Côte d’Ivoire: les restaurants et hôtels désormais estampillés

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé lundi à Abidjan l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

M. Siandou Fofana a indiqué que les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront notamment estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…),  lors du lancement de la normalisation et du classement des établissements de tourisme. 

L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes, à travers la ville d’Abidjan; avant que l’intérieur du pays ne soit investi. 

« La normalisation et le classement des hôtels répond à un souci communautaire, mais surtout en période de pandémie (…). Pour que des entités soient rendues viables et exploitent leurs activités de façon pérenne, il faut les installer dans une démarche qualité », a dit M. Siandou Fofana. 

Selon lui, cela va fédérer les forces pour pouvoir préserver la clientèle. En outre, « quand les établissements savent que l’autorité a une main de contrôle rigoureuse derrière, tout le monde se met au pas et c’est le moyen que nous avons pour piloter la compétitivité du secteur ». 

« Si le contrôle n’est pas conforme aux cahiers de charges, vous allez être simplement déclassé, (avec des mesures) allant jusqu’à la fermeture si les fautes constatées sont graves », a fait savoir M. Siandou Fofana. 

Le président du Fonds de développement touristique, Marcel Nguettia, qui pilote l’opération, a relevé qu’qu’elle commence par une mission d’évaluation effectuée par quatre évaluateurs munis chacun d’une tablette.

Il a souligné que 175 critères incorporés dans le logiciel, subdivisés en neuf rubriques, permettent aux techniciens de passer au peigne fin tout l’établissement en attribuant au fur et à mesure des notes dont la synthèse est faite automatiquement sur une cinquième tablette. 

Les  9 rubriques sont : extérieur de l’hôtel; réception et services aux clients; locaux  communs; chambres; restaurants; administration et ressources humaines; équipements et mesures de sécurité; hygiène et développement durable.  

Le total des points est de 520 et tous les hôtels qui obtiennent moins de 286 points sont non classés, a déclaré M. Nguettia, précisant que de 286 à 337 points, soit au moins 55% du total des points est classé 1 étoile, de 338 à 389 points, soit au moins 65% du total des points est classé 2 étoiles. 

« De 390 à 441 points, soit au moins 75% du total des points est classé 3 étoiles; de 442 à 493 points, soit au moins 85% du total des points est classé 4 étoiles; de 494 à 520 points, soit au moins 95% du total des points est classé 5 étoiles », a-t-il ajouté. 

Lancée depuis 2019 conformément aux dispositions du Code du Tourisme édicté en 2014, l’opération de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme aux fins de mise aux normes et de classement, connaît ainsi un aboutissement. 

Le processus est effectué avec l’inscription des panonceaux pour les hôtels et restaurants, notamment, qui ont sacrifié à tout le process par des agents assermentés du Ministère du Tourisme et des Loisirs ainsi qu’avec l’expertise de Côte d’Ivoire Normalisation (Codinorm), Office national de codification, normalisation et de qualité. 

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Réouverture du Zoo national d’Abidjan après un an de fermeture

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a procédé lundi à la réouverture du Zoo national d’Abidjan, fermé depuis le 8 septembre 2020, pour rénovation.

M. Alain-Richard Donwahi a, à l’entrée du zoo, coupé le ruban à 11h57 GMT (heure locale), marquant la réouverture officielle de cet espace animalier, qui s’étend sur une superficie de 19 hectares. 

Pour la réhabilitation, dira-t-il, une première phase de 500 millions Fcfa a été consentie pour créer un cadre de vie agréable aux animaux, tout en faisant savoir qu’en 2022, 500 millions Fcfa d’investissements sont encore prévus pour pouvoir continuer cette rénovation. 

La réhabilitation a été faite grâce au concours de la Première dame de Côte d’Ivoire, a-t-il relevé, avant d’ajouter que son département ministériel a fait appel à des ressources humaines extérieures afin que le zoo d’Abidjan soit au niveau international. 

« Nous allons acquérir plus d’animaux pour permettre aux Ivoiriens d’avoir une palette d’animaux plus importantes d’espèces », a renchéri le ministre des Eaux et forêts, soulignant que la grande innovation, c’est le parc d’attraction.

Ce parc d’attraction devrait permettre aux jeunes et aux enfants de se divertir en plus d’avoir vu le parc animalier, a-t-il affirmé. Il a été construit dans le zoo sept pergolas, six kiosques et un restaurant.   

Les prix des tickets connaissent un léger changement parce qu’il faut entretenir un tel zoo, a indiqué M. Donwahi, mentionnant que le prix de 300 Fcfa auparavant qui va passer a trois prix différenciés: 500 Fcfa, 1000 Fcfa et 1500 Fcfa, pour les plus jeunes, les moins jeunes et les adultes. 

Le ministre des Eaux et forêts a appelé le secteur privé pour pérenniser les actions menées. Cela devrait permet de faire plus d’investissements au sein du zoo qui comprend actuellement 300 animaux et 50 espèces. 

« On espère avoir 1.000 visiteurs par jour », a annoncé le ministre des Eaux et forêts Alain-Richard Donwahi,  qui a rappelé que dans les jours de très grande affluence, le zoo a déjà atteint 10.000 visites. 

 Une extension en interne est prévue dans cet espace animalier. Pour assurer les soins des animaux, une clinique vétérinaire a été construite. Le directeur du Zoo d’Abidjan, Karl Diakité, a assuré à la presse que l’accent sera mis sur le bien-être animal. 

Le zoo profile un projet de conservation des espèces rares offrant une fenêtre pour apprendre la nature, a indiqué M. Karl Diakité. En outre, il est mis en place un protocole d’hygiène pour garantir un cadre sain. 

Le ministère des Eaux et forêts a fermé le zoo d’Abidjan depuis le 8 septembre 2020 pour audit. Et ce, après qu’une hyène qui s’est échappée le 8 septembre 2020, a été capturée sans encombre et remise dans son enclos. 

L’Arabie Saoudite soutiendra la Côte d’Ivoire dans la protection de l’environnement

L’Arabie Saoudite s’engage à soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans la lutte contre la désertification et l’érosion marine, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Dans cette optique, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a reçu mi-décembre M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, à son Cabinet, a appris APA, lundi, à Abidjan. 

Les deux personnalités ont échangé sur « des voies de coopération et d’investissement dans plusieurs domaines environnementaux, notamment la lutte contre la désertification et la lutte contre l’érosion marine en Côte d’Ivoire ».   

Le Royaume d’Arabie Saoudite se dit disposée à investir dans d’importants projets dans le cadre de la coopération bilatérale par le biais du Fonds saoudien pour le développement. Des investissements privés ont également été abordés lors de cette entrevue. 

Côte d’Ivoire: Bernise N’Guessan fait officier dans l’ordre du mérite de la communication

Le directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, publique), Mme Bernise N’Guessan, a été fait officier dans l’ordre du mérite de la Communication, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Mme Bernise N’guessan a été distinguée par le ministre ivoirien de la Communication, des Médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au cours de la cérémonie de distinction dans l’Ordre du mérite de la communication, le jeudi 16 décembre 2021. 

Pour cette nouvelle distinction, elle a « remercié particulièrement » le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, ainsi que la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, qui ont institué cette distinction.

Selon Mme Bernise N’Guessan, c’est grâce au personnel du FSDP, que les missions sont réalisées quotidiennement. Elle a aussi dit merci à son époux, à ses enfants et toute sa famille pour leur soutien constant. 

« J’encourage les uns et les autres à persévérer dans un travail de qualité », a-t-elle lancé à l’endroit de ses collaborateurs qui ambitionne de continuer de renforcer les performances du FSDP au service du soutien et du développement du secteur des médias privés en Côte d’Ivoire.

Diplômée de l’École Supérieure de Commerce d’Abidjan (ESCA), Mme Bernise N’Guessqn cumule une longue et riche expérience professionnelle dans le secteur privé et au sein de l’administration publique ivoirienne.

Anciennement conseillère technique chargée de la Communication et des médias d’Etat, sous sa conduite, le FSDP apporte aux médias privés des appuis en dons, subventions et garantie d’emprunt.

Sous sa direction, le Fonds de soutien et de développement de la presse a reçu, en 2015, le « Prix ZIMEO d’Excellence dans la catégorie des Institutions publiques africaines qui soutiennent les médias ».

Le directeur exécutif du FSDP a été désignée secrétaire permanente du Réseau des organismes de gestion de financement et d’aide aux médias « ROGAM » de l’espace CEDEAO, adopté par acclamation, les 29 et 30 novembre 2021,  lors d’une Assemblée générale constitutive des membres fondateurs.  

C’était à Abidjan, au cours d’un colloque international organisé par le FSDP, en présence de 11 pays de la CEDEAO et la France. La Côte d’Ivoire abrite, selon la décision de cette instance, le siège de ce réseau.

 « Nous tenons également à remercier le Conseil de Gestion du FSDP présidé par  M. Abdou Abdou », a-t-elle déclaré à cette occasion.  Mme Bernise N’guessan avait été élevée, déjà, le 17 décembre 2019, dans l’ordre du mérite de la communication au grade de chevalier de l’ordre national, par le ministre d’alors, en charge de la communication. 

Presse ivoirienne: Bohoussou Kouassi remporte le Super Ebony 2021

Le journaliste ivoirien, Bohoussou Kouassi, de la Radio Adjamé FM, a remporté samedi le Super prix Ebony, récompensant les meilleurs journalistes de Côte d’Ivoire, lors de la 23e édition des Ebony et de la Nuit de la communication, à Yamoussoukro.

M. Bohoussou Kouassi de Adjamé FM a décroché le prix Ebony du meilleur journaliste radio avec 994 points, soit une moyenne 13,80. Le Super Ebony est  celui qui a obtenu le plus de points sur les 4 catégories en compétition: presse écrite, numérique, radio et télévision. 

L’Ebony de la presse écrite est Gora Mahi Thomas du journal Le Sport avec 958 points, soit une moyenne de 13,31. L’Ebony presse numérique a été décerné à Serge Alain Koffi de l’agence de presse Alerte Info, crédité de 886 points pour une moyenne de 10,31.  

La journaliste Bintou Pekele de la RTI 2, a obtenu 921 points, remportant l’Ebony télévision. Concernant le prix du meilleur présentateur télé, il est revenu à la journaliste Fatou Fofana Camara de la RTI 1, la télévision nationale. 

