Covid-19 : 210 nouveaux cas et 4 décès en Côte d’Ivoire, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 445 échantillons prélevés, soit 4,7 % de cas positifs, 172 guéris et 4 décès.

A la date du 13 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 52 136 cas confirmés dont 50 804 personnes guéries, 358 décès et 974 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 831 123.

Le 12 août 2021, 11 781 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 206 541 doses administrées.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination, poursuit le texte, ajoutant que la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Maroc: Le PLF-2022 se focalise sur la relance de l’économie nationale

Le Projet de loi de finances au titre de l’exercice 2022 (PLF-2022) a érigé parmi ses priorités la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, selon la note de cadrage relative à ce projet.Dans le cadre de cet objectif fixé, le gouvernement poursuivra ses efforts afin de redynamiser les secteurs productifs et améliorer leur capacité à créer des emplois et de la valeur ajoutée, à travers la poursuite de la mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et le financement de projets dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), indique la note du chef du gouvernement.

En outre, l’action du gouvernement portera sur l’encouragement de l’entrepreneuriat, en permettant aux entrepreneurs d’exercer dans un cadre formel grâce à un système fiscal incitatif simplifié et la poursuite du programme « Intelaka » qui bénéficiera d’une nouvelle dynamique dans le cadre de la coopération avec l’ensemble des partenaires.

Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), opérant dans l’export, notamment vers l’Afrique, vont bénéficier du soutien à travers le renforcement des mécanismes de la garantie pour assouplir leur accès au financement, ajoute la même source.

Dans la même optique de création d’emploi et de la valeur ajoutée, le gouvernement œuvrera en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires, en poursuivant la mise en œuvre de la politique nationale de l’environnement des affaires couvrant la période allant de 2021 à 2025.

Pour développer l’écosystème d’accompagnement des entreprises, le gouvernement se penchera sur l’adoption de la charte d’investissement et la révision du cadre incitatif de l’investissement pour encourager les entreprises à rompre avec les pratiques rentières et investir davantage dans des activités à forte valeur ajoutée.

Cela s’inscrit en cohérence avec les orientations du Nouveau modèle de développement visant la modernisation du tissu économique actuel, via l’intégration davantage d’activités dans le secteur formel et l’augmentation de la valeur ajoutée locale, d’une manière à promouvoir le « Made in Morocco ».

A cet égard, le gouvernement accordera un intérêt particulier à la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, afin d’asseoir la justice fiscale, garantir l’équité et mobiliser les ressources fiscales pour financer les politiques publiques.

La deuxième priorité du PLF-2022 consiste en la consolidation des mécanismes d’intégration et de développement de la généralisation de la protection sociale. Ainsi, l’année 2022 verra le lancement de la deuxième phase de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire aux catégories vulnérables bénéficiant actuellement du RAMED grâce à la mobilisation de 8,4 milliards de dirhams (MMDH) dans le cadre du budget de l’État.

Pour assurer un cadre propice à la généralisation des allocations familiales à partir de 2023, le gouvernement s’attellera à l’accélération de l’activation du registre social unifié pour un meilleur ciblage ainsi que la réforme progressive du système de compensation pour dégager des marges financières supplémentaires.

L’égalité des sexes et le renforcement de la participation des femmes dans les différents domaines économiques et sociaux figurent parmi les priorités du gouvernement, eu égard à l’importance de la réduction des disparités entre hommes et femmes dans l’amélioration du produit intérieur brut et la construction d’une société moderne et solidaire.

Le renforcement du capital humain constitue également une des quatre priorités du PLF 2022 qui préconise la mise en place d’un système éducatif et un système de santé répondant à la dynamique démographique et aux standards de qualité imposés par les mutations technologiques et l’importance grandissante de l’économie de la connaissance.

En ce qui concerne le secteur de la Santé, le gouvernement se penchera sur le lancement d’une réforme profonde du système national de Santé, en vue d’offrir à tous les citoyens des services de santé de qualité conformes aux standards internationaux.

Les efforts du gouvernement cibleront aussi la mise à niveau de l’offre de santé, le renforcement des ressources humaines du secteur, la révision de la politique pharmaceutique et le soutien au produit local et la mise en place d’une nouvelle gouvernance du système de santé.

La quatrième priorité du PLF-2022 consiste en la réforme du secteur public et l’amélioration des mécanismes de gouvernance. Ainsi, le gouvernement se focalisera sur la finalisation et l’accélération des grands chantiers de la réforme de l’Administration, qui s’articulent, notamment, autour de la bonne gouvernance, la simplification des procédures, la digitalisation et l’activation de la charte de la déconcentration administrative.

Selon la note de cadrage adressée aux départements ministériels, le PLF-2022 table sur un taux de croissance de 3,2%, en se basant sur les priorités précitées et les données de la conjoncture nationale et internationale en lien avec l’évolution de la crise sanitaire, et compte tenu de l’hypothèse d’un prix moyen de gaz butane de 450 dollars/tonne et d’une récolte céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.

Maroc : Nouveau record avec 112 décès et 10.752 nouvelles contaminations

La pandémie de la Covid-19 continue de faire des drames au Maroc. Pour la seule journée du vendredi, le Royaume a déploré 112 décès et enregistré 10.752 nouvelles contaminations. C’est dire que le Maroc est en phase de montée exponentielle des cas infectés par le virus.Selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé, le bilan total des cas positifs est de 741.836 depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

L’incidence cumulée est de 2033,4/100.000 habitants, et celle de 24h est de 29,3/100.000 habitants, précise la même source.

Le nombre total de morts s’établit à 10.823 depuis le premier décès enregistré le 10 mars dernier, est-il indiqué. Le taux de létalité est de 1,5%.

Le ministère a par ailleurs fait état de 9.895 nouvelles rémissions enregistrées en 24h. Le nombre total des personnes déclarées guéries s’établit désormais à 649.429 avec un taux de rémission de 87,5 %.

De même, le nombre de cas actifs s’élève à 81.584 parmi lesquels 1.967 sont admis dans les unités de réanimation et de soins intensifs, dont 357 nouveaux cas de 24 heures.

Le nombre total des cas sous intubation s’établit à 68 et des cas sous ventilation non invasive à 1121, a fait savoir le ministère, alors que taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 46%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 16.192.313 personnes ont reçu, à ce jour, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 11.368.958 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Sénégal : projet de modernisation de l’Hôpital de Tivaouane

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, Amadou Hott, son homologue de l’Economie et Pape Demba Diallo, Directeur Général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) ont signé, vendredi à Dakar, un protocole d’accord pour transformer l’hôpital de la cité religieuse en établissement public de santé de niveau 2.Tivaouane, la capitale de la Tidjaniyya (confrérie soufie) au Sénégal, devrait bientôt être dotée d’un hôpital à l’ « architecture innovante » proposant « des services de pointe » qui répondront aux besoins de sa population et des localités environnantes.

C’est l’engagement pris par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Se sachant très attendu sur la célérité des travaux, il a exhorté les équipes « à redoubler d’efforts » afin que le délai de livraison de l’infrastructure d’une capacité de « 170 lits » soit respecté.

