Décès de Salif Keita : l’indomptable dompté par la mort

« O jovem preto é um technico prodigioso » (En portugais brésilien, « le jeune Noir est un technicien prodigieux »), s’est écrié au sujet de Salif Keita, le Roi des rois du football, Edson Arantes do Nascimento dit Pelé, à l’issue d’un match de gala ayant opposé lSantos Futebol Clube (de l’État de São Paulo) de Pelé à une entente Saint-Étienne – Olympique de Marseille, le 31 mars 1971 au stade Yves-du-Manoir de Colombes (Banlieue de Paris), rencontre organisée au profit de l’Association pour le développement de la recherche sur le cancer. Ce jour-là, les observateurs affirmèrent que le jeune malien de 25 ans a volé la vedette à Pelé en réalisant un match d’anthologie.

Salif était alors au summum de sa carrière de footballeur. Un an auparavant, il venait d’obtenir le 1er Ballon d’or africain, variante du Ballon d’or de l’hebdomadaire français France Football, destiné à consacrer le meilleur joueur en Europe jusqu’en 2007, date à partir de laquelle le Ballon d’or récompensera le meilleur joueur au monde, sans distinction de championnat ni de nationalité. Pour mémoire, George Weah, actuel Président du Liberia, demeure le seul africain à avoir obtenu le Ballon d’or, en 1995. La saison 1970-1971 est considérée comme étant l’âge d’or du jeune prodige malien, avec 42 buts inscrits, derrière Josip Skoblar (Olympique de Marseille OM), footballeur croate et international yougoslave détenteur du record inégalé de buts marqués en une saison en France avec 44 réalisations.

D’autres sommités ont magnifié le talent hors du commun du plus célèbre footballeur du Mali à ce jour. L’un des plus grands connaisseurs, Mawade Wade, « Ma » pour le monde du football sénégalais, entraîneur aux idées d’avant-garde dans les années 1960, partisan d’un jeu offensif et créatif, esprit lucide et courageux, militant panafricain actif, était fasciné par la pureté de la technique de Salif. Il disait qu’il était, avec Pelé, le seul capable d’une double détente en l’air, prouesse qui illustre merveilleusement la souplesse féline du prodige de Wolofobugu. « Si Salif était brésilien, il aurait été l’égal de Pelé » maintenait mordicus son emblématique entraîneur de Saint-Étienne, Albert Batteux !

Allure féline ! Tant et si bien qu’à Saint-Etienne, à cause de sa gestuelle digne des virtuoses de la chorégraphie, sa conduite de la balle, attachée à ses pieds par un fil invisible, ses dribbles, arabesques inimitables tout en chatoiements, sa vitesse fulgurante, sa précision de tireur d’élite, aussi bien dans les passes décisives que pour affoler les meilleurs gardiens de but, on l’appela « La Panthère noire », appellation qui finit par convaincre les dirigeants de l’Association sportive de Saint-Étienne (ASSE) d’en faire l’emblème de leur club.

La classe éclaboussante de Salif faisait l’unanimité. En 1996, il reçoit l’Ordre du Mérite de la FIFA, la plus haute récompense de cette organisation. Il reste à ce jour le seul joueur africain à avoir reçu un tel hommage. En dehors des coupes nationales glanées au Mali et en Europe (France, Espagne, Portugal), Salif n’a pas eu la chance de soulever d’autres trophées de renommée internationale ! Et alors ! Cela ne saurait suffire à oblitérer l’immensité de son génie, qui le place au niveau des plus grandes gloires du football international comme Pelé du Brésil, Johan Cruijff des Pays-Bas, Eusébio da Silva Ferreira, Portugais d’origine mozambicaine, Diego Maradona d’Argentine et bien d’autres.

Avec ses petits yeux enfouis dans leurs orbites et sa silhouette fluette, qui a fini par être trahie par le poids des ans, Salif avait un regard dérobé. D’aucuns seraient tentés de le trouver timide ! Certes ! L’homme n’était pas exubérant. Son instinct de protection donnait l’impression qu’il scrutait sans cesse le sol, évitant ostensiblement les regards. D’une sensibilité à fleur de peau, il fuyait les contacts encombrants et apparaissait comme un écorché vif.

Réservé, toujours sur ses gardes, il semblait en permanence, à tort ou à raison, s’attendre à être agressé. Il avait peur de prendre des coups, qui sont souvent la rançon du succès. Et il en prenait quand même. Mais comment être au sommet et prétendre échapper à l’envie, voire à la jalousie, de quelques malintentionnés d’ici et d’ailleurs ?

Certains n’hésitaient pas à le qualifier imprudemment de sournois. Et pourtant, quelle délicatesse, quelle chaleur humaine quand il acceptait de se laisser apprivoiser ! Un vrai boute-en-train, au sourire soyeux, un sourire qui pouvait se transformer soudain en un éclat de rire puisé du fond de la gorge.

Salif était l’illustration de la nonchalance. Quel tricheur lors des séances d’entraînement ! Les bras ballants, maugréant sans cesse du haut de son 1,76 m, il paraissait s’ennuyer, accablé par les exigences imposées par la préparation physique du sport de haut niveau. « Personnellement », confiait-il volontiers, « je n’ai jamais aimé les entraînements ». Mais une fois sur le terrain, émoustillé, comme s’échappant d’une hibernation cryogénique, il devenait impossible de l’arrêter.

Salif avait pour le Mali un attachement obsessionnel. Son intime, fidèle parmi ses plus fidèles amis, Karim Balo, confesse que lorsque la nouvelle de l’arrivée en janvier 2013 des djihadistes à Konna, dans la région de Mopti, a commencé à se répandre, Salif était soudain si ulcéré qu’il ne pouvait pas retenir ses larmes. Cet amateur de tô et surtout de sauce d’arachide, en bon Malinké, respirait le Mali par ses pores. Toutefois, il n’a jamais cherché à descendre dans l’arène politicienne. « Je suis très politique », disait-il en 2005, « mais je n’en fais pas » (Tiré du quotidien sportif français l’Équipe du 3 mars). Cela ne l’empêchera pas d’être ministre délégué auprès de son ami, Zoumana Sacko, Premier ministre de la Transition version ATT, en 1991. Affable et respectueux des autres, Salif détestait la violence, dans la vie courante et sur le terrain, qu’elle soit exercée sur lui et sur ses partenaires ou sur ses adversaires. De même, l’homme n’affectionnait pas les pratiques occultes. Il lui arrivait d’éviter de serrer les mains par crainte qu’on ne lui jette un mauvais sort.

Que serait Salif sans son génie protecteur Ousmane Traoré, dit « Ousmane-bléni », un magicien dans le maniement du ballon qui l’a toujours couvé sur le terrain en lui servant des passes-caviar décisives ? Salif a étrenné à 16 ans sa toute première sélection en équipe nationale, en novembre 1963 lors des Jeux des nouvelles forces émergentes, ou Games of the New Emerging Forces (GANEFO), une compétition multisports calquée sur le modèle des Jeux Olympiques destinée aux « Nations émergentes » à l’inspiration du Président Soekarno, premier Président de la République d’Indonésie, figure de proue du mouvement des Non-alignés.

Lors de la rencontre avec le pays-hôte au stade de Jakarta, au sortir des vestiaires, devant la clameur de près de 90 000 spectateurs surexcités, on raconte que Salif fit quelques pas en arrière, comme pour s’échapper. Ousmane Traoré (28 ans), d’un geste autoritaire, lui intima l’ordre d’avancer. Les deux avaient des destins liés au Real de Bamako. En plus de Salif, les dirigeants de l’ASSE voulaient également Ousmane Traoré qui, estimant qu’il était « vieux », déclina l’offre.

Salif n’aimait pas perdre. À la finale de la première Coupe des pionniers, son équipe de Wolofobugu fut battue in extremis 1-0 (Un pénalty) par Bagadadji. Il faudra toute l’ingéniosité d’un responsable politique pour que Salif accepte tellement il était effondré. Pour Gaoussou Keita, son frère de deux ans de plus, entre autres traits dominants de Bafoufou, sobriquet pour Basalifou donné par la tante maternelle Founé Traoré, son aversion pour le mensonge, synonyme pour lui de trahison.

Salif a toujours joui d’une grande popularité, non seulement au Mali mais bien au-delà des frontières nationales. Il y a plusieurs années, le Burkina fit frapper un timbre postal à son effigie. À Cergy Pontoise, dans le nord-ouest de la région Île-de-France, et à Saint-Étienne, deux stades lui sont dédié. Il va sans dire que Salif Keita, parti désormais jouer avec les étoiles, sera immortalisé par la Nation reconnaissante. « Fleur-tou » à Wolofobugu, à peine quelques centaines de mètres carrés au milieu d’une trentaine d’arbres, qui berça les premiers pas de ce surdoué, pourrait s’appeler désormais « Place Salif Keita ».

Brésil : les derniers adieux au roi Pelé

Disparu le 29 décembre dernier, c’est ce lundi 2 janvier 2023 qu’a débuté les hommages officiels a Pelé avec une veillée publique de 24 heures au stade de la ville de Santos, où la star du ballon rond a forgé une grande partie de sa légende. Le cercueil du seul joueur de football à avoir remporté trois Coupes du monde repose au centre du terrain du Vila Belmiro qui a ouvert ses portes ce matin pour les hommages. L’entrée du stade est autorisée « sans interruption » jusqu’au mardi à 10h, heure locale, puis une procession parcourra les rues de Santos, ville située à 75 kilomètres au sud-est de Sao Paulo, avant l’enterrement, réservé à la famille. Le cortège passera notamment devant la maison de la mère de l’ex-footballeur Dona Celeste aujourd’hui âgée de 100 ans, qui « ne sait pas » que son fils est mort, selon Maria Lucia do Nascimento, l’une des sœurs du défunt. Le Roi Pelé sera par la suite enterré au Memorial Necropole Eucumênica. Un emplacement qu’il avait lui-même choisi il y a plusieurs années pour avoir une vue éternelle sur le stade de Santos. Une minute de silence en son hommage a été respectée lors de l’investiture du président Luiz Inacio Lula da Silva, à Brasilia. La sécurité a été renforcée à l’aéroport de Congonhas de Sao Paulo, en prévision de l’arrivée de sportifs, hommes politiques et autres personnalités prévoyant d’assister à la veillée funèbre, selon un journal local. Parmi les personnalités attendues, outre Neymar qui est déjà au Brésil, le président brésilien, Lula, qui a été investi officiellement dimanche soir, ainsi que Gianni Infantino, le président de la Fifa, seront présents. Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, a passé un mois à l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo jusqu’à sa mort, le 29 décembre, des suites d’une insuffisance rénale et cardiaque, d’une broncho pneumonie et d’un adénocarcinome du côlon, selon le certificat de décès publié par plusieurs médias locaux.

