SG de l’OIF: la candidate du Rwanda sollicite le soutien du Burkina

La ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a sollicité lundi, le soutien du Burkina Faso pour sa candidature au poste de Secrétaire général (SG) de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dont l’élection est prévue le mois prochain.«Un pays francophone et important comme le Burkina, c’était un passage obligé pour moi de venir demander son accompagnement pour ma candidature à l’OIF», a déclaré la diplomate rwandaise, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

 La  candidate africaine  a assuré qu’elle porterait les ambitions et les valeurs de l’Afrique, une fois élue à la tête de l’organisation internationale.

La ministre rwandaise qui a profité de son séjour pour revivifier les relations bilatérales entre Ouagadougou et Kigali s’est déjà rendue dans plusieurs  pays  d’Asie du sud-ouest,   de l’Europe et du Moyen-Orient, membres de la Francophonie, pour s’expliquer sur sa candidature.

L’élection du SG de l’OIF est prévue les 11 et 12 octobre prochain. Louise Mushikiwabo sera face  à l’actuelle SG de l’OIF Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession.

Le président du Sénat ivoirien appelle à « l’ouverture d’un dialogue franc entre les partis du Rhdp

Le président du Sénat ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a appelé dimanche à Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, à l’ouverture d’un dialogue franc entre les partis du Rhdp, (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir, après le retrait du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un grand allié.« J’appelle à l’ouverture d’un dialogue > franc entre tous les partis membres du Rhdp, un dialogue sincère : oui, rien n’est impossible », a dit  M. Ahoussou-Kouadio, lors d’une journée d’hommage au maire de Koumassi, Raymond N’Dohi, à l’espace Inch’Allah.

Pour M. Ahoussou-Kouadio, il urge pour tous ces partis de faire leurs « autocritiques pour ne pas tomber dans le manichéisme des extrêmes », en parlant « autrement pour forger positivement l’opinion des Ivoiriens vers la paix ». Et ce, dans l’optique d’améliorer l’offre politique.

Le Pdci, un grand allié du Rassemblement des républicains (Rdr, le parti du président Alassane Ouattara), réclame une alternance politique à son profit en 2020 au sein du Rhdp, la coalition au pouvoir. Cette vision n’est cependant pas partagée par le parti au pouvoir.

L’ex-parti unique qui a décidé d’examiner  son adhésion ou non au Parti unifié Rhdp, formation politique regroupant les membres de la coalition au pouvoir, à son prochain congrès prévu après la présidentielle de 2020, s’est retiré début août de la coalition présidentielle.

« Je respecte les positions de certains de mes frères de mon parti et des autres partis qui appelle incessamment à une séparation de 13 ans de mariage,séparation sans préavis, je dis non, regardons ce que nous pouvons encore reprendre » ensemble, a-t-il lancé.

Il a en outre invité « les dirigeants des partis politiques qui se réclament de la philosophie de Houphouët-Boigny au sursaut et à plus de patriotisme pour penser collectif (…) afin de ne pas laisser détruire tant d’années de sacrifices consacrées pour construire la paix et la réconciliation nationale ».

Le Patron du Sénat ivoirien, cadre du Pdci, a laissé croire que « le président Henri Konan Bédié (leader du Pdci) et Alassane Ouattara, issus de la même école politique, celle de Félix Houphouët-Boigny, l’école des bâtisseurs des Nations, ne peuvent en aucune manière écrire l’histoire en l’envers ».

« Quel que soit ce qui semble les opposer aujourd’hui, nous avons le devoir de les aider, de les accompagner pour préserver l’entente et la concorde entre eux » car ces « deux co-pilotes du navire Ivoire, à travers le Rhdp ont permis le retour de la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement », a-t-il poursuivi.

Le Pdci et ses alliés du Rhdp se sont engagés séparément dans la course aux prochaines élections municipales et régionales prévues le 13 octobre 2018. Ce qui semble afficher une certaine rupture entre l’ex-parti unique et la coalition présidentielle.

Candidat à la mairie de Koumassi pour le compte du Pdci, le premier magistrat de la cité et sénateur du District d’Abidjan, Raymond N’Dohi, est titillé par le Parti unifié Rhdp. Il a assuré qu’il ne bougera pas, après 17 ans à la tête de la commune, promettant laisser « un développement de distinction ».

« Je reste à la barre avec vous », a-t-il lancé aux populations, se félicitant de ce que leur participation nombreuse à cette journée d’hommage est une « réponse à ceux qui clamaient dans les bureaux feutrés que plus personne n’était derrière N’Dohi, que c’en était fini pour lui et ceux qui maladroitement pour soutenir leurs ambitions disaient que N’Dohi a trop duré, il doit partir».

Henriette Bédié, l’épouse de l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, était l’invitée spéciale de cette journée d’hommage au Sénateur-maire, Raymond N’Dohi. Cette présence sonne comme un soutien de la tête du Pdci au premier magistrat de la commune de Koumassi.

Du matériel de secours de la BAD au Mozambique

L’organisme de secours du Mozambique, l’Institut national de gestion des catastrophes (INGC) a reçu divers équipements destinés à accroître la résilience dans les zones arides, à construire des sources d’approvisionnement en eau et à accroître les rendements agricoles.Ces équipements acquis grâce à la Banque africaine de développement (BAD) sont évalués à 15 millions de dollars. Ils entrent dans le cadre du Projet pour l’atténuement de la sécheresse et la résilience agricole, et comprend 12 véhicules, quatre drones et du matériel de bureau, entre autres.

« Ces équipements sont destinés aux provinces de Maputo et de Gaza, qui sont parmi les zones les plus touchées par la sécheresse de l’année dernière », a déclaré le représentant de la BAD, César Tique lors de la cérémonie de remise, jeudi à Maputo.

Selon Casmiro Abreu, Directeur général adjoint de l’INGC, ce matériel apportera une valeur ajoutée pour créer les conditions institutionnelles nécessaires à la mise en œuvre du projet.

« Nous voudrions assurer la BAD que ces équipement seront utilisés exclusivement pour les activités du projet », a-t-il promis.

Vol de bétail au Cameroun : 3 milliards de pertes causées par Boko Haram

Les pertes occasionnées par le vol de bétail par la secte terroriste Boko Haram au Cameroun s’élèvent à plus de 3 milliards de FCFA, révèle une étude de la Banque mondiale dont APA a obtenu copie jeudi.Selon l’étude qui a pour point de départ 2013, Boko Haram « a volé au moins 17000 têtes de bovins et des milliers d’ovins et de caprins au Cameroun, pour une valeur d’environ 6 millions de dollars, soit trois milliards de francs CFA ».

Dans cette étude portant sur les obstacles au commerce régional, la Banque mondiale insiste sur le fait que «dans les parties Nord du Cameroun, la situation sécuritaire induite par Boko Haram a réduit les flux commerciaux entre le Cameroun et le Nigéria, ainsi que sur le transport de bétail du Tchad vers le Nigéria ».

L’étude note, en outre, que « le nombre d’incidents transfrontaliers de vol de bétail au Cameroun a également augmenté tant du côté nigérian que du côté tchadien, limitant les transactions transfrontalières habituelles et faisant momentanément fluctuer les prix du bétail».

Pareille situation a fait que « le transit de bovins à destination du Nigéria passant par Yagoua est passé de 53 662 animaux en 2015 à environ 33 000 animaux en 2016 et 2017 (une réduction de 39 %). Le transit d’ovins est également passé de 2 482 animaux en 2015 à 1 373 en 2016, avant de remonter légèrement à 1 944 ».

