Mobile Money: MTN accroît sa part de marché en Côte d’Ivoire

La part de marché de MTN sur le Mobile money en Côte d’Ivoire s’est accrue de plus de 2% sur ces 18 derniers mois pour s’établir à 36%, en dépit d’une baisse de la profitabilité, suite à l’arrivée de Wave. »Nous continuons d’avoir une bonne performance comparativement au marché puisque notre objectif était de le dépasser de 1% et nous nous situons aujourd’hui à 36% de part de marché », a dit vendredi soir, à Abidjan, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, Djibril Ouattara.

Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie dénommée « Djossi party » que la société de téléphonie organise à l’occasion de la fête du travail. Un moment lors duquel la direction générale présente les ambitions et les défis de la filiale. 

Depuis deux ans, fera-t-il observer, « nous avons déjà conquis plus de 2% de part de marché (précisément) sur les 18 derniers mois, une performance remarquable » due au travail réalisé sur la transformation opérée par l’entreprise. 

« Malgré une baisse significative des revenus du Mobile Money et le fait que nous soyons à plus de 35% en dessous de nos objectifs de Mobile Money, sur le total revenu, nous sommes quand même à 100% de la prévision », a-t-il fait remarquer.   

Dans ce contexte, marqué par la crise sanitaire de Covid-19, la société de téléphonie a réalisé l’année dernière « plus de 9,6 milliards Fcfa de revenus ». Sur le premier trimestre de 2022, la filiale a enregistré environ 5, 2 milliards de Fcfa.

« C’est une baisse de plus de 46% (…) et nous baissons énormément sur le revenu du fait de la baisse mécanique du prix au client, mais malgré tout on continue d’attirer et d’accroître notre clientèle », a-t-il renseigné.   

« La baisse de profitabilité a commencé au 3e trimestre 2021 avec la baisse de tarif, et nous nous sommes dégradés fortement pour passer à une perte de plus de 3 milliards Fcfa qu’il va falloir compenser », a-t-il poursuivi.  

Selon M. Djibril Ouattara, « si on compare à la même période, c’est 36% de croissance quand même et c’est 16% au-dessus du budget ». En outre, le volume du cashing et du cash out se sont améliorés. 

Avec les ajustements engagés, l’année dernière, « il y a une croissance des volumes et du nombre des transactions, c’est ce qui nous permet de nous maintenir dans notre position concurrentielle », a indiqué M. Ouattara.   

Cet instant qui a eu lieu après deux ans de latence, a été un moment convivial pour le directeur général de réaffirmer l’engagement de l’entreprise et donner l’énergie nécessaire au staff management et aux employés pour atteindre les objectifs.

Il a présenté les enjeux auxquels l’entreprise fait face en commençant par les priorités stratégiques du groupe intitulées « ambition 2025 », réitérant que le groupe veut « donner des solutions numériques aux Africains et des solutions numériques de pointe ». 

Partageant cette dimension de la conduite de l’entreprise, il a indiqué que la filiale a pour ambition de « piloter les opérations des collectivités de pointe, de créer de la valeur à partager dans toutes les communautés et transformer certains de nos portefeuilles ».  

La filiale s’est imposée cinq priorités pour 2022, avec les changements dans la Fintech du Mobile money, où elle est « en train de se structurer différemment pour pouvoir se repositionner sur le marché de la Fintech ». 

Elle vise aussi une forte croissance sur le domaine de la data, de l’Internet, tout en activant un grand nombre d’utilisateurs sur le réseau avec beaucoup d’innovations afin d’avoir une croissance significative de l’ordre de 40% par an. 

Déjà, est-elle « en pleine transformation de l’outil de production pour faire un déploiement accéléré » de son réseau pour accroître la couverture 4G et 3G dans certaines zones. En 2022, plus de 250 nouveaux sites devraient être mis en service sur le réseau. 

Le groupe affiche des résultats positifs sur le continent et ce depuis 7 ans. Ces derniers mois, la courbe en bourse s’est fortement accrue pour atteindre un niveau record historique. En Côte d’Ivoire, la filiale a d’ailleurs fait le lancement du test de la 5G. 

« Nous continuons à faire le déploiement (de la 5G) sur des zones spécifiques pour que les gens puissent se familiariser à cette technologie », ce qui devrait accroître l’expérience client, a-t-il ajouté.  

L’entreprise a affiché une forte résilience, préservant 100% des emplois depuis la survenue de la crise sanitaire de Covid-19.  M. Djibril Ouattara s’est félicité de « la bonne couverture vaccinale » estimée à un taux de plus de 80%. 

Le Djossi party s’est tenu à Marcory, dans le Sud d’Abidjan dans un local de l’entreprise, transformé en un espace festif, où le top management et les autres employés ont partagé des mets.  

Le délégué du personnel, Yves Aymar Kissi, a égrainé les doléances des travailleurs au nombre desquelles la revalorisation de la grille salariale, le maintient des compétences, la reprise du dîner des conjoints et l’initiation d’un projet immobilier du personnel. 

La Côte d’Ivoire, carrefour de la réflexion sur la désertification

La 15e session de la Conférence des parties de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15) s’ouvre lundi prochain à Abidjan avec la participation de 197 pays.La désertification est un problème global. Elle se définit comme « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines ».

Sur la planète, la désertification est la cause de la dégradation de 12 millions d’hectares de terres chaque année. Ce phénomène concerne 40 % de la population mondiale. Aucun continent n’est épargné. L’Afrique, à elle seule, perd 4 millions d’hectares de forêts par an.

Du 9 au 20 mai 2022, la capitale économique ivoirienne va abriter des discussions internationales autour du thème « Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité ». L’idée est de garantir la durabilité des terres pour les générations présentes et futures.

Au total, selon le Comité d’organisation, 197 chefs d’États et personnalités politiques participeront à cet évènement. La désertification affecte les jeunes et les femmes. C’est pourquoi, durant cette COP15, les impacts de la dégradation des terres sur ces deux catégories seront étudiés en plus des problématiques de la formation professionnelle et de l’emploi.

Un gender caucus, comprenez une réunion basée sur l’approche genre, se déroulera du 10 au 12 mai. Des femmes en vue, dont la première présidente de Finlande, Tarja Halonen et la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara y sont attendues.

La Côte d’Ivoire, lors de la COP15, lancera l’« Initiative d’Abidjan » visant à augmenter sa production agricole durable. Ce programme, porté par le président Alassane Ouattara, a pour objectif de conduire plus rapidement le pays vers l’autosuffisance alimentaire.

Au niveau régional, l’accent sera mis sur la promotion de modèles de production durable du cacao à travers une alliance avec les autres pays producteurs d’Afrique (Cameroun, Ghana, Nigeria, Liberia et Togo) et le secteur privé pour investir dans le cacao produit de manière responsable.

Pour Abou Bamba, président du Comité d’organisation de la COP15, ce rendez-vous confirme le positionnement de la Côte d’Ivoire comme un acteur international sur les questions de gouvernance climatique. « La COP15 a pour finalité de transformer la trajectoire du développement de la Côte d’Ivoire au cours des 30 prochaines années », a-t-il soutenu.

La FAO va présenter des « solutions » à la COP 15 à Abidjan

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présentera, à travers son stand animé par des experts, des « solutions » à la COP15.La capitale économique ivoirienne, Abidjan, accueille du 09 au 20 mai 2022, la 15e Conférence des parties (COP) sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, un évènement qui verra la participation de chefs d’Etats et d’organisations internationales.

Une importante délégation de la FAO conduite par sa directrice générale adjointe, Maria Helena Semedo, prendra part à cette rencontre.

La COP15 dont le thème est « Terre, vie, patrimoine, d’un monde précaire vers un avenir prospère », réunira des dirigeants de gouvernements, du secteur privé, de la société civile et d’autres parties prenantes pour faire progresser la future gestion durable de la planète.

La FAO présentera, à ce rendez-vous mondial qui réunira plus d’une vingtaine de chefs d’Etat et des délégations venues de 197 pays, ses « solutions » dans la lutte contre la dégradation des sols, la désertification et la sécheresse.

Mme Maria Helena Semedo lancera officiellement, mardi 10 mai, le guide technique FAO-UNCCD sur l’intégration des directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres et aux pêches.

Ce guide prend également en compte la gouvernance des forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale, dans la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la neutralité en matière de dégradation des terres.

Il est en outre prévu, à l’occasion de la COP 15, la présentation du rapport sur l’état des ressources en terre et en eau pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde : des systèmes au bord de la rupture.

La présentation de ce rapport sera suivie de la signature entre la FAO et le ministère d’Etat, ministère ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural du projet « Mise à l’échelle des innovations transformatrices en matière de systèmes alimentaires, d’utilisation des terres et de restauration à base de cacao en Côte d’Ivoire (SCOLUR-CI) » financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF-FOLUR).

Ce projet vise à promouvoir des filières cacao sans déforestation et restaurer les paysages dégradés de forêts cacaoyères en Côte d’Ivoire. Parallèlement au développement de systèmes intégrés de planification et de gestion des paysages, le projet développera et testera une gamme de solutions techniques aux problèmes d’intensification durable du cacao et de restauration des terres agricoles et forestières.

Par ailleurs, plusieurs experts de la FAO animeront des panels et participeront à des activités parallèles en lien avec les thématiques de la COP15. Au cours de leurs différentes interventions, ils partageront les « solutions » de la FAO au plan mondial pour lutter efficacement contre la dégradation des sols, la désertification et la sécheresse.

Ces solutions visent, entre autres, à assurer la sécurité alimentaire, à promouvoir la planification intégrée et la gestion durable des terres, ainsi que les restaurations des terres dégradées et des sols appauvris, à promouvoir des actions préventives et proactives face à la sécheresse.

L’organisation envisage de s’appuyer sur les conclusions de la deuxième édition des Perspectives foncières mondiales afin d’offrir une réponse concrète aux défis interconnectés de la dégradation des terres, du changement climatique et de la perte de la biodiversité.

Le monde entier entre dans la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. De la COP15 sortira le Programme héritage dit « Initiative d’Abidjan » ou « Abidjan Legacy Program » d’une valeur de 1,5 milliard de dollars en vue de promouvoir des actions amplifiées sur les cinq prochaines années.

La sécheresse, la restauration des terres et les catalyseurs connexes tels que les droits fonciers, l’égalité des sexes et l’autonomisation des jeunes figurent parmi les principaux points à l’ordre du jour de la Conférence internationale.