Pour sa part, Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a souligné que le protocole fixant le cadre d’exécution dudit projet est « le fruit d’une coopération dynamique » entre les deux départements ministériels et le Fonsis.

Dans son discours, l’argentier de l’Etat a soutenu que le gouvernement travaille à l’ « amélioration des conditions de vie des populations » notamment autour de Tivaouane qui « constitue un jalon important dans la conception et la réalisation du plan quinquennal d’investissement du secteur de la santé ».

En outre, M. Hott a déclaré que le mode de financement de la rénovation de l’Hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est « innovant ». Ce qui permet, selon lui, de préserver la capacité d’endettement de l’Etat, tout en faisant intervenir un véhicule public d’investissement privilégié.

Par conséquent, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a plaidé en faveur de « ces schémas d’investissement pour réussir le pari du relèvement de notre plateau médical qui est, par ailleurs, un élément d’attractivité de notre pays ».

RDC : le HCR condamne les violences sexuelles au Tanganyika

Dans cette province du Sud-Est de la République démocratique du Congo, sur fond de rivalité entre groupes armés, des femmes et jeunes filles font l’objet de « violence sexuelle généralisée et systématique » d’après le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).Cette année, des milliers de personnes ont posé leurs valises dans la province du Tanganyika pour échapper à l’insécurité. Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies (Onu), en juillet 2021, les violences ont fait fuir près de 310.000 personnes vers la province du Tanganyika. Cependant, leur quête de répit est en train de tourner au cauchemar.

« Au cours des deux dernières semaines seulement, les partenaires humanitaires dans les zones de santé de Kongolo et Mbulula ont enregistré 243 viols dont 48 ont été subis par des mineures dans 12 villages différents. Cela représente une moyenne de 17 attaques signalées chaque jour », a déploré Shabia Mantoo, le porte-parole du HCR.

S’exprimant ce vendredi à Genève (Suisse), lors d’une conférence de presse, cette dernière a indiqué que « les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car le signalement des violences sexistes reste tabou dans la plupart des communautés ». Poursuivant, Shabia Mantoo a expliqué qu’« en plus du sévère traumatisme physique et psychologique causé par le viol, les victimes peuvent être confrontées à la stigmatisation et à une possible exclusion de leur famille ».

A en croire le HCR, les groupes armés rivaux s’attaquent à ces cibles vulnérables « en représailles contre les opérations militaires menées par le gouvernement » congolais mais aussi pour se disputer « des zones minières en particulier des mines d’or ».

Le personnel de l’organisme onusien, suite à des entretiens avec les personnes déplacées, a rapporté des « viols collectifs », l’utilisation de certaines femmes et jeunes filles comme « esclaves sexuelles » et la demande de rançons aux familles en échange de leur liberté.

Le HCR et ses partenaires proposent « un soutien psychosocial et médical » aux victimes mais « le conflit en cours et les longues distances à parcourir pour atteindre les centres de santé rendent l’accès à l’aide extrêmement difficile », a fait savoir Shabia Mantoo.

Le porte-parole du HCR a donc appelé les autorités congolaises « à renforcer de toute urgence la sécurité dans la zone dénommée triangle de la mort – qui borde plusieurs localités entre les provinces du Tanganyika, du Maniema et du Sud-Kivu – afin de protéger les civils, particulièrement les femmes et les jeunes filles, de permettre l’accès humanitaire et de faire le nécessaire pour que des enquêtes soient lancées et les responsables traduits en justice ».

Eric Kalala Nsantou, nouveau PDG de Bolloré en RD Congo

Directeur Général depuis 2019 de la filiale congolaise de Bolloré Transport et Logistics, Eric Kalala Nsantou succède à François Kaniki qui a été président du Conseil de l’entreprise pendant plus de dix ans.Le nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transports et Logistics en République démocratique du Congo possède une solide expérience dans les métiers de la gestion financière et de la logistique minière, rapporte un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

Diplômé en ingénierie de gestion de l’Institut d’Administration et de Gestion à l’Université Catholique de Louvain, M. Nsantou est aussi titulaire d’un « Master in International Management » de l’École des hautes études commerciales (HEC-Paris) et du « General Management Program » de la Harvard Business School.

Avec cette nouvelle nomination, Eric Kalala Nsantou a pour mission de renforcer l’offre logistique de l’entreprise en RDC. Il va notamment soutenir les projets de développement de la chaîne logistique du pays. Grâce à l’expertise et l’expérience des 800 collaborateurs RD Congolais, le nouveau Président Directeur Général va apporter la contribution de Bolloré Transport & Logistics au développement socio-économique du pays.

« Je remercie notre Président et la Direction générale de Bolloré Transport & Logistics pour cette belle marque de confiance. Je mesure pleinement le sens du relai que me passe François Kaniki dont j’ai eu le privilège de bénéficier des précieux conseils. A une période où la covid-19 déstabilise les économies, nous allons fédérer nos équipes pour résister à la crise, se frayer un chemin vers la relance économique et continuer à garantir un service de qualité à nos clients », a-t-il réagi.

Af’Sud/Covid : plus de 14.000 nouveaux cas en 24 heures

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a dénombré, hier jeudi, 14.271 nouveaux cas de Covid-19.Dans ce pays d’Afrique australe, les provinces du Cap occidental et du KwaZulu-Natal sont les épicentres de la pandémie, avec respectivement 3.701 et 3.603 nouveaux cas de coronavirus.

Au même moment, 2.259 cas ont été enregistrés dans la province de Gauteng, qui a été dépassée par la province de Western Cape au cours de la semaine écoulée, a indiqué le NICD.

Le NICD a indiqué que 473 décès dus au virus Covid-19 avaient été signalés dans la même période, ce qui porte le nombre de décès à 76.247.

Côte d’Ivoire : lancement des travaux d’une fourrière administrative

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a lancé vendredi au les travaux d’une fourrière administrative, sur le tronçon Abidjan-Attinguié, d’un coût d’investissement de plus de 3 milliards Fcfa.

« Les travaux sont prévus durer 18 mois pour un coût d’un peu plus de 3 milliards de Fcfa », a indiqué M. Amadou Koné, souhaitant que cette infrastructure logistique soit réalisée « un peu plus vite afin que d’ici à la fin de l’année prochaine (elle) soit disponible ».

Cette fourrière, renseignera-t-il, va être « la plus grande fourrière administrative de la sous-région avec beaucoup de commodités ». Le projet s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025.

Il a instruit l’opérateur technique d’intégrer des stations de contrôle technique et un garage automobile, où ceux qui seront en infraction vont mettre au point leur véhicule, car il ne s’agit pas seulement de mettre en fourrière des engins non réglementaires.

Le ministre des Transports, M. Amadou Koné, a souligné que cette action est menée avec les forces de l’ordre afin que les routes soient sûres, et pour qu’on perde moins de vies dans la circulation routière en Côte d’Ivoire.    

« Nous allons commencer les réflexions bientôt, en accord avec le Premier ministre, pour réaliser aussi dans un certain nombre de grandes villes, à la périphérie, à l’intérieur du pays, des fourrières administratives (…) d’ici la fin de l’année », a-t-il annoncé.   

