Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

 En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

 A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

 Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

 « Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

 La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution du Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
53

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

38.330

NOMBRE DE DÉCÈS

1599

 Afrique du Sud : Cas (5647) – Guérisons (2073) – Décès(103)

La nation arc-en-ciel annonce ce jeudi 297 nouveaux cas de coronavirus.

Algérie : Cas (4006) – Guérisons (1779) – Décès (450)

158 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 6 décès.

Angola : Cas (27) – Guérisons (7) – Décès (2)

Luanda ne rapporte rien aujourd’hui.

Bénin : Cas (64) – Guérisons (33) – Décès (1)

L’ex-Dahomey n’indique rien ce jour. 

Botswana : Cas (23) – Guérisons (5) – Décès (1)

Ce pays de l’Afrique australe ne décompte rien ce jeudi.

Burkina Faso : Cas (645) – Guérisons (506) – Décès (43)

Au pays des hommes intègres, il y a quatre nouvelles contaminations.

Burundi : Cas (11) – Guérisons (4) – Décès (1)

Ce pays ne recense rien aujourd’hui.

Cameroun : Cas (1832) – Guérisons (934) – Décès (61)

Au pays de Paul Biya, on signale 26 nouveaux cas.

Cabo Verde : Cas (121) – Guérisons (4) – Décès (1)

Dans cet archipel, le virus est réapparu ces derniers jours. Huit cas de plus sont notés ce jeudi.

Centrafrique : Cas (50) – Guérisons (10) – Décès (0)

Le virus a récemment refait surface en RCA. Mais c’est le statu quo aujourd’hui.

Comores : Cas (1) – Guérisons (0) – Décès (0)

Les îles Comores sont désormais touchées par le coronavirus.Un cas a été détecté ce jeudi.

Congo : Cas (220) – Guérisons (19) – Décès (9)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce rien.

Côte d’Ivoire : Cas (1275) – Guérisons (574) – Décès (14)

37 cas de Covid-19 ont été notés ce jeudi. 

Djibouti : Cas (1089) – Guérisons (642) – Décès (2)

Douze nouveaux cas sont signalés ce jour. 

Egypte : Cas (5537) – Guérisons (1381) – Décès (392)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on note aujourd’hui 269 nouveaux cas et 12 morts.

Erythrée : Cas (39) – Guérisons (26) – Décès (0)

Asmara enchaîne les jours sans cas notifiés. Mieux, sept patients ont recouvré la santé.

Eswatini : Cas (100) – Guérisons (12) – Décès (1)

L’ex-Swaziland rapporte neuf cas aujourd’hui. 

Ethiopie : Cas (131) – Guérisons (59) – Décès (3)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), déclare un cas ce jeudi.

Gabon : Cas (276) – Guérisons (67) – Décès (3)

Le pays d’Ali Bongo annonce 38 contaminations.

Gambie : Cas (11) – Guérisons (8) – Décès (1)

Ce pays enclavé signale un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (2074) – Guérisons (212) – Décès (17)

Accra rapporte aujourd’hui 403 cas et 1 décès.

Guinée : Cas (1495) – Guérisons (329) – Décès (7)

Conakry répertorie aujourd’hui 144 nouveaux cas.

Guinée-Bissau : Cas (205) – Guérisons (19) – Décès (1)

Ce pays lusophone ne déclare pas de cas supplémentaires. 

Guinée équatoriale : Cas (315) – Guérisons (9) – Décès (1)

Malabo ne déclare aucun nouveau cas ce jeudi.

Kenya : Cas (396) – Guérisons (144) – Décès (17)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué ce jeudi 12contaminations et 2 décès.

Lesotho : Cas (0) – Guérisons (0) – Décès (0)

Cet Etat enclavé échappe, pour le moment, au virus.

Liberia : Cas (141) – Guérisons (45) – Décès (16)

Monrovia respire ce jeudi.

Libye : Cas (61) – Guérisons (18) – Décès (3)

Aujourd’hui, Tripoli fait part d’un décès.

Madagascar : Cas (128) – Guérisons (92) – Décès (0)

Dans la Grande île, deux guérisons sont confirmées ce jour.

Malawi : Cas (37) – Guérisons (7) – Décès (3)

Rien à signaler aujourd’hui.

Mali : Cas (490) – Guérisons (135) – Décès (26)

Ce pays ouest-africain recense huit infections et un décès aujourd’hui.

Maroc : Cas (4423) – Guérisons (984) – Décès (170)

Ce jeudi, 102 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Deux patients sont morts. 

Maurice : Cas (332) – Guérisons (310) – Décès (10)

Aujourd’hui, quatre malades ont vaincu le virus.

Mauritanie : Cas (8) – Guérisons (6) – Décès (1)

La République islamique ne déclare rien ce jeudi après le cas positif d’hier.

Mozambique : Cas (76) – Guérisons (12) – Décès (0)

Maputo ne constate aucune nouvelle infection. 

Namibie : Cas (16) – Guérisons (8) – Décès (0)

Cet Etat n’a dénombré aucun cas ces derniers jours.

Niger : Cas (719) – Guérisons (452) – Décès (32)

Niamey déclare ce jeudi six nouveaux cas.

Nigeria : Cas (1728) – Guérisons (307) – Décès (51)

196 nouveaux cas et 7 morts recensés dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest. 

Ouganda : Cas (83) – Guérisons (52) – Décès (0)

Kampala constate deux infections.

RD Congo : Cas (500) – Guérisons (65) – Décès (31)

Kinshasa déclare neuf cas supplémentaires et un décès.

Rwanda : Cas (243) – Guérisons (104) – Décès (0)

Le pays de Paul Kagamé déclare 25 contaminations.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (14) – Guérisons (4) – Décès (0)

Dans ce pays insulaire du Golfe de Guinée, le virus y a fait son entrée avec quatre cas. Six infections ont été annoncéesaujourd’hui.

Sénégal : Cas (933) – Guérisons (334) – Décès (9)

Ce jeudi, le Sénégal a réalisé 1161 tests dont 51 sont positifs. Il s’agit de 40 cas contacts suivis et de 11 cas issus de la transmission communautaire.

Seychelles : Cas (11) – Guérisons (6) – Décès  (0)

Ce pays n’a pas découvert de cas aujourd’hui.

Sierra Leone : Cas (124) – Guérisons (21) – Décès (7)

Ce pays anglophone indique ce jeudi vingt infections et trois morts.

Somalie : Cas (601) – Guérisons (31) – Décès (28)

Les autorités sanitaires ont déclaré aujourd’hui 19 cas.

Soudan : Cas (442) – Guérisons (39) – Décès (31)

Khartoum annonce 67 nouveaux cas et 3 décès. 

Soudan du Sud : Cas (35) – Guérisons (0) – Décès (0)

Le dernier Etat africain indépendant confirme une infection ce jeudi.

Tanzanie : Cas (480) – Guérisons (167) – Décès (16)

Ce pays n’annonce rien aujourd’hui.

Tchad : Cas (73) – Guérisons (33) – Décès (5)

Cet Etat dirigé par Idriss Déby indique ce jeudi 21 cas et 3 décès.

Togo : Cas (116) – Guérisons (65) – Décès (9)

Les autorités sanitaires annoncent aujourd’hui sept cas et deuxdécès.

Tunisie : Cas (994) – Guérisons (305) – Décès (41)

Tunis indique quatorze infections ce jeudi.

Zambie : Cas (106) – Guérisons (55) – Décès (3)

Lusaka rapporte aujourd’hui neuf contaminations.

Zimbabwe : Cas (40) – Guérisons (5) – Décès (4)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il n’y a aucun nouveauporteur du virus ce jour.

Burkina: l’activiste Kémi Séba condamné à deux mois avec sursis

L’activiste franco-béninois Kémi Séba, de son vrai nom, Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été condamné ce vendredi par la justice burkinabè à deux mois avec sursis et une amende de 200 000 F CFA, a appris APA vendredi de source judiciaire.Selon la décision du tribunal, le prévenu interpellé par la gendarmerie, puis mis en garde à vue à Ouagadougou, depuis le week-end dernier, est poursuivi pour « outrage au chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré et d’autres chefs d’Etat étrangers ».

