Maroc : L’ICESCO créée une chaire sur les « femmes en science » à Fès

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont signé, lundi à Rabat, une convention pour la création de la chaire ICESCO « femmes en sciences: l’intelligence artificielle et l’avenir » au sein de cet établissement universitaire, indique un communiqué de l’ICESCO.Signée par Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, la convention vise à promouvoir la recherche scientifique portant sur l’intelligence artificielle et à encourager la participation des filles et des femmes à ce domaine à travers les stages, les ateliers, les thèses de doctorat et la consécration de la culture de prospection, ajoute la même source.

Selon le patron de l’ISESCO, la création de cette chaire s’inscrit dans le cadre de la célébration par l’organisation de l’Année de la femme 2021 de même qu’elle reflète la coopération fructueuse entre le Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO et l’UEMF pour renforcer la culture de prospection et encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle dans un cadre éthique et durable, tout en assurant l’égalité du genre.

La création de cette chaire traduit aussi le besoin de renforcer les capacités des jeunes filles, ainsi que leur contribution au domaine de l’intelligence artificielle, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l’UEMF a souligné que cette chaire va renforcer le rôle de l’Ecole, créée par l’Université, et complétement dédiée à l’ingénierie digitale et intelligence artificielle (EIDIA), la première à l’échelle africaine.

Cette chaire, a-t-il précisé, vise à réaliser des recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle, à attirer un grand nombre d’étudiants des pays membres de l’ICESCO et à favoriser l’ouverture sur le monde à travers la conclusion de conventions avec des centres issus de différents pays.

La chaire se propose le développement des partenariats sur le plan international et la formation dans les domaines de la recherche, de l’innovation et des métiers d’avenir liés à l’intelligence artificielle, à travers le renforcement de la participation des chercheuses, la réalisation d’études et de recherches faisant partie des priorités de la chaire.

Elle vise également à attirer les jeunes chercheurs des pays membres de l’ICESCO en vue de développer les algorithmes et techniques de l’intelligence artificielle au profit de la société, précise le communiqué.

Royal Air Maroc élu au Conseil des gouverneurs de l’IATA

Le Directeur général de la compagnie marocaine, Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a été élu membre du « Conseil des Gouverneurs » de l’Association du transport aérien international (IATA), indique un communiqué de RAM.C’est la première fois que la compagnie marocaine est élue au sein de ce Conseil, qui est l’organe exécutif de l’IATA et comprend 31 membres élus, représentant quelque 290 compagnies aériennes membres assurant 82% du trafic aérien mondial, indique la compagnie.

Parmi ses membres, figurent les PDG des grandes compagnies aériennes américaines, européennes, asiatiques et africaines, notamment American Airlines, Air France, KLM, Lufthansa, Singapore Airlines, Cathay Pacific Airways, China Eastern Airways, All Nippon Airways, Ethiopian Airlines ou encore Qatar Airways.

Abdelhamid Addou est par ailleurs membre des Comités exécutifs de l’Association des compagnies aériennes arabes (AACO) et l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).

Sénégal : l’AS Douanes réussit son entrée en matière dans la BAL

Le représentant du Sénégal à la Basketball Africa League (BAL) a dominé, ce lundi 17 mai à la Kigali Arena (Rwanda), le Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie) sur le score de 94 à 76.Une entame idéale ! Pour le compte de la première journée de cette toute nouvelle compétition interclubs, l’Association Sportive des Douanes a fait montre de maîtrise. A la mi-temps, le champion en titre du championnat sénégalais de basket disposait de sept longueurs d’avance sur son adversaire.

Durant les deux derniers quart-temps, les coéquipiers de l’international Louis Adams ont creusé l’écart en terminant la rencontre avec 94 points contre 76 pour le GS Pétroliers. Soit 18 points de différence.

La BAL, qui se joue du 16 au 30 mai dans la capitale rwandaise, met aux prises les douze meilleurs clubs africains de la balle orange : AS Douanes (Sénégal), Rivers Hoopers BC (Nigeria), Union Sportive de Salé (Maroc), GS Pétroliers (Algérie), Forces Armées et Police (Cameroun), Zamalek (Egypte), Gendarmerie Nationale Basketball Club (Madagascar), Association Sportive de la Police (Mali), Patriots BC (Rwanda), Union Sportive de Monastir (Tunisie), Petro de Luanda (Angola) et Ferroviàrio Maputo (Mozambique).

Ils sont répartis dans trois groupes de quatre équipes. Au terme du premier tour, les deux premiers de chaque poule ainsi que les deux meilleurs troisièmes accéderont aux quarts de finale. Au total, 26 rencontres auront lieu dans le cadre de la BAL créée par la National Basketball Association (NBA) et la Fédération internationale de basketball (Fiba).

