Le Burkinabè Kamou Malo, nouveau sélectionneur des Etalons

Le Burkinabè Kamou Malo, précédemment coach de l’Union sportive des forces armées (USFA – D1), a été nommé sélectionneur des Etalons, rapporte un communiqué de la Fédération de football du Burkina Faso (FBF) reçu à APA.Selon le communiqué, c’est « après analyse de la situation que le Comité exécutif de la FBF a pris la décision de faire confiance à l’expertise nationale pour conduire la sélection nationale à laquelle de nouveaux défis se présentent».

Le communiqué daté du 23 juillet, rappelle que «le 1er Juillet 2019, la Fédération burkinabè de football (FBF) annonçait le non renouvellement du contrat du sélectionneur national des Etalons, Paulo Duarte, contrat qui arrive à échéance ce 31 juillet 2019».

«La faîtière du football national présente toutes ses félicitations, ses encouragements et ses vœux de bonne réussite au nouveau sélectionneur national qui sera officiellement présenté le vendredi 26 juillet 2019», note le communiqué de la FBF.

A l’issue du tirage au sort pour les éliminatoires de la 33e  Coupe d’Afrique des nations (CAN),  prévue en 2021 au Cameroun, le Burkina Faso est logé dans la poule B, en compagnie de l’Ouganda, du Malawi et du vainqueur du match de préliminaires, Soudan du Sud -Iles Seychelles.

Société et politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la politique et des faits de société, notamment, la proclamation des résultats du Baccalauréat.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore : «Résultats premier tour Bac 2019 : On saute, on court ou on se roule par terre», relatant que la matinée d’hier lundi a été celle de «peine et de joie, comme il fallait s’y attendre pour les candidats au Baccalauréat session 2019».

De son côté, Le Quotidien titre: «Résultats du Bac 2019: Les candidats entre joie et tristesse».

Evoquant la proclamation des résultats au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, l’un des plus grands établissements scolaires de la capitale burkinabè, le quotidien national Sidwaya mentionne que «rires et larmes (étaient) au rendez-vous».

Pendant ce temps, le quotidien privé Le Pays fait observer que lors de la récente session du Baccalauréat, c’est l’extrait d’un article dudit journal qui a été soumis aux candidats des séries C et D.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Mardi politique », donne la parole à Boubacar Sanou, Secrétaire à l’organisation du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), qui affirme que «le Burkina actuel n’a pas besoin de politicien de carrière».

Le Pays renseigne également que pour la présidentielle de 2020, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré mobilise ses troupes dans le Zondoma (Ndlr : localité située à une centaine de km au Nord de Ouagadougou)».

Revenant sur la crise au CDP, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale), met en exergue «les soutiens inconditionnels de Eddie Komboïgo (président du parti)».

Dans la même foulée, Sidwaya informe que «les femmes du CDP soutiennent Eddie Komboïgo».

Conflit communautaire et politique se côtoient à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits politiques, sans oublier le conflit communautaire ayant occasionné des morts et des blessés dans la région des Cascades, à l’ouest du pays.«Conflit communautaire dans la Comoé : Cinq morts et plusieurs blessés à Sitiéna/Djongolo», titre le quotidien national Sidwaya, montrant l’image de femmes et d’enfants en train de fuir la localité.

Le journal rapporte qu’un conflit foncier latent depuis des années, a dégénéré en affrontement meurtrier, le samedi 29 juin 2019, entre les populations de Sitiéna et celles du village voisin, Djongolo dans la province de la Comoé.

«Les premiers bilans font état de de 5 morts et plusieurs blessés dont certains par balle, un hameau de culture (Djongolo3) dévasté et plusieurs dégâts matériels», écrit Sidwaya.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Conflit foncier dans la Comoé : Diongolo et Sitiéna se sont affrontés et fait des morts».

Quant à Aujourd’hui au Faso (privé), il aborde le sujet sous le titre : «Banfora : La loi des séries continue avec 5 morts dans un affrontement».

Pour sa part, L’Observateur Paalga (privé) parle de ce litige foncier qui a fait «6 morts et plusieurs blessés».

En politique, le même journal évoque la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), reprenant les propos du président Eddie Komboïgo qui dit, à travers une déclaration: «Une minorité d’antidémocrate infiltrés veulent imposer leur candidat».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, publie la même déclaration sous le titre : «Crise au CDP : Eddie Komboïgo dénonce +des agissements antidémocratiques, antirépublicains et barbares+».

Le confrère relate aussi que des «observateurs indépendants» appellent à la sagesse.

Pendant ce temps, Sidwaya revient sur le 55e  sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu le 29 juin à Abuja au Nigéria, mentionnant à sa une: «Espace CEDEAO : Les dirigeants s’engagent pour une monnaie unique».

Journalistes et politiciens désapprouvent le nouveau Code pénal burkinabè

Le nouveau Code pénal du Burkina Faso, adopté le 21 juin dernier par l’Assemblée nationale, continue de susciter des désapprobations provenant des politiques et de professionnels des médias qui le jugent « liberticide ».C’est le 6 juin dernier que le gouvernement burkinabè a adopté un projet de révision du Code pénal qui a été entériné, le vendredi 21 juin 2019, à l’occasion d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

Avant sa promulgation par le président du Faso, cette nouvelle loi est dénoncée par les organisations professionnelles des médias qui estiment qu’elle est attentatoire à la liberté de la presse et d’information.

En outre, la nouvelle loi est jugée très sévère à cause, entre autres, des amendes prévues à ses articles 312 à 316 jusqu’à 10 millions f cfa et des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans ferme.

Aussi, de l’avis des journalistes,  « cette nouvelle loi se caractérise par des notions vagues, la généralisation des délits, la volonté d’interdire et de réprimer toute communication relative à un acte terroriste ».

Les professionnels des médias ne sont pas les seuls à se plaindre. Les politiques aussi ont donné de la voix.

Pour Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et Chef de file de l’opposition politique (CFOP), «cette loi modificative est un coup de massue sur la presse burkinabè et les leaders d’opinion».

Il affirme que « l’adoption de cette loi modificative ne fera que pousser les journalistes et leaders d’opinion dans la clandestinité, chose qui risque de conduire à une situation plus dangereuse».

«L’on ne pourra plus identifier les auteurs des informations qui seront relayées sur le net et les réseaux sociaux», indique Me Ouédraogo.

A l’issue du Conseil des ministres du 27 juin 2019, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance a reconnu qu’«il y a un risque à toute chose».

