Côte d’Ivoire: un séminaire sur le vaccin anti-Covid-19 en préparation

La Côte d’Ivoire prépare un séminaire international sur la bioéthique et le vaccin anti-Covid-19 prévu au 4e trimestre 2021, selon le professeur ivoirien Lazare Poamé, titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique.

« Pour le dernier trimestre de l’année 2021, nous préparons, avec une équipe des chercheurs de la Chaire, conduite par le professeur Marcel Kouassi, un Séminaire international intitulé : Bioéthique et pandémie de Covid-19 », a annoncé M. Lazare Poamé.

Ce séminaire international permettra de traiter les  « principes bioéthiques et la construction d’une  diplomatie vaccinale globale. Il sera organisé en collaboration avec la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO et le Bureau multisectoriel de l’UNESCO à Abuja, au Nigéria.

Selon le professeur Lazare Poamé, ce « sera l’occasion d’examiner les questions et enjeux liés aux différents vaccins contre le coronavirus ». Interrogé de savoir les actions menées face à la Covid-19, au plan local, il a soutenu que les actions menées par la Chaire sont « innombrables ».

Parlant de la Covid-19,  dont  la dimension sanitaire a induit des glissements vers le pan-médicalisme », il a salué « la bravoure du personnel médical ».

« Pour ce qui est des traitements attendus contre la Covid-19, la Chaire a privilégié le champ de la médecine naturelle et des technologies douces », a-t-il indiqué.

« Nos chercheurs, en se tournant vers le  riche patrimoine végétal dont dispose le continent africain, ont pu trouver une solution relevant de l’urgence éthique sans donner dans l’éthique de l’urgence », a-t-il relevé.  De ce fait, la Chaire a enregistré des contributions centrées sur la phytothérapie avec la production de deux tisanes.

La première, rappellera-t-il, est celle du professeur Annick Yamousso Tahiri, professeur de Biologie à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), spécialiste des substances naturelles, Chercheure associée à la Chaire UNESCO de Bioéthique de l’Université Alassane Ouattara – Bouaké. Elle est également membre du Comité consultatif national de Bioéthique.

Sa tisane comprend des propriétés antivirales, antiinfectieuses, antioxydantes et hépathoprotectrices, qui a été d’ailleurs  présentée par le ministère de la Recherche scientifique de Côte d’Ivoire en juin 2020 comme une solution riposte à la maladie de la Covid-19.

« La seconde tisane, aux vertus thérapeutiques presqu’analogues à la première, a été produite par un phytothérapeute, M. Pierre Kadio dont nous suivons les recherches depuis une dizaine d’années sur le traitement du VIH/SIDA », a-t-il poursuivi. 

Sa tisane est issue d’un produit pour lequel il a obtenu, en 2018, un brevet d’invention (N°18864) délivré par l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) avec pour mention  »Médicament naturel contre le VIH/SIDA et autres pathologies », a fait observer M. Poamé.

Il a mentionné que la recherche sur les pandémies, pas seulement celle de la Covid-19,  constitue un des axes prioritaires des programmes permanents de la Chaire UNESCO de Bioéthique.

En marge d’une étude sur la construction sociale des rumeurs, des discours et pratiques face à une épidémie, de nouveaux projets de recherche ont vu le jour.

Au nombre de ces projets, l’on a « Éléments de stratégie de gestion et de lutte contre la propagation de la Covid-19 en Côte d’Ivoire : regards croisés ».

Les personnes du 3ème âge face à la Covid-19 en Côte d’Ivoire : perception de la maladie, prises de risque et résilience sociale,  et ensuite La réinvention des rites funéraires en temps de Covid-19.

Cette dernière étude a été menée en collaboration avec des chercheurs du département LPED de l’IRD.

Les recherches conduites, jusque-là, dans le cadre des programmes de la Chaire, ont porté sur la procréatique, l’éthique du vivant, la phénoménologie de la violence urbaine,  a-t-il fait remarquer.  

Coopération ivoiro-burkinabè: le 10e TAC prévu en juillet 2023 à Ouagadougou

La 10ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est prévu en juillet 2023 à Ouagadougou, selon un communiqué officiel.

A l’issue d’un Conseil Conjoint de Gouvernement, mardi à Abidjan, les deux pays ont décidé que  la  10ème Conférence au Sommet du  Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tienne en juillet 2023 à Ouagadougou. 

Les deux parties ont rappelé la recommandation de tenir le TAC tous les deux ans après la tenue de la 9ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) en 2021.

La 10ème Conférence au Sommet du TAC devrait permettre de tenir des rencontres sectorielles en vue du suivi de la mise en œuvre des conclusions des travaux de la présente session qui a eu lieu du 24 au 27 juillet 2021.  

Le Conseil a salué les Journées culturelles et artistiques ivoiro-burkinabè dont la 2e édition est prévue du 27 au 30 juillet 2021 à Abidjan. 

La délégation ivoirienne était conduite par Patrick Jérôme Achi, Premier ministre et celle du Burkina Faso, par Christophe Joseph Marie Dabiré, le Premier ministre.

A l’ouverture des travaux du Conseil Conjoint de Gouvernement, les ministres se sont réjouis de la tenue effective de ce cadre de concertation bilatérale.

Les deux Premiers ministres ont réaffirmé le ferme engagement des chefs d’Etat des deux pays, de faire de l’Axe Abidjan-Ouagadougou un modèle réussi d’intégration de la sous-région ouest-africaine et de coopération Sud-Sud.

Le Conseil conjoint de gouvernement a été précédé par les travaux des experts des deux pays tenus les 24 et 25 juillet 2021 et par la réunion conjointe des ministres en charge des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine, le 26 juillet 2021.

Côte d’Ivoire: de retour d’exil, Boga Sako mis sous contrôle judiciaire

De retour d’exil, le 9 juillet 2021, le président-fondateur de la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique (FIFHOP), Gervais Boga Sako, a été mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire du « 3e mandat et du CNT (Conseil national de transition) ».

« Dr Boga Sako Gervais a été donc mis sous contrôle judiciaire et la procédure suit son cours », renseigne une note de l’organisation, signée par ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené.

« S’étant présenté le mardi 27 juillet (2021) pour une audition, assisté de ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené, le juge d’Instruction lui a notifié les chefs d’accusation qui se résument en des déclarations au sujet du 3ème mandat et du CNT », souligne la note.

Rentré d’exil le vendredi 9 juillet 2021, le président de la FIDHOP, Dr Gervais Boga Sako « fait l’objet d’une convocation depuis le 16 juillet devant une juridiction d’instruction à Abidjan », rapporte la note. 

 Le CNT avait été mis sur pied par l’opposition ivoirienne après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, aux fins de protester contre « un troisième mandat » de M. Alassane Ouattara. Il a été dissout après une ferme réaction du pouvoir. 

Plusieurs responsables politiques avaient fait l’objet de poursuite, interpellés et mis sous contrôle judiciaire. Dr Boga Sako est visé par des chefs d’accusation pour son rôle joué, depuis l’exil, dans cette instance, jugée illégale par le parquet.

Gbagbo plaide auprès de Ouattara pour une libération des prisonniers

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a plaidé, mardi, pour une libération des prisonniers de la crise postelectorale de 2010-2011, à l’issue d’une rencontre avec Alassane Ouattara, à la présidence de la République.

« En ce qui me concerne, j’ai surtout insisté sur les prisonniers qui ont été arrêtés au moment de la crise de 2010-2011 et qui sont en prison. J’ai dit au président j’étais leur chef de file et bon je suis dehors aujourd’hui », a dit M. Laurent Gbagbo face aux caméras.

 Il a souhaité que « le président fasse tout ce qu’il peut pour les libérer et le président a les moyens », avant d’ajouter « c’est lui qui juge l’opportunité et des moyens, et des moments pour ces libérations ». 

« Donc, j’ai insisté sur ça. A part ça, on a parlé de la Côte d’Ivoire qui doit aller de l’avant, qui doit marcher, qui doit se parler, qui doit discuter », a ajouté M. Gbagbo qui a jugé cette rencontre « fraternellement et amicalement ».

