« Le Sommet de la CEDEAO à Ouagadougou sera un tournant dans la lutte contre le terrorisme » (Responsable)

Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean Claude Kassi Brou a déclaré, mercredi à Ouagadougou, que le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’espace communautaire prévu le 14 septembre dans la capitale burkinabè, va marquer «un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme dans notre région».M. Brou qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré,  dit être venu faire le point des préparatifs de la rencontre au chef de l’Etat burkinabè.

 «Nous avons saisi l’opportunité de cette audience pour faire le point au chef de l’Etat des préparatifs de ce sommet. Les préparatifs tant au niveau des actions, tant au niveau de tout ce qui vise à la participation et la manière dont les rencontres vont se dérouler», a-t-il indiqué.

Jean Claude Kassi Brou a déclaré avoir reçu, en retour, des orientations et des conseils du président du Faso.

«Nous sommes confiants que ce sommet va être non seulement important, mais il marquera également un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans notre région», a-t-il ajouté.

Le sommet extraordinaire de Ouagadougou est co-organisé avec le G5 Sahel regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad et sera axé sur la lutte contre le terrorisme.

Il s’agit d’une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue en juin 2019 à Abuja au Nigéria.

Syndicalisme et société en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè présentent, ce mercredi, des menus diversifiés où l’on retrouve les faits de société, avec un accent particulier sur la marche-meeting, en vue, de l’Union d’action syndicale (UAS).Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso arbore, en première page, les propos du Secrétaire général (SG) de la Confédération générale du travail-Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié qui déclare : «Le meeting de l’UAS du 16 septembre aura lieu car pas interdit».

Selon le journal, les structures membres de l’unité d’action populaire ont annoncé, hier mardi lors d’une conférence de presse, qu’elles organisent une journée nationale de protestation le 16 septembre 2019, sur toute l’étendue du territoire.

«Cette journée sera ponctuée d’une grève de 24 heures, des marches suivies de meeting», écrit Aujourd’hui au Faso.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Marche-meeting du 16 septembre : +Celui qui se met devant notre rouleau compresseur…+», citant ainsi, le SG de la CGT-B, Bassolma Bazié.

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, titre : «An IV du putsch manqué : Syndicats et OSC sonnent la mobilisation».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, sous le titre : «Fautes sur les écriteaux publics : Une source de savoirs impurs pour les scolaires», évoque un problème de société.

Le confrère fait remarquer que «de nombreux affiches, indiquant généralement des commerces et des structures dans la ville de Ouagadougou, sont truffées de fautes d’orthographe», avant de souligner que «l’illettrisme des uns et l’absence de rigueur des autres sont, entre autres, les raisons évoquées».

Pour sa part, L’Observateur Paalga aborde un problème sanitaire, notamment, le cancer du col de l’utérus au Burkina Faso, mentionnant que «les gynécologues (sont) en ordre de bataille sur un terrain invasif».

Situation sécuritaire, société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent, entre autres sujets, la politique et les faits de société, sans oublier la situation sécuritaire marquée par la recrudescence du terrorisme ces derniers jours.«Burkina Faso: 29 civils et 6 pandores tués au Centre-Nord et Sahel : On ne sait plus quoi dire…», barre à sa Une le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Dans son commentaire, le journal fait remarquer que «le titre pourrait dire aussi +aveu de manque d’inspiration+. Ou d’impuissance», avant de relever que «mais c’est plutôt l’expression du summum de l’exaspération, de la désolation et du  dépassement».

Selon Aujourd’hui au Faso, «le décompte parle. Lugubrement.  En l’espace de moins d’un mois, de quelques semaines».

De son côté, L’Express  du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », titre «Attaques terroristes, il y a problème». 

Pour sa part, Le Pays, dans ses ‘’Révélations », informe que des présumés terroristes se sont évadés de leur cellule au commissariat de Bogodogo à Ouagadougou.

«D’après nos informations, ils (les terroristes évadés) ont réussi à perforer le mur de leur cellule pour s’enfuir», rapporte le confrère, ajoutant que les évadés «auraient utilisé leurs urines pour humidifier les briques, facilitant ainsi, leur soustraction».

Le Pays publie aussi un communiqué du Comité international de la croix rouge et du croissant-rouge (CICR) qui évoque la situation humanitaire au Burkina Faso et dans lequel il ressort que «plus de 500 000 personnes (sont) privées de soins de santé».

De son côté, le quotidien national Sidwaya consacre sa Une à un autre fait de société, notamment, la planification familiale, affichant : «Sans suivi médical, bonjour les complications !».  

Sous le titre exclamatif: «Zimbabwe : hommage à un héros !», le même journal revient sur le décès (le 6 septembre 2019) de l’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe, informant que les obsèques auront lieu le 14 septembre prochain.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole au député-maire de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou, Anatole Bonkoungou qui avoue que «la gestion du foncier dans notre arrondissement, a été mauvaise et malsaine».

Le journal relate également que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry a rencontré, hier lundi à Ouagadougou, les représentants des partis politiques et ceux des Organisations de la société civile (OSC) du Burkina Faso.

«Au cours des échanges, il (Newton Ahmed Barry) leur a fait le point des préparatifs pour la révision et la constitution du fichier électoral devant servir pour les élections de 2020 et 2021», rapporte Le Pays qui mentionne que pour la présidentielle et les législatives prochaines, «l’enrôlement débute le 1er janvier 2020».

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, parle du «chronogramme de Newton», là où L’Express du Faso met en exergue «la CENI en concertation avec les partis politiques».

Six gendarmes tués dans une embuscade au Burkina Faso

Six gendarmes burkinabè ont perdu la vie dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés à une dizaine de kilomètres de Inata, dans la région du Sahel, à l’extrême Nord du Burkina Faso, a appris APA mardi de sources concordantes.Selon ces sources, l’embuscade a eu lieu lundi, au moment où une équipe du détachement de gendarmerie de Inata revenait d’un ravitaillement près de Djibo, dans la province du Soum (environ 200 km au Nord de Ouagadougou).

Ce drame (non encore confirmé par l’armée encore moins le gouvernement) intervient au lendemain de deux attaques terroristes qui ont fait, selon le gouvernement, au total 29 civils tués dans les régions du Centre-Nord et du Nord.

La première de ces attaques, renseigne un communiqué gouvernemental reçu lundi à APA, s’est soldée par un bilan de 15 civils tués et de 6 autres blessés, lorsqu’un camion de transport qui circulait dimanche sur l’axe Barsalgho-Guenbila (région du Centre-nord), a roulé sur une mine.

Selon toujours le gouvernement, la seconde attaque a eu lieu, également dimanche, et sous forme de braquage d’un convoi de vivres pour des réfugiés. Bilan de cette exaction qui s’est déroulée sur l’axe Dablo-Kelbo (Nord) : 14 civils tués et d’importants dégâts matériels.

Le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou a assuré que des mesures supplémentaires de sécurisation sont en cours d’exécution dans les deux régions (Centre-nord et Nord).