Quipux Afrique est l’opérateur technique de ce projet. Son directeur général, Ibrahima Koné, a assuré à la presse qu’ « il sera aménagé avec toutes les commodités permettant la gestion de 4.000 véhicules en rotation».

M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’à ce site principal de la fourrière administrative, il y aura des sites tampons disséminés au niveau du Grand Abidjan et qui vont envoyer la capacité de stationnement à peu près 10 hectares.

Un fournisseur informatique local va « proposer une solution qui va permettre à tout propriétaire de terrain en Côte d’Ivoire, qui remplit les conditions (de détention de titre foncier), de pouvoir proposer son espace sur une plateforme intégrée et recevoir des véhicules », a-t-il poursuivi.

La fourrière administrative dénommée CGI Park, est une plateforme de transit de véhicules auteurs d’infractions et autres entraves à la fluidité routière. C’est également un système intégré de solutions de gestion du stationnement.

L’aménagement qui sera opéré sur 5 hectares comprend deux parties essentielles que sont la zone administrative, qui représente 14% de la superficie, soit 7.754 m2 et la zone des parkings, représentant 72% de la surface soit 4 ha pour un aménagement de 1.546 places de stationnement.

La fourrière administrative du ministère des Transports se trouve à la périphérie ouest du District d’Abidjan, notamment sur le tronçon Abidjan-Attinguié. Elle longe l’Autoroute du Nord et jouxte l’échangeur de la Zone industrielle de PK 22. 

Côte d’Ivoire: 23,6% des transgenres infectés par le VIH (enquête)

Sur l’ensemble des personnes infectées au VIH en Côte d’Ivoire, 23,6% sont des transgenres, selon une enquête menée en 2020 par l’ONG Alliance, qui note un taux élevé du fait de la stigmatisation qui empêche cette communauté d’aller vers les centres de santé.

Les données de cette enquête ont été révélées, jeudi, à Abidjan par Mme Dominique Djadja, assistante Programme droits humains à l’ONG Enda Santé, en marge d’une formation des journalistes sur les mécanismes de lutte contre le Sida.  

Au niveau national, Mme Djadja a jugé les statistiques « satisfaites parce qu’en 2012, le taux de prévalence était à 3,7% en Côte d’Ivoire  » et il est aujourd’hui à 2,39%. Ce qui dénote d’une « grande amélioration dans la lutte contre le VIH ».  

Cependant, la Côte d’Ivoire reste le pays le plus touché en matière de VIH dans la sous-région ouest-africaine. « Au niveau national, nous avons des foyers de résistance où le VIH est encore élevé chez des populations clés », a-t-elle indiqué.

Il s’agit des travailleuses du sexe, où le taux de prévalence est à 11,4% selon une étude de Enda Santé en 2014. Pour ces professionnelles du sexe, des ONG sont en contact avec plusieurs, mais la prostitution de luxe impliquant des femmes mariées, complique la lutte. 

Selon l’étude menée par l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, en 2020, pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux de prévalence est à 18%, tandis que chez les transgenres la prévalence est à 23,6%.

L’enquête ressort que sur 806 transgenres enquêtés, 23,6% sont infectés par le VIH. Le taux d’infection demeure élevé, car ceux-ci disent être « victimes de stigmatisation et de discrimination, ce qui les empêche d’aller librement vers les services de santé ».

De ce fait, « ces personnes sont encore très exposées et très vulnérables » au VIH. C’est dans ce contexte qu’un programme assistance a été mis en place par Enda Santé avec l’appui technique et financier de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

« Nous recommandons à la population une tolérance vis-à-vis de ces populations, parce que ce sont des hommes (qui ont besoin d’aide). Nous ne regardons pas leur orientation sexuelle, car ils ont droit à la santé », a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, pour les usagers de la drogue, une enquête réalisée par Médecins du monde en 2015, mentionne que le taux de prévalence est aussi élevé au sein de cette communauté avec un pourcentage de 9,2%, à cause des injections de la drogue.

Enda Santé plaide pour que des réformes juridiques, au niveau de l’Etat, soient faites afin que ces différentes cibles puissent avoir accès facilement à des services de santé pour que le VIH ne se propage pas davantage au sein de ces communautés et décime les populations.

Elections en Zambie : l’opposition revendique la victoire

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, annonce que son parti est en passe remporter la présidentielle.Les Zambiens connaitront ce vendredi les résultats partiels des élections générales du jeudi 12 août. A quelques heures de l’annonce des premiers résultats, le Parti uni pour le développement national (UPND) revendique la victoire devant le Front Patriotique du président sortant Edgar Lungu.

Les Zambiens se sont rendus aux urnes jeudi pour élire leur président de la République, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

La Commission électorale de Zambie (CEZ) a déclaré qu’elle commencerait à annoncer les résultats dans tout le pays dès que les résultats commenceront à arriver des différentes circonscriptions.

Le résultat très attendu de la présidentielle devrait être connu d’ici dimanche, a déclaré Patrick Nshindano, Directeur des élections au sein de la CEZ.

Mais d’ores et déjà, M. Hichilema a revendiqué la victoire, déclarant à ses partisans que « le changement est là ». « Les données qui nous parviennent sont très positives et la volonté du peuple est claire. Mais soyez vigilants – quand un régime sortant panique, il peut avoir recours à des mesures désespérées », a écrit le leader de l’opposition sur le site de microblogging Twitter vendredi, appelant ses partisans à « rester calmes et concentrés ».

Lungu appelle au calme

Le dépouillement du scrutin se déroule sur fond de perturbation de l’Internet par le gouvernement, qui, selon les utilisateurs, a affecté plusieurs sites de médias sociaux.

Le président sortant Edgar Lungu, a déclaré jeudi que lors des violences notées le jour du vote, deux personnes avaient été tuées, dont le président de son parti, dans la province du Nord-Ouest.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat a appelé les Zambiens au calme et dit avoir ordonné au commandant de l’armée de « renforcer rapidement la sécurité dans les provinces du Nord-Ouest, de certaines parties de l’Ouest et du Sud où se déroulent ces violences sans précédent ».

Politique et santé meublent la Une des quotidiens marocains

Le renforcement des relations entre le Maroc et Israël, les leçons de la crise pandémique et la pénurie des générateurs d’oxygène sur le marché marocain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que huit mois après la reprise des relations entre le Maroc et Israël, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a effectué sa première visite officielle au Royaume à la tête d’une délégation de haut niveau, notant que les deux pays œuvrent de concert pour approfondir leurs relations et lancer une nouvelle ère de coopération.

Une détermination qui est également ressentie dans le monde des affaires, où, depuis l’annonce de la reprise des relations, les initiatives et prises de contact en tout genre se multiplient des deux côtés, poursuit la publication, citant les secteurs du Tourisme, de la R&D, l’aviation, l’agriculture, l’énergie, le commerce, ou encore l’investissement.

« Une dynamique rendue possible aussi grâce à une communauté de près d’un million d’Israéliens d’origine marocaine, encore attachée à sa patrie historique et qui ne s’en cache pas », fait-il remarquer.