 « Je suis très heureux de cette discussion parce qu’elle était très détendue et je suis fier de ça. J’ai souhaité que de temps en temps on puisse avoir ce genre d’entretiens qui détendent l’atmosphère dans le pays », a-t-il poursuivi.

Prenant la parole, M. Alassane Ouattara a déclaré « mon cher Laurent merci beaucoup. Merci d’être venu pour cette rencontre que tout le monde demandait d’ailleurs. Mais les gens ne savent pas que nous nous sommes parlé ».

« Je dois dire que j’en suis ravi et je crois que c’est surtout le peuple de Côte d’Ivoire qui attendait cela avec beaucoup d’impatience, maintenant c’est chose faite. Et je voudrais que nous puissions nous féliciter d’avoir eu cette rencontre qui a été cordiale et fraternelle », a dit M. Ouattara.

Il a laissé entendre que « bien sûr il y a eu cette crise qui a créé des divergences, mais cela est derrière nous. Ce qui importe c’est la Côte d’Ivoire. C’est la paix pour notre pays. C’est pour nous avancer, aller de l’avant pour nous-mêmes et pour les prochaines générations ».

Il a réitéré ses condoléances pour le décès de la mère de M. Gbagbo et d’Aboudrahamane Sangaré, son compagnon de lutte politique, tout en ajoutant « nous avons parlé de la paix pour notre pays, la nécessité de renforcer la cohésion nationale, de continuer de renforcer la réconciliation ». 

« Nous sommes convenus de nous revoir de temps en temps. Certainement après le mois d’août pour continuer ces entretiens et associer le moment venu d’autres personnes. Je crois que c’est important que les uns et les autres puissent comprendre que nous avons décidé que c’est important de rétablir la confiance et de faire en sorte que les ivoiriens se réconcilient », a soutenu le président ivoirien.

« Ces événements ont été douloureux. Il y a eu trop de morts et nous devons avoir cela derrière nous et travaille sur l’avenir, la cohésion et la réconciliation. Laurent je te remercie et je te dis à très bientôt », a-t-il dit.

Cette rencontre est la première dix ans après la crise postelectorale ivoirienne. M. Gbagbo est arrivé à 17h21 GMT, souriant, à la présidence de la République, où il a été accueilli par M. Ouattara sur le perron.   Les deux personnalités ont eu près d’une heure d’échanges.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.

Côte d’Ivoire: 108 millions Fcfa pour 6 porteurs de projets de recherche

Six lauréats retenus après un appel à projets conjoints du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) de Côte d’Ivoire et du Centre de recherche canadien « Crdi », ont reçu mardi à Abidjan des chèques pour l’exécution de leurs projets.

Selon Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, organisme sous tutelle du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit d’un projet conjoint lancé avec le Centre de recherche pour le développement international du Canada (Crdi).

Ce projet intervient dans le cadre d’une initiative d’organismes de financement de la recherche au profit de 15 pays africains au Sud du Sahara, qui a pour mission essentielle de renforcer les entités de financement de la recherche.

Cette initiative est soutenue par le Canada, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. Les projets promus visent à inviter la communauté scientifique nationale à proposer des solutions à un certain nombre de problèmes auxquels le pays est confronté.

Trois thématiques ont été retenues pour cet appel à projets conjoints, la santé durable, notamment les maladies tropicales négligées, ensuite les liens entre les universités et le secteur privé, et enfin l’utilisation des énergies renouvelables pour le bien-être des populations.

Le Fonsti se veut un instrument au service du développement en Côte d’Ivoire, car la recherche doit soutenir le développement du pays. Dans cet élan, cet organisme mobilise les intelligences face aux défis pour apporter des solutions.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Ouattara Djakalia, représentant le ministre, a adressé ses félicitations aux lauréats, lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de l’appel à projets conjoint Fonsti-Crdi.

Il s’est réjoui des thématiques abordées par cet appel à projets qui « présentent un intérêt majeur pour le rayonnement de la science, le développement socio-économique » du pays et le bien-être des populations.

Pour lui, le contexte sanitaire actuel rend nécessaire une synergie d’actions, dans le cadre de partenariats multinationaux, techniques et scientifiques pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, les maladies chroniques infectieuses ou non transmissibles.

En outre, dira-t-il, le lien entre l’industrie et le monde de la recherche et les universités en particulier, est « une préoccupation chère au ministre  qui est convaincu que le moteur des économies émergentes repose sur la création du savoir, l’invention et l’innovation ».

Dr Rodrigue Adjoumani Kouakou, lauréat, a bénéficié de 18,5 millions Fcfa pour son projet de réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des feintes des poules.

Dr Antoine Assamoi, lui, a obtenu 15 millions Fcfa pour mettre au point des solutions à intérêts thérapeutiques à base de plante curcuma long contre la dengue et le Zika, deux maladies tropicales négligées.

Quant à Dr Rita-Josiane Gouesse, elle a eu un financement de 16,5 millions de Fcfa pour une recherche visant à lutter contre le cancer du sein. Il s’agit d’une évaluation de l’intérêt de l’ADN tumoral circulant comme biomarqueur prédictif de l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez les patientes atteintes d’un cancer avancé en Côte d’Ivoire.

Un autre projet retenu est l’évaluation in vitro de l’activité antileishmanienne de quelques plantes médicales ivoiriennes, développé par Dr Kipré Rollan Gueyraud, pour un montant à hauteur de 20 millions Fcfa.

Le projet de développement et d’optimisation par procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière, a bénéficié d’un appui de 20 millions Fcfa. Il est conçu par Dr Seyhi Brahima.

Dr Bene Kouadio, lui, a obtenu 18,85 millions Fcfa pour effectuer une enquête ethnographique et monographique des plantes utilisées dans la prévention et le traitement de trois maladies, notamment la filariose lymphatique, onchocercose et schistosomiase.

L’initiative de cet appel à projets conjoints lancé par le Fonsti et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, s’inscrit dans le cadre du Programme quinquennal de l’initiative des Organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique (IOSRS).

Ouattara « content » de voir Gbagbo lors d’une rencontre à la présidence

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a déclaré mardi être « content » de voir l’ancien président Laurent Gbagbo, lors d’une rencontre à la présidence de la République, à Abidjan-Plateau.

« Je suis content de te voir », a dit M. Alassane Ouattara, alors qu’il donnait des accolades à son hôte sur le perron du petit palais, à la présidence de la République. Il a demandé à l’ancien président d’enlever son masque pour des prises de vues.

Arrivé à 17h21 (GMT, heure locale), dans une 4×4 grise, souriant, M. Laurent Gbagbo, décontracté,  était vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon sombre. Les deux personnalités étaient visiblement heureuses de se revoir après dix ans. 

M. Gbagbo est accompagné de certains proches collaborateurs, notamment Narcisse Kouyo, venu dans son cortège. Peu avant son arrivée, étaient présents M. Hubert Oulaï, Armand Ouegnin et Assoa Adou.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021. Cette rencontre avait été annoncée la semaine dernière par le porte-parole du gouvernement, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Ouverture à Abidjan d’une formation sur la désinformation

Un séminaire de formation sur la désinformation s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation d’une vingtaine de journalistes de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Cette formation sur les fake news (fausses informations) initiée par l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire se déroule sous le thème, «Identifier et lutter contre la désinformation».

A l’ouverture des travaux, Mme Joann Lockard, Chargée d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis, a souligné l’importance de cette session de formation dans un contexte où le monde entier est confronté au phénomène des fake news avec son corolaire de conséquences néfastes.

Pendant deux jours, les participants seront formés sur l’identification et la démystification de la désinformation, la mésinformation, l’intox et l’infox  ainsi que sur le fact checking pour établir une source centrale de vérification des faits.

Au-delà des fake news, dix types de nouvelles trompeuses sont au menu de cette formation. Il s’agit notamment de la propagande, du piège à clic, du contenu sponsorisé, de la satire, de l’erreur, du parti pris, de la théorie du complot, de la pseudoscience, du contenu trompeur, du contenu trafiqué.