Le jury de cette 23e édition des Ebony 2021 était présidé par Dr Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la communication (ISTC). Vingt-huit journalistes étaient en lice. 

Le jury, selon Dr Dan Moussa, a recherché auprès des instances de régulation et de surveillance du secteur des médias, ceux des 28 nominés qui ont commis des « manquements dans l’exercice du métier du journalisme » et « nous avons réexaminé la liste des nominés ». 

« Au terme du marathon, des observations s’imposent. Des nominés qui auraient pu être lauréats, ont été disqualifiés par le jury puisque, en conflit avec la réglementation en vigueur », a-t-il dit, ajoutant que « le journalisme est un métier qui a ses règles d’écriture, d’éthique et de déontologie ».

« Ces règles et ces démarches gagneraient à être pris en compte aussi bien par les candidats que par leurs rédactions. Un journaliste ne doit pas devenir un membre de l’équipe éditoriale, seulement et si seulement il revient avec des lauriers », a-t-il poursuivi, sans autres précisions.

Le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a salué cette initiative visant la quête de l’excellence. 

Face aux défis de rentabilité de la presse, en général, il a appelé les professionnels du secteur des médias à se « réinventer » afin de satisfaire les différentes cibles, notamment portées sur les nouveaux modes de communication.

Plusieurs candidats ont obtenu des prix spéciaux. Le prix de la meilleure enquête a été attribué à Amy Cissoko de la RTI 1, le prix de la meilleure interview à Bohoussou Kouassi, le prix du meilleur reportage à Bohoussou Kouassi. 

À cette édition des Ebony, les past présidents de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, initiatrice de cet évènement, ont été honorés pour leur contribution à la vie de l’organisation. 

L’UE « satisfaite » de la mise en oeuvre de l’APE avec la Côte d’Ivoire

Le chef d’équipe croissance inclusive et durable de la délégation de l’Union européenne (UE), Stéphane Brossard, a exprimé vendredi à Abidjan la « satisfaction » de l’UE dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord de partenariat économique (APE) Intérimaire.

« C’est une satisfaction la mise en œuvre, parce que c’est vraiment très compliqué au niveau des douanes », a dit M. Stéphane Brossard, en marge du deuxième forum de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) sur l’APE Intérimaire. 

Ce deuxième forum, tenu autour du thème général sur « l’Accord de Partenariat économique intérimaire Côte d’Ivoire – Union européenne : Quelles opportunités pour le secteur agricole ?, a enregistré une forte participation des Organisations professionnelles agricoles (OPA).  

« L’APE Intérimaire a été signé en 2008 et on est dans les libéralisations tarifaires. Depuis plusieurs années le marché de l’UE est ouvert aux produits  ivoiriens et depuis 2019, a commencé l’ouverture du marché ivoirien pour les produits européens », a-t-il renseigné.  

Selon M. Stéphane Brossard, « cela permet d’augmenter les échanges et la qualité du partenariat entre l’UE et la Côte d’Ivoire, et c’est la principale satisfaction pour nous ». L’UE, dans cet élan, accompagne l’Etat ivoirien en termes d’appui au secteur privé et agricole 

« On a des initiatives qui se mettent en place au niveau du cacao pour que la proportion de la Côte d’Ivoire puisse augmenter dans des partenariats entre Européens et Ivoiriens », a fait observer M. Stéphane Brossard.  

L’APE à terme, vise à ce que chaque partie puisse faire tomber les taxes à zéro pour augmenter les échanges entre la Côte d’Ivoire et l’UE selon un calendrier et une liste de produits. Depuis 2019, la Côte d’Ivoire a commencé à démanteler certaines lignes tarifaires. 

« Le démantèlement tarifaire veut dire faire tomber certaines taxes au niveau des droits d’entrée de douanes », a expliqué le chef d’équipe croissance inclusive et durable de la délégation de l’UE, avant d’ajouter qu' »aujourd’hui, on a eu deux libéralisations tarifaires ».     

Mme Ndri Alida Tanoh, chef projet APE Intérimaire à la CSCI, a relevé qu’il s’agit d » »un accord commercial qui a été signé entre la Côte d’Ivoire et l’UE pour garantir le libre accès de 80% de nos produits sur le marché de l’UE et le libre accès des produits européens sur le territoire ivoirien ». 

Dans la mise en oeuvre de l’APE Intérimaire, la levée des barrières tarifaires se fait progressivement et ces différentes étapes vont jusqu’en 2029, a-t-elle indiqué, ajoutant que « nous sommes à la deuxième étape et la troisième étape va intervenir en 2024 ». 

Les deux deux premières étapes, fera-t-elle observer, ont concerné des produits à faibles consommation. Mais à partir de 2024, l’étape de démantèlement tarifaire va connaître une grande importance parce que plusieurs produits seront concernés.

C’est dans ce cadre que ce forum se tient pour attirer l’attention des populations cibles, à savoir les Organisations professionnelles agricoles, a-t-elle expliqué, soulignant qu’il vise à montrer les secteurs d’activités au niveau du monde agricoles qui vont connaître les étapes du démantèlement. 

Cela devrait permettre aux entreprises opérant dans le secteur agricole de saisir des opportunités sur les démantèlements tarifaires, Ce qui est l’un des défis de l’APE qui à terme doit permettre au producteur de pouvoir être lui-même un exportateur à travers des chaînes de valeurs. 

Selon le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, le développement du secteur agricole constitue un enjeu important et par conséquent la société civile ivoirienne ne ménage aucun effort pour que ce domaine tire la plus-value dans cette relation commerciale.  

Les négociations sur l’APE n’ayant pas pu aboutir à la signature d’un accord d’étape sur le bloc commerce des marchandises avec des sous-groupes ou des pays de la région ouest-africaine, ont conduit à la signature d’un APE Intérimaire avec la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Ces différentes signatures ont suscité des débats et des réflexions de certains acteurs ouest-africains sur les enjeux et les impacts réels d’un tel accord sur les économies des pays africains concernés, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest. 

Dans l’optique de s’assurer que la mise en oeuvre de l’accord est effectivement un véritable levier de croissance et de développement, la Convention de la société civile ivoirienne s’est engagée à faire le suivi citoyen dudit accord à travers le projet « Appui au renforcement des capacités ».   

La Convention de la société civile bénéficie dans ce projet du co-financement de l’Union européenne et de l’appui technique du Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET), une organisation de la société civile basée en France. 

La reprise du dialogue politique ivoirien, un nouvel espoir pour la réconciliation

La cinquième phase du dialogue politique ivoirien, fortement saluée par toute la classe politique en Côte d’Ivoire, s’affiche comme un nouvel espoir pour la stabilité du pays et la réconciliation nationale.Sur instruction du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le Premier ministre Patrick Achi, a rencontré le 16 décembre 2021 l’opposition dans le cadre de la reprise du dialogue politique, une réunion qui visait à poursuivre l’apaisement du jeu politique ivoirien.

Annoncée le 08 décembre par le chef du gouvernement, la rencontre a bien eu lieu. Plusieurs signaux semblaient d’ailleurs indiquer, depuis quelques semaines, que la situation était « mûre » pour une reprise du dialogue. 

En novembre, à l’occasion du 20e anniversaire de son parti, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), l’opposant Albert Toikeusse Mabri avait déjà appelé à « un processus de dialogue politique inclusif », promettant s’y engager « personnellement ».  

De son côté, Affi N’Guessan, le leader du Front populaire ivoirien (FPI), avait indiqué sa volonté d’une reprise du dialogue afin d’atteindre un consensus avant la présidentielle de 2025. Dans cet élan, il a eu une rencontre avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, au palais présidentiel.  

L’ouverture de la 5e phase du dialogue politique a réuni les principaux partis de l’opposition, le Pdci d’Henri Konan Bédié, le Ppa-ci de Laurent Gbagbo ainsi que le Fpi de Pascal Affi N’Guessan et l’Udpci de Toikeusse Mabri. Plusieurs ministres et des représentants du Rhdp (pouvoir) étaient aussi présents. 

Vingt-et-une formations politiques étaient présentes. M. Patrick Achi, à l’ouverture de la session, a invité les acteurs de la classe politique à transmettre au ministre de l’Intérieur leurs préoccupations qui seront débattus dès le 21 décembre 2021, une démarche acceptée par tous.

Les partis politiques souhaitent des échanges inclusifs et sans tabou. Assurément des sujets comme le découpage électoral ainsi que la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) seront abordés. Les élections locales de 2023 serviront, en ligne de mire, de test de ces résolutions. 

Parallèlement à ce dialogue politique, le gouvernement ivoirien rencontre la société civile. Ce 16 décembre, après la rencontre, dans la matinée avec les groupements et partis politiques, M. Patrick Achi a ouvert aussi le dialogue, dans l’après-midi avec la société civile. 

Cette assise se situe notamment dans la filiation de la politique de réconciliation menée par le président Ouattara. Celui-ci est conscient des tensions politiques et communautaires du pays quand il arrive au pouvoir en 2011. 

Depuis, une large partie de sa politique est irriguée par une volonté d’apaisement. On peut décliner dans plusieurs domaines l’action présidentielle en faveur de la réconciliation et la cohésion sociale: l’amnistie et les rencontres avec les principaux leaders de l’opposition.  

La stabilité politique est ostensiblement un ferment du développement socio-économique. Par exemple en 2011, seuls 40% des citoyens avaient accès à l’électricité, mais aujourd’hui ils sont 95%. L’inclusivité passe d’abord par l’égalité d’accès des populations à ce type de service et de confort.

Politiquement, plusieurs retours d’exils ont été organisés. Comme celui de l’ancien maire du Plateau, Akossi Bendjo, cadre du Pdci. Et bien entendu le retour, cet été, de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui a en outre été reçu par M. Ouattara le 27 juillet 2021. 

L’armée aussi a été l’objet de la volonté de concorde du gouvernement. On peut citer dans cette optique le retour de plusieurs cadres supérieurs, anciennement pro-Gbagbo, a des fonctions de commandement.  

D’un point de vue institutionnel, plusieurs indicateurs montrent une bonne santé démocratique : comme la participation en hausse aux législatives de mars 2021, ce qui témoigne de l’émergence progressive d’une notion de destinée nationale commune qui transcende les rivalités communautaires.

Aujourd’hui, M. Patrick Achi continue de mettre en œuvre cette vision politique avec volontarisme. À l’image de ses prédécesseurs, feu Hamed Bakayoko et Amadou Gon Coulibaly afin d’en convaincre l’opposition.

