 420 civils ont été tués lors d’attaques et de massacres perpétrés en 2021, selon l’ONG Human Rights Watch. Les assauts menés par les groupes armés depuis janvier 2021 ont également provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes dans l’ouest, souligne la même source.

« Des groupes islamistes armés semblent mener une guerre contre la population civile dans l’ouest du Niger. Ils ont tué, pillé et brûlé, semant dans leur sillage mort et destruction et brisant des vies », a déclaré la directrice du Sahel à Human Rights Watch, Corinne Dufka, citée par le communiqué parvenu à mercredi à APA.

Les neuf attaques documentées par Human Rights Watch ont eu lieu entre janvier et juillet 2021 dans des villes, villages et hameaux des régions occidentales de Tillabéri et Tahoua, situées près des frontières du Mali et du Burkina Faso.

Depuis 2019, cette zone a connu une hausse spectaculaire des attaques contre des cibles militaires et, de plus en plus, contre des civils par des groupes islamistes armés affiliés à l’État islamique et, dans une moindre mesure, à Al-Qaïda.

Partant de ce constat, l’ONG estime que les groupes islamistes armés devraient cesser tous les abus contre les civils et les autorités nigériennes devraient intensifier leurs efforts pour protéger les villages vulnérables.

Par ailleurs, Human Rights Watch dit avoir déjà fait état des abus commis par les forces de sécurité du Niger, notamment plus de 150 meurtres et disparitions forcées présumés lors d’opérations antiterroristes menées en 2019 et 2020.

Une enquête de la Commission nationale des droits de l’homme du Niger a documenté, selon l’ONG, la disparition forcée de 102 de ces personnes et localisé 71 de leurs corps dans des fosses communes.

Les autorités nigériennes devraient prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la recrudescence de meurtres de civils, a ainsi déclaré Human Rights Watch. À cette fin, préconise-t-elle, Niamey devrait établir des réseaux d’alerte rapide, réduire les délais de réponse de l’armée aux villages menacés et créer des comités formés de civils, de forces de sécurité et d’organisations de la société civile pour identifier et répondre aux besoins urgents de protection.

Incendies en Algérie : Rabat exprime sa disponibilité à aider Alger

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions aux ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères, afin d’exprimer à leurs homologues algériens, « la disponibilité du Maroc à aider l’Algérie à combattre les incendies de forêts qui ravagent plusieurs régions du pays », indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Ainsi, « deux canadairs ont été mobilisés afin de participer à cette opération, dès accord des autorités algériennes », souligne la même source.

Des incendies ravagent le nord de l’Algérie faisant plusieurs morts. Plus de 65 personnes ont péri dans ces incendies qui se sont déclenchés lundi dans plusieurs wilayas du pays. La plupart des victimes ont été déplorées dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Parmi les personnes décédées figurent 37 civils et 28 militaires. Le bilan risque de s’alourdir davantage, puisque 13 autres soldats blessés dans ces incendies sont dans un état grave. Des civils aussi ont subi des brûlures au troisième degrés sont entre la vie et la mort dans les hôpitaux.

Suite à cette catastrophe, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi, indique mercredi un communiqué de la présidence algérienne.

Incendies en Algérie : Deuil national de 3 jours

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi, après le décès d’un nombre de citoyens parmi les civils et militaires, suite aux incendies ayant plusieurs régions du pays, indique mercredi un communiqué de la présidence algérienne. »Après le décès d’un nombre de citoyens parmi les civils et militaires, suite aux incendies ayant ravagé quelques wilayas du pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi 12 août 2021 avec une suspension provisoire des activités gouvernementales et locales, à l’exception des actions de solidarité », précise le communiqué, cité par l’agence de presse algérienne APS.

Plus de 65 personnes ont péri dans les incendies qui se sont déclenchés lundi dans plusieurs wilayas du pays. La plupart des victimes ont été déplorées dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Parmi les personnes décédées figurent 37 civils et 28 militaires. Le bilan risque de s’alourdir davantage, puisque 13 autres soldats blessés dans ces incendies sont dans un état grave. Des civils aussi ont subi des brûlures au troisième degrés sont entre la vie et la mort dans les hôpitaux.

RDC: un Nobel de la paix pour l’assainissement des institutions nationales

Pour Dr Denis Mukwege, le temps est venu de rompre avec les politiques visant à accorder des promotions à ceux qui devraient répondre de leurs actes devant la justice.La récente nomination par ordonnance présidentielle d’un ancien chef rebelle du RCD-Goma, du M-23 et de l’Alliance pour la libération de l’est du Congo (ALEC), comme Coordonnateur du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) ne passe pas auprès du lauréat du le prix Nobel de la paix 2018.

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, Dr Mukwege, gynécologue et militant des droits de l’homme kino-congolais a exprimé sa « circonspection » suite à cette promotion d’Emmanuel Tommy Tambwe Rudima à la tête du P-DDRCS.

« En gratifiant ainsi des criminels au lieu de les traduire en justice, cette stratégie de tireurs de ficelles tapis à Kinshasa (RDC), Kigali (Rwanda), Kampala (Ouganda) et Bujumbura (Burundi) encourage les groupes armés en brousses à attendre leur tour », a déploré le lauréat du prix Sakharov 2014.

Dr Mukwege est d’autant plus peiné que « cette situation favorise l’émergence d’un système légitimant la violence et la commission de crimes comme mode d’accès au pouvoir. (Et) elle entretient (par la même occasion) une spirale infernale de violences sans fin et hypothèque l’instauration d’une paix durable. »

Partant de là, il estime que pour avancer sur le chemin d’une paix durable, les dirigeants de son pays devraient retenir les erreurs du passé et rompre avec les politiques qui ont prolongé et aggravé la souffrance du peuple congolais et l’instabilité ayant occasionné des conséquences désastreuses sur la protection des civils.

Pour cela, il plaide pour l’adoption d’une stratégie nationale holistique de justice transitionnelle. Celle-ci devra prioriser, selon lui, des réformes institutionnelles visant à prévenir la non-répétition des atrocités commises sur les populations civiles, notamment par une réforme profonde des secteurs de la sécurité et de la justice.

« Le lien le plus manifeste entre la justice transitionnelle et la réforme des institutions consiste en la mise en place de procédures d’assainissement qui visent à l’identification et à la mise à l’écart des institutions publiques des personnes responsables de violations des droits humains et du droit international humanitaire ainsi qu’à la mise en place des mécanismes de vérification des antécédents en matière de droits humains de ceux qui aspirent à entrer dans les services publics », préconise-t-il.