La formation est dispensée par Linda Hervieux, journaliste et photographe américaine qui a travaillé entre autres pour le New York Times, l’International Herald Tribute, le New York Daily et le Daily Beast.

Diplômée en journalisme et sciences politiques de l’Université de Boston, Linda Hervieux fut également rédactrice et journaliste d’investigation au Jersey Journal à New Jersey.

Economie : la Zlecaf soutient Made in Africa pour le rachat de Vlisco

Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) trouve « surprenant » le refus de l’offre de 200 millions de dollars de la part de la société textile néerlandaise dont l’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé en Afrique.D’Abidjan à Lagos en passant par Cotonou, le wax est omniprésent dans les rues à telle enseigne qu’on pourrait aisément penser que ce pagne est une création africaine. Il n’en est rien.

Les Pays-Bas sont les pionniers de la fabrication de ce tissu coloré. Peu importe, le refus de Vlisco, une marque hollandaise dont « les ventes sont presque exclusivement centrées sur l’Afrique », d’être rachetée par Made in Africa passe mal auprès du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Car la proposition de Made in Africa, dirigée par Kojo Annan, fils de Kofi, l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, a notamment bénéficié du soutien financier de la banque africaine d’import-export (Afreximbank), partenaire stratégique de la Zlecaf.

Celle-ci, dans un communiqué reçu mardi à APA, tout « en respectant les droits des parties dans le cadre d’une transaction privée », compte peser de tout son poids dans ce dossier parce qu’il s’agit d’ « une question d’intérêt public pour l’intégration du marché africain et la compétitivité régionale et mondiale ».

La Zlecaf, dans le document, rappelle que son objectif est d’accélérer « l’industrialisation du continent africain, de consolider un marché intégré comptant plus de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars et de placer l’Afrique sur une voie durable en matière de compétitivité régionale et mondiale ».

Et le secteur du textile est, constate la Zlecaf, « au cœur » de cette lutte économique entre Etats et continents. C’est pourquoi son secrétariat suit « de près » cette affaire étant donné que « la vente de Vlisco à Made in Africa servirait les intérêts économiques et commerciaux plus larges de l’Afrique ».

De son côté, Wamkele Mene, le Secrétaire Général de la Zlecaf, déclare : « Nous ne saurions émettre un jugement de valeur sur les motifs du rejet de l’offre de Made in Africa, laquelle était par ailleurs la plus élevée. Nous avons cependant l’intime conviction que lorsqu’une entreprise africaine soumet une offre exceptionnelle pour acquérir une entreprise étrangère qui semble tirer ses bénéfices exclusivement de ventes sur le continent africain, qui plus est soutenue par une banque de financement du commerce africain de premier plan, cette entreprise africaine est légitimement en droit d’espérer conclure la transaction en faveur de l’Afrique ».

En définitive, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine invite instamment l’entreprise Vlisco « à reconsidérer cette décision ».

JO/Taekwondo: l’Ivoirien Seydou Gbané détrône Abdoul Razak du Niger

Le taekwondo-in ivoirien Seydou Gbané a battu au score, mardi, le médaillé d’argent olympique Abdoul Razak Issoufou Alfaga du Niger en combat comptant pour les 8es de finale des plus de 80 kg aux jeux olympiques Tokyo 2021.

M. Gbané a gagné au score (15-9) face à son colosse adversaire de 2,07 m de long. Avec cette victoire, l’Ivoirien Seydou Gbané réussit donc un véritable exploit en détrônant Abdoul Razak Alfaga, le médaillé d’argent de Rio 2016 et champion du monde en titre des plus de 87 kg.

Qualifié pour les quarts, l’ivoirien de 29 ans qui est à sa première participation à une phase des JO, n’ira pas plus loin. Il est battu au score (4-9) en quarts de finale par Dejan Georgievski de la Macédoine du Nord.

Plus tôt, ce même mardi, la benjamine du groupe, Aminata Charlène Traoré (22 ans) a été éliminée en 8è de finale par la Coréenne Dabin Lee.

Ces deux défaites du jour (Gbané en quarts et Traoré en 8è) mettent ainsi fin à la participation des 4 représentants ivoiriens au taekwondo, avec une médaille de bronze au compteur.

Lundi à Tokyo, Ruth Marie Christelle Gbagbi a conservé sa médaille de bronze, à l’issue des combats de classement dans la catégorie des moins de 67 kg.

Quant à son compatriote Cheick Sallah Cissé, l’ancien champion olympique des moins de 80 kg, il est tombé en 8è, lundi, dès sa première sortie dans la compétition.

Trois autres athlètes ivoiriens ont été éliminés depuis l’ouverture officielle des jeux le 23 juillet dernier. Il s’agit du rameur N’Dri Franck, de la nageuse Talita Te Flan et de la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné.

La Côte d’Ivoire totalise une médaille de bronze à ce jour, en attendant l’entrée en scène de ses 3 sprinteurs et la progression de son équipe de football encore en lice pour les JO Tokyo 2021.

L’amitié ivoiro-burkinabè célébrée à une soirée culturelle à Abidjan

L’amitié ivoiro-burkinabè a été célébrée lundi à une soirée culturelle et artistique à Abidjan, à la veille d’un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, dans la capitale économique ivoirienne.

Cette célébration qui intervient dans le cadre de la 9e conférence du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a eu lieu en présence des chefs de gouvernement de ces deux pays voisins. 

Un dîner était offert par le gouvernement ivoirien à la délégation burkinabé. Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a remis un tableau d’art à son homologue qui lui a offert à son tour des étalons sous forme de statue.  

La 9e conférence du TAC abordera, entre autres, les questions liées à la facilitation du commerce, à la crise de Covid-19, aux questions sécuritaires et au terrorisme qui menace la région.  

Ces questions permettront, selon le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, d’identifier des solutions conjointes et politiques face aux multiples crises qui n’épargnent pas la région.

Arrivé à Abidjan, lundi, le Premier ministre burkinabè, Christophe Marie Dabiré, a exprimé un « immense plaisir » d’être sur les bords de la lagune Ebrié, saluant une relation séculaire entre les deux pays qui n’a d’ailleurs « aucun ride ». 

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso échangeront également sur la réouverture de leur frontière terrestre dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19 et la menace terroriste. 

Des travaux préparatoires ont lieu dans le cadre de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui se  tient dans la capitale économique ivoirienne du 24 au 27 juillet 2021.

Après les travaux des experts des deux pays, du 24 au 25 juillet, s’est tenue le lundi 26 juillet 2021 une session des ministres des Affaires étrangères pour la validation des rapports des experts sur les différentes thématiques à l’ordre du jour. 

Un Conseil conjoint de gouvernement se tiendra mardi et sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

M. Patrick Achi a fait savoir qu’un Sommet des chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso est prévu à une date ultérieure pour apprécier le contenu des rapports sur les questions à l’ordre du jour. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

Côte d’Ivoire: le baccalauréat 2021 enregistre un taux de réussite national de 29,24%

Le baccalauréat 2021 enregistre enregistre un taux de réussite national de 29,24% contre 40,08% en 2020, soit un recul de 10,84 points.

L’annonce a été faite, mardi, par la directrice des examens et concours (DECO), Mariam Nimaga-Dosso.

« Au terme des délibérations effectuées dans les 52 centres de corrections et de délibérations (CCD), il a été constaté que 297 840 candidats ont effectivement pris part aux épreuves dans les 504 centres de composition de la session 2021 », a-t-elle déclaré.

Sur cet effectif de présents, a poursuivi Mme Dosso, « 87 097 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite national de 29,24% au Baccalauréat 2021 contre 40,08% en 2020. Ce taux connait donc un recul de 10,84 points ».

Au plan du genre, sur 136 166 filles présentes,  38 341 sont admises, soit 28,79% parmi elles. Sur 164 674 garçons, 48 756 sont également admis, soit 29,61 %. « Le taux de réussite chez les garçons est donc meilleur à celui des filles », a conclu la directrice de la DECO.

Côte d’Ivoire: Cissé Bacongo nommé ministre-conseiller spécial

L’ex-ministre Ibrahima Cissé Bacongo a été nommé, lundi, ministre-conseiller spécial du président Alassane Ouattara.