Initialement, elle aurait dû démarrer en mars 2020 avec des mini-tournois organisés dans différentes villes du continent. Mais en raison de la pandémie de coronavirus, le format d’une phase finale à Kigali a finalement été retenu.

Politique, santé et TIC au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’aide humanitaire aux Palestiniens, l’élargissement de la campagne de vaccination anti-Covid, l’échéancier électoral et l’utilisation du système de messagerie par les Marocains.+Al Alam+ écrit que l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux Palestiniens, sur très hautes instructions du Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, s’inscrit indubitablement dans le cadre du soutien constant du Maroc à la cause palestinienne, soulignant l’importance des efforts déployés par l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif pour la préservation du Statut spécial de la Ville sainte d’Al-Qods.

Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures, ajoute l’auteur, relevant que cette initiative témoigne de l’engagement permanent et continu du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ fait savoir que quelques jours après la réception d’un nouveau lot du vaccin chinois, les autorités sanitaires ont décidé d’élargir la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux quadragénaires, soutenant que cette avancée des autorités sanitaires prête à l’optimisme du fait qu’elle implique que la vaccination des plus de 50 ans touche à sa fin.

Ceci constitue un tournant pour la situation épidémiologique, puisque la gravité de la maladie Covid-19 est fortement corrélée à l’âge, explique le quotidien, notant qu’elle est, en moyenne, beaucoup plus redoutable pour les seniors avec un taux de mortalité dépassant les 6%.

En immunisant donc cette catégorie, le Maroc sort déjà de la zone rouge, étant confronté à des cas de maladies moins graves, assure-t-il, estimant nécessaire de respecter les mesures sanitaires car négliger celles-ci conduit à des catastrophes épidémiques.

Evoqant l’échéancier électoral, +Al Bayane+ souligne qu’à seulement quelques mois de ce grand rendez-vous national, aucune initiative menant à un large débat libre autour des thématiques politique, socio-économique et culturel, auxquelles seraient impliquées les diverses couches de la société, n’a été constatée.

« Il y a lieu de se préoccuper sur l’avenir du paysage politique national dont le corps serait globalement sans âme ni potentiel puisqu’il continue à déserter la scène politique », regrette la publication, faisant savoir que son rôle est de sensibiliser, confédérer les citoyens et surtout les motiver à retrouver confiance en les institutions électives, toutes entités confondues.

+Bayane Al Yaoum+ se réfère au baromètre des réseaux sociaux du Groupe Sunergia qui relève que le système de messagerie WhatsApp est utilisé par 84% des Marocains en 2021 et 79% d’entre eux l’utilisent d’une manière quotidienne.

« Dans le milieu urbain, ce taux monte même à plus de 90% », indique le groupe dans sa cartographie des réseaux sociaux au Maroc en 2021, faisant savoir que WhatsApp se retrouve dans toutes les couches de la population et dans toutes les régions du Royaume.

Seuls quelques réfractaires, possiblement des personnes sans smartphone, ne l’utilisent pas, fait observer la même source, expliquant qu’il s’agit essentiellement de Marocains âgés de plus de 45 ans aux revenus très faibles qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche.

Coupe de la CAF: Le Raja ramène un nul précieux de Johannesburg face à Orlando Pirates (1-1)

Le club marocain du Raja de Casablanca a arraché le nul (1-1) face à l’équipe sud-africaine d’Orlando Pirates, dimanche à Johannesburg, en quarts de finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Dès l’entame du match, les Verts rajaouis ont subi la pression de l’équipe adverse durant les dix premières minutes, avant de remettre les pendules à l’heure et contre-attaquer.

Il a fallu attendre la 38è minutes de jeu pour voir prendre l’avantage grâce à une réalisation de V. Pule qui a profité d’une erreur du milieu-défensif Abdeljalil Jbira et d’un mauvais alignement de la défense des Verts pour fusiller le goal.

En réaction, l’équipe du Raja s’est montrée plus dangereuse et a développé un jeu encore plus offensif pour égaliser, mais Ben Malango Ngita a raté un but tout fait à la 43è après un tir qui a frôlé la transversale.

Après avoir écoulé deux minutes de temps additionnel, l’arbitre kenyan G. Cheruiyot envoyait les deux équipes aux vestiaires sur un score de (1-0).

De retour des vestiaires, les Rajaouis ont réussi à créer plusieurs occasions, mais l’arbitre kenyan leur a refusé un penalty à la 48è pourtant bien mérité.