Malick Sidibé, le photographe qui avait l’œil

Le 14 avril 2016, le photographe malien Malick Sidibé a rendu l’âme. « Ce grand homme de talent », pour reprendre les mots de la ministre malienne de la culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a conquis le monde avec ses photos.  Son œuvre met en valeur le Mali sous ses plus belles couleurs, alliant diversité et joie de vivre. Retour sur la vie de celui qu’on surnommait « l’œil de Bamako ».

Les débuts      

Malick Sidibé est né en 1935 dans le village de Soloba en région de Sikasso.  A cette époque, un autre photographe malien, Seydou Keïta, recevait son premier appareil photo.

Malick grandit au milieu des champs et des troupeaux de bétails comme tout bon peulh. Néanmoins, il se passionne pour l’art et le dessin et s’inscrit à l’école des arts soudanais (l’actuel Institut National des Arts). Il y obtient un diplôme d’artisan bijoutier en 1955. La même année, le propriétaire du magasin Studio Photo Service, le français Gérard Guillat dit « Gégé la pellicule », lui propose de décorer son studio. Ce dernier apprécie son travail et son honnêteté. Il lui confie la gestion de son magasin et l’initie à la photographie.

A partir de 1957, Malick réalise ses premiers reportages. Ses clichés mettent en avant une jeunesse malienne gaie, passionné de musique et au style vestimentaire occidental. Fort de cette expérience, il ouvre en 1962 son « Studio Malick » à Bagadadji, un quartier de Bamako.

En ce cette période, Seydou Keïta était une célébrité bien établie. Ses portraits séduisaient toute l’Afrique de l’Ouest. Cependant, il y a une particularité dans les photos de Malick. Il l’évoquait lors d’une interview accordé au journal Le Monde : « Seydou, c’était la grande classe des fonctionnaires, avec des hommes richement habillés qui couvraient leur dame de chaînes en or. Moi, c’était la classe moyenne ; on pouvait même poser avec un mouton ».

Le succès

Cette touche populaire sera la marque de fabrique de Malick Sidibé. Durant des décennies, il alternera les soirées dansantes et les mariages du dimanche. Ce contact avec les gens et la société lui vaudra le surnom « d’œil de Bamako ». En parallèle, dans son studio, il affine ses portraits et met au point un autre style de photo : les femmes prises de dos.

En 1991, il fait la rencontre du galeriste André Magnin qui lui ouvrira les portes vers l’international. Ainsi, pour la première fois, Il sera exposé à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. En 1994, avec l’organisation des premières Rencontres Africaines de la Photographie à Bamako, son studio connait un immense succès. Partout dans le monde, les gens voulaient se faire photographier par Malick, l’auteur des célèbres clichés comme « Danser le twist » ou «  Nuit de Noël ».

Pourtant, ce n’est que bien plus tard que viendront les reconnaissances. Ainsi, en 2003, il reçoit le prestigieux prix international de la photographie Hasselblad, décerné pour la première fois à un photographe africain.  Il est ensuite couronné en 2007 par le prix du Lion d’or à la Biennal de Venise pour l’ensemble de son œuvre artistique. Malick Sidibé entre alors dans l’histoire de la photographie.

L’héritage

« Malick est un monument de la photographie » déclarait André Magnin à RFI en 2016. Sa générosité et sa richesse d’âme ont inspiré beaucoup d’artistes qui l’ont connu. La chanteuse Inna Modja en particulier, se souvient de lui comme étant « quelqu’un d’extrêmement généreux qui arrivait à donner confiance et à mettre une bonne humeur qui faisait que sur ses clichés il y avait toujours dans les yeux quelque chose de très fier mais très bienveillant aussi. »  L’humilité et la gaieté demeurent ses qualités les plus enviées.

On n’a pas besoin de regarder le film Black Panther pour se rendre compte du potentiel de l’Afrique. Les collections de Seydou Keïta et de Malick Sidibé en sont de parfaites illustrations. Ce dernier reste une référence pour la nouvelle génération de photographes africains. C’est le cas du sénégalais Omar Victor Diop ou du malien Fototala King Massassy, ancien rappeur converti à la photographie.

De nos jours, le studio Malick est tenu par ses fils, en particulier Karim qui pérennise la tradition des photos en noir et blanc. Dans une récente interview, il nous partageait un des grands conseils de son défunt père : « Souriez, la vie est belle ».

RIP Michel Sangaré : « Allah ka anw bè sabu nyen »

Il fut le Maiga vendeur de tout, y compris de plaisirs illicites, devant le jardin d’enfants Sabunyuman de Waari (1988 et 1989), du célèbre Kotèba national, pièce qui ne fut pas pour rien dans le déclenchement de la lutte contre le régime militaire au Mali. Il fut aussi longtemps l’alter ego sur scène et à la ville de Guimba national, Habib Dembélé, et un enfant choyé par sa grand-mère, à laquelle il vouait une affection sans pareille et dont il parlait tout le temps. Michel Sangaré nous a quittés dans la nuit du 21 janvier 2019 des suites d’une maladie qui l’aura miné pendant des années. Mais il est et restera une figure incontournable du théâtre malien sous toutes ses formes, ici comme ailleurs.

Il appelait tous ses chiens Wulu, tous ses chats Jakuma et tous les bébés Adama den fitini. Cette force de la nature ne se complaisait ni dans la facilité, ni dans la bien-pensance. Il sera d’ailleurs l’un des fondateurs du « Café théâtre » le Daimou Kaimou de Diélibougou, haut lieu de loisirs et de culture bamakois, qui a survécu à tout, y compris à un voisinage souvent hostile et à des intérêts fonciers très audacieux. Conteur, interprète, acteur, comédien, duettiste et one show man, il aura joué tout les rôles, toujours avec conviction et justesse.

Amateur dès 1978, il est élu Meilleur acteur de la Biennale des arts et de la culture et intègre en 1982 le Théâtre national. En 1984, c’est l’Institut national des arts de Bamako (INA). Diplômé en 1987, il donne des cours de théâtre et enseigne l’histoire et la géographie à Bamako.

Avec Habib Dembélé, d’autres férus de scène et Ousmane Sow, il créera plusieurs troupes. Après 2001, il intégrera la troupe BlonBa, avec laquelle il jouera notamment dans « Bougougnéré invite à dîner » et « Vérité de soldat » de Jean-Louis Sagot-Duvauroux. Michel Sangaré a également tourné plusieurs films, dont « Tafé Fanga » (1997) d’Adama Drabo et « Guimba le tyran » de Cheick Oumar Sissoko, et de nombreuses séries télévisées.

Dioro Fali, la « Griotte à moustaches » (Jeli muso nun koro shi man) et les imitations des chefs d’États africains de l’époque, de Félix Houphouët Boigny à Abdou Diouf, qui ont fait découvrir le talent d’imitateur de Habib Dembélé en dehors de Yaro, sans oublier les plateaux avec Maimouna Hélène Diarra, Fanta Bérete, Diahara Sanogo, entre autres compères et commères, tous sont comme nous orphelins de « Michou » aujourd’hui. Compassion et condoléances à ses familles, biologique, artistique et amicale.

L’ORTM en deuil



Le célèbre animateur, Alassane Doumbia alias Dalex Contrôle est décédé, en Tunisie, des suites d’une tumeur. Âgé de 50 ans, il laisse derrière lui deux enfants. Son inhumation est prévue pour ce mercredi 13 décembre 2017 dans sa famille, à Hamdallaye, non loin du lycée Prosper Kamara.

Alassane Doumbia, alias Dalex Contrôle est né et a grandi en Côté d’Ivoire, avant de rejoindre le Mali, son pays d’origine. C’est vers 1993 qu’il est arrivé à la radio Chaine 2, en qualité de collaborateur extérieur. Dalex Contrôle était DJ dans une boîte de la place, précisément à l’OPM de Kati. Dalex Contrôle venait présenter ses services au personnel de l’ORTM et vice-versa. Par la suite, il obtient des stages et fait du bénévolat avant d’être recruté comme agent à l’ORTM. « Il était né pour faire ce métier de l’animation, il avait l’amour et de la passion pour son travail », déclare Sidi Mohamed Koné dit Junior, chef de programme info Chaine 2.

Alassane Doumbia animait plusieurs émissions à la Chaine 2, tel qu’Horizon News, Timpo Star, Oui et Non et Muti-Top pendant un bon moment. Avant d’être présentateur principal de l’émission Jouvence à l’ORTM, il assistait Modibo Souaré et créa la rubrique Jouvence Satellite.

À la Chaine 2, il avait réussi à se créer une famille surnommée la « bande des huit », qui était composée d’Amadou Kodio, de Dei Sissoko, de Mimi Konaté, de Haba Samasékou, de Bakra Diallo, de Sidi Mohamed Koné dit Junior, de Moussa Tidiani Kanté dit MTK et Dalex Contrôle lui-même qui était le huitième. À côté de cette « bande des huit », il avait créé aussi une autre bande des trois, Dalex Contrôle, Bakra Diallo et Haba Samasekou. « Dalex Contrôle était un animateur, un collègue très jovial, très bosseur avec une voix unique que les gens retiendront », relate Sidi Mohamed Koné. « Nous avions une bande surnomme la bande des huit », continua-t-il.