Le Premier ministre ivoirien a bien rappelé « la main tendue » du président et son « cœur ouvert ». Un appel qui semble avoir été entendu par tous les acteurs politiques qui veulent léguer une nation stable, unie et prospère aux futures générations. 

Secteur halieutique: l’approche écosystémique des pêches

Le responsable des opérations et analyste de projets du Programme Nansen, Kyriakos Kourkouliotis, soutient dans une analyse, une approche de développement « holistique » pour créer les bases d’un développement harmonieux et consensuel, et proposer un accompagnement efficient aux récipiendaires.

L’approche écosystémique des pêches (AEP) considère les interactions entre les dimensions biologiques, environnementales, économiques et sociales du « système pêche » et place la personne au centre du développement.

Le Programme Nansen exécuté par la Division de la pêche et de l’aquaculture l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), collabore avec 30 pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, et 5 pays du sud-est Asiatique pour améliorer les connaissances scientifiques des ressources halieutiques et de l’impact du changement climatique et pollution sur l’environnement marin. Il vise en outre à renforcer les mécanismes de gestion des ressources halieutiques et les capacités nationales.

Dans cette analyse, M. Kyriakos Kourkouliotis, estime qu’agir uniquement sur les aspects biologiques des ressources ne peut répondre positivement aux aspirations des communautés qui vivent de la pêche, ni de l’administration en charge de la gestion du secteur. Il y a lieu d’intégrer d’autres aspects et les combiner pour apporter aux défis une réponse plus holistique. Il juge par ailleurs que les financements externes pour les actions de développement ne peuvent à eux seuls suffire et nécessitent la mise à disposition de fonds nationaux de contrepartie pour garantir la pérennité.

Il émet l’idée que dans les pays qui ont un fort potentiel halieutique, il pourrait être envisagé de créer un mécanisme de financement, tel qu’un Fonds de développement alimenté par les redevances et autres revenus du secteur pour cofinancer et garantir la pérennité des actions menées avec les bailleurs de fonds dans le secteur halieutique.

La création de mécanismes de financement et leur gestion rigoureuse peuvent être considérées comme une preuve tangible de l’engagement et la volonté des pays en tant qu’entité centrale responsable de leur développement.

De ce fait, il est attendu des autorités nationales que cette forme de « taxation » soit équitablement prélevée et distribuée, et l’allocation des fonds transparente pour appuyer les initiatives au développement du secteur de la pêche. Toute chose qui favoriserait une synergie des parties prenantes et permettrait de prendre la relève et poursuivre les actions au départ du bailleur.

Il note que la gestion des pêcheries est notamment une prérogative de chaque pays et ne peut être mise en œuvre à travers des projets financés et exécutés exclusivement par des bailleurs de fonds sans l’implication des pays par un investissement propre tant au niveau financier qu’humain.

Il devient fondamental de renforcer le sentiment national d’appropriation du processus. Cela requiert certaines aptitudes et compétences au niveau des administrations de pêches, ainsi que des modalités de mise en œuvre et de suivi nationales.

L’idée étant d’absorber les apports techniques apportés par l’aide extérieure en vue de les intégrer dans un modèle national de gestion des pêches pour une utilisation plus large visant la pérennisation institutionnelle. Pour ce qui est des études techniques en appui à la gestion des pêches et des initiatives d’accompagnement des communautés pour rehausser leur moyens d’existence et niveau de vie, il devient impératif de se doter de gestionnaires capables d’administrer les actions et projets nationaux.

Nul ne peut contester l’évidence que les politiques d’aide au développement menées jusqu’à ce jour, et en particulier dans le secteur de la pêche, ont produit des résultats utiles, mais il est tout aussi évident qu’ils n’ont pas été en mesure de réduire significativement la pauvreté.

Un changement d’approche est indispensable au risque de faire perdurer l’ancien modèle désuet. Le Programme Nansen a mis en place dans certains pays, dont la Côte d’Ivoire, des projets qui promeuvent une approche holistique à travers l’approche écosystémique des pêches et des modalités de gestion nationales pour l’exécution de ces projets pour encourager des pratiques de gestion des pêches plus durables.

Le Programme a privilégié une approche guidée par la demande répondant aux priorités locales. Ces projets s’inscrivent dans le temps et s’intègrent dans les institutions sectorielles nationales. Ces projets nationaux jouent par ailleurs un rôle catalyseur, permettant d’utiliser leurs assises pour lancer d’autres initiatives locales.

Le problème des déchets marins se pose aujourd’hui dans le monde entier, avec des impacts qu’il engendre au niveau social, économique et écologique. L’objectif était de lancer une étude à travers ces projets pour mieux comprendre les impacts des déchets marins sur les pêcheries appuyées par le Programme Nansen. Les résultats attendus permettront de faire progresser les connaissances sur la présence de débris marins et de microplastiques dans les écosystèmes marins et contribuer à améliorer les politiques et les pratiques nationales.

Le Programme Nansen n’a pas la vocation de répondre directement à cette problématique des déchets marins mais à travers les projets nationaux, il a la capacité de déclencher une prise de conscience de l’impact de ces déchets sur les pêcheries et les écosystèmes et mobiliser les acteurs nationaux et internationaux, qui ont un mandat dans ce domaine, et ainsi inclure le secteur des pêches dans les politiques nationales de gestion des déchets.

L’économiste rappelle que la prise de conscience de l’importance de l’aide au développement et la reconstruction des États s’est développée avant la fin de la seconde guerre mondiale. Initialement, l’objectif était d’aider les pays d’Europe, dévastés par la guerre à se remettre sur pieds.

Le renforcement des institutions et les initiatives d’accompagnement économiques et sociales ont permis progressivement d’avancer et rehausser le niveau sociétal. Il en est de même avec les pays du Sud, qui doivent devenir les protagonistes à part entière de leur propre développement et non le subir, pour pouvoir progresser. 

M. Kyriakos Kourkouliotis fait observer que les instabilités politiques et l’interruption de la continuité des actions suite aux changements de gouvernements ne peuvent qu’affecter la performance du secteur public qui reste faible, dans les pays en développement.

N’étant pas en mesure de renforcer la capacité des agents et des institutions, ni de faciliter le développement du bien-être sociétal, le développement économique s’amorce difficilement.

Le caractère persistant du sous-développement, ne peut être défini comme une fatalité, mais plutôt un ensemble de prises de décisions et d’approches désormais dépassées sur le choix de modèle de développement.

Le développement, selon lui, exige une approche méthodologique et plurisectorielle à travers des processus économiques et sociaux intégrés impliquant tous les acteurs de la société. Apporter une aide à la population n’a de sens d’un point de vue efficacité que si d’une part elle intègre toutes les autres dimensions sociales, écologiques, éducatives, de la santé, du transport, etc, dit-il.

 Le développement économique et social doit toucher divers secteurs en même temps et créer des complémentarités et synergies. Seulement si arrivé à une masse critique, un pays pourra monter d’un cran dans l’échelle du bien-être sociétal.

 Un quart de la population mondiale continue à vivre avec moins de 1,50 USD par jour et les écarts de richesse entre les pays développés et en développement ne cesse de s’accroitre. Les pays avec des faibles capacités institutionnelles et politiques, où le tissu économique productif et social est fragile restent particulièrement vulnérables.

 Il est urgent de prendre conscience que les pays développés et ceux dits émergents sont actuellement en phase de mutation stratégique et technologique. Les décisions stratégiques d’investissements vers le numérique, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables vont créer des nouveaux marchés avec des réseaux où les pays en développement risquent d’être écartés.

Il y a lieu de répondre urgemment aux écarts et disparités qui ne cessent de s’accroitre entre pays développés et pays en développement, que ce soit en matière de croissance, de revenu, scientifique, économique, technique, ou autres, poursuit-il.

A défaut d’actions concertées à travers une nouvelle approche pour faire converger les pays en développement vers le nouveau dessein mondial risquerait de les écarter davantage, mentionne l’analyste gestionnaire Kourkouliotis.

Ports ivoiriens: les dockers suspendent leur grève suite à une « conciliation »

La Fédération nationale des dockers de Côte d’Ivoire (FENAD-CI) a suspendu vendredi son mot d’ordre de grève en vue du respect du champ d’application du décret portant statut particulier des dockers, à la suite d’un accord de « conciliation ».

La déclaration a été faite par le premier secrétaire général de la Fédération nationale des dockers de Côte d’Ivoire, Guehi Adehi Ka Plike, à l’issue d’une réunion de « conciliation » impliquant la direction générale du Port d’Abidjan et le ministère des Transports. 

« La Fédération nationale des dockers de Côte d’Ivoire suspend à compter de ce vendredi 17 décembre 2021 la grève et demande par conséquent aux dockers des ports de Côte d’Ivoire de reprendre le travail dès cet instant », a dit M. Guehi Adehi Ka Plike. 

Le 8 décembre 2021, la FENAD-CI a déposé un préavis de grève auprès du syndicat des entreprises de manutention des ports d’Abidjan et de San-Pedro (SAMPA) pour exiger le respect du champ d’application du décret portant statut particulier des dockers. 

Suite à ce préavis de grève, la direction du SAMPA a convié les dockers à une réunion de « conciliation », mais certains points n’ayant pas trouvé d’accord ce vendredi, la fédération a maintenu son mot d’ordre de grève. 

Ensuite, une réunion impliquant la direction générale du Port d’Abidjan sous l’égide du ministère des Transports qui a eu lieu, en présence de l’inspection du travail, a permis des « avancées réelles sur l’ensemble des revendications ».

« Nous notons avec satisfaction la décision prise qui est la mise en place d’une Commission de réflexion », au sein de laquelle participeront cinq représentants de la FENAD-CI, a-t-il ajouté. La Commission tient sa première réunion le 22 décembre 2021 à la direction générale du port d’Abidjan.

Les conclusions de la commission sont attendues « dans un délai d’un mois ». Cette plateforme permettra de traiter des points restés en suspens, notamment le respect du champ d’application du décret no 2019-102 du 30 janvier 2019 portant statut particulier des dockers.

Ils discuteront sur l’article 27 alinéa 2 du décret,  resté en suspens, au sujet de l’emploi des dockers sur les quais et navires pétroliers ainsi que l’emploi des dockers dans les cimenteries et les moulins jouxtant l’enceinte portuaire. 