Le jugement de Kémi Séba, par ailleurs, président de l’ONG « Urgences panafricanistes », a eu lieu jeudi au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

 L’activiste franco-béninois avait été interpellé le samedi 21 décembre dans son hôtel à Ouagadougou, après une conférence à l’Université Joseph Ki Zerbo sur le franc CFA, dont il est un farouche détracteur.

Pour son avocat, Me Prosper Farama, « ce qui choque le plus, au-delà de la peine prononcée, c’est le principe de la tenue même de ce procès ». 

L’homme de droit se dit « écœuré » de voir que « dans le contexte national, de ce que le président Macron a pu dire aux présidents africains, l’on puisse en arriver à un procès comme celui-là ». 

«Je n’imagine pas qu’un citoyen français eût été poursuivi en France parce qu’il aurait traité le président Macron de petit président. C’est écœurant qu’en Afrique on continue de vouloir noyer le fond par la forme», s’est offusqué Me Farama.

Quant au prévenu, il a promis de continuer le combat après l’annonce de ce verdict.  « C’est la quatrième fois qu’on m’envoie en prison et à chaque fois j’en ressors plus fort. Personne sur cette terre ne pourra nous empêcher de dire ce que nous pensons» a martelé le polémiste.

La condamnation de Kémi Séba, suscite beaucoup de commentaires dans la presse nationale et sur les réseaux sociaux.

Pendant que certaines personnes pensent qu’il n’y avait pas de chat à fouetter à propos des propos prononcés par l’activiste « à côté des dossiers judiciaires plus sérieux », d’autres estiment qu’un simple recadrage suffisait.

Ce n’est pas la première fois que Kémi Séba a des ennuis judiciaires dans un pays africain. Courant aout 2017, il avait été incarcéré puis jugé avant d’être relaxé à Dakar (au Sénégal) pour avoir brûlé publiquement un billet 5000 CFA pour protester contre la « Françafrique ».

Lotissement et faits de société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés, avec une prédominance des sujets liés aux faits de société, notamment des questions de lotissement.Evoquant le phénomène des habitats spontanés, le quotidien national Sidwaya titre : «Restructuration des zones non-loties: Quand l’exigence de transparence se heurte au scepticisme».

Selon le journal, le développement des habitats spontanés ou zones non-loties s’est fait de manière exponentielle dans les quatre coins de la ville de Ouagadougou, amenant l’autorité à envisager sa restructuration.

Le confrère fait un arrêt sur cette «vision qui suscite avant-date, de l’espoir et des inquiétudes au sein des populations».

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays consacre un dossier aux bâtiments construits pendant la colonisation, titré : «Zoom sur ces bâtisses qui résistent au temps».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), présente en première page, une affaire relative à un lotissement spécial dans l’arrondissement n°3 de la ville de Bobo-Dioulasso.

Le journal rapporte que la zone de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (Sonatur), sise au secteur 31 de Bobo-Dioulasso, est un serpent de mer pour le conseil d’arrondissement.

«Des citoyens occupent illégalement le site et certains tiennent à y rester malgré la solution palliative de l’exécutif d’arrondissement», souligne L’Express du Faso.

Le même quotidien fait remarquer que dans la commune rurale de Bousouma (région du Centre-nord), «des propriétaires terriens dénoncent la gestion du processus de lotissement».

Le journal Le Quotidien, de son coté, aborde le problème d’eau dans certaines zones du pays, à travers l’article intitulé: «Objectif +Zéro corvée d’eau+: Le combat du ministre de l’eau pour étancher la soif des Burkinabè».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il revient sur l’affaire judiciaire liée à l’activiste franco béninois, mettant en exergue: «Justice burkinabè: Kémi Séba écope de 2 mois de sursis».

Sous le titre «Ces résidus de poison qui garnissent nos assiettes»,  L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, parle de l’usage incontrôlé des pesticides.

Le journal croit savoir que le Burkina Faso est un grand utilisateur de pesticides car, poursuit-il, plus de 5 000 tonnes de ces produits sont déversées chaque année dans les champs.

Et d’ajouter qu’il s’agit de «chiffres officiels qui sont en deçà des quantités phénoménales de ce type de produit en circulation sur le marché noir de la contrebande et dont l’usage incontrôlé transforme nos assiettes en véritables dépotoirs chimiques parfois».

Du Sahel au Lac Tchad: solidarité africaine en panne (Chronique)

L’éditorialiste et écrivain nigérien Seidik Abba dénonce l’absence de solidarité entre États africains dans la lutte contre la menace terroriste. Dans cette chronique exclusive pour APA que nous rééditions ici, le journaliste y estime que « le continent continuera pour longtemps encore d’être le théâtre d’interventions des puissances extra-africaines ».A trop incriminer la communauté internationale sur les carences de son action, notamment, au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad, nous, Africains, avons fini par considérer que l’Afrique ne fait pas partie de cette communauté internationale. Cette posture amène donc à juger que « seuls les autres » sont responsables de l’absence de solution aux crises aiguës au Sahel et dans le Bassin du Lac. Elle nous dispense (et c’est confortable) d’interrogations légitimes sur la solidarité intra-africaine et sur l’utilité des différents mécanismes censés garantir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.

Peut-on franchement reprocher à la Pologne de ne pas se mobiliser contre la menace terroriste au Mali alors que l’Egypte (pays africain) n’en fait pas mieux ? Peut-on dénoncer l’inaction de la Lituanie au Burkina Faso alors que l’Ethiopie (pays africain) ne fait pas autant ? Peut-on reprocher aux Pays-Bas de ne pas voler au secours du Niger confronté aux groupes terroristes alors que l’Afrique du Sud (pays africain) n’en a pas mieux fait ? Peut-on reprocher au Canada de ne pas se mobiliser contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad alors que l’Algérie ne s’y intéresse pas ?

Il aura fallu le mois de septembre dernier pour que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacre à Ouagadougou un sommet ad hoc sur la menace terroriste au Sahel qui, après le Burkina Faso, le Niger et le Mali, entend s’étendre aux pays côtiers tels que le Benin, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Togo.

Si nous voulons que nos incriminations envers la communauté internationale soient crédibles, nous devons commencer par nous ressaisir en matière de solidarité intra-africaine. Le continent a les moyens humains, financiers et logistiques de sa solidarité envers le Sahel et le bassin du Lac.

Alors que l’action de la force française Barkhane au Sahel est vivement critiquée dans les opinions publiques nationales, Paris a annoncé l’arrivée prochaine dans la région des forces spéciales européennes dans le cadre d’un nouvel engagement militaire dénommé Takuba (le sabre en Tamashek).

Comme les forces spéciales égyptiennes, algériennes, éthiopiennes ou kenyanes ne viendront pas au Sahel, on aura bientôt, peut-être, celles de la Lituanie, des Pays-Bas, de la Pologne ou même de la Norvège et de la Suède. C’est une position confortable que d’incriminer les autres, mais de ne pas assumer sa part de solidarité. Après avoir critiqué l’opération française Serval de janvier 2013 au Mali, les pays africains avaient annoncé en mai 2013 à Addis-Abeba, lors de la célébration du cinquantenaire de l’Union africaine, la création immédiate de la Capacité africaine de réaction aux crises (CARIC).

Six ans après cette annonce en grandes pompes, la CARIC n’a ni effectifs, ni quartier général, a fortiori des moyens logistiques et militaires. Elle ne fait donc pas mieux que la force africaine en attente et ses cinq brigades régionales qui ne sont toujours pas sorties de terre, malgré la pile de dossiers et rapports ainsi que des réunions interminables. 

La sécurité au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad fait certes partie de la sécurité globale qui appelle une mobilisation déterminée de la communauté internationale. Mais, en attendant, un engagement plus franc et massif du reste monde, on peut au moins avoir plus de solidarité intra-africaine.