Il a aussi affirmé que les convois d’aides humanitaires seront davantage protégés.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Politique et société au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi présentent des menus variés avec une dominance des sujets relatifs aux faits de société et surtout à l’actualité politique.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), consacre sa rubrique « Autant le dire » à la politique, sous le titre: «Ces hommes politiques ne sont pas dignes».

«Mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso : le nouveau parti politique pour accompagner KDO (Kadré désiré Ouédraogo, Ndlr) à Kosyam (présidence du Faso)», arbore, de son côté, le quotidien privé Le Pays.

Le journal rapporte que trois principales entités se sont retrouvées le samedi 7 septembre dernier pour «sceller une alliance politique dont l’objectif est d’accompagner Kadré Désiré Ouédraogo au palais présidentiel en 2020».

Dans son commentaire « Ligne de force », Le Pays parle de la «méthode Kadré…en marche», avant de faire remarquer qu’«il y aura fatalement du piquant à l’occasion de la prochaine échéance électorale».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, se pose cette question : «Mouvement Agir ensemble : Cheval de Troie pour porter KDO à Kosyam ?».

Le même journal revient sur un cas d’intoxication ayant occasionné, en l’espace de trois jours, 13 décès, tous membres d’une famille, dans le village de Lapio, commune rurale de Didyr, région du Centre-Ouest du Burkina Faso.

Quant au quotidien national Sidwaya, il évoque un fait social dans la capitale burkinabè, sous ce titre : «Prostitution à Ouagadougou : Ces +tanties choco+ qui ravissent la vedette aux jeunes filles».

Selon Sidwaya, jadis considérée comme une affaire de jeunes filles, la prostitution est en phase de changer de visage.

«Dans la ville de Ouagadougou, ce sont des femmes, mères de plusieurs enfants et affectueusement appelées +tanties choco+ qui sont devenues les cibles privilégiées des hommes», relate le confrère.  

Religion et justice en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent à leur une des sujets variés dont ceux liés à la justice et surtout à la religion.«Bobo-Dioulasso: la vielle mosquée de Dioulassoba retrouve son éclat», barre à sa une le journal privé Le Quotidien, informant que la réouverture officielle du lieu de culte réhabilité de Dioulassoba, a eu lieu hier jeudi à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), en présence du ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango.

A ce sujet, Le Pays affiche «Dioulassoba : la grande mosquée fait peau neuve».

De son côté, L’Express du Faso, sous le titre «Vielle mosquée de Dioulassoba : le nouveau visage dévoilé au public», fait observer que face à la dégradation de la grande mosquée de Dioulassoba, le gouvernement burkinabè s’est engagé pour sa réhabilitation.

«Trois ans après le lancement des travaux, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme remet officiellement la mosquée, nouvelle version, à la communauté musulmane», relate le confrère.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso revient sur la cérémonie d’installation du nouveau président de la cour de Cassation, titrant : «le magistrat Jean Mazobé Kondé installé».

Evoquant cette actualité, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Cour de Cassation : le président Kondé installé», là où Le Pays mentionne : «Le premier président élu installé».

Le journal cité en second lieu, met en exergue ces propos de Me Zaliatou Aouba, avocate de la défense lors du procès du putsch manqué de septembre 2015 : «ce procès aura une influence négative sur notre armée».

Le Pays rappelle que l’avocate a défendu les accusés Sidi Lamine Oumar et Ousséni Faiçal Nanema.

Embuscade au Burkina : un soldat tué et cinq assaillants « neutralisés » (Armée)

Une embuscade tendue dans la région du Sahel, au nord du Burkina faso, par des individus armés, a fait un mort dans les rangs de l’Armée qui, en représailles, a « neutralisé » cinq des assaillants, a-t-on appris de source militaire.«La réaction des éléments a permis de neutraliser  cinq (05) terroristes et de récupérer de l’armement et un important lot de matériel dans le camp des assaillants», souligne notamment un communiqué de la direction de communication et des relations publiques des armées reçu ce vendredi à APA.

Deux militaires ont toutefois été blessés, ajoute le communiqué, précisant que l’embuscade est survenue jeudi dans le village de Diomsogui département de Kelbo, province du Soum dans la région du Sahel.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à « neutraliser » 40 terroristes.

Syndicalisme, société et sport en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité marquée par des sujets liés sport et à la société, sans oublier le syndicalisme.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) consacre sa une, à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l’administration publique (SYNAGRH).

La rencontre a porté sur la crise au ministère de la Fonction publique, renseigne le journal, soulignant que «le SYNAGRH dénonce les propos mensongers du ministre Séni Ouédraogo».

Dans la même veine, Le Quotidien affiche, en première page, une affirmation de Souleymane Zoromé, l’un des responsables syndicaux déclarant que «le ministre Séni Ouédraogo tient des propos contradictoires».

Le journal privé Le Pays reprend les propos du même responsable syndical qui en plus loin, lorsqu’il déclare : «Si le ministre Séni Ouédraogo refuse le dialogue, qu’il rende le tablier…».

De son côté, le quotidien national Sidwaya se veut conciliant lorsqu’il titre : «Mouvement d’humeur des GRH (Gestionnaires de ressources humaines): le syndicat demande le retour au dialogue».

Ce journal rappelle que le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pr Séni Ouédraogo, s’exprimant sur la situation qui prévaut au sein de son département lors d’une interview accordée à une chaine de télévision de la place, le 27 août 2019, aurait affirmé qu’il n’existait pas de protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement.

«Il aurait ajouté qu’il n’a jamais reçu d’instruction de sa hiérarchie pour entreprendre des négociations avec le syndicat », rapporte Sidwaya.

Le journal Le Quotidien aborde également le mouvement d’humeur des secrétaires, en faisant remarquer : «Bureaux fermés dans certains ministères».

En fait de société, Le Pays informe que «11 personnes trouvent la mort suite à une intoxication alimentaire» dans le village de Didyr, dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, dans sa rubrique ‘’Projecteur », fait un zoom sur «Ce café qui fait les matins sibeau».

Les journaux reviennent, en sport, sur la relance du Marathon Ouagadougou-Laye.

Ainsi, L’Observateur Paalga arbore : «Sport: Le Marathon Paalga du Grand Ouaga est né», là où Sidwaya met en exergue : «Marathon Ouagadougou-Laye : la relance sous une nouvelle dénomination».

Le journal cité en second lieu relate que «le marathon Ouagadougou-Laye reprend du service après cinq ans d’interruption, grâce à une convention signée, le mercredi 4 septembre 2019, à Ouagadougou, entre le quotidien l’Observateur Paalga et la commune de Ouagadougou».

        

Justice et violences xénophobes alimentent la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent et condamnent, les scènes de xénophobie en Afrique du sud, sans oublier d’évoquer l’actualité nationale marquée par le verdict complémentaire du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, tombé la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.«Verdict procès putsch manqué : 10 à 30 ans ferme contre les fuyards», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Le journal fait observer qu’il fallait attendre le jugement des fugitifs pour retenir du procès du putsch manqué de septembre 2015 que le général Gilbert Diendéré n’est pas l’accusé qui écope de la peine la plus lourde.