Alassane Doumbia animait plusieurs émissions à la Chaine 2, tel qu’Horizon News, Timpo Star, Oui et Non et Muti-Top pendant un bon moment. Avant d’être présentateur principal de l’émission Jouvence à l’ORTM, il assistait Modibo Souaré et créa la rubrique Jouvence Satellite. À la Chaine 2, il avait réussi à se créer une famille surnommée la « bande des huit », qui était composée d’Amadou Kodio, de Dei Sissoko, de Mimi Konaté, de Haba Samasékou, de Bakra Diallo, de Sidi Mohamed Koné dit Junior, de Moussa Tidiani Kanté dit MTK et Dalex Contrôle lui-même qui était le huitième. À côté de cette « bande des huit », il avait créé aussi une autre bande des trois, Dalex Contrôle, Bakra Diallo et Haba Samasekou. « Dalex Contrôle était un animateur, un collègue très jovial, très bosseur avec une voix unique que les gens retiendront », relate Sidi Mohamed Koné.« Nous avions une bande surnomme la bande des huit » continua-t-il.

La maladie

Il souffrait d’une tumeur qui l’avait affaibli. Par la suite, les autorités ont décidé de l’évacuer en Tunisie pour des soins intensifs. Malgré tous ces efforts, les médecins n’ont pas pu le sauver. Ainsi, il s’en est allé le dimanche 10 décembre 2017, à l’âge de 50 ans. 



Les confrères de Dalex Contrôle ont décidé de subvenir aux besoins des deux enfants de leur frère défunt. « Nous serons là pour accompagner les deux enfants, ils ont perdu un père, mais il leur reste d’autres pères que nous sommes. Nous ferons tout pour leur permettre de mener une vie saine », confirme le chef de programme info Chaine 2.

 

Ainsi, les collègues du disparu demandent à tous ses admirateurs et à tous ceux qui ont pu bénéficier des bienfaits du défunt de bien de se rendre dans sa famille à Hamdallaye non loin du lycée Prosper Kamara, pour l’accompagner dans sa dernière demeure. « Son inhumation est prévue pour ce mercredi 13 décembre 2017 à 16 h, Dieu a donné, Dieu a repris, repose en paix Dalex Contrôle », confie Junior au Journal du Mali. 

 

15 octobre: 30 ans après, Sankara…

Le 15 octobre 1987, le Capitaine Thomas Sankara tombait sous les balles de ses frères d’armes. Pendant les  quatre années qu’il a dirigé son pays, le célèbre capitaine au béret rouge a incarné l’idéal révolutionnaire, qui continue de faire rêver, trente ans après sa disparition.

Inauguration d’un monument dédié à Thomas Sankara
En souvenir de l’ancien homme fort du Burkina Faso, révolutionnaire et visionnaire, sa localité d’origine lui a rendu hommage. Un monument à l’effigie de Thomas Sankara a été inaugurée ce 14 octobre 2017 à Tema Bokin dans la Province de Passoré, localité natale de l’ancien président et père de la Révolution burkinabé.
L’oeuvre est réalisée à proximité de la  » cour » (domicile privé) inachevée du jeune capitaine et chef de l’Etat burkinabé d’alors.

Trente ans après la mort de Sankara, des zones d’ombres et la vérité sur cet et ses « véritables » commanditaires  ne sont pas toujours connus.

Hommage aux trois soldats français morts au Mali

Une cérémonie d’hommage aux trois soldats français morts au Nord Mali, la semaine dernière dans la cadre de l’opération Barkhane, s’est tenu à  Paris, dans la cour d’honneur des Invalides en présence du président de la République Ibrahim Boubakar Keà¯ta, du président de la République française François Hollande, du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Les trois militaires tués, le soldat Mickaà«l Poo-Sing, 19 ans, le maréchal-des-logis Damien Noblet, 31 ans, le brigadier Michael Chauwin, 20 ans, faisaient partis du 511e régiment du train d’Auxonne (dans le département de la Côte-d’Or). Le président Hollande a remis, aux trois militaires, la légion d’honneur à  titre posthume. Depuis le lancement de l’opération Barkhane, qui mobilise 3500 militaires français déployés sur 5 pays du Sahel, sept militaires français ont été tués et plus d’une centaines de djihadistes ont été arrêtés. Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes qui ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée à  l’initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement.

La MINUSMA rend hommage à Mohamed Toure

Ils étaient nombreux à  effectuer le déplacement ce jeudi 14 novembre au siège de la radio des nations unies (Mikado Fm) à  Bamako. Des amis, des parents et des collègues de feu Mohamed Abdoulaye Touré, ancien employé de l’ORTM et de la radio Mikado Fm, ont tenu à  accompagner la Minusma qui a voulu lui rendre un dernier hommage. C’est dans ce contexte que le studio d’enregistrement dans lequel a travaillé le défunt a été baptisé en son nom. Pour radia Achouri, porte parole de la Minusma, Mohamed Abdoulaye Touré était l’incarnation de la joie et de la bonne humeur. « Un homme sans problème qui savait être stricte dans le travail et social avec ses collègues. Mohamed Abdoulaye Touré, n’est pas mort car il vivra longtemps dans nos C’œurs », a-t-elle témoigné. Des témoignage de ce genre, il y en avaient énormément. Quant à  Sekou Touré,le frère aà®né de Mohamed A Touré, il ne sut quoi dire face à  de telle émotion. « Je ne veux que remercier la Minusma pour ce geste symbolique, qui représente beaucoup pour nous » a-t-il dit. Ses amis ont également profité de l’occasion pour partager avec l’assistance quelques bon moments passés avec le défunt.

La Presse Malienne rend hommage aux siens…!

Dans son allocution du 3 Mai, journée internationale de la presse, Dr Choguel K. Maà¯ga, ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication a félicité la maison de la presse pour cette initiative novatrice. Il a rendu un vibrant hommage aux journalistes qui ont perdu la vie au nom du devoir de l’information pendant la crise qu’a connue notre pays. « En cette journée, C’’est le lieu de magnifier votre action dans l’ancrage de la démocratie et du développement de notre pays » avant de souligner le rôle joué par la presse dans la crise et qui n’a pas été oublié par le gouvernement. En outre, il a tenu à  rassurer les organisations professionnelles des médias que des dispositions seront prises par le gouvernement pour faire face aux défis de l’heure. « Il nous faut aller au-delà  des intentions. Nul n’a le droit d’être à  la traine ». Le ministre Choguel Kokala Maiga a remercié son prédécesseur Mahamadou Camara de lui avoir facilité la tâche avec l’avancée de l’initiative Mali Numérique 2020 et la question des fibres optiques pour offrir de meilleurs débits de connexion aux maliens dans l’avenir. Principes fondamentaux de la liberté de la presse Mahamane Hamey Cissé, parrain de la semaine nationale de la Presse SENLIP, a pour sa part, a indiqué que cette journée permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté, d’évaluer le principe de la liberté de presse à  travers le monde. Au Mali, souligne t’il pour la première fois, la maison de la presse a consacré toute une semaine à  célébrer la liberté de presse à  travers des conférences débats, des activités sportives, un concours de journalisme en herbe, et la dissémination de la charte des Médias pour le respect de l’image et les droits des femmes à  l’information et à  l’expression. Chantiers en attente Toutefois, il a fait savoir qu’en 2015, le tableau demeure toujours sombre avec 24 journalistes tués, 158 journalistes emprisonnés. Selon le baromètre de Reporters sans frontières (RSF), notre pays a légèrement progressé de la 122ème place à  la 118 ème place en 2015. Par ailleurs, il a attiré l’attention du ministre en charge de l’information et de la communication sur les quelques difficultés que traverse la presse malienne. Il s’agit notamment de l’augmentation de l’aide à  la presse inversement proportionnelle à  la réalité ; le manque de subvention de la Maison de la presse pour son fonctionnement, et la mise en place de la Haute autorité de la communication(HAC) qui se fait toujours attendre. Après la cérémonie d’ouverture, l’ancien ministre Mahamadou Camara a fait un exposé sur le thème les médias à  l’ère des numériques au Mali. l’ancien ministre a faire savoir aux patrons de presse, que les sites brassent des millions en publiant des articles de leurs journaux. Une manière de les encourager à  créer les sites pour leurs journaux. Prenant l’exemple sur son propre organe, M Camara a expliqué qu’un site et sa version papiers sont complémentaires (bi-media). « Les sites sont gratuits, par ailleurs certains journaux sont gratuits, pourquoi ne pas essayer chez nous aussi » en faisant référence au JournalduMali L’hebdo ».

Raki Thiam rend hommage à Mariam Diallo

Elle nous a quitté le jeudi 5 février. Mariam Diallo, cette jeune femme malienne qui a été victime de violence conjugale, a ému tout le Mali. Son amie et styliste Raki Thiam, lui a rendu hommage à  travers une collection pleine de sens et tout en bogolan et coton, dévoilée lors de la toute première édition de la Bamako Fashion Week le 21 février. « Tu ne liras pas ces lignes. Nous ne les aurions pas écrites, Ahmed Elkori, Baba Maiga et moi-même, si jamais tu pouvais les lire, sachant jusqu’o๠va ton horreur des compliments et du conventionnel. Mais ces mots, nous les voulons pour aller partout o๠l’on peut témoigner pour toi ». Ce sont les mots de l’éditorialiste Adam Thiam et père de Raki Thiam à  l’endroit de la jeune disparue. Afin que personne n’oublie ce drame, Raki Thiam a voulu par cette collection rendre hommage à  la disparue, en lui dédiant ces tenues faà®tes spécialement pour la première édition de la Bamako Fashion Week.

Macky Sall rend hommage aux deux soldats sénégalais tués au Mali

Le président Sall a indiqué qu’il entend donner les moyens aux forces armées sénégalaises pour leur permettre d’assumer leur mission régalienne de paix et de sécurité, au Sénégal et à  l’étranger. Pour le chef de l’Etat sénégalais, « aller combattre le terrorisme au Mali, C’’est aussi faire preuve d’une sécurité préventive ». Les deux soldats sénégalais, un caporal-chef et un soldat de première classe, Ousmane Fall et Cheick Tidiane Sarr, ont été tués à  Kidal samedi suite à  un attentat à  voiture piégée qui fait également sept blessés dans le camp sénégalais. « Ces deux soldats étaient partis défendre la paix et la sécurit é du peuple frère et ami, celui du Mali », a souligné le président Sall. Le contingent sénégalais de la MINUSMA comprend près de 600 militaires et gendarmes.

