Ghana : les agressions contre des journalistes menacent la liberté de la presse

Le bilan enviable du Ghana en matière de liberté de la presse est menacé par les agressions et les menaces incessantes dont sont victimes les journalistes de la part de criminels, de de partis politiques et d’agences de sécurité, a déclaré vendredi à Accra, Kwame Karikari, membre du conseil de la Media Foundation for West Africa.S’exprimant lors d’une réunion avec l’Association des journalistes ghanéens (GJA) et d’autres organisations de la société civile à Accra à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, il a déclaré que le développement des agressions actuel porte gravement atteinte à la liberté de la presse au Ghana, avant d’appeler le gouvernement à élaborer des stratégies pratiques pour éradiquer ce fléau dans l’œuf.

Au Ghana, les droits de 22 journalistes ont été violés entre février et mars 2019, a indiqué vendredi le quotidien Daily Graphic.

Ce journal ajoute que 11 de ces violations sont des attaques directes, un phénomène qui a fait chuter le pays du 23e rang mondial en matière de liberté de la presse au 27e en 2019, selon le World Press Index de Reporters sans frontières.

Guinée : inauguration de la nouvelle maison de la presse

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre guinéen de la Communication, Amara Somparé a inauguré, vendredi à Conakry, la nouvelle maison de la presse.Situé à Kipé-dadya dans la commune de Ratoma, ce bâtiment R+1 va servir d’assises aux journalistes.

Les propriétaires des moto-taxis d’Abidjan invités à « l’arrêt immédiat » de leurs activités

Les populations du District d’Abidjan sont appelées à « se détourner du mode de transport des moto-taxis », annonce, jeudi, un communiqué du ministère ivoirien des transports, invitant, également, « les propriétaires et conducteurs » de ces engins à deux roues à « l’arrêt immédiat » de leurs activités. »Le Ministre des Transports demande (…) aux  populations du District d’Abidjan de se détourner du mode de transport des  moto-taxis pour leur propre sécurité et engage les forces de l’ordre à poursuivre les opérations de mise en fourrière débutées depuis 72 heures », a écrit le ministre Amadou Koné dénonçant le « développement  » de ce type de transport sur le territoire du District d’Abidjan.

Par ailleurs, il prévient « tous les propriétaires et conducteurs de moto-taxis à Abidjan à procéder à l’arrêt immédiat de leurs activités sous peine de voir leurs moyens de transport être mis en fourrière, sans préjudice des amendes et sanctions pénales prévues par les textes en vigueur », car ne disposant « aucune autorisation émanant  de l’Etat, du District d’Abidjan ou des communes qui la composent ».

Incendie dans un immeuble en face du siège de la BAD à Abidjan

Un violent incendie s’est déclenché vendredi à 16h00, heure locale et Gmt, dans un immeuble en face du siège de la Banque africaine de développement (BAD), à la Rue des banques au Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, a constaté un journaliste de APA.Le feu s’est déclaré au 12è étage de l’immeuble abritant notamment la Trésorerie principale du Plateau de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, selon des témoins sur place.

Le 11è étage de l’immeuble a été également touché par les flammes. Interrogé, un vigile a fait savoir que l’incendie dont l’origine reste encore inconnue, est parti du contrôle financier. En dépit de l’intervention des sapeurs-pompiers, le feu a causé d’énormes dégâts.

L’immeuble abrite aussi les locaux de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) un établissement financier public ivoirien. Jusqu’à 17h30, quelques légères flammes restaient persistantes. 

Un bandit tué à Yopougon, des armes saisies par la police ivoirienne

Des échanges de tirs entre policiers et bandits à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, se sont soldés vendredi par la mort d’un malfrat et la saisie de plusieurs armes à feu, a appris APA de source sécuritaire.« Ce vendredi 03 mai 2019 à Yopougon, il y a eu des échanges de tirs entre les policiers et des bandits.  Le bilan est de 01 bandit tué, des armes saisies et un véhicule volé retrouvé », annonce la direction générale de la police nationale ivoirienne dans une note diffusée sur son compte officiel facebook.

D’autres sources interrogées par APA, ajoutent que ces événements se sont déroulés précisément à Yopougon Selmer.  

 L’institution policière ivoirienne a renforcé son dispositif sécuritaire dans le district d’Abidjan afin de lutter contre la criminalité et le grand banditisme.

Selon les autorités ivoiriennes, la Côte d’Ivoire a enregistré son meilleur indice de sécurité depuis la fin de la crise postélectorale en passant à 1.1 en février dernier. L’indice de sécurité dans le pays est passé de 2,38 en 2017 à 1,48 en 2018 puis à 1,1 en février dernier.

RDC : Félix Tshisekedi contre un mauvais usage des réseaux sociaux

Le président congolais, Félix Tshisekedi a mis en garde les professionnels des médias contre le mauvais usage des réseaux sociaux, dans son intervention à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, vendredi 03 mai à Kinshasa.Invité par l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), le chef de l’Etat a rappelé aux journalistes qu’ils ont  le « droit d’être protégés, de parler librement ou d’investiguer », mais également « le devoir d’observer l’éthique et la déontologie pour exercer ce noble métier » aujourd’hui menacé par les réseaux sociaux.

Félix Tshisekedi a  promis des concertations prochaines avec la profession pour voir comment améliorer les conditions de travail  du journaliste dans ce pays.

Auparavant, le président de l’UNPC, Boucard Kasonga Tshilunde avait indiqué, dans son discours, que « les médias congolais sont à l’agonie, les organes de presse sont en faillite ».

Il a en outre dénoncé le fait que la loi sur l’exercice de la liberté de la presse ne soit appliquée que « quand il faut sanctionner les journalistes » alors qu’elle prévoit également des aides à la presse.

Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Journaliste en danger « JED » qui a fait un réquisitoire du régime du président Joseph Kabila, écrit « qu’après 18 ans de pouvoir, le président Kabila a laissé derrière lui une presse moribonde, des médias sinistrés, et des journalistes livrés à la violence d’Etat ».

Considérée comme l’un des pires pays en Afrique pour les journalistes, la RD Congo occupe la 154è place sur 180 pays, dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans Frontières (RSF-Paris), rappelle JED.

Au total, au moins 14 journalistes ou professionnels des médias ont été tués dans des conditions qui n’ont jamais été clairement élucidées, écrit cette ONG qui demande, par conséquent,  aux nouvelles autorités du pays de rouvrir les procès de tous les journalistes assassinés sous l’ancien régime  afin que les principaux suspects répondent enfin de leurs actes.

L’Afrique peut aider à booster de l’économie mondiale (économiste)

L’Afrique, à travers les multiples opportunités et les arguments positifs importants qu’elle a à faire valoir, peut contribuer à la résolution des problèmes de la faible croissance et du chômage élevé au plan mondial ainsi que des déséquilibres macroéconomiques, a fait savoir, vendredi à Dakar, l’économiste sénégalais, Pr Chérif Salif Sy.« Vu la dynamique actuelle de la croissance du continent et de l’état de l’économie mondiale, c’est le moment pour l’Afrique d’utiliser les ressources considérables dont elle dispose et qui ne sont pas encore exploitées et de libérer son potentiel de croissance pour devenir une locomotive de la croissance mondiale et du rééquilibrage mondial », a notamment dit M. Sy.