Sur le point de la création de façon consensuelle et de la gestion paritaire de l’organisme de gestion de la main d’oeuvre docker dans les ports ivoiriens, les autorités portuaires ont proposé une représentation des dockers dans un comité de suivi de l’organisme qui sera créé.

Cet organisme devrait être créé par la convention de cession de la gestion de l’activité docker. Les travailleurs ont réitéré leur volonté de siéger paritairement dans le Conseil de gestion de l’organisme de gestion de la main d’oeuvre docker.

La Fédération des dockers a proposé par ailleurs la création d’un Groupement d’intérêt économique  (GIE) et a demandé le paiement de leurs indemnités de fin de carrière qui seront versés sur un compte séquestre. Mais, ce point n’a pu faire l’objet d’accord.

La grève des dockers dans les ports d’Abidjan et de San-Pedro avait « bloqué » les activités portuaires.  Entamée le 17 décembre à minuit, elle devrait s’étendre sur une semaine, pour s’achever le 23 décembre 2021. 

Déchets plastiques: une start-up ivoirienne va former 6 000 pré-collecteurs

Coliba, une start-up ayant remporté le Prix du jeune entrepreneur de CGECI Academy 2021, le forum économique du Patronat ivoirien, envisage de former 6 000 pré-collecteurs de déchets plastiques en 2022.

Spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets plastiques, cette start-up élargit le spectre de son réseau. Dans cet élan, elle a signé le 10 décembre 2021 à Abidjan un partenariat avec la société pétrolière, Petro Ivoire, pour collecter les déchets plastiques dans ses stations. 

Au cours d’une cérémonie, tenue sous des chapiteaux, dans une station-service de la société pétrolière à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, la compagnie de distribution de produits pétroliers et dérivés, et la start-up, se sont engagées dans la protection de l’environnement.

« A partir de l’année prochaine, on a un projet de formation des pré-collecteurs, l’idée, c’est de pouvoir former 6 000 pré-collecteurs en mettant en place un département spécialisé », a dit l’Ivoirien Yaya Koné, co-fondateur de cette start-up. 

Selon M. Yaya Koné, le projet est que chaque pré-collecteur devienne un auto-entrepreneur. La pré-collecte concerne notamment toutes les opérations précédant le ramassage des déchets par un service d’enlèvement. 

Yaya et son associé, le Nigérian Genesis Ehimegbe, veulent mailler le District d’Abidjan avec des conteneurs maritimes qui seront déployés dans des endroits stratégiques, où seront commis des pré-collecteurs de déchets plastiques et un gestionnaire du conteneur. 

« Les personnes qui ramènent les déchets plastiques vers ces conteneurs sont payées. Donc, vous ramenez les déchets plastiques vers ces conteneurs qui sont pesés et payés », a-t-il indiqué, ajoutant « on est présent dans tout le District d’Abidjan ». 

Le directeur général de Petro Ivoire, la première compagnie de distribution de gaz emballés en Côte d’Ivoire, Sébastien Kadio-Morokro, s’est réjoui d’accompagner cette start-up dans la collecte des déchets plastiques et par ricochet, la réduction de l’empreinte carbone. 

A travers l’éclosion de ces jeunes talents, M. Sébastien Kadio-Morokro, veut par le biais de son entreprise qui se veut citoyenne, « résoudre cette problématique d’émission de carbone » et garantir un environnement sain aux générations futures. 

Sur le réseau des 77 stations-services de la société pétrolière, la start-up pourra déposer un bac de ramassage des déchets plastiques. Avec cette matière, la jeune entreprise produit,  entre autres, des flocons qui sont cédés à des industriels ou à l’international. 

Depuis 2018, cette start-up qui dispose d’une usine de recyclage à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, ambitionne de mettre en place une usine hautement industrielle, en cours d’installation, et à terme, collecter 15.000 tonnes de déchets plastiques. 

Décès à Paris de Mme Djénéba Gon, DGA du Port d’Abidjan

La directrice générale adjointe du Port autonome d’Abidjan (PAA), Mme Djénéba Gon Coulibaly épouse Okou, est décédée vendredi à Paris, selon une source interne de la société portuaire.

Son décès intervient cinq mois après sa nomination au poste de directrice générale adjointe du Port d’Abidjan. 

Mme Djénéba Gon Okou, restée longtemps directrice commerciale et marketing en charge de la communication, a été promue DGA le 6 août 2021. 

Mme Djénéba Gon Coulibaly Okou est la sœur cadette de feu le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon.  

Côte d’Ivoire: 18 agents de radio formés en community manager

Dix-huit agents de radios privées non commerciales ont reçu jeudi à la Maison de la presse d’Abidjan leurs certificats de formation de community manager, lors d’une cérémonie.

Cette formation, selon le président du Conseil exécutif de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci), Éric Gohou, est un « cadeau » du ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

L’idée est de faire en sorte que les radios de proximité puissent « s’adapter à l’évolution de la technologie et du numérique » en affichant la présence de leurs organes sur les réseaux sociaux, a indiqué M. Éric Gohou, en marge de la cérémonie. 

« La technique de l’information évolue très vite, alors il était important pour nous que nos radios puissent s’adapter », a-t-il soutenu, faisant savoir que sur 20 agents de radio ayant subi la formation, 18 ont été admis par le Cabinet de formation.

Il s’agit d’une « formation qualifiante », a déclaré le président du Conseil exécutif de l’Urpci, M. Éric Gohou, soulignant que « les apprenants ont un certificat qui leur permet d’être capables de pouvoir gérer une page Facebook ». 

L’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire envisage d' »élargir » en 2022 cette formation à l’ensemble des radios privées non commerciales à travers le pays, où l’on compte 174 radios de proximité officiellement reconnues. 

Côte d’Ivoire: des équipements agricoles au profit de plus de 300 femmes

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert à plus de 300 femmes de sociétés coopératives des villes de Soubré et San-Pedro, dans le sud-ouest ivoirien, des équipements agricoles pour un investissement de plus de 54 millions Fcfa.

La remise des équipements s’est tenue les 15 et 17 décembre 2021, dans le cadre de sa convention commerciale et sociale signée en janvier 2021 avec son partenaire la Fédération nationale des coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (FENASCOVICI).

Les entités ayant bénéficié de ces appuis sont la Société coopérative simplifié, la Société coopératrice les Merveilles de Soubré (SCOOPS SOCOMES) et la Société coopérative pour la production, l’achat et la vente de produits vivriers, de l’anacarde et du café, cacao de Côte d’Ivoire (SCOPCOVI-CI) de San-Pedro.

L’investissement total de ce projet dénommé « Techno Agri Women », d’un montant total de plus de 54 millions de F CFA est destiné à plus de 300 femmes et sur une superficie de plus de 65 hectares pour l’ensemble des deux villes. 

Le matériel offert dans les deux villes est composé notamment de motopompes, de tricycle, de pulvérisateurs, de machettes, de bottes, d’arrosoirs et dabas ainsi que des combinaisons de protection pour la bonne marche des cultures agricoles.  

La ville de Soubré a accueilli mercredi, la délégation de la Fondation avec à sa tête Mme Natenin Coulibaly, secrétaire exécutif pour remettre officiellement l’ensemble des équipements et matériels agricoles aux 200 adhérents de la Coopérative SCOOPS SOCOMES.

Cela a eu lieu en présence des encadreurs de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), des délégués de la FENASCOVICI ainsi que des autorités administratives et traditionnelles.

Après la ville de Soubré, la délégation de la Fondation de la société de téléphonie s’est rendue ce vendredi 17 décembre 2021 à San-Pedro pour procéder également à la remise des équipements aux femmes de la Coopérative SCOPCOVI-CI. 

Lors de la cérémonie, la secrétaire générale de préfecture, Mme Fatoumata Koné épouse Sanogo s’est réjouie de l’investissement social de l’entreprise de téléphonie qui va dans la droite ligne du plan national de développement du gouvernement.

Une formation pratique de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) pour le renforcement de capacité ayant ciblé 300 femmes des villes de Soubré et San-Pedro a débuté depuis le mois de septembre 2021 et concerne les techniques agricoles, l’organisation et fonctionnement d’une société coopérative, la responsabilité des délégués de section, la vie associative et les techniques de commercialisation.

Cette initiative de la Fondation vient réaffirmer l’ambition de l’entreprise de téléphonie de venir en aide aux femmes, afin de contribuer efficacement à l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire. 

Ce fut l’occasion pour les autorités administratives présentes aux remises de don de rappeler les efforts de l’Etat ivoirien en matière d’autonomisation de la femme et de saluer l’initiative de la Fondation.

Un volet numérique comprenait le projet « Techno Agri Women » qui a permis la formation et l’utilisation des femmes aux services de mobile money pour les transactions et la commercialisation de leurs produits. 

Selon l’accord de partenariat avec la FENASCOVICI, la Fondation s’est engagée à appuyer deux coopératives agricoles de femmes pour la formation, l’équipement et la mise en place d’un système de crédit intrants à travers le mobile money.

Et ce, pour l’acquisition de semences, herbicides et pesticides pour les cultures maraichères de l’aubergine, du gombo et du piment, du manioc, du maïs et du riz de bas fond. La Fondation est assistée dans cette mission par l’ANADER.

Lancée en 2006, la Fondation soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles et les priorités nationales.

A travers sa Fondation, l’entreprise de téléphonie, leader de l’Internet, affiche un grand intérêt à l’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire et a fait de l’autonomisation de la femme une de ses priorités en 2021.

L’aéroport d’Abidjan teste son plan d’urgence simulant une crise de sécurité et de sûreté

L’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a testé mercredi son plan d’urgence d’aérodrome simulant une crise de sécurité et de sûreté.

Le scénario de cet exercice général du plan d’urgence de l’aéroport d’Abidjan, a mis en scène une sortie de piste d’un avion de la compagnie imaginaire Tako Airlines avec à bord 16 personnes, dont trois membres d’équipage, suivi d’un début d’incendie à bord. 

L’intervention des équipes de secours de l’aéroport a permis de circonscrire l’incendie et de porter secours aux occupants de l’aéronef, parmi lesquels on dénombre quatre décès, huit blessés et quatre personnes sorties indemnes. 

La deuxième situation concerne, un bagage abandonné, qui a été découvert dans le hall public de l’aéroport. Une gestion de cette alerte de sûreté a permis une intervention rapide des autorités compétentes. 

