Côte d’Ivoire: l’inscription sur le listing électoral a eu lieu dans un « climat général apaisé » (CNDH)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, dont une mission d’observation a visité 2 632 centres d’inscription sur le listing électoral dans les 31 régions du pays sur 10 848, juge que l’opération s’est déroulée dans « un climat général apaisé ».Le point de l’opération a été fait, mercredi à Abidjan, par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, dans une déclaration préliminaire de la mission d’observation de la révision de la liste électorale du Conseil national des droits de l’Homme, face à la presse.

La mission a constaté que l’opération de révision de la liste électorale, conduite par la Commission électorale indépendante (CEI) du 10 au 24 juin 2020, avec deux prorogation du 25 au 30 juin et du 1er au 5 juillet 2020, s’est déroulée dans « un climat général apaisé », a déclaré Mme Sangaré. 

Selon la présidente du CNDH, la mission a mobilisé 163 observateurs membres de différentes équipes conduites dans le District d’Abidjan par les conseillers aux droits de l’Homme et dans les régions administratives par les présidents des commissions régionales des droits de l’Homme.

Cette mission a pu visiter 364 centres d’enrôlement dans le District d’Abidjan et 2 292 dans les 31 régions administratives, soit un total de 2 632 sur 10 848 centres installés par la CEI, soit un taux de couverture de 24,26%.

Le CNDH observe que les centres d’enrôlement ont, sur l’ensemble du territoire national, ouvert et fermé aux heures légales (7h30 – 17h30 GMT) de façon générale, toutefois le CNDH note « de légers retards dans certains centres ». 

Concernant le matériel d’enrôlement, la mission a noté que dans la plupart des cas, les centres d’enrôlement disposaient à temps et en quantité suffisante du matériel composé essentiellement de tablettes, de fiches journalières des inscrits et des formulaires d’inscription. 

La mission a relevé « l’insuffisance de formulaires de certificats de résidence dédiées à l’opération pour les requérants de la catégorie 1 qui souhaitent changer leur lieu de vote, notamment au commissariat du 29e arrondissement, au quartier Biafra, à Treichville, une cité dans le Sud d’Abidjan.

Elle indique avoir constaté une absence quasi générale des forces de défense et de sécurité dans les centres d’enrôlement visités. Et, la participation des populations étaient au démarrage morose avant qu’il y ait de l’affluence dans la période du 30 juin au 5 juillet 2020. 

Le CNDH qui note par ailleurs que la révision de la liste électorale s’est faite dans la sérénité et le calme de façon globale, a fait des recommandations, invitant le gouvernement à poursuivre les efforts déployés pour une « participation inclusive des parties prenantes » au processus électoral.

L’institution appelle le gouvernement à veiller au respect des droits de l’Homme durant tout le cycle électoral,  alors que pour la CEI, il mentionne qu’ elle devrait s’assurer du bon fonctionnement et de la maîtrise par les agents d’enrôlement des tablettes biométriques. 

A l’égard des partis et groupements politiques, le CNDH invite les acteurs politiques à recourir aux voies légales en cas de contestation et renforcer les compétences électorales des militants des partis, tout en mettant un accent sur la prise en compte des droits de l’Homme en matière électorale.

La méthodologie de l’évaluation faite par la mission a consisté en une analyse des données recueillies sur les grilles d’observation et sur des échanges avec des parties prenantes, notamment le personnel d’enrôlement de la CEI, les requérants et des fonctionnaires impliqués dans le processus. 

Sénégal: des chercheurs écartent le risque d’infection des abattoirs à la Covid-19

Il n’y a pas de risques d’infection au coronavirus des abattoirs de viande au Sénégal, selon des chercheurs des Programmes Thématiques de Recherche (PTR) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames).« La Covid 19 n’est pas transmissible à l’homme par l’intermédiaire de la viande de bovin, de caprin ou de porcin. Toutefois au Sénégal, nous ferons de notre mieux pour contrôler l’abattage à l’entrée et à la sortie de l’animal. Tout est contrôlé et passé au peigne fin. C’est pourquoi, nous pouvons dire qu’il n’y a pas de risques d’infection à la Covid-19 au Sénégal par le biais des abattoirs », a dit le Dr Bocar Hann.

S’exprimant au cours d’une cérémonie de remise de masques aux acteurs de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas) par les membres du réseau des jeunes chercheurs des PTR du Cames, Dr Hann a souligné que le ministère de la Santé et de l’Action sociale qu’il représente au sein de cette entreprise « ne ménage aucun effort pour protèger la santé des consommateurs ».  

Ingénieur des travaux d’élevage et adjoint de la production de la Sogas, Lansana Sané a écarté la piste de zoonose dans la transmission de la Covid 19 au Sénégal.  «Certes, les abattoirs sont des milieux poreux, difficiles à gérer, mais il est de notre responsabilité de rassurer la population concernant la consommation de viande. Certaines personnes pensent que la Covid est transmissible de la personne à l’animal. Nous rassurons la population que ce n’est pas le cas. Cela ne proviendrait pas d’une zoonose, mais du contact d’homme à homme. Il est donc intéressant de respecter les mesures édictées par le ministère de la Santé, à savoir la distanciation sociale, le port de masque», a expliqué M. Sané.

Toutes choses qui font dire au Pr Yacoub Kane de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (Eisvm) de Dakar que « la consommation de la viande n’est pas une source de contamination à la Covid-19 ». Car, a-t-il dit, « les gens se contaminent à la Covid-19 par contact entre eux ».

Retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire: «Le gouvernement n’a pas reçu quelque requête que ce soit» (Sidi Touré)

Le gouvernement ivoirien « n’a pas reçu quelque requête que ce soit » concernant la prétendue demande de retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo adressée aux autorités ivoiriennes, a soutenu mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.« M. Gbagbo est encore sous procédure et donc cela dit,  le gouvernement ne peut pas se prononcer sur les dossiers qui sont d’ordre judiciaire. Donc nous n’avons pas de position là-dessus… Nous n’avons pas reçu quelque requête que ce soit. En tout cas, je n’en suis pas informé», a dit M. Touré répondant à un journaliste à la question de savoir la position du gouvernement ivoirien sur une prétendue requête de M. Gbagbo pour son retour en Côte d’Ivoire.

 Selon des informations rapportées dans certains médias, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont les conditions de liberté conditionnelle ont été allégées depuis fin mai dernier,  a adressé une requête au greffe de la Cour pénale internationale ( CPI) pour son retour en Côte d’Ivoire. 

Cette requête de M. Gbagbo, à en croire les mêmes sources, aurait été transmise aux autorités ivoiriennes dont la réponse est attendue. 

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois en Belgique, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien a vu la CPI lever fin mai dernier  certaines restrictions sur sa liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant sa liberté d’aller et venir. 

 Acquitté par la CPI depuis janvier 2019, M. Gbagbo était accusé de  quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. 