L’Afrique a tous les moyens de cette solidarité. Pour peu qu’elle le veuille et s’y engage. Autrement, le continent continuera pour longtemps encore d’être le théâtre d’interventions des puissances extra-africaines. 

Le G5 Sahel toujours en proie au terrorisme

L’année 2019 a été très meurtrière au Sahel et dans les régions du Lac Tchad en raison de la multiplication des actes des groupes terroristes.L’endiguement de la menace terroriste restera un défi en 2020 pour les cinq pays du G5 Sahel dont la Mauritanie. Après une année 2019 macabre au Burkina Faso et au Mali, le Niger et le Tchad semblent clôturer ce cycle annuel pour avoir enregistré 14 et 70 morts entre le 11 et le 17 décembre.

La dernière attaque au Niger illustre bien la situation chaotique dans ces pays de la bande sahélienne regroupés dans le cadre d’un G5 Sahel fondé en 2014 pour lutter contre les mouvements terroristes. Ces derniers continuent de lancer leurs assauts autour du Lac Tchad, que partagent le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad, au grand désarroi des soldats et des populations riveraines.

Pour le Tchad et le Niger, l’ennemi est sans équivoque Boko Haram. Chaque mois, si ce n’est le Tchad qui est visé, c’est l’armée nigérienne qui subit une attaque de cette secte. Les assauts « des illuminés » de Boko Haram sont toujours suivis de lourdes conséquences, soit la perte de soldats soit des populations massacrées.

Malgré le déploiement de soldats le long des frontières autour des eaux de ce lac, le Tchad n’a pas encore éradiqué cette menace. En mars, 23 soldats tchadiens ont été tués dans l’attaque de leur base située sur l’une des rives du Lac Tchad. D’autres militaires mourront le mois suivant à la suite d’une autre attaque.

Au sein du G5 Sahel, le même constat semble prévaloir, avec des attaques récurrentes ayant touché les armées et la population du Burkina Faso, du Niger et du Mali.

Par ailleurs, la Mauritanie peut se réjouir de son accalmie même si des spécialistes préviennent qu’elle n’est pas à l’abri de « menaces djihadistes », comme le vivent actuellement ses voisins du G5 Sahel. Dans cette zone, les attaques sont également attribuées à des groupes djihadistes affiliés à Al Qaida ou à l’État Islamique. Selon des médias locaux, les attaques terroristes auraient fait près de 600 morts.

Malgré la situation difficile, les pays du G5 Sahel semblent bien s’organiser dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Depuis novembre 2017, l’organisation a lancé des opérations militaires même si la réalité est tout autre sur le terrain.

L’insécurité est plus palpable cette année au Mali où plusieurs groupes sont à la base d’attaques meurtrières en dépit de la présence des forces étrangères qui contribuent à la lutte contre le terrorisme. Début novembre, 24 soldats ont été tués dans une attaque terroriste.

Le Burkina Faso aussi n’a pas été épargné par les attaques terroristes en 2019. En novembre, on a recensé la mort de 38 personnes membres d’un convoi minier, sans compter les assauts meurtriers qui se sont poursuivis jusqu’en décembre. Selon un décompte fait par des médias, le pays a enregistré près de 500 victimes de janvier à novembre, faisant de 2019 l’année la plus meurtrière à cause du terrorisme.

Si certains spécialistes qualifient le Burkina de « maillon faible » du G5 Sahel, le président Roch Marc Christian Kaboré rassure. Pour lui, le défi de l’Etat burkinabè est de faire en sorte que l’armée puisse être partout : « Et de ce point de vue, le Burkina Faso doit travailler à assurer ses propres responsabilités qui sont celles de pouvoir défendre les frontières ».

Le président du Faso ajoute que « nous devons travailler ensemble, chacun dans son pays et également aux abords de nos frontières, pour réduire les distances de circulation des terroristes ».

Lutte contre le terrorisme et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent l’actualité nationale et internationale dominée par des faits politique, sans oublier la lutte contre le terrorisme.Dans sa rubrique « Révélations », le journal privé Le Pays affiche: «Arbinda: 80 terroristes abattus». Sur le même sujet, Aujourd’hui au Faso titre : «35 civils dont 31 femmes tués à Arbinda: Représailles, deuil, résilience et interrogations au Burkina». Pour ce journal privé, ce qui s’est passé à Arbinda ce 24 décembre est le prototype des guerres obliques, indirectes «molles».

Et Le Pays d’ajouter: «alors que les Forces de défense et de sécurité (FDS) avaient étalé 80 terroristes, parmi une fournée de plus de 200 assaillants qui déferlaient sur la ville, ils s’en sont pris à de pauvres femmes, qui étant allées pour puiser de l’eau, qui s’adonnant à des tâches ménagères».

Pour le confrère, c’est ce que l’on appelle «les glissements dans ces guerres qui n’ont jamais autant porté leur qualificatif : asymétriques».

Le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique « L’autre regard », intitulée : «Intrépide soldats !», souligne que «peinés et meurtris depuis plus de quatre ans, les Burkinabè l’ont davantage été avec l’attaque, le mardi 24 décembre dernier, du détachement militaire d’Arbinda dans le Sahel, par des hommes armés».

Pour Sidwaya, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont offert aux Burkinabè un beau cadeau de Noël, en éliminant 80 terroristes, réduisant du même coup leur force de frappe. Et de mentionner qu’il reste à espérer que cette percée se poursuive, afin que «le meilleur reste à venir !».

En politique, les journaux reviennent sur la situation en Côte d’ivoire, notamment, le mandat d’arrêt lancé contre l’ancien Président de l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume Soro.

Le Pays croit savoir que «Bogota (surnom donné à Guillaume Soro, Ndlr) (a été) rattrapé par son passé», car, justifie-t-il, «en voulant sortir de l’ombre du président ADO (Alassane Dramane Ouattara), Soro s’est lui-même rendu beaucoup vulnérable».

De son côté, L’Observateur Paalga se pose cette question : «Après Guillaume Soro, Henri Konan Bédié ?», tandis que Aujourd’hui au Faso prévient : «Attention aux germes d’une crise pré-électorale !».

Débats sur le franc CFA et expulsion de Kémi Séba à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement l’expulsion, ce week-end à Ouagadougou, de l’activiste Kémi Séba, sans oublier les débats sur le passage du franc CFA à l’Eco.Dans son éditorial intitulé «Le requiem du CFA ?», le quotidien national Sidwaya fait remarquer qu’à cinq jours près, le franc CFA, né le 26 décembre 1945 en France, aurait célébré son 74e anniversaire.

Le journal indique que ce 21 décembre 2019, le requiem d’une monnaie, longtemps considérée comme «vecteur de sécurité avec une garantie de parité», a été fait, dans un contexte où les populations, surtout jeunes, réclamaient à cor et à cri sa fin.

«Ce n’est pas encore le décrochage pur et simple prôné par certains irréductibles, mais Abidjan devient le point de départ de nouvelles réformes dites +courageuses+ vers une liberté monétaire, gage d’une vraie indépendance pour les huit pays d’Afrique de l’Ouest ayant en partage le F CFA», souligne l’éditorialiste de Sidwaya.

«Franc CFA: Ite, missa est …. (* c’est fini, la messe est dite)», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso, rappelant que réunis à Abuja au Nigéria, le 21 décembre 2019, «les chefs d’Etat réunis en sommet de la CEDEAO chantaient en chœur (?) le requiem du franc CFA, remplacé par l’Eco».

De son côté, le journal privé Le Pays donne «quelques éclairages» sur le passage du F CFA à l’ECO, mentionnant que «les pays de l’UEMOA (sont) face à leurs responsabilités».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il donne la parole à l’économiste burkinabè, Dr Hamidou Sawadogo qui déclare au sujet du passage du F CFA à l’ECO, que «pour le moment, c’est un simple changement de nom».