Toujours entreprenants, le Raja a réussi à égaliser à la 60è minutes par Ben Malango Ngita qui a profité d’une erreur de la défense des Sud-africains.

« Les joueurs ont livré une très belle prestation contre le club sud-africain, mais il faut garder les pieds sur terre et bien se préparer pour le match retour », a déclaré le coach du Raja de Casablanca, Lassad Chabbi lors d’une conférence de presse à l’issue du match.

Il a souligné également que face à une équipe connue pour ses qualités techniques et sa force physique, il fallait rester discipliné et réactif, précisant que sur le plan tactique, ses protégés ont réussi à garder le dessus.

Pour sa part, le coach de l’équipe sud-africaine, Josef Zinnbauer, n’a pas caché sa déception face à ce résultat qui donne l’avantage aux Aigles verts, notant que le but d’égalisation a pris ses joueurs par surprise.

« Nous avons créé plusieurs occasions pour marquer un autre but mais la touche finale nous a fait défaut », a-t-il dit, notant que ses joueurs doivent faire de leur mieux pour gagner le prochain match.

Avec ce résultat positif bien mérité, les Rajaouis ont ainsi conforté leur chance de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Football: La finale de la ligue africaine des champions aura lieu au Maroc

Le Maroc abritera la finale de la ligue africaine des champions de football, prévue le 17 juin prochain, a indiqué un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF) publié à l’issue de la réunion de son comité exécutif, tenue à Kigali au Rwanda.Le Comité exécutif de la CAF a aussi désigné le Bénin pour accueillir la Coupe de la Confédération de la CAF en 2021, tandis que l’Egypte a été plébiscité pour abriter la Ligue des Champions féminine de la CAF en 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations U20 en 2023.

La Coupe d’Afrique des Nations U17 se tiendra en Algérie en 2023, alors que la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer aura lieu au Mozambique en 2022.

Le Comité Exécutif a également approuvé les décisions du Comité d’urgence relatives au report des éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 qui devaient se jouer en juin 2021.

Les rencontres des éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca (WAC) est le seul représentant du Maroc dans la ligue africaine des champions de football. Qualifiés pour le stade des quarts de finale, le WAC a ramené un nul précieux, vendredi, face au Mouloudia d’Alger, malgré les erreurs arbitrales qui ont entaché ce derby maghrébin.

Maroc : retour dimanche à l’horaire GMT+1

Le Maroc va repasser à l’heure GMT+1 dans la nuit de samedi à dimanche 16 mai, a annoncé le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.Ce fuseau horaire (GMT+1), est maintenu par le Maroc tout au long de l’année, sauf pour la période de Ramadan.

Selon l’Exécutif, qui a décidé le maintien du fuseau horaire GMT +1 en 2018, le but étant de « maintenir l’heure d’été en vigueur actuellement afin d’éviter les changements opérés à maintes reprises durant l’année et leurs répercussions à plusieurs niveaux ».

Au Parlement, le chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani, avait assuré que le passage à GMT+1 permettrait d’économiser 240 millions de dirhams de facture énergétique.

Le Maroc envoie une aide d’urgence au profit des Palestiniens

Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, a donné, vendredi, ses instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au profit de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures. L’aide humanitaire sera cheminée par des avions des Forces Armées Royales.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre du « soutien continu du Royaume à la cause palestinienne juste et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien.

Le Maroc avait dénoncé, dans les termes les plus fermes, les violences perpétrées dans les territoires palestiniens occupés, et dont la poursuite ne mène qu’à creuser le fossé, renforcer les rancœurs et éloigner d’autant les chances de paix dans la région.

Le Royaume, qui place la cause palestinienne au sommet de ses préoccupations, reste fidèle à son attachement à la réalisation de la solution des deux Etats, vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité, passant par la création d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est pour capitale.

Entrée en vigueur de la modification de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie

La modification de l’accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et la Turquie est entrée en vigueur après sa publication au Bulletin officiel du Royaume.Cet amendement fait partie du projet de loi n° 54.20, que le Maroc et la Turquie ont signé à Rabat le 24 août dernier.

Le nouveau texte vise à imposer des droits de douane, pour une période de cinq ans, sur certains produits industriels turcs énumérés dans l’accord. L’objectif de la mesure est « d’atteindre 90% de la valeur des produits de la nation la plus favorisée ».

Le Maroc et la Turquie ont signé un accord de libre-échange en 2004. L’accord est entré en vigueur en 2006.

L’accord a suscité une controverse au Maroc. La balance commerciale du pays nord-africain avec la Turquie est largement déficitaire depuis 2006.