«En effet, au terme de l’audience du 3 septembre 2019, consacrée aux 8 accusés qui se sont soustraits de la procédure, le juge a prononcé à leur endroit, une sentence allant de 10 à 30 ans de prison ferme», rapporte L’Observateur Paalga.

A ce propos, Sidwaya, le quotidien national, arbore : «30 ans de prison pour six fuyards dont Fatou Diendéré», là où Le Pays (privé), mentionne : «30 ans de prison fermes pour Fatou Diendéré et Emile Kaboré en cavale».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé, édité à Bobo-Dioulasso, parle d’«avis partagés entre politiciens et société civile», à l’issue du verdict du procès du putsch manqué.

Dans sa rubrique ‘’Politique étrangère », Sidwaya titre : «Afrique du Sud : le chômage alimente la xénophobie», soulignant que «la rareté des emplois est à l’origine de climat anti-migrant qui secoue l’Afrique du Sud».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, évoquant le sujet, met en exergue : «Violence en Afrique du Sud : Madiba (surnom de Nelson Mandela) doit se retourner dans sa tombe de Qunu».

Quant à L’Observateur Paalga, il mentionne : «Xénophobie en Afrique du Sud: Cette tache qui enlaidit l’Arc-en-ciel».

A en croire le confrère, la chasse aux étrangers est encore ouverte en Afrique du Sud car, poursuit-il, depuis dimanche dernier à Johannesburg, on assiste à des scènes d’un autre âge avec incendies  et pillages de boutiques et de magasins appartenant à des étrangers.

«Dans un quartier populaire au sud de la ville, plus de 500 habitants s’en sont pris à des établissements appartenant à des émigrés, notamment des Pakistanais, des Somaliens ou des Nigérians », relate L’Observateur Paalga.

En conclusion, l’éditorialiste fait remarquer que «c’est pathétique que des natifs d’un pays qui ont subi l’Apartheid et un confinement dans des ghettos en viennent à se comporter de la sorte».

Burkina: l’épouse de Gilbert Diendéré condamnée à 30 ans de prison ferme

L’épouse du général Gilbert Diendéré, l’ex-député Fatoumata Diendéré Diallo, poursuivie dans le cadre du coup d’Etat manqué de septembre 2015, a été jugée par contumace et condamnée à 30 ans de prison ferme par le Tribunal militaire de Ouagadougou qui siégeait ce mardi.Ancienne députée, Fatou Diendéré qui fait partie de huit accusés «fugitifs» ou «fuyards»,  est poursuivie pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres, coups et blessures volontaires.

Le Tribunal militaire avait prononcé, la veille, une peine de 20 ans de prison ferme pour son époux, le général Gilbert Diendéré, reconnu coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires.

Les co-accusés de Fatoumata Diendéré sont Traoré Abdoul Karim André dit “Perfectum”, Kagambèga Marguerite, Kaboré Emile, Songotoua Zakaria, le Colonel Déka Mahamadi, Bougouma Kagoné Alima et Zougnooma Issoufou.

Quant au général Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, il a écopé de la peine de dix ans de prison ferme pour les faits de trahison dans le même dossier.

La déchéance des décorations reçues par les deux généraux a également été prononcée par le tribunal militaire.

Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il a impliqué 84 accusés, majoritairement des militaires.

A l’issue des verdicts rendus depuis hier, l’audience a été suspendue ce mardi pour reprendre le 22 octobre 2019 avec la phase des intérêts civils.

Le verdict du procès du putsch manqué occupe la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement le verdict du procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, tombé, la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.Le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une l’image des généraux Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré, côte-à-côte, accompagnée du titre : «Procès putsch : 10 ans fermes pour Bassolé et 20 ans pour Diendéré».

Selon le journal, exceptés les faits de trahison, le général Gilbert Diendéré  a été  reconnu coupable des  autres infractions à lui reprochées.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Verdict du procès putsch manqué : les peines par tête d’accusé», faisant observer que «Diendéré et Bassolé échappent à la prison à vie».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », le même journal met en exergue : «Au-delà de la vérité du tribunal».

Pour sa part, Le Pays parle «des infractions et des peines des accusés», avant de publier la réaction des acteurs de la société civile et des victimes, sans oublier les «propos d’avocats» à l’issue du verdict tombé hier lundi et jugé sévère pour certains, mais clément pour d’autres.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il s’exclame : «Ce n’est pas le jugement dernier !».

Le confrère rappelle, d’entrée de jeu, que «lorsque les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé furent arrêtés, il y a 4 ans respectivement chez le Nonce apostolique et à son domicile par des jeunes pandores, nombreux étaient les Burkinabè qui savaient que plus rien ne s’opposerait au rendez-vous de ces 2 proches et grands sécurocrates de Blaise Compaoré d’avec la justice».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso estime que le jugement qui vient de s’effectué est «celui des hommes, qui est toujours en quête de l’injustice minimale».

Et de conclure : «Encore, que ces condamnations qui sont susceptibles d’appel d’ici 15 jours ne sont pas définitives».

Burkina : 20 ans de prison ferme pour le général Diendéré

Le Tribunal militaire de Ouagadougou a prononcé mardi, la peine de 20 ans de prison ferme pour le général Gilbert Diendéré, reconnu coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, a appris APA, à l’issue du verdict du putsch manqué de 15 septembre 2015 au Burkina Faso.Le président du Tribunal militaire, Seidou Ouédraogo a également prononcé la peine de 10 ans de prison ferme contre le général Djibrill Bassolé, l’autre présumé cerveau du coup d’Etat manqué.

Déchargé des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, Bassolé est tout de condamné pour les faits de trahison.

La déchéance des décorations des deux généraux a également été prononcée par le tribunal militaire.

Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il a impliqué  84 accusés, majoritairement composés de militaires

Faits de société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent, entre autres sujets, de politique et de faits de société, avec un accent particulier sur la profanation de la tombe de l’artiste-musicien ivoirien Huon Ange Didier alias DJ Arafat, décédé le 12 aout 2019 et inhumé samedi dernier.Sous le titre: «Obsèques DJ Arafat : Ce ne sont plus des +Chinois+, mais des barbares», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte que la journée du samedi 31 août dernier était assez mouvementée à la partie Nord d’Adjamé (quartier d’Abidjan).

«Scène de guérilla  urbaine entre policiers et +Chinois+(nom attribué aux fans du défunt artiste musicien). Des volutes de fumée obscurcissent l’horizon. Un groupe de jeunes fait irruption dans le cimetière de Williams-ville.  Attroupement autour d’une tombe fraîchement refermée. Le cercueil est retiré, puis ouvert», décrit le journal.

«La dépouille, poursuit l’éditorialiste, est examinée de près. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de celle de celui que toute la Côte d’Ivoire pleure».

Et de déplorer que «voici l’ultime et nauséeux acte d’adieu que les enragés du coupé-décalé ont tenu à réserver à celui qui fut désigné en 2015 artiste africain le plus influent à l’international par Forbes Afrique et TRACE Africa».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), affiche : «DJ Arafat, jusqu’au bout de la vie et même mort».

«Acte désacralisant, décourageant, affligeant pour sa famille et pour ses fans qui désapprouvent ce comportement hors norme. Décourageant pour la mémoire de Influemento», commente de son côté, Aujourd’hui au Faso.