Le même journal, dans sa ‘’Grille de lecture », évoque l’expulsion de l’activiste Kémi Séba, faisant observer qu’il s’agit de «l’imposture à la désinvolture».

Le sujet revient dans la rubrique hebdomadaire ‘’Le voyageur de Guena » du journal Le Quotidien qui titre : «Burkina : Kémi Séba expulsé après des propos sur le président du Faso».

Pour sa part, Le Pays titre : «Kémi Séba sur point d’être expulsé».

Burkina: la lutte contre les inégalités au cœur de la stratégie nationale genre 2020-2024

Le ministère burkinabè de la Femme et ses partenaires ont validé le nouveau projet de la Politique nationale genre (PNG) 2020-2024, dont l’objectif principal, selon les acteurs, est de lutter contre les inégalités, a constaté APA samedi à Ouagadougou.«La question de la prise en compte du genre dans le processus du développement demeure une priorité pressante dans le Plan national de développement économique et social (PNDES, référentiel de développement)», a affirmé la représentante de la ministre en charge de la Femme, Congo Hariguietta, par ailleurs chargée de missions dudit département.

Mme Congo s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de l’atelier national de validation du projet de la stratégie nationale genre 2020-2024.

Selon elle, la PNG se fonde sur des engagements internationaux, régionaux et nationaux pris par le Burkina Faso qui vise à terme, la construction d’une  «société débarrassée de toutes les formes d’inégalités et d’iniquités de genre et qui assure à l’ensemble de ses citoyens et concitoyennes, les sécurités essentielles pour leur épanouissement social, culturel, politique et économique».

La chargée de mission a rappelé que le  lancement du processus d’élaboration de la nouvelle Stratégie nationale genre (SNG) s’est déroulé le 3 décembre dernier et que ses grands axes et  orientations  ont été formulés pour la promotion du genre dans les cinq prochaines années.

Hariguietta Congo a affirmé que les résultats attendus de la rencontre  constituent un enjeu stratégique et un tournant décisif pour la promotion du genre  et a invité les participants à un examen sans complaisance du document soumis à leur appréciation.

La représentante de la ministre en charge de la Femme a rappelé que  les prochaines étapes à l’issue de l’atelier de validation, sont  entre autres, la  prise d’un arrêté pour l’adoption du document de la SNG, l’élaboration  d’une stratégie de communication  et d’un plan d’action triennal 2020 -2022, la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du projet.

Le Burkina Faso a élaboré en juillet 2009 la Politique nationale genre (PNG) pour lutter contre les inégalités et les iniquités entre les hommes et les femmes dans le pays.

Développement et justice, au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi parvenus à APA évoquent des sujets variés dont ceux liés à la justice et au développement.«Promotion de l’énergie: Ces +grands-mères solaires+ passées aux oubliettes», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que dans le cadre de la promotion de l’utilisation des énergies alternatives au bois de feu, la direction générale du programme Fonds pour l’environnement mondial, appui aux ONG (FEM/ONG) et le collège de Tilonia au Nord-Ouest de l’Inde ont signé une convention.

Et de préciser que ladite convention, signée en 2016, a permis à un certain nombre de pays dont le Burkina Faso  de bénéficier d’une formation à l’énergie solaire en Inde. 

Selon le journal, les «grands-mères solaires» censées donner un coup d’accélérateur au développement local par la technologie de l’énergie solaire, sont passées dans l’ombre depuis leur retour de l’Inde en 2016. 

«Trois ans après, l’une d’elles, Zoénabo Nana, tente tant bien que mal de mettre en pratique son expérience à Basgana, son village situé à 6 Km de Manga », relate Sidwaya.

Sous le titre: «Du normographe à la révolution digitale», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè, consacre sa parution du jour, correspondant à son 10 000enuméro, aux péripéties qu’a connu le journal. 

A en croire le confrère, «cela fait 10 000 fois que ses travailleurs (de L’Observateur) sont repartis sur le métier pour livrer chaque jour – en réalité cinq fois par semaine – des informations générales sur notre pays, sur l’Afrique et le monde». 

Le même journal aborde dans son ‘’Regard sur l’actualité », le procès de Blé Goudé en Côte d’Ivoire, titrant : «Cette balance judiciaire qui penche toujours d’un côté». 

L’éditorialiste de L’Observateur Paalga croit savoir quepour Charles Blé Goudé, ce n’est sans doute qu’un petit répit, car son procès, qui devait s’ouvrir hier à Abidjan, a été reporté sine die. 

« Et pour cause ! son avocat s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan qui avait décidé en novembre dernier de renvoyer l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo devant les juges», commente-t-il. 

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, affiche: «Procès de Charles Blé Goudé : La justice d’accord, mais non aux règlements de comptes».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, consacre sa Une au procès relatif à l’affaire dite «charbon fin », mentionnant : «La demande de saisie des biens de Essakane (société minière) fait couler beaucoup d’encre». 

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue : «Affaire du charbon fin : Débats houleux autour des mesures conservatoires contre ESSAKANE IAM GOLD SA». 

Burkina: Quatre terroristes neutralisés et une base logistique démantelée

Les Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè ont neutralisé quatre terroristes et démantelé une importante base logistique terroriste dans la localité de Belhouro, dans la région du Sahel (Nord du Burkina Faso), a appris APA mardi de source militaire.Selon le communiqué du service de communication des armées burkinabè, hier lundi, une patrouille mixte du Groupement de forces pour la sécurisation du Nord (GFSN) composée d’éléments des forces terrestres et de la gendarmerie, en mission de reconnaissance offensive, a fait la découverte d’une importante base logistique terroriste dans la localité de Belhouro (Province du Soum) près de Arbinda. 

Le même document précise qu’au cours de cette opération, quatre terroristes ont été neutralisés, avant d’ajouter que «de l’armement lourd, des munitions et des engins explosifs improvisés ont été saisis, ainsi que des motos et divers autres matériels».

«Le Chef d’Etat-Major Général des Armées félicite les unités pour cette action qui contribue à réduire les capacités opérationnelles des groupes armés terroristes. Il leur réitère sa pleine confiance et les exhorte à poursuive la dynamique positive entamée», note le communiqué.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes faisant des pertes en vies humaines aussi bien au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des populations civiles. 

La riposte des FDS, ces derniers temps, a permis de «neutraliser» des terroristes et de saisir un nombre important d’armes, de matériels et de minutions, dans le camp des terroristes. 

Justice et lutte contre le terrorisme au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus mardi à APA évoquent la situation nationale marquée par la lutte contre le terrorisme et la remise de peines accordée hier à des détenus en Conseil des ministres.« Conseil des ministres: des remises partielles de peines à 478 détenus », titre le journal privé Le Pays, publiant la liste exhaustive des personnes concernées par cette décision.

Pour Aujourd’hui au Faso, la remise et la réduction de peines concernent « 643 détenus ». 

L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, explique que cette remise du reliquat de leurs peines privatives de liberté est motivée, soit pour des raisons de santé, soit pour l’ardeur au travail pénitentiaire, soit pour le bon comportement ou en raison de la minorité des condamnés.

Sur un autre sujet, le quotidien national Sidwaya et Le Quotidien mettent en exergue le « recrutement des volontaires de la défense » avec « le projet de loi +bientôt+ soumis à l’Assemblée nationale».

Sur la lutte contre le terrorisme, Sidwaya note que « des femmes soutiennent le président du Faso (…) dans ses efforts ». Cette posture a été adoptée après un meeting tenu samedi dernier à Ouagadougou par la fédération des associations féminines pour l’entraide et le développement communautaire.

« Cinq hommes au cœur d’une dune », indique par ailleurs L’Observateur Paalga, titrant sur la déclaration sur la situation du G5 Sahel.

En effet, le journal rapporte que le rendez-vous entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et leur homologue français Emmanuel Macron aura lieu, en principe, le 13 janvier 2020 à Pau. Initialement prévu pour le 16 décembre 2019, il a été reporté suite à l’attaque terroriste qui a fait une centaine de morts au Niger.