Sahel: «La guerre continue malgré la Covid-19» (CICR)

Le cessez-le-feu mondial lancé après l’apparition de la pandémie de Covid-19 n’a pas permis de taire les armes au Sahel, selon le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).« Malgré le cessez-le-feu mondial lancé à la suite de l’apparition de la pandémie de Covid-19, la guerre continue au Sahel. Au cours des derniers mois, les conditions de sécurité et la crise humanitaire se sont fortement dégradées dans la région du Liptako-Gourma, à cheval sur le Burkina Faso, le Mali et le Niger », déclare l’organisation dans un communiqué parvenu mercredi à APA.

Pour le CICR, « le Sahel est le théâtre d’un conflit sans frontières ». Les lignes de front ne cessent de bouger et avec elles des populations en quête de refuge.  En plus du conflit, les effets du changement climatique et de la pandémie du coronavirus continuent de peser davantage sur le quotidien de millions de personnes, ajoute-t-il.

Dans la région, la violence armée, la pénurie alimentaire, l’absence ou la « faible présence des autorités publiques » ainsi que la crise économique ont entraîné le déplacement de « plus d’un million de personnes, alors que d’autres ont fait le choix de rejoindre des groupes armés ».

Par ailleurs, Patrick Youssef, directeur régional pour l’Afrique au CICR, souligne « l’urgence » de répondre à la détresse de la population et de créer un espace propice au développement.

En effet, la réponse sécuritaire « ne peut se suffire à elle-même » dans le Sahel qui est « en proie au manque de solutions politiques pour apaiser les tensions et créer un espace propice au développement de l’humain ».

Ainsi, fait savoir le CICR, l’action humanitaire reste « pour l’instant la seule action concrète » pour pallier les conséquences des mouvements de population. « Nous ne pourrons cependant pas répondre seuls à tous les besoins à court terme comme à long terme », a précisé l’organisation.

Madagascar bénéficie d’une aide de taille pour lutter contre la sécheresse

Le gouvernement malgache a récemment reçu un chèque de 2,13 millions de dollars américains de la Société d’assurance de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) pour couvrir la perte des moyens de subsistance de sa population causée par les catastrophes climatiques.Ce paiement de l’ARC est « la prime d’une assurance contre la sécheresse souscrite par Madagascar avec le soutien de la Banque africaine de développement (Bad) à travers l’Initiative africaine de financement des risques de catastrophe (Adrifi) », explique un communiqué reçu à APA ce mercredi.

L’Adrifi a financé « la totalité de la prime d’assurance pour l’année 2019-2020 en vue du transfert souverain du risque de sécheresse pour la Grande Île ».

Le paiement des indemnités sera effectué afin de protéger la vie et les moyens de subsistance de 600.000 personnes vulnérables touchées par la sécheresse. L’objectif est de « les empêcher de recourir à un mécanisme d’adaptation nuisible, comme la consommation de leurs semences, la vente de matériel agricole, les déplacements internes ou la migration forcée ». À Madagascar, les mauvaises récoltes de la saison qui vient de s’achever ont rendu vulnérables ces populations.

Au cours de la cérémonie de réception du chèque, le ministre malgache de l’Économie et des Finances, Richard Randriamandrato a déclaré : « La mutuelle d’assurance panafricaine de gestion de risque aux sécheresses est une des solutions pérennes pour renforcer les efforts du gouvernement et des partenaires dans le Grand Sud de Madagascar et témoigne l’entraide entre les pays amis africains à faire face aux catastrophes naturelles plus particulièrement la sécheresse ».

Poursuivant, M. Randriamandrato a souligné que ce mécanisme permettra à son pays « de sécuriser l’environnement des agriculteurs et les moyens de subsistance des populations vulnérables dans le Grand Sud, victime de la sécheresse récurrente ainsi que de conserver leur capital de production ».

À le croire, les interventions précoces à mettre en œuvre avec ce fonds seront axées sur le transfert monétaire et ACT (Argent Contre Travail) pour 15.000 ménages vulnérables, l’appui nutritionnel pour 2000 enfants de moins de 5 ans et l’approvisionnement en eau de 84.000 ménages.

En raison de sa position géographique, Madagascar est confronté à divers chocs climatiques : cyclones, inondations, sécheresse… dont les conséquences dévastatrices exercent une pression sur les finances publiques et la croissance du PIB réel.

Partant de là,« le renforcement de ce mécanisme d’assurance ne fait que favoriser la mise en œuvre de la Politique et de la Stratégie Nationale de la Gestion des Risques et des Catastrophes à Madagascar notamment la promotion de la résilience financière face aux aléas climatiques », a soutenu le ministre de l’Économie et des Finances.

Selon la Bad, les catastrophes naturelles survenues en 2017 dans cette île de l’océan Indien ont causé environ 420 millions de dollars américains de dommages collatéraux.

C’est la raison pour laquelle, Madagascar a intégré, en octobre 2019, le Groupe VI de pays assurés par l’ARC contre les risques de sécheresse pour la campagne agricole 2019-2020, au titre des pays pilotes du programme Adrifi.

De son côté, le sous-secrétaire général des Nations Unies et Directeur Général de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques, Mohamed Beavogui, a fait savoir que « le versement d’indemnité effectué par l’ARC pour soutenir la population touchée par la sécheresse dans le Grand Sud de Madagascar a été rendu possible par le leadership et l’engagement du gouvernement (malgache) à protéger sa population ».

L’agriculture, constituant environ 25% du Produit Intérieur Brut (PIB) de Madagascar, emploie 78% de la population active. C’est un secteur très important pour le développement socio-économique du pays.

« Notre objectif, en travaillant avec les États membres pour fournir une assurance contre les risques de catastrophe, est de promouvoir la résilience et de fournir une protection financière à la population vulnérable en cas de péril », a indiqué le Directeur exécutif de la Société d’assurance de l’ARC, Lesley Ndlovu.

En mars 2017, l’ARC et la Bad ont paraphé un protocole d’accord pour aider les États africains à gérer les risques de catastrophe naturelle et à être mieux préparés à répondre de manière efficace aux risques liés au climat qui affectent gravement le continent.

C’est dans ce cadre que l’institution financière a apporté son appui au gouvernement malgache pour le règlement de sa prime d’assurance sur une période de cinq ans (2019-2023) à travers le programme Adrifi.

« Le versement de l’indemnité, moyennant le contrat d’assurance, arrive à point nommé, Madagascar étant également confronté au défi de la pandémie de Covid-19. Cela montre que les programmes de transfert des risques sont à même d’aider les pays à gérer les catastrophes liées au climat et à desserrer la pression sur les finances publiques lorsque de multiples crises se produisent », a affirmé Jennifer Blanke, la vice-présidente chargée de l’agriculture, du développement humain et social au sein de la Banque africaine de développement.

L’ARC, appuyée par le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suède, la Suisse, le Canada, la France, la Fondation Rockefeller et les États-Unis, aide les États membres de l’Union Africaine (UA) à réduire les risques de pertes et de dommages causés par les événements météorologiques extrêmes affectant les populations africaines en apportant, à travers une assurance souveraine des risques de catastrophe, des réponses ciblées aux catastrophes naturelles de manière plus opportune, économique, objective et transparente.

Depuis 2014, 45 contrats d’assurance ont été signés par les États membres de l’ARC. Cela représente 83 millions dollars américains de primes versées pour une couverture d’assurance totale de 602 millions de dollars américains en vue de la protection de 54 millions de personnes vulnérables dans les pays participants.