A en croire cet autre journal privé, l’on a vu des obsèques de stars mondiales tels Michael Jackson, Withney Houston, Johnny Hallyday, mais sans ce genre de débordement.

Le confrère fait observer que «pourtant,  la dépouille du +deux fois Koraman+ a été exposée au centre de l’illustre stade Félix Houphouët-Boigny. Le cercueil a bien été ouvert et les yeux des «Chinois» ont vu le corps de leur idole», avant de se demander «Que restait-il encore à vérifier ?».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya consacre sa Une à un phénomène sociétal, sous le titre : «Inhumation des indigents à Ouagadougou : Dans l’univers des pompes funèbres».

Selon le journal, derrière les larmes et la profonde tristesse occasionnées par la perte d’un être cher, se cache une réalité dont on parle peu : du plus nanti au plus démuni, tout humain décédé mérite une sépulture digne.

Sidwaya a fait une immersion dans l’univers de l’inhumation des indigents dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.

En politique, le même quotidien revient sur la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui s’est achevée vendredi dernier, avec l’adoption de la «Déclaration de Yokohoma».

Il s’agit pour Sidwaya, d’un nouveau pacte de coopération prenant en compte les priorités du moment du continent africain.

Pendant ce temps, Le Pays arbore, en première page, les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboigo qui dit à propos de la présidentielle de 2020 que «Tous les partis vont se casser pour rejoindre le CDP».

Au même moment, L’Observateur Paalga renseigne que l’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle de 2020, était «en prospection», le samedi dernier, dans la commune rurale de Koubri, à une vingtaine de Km au Sud de Ouagadougou.

Vente de fleurs et plantes à Ouaga : un bon gagne-pain durant l’hivernage

La vente de fleurs pour des décorations à domicile et de plantes pour des opérations de reboisement ou autres préoccupations écologiques constitue une activité florissante au Burkina Faso, surtout en cette période d’hivernage.Le créneau est si porteur que beaucoup de personnes, notamment à Ouagadougou, en ont fait leur job, 24h sur 24. Ainsi en est-il d’Anase Guira.

Ce quadragénaire officie aux abords du barrage n°3 de Ouagadougou, l’un des plus ouvrages hydrauliques de la capitale burkinabé. Diverses et attrayantes, ses variétés vont des manguiers aux goyaviers et bananiers en passant par les plants de baobab, d’acacia, de teck, etc. Par endroits, les fleurs décoratives donnent de belles couleurs à cette flore.

En ce mercredi après-midi, Anase, dans l’attente des clients, discute avec quelques amis de passage. De temps en temps, il jette de regards furtifs sur ses plantes et fleurs, histoire de s’assurer que ses deux employés font bien leur boulot.   

Cela huit ans qu’il s’est lancé dans la vente de fleurs et de plants, une activité qu’Anase présente  comme sa « principale » occupation. A la question de savoir si l’activité est rentable, M. Guira répond par l’affirmative, avant de relativiser : «C’est surtout en saison pluvieuse, précisément, courant mi-juillet à fin septembre, que nos affaires marchent».

Ses propos sont corroborés par Hamado Kiendrébéogo. Cela fait une vingtaine d’années que cet homme, père de trois enfants dont l’un est à l’école, exerce ce métier. A l’en croire,  durant les mois d’août et de septembre, la vente de fleurs et de plantes booste son chiffre d’affaire journalier jusqu’à « 100.000 FCFA, voire plus ».

Le plus gros client, confie-t-il, est la mairie de l’arrondissement qui lui fait des commandes pour ses opérations de reboisement.

Ce jardinier-fleuriste dont le lieu de travail est situé au quartier Kossoghin de Ouagadougou, en bordure de la Route nationale n°22 (RN 22), vent également des pavés et des pots de fleurs confectionnés à base de ciment.

Pour bien maitriser son commerce, il emploie quatre personnes payées chacune 35.000 FCFA par mois, peu importe la période de l’année.

Toute autre est la méthode de Ipala Zomodo : il se fait aider de deux jeunes frères qu’il rémunère en fonction du gain journalier.

«Chacun des deux jeunes qui m’aident à vendre les plants et les fleurs peut avoir, à la fin de la journée, entre 1000 F et 2000 F CFA, en fonction de la recette du jour», indique M. Zomodo, soulignant qu’«actuellement, grâce à la saison des pluies, on peut avoir au minimum 5.000 F CFA quotidiennement».

Ipala Zomodo trouve le métier de fleuriste-jardinier plus rémunérateur que  celui de carreleur qu’il a, auparavant, exercé pendant cinq ans. 

S’il y a bien une période de l’année redoutée à l’unanimité   par les vendeurs de fleurs et de plantes, c’est bien la saison sèche, notamment, la période allant de février à mai.

«Durant la saison sèche, non seulement, il n’y a pas beaucoup de clients pour écouler nos produits, mais nous avons des difficultés pour avoir de l’eau en vue d’arroser et entretenir nos plants», relate M. Zomodo, obligé  à l’occasion de recourir à de l’eau de robinet qu’il achète lorsque le barrage est à sec, à partir du mois de mars.

Face à pareille situation, Hamadou Tiendrébéogo a une méthode : stocker l’eau achetée dans des bassins conçus à cet effet.

L’autre difficulté, fait observer Anass Guira, est relative au temps de croissance de certaines plantes avant d’être jugées aptes à la vente. «Parmi les plante que nous vendons, certaines ne sont vendables à un prix bénéfique qu’après, au moins, deux ans. Tout ce temps, il faut arroser quotidiennement les plants, sinon vous risquer de les perdre», indique-t-il.

En guise d’appui à sa corporation, le fleuriste-jardinier suggère que l’Etat prenne des mesures pour encourager et booster les reboisements. «Le gouvernement, souligne-t-il, peut décider que chaque candidat aux concours apporte une plante comme complément de dossier».

Selon lui, une telle mesure aura un double avantage : booster les reboisements et lutter contre la déforestation, mais également augmenter la clientèle des fleuristes et jardiniers.

Cette idée n’est pas sans rappeler la décision de certaines communes du Burkina Faso d’inscrire dans la liste des dossiers à fournir pour le mariage, des plants d’arbres fruitiers. Ainsi, chaque couple candidat au mariage doit déposer à la mairie et, suivant sa convenance, une bouture de manguier, d’avocatier, etc.

La presse en ligne burkinabè commente la victoire des Etalons juniors aux jeux africains

Les médias en ligne burkinabè commentent abondamment, ce samedi, la victoire des Etalons juniors du Burkina Faso, face à leurs homologues du Nigéria (2-0), en finale des Jeux africains 2019 qui s’est jouée, la veille au Maroc.Lefaso.net jubile à travers le titre : «Jeux africains/Football : le Burkina s’adjuge le trophée», avant de relater que le Burkina a remporté ce vendredi 30 août 2019 le trophée des 12e Jeux africains section football en battant le Nigeria par deux buts à zéro (2-0).

Et le confrère de préciser que les buts burkinabè  ont été inscrits par Cheick Djibril Ouattara à la 25e minute et Ismaël Ouedraogo à la 30e minute.

