Le Congo dément les ONG fustigeant sa gouvernance forestière

Le gouvernement congolais, dans une déclaration rendue publique mercredi soir à Brazzaville, a rejeté en bloc les «attaques répétées de certaines ONG contre» sa «gouvernance forestière» , arguant que le but recherché par ces dernières est de «jeter le discrédit» sur le travail qu’il abat pour gérer les ressources du pays.Dans cette déclaration lue par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lézin Moungalla, l’Etat congolais s’en prend d’abord à l’ONG « Environnemental Ivestigation Agency » qui, dans un document publié sous le titre « Commerce toxique : la criminalité forestière au Gabon et en république du Congo » indique avoir mené, entre 2013 et 2016, une enquête qui met en cause l’exploitation forestière au Congo et au Gabon.

Le gouvernement congolais jette le doute sur la matérialité et le sérieux des accusations péremptoires de l’ONG EIA, en soutenant que celle-ci attribue au Congo et au Gabon une superficie de 60% de la superficie des forêts du Bassin du Congo alors que les deux pays n’en détiennent que 20%.

A l’endroit de cette ONG qui qualifie de « laxistes et de moralité douteuse » les administrations en charge de réguler l’exploitation forestière au Congo, le gouvernement précise que « l’exploitation des ressources forestières au Congo n’est autorisée qu’au terme d’une procédure d’appel d’offres conformément à la loi n°16-2000 du 20 novembre portant code forestier au Congo ».

« La législation congolaise (…) oblige les exploitants à transformer sur place 85% de la production, le reliquat de 15% étant voué à l’exportation », ajoute le document.

A l’ONG GREENPEACE Afrique qui exige du gouvernement congolais l’annulation de toutes les activités industrielles en cours et à venir affectant les tourbières de la Cuvette centrale, le gouvernement rétorque que « Le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète. Cette évidence oblige tout le monde, y compris ces ONG, à aborder ces questions avec responsabilité et sans démagogie ».

Le gouvernement rassure, par ailleurs, ses partenaires techniques et financiers que : « le Congo gère ses ressources naturelles de manière responsable (…), il a entrepris des efforts importants en matière d’aménagement forestier et de certification forestière. Il fait incontestablement partie des pionniers en matière de gestion durable des forêts ainsi que de la protection de la biodiversité ».

« Le gouvernement congolais, note le communiqué, n’a pas attendu les leçons que veut lui donner GREENPEACE Afrique pour mener (…) une politique volontariste combinant recherche de croissance économique et développement durable ».

Wade décline l’invitation au dialogue politique de Macky Sall

Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), a déclaré dans un communiqué reçu à APA que son parti ne prendrait pas part à la « réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État », ouverte ce jeudi à Dakar.« Si le PDS prend acte de la volonté du Chef de l’État Macky Sall d’engager un dialogue politique, il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye », le ministre de l’Intérieur, a fait savoir Wade, précisant que le PDS n’est pas contre le dialogue politique, mais exige qu’une telle réunion soit présidée par « une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée ».

Selon Abdoulaye Wade, l’actuel ministre de l’Intérieur « est d’abord disqualifié du fait de son implication dans les scandales économiques et financiers MITTAL et PETROTIM qui ont fait perdre plus de 5.000 milliards de F.CFA au Sénégal et qui auraient certainement pu éviter le chaos économique et social dans lequel le Sénégal va être plongé avec l’augmentation prochaine des prix ».

Un autre point qui impacterait la crédibilité d’Aly Ngouille Ndiaye pour présider une telle rencontre est qu’« il a été le maître d’œuvre de la fraude électorale massive qu’il a annoncée devant la presse et l’opinion en affirmant haut et fort qu’il avait été nommé ministre de l‘intérieur pour faire gagner son patron Macky Sall ».

Le PDS, bien qu’ayant un candidat lors de la présidentielle de 2019 en l’occurrence Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, n’a pu y participer à cause des déboires judiciaires de ce dernier. Il se trouve en exil au Qatar depuis sa libération de prison, en 2016, dans le cadre de la traque des biens mal acquis lancée par Macky Sall à son arrivée au pouvoir en 2012.

Pour le secrétaire général du PDS, Aly Ngouille Ndiaye est « le pire ministre de l’Intérieur que le Sénégal n’ait jamais eu, le ministre de l’intérieur le plus partisan de notre histoire, celui qui a toujours affiché ses positions dans le mépris le plus total de l’opposition, responsable de l’élimination arbitraire de notre candidat, de la répression violente de l’opposition sénégalaise et de l’arrestation de certains de ses responsables ».

Les autres conditions posées par Abdoulaye Wade pour que PDS participe au dialogue politique portent sur « la libération immédiate de Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision ».

La presse béninoise à fond sur les décisions du Conseil des ministres

Les journaux béninois de ce jeudi s’intéressent principalement aux grandes décisions issues du Conseil des ministres qui s’est réuni la veille avec notamment l’évaluation des dégâts nés des incidents durant les élections législatives du 28 avril dernier.Suite aux actes de vandalisme notés durant les élections législatives, La Nation informe qu’ « un expert (a été) commis pour évaluer l’ampleur des dégâts ». En effet, souligne le quotidien national, des actes de vandalisme et de barbarie ont émaillé ces élections avec entre autres des attaques ciblant des édifices et infrastructures publics ainsi que des installations privées.

C’est pourquoi, explique Nouvelle Expression, « le gouvernement prend ses responsabilités » en demandant une évaluation des dégâts. « Des spécialistes (ont été) sollicités pour dresser la facture », souligne Le Matinal, précisant qu’il s’agit d’«experts qualifiés dans les domaines de l’immobilier, de l’automobile, de l’industrie, de l’audit et des finances ».

L’Evénement du Jour en conclut que « le gouvernement s’engage ainsi à dédommager les victimes » là où La Nation note que « les opérations électorales, dans le cadre des législatives du 28 avril 2019, se sont globalement bien déroulées dans l’ensemble du pays ».

Pour sa part, La Dépêche constate que « le gouvernement a omis les pertes en vies humaines », non sans regretter que l’Etat ne s’intéresse qu’aux dégâts matériels alors qu’il est le garant de la sécurité des personnes et des biens. Cela pousse Point Média à se demander si « les victimes (ne sont pas) oubliées par le gouvernement ? »

De son côté, L’Informateur fait un focus sur le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Ce journal indique que « le Conseil des ministres a autorisé la contractualisation avec un Cabinet d’Architecture pour la maîtrise d’œuvre complète du projet de construction ».

Pour Bénin Intelligent, en autorisant la construction d’un nouveau siège pour l’Assemblée nationale, « le gouvernement abandonne l’éléphant blanc de Yayi (Boni, ancien président de la République) » car les travaux de construction de l’ancien siège de l’Assemblée nationale sont entachés de nombreuses irrégularités relevées par un audit.