Abordant les leçons de la crise sanitaire, +L’Économiste+ souligne qu' »il a fallu que la pandémie nous tombe dessus pour que certains découvrent les béances de l’hôpital public et que l’on s’occupe enfin de la santé des Marocains”.

La pandémie est une belle aubaine pour nous permettre de prendre le train en marche, soutient la publication, relevant que cette période a permis au pays de fortifier ses défenses et lui a ouvert des capacités économiques et industrielles de riposte.

Mais face aux incertitudes, « il faut opter pour la sagesse budgétaire et la stratégie des réformes », préconise l’éditorialiste.

« Et si l’on veut vraiment transformer les choses, il faut enchaîner les réformes au plus vite », estime-t-il.

+Assabah+ fait savoir que les générateurs d’oxygène, un dispositif médical important pour sauver les vies des cas atteints par les formes les plus graves de la Covid-19, sont quasiment introuvables sur le marché.

D’après le quotidien, la flambée des cas d’infection ces dernières semaines s’est traduite par une forte demande pour les générateurs d’oxygène, indispensables pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires à cause du virus. Cela a eu pour conséquence une forte inflation de ces dispositifs dont le stock fond comme neige au soleil, une situation qui rappelle celle vécue au début de la pandémie l’année dernière.

Selon Anouar Yadini, président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux, cité par la publication, une semaine après l’Aid Al-Adha, la nouvelle vague de contamination qui génère des milliers de nouveaux cas chaque jour a quasiment épuisé le stock de générateurs d’oxygène. La même source ajoute que ces générateurs sont des appareils électriques qui ont l’avantage de pouvoir être utilisés à domicile, et permettent de produire de l’oxygène directement à partir de l’air naturel.

Cela étant, d’après le quotidien, le président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux pointe du doigt la responsabilité de la Direction des médicaments et de la pharmacie, relevant du ministère de la Santé, dans la disparition de ces appareils du marché.

Ethiopie : alliance TPLF et Oromos contre le gouvernement fédéral

Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré et le Front de libération Oromo s’unissent pour renverser le gouvernement d’Addis-AbebaLe groupe radical Oromo que le gouvernement éthiopien accuse d’être à l’origine aux massacres de milliers de civils dans les régions d’Oromo et de Benishangul Gumuz, a annoncé mercredi qu’il venait de former une alliance avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

L’aile militante du Front de libération oromo (OLF) a déclaré à Associated Press (AP) qu’elle avait formé une alliance avec le TPLF dans le but commun de renverser le gouvernement d’Addis-Abeba.

Kumsa Driba, également connu sous le nom de Jal Mero, qui est présenté comme étant le commandant de l’armée du Front de libération Oromo, a déclaré que pour y parvenir, nous avons formé une alliance militaire avec les forces du Tigré. L’alliance est formée selon le principe : « Combattre ensemble les ennemis communs ».

Par le passé, les deux organisations ont une histoire d’alliance militaire et politique. Un peu avant le renversement du gouvernement du colonel Mengistu Hailemariam en 1991, les deux organisations s’étaient alliées, mais cette alliance a rapidement volé en éclat.

En effet, le Front de libération de l’Oromo s’est brouillé avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à peine un an après la prise du pouvoir par le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, dominé par le TPLF, en 1991.

Peu après, cette organisation politique oromo radicale vieille d’un demi-siècle, a dû fuir le centre du pays pour mener une brève activité de guérilla dans le sud-est et le sud-ouest de l’Ethiopie. Cette stratégie n’a pas duré longtemps car ce groupe radical avait subi une défaite cuisante infligée par le gouvernement dirigé par le TPLF.

Sénégal : Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel de sujets en lien avec la pandémie de la Covid-19 et de la politique, sans oublier le secteur éducatif.« Femmes enceintes en danger ! », alerte EnQuête avant de souligner que « les femmes en état de grossesse affectées par la Covid-19 sont exposées à un risque accru d’avortement, d’accouchement prématuré, de césarienne et de décès du fœtus, si elles ne sont pas vaccinées. »

D’ailleurs, « 4 femmes enceintes (sont) mortes de la Covid-19 », déplore Vox Populi. « Catégorie à risque à cause de leurs grossesses, les femmes enceintes sont en train de perdre la vie à cause de la Covid-19. Rien que pour cette 3ème vague, 22 cas ont été recensés entre l’hôpital de Pikine (Dakar) et celui de Youssou Mbargane de Rufisque (Dakar), dont six dans un état grave et quatre décès », détaille WalfQuotidien.

Face à cette situation inquiétante, « les spécialistes édictent les bonnes conduites » dans les colonnes de Sud Quotidien.

Sous le titre « Deltas de soucis », Le Quotidien revient sur la gestion de la pandémie et donne la parole à l’ex-magistrat Ibrahima Hamidou Dème qui « appelle l’Etat à interdire les rassemblements religieux face à l’explosion des cas de coronavirus ». Selon nos confrères, le leader du mouvement Ensemble milite pour un débat national sur ce sujet.

En politique, les journaux se projettent sur les élections locales du 22 janvier 2022 et les alliances qui se dessinent. « Sonko-Khalifa, l’union sacrée », titre ainsi WalfQuotidien affirmant que « Ousmane Sonko et Khalifa Sall sont d’accord sur le principe d’une alliance électorale lors du prochain scrutin local. Barthélemy Dias et Abbas Fall, respectivement bras droit du leader de Taxawu Ndakaru et responsable du Pastef, affirment qu’ils sont d’accord sur le principe de créer une liste commune. »

En ce qui concerne les manœuvres « anti démocratiques (et) blocage » des inscriptions des primo votant sur les listes électorales, « l’opposition (est) décidée à croiser le fer contre le régime » pour régler cette situation, informe le même journal.

Selon le journal L’AS, la coordination de Pastef Dakar est quant à elle favorable à l’appel de son chef de file, Ousmane Sonko qui, la semaine dernière, a invité les jeunes à bloquer les commissions d’inscriptions s’ils n’obtiennent pas leurs cartes d’identité biométriques à date échue. D’où ce titre qui barre la Une du journal : « Pastef Dakar passe à l’action. »

Mais pour la Task force de la mouvance présidentielle, cette agitation n’est rien d’autre qu’« une explication anticipée de sa défaite » aux prochaines Locales. Ces militants du pouvoir dénoncent à leur tour, Vox Populi, une « démarche subversive, violente et antidémocratique d’opposants en mal de popularité. »

Dans le journal Sud Quotidien, « les syndicats posent leur diagnostic » suite aux résultats mitigés du Bac 2021. Là où Le Quotidien et EnQuête célèbrent cette candidate qui a décroché son bac au petit matin après avoir accouché la veille de l’examen.

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.

Covid-19 : 7 morts en Côte d’Ivoire jeudi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, jeudi, sept décès de la Covid-19, rapporte un communiqué.

Outre ces décès, le ministère a noté « 194 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 379 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs et 138 guéris ». La pandémie de la Covid-19 connait un regain en Côte d’Ivoire depuis quelques semaines.