L’ensemble de cet exercice géré par le Comité de rédaction et de planification, a permis d’évaluer le dispositif documentaire et opérationnel ainsi que le mécanisme de coordination d’AERIA, gestionnaire de l’Aéroport international Félix Houphouët- Boigny d’Abidjan, en situation de crise.

Dans le cadre de l’amélioration continue du plan d’urgence de l’aéroport d’Abidjan, le plus grand du pays, un rapport final de l’exercice a été élaboré par les parties prenantes aux fins d’en informer les autorités et les partenaires. 

L’élaboration d’un plan d’urgence d’aérodrome et son déploiement en situation réelle ou simulée est une exigence réglementaire nationale et internationale aéronautique pour tout aéroport international certifié.

Cette simulation de crise a pour objectif de limiter le plus possible les effets d’une situation d’urgence en sauvant les vies humaines, en protégeant les avions et les infrastructures en vue de maintenir les opérations aériennes. 

Ce plan d’urgence d’aérodrome intervient trois ans après celui de mars 2018. Il vise un an après le déclenchement de la pandémie de Covid-19, à réévaluer le dispositif documentaire et opérationnel arrêté d’accord parties entre Aeria et ses partenaires de la plateforme aéroportuaire.

Avec environ 2,3 millions de passagers à fin 2019, l’aéroport d’Abidjan veut reconquérir sa place de hub naturel de l’Afrique de l’Ouest. Le pays envisage de faire de cette plateforme une référence internationale attractive, verte et à la pointe de la technologie. 

L’aéroport d’Abidjan a obtenu en 2015 sa première certification américaine, la TSA. En juillet 2017,  l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) l’a certifié comme étant conforme aux normes de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI). 

Il a été classé, en 2018, comme étant le premier aéroport du continent africain à obtenir l’accréditation Carbone 3+. Cette même année, l’aéroport d’Abidjan a été consacré meilleur aéroport en matière d’amélioration de qualité de service pour la Région Afrique. 

Côte d’Ivoire: 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé reconnues

La Fonction publique ivoirienne qui reconnaît désormais 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé, a remis officiellement jeudi 221 actes de reconnaissance à des acteurs du secteur médical.

Ces spécialités ont été dévoilées à l’occasion d’une cérémonie de décoration des agents de la santé, et des agents du ministère de l’Economie numérique et ceux du ministère de la Fonction publique, dans le cadre des « Journées de la fonction publique ». 

Jusque-là, la Fonction publique attribuait le titre de médecin aux cadres supérieurs de la santé. Désormais, elle prend en compte 18 spécialités: Anesthésie-Réanimation; Biologie; Cardiologie; Chirurgie; Dermatologie; Gastro-enterologie, Gyneco-obstétrique; Imagerie médicale. 

Elle prend également en compte les spécialités de Néphrologie; Neurologie; Nutrition ; Ophtalmologie; Oto-Rhino-Laryngologie; Pédiatrie;  Pneumologie; Psychiatrie; Santé publique; stomatologie et de Chirurgie.  

Cent quarante (140) agents du ministère de la Santé, du ministère de l’Economie numérique et celui du ministère de la Fonction publique ont été décorés, notamment 22 au rang de commandeur, 51 au rang d’officier et 67 au rang de chevalier. 

Un panel autour du thème « Contributions du service public au traitement des défis imposés par la pandémie de la Covid-19 : cas des ministères en charge de la Santé, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration » a été animé par le secrétaire d’Etat Brice Kouassi.

Le ministère de la Santé était représenté par Dr Edith Kouassi. A ce panel, l’on enregistrait aussi un représentant du ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. 

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a déclaré à l’endroit des récipiendaires qu' »une chose est d’être décorée devant la nation, mais une autre est de rester constant et de démontrer à nos concitoyens que la Fonction publique a en son sein des acteurs de grande qualité, des hommes et des femmes compétents ». 

« Soyons tous des gardiens du service public. Partout où vous êtes, partout où vous irez, soyez fiers d’être des fonctionnaires et des agents de l’Etat au service de vos concitoyens », a lancé le ministre ivoirien de la Fonction publique de la modernisation de l’administration. 

Il y a une semaine, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a annoncé à son Cabinet la tenue de la première édition des « Journées de la fonction publique », du 13 au 17 décembre 2021. 

Cet événement, selon le ministre Anne Désirée Ouloto, vise « la promotion du service public » et se veut une occasion de « valorisation de l’action publique et de ses animateurs que sont les fonctionnaires et les agents de l’Etat ».

Ces journées visent notamment une meilleure connaissance par les populations du service public, ainsi qu’une prise de conscience plus renforcée chez les fonctionnaires et agents de l’Etat, à travers le pays.  

La présidente de l’Ethiopie en visite de travail en Côte d’Ivoire

La président e de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde effectue une visite de travail en Côte d’Ivoire où elle s’est entretenue, jeudi, avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

Selon la présidence ivoirienne, l’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Éthiopie ainsi que sur les questions régionales, notamment la situation sociopolitique en Éthiopie.

Le Président Alassane Ouattara s’est réjoui d’avoir eu un excellent entretien avec son homologue éthiopienne, ‘’une amie » de la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne, soulignant que « la présidente de la République fédérale d’Ethiopie a évoqué l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire ainsi que les voies et moyens de les consolider, de les diversifier et de les renforcer ».

Mme Sahle-Work Zewde a, par ailleurs, fait le point de la situation sociopolitique de son pays à ‘’son frère », le Président Alassane Ouattara. Elle a sollicité les conseils avisés du Chef de l’Etat ivoirien pour trouver une solution à la crise que traverse l’Ethiopie.

Elle a réaffirmé son optimisme quant à une issue heureuse prochaine à la crise qui secoue son pays. Pour terminer, la présidente Sahle-Work Zewde a souhaité la participation du président Alassane Ouattara au prochain Sommet de l’Union Africaine, qui se tiendra, en 2022, à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Ouverture officielle de la 5e phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire

La cinquième phase du dialogue politique ivoirien, regroupant des membres du gouvernement, les groupements et partis, s’est ouvert jeudi à la Primature, en présence du Premier ministre, Patrick Achi.

M. Patrick Achi s’est réjoui de l’ouverture de « la cinquième phase du dialogue politique, ouvert, transparent et inclusif, inspiré et souhaité par le président de la République, M. Alassane Ouattara « .

Ce dialogue, dira-t-il, consacre un élan « irréversible dans notre nation ». Il se veut un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions et enjeux de l’actualité ».

Il a rappelé l’exigence de la responsabilité publique des leaders politiques qui impose d' »agir en acteur civique éclairé, apte à respecter nos altérités et faire vivre nos différences dans un esprit de raison, de tolérance, de respect mutuel et d’ouverture ».

Le chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi a invité les différentes parties à prendre soin de faire toujours prévaloir, lorsque d’éventuelles difficultés pourraient survenir, le sens du dépassement, du rassemblement et l’intérêt supérieur de la nation ».

A la suite de son discours de cadrage, le Premier ministre ivoirien a proposé aux groupements et partis politiques de faire parvenir leurs préoccupations qui seront débattus à partir du mardi 21 décembre 2021.

Réagissant à cette démarche, le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a salué la 5e phase du dialogue politique qui donne « une occasion formidable d’instaurer de façon définitive et durable la paix » en Côte d’Ivoire.

Ce dialogue entre les acteurs politiques se tient dans un climat de décrispation. M. Affi a souhaité que ce processus se consolide car la situation que vit le pays est « le reflet de la capacité ou de l’incapacité de la classe politique ».

« Les populations attendent de nous que des actes de développement, c’est pourquoi nous devons faire la preuve que nous sommes à la hauteur de ce défi, nous méritons la confiance que nos compatriotes nous accordent à travers le scrutin », a-t-il ajouté.

M. Adama Bictogo, représentant du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a déclaré que le parti « se félicite de la reprise du dialogue politique qui à la vérité ne s’est jamais interrompu ».

Selon lui, le chef de l’Etat a « maintenu cette dynamique » en recevant les principaux leaders de l’opposition, en rencontrant M. Henri Konan Bédié, l’ex-président Laurent Gbagbo le 27 juillet et M. Affi Nguessan en octobre 2021.

« Ce sont des éléments qui sont venus renforcer sa volonté affichée de rassembler les Ivoiriens autour de l’essentiel (…). Au regard des attentes de nos populations, puisse ce cadre d’échanges nous aider à nous rassembler autour des valeurs qui nous unissent », a-t-il poursuivi.

Pour le compte du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), M. Niamkey Koffi qui avait à ses côtés MM. Akossi Bendjo et Philippe Ezaley, a félicité M. Ouattara d’avoir pris l’initiative de la reprise du dialogue politique.

Pour sa part, le député Georges Armand Ouégnin, représentant le PPA Côte d’Ivoire, le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a souhaité que ce dialogue consacre une paix durable et que « tous les sujets soient abordés sans tabou ».

« La Côte d’Ivoire est notre patrimoine commun et nous avons le devoir de la léguer, dans la paix et la stabilité aux générations futures », a-t-il poursuivi, affirmant que M. Gbagbo et son parti se tiennent à la disposition du Premier ministre pour ce dialogue politique.

Quand au président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Mabri Toikeusse, a estimé que « ce dialogue sera inclusif à partir de mardi » par les sujets qui seront abordés dans les discussions.

« Au bout de ce dialogue, nous devons réunir les conditions de la confiance entre nous, confiance dans les institutions et faire en sorte que nous puissions retrouver un pays de de paix, de liberté et de démocratie », a-t-il dit.

Plusieurs phases du dialogue politique ont déjà eu lieu, du 21 janvier au 25 juin 2019 pour la recomposition de la Commission électorale indépendante, du 9 janvier au 17 février 2020 pour le Code électoral, du 14 au 21 octobre 2020 et du 21 au 29 décembre 2020 pour le scrutin présidentiel.

Côte d’Ivoire: le District de Woroba définit, en atelier, ses projets en janvier 2022

Le ministre-gouverneur du District autonome de Woroba (Nord ivoirien), Moussa Dosso, a annoncé mercredi à Abidjan la tenue d’un atelier en janvier 2022 pour recueillir les besoins des populations, avant d’engager les projets de développement.

M. Moussa Dosso s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec les élus et cadres du District autonome de Woroba, et des ressortissants des trois régions de ce District, à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. 