Face à cette situation, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), se demande : «Le terrorisme oblige-t-il à tout remettre à plus tard ?».  

Le G5 Sahel et insécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent des sujets relatifs à la sécurité et au sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu la veille, à Niamey, au Niger.«Sommet extraordinaire du G5 Sahel : Renforcer les alliances», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, a présidé en fin de matinée, le dimanche 15 décembre 2019 à Niamey, la cérémonie d’ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat.

Le journal précise que le sommet a été placé sous le signe de la solidarité sahélienne avec le Niger, qui a perdu le 10 décembre 2019, 71 soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre : «Convocation dirigeants G5 Sahel par Macron: Niamey pour préparer la riposte de Pau».

Selon le confrère, après Inatès et avant Pau (où ils ont été convoqués par le président français, Emmanuel Macron), «Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keita, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Ghazouani, après s’être recueillis hier à Niamey sur les tombes  des 71 martyrs, se sont ainsi retrouvés à un sommet extraordinaire.

Et d’ajouter que la réunion avait pour objectif d’«harmoniser leurs vues et préparer, qui sait, la riposte anti-jupitérienne alors que, pour nombre de leurs compatriotes, ils ne devraient pas déférer à cette convocation de Pau».

Le journal privé Le Pays reprend à sa Une, les propos du président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé qui a déclaré lors d’une rencontre à Koudougou, que «c’est une obligation pour nous de soutenir le président du Faso (dans la lutte contre le terrorisme)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il mentionne dans ses ‘’News du jour » que sept civils dont cinq Kolgwéogos (groupe d’auto-défense) ont été exécutés, à bout portant, par une vingtaine d’hommes armés qui ont fait irruption, samedi dernier  dans le village de Kantari, à l’Est du Burkina Faso.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait remarquer: «Après l’insécurité physique, voici l’insécurité alimentaire».

Justice et Norbert Zongo au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente l’actualité nationale marquée par la commémoration, la veille, du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, ainsi que la conférence de presse animée par le procureur général.Sous le titre: «Justice: 99 dossiers enrôlés pour les sessions des pôles criminels de Ouagadougou et de Ouahigouya», Fasozine.com informe que le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a animé une conférence de presse ce vendredi 13 décembre 2019.

Ce journal en ligne précise que la rencontre avec les journalistes a porté «sur un seul point, à savoir l’organisation des deux sessions de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou qui se tiendront, l’une à Ouahigouya pour le compte du pôle criminel de Ouahigouya et l’autre, à Ouagadougou, pour le compte du pôle criminel de Ouagadougou».

Selon nos confrères, l’affaire Norbert Zongo s’est également invitée à ce point de presse.

Pour sa part, Wakaséra.com, évoquant cette conférence de presse du procureur, affiche : «Burkina: 99 dossiers de crime de sang à évacuer en deux semaines».

Le même site d’information renseigne que l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade a déclaré vendredi à Ouagadougou que «+les décrets d’extradition+ de François Compaoré, accusé dans l’affaire Norbert Zongo, +seront pris conformément à ce que la justice a décidé+».

Abordant le 21e anniversaire du décès du journaliste Norbert Zongo, Lefaso.net met en exergue note que «Les Burkinabè attendent toujours que justice soit rendue».

Selon le confrère, le Collectif contre l’impunité (regroupement de syndicats, partis politiques, mouvement des droits de l’homme) a déposé, hier vendredi, au cimetière municipal de Ouagadougou, des gerbes sur la tombe du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, pour marquer le 21e anniversaire du décès du journaliste.

A ce sujet, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du président du Collectif, Chrysogone Zougmoré qui déclare: «21 ans après, nous sommes toujours déterminés et surtout confiants».

Assassinat de Norbert Zongo: l’extradition de François Compaoré exigée

Des organisations professionnelles de média burkinabè, à l’occasion du 21e anniversaire de la mort de Norbert Zongo célébré ce 13 décembre, ont exigé l’extradition du frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré, François Compaoré, inculpé dans ce dossier.Dans la déclaration commune parvenue à APA, ces organisations rappellent que «cela fait exactement 21 ans que le journaliste Norbert Zongo, son frère Ernest Zongo, son collaborateur Blaise Ilboudo et leur chauffeur Alassé Nikiema ont été sauvagement assassinés à quelques encablures de Sapouy».

Les signataires indiquent que depuis le régime de la Transition, le dossier a été rouvert et le juge d’instruction a procédé à des inculpations.

«Naturellement, il n’a pas mis du temps à remonter à François Compaoré », mentionnent-ils, avant d’ajouter qu’exilé en France, ce dernier refuse de se présenter aux convocations du juge.

«Un mandat d’arrêt international a été décerné contre lui. Le Gouvernement burkinabè a introduit une demande de son extradition à la requête du juge d’instruction», peut-on lire dans le document, qui ajoute : «C’est pourquoi, à l’occasion du 21ème anniversaire de ces assassinats, nous, responsables de ces organisations signataires de la présente déclaration, interpellons solennellement le Président de la République Française et son gouvernement, sur l’urgence de prendre enfin ce décret d’extradition de M. François Compaoré pour qu’il réponde devant le juge des faits qui lui sont reprochés».

Les responsables des organisations professionnelles des médias demandent à la France de clarifier sa position par rapport à cette demande d’extradition de François Compaoré car, « nous ne comprenons pas qu’alors que le président français en personne l’avait promis à Ouagadougou, François Compaoré ne soit toujours pas extradé, et ce, malgré le quitus de la justice française».

Ils expriment aussi leur  «indignation ainsi que leur ras le bol des populations burkinabè face à la prise en otage de ce dossier par la collusion entre les élites africaines et occidentales, renforçant le sentiment que la France ne joue pas franc-jeu avec les Pays africains».

Le journaliste d’investigation Norbert Zongo a été assassiné avec trois autres personnes, le 13 décembre 1998, alors qu’il menait une enquête sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré.

Chaque année,  en hommage aux disparus, des activités sont organisées à la date anniversaire de leur assassinat.

Norbert Zongo et attaque meurtrière au Niger à la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce vendredi commentent largement l’attaque meurtrière contre l’armée nigérienne, survenue deux jours plus tôt, sans oublier le 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.«Sapouy (localité où le journaliste Norbert Zongo a été assassiné le 13 décembre 1998, Ndlr), 21 ans après: Des droits-de l’hommiste pour l’extradition de François Compaoré», affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal publie une déclaration commune de plusieurs Organisations de la société civile (OSC), à l’occasion du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo et de ses compagnons.

A ce propos, Le Pays mentionne: «Demande d’extradition de François Compaoré : Des OSC déplorent la +lenteur+ des autorités françaises».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya titre: «Assassinat de Norbert Zongo: Avec ou sans François Compaoré, le procès peut se tenir», reprenant ainsi les propos du président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo,  Abdoulaye Diallo.

Sous le titre : «Niger, le jour d’après Panser Inatès et repartir au combat», Aujourd’hui au Faso revient sur l’attaque perpétrée, mercredi, sur l’armée nigérienne, faisant 71 morts. 

Selon le confrère, c’est l’Etat islamique qui a infligé cette lourde perte à l’armée nigérienne et au moral des peuples du G5 Sahel.

«Le groupe a en effet revendiqué l’attaque qui a fait 71 morts au sein des soldats nigériens», fait remarquer Aujourd’hui au Faso avant d’ajouter que «le président Mahamadou Issoufou (du Niger) est revenu dare-dare de l’Egypte et a convoqué un conseil de sécurité d’urgence».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Une lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens du Burkina Faso qui fait le lien avec le report d’une rencontre initiée à Pau, par le président français, Emmanuel Macon.

Selon ce journal, finalement avec l’attaque terroriste contre la base militaire d’Inatès au Niger, qui a fait plus de 70 morts, Paris et Niamey ont convenu de reporter à début 2020, le fameux sommet de Pau, initialement prévu pour le lundi 16 décembre.