Le président de la BAD attendu vendredi à Brazzaville

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, est attendu vendredi à Brazzaville pour une visite de travail de deux jours durant laquelle il sera notamment reçu en en audience par le président Denis Sassou N’Guesso, et par le Premier ministre, Clément Mouamba.Selon un communiqué de l’institution financière reçu à APA, M. Adesina évoquera avec les autorités congolaises le partenariat de la BAD avec leur pays dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et  les transports.

Akinwumi Adesina aura également des entretiens avec les opérateurs économiques locaux et les partenaires au développement, ajoute le communiqué.

Les engagements du groupe de la BAD en faveur du Congo, renseigne le communiqué, sont estimés à quelque 280 millions de dollars, soit plus de 164 milliards de francs CFA en dons, prêts au secteur public et appui institutionnel.

Ce financement est supporté par les ressources de l’institution panafricaine à hauteur de 7,6% et de 92,4% par le Fonds africain de développement.

Selon le communique, cette visite dans la capitale congolaise du président de la BAD est la première étape d’une tournée qui le conduira respectivement au Tchad, au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale, en Centrafrique et en République démocratique du Congo.

Exonération des droits de douanes sur les équipements de réception de la TNT (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, de l’exonération des droits de douanes et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), des appareils nécessaires à la réception de la Télévision numérique terrestre (TNT). « Le processus de migration en cours vers la TNT et  l’extension définitif du système  en vigueur de diffusion analogique fixé au 17 juin 2020 par l’Union internationale des télécommunications(UIT) invitent les ménages, l’obligation d’acquérir les équipements adaptés  à la réception du signal en remplacement des analogiques actuels », a expliqué au terme du Conseil des ministres hebdomadaire, le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, également porte-parole du gouvernement.

Ainsi, «  en vue de faciliter aux ménages l’acquisition d’équipements adaptés à la réception du signal de la Télévision Numérique Terrestre à des prix abordables, le Conseil a décidé de l’exonération des droits de douanes et de la TVA sur les décodeurs et les antennes nécessaires à la réception du signal de la TNT diffusée à partir de la Côte d’Ivoire ».

M. Touré, a rappelé que la Côte d’Ivoire « ayant souscrit à la démarche de réception  du signal analytique de migration vers la TNT ».

« Il fait l’effort d’exonérer ces différents appareillage pour un accès à moindre coût de la TNT », ajoute Sidi Touré.

« Pour cette migration, il va falloir acquérir  des instruments tels que les décodeurs, les antennes pour ne pas rester en marge de la démarche qui a été entreprise dans la sous-région », a conclu le porte-parole du gouvernement.

Le Centre national de la télévision numérique a été inauguré, en février à Abidjan, par le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, donnant ainsi un coup d’accélérateur au processus de libéralisation de l’espace audiovisuel avec le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT).

Le port de Libreville inaugure son nouveau quai

Gabon spécial économique zone (GSEZ), l’entreprise en charge de la gestion du nouveau port de Libreville, a procédé, mercredi, à l’inauguration de son nouveau quai et de son terminal de pêche, a constaté APA.Cette extension de 300 mètres du quai devrait lui permettre d’accueillir des navires plus grands et de manière simultanée mais aussi d’optimiser la production de ce nouveau port mis en service en 2017 dans la zone d’Owendo au sud de Libreville.

L’extension du port a permis d’augmenter la profondeur du quai qui est désormais de 13 mètres, ce qui lui permet d’accueillir 3 navires de type PANAMAX avec une longueur totale de 720 mètres. Ainsi, le temps d’attente des navires entrants est considérablement réduit et cela renforce la compétitivité et les services du port.

Par ailleurs, les travaux d’extension ont permis de créer 150 emplois directs et 1200 emplois indirects, a affirmé le directeur général adjoint d’Olam Gabon, propriétaire de GSEZ, Théophile Ogandaga.

Selon ce dernier, ce projet d’extension procède de la volonté de GSEZ d’offrir les meilleurs infrastructures et services sur le marché national et international, à l’instar de son port minéralier et de sa zone économique spéciale située à 23 km au sud de la capitale gabonaise.

« L’extension du quai permettra le traitement de 5 millions de tonnes par an », a, en outre, affirmé M. Ogandaga.

L’inauguration du quai a été rehaussée par la présence du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale qui était accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.

Le dialogue politique et Béthio Thioune font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent pour l’essentiel du dialogue politique auquel appelle le président de la République et qui s’ouvre aujourd’hui, sans oublier la succession de Béthio Thioune à la tête des Thiantacounes (branche de la confrérie soufie des mourides).« Un dialogue de sourds », barre à sa Une le quotidien L’AS avant d’informer dans ses colonnes que « Me Wade (ancien président de la République et Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais +PDS+) disqualifie Aly Ngouille Ndiaye (ministre de l’Intérieur) et boude ».

Toutefois, signale le même journal, « Le Front de Résistance Nationale (Frn) n’a pas voulu, cette fois-ci, faire la politique de la chaise vide. A l’exception du Parti démocratique sénégalais, cette frange de l’opposition a décidé de prendre part aujourd’hui à la rencontre de présentation des termes de référence du dialogue politique ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre « Idy, Madické et Issa répondent présent » avant de préciser qu’à travers cette présence, « Les leaders du Frn veulent +lancer un message+ ».

Sous le titre « L’opposition maintient le suspense », SudQuotidien détaille cette information et souligne que « Madické Président (la coalition) +y sera+ en mode observation ; Rewmi (le parti de Idrissa Seck) se réfugie derrière la coalition Idy Président (pour justifier sa présence) ; PUR et Pastef (partis dirigés respectivement par Issa Sall et Ousmane Sonko) +sont+ aphones (et que) le PDS récuse Aly Ngouille Ndiaye et pose ses conditions ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs prononcés sur la succession du guide religieux Béthio Thiounes décédé mardi dernier en France des suites d’une longue maladie. A ce propos, WalfQuotidien soutient que « Les Thiantacounes s’entredéchirent ».

« Quanrante-huit heures après le rappel à Dieu de Cheikh Béthio Thioune à Bordeaux, à l’âge de 81 ans, l’équation de sa succession est agitée. Alors que la dépouille n’est pas encore arrivée à Dakar, les querelles de succession éclatent au sein du mouvement des Thiantacounes. Les uns soutiennent son fils aîné, en l’occurrence Serigne Saliou Thioune pendant que d’autres disent suivre le ndiguël (consigne) de leur marabout qui avait désigné de son vivant l’une de ses épouses préférée Sokhna Aïda Diallo », écrivent nos confrères.