Il s’exprimait à l’occasion de l’atelier de socialisation du projet « Renforcement du rôle et de la place des sociétés civiles du sud dans la mise en œuvre d’un agenda 2030 transformateur ».

Pour y arriver, il faudrait, selon l’économiste de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), « un renversement de l’extractivisme du capitalisme, c’est-à-dire le pillage des ressources du continent par les grandes puissances occidentales, pour plus d’inclusivité ». Parce que, d’après Chérif Salif Sy, « il faut que la croissance serve fondamentalement aux pays » où elle se crée.

Il a, par ailleurs, fustigé le refus des institutions financières de Breton Woods « de perdre le contrôle sur nos pays » alors que leur assistance consacrée notamment aux décennies de l’eau, de l’environnement et de l’industrialisation s’est traduite par des échecs.

« Arrêtez de vouloir contrôler les pays et déterminer leurs politiques et accompagner les +plutôt+ avec intelligence dans les programmes que ces pays auront définis par eux-mêmes », a suggéré le professeur Chérif Salif Sy.

«Le professionnalisme des journalistes burkinabè mis à rude épreuve» (ministre)

Le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve, a affirmé vendredi le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Remis Fulgance Dandjinou, dans son message à l’occasion de la 26e Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée ce jour.«A une année d’enjeux électoraux dans notre pays et dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire, le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve », a indiqué le ministre dans son communiqué parvenu à APA.

Pour Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, les contraintes liées au devoir d’informer, aux exigences de probité, d’impartialité et d’équilibre iront croissantes à l’approche des échéances de 2020.

Il a rappelé que le Burkina Faso commémore, ce 3 mai, la journée mondiale de la liberté de presse sous le thème : «Médias et élections dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire au Burkina Faso».

Le thème national, a fait remarquer M. Dandjinou,  permet de mener la réflexion sur l’actualité nationale, marquée par des difficultés sur le plan sécuritaire et dans le vivre-ensemble.

«Dans ce contexte, les hommes et femmes de médias se doivent de redoubler d’efforts et de professionnalisme dans le traitement de l’information afin de renforcer la cohésion sociale, socle de tout développement», a estimé le ministre.

Selon le classement mondial 2019 de Reporters sans frontière (RSF) rendu public en avril dernier, le Burkina Faso a gagné cinq places, se classant à la 36e place sur un total de 180 pays.

Le pays se positionne au 5e  rang en Afrique et au 1er rang en Afrique francophone, confortant son classement de 2018, avec la 41e  place et celui de 2017, avec la 42e place.

De l’avis du ministre, «ces avancées sont le fruit de la conjugaison des efforts renouvelés des hommes et des femmes de médias, aiguillonnés par le professionnalisme et le soutien des plus hautes autorités de notre pays, soucieuses du renforcement de la liberté d’expression et d’opinion».

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.

Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek (link is external) sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Tchad: la presse privée dénonce la « sorcellerie politique »

Des responsables d’organes de presse privés tchadiens ont organisé, vendredi à N’Djaména, un sit-in devant l’hôtel où la journée mondiale de la liberté de presse a été commémorée, pour laisser entendre leur colère contre ce qu’ils appellent la « sorcellerie politique ».Pancartes en main, directeurs de publication et rédacteurs en chef sont restés sur l’esplanade de l’hôtel pour dénoncer ce qu’ils appellent « une sorcellerie politique contre la presse privée ».

Sur leurs pancartes, on pouvait lire : « Non à ces injures incessantes à l’endroit des organes de presse privée. C’en est de trop », « subvention des médias ou rien », « la commémoration d’une journée  de liberté de la presse n’est pas une occasion de partager des pécules ».

L’un des manifestants, Juda Allahoundoum, directeur de publication de l’hebdomadaire Le visionnaire, a déclaré sans plus de détails « qu’ils sont mécontents et ont exprimé leur mécontentement à travers ce sit-in ».

Certains responsables des organes de presse regrettent que depuis quelques années, le gouvernement ne donne plus l’aide à la presse alors qu’il continue à décaisser la subvention des partis politiques et autres organisations.

Dans son discours lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, le ministre de la Communication, Oumar Yaya Hissein a promis de transmettre les doléances des médias tchadiens aux plus hautes autorités de la République pour qu’une suite leur soit donnée.

Côte d’Ivoire: un ministre et ses agents financent le planting de 2.100 arbres dans un lycée

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, a lancé vendredi le planting de 2.100 arbres au Lycée Mamie Houphouët Fetai de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, financé par lui et ses agents, devant couvrir 3,4 hectares (ha).« Quand le lycée Mamie Fetai de Bingerville nous a demandé de  l’appuyer pour cette opération, nous avons décidé nous-mêmes au niveau  des Eaux et forêts de financer cette opération, pas au niveau de  l’institution, mais chacun d’entre nous a cotisé à commencer par  moi-même », a dit M. Donwahi.

« Nous avons  décidé de financer cette opération pour donner l’exemple et pour montrer  que nous sommes nous-mêmes conscients de ce que nous devons être les  acteurs du reboisement et de la protection de nos forêts », a-t-il  ajouté,  dans un discours.   

Cette opération  de planting d’arbres s’inscrit d’ailleurs dans un projet dénommé « Une  école, 5 hectares d’arbres » qui devrait coûter à terme « un peu plus de  8 milliards Fcfa sur tout le territoire national », a-t-il poursuivi. 

Pour  réussir sa mission de reboisement et de protection de la forêt, le  ministère ivoirien des Eaux et forêts recherche les financements auprès  de ses partenaires. M. Donwahi a invité les entreprises et les Ivoiriens  à s’impliquer dans ce programme pour empêcher la destruction du couvert  forestier. 

Le projet « une école 5 ha » vise  notamment à « faire en sorte que les élèves et les Ivoiriens dès leur  jeune âge soient sensibilisés à la protection de la forêt et au respect  de l’environnement », a précisé M. Donwahi.

«  Il faut sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement,  nous avons détruit 80% de nos forêts ici en Côte d’Ivoire,  je dois dire  que c’est non seulement alarmant, mais c’est effrayant » pour  l’écosystème et l’agriculture, a affirmé le ministre ivoirien des Eaux  et forêts, Alain Donwahi. 

Cette opération  devrait permettre de créer dans l’enceinte du lycée un arboretum qui  portera le nom de l’éminent botaniste ivoirien Aké Assi d’un demi  hectare comprenant 93 espèces d’arbres. Ensuite plusieurs essences  devraient être plantées pour abriter des points d’ombrage dans  l’établissement. 

Pour lutter contre  l’exploitation abusive des forêts, le ministère des Eaux et forêts a mis  en place une brigade de protection et de sécurisation de la forêt qui a  commencé ses activités en février. Ce qui a permis l’arrestation de  plusieurs trafiquants. 