Pour la BM, il est évident que la poursuite de la violence et des attentats suicide perpétrés par la secte islamiste Boko Haram, a réussi à perturber aussi bien les activités liées à la production qu’à la commercialisation du bétail.

Le sommet Chine-Afrique en vedette dans la presse centrafricaine

L’édition 2018 (3 et 4 septembre) du Forum pour la coopération entre l’Afrique et la Chine (FOCAC) qui s’est terminée hier mardi à Pékin (capitale chinoise), avec la participation notamment de la Centrafrique, a été largement commentée par la presse locale parue mercredi.« Sommet Sino-Africain: les premières retombées pour la RCA dans le domaine énergétique », titre le quotidien privé L’Ecureuil, soulignant que le gouvernement centrafricain et le PDG du groupe China Gezhouba Group Corporation (CGGC) ont signé à Pékin lundi dernier un acte d’engagement pour la réalisation du marché des travaux d’électricité de Boali 2 avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad).

Les travaux qui vont démarrer sous peu et le journal note qu’avec sa réalisation, la société centrafricaine de l’énergie, ENERCA, va augmenter son réseau électrique de 5 MG en vue d’améliorer la distribution de l’électricité à Bangui et ses environs.

Le séjour du président Faustin Archange Touadéra se poursuit par ailleurs en République populaire de Chine, et l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) annonce dans le calendrier présidentiel une visite d’Etat prévue du 6 au 7 septembre, avec un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping, jeudi en début de matinée au Grand Palais du Peuple.

« Beijing Chine, des honneurs et des titres honorifiques à l’endroit du chef de l’état Centrafricain », affirme Centrafric Matin.

S’attardant sur cette marque de sympathie, le RJDH (Réseau des journalistes des droits de l’homme) souligne que l’enjeu pour la Chine lors du sommet a été de renforcer sa coopération avec les Etats africains et la République Centrafricaine afin de tirer les bénéfices de l’investissement de Pékin.

Malgré tout, les attentes sont grandes pour la RCA vis-à-vis de la Chine avec qui elle entretient une coopération très dynamique dans plusieurs domaines de développement, de la reconstruction du pays et de la santé, explique le RJDH.

Pour le quotidien privé L’Expansion, le sommet Chine-Afrique a connu une affluence record des chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la capitale chinoise, Pékin.

Rentrée scolaire : le CEECI dénonce des frais d’inscription «exorbitants et anarchiques»

Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI, syndicat estudiantin) a dénoncé, lundi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) des frais d’inscription «exorbitants et anarchiques» pratiqués dans les établissements scolaires en Côte d’Ivoire à la veille de la rentrée des classes, prévue le 10 septembre prochain dans le pays.Animant une conférence de presse au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, le secrétaire général national du CEECI, Karamoko Traoré alias «Général TK » s’est dit « septique » quant à l’effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019 à la date officielle prévue par les autorités, annonçant à cet effet des actions «de boycott en l’air» pour protester contre des mesures de frais annexes «non justifiés» exigés à l’inscription des élèves dans les établissements scolaires.

« On parle de la gratuité de l’école, on parle de l’émergence et chaque année on augmente les frais de scolarisation comme si nous étions sur un marché de vivrier », a fustigé d’entrée le premier responsable du CEECI devant les journalistes.  

« Cela fait déjà un bon temps que nous observons tant au niveau universitaire qu’au niveau scolaire des sommes exigées par nos différents ministères de tutelle sans justifications valables », a souligné ensuite M. Traoré, égrenant à ce propos une longue liste de frais annexes dont « une somme de 10 000 FCFA ajoutée à l’inscription dans les grandes écoles pour une carte biométrique quasiment inexistante».

Poursuivant, il s’est penché sur la situation des inscriptions physiques dans les lycées et collèges qui « regorgent trop » de poches de dépenses pour les parents.

Il s’agit selon lui de plusieurs achats « injustifiés » de table banc (2000 FCFA), enveloppes timbrées (1000 FCFA) alors « que les bulletins sont retirés manuellement », Vie scolaire (1300 FCFA dont 600F pour le DREN et 700F pour le proviseur) ainsi que 700 F CFA payés par les élèves pour une bibliothèque « fictive » et 3000 FCFA pour le tee-shirt de l’établissement « qui n’est pas obligatoire mais imposé par le DREN (Directeur régional de l’éducation nationale)».

Pour TK, tous ces frais annexes ont donc pour conséquences la diminution du pouvoir d’achat des parents qui se trouvent ainsi obligés de payer uniquement que pour les inscriptions, une somme de 11 500 FCFA pour les classes intermédiaires, 13 500 FCFA pour les 3è et 16 500 FCFA pour les classes de terminales « sans la cotisation exceptionnelle du COGES (Comité de gestion des écoles) qui est comprise entre 2000 et 3000 FCFA ».

 «Nous comptons mener avec certitude dans ces deux jours » des actions, a-t-il ajouté, estimant qu’il y a «clairement une menace sur la rentrée scolaire 2018-2019 (…) Il y a sans nul doute un message de boycott de la rentrée en l’air ».

« Ce sont les hommes qui ont fixé ces tarifs et il n’est pas trop tard pour l’autorité » de prendre ses responsabilités pour remédier à cette situation, a conclu le leader syndicaliste.

L’Agence Marocaine de Coopération Internationale publie sa première brochure en langue chinoise

L’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) a publié, ce dimanche 2 septembre 2018, sa première brochure en langue chinoise, en marge du 3e sommet du Forum sur la coopération Chine Afrique (FOCAC) qui se déroule les 3 et 4 septembre courant à Beijng, en Chine.Cette édition spéciale de la brochure institutionnelle de l’AMCI sera largement diffusée lors de cet important évènement marqué par la présence de 54 chefs d’Etats et de gouvernements africains en Chine, aux côtés des dirigeants chinois et permettra de mettre en exergue sur l’engagement du roi Mohammed VI pour le développement humain durable de l’Afrique.

La brochure donne un aperçu global sur la politique marocaine de l’Afrique (formation, migration, accords de coopération, réalisations, etc.), les projets structurants du Royaume en Afrique (Gazoduc Maroc-Nigeria, création d’unités de production d’engrais, etc.), les domaines d’intervention de l’AMCI, les pays d’intervention (46 pays africains) ou encore ses principales réalisations sur le continent africain.

Parmi les réalisations de l’AMCI figurent notamment la formation de 25.000 étudiants africains, les formations et perfectionnements fournis aux cadres africains dans différents domaines (douane, eau et assainissement, agriculture, santé, etc.), l’assistance technique, le développement humain durable et les interventions humanitaires au profit des pays africains

 Pour rappel, cette brochure en langue chinoise vient enrichir les éditions de l’agence éditées en langues arabe, française, anglaise et espagnole. Elle vient appuyer l’intérêt porté par le Maroc au partenariat stratégique Maroc-Chine lors de la visite du Roi Mohammed VI à Pékin en 2016 et permettra de mieux vulgariser le rôle important que joue le Maroc dans le développement humain et durable en Afrique.

Denis Sassou-N’Guesso au sommet Chine-Afrique de Beijing

Le chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso va prendre part aux côtés de ses pairs africains au forum de coopération Chine-Afrique qui se tiendra les 3 et 4 septembre 2018, ont annoncé samedi les services de la communication de la présidence congolaise.Denis Sassou N’Guesso  qui a quitté Brazzaville le 30 août a fait escale en Arabie Saoudite  et poursuit actuellement son voyage vers la Chine pour ce sommet Chine-Afrique où il joindra sa voix à celles d’autres hautes personnalités africaines attendues dans la capitale chinoise pour revisiter la coopération sino-africaine.