Côte d’Ivoire: le gouvernement ordonne la cessation des activités de QNET et des tontines numériques

Le gouvernement ivoirien a ordonné mercredi la cessation des activités des entreprises de « placements illégaux » d’argent et autres tontines numériques en Côte d’Ivoire telles que la célèbre société de marketing de réseau QNET.Environ 30 mille personnes en Côte d’Ivoire, ont souscrit aux services de ces structures de placement d’argent. L’annonce a été faite par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

« Au regard des risques réels que présentent ces activités illégales de placement d’argent et dans le but de protéger l’épargne  des populations, le Conseil ordonne la cessation de ces activités ainsi que la fermeture des sites internet concernés», a annoncé M. Touré  enjoignant aux promoteurs de ces entreprises la « restitution intégrale » du capital souscrit par chaque adhérent dans le pays sous peine de poursuites judiciaires.

Selon M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias, ces  structures qui proposent des souscriptions en ligne assorties de promesse d’importants retours sur investissements par le biais de sites internet,  n’ont pas de localisation géographique dans le pays.

 Le porte-voix de l’exécutif ivoirien, a invité par conséquent,  les populations à plus de vigilance dans les  opérations de placement de leur épargne.

Mise en place d’une « Maison du citoyen» pour rapprocher l’administration des populations ivoiriennes

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi la mise en place, en Côte d’Ivoire, d’un guichet unique du service public administratif dénommé la « Maison du citoyen», une plateforme qui vise à rapprocher les services administratifs des populations.« La création de ce portail public vise à centraliser notamment l’information administrative et la production de documents administratifs pour réduire les délais de délivrance ainsi que les coûts induits de façon à  rapprocher les services publics des populations surtout dans le contexte actuel de la pandémie à Covid-19», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

La Maison du citoyen est une plateforme à la fois physique et électronique conçue pour offrir aux usagers connectés ou non du service public,  une porte d’entrée unique ouvrant un large éventail des produits et services offerts par l’administration, les collectivités territoriales, les établissements publics nationaux et les structures privées bénéficiant d’une dérogation de service public, a fait savoir auparavant, M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

Il a conclu en assurant que les usagers auront accès à toutes les prestations de l’administration ivoirienne à travers ce guichet unique.

Daesh menace de représailles l’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud est sur les nerfs après que l’Etat islamique (EI) a menacé le pays de rester à l’écart de l’insurrection du groupe dans le nord du Mozambique ou de risquer que les militants ne ripostent à l’implication de Pretoria dans ses efforts pour contenir les troubles dans le pays voisin.Daech a publié l’avertissement dans son dernier bulletin d’information, Al-Naba, hier mardi, dans lequel il indique au gouvernement sud-africain de ne pas s’impliquer dans le conflit de la province de Cabo Delgado au Mozambique.

Le groupe terroriste a menacé d’« ouvrir le front de combat » à l’intérieur des frontières sud-africaines si le gouvernement de Pretoria s’impliquait dans la province de Cabo Delgado au Mozambique.

La situation sécuritaire à Cabo Delgado s’est aggravée ces derniers mois, alors que les milices d’Ahlu Sunnah Wal Jamaah ou d’Al-Shabaab, liées à Daech, ont multiplié les attaques contre les civils.

Le groupe extrémiste tente de mettre en place des écoles islamiques qui prêchent une forme extrême d’islam dans la province. 

Ce mercredi, le parti d’opposition, Alliance démocratique (DA) a appelé le gouvernement sud-africain à ne pas prendre la menace du groupe à la légère et a exhorté à engager d’urgence ses voisins dans la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). 

« En tant que membre de la SADC et de l’Union africaine, nous avons l’obligation de sauvegarder la stabilité de notre pays et de nos voisins », a déclaré Kobus Marais, législateur de la DA et ministre de la Défense.

Il a ajouté qu’il était temps que tous les pays de la SADC se réunissent pour élaborer une stratégie et trouver collectivement des solutions au problème. 

L’opposition souhaite que la force de défense nationale sud-africaine soit déployée contre les terroristes de Daech dans le nord du Mozambique avec le consentement de l’UA et des Nations unies.

Le Groupe BCP fait un don de 50 millions FCFA au Togo pour lutter contre la Covid-19

Les filiales du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, notamment la Banque Atlantique, GTA Assurances et GTA Assurances Vie, ont fait un don d’un coût total de 50 millions FCFA au Fonds national de solidarité Covid-19 du Togo pour lutter contre cette pandémie, rapporte un communiqué transmis mercredi à APA.Ce don est constitué d’un chèque de 15 millions FCFA et d’équipements sanitaires à savoir des atomiseurs, des combinaisons complètes, des thermomètres frontaux, des caches nez, du gel hydro alcoolique, d’une valeur de 35 millions  FCFA.

Cet appui du Groupe BCP a été réceptionné par  Dzossou Kodzo Kassamada, le Conseiller du Premier Ministre togolais en présence de messieurs Daniel Abdou Galadima, Jean-Marie Tessi et Claude Gbikpi respectivement directeurs généraux de Banque Atlantique, GTA Assurances et GTA Assurances Vie.

Le don des filiales du Groupe BCP au Togo fait partie d’une enveloppe globale de 750 millions  FCFA consacrée à la lutte contre le Coronavirus (Covid-19) dans les pays de présence du Groupe bancaire en zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et en République de Guinée, rappelle le communiqué. Le Groupe BCP est l’une des premières institutions bancaires du Maroc et est présent dans 32 pays dans le monde.

Nigéria: suspension du président de la Commission des crimes économiques

Le président par intérim de la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria, Ibrahim Magu, a été suspendu.Cette suspension a reçu l’approbation de la présidence de la République, qui a déclaré que l’enquête en cours sur le président en exercice de la Commission des crimes économiques et financiers prouve que personne sous l’administration actuelle n’était au-dessus de tout soupçon. 

Cette suspension fait suite à un panel mis en place par le président Muhammadu Buhari et dirigé par le juge Ayo Salami pour enquêter sur les différentes allégations portées contre Magu. Ce dernier a été interrogé lundi dernier pendant des heures lors de sa comparution devant le panel, à la Villa présidentielle, à Abuja, avant d’être placé en garde à vue. 

Mais selon la chaîne de télévision Channels qui cite une source à la présidence, l’interrogatoire du patron de l’agence anti-corruption devait lui donner l’opportunité de se dédouaner d’allégations pesantes de corruption. L’enquête sur Ibrahim Magu devait renforcer l’engagement de l’administration Buhari en faveur de la transparence et de la responsabilité, et que le titulaire d’une fonction aussi élevée doit être au-dessus de tout soupçon.

La gestion de la Covid-19 et la hausse des contaminations au menu des quotidiens marocains

Le pilotage post-covid et la hausse des contaminations au coronavirus sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’une des annonces les plus en vue faites en marge du dernier Conseil des ministres est incontestablement la prolongation des dispositifs d’aides et d’accompagnement du tissu économique aussi bien à travers la loi de Finances rectificative qu’à travers le fonds spécial Covid-19.