A la date du 12 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 926 cas confirmés dont 50 632 personnes guéries, 354 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 826 678.

Le 11 août 2021, 13 473 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 194 760 doses administrées.

Dans la foulée, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

RCA : baisse des violations des droits de l’Homme (Minusca)

Du 3 au 9 août dernier, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a répertorié 18 incidents ayant affecté au moins 28 personnes contre 25 incidents qui ont touché 42 individus la semaine précédente.Cette semaine, en République centrafricaine, « la situation sécuritaire a connu une légère accalmie mais reste précaire à cause des activités des groupes armés », indique la mission onusienne dans un communiqué reçu jeudi à APA.

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca, mercredi à Bangui, Théophane Kinda, Coordonnateur de la Division de communication stratégique et de l’information publique, a informé que les abus et violations enregistrés concernent entre autres « des exécutions extrajudiciaires, des cas de traitement cruel, inhumain et dégradant, un cas de torture et des cas de viols ».

Dans son exposé de la situation, M. Kinda a renseigné que « les auteurs présumés sont d’une part, les groupes armés avec 9 incidents affectant 12 victimes. De même, les Forces armées centrafricaines (Faca) et les autres personnels de sécurité sont présumés auteurs de 9 incidents pour 16 victimes ». Les préfectures les plus touchées sont Mambéré-Kadeï, Nana-Mambéré (Ouest) et Ouham-Pendé (Nord-Ouest).

Pour sa part, le Lieutenant-Colonel Abdoul Aziz Fall, porte-parole de la Force de la Minusca, a fait savoir que les groupes armés restent actifs dans l’Ouest et l’Est de la République centrafricaine. En réponse, « les renforts mobilisés pour dissuader et contrer l’action de ces éléments armés continuent leurs opérations de sécurisation sur le terrain », a soutenu le Sénégalais.

Santé publique en Afrique : une conférence internationale en décembre

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) vont notamment accueillir des chercheurs et décideurs politiques pour entre autres partager « des résultats scientifiques et les perspectives de santé publique » sur le continent.Reportée plus tôt cette année en raison de la Covid-19, la conférence sur la santé publique en Afrique doit désormais avoir lieu du 14 au 16 décembre prochain à Addis-Abeba, en Éthiopie.

La pandémie a mis à nu l’extrême fragilité des systèmes de santé de plusieurs pays africains où les hôpitaux sont rapidement saturés. A en croire  John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, cette situation constitue « une occasion historique pour la mise en place d’un nouvel ordre de santé publique, qui fera de la santé pour tous une réalité à travers le continent ».

La conviction du virologue camerounais est que l’Afrique peut « développer des systèmes de santé et des moyens de production capables de répondre efficacement à de multiples menaces sanitaires ». Pour ce faire, a-t-il déclaré, « la conférence annuelle inaugurale d’Africa CDC offre une plateforme qui permet de capitaliser sur les connaissances, l’expérience et l’ambition des Africains et d’ouvrir tous ensemble la voie à un avenir en meilleure santé pour tous ».

Pendant trois jours, les réflexions seront principalement axées sur le renforcement des systèmes de santé africains avec « un accent particulier sur le développement des compétences des professionnels en début de carrière ». Un Comité d’organisation, composé de plus de 15 spécialistes de la santé du continent africain et du monde entier, va contribuer à l’orientation stratégique de la conférence.

De son côté, Pr Agnes Binagwaho, coprésidente de la conférence sur la santé publique en Afrique, a affirmé que ce rendez-vous sera « une tribune propice pour passer en revue les leçons tirées de la Covid-19 et pour concevoir des systèmes de santé plus résilients, en mesure de répondre efficacement aux crises futures ».

La « Yorogang » célèbre l’an 2 du décès de DJ Arafat à Abidjan

Plusieurs fans de DJ Arafat étaient réunis, jeudi, à Angré 7e Tranche, un quartier de Cocody, cité huppée dans l’Est d’Abidjan, pour célébrer l’an deux du décès de leur idole.

La Yorogang, regroupant les fans de Arafat, était rassemblée au lieu où l’artiste est décédé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto. Certains arboraient un t-shirt à l’effigie du roi du coupé-décalé, rythme musical très apprécié en Côte d’Ivoire. 

L’on pouvait observer un difficile adieu des fans de DJ Arafat. Selon Faberger Dagbo, chargé de communication et marketing de la Yorogang, ce rassemblement a lieu pour commémorer la journée marquant son brusque départ.  

Chaque 12 août, dira-t-il, « nous avons une parade de motars et un concert à l’image de notre artiste pour qu’il reste gravé dans la mémoire de tous les Ivoiriens et du monde entier ».  

L’année précédente, « il y avait des discordes » entre les membres de la Yorogang, mais pour cette deuxième année, « la Yorogang est unie en son sein et avec notre présidente qui est Mme Valentine Logbo », la mère de Arafat, a indiqué M. Faberger.

Au contact avec des passants, Jean Kouadio Konan (18 ans, élève en classe de 1ere), propose des T-shirts incrustés de l’image de Arafat au prix de 5.000 Fcfa ou 10.000 Fcfa. Ce fan espère au terme de la vente, avoir comme récompense un t-shirt gratuit.

Ce jeune homme rapporte avoir participé à deux concerts de Arafat, son « artiste préféré », notamment au terrain d’Angré et au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. 

Toujours sous le choc, ces fans de DJ Arafat, la star du coupé-décalé, un rythme musical ivoirien en vogue, vont rendre hommage à « Dahishikan » à travers des représentations. 

Moto-moto était le dernier titre de DJ Arafat, un titre dans lequel il exhorte ses fans à porter un casque lors de la conduite. Malheureusement, « influenmento » n’avait pas de protection lors de la collision fatale avec une voiture ce 12 août.  

DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, a marqué sa génération. Il a été révélé au public suite au chant « Jonathan » en 2004, un hommage à un ami, qui lui aussi est décédé par accident de la route.    

Incendies en Algérie: Le Roi Mohammed adresse un message de condoléances au président algérien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président algérien, Abdelmajid Tebboune, suite aux incendies de forêts qui ont fait plusieurs victimes.Dans ce message, Le Souverain marocain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde affliction la nouvelle des violents incendies qui ont ravagé des forêts dans certaines wilayas au nord de l’Algérie faisant plusieurs victimes.

En cette douloureuse circonstance, le Roi exprime au président algérien et, à travers lui, aux familles éplorées et au peuple algérien, Ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion.

Il exprime « en son nom propre et en celui du peuple marocain sa totale solidarité avec l’Algérie sœur en cette pénible épreuve ».

Le Souverain dit « partager avec le Président algérien et avec les familles éplorées ses sentiments de tristesse suite à cette perte cruelle, implorant le Tout-Puissant de leur accorder réconfort et compassion, d’entourer les victimes de sa sainte miséricorde et de préserver le peuple algérien frère de tout malheur, tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés ».

Le bilan des incendies en Algérie est de plus en plus lourd. Les feux qui ravagent le nord du pays ont fait au moins 69 morts, parmi lesquels 28 soldats.