Pour lui, l’essentiel est d’assurer dans ce cadre de respect de la liberté et des expressions plurielles et d’opinion, un minimum de quiétude pour que les opérations militaires se passent bien.

«Au départ, une loi peut ne  pas rencontrer l’assentiment de tout le monde», a fait remarquer M. Dandjinou, avant de promettre que «s’il y a des choses à corriger, nous le ferons».

L’ex-parti au pouvoir et la justice au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée par APA ce samedi évoque divers sujets dont celui relatif au procès du putsch manqué et à la situation du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).«Burkina: Eddie Komboïgo s’exprime sur la situation au CDP», affiche Burkina24.com qui publie la déclaration du président du CDP, Eddie Komboïgo datée du 26 juin.

Pour sa part, Fasozine.com titre : «Crise au CDP: +La direction prendra avec discernement et fermeté les décisions adéquates à la bonne marche du parti+», citant le président Komboïgo.

Selon le journal en ligne, la déclaration de la direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est relative à la crise qui secoue le parti.

«Dénonçant des manœuvres d’une « minorité d’antidémocrates infiltrés » qui veulent imposer leur candidat, la direction annonce des mesures fortes pour assurer la bonne marche du parti », précise le confrère.

Le même média évoque le «vaste mouvement de magistrats» au Conseil supérieur de la magistrature.

Pendant ce temps, Lefaso.net rapporte que hier vendredi 28 juin 2019, l’audience du procès du putsch du Conseil national pour la démocratie (CND) a été marquée essentiellement par la suite des plaidoiries de la défense.

«Pour leurs clients, les avocats de la défense ont plaidé pour des acquittements et des réductions de peine suite à des circonstances atténuantes », écrit le site d’information.

A ce sujet Burkina24.com arbore ce titre : «Procès du putsch : L’accusé Nion demande une seconde chance», relatant qu’à la reprise de l’audience du Procès, hier vendredi, Me Adrien Nion a continué avec sa plaidoirie.

Il ajoute que «concernant son client l’adjudant Jean Florent Nion, poursuivi pour attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, coups et blessures volontaires, l’avocat a plaidé +coupable+ pour le premier fait».

La chanteuse Rama et les agents de santé font la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi évoquent l’actualité nationale marquée par le mouvement d’humeur organisé la veille par les agents de santé, ainsi que le transfèrement de la musicienne Rama la Slameuse, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).«Palais de justice de Ouagadougou : Rama la Slameuse déposée à la MACO», titre le journal privé Le Quotidien, montrant la photo de la musicienne accusée de blanchiment d’argent par le parquet.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso  (2e capitale du Burkina Faso), arbore en première page: «Affaires blanchiment d’argent : Depuis hier, Rama la Slameuse dort à la MACO».

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, met à sa une : «Affaire Rama la Slameuse : L’artiste déférée à la MACO pour l’ensemble de son oeuvre».

Quant à Aujourd’hui au Faso (privé), il se contente de titrer : «Ouagadougou : Rama la Slameuse dépose à la MACO».

Le même journal consacre sa une, au mouvement d’humeur des agents de santé, affichant : «Santé : Quatre syndicats crient leur ras-le-bol dans la rue».

De son côté, Le Quotidien laisse lire : «Marche sur le ministère de la santé : les hommes en blouse exigent la satisfaction de leurs revendications». On voit également une photo des agents de santé marchant en direction de leur ministère de tutelle.

«Carton jaune des blouses blanches », titre  L’Observateur Paalga, soulignant que «médecins, sages-femmes, infirmiers, agents itinérants de santé, vêtus de blouses  blanches, ont abandonné par centaines leurs patients dans la matinée du lundi 24 juin 2019 pour la rue».

Politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale marquée par des sujets liés à la justice, notamment l’adoption du nouveau code pénal, sans oublier la politique, avec la situation au sein de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).«Crise au CDP : +Je ne démissionnerai pas+», arbore le quotidien national Sidwaya qui renseigne que le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, a affirmé, samedi dernier à Manga, au cours d’un meeting, qu’il ne démissionnera pas de son poste, comme l’ont exigé certains cadres contestataires qui lui reprochent des manquements dans la gestion du parti.

Le même journal informe que des jeunes du CDP échouent à saboter une rencontre des secrétaires généraux du parti.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) mentionne à sa une : «Congrès pour la démocratie et le progrès : Les loubards ont usé des muscles à la place du cerveau».

Aujourd’hui au Faso (privé) affichent cette interrogation : «Rencontre des secrétaires généraux du CDP : Qui sont ces jeunes venus casser la réunion des SG ?»

Quant à L’Observateur Paalga (privé), il fait observer que «la rencontre des SG tourne au combat de boxe».

Le même journal évoque l’adoption du nouveau code pénal, titrant : «S’il vous plait, je demande la permission de faire un reportage», avant de parler de «cette étrange arme médiatique contre le terrorisme».

De son côté, Sidwaya, sous le titre : «Lutte contre le terrorisme : le code pénal adapté au texte», précise que le nouveau code pénal a été adopté avec 103 voix pour sur les 114 votants du jour.

L’Express du Faso aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Autant le dire », considérant qu’il s’agit d’«un véritable recul démocratique».

Le club burkinabé Rahimo FC bat des anciennes gloires du foot ivoirien (3-1)

Le club burkinabé Rahimo FC, champion et vainqueur de la coupe nationale, a battu samedi à Abidjan des anciennes gloires du foot ivoirien (3-1), en match de Gala, à l’occasion de la finale de la 2e édition de la Coupe de la fraternité et du développement de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire.Cette initiative visant l’intégration et le rapprochement des relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire a été organisée par l’Association pour la fraternité et le développement de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire, à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), à Abidjan.

En levée de rideau, le club burkinabé Rahimo FC a titillé l’équipe ivoirienne composée quasiment d’anciennes gloires du foot ivoirien sur le score de (3-1). Et ce, en dépit des anciens internationaux de renom tels Bonaventure Kakou, ancien de Paris Saint Germain, et Kader Keita.   

L’équipe de Rahimo FC a inscrit deux buts à la première mi-temps. Au retour des vestiaires, les pachydermes, fouettés dans leur orgueil, ont réduit la charge sur le coup d’un penalty transformé par Kalou. A nouveau harcelés, les Éléphants ont cédé à la pression, prenant un troisième but. Le match de Gala s’est déroulé en deux fois 15 minutes (30 minutes). 

Riches en spectacles, les personnes présentes dont des ressortissants burkinabé venus de l’intérieur du pays, ont eu droit à un vrai régal offert par ces professionnels du ballon rond, sous le regard d’autorités ivoiriennes et burkinabé.