Poursuivant, il souligne que dans le cadre de la genèse du processus de justice transitionnelle auquel aspire le peuple congolais, le gouvernement devrait par ailleurs entreprendre, sans tarder, des réformes institutionnelles pour garantir le respect de l’état de droit, favoriser une culture des droits humains et rétablir la confiance dans les institutions.

Pour le pasteur évangélique pentecôtiste, s’il existe une réelle volonté politique d’appliquer ses recommandations, le gouvernement du président Félix Tshisekedi pourra compter sur les femmes et hommes intègres sans antécédent de violations graves des droits humains dont dispose son pays.

« Le temps est venu d’exploiter pleinement les potentialités de ce capital humain épris de paix et de justice et de rompre avec les politiques visant à accorder des promotions à ceux qui devraient répondre de leurs actes devant la justice », conclut-il.

Le Rwanda, pays hôte de la prochaine conférence eLearning Africa

Le Centre des congrès de Kigali va accueillir, du 11 au 13 mai 2022, la plus grande conférence et exposition d’Afrique consacrée à l’apprentissage assisté par les technologies.Durant trois jours, des responsables politiques, des investisseurs et des experts en matière d’éducation et de technologies participeront aux débats dans la capitale rwandaise.  Rebecca Stromeyer, fondatrice et PDG d’eLearning Africa, a déclaré, dans un communiqué reçu mercredi à APA, que son ambition est que la conférence contribue à « un nouvel objectif pour l’enseignement » en favorisant des discussions approfondies sur « le monde d’après-Covid ».

Puisque « la pandémie a entraîné de nombreux changements dont certains seront permanents », elle a affirmé que l’accent doit à présent être mis sur « l’adaptabilité, la résilience et la durabilité dans le secteur de l’éducation ».

De l’avis de Rebecca Stromeyer, « un agenda africain est nécessaire, pas seulement pour l’Afrique, mais parce que le monde a tant à apprendre (d’elle) ». À cet effet, a-t-elle ajouté, « l’expérience africaine et les traditions du continent, telles que la philosophie   » Ubuntu « , reviendront au goût du jour. De même, les conceptions africaines de communauté et de partenariat avec la nature porteront l’Afrique au firmament, et la feront de plus en plus reconnaître comme un haut lieu du savoir, de l’expérience et de l’éducation dans le monde ».

La conférence eLearning Africa 2022 sera organisée sur le thème « Un Nouvel Objectif pour l’Enseignement » décliné en plusieurs thématiques : les défis auxquels feront face les pays africains à l’issue de la pandémie, l’adéquation des modèles internationaux au contexte africain, la réorientation du secteur éducatif en vue de répondre aux besoins futurs des pays africains, l’usage des technologies par les pays africains pour répondre aux besoins spécifiques, la mise en place d’un marché unique africain, ainsi que des opportunités et des exigences des employeurs y afférentes et la contribution de l’Afrique à l’apprentissage et à la résolution de problèmes à l’échelle mondiale.

Outre les sessions plénières, les séminaires, les ateliers…, une exposition majeure mettra en valeur certaines des dernières technologies et solutions pour l’éducation.

Le feu ravage plus de 2.500 dattiers dans le sud du Maroc

Des incendies ont ravagé, mardi, plusieurs hectares de palmiers de dattiers dans les communes de Taliouine et Toughza tagrsift dans la région de Zagoura au Sud du Maroc.«La canicule ambiante, les vents forts ainsi que l’état très sec des palmiers ont favorisé la propagation du feu en un temps record», confient des sources locales citées par la chaine de télévision marocaine 2M.ma.

L’incendie a détruit plus de 2.500 des palmiers de la région, ajoute-t-on. Outre la forte vitesse du vent et la présence d’arbres et de palmiers secs qui ont contribué à la propagation rapide de l’incendie, les éléments de la protection civile ont été confrontés à des difficultés dans le processus d’intervention en raison de l’absence de routes qui mènent aux champs incendiés. 

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances et les causes de l’incendie. Une équipe spéciale a également été dépêchée sur place au cas où un nouvel incendie se déclencherait.

La province de Zagora est connue pour la qualité et la diversité de sa production de dattes. Selon les chiffres de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) de Ouarzazate, la production de dattes pour la saison agricole 2019-2020 dans la province de Zagora est estimée à plus de 63 000 tonnes.

Le nombre de palmiers que compte la province est estimé à 600 000, dont 200.000 palmiers dattiers, répartis sur plusieurs oasis, notamment Agdez, Mezguita, Tanzouline, Mhamid, bassin de Maider, Fezouta et Ternata.

Afrique de l’Est: Bolloré s’engage pour le développement durable

Bolloré Transport & Logistics et la société de services en chaîne logistique Czarnikow concourent au développement durable en Afrique de l’Est, à travers le programme Vive.Ledit programme est conçu pour créer des chaînes d’approvisionnement entièrement durables, dans lesquelles tous les acteurs s’engagent à s’améliorer durablement. Bolloré Transport & Logistics renforce grâce à sa participation au programme Vive son empreinte d’acteur d’un commerce entièrement durable.

Dans un communiqué, Will Rook, responsable du programme Vive, déclare : « Le programme VIVE s’engage à aider ses participants à atteindre leurs objectifs de durabilité grâce à une vérification par un tiers et à des plans d’amélioration sur mesure. Nous sommes fiers de soutenir Bolloré Transport & Logistics par le biais de notre module de chaîne de contrôle, développé pour assurer la transparence des marchandises circulant dans la chaîne logistique. »

Dans le cadre de ce programme de développement durable basé sur l’amélioration continue et piloté par Czarnikow et Intellync, Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est va bénéficier d’un audit de durabilité et d’un plan d’amélioration sur trois ans. Les filiales kényane et tanzanienne de Bolloré Transport & Logistics prendront part à cette initiative.

Le programme Vive que rejoint l’entreprise va renforcer la stratégie de développement durable de l’entreprise. En 2018, la division logistique de Bolloré Transport & Logistics a lancé sa stratégie RSE « Powering Sustainable Logistics » pour répondre aux enjeux ESG de ses activités.

Cette stratégie reconnue par les agences de notation extra-financière a permis à l’entreprise d’intégrer des mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique, de développement des alternatives à faible émission de carbone, et de mobiliser les parties prenantes de l’entreprise.