Venance Konan quitte la tête du journal public ivoirien Fraternité Matin

Le journaliste ivoirien Venance Konan quitte la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, selon une note du Conseil d’administration.

Cette note du Conseil d’administration annonce que son DGA, Serge Abdel Nouho est nommé directeur général intérimaire.

M. Venance Konan avait « adressé une requête au chef de l’Etat pour d’autres fonctions, et le Conseil (d’administration du journal) a répondu aujourd’hui (jeudi) à sa requête », selon une source interne.

Le directeur général adjoint (DGA), Serge Abdel Nouho, a été nommé par le Conseil d’administration de Fraternité Matin en qualité de directeur général par intérim, a ajouté cette source.

Selon des rumeurs qui courent, M. Venance Konan,  également un émérite écrivain, est annoncé à la tête du Conseil d’administration de la Société ivoirienne de télédiffusion (IDT), a fait savoir cette même source.

Côte d’Ivoire: la 5e Journée des communautés prévue à Bouaflé

La ville de Bouaflé, située dans le centre-ouest ivoirien, abrite la 5e édition de la Journée des communautés, un événement visant l’intégration africaine.

La Journée des communautés qui débute le 21 août 2021, se déroulera pendant une semaine. Elle est organisée par le ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora de Côte d’Ivoire.  

Pour annoncer officiellement l’événement au public, le ministère délégué en charge de l’Intégration, a tenu jeudi une conférence de presse afin d’expliquer l’enjeu de cette journée.

Le chef de service pédagogie et services des clubs d’intégration, M. Mamadou Doumbia, a souligné que la Journée des communautés est une activité inscrite dans la matrice du Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine (BIPIA).

Chaque année, dira-t-il, le BIPIA choisit une région qui pendant une semaine est baptisée « la capitale de l’intégration africaine ».   

Cette année, le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine veut « donner une autre envergure » aux différentes activités. Il est prévu entre autres, un cross populaire, des matchs de gala avec les communautés Cedeao. 

Le thème de cette 5e édition est « la communauté des ressortissants ouest-africains », mais « nous allons parler que d’intégration et de la cohésion sociale », a indiqué M. Mamadou Doumbia. 

Il s’agira d’expliquer aux ressortissants de la sous-région la notion d’intégration et comment faire pour obtenir la nationalité ivoirienne, a-t-il poursuivi.

Sur le sol ivoirien, les ressortissants burkinabè estimés les plus nombreux et officiellement à 3 millions, représentent en réalité « 5 à 5,5 millions » du fait que plusieurs n’ont pas de document d’identité. 

A cette occasion, le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine entend inviter des ambassadeurs accrédités en Côte d’ivoire afin qu’ils échangent avec leur communauté. 

La cité de Bouaflé accueille la 5e édition de la Journée des communautés après celle d’Abobo, de Tiassalé, de Soubré et d’Agnililékrou.   

Ethiopie : nouvel accès des humanitaires au Tigré

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires ont annoncé retrouver l’accès aux camps des réfugiés érythréens de Mai Aini et d’Adi Harush.De violents affrontements dans la région avaient empêché les actions humanitaires du HCR depuis le 13 juillet.

Mais l’acheminement de l’aide d’urgence a repris le 5 août pour les 23.000 réfugiés érythréens des deux camps.

Cependant, l’accès est limité par une situation sécuritaire complexe et instable et les réfugiés continuent de faire face à des conditions désastreuses.

Cela pousse le HCR à demander un passage sécurisé qui permettra aux réfugiés de Mai Aini et d’Adi Harush d’être déplacés vers le nouveau site à Alemwach, près de la ville de Dabat, situé à 135 kilomètres.

La semaine dernière, l’accès humanitaire au Tigré s’est amélioré et le personnel du HCR ainsi que 12 camions transportant de l’aide d’urgence ont atteint Mekele, la capitale de la région.

Le HCR a déclaré que l’accès sans entrave au Tigré et à l’ensemble de la région doit être assuré par toutes les parties au conflit, afin de permettre à ses employés et à leurs partenaires de fournir et d’intensifier l’aide humanitaire et la protection indispensables à des dizaines de milliers de personnes ayant un besoin humanitaire urgent.

Décès de l’ambassadeur gambien en Guinée-Bissau

Le diplomate a rendu l’âme à l’hôpital général Simone Mendes d’une maladie non spécifiée.Un coup dur pour la diplomatie bissau-guinéenne en Afrique de l’Ouest. Lamin Jobe est décédé dans la capitale guinéenne.

« M. Jobe était un dirigeant exemplaire qui a fait preuve de leadership et d’humilité avec son personnel », note un communiqué de l’ambassade gambienne, sans préciser le jour de son rappel à Dieu.

Le défunt fut un ancien ministre gambien du Commerce avant d’être nommé à ce poste.

La jeunesse africaine en marge de la technologie agricole (étude)

Le document est par réalisé Heifer International, une organisation mondiale œuvrant pour l’amélioration des revenus des agriculteurs et des projets de nutrition des familles.Alors qu’une proportion de 23% des jeunes engagés dans l’agriculture utilisent une forme quelconque de technologie agricole, l’étude révèle qu’il y a toujours un manque de financement et de formation dans le domaine de la technologie agricole.

Publiée ce jeudi 12 août 2021 à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, l’étude comporte les réponses de près de 30.000 jeunes africains et des suivis auprès de centaines d’agriculteurs et d’organisations agricoles.

En outre, elle souligne la nécessité de nouveaux investissements pour stimuler l’accès aux innovations qui pourraient encourager les jeunes africains qui se détournent actuellement de l’agriculture à reconsidérer les possibilités offertes par le secteur et de réparer les systèmes alimentaires mis à mal par la pandémie de Covid-19.

Commentant le nouveau rapport, Adesuwa Ifedi, premier vice-président des programmes pour l’Afrique de Heifer International, a souligné que le secteur agricole africain doit investir dans les innovations agro-technologiques qui encourageront les jeunes à se lancer dans des activités liées à l’agriculture.

En effet, selon lui, l’Afrique étant un continent à la population jeune et prospère, la jeunesse est la clé de la revitalisation du système alimentaire existant.

Le nouveau rapport a interrogé 29.900 jeunes, 299 petits exploitants agricoles et 110 entreprises de technologie agricole, centres d’innovation et organisations technologiques en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.

Il identifie les défis auxquels sont confrontées les communautés de petits exploitants agricoles et les domaines potentiels d’innovation et de croissance.

S’il a été démontré que la pandémie de Covid-19 a considérablement affecté les agriculteurs africains, le document indique que quelque 40% des organisations agricoles figurant dans l’enquête déclarent avoir été contraintes de fermer au moins temporairement en raison de la pandémie du coronavirus.

Le Rwanda assouplit ses mesures anti-Covid

La décision est prise, ce jeudi, par le Chef de l’Etat, Paul Kagamé, lors d’une réunion du Cabinet présidentiel.Elle fait suite au succès de la vaccination contre le nouveau coronavirus dans le pays.