Pour Bonaventure Kalou, « le plus important, ce n’était pas de gagner ou de perdre » l‘essentiel, « c’est de célébrer l’amitié entre nos deux peuples ». Étant maire de la ville de Vavoua, dans l’Ouest ivoirien, où il y a beaucoup de Burkinabè, l’ex-international du football compte y « réaliser quelque chose de ce genre ». 

M. Harouna Kaboré, ministre burkinabé de l’Artisanat, parrain de la cérémonie, s’est félicité de la mobilisation des ressortissants burkinabè venues d’Abidjan et de toutes les contrées du pays. Il déclaré que « Abidjan est un autre nom de Ouagadougou et Ouagadougou un autre nom d’Abidjan parce que l’histoire nous lie ». 

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, s’est pour sa part dit « heureux » de partager ces instants avec les frères et sœurs du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire, réunis pour fraterniser autour du sport, avant d’ajouter : « Nous devons être ensemble pour pousser les Éléphants à la victoire » à la CAN de football 2019.

 

La finale de la 2e édition de la Coupe de la fraternité et du développement de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire a été remportée par l’équipe de la diaspora de Marcory face à celle de Kouassi (deux communes voisines au Sud d’Abidjan) sur le coup de tirs aux buts (4-3) après un jeu de deux fois 20 minutes (40 minutes).  

Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a également pris part à cet évènement. Il représentait le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, chef du gouvernement, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat.   

Des entreprises et entités locales dont la Fondation Magic System, ont soutenu l’événement qui a mis aux prises huit équipes pour cette seconde édition contre quatre pour la première. L’ancien capitaine des Éléphants Cyril Domoraud et Marc Zoro ont aussi pris part au jeu, soutenus sur les banquettes par Oumar Ben Salah et Beugré Yago.  

Le social domine la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés essentiellement aux faits de société.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale), évoque le cas de récents déplacés installés à Ouagadougou, après avoir fui les attaques terroristes dans la partie septentrionale du pays.

Sous  cette une : «Déplacés de Silgadji à Ouagadougou: des Burkinabè refugiés chez eux au Burkina Faso», le journal montre des femmes et des enfants sur un site d’accueil à la périphérie Nord de la capitale burkinabè.

A propos du même sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Ouagadougou : L’arrondissement n°9 face aux flux de déplacés du Sahel».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, aborde le travail quotidien des agents de santé du plus grand hôpital du pays, le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou.

Le reportage intitulé : «Yalgado : Mon +stage+ d’une journée à la maternité», met en exergue, selon l’auteur, «la situation délicate» des agents de santé qui «se démènent comme de beaux diables pour donner la vie».

Pendant ce temps, le journal privé Le Pays revient sur l’opération ‘’Caisses vides » du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), soulignant que c’est «une réalité à Yalgado et Souro Sanou (CHU de Bobo-Dioulasso, Ndlr)».

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, parle de «l’acquisition de 300 ambulances actée» au profit de centres de santé burkinabè.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’L’invité de la Rédaction », donne la parole au Pr Salaka Sanou, enseignant chercheur à l’Université Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou, qui déclare qu’«à partir de l’initiation traditionnelle, on peut éradiquer l’insécurité».

Sidwaya informe également que les travailleurs des médias publics, au dernier jour de leur sit-in, ont marché, hier jeudi, sur la Primature pour exiger la transformation de leurs organes de presse en société d’Etat.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore les propos de Siriki Dramé, premier responsable syndical indiquant que «les travailleurs réaffirment leur volonté à entreprendre toute forme de lutte pour l’aboutissement de leur revendication».

Burkina: le plus jeune candidat au Bac 2019 âgé de 14 ans (officiel)

Le plus jeune candidat au Baccalauréat session 2019 au Burkina Faso est âgé de 14 ans, a-t-on appris à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.Selon le compte rendu de la réunion gouvernementale dont APA a reçu copie, cet élève (son nom et son établissement n’ont pas été précisés) est inscrit à Boussé dans la province du Kourwéogo, localité située à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Ouagadougou.  

Le même document précise que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a informé le Conseil de l’organisation de la session 2019 du baccalauréat du 21 juin au 09 juillet 2019.

«Pour cette session 110 508 candidats au total dont 40,74% de filles, sont inscrits dans 412 jurys», renseigne le compte rendu du Conseil des ministres qui souligne également que le lancement officiel des compositions aura lieu le 21 juin à Koudougou dans la région du Centre-Ouest.

La phase écrite de la session 2019 des examens scolaires au Burkina Faso a débuté le 6 juin dernier avec le Brevet d’études premier cycle (PEPC) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

Du 11 au 13 juin, ce sont les candidats au Certificat d’études primaires (CEP) qui étaient en compositions.

Ces examens scolaires se déroulent dans un contexte sécuritaire délétère dû au terrorisme dans certaines zones du pays, obligeant l’Etat à prévoir des sessions spéciales dans lesdites localités.  

Procès putsch et médias publics au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de l’actualité nationale marquée par le mouvement d’humeur entamé, la veille, au sein des médias publics, sans oublier le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015 qui est dans sa phase de plaidoirie.Abordant l’audience de la veille, notamment, les plaidoiries de l’un des avocats de la partie civile, Aujourd’hui au Faso plaque à sa une : «Procès putsch manqué : Me Séraphin Somé enfonce les accusés».

«Procès putsch manqué : Djibrill Bassolé absent autorisé», titre pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, indiquant que, hier mercredi, au deuxième jour de la reprise du procès du putsch manqué, le général Djibrill Bassolé était encore absent du banc des accusés.

«Sur requête du parquet, le président du tribunal avait pris une sommation par voie d’huissier en vue de contraindre l’accusé à se présenter à l’audience malgré les récriminations de ses avocats qui arguent que le premier général de gendarmerie du Burkina n’est pas en mesure d’assister à l’audience du fait de son état de santé », relate le journal.

Selon L’Observateur Paalga, «finalement après la sommation de l’huissier, le premier général de gendarmerie du Burkina a confirmé lui-même ne pas être en état d’assister au procès».

Et de préciser que la solution trouvée et sur laquelle se sont accordées toutes les parties est de lui apporter dans sa résidence surveillée le plumitif où est consigné le compte rendu de l’audience du jour.

C’est à juste titre que Sidwaya, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, affiche : «Procès putsch manqué : Djibrill Bassolé suivra les débats depuis sa résidence».