Jason Reynard, CEO de Bolloré Transport & Logistics, région Afrique de l’Est, soutient : « En tant qu’entreprise, Bolloré Transport & Logistics s’efforce d’améliorer en permanence ses opérations afin de répondre aux préoccupations actuelles et futures de nos clients et de nos parties prenantes, ainsi qu’aux problématiques générales qui émergent dans notre secteur. »

Elections générales : la Zambie sous haute tension

Le climat est tendu en Zambie, pays enclavé d’Afrique australe, à quelques heures des élections générales.Les Zambiens se rendent aux urnes, demain jeudi, pour élire un président, des membres de l’assemblée nationale et des conseillers municipaux. L’issue du scrutin s’annonce indécise entre les deux candidats et laisse présager des risques de troubles politiques.

A cet effet, le Secrétaire général du Gouvernement, Simon Miti a annoncé une batterie de mesures pour garantir la tenue du scrutin du jeudi 12 août 2021, dans des conditions pacifiques. « La sécurité a été renforcée dans certains points chauds identifiés, en particulier là où des violences ont été enregistrées », a-t-il déclaré

En effet, le candidat sortant Edgar Lungu avait mis le feu aux poudres en pleine campagne électorale en attaquant frontalement son adversaire. « Quand je serai réélu, je l’enverrai en prison », avait-il lancé à l’endroit de Hakainde Hichilema, son rival historique.

Seize candidats sont en lice pour cette présidentielle, mais deux se détachent nettement pour la victoire finale. Il s’agit d’Edgar Lungu, président sortant et candidat du Front patriotique du au pouvoir depuis 2014 et le chef de file de l’opposition, Hakainde Hichilema à la tête du Parti uni pour le développement national (UPND).

En 2015, Lungu avait gagné de justesse le scrutin face à Hichilema. Mais son quinquennat a été marqué notamment par l’inflation et un taux de chômage élevé.

Son adversaire estime qu’il a plongé le pays dans le gouffre avec des projets d’infrastructures coûteux menant ce pays riche en cuivre, vers un premier défaut de paiement de sa dette en Afrique.

La campagne électorale a été marquée par de violents affrontements entre les deux camps dans la capitale Lusaka et dans plusieurs provinces du Nord, du Sud et de Muchinga.

Cette situation d’instabilité avait poussé le président Lungu à déployer l’armée dans les zones touchées au début du mois d’août. Et pour permettre aux électeurs de voter dans le calme, les autorités zambiennes ont déclaré les 12 et 13 août jours fériés.

Le ministre israélien des AE entame ce mercredi une visite officielle au Maroc

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, va entamer ce mercredi une visite de deux jours au Maroc, la première du genre depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.Le diplomate israélien sera accompagné de plusieurs responsables de son pays, représentant notamment dans les secteurs du tourisme, de l’emploi et de la santé.

Lors de cette visite, le ministre israélien s’entretiendra avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Cette rencontre sera marquée par la signature de trois conventions en vue de renforcer les liens entre les deux pays, qui ont repris leurs relations diplomatiques le 10 décembre dernier.

Par la suite, le ministre israélien procédera à l’inauguration du nouveau bureau de liaison de l’Etat hébreu au Maroc.

Au programme également de la délégation israélienne, une rencontre des responsables israéliens avec la ministre marocaine du Tourisme, de l’artisanat et de l’aérien, Nadia Fettah Alaoui, ainsi qu’avec quelques responsables du ministère de la Santé, pour échanger autour de la pandémie et ses répercussions sur les différents secteurs.

Le deuxième jour de la visite de la délégation israélienne sera aussi marqué par une prière dans une synagogue casablancaise, ainsi que par une conférence de presse qui sera organisée dans un hôtel de la métropole.

Cette visite se veut une occasion pour renforcer les relations entre les deux pays. Pour rappel, la communauté juive du Maroc est la plus importante d’Afrique du Nord avec environ 3.000 personnes et que les quelque 700.000 Israéliens d’ascendance marocaine ont gardé des liens très forts avec leur pays d’origine.

Climat au Kenya : Greenpeace Africa plaide pour un système d’alerte précoce

La branche africaine de l’organisation militant pour la protection de l’environnement estime que l’approche proactive pourrait atténuer les effets du réchauffement climatique sur l’agriculture kényane.Année après année, le Kenya subit de « récurrentes périodes de sécheresse et d’inondations », a souligné, dans un communiqué reçu mercredi à APA, Claire Nasike, chargée de campagne à Greenpeace Africa.

Selon des organisations humanitaires, 1,4 million de Kenyans ont besoin d’une aide alimentaire à cause de ces phénomènes climatiques extrêmes. En Afrique, ces faits naturels seront de plus en plus « imprévisibles et intenses » dans les décennies à venir, a averti Greenpeace Africa. 

Au Kenya, l’anticipation des risques imminents devraient protéger les petits agriculteurs qui produisent 80 % de la nourriture consommée dans le pays. Pour Greenpeace Africa, le gouvernement gagnerait à construire des infrastructures comme les barrages. Objectif : constituer des réserves en eau qui permettront aux communautés de survivre aux sécheresses.

Celles-ci dévastent le bétail kenyan d’où la nécessité pour l’organisation environnementale d’indemniser les éleveurs affectés. Si Greenpeace Africa a loué la politique nationale d’assurance agricole en vigueur au Kenya, elle a également appelé l’Etat à supprimer son plafonnement et à augmenter les sommes versées parce que censées « couvrir les pertes subies ».

Ethiopie : fin du « cessez-le-feu unilatéral » au Tigré

L’Ethiopie a annoncé mardi la fin d’un « cessez-le-feu humanitaire unilatéral », au moment où les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) intensifient les combats dans les régions d’Amhara et d’Afar.Ce revirement des autorités s’explique par le fait que gouvernement éthiopien fait face à la forte pression de l’opinion publique parce que le TPLF est accusé d’avoir tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes, dans ces deux régions.

Dans ce qui semble être une réponse à l’opinion publique, le bureau du Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que le cessez-le-feu était terminé et que l’armée avait reçu l’ordre de lancer une contre-offensive contre le TPLF dans les régions troublées.