Burkina: 1649,51 milliards FCFA de recettes mobilisés en 2019

Le Burkina Faso a pu mobiliser 1649,51 milliards de F CFA au titre de l’année 2019, soit un taux de recouvrement de 98 ,31% des recettes de l’Etat, a déclaré jeudi à Ouagadougou, le ministre de l’Economie et des Finances, Lassina Kaboré.« Sur une prévision initiale de 1677,85 milliards de F CFA, son département ministériel a mobilisé 1649,51 milliards F CFA, avec un accroissement de 245,75 milliards de F CFA, comparativement à la même période de l’année 2018 », a indiqué le ministre Kaboré.

Ouvrant les travaux du deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de son département au titre de  l’année 2019, Lassina Kaboré a précisé que par rapport à la prévision annuelle révisée de 1837,50 milliards de F CFA, le taux de recouvrement est de 89,77% au  30 novembre 2019.

Le ministre de l’Economie et des Finances a souligné que ces résultats ont été possibles grâce à, entre autres, l’opérationnalisation depuis 2018 de la facture normalisée au niveau des contribuables sur toute l’entendue du territoire national, l’immatriculation de 2479 nouveaux contribuables à fin novembre 2019 et la mise en œuvre d’un système moderne d’assainissement du fichier des contribuables.

Le ministre a aussi évoqué la vérification de 824 postes comptables, l’élaboration et la transmission du projet d’avant programme (partenariat public-privé) 2019-2020, la réalisation des  cartographies des risques et les plans d’audits de 4 ministères, l’amélioration de la qualité de la budgétisation, etc.

 «La bonne gestion du patrimoine non financier de l’Etat devrait permettre d’assurer un équilibre entre la gestion financière et budgétaire en termes de réduction des charges de fonctionnement de l’Etat et l’amélioration des conditions de travail et de productivité des administrations publiques», a-t-il conclu.

Sécurité et fête nationale au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent largement sur la fête nationale célébrée la veille, sans oublier l’actualité liée au terrorisme et à la situation sécuritaire.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend en guise de titre ces propos du Chef d’Etat-major général des armées, le général Moïse Miningou : «Le rouge coulé à la carte du Burkina n’est pas du vrai rouge».

 Le général évoquait ainsi, la situation sécuritaire,  dans le pays, notamment, la peinture en rouge, de la carte du Burkina Faso par les autorités françaises.

Sous le titre: «11 décembre à Tenkodogo: +La vieille terre+, capitale d’un jour», L’Observateur Paalga rapporte que «le temps d’une journée, Tenkodogo, la ‘’Vieille Terre » en langue mooré, a été la capitale du Burkina Faso».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue: «Commémoration du 59e anniversaire de l’indépendance: L’apothéose par la grande parade civile et militaire».

Selon L’Observateur Paalga, les plus hautes autorités du pays ainsi que les premiers responsables de ses institutions se sont retrouvés à Tenkodogo, à la faveur de la traditionnelle parade militaire et civile, l’un des actes majeurs de la double commémoration du 59e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance et du centenaire de la création de la Haute-Volta.

Pour sa part, Le Pays trouve que la fête a été «belle» à Tenkodogo, là où Aujourd’hui au Faso fait observer que la parade civilo-militaire a été «sobre».

L’Observateur Paalga croit savoir que la cérémonie s’est voulue sobre eu égard à un contexte sécuritaire national particulier.

C’est à juste titre que Sidwaya, le quotidien national arbore: «Célébration de la fête de l’indépendance: Persévérance contre l’insécurité», affichant également, des images de défilants.

Le même journal consacre sa rubrique ‘’L’Autre regard  » au  sujet, avec ce titre exclamatif: «Un siècle de sacrifices à préserver !».

Le commentateur rappelle que le peuple burkinabè a commémoré, hier 11 décembre 2019, les 100 ans de la création de son pays, autrefois Haute-Volta et le 59e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale sous le thème: «Cent ans de la création du Burkina Faso: devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-nation».

Burkina: le président Kaboré appelle à la consolidation de l’Etat-Nation

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a appelé ses compatriotes à participer à la consolidation de l’Etat-Nation, une tâche qui, a-t-il souligné, s’accomplira à travers la restauration de l’autorité de l’Etat central et le bannissement « à jamais de la stigmatisation de l’autre ».«Pour consolider l’Etat-Nation, il nous faut relever deux défis (…) le premier, c’est de restaurer l’autorité de l’Etat central, garant de l’unité et de l’indivisibilité de la Nation, tout en menant à bien le processus de décentralisation, afin de garantir l’épanouissement des communautés vivant dans nos collectivités», a dit le chef de l’Etat burkinabé dans un message à la nation reçu mercredi à APA.

Selon Marc Christian Kaboré qui s’adressai à ses compatriotes à l’occasion du 59ème anniversaire de l’indépendance du pays,  «tous les Burkinabè doivent s’assumer et assumer leurs responsabilités individuelles et collectives de citoyens exemplaires, et la justice doit jouer sa partition avec efficacité, pour garantir l’égalité de tous les Burkinabè devant la loi».

Le second défi à relever pour atteindre l’Etat-Nation consiste  à «bannir à jamais la stigmatisation de l’autre», a-t-il dit, ajoutant que «nous devons combattre avec la dernière énergie toute forme de repli identitaire et de discrimination, fondée sur le genre, l’ethnie, la religion ou la région».

Pour le chef de l’Etat, «ces dérives dommageables à la cohésion sociale sont de nature à compromettre notre quête permanente d’unité nationale».

La meilleure manière d’y arriver est de «poursuivre, selon lui, la construction du dialogue social, du dialogue interreligieux, intergénérationnel, ainsi que le dialogue des cultures, indispensables à la pérennisation d’une culture de la paix».

Se penchant sur la recrudescence des attaques des groupes armés, Roch Kaboré a invité la population à «ne rien céder aux forces du mal qui font tout pour détruire notre Nation».

Actuellement, a-t-il relevé, «les soldats des vaillantes unités de nos Forces de Défense et de Sécurité assurent, au péril de leurs vies, l’intégrité territoriale de l’Etat, et veillent à la protection de nos concitoyens, contre les attaques terroristes et l’extrémisme violent qui nous sont imposés».

M. Kaboré a ajouté qu’il ne doutait pas des Burkinabé « sur les forces du mal car, aujourd’hui comme hier, la culture de la défaite ne fait pas partie des valeurs sociétales de notre peuple».

La colonie de Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) a été créée le 1er  mars 1919, puis  disloquée en 1932, pour être reconstituée en 1947, avant l’indépendance du pays en 1960.

Son actuelle appellation Burkina Faso est intervenue en août 1984, une année après l’avènement du Conseil national de le Révolution (CNR) dirigé par feu capitaine Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.

La fête nationale fait le menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè traitent essentiellement du 59e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, célébré ce mercredi, jour férié, chômé et payé.«59e  anniversaire de l’indépendance: Le Roi de Tenkodogo (ville qui accueille les festivités, Ndlr) formule des vœux de paix et de concorde nationale», titre Lefaso.net.

Le même journal en ligne publie l’intégralité du message du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’occasion de la fête nationale.

Dans ledit message, le président Kaboré rappelle, d’entrée de jeu, que «la commémoration du 59e  anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale revêt une importance particulière en cette année du centenaire de la création de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso».

Pour sa part, Burkina24.com, met en exergue, ces propos de Roch Kaboré qui dit au sujet du terrorisme: «J’invite les communautés burkinabè à ne rien céder aux forces du mal».

Abordant dans le même sens, Aouaga.com annonce, dans son ‘’Flash infos » que «le président Kaboré renouvelle son appel à une trêve sociale et à une union sacrée pour vaincre le terrorisme».

De son côté, Fasozine.com, en plus du message présidentiel, publie celui de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, parti de l’opposition).

«Nous célébrons l’An 59 de notre Indépendance dans la sobriété et dans un esprit d’hommage à nos soldats qui se battent au front, et dans un esprit de compassion pour les familles de ceux qui ont payé de leur vie, la défense de l’intégrité territoriale et la protection des personnes et des biens », peut-on lire dans le message de l’UPC.