Youssouf Tata Cissé s’en est allé

« En Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle » écrivait Amadou Hampaté Ba. Le Mali vient de perdre un grand homme du nom de Youssouf Tata Cissé. Cet ethnologue et historien malien, spécialiste de la littérature orale du Mali et auteur de nombreux ouvrages portant sur ce sujet était un fin connaisseur des traditions orales. Il fut chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et enseigna à  la Sorbonne. En 1973 il a soutenu à  l’à‰cole pratique des hautes études (Paris) une thèse dirigée par Germaine Dieterlen, intitulée « Un récit initiatique de chasse Boli-Nyanan ». Il consacre une grande partie de sa vie à  la découverte, à  l’étude et à  la préservation du savoir transmis par tradition orale en Afrique de l’Ouest, en coopération avec Wa Kamissoko, nwâra (spécialiste des traditions) et djali (griot) malien. Membre de la confrérie des chasseurs depuis 1959 « C’’était à  Kiniégué, au sud du Mali, à  130 km de Bamako. Les chasseurs, sachant que J’étais un ancien de la coloniale, m’y ont fait adhérer à  mon corps défendant, car un peu partout en Afrique de l’Ouest, tous les anciens combattants, même ceux qui comme moi n’ont pas combattu, sont introduits dans la confrérie des chasseurs. On gratifie d’ailleurs ceux qui ont combattu du titre de « mafa donso », chasseurs tueurs d’hommes. C’’est le titre que l’on donne à  Bitton Coulibaly. Vous savez, dans la guerre, C’’est l’ennemi qui devient le gibier. Vous le tuez ou il vous tue » témoignait Youssouf Cissé en 2011 lors d’une interview accordée au site africultures.com Ses racines plongent au plus profond de la mémoire des peuples africains et de leurs migrations. Le moindre passage de son histoire suffit à  révéler qu’il s’agit d’une gigantesque « institution » des civilisations d’Afrique de l’Ouest. Youssouf Tata Cissé, ethnologue et chercheur au CNRS, est spécialiste des civilisations mandingues. Chercheur au CNRS et professeur à  la Sorbonne, Youssouf Tata Cissé était un grand spécialiste des mythes et légendes du Mali. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont deux de référence : « La grande geste du Mali, des origines à  la fondation de l’empire » (1988) et « Soundjata, la gloire du Mali », publiés aux éditions Karthala.

Obama : «Mandela nous a appris le pouvoir de l’action mais aussi le pouvoir des idées »

« A Graça Machel, à  Zuma et tous les membres du gouvernement, C’’est un honneur immense d’être présent à  Soweto pour célébrer une vie sans pareilles… », a d’emblée déclaré Barack Obama, qui n’a pas voulu rendre cet hommage factice et fait de superlatifs et de louanges interminables. Pour Barack Obama, Madiba insistait à  partager avec tous ses doutes, ses peurs, ses espoirs, car lui-même répétait : « je ne suis pas un saint ». Il était une personne qui persévérait pour s’améliorer, a rappelé Obama, l’imperfection étant une caractéristique humaine, C’’était aussi un mari, un père, un homme et C’’est pourquoi, nous continuons à  apprendre de lui. Il a laissé une trace dans l’histoire parce qu’il a toujours lutté et qu’il était persévérant et avait foi en une mission.  » Mandela, selon Obama, nous a montré le pouvoir de l’action et qu’il fallait prendre des risques pour avancer dans la vie… Mandela nous a appris le pouvoir de l’action mais aussi le pouvoir des idées. Il savait formuler ses arguments, rendre sa soif de connaissances contagieuse, au sein de son mouvement et parmi ceux qui s’opposaient à  lui… Il savait adapter ses idées aux circonstances, il était pugnace, inflexible, C’’est pour cela qu’il a su négocier une libération inconditionnelle contre l’Apartheid. C’’était un homme politique adroit fidèle à  sa vision et porteur de lois pour protéger les minorités et les majorités ». Ubuntu , ce mot, ce concept sud-africain résume ce qu’il a de meilleur en lui et qui lie les hommes. Ce lien lorsqu’on s’adonne aux autres et que l’on devient soi-même bon, car même quand il était en détention, Nelson Mandela communiquait avec ses geôliers. « Il a aussi su faire d’une tragédie de famille une arme contre le SIDA. Comment perpétuer cet héritage, en tirer le meilleur, a exprimé Obama à  la fin de son hommage. « La victoire et l’égalité doivent être suivis d’un travail car les injustices demeurent dans ce monde. Aujourd’hui, nous devons avoir en nous l’espoir, la paix, la justice, les opportunités… » « Une lumière s’est éteinte, mais Nelson Mandela m’a rendu meilleur, car il n’a jamais oublié ce qu’il y a de bon en chacun de nous… Inspirons nous de sa force et cherchons à  avoir la même largesse d’esprit que lui. Il le disait, et l’a toujours dit : Je suis le maà®tre de mon destin et le capitaine de mon âme ! »

Farewell Madiba !

Mandela vivant ou Mandale mort, la légende vivra !, commente un journaliste à  l’occasion de la cérémonie d’hommage dédiée à  Nelson Mandela, ce 10 décembre 2013, à  Soweto, une date qui célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Le calendrier ne pouvait mieux tomber, avant que la dépouille de Nelson Mandela ne soit inhumée pour toujours à  Qunu dans la province du Cap Est o๠il a grandi : « Le combat de Nelson a permis d’apporter une lumière à  ces millions de sud africains qui souffraient de l’apartheid »,a rappelé Cyril Ramakosa, maà®tre de cérémonie et figure phare de l’ANC. Suivront les hommages des représentants des trois religions. Une cérémonie œcuménique pleine de sens et d’émotions dans ce stade Soccer City de Soweto, qui rassemble jusqu’ à  60 000 personnes. Le monde entier dit adieu à  Madiba A cet hommage sont présents tout le clan Madiba. Ses deux dernières épouses, Winnie et Graça Machel, entourées des enfants, petits enfants et arrières petits enfants de Nelson Mandela, dont Mandla, Makaziwe, Zenani, et Zindzi Mandela, quatre de ses héritiers… Un clan réuni autour de Graça, la dernière épouse et qui aura consolidé la famille, après de nombreuses querelles de successions et d’héritage. Dans les loges officielles, plusieurs chefs d’Etat ont fait le déplacement et des personnalités comme le Premier ministre britannique David Cameron, la présidente de la Commission de l’Union Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, le président français François Hollande et son prédécesseur Nicolas Sarkozy, mais aussi l’ancien chanteur des U2 Bono, le milliardaire Patrice Motsepe, etC’…. Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon a rendu hommage à  Nelson Mandela, à  ses deux épouses et a rappelé combien son héritage allait inspirer des milliers de sud africains : « Nous avons perdu un héros, un père, un grand ami, un grand mentor. Il était l’un des grands leaders de notre temps mais aussi un exemple, celui qui nous a appris à  nous sacrifier pour les autres et leur liberté, l’égalité, la démocratie et la justice. Sa compassion s’est exprimée à  travers des systèmes injustes, et nous a montré le pouvoir du pardon et de la réconciliation, le véritable sens de la paix… » Tout au long de cet hommage, de nombreux chefs d’Etats prendront la parole dont Dilma Roussef, Barack Obama,Pranab Mukerjee etc…

Va Mandela ! (Hommage)

En vérité, jamais assez, notre monde ne lui rendra hommage. Jamais assez nous ne finirons le fascinant livre de sa vie. Jamais assez nous ne pourrons parler de lui, en bien. Ecrivons, parlons, jusqu’à  la fin des temps, il restera toujours à  dire, tant l’homme était, à  défaut de trouver mieux, disons vaste. Et digne d’éloges. Nelson Mandela parti, C’’est l’Afrique qui perd le plus solide de ses repères, C’’est le monde qui perd un symbole et l’humanité, une référence, un pont… De sa vie riche et pleinement vécue au service de l’humain, nous pourrions retenir au moins trois leçons. Du pouvoir, il a juste exercé ce qu’il fallait pour tracer une voie, désigner une trajectoire, bref, nous éclairer et nous guider, comme il se doit. Espérons qu’au-delà  de son pays, ses multiples « successeurs » tapis dans les palais dorés aux quatre coins de l’Afrique, si prompts à  lui rendre hommage, retiendront cette leçon et iront s’inspirer à  sa source. J’en doute. Mais C’’est un vœu que nous pouvons formuler à  l’endroit de nos dirigeants De la grandeur et de la puissance, que lui conféraient son statut, son combat, son abnégation pour un idéal, il a juste usé pour dire « non » à  l’injustice, non à  l’innommable, non au sectarisme pour embrasser l’humanité dans sa diversité, se faire l’ambassadeur d’un humanisme pur. Sans arrière-pensée aucune, ni agenda caché. Avec lui, il n y eut pas de « décadence » parce que, justement, il a su rester humble dans la grandeur, humain dans la puissance et ce, jusqu’au au summum de la gloire. Lorsque le monde entier l’adulait. Son exemple saura-t-il nous inspirer pour que nous retenions de lui cette belle leçon de vie ? De la célébrité, il a juste démontré qu’on pouvait bien s’en servir autrement, pour étancher la soif de justice sociale, contribuer à  soigner de petits enfants malades. Son rapport à  la célébrité, ce fut aussi et surtout, cette capacité phénoménale – presqu’inimaginable à  notre époque si « bling-bling » – de toujours rester lui-même. Egal à  lui-même, on irait jusqu’à  dire plus sévère avec lui-même qu’avec les autres. Et C’’est en cela, justement que se mesure la grandeur de l’homme ! Au-delà  de ces trois petites leçons – on pourrait en citer des dizaines d’autres – lui qui n’a pas été si gâté par la vie, nous laisse pleins de cadeaux. Un héritage si lourd qu’il sera impossible de le porter. Pour l’Afrique et pour le monde. Alors, comment au-delà  des éditoriaux, des déclarations, des messages et des minutes de silence, redonner vie et sens à  notre monde, comme l’a si bien fait Mandela de son vivant. Car C’’est cela le véritable héritage qu’il nous laisse : et le véritable défi pour nous. « En chacun de nous, il y a un peu de Mandela », a écrit une amie ? Je crois qu’elle a raison. Mais le drame est que seuls très peu d’entre nous, pour ne pas dire une infime partie d’entre nous, sommes capables de mettre en lumière cette part de Mandela, cette petite étincelle qui, une fois allumée, est porteuse de changement. Cette flamme insaisissable qui nous permet de rester fidèles à  un engagement, cette flamme qui nous porte sur les champs de batailles pour embrasser les grandes causes, les causes justes, cette détermination qui nous fait transcender les petitesses humaines, ce sens inégalé de la justice qui nous fait préférer l’intérêt de tous au nôtre propre. Un grand défi pour nous tous. O๠que nous soyons! Il ne s’agit pas d’élucubrations philosophiques, il s’agit de réflexions sur notre vie d’humains. Comme Mandela nous y invite, nous y invitera toujours. A mon sens, on ne devrait point écrire sur sa tombe « ci-git Mandela ». Lui ne git nulle part. Par sa mémoire et par son combat, il restera le pèlerin de la paix et de la tolérance qu’il a toujours été. Toujours en partance. Toujours attendu. Le combattant de la justice et de la liberté qu’il n’a jamais cessé d’être. Toujours présent à  l’appel des causes justes, des causes vraies. Face aux tribulations et aux petites méchancetés de la vie, nous pourrons toujours faire appel à  lui. Lui qui sut rester digne dans la douleur et stoà¯que dans la souffrance. Lui qui sut rester debout devant la machine oppressive et le système inique de l’apartheid, et surtout, lui qui sut rester insensible aux folies et aux lambris dorés des pouvoirs, de tous les pouvoirs. Vas Mandela ! Tu le mérites. *Hamadou Tidioane SY, journaliste sénégalais et fondateur d’Ouestafnews, reconnu Innovateur social dans le domaine de l’Information et du Savoir par les fondations Ashoka

Hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Paris

Lors de cette cérémonie d’environ 90 minutes sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) et sur rfi.fr, journalistes, personnalités politiques françaises et maliennes et amis ont rendu un dernier hommage aux deux journalistes. Pour Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, « Cet assassinat est un crime contre l’amitié entre l’Afrique et la France, dont RFI est un symbole ». Après avoir rassuré RFI et l’ensemble de la presse, il a encouragé les journalistes à  poursuivre leur travail. « Vous faites un travail formidable reconnu dans le monde entier, ce travail doit continuer et J’en suis sûr que ce qu’aurait voulu Jean et Claude » a t-il poursuivi. « Beaucoup de Maliens et beaucoup d’Africains ne connaissaient pas de visu Ghislaine et Claude mais je pense que leurs voix étaient très proches de nous » a déclaré, pour sa part, Jean-Marie Sangaré, ministre malien de la communication. Durant la cérémonie, le public a suivi des extraits de reportage réalisés par Ghislaine et Claude, des vidéos de souvenirs ainsi que des messages des auditeurs. Envoyés spéciaux de RFI au Mali, Ghislaine Dupont,57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, ont été assassinés à  Kidal le 2 novembre dernier.

Ghislaine Dupont et Claude Verlon décorés à titre posthume

Cette cérémonie sobre d’un quart d’heure environ a été présidée par le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita en présence des membres du gouvernement, de la direction de RFI, de l’ambassadeur de France au Mali. Dans le silence, les cercueils ont été posés sur des tréteaux en face des officiels. « Nous pleurons Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux amis du Mali, qui n’ont jamais donné un sens aux frontières, seulement mu par leur soif d’informer, leur envie d’apporter leur pierre dans l’édification d’un Mali démocratique et paisible. » a déclaré Jean-Marie Sangaré Ministre de la communication lors de son hommage. Pour le ministre, il est toujours difficile de sortir des mots lorsqu’on perd des êtres chers. « Ghislaine et Claude, soyez surs d’une chose : vous laissez un immense héritage dont le Mali saura tirer bénéfice et dont des générations de journalistes et techniciens prendront comme repère et répertoire. On peut éteindre un corps, mais on ne taiera jamais une voix, et surtout les voix de l’espoir. Le Mali vous sera éternellement reconnaissant » a t-il poursuivi. Le président IBK visiblement ému s’est approché des deux cercueils pour y déposer des médailles. Les deux sont faits chevaliers de l’Ordre national du mérite. La délégation de RFI avec à  sa tête Marie-Christine Saragosse, s’est recueillie à  son tour devant les dépouilles. Ceux qui n’ont pas pu se retenir ont éclaté en sanglots. C’était un moment d’intense émotion pour tout le monde. Les cercueils ont ensuite été amenés dans l’ambulance. Des réactions après la cérémonie… Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde: Tiébilé Dramé , président du Parti pour la renaissance nationale (PARENA) : Christine Muratet, journaliste à  RFI:

Assassinat de journalistes: la presse dit « NON à la barbarie »

l’émotion était grande ce lundi après-midi dans les rues de Bamako. La mobilisation des journalistes et des artistes en hommage aux deux envoyés spéciaux de RFI à  Kidal (a rassemblé plusieurs dizaines de personnes. « Plus jamais ça », « le travail, le professionnalisme, le risque, c’était ça votre vie », « on veut la vérité ». Voilà  le message que la presse malienne a voulu faire passer à  travers la marche qu’elle a organisé ce lundi. La centaine de journalistes qui a défilé de la Maison de la Presse à  l’ambassade de France de Bamako était accompagnée par de plusieurs personnalités des mondes politique et artistique. Les journalistes internationaux présents sur le terrain ont eux aussi fait le déplacement. Les autres envoyés spéciaux et correspondants de RFI au Mali sont visiblement abattus par l’événement. Pour Serge Daniel, correspondant de RFI au Mali, « trois mots résument cette situation : tristesse, émotion et douleur. Je suis le dernier journaliste à  RFI à  les avoir vus avant leur départ pour Kidal. Ce qui est arrivé, C’’est de la méchanceté gratuite ». La presse malienne solidaire et déterminée A l’arrivée de la manifestation devant les portes de l’ambassade, Le Président de la Maison de la Presse, Makan Koné,a remercié les confrères pour la mobilisation avant de livrer son message. Pour la presse malienne, il est important que la lumière soit faite sur « le lâche assassinat » de nos confrères dont le professionalisme était reconnu de tous. « Ils ont privé le Mali d’amis sincères » déclarera un peu plus tard un anonyme dans la foule. Ils étaient en effet nombreux qui n’appartenaient pas à  la profession et qui sont pourtant venus rendre hommage à  la journaliste du service Afrique de RFI dont la voix était connue dans de nombreux foyers maliens. Selon des journalistes maliens, ce crime est perpétré pour dissuader les hommes de médias à  se rendre à  Kidal « même après ça nous allons partir à  Kidal, recueillir les informations et faire notre travail » explique Mohamed Aboubacar Konaté, journaliste à  la radio Kaà¯ra. « On a marché contre la barbarie, contre l’intolérance. Nous sommes là  pour la solidarité en hommage à  nos confrères» confie le Directeur de l’ORTM (office de radiodiffusion télévision du Mali) Baly Idrisa Sissoko. La directrice de France Médias Monde venue avec une délégation de RFI pour le rapatriement des deux corps s’est ensuite entretenue avec l’ambassadeur de France au Mali, venu accueillir les marcheurs.

Mandela Day: l’APCA rend hommage à Madiba

Pour célébrer les 95 ans de Nelson Mandel, l’APCA a organisé à  la médiathèque de la Médina de Medina Coura, une prestation artistique de chant, de danse et de marionnette hier jeudi 18 juillet. « Je vous invite ce soir à  une communion de pensée, de dédicace à  l’homme dont la grandeur de l’âme, son sens de l’histoire l’ont imposé à  la conscience universelle comme l’icône du combat pour la démocratie. » a déclaré, Mme Ouologuem Kaidia Traoré, présidente d’APCA dans son discours d’ouverture. Pour sa part, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud au Mali, Rantobeng William Mokou, a remercié les organisateurs et salué l’initiative de l’association. Il a, par ailleurs, remis divers tableaux à  l’effigie de Nelson Mandela à  l’APCA. Ces interventions ont été suivies de prestations diverses à  savoir, acrobatie, conte, partie de marionnette et de danse contemporaine. Depuis 2010, le monde entier consacre cette journée à  Madiba, grand symbole de la lutte contre le racisme et l’apartheid dans le monde. C’’est ainsi que 67 minutes sont consacrées à  aider les autres chaque 18 juillet. Ce temps correspond aux 67 ans pendant lesquels le premier président noir de l’Afrique du Sud et grand homme de la lutte contre l’apartheid au service de l’humanité en tant qu’avocat spécialiste des droits de l’homme, prisonnier de conscience, architecte international de la paix et premier président démocratiquement élu d’une Afrique du Sud « libre ».