« Nos forces de défense, nos forces spéciales régionales et nos milices ont reçu l’ordre de mettre fin une fois pour toutes aux destructions causées par l’organisation traître et terroriste du TPLF et aux machinations de mains étrangères. Le moment est venu pour tous les Ethiopiens capables et en âge de le faire, de rejoindre les forces de défense, les forces spéciales et les milices et de montrer leur patriotisme », a déclaré le bureau du Premier ministre Abiy dans un communiqué.

Le gouvernement avait déclaré un cessez-le-feu unilatéral le 28 juin après avoir pris le contrôle de Mekele, capitale du Tigré, au terme de trois semaines de combats contre les forces du TPLF.

Mais les rebelles du TPLF n’ont jamais déposé les armes. Ils avaient posé plusieurs conditions dont le retrait des troupes érythréennes pour faire taire les armes.

« Il est bien connu que le peuple éthiopien, bien conscient des problèmes au sein du groupe terroriste TPLF, lui a donné de nombreuses opportunités et 27 ans pour s’auto-réformer. Cependant, le groupe terroriste, qui a été conçu dans la conspiration et nourri dans la destruction, est devenu de plus en plus nuisible au lieu de chercher à s’auto-corriger », a ajouté une source du cabinet du Premier ministre.

Sénégal : Covid-19 et les nouveaux khalifes de Layènes et Thiénaba à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, mettent en exergue le nouveau record de décès de la pandémie du coronavirus au Sénégal et l’intronisations des nouveaux khalifes des Layènes et Thiénaba.La Covid-19 accélère sa cadence au Sénégal avec un « nouveau record de 31 décès » titre Vox Populi. Le journal fait état de 351 morts rien que pour le mois de juillet.

Face aux risques d’un nouveau drame sanitaire, « un médecin urgentiste écrit à Macky Sall et lui donne des raisons de confiner Dakar pour quinze jours » souligne L’Observateur. Docteur Cheikh Oumar Koné estime que c’est le seul moyen d’arrêter « cette vague de trop ».

L’AS informe que les patients souffrant de cancer et drépanocytose sont désormais invités à se faire vacciner.

Lendemain de rappel à Dieu de Baye Alassane Thiaw et Serigne Abourahim Seck, « Yoff et Thiénaba pleurent leurs khalifes » informe Le Témoin.

Walf Quotidien nous présente le profil des nouveaux khalifes. Le nouvel homme fort de Yoff, affectueusement appelé « Doudou » est présenté comme « intellectuel ingénieur et informatique qui a fait ses études en France ». S’agissant du Khalife de Thiénaba, le journal le décrit comme un « grand érudit et un homme véridique ».

Le riche legs spirituel des défunts khalifes à la Une du Soleil. Le quotidien national rend hommage à Seydina Abdoulaye Thiaw Laye en saluant « l’œuvre admirable d’un fédérateur », sans oublier de mentionner « l’éclipse d’un gardien de l’orthodoxie musulmane » avec la disparition de Serigne Abdourahim Seck.

En politique, EnQuête, parle des élections locales avec le débat sur les certificats de résidence. Afin de lutter contre les transferts illégaux d’électeurs, la loi exige la production d’un certificat de résidence pour l’inscription sur les listes électorale.

Sud Quotidien évoque la survenue du variant Delta à l’approche des Locales. « Les états-majors revoient leur copie et réajustent leurs stratégies » informe le journal, qui précise que la troisième vague de Covid-19 a donné un coup de frein aux tournées politiques à l’intérieur du pays.

En Sport, « Messi, nouveau roi de Paris » titre Stades, le quotidien sportif. Le sextuple ballon d’or lié au PSG jusqu’en 2023, s’est dit « impatient de débuter un nouveau chapitre à Paris » après avoir foulé le sol parisien.

Six personnes décèdent de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six personnes sont décédées de la Covid-19, annonce, mardi, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Dans un communiqué, ce ministère annonce avoir enregistré « ce mardi 10 août 2021, 149 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 096 échantillons prélevés, soit  4,8 % de cas positifs, 130 guéris et 6 décès ».

A la date du 10 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 548 cas confirmés dont 50 335 personnes guéries, 347 décès et 866 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 818 804.

Le 9 août 2021, 17 523 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 165 391 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Algérie : Au moins 25 soldats tués dans les incendies de forêts

Les incendies qui se sont déclarés lundi dans plusieurs régions algériennes, notamment à Tizi-Ouzou, ont fait de nombreuses victimes civiles et militaires et des dégâts matériels importants, notamment dans la Haute-Kabylie.Selon un message du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, publié sur les réseaux sociaux, « 25 soldats ont péri dans ces incendies après qu’ils ont sauvé plus de 100 citoyens dans les montagnes de Béjaia et Tizi-Ouzou ».

La situation est catastrophique dans la wilaya de Tizi-Ouzou, épicentre des incendies qui ravagent les forêts de plusieurs régions d’Algérie. En tout, 19 feux de forêts, dont 66 foyers d’incendies, ont été recensés dans la seule région de Tizi-Ouzou durant les dernières 24 heures et ont touché 13 communes de la wilaya, selon le responsable de la communication de la Protection civile.

Du côté des civils, plus d’une dizaine de morts ont été recensés dans ces incendies qui ont particulièrement touchés de vastes régions de Béjaïa et Tizi-Ouzou. Outre les pertes en vies humaines, les dégâts matériels sont aussi très importants. Plusieurs villages ont en effet été détruits par le feu.

Ces incendies, d’origine criminelle selon les autorités algériennes, se sont déclarés lundi en début d’après-midi et ont été attisés par les hautes températures, atteignant les 45°C, et des rafales de vents, qui ont rapidement poussé les flammes vers les villages, à la surprise générale des habitants, dont certains n’ont pas eu le temps de s’échapper.

Sécurité routière: un contrôle plus stricte en Côte d’Ivoire « dès septembre »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé mardi à Abidjan un contrôle plus stricte et la répression des actes d’incivisme sur les routes « dès septembre 2021 ».

M. Patrick Achi a annoncé cette mesure face à la recrudescence des accidents sur l’étendue du territoire national en Côte d’Ivoire, à l’occasion du lancement de la « campagne nationale stop à l’incivisme sur nos routes ». 

Pour « stabiliser » les accidents de la circulation, l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie qui devrait permettre « dans les 12 prochains mois d’inverser la courbe à partir de juillet 2022 pour atteindre une réduction majeure dans les cinq prochaines années ». 