En 2019, le gouvernement marocain a partagé les préoccupations concernant l’ALE avec la Turquie, arguant que l’accord avait eu un impact négatif sur l’économie marocaine.

L’année dernière, le ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy avait déclaré que l’accord de libre-échange avec la Turquie avait entraîné un déficit de 1,2 milliard de dollars pour le Maroc.

Le Maroc célèbre jeudi l’Aid-el-Fitr

Le Maroc célébrera jeudi l’Aid-el-Fitr, annonce mercredi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Cette fête, qui intervient après 29 jours de jeûne à l’occasion du mois de Ramadan, connait des rassemblements conviviaux et des visites familiales pour se féliciter de la venue de l’Aid. Cette tradition ne sera pas consacrée cette année tout comme l’année précédente. Et pour cause, les mesures préventives pour faire face à la pandémie de la Covid-19

Pour éviter une nouvelle vague de contamination notamment en cette période de l’Aid-El Fitr, le gouvernement marocain a décidé, ce mercredi, de maintenir toutes les mesures de prévention qui étaient en vigueur au Maroc avant le mois de Ramadan.

Selon le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, aucun changement n’est à l’ordre du jour concernant les différentes mesures restrictives mises en place par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie, qu’il s’agisse du couvre-feu nocturne de 20h à 6h ou des restrictions des déplacements entre les villes.

Maroc : le Roi Mohammed VI gracie 810 personnes

A l’occasion de l’Aïd el-Fitr, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 810 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mercredi un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 606 détenus se répartissant comme suit, alors que ceux en liberté sont au nombre de 204 personnes.

Parmi les bénéficiaires de la grâce royale figurent 12 détenus qui ont été condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme ayant participé à la 7e édition du programme « réconciliation ».

Selon le communiqué, « cette bienveillance royale intervient en réponse aux demandes de grâce que ces détenus soumettent au Souverain, après avoir officiellement annoncé leur rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme, ainsi que leur ferme attachement aux constantes et aux sacralités de la nation et aux institutions nationales.

Et en considération des circonstances familiales et humaines des personnes condamnées dans le cadre des évènements de la région d’Al Hoceïma, et en concrétisation de la volonté royale dans toutes les occasions, le Souverain a octroyé sa grâce royale à 17 détenus sur le reliquat de la peine d’emprisonnement, a fait savoir la même source.

Le Maroc s’engage à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a renouvelé l’engagement du Maroc à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria par l’octroi de bourses d’études et autres formations professionnelles.Lors d’un entretien, mercredi en mode visioconférence, avec son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr., le ministre marocain a ajouté que le Royaume envisage ainsi d’approfondir cette relation d’exception dans le cadre du programme de relance « Liberia Vision 2030 ».

Il a, en outre, indiqué qu’il s’est mis d’accord avec son homologue libérien pour développer davantage les relations bilatérales, notamment à travers une mission pour la coopération sectorielle qui se rendra à Monrovia, dès que les conditions sanitaires le permettraient, afin de préparer la prochaine session de la Commission Mixte.

Par ailleurs, M. Bourita a réitéré les remerciements du Maroc au Libéria pour son appui constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment, par ses positions claires en faveur du Sahara marocain, dans les instances régionales et internationales et par ses actions sur le terrain, concrétisées par l’ouverture d’un Consulat Général du Libéria, à Dakhla en mars 2020, et le soutien exprimé à l’action du Maroc après la libération du passage au poste frontière d’El Guergarat entre le Maroc et la Mauritanie.

M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. n’a pas manqué à cet effet, de renouveler le soutien de son pays à une solution politique négociée, consensuelle et définitive du différend autour du Sahara marocain, réitérant ainsi la nécessité de respecter la décision 693, adoptée au niveau des Chefs d’Etat africains, au Sommet de l’Union africaine de Nouakchott, en juillet 2018, qui a réaffirmé l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara.

Les deux ministres se sont, par ailleurs, engagés à une meilleure coordination de leurs actions et à un soutien mutuel constant dans les instances régionales et internationales, pour la défense de leurs intérêts respectifs et pour œuvrer ensemble en faveur du développement, de la paix et de la stabilité du continent africain.

Sur cette base, les deux parties ont convenu d’appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaines et libériennes au niveau des instances régionales et internationales, et d’instruire leurs Représentants Permanents à New York, Genève et l’Union Africaine afin de coordonner leurs actions et décisions concernant les sujets d’intérêt commun.

A ce titre, M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. a exprimé le soutien inconditionnel du Libéria à la candidature du Maroc au poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’Education, de la Science, la Technologie et l’Innovation.