Le même journal informe que le Syndicat national des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a tenu un sit-in, le mercredi 12 juin 2019, sur le territoire national pour manifester son mécontentement vis-à-vis du gouvernement par rapport au traitement réservé au dossier de mutation des médias publics en sociétés d’Etat.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, arbore en première page : «Sit-in médias publics : Le SYNATIC installe son +plateau+ devant la RTB», soulignant que les rédactions de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et des Editions Sidwaya sont momentanément restées vides la matinée du mercredi 12 juin.

De son côté, le journal Le Quotidien reprend ces propos d’un responsable syndical : «Les travailleurs seront mobilisés jusqu’à ce que le protocole d’accord soit mis en œuvre».

Deux jours de sit-in des médias publics burkinabè

Les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de la communication et de la culture (SYNATIC), ont observé ce mercredi un sit-in entre 8h et 11h, un mouvement d’humeur qui sera reconduit à l’identique demain jeudi, le tout dans l’optique de réclamer des meilleures conditions de vie et de travail.Ainsi, les médias publics burkinabè ont fonctionné au ralenti à l’image de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) qui a diffusé un message dans lequel elle disait ne pas être en mesure d’offrir à ses auditeurs et téléspectateurs son « programme habituel».

Selon les responsables syndicaux, les travailleurs  de la RTB et du quotidien public Sidwaya organisent ce mouvement d’humeur  pour exiger des autorités l’application du protocole signé avec le gouvernement en décembre 2016.

Ledit protocole devrait aboutir à la mutation diligente de ces organes en sociétés d’État avec l’ensemble du personnel et leur dotation en équipements et moyens conséquents pour leur fonctionnement efficace.

Evoquant le sujet lors d’une conférence de presse la semaine dernière à Ouagadougou, le Secrétaire général (SG) du SYNATIC, Siriki Damé, avait déploré le non-respect par le gouvernement de ses propres engagements, mais également le manque de dialogue sincère de la part de l’exécutif.

De l’avis de M. Dramé, «les travailleurs des médias publics burkinabè sont déterminés et attendent l’adoption des décrets d’application des lois votées en 2015, ainsi que la suite du processus de mutation».

Education, justice et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent des questions liées à la politique, à la justice et à l’éducation, avec le début, la veille, des examens écrits du Certificat d’études primaires (CEP).«CEP 2019 : 419 260 écoliers frappent aux portes des lycées», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui rapporte que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a lancé, hier mardi 11 juin 2019 à l’école Tangsèga de Koubri dans la région du Centre, la session 2019 du Certificat d’études primaires (CEP).

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, mentionne : «Lancement CEP : Le Pr Ouaro ouvre la première enveloppe à Koubri».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que dans la commune de Ouagadougou, ce sont «52 495 candidats à la conquête du premier diplôme».

Le même journal privé consacre sa une à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par les premiers responsables de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

«Ce sera pour toiletter les textes et non désigner notre candidat», titre Aujourd’hui au Faso, citant le vice-président du CDP, Achille Tapsoba qui se prononce à propos du congrès du parti, annoncé pour le dimanche 16 juin prochain.

De son côté, Le Pays affiche les propos de Achille Tapsoba qui dit au sujet de la polémique autour de la désignation du candidat du CDP à la présidentielle 2020 : «Blaise Compaoré a mis fin à la récréation».

Evoquant la reprise, la veille, au tribunal militaire de Ouagadougou, du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Le Pays informe que «les plaidoiries ont commencé».

Quant à Sidwaya, il relate que le procès du putsch manqué a repris, hier mardi, après près de deux mois de suspension, soulignant que «les parties civiles ont entamé leurs plaidoiries pour démontrer, en fait et en droit, à quel point les accusés sont coupables».

Le journal privé Le Quotidien reprend les propos de l’un des avocats de la partie civile, Me Prosper Farama qui déclare : «Dans l’infraction, il n’y a ni petit, ni gros poisson. Soit on est coupable, soit on est innocent».

Sur un ton un peu  comique, L’Observateur Paalga, plaque ce titre interrogatif : «Procès putsch manqué : On était où déjà ?».

Burkina : Iron Biby présente ses trophées au président Kaboré

L’homme le plus fort du monde, le Burkinabè Cheik Hamed Al-Hassane Sanou alias Iron Biby a présenté, mardi à Ouagadougou, ses trophées au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, rapporte un communiqué de la Direction de communication de la présidence de la République.Le texte informe que l’hôte a présenté au président Kaboré ses trophées et ses certificats de record Guinness.

Iron Biby a battu son propre record de l’année précédente en soulevant 220 kilogrammes lors de l’Europe strongest man qui a eu lieu le 6 avril 2019 à Leeds (Angleterre). 

Le sportif burkinabè vivant au Canada avait remporté en 2018 le titre de l’homme le plus fort du monde de log lift en soulevant 213 kilogrammes.

Politique et débats autour d’une forêt classée au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés à la polémique autour de la forêt classée de Kua à l’ouest, sans oublier la politique.Aujourd’hui au Faso consacre sa vitrine à l’homme politique, Mélégué Maurice Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale et actuel coordonnateur du Haut conseil du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Le journal met en exergue ces propos de l’ancien) proche de Blaise Compaoré : «Les erreurs qui se commettent sous Roch (Marc Christian Kaboré, Ndlr) sont les mêmes que sous Blaise et parfois en pire».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par Pascal Zaïda, coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED, société civile).

Le confrère reprend les propos de M. Zaïda qui a déclaré à l’issue de la présidentielle de 2020 : «si Roch perd le pouvoir, il va à la CPI (Cour pénale internationale, Ndlr)».

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, donne la parole à l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre, qui, évoquant les relations franco-burkinabè, affirme que «ceux qui parlent de recolonisation regardent le passé».

Le même quotidien informe que  le Mouvement citoyen pour le développement de Bobo-Dioulasso (MCDB) a organisé une marche pacifique, hier jeudi 30 mai 2019, dans des artères de la ville pour soutenir la construction de l’hôpital sur le site de Kua.

A ce sujet, le journal Le Quotidien affiche simplement: «Bobo-Dioulasso : Marche de soutien pour la construction du CHU dans la forêt classée de Kua».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il  ajoute que les marcheurs ont été reçus par le secrétaire général du gouvernorat des Hauts-Bassins, qui était accompagné du haut-commissaire de la province du Houet.

Et de préciser que la marche pacifique a été suivie d’une conférence de presse.

L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » évoque le sujet, faisant observer qu’il s’agit d’une «bataille rangée autour de la forêt de Kua».