Cette nomination de M. Bacongo intervient à la veille de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau.  

Ibrahima Cissé Bacongo, également député-maire de la commune de Koumassi, dans le sud d’Abidjan, est chargé des affaires politiques.

Auparavant, il a été ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avant d’être nommé ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative.

Ouattara échange avec le SG de la ZLECAF sur le commerce intra-africain

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, s’est entretenu lundi à Abidjan avec le secrétaire général de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), M. Wankele Mene, sur les défis du commerce intra-africain.

Le secrétaire général de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, Wankele Mene, a échangé avec M. Ouattara sur « les défis liés à la mise en place des structures du secrétariat de la ZLECAF ainsi que ceux liés à l’opérationnalisation de la ZLECAF ».  

Les échanges ont en outre porté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF, le marché unique africain, afin de « booster le commerce intra-africain et d’en faire un moteur de transformation et de prospérité pour tout le continent africain ».

Le ministre-secrétaire général de la présidence ivoirienne, M. Abdourahmane Cissé, et le ministre du Commerce et de l’industrie, M. Souleymane Diarrassouba, ont pris part à cet entretien, aux côtés du président ivoirien. 

Côte d’Ivoire: des opinions nuancées sur l’omerta de l’avortement

Des acteurs de la société ivoirienne et des praticiens de la médecine jugent le bénéfice de l’avortement sécurisé opportun face au silence gardé sur l’interruption clandestine des grossesses qui, selon eux, fait d’énormes victimes.

Les avortements menées de façon illicite augmentent le nombre de décès infantiles et maternels. Face à ce fait, l’Etat ivoirien envisage comment gérer les grossesses indésirées sous les auspices des professionnels de la santé, pour réduire la mortalité liée à ce fléau. 

Dans ce contexte, des acteurs du secteur de la santé ont été réunis à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, il y a deux ans, pour être instruits sur le dispositif légal relatif à la pratique de l’avortement autorisé en Côte d’Ivoire et comment manager cette situation. 

« En réalité, c’est l’objectif principal qui est visé par l’Etat ivoirien », confie le médecin Souleymane Yéo. De ce fait, lorsque la femme « fait le choix, le prestataire de service peut l’accompagner », en lui donnant des conseils afin que la mère et l’enfant soient préservés de tout danger.  

Dès que la femme ou la jeune fille dévoile son sentiment d’avorter, l’agent de santé receuille son avis, renseigne cela dans un document et lui prodigue des conseils en matière de planification et l’opportunité d’un avortement. 

La psychologue ivoirienne, Odile Pohan, déclare sans ambages être favorable à l' »avortement médicalisé » au regard des « conséquences handicapantes » de l’interruption des grossesses non désirées pour la mère et l’enfant.  

Selon Mme Odile Pohan, il faut que l’avortement soit « médicalisé », car « il faut que les gens comprennent qu’aujourd’hui quand quelqu’un ne veut pas d’enfant », il faut l’assister afin de ne pas aller jeter cet enfant non désiré. 

Toutefois, un travail psychologique devrait de prime à bord permettre à la femme ou à la jeune fille d’être écoutée, conseillée et prise en charge. De ce fait, la société s’ouvre à elle afin de ne pas jeter dans la broussaille l’enfant ou avorter.  

Les réflexions menées au sein du corps médical, visent à présenter à la femme les différentes méthodes, notamment la méthode médicamenteuse et chirurgicale. Ensuite, après une prise en charge psychologique et morale, un accompagnement lui est proposé.   

L’avortement, en Côte d’Ivoire, est interdit sauf dans certains cas. Instruits sur les cas de viol et de la santé de la mère gravement menacée, ces acteurs de santé ont été particulièrement outillés sur le reste des techniques et comment réaliser l’avortement sécurisé. 

« Nous, on se met dans la posture du médecin, on essaie d’évaluer le bénéfice et le risque sur une situation donnée », affirme Dr Souleymane Yéo. Toute chose qui sous-entend que l’avortement sécurisé peut être une offre, en cas de nécessité, pour accompagner les femmes.   

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale.  

Pour éviter des représailles, plusieurs jeunes filles s’adonnent à l’avortement clandestin. En Côte d’Ivoire, chaque année, entre « 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements, parmi lesquelles beaucoup en décèdent ». 

Fidèle Gogoua, une sage-femme, soutient qu’elle est dans la profession médicale pour « donner la vie et non pour ôter la vie ». Elle rapporte qu’un avortement sécurisé peut s’effectuer sans risque jusqu’à trois mois. 

La religion, elle, n’envisage pas l’avortement qu’elle assimile à un crime. Car, l’enfant est déjà conçu dès la survenue de la grossesse. Dans le domaine de la foi, la direction divine inspire la directive, or la médecine se veut une science qui suit des protocoles.  

Electricité : la Chine rentre en rationnement pendant que la Côte d’Ivoire en sort

La Chine, confrontée à une énorme pénurie d’électricité due à des conditions météorologiques extrêmes, rationne l’électricité, pendant que la Côte d’Ivoire sort de l’épreuve du rationnement.

 Les changements climatiques ont des impacts à l’échelle mondiale. Les limites strictes récemment imposées à l’utilisation du charbon et la hausse de la demande d’énergie en Chine, portent un coup au réseau électrique du pays, rapporte un article de CNN Business.

Le déficit énergétique, selon cette parution, pourrait perdurer des mois durant, mettre à mal la reprise économique du pays, peser sur le commerce mondial, surtout sur l’Afrique et en particulier la Côte d’Ivoire qui importe beaucoup de produits de la Chine.

Un contrôle de sécurité effectué à l’échelle nationale avant le 100e anniversaire du Parti communiste, a entraîné des suspensions massives des mines de charbon dans toute la Chine, exacerbant les tensions sur l’approvisionnement en charbon.

Le plan de relance économique de Pékin, axé sur les infrastructures, est très gourmand en carbone, selon Lauri Myllyvirta, analyste principal du Centre de Recherche sur l’Energie et l’Air pur.

De janvier à mai 2021, la consommation d’électricité dans le sud de la Chine a connu une hausse de 21 % par rapport à la même période en 2019, au regard des données du Réseau électrique du Sud de la Chine, une structure en charge de la gestion du réseau public.

Aujourd’hui, le charbon participe encore à la production de l’électricité du pays à hauteur de 60%. Selon ses engagements face au changement climatique, le gouvernement envisage de réduire la consommation de charbon pour atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici à 2060.

Cette limitation de l’utilisation du charbon a coïncidé avec une soif d’énergie due au rajeunissement de l’économie et à des conditions météorologiques extrêmes, ce qui crée une tension croissante entre la demande et l’offre.

 

Réchauffement climatique 

Les températures exceptionnellement élevées dans certaines régions en Chine ont entraîné une augmentation de la demande d’électricité des personnes utilisant davantage la climatisation et la réfrigération.

Pendant ce temps, la production d’énergie est mise à rude épreuve. Les sources d’énergie renouvelables, telles que l’hydroélectricité, ont été entravées par la sécheresse.

Certaines autorités locales ont prévenu que le rationnement de l’électricité pourrait durer jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, les restrictions ont contraint des entreprises à fermer leurs portes quelques jours par semaine.

L’analyste Myllyvirta, cité par CNN Business, mentionne que la province du Yunnan, par exemple, a eu du mal à retenir l’eau dont la localité a besoin dans ses réservoirs.

La région de Guangdong est aussi touchée. Au moins neuf autres provinces ont déclaré faire face à des problèmes similaires, notamment le Guangxi et le centre de production du Zhejiang.

Cela a obligé les autorités régionales à annoncer des restrictions d’énergie dans une région de Chine de la taille du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France et du Japon réunis.

La Chine n’est pas le seul pays à subir le réchauffement climatique. La Côte d’Ivoire, un Etat situé en Afrique de l’Ouest, a connu une longue saison sèche qui a occasionné une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydro-électriques du pays.

Le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a instruit la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à l’effet de mettre en place un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité.

Le 10 mai 2021, la CIE a instauré un programme de rationnement de la fourniture d’électricité, comprenant deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement.