Le journal en ligne fait remarquer que «le duo Oscar Barro-Amadou Sampo, nouvellement porté à la tête de l’équipe nationale U20 réalise une première grande opération».

De son côté, Burkina24.com rappelle qu’il y a pourtant sept mois à la CAN U20, cette formation des Etalons a quitté le premier tour de la CAN U20 au Niger sans la moindre victoire.

Selon le site d’information, «malgré les souvenirs de la CAN U20, Oscar Barro avait trouvé sa formation capable de passer le premier tour et créer la surprise», soulignant qu’«avec un effectif moins bien étoffé que lors de la CAN U20, Oscar Barro a eu les arguments techniques nécessaires pour transfigurer cette formation».

Pour sa part, Fasozine.com rapporte que l’athlète burkinabè, Marthe Koala a décroché ce jeudi 29 août 2019 à Rabat au Maroc une médaille d’or en heptathlon (Combiné de 7 épreuves d’athlétisme).

«Bien avant  cela, elle a emporté la médaille d’argent dans la compétition dame du 100 mètres haies», poursuite le journal en ligne.

En guise de résumé LeFaso.net fait observer qu’à ces jeux africains, le Burkina Faso ramène quatre médailles d’or (Hugues Zango, Marthe Koala, Laetitia Bambara et en Football), deux en argent et autant en bronze.

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de divers sujets liés à la société, notamment les obsèques du chanteur ivoirien DJ Arafat et des mouvements d’humeur, sans oublier la politique.Sidwaya, le quotidien national, rapporte que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en visite au Japon dans le cadre de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), a parlé de coopération avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Le jeu politique trouble de Kadré Ouédraogo et de ses soutiens».

Le journal évoque ainsi la situation créée par l’ex-Premier ministre sous Blaise Compaoré et ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) dont la candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso ne fait pas l’unanimité au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) dont il se réclame.

Le sujet est abordé dans ‘’Une Lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

En effet, sous le titre : «KDO à la jurisprudence NAFA (Nouvelle alliance du Faso, Opposition)», le confrère fait observer qu’«après le rendez-vous manqué de Pabré le 24 aout dernier pour cause de deuil national, Kadré Désiré Ouédraogo sera demain samedi à Koubri pour une rencontre avec ses supporters».

Pour sa part, Le Pays informe que le grand parti en gestation pour supporter la candidature de KDO à la présidentielle de 2020 s’appellera la CNP (Convention nationale pour le progrès).

Le même journal privé mentionne à sa une : «Revendications sociale : Syndicats et société civil dans la rue demain»,  renseignant également que le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) reconduit ses actions de lutte du 2 septembre au 27 novembre 2019. 

A ce propos, L’Observateur Paalga met en exergue : «Grève SYNTSHA : L’opération +caisses vides» reconduite pour 88 jours, là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «SYNTSHA : un nouveau mouvement d’humeur du 2 septembre au 27 novembre».

Le journal cité en second lieu consacre sa Une aux obsèques de DJ Arafat, artiste ivoirien, décédé le 12 aout dernier à Abidjan des suites d’un accident de la circulation.

Le commentateur de Aujourd’hui au Faso parle de «Paillettes, récup. Politique et mythification pour le Daishikan», soulignant qu’«il y a ainsi toute une série de tentatives indécentes aux relents de nécrophagie qui ont jalonné ces deux semaines qui ont suivi le décès brutal du fondateur de +Kpangor+».

C’est à juste titre que Le Pays laisse lire : «Adieu de la Nation ivoirienne à DJ Arafat : Des obsèques sur fond de récupération politique».

De son côté, L’Observateur Paalga se demande «Obsèques de DJ Arafat : ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien), +Chinois+ (appellation des fans de DJ Arafat) de la 25e heure ?».

Burkina: La mairie de Ouaga lance une opération contre la divagation des animaux

La mairie de la capitale burkinabè Ouagadougou a lancé une opération de lutte contre la divagation des animaux dans les 12 arrondissements de la ville, a appris APA jeudi, de source municipale.Selon un communiqué de la municipalité, la présente opération, entamée le 27 août dernier, par les services techniques municipaux, fait suite à plusieurs interpellations des citoyens sur des cas récurrents d’animaux qui paradaient dans les différentes artères de la capitale.

«Après la capture (des animaux), les propriétaires ont 72 h pour rentrer en possession de leurs animaux contre payement des amendes et des droits de fourrière », précise le communiqué. 

Le même texte ajoute que «passé ce délai, les animaux seront vendus au profit du budget communal».

Les responsables municipaux ont toujours dénoncé le fait que «la divagation des animaux domestiques dans les rues de Ouagadougou perturbe, la circulation, la tranquillité des citoyens et l’ordre public ».  

En effet, lesdits animaux sont à la base d’accidents et d’une partie de l’insalubrité de la ville à cause de leurs excréments.

Au Burkina Faso, l’élevage en milieu urbain est interdit par le code de l’hygiène publique en son article 39. Fort de cet article, le code général des collectivités donne plein pouvoir à tous les maires de mettre fin à la divagation des animaux en ville. 

Dans la commune de Ouagadougou, les amendes en cas de capture d’animaux en situation de divagation sont fixés ainsi qu’il suit: Petits ruminants (5.000 FCFA/jour pour les droits de fourrière et 30.000 FCFA pour les amendes) Gros ruminants (10.000 FCFA/jour pour les droits de fourrière et 50.000 FCFA pour les amendes).

Burkina: syndicats et OSC appellent à une journée de “dénonciation” samedi

L’Unité d’action syndicale (UAS) et 21 autres syndicats et Organisations de la société civile (OSC) burkinabè appellent à une journée de “dénonciation et d’interpellation”, samedi prochain, sur toute l’étendue du territoire national, a appris mercredi, de source syndicale.Selon une note de l’UAS parvenue à APA mercredi, la journée sera marquée par des rassemblements populaires sur toute l’étendue du territoire national.

Ces organisations se disent «indignées par la situation nationale au Burkina Faso caractérisée par la persistance et la violence des attaques terroristes, les menaces et les assassinats, la violation des libertés démocratiques et syndicales, le non-respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux».

A Ouagadougou, la journée de “dénonciation et d’interpellation” sera ponctuée par un meeting qui se tiendra à la Bourse du travail à partir de 8 heures (GMT et locale), suivi d’un panel à 15 heures au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

La situation nationale au Burkina Faso est marquée par de nombreuses attaques terroristes contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les populations civiles. 

A cela s’ajoutent des mouvements d’humeur organisés par des travailleurs de la fonction publique.

Mouvement d’humeur et politique se partagent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi présentent des menus où l’on retrouve des sujets liés à la politique, ainsi qu’un mouvement d’humeur au ministère de la Fonction publique et du Travail.«Fonction publique : Des GRH exigent le départ du ministre Seyni Ouédraogo», barre à sa une le quotidien privé Le Pays qui rapporte que des Gestionnaires des ressources humaines (GRH), sous la houlette du Syndicat national des Gestionnaires des ressources humaines (SYNAGRH), ont manifesté, hier mardi, devant leur ministère de tutelle.