Grâce à ses décisions adoptées par les 197 Parties à la CNULCD, la COP15 devrait galvaniser des solutions durables pour la restauration des terres et la résilience à la sécheresse, en mettant fortement l’accent sur l’utilisation des terres à l’épreuve du temps.

MTN Côte d’Ivoire équipe des jeunes filles pour leur autonomisation

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a procédé jeudi à la remise symbolique d’équipements à de jeunes pâtissières dans le cadre du projet « Yello Girlz » à SOS Village d’enfants d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan.Cette cérémonie de remise symbolique d’équipements concerne les « Y’ello Girlz pâtissières », formées dans le cadre du projet « Tantie bagages », a précisé Mme Naminsita Bakayoko, secrétaire exécutive adjointe de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, filiale du Groupe MTN.

Sur une soixantaine de jeunes filles ayant bénéficié de formation dans divers domaines, dix ont été formées au métier de la pâtisserie. Avec ces outils, ces dix jeunes filles peuvent opérer dans le secteur de la pâtisserie.

« Aujourd’hui, votre vie a changé et vous avez abandonné les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro pour vous consacrer à un métier digne de votre nouveau statut de jeune femme entrepreneure », a dit Mme Naminsita Bakayoko.

Leur prodiguant des conseils, elle a déclaré « avec la formation professionnelle que vous avez reçue, vous êtes désormais prêtes à faire valoir vos compétences ». Les difficultés ont poussé ces filles à quitter les bancs de l’école et à travailler comme porteuses de bagages dans les marchés.

« Si vous mettez votre cœur dans la réalisation de vos projets, si la passion vous dévore et que rien ne vous arrête, succès il y aura », a-t-elle lancé, citant Mathieu Thomas. Et, de poursuivre « soyez courageuses et mettez en application tout de ce que vous avez appris pendant les formations et les portes s’ouvriront pour vous ».

« Chères filles et petites sœurs (…). N’abandonnez pas et gardez constamment en esprit cette pensée d’Albert Einstein : Au milieu de toute difficulté se trouve cachée une opportunité », a-t-elle insisté.

L’objectif de ce projet est de permettre aux jeunes filles de bénéficier de formations adéquates, de contribuer à apporter des réponses concrètes aux questions liées à l’insertion des jeunes, à leur épanouissement et leur bien-être.

Dans son désir d’œuvrer pour l’autonomisation de la jeune fille, la Fondation, à travers son projet Y’ello Girlz, forme et équipe des jeunes filles antérieurement portefaix dans les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.

La plus-value de ce projet est qu’en plus de réaliser leur insertion dans les métiers de la couture, la coiffure et la pâtisserie, elles ont déjà bénéficié d’une formation à l’utilisation des TIC afin de leur permettre de pouvoir commercialiser leurs productions à travers le digital.

La Fondation MTN CI est accompagnée dans cette aventure par SOS Villages d’Enfants de Côte d’Ivoire, promoteur du projet et les IFEF, institutions spécialisées dans la formation de la gent féminine.

Ce projet Y’ello Girlz a coûté 10 millions de FCFA. Il s’est déroulé sur une période de 12 mois avec au total 60 jeunes filles sélectionnées, formées et installées.

En ce qui concerne les dix bénéficiaires formées en pâtisserie, elles ont reçu des équipements composés de 10 cuisinières, 10 batteuses, 10 grands bols, 10 moules silicones, 10 moules bases cake, 10 ensembles de douilles de décoration et 10 fouets métalliques.

A travers ces activités, la Fondation et ses partenaires comptent lutter activement contre la déscolarisation de la jeune fille et permettre son insertion socioprofessionnelle pour la mettre à l’abri de toute forme de métier d’exploitation et favoriser son épanouissement personnel.

Ce projet vise par ailleurs à « enrayer le fléau du travail des enfants » et est exécuté avec l’implication du ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ainsi que d’autres partenaires.

Lancée en 2006, la Fondation MTN Côte d’Ivoire soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’éducation, la santé et de l’entreprenariat.

Uemoa : le recouvrement, un défi pour les télédiffuseurs

Les opérateurs de diffusion de contenus audiovisuels de la zone peinent à percevoir les droits de passage de la part des télévisions et radios.Le constat est le même partout. Les chaînes éditrices de contenus audiovisuels des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ne paient quasiment pas les frais de diffusion de leurs productions.

Ainsi, les sociétés de diffusion, tributaires de ces fonds, se retrouvent dans des difficultés. Et même la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD), citée pourtant comme un modèle, n’échappe pas à cette réalité.

« Le recouvrement est notre principal défi. Nous n’arrivons pas à rentrer en possession de nos ressources alors que nous assurons la diffusion des télévisions et des radios. On vit des moments très difficiles », a alerté le Directeur Général de la SMTD, Docteur Cheikh Oumar Traoré.

Il s’exprimait ce jeudi à l’ouverture de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain des Télédiffuseurs (RAT) qui se tient du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette rencontre est placée sous le thème « Défis et enjeux des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la TNT (Télévision Numérique Terrestre) ».

Abondant dans le même sens que son homologue malien, le Directeur Général de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Amadou Abdoulaye Diop, a déclaré que les « droits de passage représentent une question centrale pour la viabilité des opérateurs de diffusion ».

De l’avis de Fidèle Tamini, Directeur Général de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) et président du RAT, il y a une réflexion à mener par rapport au modèle économique. « Aujourd’hui, nous faisons face à des problèmes de fonctionnement. Les subventions ne suffisent pas pour supporter les charges et les éditeurs hésitent encore à payer ce que nous attendons d’eux. à un moment, il faut que nous puissions parvenir à une solution », a affirmé M. Tamini.

Les éditeurs de chaînes de télévisions et de radios tirent l’essentiel de leurs revenus de la publicité. Ces ressources sont néanmoins limitées à cause d’un tissu économique et industriel relativement faible et d’une culture publicitaire peu développée, a expliqué le Directeur de l’Economie numérique à la Commission de l’Uemoa, Abossé Akue Kpapko.

C’est pourquoi, il a entre autres plaidé pour la création de services à la demande, la location d’infrastructures, la desserte de localités non couvertes par les opérateurs de téléphonie tout en veillant à ne pas entrer frontalement sur le marché des télécoms, le paiement de la diffusion des activités gouvernementales, la mise en place d’un bouquet régional et la stimulation de la production de contenus nationaux et régionaux.

« La création n’émane pas des diffuseurs, mais si vous poussez les éditeurs à être originaux pour avoir des produits vendables partout sur le continent, ils gagneront beaucoup et vous n’aurez pas besoin d’aller vers eux pour demander votre dû », a souligné M. Kpapko.

Enfin, le commissaire de l’Uemoa a milité en faveur de la signature d’une convention de partenariat entre le Réseau Africain des Télédiffuseurs et son institution car « cela permettra une collaboration dans différents domaines pour le bien de nos populations ».

Foot ivoirien : Idriss Yacine Diallo officiellement installé

L’élection du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), le 23 avril dernier, a mis fin à 16 mois de normalisation de l’instance faîtière.Ce mercredi, au moment d’enfiler publiquement le costume de patron du foot ivoirien, Idriss Yacine Diallo a d’abord mesuré l’immensité de la tâche : « Nous avons beaucoup de travail qui nous attend. Je veux pouvoir compter sur la disponibilité de chacun d’entre vous pour que nous puissions, dans la paix, la fraternité, le respect mutuel, le fair-play, porter le plus haut possible le football ivoirien », a-t-il déclaré devant les acteurs du ballon rond venus assister à la cérémonie de passation des charges.

L’homme d’affaires, juste après sa victoire aux dépens notamment de la légende Didier Drogba, a tendu la main à tous ses adversaires d’un jour afin de redorer le blason du foot ivoirien qui les unit par-dessus tout.

« Ce ne sont pas les individus (qui sont importants). Il s’agit du football de notre nation. Nous devons donc nous mettre à son service. J’en suis aujourd’hui un humble serviteur en tant que président de la fédération », a argumenté Idriss Yacine Diallo.

En juin prochain, une Assemblée Générale extraordinaire pour installer la Commission électorale indépendante, une autre ordinaire pour statuer sur les comptes de 2021 et une Assemblée Générale extraordinaire pour apporter des modifications aux statuts sont prévues.

Sous sa présidence, M. Diallo compte faire passer, de 20 à 25, les membres du Comité exécutif de la fédération, augmenter le nombre de clubs engagés en Ligue 1 (passage à 16 équipes contre 14 actuellement) et ceux de la D3 (38 à 40).

Faisant le point sur les finances, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fif, a fait savoir qua la dette à l’issue d’un audit se chiffre à 1,6 milliard F CFA. Dans le menu détail, elle a renseigné que ce montant global est composé de l’argent dû aux fournisseurs et de dettes fiscales et sociales.

Actuellement, il reste 140 millions F CFA dans les comptes de la Fédération ivoirienne de football si l’on se fie à Mariam Dao Gabala. Idriss Yacine Diallo a été élu au second tour du scrutin avec 63 voix contre 61 pour Sory Diabaté. Tous les deux connaissent bien les arcanes du foot ivoirien pour avoir fait partie des dirigeants de la Fif dans le passé.

Côte d’Ivoire : le FMI table sur une croissance de 6 % en 2022

Le Fonds Monétaire International (FMI) voit venir un léger recul de la croissance comparativement à l’année précédente.L’économie ivoirienne devrait perdre un demi-point selon le Fonds Monétaire International (FMI) : 6 % en 2022 contre 6,5 % en 2021. L’annonce a été faite ce mercredi par Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres.

Au début de cette année, le président Alassane Ouattara avait assuré que la dynamique amorcée en 2021 « se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance d’environ 7 % ». Une baisse qui, d’après l’institution de Bretton Woods, est en partie due à la conjoncture économique mondiale découlant des combats entre la Russie et l’Ukraine.

Sur la période 2023-2025, le FMI prévoit « une croissance de 6,4 % en moyenne » pour la Côte d’Ivoire, a rapporté M. Coulibaly.

Côte d’Ivoire : nouvelle ère dans le financement des médias

Avec la naissance de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM), tous les supports sont désormais éligibles pour la distribution de la subvention de l’État.Exit le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP). Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi, a adopté un décret portant création de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM).

Face à la presse, Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, a indiqué que la nouvelle structure, contrairement au défunt FSDP, dispose d’un champ d’actions plus large avec notamment la prise en compte des acteurs du numérique et de l’audiovisuel.

Le gouvernement ivoirien, a expliqué M. Coulibaly, se basant sur une loi de décembre 2017, agit pour assurer la liberté de la presse et garantir le droit du citoyen à l’information.