Le tribunal de  Bondoukou (Est) a condamné jeudi deux trafiquants de bois de vène à deux  ans de prison ferme et 5 millions de F CFA d’amende solidaire. Début  avril, deux containers de bois de vêne représentant l’équivalent de 200  arbres avaient été saisis à Anougblé-Kouadiokro, à 45 Km de Didievi,  dans le Centre du pays.  

Du 23 au 28 avril  2019, sept containers de bois de vène ont été saisis, sept containers de  débités de bois frais, une remorque de bois de teck intercepté et trois  sites d’orpaillage clandestin démantelés, puis 4.571 madriers, 7.233  planches et 422 chevrons saisis, équivalant à 1.376 arbres abattus (325  ha).

Avec la mise en place de la briarde de  sécurité forestière, « la tendance du trafic illicite « est en train de  s’abaisser » sur l’ensemble du territoire ivoirien, s’est félicité le  ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi.

Egypte : Cinq morts et 51 blessés dans un accident de la route

Cinq personnes ont été tuées et 51 autres blessées ce vendredi dans un accident de la route survenu au niveau de la route reliant Qena à l’Est de Souhaj dans la Haute Egypte.L’accident s’est produit lorsqu’un autocar transportant des touristes est entré en collision avec une semi-remorque, causant la mort du chauffeur de l’autocar et de quatre autres ressortissants soudanais, dont trois femmes, selon un témoin oculaire.

Les blessés ont été évacués à l’hôpital de Qena pour recevoir les soins nécessaires.

Sénégal : polémique après l’interdiction du voile dans une école privée catholique

Une polémique a vu le jour dans le milieu scolaire dakarois, après que l’institution Sainte Jeanne d’Arc (ISJA), une école privée catholique de Dakar, a fait savoir aux parents d’élèves de l’établissement que le port du voile sera interdit à ses pensionnaires à partir de la rentrée scolaire 2019-2020.« La congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny, tutelle de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc, dans le cadre actuel de la relecture générale de sa mission et du projet éducatif, a décidé de statuer sur la tenue autorisée pour les élèves de l’ISJA ; celle-ci se composera à partir de la rentrée de septembre 2019 de l’uniforme habituel, avec une tête découverte, aussi bien pour les filles que les garçons », tel est en substance le courriel envoyé aux parents d’élèves et partagé, dans un effet multiplicateur, dans les réseaux sociaux et la presse.    

Selon le quotidien national Le Soleil qui son édition de ce vendredi consacre à l’affaire un dossier intitulé « Le voile de la controverse », l’ISJA entend se conformer « à ce qui a toujours été observé dans l’ensemble des établissements de la Congrégation à travers le monde » (57 pays) et en particulier dans la province de l’Afrique de l’Ouest, composée du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

Pour sa l’abbé Pierre Ndiom, directeur de l’enseignement catholique, l’Institution Sainte Jeanne d’Arc n’interdit pas le voile, mais une façon de s’habiller qui serait de nature à saper la cohabitation entre les élèves de cet établissement.

« On dit que nous interdisons le voile. Ce n’est pas le voile que nous interdisons. Mais quand nous voyons certains ports vestimentaires, qui ne collent pas avec le règlement intérieur et qui impactent la cohabitation de l’élève avec ses camarades, la pratique de l’éducation physique et sportive et ses études, nous appliquons le règlement intérieur », a dit l’abbé Pierre Ndiom sur le site Seneweb, ajoutant qu’on « ne peut pas venir comme on veut dans une école ».

Se mêlant au débat, l’Inspection d’académie de Dakar insiste sur le caractère « laïc de l’éducation » au Sénégal là où l’ONG islamique Jamra préconise « une démarche fraternelle » à adopter.

Pays où la majorité de la population est musulmane (+ de 90%), le Sénégal se caractérise par la cohabitation harmonieuse entre ses différentes communautés.

Le SG de l’ONU en croisade contre la violence sur les journalistes

António Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) a, dans un communiqué reçu vendredi à APA, vigoureusement dénoncé toute forme de violence contre les journalistes, non sans alerter sur les conséquences de tels actes.« D’après les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), près de 100 journalistes ont été tués en 2018. Des centaines se retrouvent derrière les barreaux. Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en pâtit », a averti António Guterres.

C’est la raison pour laquelle, le Secrétaire Général des Nations Unies a profité de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce vendredi pour demander « à toutes et à tous de défendre les droits des journalistes, dont le travail nous aide à bâtir un monde meilleur pour tous ».

Le 9ème Secrétaire Général de l’Onu qui a pris fonctions le 1er janvier 2017, a fait savoir que « la montée des discours de haine contre les médias engendre une recrudescence d’actes de violence et de harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes ».

Se disant « particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture de l’impunité », il a rappelé que « la liberté de la presse est une condition sine qua non de la paix, de la justice, du développement durable et des droits de la personne ».

En outre, l’ancien Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué qu’ « il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable ».

Partant de là, M. Guterres a souligné que « la liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants ».

A en croire le Portugais, « cela vaut particulièrement en période électorale (puisque) ce ne sont pas les mensonges mais bien les faits qui doivent guider le choix des citoyennes et des citoyens lorsqu’ils élisent leurs représentants ».

Se prononçant sur l’influence du numérique dans la transformation de l’information, António Guterres a reconnu que « la technologie est parfois utilisée afin de tromper l’opinion publique ou d’attiser la violence et la haine. L’espace civique se restreint à un rythme alarmant partout dans le monde ».

Angela Merkel en vedette dans les quotidiens burkinabè

La visite de 48 heures de la chancelière allemande Angela Merkel, achevée la veille, au Burkina Faso, constitue le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè parus ce vendredi.«Angela Merkel aux Burkinabè : +Il faut dire non à la division», affiche Sidwaya, le quotidien à capitaux publics qui renseigne qu’en séjour à Ouagadougou, la Chancelière allemande a échangé, hier jeudi, avec les étudiants de l’université Joseph-Ki Zerbo.

Le journal a recueilli et publié les avis d’enseignants et d’étudiants qui apprécient la rencontre entre la chancelière et les étudiants.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «La chancelière allemande à l’UO (Université de Ouagadougou, Ndlr) : Merkel en toute décontraction avec les étudiants».

Le journal relate que pendant une heure d’horloge, il s’est agi d’un dialogue direct et sans langue de bois qui a permis aux accueillants de poser les questions qui les tenaient à cœur.

De l’avis de L’Observateur Paalga, cette rencontre a été aussi une occasion de «faire oublier à l’opinion, la bérézina de la rencontre du même genre avec le président français, Emmanuel Macron, en novembre 2017».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, présente à sa une, l’image de la chancelière allemande, face aux étudiants burkinabè, avec ce titre : «Frau Merkel aux étudiants burkinabè : +Il ne faut pas céder aux divisions ethnicistes et terroristes+»

Quant au journal privé Le Pays, il met en exergue ces propos de la visiteuse : «Même le Bac français n’est pas reconnu en Allemagne».

Le même confrère, à son tour, fait remarquer que «contrairement au Face-à-face avec Macron, les étudiants ont, cette fois-ci, assuré».