Selon le journal, les manifestants dénoncent une lenteur dans l’exécution du protocole d’accord signé le 4 août 2017 entre le syndicat et le ministère.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait observer que deux ans après la signature, force et de constater que le protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement, peine dans sa mise en œuvre.

En politique, le même quotidien revient sur le sommet du G7 à Biarritz (France), ainsi que la 7e Conférence internationale de Tokyo (Japon) sur le développement de l’Afrique (7e TICAD) où  prend part le président Roch Marc Christian Kaboré.

Le quotidien national Sidwaya relate, à ce propos que le président du Faso, arrivé hier mardi à Yokoyama, devra plaider pour un renforcement de la coopération entre le Burkina et le Japon.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale du Burkina Faso), informe que le Comité scientifique  sur la sécurité nationale, était hier mardi, en audience avec le président du parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé.

A lire le confrère, l’objectif de la rencontre a été de présenter au président de l’Assemblée nationale, «l’état d’avancement des travaux du comité et recueillir des orientations et conseils afin de pouvoir mieux affiner sa démarche en vue d’atteindre les objectifs qui lui ont été fixés».

Burkina : Le verdict du procès du putsch manqué attendu lundi (officiel)

Le verdict final du procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso est attendu le 2 septembre 2019 à 10 heures (local et GMT) au Tribunal militaire de Ouagadougou, a appris APA mardi, de source judiciaire.Selon une source proche du dossier, l’annonce du verdict a été faite par le président du Tribunal militaire, Seidou Ouédraogo, à l’issue de l’audience d’hier lundi.

Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il implique  84 accusés majoritairement composés de militaires.

Selon la source judiciaire, 13 questions seront analysées pour la délibération.

Il s’agit, entre autres, de: «L’accusé est-il coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État ?», «L’accusé est-il coupable en connaissance de cause d’avoir aidé ou assisté le général Gilbert Diendéré dans les faits d’attentat à la sûreté de l’État ?», «L’accusé est-il coupable étant Burkinabè d’avoir entretenu une intelligence avec une puissance étrangère ?».

 Les jurés auront aussi à répondre à des questions telles que : «L’accusé a-t-il fourni de l’aide ou de l’assistance pour des faits de trahison ?», «La dégradation a été faite en bande organisée ?», «Existe-t-il des circonstances atténuantes ?».

Politique et société civile en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi s’intéressent à la sortie médiatique de certaines Organisations de la société civile (OSC), sans oublier la politique avec la fête de l’indépendance célébrée la veille.«59e anniversaire de l’indépendance: Le président du Faso invite à l’unité et à la solidarité», arbore en première page L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la 2e capitale du Burkina Faso).

De son côté, Sidwaya, le quotidien national, parle de «devoir de mémoire, 59 ans après», soulignant que cela fait exactement 59 ans que l’ancienne Haute-Volta, aujourd’hui, Burkina Faso a accédé à l’indépendance politique proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo.

Selon le journal, «cette indépendance, à l’instar de bien d’autres pays africains, a connu plusieurs étapes».

L’Observateur Paalga (privé), dans son ‘’Regard sur l’actualité », se demande : «Quelle indépendance ?», faisant observer que «n’eût été le fait que ce jour (5 août, Ndlr) est chômé et payé dans le pays, il passerait bien inaperçu dans le train-train des Burkinabè».

La bonne raison, commente l’éditorialiste, est que les cérémonies de commémoration  de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, «pour des raisons de commodité climatique, ont été renvoyées depuis belle lurette au 11 décembre de chaque année».

Dans sa rubrique Mardi politique, Le Pays (privé) donne la parole à Me Guy Hervé Kam qui se prononce sur le dialogue politique initié récemment par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Selon l’homme de droit dont les propos sont mis en exergue à la une du journal, «au lieu de serrer les boulons de la bonne gouvernance, on a desserré pour la mal gouvernance».

Le Pays informe aussi que dans la gestion de l’OSC Le Balai citoyen, «Me Kam et Sam’s K Le Jah quittent la coordination nationale», là où L’Observateur Paalga titre : «Sam’s K Le Jah et Me Kam cèdent leur place».

Les deux journaux aborde ainsi, le communiqué final ayant sanctionné la  troisième Assemblée générale ordinaire de Le Balai citoyen, tenue les 3 et 4 août dernier à Kaya, 100 km au Nord de Ouagadougou.

Quant à Le Quotidien, il revient sur la sortie médiatique du mouvement dénommé ‘’L’appel de Manega », affichant : «la Nation s’enfonce dans un chaos d’effondrement».

Justice, gestion et politique au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité nationale marquée par la politique, l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr): Le général Diendéré n’est pas un traitre et il ne saurait l’être», affiche le journal privé Le Quotidien qui reprend ainsi, les propos de l’un des avocats de présumé cerveau du putsch, le général Gilbert Diendéré.

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) cite Me Olivier Yelkouni, avocat de Gilbert Diendéré qui déclare que «dans cette affaire l’émotion balaye tout sur son passage».

Le quotidien national Sidwaya rapporte que les conseils du général Gilbert Diendéré l’ont défendu hier jeudi, devant le Tribunal militaire contre les accusations de meurtres, de coups et blessures volontaires et de trahison.

Citant Me Latif Dabo, un autre avocat de Diendéré, Sidwaya met en exergue : «Si le tribunal vous condamne, l’histoire vous réhabilitera».

Le même journal consacre sa manchette à l’Assemblée générale (AG) des Etablissements publics de l’Etat (EPE), ouverte hier jeudi à Ouagadougou, faisant observer que «le taux d’autofinancement est en baisse».

A ce sujet, Le Pays (privé) arbore: «AG des EPE: Les charges de fonctionnement grimpent plus que les recettes».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », évoque les futures échéances électorales, titrant: «Présidentielle 2020, il y aura de gros calibres».

Quant au quotidien privé Aujourd’hui au Faso, il informe que l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida est le président d’honneur du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), parti politique créé par le Pr Augustin Loada.

 Le Pays mentionne à ce propos : «MPS : C’est Yacouba Isaac Zida le président d’honneur», tandis que L’Express du Faso titre : «Isaac Zida, président d’honneur du MPS, on le voit venir».

La coopération entre Ouaga et Abidjan fait la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi, commentent largement la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, dont les travaux se sont achevés la veille à Ouagadougou, en présence des présidents des deux pays.«8e Conférence au sommet du TAC: Tir groupé sur les projets en souffrance», arbore le quotidien national Sidwaya, soulignant que les gouvernements ivoirien et burkinabè ont décidé de regarder dans la même direction, à travers des projets d’intérêt commun.

Le journal renseigne également que dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération, «les médias publics ivoiro-burkinabè consolident leurs liens», en signant, le mardi 30 juillet dernier, des accords de partenariat gagnant-gagnant.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, quotidien privé, affiche : «Huitième traité d’amitié Burkina/Côte d’Ivoire: 11 accords de coopération à la clé».