Près 54  délégations gouvernementales africaines représentées par les Chef d’Etat et de gouvernement  prendront part sont  à ce forum qui se tient sous le thème :  »Construire une Communauté de destin chine-Afrique encore plus solide ». Il sera rehaussé de la présence du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de l’Union africaine et 26 autres organisations africaines et internationales.

 Il sera une occasion pour les dirigeants chinois et africains de réfléchir sur les perspectives de leur coopération et de renforcer des liens entre les deux continents.

Outre la participation à ce sommet, Sassou N’Guesso, entamera une visite d’Etat, à partir du 5 septembre, la troisième du genre en moins de six ans (2014, 2016 et 2018) auprès de son homologue chinois, Xi Jinping.

Une visite d’Etat qui permettra au président congolais de  participer également à un autre forum sur les investissements chinois en Afrique.

Khalifa Sall révoqué de ses fonctions de maire de Dakar

Khalifa Ababacar Sall a été révoqué de ses fonctions de maire de la ville de Dakar aux termes d’un décret dont APA a reçu copie vendredi.« Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la ville de Dakar », lit-on dans le décret signé par le chef de l’Etat Macky Sall, se basant notamment sur la loi portant Code général des collectivités territoriales, l’arrêt de la Cour d’appel statuant en matière correctionnelle en date du 30 août 2018 et sur le rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.

« En effet, force est de constater que la condamnation du maire de la ville de Dakar par la Cour d’Appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », tente d’expliquer un communiqué signé par le ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Yaya Abdoul Kane.

Cette décision présidentielle fait suite à la confirmation du jugement de première instance hier jeudi par la Cour d’appel de Dakar, condamnant notamment dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar le maire Khalifa Sall à 5 ans de prison ferme.

Le juge Demba Kandji soutenant que l’édile est « coupable des faits qui lui sont reprochés » a également corsé l’amende de 5 millions FCFA prononcée lors du premier jugement par le tribunal correctionnel de Dakar en la portant à 1,830 milliards de FCFA. Une somme que Kalifa Sall et ses co-accusés devront désormais payer en guise de dommages et intérêts à l’Etat du Sénégal.

Actuellement en détention à la prison dakaroise de Reubeuss, Khalifa Sall a dans une déclaration de presse faite le 16 juillet annoncé qu’il est candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, mais sa formation politique dont il est exclu, le Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle), réuni en secrétariat exécutif, a déclaré qu’il se rangeait derrière le président sortant, Macky Sall.

Dissident du Parti socialiste (mouvance présidentielle) à la veille du référendum sur la réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 pour lequel il avait appelé ses partisans à voter «Non», Khalifa Sall dirige depuis 2009 la ville de Dakar.

Le 30 décembre 2017, lui et 64 responsables, ont été exclus du Parti socialiste.

Lancement à Abidjan des activités d’une ONG pour renforcer les capacités des journalistes

L’ONG «Cap médias et développement», une organisation dont l’objectif principal est de défendre la liberté des médias, de renforcer leurs capacités et d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs actions de communication, a lancé officiellement ses activités à Abidjan par la présentation de ses projets.Selon un communiqué transmis jeudi à APA, l’un des objectifs visés par cette ONG est « le renforcement et le développement des capacités rédactionnelles des journalistes et le respect de l’éthique et de la déontologie ».

Le texte ajoute également que « Cap Médias et développement » entend, par ailleurs, œuvrer à la formation des chargés de communication et des animateurs de radios, à la défense de la liberté des hommes de médias et à l’assistance technique des collectivités territoriales.

En outre, elle lutte contre la pauvreté en milieu rural, promeut  le développement rural ainsi que la santé communautaire et l’éducation à l’environnement.

Créée en septembre 2016 et présidée par le journaliste Mathieu Ekra, l’ONG « Cap médias et développement » qui est basée à Abidjan, regroupe des hommes de médias et des spécialistes des collectivités territoriales.

Administration, social et fisc au menu des quotidiens marocains

Le chantier de la digitalisation de l’administration publique, le fléau de la corruption et le renforcement du système de sécurité informatique du fisc constituent l’essentiel des sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les « bienfaits de la digitalisation des process », indique qu’en rendant possibles, voire obligatoires dans certains cas, les déclarations et le paiement des impôts, l’administration fiscale élimine une grande partie de ces zones d’ombre de notre bureaucratie qui constituent un terrain fertile pour la propagation de pratiques malsaines.

Les risques de corruption, racket, pots-de-vin sont inévitables dès qu’il s’agit de relations humaines de surcroit dans l’administration, explique le journal.

C’est bien pour cette raison que le e-gov et autres programmes de digitalisation ne sont seulement pas une affaire de simplification de procédures mais aussi et surtout d’instauration de la transparence, constate-t-il.

Pour sa part, Al Bayane aborde le fléau de la corruption, notant que si ce phénomène est « criard dans moult services de l’administration », dans l’enseignement supérieur, espace de diffusion des valeurs de la probité et arène de la sécrétion des idéaux de la citoyenneté, la consternation s’avère double.

Dans ce sens, ajoute la publication, l’égalité des chances, fondement de la formation, est bafouée par ce traitement entaché de tricherie ignoble et la notion du mérite et de l’excellence est piétinée sous l’effet de la magouille.

« Adopter des mesures volontaires à même de mettre un terme à ce fléau qui ne cesse de ronger la société, serait vivement sollicité, suggère-t-il.

Assabah+ rapporte que la police marocaine a arrêté l’auteur d’une attaque contre l’ambassade de France. L’individu était recherché par la justice française et Interpol.

Le quotidien affirme que le prévenu avait commis une attaque contre l’ambassade de France à Rabat, causant plusieurs dégâts matériels et provoquant un état d’alerte parmi les services sécuritaires français et marocains, qui ont fini par l’arrêter.

Et d’ajouter que le ministre conseiller (le chargé d’affaires de l’ambassade) et le responsable du détachement de sécurité de la représentation diplomatique ont été auditionnés dans le cadre de ce dossier.

Les sources du journal indiquent que le prévenu, marocain d’origine, est né en 1988 en France. Il a été condamné par les autorités judiciaires françaises à 16 ans de prison ferme pour vol, enlèvement, séquestration et viol.

Les mêmes sources précisent que le Parquet a prolongé de 3 jours la garde à vue du mis en cause. Ce dernier a affirmé devant les enquêteurs qu’il était ivre au moment où il s’est attaqué à des biens appartenant à l’ambassade. Après son audition par le Parquet, il a été placé en détention provisoire à la prison El-aarjat 1, à Salé, pour ébriété publique manifeste et dégradation de bien public.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le paiement de taxes en ligne via les services des impôts (SIMPL) gagne du terrain. Pour accompagner l’évolution fulgurante que connaît ce service et se prémunir contre les cyberattaques, l’administration fiscale procède actuellement au renforcement de son système de sécurité informatique, l’objectif étant de parer aussi bien aux éventuelles attaques informatiques qu’aux bugs qui pourraient survenir.

Ainsi, la Direction générale des impôts vient de lancer un appel d’offres pour un audit technique de sécurité. Il s’agira donc de vérifier les mesures de contrôle mises en place par le fisc, d’examiner la sécurité des données et d’évaluer la fiabilité des traitements. L’administration fiscale procédera également à l’évaluation du niveau de résistance des systèmes et des applications face à une attaque informatique et à la détection de bugs éventuels.