Golfe de Guinée : conférence en vue sur la sécurité maritime

L’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritime (NIMASA) et la Marine nigériane, en partenariat avec le Centre de coordination interrégional (CCI) de Yaoundé, au Cameroun, ont conclu des accords pour accueillir la 5ème plénière du Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée pour la Sensibilisation et la Déconfliction partagées (GOG-MCF/SHADE).Cette plénière du MCF/SHADE du Golfe de Guinée, qui doit se tenir à Abuja les 10 et 11 mai, a pour thème « une sécurité durable » et toutes les marines régionales ainsi que d’autres parties prenantes internationales sont attendues.

S’exprimant avant le forum, le directeur général de l’agence nigériane d’administration et de sécurité maritime, NIMASA, Dr. Bashir Jamoh, a identifié la coopération régionale comme ayant joué un rôle important dans la réduction des incidents de piraterie dans le Golfe de Guinée.

« La création du GOG-MCF/SHADE a permis aux parties prenantes de la région du Golfe de Guinée et de l’extérieur d’entrer en contact et de discuter de la meilleure façon de lutter contre la piraterie dans la région. Nous pensons qu’il s’agit d’un catalyseur qui a incité les parties prenantes non régionales à intensifier et à lancer des opérations efficaces d’application de la loi maritime pour soutenir les efforts régionaux », a déclaré M. Jamoh.

Selon lui, ces initiatives et efforts de collaboration de la marine nigériane et d’autres marines régionales, y compris le déploiement du projet Deep Blue, sont à l’origine de la réduction considérable des incidents de piraterie dans les eaux nigérianes et dans la région du GdG.

« Il convient de noter que le Bureau maritime international (BMI) a retiré le Nigeria de la liste mondiale des pays pirates. Réaliser cet exploit n’est pas facile, mais maintenir ce statut sera encore plus difficile. Notre objectif est de maintenir ce nouveau statut de Golfe de Guinée sans piraterie », a-t-il ajouté.

La déclaration de la NIMASA indique que le Forum de collaboration du Golfe de Guinée SHADE a été créé par le Nigeria et 22 pays de la CPI en juillet 2021 et que l’objectif est de mettre en œuvre une coopération opérationnelle efficace en matière de lutte contre la piraterie entre les marines régionales et internationales, ainsi que l’industrie du transport maritime et les centres de notification du Code de conduite de Yaoundé, de la CPI, pour la stratégie régionale de sécurité et de sûreté maritimes en Afrique centrale et occidentale.

Selon la déclaration, la précédente édition de la plénière s’est tenue virtuellement en juillet de l’année dernière, en raison des restrictions de voyage imposées par la pandémie de Covid-19, et a été accueillie par l’Institut maritime du Golfe de Guinée, GOGMI, à Accra, au Ghana.

Il a ajouté que le ministre nigérian des transports, M. Rotimi Amaechi, le ministre d’Etat chargé des transports, le sénateur Gbemisola Saraki, le chef d’état-major de la marine, le vice-amiral AZ Gambo et le DG de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh, sont les principaux participants à la plénière en provenance du Nigeria, tandis que le capitaine Bell Bell de l’ICC-Yaounde dirige les marines et les participants internationaux à la plénière.

La protection des données au cœur de Cyber Africa forum 2022

Abidjan, la capitale économique ivoirienne, abrite les 9 et 10 mai 2022 la deuxième édition du Cyber Africa Forum axée sur la protection des données, un facteur clé de la souveraineté numérique du continent.L’Afrique se construit progressivement un arsenal juridique et technique de cybersécurité pour assurer la pleine maîtrise des données produites et éviter toute captation indue par un tiers. La protection des données s’avère un élément clé de la souveraineté numérique.

À partir des années 2000, la transformation numérique opérée sur le continent bouleverse la vie quotidienne des Africains. La pandémie de Covid-19 survenant aura pour effet d’intensifier cette dynamique en développant le télétravail, les services de santé ou l’apprentissage en ligne.

Plus la couverture numérique s’étend sur le continent africain (entre 30 et 40% en 2022), plus la surface d’exposition aux risques liés à la sécurité et la confidentialité des données croît, selon des données officielles.

L’Afrique Subsaharienne, à preuve, recense en moyenne un nouvel utilisateur d’Internet par seconde. Aujourd’hui, les internautes africains produisent des données via les transactions financières, l’utilisation de plateformes de médias sociaux, des moniteurs de santés portables, des applications pour smartphones et des appels téléphoniques. Comment les protéger ?

Réguler pour protéger

A l’échelle continentale, des initiatives naissent pour construire un cyber espace sécurisé et respectueux des libertés individuelles. Pour Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, « la bonne nouvelle est que l’Afrique n’est pas en reste, les gouvernants aidés par les organisations supranationales (UA, CEDEAO…) et nationales participent à la création d’un cadre réglementaire et législatif, à la formation des talents et à bâtir des infrastructures nécessaires pour positionner le continent dans ce concert technologique ».

L’Union africaine a, par exemple, adopté en 2014 la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Seuls neuf États ont ratifié cet outil et ce n’est qu’en 2021 que le Togo a suivi l’Angola, le Ghana, la Guinée Conakry, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, le Sénégal et l’Île Maurice.

Sur les 54 pays africains, seuls 28 disposent d’un cadre juridique et règlementaire sur la protection des données et six rédigent actuellement une législation. Une loi à ce sujet a été adoptée en 2008 par le Parlement marocain.

État pionnier, le principe de protection de la vie privée a même été ajouté à sa Constitution en 2011. En Afrique de l’Ouest, le Nigeria a promulgué en 2019 une loi sur la protection des données et a créé la National Information Technology Development Agency (NITDA).

Cependant, même lorsqu’une telle règle de droit existe, il n’est pas toujours évident de garantir son application. C’est le cas du Kenya qui, depuis 2019, possède bien une loi sur la protection des données personnelles, mais ne prévoit aucune autorité chargée de la faire respecter.

La coopération entre acteurs de l’écosystème cyber, notamment les États, les pouvoirs publics, les grandes entreprises et les start-ups paraît indispensable pour appuyer les systèmes juridiques.

Mamadou Bamba rappelle que l’État de Côte d’Ivoire s’est engagé fortement avec la loi No 2013-450 du 19 juin 2013 relative à la protection des données à caractère personnel et la loi No 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.

Dans un tel contexte, Orange veut accompagner l’État ivoirien dans cette dynamique en se positionnant comme un acteur de confiance qui donne à chacune et à chacun les clés d’un monde numérique responsable et sûr.

Maîtriser stratégiquement les infrastructures

Pour protéger pleinement les données produites sur leurs territoires, il est essentiel que les pays africains en détiennent la pleine gouvernance. Aujourd’hui, le continent ne dispose que de 1% des capacités de stockage mondial.

Quelles conséquences ? Cela entraîne inéluctablement la dépendance économique, technologique et juridique envers les États où sont externalisées les données (Irlande ou Pays-Bas, par exemple).

Sans data centers souverains, l’Afrique est confrontée à d’importants risques concernant la confidentialité, l’intégrité ainsi que la disponibilité de ses données. C’est la raison pour laquelle Orange Côte d’Ivoire a installé dans la zone franche de Grand-Bassam (Vitib), un « data center puissant et robuste alimenté en énergie propre qui offre des solutions Cloud permettant l’hébergement des données en local », rapporte son directeur général.

Dans un premier temps, la relocalisation de données souveraines devrait devenir une priorité pour les pays du continent. Mais, ce n’est pas suffisant : les données et leur exploitation dépendraient tout de même techniquement voire juridiquement de l’étranger.

Le « Cloud Act » étend la portée géographique des demandes éventuelles du gouvernement américain. Il peut accéder aux données stockées sur des serveurs américains, quelle que soit leur localisation, y compris en Afrique.

Les nations du continent prennent peu à peu conscience de la vulnérabilité de leurs données dans le cyberespace. En témoigne, par exemple, le forum sur l’identité numérique et la gouvernance des données qui s’est déroulé début mars 2022 à Dakar.

Le Sénégal établit une Stratégie nationale de souveraineté numérique. Les efforts s’observent à travers l’acquisition d’infrastructures de dernière génération. Depuis février, le pays dispose d’un supercalculateur d’une capacité de 537 téraflops, soit 537 600 milliards d’unités de calcul à la seconde.

En outre, des initiatives panafricaines sont également notables. En mars 2022 s’est tenu le 1er Sommet de la Cybersécurité de Lomé et la deuxième édition du Cyber Africa Forum aura lieu à Abidjan les 9 et 10 mai prochains.

La transformation numérique opérée en Afrique permet, entre autres, de dynamiser la croissance économique, l’industrialisation et d’améliorer la vie des populations. Ces perspectives et opportunités ne pourront advenir sans une réelle prise en compte des questions de souveraineté numérique.

Gouvernements, institutions, secteur privé et citoyens sont concernés par la confiance numérique. La mobilisation des acteurs de la société suscite des attentes pour favoriser le développement socio-économique du continent.

Classement RSF 2022 : la Côte d’Ivoire fait un bond de 29 rangs

En une année, la Côte d’Ivoire est passée de la 66e à la 37e place sur un classement de 180 pays établi par Reporters Sans Frontières (RSF).Considérée comme le 4e pouvoir, la presse joue un rôle majeur dans les démocraties modernes. Son indépendance requiert une lutte de tous les jours face notamment aux forces politiques et économiques. De 2021 à 2022, la Côte d’Ivoire a consolidé ses acquis dans ce sens sanctionnés par une 37e place au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières (RSF).

Le rapport de l’organisation internationale a été publié aujourd’hui à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Un principe qu’elle défend contre vents et marées. Pour la circonstance, à Abidjan, les acteurs des médias ont organisé une marche au cours de laquelle Richard Bell, l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, a déclaré que « quand des journalistes responsables peuvent faire leur travail en toute confiance, ils contribuent à la transparence, éclairent l’opinion, combattent la corruption et défendent les droits humains ».

Cette année, le thème retenu pour la Journée mondiale de la liberté de la presse est « Le journalisme sous l’emprise du numérique ». À en croire Jean-Claude Coulibaly, président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), « la mutation numérique s’impose à tous les médias » qui doivent « saisir l’opportunité de l’avènement d’Internet et s’y adapter » pour informer en temps réel.

En Côte d’Ivoire, a fait observer M. Coulibaly, les grands médias classiques (presse écrite, radio et télévision) essayent tant bien que mal de se mettre au diapason mais « cet effort certes méritoire, n’est apparemment pas suffisant ».