Le fonds Covid-19 a été sans nul doute une véritable bouée de sauvetage pour les ménages d’abord mais aussi pour les entreprises, poursuit le journal, notant que ce fonds est un cas d’école d’une pratique née d’une situation de crise mais qui peut et doit être dupliquée et prolongée même après la crise.

Mais le plus important à voir dans ce dispositif ce sont ses mécanismes de fonctionnement et surtout le mode de gouvernance à sa base dont la cheville ouvrière est le Comité de veille économique (CVE), fait-il remarquer, estimant que dans les deux voire trois années à venir, le Maroc gagnerait à maintenir et même perfectionner cet outil de pilotage.

+L’Economiste+ relève que «les chiffres sont effrayants.Tous les jours, une, deux,trois… centaines de personnes trouvées positives au coronavirus!», relève, notant que l’application Wiqaytna, n’a pas mobilisé suffisamment d’adhérents pour être efficace.

«Sauf que ce qui est le plus choquant, ce sont les contaminations industrielles. Pas n’importe quelles activités: celles qui rémunèrent le plus mal, celles qui entassent leurs ouvriers et ouvrières, qui ne déclarent pas leurs salariés pour empocher quelques sous de plus…», déplore la publication.

«Patrons, inspecteurs du travail et syndicats sont directement responsables. Les autorités et les élus locaux aussi», insiste-t-il. «Corona ou pas, ce genre de lieux doit changer. Un vrai travail pour les Chambres de commerce et d’industrie et pour la CGEM.», recommande le quotidien.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Politique et diplomatie parmi les sujets à la Une de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique dont l’affaire Moustapha Cissé Lô, exclu de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et la diplomatie avec la décision du Sénégal d’appliquer la réciprocité à l’Union européenne qui a mis le pays sur la liste de ceux dont les citoyens sont interdits d’entrer dans l’espace Schengen pour cause de Covid-19. »Exclusion de Cissé Lô, risques de collusion avec les bannis-Les liaisons potentiellement dangereuses », note Walf Quotidien. 

« Disgrâce à l’Assemblée nationale: La descente aux enfers continue pour El Pistolero », titre Vox Populi, expliquant qu’après l’Apr, Benno Bokk Yaakar exclut Cissé Lô de son groupe parlementaire.

Dans ce journal, la Convergence des cadres républicains (Ccr) estime que « l’Apr ne doit être sapée, en aucun cas, par des forces centrifuges qui se livrent à des guerres intestines ».

La Tribune s’intéresse à « l’entourage du président aux profils controversés » et titre: « Macky et le choix de ses hommes ». Pendant ce temps, Walf Quotidien note: « Hyper présidentialisme: Macky, seul maître à bord. Unique décideur, son poids écrase tout. Protocole en lambeaux et conflits de compétences dérèglent le système. Les encombrants invités à la table du chef ».

« Idrissa Seck: Le silence du rusé », titre Lii Quotidien. À la Une de L’As, Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), affirme que « la statue de Faidherbe (à Saint-Louis) doit être remplacée par celle de Ndaté Yalla ».

Libération se met « sur les traces des gazelles de la ferme de Sael » et renseigne qu’elles étaient bien destinées à la ferme qui appartient au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. 

Selon le journal, les Parcs nationaux qui sont sous la tutelle de son ministère ont signé une convention de partenariat avec le gérant de la ferme privée du ministre Sall. « Deux gazelles sont mortes lors du transport après d’horribles fractures », poursuit Libération.

Ce qui fait dire à Source A qu’au lieu de déterrer ces gazelles et de faire l’autopsie, « Abdou Karim Sall sert du truc-bidon ».

« Criminalité, levée État d’urgence et couvre-feu: Les agresseurs s’enhardissent », titre EnQuête, qui dessine « l’axe du mal: Avenue Bourguiba, rond-point Jet d’eau, Liberté 6, Hlm ». Pour le criminologue Khaly Niang, « il y a un rattrapage du temps perdu par les acteurs de l’industrie du crime ».

Le journal EnQuête parle également de ces discussions entre le Sénégal et l’UE à propos de l’interdiction de voyager dans l’espace Schengen. « Réciprocité: Dakar tient tête à Bruxelles », titre Sud Quotidien.

Maroc : Réouverture progressive des mosquées au Maroc à partir du 15 juillet

Les mosquées au Maroc seront rouvertes de façon progressive à partir du 15 juillet courant, a annoncé mardi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Selon le ministère, cette mesure concerne les 5 prières quotidiennes, alors que la prière collective du vendredi sera encore suspendue jusqu’à nouvel ordre.

L’accès aux mosquées sera conditionné par le port du masque et le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les personnes. Les rassemblements avant et après les prières seront interdits, insiste le ministère.

Des produits de désinfection et de mesure de la température seront disponibles à l’entrée des mosquées, ajoute la même source, soulignant que les salles d’ablution resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, les mosquées ont été fermées le 16 mars dernier à cause de la propagation du coronavirus.

Maroc : Le gouvernement adopte le projet de loi de finances rectificative

Le conseil de gouvernement au Maroc, réuni mardi, a adopté le projet de loi de finances rectificative, qui sera présenté demain mercredi au Parlement par le ministre de l’économie et des finances.Les orientations de ce projet de loi rectificative ont été approuvées lundi  à Rabat, en conseil des ministres, présidé par le Roi Mohammed VI, conformément à la constitution, rappelle-t-on.

Les piliers sur lesquels reposent ces orientations générales sont l’accompagnement de la reprise de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Toutes les orientations de ce projet visent essentiellement à surmonter rapidement les effets de la crise de la pandémie de la Covid-19 aux niveaux économique et social. 

Le projet de la loi de finances rectificative 2020 prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.

En Afrique francophone, les FinTechs ont besoin d’un coup de pouce pour se développer (Etude)

Les entreprises FinTechs en Afrique francophone ont besoin d’un coup de pouce pour booster leur développement et combler leur gap par rapport à leurs paires anglophones, rapporte une étude parvenue ce mardi à APA.« Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel », souligne l’étude. 

Cette dernière qui a porté sur l’activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs (entreprises axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier) a montré que beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié.

Par ailleurs, ajoute le document, compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Ce qui fait qu’il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Celles disponibles étant limitées dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. 

Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable, fait remarquer le document.

A ces divers constats s’ajoute le fait que pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.

Et pour pallier ces difficultés, il est nécessaire, selon les auteurs de l’étude, de procéder à des incitations fiscales, faciliter l’accès équitable pour l’USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), renforcer la collaboration et les partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et trouver des solutions alternatives à leur financement.

Cette étude menée par le cabinet MicroSave Consulting, en collaboration avec la Fondation Mastercard concernait six pays que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, le Sénégal et le Togo.

Nigeria : allègement de la dette des radios et télévisions locales

Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a déclaré que le gouvernement fédéral avait décidé d’éponger 60% des sept milliards de nairas (environ 1.944 millions de dollars) dus au gouvernement par les stations de radio et de télévision pour les licences et les frais de renouvellement.Mohammed a également annoncé que le gouvernement avait également réduit de 30% les droits de licence existants pour tous les services de radio et de télévision terrestres ouverts à compter du 10 juillet 2020.