Salif Keita, inoubliable à l’AS Saint-Etienne

Dévoilées lors d’une grande cérémonie célébrant ses 80 ans, l’AS Sainte -Etienne a présenté ses nouveaux maillots de la saison 2013/2014. Les nouvelles tuniques reprennent les codes des premiers maillots du club portés en 1933 par les Stéphanois. En présence des 80 ambassadeurs du club (personnalités ayant comptés dans l’histoire du club), l’AS Sainte -Etienne n’a pas manqué de se référer à  son histoire. Particulièrement à  « la Panthère Noire »: le malien Salif Keita « Domingo ». Une légende du football « Ce maillot noir et vert rend hommage à  la panthère, véritable symbole depuis les années 60 depuis le passage d’un certain Salif Keita. Les supporters et les joueurs pourront revêtir cette tenue élégante avec plusieurs rappels de la couleur verte, dont la griffe au niveau du ventre » peut-on lire dans le communiqué officiel du club. Premier ballon d’or africain, l’ex-international malien Salif Keita fait partie de la légende du football des années 60-70 en France. Star incontesté à  l’AS Saint-Etienne et à  l’Olympique de Marseille, Salif Keita a débuté sa carrière au Mali à  l’AS Real Bamako, club avec lequel il remporte trois coupes du Mali et atteint la finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1966. C’est en France qu’il atteindra l’apogée de sa carrière, notamment à  l’AS Saint-à‰tienne, qu’il rejoindra en 1967. Un an plus tard, le club prend son surnom, une panthère noire pour emblème, en hommage à  son attaquant vedette. Le félin est aujourd’hui encore l’emblème du club. Salif Keita inscrira 135 buts en 167 matches pour les Verts, remportant au passage trois titres de champion de France, deux Coupes de France et un « Soulier d’argent » européen avec 42 buts en 1967. « La panthère noire » a été elu « meilleur footballeur africain ayant évolué dans le championnat français » et « 4è meilleur joueur étranger de l’histoire Ligue 1 française », de toute nationalité confondue par le magazine France Football, l’instigateur du Prix Ballon d’Or, dans son édition du 28 août 2012 . Ambassadeur à  vie de l’AS Saint- Etienne Albert Batteux, l’entraà®neur mythique de l’ASSE, disait de lui qu’il « savait tout faire, à  l’image des plus grand joueurs brésiliens. Je l’ai vu tenter des choses ‘surnaturelles’ « . Un stade porte son nom dans la ville de Cergy en région parisienne. L’AS Saint-Etienne, après avoir invité Salif Keita à  la finale de la Coupe de la Ligue 2013, qu’il remportera, a également nommé Salif Keita Ambassadeur à  vie de l’AS Saint- Etienne, en reconnaissance éternelle de ce qu’il a apporté à  son rayonnement!

Niger: hommage aux soldats tués à Agadez

Mahamadou Issoufou, accompagné de tout ce que le pays compte de personnalités, est à  Agadez ce lundi 27 mai. La ville du Niger a été frappée jeudi dernier par un attentat suicide qui a touché un camp militaire. Le président du Niger y a rendu hommage aux vingt-quatre soldats tués lors de cette attaque revendiquée, comme celle contre un site du groupe nucléaire français Areva à  Arlit, par les Signataires par le sang, groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar et par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). La sécurité a été renforcée dans la ville. Enquête toujours en cours à  Agadez En attendant les funérailles nationales dont la date n’a pas encore été fixée, le président Issoufou s’est recueilli sur les tombes des soldats qui ont été inhumés le samedi dernier. Il faut dire que cet attentat d’Agadez, et ses 24 morts, a particulièrement choqué. Le commando terroriste qui l’a mené a non seulement réussi à  pénétrer dans l’enceinte de la garnison, mais aussi à  frapper de plusieurs manières : grenades, attentat à  la voiture piégée et même prise d’otages et exécutions sommaires d’élèves sous-officiers désarmés. Le président nigérien s’est également rendu sur les lieux de l’attaque et se faire à  nouveau expliquer en détails le fil des événements. Car l’enquête se poursuit à  Agadez. On parle d’arrestations, de fouilles de maison. Comme pour l’attentat contre le site de la Somaà¯r, ces terroristes étaient extrêmement bien préparés et informés. Huit d’entre eux sont morts, selon le bilan fourni par le gouvernement nigérien. l’attaque a été particulièrement longue. Elle a pris fin près de 24 heures après son déclenchement, grâce l’intervention des forces spéciales nigériennes et françaises. Le Tchad, cible des terroristes Après Agadez, le président Issoufou se rendra à  Arlit pour un hommage à  l’employé de la Somaà¯r mort lors du deuxième attentat de jeudi et constater les dégâts contre les installations de ce site exploité par la compagnie française Areva. Lors de cette visite, le Président nigérien a déclaré que le Tchad était également visé par les terroristes. Selon lui, des attaques étaient préparées parallèlement à  celles qui ont frappés Agadez et Arlit. Le Tchad est le pays africain qui a envoyé le plus d’hommes au Mali, dans le cadre de la mission de reconquête du territoire et de sécurisation des zones auparavant occupées par les djihadistes et autres groupes armés.

Whitney Houston : L’étoile a filé!

Whitney Houston est morte !!! Sous le choc de cette nouvelle et ne voulant pas y croire, je me rue vers la télévision et essaie d’en savoir plus. « La diva est morte ce samedi 11 février. Son corps a été retrouvé dans une chambre d’hôtel à  Beverly Hills. Les causes de sa mort son inconnues pour l’instant ». Damned (sans rire) ! C’’est pas possible qu’elle soit morte… Et pourtant, C’’est la triste vérité. C’’est fini ! Celle qui a bercé mon adolescence, je connaissais une bonne vingtaine de chansons par C’œur (en phonétique, bien sûr !), « LA » Whitney Houston de Bodyguard, de « I will always love you » est partie. La planète musicale et ses fans sont dans le même état que moi, tristesse et regrets ! Six Grammy Awards! Tristesse parce que C’’est une grande artiste qui s’en va. En 25 ans de carrière, Whitney a vendu quelque 170 millions d’albums à  travers le monde. Sa carrière qui a débuté dès ses 20 ans avec un album intitulé très sobrement « Whitney Houston » a été parmi les plus riches de la musique pop. Elle jouera également au cinéma dans « The Bodyguard » (1992), aux côtés de Kevin Costner. Ce film la fera connaà®tre encore plus et fera rentrer dans la légende sa fameuse ballade soul « I will always love you » reprise par ses millions de fans à  travers le monde. La bande originale du film sera l’une des plus vendues dans le monde. Elle se fera discrète pendant les années 90 après la sortie de entre « I’m Your Baby Tonight ». Pendant 8ans, elle signera quelques bandes-sons mais ne sortira un nouvel album qu’en 1998 titré « My Love is your Love ». Lauréate de 26 American Music Awards et de six Grammys, elle laisse derrière elle le souvenir impérissable d’une grande dame de la musique mondiale. Sa voix chaude avec ses aigus si particulièrement réussis vont bercer encore de nombreuses générations d’amoureux… Grande tristesse Les hommages à  travers le monde ne disent tous qu’une chose « malgré ses déboires, Whitney est restée dans les C’œurs ». Car, ces dix dernières années, C’’est une véritable descente aux enfers qu’a vécu la diva. Son divorce avec Bobby Brown la ruine au point qu’elle soit obligée de vendre des biens personnels pour s’en sortir. Les images d’une Whitney amaigrie, cocaà¯nomane ont fait le tour du monde et sa dernière tournée « Nothin’ but Love » a fini en queue de poisson à  cause de problèmes de santé. Ses fans, dont moi, sont inconsolables depuis samedi. Mariah Carey a dit avoir le « C’œur brisé », Rihanna a posté sur son compte twitter qu’elle n’avait « pas de mots, juste des peurs ». Des milliers d’admirateurs se sont amassés devant sa maison et l’hotel o๠elle est morte pour lui rendre hommage. La soirée des Grammy Awards, à  laquelle elle devait assister dimanche, lui a été dédiée avec un hommage en chanson très émouvant de Jennifer Hudson. Les circonstances de son décès ne sont pas encore déterminés mais on parle de noyade. C’’est son compagnon, le chanteur de R

Sodade…

On la savait malade, fatiguée, mais ses fans étaient loin de s’attendre à  un départ si rapide. En septembre 2011, elle nous disait au revoir : «Je vais arrêter, un jour, mais pas que ça. En fait, j’arrête tout. Je n’ai pas de force, pas d’énergie. Je veux que vous disiez à  mes fans: excusez-moi, mais maintenant, je dois me reposer». Et voilà  qu’on nous annonce le décès, le samedi 17 décembre de celle que l’on appelait « la diva aux pieds nus ». C’’est le ministre de la culture de son Cap Vert natal, Mario Lucio Sousa, lui-même chanteur, qui l’a officiellement annoncé. Cesaria a succombé à  une insuffisance respiratoire à  l’hôpital Baptista de Sousa, à  Sà£o Vicente. Le pays observe un deuil de 2 jours, et tous pleurent celle qui a su faire vivre par ses belles chansons la poésie de l’à®le. Elle est née le 27 août 1941 sur l’à®le de Sà£o Vicente au Cap-Vert et grâce à  elle, la musique très particulière, empreinte de nostalgie, du Cap-Vert, est désormais connue dans le monde entier. Cesaria fait ses premiers pas auprès de ses cinq frères et de sa mère cuisinière. Son père, Justino da Cruz Evora, musicien, disparaà®t prématurément quand elle a sept ans. En 1992 sort Miss Perfumado, qui connaà®t un grand succès en France et dans de nombreux pays non lusophones. Bonga Kuenda est le compositeur et interprète original de Sodade, la chanson qui affirme la célébrité internationale de Cesà¡ria à‰vora … Un talent longtemps caché Cesaria Evora venait des bas-fonds et jusqu’à  50 ans, elle a mené une vie de presque misère. Orpheline à  7 ans d’un père musicien usé par la vie de bohème, elle est élevée par les sœurs qui lui apprennent à  coudre et broder, tant qu’elle supporte la discipline de l’institution religieuse. A savoir, pas très longtemps. Son premier amoureux, guitariste, la pousse à  chanter à  16 ans. On l’entend dans les bars mal famés du quartier du Lombo, o๠échouent les marins. Mindelo, capitale de l’à®le de Sà£o Vicente, est en effet un port très actif. Cesaria y chante pour un verre d’alcool. Les amours d’un soir se multiplient. Elle aura quatre enfants, dont un mort au berceau, tous de pères différents, et absents : jamais mariée, elle a toujours vécu chez sa mère. Indifférente aux commentaires sur sa vie dissolue et son penchant pour la bouteille. Sur scène aussi, Cesaria continuera de mener sa vie comme elle l’entend. Et elle étonne, elle détonne même ! Assise pendant la moitié du concert avec son paquet de clopes et sa bouteille de cognac posés sur un guéridon, elle chante avec une sorte de lassitude détachée qui la rapproche des grandes du blues, Billie Holiday en tête. Mais avec un timbre chaud, lisse, enveloppant, de berceuse maternelle. Et C’’est cette voix qui lui a attaché l’affection et la fidélité d’un public grandissant au fil des années et qui attendait chaque disque comme un véritable cadeau. En vingt ans de carrière internationale, sa notoriété a boosté le développement touristique et économique de son pays. Si beaucoup savent aujourd’hui o๠se trouve le Cap-Vert sur une carte, C’’est bien grâce à  elle. Tu nous manque déjà , Mama Cesaria. Sodade…