L’atelier qui devrait être tenu, en janvier 2022, vise à « entendre les populations, les écouter et prendre en compte leurs préoccupations », a précisé M. Moussa Dosso dont le District compte près de 1 million d’âmes réparties sur 32.000 Km2.  

Il s’est engagé à « attirer un maximum d’investisseurs dans le District autonome du Woroba » et à rechercher du financement pour les projets qui seront formulés, outre les ressources publiques allouées.

Toutefois, le District devra rendre son environnement propice à l’attractivité de capitaux pour créer de la richesse. Pour ce faire, M. Moussa Dosso compte travailler à ce que les entreprises viennent s’y implanter.

Le ministre-gouverneur a insisté sur les problèmes d’eau, de l’éducation et de la santé. Dans ces domaines, il envisage également d’impliquer le secteur privé et davantage le gouvernement pour afin que des solutions durables soient trouvées. 

Le chef lieu du District autonome de Woroba est Séguéla. M. Moussa Dosso a indiqué cette ville abritera le siège du District, assurant qu’ il se rendrait « disponible et ouvert pour la population », surtout les jeunes et les femmes.

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a traduit son soutien au ministre-gouverneur du District de Woroba, avant d’ajouter : « nous sommes là pour accompagner la mission délicate, mais combien exaltante ». 

« Il est dans notre intérêt que la mission qui lui a été confiée soit un succès; et il verra auprès de nous des gens disposés pour que sa mission soit un succès », a laissé entendre M. Sanogo, qui a par ailleurs appelé à l’unité des fils et filles du District de Woroba.

A ce rassemblement qui a également enregistré la participation de chefs coutumiers et guides religieux, était présent le président de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, qui a dirigé les échanges entre le ministre-gouverneur et les ressortissants du District de Woroba. 

Côte d’Ivoire: adoption d’une réglementation des transports publics particuliers

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi l’adoption en Conseil des ministres, d’une règlementation des transports public particuliers. »Le Conseil a adopté un décret portant réglementation des transports publics particuliers », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Le transport public particulier, expliquera-t-il, regroupe « des activités de mise en relation des usagers avec les conducteurs ou transporteurs, de covoiturage, de service de transports d’utilités sociales et de Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) ».  

Le Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) est généralement soutenu par un réseau numérique de réservation, à l’instar de Yango ou Uber. A Abidjan, plusieurs véhicules particuliers opèrent à partir des applications de ces entités.   

« Ce décret précise les conditions d’accès à ces différentes activités ainsi que les modalités de leur exercice en vue d’organiser ce secteur d’activité et de le mettre en cohérence avec la règlementation relative au marché du taxi et au transport public des personnes en général », a-t-il dit. 

L’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), avait observé un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021 pour dénoncer une « pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber.

Côte d’Ivoire: le Conseil supérieur de la magistrature doté d’un pouvoir disciplinaire

Le Conseil supérieur de la magistrature en Côte d’Ivoire devient désormais le seul organe disciplinaire des magistrats du siège et du parquet, selon un projet de loi annoncé mercredi par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

« Le statut de la magistrature a été adopté, en application de la Constitution qui érige l’ancienne autorité judiciaire au rang de pouvoir », selon un projet de loi qui « réorganise le statut de la magistrature en vue de garantir un meilleur fonctionnement du pouvoir judiciaire », a-t-il dit. 

Ce projet de loi « opère une recomposition de la Commission d’avancement des magistrats et met ainsi fin au pouvoir disciplinaire exercé par le ministre en charge de la Justice à l’égard des magistrats du parquet au bénéfice du Conseil supérieur de la magistrature qui devient désormais le seul organe disciplinaire des magistrats du siège et du parquet », a déclaré le porte-parole du gouvernement. 

Côte d’Ivoire: la Sicogi devient l’Agence nationale de l’habitat

La Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi, publique) change de dénomination et devient l’Agence nationale de l’habitat, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, les membres du Conseil des ministres ont adopté « un décret portant transformation de la Sicogi en une société d’Etat dénommée Agence nationale de l’habitat ».

La Sicogi, dira-t-il, « ne va plus construire des logements sociaux et devient une agence chargée de coordonner le programme de construction de logements sociaux ». Auparavant, la société avait pour mission la conception, la réalisation et la commercialisation de programmes immobiliers.

« D’une certaine façon, l’Etat faisait aussi de la concurrence aux opérateurs privés, mais en devenant une agence, la Sicogi ne va plus construire elle-même (des maisons), elle va juste coordonner la politique de construction de logements sociaux », a ajouté M. Amadou Coulibaly.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a annoncé un autre décret portant dissolution du Fonds de soutien à l’habitat ainsi que le Compte de mobilisation pour l’habitat. Un autre décret, créé par ailleurs un Fonds de garantie du logement social.

Côte d’Ivoire: une nouvelle possibilité d’être recensé au RGPH d’ici au 31 décembre

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a déclaré mercredi la fin du dénombrement du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH, 2021), annonçant la possibilité d’être pris en compte d’ici au 31 décembre avant l’enquête post censitaire.

« Dans la période allant du 14 décembre à minuit, date de fin officielle de l’opération de dénombrement, au 31 décembre 2021, avant la réalisation de l’enquête post censitaire, nous laissons l’opportunité à toute personne non recensée de contacter le BTPR (Bureau technique permanent du recensement) au numéro vert 101 pour être pris en compte », a dit Mme Kaba Nialé à la presse.

Mme Kaba Nialé a indiqué que « certains ménages ayant déjà reçu la visite des agents recenseurs et qui n’ont pas pu compléter le questionnaire peuvent également contacter le BTPR », organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique.  

« Il s’agit d’une opportunité supplémentaire laissée aux citoyens d’exercer leur droit d’être pris en compte »,  a fait savoir Mme Kaba Nialé, mentionnant que la phase du dénombrement du 5e RGPH 2021 s’est déroulée du 08 novembre au 14 décembre 2021.  

Cette phase a comporté deux périodes d’extension pour faire droit au besoin de rattrapage exprimé par les populations, notamment du 28 novembre au 7 décembre 2021, et du 8 au 14 décembre 2021 sur toute l’étendue du territoire national, a-t-elle fait observer.

L’opération a bénéficié de l’assistance technique permanente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du soutien financier de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).

L’UNFPA, partenaire technique, a rapporté que l’opération du dénombrement du RGPH 2021 de la Côte d’Ivoire a été réalisée avec un niveau globalement très satisfaisant du respect des approches de collecte électronique selon les normes des Nations Unies.

« A la fin de l’exercice de la collecte, étape principale du processus global du recensement, nous estimons que l’ensemble de la population résidente sur tout le territoire national a pu être dénombré de façon satisfaisante », a poursuivi le ministre ivoirien du Plan et du développement.

Elle a souligné que conformément aux normes des Nations Unies en la matière, les données transmises directement du terrain par les agents au serveur central sécurisé du projet seront soumises à la phase d’apurement des données.

La publication des chiffres provisoires issus de cette collecte sur le nombre de la population est prévue à fin janvier 2022. Une opération d’évaluation de la couverture et de la qualité des données du dénombrement sera réalisée du 03 janvier au 03 mars 2022, à travers l’Enquête Post-Censitaire (EPC), qui sera réalisée sur un échantillon prélevé sur l’ensemble des zones du recensement.

Les premiers résultats définitifs seront publiés à la fin du mois d’avril 2022, a relevé le ministre ivoirien du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé, lors d’une conférence de presse à son Cabinet.

Système éducatif ivoirien: le PASEC 2024 évaluera les élèves du secondaire

Le Programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) regroupant les pays de la Francophonie dont la Côte d’Ivoire, évaluera les élèves du secondaire, en 2024, selon une note officielle.

La Côte d’Ivoire participe à la 4e session des correspondants nationaux de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) qui se tient à Saly au Sénégal, du 09 au 17 décembre 2021.

Cette rencontre vise à dresser un bilan du rapport 2019 du programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) et à discuter des innovations du prochain cycle d’évaluation. 

Les différents pays ont procédé à un partage d’expériences et de bonnes pratiques. Ils ont tous convenu de la contribution significative des résultats du PASEC à la revalorisation des politiques éducatives nationales.

Au sujet des acquis et à l’instar des autres pays membres, la délégation de la Côte d’Ivoire a mis en exergue, les réformes entreprises au niveau national, sur fond des suggestions pertinentes des résultats PASEC 2014 et 2019. 

En attendant la fin des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, les premières réformes ont déjà abouti  entre autres, à l’amélioration du quantum horaire, au retour des coefficients au premier cycle du secondaire et de la dictée classique, etc.

Tout en servant de cadre de renforcement de capacités des équipes nationales en analyse statistique et économétrique, la rencontre de Saly a aussi mis l’accent sur les perspectives, notamment la production du rapport PASEC 2024. 

Les pays de la Confemen ont assuré d’apurer les arriérés de leurs cotisations qui s’élèvent à 194 431 594 Fcfa, au total, en plus de celles qui devront être effectuées pour la production du prochain rapport pour garantir l’autonomie du programme.

La présente rencontre a mis en lumière, les défis à relever pour une meilleure appropriation des rapports PASEC. Tous les pays ne sont pas à jour de leurs cotisations et les résultats ne sont pas partout suffisamment vulgarisés pour impacter positivement les politiques éducatives, note le texte. 

Pour la bonne appropriation et visibilité de ces évaluations, les participants ont tous convenu de la nécessité de la mise en place d’une cellule ou d’un bureau national « Confemen », afin d’offrir un cadre de synergie et de mutualisation des actions de ses différents démembrements au niveau national. 

Les délégations de ces assises composées des équipes nationales PASEC, des correspondants nationaux, des directeurs des Affaires administratives et financières et des responsables de l’Information et de la Communication des pays membres ont dressé le bilan du PASEC 2019 et réfléchi à l’orientation du PASEC 2024 qui va prendre en compte les élèves du secondaire.

Le PASEC demeure pour l’heure, l’outil de référence d’évaluation de la pertinence des politiques éducatives des pays de l’Afrique subsaharienne. Il reste pour la Côte d’Ivoire, de procéder à la restitution de son rapport national.

L’Etat ivoirien entend le faire sur la base des grandes orientations déclinées par le rapport de 2019 pour la redynamisation de son système éducatif, objectif visé par les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Ce rapport devra servir également de document de base aux travaux des ateliers thématiques nationaux, qui vont aboutir à l’élaboration d’un livre blanc et d’une feuille de route opérationnelle. A travers cette session, la Côte d’Ivoire veut redorer le blason de son système éducatif national.