Tout en respectant les règles, « il faut donc réinventer l’écriture journalistique pour l’adapter à la consommation rapide des internautes qui sont assaillis d’informations venant de tous horizons, en particulier des réseaux sociaux », a plaidé le président de l’UNJCI.

De son coté, Jean-Martial Adou, Directeur de cabinet, représentant le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, a annoncé un projet de développement des nouveaux médias avec un volet consacré à la formation des publics cibles à l’utilisation responsable des médias sociaux.

« Ce programme vise à accroître les connaissances et les compétences des citoyens, surtout les adolescents afin de leur permettre d’utiliser avec discernement les médias sociaux de manière critique et créative », a-t-il expliqué. En fait, M. Adou a pointé du doigt l’exercice de la profession journalistique par des individus non qualifiés : « C’est le revers de la médaille. Nous observons (l’intrusion) de non professionnels en quête de notoriété et de buzz ».

À sa suite, Namizata Sangaré, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDH), a souligné la nécessité de lutter contre les fausses informations, communément appelés fake news.

Omar Diop, nouveau chef de bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais) en Côte d’Ivoire, a mis un accent particulier sur la sécurité des journalistes.

Le modèle économique des médias, il en a été aussi question. Evelyne Deba, porte-parole des organisations professionnelles des médias, a noté que certains journaux papier paraissent maintenant deux ou trois fois par semaine là où d’autres voient leurs tirages drastiquement baisser à cause des charges insupportables.

Dans ce contexte, les professionnels du secteur des médias attendent impatiemment la signature du décret transformant le Fonds de soutien et de développement de la presse en un Fonds de soutien aux médias qui rendrait le sous-secteur du numérique et de l’audiovisuel éligible. En outre, ils veulent que l’État ivoirien alloue à la presse « 0,01 % » de son budget annuel pour la rendre plus viable.

La paix est «essentielle» pour «l’équilibre» du monde (Ouattara)

Le chef de l’ÉTat ivoirien a invité, ce lundi 2 mai, ses concitoyens à cultiver la paix.« Nous traversons des moments très difficiles avec les différentes crises dans le monde et la paix est essentielle  pour que le monde puisse trouver son équilibre et que toutes les maladies que nous avons vécues soient éloignées de nos populations », a déclaré Alassane Ouattara.

Il s’exprimait au terme de la prière de la fête de l’eïd-el-fitr à la grande mosquée de la Riviera Golf de Cocody, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

«Je voudrais encourager nos concitoyens à continuer à se faire confiance pour que la grâce d’Allah continue à régner sur notre beau pays. Ainsi, nous arriverons à faire face à toutes les difficultés à venir », a-t-il ajouté.

M. Ouattara a par ailleurs présenté ses « vœux les plus sincères à tous les Ivoiriens, à toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire », remerciant dans la foulée le « Seigneur pour la paix qui règne sur notre beau pays ».

Pour lui, « cette paix est le fruit des efforts de tous les Ivoiriens ». « Je remercie Allah de nous avoir donné cette opportunité, ce cadre d’échanges qui nous a permis de renforcer la paix dans notre beau pays », a conclu le président ivoirien.

Côte d’Ivoire: MTN pousse les filles vers les TIC

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ.L’opérateur de téléphonie, MTN Côte d’Ivoire, a lancé vendredi la 2e édition de son projet STEM GIRLZ, visant à motiver les jeunes filles à « embrasser » les TIC, un secteur en pleine croissance, où elles sont très souvent sous-représentées. 

Le projet STEM GIRLZ se veut un espace de sensibilisation avec pour objectif de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir, et à être des femmes leaders dans les sciences et technologies. 

Dans cet élan, l’entreprise de téléphonie a organisé un panel de développement personnel autour du thème « Les jeunes filles dans les TIC », à l’université Nangui Abrogoua (UNA, publique) en présence de 400 étudiantes issues des filières scientifiques.  

Le panel a réuni sur le même plateau trois ingénieurs Network de MTN, une consultante en digitalisation d’entreprise et une coach en leadership et développement personnel, qui ont échangé avec ces étudiantes afin de les inciter à s’intéresser aux TIC. 

Entreprise citoyenne, cette filiale du groupe MTN, a lancé depuis deux ans le projet STEM GIRLZ afin d’autonomiser les jeunes filles, via des modèles inspirant et des sensibilisations de sorte à les amener à s’engager dans les technologies de l’information et de la communication.  

A travers le projet STEM GIRLZ, l’opérateur de téléphonie, veut offrir l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour développer du contenu dans le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

A la suite du panel, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1.000 élèves et étudiantes notamment au Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. 

Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenue le mercredi 27 avril 2022 au Lycée moderne de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.   

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont 20 millions de Fcfa qui ont été engagés pour la sensibilisation et la formation de 800 jeunes filles.

Opérateur global, ce fournisseur de solution fixe, mobile, Internet à très haut débit et de paiement, la filiale, présente en Côte d’Ivoire depuis juillet 2005, compte plus de 11 millions d’abonnés. Elle emploie aujourd’hui plus de 750 personnes, dont plus de 30% sont des femmes.

Les pays de la Cedeao adoptent une stratégie régionale climat

Les quinze ministres de l’Environnement des Etats membres de la Cedeao ont validé vendredi 29 avril la Stratégie Régionale Climat de l’organisation.Les pays de la Cedeao renforcent leur union au plan environnemental. Réunis du 26 au 27 avril dans la capitale ghanéenne, les ministres de l’Environnement des Etats membres ont donné leur accord pour une action solidaire et coordonnée face au changement climatique. 

Cette stratégie est le fruit d’un processus collaboratif de plus d’un an conduit entre les institutions de la région ouest-africaine, les Etats membres de la Cedeao, les partenaires techniques et financiers et la société civile. « A l’instar des changements climatiques qui nous impactent tous, la réponse à apporter pour y faire face impose la participation de tous et la Stratégie Régionale Climat est un catalyseur de l’action de l’ensemble des acteurs », souligne un communiqué de l’organisation sous-régionale.

Ainsi, l’adoption de cette stratégie est pour la Cedeao une façon de montrer son engagement aux côtés des Etats « pour faire du climat une priorité de l’action politique de la région ». Cette politique entre « en cohérence avec sa Vision 2050 », en partant du constat que les impacts du changement climatique sont transfrontaliers et que c’est ensemble que les Etats membres de l’organisation peuvent relever ce défi, ajoute la même source.

« Agir sur le climat à l’échelle de la région ouest-africaine est essentiel car la coordination des interventions, la solidarité entre les Etats membres et l’engagement des communautés locales sont les clés d’une action efficace et durable sur le climat », affirme le Commissaire Sékou Sangaré, chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau à la Commission de la Cedeao. « C’est aussi l’opportunité d’élever la voix de la région sur la scène internationale, en portant les messages d’une région unie et solidaire dans la négociation sur le climat, et en structurant la mobilisation de ressources financières pour augmenter massivement les financements climatiques internationaux », signale-t-il.

Par ailleurs, cette stratégie contient « des objectifs sectoriels » d’adaptation et de contribution à l’atténuation au changement climatique par secteurs (transport, agriculture, énergie, usage des sols, eau, santé etc.). Ces objectifs sont fixés à horizon 2030, en cohérence avec l’échéance des engagements des Etats membres pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, avec une révision prévue à horizon 2050, dans un processus d’amélioration continue conforme à cet Accord, précise le communiqué.

Le Réseau Africain de Télédiffusion bientôt à Dakar

L’Assemblée Générale, prévue du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, devrait permettre aux acteurs du secteur d’évoquer les enjeux à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT).Durant deux jours, les opérateurs du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo discuteront des voies et moyens pour mener à bien leurs missions lors de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain de Télédiffusion (RAT).

« Ce seront des moments de partage d’expériences et de modèles économiques, politiques et institutionnels », a fait savoir la Directrice du Partenariat, de la Prospective, du Commercial et de la Communication à la Société Anonyme de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Nafissatou Diouf.

S’exprimant jeudi soir face à la presse nationale, elle a indiqué que la rencontre du RAT devrait aussi permettre de savoir : « Comment rendre viable une société de TDS ? A travers quel modèle institutionnel ? A travers quel modèle politique ? »

Les discussions porteront sur trois thèmes. Il sera d’abord question des défis des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT). S’ensuivront des échanges sur les droits de passage (assiette et stratégies de recouvrement) et le modèle économique des sociétés de diffusion (cas de la Société malienne de télédiffusion du Mali).

A travers ce rendez-vous, les huit pays de la région affichent leur « volonté de travailler en synergie »,  a déclaré Nafissatou Diouf. Le Réseau Africain de Télédiffusion (RAT) a été créé en novembre 2021 au sortir des universités de la communication tenues à Ouagadougou, au Burkina. Il se veut un cadre sous-régional de coopération et de collaboration à l’ère des grands ensembles avec comme slogan « Être ensemble est nécessaire pour relever les défis de la diffusion à l’heure du basculement à la TNT ».

Côte d’Ivoire : une certification pour l’égalité du genre

Le label Blamo’o, une certification visant à promouvoir l’égalité du genre, est lancé à Abidjan.Cette initiative est promue par 21 femmes qui ont décidé de matérialiser leur engagement pour l’égalité du genre. C’est ainsi qu’elles ont mis en place une certification appelée Label Blamo’o, dont le lancement a été effectué le 27 avril dernier devant un parterre de personnalités dans la capitale ivoirienne.

Ce label a pour objectif d’offrir aux femmes africaines en général et aux Ivoiriennes en particulier des outils pour le renforcement de leurs capacités et favoriser le développement de leurs initiatives professionnelles, entrepreneuriales et sociales.

Les fondatrices de Blamo’o opèrent sur ce projet en partenariat avec SGS Côte d’Ivoire, organisme certificateur. Pour Caroline Bamba, chef de projet certification Blamo’o, cette initiative vise à reconsidérer la place de la femme pour une égalité homme et femme, surtout en milieu professionnel.

« A diplôme égal, salaire égal », a-t-elle indiqué, avant de préciser qu’il faut distinguer l’égalité du genre du féminisme.

Mary Wainaina Mbeche, directrice générale de SGS Côte d’Ivoire, a dit sa fierté d’être à l’origine de la certification du label Blamo’o, parce que « la question du genre étant un sujet d’intérêt majeur national et international ».

« Cette certification sera, à n’en point douter, un atout supplémentaire pour les entreprises », a ajouté Mme Mbeche, qui a par ailleurs annoncé la certification prochaine de plusieurs entreprises.