Le fisc compte donc mettre sur pied un plan d’action qui permettra de consolider les points forts et proposera des axes d’amélioration pour les points faibles de son système, rapporte la publication.

CEMAC : la Banque centrale table sur une croissance de 3,5% à 4,1%

Les perspectives économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), sur la période 2019-2021, tablent sur une accélération de la croissance de 3,5% à 4,1%, contre un taux nul en 2017 et +2,5% projeté pour l’année en cours, selon le Rapport sur la politique monétaire publié mercredi par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).Cette embellie résulterait principalement du dynamisme du secteur non pétrolier, grâce à la vigueur des industries manufacturières, du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), des activités agricoles ainsi que des services marchands, tirant profit des effets de l’assainissement des finances publiques et du climat des affaires.

Selon ce document consulté à APA, le secteur pétrolier enregistrerait, sur la période considérée, une augmentation de sa production entamée en 2018, avant la baisse anticipée de 2021. Dans le même temps, les pressions inflationnistes resteraient contenues sous la norme communautaire de 3,0% et les finances publiques demeureraient excédentaires tandis que les comptes extérieurs ne se redresseraient pas au fil des années.

S’agissant de la situation monétaire, et après une période 2013-2016 particulièrement difficile, la position extérieure de la sous-région devrait continuer de s’améliorer grâce au regain d’activités, la rationalisation des dépenses publiques et les ressources extérieures attendues par la plupart des pays de la sous-région, dans le cadre des programmes de réformes avec le Fonds monétaire international (FMI).

L’Institut d’émission met cependant en garde contre quelques risques, subsistant quant à ces perspectives et qui ont trait au dérapage dans l’exécution desdits programmes, à la chute brutale et imprévue des prix du baril de pétrole brut, au resserrement plus rapide que prévu de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.

Pour faire face aux risques pesant sur la stabilité extérieure de sa monnaie, et compte tenu du fait que les tensions inflationnistes étaient globalement maîtrisées, la BEAC avait déjà, à partir de mars 2017, resserré sa politique monétaire.

Ayant maintenu cette politique en mars 2018, dans le but de poursuivre la reconstitution des avoirs de réserves qui, à fin décembre 2017, étaient encore insuffisants, au regard de la situation économique et financière qui ne s’améliorerait que très légèrement, et en droite ligne avec l’orientation stratégique de sa politique monétaire pour l’année 2018, la Banque, selon son Rapport sur la politique monétaire, continuera de resserrer sa politique monétaire.

Le but visé est de faire remonter les avoirs de réserves à un niveau adéquat, soit à un niveau minimal correspondant à 3 mois de couverture des importations de biens et services et du service de la dette publique extérieure.

Burkina : suspension des organisations de routiers grèvistes

Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a annoncé, mardi à Ouagadougou, la suspension des activités de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), dont les tiraillements sont à l’origine de la grève des routiers.La grève des transporteurs routiers qui dure maintenant 4 jours a occasionné « de graves perturbations dans l’approvisionnement de notre pays, notamment en produits pétroliers », a reconnu le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

Selon lui, « cette situation est de nature à porter un grave préjudice à l’activité économique et sociale et à la sécurité nationale ». Cela a conduit le gouvernement à prendre des mesures, après avoir entrepris des démarches de conciliation entre les deux associations pour trouver une issue heureuse, en vain.

« Premièrement la suspension temporaire de toutes les activités de l’OTRAF et de l’UCRB, deuxièmement la mise en œuvre des mesures immédiates et appropriées pour le retour à l’approvisionnement régulier du pays sur l’ensemble des corridors », a expliqué le chef du Gouvernement.

Il a instruit les ministres concernés à prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet.

Les démarches entreprises le lundi 27 août par le gouvernement pour apaiser la situation, ont abouti à la signature d’un procès-verbal d’entente. Ce procès-verbal qui devait conduire à la levée du blocus sur l’ensemble des corridors « reste malheureusement bloqué ».

Depuis 4 jours la capitale burkinabè connait une situation de crise sur les produits pétroliers dus à la grève enclenchée par les transporteurs routiers. Le prix du litre d’essence qui était de 1500F lundi, est passé 2000FCFA ce mardi.

La floraison des candidats à la candidature de la présidentielle tient en haleine les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent largement sur la floraison de candidatures qui s’est manifestée hier à la Direction générale des élections (DGE) lors du premier jour de retrait des fiches servant à la collecte des signatures de parrainage pour la présidentielle de 2019.« Déjà plus de 80 candidats à la candidature », affirme à sa une Vox Populi, soulignant que « le parrainage (est) à l’épreuve des appétits » au moment où « l’opposition annonce un recours en annulation contre l’arrêté du ministre de l’Intérieur et un sit-in le 4 septembre à la Place Washington ».

C’était en effet « le grand théâtre », d’après Le Quotidien qui trouve des similitudes entre ce ballet de politiciens à la DGE et les manifestations culturelles fréquemment organisées au Grand théâtre de la capitale.

Plus cru dans le choix des mots, WalfQuotidien estime que l’on va « vers une pagaille historique » à la présidentielle de 2019. Le journal note de son côté « une centaine de candidats à la candidature », tout en revenant sur « ce qui fait courir les prétendants » et sur le « plan de guerre » que vient de dévoiler l’opposition.

Regroupée au sein du Front de résistance national (FRN), l’opposition se positionne « en ordre de bataille », selon EnQuête, qui renseigne qu’elle promet de saisir la justice et d’intensifier les manifestations et actions multiformes pour « exiger l’abandon des parrainages », « l’accès au fichier électoral » et la « mise en place d’une autorité indépendante » chargée de l’organisation des élections.

Quoiqu’il en soit, le chef de l’Etat Macky Sall ne semble pas ébranlé pour la prochaine présidentielle dont le premier tour est fixé le 24 février 2019. « Le sondage m’attribue 54%, mais je veux plus », a assuré le président sortant lors d’une réception des leaders de Macky 2012, la coalition qui l’a conduit au second de la présidentielle de 2012.

Le quotidien national Le Soleil a quant à lui accordé une large importance dans sa une à la 68e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) organisée à Dakar et présidée par le président sénégalais, qui a appelé ainsi à « investir davantage dans la santé ».

Le journal souligne également en manchette que « 6 millions de Sénégalais bénéficient d’une couverture maladie ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades fait focus sur « les options offensives » que peut prendre le sélectionneur national Aliou Cissé pour le match Madagascar-Sénégal du 9 septembre prochain, comptant pour la 2e journée des qualifications à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football Cameroun-2019.

Avec plusieurs schémas à l’appui, le journal se met à la place du coach et pense que « le trio Sadio (Mané), Iso (Ismaila Sarr) et Moussa (Konaté) » est « en pole » pour cette rencontre, même si le « duo (Mbaye) Diagne-Konaté » est aussi une « alternative » dans une formule « 4-4-2 » pendant que « Keita Baldé (est utilisé) en joker ».

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe (Pm)

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe, selon son Premier ministre, Carlos Agostinho do Rosário.S’exprimant dimanche à son retour de Harare, où il avait assisté à l’investiture du président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, le chef du gouvernement mozambicain a dit que le « Zimbabwe est une économie en plein essor qui cherche des opportunités au Mozambique et dans le reste de la région de l’Afrique australe ».