Politique et justice au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce jeudi (jour férié) traitent de l’actualité nationale marquée par les débats relatifs à l’évacuation sanitaire du général Djibrill Bassolé inculpé dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la politique, notamment, les futures élections.Burkina24.com  rapporte que le Cadre d’expression démocratique (CED) avec à sa tête Pascal Zaida, au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi à Ouagadougou, a interpelé le pouvoir sur les menaces qui pèsent sur le pays.

Selon le confrère, plusieurs points d’actualité étaient à l’ordre du jour dont la réconciliation nationale, les élections de 2020, la santé du Général Djibrill Bassolé et la déclassification de la forêt de Kua.

 Le média en ligne reprend, en guise de titre, ces propos de M. Zaïda : «Il n’est pas question que les élections (de 2020, Ndlr) soient reportées».

Dans la même veine, Fasozine.com affiche cette déclaration du coordonnateur national du CED, Pascal Zaïda : «Les élections doivent se tenir coûte que coûte à la bonne date».

Quant à Lefaso.net, autre journal en ligne, il mentionne qu’à propos de la situation nationale, «Pascal Zaïda accuse le pouvoir de vouloir repousser les élections de 2020».

Sous un autre chapitre, le même site d’information arbore : «Burkina Faso : +Le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé+, observe l’opposition politique».

Lefoso.net rapporte ainsi, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), Mahamoudou Hama Dicko qui s’exprimait sur le sujet lors d’un point de presse de l’opposition politique.

Pour sa part Fasozine.com, reprenant une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), fait remarquer que concernant l’évacuation sanitaire de Djibrill Bassolé, «pour le ministre de la justice, la décision revient au Tribunal militaire».

Burkina24.com précise que le Général Djibrill Bassolé, inculpé dans le dossier du Coup d’Etat de septembre 2015 sera évacué lorsque les audiences pénales reprendront au Tribunal militaire, avant d’ajouter que c’est ce qu’a indiqué le ministre de la justice René Bagoro.

«Selon les dires de René Bagoro, il s’avère que le tribunal a été saisi de l’évacuation, mais les avocats sont en arrêt de travail. Par conséquent, ces avocats refusent d’aller aux audiences pénales à l’instar de celle devant le tribunal militaire», détaille le site d’information, citant l’AIB.

Faits divers et lutte contre la corruption à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la conférence de presse animée, la veille, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or, et les faits divers relatifs à des accidents de la circulation.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) présente titre : «Brigade de terrassement et de la voirie de la commune: Un engin lourd crée la panique à Logofourousso». Le journal souligne que les faits se sont déroulés hier lundi dans un village à proximité de Bobo-Dioulasso.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le journal privé Le Pays évoque deux autres cas d’accident de la circulation qui se sont déroulés à Ouagadougou, sous le titre : «Ouaga 2000 et Kossodo : Des poids lourds font trois victimes».

Pendant ce temps, Le Quotidien renseigne : «Patte-dOie/Ouaga : 1 camion benne tue une jeune fille et écrase deux tricycles». 

Le Pays aborde la conférence de presse animée, hier lundi à Ouagadougou, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or.

Le confrère met en exergue : «Affaire exportation charbon fin de IAMGOLD Essakane : +l’intention de fraude existe+, selon le REN-LAC».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore : «Le REN-LAC condamne le pillage des ressources minières», tandis que le quotidien à capitaux publics Sidwaya laisse lire : «Affaire +charbon fin+ : Le REN-LAC veut +toute la lumière+».

Le journal cité en second lieu, fait remarquer que la gouvernance du régime actuel «ne satisfait point» le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). 

«Il l’a fait savoir, le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qui lui a permis de se prononcer sur la crise au sein de l’appareil judiciaire, les «recrutements frauduleux» à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’affaire d’exportation de charbon fin de la société minière Iamgold Essakane SA », relate Sidwaya.

A en croire le confrère, sur ce dernier point, le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, a laissé entendre qu’il y a eu +bel et bien tentative d’exportation frauduleuse d’or de la part d’Essakane SA+».

RDC: le Burkinabé Amed Touré signe avec l’AS V Club pour deux ans

L’attaquant international burkinabé, Amed Touré, transfuge d’ASEC Mimosa d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a signé, lundi à Kinshasa, un contrat de deux ans avec l’AS V Club de Kinshasa.Le montant du transfert n’a cependant pas été révélé. Le Burkinabé vient suppléer au départ annoncé pour le Maroc du buteur de V Club, Jean-Marc Makusu Mundele, actuellement blessé.

Touré s’est dit ravi de jouer dans V Club sous  l’encadrement d’un coach de grande réputation, à savoir Florent Ibenge Ikwange.

Burkina : 31 tonnes d’or attendues de la mine de Bomboré

Au minimum 31 tonnes d’or sont attendues de la mine d’or de Bomboré, dont le lancement officiel des travaux a été effectué récemment dans la région du Plateau central du Burkina Faso, a appris APA lundi auprès du ministère des Mines.Selon les techniciens du ministère des Mines, la mine d’or de Bomboré située dans la commune rurale de Mogtédo (à une centaine de kilomètres à l’est d’Ouagadougou) et détenue par l’entreprise Orezone Bomboré SA, a une durée d’exploitation minimal de 12 ans.

Le permis d’exploitation de la mine couvre une superficie de 25 km2 et elle se fera en carrière à ciel ouvert, selon le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, soulignant que ce sont 700 emplois qu’elle va générer pendant la construction et 620 emplois directs durant l’exploitation, dont 90% de nationaux.

M. Idani a également confié que l’entreprise détentrice du permis d’exploitation va payer au titre des recettes fiscales 144 milliards FCFA à l’Etat, avant d’ajouter qu’il est également attendu une contribution pour le fonds minier de développement local de 7 milliards de FCFA.

Le ministre a annoncé que l’entrée en production et la coulée du 1er  lingot sont attendues avant fin 2020.

L’or constitue, depuis quelques années, le premier produit d’exportation du  Burkina Faso. Le pays occupe le 4e rang des exportateurs d’or au niveau continental, après l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali.

Les revendications sociales à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent essentiellement de l’actualité nationale marquée par la grogne sociale dans divers secteurs d’activité.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa une à la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), en titrant : «Le gouvernement déplore des décès».

Selon le journal, la traditionnelle conférence de presse du gouvernement a réuni, hier jeudi à Ouagadougou, les ministres en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro et celui de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué.

«Elle (la rencontre) a porté essentiellement sur les préparatifs des examens de l’année scolaire 2018-2019 et le protocole d’accord avec les syndicats de la Santé sur la Fonction publique hospitalière », rapporte Sidwaya.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, résume cette sortie des membres du gouvernement en affichant: «Leçons pratiques des professeurs Lougué et Ouaro : 3 décès liés à la grève, l’année scolaire quasi-sauvée».