A compter de ce jeudi 12 août, le couvre-feu commencera à 20 heures et se terminera à 4 heures du matin, contre 18 heures auparavant. Les commerces fermeront désormais à 19 heures, soit deux heures de plus que les mesures précédentes.

Selon les nouvelles directives du gouvernement, les lieux de culte qui remplissent les conditions requises reprendront leurs activités avec un taux d’occupation de 30% de leur capacité.

Les restaurants, qui proposent des plats à emporter, sont autorisés à accueillir des clients mais ne doivent pas dépasser 30% de leur capacité.

Toutefois, les restaurants disposant d’installations extérieures peuvent fonctionner à 50% de leur capacité, selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre.

Pour le ministère de la Santé, environ 729.130 personnes ont reçu deux doses de vaccin anti-Covid-19 au Rwanda. Ce nombre augmente chaque jour grâce au déploiement rapide des vaccins dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Cela fait que le taux de positivité au Covid-19 au Rwanda a chuté à 4,9%, contre 11,6% le mois dernier.

Covid-19 en Af’Sud : neuf millions de personnes vaccinées (ministère)

Le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif de vacciner 40 millions de personnes en 2021.L’Afrique du Sud qui a lancé sa campagne de vaccination le 17 février 2021, est encore loin de son objectif de vacciner plus de la moitié de sa population. Le pays a enregistré à ce jour 9.002.052 personnes vaccinées, dont 175.095 au cours des dernières 24 heures, a appris APA jeudi.

Quelque 123.522 vaccins Pfizer à double dose et 51.573 vaccins Johnson & Johnson à dose unique ont été administrés mercredi, selon le ministère de la Santé.

La province de Gauteng a jusqu’à présent enregistré le plus grand nombre de personnes vaccinées, soit 2.225.017, suivie de la province du KwaZulu-Natal (1.679.346), du Cap occidental (1.393.818), du Cap oriental (1.158.562) et du Limpopo (988.745).

Les autres provinces sont l’Etat libre, avec 485.994 personnes, le Nord-Ouest (467.656), le Mpumalanga (429.632) et le Cap-Nord, avec 173.282 injections, a ajouté le ministère.

Le pays a enregistré 7.502 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre de cas à 2.554.240 depuis l’apparition de la maladie en mars de l’année dernière, a-t-il précisé.

« 573 autres décès dus au Covid-19 ont été signalés, portant le nombre total de décès à 75.774 », a précisé le ministère.

Incendies : le Maroc au secours de l’Algérie

Le roi du Maroc donne des instructions pour venir en aide à l’Algérie confrontée à de graves incendies de forêts en Kabylie.Le Maroc s’est dit disposé à apporter son aide à l’Algérie pour lutter contre les incendies meurtriers qui ravagent depuis quelques jours le nord du pays, notamment dans la région de Kabylie. « Deux Canadairs ont été mobilisés afin de participer à cette opération, dès accord des autorités algériennes », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain publié mercredi.

Selon le même communiqué, le roi Mohammed VI a donné des instructions au gouvernement afin d’exprimer « la disponibilité du royaume du Maroc à aider l’Algérie à combattre les incendies de forêts qui ravagent plusieurs régions du pays ».

Cette annonce intervient un peu moins de deux semaines après le traditionnel discours de la fête du Trône qui célèbre chaque 31 juillet l’intronisation de Mohamed VI comme roi, dans lequel le souverain chérifien avait invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays voisins.

Un geste très remarqué alors que les relations entre Rabat et Alger sont tendues depuis des décennies, en raison du soutien de l’Algérie au Front Polisario, qui conteste la marocanité du Sahara occidental pourtant reconnue par la plupart des pays du monde, dont les Etats-Unis d’Amérique.

Le 10 décembre dernier, juste avant son départ de la Maison Blanche, l’ancien président américain Donald Trump avait officiellement reconnu le Sahara occidental comme territoire marocain. Depuis l’installation de son successeur à Washington, Joe Biden, les indépendantistes sahraouis et leurs mentors algériens espéraient que la nouvelle administration américaine revienne sur cette décision. Au contraire, fin juin, la nouvelle administration américaine a annoncé qu’elle maintenait cette reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Au moins 69 personnes sont mortes dans les dizaines d’incendies frappant depuis lundi, 9 août, le nord de l’Algérie contre lesquels pompiers, militaires et volontaires tentent de lutter.

Santé, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

L’évolution de la situation épidémiologique au Maroc, les retombées négatives de la crise sanitaire sur l’économie et les relations Maroc-Israël, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc est entré dans une nouvelle étape dans la circulation de la Covid-19, marquée par une forte propagation du virus, notant que le bilan des décès par jour ne cesse d’augmenter depuis quelques semaines déjà.

Face à cette situation, le journal appelle au sérieux et à la responsabilité de tout un chacun en observant au maximum les gestes barrières et de protection, estimant nécessaire de continuer dans la politique de vaccination massive qui fonctionne très bien avec pratiquement 15 millions de personnes qui ont reçu au moins une dose.

« En attendant que cette quatrième vague s’estompe, il faut redoubler de vigilance », insiste-t-il, rappelant que le Maroc a fait un très grand effort en multipliant les fournisseurs avec les vaccins AstraZeneca, Sinopharm, Janssen et bientôt Pfizer BioNTech.

+Le Matin+ rapporte qu’il est fort probable que le Maroc emboîte le pas aux autres pays qui ont fait de la vaccination une arme efficace pour protéger la toute jeune génération âgée de moins de 17 ans, et ce avec l’arrivée au Maroc de la souche indienne du coronavirus.

C’est ce qu’a confirmé au journal Dr Moulay Saïd Afif, pédiatre et membre du Comité technique et scientifique de la vaccination anti-Covid, qui s’est penché sur la question. Le Comité va se réunir pour discuter de la possibilité de faire vacciner les enfants âgés de 12-17 ans avant la rentrée scolaire.

Une recommandation qui pourrait répondre aux soucis des parents concernant la protection de leurs progénitures. A noter que les enfants tous âges confondus peuvent être malades de la Covid-19, voire développer des formes sévères de la maladie, surtout en cette période critique marquée par la propagation rapide du variant Delta, a rappelé Dr Afif, cité par le quotidien.

Abordant les retombées négatives de la crise sanitaire sur l’économie, +L’Opinion+ indique que le prix du Covid sera encore lourd à supporter avec ses variants qui semblent s’installer dans la mutation et donc la durée, ajoutant que l’économie dans son ensemble en a ressenti les effets.

De l’industrie au commerce de détail, la crise a étendu son manteau et les faillites se comptent par centaines et les pertes d’emplois en milliers, poursuit la publication, faisant savoir que « dans ce désastre économique et sanitaire, sans doute, il ne s’agit pas de tergiverser mais de répondre à l’urgence ».

« Le choix de la raison est vite fait : une usine peut être redémarrée, des emplois peuvent être retrouvés mais une vie qui disparaît, c’est sans retour et à tout jamais », soutient-il.

+Maroc le Jour+ rapporte que le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset d’Israël, Ram Ben Barak, en visite au Maroc dans le cadre d’une délégation conduite par le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid.

La situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, les multiples défis qui y sont associés ainsi que les moyens susceptibles d’instaurer la sécurité et la paix dans les diverses parties du monde, ont été au centre de ces entretiens, en plus de nombreuses questions d’actualité d’intérêt commun.

Les discussions ont également porté sur les perspectives de coopération entre les deux institutions législatives à travers la mise à contribution des multiples mécanismes de la diplomatie parlementaire, ainsi que les potentialités dont disposent les deux pays dans les différents domaines, souligne le journal.

L’opposant ivoirien Ben Souk arrêté au Mali (officiel)

L’ancien député-maire de Dabou (Sud ivoirien), M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, un cadre de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen crée par Guillaume Soro, a été interpellé à Bamako, selon une note de la justice malienne.

Cette interpellation intervient en « exécution d’un mandat d’arrêt international décerné le 16 novembre 2020 par Mme le juge du 9e Cabinet d’instruction du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, en Côte d’Ivoire », annonce le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de la commune IV du District de Bamako, Idrissa Hamidou Touré.   

Il est reproché à l’ancien député-maire de Dabou « des actes subversifs pouvant admettre une qualification pénale commis sur le territoire national », mentionne la note qui ajoute qu’il « était interpellé le 10 août 2021 sur ses instructions, par le service de la gendarmerie nationale ».

M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, ancien député-maire de Dabou, ville située à l’Ouest d’Abidjan, est membre de Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, condamné à vie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. 

« Une commission spéciale d’enquêtes préliminaires a été mise en place, dirigée par le commandant du groupement territorial de gendarmerie de Bamako pour, relativement aux actes subsersifs incriminés, identifier les différentes implications », poursuit le texte. 

Selon le procureur de la République,  cette démarche vise à « déterminer leur volonté criminelle en vue d’une saine application de la loi ». Il assure que cela fera l’objet d’un communiqué ultérieur et sait pouvoir compter sur « la bonne compréhension de tous ». 

L’e-commerce en Afrique un enjeu du 27e congrès de l’UPU à Abidjan

Le développement du commerce électronique (e-commerce) en Afrique constitue un enjeu central du 27e Congrès postal universel qui se tient à Abidjan jusqu’au 27 août 2021.

L’e-commerce est devenu l’un des principaux moteurs du segment de la distribution du secteur postal. Il compense les pertes liées par l’exemple déclin des volumes des lettres.

Confrontée depuis des année à la baisse des flux de courriers, l’UPU a en revanche anticipé la hausse des flux de colis. Dès lors, c’est dans cette optique qu’elle a choisi de se réinventer en devenant une pionnière du e-commerce mondial.   

Pour la Côte d’Ivoire, la tenue du 27e congrès de l’UPU est une opportunité de faire valoir ses progrès économiques et afficher le développement du e-commerce  qui implique l’existence d’un écosystème mature composé d’infrastructures (logistiques, numériques,) et de réseaux de distribution et des entreprises dédiées. 

Ce type d’écosystème s’avère particulièrement rare sur le continent africain. C’est la seconde fois que l’Union Postale Universelle (UPU) organise son congrès en Afrique. Celui-ci se déroulera jusqu’au 27 août à Abidjan. Cet événement montre la volonté de la Côte d’Ivoire de se placer au rang de leader africain du e-commerce. 

L’UPU est une institution dépendante de l’ONU, même si sa création, bien plus ancienne, date de 1874. Elle constitue l’une des plus anciennes institutions internationales.  

Le commerce électronique occupe une place centrale pour les groupes de travail de l’UPU. De mars à octobre 2014, l’UPU et ses pays-membres ont créé une série de mesures pour mieux exploiter la croissance du commerce électronique grâce à Ecompro, un nouveau cadre mondial intégré. 

La plateforme Ecom@africa

La plateforme Ecom@africa est dédiée au continent. L’UPU a créé un Guide du commerce électronique de l’organisation qui décrit comment les entités postales peuvent soutenir activement le développement du e-commerce en utilisant les services numériques, financiers et physiques des réseaux postaux.

La Côte d’Ivoire est aujourd’hui dotée d’un secteur e-commerce dynamique. Il repose sur plusieurs entreprises phares : Jumia, spécialisée dans le e-commerce ou bien Ivoiremobile dans le secteur des télécoms et des solutions de paiement digital.

Ces entreprises sont les principales cibles de l’initiative ecom@africa, de l’UPU, qui vise à les doter d’une plateforme digitale unique qui favorisera l’unification de leurs processus.

Il s’agit donc autant d’un tremplin pour ces sociétés autant qu’une simplification destinée à stimuler la pratique du e-commerce dans la population. Un préalable avant la création de nouveaux acteurs. 

Via ecom@africa, la Côte d’Ivoire vise à se positionner comme la plaque tournante  de l’e-commerce en Afrique de l’Ouest. Un marché d’autant plus lucratif qu’il devrait concerner 10% du commerce de détail africain dans les prochaines années (étude du cabinet Mc Kinsey). 

Les services publiques ivoiriens sont à la pointe du développement de la sphère commerciales digitale. En témoigne les actions du gouvernement en faveur de la modernisation des services postaux, destinés à accompagner l’évolution des besoins des consommateurs, et des entrepreneurs, ivoiriens. 

Le premier bureau de poste de nouvelle génération, le « bureau de poste du futur », a été inauguré, en présence de l’UPU, en mai 2021, au sein de l’université Houphouët-Boigny (Abidjan). Fortement digitalisé, il propose un panel de services variés via un business center, un espace de coworking, une librairie, etc.

L’écosystème économique ivoirien

Depuis 10 ans, les efforts du gouvernement ivoirien ont visé à doter la Côte d’Ivoire d’un réseau routier apte à absorber la densification des échanges du pays. Les progrès en ce sens sont directement en lien avec l’affirmation du e-commerce dans le pays.

Sur le plan des infrastructures, le pays s’est progressivement doté d’une voirie modernisée, voire consolidée. De plus une politique de grands travaux a permis la construction d’infrastructure logistiques lourdes. 

On peut citer dans ce sens la construction du 3e pont d’Abidjan et le lancement d’un 4e en 2018. Dans la même veine le métro d’Abidjan devrait être achevé en 2023, ainsi que la modernisation du port. Autant d’initiatives qui contribuent à la décongestion du réseau routier abidjanais et la stimulation des échanges.

Les efforts ont également porté vers l’amélioration des télécommunications. Depuis 2018, la couverture le taux de pénétration de l’internet a triplé, passant de de 26,3% à près de 65%, selon l’Autorité de Régulation des Télécommunications. Du côté de la téléphonie mobile, le taux de pénétration s’élève à 151% de la population et 75% pour l’Internet mobile.

Dotée d’une base économique dynamique qui rencontre l’émergence d’une classe bourgeoise consommatrice, la Côte d’Ivoire semble en bonne voie pour affirmer son leadership dans le e-commerce africain. 

Sans compter le ruissellement sur ses population en termes d’emploi ou d’investissement privé. Dans cette optique le congrès postal universel qui se tient actuellement semble être, indirectement, un véritable adoubement du modèle ivoirien.