Les rédacteurs en chef nigérians, sous l’égide de la Nigerian Guild of Editors, avaient auparavant appelé le gouvernement à un renflouement de l’industrie des médias du pays, que les rédacteurs ont décrit comme étant en détresse, en grande partie à cause des effets négatifs du coronavirus sur le secteur.

Le journal Punch a indiqué mardi que le ministre avait déclaré lors d’une conférence de presse à laquelle il s’est entretenu avec le Directeur général par intérim de la Commission nationale de radiodiffusion, le professeur Armstrong Idachaba, à Abuja, que les sept milliards de dollars dus au gouvernement fédéral par l’industrie de la radiodiffusion était le total impayé des stations de télévision et de radio lors du renouvellement de leurs licences d’exploitation.

Mohammed a expliqué que pour que toute station débitrice puisse bénéficier de l’allégement de dette de 60%, elle doit être prête à payer le solde de 40% au cours des trois prochains mois.

Selon le ministre, l’offre d’allègement de la dette s’ouvrirait le 10 juillet pour se clôturer le 6 octobre 2020 et que les mesures annoncées visent à donner une bouée de sauvetage à l’industrie de la radiodiffusion, qui avait été affectée par la pandémie de Covid-19.

Covid -19 : l’Af’Sud franchit le cap des 200.000 cas

L’Afrique du Sud a franchi la barre des 200.000 cas de coronavirus, dépassant l’Allemagne pour devenir le 15èmepays le plus durement touché par la pandémie.Selon les dernières statistiques du ministère de la Santé mardi, l’Afrique du Sud avait enregistré mardi après-midi 205.721 cas de coronavirus, dont 3.310 qui ont succombé à la maladie.

Cela représentait près de 42% du nombre total de cas en Afrique, qui s’élevaient à 492.805 cas mardi midi.

Le pays dépasse le nombre d’infections enregistrées sur le continent africain, devant l’Egypte et le Nigeria. L’Egypte avait 76.222 cas tandis que le Nigeria en comptait 29.286. L’Afrique du Sud se classe désormais au 15ème mondial, le nombre de cas ayant doublé au cours des deux dernières semaines, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Les Etats-Unis figurent en tête de liste mondiale des pays les plus touchés, avec plus de trois millions de cas, suivis du Brésil, qui comptait plus de 1,6 million de cas mardi.

L’Arabie saoudite, l’Inde, la Russie, le Pérou, l’Espagne, le Chili, le Royaume-Uni, le Mexique, l’Iran, l’Italie, le Pakistan, l’Arabie saoudite et la Turquie sont entre autres, les pays affichant des taux de Covid-19 plus élevés que l’Afrique du Sud.

Convention investiture candidat Pdci: KKB dit ne pas être « un mercenaire à la solde de Ouattara »

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a dit mardi ne pas être « un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara » à la suite de sa candidature à la Convention d’investiture du Pdci en vue de la présidentielle d’octobre 2020.« Je ne veux pas qu’on me fasse l’injure pour me faire passer pour un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara », a déclaré KKB lors d’une conférence de presse à Abidjan, esquivant les soupçons d’un jeu qu’il fait de la part du pouvoir pour déstabiliser le Pdci.  

Plusieurs militants du Pdci, qui observaient son retour auprès de Henri Konan Bédié, le président du Pdci, après un froid, s’interrogeaient de l’intérêt de la candidature de KKB à la Convention d’investiture du candidat du parti pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2019. 

M. KKB, qui, très récemment avait soutenu la candidature de M. Bédié à la Convention d’investiture du Pdci et clamé qu’ il ne se présenterait pas si le chef de l’ex-parti unique, qui considérait comme « candidat naturel », était candidat, a subitement retourné sa veste. 

Évoquant les raisons de sa candidature au sein du Pdci, KKB a indiqué avoir pris cette décision « après avoir longtemps et mûrement réfléchi avec (son) équipe, avec (ses) proches. Mais c’est avant tout, quand il s’agit de briguer la magistrature suprême, une décision personnelle ». 

« Ce qui m’a fondamentalement conduit à cette décision, c’est d’abord et surtout l’état de notre pays. Des succès ont certes été remportés. (…) Mais, force est de constater que notre population souffre et les fruits de la croissance sont dramatiquement et inégalement répartis », a-t-il soutenu. 

 « Je suis candidat parce que je crois que notre pays n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés. Le même pauvre film avec le même scénario et les mêmes acteurs, les mêmes dialogues et les mêmes jeux de rôle », a-t-il poursuivi.  

Pour lui, « ce ne sont pas les hommes ou les femmes qui sont en cause. Ce n’est pas tel ou tel dirigeant qui est en cause. Le coupable, c’est le système » de gouvernance de la Côte d’Ivoire et il veut « radicalement le changer ».  

La cellule électorale en charge des candidatures a rejeté le dossier de KKB, soutenant qu’il contient des « pièces fausses ». En outre, il a marqué son refus de s’engager sur l’honneur à ne pas se présenter s’il n’était pas élu lors de cette convention d’investiture du cheval du Pdci.

Dès lors qu’il y a au moins deux candidats, il aurait fallu, pour assurer sa neutralité qu’il soit paritaire, chaque candidat choisissant son représentant pour siéger dans ce comité électoral. D’autant plus que le PDCI et tous les partis politiques l’exigent pour la CEI, la commission nationale électorale, a-t-il estimé. 

A partir du moment où tous les membres du Comité des candidatures ont été désignés par l’un des candidats, ils ne peuvent être ni indépendants, ni impartiaux, a-t-il fait observer, ajoutant que certains des membres de ce comité électoral ont fait partie de la délégation qui a demandé à M. Bédié de se porter candidat.  

« Il apparaît donc clairement que le comité électoral qui a rendu la décision d’invalidation de ma candidature pour n’avoir pas su faire preuve de neutralité est disqualifié et cette invalidation pour moi est sans effet », a déduit KKB.  

« La décision prise par ce comité aux ordres, est un attentat contre la démocratie. Elle est l’œuvre d’un escadron servile uniquement motivé par la préservation de ses propres intérêts. C’est un mauvais coup porté à l’image du parti et à la confiance des militants », a-t-il martelé. 

Toutefois, soulignera-t-il, qu’il s’abstient de toute interférence judiciaire dans les affaires internes du PDCI. C’est pourquoi il a demandé à ses conseils de ne pas exercer de recours devant un organe qu’au demeurant, il conteste. 

Il a annoncé avoir introduit auprès de M. Bédié sa démission en qualité de conseiller. A ses détracteurs, il répond qu’il n’a jamais été un soldat perdu, mais plutôt un soldat éclairé, qui a de tout temps combattu pour les idéaux du Pdci.

« Ma candidature, on veut la faire passer pour la solde de Alassane Ouattara,  écoutez, je ne mange pas de ce pain, je suis militant du Pdci (…) je ne ressemble pas à un mercenaire, je suis un militant du Pdci qui a des convictions et qui se donne les moyens de les défendre », a-t-il insisté.

Cette candidature, fera-t-il entendre qu’elle a été invalidée seulement qu’ hier (lundi) et a 48 heures pour faire appel, mais a décidé de ne pas faire appel. Il a fait savoir que son « projet présidentiel est à maturité ». 