« Plus de 5 milliards Fcfa ont été mobilisés pour accélérer la réforme du permis de conduire, équiper le ministère des Transports en radars et accentuer la sensibilisation des usagers », a fait savoir le Premier ministre Patrick Achi.

Cette stratégie quinquennale devrait, en outre, permettre de « lancer dès septembre 2021 la politique de contrôle et de répression sur l’ensemble du territoire national », a-t-il poursuivi. 

Elle s’appuiera par ailleurs sur la digitalisation du contrôle routier à travers un système de transport intelligent et de nombreuses réformes pour la délivrance des documents de transport. 

Le ministre des Transports, Amadou Koné, a relevé que de 814 personnes tuées sur les routes en 2013 le pays est passé à 1465 tués en 2019 et 1509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19 aux déplacements des populations, soit un accroissement de 79% en sept ans.  

Il a mentionné que les piétons et les usagers des motos et des tricycles représentent 60% des victimes contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Sur 1500 tués, environ 1 millier sont les usagers dits vulnérables, a-t-il noté, soulignant que les causes des accidents sont essentiellement humaine pour 92% des accidents. 

L’incivisme et la mauvaise formation des conducteurs sont les facteurs les plus importants constatés. La cause principale des accidents sont liées à la défaillance des véhicules qui représentent 6% des accidents.  

Les accidents graves et motels se concentrent à Abidjan pour plus 40% et sur quatre axes routiers pour plus de 40% également.  Pour le gouvernement ivoirien la prise en charge post accident, et la répression des infractions sont à améliorer pour réduire le nombre d’accidents et atténuer leur gravité. 

A l’occasion du lancement de cette campagne, le Premier ministre ivoirien a procédé à l’installation du Comité local de sécurité routière du District d’Abidjan.

Il a aussi procédé à la remise d’équipements à l’Office de la sécurité routière (Oser), à la brigade routière de la gendarmerie nationale et à la police spéciale de la sécurité routière. 

Sénégal : remise du drapeau national aux Lions du beach soccer

A la veille de son départ pour la Russie qui accueille la 11e édition de la Coupe du monde de beach soccer, l’équipe nationale du Sénégal a reçu, ce mardi après-midi, les messages d’encouragement des autorités.Le siège de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), à Dakar, a abrité la cérémonie solennelle. Celle-ci est, pour Abdoulaye Saydou Sow, représentant du ministre des Sports, « le premier acte de (la) feuille de route (des Lions) pour aller à la conquête du monde ».

Le dirigeant sportif, par ailleurs ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, a exhorté les joueurs du coach Ngalla Sylla à prendre leur « responsabilité » pour faire « encore plaisir » à tout le peuple sénégalais.

Pour sa part, Me Augustin Senghor, le président de la FSF, leur a demandé de « montrer le meilleur visage du football sénégalais » au pays des Tsars. Taulier de la sélection, le gardien Al Seny Ndiaye a déclaré que l’objectif est d’atteindre au minimum « la finale et faire honneur au président Macky Sall ». A cet effet, a fait savoir le capitaine de l’équipe nationale de beach soccer, le groupe « se prépare depuis janvier » pour cette compétition.

La Coupe du monde de beach soccer est prévue du 19 au 29 août au Complexe olympique de Luzhniki, à Moscou. Le Sénégal est logé dans le groupe D du Portugal, tenant du titre, d’Oman et de l’Uruguay. Sextuples champions d’Afrique, les Lions du football de plage n’ont jamais dépassé les quarts de finale du tournoi mondial en huit participations.

Voici la liste des 14 Lions sélectionnés : Al Seny NDIAYE, Amadou BA, Seydina Issa DIAGNE, Mamadou SYLLA, Pape Demba NDOUR, Jean Ninou DIATTA, Pape Mar BOYE, Amar SAMB, Mamadou DIENG, Babacar FALL, Ibrahima BALDE, Seydina Mandione DIAGNE, Raoul MENDY et Mamour DIAGNE.

Conseil d’administration de l’UPU: le Mali candidat pour un siège

Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a appelé mardi à Abidjan, à un soutien de la candidature de son pays pour siéger au Conseil d’administration de l’Union postale universelle (UPU).

« Afin de permettre à mon pays de mettre en œuvre, dans toute sa plénitude, l’ambition de l’Union postale universelle, j’ai l’honneur de solliciter votre soutient à la candidature du Mali pour siéger au Conseil d’administration de l’UPU », a déclaré M. Choguel Maïga.

Le Premier ministre malien Choguel Maïga s’exprimait à l’ouverture d’une conférence ministérielle. Présent depuis lundi au 27ème Congrès de l’UPU, il représente le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.

Le Mali est Invité par l’Etat de Côte d’Ivoire, pays hôte du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021. M. Choguel Maïga a dit que « l’invitation adressée par le président ivoirien à Assimi Goita a été appréciée à sa juste valeur ».

Son pays, ajoutera-t-il, est « fier et reconnaissant des efforts inlassables que le président Alassane Ouattara ne cesse de fournir quotidiennement pour que le Mali retrouve pleinement et entièrement sa place dans le concert des Nations ».

« Malgré les défis sécuritaires et politiques auxquels est confronté mon pays, le Mali demeure fortement attaché à l’Union postale internationale et aux idéaux qu’il promeut dans le domaine de la coopération », a-t-il poursuivi.

Il a assuré que l’action de son pays sera « maintenue et renforcée en faveur du renforcement du secteur postal afin d’apporter plus de solutions postales et des services de qualité au niveau mondial ».

Les congressistes adopteront une nouvelle stratégie de la poste au plan mondial sur la période 2021-2024. M. Maïga souhaite que la stratégie d’Abidjan soit « globale, bénéfique à tous les Etats et porteuse de développement du secteur postal ».

Ce 27e Congrès postal universel définira en outre les nouvelles règles sur les politiques d’envois postaux et des services financiers. Il se veut un espace de réflexion sur des modèles économiques liés à l’e-commerce et la logistique.

Le thème de cette conférence ministérielle est « Covid-19 et secteur postal: Ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et Ce qui doit changer ». Il appelle à un état des lieux de l’activité postale et une projection vers le futur.

Sénégal : deux nouvelles cibles pour la vaccination contre la Covid-19

Les autorités sanitaires recommandent fortement aux cancéreux et drépanocytaires de se vacciner pour ne pas développer les formes graves du nouveau coronavirus.Après les femmes enceintes, le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale cible les malades du cancer (du sein en particulier) et de la drépanocytose dans sa campagne de vaccination.