Evoquant la grève dans le secteur de la santé, à travers sa rubrique ‘’Pot-Pourri », le quotidien privé Le Pays fait remarquer que «la LCB (Ligue des consommateurs du Burkina, Ndlr) se dit inquiète».

Le même journal revient sur le déclassement annoncé de la forêt de Kua dans la commune de Bobo-Dioulasso, à l’Ouest du Burkina Faso, informant que «des forestiers en colère arrachent les bornes».

Et de préciser que plusieurs agents du ministère de l’Environnement, opposés à l’implantation du futur Centre hospitalier de Bobo-Dioulasso sur ce site, étaient hier jeudi dans la forêt classée de Kua

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore : «Projets de construction de l’hôpital dans la forêt classée de Kua : Les Chinois quittent les lieux sous une forte pression des forestiers».

Dans sa rubrique ‘’Echos de l’Ouest », Sidwaya mentionne que «la forêt de Kua secoue l’équipe communale», avant de revenir sur le sujet dans une chronique intitulée : «Mon voisin aussi candidat ? Kua !».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, à son tour, renseigne qu’une coalition d’Organisations de la société civile (OSC) et d’associations regroupées au sein d’une plateforme dénommée Fasokooz (la cause nationale) promet de s’opposer «par tous les moyens» au déclassement de la forêt de Kua.

Ce confrère évoque également l’arrêté municipal relatif à la circulation des poids lourds à Ouagadougou, mettant en exergue : «Les mastodontes veulent dicter leur loi», avant de souligner que «le Conseil municipal exige la levée immédiate des blocages».

Le gouvernement burkinabé promet d’aider ses cotonculteurs

Le gouvernement du Burkina Faso a pris des mesures supplémentaires d’accompagnement des producteurs de coton au titre de la campagne 2019-2020, rapporte le communiqué du Conseil des ministres de mercredi.Le document dont APA a obtenu copie jeudi renseigne que ces mesures ont été prises «dans la perspective d’une relance durable de la production cotonnière au Burkina Faso», soulignant que le gouvernement a marqué son accord pour l’octroi d’une subvention de plus de 11 milliards f cfa destinée à l’apurement des impayés internes des producteurs au titre des campagnes 2017/2018 et 2018/2019.

«Il (le gouvernement) a également accepté la subvention de deux milliards trois cent neuf millions six cent mille (2 309 600 000) F CFA accordée par les sociétés cotonnières aux producteurs afin de porter le prix de cession des insecticides de spécialité de 7 800 F CFA à 7 000 F CFA», note le compte rendu du conseil des ministres.

Au nombre des mesures visant à booster la culture, le gouvernement avait fixé le prix bord champ du kilogramme de coton, pour la campagne cotonnière 2019/2020, à 265 FCFA, soit une hausse de 15 FCFA, comparativement à la campagne écoulée.

 Contrairement aux ambitions des acteurs du coton burkinabè qui visaient 800 000 tonnes de coton-graine, la production pour 2018-2019 s’est établie à 436 0000 tonnes, soit une baisse de 29% par rapport à la campagne précédente.

Cette contreperformance a fait dégringoler le Burkina Faso qui est passé de la première à la quatrième place des producteurs sur le continent africain, derrière le Bénin, le Mali et la Côte d’Ivoire.

Les raisons avancées pour expliquer cette situation sont, entre autres, les changements climatiques, le boycott d’une partie des producteurs et la menace terroriste dans certaines zones de production.

Environnement, société et politique se partagent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent divers sujets dont ceux liés à la société et à la politique, sans oublier l’environnement, avec les débats autour de la construction d’un hôpital sur le site d’une forêt classée.«Futur hôpital de Bobo à Kua : +C’est le meilleur site et nous veillerons au respect de l’environnement+», arbore le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga qui reprend ainsi, les propos du chargé de communication de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, Wang Bowei.

Le journal rappelle que le déclassement d’une portion de la forêt de Kua (localité située dans la commune de Bobo-Dioulasso, à l’Ouest du Burkina) pour l’érection de l’hôpital de référence gracieusement offert par les Chinois, a suscité un tollé.

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, explique qu’«au regard de la polémique autour de la construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso sur le site de la forêt classée de Kua, le chargé de communication de l’ambassade de Chine, Wang Bowei, était face à la presse, le mercredi 22 mai 2019, pour expliquer les raisons qui ont prévalu au choix de ce site».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il titre : «Des techniciens chinois vérifient la qualité du sol dans la forêt de Kua».

La grogne sociale continue d’alimenter les journaux burkinabè qui ont largement commenté l’arrêt du mot d’ordre de grève de la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

Ainsi, Aujourd’hui au Faso parle de «fin de la grève de la CNSE», tandis que Sidwaya mentionne le «retour à la normale ce 23 mai».

De son côté, L’Observateur Paalga revient sur la question de l’Impôt unique sur les traitements de salaires (IUTS) qui divise l’exécutif et ses partenaires sociaux.

Le confrère fait observer que «les syndicats (sont) invités à une concertation sereine et participative».

Dans sa rubrique ‘’L’Autre regard », Sidwaya commente la suspension  inattendue du dialogue entre le gouvernement et le monde syndical, titrant : «A trop tirer sur la corde…».

Selon le commentateur, alors que l’on pensait que cette fois-ci était la bonne, la rencontre gouvernement-syndicats, après celle de 2016, n’aura tenu que le temps d’une cérémonie d’ouverture.

«En effet, ouverte le 21 mai 2019 à Ouagadougou par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le traditionnel dialogue entre l’exécutif et les organisations syndicales pourtant prévu du 21 au 26 mai, ne s’est limité qu’à la seule matinée du jour d’ouverture», regrette Sidwaya.

Sous tout autre chapitre, L’Observateur Paalga publie une déclaration du parti politique Le Faso Autrement du Dr Ablassé Ouédraogo, sur l’état de santé du premier général de gendarmerie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé qui a été rapatrié.

Le journal mentionne à sa une, ce titre : «Etat de santé de Djibril Bassolé : Ablassé dénonce +un traitement inhumain et méchant+».

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Santé de Djibrill Bassolé: Le Faso Autrement met en garde le président du Faso».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso reprend, en guise de titre, cette déclaration de Ablassé Ouédraogo : «Roch Kaboré sera tenu pour responsable si jamais le pire arrivait».