Pour sa part, Mme Boua N’Guessan, directrice de publication du magazine Blamo’o, a exprimé sa satisfaction de voir l’aboutissement du projet grâce à l’engagement des hommes et des femmes volontaires.

Elle a remercié les personnalités présentes, à l’image du représentant du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et des représentants des institutions internationales et entreprises privées, pour leur engagement aux côtés de Blamo’o.

Huawei s’engage à booster les startups africaines

Huawei, le géant chinois des Télécoms, annonce avoir lancé une nouvelle initiative pour booster les startups sur le continent africain par l’accompagnement des projets de développement en matière des TIC.« On vient de lancer une nouvelle initiative pour booster les startups », a indiqué mercredi par visioconférence, Adnan Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques de Huawei en Afrique du Nord.

Il s’exprimait en marge de Huawei global analyst summit 2022 qui s’est tenu les 26 et 27 avril 2022 à Shenzhen, en Chine, expliquant par la même occasion la stratégie du groupe en termes d’innovations technologiques.

Il a fait savoir que ce programme vise à « transférer » un savoir-faire pour que sur des initiatives de projets de développement en lien avec les TIC, il y ait assez de compétences sur le terrain.

Le groupe chinois forme déjà des jeunes africains à travers plusieurs programmes comme Huawei ICT Compétition. Ces programmes visent à transférer un certain savoir-faire sur des technologies nouvelles comme le cloud, l’intelligence artificielle, la 5 G, le computing.

Cela a, par ailleurs, pour objectif de donner à ces jeunes talents la possibilité d’être certifiés sur certaines technologies. Ensuite le groupe essaie de mettre en relation les meilleurs éléments en relation avec des partenaires ou des clients.

Pour encourager l’entrepreneuriat au niveau des startups, « on vient de lancer un programme qui s’appelle Spark, et ce programme vise à aider et donner des impulsions à des start-ups qui ont besoin d’outil digital pour se développer », a poursuivi Adnan Ben Halima.

Il a relevé que la contribution va se faire à plusieurs niveaux, ajoutant que « le premier, c’est qu’on ouvre un accès sur notre cloud public au plan international pour leur donner la possibilité d’utiliser le computing, le stockage et des applications ».

En outre, Huawei permet aux startups d’être « sélectionnées à travers des compétitions nationales et internationales » et de coopérer sur des évènements majeurs dans le monde pour avoir accès aux financements pour les investisseurs et à des marchés à travers des clients potentiels.

« Le programme Spark a commencé dans des régions du monde comme en Asie du Sud et maintenant on vient de commencer en Afrique du Nord, on aura les premiers résultats d’ici le 3e trimestre 2022 et on espère avoir des résultats concrets sur place », a précisé M. Halima.

Avec la révolution numérique, les États peuvent accélérer la transformation de l’économie traditionnelle afin d’impacter tous les secteurs : agriculture, pêche, Fintech, commerce, transport, infrastructures, tourisme, divertissement, santé, éducation…

D’ici à 2030, quelque 200 millions d’agriculteurs seront intégrés dans la digitalisation en Afrique. Et ce, grâce à des applications numériques, ce qui permet d’augmenter la rentabilité de leur business.

Concernant la problématique de la connectivité digitale, M. Adnan a soutenu qu’on aura la bonne connectivité selon le scénario sur le terrain, mais il n’y a pas mal de prérequis. Pour ce faire, il faut lever des contraintes comme la couverture en électricité.

Les pays se mettent à la 5G, mais le rythme dépend du modèle de gouvernance et surtout de la volonté de faire de la transformation digitale une priorité.

Côte d’Ivoire Terminal réceptionne six portiques de parc

Cette livraison fait partie d’une commande globale de 13 engins de manutention.Le 23 avril 2022, Côte d’Ivoire Terminal a réceptionné six portiques de parc pour le second terminal à conteneurs en cours de construction au port d’Abidjan.

Les engins de manutention de 30 mètres de haut, vont permettre d’assurer le chargement, le déchargement et le rangement des conteneurs sur le parc à conteneurs, a annoncé ce mercredi Bolloré Transport & Logistics dans un communiqué de presse.

Le texte souligne que les nouveaux portiques fournis par ZPMC sont dotés des dernières technologies qui intègrent notamment un système de contrôle de pointe et un système d’alimentation électrique de nouvelle génération permettant de réduire considérablement les émissions de CO2 mais aussi la consommation d’énergie.

« Les nouveaux portiques de parc qui ont été réceptionnés participent de la démarche éco-responsable mise en œuvre dans le cadre de ce projet. Outre les constructions aux normes environnementales pointues, les équipements du futur terminal participent du processus de labellisation Green Terminal », a déclaré Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.

La réception de ces premiers équipements est une étape majeure du projet de construction de ce terminal, qui vise à améliorer la desserte logistique de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région.

Grâce à un investissement global de 262 milliards Fcfa, le second terminal du port d’Abidjan sera équipé à sa mise en service en novembre 2022, de 6 portiques de quai, 13 portiques de parcs et 36 tracteurs, tous électriques.

« Ces équipements sont les premiers d’une longue série, avec la réception prochaine, en mai 2022, des premiers tracteurs électriques et des portiques de quai en août 2022. L’arrivée de ce matériel matérialise les engagements d’investissements pris par Côte d’Ivoire Terminal et ses actionnaires de référence, Bolloré et APMT », a indiqué Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Côte d’Ivoire : le quotidien Le Temps suspendu par l’ANP

L’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire, a suspendu le journal pour parutions et l’un de ses journalistes pour un mois, suite à des « manquements ».La décision, prise en Conseil de discipline le 21 avril 2022, porte notamment sur des sanctions applicables au quotidien Le Temps édité par l’entreprise de presse Cyclone Sarl et au journaliste Guigrei Dallou Simplice alias Simplice Allard, auteur de l’article incriminé.

L’article incriminé, à l’origine de cette mesure, a été publié par le quotidien dans son édition numéro 5.446 du jeudi 14 avril 2022. Il est intitulé « Après la visite de Gbagbo aux Wê/Le parti au pouvoir en perte de vitesse/Ce qui inquiète le régime ».

Dans cet article, l’auteur, selon le régulateur, s’essaie à une analyse du contexte sociopolitique depuis le retour de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, en Côte d’Ivoire. Cependant, l’article contient « de nombreux manquements au code de déontologie du journaliste ».

A l’entame de son article, le journaliste plante un décor alarmiste de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, en ces termes : « peur panique au sommet du Rhdp (…) où le souverain Ouattara lui-même ne sait plus où donner de la tête ».

Poursuivant son analyse, l’ANP note que le journal s’autorise des écrits injurieux, des expressions malveillantes et offensantes à l’encontre du président de la République, en écrivant « Alassane Ouattara sait qu’il ne pèse pas lourd dans l’électorat ivoirien, sinon, il n’userait pas de violence pour s’imposer ».

« Les Ivoiriens le vomissent comme on vomirait un corps abject qui rentre dans la bouche par inadvertance. Et il y a plusieurs raisons à cette révulsion populaire. Mais, la principale cause reste sans conteste, le recours à la violence pour un oui ou pour un non et le pic a été atteint avec la déportation de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale », a-t-il ajouté.

L’ANP dénonce « l’apologie de la violence, l’irrévérence envers le chef de l’Etat, l’incitation des populations à la haine et à la détestation, un procès d’intention, des accusations sans fondements et de la manipulation de l’information ».

Pour l’organe de régulation, « les manquements relevés dans l’article en cause sont de nature à nuire à la paix et la cohésion sociale ». Le droit fondamental du journaliste d’informer et d’éveiller les consciences comporte des limites et des règles déontologiques.

Côte d’Ivoire : des heurts entre des étudiants et policiers à Bouaké

Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) est en grève pour dénoncer l’insuffisance d’infrastructures et d’enseignants dans la métropole du centre ivoirien.Alors que les étudiants, membres du CEECI, tentaient de déloger, aux environs de 8 heures heure locale, les élèves des autres lycées et collèges de la cité, des forces de l’ordre armés ont fait barrage pour tenter de les en empêcher.

Des scènes d’échauffourées éclatent devant plusieurs établissements à Bouaké. Les étudiants vont ainsi se rabattre sur le campus de l’Université Alassane Ouattara, où l’on observera de véritables affrontements.

Selon des témoins, le bilan des échauffourées, en début d’après-midi faisait état d’une « trentaine de motos saccagées, une dizaine de blessés côté étudiant, des vitres de bâtiments cassées et des étudiants battus en chambre ».

Pour disperser les étudiants manifestants, les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène. Sur le boulevard qui mène à cette université publique, l’on pouvait apercevoir des restes de gourdins, dont étaient munis des étudiants pour leur défense.

Ce théâtre a perturbé les cours au niveau de l’université Alassane Ouattara, où des dégâts matériels importants ont été enregistrés. Le calme est revenu en début de soirée dans la cité de Bouaké, la deuxième ville du pays.

Côte d’Ivoire : des jeunes écoliers initiés sur le tri des déchets plastiques

Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse, initie des jeunes écoliers d’Abidjan au tri des déchets plastiquesCe programme a été lancé avec la mairie de Cocody (Est d’Abidjan), à l’école primaire de M’Badon. L’évènement a eu lieu, en présence du maire de la commune de Cocody, M. Jean-Marc Yacé qui s’est montré particulièrement très engagé dans ce programme, en s’entretenant avec les enfants du l’école primaire de M’Badon.

Le maire de Cocody, face aux élèves de l’école primaire de M’Badon, a exprimé son ravissement, en déclarant « tant qu’il sera question d’environnement et d’éducation, nous serons toujours là ». Il a salué le tri réussi de certains écoliers.

La filiale agro-alimentaire met également en oeuvre ce programme avec la collaboration technique de Envipur. Cette entreprise spécialisée dans la gestion des déchets implémente sur le terrain le projet avec l’ONG Arc-en-ciel qui sensibilise les élèves deux fois par semaine.

Ce programme de sensibilisation cible les jeunes écoliers en vue d’une meilleure gestion des déchets plastiques dans leurs établissements. Il a été initié par l’entreprise en partenariat avec la mairie et intervient à la suite d’un projet de collecte de déchets plastiques lancé depuis 2020.

« Nous nous adressons aux enfants, parce qu’ils représentent l’avenir, l’espoir. Il est donc important qu’ils puissent être impliqués dans le développement durable », a déclaré M. Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

Son souhait, laissera-t-il entendre, est que les enfants apprennent à bien gérer les déchets plastiques afin de devenir des alliés de leur environnement et rendre leur cadre de vie toujours propre.