Gabon : le ministre du Pétrole dément la liquidation de deux sociétés d’Etat

Le ministre gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangi Ambouroue a formellement démenti l’information selon laquelle la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et la Gabon Oil Company (GOC) sont en phase de liquidation.Cité par un communiqué dont APA a reçu copie jeudi soir, Pascal Houangi Ambouroue a martelé que  « les rumeurs de la supposée liquidation de la GOC et de la Sogara ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux ».

Véhiculées pas les réseaux sociaux et certains médias en ligne gabonais, les rumeurs sont parties d’un récent séjour dans le pays d’une mission effectuée du Fonds monétaire international (FMI) pour répandre l’information selon laquelle ordre aurait été donné au gouvernement de liquider  la Sogara et la GOC, deux entreprises d’Etat.

En réponse, M. Ambouroue a déclaré : « le FMI n’a pas vocation à se substituer à un Etat mais à l’accompagner pour le développement inclusif par des politiques porteuses de croissance ».

La police sénégalaise saisit 72 kg de cocaïne en provenance de la Guinée-Bissau

La police sénégalaise a saisi 72 kilogrammes de cocaïne dans une cargaison provenant de la Guinée-Bissau, annonce la Police judiciaire bissau-guinéenne dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi.Cette saisie, dont la valeur est estimée à 3,3 milliards F CFA, a eu lieu il y a deux jours. Elle a été rendue possible par l’étroite collaboration entre les polices bissau-guinéenne et sénégalaise. Ce sont les éléments du poste des Douanes de Guénoto, dans la région de Tambacounda (à 450 km de Dakar), qui ont procédé à la saisie de la drogue convoyée par un Malien.

Le 9 mars dernier, quatre personnes ont été arrêtées à Bissau avec 789 kg de cocaïne pure en leur possession. Mais selon la police judiciaire bissau-guinéenne, « la cocaïne saisie à Guénoto n’aurait rien à voir avec celle du 9 mars. Elle appartiendrait à un autre cartel ».

Pourtant, une source émanant de la police judiciaire bissau-guinéenne soutient qu’il s’agit de la même bande de dealers.

Législatives au Bénin : 27,12% de taux de participation (Cour constitutionnelle)

Les élections législatives tenues au dimanche dernier au Bénin ont connu un taux de participation de 27,12% pour un total d’inscrits estimés à 4.992.399, a annoncé la Cour constitutionnelle qui a en outre confirmé la victoire de l’Union progressiste avec 47 sièges sur les 83 mis en jeu.Comme annoncé précédemment par la Commission électorale nationale autonome (Céna),  le Bloc républicain, l’autre prétendant aux élections, est deuxième avec 36 sièges.

Ces deux partis de la mouvance présidentielle étaient les seuls à prendre part au scrutin qui, selon la Cour constitutionnelle, donnant jeudi soir ses résultats, n’a enregistré que  1353 955 votants.  

La proclamation définitive des résultats aura lieu dans quelques jours, après le règlement des probables contentieux électoraux.

Identification: des cartes biométriques délivrées à plus de 1.000 réfugiés vivant en Côte d’Ivoire

L’Office national d’identification (ONI) annonce avoir délivré depuis le 25 avril 2019 des cartes biométriques à plus de 1.000 réfugiés vivant en Côte d’Ivoire, en partenariat avec la Direction d’aides aux réfugiés et apatrides (DAARA) du ministère des Affaires étrangères. « L’Office national d’identification (ONI) a délivré depuis le 25  avril des cartes biométriques à plus de 1.000 réfugiés vivant sur le  territoire national, en partenariat avec la Direction d’aides aux  réfugiés et apatrides (DAARA) du ministère des Affaires étrangères »,  précise une note transmise jeudi à APA. 

La   remise officielle de ces titres a eu lieu le 25 avril 2019 en présence  du ministre des Affaires étrangères, de la représentante de la  Commission de l’Union africaine, des différentes représentations  consulaires et ministérielles ainsi qu’une forte délégation de l’ONI.

Cette  délégation de l’ONI était notamment conduite par Mme Lucie Yobouet  Boidy, directrice de l’Immigration et de l’émigration (DIE),  représentant le directeur général de l’ONI, structure en charge des  questions de l’identification des populations vivant sur le sol  ivoirien.  

Elle a fait savoir que « cette  action vise à permettre aux réfugiés, ne disposant pas de titre  d’identité et qui  éprouvent des difficultés dans l’accomplissement des  actes de la vie civile, à le faire plus aisément en Côte d’Ivoire, leur  pays d’accueil ».  

C’est pourquoi, a-t-elle  fait remarquer, dans l’optique d’apporter une réponse définitive à cette  situation, le directeur général Diakalidia Konaté, a accepté la  sollicitation du ministère des Affaires étrangères à travers la DAARA de  procéder à l’identification des réfugiés vivant sur le territoire  ivoirien. 

Pour arriver à ce résultat,  la  direction générale de l’ONI a déployé des équipes d’enrôlement mobiles  qui ont sillonné du lundi 25 au dimanche 30 mars 2019 les villes  d’Abidjan, de Guiglo, Danane, Daloa, San-Pedro et de Tabou, où “au  total, cette opération a permis d’enrôler plus de 1.000 réfugiés”.  

Au  cours de la cérémonie de remise des cartes aux bénéficiaires, le  ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, a, avant de remettre  symboliquement la première carte de réfugié, marqué son satisfecit et  remercié l’ONI pour avoir accepté d’apporter son expertise technique à  la réussite du projet.

Selon Madame Dieket  Minata, directrice de la DAARA, « la sollicitation de l’ONI s’explique  par le fait que la précédente carte n’inspirait plus confiance aux  différents établissements publics ou privés, du fait de plusieurs  insuffisances qu’elle présentait et qu’il fallait urgemment corriger ».  

Explicitant  les propos de la directrice de la DAARA, la représentante du  directeur  général de l’ONI, a souligné que ce nouveau titre d’identité contient  les mêmes paramètres de sécurité que la carte nationale d’identité. 

«  Tout détenteur de cette carte pourra donc désormais en toute sérénité,  ouvrir un compte bancaire, signer un contrat, souscrire à tous types  d’abonnements (…) circuler librement et accomplir aisément tous les  actes de la vie civile tout comme les nationaux », a-t-elle poursuivi.   

Du  côté des bénéficiaires, c’est un grand soulagement que de se voir  délivrer sa carte de réfugié. Pour Pierre Moukala, réfugie depuis 2000  en Côte d’Ivoire, ce document lui permettra désormais d’accomplir ses  opérations bancaires, ce qui lui était impossible à réaliser à défaut de  cette carte.  

Comme lui, les autres  pétitionnaires n’ont pas manqué d’exprimer leur joie de bénéficier de la  carte biométrique de réfugie. Un sésame qui leur ouvre enfin les portes  d’une existence plus paisible et une reconnaissance légale dans les  registres de l’Etat ivoirien.    

Les litiges commerciaux portés devant le Tribunal de commerce d’Abidjan en hausse

Les litiges commerciaux portés devant le Tribunal de commerce d’Abidjan sont en hausse, passant de 2 180 dossiers en 2013 à 4 463 en 2018, a appris APA jeudi de source officielle.Selon les statistiques des activités de cette institution judiciaire sur la période 2013-2018 présentées jeudi à Abidjan par le juge Zunon André Alexandre, l’un des magistrats de cette juridiction, une forte progression des conflits est observée de 2013 à 2015 (de 2180 à 4925) et une stabilisation pour atteindre 4609 en 2017 et 4463 en 2018.