Le journal relate que la salle des Banquets de Ouaga 2000, qui vit depuis plus d’une année au rythme du procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, s’est revêtue d’un décor particulier dans la matinée d’hier mercredi.

«Elle (la salle) a, en effet, enfilé une tenue d’apparat faite des couleurs des drapeaux burkinabè et ivoirien en vue d’accueillir présidents d’institution, membres de gouvernement, diplomates et représentants d’organisations internationales et interafricaines pour ne citer que ces sommités», décrit L’Observateur Paalga.

Pendant ce temps, Le Pays (privé) qui publie l’intégralité du communiqué final de la rencontre, parle de «3 accords signés», ajoutant que «le TAC devient biennal».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue : «Projets prioritaires entre la Côte d’Ivoire et le Burkina : des avancées mais aussi des retards constatés».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale, il mentionne qu’à la clôture des travaux «Blaise Compaoré s’est invité à la conférence de presse».

La Conférence au sommet du Traité d’amitié Côte d’Ivoire/Burkina devient biennale

La conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra désormais tous les deux ans, a appris APA, mercredi à Ouagadougou, au terme de la 8e édition de cette rencontre.Selon le communiqué final de cette rencontre, la Conférence au sommet se tiendra désormais tous les deux ans, après la 9e édition prévue en 2020 en Côte d’Ivoire.

Seuls les comités de suivi et de supervision du TAC vont continuer à se rencontrer chaque année de façon alternative en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, selon les conclusions de la huitième édition de la conférence au sommet du TAC, dont les travaux ont été clôturés cette après-midi en présence des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Au cours de la rencontre bilatérale qui a débuté depuis le 27 juillet 2019, les experts, puis les exécutifs des deux pays ont revisité les accords signés lors des sessions précédentes.

Ils ont également signé de nouveaux accords portant, entre autres, sur l’orpaillage et la circulation des enfants à travers les deux pays.

Lancé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso réunit chaque année, depuis 2009, alternativement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, les experts, les gouvernements et Chefs d’Etat des deux pays. Son objectif est de garantir la stabilité et la prospérité des deux pays.

Le septième TAC s’est déroulé  du 23 au 27 juillet 2018 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).

Coopération et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent des sujets variés avec un accent particulier sur ceux liés à la politique et surtout à la coopération.Le quotidien national Sidwaya évoque le 8e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui se tient à Ouagadougou, affichant : «Les experts passent au scanner les projets d’accord».

A ce propos, le quotidien privé Le Pays arbore: «Travaux d’experts du 8e TAC: Plusieurs projets d’accords sur la table».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) informe que la 8e conférence au sommet du TAC entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso aura lieu le 31 juillet 2019.

«Pour identifier les difficultés qui entravent leurs projets communs et proposer des solutions à soumettre à l’appréciation des ministres lors du conseil conjoint de gouvernement, le 31 juillet, les experts des deux pays ont débuté leurs travaux le samedi 27 juillet dernier à Ouagadougou», écrit le confrère.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga parle de: «Les experts balisent le terrain», là où Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que : «Experts burkinabè et ivoiriens (sont à Ouagadougou) en éclaireurs».

En politique nationale, le journal cité en second lieu évoque la création du Mouvement patriotique du salut (MPS) du Pr Augustin Marie-Gervais Loada, mettant en exergue : «Loada lance le MPS à Tenkodogo».

Dans son éditorial, Aujourd’hui au Faso souligne qu’il s’agit d’«un autre pro-Zida (Yacouba Isaac Zida, Premier ministre durant la Transition de novembre 2014 à décembre 2015, Ndlr) dans l’arène».

L’éditorialiste fait observer que comme champignons après hivernage, les partis politiques poussent au Burkina, à 17 mois de la présidentielle.

«Ainsi, à la suite d’autres, le professeur Augustin Loada, vient de créer ce week-end, le Mouvement patriotique pour le salut (MPS). Un an jour pour jour après avoir porté sur les fonts baptismaux, le Mouvement Tinguinbilim Tamassira (MTT), d’obédience société civile », commente Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, Le Pays reprend les propos du Pr Loada qui déclare : «Les dirigeants actuels ont atteint la flamme de l’espérance née de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il revient, dans son éditorial, sur le dialogue politique initié deux semaines plus tôt par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avec ce titre : «Un dialogue à parfaire».

Jadis vêtement des pauvres, le ‘’Koko Donda » habille tous les Burkinabè

Le pagne burkinabè « Koko Donda », produit dans la région des Haut-Bassins (Ouest) et à l’origine vêtement exclusif des couches défavorisées, est entré de nos jours dans les habitudes vestimentaires de tous les Burkinabè au point de rivaliser avec le célèbre « Faso Danfani », autre pagne local.Ainsi, il est fréquent de rencontrer dans les rues de Ouagadougou, la capitale burkinabè, des personnes, de tout âge et des deux sexes, portant le « Koko Donda » (l’entrée de Koko, en bambara).

Reconnaissable à ses rayures souvent multicolores, ce vêtement est prisé de nos jours par les Burkinabè pour de multiples raisons allant de son prix modique à sa prestance et à son élégance en passant par sa faculté à s’adapter à la mode.  

Pour Aïcha Koné, une étudiante d’une vingtaine d’années dans une université privée de Ouagadougou, le port du « Koko Donda » la rapproche de son terroir.

 «J’aime m’habiller avec ce pagne parce je suis ressortissante de l’ouest du Burkina et ce pagne est fabriqué chez nous », confie-t-elle fièrement avant d’ajouter que sa garde-robe est riche d’au moins une demi-douzaine de tenues cousues avec le pagne Koko Donda.

 Aimé Elvis  Konkobo, jeune fonctionnaire, adore le Koko Donda parce qu’il « fait classe » et lui vaut, quand il le porte, les félicitations de ses collègues. « Généralement quand je porte un habit cousu à l’aide de ce pagne, les gens l’apprécient positivement», souligne-t-il.

Hamidou Ouédraogo fait sûrement partie de ces admirateurs du « Koko Donda » et en dandy appréciant tout ce qui est à la mode, il s’est mis rapidement au pagne qui fait fureur. «Je porte, explique-t-il, ce pagne pour ne pas rester en marge de la mode. Voyez-vous, c’est la mode actuellement. Vous verrez que toute personne qui se dit branchée porte le Koko Donda».

L’engouement des Ouagalais et des citadins d’autres villes burkinabè pour le pagne ‘’Koko Donda » peut être attribué à certains stylistes burkinabè qui en font la promotion lors des défilés de mode.

Le dernier exemple en date est la soirée dénommée ‘’Folie de mode », organisée le 27 octobre dernier à Ouagadougou. Le styliste burkinabè Sébastien Bazemo dit Bazem’Se qui promeut le « Koko Donda » depuis pratiquement deux ans en a profité pour le faire davantage aimer par les Burkinabè.

«Je veux montrer au public que ce pagne est une fierté burkinabè», avait-il notamment déclaré, à l’issue d’un défilé de mode. Et d’ajouter : «mettre en valeur ce pagne originel du Burkina Faso, c’est apporter une autre vision à ce produit local pour soutenir les femmes qui le produisent». 