Ce mardi, après le point du jour sur la situation de la pandémie au Sénégal, Pr Fatou Samba Ndiaye, Chef du service hématologie à l’Hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye (banlieue de Dakar), a souligné que la vaccination des cancéreux, qui ont un « trouble de l’immunité », doit obéir à des règles.

Dans sa communication, la spécialiste a indiqué trois périodes propices à l’injection : « avant le début de la chimiothérapie, trois mois après les cures de chimiothérapie ou entre deux cures espacées au moins de 15 jours ».

En outre, Pr Fatou Samba Ndiaye a expliqué que les personnes drépanocytaires ont « régulièrement des infections pulmonaires car leurs poumons sont fragilisés depuis la naissance ». Concernant cette population, la vaccination est également conseillée y compris pour les femmes enceintes « à partir du quatrième mois de grossesse ».

De son côté, Dr Annette Seck Ndiaye, Directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA), a déclaré que « 1.232.318 doses (de vaccin) dont 532.118 acquises par le gouvernement du Sénégal » ont été distribuées depuis le début de la pandémie.

Pour la prise en charge des patients de la Covid-19, elle a affirmé que « la PNA a pris toutes les dispositions aussi bien au niveau central qu’au niveau régional pour la disponibilité des produits essentiels ».

Le digital est une « exigence » pour le futur du monde postal (PM ivoirien)

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a soutenu mardi que le digital constitue « une opportunité et une exigence » pour l’avenir du secteur postal universel.

M. Patrick Achi s’exprimait à l’ouverture de la Conférence ministérielle des États membres de l’Union Postale Universelle (UPU), dont la Côte d’Ivoire, son pays, abrite le 27e Congrès Postal Universel qui se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan.  

« L’évolution rapide des technologies numériques et du commerce électronique constitue une opportunité et une exigence pour le monde postal pour accélérer les profondes transformations à franchir », a déclaré M. Patrick Achi. 

Cela devrait permettre de « faire évoluer les business modèles, innover et créer de la valeur ajoutée, de la richesse et des emplois », a dit M. Patrick Achi, pour qui « c’est un impératif pour le secteur postal qui doit adapter ses offres de services ». 

Il a en outre exhorté le secteur postal à mettre davantage l’accent sur les colis, la logistique et les services financiers, espérant qu’il pourra compter sur ses 5 millions de ressources humaines pour libérer tout son potentiel grâce à la digitalisation. 

« C’est en ce sens que l’UPU devra restructurer son réseau postal mondial de plus de 600.000 bureaux comme le principal catalyseur du commerce électronique au niveau planétaire et surtout en Afrique à partir d’un écosystème intégré, inclusif et innovant », a-t-il soutenu. 

Le thème de la conférence ministérielle des États membres de l’Union postale universelle est « Covid-19 et secteur postal: ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et ce qui doit changer ». 

La pandémie de Covid-19 a impacté la croissance de l’économie mondiale qui est est passée de +2,8% en 2019 à -4,4% en moyenne en 2020. Le secteur postal,  lui, a connu une baisse de plus de 7 points de pourcentage. 

Les données révèlent que la part de la poste aux lettres dans les revenus totaux des opérateurs postaux, elles, indiquent une baisse constante sous les nappes de la digitalisation des économies et des échanges.

La part de la poste aux lettres dans les revenus totaux est passée de 45% en 2008 à 39% en 2018, au profit des colis et de la logistique qui ont progressé de 16% à plus de 27% sur la même période. 

Dans les échanges internationaux, les chaînes logistiques, du fait de la crise sanitaire de Covid-19, ont diminué de 21% au cours des cinq premiers mois de 2020 par rapport à la même période en 2019, a d’ailleurs fait observer M. Patrick Achi.  

Ces perturbations ont perturbé également les flux nationaux et les services financiers, notamment les services postaux de paiement et l’envoi de fonds qui représente en moyenne 16% des revenus des opérateurs postaux. 

Dans ce contexte, le commerce électronique, lui, a été consolidé avec un chiffre d’affaires de certains acteurs qui a bondi en moyenne de 20 à 50% en 2020 par rapport à 2019. 

Ce congrès offre ainsi aux Etats, aux régulateurs et aux opérateurs l’opportunité de créer ensemble la prochaine stratégie mondiale de la poste, qui constituera la feuille de route pour la période 2021-2024. 

Cette stratégie dite « Stratégie postale d’Abidjan » devra se nourrir des grandes attentes de la communauté postale mondiale, des États, mais aussi des utilisateurs, des clients et des entreprises, a suggéré le Premier ministre ivoirien.  

Cette Conférence ministérielle rassemble des ministres chargés du secteur postal, des responsables d’autorités de régulation, des directeurs d’agences intergouvernementales et  des représentants de haut niveau d’autres organisations afin de discuter des avantages que la poste apporte aux économies et aux sociétés.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, a souhaité que les changements qui doivent être opérés assurent une poste « solide » en Afrique. 

Après les conférences de Doha en 2012 et d’Istanbul en 2016, la Côte d’Ivoire accueille La 3e Conférence des ministres des pays membres de l’UPU. Elle regroupe les 192 Etats membres de l’UPU. 

Libye : Haftar envoie un message de « défiance » à Tripoli

Le maréchal et seigneur de guerre, Khalifa Haftar, a réaffirmé que sa milice ne sera jamais soumise au gouvernement de transition.S’exprimant, hier lundi, alors que l’Armée nationale libyenne fêtait ses 81 ans, Haftar a déclaré que ses hommes ne joueraient pas les seconds rôles face au gouvernement de transition.

Pourtant, le maréchal, qui est basé dans la ville de Benghazi, dans l’est du pays, s’était engagé à faire preuve de loyauté envers le gouvernement de transition, mis en place en février dernier.

A l’époque, il avait soutenu le gouvernement comme étant une « alternative pacifique et démocratique ».

Cependant, dans une volte-face, Haftar a déclaré que lui et son mouvement « ne seront soumis à aucune autorité, sauf à une autorité directement élue par le peuple ».

Haftar se considère toujours comme le commandant en chef de l’armée nationale libyenne et mène des activités indépendantes du gouvernement de transition.

Avant de se résoudre à soutenir le gouvernement de transition, la milice de Haftar avait lancé une invasion audacieuse contre la capitale libyenne, Tripoli, en 2019, mais n’avait pas réussi à prendre la ville.