« Si le Pdci me refuse la parole en son sein, nous prendront rendez-vous avec le peuple », a-t-il laissé entendre. Dans cet élan, Kouadio Konan Bertin compte se présenter son la bannière de candidat indépendant, comme en 2015, où il est arrivé en troisième position.  

M. Kouadio semble ne pas avoir été porté à un ascenseur social par M. Bédié, son mentor. Hamed Bakayoko, actuel ministre de la Défense, dira-t-il, lui a à l’époque suivi M. Ouattara, et est aujourd’hui le seul ministre d’Etat, par contre lui, n’a pas atteint un rang institutionnel élevé.  

Côte d’Ivoire: Huawei équipe une ONG pour former des jeunes filles en TIC

Le Groupe chinois Huawei, un géant mondial des technologies, a apporté mardi à Abidjan, un soutien matériel et financier à «Dynamiques et excellentes d’Afrique» (DNEXAFRICA), une ONG qui forme des jeunes filles en Technologies de l’information et de la communication ( TIC), a constaté APA sur place.Ce don est constitué de quatre ordinateurs de bureau, une imprimante Laser couleur et une enveloppe d’un million FCFA. «L’éducation et la formation bien assurées peuvent permettre de réduire la fracture numérique», a estimé Loïse Tamalgo, le représentant de Huawei à cette cérémonie de remise de don. Pour lui, l’éducation des jeunes filles et des femmes peut propulser le développement. 

« DYNEXAFRICA cumule la cause de la jeune fille et des femmes. Cette ONG porte également la cause d’une élite scientifique dans les TIC. C’est pour cela que nous sommes là. Nous sommes avec vous. Nous croyons avec vous. C’est un début de partenariat », a assuré M. Tamalgo. 

Auparavant, il a dit l’intérêt que sa société porte à l’éducation et la recherche car elle investit chaque année 10% de son chiffre d’affaires dans ces deux domaines. 

Avant lui, Maïmouna Koné, la directrice générale de DYNEXAFRICA a dit la gratitude de son ONG au donateur pour sa contribution dans le domaine de l’éducation en Côte d’Ivoire. Selon elle, pour avoir un développement inclusif, il faut donner une « formation adéquate»  aux femmes. 

Créée en 2018, l’ONG DYNEXAFRICA vise à former les jeunes collégiennes et lycéennes des quartiers défavorisés de Côte d’Ivoire aux programmes de Science-Technology-Engineer-Mathematic ( STEM). Environ un millier de jeunes filles  ont déjà bénéficié des formations de cette organisation depuis sa création.

un scientifique sud-africain dans le Comité d’essai du vaccin anti- covid-19

Un scientifique sud-africain fait partie d’un groupe d’experts de 12 membres du Data and Safety Monitoring Board basé aux Etats-Unis pour les premiers essais cliniques du vaccin contre le coronavirus, a appris APA mardi.Malegapuru Makgoba, qui est actuellement le Médiateur de la santé du pays et le président par intérim d’Eskom, la société nationale d’électricité est également académicien avec le grade de professeur.

L’invitation à siéger au distingué panel a été lancée par le gouvernement américain, qui a nommé le scientifique pour rejoindre 11 autres scientifiques, médecins, éthiciens et biostatisticiens des Etats-Unis, du Brésil et de la Grande-Bretagne.

Selon le Département américain de la santé et des services sociaux, les membres du Conseil d’administration relevant de celui-ci ont été sélectionnés en fonction de leur expertise et de leur expérience dans le domaine de la santé.

Ce Conseil est responsable de la sécurité des participants, de l’efficacité et de l’immunogénicité du vaccin candidat testé ou en cours d’essai – et c’est la structure finale qui se prononce sur l’approbation des vaccins.

Les recommandations du conseil auraient un impact énorme sur la réponse globale, surtout en Afrique du Sud, à la pandémie de Covid-19, selon l’autorité investie du pouvoir de nomination.

Bien que le comité soit indépendant des chercheurs, des organisations et des institutions menant les essais cliniques actuels sur les vaccins, il a le pouvoir de recommander l’arrêt précoce d’un essai en cas de problème de sécurité des participants.

Quant à Eskom, elle a déclaré: « Nous sommes fiers qu’un scientifique africain associé à Eskom ait reçu cette reconnaissance.

« Nous sommes convaincus que le professeur Makgoba mettra ses compétences au service de la lutte contre la pandémie et mettra son expertise scientifique au service de l’humanité tout entière ».

L’Afrique du Sud a effectué plus de 1,8 million de tests, identifié 205.721 cas de coronavirus, dont 3.310 d’entre eux ont succombé à la maladie, et 98.000 des patients de la Covid-19 s’en sont remis, selon le ministère local de la Santé.

Enseignement technique ivoirien: plus de 16 470 candidats débutent les épreuves sportives

Le directeur des examens et concours chargés de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire, Bertin Yao, a lancé mardi à Abidjan les Epreuves physiques et sportives (EPS), prévues du 7 au 10 juillet 2020, mettant en selle 16 473 candidats.Le Collège d’enseignement technique et industriel (CETI), abritant le Centre ivoirien de bijouterie et des métiers annexes, sis à Marcory, dans le Sud d‘Abidjan, a accueilli le lancement officiel des épreuves physiques et sportives, prévues du 7 au 10 juillet 2020, en Côte d’Ivoire. 

M. Bertin Yao a procédé au lancement des épreuves physiques et sportives avec M. Djedj Mel, le directeur de Cabinet du secrétaire auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Le directeur des examens et concours chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a précisé que dans le cadre des examens pour la session 2020, 17084 candidats composent mais avec les dispenses pour l’EPS, l’on a un effectif de 16 473 candidats enregistrés. 

Ces épreuves sportives se déroulent dans un contexte marqué par la Covid-19. Pour éviter les contacts, il a été choisi des sports individuels : les épreuves de course de vitesse, le lancer de poids, les mouvements gymniques au sol et le saut en hauteur.  

Devant les élèves, M. Yao a déclaré que « la Covid-19 tue tout le monde, vieux, jeunes et enfants. C’est pourquoi il y a des dispositions pour toutes les épreuves, physiques et sportives, ainsi que pour les travaux pratiques prévues après, et les épreuves écrites ». 

« Faites tout pour respecter scrupuleusement les mesures barrières, ce n’est pas un jeu : lavez-vous les mains, prenez les gels entre deux épreuves, suivez les mesures de distanciation physique, avant les épreuves, pendant et à la sortie de l’établissement », a-t-il conseillé. 

Pour respecter les mesures barrières, les chefs d’établissements ont été instruits à l’effet de former des groupes de 40 candidats maximum, notamment à Abidjan. A l’intérieur du pays, par contre, les rassemblements sont limités à 200 personnes. 

A l’entrée de l’établissement, il y a un dispositif de lavage des mains, ainsi qu’autour des différentes aires de sport, a relevé M. Yao, soulignant que les candidats portent obligatoirement les masques de protection avant les épreuves, mais pas pendant les épreuves pour s’oxygéner correctement. 