L’Observateur revient sur ce même sujet et donne la parole au chargé de communication de Béthio, Ibrahima Diagne, qui soutient dans les colonnes du journal que « Rien ne peut diviser les Thiantacounes ».

« Ne pas pas voir son fils aîné comme Cheikh Béthio, c’est s’écarter de la tradition mouride. Nous sommes tenus par des dogmes et des rites et le pacte d’allégeance », déclare dans les colonnes de Vox Populi l’un des fils du défunt marabout. Cela pousse le journal à arborer ce titre « Serigne Khadim Thioune légitime Serigne Saliou ».

Dans les colonnes du même quotidien, Serigne Khadim Thioune tentant de mettre un terme à la querelle déclare ceci : « Ce qu’il y a, c’est ça : le fils aîné assis et nous autres, tous talibés, à ses pieds lui montrant notre allégeance ».

La fronde sociale s’accapare de la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leur parution de ce jeudi, commentent l’actualité nationale marquée essentiellement par une fronde des employés de la poste nationale.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa manchette au mouvement d’humeur organisé, la veille au siège de La Poste et titre : «Sit-in à La Poste Burkina Faso: Les agents s’en prennent au DG».

Le journal met en l’exergue l’image des agents rassemblés dans la cour du siège de la poste.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que ce sit-in a pris une nouvelle tournure en son troisième et dernier jour. Et pour cause, souligne Paalga, les agents ont assailli le Directeur général (DG), Issa Nabi Coulibaly, dans son bureau, le sommant de quitter les lieux.

D’où ce titre : «Mouvement d’humeur agents à La Poste : Le DG chassé sous les huées et les lazzis».

Le Pays, quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations », sous le titre : «La Poste Burkina : le DG chassé de son bureau par des employés».

Le  journal privé Le Quotidien renchérit en arborant : «Le DG Nabi Issa Coulibaly déclaré persona non grata».

Plus apaisant, Sidwaya reprend ces propos du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou : «nous (le gouvernement) travaillons à satisfaire les préoccupations».  

Le ministre Dandjinou s’exprimait ainsi, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres.

La version française des films de Nollywood « faite au VITIB » en Côte d’Ivoire

La version française des films de Nollywood est « faite au VITIB », le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB), à Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan, a indiqué lundi le directeur général du VITIB, Philippe Pango.« Peu de gens le savent, mais tous les films de la chaîne nigériane Nollywood que vous écoutez en français,  la version française est faite au VITIB», a fait savoir M. Pango, lors d’une présentation de ce village technologique à l’occasion d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien.  

Selon le directeur général du VITIB, Philippe Pango, « il y a des acteurs et des actrices (ainsi que) des réalisateurs et tout l’équipement qu’il faut » pour la production cinématographique et le doublage des films sur ce site.

« C’est entièrement fait en français au VITIB, chez nous », a-t-il insisté. Ces productions sont réalisées notamment par Europa Dubbing, un groupe spécialisé dans le doublage de films, qui s’est installé sur ce parc technologique.  

Le VITIB accueille des entreprises du secteur des TIC et de la biotechnologie. Une trentaine de structures nationales et internationales y sont déjà installées sur ce site où quatre usines pharmaceutiques sont en construction.

Les entreprises agréées au VITIB bénéficient d’avantages fiscaux et douaniers. Ce hub numérique se veut une cité technologique où on y travaille, un espace où on y vie et on y s’amuse, une zone administrative, de TIC et de production, a souligné M. Pango. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a investi 18 milliards de FCFA pour les travaux d’aménagement, les routes, le raccordement à l’eau, l’électricité et les  fibres optiques. Aujourd’hui, 180 hectares viabilisés sont prêts à recevoir des entreprises dans ce village technologique, assure M. Pango.  

Côte d’Ivoire : l’essence super passe de 620 à 630 FCFA/litre, en hausse de 10 FCFA

Le prix du litre du super sans plomb est passé lundi de 620 FCFA à 630 FCFA/litre, en hausse de 10 FCFA, pour la période du 6 au 31 mai 2019, selon une note de la direction générale des hydrocarbures publiée.Quant au prix du pétrole lampant, beaucoup utilisé dans les zones rurales, le litre a été fixé à 555 FCFA. Il demeure toujours inchangé. Et ce, dans l’optique de ne pas renchérir le coût de la vie pour les populations les plus démunies. Le prix du litre de gasoil est également resté inchangé à 615 FCFA. 

Le prix du carburant en Côte d’Ivoire évolue selon les cours du baril de pétrole sur le marché international. L’Etat ivoirien a décidé de procéder désormais à des réajustements au regard du prix du baril à l’échelle mondiale.

Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition boycottent l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale

Les députés membres des groupes parlementaires PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Rassemblement et Vox Populi ont quitté, lundi, l’hémicycle pour dénoncer «des violations flagrantes » de la Constitution et du Règlement de l’Assemblée nationale, dans la mise en place du Bureau de l’Assemblée nationale.Dans une déclaration lue à la presse, au nom des trois groupes, le député Olivier Akoto, Porte-parole du groupe parlementaire PDCI, a expliqué l’acte posé par ces élus de l’opposition qui découle des «agissements du Président de l’Assemblée nationale tendant à restreindre leur participation au Bureau de l’Assemblée nationale, en violation de la Constitution et du Règlement de l’Assemblée nationale ».

En effet,  fait-il remarquer, les trois groupes parlementaires représentant ensemble  37% de l’Assemblée nationale ne « sauraient se contenter de 6 postes sur les 27 que compte le Bureau », là où les dispositions permanentes du Règlement de l’Assemblée nationale et les usages parlementaires consacrés en la matière garantissent « 11 postes ».

« Cette représentation ne serait pas conforme à la configuration politique de l’Assemblée nationale», dénonce-t-il.

Selon les députés de l’opposition, « alors qu’aucun consensus n’a encore été trouvé et que les groupes parlementaires ne lui ont proposé aucun de leurs membres, une séance plénière aux fins d’élection du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée ».

C’est pourquoi, poursuit le député Akoto, « pour éviter d’en arriver à des solutions extrêmes, les 3 groupes parlementaires ont émis des observations à l’entame de la présente séance afin qu’il soit nécessairement recherché une solution qui transparait aisément dans les dispositions du Règlement», observations «rejetées» parle président Amadou Soumahoro.

En conséquence, « lesdits groupes ne pouvaient donc pas régulièrement élire ce Bureau par ce que ne pouvant cautionner des actes qui constituent des violations flagrantes de la Constitution et du Règlent de l’Assemblée nationale », s’insurge Akoto Olivier.

« Les groupes parlementaires PDCI, Rassemblement et Vox Populi considèrent avec instance que le reflet de la configuration politique est une condition nécessaire au bon fonctionnement du Bureau et à travers ses décisions, de toute l’Assemblée nationale », indique-t-il, expliquant le refus desdits  groupes de participer à « cette prétendue élection qui marque un véritable recul de la démocratie ».