Le gouvernement basé à Tripoli et soutenu par la communauté internationale avait reçu le soutien de la Turquie et du Qatar, et Haftar était soutenu par la Russie, l’Egypte et les Emirats arabes unis.

Un accord négocié par l’ONU avait mis fin à l’offensive en octobre dernier et la Libye semblait avoir pris un virage après que Haftar a déclaré son soutien à un nouveau gouvernement de transition chargé de superviser des élections démocratiques en décembre 2021.

La Libye, pays riche en pétrole, a sombré dans l’anarchie après la chute, en 2011, de Mouammar Kadhafi. Depuis lors, le pays est divisé administrativement en deux, une moitié étant dirigée depuis Tripoli à l’ouest, et l’autre depuis Benghazi, à l’est.

Un astronaute français met en lumière l’éclairage public à Abidjan depuis l’espace

L’astronaute français Thomas Pesquet, pilote de vaisseau spatial ISS a posté une image d’Abidjan vue de l’espace, montrant des points lumineux magnifiques et un éclairage public dense.

« #Abidjan, the most populous French-speaking city in Africa shines distinctively at night# (Abidjan, la ville francophone la plus peuplée d’Afrique, brille distinctement la nuit) », déclare l’astronaute Thomas Pesquet.

Cette image spatiale d’Abidjan capturée par l’astronaute français le 7 août 2021, jour du 61e anniversaire du pays, met en valeur les actions de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) qui assure l’éclairage public en Côte d’Ivoire. 

A chaque survol de nuit de la ville au départ ou à l’arrivée en Côte d‘Ivoire, c’est une fierté pour chaque ivoirien de voir l’éclat dans les yeux des touristes. L’Eclairage Public est en effet un signe de développement, de dynamisme des activités économiques et de sécurité dans le pays.

C’est « l’un des plus beaux cadeaux aux Ivoiriens en ce jour commémorant les 61 ans d’indépendance de leur pays », commente sur le compte Twitter de l’astronaute français Thomas Pesquet, un internaute.

La photo, shootée de nuit et diffusée en temps réel, affiche Abidjan comme la Perle des lagunes et la perle des lumières. « Bonsoir Abidjan ! Au nord de Yopougon, c’est le parc national, que de nuit on prendrait presque pour un bout de lagune », s’exclame l’astronaute.

L’État de Côte d’Ivoire, à travers une convention, a confié la distribution du courant électrique à la CIE, aujourd’hui managée par Ahmadou Bakayoko, un polytechnicien, qui en est le directeur général.  

L’objectif de la compagnie, c’est de s’efforcer à respecter son cahier de charges aux fins de fournir une électricité de qualité et durable aux ménages et aux entreprises. Elle innove dans l’exploitation de ce réseau d’éclairage public en y intégrant la télégestion qui permet une meilleure supervision à distance et une optimisation de la maintenance de ces réseaux.La CIE est encadrée dans cette mission d’éclairage public par CI Energies et l’ANARE CI

Avec plus de 700 000 foyers lumineux maintenus par la CIE sur tout le territoire national, le taux d’efficacité de l’éclairage public en Côte d’Ivoire est estimé à 96% à fin 2020,ce qui transparaît dans la forte luminosité de cette capture de l’astronaute Thomas Pasquet.

Afrique : des acteurs de l’éducation initiés au digital

Les responsables et décideurs politiques en charge des programmes éducatifs ont été formés à l’élaboration, à la mise à jour et à la mise en œuvre de politiques et de stratégies de transformations digitales.Au total, 45 leaders anglophones et 59 francophones venus de sept pays ont suivi, au bout de deux mois, sept modules de cours portant essentiellement sur la promotion de l’Education et de la Formation Techniques et Professionnelles (EFTP) et des TIC.

Grâce à celle-ci, les responsables et décideurs politiques de l’EFTP sont mieux outillés pour coordonner les travaux d’élaboration des politiques et stratégies intégrant l’enseignement et l’apprentissage par les TIC et le digital dans le secteur de l’EFTP au niveau national et régional.

« Cette formation dont la mise en œuvre est planifiée sur une dizaine d’années avec l’actualisation permanente des contenus, vise à doter l’Afrique d’un nombre critique de responsables et décideurs politiques en EFTP capable de soutenir et mettre en œuvre la vision de l’initiative dans leurs pays respectifs » a déclaré, Mme. Mona Laroussi, directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF), représentant le directeur de l’Unesco à la cérémonie de graduation.

L’initiative s’est par ailleurs fixée comme objectif majeur l’atteinte de dix cibles, à travers la mise en œuvre d’un programme conjoint structuré en trois composantes, dont la première est relative à l’implémentation d’une série de formations panafricaines.

Ces cibles comprennent, entre autres, la formation d’un million de jeunes en dehors de l’école et dans le secteur informel à l’horizon 2030, la mise sur pied d’un regroupement de près de 1000 experts/maîtres formateurs capables de répondre aux besoins d’appui technique des pays africains dans le domaine…

Elle vise également à contribuer à la réalisation de l’atteinte de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) : « Une Afrique prospère basée sur une croissance inclusive et un développement durable ».

« La formation nous a permis de comprendre les enjeux du numérique dans l’EFTP. L’objectif a été atteint pour la formation en ligne et nous espérons que la séance pratique sera de meilleure qualité. Le contenu était adapté à nos activités professionnelles et nous sommes aujourd’hui bien outillés pour accompagner nos pays et créer un réseau de diplômés apte à porter le plaidoyer de la transformation digitale de l’EFTP et du développement des systèmes de compétences du continent », s’est réjoui M. Bazelel, participant du Ghana.

Cette initiative panafricaine est une partie intégrante du plan de travail du groupe CESA EFTP institutionnalisé par l’Union africaine avec l’Unesco en tant que co-chef de file et d’autres partenaires.

Vers le rétablissement des relations entre le Kenya et la Somalie

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, se prépare à des entretiens décisifs avec le Premier ministre somalien, Mohamed Roble, attendu à Nairobi ce mardi.La rencontre entre les deux dirigeants est considérée comme l’une des tentatives les plus sérieuses des deux pays pour améliorer leurs relations dégradées depuis plusieurs années.

La visite de Mohamed Roble à Nairobi intervient quelques jours seulement après que Raychelle Omamo, le Secrétaire d’Etat kenyan aux affaires étrangères, s’est rendu à Mogadiscio pour des entretiens avec de hauts responsables de l’Etat, dont le président Mohamed Farmaajo.