Sur le site en ligne du quotidien national Sidwaya, l’on peut lire que la direction générale de la promotion de l’économie rurale a organisé, lors des festivités du 11 décembre à Tenkodogo, des journées promotionnelles des produits nationaux.

Budget 2020 et fête nationale au menu des quotidiens

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi décryptent l’actualité nationale marquée par les préparatifs de la fête nationale et le vote, la veille, de la loi sur le budget 2020.«Budget de l’Etat, gestion 2020: Près de 19% consacré à la défense», titre le quotidien national Sidwaya qui relate que l’Assemblée nationale a adopté, hier jeudi, le projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020.

A ce propos, Le Pays, quotidien privé, fait remarquer que «la loi (a été) votée après de houleux débats».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il affiche à sa Une: «Budget de l’Etat exercice 2020 : 220 milliards à la Défense, 104 à la sécurité».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé informe que le vote de la loi budgétaire a permis de se rendre compte que les recettes sont chiffrés à 2 233 316 662 FCFA tandis que les dépenses s’élèvent à 2 518 466 662 F CFA.

Sidwaya consacre sa manchette à la fête nationale prévue dans quelques jours, titrant: «11 décembre à Tenkodogo (capitale de la région du Centre-est) : Des infrastructures inaugurées».

Le journal relate que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a officiellement inauguré, le mardi 3 décembre 2019 à Tenkodogo, plusieurs infrastructures du 11-Décembre, réalisées dans la région du Centre-Est, dans le cadre de la célébration du 59e  anniversaire de l’Indépendance.

Burkina : l’Armée «neutralise» une vingtaine de terroristes

Une vingtaine de terroristes ont été «neutralisés (abbatus)» et plusieurs autres blessés, suite à la riposte d’une l’attaque de positions militaires situées au Nord et au Nord-ouest du Burkina Faso, annonce un communiqué de l’armée burkinabè reçu mercredi à APA.Selon le communiqué, l’attaque qui a eu lieu mardi aux environ de 2h du matin a ciblé «simultanément les détachements militaires de Toeni (province du Sourou) et Bahn (province du Loroum)».

Toutefois, souligne le communiqué signé du Directeur de la communication et des relations publiques des armées, «la vigoureuse contre-attaque des unités a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes et de blesser plusieurs autres».

Des munitions, une dizaine motos et divers autres matériels ont également été saisis sur les assaillants, ajoute le communiqué avant de déplorer la mort de trois soldats et les blessures de sept autres.

En «s’inclinant devant la mémoire des soldats tombés, le Chef d’Etat-major Général des armées présente ses sincères condoléances à leurs familles et souhaite un prompt rétablissement aux blessés», indique le communiqué qui se félicite de «l’engagement sans faille des unités qui se battent au quotidien pour assurer la quiétude des vaillantes populations».

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes ayant fait des pertes en vies humaines aussi bien au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des populations civiles.

La riposte des FDS ces derniers temps a permis de «neutraliser» des terroristes et de saisir un nombre important d’armes, de matériels et de minutions, dans le camp des terroristes.

Lutte contre le terrorisme et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè reçus à APA, ce mercredi, évoquent des sujets politiques et ceux liés à la lutte contre le terrorisme.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Lutte contre le terrorisme: l’UEMOA se dote d’un fonds de sécurité», informant que la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) a pris fin, dans l’après-midi du mardi 3 décembre 2019 à Dakar, au Sénégal.

Selon le journal, concernant la question sécuritaire dans l’espace, la Conférence a exprimé sa grande préoccupation face aux récurrentes attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

«Elle a salué la détermination de l’union à faire face à l’insécurité grandissante. Elle a alors pris connaissance du rapport du comité de haut niveau sur la mise en œuvre du chantier paix et sécurité, présidé par le président sénégalais, Macky Sall», relate Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè renseigne que dans le domaine de la sécurité, une vingtaine de terroristes ont été abattus à Toéni et Bahn, localités situées au Nord-ouest et au Nord du Burkina Faso.

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du quotidien privé Le Pays sous le titre: «Bahn et Toéni: Une vingtaine de terroristes abattus».

Le même journal affiche: «Crise sécuritaire au Burkina: L’échec est de la pleine responsabilité du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr)», selon le CFOP, revenant sur la conférence de presse animée, la veille, par des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce sujet, les journaux ont surtout abordé la réaction des conférenciers au sujet du budget de l’armée nationale.

Ainsi, L’Observateur Paalga met en exergue: «Audit ministère de la défense: Le CFOP ne désarme pas», là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Le CFOP invite le président du Faso a levé le secret-défense».

Pendant ce temps, Sidwaya mentionne: «Ministère de la Défense: L’opposition exige un contrôle de l’ASCE (l’Autorité supérieur du contrôle d’Etat, Ndlr)».

Un symposium sur le renouveau économique s’ouvre mardi à Ouagadougou

La capitale burkinabè Ouagadougou accueille ce 1er octobre 2019 un symposium sur le renouveau économique, a appris APA lundi auprès des organisateurs.L’initiateur de la rencontre, qui réunira plus d’une centaine  d’experts nationaux et spécialistes internationaux du développement, est « Citoyen du Renouveau », une organisation de la société civile (OSC) burkinabè.

Le symposium vise à élaborer un cadre de référence d’une politique économique endogène à l’attention de ceux qui doivent élaborer les politiques publiques.

Il est placé sous le thème: «Élaboration d’une politique économique pour un développement endogène du Burkina Faso: choix et appropriation des objectifs finaux, intermédiaires et opérationnels et des instruments pour une implémentation à même de créer une croissance inclusive et des emplois durables dans un contexte sécuritaire difficile et d’une cohésion sociale mise à dure épreuve».

Les initiateurs du symposium estiment qu’il convient «de repenser le développement et surtout de se questionner sur la cohérence de la politique économique appliquée depuis plusieurs décennies».

Le symposium devrait permettre donc d’élaborer un document de base en tenant compte des réalités du pays.

Société et attaques terroristes font la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent les récentes attaques terroristes au Centre-nord du Burkina Faso, ainsi que des faits de société, notamment, la marche-meeting des Organisations de la société civile (OSC) à Bobo-Dioulasso.«Grève dans le secteur de la santé : Marche des OSC de Bobo pour inviter les protagonistes à privilégier l’intérêt général», affiche le journal Le Quotidien.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, reprend à sa Une les propos du Premier ministre, Christophe Dabiré qui déclare au sujet de la grogne sociale: «Nous n’accepterons pas de mauvaises revendications».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, consacre sa Une aux attaques terroristes, titrant: «Enième attaque terroriste au Centre-nord : Zimtanga, souffre-douleur des terroristes».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que les forces du Mal ont fait parler d’elles le samedi 28 septembre 2019 à Komsilga et à Deneon, deux villages de la commune rurale de Zimtanga, province du Bam.

«Le bilan, selon une source administrative, fait état de 16 civils assassinés et de dégâts matériels», écrit le journal.

Quant au quotidien national Sidwaya, il revient sur la question sécuritaire évoquée lors de la 74e session ordinaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), dans un article intitulé: «Insécurité au Burkina : Autopsie à l’ONU».

Le même journal, dans son éditorial, évoque la rentrée scolaire, soulignant que «demain, 1er octobre 2019, c’est la rentrée des classes pour la plupart des établissements d’enseignements publics et privés».

Selon l’éditorialiste, «comme les années antérieures, cette rentrée scolaire est source d’angoisses pour les parents d’élèves.

«Mais cette année, l’Etat, notamment le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), doit être particulièrement préoccupé, car les défis sont nombreux», estime Sidwaya.

Sept autres personnes tuées samedi au centre-nord du Burkina Faso

Sept personnes ont été tuées samedi après-midi à Deneon, province du Bam, après dix autres tuées dans la matinée à Komsilgha, dans la même zone située au Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA dimanche de sources sécuritaires et administratives.La tuerie des sept personnes est intervenue samedi vers 17h à Deneon, lorsque des individus armés présentés comme des terroristes, ont fait irruption dans le village. 