 Par ailleurs, les 3 groupes ont prévenu les députés « cooptés » directement par le président de l’Assemblée nationale pour « figurer dans le Bureau », qu’ils y « seraient à titre individuel pour n’avoir pas été régulièrement désignés » et qu’ils « seront immédiatement exclus des partis et groupes politiques concernés ».

Avant le député Olivier Akoto, sa collègue Yasmina Ouégnin, Vice-présidente du groupe parlementaire Vox populi a déploré que « la presse soit invitée à quitter la galerie pour une séance publique à laquelle n’importe quel citoyen lambada peut venir assister à plus forte raison des journalistes. Nous en avons été surpris ».

Guinée : les salaires de base des fonctionnaires ont presque doublé entre 2010 et 2017 (ministre)

Le ministre guinéen de la Fonction publique, Bily Nankouma Doumbouya a indiqué, lundi à Conakry, que depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir en 2010, de nombreuses réformes ont été engagées en vue d’une amélioration des conditions de vie des travailleurs, faisant que les salaires de base des fonctionnaires ont augmenté de près de 200% actuellement.« Les salaires de base ont augmenté de près de 200% entre 2010 et 2017 », a dit le ministre Doumbouya, lors d’une conférence de presse sur le bilan des 8 dernières années de son département ministériel.

Il a poursuivi : « Un fonctionnaire de la hiérarchie A, engagé avec le grade 1, échelon 1, avec un indice de 1100 percevait en 2010, comme salaire de base, un montant de 569.800 GNF. Le même fonctionnaire classé dans la même catégorie bénéficie d’un indice 1540 dans la nouvelle grille élaborée en 2016 et bénéficie en 2017 d’un salaire de 1.586.200 GNF. Son salaire de 2010 multiplié par 3 en 8 ans ».

Dans la foulée, il a fait remarquer que le fonctionnaire qui avait le plus haut salaire dans la hiérarchie A avec le grade 7, échelon 12, avait un indice de 1540 en 2010. « Il percevait un salaire de base de 1.310.450 GNF. En 2017, ce même fonctionnaire, détenteur d’un master, est classé dans la nouvelle grille à A2, grade 6 échelon 12, avec un indice de 3906 et bénéficie d’un salaire de base de 4.023.180 GNF », a soutenu le ministre de la Fonction publique, Bily Nankouma Doumbouya.

Il a souligné que depuis 2011, dans le souci d’améliorer les conditions de vie des travailleurs, des instructions données par le chef de l’Etat ont permis d’introduire en Guinée le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), fixé à 440.000 GNF, et de supprimer la Retenue sur les Traitements et Salaires (RTS) pour tous ceux qui sont payés à moins d’un million.

Billy Nankouma Doumbouya a profité de la rencontre pour annoncer que le nombre total des agents de la fonction publique guinéenne est de 108.674 personnes.

Ouverture à Abidjan d’un atelier régional de l’UIT sur les statistiques des TIC pour l’Afrique

Un atelier régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur les statistiques des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’Afrique s’est ouvert, lundi à Abidjan, avec la participation de plusieurs pays du continent, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de trois jours qui vise à renforcer la capacité des pays à produire des statistiques et des indicateurs nationaux sur les télécommunications et les TIC est destiné aux experts chargés de collecter ou de produire de telles statistiques dans les ministères, les agences de régulation et les bureaux nationaux de statistiques.

«L’événement de ce jour illustre encore bien les nombreuses actions par lesquelles, l’UIT à travers le Bureau régional pour l’Afrique entend contribuer au renforcement des capacités dans la sous-région ouest-africaine dans divers domaines, notamment celui des statistiques », a déclaré à l’ouverture des travaux, le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI)  Gabriel Amon Diéméléou Bilé.

« Pour évaluer l’impact des TIC sur le développement économique et social, il est indispensable de disposer de statistiques à travers des indicateurs crédibles », a-t-il poursuivi, soutenant que « sans statistiques, il est impossible de mesurer les progrès accomplis ou d’élaborer des politiques et des programmes efficaces pour améliorer le niveau de vie des populations ».

Selon M. Bilé, ces trois jours d’échanges devront permettre aux participants de «déterminer des statistiques pertinentes et fiables pour un développement maîtrisé et harmonieux des TIC dans nos pays », et de «partager leurs expériences respectives en la matière ».

Martin Schaaper, analyste principal dans le domaine des TIC à l’UIT, s’est félicité de la tenue de cet atelier à Abidjan, relevant l’importance des indicateurs en matière de développement économique et social.

Dans le même élan, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’économie numérique et de la Poste a salué l’indice IDI publié par l’UIT qui « nous permet de disposer de statistiques comparables à l’échelle mondiale ».

Au regard de cet indice, a-t-il indiqué, « il me parait opportun de souligner que le niveau de maturité numérique de la Côte d’Ivoire s’améliore d’année en année, en témoigne la hausse régulière de la valeur de son IDI ».

En effet, la valeur de l’IDI de la Côte d’Ivoire est passée de 1,80 en 2013 à 3,14 en 2017, ce qui lui a permis de faire un bond qualitatif en gagnant 20 places au plan mondial en 4 ans. « Ces résultats ont été possibles grâce aux efforts conjugués des différents acteurs du secteur, notamment l’Etat de Côte d’Ivoire, les opérateurs de télécommunication et le régulateur, ARTCI », a ajouté M. Djoman.

Au cours de ces cinq dernières années, la Côte d’Ivoire a connu un taux de croissance moyen de 8 à 9%. Le secteur du numérique a su se hisser parmi les secteurs les plus performants avec une contribution au Produit intérieur brut (PIB) estimée à 9% et la perspective de porter ce taux à 15% dans les cinq prochaines années.

Les experts échangeront sur l’aperçu des travaux de l’UIT sur les statistiques des TIC, les indices composites, l’indice de développement des TIC, les indicateurs sur le réseau de téléphonie fixe.

Le réseau cellulaire mobile et la largeur de la bande internationale, le Big Data, les indicateurs relatifs à l’accès des ménages et des particuliers aux TIC et de l’utilisation de ces technologies inclus dans l’indice de développement des TIC, seront également débattus au cours des travaux.  

Ouverture à Abidjan d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien axé sur les TIC

Un forum d’Affaires et de réseautage ivoiro-mauricien dédié aux Technologies de l’information et de la communication (TIC), s’est ouvert lundi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Une délégation de l’Île Maurice, composée de huit personnes, prend part à ce Forum des Affaires et de plate-forme interactive, dont l’ouverture a été faite par Raoul Sié, représentant du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion des investissements privés, M. Essis Esmel. 