En ce qui concerne les décisions rendues par le Tribunal de commerce sur la même période, le rapport d’activités indique 1884 décisions rendues en 2013, 3366 en 2014, 4833 en 2015, 4917 en 2016, 5050 en 2017 et enfin 1351 décisions rendues en 2018.

« Il s’agit des données relatives à l’activité judiciaire du Tribunal de commerce de 2013 à 2018. Ces statistiques visent à évaluer l’efficacité du Tribunal de commerce », a expliqué le magistrat.

Selon lui, l’augmentation des litiges commerciaux témoigne du dynamisme du monde des affaires. Quant au délai moyen de traitement des dossiers, il est passé de  40 jours en 2013 à 42 jours en 2018.

 Poursuivant, M. Zunon a formulé plusieurs recommandations en vue d’améliorer davantage les performances du Tribunal de commerce d’Abidjan. Il a notamment plaidé pour la relocalisation de cette institution judiciaire dans des « locaux plus appropriée », le renforcement des capacités du Tribunal et l’augmentation des sources de motivation du personnel.

Pour sa part, M. Hervé Kouassi qui représentait le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) à cette rencontre, a estimé que la publication de ces données statistiques  « va améliorer l’indice de la qualité des procédures judiciaires ».

« C’est une avancée notable, c’est une bonne pratique de restituer au public ses performances car c’est un gage de transparence », a ajouté M. Kouassi, avant de réaffirmer la disponibilité du CEPICI à soutenir cette juridiction pour qu’elle soit encore plus performante. Créé en 2012, le Tribunal de commerce d’Abidjan, tranche notamment les litiges commerciaux.

Coupe nationale: l’Asec Mimosas et le Racing Club d’Abidjan en 1/2 finale

En matches en retard des 1/4 de finale de la coupe nationale de football, l’Asec Mimosas et le Racing Club d’Abidjan ont éliminé, jeudi au stade Robert Champroux, respectivement, le Séwé de San Pedro (3-1) et le Stade d’Abidjan (1-0), validant leur ticket pour les 1/2 finales.L’Asec Mimosas emmené par sa légion burkinabé, n’a  pas trop forcé son talent pour venir à bout des Portuaires qui évoluent  en Ligue 2.

Un doublé de l’international  burkinabé Touré  Ahmed (19è et 61è) et un but de son compatriote Tapsoba  Abdoul Fessal (80è) ont puni l’équipe de San-Pedro qui a sauvé  l’honneur par son capitaine  Traoré James Junior, auteur de l’unique but  de son équipe (50è). L’Asec retrouve l’Afad en 1/2 finale.

En  première opposition, le Racing Club d’Abidjan a sorti le Stade  d’Abidjan sur le score de 1-0 et affrontera FC San-Pedro en  demi-finale. 

Cameroun: le conflit séparatiste a fait 1850 morts en 20 mois (ONG)

Le conflit séparatiste anglophone, qui sévit depuis octobre 2016 dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a déjà fait 1850 morts, 530.000 déplacés internes et des dizaines de milliers de réfugiés en 20 mois, selon le rapport publié jeudi par l’organisation non gouvernementale (ONG) International Crisis Group (ICG).Le rapport dont APA a obtenu copie met en lumière l’intransigeance des belligérants qui, selon les rapporteurs, «risque de générer de nouvelles violences et de prolonger le conflit, qu’aucun camp ne semble en mesure de remporter militairement dans la courte durée».

À en croire ICG, sept milices armées sont actuellement en position de force dans la majorité des localités rurales des deux régions, contre un pouvoir refusant toute discussion sur la forme de l’État et la réforme des institutions, proposant en revanche une décentralisation qui ne confère ni un financement adéquat, ni une autonomie suffisante aux collectivités territoriales décentralisées (communes et régions), et prévoit d’organiser les premières élections régionales de l’histoire du pays cette année.

Le conflit en cours, selon l’ONG, met également en lumière les carences du modèle de gouvernance centraliste camerounais, et interpelle les autorités gouvernementales sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des minorités, des héritages coloniaux et des spécificités culturelles, ainsi que le besoin d’une redistribution plus juste et équitable des richesses du Cameroun.

Entre la sécession voulue par les séparatistes et la décentralisation en trompe-l’œil que propose Yaoundé, des solutions médianes doivent, selon ICG, être explorées pour conférer plus d’autonomie aux régions, les Nations Unies, l’Union africaine, l’Église catholique et la Suisse semblant les mieux placées pour jouer ce rôle, les parties au conflit les percevant comme moins partisanes.

Acteurs camerounais et internationaux devraient ainsi pousser les deux camps à des concessions, en menaçant de sanctions ceux qui feraient obstacle au dialogue et en récompensant les moins intransigeants, le gouvernement devant à terme améliorer, pour sa part, le cadre légal de la décentralisation afin d’accorder une plus grande autonomie aux communes et régions.

La combinaison de pressions internes et internationales, insiste le rapport, pourrait amener le gouvernement et les séparatistes à de telles concessions en même temps que, au niveau international, l’idée serait de récompenser les parties qui acceptent de modérer leurs positions et de sanctionner celles qui maintiennent une ligne plus raide.

Si certains séparatistes se montrent intransigeants, d’autres, estime l’ONG, pourraient accepter un dialogue avec l’État camerounais en présence d’un médiateur international, sur le fédéralisme ou une décentralisation effective, qui conférerait une autonomie et un financement adéquat aux régions, et garantirait le respect des spécificités anglophones en matière judiciaire et éducative.

De même, si le gouvernement camerounais semble exclure le fédéralisme, il pourrait en revanche consentir au régionalisme ou à une décentralisation effective, qui passerait par une modification du cadre législatif.

Mercredi, note-t-on, la Conférence épiscopale du Cameroun (Cenc) avait déjà, à l’ouverture de la 44ème session de son assemblée plénière à Yaoundé, la capitale du pays, dénoncé le refus du président de la République, Paul Biya, de recevoir les évêques pour une médiation dans la crise anglophone.

Le président de ladite institution, Samuel Kléda, a ainsi déploré le manque de volonté politique du pouvoir dans la recherche d’une solution pacifique audit conflit armé.

«Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest pour se parler. Nous avons constitué une équipe d’évêques. Nous n’avons jamais été écoutés. Nous avons demandé à être reçus par les autorités du pouvoir. Nous n’avons jamais été reçus par la plus haute autorité de ce pays. Tout dialogue est rejeté. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur aux Camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise ne sera pas le Cameroun après la crise», a conclu le non mois évêque de la métropole économique, Douala, appelé dès cette semaine à passer la main à la présidence de la CENC.

Angela Merkel échange avec des étudiants burkinabè

Au drnier jour de sa visite de 48 heures au Burkina Faso, la Chancelière allemande, Angela Merkel a eu, jeudi, des échanges avec des étudiants de l’Université publique Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.Pendant trois quarts d’heure, Angela Merkel a abordé avec les étudiants de la plus grande université du Burkina Faso, plusieurs questions liées à la coopération germano-burkinabè et celles liant l’Allemagne à l’Afrique.