Le succès de ce programme de rationnement a amené le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, à annoncer début juillet 2021 la « fin du rationnement de la fourniture d’électricité dans les ménages », à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi.

A niveau des industriels, la fin du rationnement était prévue pour le 15 juillet 2021. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a retrouvé un plein régime dans la fourniture de l’électricité depuis le 9 jullet.

Le Maroc connaît depuis la semaine du 5 juillet 2021, une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité selon l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), qui a relevé des records de consommation d’électricité mi-juillet.

La demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaires.

Cette forte consommation est constatée aussi au niveau résidentiel et dans les pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00 en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

 

Conséquences économiques 

Le Bureau national des statistiques de la Chine indique que la pénurie d’électricité a même contribué à un ralentissement de la croissance de l’activité industrielle en chine en juin.

Cette pénurie d’électricité risque d’aggraver les retards de livraison qui peuvent être ressentis dans le monde entier, a déclaré Henning Gloystein, directeur de l’énergie du climat et des ressources à Eurasia Group.

La pression est d’autant plus forte que le Guangdong a déjà vu ses ports à conteneurs incroyablement actifs, engorgés par une épidémie de Covid-19.

Les réductions de production et la perspective de délais de livraison non respectés dans toute la Chine risquent également de peser sur une chaîne d’approvisionnement mondiale déjà tendue.

Les commerçants en Côte d’Ivoire importent beaucoup de la Chine. Surtout en fin d’année, des produits pour satisfaire la forte demande, pourraient connaître un retard de livraison si la situation perdure.

La Côte d’Ivoire également commerce avec le Maroc. Un impact prolongé sur la fourniture d’électricité pourrait aussi aggraver les retards de livraison au niveau des marchands.

L’arriéré d’expédition pourrait prendre des mois à se résorber et entraîner des pénuries pendant la saison des achats de fin d’année. Cela laisse peu de place à d’autres problèmes, comme les pénuries d’électricité.

Les centrales électriques hésitent à produire beaucoup d’électricité lorsque le charbon qu’elles brûlent est cher : Pékin contrôle le coût de l’électricité et les producteurs ne peuvent pas simplement augmenter leurs prix.

Il s’agit de la pire pénurie d’énergie en Chine depuis 2011, lorsque les sécheresses et la flambée des prix du charbon ont forcé 17 provinces ou régions à réduire leur consommation d’électricité.

Covid-19: examen de la réouverture de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso échangent sur la réouverture de leur frontière terrestre dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19 et de la menace terroriste.

Ces discussions ont lieu dans le cadre de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui se  tient dans la capitale économique ivoirienne du 24 au 27 juillet 2021.

Après les travaux des experts des deux pays, du 24 au 25 juillet, s’est tenue le lundi 26 juillet 2021 une session des ministres des Affaires étrangères pour la validation des rapports des experts sur les différentes thématiques à l’ordre du jour. 

Interrogé en marge de cette réunion, M. Nombré Abasse, le directeur de la législation et de la  coopération judiciaire au ministère burkinabè de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, a indiqué que les parties ont évoqué la question des frontières. 

Au sein de la Commission en chargée des frontières « nous avons recommandé aux autorités politiques qu’il était important que les frontières soient ouvertes dans le stricte respect des conditions de sécurité et de santé », a dit M. Nombré Abasse. 

Il a ajouté que « ce sont les politiques qui vont décider en temps opportun de la réouverture » des frontières entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ces derniers mois, des attaques terroristes ont été menées dans l’extrême nord ivoirien. 

L’ordre du jour de ce 9e TAC comprend « l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini (nord-est ivoirien) ». Selon M. Nombré « c’est un point qui a été proposé par la partie ivoirienne et qui a été accepté par la partie burkinabè ». 

« Il s’agit de travailler à faire en sorte que les populations puissent effectivement circuler librement de part et d’autre en évitant toute les tracasseries qui sont vécues par les populations », a poursuivi M. Nombré.

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora de Côte d’Ivoire, Mme Kandia Camara, a soutenu que les politiques communautaires doivent prendre en compte les enjeux de la sécurisation des deux pays. 

Mme Kandia Camara a fait savoir qu’une rencontre entre les deux chefs d’Etat est prévue à une date ultérieure pour adresser les différentes questions soulevées par les gouvernements ivoirien et burkinabè. 

« Quand on parle de communauté de destin, on parle forcément de défis communs. Et aujourd’hui, ces défis sont avant tout la sécurité à notre frontière commune, l’approvisionnement à moindre coût de nos marchés, la pandémie de Covid-19 », a  dit le chef de la diplomatie burkinabé, Alpha Barry. 

Concernant l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini, « c’est une question qui dépasse en réalité les compétences des experts et qui a été reversée aux politiques de sorte à ce qu’un point de vue diplomatique de cette question soit traitée de la meilleure manière pour aboutir à une solution consensuelle », a relevé M. Nombré Abasse.  

Les travaux des ministres des Affaires étrangères de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, visent à préparer un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, mardi à Abidjan.  

Les ministres en charge des Affaires étrangères et de l’intégration africaine de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont en outre examiné la question du Mont Péko (ouest ivoirien) et des ex-évacués; l’orpaillage illégal et la question de la traite et du travail des enfants ».

Le Conseil conjoint de gouvernement qui se tiendra mardi, sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

JO Tokyo 2021: Ruth Gbagbi offre à la Côte d’Ivoire sa première médaille

La taekwondo-in ivoirienne Ruth Marie Christelle Gbagbi a offert, lundi, à la Côte d’Ivoire sa première médaille en décrochant le bronze.

Elle a conservé sa médaille de bronze, à l’issue des combats de classement dans la catégorie des moins de 67 kg disputés lundi à Tokyo au Japon dans le cadre de la 32è édition des Jeux olympiques d’été.

Ruth Gbagbi a gagné au score (12-8) face à la Brésilienne Milena Titoneli. L’ivoirienne de 27 ans conserve ainsi son titre de médaillée de bronze olympique pour la 2è édition consécutive. En 2016, à Rio de Janeiro au Brésil elle avait battu l’Azerbaïdjanaise Farida Azizoua par 7 points à 1 en match de classement pour se hisser sur la 3è marche du podium.

Tout au long de cette journée marathon consacrée au taekwondo depuis 2h 00 du matin Gmt et heure locale, la championne du monde en titre dans sa catégorie a d’abord remporté son premier combat en 8è de finale après la disqualification de son adversaire Naomie Katoka de la République démocratique du Congo.

Ruth Gbagbi s’est ensuite imposée dans les quarts de finale par une victoire au score 21 contre 9 face à la chinoise Mengyu Zhang avant de perdre son combat en demi-finale face à la Britannique Lauren Williams.

L’histoire des JO Rio 2016 se répète donc pour cette désormais double médaillée de bronze olympique.

Cette victoire de Gbagbi vient ainsi mettre un terme à la traversée du désert vécue par la sélection ivoirienne depuis l’ouverture des JO Tokyo 2021. Dans la nuit de dimanche à lundi, le premier espoir de médaille d’or de cette équipe notamment le champion olympique Cheick Cissé a été éliminé dès sa première sortie en 8è de finale au taekwondo dans la catégorie des -80 kg.

Avant lui, ce sont 4 autres athlètes ivoiriens qui ont été sortis de la course aux médailles. Le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à dépasser les séries éliminatoires au Skiff hommes en Aviron. Même son de cloche pour la nageuse Talita Te Flan qui a calé également en série du 400 m nage libre féminine. Quant à la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné, elle est tombée à son tour dès les 16è de finale.

La Côte d’Ivoire totalise donc à ce jour, une médaille de bronze depuis l’ouverture des jeux, en attendant, l’entrée en scène de deux autres taekwondo-ins, de 3 sprinteurs et de l’équipe de football ivoirienne encore en lice pour les JO Tokyo 2021.

JO Tokyo/Taekwondo: l’Ivoirien Cheick Cissé éliminé

Le médaillé d’or olympique, le taekwondo-in ivoirien Cheick Sallah Cissé a été éliminé, lundi, à Tokyo après sa défaite contre le Marocain Achraf Mahboubi.