Fin de la grève des enseignants burkinabé

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a, dans une lettre circulaire parvenue mercredi à APA, annoncé la levée de son mot d’ordre de boycott des activités pédagogiques.La correspondance datée du 22 mai et signée par le coordonnateur de la CNSE, Bonaventure Belem, précise que  la levée du mot d’ordre de boycott des activités pédagogiques et administratives prend effet à partir de ce jeudi 23 mai à 00h.

Elle rappelle  que la CNSE avait initié le 26 avril 2019 ces mouvements de boycott «en vue de contraindre le gouvernement à prendre des mesures pour une application effective et correcte du protocole d’accord de janvier 2018».

Selon notre source, ces actions de lutte ont permis la mise en place de commissions de correction des indemnités de logement et spécifiques avec des résultats appréciables pour la fin du mois de mai 2019.

L’autre avancée, souligne la CNSE, est l’opération de traitement, de constatation financière de la bonification d’échelon et partant, des avancements de 2017 ayant donné des niveaux de correction en nette évolution pour la fin de mai 2019.

«Après analyse des dispositions prises sur ces questions, la coordination a décidé de la levée du mot d’ordre dans tous ses aspects à compter du jeudi 23 mai 2019 à 00h», note la lettre circulaire.

Par conséquent, la CNSE appelle ses militants à «prendre des dispositions pour une reprise effective de l’ensemble des activités pédagogiques et administratives sur tout le territoire national».

A Ouagadougou, la structure compte tenir une Assemblée générale vendredi prochain dans l’après-midi, pour présenter le point des avancées. 

Les agents de péages burkinabè annoncent un arrêt de travail de deux jours

La Coordination des comités de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) des péages, annonce, dans un préavis de grève parvenu mercredi à APA, qu’elle va observer, à partir de demain jeudi, un arrêt de travail de deux jours pour exiger « de meilleures conditions de vie et de travail».Interpellant le Directeur général du Fonds spécial routier, la coordination martèle qu’elle exige « la satisfaction totale de sa plateforme minimale revendicative ».

Selon le préavis de grève,  la coordination des comités CGT-B des péages avait transmis le 7 février dernier une plateforme revendicative minimale à l’autorité, après avoir constaté que cette dernière n’a pas tenu ses promesses.

Selon les auteurs de l’écrit, la coordination a réaffirmé dans une autre correspondance transmise le 2 avril 2019 au Directeur général du Fonds spécial routier, ses attentes listées dans la plateforme revendicative.  « Malgré tout cela, aucune suite n’a été donnée aux préoccupations des travailleurs », déplore la coordination des comités CGT-B des péages.

Déterminée à aller en grève, elle compte à travers ce mouvement d’humeur attirer l’attention de l’autorité compétente et « lutter pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents du Fonds spécial routier du Burkina ».

Mouvements d’humeur et dialogue gouvernement-syndicats dominent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le dialogue social entamé la veille entre le gouvernement et les syndicats, la grève des agents de la santé et le mouvement d’humeur des chauffeurs routiers à Ouagadougou, suite à l’application d’une décision communale.«Règlementation de la circulation des poids-lourds à Ouaga : Les chauffeurs routiers farouchement opposés», titre le journal privé Le Pays.

Le confrère rappelle que «dans le cadre de la réglementation de la circulation et du stationnement des véhicules poids-lourds dans la ville de Ouagadougou, des mesures avaient été annoncées par le maire central de la ville, afin de fluidifier le trafic, minimiser les embouteillages et réduire les risques d’accidents».

Selon Le Pays, «force est de constater que cette décision n’a pas rencontré l’adhésion de de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) qui a décidé d’observer un arrêt de travail ce mardi 21 mai, pour protester contre cette mesure». 

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «stationnement anarchique contre un arrêté municipal».

Le même journal évoque la grève du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), affichant à sa une : «Grève SYNTSHA : 96 heures pour obliger le gouvernement à honorer l’ordonnance».

Pendant ce temps, Sidwaya, quotidien à capitaux publics, fait observer que durant la grève du SYNTSHA entamée la veille, sur toute l’étendue du territoire national, «des services vitaux fonctionnent».

A son tour, Le Pays relativise lorsqu’il plaque : «Grève du SYNTSHA : Le mot d’ordre respecté, le service minimum assuré par endroits».

«Le constat est amer à Ouaga», fait remarquer Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, qui évoque l’effet de la grève dans la capitale burkinabè.

Abordant la concertation entamée, la veille, entre le gouvernement et les partenaires sociaux que sont les syndicats, Aujourd’hui au Faso arbore : «Rencontre gouvernement-syndicats : les deux parties se quittent en queue de poisson». 

De leur côté, Sidwaya et Le Pays titrent en chœur : «Dialogue gouvernement-syndicats : Les syndicats claquent la porte».

A lire Sidwaya, le dialogue qui doit se tenir du 21 au 26 mai, n’a été que de courte durée, les syndicats ayant quitté la table de négociation, juste après l’ouverture officielle, après avoir posé un préalable pour la suite des discussions.

Le porte-parole de la partie syndicale, Yamba Georges Kouanda, par ailleurs président du mois des centrales syndicales, relate le journal, a estimé que «l’exécutif a tendance à fouler aux pieds les engagements pris avec les partenaires sociaux».  

Et Sidwaya d’ajouter que c’est le cas de l’Impôt unique sur le traitement des salaires (UITS), prélevé sur les primes et indemnités servis aux travailleurs du privé et du public. 

Pour sa part, L’Observateur Paalga met en exergue les propos du porte-parole des syndicats qui tonne : «Prélèvement de l’UITS : Soit on  résout ce problème, soit il n’y a pas de discussion».  

La grogne sociale occupe toujours la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin, continuent de commenter l’actualité nationale marquée ces derniers temps, par des grognes dans divers secteurs d’activités.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso consacre sa une au mouvement d’humeur lancé par le Syndicat autonome des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) en titrant : «Santé : Mot d’ordre de grève de 96 heures maintenu au SYNSHA».

A ce sujet, L’Express du Faso et Le Pays reprennent en chœur, les propos du Secrétaire général (SG) du SYNSHA, qui a déclaré, prononcés hier lundi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse: «Aucune négociation véritable n’a été tenue entre nous (le syndicat) et le gouvernement».

Le journal Le Quotidien cite le même responsable syndical qui dit : «S’il y a mort d’homme, le gouvernement doit assumer l’entière responsabilité».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il se contente de titrer : «Secteur de la santé : la grève du SYNSHA maintenue».

Ce journal aborde également le sit-in organisé, hier lundi devant la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) par les avocats, soulignant que les manifestants évoquent «la défense de l’Etat de droit».