La Chancelière allemande qui a dirigé elle-même les débats, a invité son assistance à poser toutes sortes de questions qu’elle souhaiterait.

Les préoccupations des étudiants burkinabè ont porté sur, entre autres, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, la condition de la femme, les expériences de l’Allemagne face aux différentes crises qu’elle a connues, sa politique de développement.

«L’Allemagne assiste le Burkina Faso dans bien des domaines, dont celui de la sécurité», a indiqué Angela Merkel, revenant sur les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, notamment par la présence de ses militaires au Mali.

Dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme, la Chancelière a préconisé la nécessité de former les militaires, de fédérer  les actions entre les pays concernés, mais aussi de créer une cohésion interne.

En termes d’éducation et de formation, Angela Merkel a réaffirmé la volonté de son pays à soutenir le Burkina dans ce secteur également pour accompagner le processus de développement.

La rencontre avec les étudiants a constitué la dernière articulation de du séjour d’Angela Merkel dans la capitale burkinabè. Elle est arrivée à Ouagadougou dans l’après-midi de mercredi 1er mai 2019.

Elle a eu une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, avant de prendre part au sommet extraordinaire de l’organisation.

La chancelière s’est envolée cet après-midi pour la suite de sa tournée dans des pays du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

ODD et genre: lancement au Sénégal de la campagne « Deliver for good »

La campagne de plaidoyer « Deliver for good », une initiative de plaidoyer donnant la priorité aux filles et aux femmes dans les Objectifs de développement durable (ODD) au Sénégal a été lancée, jeudi à Dakar, en partenariat avec le « Réseau Siggil Jigeen » et « Energy 4 Impact ».D’une durée d’un an, la campagne a pour marraine, Aminata Touré, Envoyée spéciale du président de la République du Sénégal et ancien Premier ministre. Elle est axée sur l’éducation pour l’accès à l’éducation à la santé reproductive en vue de prévenir le décrochage causé par les grossesses précoces ; la santé afin d’atteindre une couverture santé universelle en priorité pour des adolescentes et des adolescents ; et les ressources surtout en ce qui concerne l’accès des filles et des femmes à de l’énergie propre.

S’exprimant au cours de la cérémonie de lancement de cette campagne déroulée dans deux autres pays, à savoir l’Inde et le Kenya, Katja Iversen, PDG de Women Deliver, a expliqué que l’initiative est née de « l’engagement à nourrir le changement mondial en faveur des filles et des femmes dans l’ensemble des Objectifs de développement durable ».

« Grâce à son approche collaborative, multisectorielle et transversale, la campagne +Deliver for Good Sénégal+ jouera un rôle crucial en stimulant le changement aux niveaux communautaire et national. Avec la détermination de défenseures et défenseurs des filles et femmes au Sénégal travaillant aux côtés du gouvernement, du secteur privé et des jeunes, je sais que d’importants progrès seront réalisés pour tout le monde », a dit Mme Katja Iversen.

Pour Safiétou Diop, présidente du « Réseau Siggil Jigeen », la campagne « Deliver for Good » à laquelle 464 organisations se sont engagées pour créer un mouvement déclencheur d’actions au profit des filles et des femmes à travers le monde, doit être une opportunité pour le Sénégal de faire le bilan des 25 années de mise en œuvre de la plateforme de Beijing et de s’engager résolument à résorber les gaps particulièrement dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’accès aux ressources pour parvenir à un développement équitable et durable.

Pour sa part, la marraine Aminata Touré a rappelé que le Sénégal est, derrière le Rwanda, le 2ème pays africain où les femmes sont fortement représentant aux postes de décision, avant d’inviter toutes les femmes leaders ou présentées comme des modèles à soutenir la campagne. Car, selon elle, « les inégalités de sexes sont des facteurs structurants du sous-développement » et que « plus on investit dans l’égalité de genre, plus on multiplie les chances de notre développement ».

Ouverture à Abidjan de la 3è édition du Salon international du secrétariat

La 3è édition du Salon international du secrétariat dénommée Salon international Innov’ Assistant (SIIA 2019) s’est ouverte jeudi à Abidjan, en présence de plusieurs délégations de secrétaires venues d’Afrique et de la France.Cette cérémonie est couplée avec le 40è anniversaire de la Ligue  ivoirienne des secrétaires (LIS) et se déroule du 2 au 4 mai 2019, au  Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, autour du  thème : « De l’assistanat collaboratif à l’assistanat managérial ». 

Catherine  Assalé, la présidente de la Ligue ivoirienne des secrétaires, a fait  savoir que cette thématique vise à amener les secrétaires et les  assistantes de direction, qui sont «le miroir » et « la porte d’entrée  de l’entreprise », à être des managers, capables de tenir la société en  l’absence du patron.  

Le salon a été ouvert  par le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, co-président du SIIA  2019, en présence des pays membres de la Fédération africaine des  professionnelles du secrétariat et de l’assistanat de direction  (FAPROSAD) et des membres fondateurs de la Fédération française des  métiers d’assistant et de secrétariat. 

La Côte  d’Ivoire, insinuera-t-il, «croit profondément au genre » et à travers  son président Alassane Ouattara, fait de « la promotion du genre un des  socles de la marche du pays vers l’émergence ». Et ce, en vue de  l’utilisation du pouvoir féminin pour construire une nation de paix. 

M.  Danho s’est dit « heureux » de ce que ces secrétaires aient choisi  comme thème de marcher résolument vers l’émergence par les valeurs  qu’elles incarnent en tant qu’assistantes pour améliorer la qualité des  services dans les administrations et le entreprises.     

La  présidente de la FAPROSAD, la Camerounaise Françoise N’Zengue, a à  l’attention des secrétaires, fait observer que l’évolution du monde  impacte le métier, par conséquent elles devraient s’adapter aux  changements en étant de bons gestionnaires du secrétariat pour mieux  accompagner les managers. 

Les secrétaires et  assistantes de direction sont, en Afrique, confrontées à des défis, a  poursuivi Mme Françoise Joséphine N’Zengue, avant d’ajouter que « c’est à  l’assistant d’assurer la cohésion au sein de l’équipe » via de solides  connaissances et l’amélioration des capacités professionnelles.  

«Quarante  ans (40) dans la vie d’une institution, c’est beaucoup (…) pour un  mariage, ce sont les noces d’émeraude, mais pour le jubilé, c’est le  jubilé de l’émeraude, c’est le jubilé de la sagesse, de  l’approfondissement », a relevé M. Danho, les appelant à l’élargissement  de leurs sillons.  

Créée pour impulser une  prise de conscience sur le rôle et la place de la secrétaire dans la  société, la Ligue ivoirienne des secrétaires est l’association  corporatiste qui a suscité la mise en place d’autres organisations  similaires en Afrique, au Sud du Sahara. 