L’ordre du jour le plus important de la rencontre Kenyatta-Roble sera sans doute le différend maritime entre les deux voisins dans l’océan Indien, une affaire qui est devant la Cour internationale de justice (CIJ).

La zone litigieuse entre le Kenya et la Somalie couvre 160.000 km² et recèle une riche réserve de pétrole.

La Somalie a assigné le Kenya devant la CIJ en 2014, affirmant que la délimitation de la frontière maritime séparant les deux pays devait s’inspirer de leur frontière terrestre.

De son côté, le Kenya insiste pour que la ligne maritime soit horizontale et commence là où les côtes des deux voisins se rejoignent.

Le président Kenyatta et le Premier ministre Roble cherchent à aplanir les divergences entre leurs deux pays, les Somaliens accusant Nairobi d’interférer dans leurs affaires internationales, le commerce du khat (miraa) et la sécurité régionale étant mis à mal.

Depuis le mois de mai dernier, lorsque l’autorité de l’aviation civile somalienne a décidé d’interdire l’importation d’herbes de khat, qualifiant ce commerce d’illégal, les commerçants kényans de miraa ont subi des pertes s’élevant à des dizaines de millions de shillings kényans.

Le président Kenyatta pourrait user de son influence pour faire annuler cette décision qui porte préjudice aux exportateurs de son pays vers la Somalie.

Les relations entre la Somalie et le Kenya ont été tendues ces dernières années, culminant avec la décision de Mogadiscio de rappeler ses diplomates de Nairobi, invoquant une ingérence dans ses affaires intérieures.

Mogadiscio a accusé Nairobi de s’ingérer dans sa région de Gedo, une allégation que le Kenya a toujours niée.

Zambie : Washington pour des élections dans le calme

Les Etats-Unis d’Amérique ont menacé d’imposer des sanctions contre ceux qui tenteront de perturber le bon déroulement des élections générales zambiennes du 12 août 2021.Ces sanctions concerneront des « restrictions de visa, des interdictions de voyager et des sanctions financières ».

Le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lusaka, David Young, a déclaré que son gouvernement a, au fil des ans, soutenu la Commission électorale de Zambie et les organisations de la société civile dans la mise en place d’institutions démocratiques.

« Lorsque ces efforts pour soutenir la démocratie ne fonctionnent pas et que les droits de l’homme fondamentaux et les libertés démocratiques sont violés, les Etats-Unis peuvent appliquer et appliquent effectivement des restrictions de visas, des interdictions de voyage et des sanctions financières », a réagi, hier lundi, M. Young.

Il s’est dit préoccupé par les informations faisant état de violences et d’intimidations à l’approche des élections du 12 août, au cours desquelles les Zambiens doivent élire un président, des membres de l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux.

Les médias locaux font état de violences présumées impliquant des partisans du Front patriotique (PF, au pouvoir) et de la principale formation politique de l’opposition, le Parti uni pour le développement national (UPND).

« Je tiens à préciser qu’il ne doit y avoir aucune intimidation des électeurs par des dirigeants de l’un ou l’autre parti », a affirmé le diplomate américain, exhortant la police et l’armée à « appliquer la loi de manière égale et humaine pour défendre la sécurité et le droit fondamental des citoyens zambiens à voter et à participer au processus démocratique, y compris les libertés fondamentales de parole et de réunion ».

Cette menace américaine intervient quelques jours après que le président Edgar Lungu a, selon de la presse, menacé d’arrêter le leader de l’UPND, Hakainde Hichilema, après l’élection.

« Nous demanderons des comptes à toute personne qui encourage la violence, sape les processus électoraux, adopte un comportement frauduleux ou corrompu, ou viole de toute autre manière les droits démocratiques et les fondements d’élections libres », a dit le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lusaka, David Young.

Les élections devraient être une course à deux chevaux entre le PF et l’UPND dirigé par Hichilema, un homme d’affaires populairement connu sous le nom de « HH » qui avait perdu de justesse face à Lungu lors du dernier scrutin présidentiel de 2016.

Côte d’Ivoire: Affi indexe Gbagbo d’avoir choisi « la rupture »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, reproche à Laurent Gbagbo d’avoir face à sa volonté de dialogue en vue de l’unité du parti, choisi « la rupture et la division », dans un note.

« A l’issue d’une rencontre avec ses sympathisants ce lundi 9 août 2021, M. Laurent Gbagbo vient d’annoncer qu’il abandonne la bataille inopportune et destructrice qu’il mène depuis 7 ans contre le Fpi et qu’il « va créer un autre parti avec le même contenu » », a a réagi M. Affi. 

« En réponse à ma demande d’audience, à ma volonté de dialogue en vue de l’unité du Fpi, Laurent Gbagbo a choisi la rupture et la division »,  a ajouté le président statutaire du FPI, parti fondé par M. Gbagbo. 

Pour lui, M. Gbagbo « enterre l’espoir » qu’avaient leurs militants, leurs électeurs, leurs sympathisants, en l’unité de la gauche et en la réconciliation de leur famille politique. 

De ce fait, « il endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l’histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du Fpi », a-t-il martelé. 

Et pourtant, rapportera-t-il, « ses visites et ses embrassades avec ses tourmenteurs d’hier avaient laissé penser qu’il était véritablement le chaînon manquant de la réconciliation nationale et qu’il aurait à cœur d’œuvrer à l’unité de notre parti ». 

« Cette décision, dictée essentiellement par la soif de pouvoir et la volonté de revanche, constitue un défi à notre force de caractère, à nos convictions idéologiques et à notre maturité politique », a-t-il estimé.  

« Pour ma part, j’assure les militants et sympathisants du Fpi, l’opinion nationale et internationale de ma ferme volonté de poursuivre ma mission pour la renaissance du parti en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 », a fait savoir M. Affi.  

Le président du FPI a assuré qu’il continuerai de se battre pour les valeurs de démocratie et de progrès qu’ils ont autrefois partagées, concluant ses propos par le slogan « hauts les Cœurs, la lutte continue ! ».

M. Gbagbo et des membres du FPI dont Simone Ehivet ont décidé lundi de créer « un nouveau instrument de lutte » politique à l’issue d’un Comité central, au palais de la culture d’Abidjan. 

Selon des militants ayant pris part à ce Comité central, cette décision intervient parce que M. Affi s »agrippe » au FPI.