M. Sié s’est félicité de cette plate-forme qui vise, de part et d’autre, à explorer les diverses possibilités pour accroître les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Île Maurice, deux pays ayant plusieurs protocoles d’accords en voie de finalisation.

L’Île Maurice, un pays de 1,3 million d’habitants, se positionne comme un hub financier et numérique sur le continent africain. Avec un Produit intérieur brut (PIB) de 3,6% en 2018 et un objectif de 4% en 2019, le pays, 1er africain dans le Doing Business (25è mondial) affiche un taux de 57% des TIC dans le PIB.   

En 2004, le pays s’est doté d’une « CyberTour », pour entretenir des liens économiques étroits à travers le monde. Le secteur de la technologie s’affirme à ce jour comme l’un des piliers de l’économie. En 2018, le taux de pénétration mobile a atteint 151,5 % et celui de l’Internet 105,9%. 

Avec 117 sociétés dans 24 pays d’Afrique, les entreprises mauriciennes sont engagées à travers 16 secteurs différents et des investissements continus. Le pays est signataire du Continental free trade agreement (CFTA) et de l’accord de libre-échange tripartite (COMESA, SADC, Est africain community).

L’économie ivoirienne, quant à elle, est relancée après la crise postélectorale de 2010/2011. La croissance, de 2012 à 2018, s’est établie à un taux moyen annuel de 8,8% contre 0,8% entre 2000 et 2010. Une dynamique notamment impulsée par les investissements.

De par sa position de pays hub de l’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire a enregistré de 2011 à 2018 pour la téléphonie mobile un taux de pénétration de 128% équivalent à 32 millions d’abonnés pour une population de près de 25 millions d’habitants, a souligné M. Sié.  

L’impact de l’usage du mobile money dans la facilitation des transactions financières, est estimé à 17 milliards de Fcfa par jour. En outre, 32 millions d’abonnés bénéficient des offres de services de téléphonie mobile contre 12 millions à fin 2011.

Concernant les abonnés Internet, la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 17 millions d’abonnés soit 68% de la population contre 10 millions début 2016, alors que les clients n’excédaient pas 200.000 à fin 2011, après la crise post-électorale. 

La Côte d’Ivoire et l’Île Maurice importent réciproquement pour « plus de 700.000 dollars (410,29 millions de Fcfa)». Aujourd’hui, plus de dix entités mauriciennes opèrent sur le sol ivoirien avec des investissements estimés à plus de 480.000 dollars (281,36 millions Fcfa) sur les six dernières années.

Les investisseurs mauriciens sont plus présents sur le secteur tertiaire. Le Centre financier international mauricien (CFIM) a canalisé sur le continent africain plus de 32 milliards de dollars dont 782 millions de dollars (458,40 milliards Fcfa) structurés à destination de l’économie ivoirienne.

Ce forum est organisé par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) et l’Economic development board (EDB), entité regroupant trois agences (Board of investment, Entreprise Mauritius, Financial services promotion agency) dédiées à la promotion de la destination mauricienne. 

Vers l’installation de 60 000 nouveaux compteurs d’électricité au Cameroun

Le concessionnaire du service d’électricité, la société Energy of Cameroun (ENEO) envisage l’installation de 60 000 nouveaux compteurs d’électricité dès cette année, a-t-on appris lundi de source interne à l’entreprise.Ce programme qui vise une amélioration de l’offre en électricité dans les ménages et les administrations prévoit l’installation de 20 000 compteurs prépayés et 40 000 compteurs communicants postpaid.

Selon le directeur général d’ENEO Joël Nana Kontchou ledit programme est en cours d’exécution. « En dépit des difficultés logistiques observées en début d’année 2019, le rythme d’exécution s’est fortement accéléré au cours des dernières semaines », a-t-il indiqué.

Sans préciser le nombre de compteurs déjà installés, le directeur général a révélé que « ce programme crée ainsi beaucoup d’espoir pour la réalisation de l’objectif annuel d’installation de 20 000 compteurs prépayés et 40 000 compteurs communicants postpaid ».

Les compteurs dits « intelligents » en cours d’installation sont liés au « Metering management system » (MMS), un système de télé-acquisition des index des compteurs permettant notamment de relever les index de compteur à distance. 

Ouverture à Abidjan d’un atelier régional des institutions de droits de l’homme sur le protocole de Maputo

Un atelier régional organisé par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et ses partenaires à l’attention d’une dizaine d’institutions nationales des droits de l’homme (INDH) de l’Afrique francophone, s’est ouvert lundi à Abidjan sur le protocole de Maputo, un instrument juridique en vigueur depuis 2005 pour faire la promotion les droits des femmes sur le continent, a constaté APA sur place.Cet atelier de formation a pour objectif principal, de renforcer les capacités des INDH de l’Afrique francophone en ce qui concerne les techniques de rédaction des rapports étatiques aux termes du protocole de Maputo dans le but de s’assurer que les États d’Afrique francophone remplissent leurs obligations concernant la soumission des rapports étatiques à la Commission africaine.

« Le protocole de Maputo est un instrument juridique qui vise à améliorer le statut des femmes africaines. Il recommande des mesures législatives pour protéger les femmes. C’est un instrument qui s’élève contre la marginalisation des femmes », a expliqué dans un discours,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH.

« Nous avons le devoir de veiller à la mise en œuvre de cet instrument », a-t-elle ajouté. Selon Mme Sangaré, il s’agira au cours de cette rencontre d’accompagner les gouvernements à appliquer ce protocole en prenant des « dispositions pertinentes » pour en faire des lois.

 « En outre, il s’agira d’offrir aux autres INDH présentes, les outils de plaidoyer de la mise en œuvre effective du protocole », a-t-elle souligné.

« C’est un instrument très pertinent pour promouvoir les droits des femmes. La Côte d’Ivoire, consciente de cette importance, a ratifié le protocole de Maputo en 2012 et depuis lors, il y a eu  des progrès », s’est félicitée Mme Namizata Binaté, la représentante de la ministre ivoirienne de la femme, de la famille et de l’enfant.

Selon elle, il y a une « volonté politique affichée » de l’exécutif ivoirien en matière de promotion des droits des femmes dans le  pays même si de « nombreux défis » restent à relever. 

« Le gouvernement entend poursuivre des réformes dans plusieurs domaines. L’espoir est donc permis», a dit la représentante de la ministre Ramata Ly-Bakayoko.

Cet atelier qui réunit une dizaine d’institutions nationales des droits de l’homme de plusieurs pays francophones de l’Afrique dont le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal et le Cap Vert s’achèvera mardi.

 Le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique communément appelé « Protocole de Maputo», est un instrument régional de protection des droits de l’homme qui a été adopté en 2003 et qui est entré en vigueur en 2005.