M. Cissé était à sa première sortie dans la catégorie des moins de 80 kg comptant pour les Jeux olympiques Tokyo 2021.

Il a perdu son combat en 8è de finale avec une différence de 10 points d’écart. Le champion olympique en titre et triple champion d’Afrique est tombé sans gloire à Tokyo. Son adversaire, le marocain Mahboubi a gagné au score 21 points contre 11 pour l’ivoirien.

Cette défaite de Cissé est perçue par plusieurs observateurs comme la fin d’un rêve de médaille d’or pour la Côte d’Ivoire.

En attendant l’entrée en scène dans quelques jours des sprinteurs ivoiriens, notamment Muriel Ahouré et Marie-Josée Ta Lou, la taekwondo-in Ruth Gbagbi reste encore en lice pour une chance de médaille de bronze pour la Côte d’Ivoire.

JO/Taekwondo: l’Ivoirienne Ruth Gbagbi se qualifie pour la médaille de bronze

La taekwondo-in ivoirienne Ruth Marie Christelle Gbagbi est tombée, lundi, à l’issue des demi-finales du Taekwondo, mais se qualifie pour la médaille de bronze.

Elle évoluait dans la catégorie des moins de 67 kg femmes comptant pour les olympiades 2020 en cours à Tokyo au Japon.

Ruth Gbagbi a perdu son combat au Makuhari Messe Hall A avec seulement 6 points d’écart. Son adversaire Lauren Williams de la Grande Bretagne est sortie victorieuse avec un score de 24 points contre 18 pour l’ivoirienne. 

Ruth Gbagbi reste en course malgré cette défaite. Elle est qualifiée d’office pour le combat pour la médaille de bronze prévue en mi-journée ce lundi.

L’histoire des JO Rio 2016 se répète donc pour la médaillée de bronze olympique qui devra batailler dur pour conserver son titre.

Tout au long de cette journée marathon de la discipline du Taekwondo, la championne du monde en titre dans sa catégorie a d’abord remporté son premier combat en 8è de finale après la disqualification de la congolaise Naomie Katoka.

Ruth Gbagbi s’est ensuite imposée en quarts de finale par une victoire au score 21 contre 9 face à la chinoise Mengyu Zhang avant de perdre son combat en demi-finale face à la Britannique Lauren.

Côte d’Ivoire : un prêt de 25 millions d’euros pour le projet hydroélectrique vert

Le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF, sigle en anglais) participe ainsi au financement de la construction d’une centrale hydroélectrique d’un montant global de 174 millions d’euros.Si tout se passe comme prévu, une centrale hydroélectrique d’une capacité de 44 Mégawatt devrait être inaugurée dans 36 mois sur le fleuve Bandama qui traverse la Côte d’Ivoire du Nord au Sud. L’infrastructure sera érigée à Singrobo-Ahouaty dans le département de Toumodi situé à environ 200 kilomètres au Nord d’Abidjan.

C’est la société Ivoir Hydro Energy (IHE), initiatrice de ce projet soutenu par l’Etat ivoirien, qui va recevoir le prêt à solder dans 18 ans. « Un contrat d’achat d’électricité à long terme stipule que toute la production de la centrale de Singrobo sera vendue à la Compagnie Ivoirienne d’Électricité, exploitante du réseau national de Côte d’Ivoire », précise un communiqué reçu ce lundi à APA.

Pour les concepteurs du projet, « la nouvelle centrale sera un atout économique stratégique important pour la Côte d’Ivoire » parce que « elle augmentera la capacité de production du pays, renforcera la flexibilité du système par sa capacité à assurer l’alimentation électrique de base, mais également à répondre aux pics de la demande ».

Outre le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF),  la Banque africaine de développement (Bad) et la Société allemande d’investissement et de développement (DEG) sont les autres créanciers.

De leur côté, IHE Holding, l’Africa Finance Corporation (AFC) et la DIPFA, plateforme internationale d’investissement dans les projets de production d’énergie, vont financer sur fonds propres 25 % du coût du projet.

En Côte d’Ivoire, le taux d’électrification est d’environ 88 % dans les zones urbaines et de 31 % en milieu rural. L’économie la plus développée de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) veut porter, à l’horizon 2030, la part d’énergies renouvelables dans sa production électrique à 42% contre 15% actuellement.

Un bateau-bus de la Sotra prend feu au quai à Abidjan

Un bateau-bus de la Société de transport abidjanais (Sotra, publique) a pris feu dimanche au quai, selon une note de l’entreprise qui ne déplore « aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines ».

« Le dimanche 25 juillet 2021, aux environs de 9h45 minutes, le bateau nommé « Akwaba » a pris feu au quai de la gare lacunaire de Blockauss (dans l’Est d’Abidjan) », indique une note, qui mentionne qu' »aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines n’est à déplorer ». 

Les équipes techniques ont été mobilisées pour déterminer les causes de cet incident, ajoute la société de transport public qui rassure toutefois que « le trafic lagunaire n’est aucunement perturbé par cet incident ». 

Un bateau-bus de la Sotra avait pris feu en novembre 2017, alors qu’il venait de quitter la gare lagunaire d’Abobodoumé, un quartier de la commune d’Attécoubé, dans l’Ouest d’Abidjan, avec à son bord près de 100 personnes, mais aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée. 

JO/Natation: fin de parcours pour l’Ivoirienne Talita Te Flan

La nageuse ivoirienne Talita Marie Te Flan a été éliminée, dimanche, à Tokyo au Japon, à l’issue des séries de l’épreuve du 400 mètres nage libre comptant pour les Jeux olympiques (JO) 2020.

L’ivoirienne a fini 2è à la série 1 avec un chrono de 4 mn38, 92s. Ce temps n’a malheureusement pas été suffisant pour sa qualification à la finale de cette épreuve prévue le lundi 26 juillet 2021.

Les 8 qualifiées du 400 mètres nage libre féminin ont obtenu des chronos compris entre 4 :00.45 pour la 1ère et 4 :04.07 pour la 8è au classement final.

Classée 25è sur 26 inscrites au départ du 400 mètres nage libre, l’ivoirienne de 26 ans devra se contenter de ce résultat. 

Née en Italie d’un père ivoirien et d’une mère italienne, Te Flan est une habituée des JO.  En 2016, à Rio au Brésil, elle avait terminé la compétition à l’épreuve du 800 m nage libre, au 27è rang sur 27 partants, mais son chrono de 9:07.21 avait établi un nouveau record national.

Depuis août 2016, Te Flan est le détenteur du record national des épreuves de 200 m, 400 m, 800 m et 1500 m nage libre.

La nageuse est le deuxième athlète ivoirien à être éliminé de la course aux médailles aux olympiades de Tokyo 2021.

Samedi, le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à se faire repêcher pour les quarts de finale au Skiff hommes Aviron.

Cependant, il reste encore en piste pour la course au classement général de cette discipline nautique.

Côte d’Ivoire: livraison du CHR de Daloa aux « normes de qualité »

Le Centre hospitalier régional (CHR) de Daloa (Centre ouest ivoirien) dont la première phase des travaux de réhabilitation a été livrée samedi par le Premier ministre Patrick Achi, répond aux « normes de qualité », selon Med-Afrique, structure chargée de la réhabilitation.

M. Patrick Achi s’est félicité de « la qualité du plateau technique » qui répond « aux standards internationaux ». Le chef du gouvernement ivoirien a dit être venu s’assurer que ce programme qui vise plusieurs centres hospitaliers du pays se poursuit avec un « rythme accéléré ». 

La crise sanitaire de Covid-19 avait ralenti l’apport des équipements, a fait observer M. Patrick Achi, avant de lancer à l’endroit de ses concitoyens « dans une situation quasi normale, on va reprendre l’exécution de ce programme » de mise à niveau des entrés de santé publics.  

« C’est une phase qui vient de s’achever, mais en même temps, on lance la seconde phase pour un montant de 18 milliards Fcfa qui va transformer l’ancien hôpital qu’on a connu, qui servira tout le District pour tout type de pathologies », a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous mesurons l’importance capitale d’avoir des infrastructures sanitaires décentes et fonctionnelles pour nos populations », a déclaré M. Adama Soumahoro, directeur général de Medafrique.