Au demeurant, faire la promotion de ce pagne a été rendu facile en partie grâce à son prix abordable. «Avec 5000 ou 3000 FCFA, on peut s’acheter au moins deux pagnes Koko Donda. Pourtant, pour s’acheter un ‘’Faso Danfani », il faut débourser dans l’ordre de 10.000 FCFA»,  renseigne le commerçant Adama Bamogo.

La conjoncture est passée par là, car il y a quelques années les trois pagnes ‘’Koko Donda » coûtaient environ 1000 FCFA là où les autres pagnes se négociaient 1500 FCFA l’unité.

Toujours est-il que le «Koko Donda » fait en ces temps de cherté de la vie l’affaire des Burkinabé qui, après l’avoir longtemps considéré comme un vêtement réservé aux vieilles villageoises et aux bonnes, n’ont plus aucun complexe de le porter.

Des experts ivoiriens et burkinabè examinent à Ouagadougou leurs projets communs

Des experts ivoiriens et burkinabè, en prélude à la huitième Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont entamé, samedi à Ouagadougou, des échanges pour identifier les difficultés qui bloquent la mise en œuvre des projets communs, a constaté APA.«Nous devons identifier les éventuelles difficultés qui entravent la mise en œuvre de nos projets communs et proposer des solutions appropriées en vue de dégager de nouvelles perspectives pour élargir et consolider les relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays», a affirmé la Directrice générale(DG) de la Coopération bilatérale du Burkina, Olivia Rouamba.

Selon elle, la coopération entre les deux pays se bonifie avec le temps et c’est ce qui explique la qualité des échanges au sommet, la vivacité des cadres de concertation et surtout la diversification des domaines de coopération.

Mme Rouamba a expliqué que la collaboration concerne, entre autres, les secteurs des infrastructures et ferroviaires, de l’énergie, des mines, de la politique, de la diplomatie, de l’intégration régionale, de la défense et de la sécurité, de l’économie, de l’agriculture.

Lancé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso réunit chaque année, depuis 2009, alternativement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, les experts, les gouvernements et Chefs d’Etat des deux pays. Son objectif est de garantir la stabilité et la prospérité des deux pays.

Le septième TAC s’est déroulé  du 23 au 27 juillet 2018 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).

Sport et politique au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè font écho de l’actualité nationale marquée par des questions de politique, sans oublier le sport, avec la sortie médiatique relative au nouvel entraineur des Etalons du Burkina Faso.Burkina24.com renseigne que la Fédération burkinabè de football (FBF) a présenté, hier vendredi à Ouagadougou, le nouvel entraîneur des Etalons du Burkina, Kamou Malo.

«Le désormais ancien entraîneur de l’Union sportive des forces armées (USFA) s’est vu confier pour mission de qualifier les Etalons à la CAN 2021 et atteindre les huitièmes de finale», écrit le confrère qui rapporte les propos du nouveau coach qui dit : «J’ai à cœur de prouver qu’avec le local, on peut faire de bonnes choses».

Pour sa part, Fasozine.com affiche : «Éliminatoires Can 2021: Kamou Malo a +l’obligation de constituer une  équipe gagnante+».

Pendant ce temps, Lefaso.net, autre site d’information, met en exergue les propos de Kamou Malo, déclarant : «Je demande le soutien de tous pour relever ce défi».

Quant à Wakatséra.com, il rapporte que «le nouvel entraineur dit reconnaitre que cette confiance placée en lui est un «poids» et compte relever le défis.

Le même média en ligne informe que la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tient du 27 au 31 juillet 2019 à Ouagadougou, sous la co-présidence des présidents Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara.

De son côté, Lefaso.net, en politique, publie une interview de Paul Kaba Thiéba, ancien Premier ministre, avec en exergue cet extrait des propos de l’interviewé: «Je demande aux Burkinabè de me pardonner, ce n’est pas que je n’avais pas la volonté, mais les difficultés étaient là».

Fasozine.Com revient sur la coopération entre le Burkina Faso et la Chine, mentionnant que l’ambassadeur chinois, Li Jian a fait, hier vendredi, le point de la coopération au Premier ministre burkinabè, Joseph Dabiré.

Baisse du taux de fécondité au Burkina Faso (rapport)

Le nombre moyen d’enfants par femme au Burkina Faso est passé de 6,9 en 1993 à 5,4 en 2015, indique le rapport 2019 sur l’état de la population mondiale parvenu vendredi à APA.Selon le rapport du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), 25 ans après la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) au Burkina Faso, des progrès considérables ont été réalisés.

Il en ressort que la pauvreté a reculé de 4,4 points de pourcentage, passant de 44,5% en 1994 à 40,1% en 2014.

«Le quotient de mortalité infanto-juvénile est passé de 187(pour mille) en 1993 à 81,7(pour mille) en 2015, tandis que le rapport de mortalité maternelle est passé de 484 à 330 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes entre 1993 et 2015», précise le document.

Le rapport 2019 sur l’état de la population mondiale souligne qu’au Burkina, la prévalence contraceptive moderne chez les femmes en union a été multipliée par cinq, passant de 4% en 1993 à 22,5% en 2015, avant d’ajouter que «l’amélioration de ces indicateurs a induit une baisse du nombre moyen d’enfants par femme de 6,9 à 5,4 entre 1993 et 2015».

Le rapport sur l’état de la population mondiale est publié annuellement depuis 1978. Chaque année, il consacre un thème, analyse les évolutions et les tendances démographiques et se penche sur les défis particuliers auxquels les groupes de population spécifiques peuvent être confrontés.

La politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’actualité nationale dominée essentiellement par des sujets liés à la politique.«TAC: Ouagadougou accueille la 8e Conférence au sommet», arbore le quotidien national Sidwaya, informant que la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tient, du 27 au 31 juillet 2019, dans la capitale burkinabè.

Selon le journal, cette rencontre se tient sous la co-présidence des présidents Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire.

Pour sa part, le journal privé Le Pays revient sur la conférence de presse, animée la veille à Ouagadougou, par l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

Il cite le président de l’APMP, Simon Compaoré qui déclare à propos du dialogue politique initié par le président du Faso que: «C’est une leçon que nous venons de donner, comme nous l’avons fait lors de l’insurrection».

Aujourd’hui au Faso cite également Simon Compaoré, par ailleurs, président intérimaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) qui dit : «Aujourd’hui, Roch (Marc Christian Kaboré, Ndlr) rime avec liberté, ce n’est pas rien !».

Le même journal rapporte que le Parti pour l’unité nationale et le développement (PUND) de Boukary Kaboré dit ‘’Le Lion du Boulkiemdé », a animé un point de presse, hier jeudi à Ouagadougou, pour donner sa position sur la situation nationale.

«Le parti dénonce une mauvaise gouvernance du pouvoir en place et interpelle le président Roch Kaboré à revoir sa copie en revisitant son discours d’investiture», écrit le confrère.

A ce propos, L’Observateur Paalga (privé), titre : «Le Lion du Boulkiemdé sort de sa tanière», tandis que Le Quotidien reprend les propos du président du PUND qui estime que «la présence des forces françaises sur notre sol est un danger pour les Burkinabè».