 Il complète la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et est un document exhaustif qui vise à améliorer le statut des femmes africaines.  A ce jour, le protocole de Maputo a été ratifié par 36 États africains dont la Côte d’Ivoire.

Niger : l’explosion du camion-citerne a fait 58 morts (média)

Le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, accompagné des ministres de l’Intérieur et de la Santé publique, s’est rendu lundi au quartier Aéroport de Niamey où l’explosion d’un camion-citerne a fait tôt le matin 58 morts, selon le dernier bilan de cette tragédie publié par RFI.Ainsi aux 55 morts annoncés dans un premier temps sont venus s’ajouter trois autres qui ont succombé à leurs blessures, peu après leur évacuation à l’hôpital où le Premier ministre s’est également rendu pour visiter la trentaine de blessés générés par cet accident.

Quatre voitures et 52 motos ont également calcinées dans ce drame survenu aux environs de 3h du matin. Tout est parti de l’explosion d’un camion-citerne qui s’était renversé au quartier Aéroport de Niamey et autour duquel des jeunes s’étaient rassemblés pour siphonner à l’aide de gobelets et de bidons l’essence s’échappant du véhicule.

Ouattara convoque mardi la première réunion du Conseil politique du RHDP

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara qui est également le président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la majorité présidentielle), a convoqué pour mardi la première réunion du Conseil politique de ce parti politique, a appris APA lundi de source officielle.Dans un communiqué transmis à APA lundi,  «Alassane Ouattara Président du RHDP convoque mesdames et messieurs les membres du Conseil politique à une importante réunion, le mardi 07 mai 2019 à 17h à la salle des fêtes de l’hôtel Sofitel Ivoire ».

Le Conseil politique du RHDP compte désormais 135 membres avec la nomination  de vingt-trois nouveaux membres par M. Ouattara le 28 avril dernier.

Parmi ces personnalités nouvellement nommées par M. Ouattara, figure Charles Koffi Diby, le président du Conseil économique, social, environnemental et culture. Il également l’un des cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).

Attaque au centre du Mali : trois assaillants tués et trois soldats blessés

Une attaque visant le poste de sécurité de Diankabou, au centre du Mali, a fait trois morts chez les assaillants et trois blessés parmi les forces de sécurité, a appris APA lundi auprès du ministère de la Défense.« Le poste de sécurité de Diankabou a été attaqué tôt ce matin, 6 mai 2019 (…)  les forces armées maliennes déplorent 3 blessés », mais elles ont pu abattre trois  « terroristes », sans compter la saisie de plusieurs « armes de guerre », souligne la source.

Pour sa part, l’armée dit avoir procédé dimanche à des frappes aériennes dans la forêt de Wagadou, située non loin de la frontière mauritanienne, et soutient avoir « détruit une base terroriste ».

Aucun bilan chiffré n’est pour le moment annoncé, même si l’armée signale que « les fouilles terrestres en cours permettront une évaluation des pertes subies par les terroristes ».

Bénin : confirmation du décès du guide des touristes français

Le corps sans vie retrouvé samedi dernier près de la frontière burkinabé est bien celui du guide béninois qui accompagnait les deux touristes français disparus dans le Parc national de la Pendjari (nord), indique le ministère béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans un communiqué reçu lundi à APA.« Les résultats des examens effectués sur le corps sans vie, retrouvé, permettent d’affirmer que ce corps est celui du guide béninois des deux touristes français », souligne le communiqué.

Tout en présentant « les vives condoléances du gouvernement à la famille du disparu », le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia, assure, selon le communiqué, que « des moyens sont déployés avec l’aide des partenaires internationaux pour retrouver les deux touristes français ».

Selon des médias français, le véhicule qui transportait les deux touristes et leur guide a été retrouvé calciné, sans leurs occupants, à environ une centaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina-Faso.

24e journée Ligue 1 sénégalaise : les deux derniers toujours dans l’oeil du cyclone

La vingt-quatrième journée du championnat d’élite sénégalais de football, disputée ce week-end, n’a pas arrangé la situation pour les deux dernières équipes du classement, Sonacos et Linguère, qui ont connu respectivement une défaite et un match nul à quatre journées de la fin de la saison.La Sonacos (14 points), lanterne rouge, a été battue à domicile (0-1) par le Stade de Mbour et est désormais à neuf longueurs de la Linguère, également en position de relégable.

L’équipe saint-louisienne, présidée par l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale Amara Traoré, actuellement en froid avec les supporters du club, a été tenue en échec (1-1) chez elle par l’US Gorée.

Niary Tally (12e, 28 points) a réalisé un meilleur résultat en allant s’imposer (0-2) devant le troisième, Teungueth FC.

Très mal en point pourtant en début de saison, l’équipe coachée par l’ancien international Pape Thiaw a repris du poil de la bête et semble être bien lancée dans l’opération maintien, avec ses cinq points d’avance sur le premier relégable.

La saison 2018-2019 de la Ligue 1 sénégalaise connait déjà son vainqueur, en l’occurrence Génération Foot, auteur d’un match nul (0-0) avec son dauphin, le Jaraaf, champion sortant.

Voici les résultats enregistrés au cours de la 24e journée :

Samedi : Dakar Sacré Cœur-AS Pikine : 0-0, Teungueth FC-Niary Tally : 0-2, Jaraaf-Génération Foot : 0-0.

Dimanche : AS Douanes-Casa Sports : 1-0, Sonacos-Stade de Mbour : 0-1, Linguère-US Gorée : 1-1, Mbour PC-Ndiambour : 0-0.

Le classement :

1ère Génération Foot 48 points (+23), 2ème Jaraaf 38 points (+10), 3ème Teungueth FC 35 points (+3), 4ème Dakar Sacré-Cœur 34 points (+4), 5ème AS Douane 34 points, 6ème AS Pikine 32 points (+3), 7ème Ndiambour 31 points (+3), 8ème Casa Sports 30 points (+3), 9ème Mbour PC 30 points (-2), 10ème Stade de Mbour 30 points (-3), 11ème US Gorée 28 points, 12ème NGB 28 points (-6), 13ème Linguère 23 points (-11), 14ème Sonacos 14 points (-27).

Début au Caire de la conférence africaine des ministres de la Justice

La Conférence des ministres africains de la Justice a ouvert ses travaux, ce lundi au Caire, avec un comme d’orgue à l’ordre du jour la transformation de l’Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) en Agence de développement de l’Union africaine afin de maximiser les résultats attendus.Par Mohamed Fayed

Les participants auront également à débattre du projet de statut du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et du projet de rapport sur les instruments juridiques, élaboré par la Commission de l’Union Africaine (UA).

Les résultats issus de cette conférence seront soumis au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de l’UA prévu en juillet prochain au Niger.