« Nous voulons que le Zimbabwe reste un partenaire solide et stratégique sur tous les fronts et que nos relations historiques deviennent des opportunités économiques pour les pays et les peuples », a déclaré M. Rosario.

Selon lui, le Mozambique a beaucoup à offrir car, disposant de ports, de chemins de fer, entre autres.

« Nous devons accroître l’efficience et l’efficacité de ce que nous avons afin de pouvoir tirer parti de nos relations avec le Zimbabwe », a prôné le Premier ministre.

Côte d’Ivoire: le « prochain Palais des congrès » sera installé à Grand-Bassam (Duncan)

Le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan a annoncé samedi la construction du « prochain Palais des congrès » à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d‘Abidjan, lors d’un concert pour la célébration de la Tabaski, dans cette cité balnéaire.« Le président de la République a décidé il n’y a pas longtemps, une semaine avant de partir en vacance que le prochain Palais des congrès, décidé par le gouvernement indien, sera installé à Grand-Bassam », a dit M. Duncan.

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, député de Grand-Bassam, s’exprimait à l’occasion d’un concert qu’il a offert aux populations de cette cité balnéaire, à l’occasion de la célébration de la fête de Tabaski. 

Il s’est félicité de ce que les «amis tunisiens ayant entendu cela ont décidé de construire sur le site du VITIB (zone franche), à côté de ce Palais des congrès un grand réceptif hôtelier de 4 ou 5 étoiles et qui va coûter 84 milliards Fcfa ». 

Principale salle du Sofitel Hôtel Ivoire, l’actuel Palais des congrès abrite des évènements majeurs en côte d’ivoire. D’une capacité de près de 2.000 places assises, il est situé à  Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.  

M. Duncan a par ailleurs fait savoir que « dès la fin de l’année (2018), devraient commencer les travaux de l’embouchure de Grand-Bassam ». Et ce, pour un coût de 20 milliards de Fcfa. 

« Il va aussi avoir la création du port de pêche, pour permettre à la fois la pêche et le tourisme de manière à ce que les algues disparaissent de la lagune », a-t-il indiqué, soulignant que ce projet sera réalisé « grâce à l’appui du Maroc ».  

Outre ces projets, « le quartier France, patrimoine mondial de l’Unesco devrait voir aussi ses travaux démarrer assez tôt » avec la construction en cours et l’équipement du lycée d’excellence de Grand-Bassam, financé par la Chine pour un coût de 13 milliards Fcfa, a-t-il poursuivi.    

Aux jeunes, le vice-président a fait savoir qu’ils sont le « socle » du développement de la Côte d’Ivoire, avant d‘ajouter « on compte sur vous pour booster la Côte d’Ivoire dans tous les domaines et singulièrement dans le domaine musical et culturel ». 

Le concert pour la célébration de la Tabaski a réuni des milliers de personnes, au Stade de Grand-Bassam, où ont presté plusieurs artistes dont la star malienne Sidiki Diabaté, prince de la kora, Affou Kéïta, Betika, Ismaël Isaac, Force One, Tour de Garde et Kiff no Beat.   

Sénégal : baisse des prix des matériaux de construction en juillet

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une légère diminution de 0,3% au mois de juillet 2018, a renseigné vendredi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette baisse résulte de celle des prix des matériaux de base et de ceux pour le revêtement des murs et sols », explique l’ANSD.

Les prix des matériaux de base se sont en effet repliés de 0,7% durant la période sous revue, en raison de la baisse de 2,1% des prix du ciment. Toutefois, la hausse de 0,5% des prix du sable à amoindri cette tendance baissière. En variation annuelle, les prix des matériaux de base se sont majorés de 5,0%.

Quant aux prix des matériaux pour le revêtement des murs et du sol se sont réduits de 0,4% comparés au mois de juin 2018. Cette diminution est due à celle des prix des carreaux mur (moins 0,2%) et des carreaux sol (moins 0,6%). Par rapport au mois de juillet 2017, ils ont baissé de 2,2%.

Concernant les prix des matériaux pour travaux d’électricité, de même que ceux de plomberie et sanitaire, ils n’ont pas connu de variations sensibles en juillet 2018. Mais en comparaison à la période correspondante en 2017, ils ont respectivement augmenté de 2,3% et 0,1%.

Les prix de la peinture sont également restés inchangés en rythme mensuel. En variation annuelle, ils se sont contractés de 1,4%.

De leur coté, les prix des matériaux de menuiserie se sont inscrits en hausse de 0,5% par rapport au mois de juin 2018, sous l’impulsion des prix des articles de menuiserie métallique (plus 0,9%) et des articles en bois (plus 0,6%). En variation annuelle, ils se sont appréciés de 4,3%.

Un renchérissement de 1,1% des matériaux d’étanchéité est relevé par l’ANSD. Il est lié à celui des prix des pax alu (plus 2,9%).

Par rapport à la période correspondante en 2017, ils se sont raffermis de 1,1%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction au Sénégal se sont accrus de 3,5%. « Le rapport des prix moyen des sept premiers mois de 2018 sur ceux de 2017 laisse apparaitre une progression de 2,0% », renseigne l’ANSD.

Création d’une coalition des acteurs de la société civile pour promouvoir le code forestier ivoirien

L’ONG Impactum, une organisation de développement durable, et ses partenaires dans la lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire dont le mécanisme international de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts ( REDD+), ont mis en place jeudi à Abidjan, une coalition regroupant des organisations de la société civile et du secteur privé dans l’optique de promouvoir le code forestier ivoirien auprès des producteurs de cacao et des petits exploitants, a constaté APA sur place.Cette coalition dont les activités ont été lancées,  vient notamment en appui  au projet « Partnership Cocoa and  climate change In Côte d’Ivoire » ou « partenariat pour concilier l’agriculture cacaoyère et la préservation de l’environnement».

 Ce projet durera jusqu’en 2019 et sa phase pilote sera mise en œuvre dans la région du Cavally dans l’ouest ivoirien.  La forêt ivoirienne a été détruite passant de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3 millions d’hectares aujourd’hui.

« L’objectif du gouvernement, à travers le mécanisme International REDD+, est de reconstituer ce couvert forestier à hauteur de 20% d’ici 2030», a rappelé dans une allocution d’ouverture, Jean-Michel Brou, le coordonnateur du projet Impactum indiquant que cette nouvelle coalition vient appuyer les efforts des autorités ivoiriennes en  « fédérant les actions de la Société civile et du secteur privé » pour la reconstitution de la forêt ivoirienne.

« La première composante de ce projet vise à encourager les communautés  et les producteurs dans cette dynamique nationale de reconstitution du couvert forestier. La deuxième composante entend faire la promotion du code forestier et de ses textes d’application », a expliqué M. Brou.

Poursuivant, il a plaidé auprès des autorités forestières ivoiriennes pour que des textes d’application soient pris pour la mise en œuvre effective du code forestier de 2014.

« On a besoin des textes d’application de ce nouveau code forestier pour pouvoir encourager les producteurs au reboisement. Nous allons donc faire du lobbying et un plaidoyer auprès des autorités forestières pour la promulgation de ce code. Et une fois promulgué, notre coalition va aider à sa vulgarisation », a-t-il fait savoir.

 La Côte d’Ivoire  a perdu plus de 75% de ses forêts en 50 ans, passant de 16 millions d’hectares en 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

 Le mécanisme international REDD+, né en 2005, est une approche d’atténuation des changements climatiques. La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux de lutte contre les changements climatiques et pour restaurer son couvert forestier.