Côte d’Ivoire : la CIE présente des produits d’efficacité énergétique

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), qui se veut une entreprise citoyenne, met à la disposition des populations et des entreprises, des équipements à haute efficacité énergétique, qui réduisent ou minimisent la consommation d’énergie.

Certains appareils électriques consomment plus d’énergie que d’autres. Pour amener les abonnés à apprécier le label énergétique (étiquette-énergie) sur les appareils électroménagers lors de l’achat ou à atteindre l’efficacité énergétique, la CIE propose des produits favorisant des gains d’énergies. 

Présente à l’espace d’exposition du Salon de l’architecture et du bâtiment, Archibat 2021, tenu du 8 au 11 décembre 2021 sur les bords de la lagune Ebrié, la compagnie a animé un stand, exhibant des appareils économiseurs d’énergie.  

Venu à ce stand, le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est réjoui de la mobilisation du personnel à améliorer la prise en charge et la satisfaction des abonnés, qu’il s’agisse de clients particuliers ou des entreprises. A cette occasion, les promoteurs immobiliers ont été édifiés sur des services et solutions innovantes.   

Selon M. Guillaume Bédié, directeur marketing et relation client de la compagnie, chargé de la distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire, il s’agit d’un nouveau bail de confiance visant à accompagner le client dont la responsabilité est engagée dans sa consommation d’énergie.  

« La consommation d’électricité est une problématique majeure pour nos clients parce que la facture est souvent jugée trop élevée ». Mais, « c’est en fonction du niveau de consommation que la facture est établie », a-t-il précisé.  

L’efficacité énergétique va consister à regarder tout ce qui est performance énergétique des appareils utilisés et ce que ces appareils consomment pour identifier les appareils les plus énergivores, afin d’intégrer des solutions pour faire des gains d’énergie, a expliqué M. Guillaume Bédié. 

« Quand le client fait attention, cela lui permet de faire énormément d’économies et à preuve, « lorsqu’on utilise une ampoule Led, ça nous permet d’économiser jusqu’à 80, voire 90% d’énergie en moins » par rapport à une ampoule à filament ou à incandescence, a-t-il relevé.    

Dans ce cadre, la société met à la disposition de ses clients un ensemble d’ équipements qui partent de l’éclairage à la climatisation en passant par la consommation générale. Pour la climatisation, un poste important de consommation, elle met à la disposition de ses clients un module.  

Le module est une sorte d’appareil qui se monte sur un climatiseur et qui permet de faire jusqu’à 30% d’économie, a-t-il ajouté, évoquant le smart clim ou le clim serveur, monté sur le climatiseur afin de réguler le fonctionnement du compresseur et d’optimiser la consommation.

Cela permet au climatiseur de « vivre plus longtemps tout en réduisant les frais d’entretien », a-t-il renchéri. Connaître lesquels de ses appareils électroménagers sont les plus gourmands en électricité, contribue inéluctablement à faire baisser sa facture d’électricité.  

Engagée depuis quelques années dans un nouveau paradigme d’amélioration continue de ses services, sous l’impulsion de la direction générale, l’entreprise a initié un « nouvel engagement client qui est un nouveau contrat de confiance avec les abonnés », a-t-il souligné. 

Et ce, sur trois thématiques principales, en vue d’une meilleure prise en charge des abonnés, une meilleure expérience des clients et un accompagnement dans la maîtrise de leur consommation d’énergie électrique, a-t-il poursuivi. 

Dans le cadre de la prise en charge des clients, Ma CIE en ligne (www.macieenligne.ci) a été lancée avec pour deux principaux objectifs, à savoir la proposition de produits innovants ainsi que l’amélioration de la satisfaction sur les problématiques de demande et de réclamation. 

L’e-agence se veut une plateforme permettant au client d’accéder à l’ensemble des ressources en termes de demande d’offres, de demande de services et de réclamations. M. Guillaume Bédié a annoncé par ailleurs une nouvelle version qui va être beaucoup plus intuitive pour les clients. 

« Cette innovation va consister à redonner un nouveau visage à cette application, un nouveau design, de nouvelles fonctionnalités et une simplicité d’utilisation », a-t-il dit, mentionnant qu’elle va offrir « la possibilité au client de gérer plusieurs abonnements sur son même compte ».  

« On a également le suivi de la consommation qui est une fonctionnalité nouvelle qui a été intégrée de sorte que le client pourra suivre en continu sa consommation (en ligne) en se basant sur son historique », a-t-il renseigné. 

Les nouvelles fonctionnalités de l’e-agence permettront en outre la prise en charge des clients prépayés qui pourra désormais se faire en ligne. Lancé en phase pilote en 2018 et officiellement en novembre 2019 avec une application mobile, Ma CIE en ligne enregistre deux ans après plus de 200.000 téléchargements de l’application mobile.

« Aujourd’hui, près de 50% de tout ce qui se fait comme nouveau branchement, se fait à travers Ma CIE en ligne, sur Abidjan », a fait observer M. Guillaume Bédié. Avec cette innovation, les clients ont la possibilité de faire toute leur démarche en ligne.  

Covid-19 : l’Ambassadeur des Etats-Unis visite un centre de vaccination à Abidjan

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a visité mardi, un site de vaccination contre la Covid-19 à Treichville, commune située dans le sud d’Abidjan.

Cette visite coïncide avec la campagne de renforcement de l’immunisation contre la Covid-19 du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, qui se déroule du 10 au 20 décembre.

Depuis août 2021, les États-Unis ont fait don de plus de 4 millions de doses de vaccins à la Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’initiative COVAX : 3 545 100 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson.

Ces vaccins sûrs et efficaces – donnés sans conditions – protégeront des vies en Côte d’Ivoire et contribueront à prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus, rapporte un communiqué de l’Ambassade transmis à APA..

« Les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie, et je remercie les agents de santé de ce centre et de tout le pays, qui travaillent pour arrêter la propagation de la COVID-19 », a déclaré le diplomate américain, encourageant «tous les ivoiriens éligibles à se protéger ainsi que leurs proches en se faisant vacciner. »

En plus des vaccins et des seringues à usage unique pour les administrer, les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ont fourni près de 14 millions de dollars en soutien aux efforts ivoiriens pour distribuer les vaccins dans tout le pays, former le personnel de santé et sensibiliser aux avantages de la vaccination.

 En outre, le CDC a soutenu le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, en lui apportant une assistance technique en matière de prévention et de surveillance de la maladie.

Tant que le virus Covid-19 se propage dans n’importe quel endroit, il constitue une menace pour tous. C’est pourquoi le président Biden a annoncé que les États-Unis allaient partager plus de 1,2 milliard de doses avec les pays du monde entier, ajoute le communiqué.

 À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 300 millions de vaccins à plus de 110 pays, soit plus que tous les autres pays réunis.

Meridiam gère plus de 4 milliards USD d’actifs en Afrique

Meridiam, une entreprise française de capital-investissement spécialisée dans le financement et la gestion durable d’actifs, gère plus de 4 milliards USD d’actifs en Afrique, selon une note transmise mardi à APA.

De Nouakchott à Antananarivo, en passant par Libreville et Johannesburg, Meridiam, entreprise à mission, est en pleine expansion sur le continent africain où la firme gère plus de 4 milliards UDS d’actifs. 

Une de ses spécificités et sa principale valeur ajoutée face à ses concurrents sur le continent africain est qu’elle adopte une politique d’investissements à long terme. L’entreprise s’engage pour un minimum de 25 ans, privilégiant des partenariats longs et durables.  

Fondée en 2005 par Thierry Déau, Meridiam est une entreprise française de capital-investissement spécialisée dans le financement et la gestion durable d’actifs, notamment dans les infrastructures. 

Une entreprise à mission, elle est présente dans près d’une dizaine de pays sur le continent africain. La société, dans son expansion, a inauguré cette semaine deux projets stratégiques en Mauritanie et à Madagascar.

Elle a annoncé récemment l’ouverture de deux nouveaux bureaux,  notamment à Johannesburg, en Afrique du Sud et à Libreville, en plus de ses antennes traditionnelles à Dakar, au Sénégal et à Addis-Abeba (Éthiopie).  

Investir et développer

Les 14 et 16 décembre 2021, Meridiam a inauguré, avec les autorités locales, le nouveau terminal à conteneurs du port de Nouakchott (Mauritanie) et le nouveau terminal de passagers de l’aéroport d’Ivato, à Madagascar. 

Le terminal à conteneurs mauritanien est un projet de grande envergure. D’une capacité de 250 000 EVP, et pouvant à terme atteindre 600 000 EVP, le projet vise à faire entrer le port de Nouakchott dans la catégorie des ports africains majeurs. 

La gestion du port s’effectuera en joint-venture avec le groupe Arise IS, pour une période de 30 ans. L’objectif du gouvernement mauritanien est de faire de son port, une plaque tournante essentielle dans les échanges régionaux, notamment sahéliens.

A Madagascar, Meridiam a financé la construction du nouveau terminal international de l’aéroport d’Ivato dont les coûts de construction se sont élevés à plus de 200 millions d’euros, souligne la note.  

Le consortium Ravinala Airports, dont Meridiam est actionnaire majoritaire, aura la gestion de l’aéroport d’Ivato, mais également de celui de Nosy Bé situé au Nord de l’île. Un accord renégocié a été signé le 15 décembre, la veille de l’inauguration, et pose les bases d’une relation qui se veut durable avec Madagascar.    

Ce terminal d’une superficie de 17 500 m² et qui répond aux dernières normes internationales, sera en mesure d’accueillir 1,5 million de voyageurs par an, de quoi offrir de belles perspectives aux acteurs touristiques malagasy.

Déploiement continental

L’entreprise aurait démarré en aval ses nouveaux investissements. Au Gabon, elle a déjà pris des participations dans le port minéralier d’Owendo, la centrale hydroélectrique de Kinguélé et la ligne ferroviaire du Transgabonais. 

En outre, Meridiam viserait les marchés du Maroc, du Togo, de la Namibie, de la Zambie et du Mozambique. Le lancement de son second véhicule à destination du continent, le Meridiam Infrastructure Africa Fund II qui dispose déjà de 500 millions USD, devrait faciliter cette conquête panafricaine.