Pour rappel, la 31ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), tenue à Nouakchott, a officialisé une décision historique pour l’organisme. Le NEPAD est transformé en Agence de développement de l’UA, en tant qu’organe technique de l’Union africaine doté de sa propre identité juridique et de ses propres statuts.

Cette décision stratégique au sein de l’UA s’inscrit dans le cadre des réformes institutionnelles afin de maximiser les résultats attendus. Pour le Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD, Ibrahim Assane Mayaki, cela répond au besoin de rationaliser et à améliorer l’efficacité et l’efficience dans la mise en œuvre des décisions, politiques et programmes de l’UA à travers tous ses organes et institutions.

Lancement de la 2è édition des journées du pagne traditionnel ivoirien

Le Musée des Civilisations d’Abidjan- Plateau a abrité, vendredi, la cérémonie de lancement de la 2è édition des journées du pagne traditionnel ivoirien prévue du 20 au 25 mai autour du thème « Textile et valorisation du pagne ivoirien: enjeux et perspectives pour l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire ».A l’initiative de la Fédération ivoirienne des textiles traditionnels (FITT), ces journées, selon Mme Chantal Guiraud, la présidente, « visent à valoriser les produits du textile traditionnel ivoirien en vue d’en faire un puissant levier d’autonomisation » de la femme ivoirienne.

Cette rencontre d’intérêt économique réunira dans un même espace des tisserands des différentes régions de la Côte d’Ivoire et d’autres pays.

Expliquant le thème de l’édition 2019, Mme Guiraud a indiqué que ces journées entendent  « montrer que la participation et le maintien des femmes dans ce secteur sont un gage pour son autonomisation car elles sont présentes dans toute la chaîne de valeur ».

« Elles y sont employées comme frileuses, tisserandes, assembleurs de bande, frontières, détentrices de magasins de commercialisation des produits issus du textile », a précisé  Mme Guiraud.

Pendant cinq jours, les activités de ces journées se dévoileront en des expositions et ventes, des panels thématiques, des échanges entre créateurs et tisserands, des formations en tissage de pagne traditionnel, en teinture ainsi que des rencontres B To B.

Toutes choses qui ont fait dire à Mme Véronique Bakayoko, Directrice du genre et de l’équité au ministère de l’Education nationale, représentant la marraine de l’édition,  Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, que « la culture est ce qu’il y a de noble quand tout est perdu », invitant les organisateurs à « effectivement mettre l’accent sur la formation des femmes artisanes ».

L’Assemblée nationale et l’école Sainte Jeanne d’Arc se partagent la Une au Sénégal

La réforme constitutionnelle devant permettre, entre autres, la suppression du poste de Premier ministre et qui doit être votée ce samedi par l’Assemblée nationale, ainsi que la polémique sur l’interdiction du voile à l’école privée-catholique Jeanne d’Arc de Dakar, alimentent la presse sénégalaise parue samedi.« Assemblée-Le projet de loi en plénière aujourd’hui : Prière mortuaire », titre Le Quotidien, rappelant qu’en cas d’adoption, le poste de Premier ministre va disparaître et le président de la République sera maître de tous les pouvoirs.

Toutefois, nos confrères notent que des mouvements citoyens comptent tenter un « 4 mai » comme un 23 juin. « Mais, écrit Le Quotidien, ça risque de finir comme le 19 avril 2018, lors du vote de la loi sur le parrainage ».

« Vote du projet de loi constitutionnelle n°07/2019 : Enterrement sous haute tension », lit-on à la Une de L’Observateur, qui informe que la majorité Benno est prête à porter le Pm sous terre.

Contrairement à Benno, L’Obs note que « le Cos/M23 et cie refusent le deuil de la Primature et décident de perturber la plénière ».

Pour la validation parlementaire du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre, Sud Quotidien met « l’Assemblée, face à ses responsabilités ! »

En attendant, Vox Populi renseigne que l’Assemblée (est) hors de portée des protestataires » car, en plus de l’Arrêté Ousmane Ngom qui interdit les manifestations au centre-ville, le Préfet de Dakar convoque une « tentative de discrédit d’une institution publique » et les « menaces de troubles à l’ordre public ».

Quoi qu’il en soit, Vox Populi précise que le « sit-in contre la suppression du poste de Pm est maintenu ».

« Suppression du poste de Pm : Jour de vérité (pour l’actuel Premier ministre) Boun Dionne », écrit EnQuête dans sa manchette.

Ce journal consacre sa Une à l’interdiction du voile à Sainte Jeanne d’Arc et note que «la polémique enfle » avec « les parents qui montent au créneau pour dénoncer une mesure discriminatoire » et « le ministre de l’Education, Mamadou Tall qui met le holà et compte faire appliquer la loi ».

Toutes choses qui font dire au Soleil que « l’Etat stoppe Jeanne d’Arc » et rappelle : « Aucun établissement public ou privé ne peut déroger au principe de laïcité de l’éducation au Sénégal ».

Faisant état de fin de polémique, L’Observateur estime que « le ministère de l’Education bénit le voile à l’institution Sainte Jeanne d’Arc ».

Pendant ce temps, Walf Quotidien revient sur l’affaire Khalifa Sall et note que le doyen des juges brise le silence ».

Côte d’Ivoire: deux trafiquants de bois de vène condamnés à deux ans de prison ferme

Le Tribunal de Bondoukou, situé dans le Nord-Est ivoirien, a condamné jeudi deux trafiquants de bois de vène à deux ans de prison ferme et 5 millions de F CFA d’amende solidaire, selon une note du ministère ivoirien des Eaux et forêts transmise à APA.Deux délinquants impliqués dans un trafic de bois de vêne, ont été  condamnés par le tribunal de Bondoukou « ce jeudi 02 mai 2019, à deux  ans de prison ferme et 5 millions de F CFA d’amende solidaire », indique  la note.   

Cette sanction intervient après  une procédure judiciaire engagée par le ministère des Eaux et Forêts de  Côte d’Ivoire,  qui a renforcé sa surveillance aux fins de freiner les  actions visant à l’abattage abusif des arbres dans les aires protégées  du pays.  

Les bois de vène sont très prisés  par les exploitants forestiers. Début avril, deux containers de bois de  vêne représentant l’équivalent de 200 arbres ont été saisis à  Anougblé-Kouadiokro, à 45 Km de Didievi, dans le centre ivoirien.   

Suppression du PM au Sénégal : l’Assemblée nationale se prononce ce samedi

Les députés sénégalais sont convoqués en séance plénière, ce samedi 4 mai 2019, pour se pencher sur la suppression du poste de Premier ministre, un projet de loi du président Macky Sall dénoncé par l’opposition significative qui réclame à ce sujet l’avis du peuple via un référendum.Selon le programme de la séance plénière dont APA a obtenu copie, les travaux débuteront à 10h et le projet de loi constitutionnelle sera défendu par Me Malick Sall, nouveau ministre de la Justice dans le gouvernement formé le 7 avril dernier.