Durban dit adieu à Mama KONATE

Il aura travaillé jusqu’au bout. Avec sa rigueur, son calme et surtout son humilité. C’’est surtout ce dernier mot qui dépeint le mieux cet homme qui a donné sa vie à  son travail. Depuis les années 80, Mama Konaté a donné le meilleur de lui-même, sans faire de bruit, et surtout avec des résultats probants. Sous sa direction, le « Projet assistance météorologique au monde rural », le Programme National d’Adaptation aux effets néfastes des changements climatiques (PANA), entre de nombreux autres, ont permis au Mali de se poser aujourd’hui comme un pionnier dans la prise en compte des changements climatiques. Mama Konaté est né à  San en 1950. Il a fait des études en mathématiques au Sénégal avant de les compléter avec la météorologie en France. Il a aussi effectué plusieurs spécialisations dans le domaine de l’agro météorologie, l’aéronautique etC’… Toutes ces compétences lui ont servi aux différents postes qu’il a occupé tant au Mali qu’à  l’extérieur du pays. Ses collègues et amis, experts du climat, membres des conseils scientifiques sur le climat, présents à  Durban pour la 17ème Conférence des Parties ont tenu à  lui rendre hommage au deuxième jour de la conférence. La présidente de la Conférence, la ministre sud-africaine de la coopération internationale, Maite Nkoana Mashabane et la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Chritina Figueres, ont adressé leurs condoléances au peuple malien et à  sa famille pour cette grande perte. La perte d’un homme remarquable pour ses qualités humaines et professionnelles qui ont fait de lui un acteur important des différents cycles de négociations sur le climat. Mama Konaté est décédé à  Bonn en Allemagne lors d’une réunion pour la finalisation des préparatifs de la COP17. Le Groupe africain et l’ensemble de la communauté des négociations sur les changements climatiques ont perdu « un vrai leader et un bâtisseur de consensus », dira un intervenant. Son collaborateur Birama Diarra a, au nom de la famille Konaté, pris la parole pour dire merci. Et rappelé que l’illustre défunt avait foi en « cette lutte qui définira l’avenir de nos terres, de nos pays et de nos peuples ». « Efforçons nous de pérenniser son héritage et faisons en sorte que Durban soit une réussite pour le repos de son âme » dira-t-il pour conclure.

Adieu, Madame Liberté!

Première dame de France du 21 mai 1981 au 16 mai 1995, Danielle Mitterand née Danielle Emilienne Isabelle Gouze, aura été, coup sur, une figure marquante de la vie politique et sociale française. D’abord, en tant qu’épouse de François Mitterand, seul président de gauche de la 5ème République, puis en tant que Présidente de la Fondation France Libertés qui a soufflé en octobre dernier ses vingt-cinq bougies. Une femme « engagée »… Dans tous les sens du terme! Née le 29 octobre 1914 à  Verdun, Danielle Mitterrand est fille d’un directeur d’école et d’une institutrice. Elle a toujours refusé de joué un rôle de figurante aux côté s de son époux et s’est très vite engagée dans de nombreux combats pour la justice sociale et la démocratie. Cet engagement date de sa jeunesse puisque C’’est dans la résistance qu’elle rencontrera celui qu’elle épousera le 27 octobre 1944. Il se faisait appeler à  l’époque « Morland » et elle lui sauve la vie en faisant semblant dêtre sa compagne devant les allemands. Danielle sera l’une des plus jeunes médaillées de la Résistance. Alors que son époux gouverne la France, Danielle Mitterrand se consacre à  la défense des droits de l’Homme et des causes dites perdues. En 1986, elle crée la fondation France Libertés regroupant sous ce nom trois associations tiers-mondistes fondées après 1981. L’organisation a pour but de répondre aux appels des opprimés en lançant des campagnes d’information et en finançant des actions sur le terrain, portées par les populations locales. Les causes ardemment défendues sont diverses et variées : soutien aux peuples kurde, tibétain, à  Cuba, au sous-commandant Marcos (Mexique), partage équitable de l’eau ou dénonciation de l’esclavagisme… Au Mali comme dans de nombreux pays d’Afrique ce sont des écoles, des points d’eau qui seront construits grâce à  elle. Pas que cela diront certains qui pensent savoir que la Fondation a joué un rôle actif dans les luttes pour la démocratisation dans de nombreux pays africains. Elle n’hésitera pas non plus à  intervenir en politique intérieure, critiquant le Premier ministre de cohabitation Jacques Chirac ou bien encore plus tard, lors du second septennat de son époux, la politique d’immigration menée par Charles Pasqua alors ministre de l’Intérieur. Françoise Xenakis qui lui a consacré un livre dit d’elle que C’’est une femme touchante, courageuse, obstinée. Toute sa vie, elle ne s’est pas satisfaite des privilèges que lui offrait sa vie. Elle s’est au contraire résolument engagée aux côtés de ceux qu’elle estimait en avoir le plus besoin. En lançant la campagne pour le droit universel à  l’accès à  l’eau potable, sur le site internet de sa fondation France Libertés, Danielle Mitterrand déclare : « Le destin m’a donné l’occasion de fouler de nombreux tapis rouges… mais il m’a surtout permis de côtoyer des populations de tous les continents… J’ai vu s’effondrer des dictatures et d’autres se constituer… Aujourd’hui j’observe un capitalisme qui se fissure et se détruit lui-même, victime de sa démesure totalitaire et de son mépris des valeurs humaines non-marchandes. » Les hommages ont fusé de par le monde à  l’annonce de son décès ce mardi 22 novembre 2011, quinze ans après son mari dont elle a porté l’héritage (socialisme, mais aussi casseroles familiales) comme un sacerdoce. Tous saluent la mémoire d’une femme qui, assurément, aura marqué son temps.

L’Adieu à Kadhafi ce vendredi

La Coalition malienne de soutien à  Mouammar Kadhafi avait annoncer une marche funèbre devant passer par les ambassades des pays membres de la coalition qui est intervenue en Libye, avant d’y renoncer. Le célèbre prêcheur et président de l’association Ançar Dine Chérif Ousmane Madani Haà¯dara, a déclaré avoir convaincu ses partisans de ne plus marcher pour « éviter les débordements ». Ce n’est pas le moment, selon lui, de faire au pays « certaines mauvaises publicités ». Les autorités étaient également inquiètes par rapport à  cette manifestation. Difficile d’interdire cette marche, mais du côté du gouvernement, la crainte « de débordements incontrôlables » était réelle. Il n’ets d’ailleurs pas à  exclure que de démarches aient été entreprises à  l’endroit de la Coalition pour que le projet soit abandonné. Le Mali, pays de coeur de l’ex dirigeant libyen qui a énormement investi dans des oeuvres sociales particulièrement au bénéfice des fidèles musulmans. On peut citer entres autres la Grande Mosquée de Ségou, la Cité administrative de Bamako (débaptisée après la chute de >Tripoli), l’aménagement des centaines d’hectares à  l’Office du Niger, la prise en charge de 500 professeurs d’établissements coraniques. Cette affection et cette générosité, les maliens ne veulent pas les oublier. « Nous ne sommes pas des ingrats », déclare un imam qui participera bien sur à  la cérémonie de ce vendredi. Au sein de la Coalition malienne de soutien à  Mouammar Kadhafi, on retrouve des associations islamiques et aussi plusieurs associations culturelles et des clubs de jeunesse. Elles avaient déjà  manifesté dans les rues de Bamako au début de l’insurection libyenne et de l’intervention occidentale dans le pays. Pour Mohamed Macki Bah, président de la Coalition malienne de soutien à  Mouammar Kadhafi, ce dernier est « un martyr tombé sous les balles de l’impérialisme » et « a subi le même sort que les grands révolutionnaires africains à  l’image de Patrice Lumumba, Thomas Sankara ». « C’est la fin des visionnaires en Afrique », larmoie un jeune homme qui porte un t-shirt avec l’effigie du Guide. « On veut tuer définitivement nos espoirs », ajoute-t-il. Selon Chérif Ousmane Madani Haà¯dara, « tout bon Malien doit être consterné par ce qui lui est arrivé ». « Dans chaque régime, il y a certes des mauvais côtés mais il faut reconnaitre les bons côtés. Nous, nous retenons de lui l’image d’un panafricaniste qui s’est de tout temps battu pour l’éveil des consciences des peuples africains et pour la défense des opprimés. Qu’il s’agisse de son combat auprès des Noirs d’Afrique du Sud au plus fort de l’apartheid ou de son action auprès des Palestiniens », a-t-il ajouté. La grande prière de ce vendredi à  la grande Mosquée de Bamako sera suivie d’une lecture du Coran par les autorités religieuses maliennes. Des prières seront dites pour le repos de l’âme de Mouammar Kadhafi, mort le 20 octobre 2011.

Merci Kadhafi!