La session 2020 des examens de la formation professionnelle enregistre 17084 candidats contre 12423 pour la session 2019, soit une augmentation de 39,54%. Ces candidats comprennent 8 863 garçons représentant 51,88% et 8 221 filles, soit 48,12%.

Après les épreuves physiques et sportives, prévues du 7 au 10 juillet 2020, suivent les travaux pratiques et les épreuves orales,  du 14 au 17 juillet 2020, avant les épreuves écrites fixées du 21 au 24 juillet 2020. La publication des résultats, prévue en ligne, se fera le vendredi 14 août 2020. 

Les filières concernées sont : le BEP (Brevet d’étude professionnel) Industriel, BEP tertiaire, BP (Brevet professionnel) Industriel, le BT (Brevet de technicien), le BT tertiaire, le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) Industriel et le CAP tertiaire. 

Kenya: Suspension de l’enseignement primaire et secondaire jusqu’en 2021

Malgré la levée des restrictions de voyage à l’intérieur du pays, les autorités kenyanes ont décidé que les écoles resteraient fermées jusqu’en 2021, tandis que celles de l’enseignement supérieur pourraient reprendre en septembre, a appris APA mardi.Selon le ministère de l’Education, les cours ne reprendront dans les écoles primaires et secondaires que l’année prochaine, par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus.

Le gouvernement kenyan, sur avis de son ministère de la Santé, a fermé toutes les écoles du pays en mars dernier, du fait de l’installation de la pandémie de coronavirus.

Pour la reprise des cours l’année prochaine, tous les étudiants devraient rester dans leur forme actuelle car, aucun examen national ou externe n’est prévu pour la présente année.

George Magoha, le ministre de l’Education du pays, a toutefois déclaré que les étudiants des collèges et universités reprendraient leurs cours en septembre. Ils seront soumis à des réglementations sanitaires strictes, a-t-il précisé.

Le Botswana mène des tests de médicaments injectables contre le Vih

Quelque 91 Botswanais se sont inscrits à un essai médical pour tester l’efficacité d’un nouveau médicament contre le Vih, ont rapporté mardi les médias d’Etat.Le Daily News a déclaré que des gens participent à une étude du réseau de prévention du Vih (HPTN 084) entreprise dans le cadre du Partenariat entre le Botswana et l’Institut de Harvard contre le Sida.

Citant la responsable de l’étude, Alice Sehurutshi, le journal a indiqué que le but de l’étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité du cabotegravir injectable (CAB LA) par rapport à la pilule Truvada.

« Le HPTN 084 compare l’efficacité et l’innocuité de CAB LA au Truvada oral quotidien (TDF et FCT) pour la PrEP chez les femmes non infectées par le Vih en Afrique subsaharienne », a déclaré Sehurutshi.

Bien que l’agent injectable soit administré toutes les deux semaines, la pilule est prise tous les jours.

Le Botswana est l’un des pays Africains où le taux de prévalence du Vih/Sida est élevée.

Décès du ministre égyptien de la Production militaire

Mohammed al-Assar, ministre égyptien de la Production militaire, est décédé à l’âge de 74 ans, après une longue maladie, ont confirmé lundi les médias locaux.Sous le président Abdel Fattah al-Sisi, al-Assar est devenu l’un des responsables les plus importants du gouvernement et de l’Armée.

En juin dernier, Assar, qui était un proche protégé du président al-Sissi, a été promu au grade de lieutenant-général honoraire.

Il a été nommé au Conseil suprême des forces armées après le renversement du président Hosni Moubarak, il y a neuf ans.  

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains pars ce mardi consacrent leurs commentaires au projet de loi de Finances rectificative, à l’heure d’été et les nouvelles mesures anti-coronavirus pour prévenir toute propagation de la Covid-19 lors de la reprise du championnat de football.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement et les parlementaires semblent se diriger vers une solution pour passer la loi de Finances rectificative en mode accéléré.

Les élus semblent accepter le principe de déroger à la règle, dans le respect du cadre légal, pour examiner la loi de manière moins détaillée que d’habitude, poursuit le quotidien, expliquant que cette souplesse circonstancielle est peut-être aussi une excellente occasion pour détecter les failles éventuelles du système et surtout ses lourdeurs.

«Si la procédure accélérée, qui sera expérimentée à cause de la conjoncture sanitaire actuelle, peut permettre d’apporter des améliorations au processus dans sa globalité, pourquoi ne pas en tirer les enseignements et les généraliser?», s’interroge-t-il.

Pour sa part, +l’Opinion+ relève qu’ « en dépit de quelques réserves, maintes fois évoquées, quant à l’efficacité réelle ou supposée du retour de l’heure d’été…, on peut dire que l’argument de la consommation électrique tient malgré tout la route ».

En revanche, pour ce qui est de la dynamisation de l’activité commerciale, le doute est plus que jamais permis, prévient le journal, citant l’exemple des restaurants et autres lieux de plaisance sommés de fonctionner à mi-capacité tout en étant tenus de fermer boutique à 23 heures, en plein haute saison de l’été où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires annuel.

«On a beau réfléchir à des arguments valables pour justifier ces mesures restrictives qui sont jugées absurdes par bon nombre de Marocains, mais on n’en trouve pas», croit-il savoir, estimant qu’il faudrait soit les annuler, soit les aménager pour une meilleure cohérence avec la réalité du terrain.

+Al Massae+  raporte que de nouvelles mesures anti-coronavirus ont été mises en place par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour prévenir toute propagation du Covid-19 lors de la reprise du championnat de football, prévue fin juillet au Maroc. Toutes ces mesures ont été consignées dans un guide qui vient d’être distribué aux clubs du championnat.

Par ailleurs et parmi les nouveautés de la reprise figure la possibilité pour les équipes d’effectuer cinq changements au lieu de trois comme ce fut le cas avant la suspension du championnat. Les matchs seront également brièvement suspendus à deux reprises, une première fois à la 30e minute, et une seconde fois à la 75e minute, pour permettre aux joueurs de souffler un peu à cause de la chaleur de l’été.

Pour lutter contre la Covid-19, la FRMF prévoit de réduire le nombre d’arbitres chargés de la VAR, qui vont passer de trois arbitres à deux seulement. Autre nouveauté imposée par le coronavirus: la suppression de la réunion technique qui précédait auparavant chaque match.

L’exclusion de Cissé Lô de l’Apr alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mardi se focalisent sur l’exclusion du député Moustapha Cissé Lô de son parti, l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), après ses insultes contre le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Pour propos insultants-Lô évacué de l’Apr », informe Le Quotidien, là où La Tribune explique « tout sur l’exclusion de Moustapha Cissé Lô ». Selon ce journal, le président Macky Sall estime que « trop, c’est trop ». 

« Apr-Cissé Lô insulte l’avenir ! », s’exclame Rewmi Quotidien, indiquant ce que risque « le diffuseur des audios (Whatsapp) du parlementaire ». 

« Exclusion de l’Apr-Cissé Lô-La rançon de la démesure », écrit EnQuête, à côté de Vox Populi qui souligne: « La commission de discipline passe à l’acte-Le peloton d’exécution de l’Apr fusille El Pistolero (surnom de Cissé Lô) ».