Dans ses grandes lignes, cette réforme constitutionnelle touchera une vingtaine d’articles sur la centaine que compte la Constitution et elle aura comme finalité la célérité dans les procédures administratives ou « Fast Track », une expression lancée par le chef de l’Etat.

Rejet de l’opposition

Silencieuse dans un premier temps, l’opposition à travers surtout ses quatre candidats malheureux à la présidentielle, a dans un communiqué publié récemment, rejeté pour diverses raisons le projet de loi portant modification de la Constitution.

Dans la forme, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang s’y opposent au motif qu’elle va passer comme lettre à la poste du fait qu’elle sera soumise à une institution constituée dans son écrasante majorité par des membres de la coalition présidentielle.

Dans le fond, les opposants déplorent «que des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation».

Partant de là, soulignent-t-ils, «l’initiative de supprimer le poste de Premier ministre exige une nouvelle consultation du peuple », c’est-à-dire le référendum.

Autre motif de rejet pour Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang : «ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019».

Ce scrutin a été remporté dès le premier tour par Macky Sall, grâce à un score de 58% des suffrages qui lui confère un second mandat de cinq ans à la tête du Sénégal.

Répondant aux opposants, El Hadj Hamidou Kassé, un haut responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), a qualifié de « curieuse » leur sortie, selon un communiqué reçu à APA

« Après avoir rejeté l’appel du Président de la République au dialogue, après avoir déclaré ne pas reconnaître le Président élu démocratiquement et en toute transparence, comment peuvent-ils, sans exposé de motifs, explication et justification, demander au Chef de l’Etat, de procéder à des consultations (avec eux!) pour présenter un projet de réforme de la Constitution à l’Assemblée nationale, prérogative que la Constitution lui confère? », se demande M. Kassé, par ailleurs responsable de la cellule de communication du Palais.

Sénégal : hausse de 81,5 kg de la production d’or en février

La production d’or brut du Sénégal au terme du mois de février 2019 a connu une augmentation de 81,5 kg comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies vendredi par les sociétés aurifères.Le cumul de cette production s’est établi à 695,60 kg contre 614,10 kg en février 2018, soit une baisse de 13,27% en valeur relative.

En variation mensuelle, la tendance haussière notée depuis le mois de novembre 2018 a été rompue. En effet, de 451 kg en novembre 2018, la production d’or est passée à 587,50 kg en décembre 2018 et 711 kg en janvier 2019 avant de se replier à 695,60 kg durant la période sous revue.

L’armée camerounaise libère sept otages dans le nord

Le Bataillon d’intervention rapide (Bir) a procédé à la libération de sept otages à Tibati (nord) après plus de deux semaines de captivité, a appris APA ce vendredi auprès du ministère de la Défense.« Nous remercions Dieu et à travers lui notre Armée qui a pu nous sortir de cet enfer. Notre vie ne tenait qu’à un fil lorsque elle nous a libérés des griffes de nos ravisseurs », a déclaré un otage.

Ces sept personnes ont été enlevées par des bandits de grand chemin qui sévissent dans la partie septentrionale du pays, notamment dans la région de l’Adamaoua, frontalière à la Centrafrique et au Nigeria.

Certains otages ont fait savoir que leurs ravisseurs menaçaient de les exécuter dès ce week-end si une rançon de 10 millions F CFA n’était pas payée. Selon des sources sécuritaires, au moins « quatre terroristes ont été neutralisés, des armes et des munitions ont été saisies » lors de l’opération de l’Armée.

Le porte-parole du ministère de la Défense a reconnu que cette zone est difficile à sécuriser à cause de « la complexité de la situation sécuritaire au Nigeria avec la secte terroriste Boko Haram et en Centrafrique avec les activités de bandes armées ».

La région de l’Adamaoua, située entre les parties méridionale et septentrionale du Cameroun, fait l’objet de nombreuses attaques et prises d’otages attribuées aux coupeurs de route qui opèrent entre le Cameroun, la Centrafrique, le Nigeria et le Tchad.

Mahamadou Issoufou attendu samedi à Abidjan pour une visite d’amitié et de travail

Le président nigérien Mahamadou Issoufou est attendu samedi à Abidjan pour une visite d’amitié et de travail, a appris APA vendredi soir de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon l’agenda annoncé par la présidence ivoirienne, le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, accueillera son homologue nigérien samedi à 11h (heure locale et GMT) à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Port-Bouët.

Les deux hommes auront ensuite un entretien à 12h (heure locale et GMT) à la résidence du président ivoirien sise à la Riviera-Golf, un quartier huppé à dans l’Est d’Abidjan.

La Côte d’Ivoire et le Niger entretiennent de bons rapports de coopération dans de nombreux domaines depuis plusieurs décennies.

Lancement du recensement général des entreprises au Congo

Une opération de recensement général des entreprises du Congo a été lancée, vendredi à Brazzaville, en vue de permettre à l’Etat de disposer d’une base de données mises sur les sociétés évoluant dans le pays.Selon la ministre du Plan et de la Statistique, Olga Ghislaine Ebouka Babakas, « cette investigation statistique, longue et coûteuse, la première du genre, consiste à recueillir des informations de toutes les unités économiques sur l’ensemble du territoire. Elle produira un système intégré de statistiques d’entreprises ».

« Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’un répertoire de référence devant servir de base de sondage aux enquêtes d’entreprises, permettant ainsi d’actualiser et d’élaborer les indicateurs structurels et conjoncturels pour une meilleure prise de décision ».

 Le recensement vise aussi à identifier les branches d’activités porteuses de l’économie, à suivre et à évaluer les mesures d’accompagnement de l’entrepreneuriat sur les incitations économiques, les zones économiques, pour promouvoir la diversification de l’économie.

Les pouvoirs publics pourront à terme mieux orienter les politiques de promotion des entreprises. Pour leur part, les opérateurs économiques sauront guider leurs décisions d’investissements et d’identification des partenaires.

Cette opération concerne les unités économiques exerçant dans un local ou site aménagé, tenant ou non une comptabilité quelle que soit leur taille (boutique, salon de coiffure, atelier de couture, garage auto et moto, dépôt de planches, etc.), les établissements publics exerçant une activité marchande, les coopératives, les groupements d’intérêt économique ainsi que les associations qui exercent formellement une activité.

C’est depuis 2016 que l’Institut national de la statistique avait commencé, dans le cadre de ses activités ponctuelles, les travaux préparatoires à ce recensement, à travers l’élaboration des documents méthodologiques et des outils de collecte des données.

Cette opération  se réalise grâce à l’appui de la Banque mondiale à travers le Projet de renforcement des capacités en statistique.