Voilà , c’est fait. IIs l’ont eu! Ils t’ont eu Kadhafi! Ils t’avaient prévenu en mars dernier, qu’ils pourraient « être amenés à  [te]tuer pour garantir la pacification du pays »…Et toi, tu répondais que tu mourrais en martyr. Comme le disait hier un journaliste de France 24, voici ton voeu exaucé, puisque c’est ta terre natale de Syrte qui a recueilli ton dernier souffle!On me jettera peut-être la pierre, mais moi, aujourd’hui, je veux te dire merci. Merci, Frère Guide, comme nous t’appellions il y a encore pas si longtemps. Merci pour avoir donné aux libyens un pays à  l’économie forte, o๠les charges sociales étaient soutenues par l’Etat. Pour avoir verdi le désert et permis à  tes compatriotes de manger à  leur faim. Pour avoir fait de ton pays une nation enviée en Afrique. Merci pour avoir fait de ton pays un eldorado o๠mes frères partaient « se chercher ». C’est vrai que bien des fois tu les as fait rapatrier manumilitari, sans armes ni bagages, mais nombreux sont ceux d’entre eux qui ont réussi à  faire leur chemin sur la terre libyenne. Merci d’avoir rêvé d’une Afrique forte et unie. Grâce à  toi, de nombreux pays africains ont réalisé des projets socio-économiques d’envergure sans craindre des remboursements de prêts intergénérationnels. Ton rêve, même s’il tournait parfois à  la mégalomanie avec ton titre de « Roi des rois d’Afrique », ton rêve a quand même donné envie aux panafricanistes de remettre en selle les idéaux de nos indépendances. Merci d’avoir tenu tête aux néocolonialistes. Tes grandes envolées lyriques nous faisant rire ou nous exaspéraient mais nous ne pouvions pas ne pas y lire, y retrouver ce désir qui est cher à  tous les africains: celui de la vraie indépendance, sans dette extérieure, sans banque centrale d’ailleurs nous dictant nos décisions économiques, sans « Françafrique » nous imposant des maà®tres à  penser… Merci enfin, Mouammar, de rappeler, par ta mort dont les circonstances me bouleversent, à  tous ceux là  qui s’accrochent au pouvoir, que tout peut leur arriver et que l’ami d’hier peut te jeter une bombe sur la tête et te livrer à  tes ennemis. Le pouvoir n’est pas éternel et tout homme doit savoir que la mort est une fin à  laquelle nul d’entre nous ne saurait échapper. Que le Tout-Puissant ait pitié de toi et qu’Il t’accorde la paix, Frère Guide Mouammar Kadhafi.

Welcome to the Mangala Camara Studio

Certains se demanderont certainement pourquoi le nouveau studio porte-t-il le nom du célèbre artiste Mangala Camara, décédé il y a seulement 1 an. La raison est toute simple. En effet, défunt artiste était celui là  même qui accompagnait l’Agence Binthily dans toutes ses activités. «Â Nous voyons en ce studio une façon de rendre hommage à  l’artiste. Nous ne saurions être ingrats vis à  vis de lui, et de son immense talents… », a indiqué Birama Konaré, le Manager de Binthily Communication. Acquis sur fonds d’une réelle volonté de promouvoir l’art, le Studio Mangala Camara (Studio MC) est situé au C’œur de la Zone ACI 2000 à  Hamdallaye. Ce studio d’enregistrement haute technologie est un lieu spacieux et convivial qui se veut propice au travail à  la création. Il est conçu selon des normes acoustiques et d’isolation phonique réalisées d’après un cahier de charges professionnel. « Il peut accueillir un groupe entier en toute sécurité », indique Birama Konaré. Le studio résoudra l’une des préoccupations majeures, liées à  la production des artistes. Selon le Manager de Binthily, les services du studio sont multiples. Il permettra, entre autres, la production de charte sonore, spot radio, identité sonore, campagne radio, habillage sonore spot TV, mini film, reportage, documentaire, production musicale… Le studio a accueilli la visite de plusieurs artistes au nombre desquels, Sékouba Bambino, Penzy, Amkoulel…Ces derniers ont apprécié l’idée de l’Agence Binthily, car il y voient une réponse idoine à  certaines préoccupations des artistes. Ils n’ont pas caché leur satisfaction vis à  vis de cette action qui du reste est susceptible d’encourager la créativité et la recherche artistique. Par ailleurs, le studio dispose d’une équipe de compositeurs et de réalisateurs expérimentés en cas de besoin. Selon le Manager de Binthily, le studio reste ouvert et accessible à  tous les artistes. Selon Iba, la mise en place du Studio n’a pas causé de problèmes particuliers, en ce sens qu’elle a bénéficié du concours de bien de professionnels et spécialistes en la matière. Notons que le studio dispose d’une régie et une pièce vocale.

Japon : l’hommage des jeunes de « Samé » aux victimes du séisme

Tristesse, recueillement, prières, etc. C’’était l’atmosphère de la cérémonie sur la place publique de Samé, en commune III. Parrainée par le président de la CDS (Convention Démocratique et Sociale), cette manifestation a enregistré la présence des représentants de l’Ambassade de Japon au Mali, du Bureau de la Coopération dudit pays, de la Fondation pour l’Enfance, les notabilités, les élus locaux, etc. Organisé par l’Association des jeunes pour le développement de Samé (AJDS), cette cérémonie avait pour but d’exprimer la compassion de la jeunesse à  la douleur du peuple japonais. En effet, le 11 mars dernier aux larges de côtes nord-est de l’à®le de Honshû, un violent séisme d’une magnitude 9.0 (premier du genre dans l’histoire du pays), provoquait plus de 20.000 morts et disparus. La catastrophe a aussi occasionné d’importants dégâts matériels dont la Centrale nucléaire de Fukushima Daishi. Pour le secrétaire général de l’AJDS, cette cérémonie était un devoir collectif. Car, explique Drissa Coulibaly, les rapports de coopération entre le Mali et le Japon sont aussi vieux que l’indépendance du premier. Une coopération qui se traduit par plusieurs actions d’aide au développement, notamment dans le cadre de la réalisation d’infrastructures. C’’est à  juste titre que le responsable associatif s’est félicité du projet de construction de six classes pour l’école publique de Samé par la Coopération japonaise. Abondant dans le même sens, le parrain de l’évènement a déclaré qu’il s’agissait d’une catastrophe qui touche aussi bien le Japon que des peuples amis, comme le Mali. Saluant l’initiative des jeunes, le président de la CDS a souhaité pour le pays partenaire un retour rapide à  la normale dans les activités quotidiennes. Cette cérémonie d’hommage de l’AJDS a été également pour le collectif des élèves de l’école publique de Samé, l’occasion de remettre une enveloppe symbolique d’aide à  la reconstruction au Japon. «Â On ne reconnait ses amis que dans les moments difficiles » dit-on. C’’est ce qui fera remarquer au représentant de l’Ambassadeur, la symbolique du geste. Selon M. Tomonori Yokouchi, avec l’aide des pays amis, le Japon a toujours pu traverser les pires moments de son histoire. «Â Il parviendra assurément à  se relever, à  se reconstruire et à  rayonner de nouveau », a espéré le représentant de la diplomatie japonaise. Qui assure que son gouvernement est résolu rechercher des moyens de développer entre les deux pays et une coopération fondée sur des traditions d’amitié et de solidarité. Issa Fakaba SISSOKO

 » Novembre à Bamako » : Une exposition hommage à la capitale

L’initiative, venue de « Les Editions Cauris » en partenariat avec l’Institut français, était fort appréciable. En témoigne la présence massive de nombreuses personnalités de la culture malienne et universelle. La Directrice de «Â Les Editions Cauris », Kadiatou Konaré et ses collaborateurs y étaient également. Tout en couleurs, avec des photographies d’une qualité extraordinaire, le livre de Valérie Marin La Meslée, a été coédité par « le bec en l’air » en France et « Cauris éditions », ce livre met en lumière la capitale du Mali sous l’angle de la culture. «Â Ce n’est pas un livre de spécialistes. Ce n’est pas un livre d’enquête. Mais, c’est une promenade, une déambulation qui propose de voir une ville africaine comme n’importe quelle ville dans le monde », disait-t-elle lors de la conférence de presse de lancement du livre dans les locaux de «Â Les Editions Cauris ». Panorama Urbain « A Bamako, il y a des indicateurs qui m’ont convaincu que quelque chose se passait et la ville représente un panorama passionnant. Tout est-là  pour un vrai sujet sur une capitale africaine. Et, j’aime cette ville en plus du fait que c’est elle que je connais le mieux. C’est ma porte d’entrée sur l’Afrique ». Ce sont-là  autant de raisons qui ont poussé Christine (co-auteure du livre) ainsi que Valérie à  consacrer un peu de leurs temps à  sillonner les rues de Bamako, soit à  la recherche des artistes et des opérateurs culturels qui ne sont pas toujours disponibles, soit à  s’immerger dans les lieux de représentations de spectacles. Le livre dresse des entretiens et des portraits d’artistes célèbres comme Amadou et Mariam, Rokia Traoré, Salif Keita. Malick Sidibé, Moussa Konaté, Souleymane Cà®ssé, Kettly Noà«l…et certains artistes méconnus. Pratiquement aucun domaine de la création n’a été oublié. Notons que le bouquin est l’une des meilleures réalisations de la journaliste littéraire qu’est Valérie Marin La Meslée. Selon son auteur, « Novembre à  Bamako » est un carnet de voyage personnel sur l’Afrique, 50 ans après les indépendances. Bamako ressemble à  un gros village qui n’a pour autant pas volé sa réputation de véritable ville africaine, qui voit la mondialisation arriver mais qui ne se précipite pas. Pourquoi « Novembre à  Bamako » ? Valérie Marin La Meslée explique que « C’’est parce que J’ai découvert Bamako en 2002. Sept ans plus tard, je crois pouvoir, en marge du journalisme, témoigner d’un moment à  Bamako, au prisme de ce qui m’est le plus essentiel, la culture… ». Et Valérie d’ajouter qu’elle a été surtout inspirée par les innombrables rendez-vous de novembre dans cette capitale africaine aux relents foncièrement culturels. Cette œuvre invite tous les accros et même les néophytes de l’Afrique à  voyager dans le quotidien d’une ville qui, malgré le vent de la mondialisation, sauvegarde ses vieilles habitudes. Très émue, Kadiatou Konaré a signifié que sa collaboration avec « Bec en l’air » a été des plus enrichissantes, car émaillée d’échanges d’expériences extraordinaires. Notons que Valérie Marin La Meslée est journaliste littéraire à  la rubrique culture du Point et au Magazine littéraire.