Trois poubelles avec des indices spécifiques serviront aux enfants à séparer les déchets. Une poubelle est dédiée aux déchets papiers, une seconde aux déchets plastiques et une troisième pour les autres déchets.

Ce programme est une suite logique d’une dynamique entamée en 2020 par le groupe agroalimentaire avec trois modèles de collecte et recyclage des déchets plastiques dans cinq communes d’Abidjan.

A Cocody, une commune huppée, plus de 9 tonnes de déchets plastiques ont été collectés et recyclés à 100% grâce au modèle de collecteurs indépendants recrutés, formés, et équipés pour se spécialiser dans les déchets plastiques.

Plus tôt les jeunes écoliers sont avisés sur ces questions, plus tôt ils seront impliqués et deviendront une génération impliquée dans le développement durable. M. Jean Marc Yacé a souhaité que ce projet s’étende sur toute la commune de Cocody estimée à 132 Km2.

Avec la complicité des 12 enseignants de l’établissement, la filiale espère sensibiliser efficacement les 800 élèves qui constituent l’effectif de l’école. Elle a offert en avril 2022 une classe écologique au Groupe scolaire régional de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : le RHDP entame sa restructuration

Le travail sera achevé par la tenue d’un congrès.Le président du directoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir), Kafana Koné, a annoncé ce lundi à Abidjan une « restructuration » de la formation politique d’ici à septembre-octobre 2022, avec la création de 345 départements politiques.

Ces structures devraient être mises en place jusqu’à « fin juin » 2022, a indiqué M. Kafana Koné devant la presse, à l’issue d’une réunion avec l’ensemble de l’encadrement politique du parti présidentiel.

Il a expliqué que les départements politiques ont été conçus sur la base de la liste électorale et le lieu de vote et comprendront des sections et des comités de base.

Kafana Koné a assuré que les délimitations anciennes se trouvent incluses dans les nouveaux découpages, ajoutant que « les nouveaux responsables seront désignés par des militants (et) personne ne sera mis de côté ».

« Nous avons décidé de clarifier l’épine dorsale du parti, la hiérarchie » afin d’avoir des responsables locaux qui seront désignés par « des militants membres d’encadrement et des cadres qui seront utilisés pour animer les structures », a-t-il ajouté.

Après l’installation de ces départements politiques, le RHDP, dans sa restructuration prévoit l’organisation d’« un congrès pour redynamiser le parti » et terminer avec la restructuration au mois de septembre-octobre 2022, où l’ossature sera définie.

Il est également prévu des missions de délégations du RHDP pour recenser les militants du 5 au 15 mai 2022.

Le secrétariat exécutif, dirigé par Adama Bictogo, est quasiment pourvu. M. Kafana a déclaré que le chef de l’Etat « a l’ambition de bâtir un parti qui résiste au temps (car) nous voulons gérer le pays de façon durable ».

Côte-d’Ivoire: Importante hausse des impôts récoltés au premier trimestre de 2022

Les objectifs de recettes pour le deuxième trimestre sont fixés à 979,8 milliards Fcfa, soit une hausse de 181,8 milliards Fcfa par rapport à la même période en 2021.Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont recouvré 722,8 milliards Fcfa de recettes brutes au 1er trimestre 2022 pour un objectif de 701,1 milliards Fcfa, soit un écart positif de 21,7 milliards Fcfa.

Ces données ont été dévoilées, vendredi, à Abidjan par Dr Mbahia Bamba Maferima, à l’ouverture d’un séminaire bilan du 1er trimestre 2022 et des perspectives du 2e trimestre de l’année en cours.

En comparaison avec les recettes de la même période, en 2021, elle a indiqué que les montants mobilisés s’élevaient à 640,2 milliards Fcfa, des réalisations en hausse de 82,6 milliards Fcfa, soit une progression de 12,9%.

Mme Mbahia Bamba a annoncé que les objectifs de recettes de la Direction générale des impôts  (DGI) pour le deuxième trimestre sont fixés à 979,8 milliards Fcfa, en hausse de 181,8 milliards Fcfa par rapport aux recouvrements de la même période en 2021.

Le directeur de Cabinet, représentant le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, M. Adama Sall, a au nom du ministre, décerné des encouragements à la DGI pour ces résultats enregistrés et les efforts accomplis par les différents services durant le 1er trimestre 2022.

Toutefois, « de nombreux défis restent encore à relever afin de permettre à l’Etat de mener à bien les ambitieux programmes de développement contenus dans le Plan national de développement 2021-2025 », a-t-il ajouté.

Il a fait observer qu’en 2022, les ressources fiscales et douanières cumulées devraient représenter environ 45% du budget national, relevant que les marges de progrès restent encore importantes pour inverser la structure du financement du budget au profit des ressources internes.

Les défis à relever sont remarquables, dans un contexte marqué par des chocs exogènes liés à la pandémie de la Covid-19, avec l’augmentation du coût du fret, la hausse du cours du baril de pétrole à l’international et la crise russo-urkrainienne.

Cependant, lancera-t-il, le cap de l’atteinte des objectifs de recettes devra être maintenu pour faire face aux besoins de financement de plus en plus croissants que le contexte actuel exige. C’est pourquoi il est impérieux de monter en puissance les mesures de politiques fiscales en cours.

M. Adama Sall a souligné qu’ il est attendu l’opérationnalisation de l’ajustement à la taxe sur la valeur ajoutée des plateformes de ventes en ligne et de services numériques, l’institution de la taxe sur la communication audiovisuelle, les nouvelles dispositions relatives aux transactions intragroupes et l’application de la taxe spéciale sur les produits en matière plastique.

Des facteurs de risques existent et pourraient affecter les performances de l’administration fiscale au cours des prochains mois. Il s’agit, entre autres, de la persistance de la crise russo-ukrainienne et la résurgence de la crise sanitaire de Covid-19.

Idriss Diallo élu président de la Fédération ivoirienne de football

Didier Drogba, ancienne vedette du football ivoirien, a été le pôle d’attraction de cette élection où il a été éliminé dès le premier tour.L’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo a été élu samedi président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), à l’issue d’un scrutin au cours duquel l’ex-footballeur international, Didier Drogba, a été éliminé au 1er tour.

Selon le résultat final, M. Idriss Diallo a obtenu un score de 63 voix, devançant son challenger Sory Diabaté, un dirigeant de l’équipe sortante crédité de 61 voix. Les deux sont allés au second tour. 

La vedette du football ivoirien, Didier Drogba, lui, a été créditée d’un score de 21 points (16,54%). Au premier tour, il a obtenu au niveau de la Ligue 1 un score de 3 points contre 8 points au niveau de la Ligue 2, Division 3 neuf points et groupement d’intérêt (GI) 1 point. 

Au 1er tour, Idriss Diallo a eu 27 points au niveau de la Ligue 1, D2 48 points, D3 38 points et GI 5, Sory Diabaté 9 points en L1, L2 22 points, D3 18 points et GI 1 points. Au niveau du vote de la Ligne 2, Idriss Diallo a eu 18 points tandis que Sory Diabaté a décroché un score de 22 points.

Sur six candidats, trois ont été retenus par le Comité de normalisation de la FIF, notamment l’ex-footballeur international Didier Drogba, l’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo, et Sory Diabaté, l’un des dirigeants de l’équipe sortante.

L’homme d’affaires, Yacine Idriss Dialllo, lui, veut rassembler pour développer le football ivoirien tout en faisant des présidents de club, des partenaires décisionnels plutôt. Pour une gouvernance optimum, il veut mettre en place un comité de surveillance.

Il envisage de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, mobiliser un pool d’investisseurs et de sponsors, arrêter un smig, un salaire minimum pour les joueurs, et de projeter le football ivoirien à l’horizon 2030.

Yacine Idriss Diallo promet une « transformation du football ivoirien ». Il compte « rassembler pour développer autour du football ivoirien, une équipe de compétences pluridisciplinaires, issue de toutes les tendances qui s’affrontaient dans un passé récent. 

Sa vision s’articule autour de six axes, la bonne gouvernance; les assises et le symposium du football ivoirien; la revalorisation du football local; la mise en place d’un pool d’investisseurs; le renforcement des relations avec les autorités, la préparation de la CAN 2023, des JO Paris 2024 et du mondial 2026. 

M. Didier Drogba, vedette du football ivoirien, a été le pôle d’attraction de cette élection à la présidence de la FIF. Sa candidature à cette élection, portée par la ferveur populaire, a déclenché beaucoup de passions. 

L’élection, prévue en septembre 2020, a été suspendue avec la désignation d’un Comité de normalisation de la FIF, une grande première dans le pays. Reportée de décembre 2021 à mars 2022, le scrutin a été finalement fixé au 23 avril 2022.

Télécoms: Les Ivoiriens se préparent à la 5G

La Côte d’Ivoire envisage de déployer la 5G d’ici à 2023.La Côte d’Ivoire envisage de déployer la technologie 5G, a dit jeudi M. Guy Michel Kouakou, directeur de l’économie des marchés et de la prospective à l’Autorité de régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI, régulateur), en marge d’un atelier organisé par Huawei, le géant chinois des télécommunications. 
La rencontre a réuni plusieurs acteurs de l’écosystème des télécoms en Côte d’Ivoire autour du thème: « Fréquence 5G : quelles réalités ? ». 