Portée  sur les fonds baptismaux en 1979 par Alexise Gogoua, une membre du  secrétariat de feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président  ivoirien, la Ligue ivoirienne des secrétaires compte aujourd’hui « plus  de 16.000 membres répartis sur le territoire ivoirien ». 

Mme  Alexise Gogoua, qui a dirigé l’organisation de 1979 à 2007, est  aujourd’hui présidente d’honneur de l’association. Ses paires lui ont  rendu un vibrant hommage à l’occasion de la commémoration des 40 ans de  la Ligue ivoirienne des secrétaires.  

La  Fédération africaine des secrétaires qui s’est donnée comme créneau la  formation, envisage de créer une Université des sciences secretariales,  selon la principale recommandation du Colloque international sur  l’avenir du secrétariat tenu à Abidjan du 18 au 24 avril 2005. 

Sur  le plan africain, la fédération, à en croire Mme N’Zengue, a « réussi à  harmoniser les enseignements que vous soyez au Cameroun ou en Côte  d’Ivoire » permettant ainsi aux secrétaires et assistantes de direction  d’avoir le « même cursus » et de « travailler avec le même diplôme ». 

Plusieurs  femmes leaders ont été associées à cette cérémonie, notamment la  deuxième vice-présidente du Parlement de la CEDEAO Aminata Tounkara,  marraine, et Diarrassouba Maférima directrice de la Société des Palaces de Cocody,  co-marraine, et de Henriette Diabaté, la Grande chancelière de Côte  d’Ivoire dont l’événement a été placé sous son Haut patronage. 

Treize  pays ont été invités, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le  Cap-Vert, le Gabon, la Guinée Conakry, le Sénégal, le Togo, le Mali, le  Tchad, le Congo et la France. La célébration est assortie de trois  journées de formation aux fins de relever les compétences des  professionnels de ce secteur. 

Trophées UNFP : le Sénégalais Edouard Mendy parmi les nominés

L’international sénégalais Edouard Mendy (27 ans) figure sur la liste des cinq portiers retenus par l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) pour le titre de meilleur gardien de la saison 2018-2019 en Ligue 1 française, a appris APA ce jeudi de source médiatique.Pour succéder à Steve Mandanda au palmarès, Edouard Mendy sera en concurrence avec Alphonse Areola (Paris Saint-Germain), Benjamin Lecomte (Montpellier), Anthony Lopes (Olympique Lyonnais) et Mike Maignan (Lille).

Cette saison, l’enfant de Montivilliers (France) est un titulaire indiscutable dans les cages du Stade de Reims. Il a disputé 34 matchs, soit 3060 minutes. Les Rémois occupent actuellement la 8ème place du championnat avec 49 points au compteur (11 victoires, 16 nuls et 7 défaites en 34 journées).

Si ce club possède l’une des meilleures défenses de l’Hexagone (35 buts concédés), il le doit en partie aux bonnes performances de son dernier rempart. En effet, à quatre reprises, Mendy a été élu homme du match.

Passé entre autres par Le Havre Athletic Club, Cherbourg et l’Olympique de Marseille, le longiligne gardien (1m97 pour 86 kg) s’est révélé avec Reims du légendaire Raymond Kopa avec qui, il a été champion de la Ligue 2 en 2018.

L’été dernier, Edouard Mendy a déclaré sa flamme à l’équipe nationale du Sénégal. Il a ainsi honoré sa première sélection face à la Guinée équatoriale (victoire des Lions sur le score d’un but à zéro), le 17 novembre 2018, lors de la 5ème journée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019.

Outre le prix de meilleur gardien de la Ligue 1, l’UNFP décernera aussi le titre du meilleur joueur et ceux du meilleur espoir et du meilleur entraîneur. L’attaquant ivoirien Nicolas Pépé (Lille), auteur d’une saison époustouflante (20 buts et 11 passes décisives en 34 rencontres) est en lice pour le trophée de meilleur joueur du championnat.

De son côté, l’ailier de Rennes Ismaël Sarr (5 buts et 6 passes décisives en 28 matchs) essayera de s’imposer dans la catégorie des meilleurs espoirs. La cérémonie de remise des Trophées UNFP aura lieu le dimanche 19 mai prochain.

Nommés pour les récompenses en Ligue 1 française

Meilleur joueur : Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain, France), Neymar (Paris Saint-Germain, Brésil), Nicolas Pépé (Lille, Côte d’Ivoire), Hatem Ben Arfa (Stade Rennais, France), Angel Di Maria (Paris Saint-Germain, Argentine).

Meilleur gardien : Alphonse Areola (Paris Saint-Germain, France), Benjamin Lecomte (Montpellier, France), Anthony Lopes (Olympique Lyonnais, Portugal), Mike Maignan (Lille, France), Edouard Mendy (Reims, Sénégal).

Meilleur espoir : Houssem Aouar (Olympique Lyonnais, France), Jonathan Ikoné (Lille, France), Boubacar Kamara (Olympique de Marseille, France), Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain, France), Ismaïla Sarr (Stade Rennes, Sénégal).

Meilleur entraîneur : Thomas Tuchel (Paris Saint-Germain, Allemagne), Bruno Genesio (Olympique Lyonnais, France), Christophe Galtier (Lille, France), David Guion (Reims, France), Thierry Laurey (Strasbourg, France).

Guinée : un syndicaliste porte plainte pour « coups et blessures volontaires »

Aboubacar Soumah, secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), a déposé une plainte à la Direction de la police judiciaire (DPJ) pour « tentative d’assassinat, coups et blessures volontaires, violences, et vol», a confié jeudi son avocat, Me Salifou Béavogui.« Mon client a porté plainte contre Kadiatou Bah, Mohamed Sanoh, (élève), Tamba Abdel Bourouno, Abdoulaye Camara, Kader Camara, de l’autre faction de l’Union syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG). Ce dernier est déjà dans les locaux de la DPJ depuis hier », a déclaré l’avocat du SG du SLECG, agressé hier mercredi au palais du peuple lors de la célébration de la fête du 1er mai.

Toutefois, a souligné Me Salifou Béavogui, l’état de santé de M. Soumah est stable même si « une évacuation du syndicaliste serait nécessaire ».

En revanche, a assuré le médecin Ousmane Keïta, Aboubacar Soumah n’est pas en danger. « Il a reçu un coup violent au niveau de la tête. J’ai fait un pansement compressif pour calmer la douleur. Pour le moment, il y a plus de peur que de mal », a noté Dr Keïta.

Le Premier ministre d’Ethiopie lauréat 2019 du Prix Houphouët-Boigny-UNESCO

Le Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Abiy Ahmed Ali, a été désigné lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny–UNESCO pour la recherche de la Paix, rapporte, jeudi, un communiqué de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Abiy Ahmed Ali a été désigné par le Jury du Prix en raison de ses actions dans la région et en particulier pour avoir été l’instigateur d’un accord de paix entre la République fédérale démocratique d’Éthiopie et l’Érythrée.

Le Jury reconnaît également les mérites du lauréat pour les réformes entreprises en vue de consolider la démocratie et la cohésion sociale.  

Enfin, ajoute le communiqué, le jury considère cette distinction comme un encouragement à poursuivre son engagement en faveur de la promotion d’une culture de la paix dans la région et sur le continent africain.