M. Adama Soumahoro a assuré que sa structure, en charge depuis 2018, du programme de restauration et de mise à niveau des établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire, prend « l’engagement de maintenir une qualité optimale dans la réalisation des travaux ».

Les travaux de cette première phase ont concerné la réhabilitation de huit bâtiments existants bâtis sur environ 3.800 m2 et la réfection à neuf des réseaux de voirie, d’assainissement, d’adduction et d’électricité extérieurs. 

Le CHR de Daloa a été doté de matériels médicaux et technologiques performants pour les services de médecine générale et de spécialisation. Au terme des travaux (phase 1 et et 2), la surface bâtie passera de 6.540 m2 à 9.765 m2 et le nombre de lits de 120 à 200.

Le Programme national de restauration et de mise à niveau concerne notamment huit établissements sanitaires de référence en Côte d’Ivoire, dont trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) et cinq hôpitaux généraux.

Le CHR de Daloa devient le sixième établissement public à bénéficier d’équipements sanitaires de pointe, après ceux de l’Hôpital général d’Abobo Nord, le CHR de Yamoussoukro, le CHR de Korhogo, l’Hôpital général de Grand-Bassam et l’Hôpital général d’Adjamé.

Ces réhabilitations, réalisées dans les délais offrent un nouveau souffle de modernité dans le paysage sanitaire ivoirien. Au terme du projet, la livraison de l’ensemble des huit hôpitaux de ce programme national, permettra l’accès aux soins à plus de 4 millions de personnes.

JO/Football : la Côte d’Ivoire obtient un match nul contre le Brésil

Les Eléphants footballeurs espoirs de Côte d’Ivoire ont obtenu, dimanche, le match nul (0-0) face à l’équipe du Brésil à l’issue de la 2è journée de la poule D en match comptant pour les Jeux olympiques (JO) Tokyo 2021.

Les Eléphants ont donc réussi leur pari tactique en tenant en échec une équipe brésilienne peu inspirée, dont les attaques persistantes n’ont pu rien donner face à un excellent portier ivoirien.

Le sociétaire de l’équipe locale du FC San Pedro, Eliezer Ira Tapé, bien dans ses gants a réussi à repousser quelques assauts répétés de la Seleção U23, se positionnant ainsi comme l’homme de ce match vierge.

Malgré son surnombre (11 contre 10) depuis la quinzième minute de la 1ère mi-temps, l’équipe ivoirienne est restée très peu sûre d’elle tout au long des 90 mn réglementaires et des 5 mn de temps additionnels.

Après la pause, les brésiliens ont décidé de prendre les choses en main face à une attaque ivoirienne en manque d’inspiration. S’en suit alors des percées insistantes des bleu et jaune dans le camp ivoirien.  

Toutefois, les poulains du coach Soualiho Haidara sont restés attentifs aux consignes, c’est-à-dire contenir l’un des grands favoris de ce rendez-vous de Tokyo. Pari réussi donc pour les Eléphants, qui, après ce match nul, conservent la 2è place au classement de la poule D (4 points +1) en attendant les résultats de la rencontre Arabie Saoudite-Allemagne.      Le Brésil se maintient quant à lui à la tête de cette poule avec 4 points +2.

La Côte d’Ivoire a connu son premier éliminé de la course aux médailles, samedi, après la défaite du rameur N’Dri Franck. Il a fini sa traversée à la 5è place avec un chrono de 8:03.25 à l’issue des phases de repêchages à l’épreuve du Skiff hommes Aviron.

Coopération ivoiro-burkinabè: ouverture à Abidjan des travaux des experts du 9e TAC

Les travaux des experts de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, visant à préparer un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, se sont ouverts samedi à Abidjan.Les experts des deux pays, réunis dans un hôtel de la place, ont adopté l’ordre du jour et le programme de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) prévue du 24 au 27 juillet 2021. Ils ont également constitué des Commissions de travail.

Ces travaux des experts, entamés ce samedi s’achèvent dimanche, où en plénière ils devraient rédiger les différents protocoles d’accords et produire les documents qui serviront aux parties de sceller des traités de coopération. 

Les ministres en charge des Affaires étrangères et de l’intégration africaine de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso auront, lundi, une séance de travail aux fins d’adopter les rapports des experts et les accords prêts pour signature.  

Ils examineront en outre des questions spécifiques, notamment « l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini (nlrd-est ivoirien); la question du Mont Péko (ouest ivoirien) et des ex-évacués; la question de l’orpaillage illégal et la question de la traite et du travail des enfants ».

Le Conseil conjoint de gouvernement qui se tiendra mardi, sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

Grand-Bassam assainie pour accueillir un salon régional féminin

La ville historique de Grand-Bassam, station balnéaire proche d’Abidjan, a connu samedi une opération coup de balai, en prélude au Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine prévu du 19 au 22 août 2021

Cette opération dénommée « Journée coup de balai à Grand-Bassam », suivie de planting d’arbres, a été initiée par M. Djie Koblé, commissaire général du Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine. 

En prélude à la 1ère édition de ce « salon qui va se tenir du 19 au 22 août, nous avons voulu assainir les rues de Grand-Bassam » et planter des arbres pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique, a expliqué M. Koblé. 

A ce salon, sont attendus 3.000 à 3.500 femmes dont certaines, à en croire le commissaire général, viendront du Mali, du Sénégal et du Cameroun. Des intervenants en provenance des États-Unis sont aussi annoncés. 

Laurentine Dago, présidente régionale des femmes au niveau de la Région du Sud Comoé, s’est félicitée pour ce « moment important » qu’est le nettoyage de la ville de Grand-Bassam. 

Quant à Mme Agnissan Kpidi, originaire de Grand-Bassam, ce geste est de bon aloi et se veut un acte d’embellie de la cité balnéaire de Grand-Bassam, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, pour « recevoir toute l’Afrique ». 

L’opération a enregistré une forte mobilisation des membres de la Fédération Nationale des Associations de Femmes dans le Vivrier de Côte d’Ivoire (FENAFEVCI).

Le salon se veut par ailleurs un tremplin pour la promotion des talents féminins. Pour cette édition 2021, le thème retenu est L’entrepreuneriat féminin et l’impact de la Covid-19 sur le développement de l’économie locale. 

Africa Green Lady 2021: 23 candidates en compétition en Côte d’Ivoire

Vingt-trois (23) candidates retenues pour la deuxième édition du concours vert « Africa Green Lady », présenteront le 31 juillet 2021 leur projet devant un jury à Divo, dans le centre-ouest ivoirien, à l’occasion de la Grande finale.

L’édition 2021 de Africa Green Lady est placée sous le parrainage du ministre ivoirien de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Dr Amédé Koffi Kouakou, maire de Divo, une commune de la Région du Loh Djiboua.  

Divo accueille cette édition après celle d’Abidjan qui a connu un franc succès. Ce concours qui aura lieu au stade de la ville, mettra au prise ces 23 candidates présentées le 13 mars 2021, vise à  valoriser les projets féminins dans le domaine du développement durable.

 Les candidates défendront « leurs projets personnels devant le jury. (Et) pendant la phase de préparation, nous leur avons dit qu’il s’agit d’un concours de projets verts et non d’un concours pour parler « bon français », a dit Hyacinthe Moni, promoteur et président du Comité d’organisation de ce concours. 

« Donc, à chacune son style d’expression, à chacune sa méthode pour convaincre le jury et l’assistance ce soir-là », a ajouté M. Hyacinthe Moni, expliquant que « par projets verts l’on entend des actions, des idées, des réflexions allant dans le sens de la préservation de l’Environnement et de la promotion du développement durable ». 

Ces projets, relèvera-t-il, devront se baser sur les trois piliers du développement durable, à savoir : l’Economie, l’Ecologie/Environnement et le Social. Le projet retenu sera promu par le Programme Africa Green Lady.