Dans son discours d’introduction, M. Wang Jie, vice-président chargé du marketing à Huawei Northern Africa, a salué l’organisation de « ce séminaire qui offre une occasion précieuse de communiquer avec les dirigeants et les équipes du ministère de la Communication et de l’économie numérique, de l’AIGF et de l’ARTCI sur des sujets liés au développement de l’industrie 5G et de la politique du spectre ». 
Il a fait observer que « la 5G est le sujet le plus d’actualité dans l’industrie mondiale des TIC ». Mais, jusqu’à présent, cinq pays africains ont attribué des fréquences 5G, dont un seul a lancé commercialement le service 5G. Selon les prévisions de l’industrie, la 5G sera largement déployée en Afrique à partir de 2023. 
« Stratégiquement, la 5G est un catalyseur important. La Côte d’Ivoire, qui prévoit lancer commercialement la 5G d’ici le milieu de l’année prochaine pour la Coupe d’Afrique, occupera une position de leader dans ce domaine et ce sera une étape-clé dans le parcours de la Côte d’Ivoire pour être le hub numérique de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il assuré. 
Il a conclu ses propos en rappelant l’engagement de Huawei à soutenir étroitement et à collaborer avec le ministère de la Communication et de l’économie numérique pour offrir leur contribution à la 5G et au développement numérique en Côte d’Ivoire. 
Pour le directeur général de l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences (AIGF), Coulibaly Yacouba, il est nécessaire de « continuer avec cette feuille de route qui est déjà suivie et ensuite avec l’AIGF et l’ARTCI travailler ensemble afin de définir les redevances à payer pour ces fréquences ». 
« Il est important que chaque opérateur sache le montant qu’il est nécessaire de payer pour l’utilisation de ces fréquences-là », a-t-il ajouté, remerciant Huawei d’apporter sa pierre à l’édifice de la 5G en Côte d’Ivoire, surtout dans le domaine des télécommunications. 
Selon Guy Michel Kouakou, directeur de l’économie des marchés et de la prospective à l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), et également vice-président de l’équipe interne de l’ARTCI pour le projet de la 5G, ‘’cet atelier vient en complément de l’initiative gouvernementale qui projette le déploiement de cette nouvelle technologie d’ici 2023″ dans le pays. 

Cette volonté gouvernementale, rappellera-t-il, a été engagée en décembre 2021, lors d’une communication en Conseil de gouvernement par l’adoption d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la 5G en Côte d’Ivoire. 
Pour M. Kouakou, Huawei, le géant chinois des télécoms, en tant qu’acteur du secteur et équipementier, travaillera dans cette dynamique, en synergie avec les opérateurs pour apporter des solutions, d’où  «l’initiative de ce séminaire que nous saluons», a-t-il ajouté. 
Ces réflexions permettent notamment de mettre en œuvre efficacement les différents chantiers qui ont été définis par l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa feuille de route pour installer la technologie 5G, a-t-il poursuivi. 
Parlant des défis, il a noté que la 5G est la technologie de la communication sans fil, alors il faut que la fréquence, qui est la ressource qui permet de véhiculer l’information, soit disponible et attribuée aux opérateurs, afin que ceux-ci puissent éventuellement commencer à la déployer. 
Le premier enjeu, est que nous, administration publique, puissions mettre à la disposition des opérateurs ces fréquences qui permettent de déployer la technologie 5G; seulement il est nécessaire au préalable de réaménager la bande de la fréquence, a-t-il souligné. 
Une fois cette étape achevée, «il faut définir les conditions et les modalités selon lesquelles nous allons les attribuer aux opérateurs», a-t-il mentionné, ajoutant que cette attribution se fera soit par un mécanisme d’enchère ou de soumission comparative. 
Pour ce qui est du second enjeu, il a fait observer qu’il faudrait qu’au niveau des opérateurs ceux-ci arrivent déjà à mobiliser les investissements pour pouvoir déployer la technologie 5G. Suite à ces différentes étapes, les opérateurs pourront avoir une certaine visibilité qui leur permette de mobiliser les investissements et démarrer les discussions avec les équipementiers pour commencer à préparer les solutions et le déploiement à grande échelle. 
Experte de Huawei, Asmae Lachhab a présenté longuement le spectre de la 5G en Côte d’Ivoire lors de cet atelier qui a pour but de permettre aux acteurs de l’écosystème d’avoir une vision sur l’évolution de cette technologie et de partager les expériences des autres pays. L’atelier visait surtout à prendre les bonnes dispositions en termes de spectre pour le développement de la 5G. 
Pour permettre un déploiement réussi de la 5G, «il faut penser au spectre, aller vers le C-Band comme fréquence avec une bande de 100 Méga pour avoir une expérience attendue par la technologie 5G, ensuite penser à introduire des applications qui vont aller avec la 5G et aider les opérateurs à monétiser le réseau qui sera déployé», a déclaré Asmae Lachhab. 
La technologie 5G offre une pléthore d’opportunités. Elle peut contribuer à une économie digitale avancée du pays, apporter plus de transformation digitale, favoriser plus d’accès aux services digitaux (secteur médical, éducation, le travail, le divertissement…) et créer de nombreux emplois.

 

Élection à la FIF : débats médiatiques entre les trois candidats

L’ex-footballeur international Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté amorcent le dernier virage avant l’élection prévue ce samedi 23 avril 2022.Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté, les trois candidats à l’élection de la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) ont décliné leur vision à travers des débats télévisés et sur internet.

L’homme d’affaires, Idriss Yacine Diallo, lui, veut rassembler pour développer le football ivoirien tout en faisant des présidents de club, des partenaires décisionnels. Pour une meilleure gouvernance, il veut mettre en place un comité de surveillance.

Il envisage, s’il est élu, de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, mobiliser un pool d’investisseurs et de sponsors, arrêter un smig (salaire minimum garanti) pour les joueurs, et projeter le football ivoirien à l’horizon 2030.

 « J’ai vu un candidat parler, en premium aux 81 votants avant de faire connaître sa vision à l’ensemble des Ivoiriens » lance un de ses fans sur les réseaux sociaux.

L’ex-footballeur international, président de la liste « Renaissance », Didier Drogba, promet « une nouvelle ère » du football ivoirien, au lancement de sa campagne, assurant qu’il a « toutes les chances de gagner cette élection ».

La candidature de l’ancien attaquant vedette de Chelsea est portée par la ferveur populaire, mais cela ne suffit pas pour gagner, il faut convaincre la majorité des 81 grands électeurs, qui départagent les candidats le 23 avril 2022 à Yamoussoukro.

« Le football moderne : C’est de l’argent…Celui qui vous parle d’autres choses…Il ment. Si c’est pour attirer de l’argent dans le football ivoirien, il n’y a qu’un seul vainqueur : il s’appelle Didier Drogba », lance un internaute.

« Les autres candidats peuvent venir avec des ressources mais le Pulling power économique de Didier Drogba n’a pas d’égal dans notre pays », écrit-il, avant d’ajouter que l’ex-footballeur international a déjà des grandes marques de renommée mondiale qui l’accompagnent.

Sory Diabaté, l’un des membres de l’équipe sortante dit travailler « pour la grandeur du football ivoirien ». Il compte coopérer avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour permettre un meilleur traitement des athlètes et assurer le rayonnement du secteur. M. Diabaté prévoit un budget de 12 milliards annuel sur les quatre ans de mandat ce qui fait un budget de 48 milliards.

Certains candidats sont « dans une histoire de calcul-Etat », déplore un internaute, citant M. Sory « je promets 500.000 FCFA à 20 joueurs de Ligue 1 comme salaire mensuel mais je verrai l’État pour voir comment payer. Selon mes calculs ça va coûter 5 milliards 480 millions par an sur 10 ans au contribuable. »

A quelques heures du vote prévu le samedi 23 avril à Yamoussoukro, des fans du football ivoirien s’inquiètent sur un autre report à l’horizon. L’on peut lire sur les réseaux sociaux « qu’un courrier a quitté la FIF pour la Confédération africaine de football (Caf) et la Fédération internationale de football association (Fifa) demandant le report des élections au motif qu’il faut d’abord boucler les enquêtes de moralité ». Mais information est démentie par un proche de la présidente du Conor (Comité de normalisation).

Absent, mercredi soir, sur le plateau de la RTI 1, la télévision nationale, pour un débat contradictoire entre les trois candidats, M. Didier Drogba, selon la journaliste, a indiqué que son staff a annulé sa venue à cinq minutes de l’émission.

Son équipe de campagne rapporte que Drogba a engagé son agenda en plusieurs points et les dates qui lui sont proposées sur des plateaux télé se chevauchent avec certains rendez-vous déjà pris et confirmés.

Côte d’Ivoire: les priorités fixées au nouveau gouvernement

Le gouvernement Patrick Achi 2 a été formé le mercredi 20 avril 2022.Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a décliné ce jeudi en Conseil des ministres, la feuille de route du nouveau gouvernement de 32 membres, nommé dans un contexte de conjoncture économique.

« Je vous demande mesdames et messieurs les ministres de vous mettre au travail dès à présent afin d’accélérer la mise en oeuvre de notre programme de gouvernement (la Côte d’Ivoire Solidaire) », a dit M. Ouattara, ajoutant: « J’attends de vous beaucoup plus d’initiatives et de célérité ».

Il a souligné que l’objectif premier de ce programme est « l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens (et) nous devons poursuivre les réformes pour rendre notre économie plus dynamique, compétitive et créatrice d’emplois, notamment pour les jeunes ».

« Nous devons aussi mettre en oeuvre de manière diligente nos trois priorités pour l’année 2022 », a poursuivi le président Ouattara, exhortant toute l’équipe gouvernementale à « agir dans le strict respect de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques et de suivre de manière vigoureuse la gestion des établissements publics qui sont sous votre autorité ». 

Il a conseillé au nouvel exécutif de faire preuve d’humilité dans l’exercice de ses fonctions et de considération à l’endroit des concitoyens. Il a réitéré ses félicitations et ses voeux de réussite au Premier ministre, Patrick Achi, et au vice-président, Tiémoko Meyliet Koné. 

« Je demande que le choix des directeurs de Cabinet soit soumis au préalable à notre validation », a recommandé Alassane Ouattara. 

Emmanuel Ahoutou Koffi, ex-directeur de Cabinet du Premier ministre a été nommé directeur de Cabinet du vice-président, Meyliet Koné.

Côte Ivoire : un concours pour créer des artisans entrepreneurs

La compagnie pétrolière ivoirienne, Petro Ivoire, a lancé mercredi un concours de créativité dénommé A Chenou PI « A chez nous pays ».L’objectif est de transformer des jeunes en artisans-entrepreneurs et faire éclore des champions nationaux.

Selon le directeur général de Petro Ivoire, M. Sébastien Kadio-Morokro, la société qui se veut une entité citoyenne, va « aider ces jeunes artisans à pouvoir se développer » via des formations afin de formaliser leurs entreprises en termes de fiscalité, d’impôt, de marketing et de finance.

« A Chenou PI’ » est une expression pour dire « source ivoirienne véritable ». Le concept se veut une plateforme d’incubation pour les jeunes entrepreneurs du secteur de l’artisanat, leur permettant de faire la promotion de leurs produits et de leurs créativités.

A travers ce concours, les candidats (âgés de moins de 40 ans) devront produire des œuvres empruntes d’une authenticité culturelle du pays. Leurs créations, issues des quatre secteurs clés de l’artisanat (alimentation- bâtiment-services-production), seront départagées par un jury.