Parlant de ce mouvement, L’Express du Faso, quotidien édité à Bobo-Dioulasso, reprend cette déclaration du bâtonnier de l’ordre des avocats, Salembéré : «Dès qu’il y aura reprise de travail chez les GSP (Gardes de sécurité pénitentiaire, Ndlr) nous serions au bout de nos actions».

Faits sociaux et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité nationale dominée par des sujets liés à la politique et aux faits de société.«Crise à La Poste Burkina : le gouvernement invite les agents à reprendre le travail», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya, soulignant que le sujet a été évoqué en conseil des ministres, hier mercredi.

Le même journal indique que les agents de La Poste Burkina Faso  rejettent le nouveau statut de la société, adopté le 14 mai dernier et refusent de reprendre le service.

Sidwaya rapporte que les agents, en grève depuis une semaine, «étaient toujours massés, hier mercredi à la Bourse de travail pour exiger le départ pur et simple du Directeur général (DG) Nabi Issa Coulibaly».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du phénomène de «l’incivisme criard» dans la circulation, notamment, à Bobo-Dioulasso (2e ville).

Ce journal consacre sa manchette aux attaques terroristes aux Centre-Nord du Burkina Faso, citant le maire de Dablo, Ousmane Zango qui déclare que «le moindre bruit de moto sème maintenant la panique».

Pendant ce temps, Le Pays titre à sa Une : «Burkina-Mali : L’UE préoccupée par la montée des violences terroristes et communautaires».

En politique, Pays publie une déclaration du Parti du peuple républicain (PPR) qui revient sur les attaques que connait le Burkina Faso, sous le titre : «Le PPR se félicite du +nouveau langage de l’opposition+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il informe que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sera face aux députés, ce jeudi, pour son Discours sur la situation de la Nation (DSN).

Dans son ‘’L’autre Regard », Sidwaya fait remarquer qu’il s’agit pour le chef du gouvernement burkinabè, de dresser l’«Autopsie d’une nation en guerre».

Pour le commentateur de Sidwaya, «là-dessus, son diagnostic, tout comme ses propositions à remettre  le pays sur les rails, sont fortement attendus du peuple burkinabè».

Burkina: Ibn Chambas « condamne » l’attaque contre une église qui a fait 6 morts

Le Chef de Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a condamné dans une note parvenue dimanche soir à APA l’attaque perpétrée dans la matinée contre une Eglise à Dablo, dans la région du centre-nord du Burkina Faso,Au cours de cette attaque, « six personnes ont été tuées, parmi lesquelles le prêtre de l’Eglise », a déploré le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, qui « présente ses plus profondes condoléances aux familles des victimes, au peuple et au Gouvernement Burkinabé ».

Par ailleurs, Mohamed Ibn Chambas appelle les autorités du Burkina à ne ménager aucun effort pour identifier et rapidement traduire en justice les auteurs de cette attaque. 

Il encourage également les autorités à « prendre les mesures indispensables » pour éradiquer cette violence qui « meurtrit » le pays, souligne le document, tout en réitérant la « détermination » du système des Nations Unies et de la communauté internationale à continuer d’apporter le soutien nécessaire au Burkina Faso.

 

 

Burkina Faso : Un cumul pluviométrique normal dans la majeure partie du territoire (Météo)

«Le Burkina Faso va enregistrer cette année, un cumul pluviométrique normal à tendance excédentaire dans la majeure partie du territoire», a annoncé l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), samedi au cour d’une conférence de presse à Ouagadougou.Lors de rencontre avec les journalistes, l’ANAM a présenté les résultats des prévisions de la saison agricole 2019 et dévoilé les caractéristiques agro climatologiques de la présente campagne agricole humide selon la référence périodique de 1981-2010.

Il en ressort que cette année, il est prévu un cumul pluviométrique normal à tendance excédentaire dans la majeure partie du territoire. 

Selon Ousmane Ouédraogo, technicien de l’ANAM, les zones situées dans les régions des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest devraient s’attendre à une situation déficitaire à tendance normale. 

Le technicien a également révélé que «sur l’ensemble du territoire, il est prévu une fin tardive de la saison des pluies avec une tendance normale». 

Toujours selon les prévisions, les zones soudaniennes et soudano-sahéliennes connaitront des interruptions de pluies allant de 11 à 13 jours après la mise en place des cultures. 

«Pendant cette même période, la partie Sud du pays devra enregistrer des séquences sèches moyennes de 7 jours avec une tendance plus longue», apprend-on.

Au regard des prévisions, les techniciens de la météo recommandent l’adoption de techniques culturales de conservation de l’eau par le Zaï, les demi-lune et cordons pierreux, sur les sols durs notamment. 

Ils ont également réitéré l’importance de privilégier les variétés résistantes au déficit hydrique et surtout un recours aux services techniques de l’agriculture. 

Le Burkina Faso  a connu une campagne agricole écoulée (2018-2019) assez satisfaisante.

 En effet, selon les statistiques du ministère en charge de l’Agriculture, la production céréalière prévisionnelle nationale est estimée à 4 953 257 tonnes, soit une hausse de 21,91% et 11,77% respectivement par rapport à la campagne écoulée 2017-2018 et à la moyenne des cinq dernières campagnes.

Le président Kaboré reçoit des otages libérés au nord du Burkina

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience, ce samedi au palais présidentiel à Ouagadougou, des otages libérés, la veille, au nord du Burkina Faso, a-t-on appris de source proche de la présidence.
Selon un communiqué de presse de la direction de communication de la présidence du Faso, «les ex-otages des terroristes, et une délégation française étaient venus remercier les autorités du Burkina Faso pour leur contribution à leur libération».

Le texte rappelle que l’opération ayant permis la libération des quatre ex-otages (deux Français, une Sud-Coréenne et une Américaine) a connu la participation d’une quinzaine de militaires burkinabè, selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry.

«Cette libération a été possible grâce à l’opération conjointe menée par le Burkina Faso, la France et les États-Unis d’Amérique, dans la partie nord du territoire burkinabè où sévit la menace terroriste depuis quelques années», note la présidence de la République du Faso.

Elle précise que les ex-otages (deux Français et une Sud-coréenne) ont remercié les autorités du Burkina Faso pour avoir participé à l’opération de libération hier 10 mai 2019, au cours de laquelle deux militaires français ont perdu la vie. «Ils ont exprimé leur compassion à l’endroit des familles des deux soldats tués», poursuit notre source.

La direction de communication de la présidence du Faso renseigne que les deux ex-otages français rentrent en France ce samedi et seront accueillis par le président Emmanuel Macron.