Le Jury international s’est réuni le 29 avril 2019 au Siège de l’UNESCO à Paris pour désigner le lauréat de l’édition 2019 du prix qui marquera le 30e anniversaire de sa création, précise le communiqué.

Ce jury est composé de Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Liberia et Lauréate du Prix Nobel de la Paix (2011), François Hollande, ancien Président de la France,  Princesse Sumaya bint El Hassan de Jordanie et Envoyée spéciale de l’UNESCO pour les sciences de la paix.

Michel Camdessus de la France, également ancien Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Professeur Yunus Mohama (Bangladesh) et fondateur de Grameen Bank-Lauréat du Prix Nobel de la Paix (2006) et Forest Whitaker (Etats-Unis d’Amérique), fondateur de l’initiative Paix et Développement, sont également membres de ce Jury.

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, en visite officielle en  Ethiopie les 2 et 3 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la  liberté de la presse, s’entretiendra avec le Premier ministre et lui  fera part de ses chaleureuses félicitations, conclut le communiqué.

Pour rendre hommage à l’action du Président Félix Houphouët-Boigny en faveur de la paix, dans le monde, 120 pays ont parrainé, en 1989, une résolution adoptée à l’unanimité des Etats membres de l’UNESCO en vue d’établir le Prix Félix Houphouët-Boigny–UNESCO pour la recherche de la Paix.

Le Prix se propose d’honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Divers défis plombent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal (Activiste)

Plusieurs défis liés notamment aux pesanteurs sociales empêchent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal et dans la sous-région et cela, malgré « les efforts louables » consentis par les Etats, a déclaré, jeudi à Dakar, la présidente de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), Me Fatou Guèye Ndiaye.« Cette situation s’explique, entre autres, par la méconnaissance du Protocole de Maputo par la plupart des acteurs sensés le mettre en œuvre, la non harmonisation des législations internes avec les conventions internationales et régionales, l’insuffisance de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles, la non affectation des ressources financières suffisantes aux politiques et programmes de promotion des droits des femmes et enfin le radicalisme religieux et les conflits armés », a expliqué Me Niaye.

Elle s’exprimait à l’occasion d’un atelier régional portant sur l’état des lieux sur la mise en œuvre du Protocole de Maputo. Ledit protocole est un accord international qui garantit des droits aux femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, l’autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.

Il a été adopté par l’Union africaine sous la forme d’un protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples à Maputo (Mozambique), le 11 juillet 2003 et entré en vigueur le 25 novembre 2005.

Au-delà des défis précités s’ajoutent, selon la présidente de l’AJS, les pesanteurs socio-culturelles « qui font des femmes africaines, dans leur grande majorité, des victimes de violence, de discrimination et de stéréotypes sociaux engendrant ainsi une exclusion sociale avec des répercutions économiques, politiques et sociales qui plombent l’essor de nos pays ».

A travers l’atelier de Dakar, l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) compte, en partenariat avec la Fondation « For Just Society » (FJS), créer une plateforme de suivi du Protocole de Maputo au niveau de chaque pays avec des cellules qui seront animées par des points focaux pour produire des rapports périodiques.

Ces derniers seront centralisés au niveau de l’AJS et devraient permettre l’élaboration d’un plan d’action qui sera soumis aux chefs d’Etats qui devront l’inscrire dans leur agenda.

Le gouvernement congolais invité à stopper « la spirale de son endettement »

La coalition congolaise « Publiez ce que vous payez-Congo », une ONG de veille sur la défense des droits économiques des Congolais, a dans une note dont APA a eu copie jeudi, appelé le gouvernement à « stopper la spirale de l’endettement du Congo », l’invitant notamment à privilégier « des solutions urgentes de nature à assainir les finances ».Dans la note, « Publiez ce que vous payez-Congo » estime qu’il « est urgent pour le gouvernement congolais de prévenir et de mettre un terme au cycle actuel d’endettement ».

Pour cette coalition, « le gouvernement gagnerait (…) à se préoccuper des solutions urgentes de nature à assainir les finances et de s’assurer que la situation financière actuelle ne soit pas aggravée par un endettement supplémentaire ». Selon elle, cela ne garantirait pas « l’accès à l’électricité et à la réduction du chômage de masse ».

Par ailleurs, ladite organisation se dit préoccupée par la signature de nouveaux accords de prêt avec le gouvernement chinois. Ils concernent notamment l’accord visant à renforcer la capacité énergétique de la centrale électrique d’Imboulou (nord de Brazzaville), la construction de la centrale électrique de Sounda d’une capacité de près de 1000 MW (département du kouilou au sud du Congo), ainsi que le projet de la construction d’une zone économique.

Devant ces faits, cette coalition demande au gouvernement congolais « d’améliorer et de renforcer la transparence sur les négociations en cours entre la Chine et le Congo en vue du rééchelonnement de la dette, en ce qui concerne notamment la nature des concessions accordées par les deux parties. »

« Publiez ce que vous payez-Congo » invite également le gouvernement congolais à la publication des préfinancements pétroliers opérés ces dernières années avec, Glencore, Gunvor etc.

L’ONG justifie ces exigences par les désagréments des précédents accords signés avec la partie chinoise, notamment l’accord portant sur le partenariat stratégique entre la Chine et le Congo en 2000.

Burkina : les Journées nationales de la monétique s’ouvrent le 10 mai

La première édition des Journées nationales de la monétique est prévue les 10 et 11 mai prochains à Ouagadougou, capitale du Faso, et visera à sensibiliser les populations à l’usage des paiements électroniques, a-t-on appris jeudi auprès de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF), initiatrice de la manifestation.Selon les organisateurs, l’évènement va se dérouler sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) sous le thème : «Contribution de la monétique à l’inclusion financière».

Au menu des deux jours de rencontre, il est prévu des séminaires qui évoqueront l’état des lieux de services bancaires, des conférences et expositions de banques et de leurs partenaires.

«Il s’agira pour nous de faire le point des avancées innovantes en matière de monétique au Burkina Faso avec des experts venus de tous les pays de l’UEMOA, des représentants de la Banque centrale et d’apprécier ce qui est fait aujourd’hui en termes de transformation digitale», a indiqué le président de l’APBEF, Martial Kpakpovi Gueh-Akue, lors d’une conférence de presse.

A l’occasion, M. Gueh-Akue a expliqué que la monétique est un facteur clé de l’inclusion financière, annonçant par ailleurs l’arrivée prochaine des GAB (Guichets automatiques de banque) intelligents.

Par ailleurs, a rappelé le président de l’APBEF, son institution se fixe comme objectif d’atteindre un taux d’inclusion financière de 80% via la monétique.

C’est pourquoi, a poursuivi Martial Kpakpovi Gueh-Akue, il s’agira de rendre possibles les services bancaires via les téléphones portables, les Guichets automatiques de banque (GAB), les Terminaux de paiement électronique (TPE).

Le Burkina Faso a un taux de bancarisation de 20%, considéré comme l’un des plus importants de la sous-région.

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF) se fixe pour objectif  d’atteindre 40% de taux de bancarisation d’ici quelques années.