Affaire BURIDA-Pat Saco: A’Salfo mène une médiation, Maurice Bandaman suspend sa plainte

Le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman Kouakou a suspendu sa plainte contre l’artiste-Zouglou ivoirien, Ossohou Hugues Patrick alias Pat Saco (Espoir 2000), après une médiation conduite par le leader du célèbre groupe musical ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’Salfo.L’information a été donnée mercredi dans un communiqué par « Gaou productions », la structure de production du groupe musical,  Magic system.  Il y a quelques jours, dans une publication via son compte facebook, le Zouglouman Pat  Saco accusait le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins dans le pays,  d’octroyer indûment la somme de 15 millions FCFA par répartition au ministre Maurice Bandaman,  par ailleurs, écrivain.

 Ce dernier, avait ainsi porté plainte devant les autorités judiciaires ivoiriennes  qui devraient auditionner l’artiste-chanteur ce mercredi. 

« Dans le souci de mettre fin à cette situation de crise pour contribuer à la victoire de la culture ivoirienne, M. Traoré Salif dit A’Salfo, leader du groupe Magic System  a entamé une médiation auprès des concernés », indique le communiqué ajoutant que suite à cette médiation, « M. Maurice Bandaman recevra en audience, l’artiste-chanteur Pat  Saco et des acteurs du showbiz à son cabinet le jeudi 23 août 2018 ». 

« Le ministre Maurice Bandaman (écrivain) et bien d’autres avant lui, touche en moyenne 15.000.000 FCFA par répartition, soit près de 60.000.000 par an et 240.000.000 FCFA durant le mandat de 4 ans de son PCA qu’il aura choisi… Pendant ce temps, le créateur de cet argent se meurt », avait accusé Pat Saco sur la toile.

Organisme ivoirien de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins, le BURIDA a, entre autres, pour missions de répartir périodiquement aux différents titulaires de droit d’auteur et des droits voisins, les redevances perçues au titre de l’exploitation de leurs œuvres et de promouvoir et défendre les intérêts matériels et moraux des titulaires de ces droits et d’établir entre eux et les utilisateurs les relations nécessaires à la protection de leurs droits.

Jeunesse et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la signification et la portée de la commémorant de la fête de la jeunesse et l’arrestation d’un réseau spécialisé dans le faux et usage de faux.+Akhir Saa+ souligne ainsi que le 20 août 1953 nos ancêtres se sont révoltés pour recouvrer la dignité de la nation et mettre fin au protectorat, et le 21 août 2018, les jeunes générations font face à la responsabilité de l’édification du citoyen du 21ème siècle, en prenant en considération tous les grands défis d’ordre économique, politique et culturel qui caractérisent le monde qui l’entoure.

Les jeunes marocains sont au cœur des enjeux de la nation et représentent la clef principale dans la mise en place du projet sociétal escompté, basé sur la démocratie et la modernité, précise le quotidien.

Il assure, par ailleurs, que dans l’absence de statistiques crédibles sur la relation des jeunes par rapport à l’action politique, le phénomène du désintérêt des jeunes de la chose politique puise sa force d’un discours médiatique qui promeut une certaine image sur la politique et les partis.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+ relève que depuis son instauration durant le règne de feu Mohammed V, la fête de la jeunesse a toujours été liée à des décisions et des manifestations politiques, sportives et sociales majeures, notant que cet événement qui commémore la naissance du Roi, est l’une des fêtes nationales célébrées chaque année par les Marocains, traduisant l’authenticité et l’enracinement de la civilisation et de la culture de la Oumma marocaine.

Cette manifestation est une occasion pour évoquer les réussites accumulées par les jeunes compétences dans des domaines tels que la culture, le sport ainsi que l’innovation et les nouvelles technologies, ajoute le journal.

L’occasion signifie également que la valorisation de ce capital humain doit être réalisée avec un sens élevé de responsabilité, afin qu’il puisse apporter sa valeur ajoutée comme une passerelle permettant d’accéder à un avenir plus prospère, écrit-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a procédé à l’arrestation ce weekend, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), de sept individus, membres présumés d’un réseau criminel spécialisé dans le faux et usage de faux, la fraude et l’escroquerie et l’intrusion dans les systèmes de traitement électronique des données.

Parmi les mis en cause, trois frères ont été appréhendés à Casablanca pour implication présumée dans une large opération de falsification de visas de complaisance (Moujamala) réservées à l’accomplissement du pèlerinage, et de commercialisation de billets d’avion achetés moyennant des données bancaires piratées.

La même publication fait savoir que la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM), réfute catégoriquement les allégations de traitement discriminatoire rapportées par un responsable libérien et relayées sans aucune vérification par certains supports de la presse électronique.

Dans une mise au point à propos du vol AT-567 reliant Casablanca à Monrovia le 10 août, la RAM souligne que ce vol a été annulé pour des raisons techniques et qu’une soixantaine de passagers qui devaient effectuer le vol de continuation vers la capitale du Liberia, ont été informés qu’ils allaient emprunter le vol du 11 août et qu’ils seront pris en charge par la compagnie conformément à la réglementation en vigueur.

+Akhir Saa+ rapporte que le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 428 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, ainsi qu’à 22 personnes parmi les condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme.

Cette grâce intervient à  l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple célébrée le 20 août.

UEMOA : les entreprises privées absorbent 60,3% des crédits des banques

Les entreprises privées ont absorbé 60,3% des crédits mis en place par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au cours de l’année 2017, a annoncé lundi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).En dehors de ces structures, les principaux bénéficiaires de ces crédits sont les particuliers (15,1%) et les entreprises individuelles (11,9%). Par rapport à l’année 2016, la BCEAO a relevé une hausse du montant des crédits octroyés aux sociétés d’Etat (plus 19,2%), aux entreprises individuelles (plus 9,4%) et aux entreprises privées du secteur moderne (plus 3,5%).

En revanche, les crédits mis en place au profit de la clientèle financière et des particuliers sont en baisse respectivement de 12,7% et 2,6% en 2017.

Quant à la durée des crédits, la part des crédits à court terme demeure prépondérante. Le poids des crédits dont l’échéance est inférieure ou égale à 2 ans est ainsi passé de 73,6% en 2016 à 74,9% en 2017.

Les crédits à moyen terme (entre 2 ans et 5 ans) et ceux de long terme (supérieure à 5 ans et inférieure ou égal à 10 ans) représentent respectivement 13,8% et 10,0% en 2017 contre 15,8% et 9,3% en 2016.

Au terme de l’année 2017, les banques de l’UEMOA ont alloué 12.889,10 milliards de FCFA de crédits contre 12.376,80 milliards de FCFA en 2016, soit une progression de 4,1%.

Diamond League 2018 : Ahouré et Ta Lou qualifiées pour la finale conjointe de Zurich et Bruxelles

Au terme de la 12è et dernière étape qualificative de la Diamond
League 2018, disputée, samedi, à Birmingham (Grande Bretagne), les
sprinteuses ivoiriennes Murielle Ahouré et Marie-Josée Ta Lou se sont
qualifiées pour la grande finale de cette compétition internationale
qui se tiendra conjointement du 29 au 31 aout prochain à Zurich
(Suisse) et Bruxelles (Belgique).Seule ivoirienne en lice pour cette dernière journée qualificative de Birmingham, Marie-Josée Ta Lou a fait pale figure à la finale du 200m en terminant sa course à la 7è place avec son plus faible chrono de la saison (22.88) sur cette distance.