Plus de 500 journalistes ivoiriens attendus à la 23e édition des Ebony

Quelque 500 à 550 journalistes ivoiriens sont attendus à la 23e édition du Week-end des Ebony, un évènement de distinction des meilleurs journalistes du pays, prévu les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro.

L’annonce a été faite, mardi, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, lors d’une conférence de presse relative aux préparatifs du Week-end des Ebony.

« Nous serons à Yamoussoukro pour célébrer et distinguer les meilleurs d’entre nous », a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, la faitière des organisations de presse en Côte d’Ivoire, assurant que le Week-end des Ebony se tiendra sur trois jours, les 17,18 et 19 décembre 2021.  

La première journée, le vendredi, il est prévu l’inauguration du village des Ebony. Dans l’après-midi, a lieu un panel sur le thème :  » Journalisme et fake news : défis ou défiance », qui sera animé par des experts dans le domaine de la communication.

Le samedi 18 décembre, un cross populaire dans les rues de Yamoussoukro ouvre la deuxième journée. Ensuite, se tiendra la finale du Tournoi de la confraternité qui opposera l’Union nationale des blogueurs de Côte d’Ivoire et l’Association de la presse étrangère.

Ce samedi, à partir de 19 heures (GMT, heure locale) débutera la Nuit des Ebony, la cérémonie de récompense des meilleurs journalistes qui sera retransmise en direct à la RTI 1, la télévision publique ivoirienne.

Pour cette édition, le Conseil exécutif de l’Unjci, présidé par M. Jean-Claude Coulibaly, annonce des « Ebony d’honneur pour certains aînés », notamment les past présidents qui ont fait la « médiation » et œuvré pour le retour de la confraternité à l’Unjci lors du dernier congrès électif de l’organisation.

La présidente du Comité d’organisation, la journaliste télé Marie-Laure N’Goran, a exhorté les journalistes à participer à ces moments récréatifs et de détente. Vingt-huit journalistes sont nominés pour l’édition 2021 des Ebony.

Le Super Ebony sera celui qui aura été choisi des différents Ebony de la presse radio, presse numérique, presse télé, la presse écrite et des présentateurs télé. L’Unjci qui célèbre début 2022 ses 30 ans, a décerné depuis l’édition précédente un prix au secteur de la presse numérique.   

 Près de 1.000 journalistes en Côte d’Ivoire sont détenteurs de la Carte de journaliste professionnel délivrée par le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie. Cependant, pour participer aux prix des Ebony, il faut être membre de l’Unjci.

Des réflexions à Abidjan sur les enjeux du cloud et de l’open innovation

L’édition 2021 de Africa Open Innovation Summit, tenue sur les bords de la lagune Ebrié, à Abidjan, fin novembre, ressort l’opportunité pour les États et les entreprises d’être plus cloud et numériquement ouverts.

Durant deux jours, du 25 au 26 novembre 2021, les acteurs de l’écosystème des TIC, réunis à Abidjan, ont tablé sur la thématique « Cloud et Open source, Opportunités pour la Souveraineté numérique en Afrique », selon le rapport de ces assises consulté, mardi par APA.   

Africa Open Innovation Summit 2021 (AOIS), se veut notamment un évènement professionnel majeur en Afrique, pour l’Afrique, dédié à l’innovation bâtie sur les standards ouverts et sur le Cloud. Et ce, pour une Afrique plus cloud et numériquement ouverte. 

Selon le cabinet Garner inc, avec une croissance estimée à 18%, le marché mondial du cloud au niveau du secteur public représente 227 milliards de dollars en 2019 contre 266 milliards de dollars en 2021. 

Ce rendez-vous vise à donner un coup de fouet à cet écosystème en Afrique et en Côte d’Ivoire, pays hôte de la première édition de l’AOIS – Africa Open Innovation Summit, tenue les 25 et 26 novembre 2021 à Abidjan. 

Pour Christelle Assirou, commissaire générale de l’Africa Open Innovation Summit 2021, ‘’c’est un pas de géant de voir une Afrique technologique, forte, résiliente et pleinement au service de l’humain ».

‘’Africa Open Innovation Summit a pour objectif de présenter de nouvelles alternatives pour la construction de la société de l’information, de promouvoir les innovations technologiques basées sur les systèmes ouverts », a-t-elle souligné. 

Mettre en focus la place de l’Open innovation, la réalité et le dynamisme économique dans le numérique sont des points clés qui ont été débattus deux jours durant autour des plénières et ateliers à l’occasion de ce sommet, un événement leader en Afrique en matière d’innovation technologique basée sur le Cloud et le Numérique ouvert.

Cette première édition a jeté les bases des stratégies de développement de l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des standards ouverts.

Selon M. Mamadou Naon, président du comité scientifique, « les logiciels à code source ouvert correspondent au développement de l’Afrique. Car, ils sont robustes et fiables ». En outre, les solutions open source sont des alternatives crédibles dans le « big data, santé, block Chain ».  

De ce fait, la souveraineté numérique oscille entre conquête et protection des territoires et des espaces, Cloud et sécurité du cyberespace : l’âge d’or de la donnée, enjeu de la réglementation, mise en place d’une infrastructure de Cloud souverain. 

L’on a également l’Open data, les nouveaux noms de domaine générique, la block Chain, le Virtual private cloud, l’innovation et la Fintech. Tant de sujets qui ont été débattus avec des panelistes de haut niveau.

Cette rencontre, première du genre a permis de conclure à la création d’un observatoire sur l’open source, et à la constitution d’une équipe projet pour en faire la promotion. Cette édition a vu la participation de plusieurs experts locaux et internationaux. 

Elle a aussi mis en avant la coopération sud-sud avec comme pays invités le Burkina Faso et la Centrafrique, représentée par Mme Tatiana Yangoupandé, ministre conseiller en charge de la Digitalisation et du développement des programmes. 

Pour Mme Tatiana Yangoupandé, il faut y voir un changement de paradigme en voyant le numérique comme une richesse. C’est la conception originelle du numérique par les Etats qui doit être revue. 

« Il faut changer de paradigme sur le numérique au niveau des Etats. Il faudrait qu’ils puissent le voir comme une richesse à produire pour le développement des populations. Ce qui va valoir leur implication dans la souveraineté numérique », a-t-elle renchéri. 

Franck Soppi, très averti sur ces questions, souligne que « la prise de conscience des individus sur les questions de protection de données, et la régulation des textes sont des aspects à ne pas négliger ». « La ratification de la convention de Malabo par tous les Etats nous donnerait d’avoir un texte digital pour l’Afrique », a-t-il soutenu.  

Kuyo Téa Narcisse investi à la tête de l’Africa Sports d’Abidjan

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a remis lundi les statuts et règlements intérieurs révisés de l’Africa Sports d’Abidjan à M. Kuyo Téa Narcisse, le nouveau président du club.

Mme Dao Gabala a remis les statuts et les règlements intérieurs révisés à M. Kuyo Téa Narcisse ainsi que le point de gestion des affaires courantes, lors d’une cérémonie faisant office de passation de charges, au siège de la FIF. 

Mis sous tutelle par le Comité de normalisation de la FIF, le 27 avril 2021, l’Africa Sports amorce un nouveau pan de son histoire avec M. Kuyo Téa, un ancien du club, élu à l’issue d’une élection pilotée par le Comité de normalisation de l’Africa Sports, présidé par M. Yves Zogbo Junior.

L’Africa Sports d’Abidjan était dirigée par deux personnalités, MM. Alexis Vagba et Antoine Bahi, à la suite d’un arrangement conduit par l’ancienne équipe de la FIF. Cette situation avait rendu complexe le choix du club d’un candidat à l’élection du président de la FIF. 

Pour mettre fin à ce bicephalisme, le Comité de normalisation de la FIF (CN-FIF) a mis sous tutelle le club de l’Africa Sports d’Abidjan et désigné l’émérite homme de médias Yves Zogbo Junior, pour conduire le Comité de normalisation.  

La prise de fonction de M. Kuyo Tea Narcisse marque la fin du mandat du Comité de normalisation de l’Africa. Le nouveau président de l’Africa Sports a appelé à « l’union sacrée » autour du club, une formation qui compte beaucoup de supporters dans le pays. 

Le Mali proteste face aux pressions de la Cedeao

Des Maliens sont descendus dans les rues de Bamako pour protester contre les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de maintenir la présidentielle et les législatives en février.Après son sommet ordinaire à Abuja les 12 et 13 décembre 2021, la Cedeao a annoncé le maintien des élections au Mali le 27 février. « Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir », a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.

Ce coup de pression des dirigeants ouest-africains n’est pas du goût de certains Maliens, sortis dans les rues de Bamako ce lundi pour apporter leur soutien à Assimi Goïta et son gouvernement. Fort de cet élan populaire, le président malien s’est engagé à soumettre à la Cedeao un calendrier électoral avant le 31 janvier. « La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme (calendrier) détaillé » indique-t-il. Ce nouveau calendrier, qui sera issu des assises de la refondation ouvertes le 11 décembre à Bamako, doit définir une nouvelle feuille de route pour la durée transition et les élections.

Les autorités de la transition malienne ont justifié le report des élections couplées de la présidentielle et des Législatives du 27 février prochain par « l’insécurité persistante » dans le pays. Mais la Cedeao persiste sur la date du 27 février 2022, même si elle reste ouverte à un possible report à la seule condition que les autorités de la transition s’engagent clairement à tenir les élections au-delà de cette date.

L’institution ouest-africaine donne aux autorités maliennes jusqu’au 31 décembre pour présenter un plan pour la tenue des élections. Le médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, Goodluck Jonathan, ancien président de la République du Nigeria, est attendu dans les prochains jours à Bamako pour des entretiens avec les autorités maliennes.

Lors de son sommet du 7 novembre, la Cedeao avait corsé les sanctions avec le gel des avoirs financiers et l’interdiction de voyage au sein de l’espace ouest-africain de 150 personnalités, dont le Premier ministre et quasiment tout son gouvernement accusé de retarder les élections. 

Pour le cas de la Guinée, la Cedeao maintient les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé le président Alpha Condé. En plus de suspendre la Guinée de ses instances, les chefs d’Etat de la Cedeao donnent un délai de six mois aux autorités guinéennes pour organiser des élections. Le nouvel homme fort de Conakry, le colonel Mamady Doumbouya promet de rendre le pouvoir aux civils mais refuse de se laisser dicter un délai de transition.