« Moustapha Cissé Lô exclu en mode fast track par les sicaires de l’Apr-Le fou du roi perdu par la reine », titre Le Témoin, rappelant que depuis huit ans, le député a insulté impunément jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable de s’en prendre à la Première dame.

Pour Les Échos, « Macky sort le sabre » et « Cissé Lô exclu de l’Apr, l’Assemblée le renie, Benno Bokk Yaakar va le virer ». Sud Quotidien semble partager la même idée et estime que « Cissé Lô (est) sur siège éjectable » avec la modification en vue du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Toutes choses qui font dire à L’As que « Cissé Lô entame sa descente aux enfers ». « Macky Sall-Cissé Lô-La lune de fiel », titre L’Observateur.

Le Quotidien traite de la progression de la Covid-19 et constate une « forte fièvre (au district sanitaire) Dakar ouest » avec plus de 1100 cas entre Yoff, Ngor, Almadies et Ouakam.

L’As donne le bilan de la Covid-19 au Sénégal à la date du 5 juillet et fait état de 3 décès, 78 nouveaux cas et 44 cas en réanimation.

Sénégal: un ancien parlementaire de la Cedeao exclu du parti de Macky Sall

La Commission de discipline de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a annoncé lundi « l’exclusion définitive » de ses rangs du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Cissé Lo, pour injures sur des camarades de parti.Dans un enregistrement vocal fortement relayé dans les médias sociaux, des propos injurieux salaces attribués à l’ancien président du Parlement de la Cedeao (2016 – 2020) sont adressés au député Farba Ngom et au directeur général du quotidien national Le Soleil, Yakham Mbaye, tous trois membres de l’APR. 

Moustapha Cissé Lô, 66 ans, qui n’a pas contesté être l’auteur de la bande sonore, avait même annoncé sa démission hier dimanche de son poste de deuxième vice-président de l’Assemblée nationale et des instances de l’APR. Il disait rester simple député, militant et membre fondateur du parti présidentiel.

Cependant sur instruction de son président, Macky Sall, un jury de sept personnes a délibéré « à l’unanimité » pour prononcer cette lourde décision. Il estime que les propos du camarade Cissé Lô étaient « empreints d’une indécence que récusent la morale et la bienséance sociale » et « ont fini de heurter la conscience des populations ». 

La commission de discipline constate également « la propension de camarades du Parti à s’épancher dans les médias par des propos injurieux ou calomnieux » et qui « entachent gravement l’image » de l’APR. Par conséquent, elle « avertit fermement tout camarade qui adopterait des comportements et des propos à même de ternir l’image du parti ou de jeter le discrédit sur les institutions de la république ».

L’APR est créé le 1er décembre 2008 par Macky Sall suite à sa brouille avec son prédécesseur et secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Wade (2000 à 2012). Il avait à l’époque abandonné tous les postes qu’il occupait grâce à ce parti avant de conquérir le pouvoir trois ans plus tard.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire apporte sa contribution dans la lutte contre la Covid-19

LafargeHolcim Côte d’Ivoire a procédé, lundi, à une cérémonie de remise de dons au ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans le cadre de la lutte contre la pandémie à Coronavirus (Covid-19) .D’une valeur estimée à près de 5 000 000 FCFA en matériels servant à renforcer les mesures d’hygiène, à protéger le personnel médical et à prévenir la propagation du virus, ce don a été remis au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence de Joseph Aka, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et de Serge Gbotta, directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.

Outre des masques de protection et des blouses jetables, l’entreprise a également fourni un respirateur. Ces matériels destinés au Service des maladies tropicales de Treichville, viendront contribuer à faire face à cette maladie à Coronavirus pour laquelle on dénombre désormais plus de 10 000 cas enregistrés en Côte d’Ivoire.

Cette remise de dons a été l’occasion pour le directeur général de l’entreprise, Serge Gbotta, de réaffirmer toute sa solidarité envers le gouvernement durant cette crise.

Ce don de matériels s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions RSE de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, et vient en appui aux initiatives lancées par les autorités pour contrer la progression de la maladie à Coronavirus.

Depuis l’apparition de la pandémie en Côte d’Ivoire, le cimentier fabricant du Ciment Bélier se tient auprès des populations riveraines de son usine et auprès de l’Etat Ivoirien.

Elle a déjà fait des dons aux communautés de Vridi 3 et Cité du Port d’Abidjan. L’entreprise a également joint ses forces à celles de l’ambassade du Royaume du Maroc pour les populations défavorisées de Cocody dans le cadre de l’opération « Les Paniers du Cœur ».

Maroc : Le Conseil des ministres trace les contours du projet de loi de finances rectificative

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce lundi, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l’examen des orientations générales du projet de Loi de finances rectificative 2020 et l’approbation de plusieurs projets de loi, d’un projet de décret et d’un ensemble d’accords internationaux.Ce projet de loi repose sur trois piliers. Il s’agit de l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Concernant l’accompagnement de la reprise, l’accent sera mis sur la mise en œuvre, dans le cadre de conventions sectorielles, de mesures tenant compte des spécificités de chaque secteur, en relation avec l’ampleur de l’impact subi suite à la crise et du temps nécessaire à la reprise de l’activité, indique un communiqué du Cabinet royal publié à l’issue du Conseil.

Il s’agit d’allouer des fonds nécessaires « pour couvrir les risques des prêts garantis au profit de tous les segments d’entreprises, y compris les entreprises publiques ». A ce sujet, des conditions « avantageuses » seront appliquées à travers un taux d’intérêt maximum ne dépassant pas 3,5%, et un délai de remboursement de 7 ans, avec deux ans de grâce et une garantie de l’État variant entre 80% et 90% et pouvant atteindre 95% pour les très petites entreprises. L’objectif est également de promouvoir l’investissement public afin d’accélérer la redynamisation de l’économie nationale.

Concernant l’emploi dans le secteur privé, il sera procédé à la consécration des ressources du Fonds spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus « pour continuer, jusqu’à la fin de l’année, à accompagner sur les plans, social et économique, les secteurs qui feront face à des difficultés même après la levée du confinement ».

Dans ce sillage, l’Etat va également accompagner les différents secteurs, dans un cadre contractuel, avec les acteurs économiques concernés, « en conditionnant l’appui à la reprise économique, à la préservation de plus de 80% des salariés déclarés à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) et à la régularisation rapide de la situation des employés non déclarés ».

S’agissant du dernier pilier, il prévoit la mise en oeuvre des dispositions de la loi relative à la simplification des procédures et des formalités administratives, notamment celles relatives au respect des délais maximums pour répondre aux demandes d’investissement.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en oeuvre de la Charte des services publics, la consécration de la transparence et de l’efficacité dans les services rendus aux citoyens et aux investisseurs, à travers l’appui à la transformation numérique de l’administration et la généralisation des services numériques, ainsi que l’accélération de la mise en oeuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière, notamment à travers l’encouragement et la généralisation du paiement par téléphone mobile.

A la fin de sa présentation, le ministre des finances a évoqué les hypothèses du projet de la loi de Finances rectificative 2020, qui prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.