Classée 4è au tableau général du 200m avec ses 25 points glanés sur les 5 meetings disputés pour cette épreuve, Ta Lou est qualifiée pour la grande finale du 200m, prévue du 30 au 31 aout prochain au AG mémorial Van Damme de Bruxelles. 

Sont également qualifiées pour cette finale les athlètes Shericka Jackson de la Jamaïque, Jeanna Prandini des Etats-Unis, Shaunae Miller-Uibo des Bahamas ainsi que la Britannique Dina Asher-Smith, l’Américaine Gabrielle Thomas et la Néerlandaise Dafne Schippers.

Première au classement général du 100m avec 37 points, l’ivoirienne Murielle Ahouré sera au départ de la grande finale de cette épreuve qui se déroulera du 29 au 30 au 30 aout au Welklasse de Zurich en Suisse.

 Pour cette finale de feu, Ahouré affrontera sa compatriote Marie-Josée Ta Lou (2è avec 32 points au 100m), la Jamaïcaine Elaine Thompson, la Nigériane Blessing Okagbare-Ighoteguonor ainsi que Dina Asher-Smith de la Grande Bretagne, et Dafne Shippers des Pays-Bas.

Les échanges commerciaux entre le Nigéria et l’Inde atteignent 12 milliards de dollars

Le volume des échanges commerciaux entre l’Inde et le Nigeria a atteint 12 milliards de dollars entre avril 2017 et mars 2018, a déclaré vendredi à Abuja, le Haut-commissaire de l’Inde au Nigéria, Nagabhushana Reddy.Reddy a dévoilé l’interaction commerciale entre les pays lors d’une cérémonie de hissage du drapeau pour marquer le 72e anniversaire de l’indépendance de l’Inde.

En janvier 2018, les échanges commerciaux entre les deux pays s’élevaient à 10 milliards de dollars.

En 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’élevait à 17 milliards de dollars et est tombé à 12 dollars en 2016.

Le Haut-commissaire a toutefois déclaré que les chiffres actuels représentaient une augmentation de 26 % par rapport à l’exercice précédent.

« En ce qui concerne les relations bilatérales, notre exercice financier va d’avril de l’année dernière à mars de cette année. Nous avons été en mesure d’enregistrer 12 milliards de dollars de commerce bilatéral, ce qui marque une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente », a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé que le Nigéria demeurait l’un des principaux exportateurs de pétrole brut de l’Inde, ajoutant que les deux pays exploraient d’autres domaines de relations bilatérales.

« Nous envisageons d’amener plus d’entreprises indiennes ici et d’envisager non seulement un arrangement acheteur-vendeur, mais aussi de faire plus d’investissements.

« Aujourd’hui, les entreprises indiennes ont investi environ 10 milliards de dollars et je pense qu’il y a environ 135 entreprises indiennes au Nigeria.

« Je peux mentionner que les investissements indiens sont dans le domaine des produits pharmaceutiques, de la fabrication électrique, des chaînes d’assemblage d’automobiles, en particulier dans le domaine agricole », a-t-il dit.

L’envoyé a déclaré que 2018 marquait également 60 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, ajoutant que plusieurs programmes étaient organisés pour exploiter divers domaines de coopération.

La Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique de commercialisation du cacao et du café (Expert)

Pour faire face à la mévente du café et du cacao, la Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique commerciale en fonction de la situation actuelle de la baisse du niveau des cours d’échanges, a indiqué, jeudi, à Bouaké (Centre-Nord), le conseiller technique du Président du conseil d’administration (PCA) du Conseil café, cacao, Lambert N’guessan.L’expert et homme politique ivoirien, candidat aux prochaines élections municipales sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) à Bouaké, s’exprimait en tant que premier invité de l’année 2018 du « Café de l’UJB », une tribune d’échanges initiée par l’Union des journalistes de Bouaké pour donner la parole aux décideurs de l’ancienne vallée du Bandaman, regroupant les régions actuelles du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), Hambol (Katiola, Centre-Nord) et une partie de l’Iffou (Daoukro, Centre-Est) sur les questions de développement local et d’actualité.

« Jusqu’en 2016, le marché du cacao a connu une grande embellie et depuis ce temps, on a assisté à une baisse brutale des cours donc il faut réadapter notre politique commerciale à la situation actuelle », a fait remarquer M. N’Guessan, indiquant que le binôme cacao-café est un produit à bourse dont la commercialisation est organisée depuis ces structures de cotation.

En réalité, a-t-il fait savoir, « il ne manque jamais d’acheteurs, ce sont les conditions de vente qui peuvent mettre un pays en difficulté parce que vous avez garanti un prix aux planteurs et si les cours baissent vous êtes tenus de vous abstenir des ventes jusqu’à ce qu’il ait une amélioration ».

Ce qui a fait dire à M. Lambert N’guessan que la mévente actuelle « ce n’est pas des problèmes graves, c’est juste des problèmes de prix qui peuvent pousser un pays à s’abstenir de vente pendant quelques temps ».

« Ce ne sont pas des difficultés insurmontables ce sont des problèmes de niveaux de cours », a conclu M. N’Guessan.

Classement FIFA : le Sénégal et la Tunisie trônent sur l’Afrique

Le Sénégal et la Tunisie, totalisant chacun 1498 points, occupent la première place africaine du classement d’août publié ce jeudi par la Fédération internationale de football association (FIFA).Les deux nations occupent la 24ème place au plan mondial. Mais le grand gagnant de ce nouveau classement est le Sénégal qui a bondi de trois rangs là où la Tunisie a perdu trois places.

Le Sénégal, meilleure nation africaine à la dernière Coupe du monde avec 4 points engrangés dans le groupe H (1 victoire, 1 nul et 1 défaite), se voit récompensé pour ses résultats qui n’ont hélas suffi pour lui assurer une qualification au second tour.

Le Maroc (-5) et le Nigeria (-1) ont certes chuté au classement planétaire mais restent dans le top 10 africain. Tout le contraire de l’Egypte (65ème mondial et 11ème africain) qui paye sa mauvaise campagne en Russie, sanctionnée par trois défaites : face à l’Uruguay (0-1), la Russie (3-1) et l’Arabie Saoudite (2-1).

La France, championne du monde est actuellement le leader incontesté du classement mondial avec 1726 points, soit une progression de 6 rangs. Les Bleus sont talonnés par la Belgique (2ème, 1723 points) et le Brésil (3ème, 1657 points). La Croatie, surprenant finaliste du Mondial russe, termine au pied du podium avec 1643 points.

Classement FIFA Afrique : top 10

1ers ex-æquo Sénégal et Tunisie 1498 points ; 3ème République Démocratique du Congo 1456 points ; 4ème Ghana 1424 points ; 5ème Maroc 1418 points ; 6ème Cameroun 1416 points ; 7ème Nigeria 1410 points ; 8ème Burkina Faso 1408 points ; 9ème Mali 1360 points ; 10ème Cap-Vert 1356 points.

Côte d’Ivoire: libération de l’Imam Aguibou Touré après plus d’un mois de détention

L’Imam Aguibou Touré de la mosquée Al Houda Wa Salam d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, écroué à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA) pour avoir tenu des propos appelant à « la haine et à la discrimination tribale et religieuse», a été libéré mardi après plus d’un mois de détention, a appris APA de source proche du guide religieux. A en croire la même source, a été auditionné plus tôt en début d’après-midi de ce mardi  par le juge d’instruction.  Son arrestation le 10 juillet, avait été diversement interprétée par  l’opinion, notamment sur les réseaux sociaux ivoiriens.