Pour First Company Africa, structure intervenant dans le programme Africa Green Lady, cette initiative est « une contribution pour faire de la femme africaine un acteur essentiel dans la stratégie de sensibilisation et de conduite de projets dans le domaine de l’environnement et du développement durable ».  

Il s’inscrit dans la vision globale de la croissance de Madame Gro Harlem Brundtland, une activiste écologique, qui « focalise l’attention sur le rôle clé des femmes comme moteurs du progrès et des changements durables ».  

Le programme a également pour but de « faciliter le rapprochement, renforcer la paix sociale et participer à la sensibilisation du grand public sur les dangers qui menacent notre environnement », soutiennent les organisateurs.  

Il s’agit entre outre de créer une synergie de compréhension et d’action entre les femmes africaines et la société, afin de contribuer ensemble et durablement à l’avènement d’une société Vivable – Viable – et Equitable. 

La « Lady » aura pour mission entre autres, d’impulser des actions en faveur de l’environnement et du développement durable, de mener des actions sociales communautaires rurales et péri-urbaines et implanter  »Africa Green Team » dans les grandes villes du pays. 

Après les phases de sélection, de formation, de préparation et de pré-soutenance, les 23 candidates qui ont satisfait  aux critères par leurs motivations exceptionnelles, leurs disciplines particulières et leurs implications, prendront part à cette finale.   

La première édition qui a eu lieu en 2020, à Abidjan à Marcory, a rassemblé quatorze Abidjanaises-candidates. Le jury a désigné la capitaine des douanes Blé Emilie, porteuse du premier meilleur projet qui avait pour thème « mon arbre fruitier ». 

First Company Africa, à travers cette activité veut offrir une alternative dans les actions de protection de l’environnement, de promotion sociale et du développement.

JO Tokyo/Aviron: l’Ivoirien N’Dri Franck classé 5è au tour éliminatoire

L’athlète ivoirien N’Dri Franck est arrivé à la 5è place, à l’issue de l’épreuve individuelle de l’Aviron disputée, vendredi matin, au Canal de la forêt de la Mer au Japon dans le cadre de la 32è édition des Jeux olympiques (JO) Tokyo 2021.

Le jeune rameur de 24 ans a fini sa course en 7.49.19 avec un temps de retard de + 48.79. Cependant, tout n’est pas encore perdu pour l’ivoirien qui malgré sa dernière place (5è) au classement final du 6è tour éliminatoire a été repêché pour une ultime chance de qualification pour les quarts de finale de cette discipline nautique.

N’Dri Franck sera donc au départ de la série de repêchages du Skiff homme Aviron prévue ce samedi.

Le 6è tour éliminatoire a été remporté par l’Allemand Zeidler Oliver (1er) en 7.00.40. Il est suivi de Arawaka Ryuta du Japon (2è) et de l’Egyptien Elbana Abdelkhalek (3è). Ces trois athlètes sont qualifiés d’office pour les quarts de finale du Skiff homme Aviron.

L’équipe Espoirs de football a ouvert, vendredi, les portes de la victoire pour la Côte d’Ivoire après son match gagné (2-1) face à l’Arabie Saoudite.

Fitch attribue la note BB à la Côte d’Ivoire

L’agence de notation financière Fitch vient d’attribuer la note BB à la Côte d’Ivoire, ce qui accroît davantage la signature du pays auprès des investisseurs.

Sur l’échelle de notation, cela est « important parce qu’au niveau africain nous nous comparons à l’Afrique du Sud et au Brésil », a commenté le ministre ivoirien de l’Économie tu des finances, Adama Coulibaly, au JT de 20h sur la RTI 1, la télévision nationale.  

« Nous sommes la troisième meilleure notation financière sur le continent », a-t-il déclaré, soutenant que les leviers ayant favorisé cela sont « les performances économiques enregistrées maintenant depuis une dizaine d’années ».  

Ensuite, dira-t-il,  les réformes politiques ont également  favorisé ce résultat ainsi que « la bonne tenue des finances publiques et la bonne gestion de la dette ».

Fitch note la Côte d’Ivoire depuis 2014, au moment où l’Etat ivoirien a fait sa première émission d’eurobond. A l’époque le pays était à B, mais a évolué pour se retrouver en 2016 à B+, avant de passer à un cran supérieur BB.

Concernant le déficit budgétaire, la Côte d’Ivoire a atteint, à cause de la Covid-19, un niveau en 2020 qui se situe « entre 5 et 6% là où des pays industrialisés sont à 8% voire 9% », a-t-il poursuivi. 

Le climat socio-politique a beaucoup concouru à cette note financière, de même que les récentes élections législatives organisées en mars de façon « inclusive, transparente et libre », a-t-il renchéri.  

Aujourd’hui, la dette de la Côte d’Ivoire est autour de 48%. Avec cette note, le pays pourra bénéficier d’un coût de financement plus bas parce que la signature de l’Etat ivoirien est crédible. 

Une notation souveraine est l’appréciation de la capacité d’un pays à pouvoir honorer ses engagements. Elle donne au pays une notoriété et mesure sa capacité à faire en sorte que les investisseurs soient dédommagés pour les prêts qui lui sont faits. 

Côte d’Ivoire: le Zouglou un rythme utilisé pour évangéliser en milieu chrétien

Le Zouglou, un rythme musical populaire et urbain, très prisé en Côte d’Ivoire, fustigeant les tares de la société, est de plus en plus utilisé par des artistes chrétiens pour porter le message de l’évangile.

Pour la 4e édition de son Programme de vacance dénommé « Holi Holidays », en allusion à des vacances saines, la chaîne de télévision confessionnelle LMTV, a créé le concept « Rythme living », qui fait entre autre, la promotion des artistes chrétiens Zouglou. 

Les différentes articulations de ce Programme ont été présentées, jeudi à Abidjan, par le directeur général de la chaîne de télévision, Dieudonné Gollet, qui avait à ses côtés le staff en charge de l’animation de ce concept.  

Le programme qui s’étend du 4 août au 5 septembre 2021, se veut un festival. Le 12 août, aura lieu le concert « Zouglou living », qui verra cinq chantres intervenir dans ce registre, notamment « MBN, Edson Gnonpo, Richard Krémé, Moyo le prédicateur et Abou Davy ». 

« Rythme living » comprend également Tradi living, un espace de promotion des chants traditionnels chrétiens, Rap living où interviendra d’ailleurs l’artiste Steezo, devenu un homme de Dieu, ainsi que Gospel living et la Rumba linving.

Outre les concerts, deux concours seront organisés, à savoir « Vocaliz », une sorte de karaoké avec une personne qui chante et le choeur fait par les candidats, et « Symbiose » qui est l’émission phare des vacances où les jeunes viendront « exposer leurs talents ».

Symbiose est animé par Hanniel Konan. Ici, les jeunes auront selon M. Gollet, à faire du théâtre, de la prédication à partir de la bible, de la danse et des chants, tandis que « Vocaliz » sera sous le management de Danielle Kragbi. 

Chaque année, la chaîne confessionnelle célèbre les « Holi Holidays » autour d’un thème. Pour l’édition 2021, c’est le thème « Aimons-nous les uns, les autres » qui a été retenu. Il rentre par coïncidence dans la vision du gouvernement de renforcer la cohésion sociale et la paix.

Un village d’une capacité de 5.000 personnes devrait être aménagé pour accueillir les festivités, au sein d’un hyper marché à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avec des stands et des restaurants. Il est aussi prévu un auditorium pouvant contenir 1.000 personnes.

Selon le programme, il est prévu le mardi la Chambre haute, un temps de prière, le mercredi « choeur de gloire » au village artistique, le jeudi rythme living, un moment assorti de concerts, le samedi, le culte et le dimanche le concours symbiose. 

Onze groupes ont été déjà enregistrés pour l’heure pour le concours symbiose et six pour vocaliz. Les organisateurs attendent toujours des inscriptions qui devraient se poursuivre jusqu’à la veille des festivités. 

L’ambassadeur de la Belgique en Côte d’Ivoire est le parrain de ces festivités chrétiennes. En raison de la pandémie de Covid-19, le comité d’organisation assure faire respecter les mesures barrières.