Le même jour, dans la matinée vers 7h du matin, une dizaine d’autres personnes ont subi le même sort à Komsilgha, un autre village de la commune de Zimtenga.

Selon des sources proches de l’armée nationale, un important dispositif sécuritaire est déployé dans la zone et sera renforcé dès ce dimanche.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Burkina: neuf personnes tuées à Komsilgha (centre-nord)

Neuf personnes dont cinq membres d’une même famille ont été tuées, samedi matin, par des individus armés à Komsilgha, un village de la région du Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA de sources concordantes.Selon les mêmes sources, les assaillants ont exécuté six personnes dans une pépinière dans ce village situé dans la province du Bam, commune rurale de Zimtenga.

Les assaillants qui seraient âgés entre 15 et 25 ans, seraient venus pour certains à binôme avec 16 motos. Ils auraient également incendié deux boutiques.

En début de semaine, six personnes ont été tuées dans trois villages de la même commune rurale (Zimtenga).

A la même période, neuf personnes ont été tuées dans la commune de Bourzanga, toujours dans la province du Bam (Centre-nord).

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Economie, politique et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique et l’économie.«Développement endogène: un symposium sur le renouveau économique se tiendra à Ouagadougou ce 1er octobre», affiche Fasozine.com, soulignant que l’initiative est de Citoyen du Renouveau, une organisation de la société civile.

A ce propos, Wakatséra.com, un autre journal en ligne, précise qu’environ 150 experts, spécialistes et acteurs citoyens sont attendus à ce symposium.

Selon le confrère, la rencontre a pour objectifs, entre autres, de faire l’état des mieux de la politique de développement économique du Burkina Faso au cours des décennies passées, d’identifier des instruments macroéconomiques et établir des mesures spécifiques à court, moyen et long termes visant à atteindre les objectifs définis.

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer qu’à travers ce symposium,  «Citoyen du renouveau veut repenser la politique économique au Burkina Faso».

Le même site d’information évoque la quatrième édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora, dénommée ‘’Sotigui Awards », précisant que l’évènement est prévu du  28 au 30 novembre prochain.

De son côté, Lefaso.net parle de l’évènement sous le titre : «Sotigui Awards 2019: Des acteurs africains et de la diaspora se donnent rendez-vous à Ouagadougou».

Le journal en ligne aborde également dans rubrique société, le lancement  de l’Observatoire national de la santé de la population (ONSP) dont le but, indique-t-il, est de prévenir et de contrôler des maladies au Burkina Faso.

En politique, Lefaso.net titre : «Assemblée nationale: Le président Alassane Bala Sakandé pourrait  »ester en justice » contre les calomniateurs».

A ce propos, NetAfrique.net, publie un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale, avec le titre : «Affaire Bala Sakandé aurait fait retirer son frère de l’armée: La mise au point de l’Assemblé nationale».

Le confrère rappelle qu’il circule depuis hier 26 septembre 2019, des informations accusant le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé d’avoir fait retirer son frère de l’armée.

«Face à cette rumeur qui a pris de l’empileur sur les réseaux sociaux entraînant des commentaires multiformes, le président de l’Assemblée nationale a tenu à régir à travers un communiqué», écrit NetAfrique.net.

Pour sa part, Fasozine.com informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté la situation sécuritaire de son pays, le 26 septembre 2019, devant la Commission de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Nécrologie et politique occupent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité politique nationale, sans oublier de commenter le décès, la veille, de l’ancien président français, Jacques Chirac.«France-Afrique : Adieu, Chirac +l’Africain+ !», se lamente Sidwaya, le quotidien national qui relate que l’ancien président français (1995-2007), Jacques Chirac est mort, hier jeudi 26 septembre, à l’âge de 86 ans.

«Depuis l’annonce de cette disparition, médias et hommes politiques français évoquent en mémoire, un +homme politique exceptionnel+», écrit Sidwaya.

Le quotidien privé Le Pays estime qu’«une figure de la Françafrique s’éclipse», tandis que Aujourd’hui au Faso titre : «Décès de Jacques Chirac : De la Corrèze au Zambèze, départ d’un ami du village africain !».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso souligne que Jacques Chirac restera pour les Africains, ce locataire de l’Elysée qui eut des allures de monarque africain. «Chirac-l’Africain, ajoute le journal, restera l’ami, le+grand président de par la taille+ mais aussi par l’esprit africain. Vérité en-déçà du Zambèze, erreur au-delà de la Corrèze ?».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés aborde le sujet du jour dans son ‘’Regard sur l’actualité » sous le titre: «Chirac, notre ami qui n’aimait pas nos +bruits+ ni nos +odeurs+».

Le journal fait remarquer que le défunt était de plus en plus diminué par l’âge et la maladie, mentionnant qu’il fit néanmoins une dernière apparition publique en novembre 2014 dans le cadre des activités de sa fondation.

Et d’ajouter qu’il (Jacques Chirac) souffrait, selon ses médecins traitants, d’anosognosie, un mal neurologique qui cause une absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie par d’autres troubles dont peut souffrir le patient.

En politique nationale, L’Observateur Paalga renseigne que la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), à travers un communiqué, a fait état de l’assassinat de Yehiya Maïga, ex-conseiller municipal de la commune de Gorom-Gorom (Région du Sahel) par des individus armés non identifiés.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la capitale économique burkinabè, titre à ce propos : «Le SG de la NAFA Oudalan assassiné».

Le même journal affiche en manchette : «Assemblée nationale : Le député Elisée Kiemdé +déchu+ de son mandat», avant d’ajouter que l’information a été livrée par l’Union pour le progrès et le changement (UPC), hier jeudi, lors d’une conférence de presse.

Dans sa rubrique ‘’Pot-pourri », Le Pays fait savoir que Blaise Compaoré est agacé par les sanctions prononcées contre des militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Chirac a toujours manifesté un attachement particulier à la relation France-Afrique (Ambassadeur)

L’ancien président français, Jacques Chirac, décédé jeudi matin, «a toujours manifesté un attachement particulier à la relation entre la France et l’Afrique», a déclaré l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.Selon le diplomate français, cet attachement entre Chirac et l’Afrique «n’était pas un attachement typique, lié aux questions de développement, mais un attachement plus profond que cela».

Luc Hallade qui s’est confié au journal en ligne Lefaso.net, estime que «le président Chirac a été un homme qui, au-delà de sa stature politique, savait avoir son carnet secret en quelque sorte, un homme qui s’intéressait à la culture».

Il a expliqué que «c’est lui (Jacques Chirac) qui a été à l’origine du musée Quai Branly, musée des arts premiers».

«C’est quelqu’un qui savait écouter et être proche des gens, être direct et ne pas se laisser fermer par le protocole», fait remarquer M. Hallade.

Selon l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Jacques Chirac a été «quelqu’un qui a voulu parler aux gens, et c’est pourquoi il a eu cette aura, cette réputation et cette affection vis-à-vis des populations africaines».

L’ancien président Jacques Chirac, de son nom complet Jacques René Chirac,  est décédé ce jeudi matin à l’âge de 86 ans.

Il  a été président de la République durant 12 années (1995-2007). Figure emblématique de la droite française, il a successivement été membre de l’UDR (1971-1976), du RPR qu’il a créé (1976-2002) et de l’UMP (2002-2007).

Il a terminé sa carrière politique au Conseil Constitutionnel, un organe où sont admis les anciens chefs de l’État français. Chirac avait cessé d’y siéger depuis le 9 décembre 2010.

La dernière visite de Jacques Chirac au Burkina Faso remonte à octobre 2009, lors du septième forum du développement durable, tenu à Ouagadougou.

Avant cela, il a été au Burkina Faso, les 5 et 6 décembre 1996 à l’occasion du XIX sommet franco-africain qui s’est tenu dans la capitale burkinabè.