Le projet sera déployé sur quatre mois, notamment d’avril à juillet 2022, avec les inscriptions des participants, la présélection et les votes ; et les étapes consacrées aux finalistes (formation, pitch, exposition/vente, délibération).

M. Kadio-Morokro a indiqué que ce secteur a été ciblé parce qu’il est un domaine à fort potentiel qui n’est pas valorisé, tout en invitant les jeunes ayant des savoir-faire en matière de créativité à s’inscrire à ce projet d’accompagnement d’artisans.

Les inscriptions se dérouleront du 20 avril au 15 mai 2022. Les 25 candidats présélectionnés après les délibérations, transmettront une vidéo de 30 secondes, réalisée par eux-mêmes, présentant leurs projets.

Ces capsules de 30 secondes qui présenteront également les candidats et leurs produits, seront disponibles dans une rubrique sur le site web de la compagnie créé spécialement pour l’événement, du 1er au 10 juin 2022.

Pour les votes, les notes prendront en compte les votes des internautes et les notes des membres du jurys: 30% pour les votes en ligne et 70% pour les membres du jury. Le 21 juin 2022, suivra l’annonce des 10 candidats retenus.

Le 30 juillet 2022 marque la date butoir du Projet. A terme, trois lauréats seront récompensés en numéraire et avec d’autres cadeaux, le premier prix intitulé « A Chenou PI’ » le second prix PI Élite et le 3e Prix PI Bandama.

« Le plus important, ce n’est pas le montant en numéraire qui va être donné, mais c’est surtout la formation que nous allons leur donner parce que nous voulons les transformer en artisans entrepreneurs », a insisté le directeur général de la compagnie.

Cela devrait permettre de donner à ces jeunes artisans des « rudiments primaires pour pouvoir commencer quelque chose en fonction du vainqueur et de la nature du produit », a expliqué M. Kadio-Morokro.

« Nous sommes une entreprise citoyenne et nous croyons vraiment à notre rôle d’aider les jeunes entrepreneurs d’une façon générale et hisser les jeunes artisans. (Car) C’est un secteur qui est plus ou moins délaissé, alors qu’il y a beaucoup de besoins », a-t-il poursuivi.

Le projet vise surtout à valoriser les produits made in Côte d’Ivoire, faire éclore des champions nationaux et promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes dans le pays, tout en soutenant l’excellence ivoirienne.

Le secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire emploie près de 5 millions de personnes, soit environ 20% de la population active. Il représente 15% de contribution au Produit intérieur brut (PIB) du pays.

Tiémoko Meyliet Koné, un banquier au service de la Côte d’Ivoire

Le vice-président ivoirien entame une nouvelle vie après avoir passé l’essentiel de sa carrière à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).Tiémoko Meyliet Koné, 72 ans, ovationné par les parlementaires réunis mardi en congrès à Yamoussoukro, s’avance vers la tribune pour serrer la main d’Alassane Ouattara. Prononçant son discours sur l’état de la nation, le président ivoirien annonce dans la foulée sa décision de nommer ce « brillant économiste » comme vice-président. Fin du suspense sur le dauphin constitutionnel qui a duré deux ans.

Suite à la démission de Daniel Kablan Duncan pour « convenance personnelle », la vacance du poste a alimenté de nombreuses rumeurs. Certains spécialistes soutiennent que Ouattara « s’est donné le temps » de la réflexion pour trouver le bon profil. Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bagayoko, deux de ses plus proches collaborateurs, sont décédés brutalement.

Aujourd’hui, le chef de l’État se dit convaincu de son choix parce que M. Koné est un « technocrate hors pair », un « homme compétent et travailleur ». C’est pourquoi, il le « remercie » d’avoir écourté son « mandat (de six ans à la Bceao) pour venir servir sa patrie ».

Dans la capitale, sa nomination est « une surprise » pour de nombreux observateurs de la politique ivoirienne. « On n’imaginait pas que le président irait chercher aussi loin, à la Bceao, pour trouver notre vice-président », confie Dr Sylvain N’Guessan, analyste politique et directeur de l’Institut stratégique d’Abidjan, à APA News.

Soro et le retour à la Bceao

L’ancien gouverneur de la Bceao n’est pas en terrain inconnu. Ce Sénoufo, ethnie présente dans le Nord de la Côte d’Ivoire, a été en 2007 directeur de cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, entretenant à l’époque de bons rapports avec Alassane Ouattara. Trois ans plus tard, Tiémoko Meyliet Koné est nommé à la tête du ministère de la Construction avec pour mission d’y remettre de l’ordre.

Pendant la crise post-électorale, de décembre 2010 à mai 2011, le natif de Tarifé, dans le Centre-Nord du pays, devient conseiller du président ivoirien chargé des questions économiques et financières, avant de prendre les commandes de l’institution monétaire ouest-africaine dont le siège se trouve à Dakar, la capitale sénégalaise. Une consécration pour ce père de cinq enfants.

Recruté à la Banque centrale sur concours en 1975, il a gravi les échelons pendant près d’un quart de siècle. Il avait été reconduit en 2020 gouverneur de la Bceao après avoir achevé en 2014 le mandat de son prédécesseur et compatriote, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, contraint à la démission quelques mois plus tôt.

M. Koné, accordant rarement d’interview, est décrit comme un personnage consensuel, austère et réservé pour qui le travail est un sacerdoce. Mais sa « neutralité politique » est l’une des qualités pour lesquelles Ouattara a porté son dévolu sur lui, selon certains experts.

« Le dialogue politique en Côte d’Ivoire concerne essentiellement le parti au pouvoir (RHDP) et les formations des anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. Hamed Bagayoko avait le privilège d’avoir de bonnes relations avec tous ces leaders politiques. Ce leadership manquait au président Ouattara dans son entourage immédiat. Tiémoko Meyliet Koné remplit par contre ces conditions. C’est un interlocuteur crédible pour les partis politiques, la société civile et les investisseurs », argumente Dr N’Guessan.

Futur président ?

La question se pose avec insistance. Dr Eddie Guipié, autre politologue ivoirien, note que le nouveau vice-président « n’est pas du sérail politique » et cela pourrait constituer un handicap. Ainsi, il doit « se politiser » pour prétendre à un rôle prépondérant au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir). « En cas de changement, il pourrait succéder au président de la République », signale Dr Guipié.

Avec ses réseaux et connaissances économiques, Tiémoko Meyliet Koné sera de toute façon une valeur ajoutée pour Alassane Ouattara qui veut désormais « tenir compte de la conjoncture économique mondiale et la nécessaire réduction des dépenses de l’État ». Ce mercredi, le Premier ministre reconduit, Patrick Achi, a présenté un nouveau gouvernement de 32 ministres contre plus de 40 membres précédemment.

Concernant l’élection présidentielle prévue en 2025, d’aucuns voient Tiémoko Meyliet Koné comme le choix d’Alassane Ouattara pour sa succession. Ce n’est pas l’avis de Sylvain N’Guessan. « Je ne pense pas que le président ait déjà choisi son successeur. Il y a un projet de loi sur la table des députés portant sur la limitation d’âge à la présidence. S’il est voté, Tiémoko Meyliet Koné ne pourrait pas être candidat à la présidence. Il aurait 76 ans », a soutenu l’analyste politique.

Quoi qu’il en soit, M. Koné savoure l’instant présent. Lui qui va fêter son 73e anniversaire mardi prochain avec quelques cheveux blancs sur la tête. « Je mesure l’honneur qui m’a été fait et la responsabilité de la tâche. Je me mets à votre disposition pour poursuivre les initiatives de consolidation de la démocratie », a-t-il déclaré lors de sa prestation de serment devant le chef de l’État.

Côte d’Ivoire : Ouattara nomme un gouvernement de 32 membres

Les principaux ministères comme les Affaires étrangères, la Défense et l’Intérieur ne changent pas de titulaires.Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a nommé ce mercredi, au lendemain de la reconduction du Premier ministre Patrick Achi, un gouvernement de 32 ministres contre 41 précédemment. La liste de ce nouvel exécutif voulu « resserré » par le président de la République a été dévoilée par le ministre, secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé. Mais les portefeuilles des Affaires étrangères, de la Défense, de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Education n’ont pas changé de titulaires.

Dans la nouvelle équipe gouvernementale, il y a 11 sortants et deux entrants. Les deux ministres entrants sont notamment Mamadou Sangafowa, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, qui remplace Thomas Camara, alors que Mme Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, remplace Mme Arlette Badou.

Les postes de secrétaires d’Etat et de ministres délégués ont été supprimés.

Un Conseil des ministres est prévu le jeudi 21 avril 2022 à la présidence de la République.

Voici la liste des ministres

1. Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora : Mme Kandia Camara

2. Ministre d’Etat, ministre de la Défense : M. Téné Birahima Ouattara

3. Ministre d’Etat, ministre de l’Agricultrice et du Développement rural : M. Kobenan Kouassi Adjoumani

4. Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme : M. Sassan Kambilé

5. Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité : Général Vagondo Diomandé

6. Ministre du Plan et du Développement : Mme Kaba Nialé

7. Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie : Mamadou Sangafowa Coulibaly

8. Ministre de la Fonction publique : Mme Anne Désirée Ouloto

9. Ministre des Transports : M. Amadou Koné

10. Ministre de l’Économie et des Finances : M. Adama Coulibaly

11. Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme : M. Bruno Nabagné Koné

12. Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat : M. Moussa Sanogo

13. Ministre des Eaux et Forêts : M. Laurent Tchagba

14. Ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15. Ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation : Mme Mariatou Koné

16. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME : M. Souleymane Diarrassouba

17. Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale : M. Kouadio Konan Bertin

18. Ministre des Sports : M. Paulin Claude Danho

19. Ministre des Ressources animales et halieutiques : M. Sidi Tiémoko Touré

20. Ministre de la Communication et de l’Économie numérique, porte-parole du gouvernement : M. Amadou Coulibaly

21. Ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, porte-parole adjoint du gouvernement : M. Mamadou Touré

22. Ministre du Tourisme : M. Siandou Fofana

23. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : M. Adama Diawara

24. Ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle : M. Pierre Dimba

25. Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité : M. Bouaké Fofana

26. Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption : M. Epiphane Zoro Ballo

27. Ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté : Mme Myss Belmode Dogo

28. Ministre de l’Emploi et de la Protection sociale : M. Adama Kamara

29. Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant : Mme Nasseneba Touré

30. Ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage : M. Koffi Nguessan

31. Ministre de la Culture et de la Francophonie : Mme Françoise Remarck

32. Ministre de l’Environnement et du Développement durable : M. Jean-Luc Assi