 Cependant, le 13 juillet dernier, dans une déclaration, le procureur de la République, Richard Christophe Adou a expliqué à la presse que l’arrestation de l’Imam Aguibou Touré ne vise pas « à museler un guide religieux dans son élan d’éveilleur de conscience ».

 Selon lui, le guide religieux est poursuivi pour des propos appelant à la haine et à la discrimination tribale et religieuse ainsi qu’à la discrimination scolaire tenus de façon répétitive et abondamment diffusé (…) aussi d’apologie du terrorisme ». 

Poursuivant, le procureur de la République avait jugé que lesdits propos « xénophobes, contraires à la loi parce qu’incitant à commettre des infractions». 

M. Adou avait conclu en insistant que les poursuites initiées par le juge d’instruction contre l’Imam Aguibou Touré « ne sont ni contre une communauté, ni contre une religion. Mais contre une personne ayant tenu des propos contraire à la loi».

Le 06 août dernier, rappelle-t-on, le président ivoirien, Alassane Ouattara,  a signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 dont l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, les ex-ministres de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et Assoa Adou ainsi que le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné alias Soul  To Soul.

La politique nationale s’impose à la Une des journaux ivoiriens

La politique nationale avec sa nouvelle configuration marquée par des intrigues, des questionnements, des ruptures, des recompositions et des combats de leadership s’impose à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.Après le retrait du PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix),  « les députés RDR (Rassemblement des républicains) encouragent Ouattara à dialoguer avec Bédié » , barre en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin, selon qui, le dépôt des candidatures à la Commission électorale indépendante (CEI) pour les élections couplées municipales-régionales 2018 démarre ce mardi. 

Election présidentielle de 2020 :  « voici ceux qui poussent Bédié à être candidat », croit savoir Le Jour Plus, qui jauge ensuite « les risques » de cette aventure de N’Zueba (ndlr : surnom donné à Bédié). « Votre attitude sape les efforts du chef de l’Etat », fustige le groupe parlementaire RDR en direction de son ancien allié du PDCI-RDA, rapporte Le Patriote.

 « Toutes les tentatives de déstabilisation du PDCI sont vaines », répond M. Bédié en couverture de Le Nouveau Réveil. Ce qui fait dire à LG Infos que Ouattara est dans la « tourmente » après le rapprochement PDCI-FPI. 

Dans tout autre registre de la page politique, L’Expression affirme savoir ce que Simone Gbagbo, après sa sortie de prison, réserve à Affi N’Guessan pour le contrôle du Front populaire ivoirien (FPI, opposition). Pour sa part, Notre Voie explique  « comment les proches d’Affi font face à la violence » des partisans de la deuxième faction du FPI, lors de visites aux prisonniers « politiques » libérés.

Le gouvernement ghanéen se passer du soutien du FMI

Le président Nana Akufo-Addo a annoncé que le gouvernement travaille très dur pour faire sortir le Ghana du programme de soutien du Fonds monétaire international (FMI) d’ici à la fin de l’année, a appris APA.Il a noté que, bien que son administration ait hérité le programme du gouvernement précédent, elle s’efforçait de sortir le Ghana de cet accord.

Le Daily Graphic rapporte lundi que le président a déclaré que son administration met en place des fondamentaux économiques solides pour s’assurer que le soutien de l’institution Bretton Woods ne serait plus pertinent.

Il s’exprimait dans la région Ashanti, où il est actuellement en tournée de trois jours.

Le Ghana a sollicité l’appui du FMI en 2015 pour soutenir son programme de réforme économique à moyen terme.

Dans le cadre de ce programme triennal, le Ghana devait rétablir la viabilité de la dette, reconstruire les réserves extérieures et éliminer la domination fiscale de la politique monétaire et sauvegarder la viabilité du secteur financier.

Le FMI a approuvé une facilité de prêt de 918 millions de dollars pour le Ghana afin de soutenir les réformes visant à créer des emplois et à protéger les dépenses sociales.

Le président Akufo-Addo a alors dit : « Toutes les initiatives de mon gouvernement visent à rendre le Ghana plus stable, plus pacifique et plus sûr ».

Arrestation de 7 soldats camerounais accusés d’exécutions sommaires

Le ministre camerounais en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary a informé, samedi soir, que 7 soldats, présumés coupables d’exécutions sommaires de deux femmes et leurs deux enfants en bas âge, dans la région de l’Extrême-Nord, «ont été mis à la disposition de la justice et feront l’objet d’un procès équitable».Précisant que les concernés, dont un lieutenant de vaisseau, engagés sur le front de la guerre contre la secte islamiste Boko Haram, bénéficient jusqu’alors de la présomption d’innocence, il a réitéré la détermination du chef de l’État «à veiller à ce que les exactions qui peuvent être perpétrées par quelques soldats égarés, fassent systématiquement l’objet d’enquête et aboutissent le cas échéant à des sanctions appropriées».

Ces soldats, s’ils étaient reconnus coupables des faits à eux reprochés, encourent la peine de mort ou l’emprisonnement à vie, selon le Code pénal.

L’on note qu’il s’agit d’une volte-face spectaculaire du pouvoir de Yaoundé, dans cette affaire dont la vidéo macabre a été dévoilée en juillet dernier.

Le 20 juillet 2018, le même Issa Tchiroma Bakary, réagissant aux accusations de plusieurs organismes de défense de droits de l’homme parmi lesquels Amnesty International, avait formellement démenti l’information faisant état de la mise aux arrêts de militaires dans le cadre de l’enquête : «Il n’y a eu aucune arrestation de militaires supposément impliqués dans les crimes odieux contenus dans cette vidéo», et «toute information à ce sujet relève de la pure fantaisie».

Selon lui, non seulement des investigations menées sur cette vidéo virale démontraient qu’aucune preuve de l’implication des forces de défense n’avait été encore apportée, mais en plus «les arguments utilisés par Amnesty International sont légers et les accusations hâtives».

Et de s’interroger sur «les motivations de l’acharnement» dont est victime l’armée camerounaise de la part d’un certain nombre d’organisations non gouvernementales, «alors que son professionnalisme est largement reconnu».

Selon des sources proches du dossier, les deux femmes, cagoulés et les poignets attachés dans le dos ainsi que leurs enfants de 2 et 5 ans, auraient été exécutés en avril 2014 dans la localité de Krawa-Mafa, puis rapidement ensevelis au pied d’une montagne appelée Vizi Kokor Vegebi, située à un jet de pierre du poste militaire de leurs bourreaux où il avaient préalablement été incarcérés.

Décès de l’opposant tchadien Ali Golhor

Le porte-parole de la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC), l’une des plus importantes coalitions de l’opposition tchadienne, Ali Gabriel Golhor est décédé dans l’après-midi du jeudi des suites d’une maladie, a appris APA vendredi.Originaire de l’extrême sud du Tchad, dans la région du Moyen Chari, l’ancien député Golhor, président du parti Convention pour la Démocratie et le Fédéralisme (CDF), a été d’abord un compagnon de lutte de l’opposant fédéraliste Yorangar, avant de fonder de sa propre formation politique.

Il était l’un des précurseurs de l’accord politique du 13 août 2007 dont il avait assuré la présidence du comité de suivi. Interrogé par APA, un de ses camarades de la CPDC reconnait en Golhor un homme de parole qui n’hésitait jamais de dire ce qu’il pense d’une situation politique quelconque. « C’était un homme franc », reconnaissent ses compagnons de la CPDC.