Casablanca : Réouverture du plus grand parc urbain en Afrique

Le parc de la Ligue arabe à Casablanca a rouvert ses portes au public, mercredi, après des travaux de réhabilitation, pour un coût global estimé à près de 100 millions DH, a indiqué à APA le 1er vice-président du Conseil communal de Casablanca, Abdessamad Haiker.Considéré comme le plus grand parc urbain d’Afrique arabe une superficie de 30 hectares, le parc de la Ligue arabe a fait l’objet des travaux de réhabilitation qui s’inscrivent dans le cadre de la préservation de son patrimoine naturel qui remonte au début du 20ème siècle, dans le respect des normes modernes relatives à la protection de l’environnement et des infrastructures de divertissement.

Tous les espaces du parc ont été réaménagés, avec la création d’un parcours sportif, de manèges, de cafés, de kiosques et de sanitaires, entre autres. Ce parc est considéré comme un des importants sites de la ville, représentant un des espaces historiques de la capitale les plus prisés de la population locale et de visiteurs en quête de détente et de divertissement.

Administration, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à l’importance de l’échange de données entre administrations, aux mesures préventives prévues pour Aïd Al Fitr et à la valorisation de la place Jamâa la Fna à Marrakech.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que grâce à une analyse structurée des données provenant de différentes administrations, il a été possible de détecter des cas de fraude avérés, « ce qui a permis à la Douane de générer des recettes supplémentaires de presque 4 milliards DH ».

La digitalisation aidant, la data, la donnée, le renseignement seront inévitablement les leviers principaux de la performance dans les décennies à venir, poursuit le journal, notant que le Maroc dispose déjà d’une stratégie et d’une entité dédiées à la question, en l’occurrence l’Agence de développement du digital.

La révolution informationnelle qui arrive nécessitera aussi un changement des mentalités car le partage et l’échange de données et d’informations n’ont pas toujours été une pratique répandue ni naturelle au Maroc, aussi bien dans le secteur privé qu’entre les administrations elles-mêmes, explique-t-il.

+L’Opinion+ souligne que « quelque 48 heures, voire 72 heures, nous séparent de Aïd Al Fitr, et le gouvernement n’a toujours pas dévoilé les mesures qu’il compte prendre durant cette journée festive, connue pour sa grande activité et sa mobilité ».

La publication juge légitime de s’inquiéter du retard de diffusion d’une information aussi vitale, puisque cet attentisme porte préjudice non seulement au sentiment de quiétude des citoyens, mais également aux intérêts des opérateurs touristiques qui verront très probablement leurs réservations négativement impactées.

Parallèlement, bon nombre de Marocains ont d’ores et déjà planifié leurs voyages, en réservant des chambres d’hôtels ou en achetant en avance leurs billets de bus, de train ou d’avion, fait-il savoir, rappelant que la situation épidémiologique au Maroc affiche une constante amélioration.

+Le Matin+ rapporte que le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé, mardi, qu’il a été décidé de ne pas accomplir la Prière de l’Aid Al-Fitr dans les Moussalas et les mosquées, en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.

« Dans le cadre des mesures préventives pour faire face à la pandémie, il a été décidé que la prière de l’Aid Al-Fitr ne sera pas accomplie dans les Moussalas et les mosquées eu égard à l’affluence observée à cette occasion et aux difficultés de garantir les conditions de distanciation », précise le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que la société civile de Marrakech vient de lancer « un Appel » en faveur de la valorisation de la mythique place de Jemaâ El Fna, inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel depuis 2008 et sur celle du patrimoine mondial depuis 1985 par l’UNESCO.

« Dans le cadre des grands chantiers Royaux visant la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel de l’ancienne médina et alors que les autorités locales s’activent pour élaborer un programme de valorisation de la mythique place de Jamaâ El Fna, nous invitons les habitants et les amoureux de Marrakech à participer vivement au projet de restauration de la dimension épique de la place, afin qu’elle puisse retrouver sa splendeur et sa fonction et son rôle sur les plans esthétique, artistique et spirituel », lit-on dans le document de l’Appel, signé par des acteurs associatifs et culturels de la cité ocre.

Le Maroc disposé à accompagner la Guinée Equatoriale dans la mise en œuvre de sa stratégie d’industrialisation 2025

Le Maroc a exprimé sa disposition à accompagner la Guinée Equatoriale dans la mise en œuvre de sa stratégie d’industrialisation 2025 et des projets et programmes du Plan de développement « Horizon 2035 ».Lors d’un entretien par visioconférence, lundi, les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et équato-guinéen Simeón Oyono Esono Angue, ont également convenu de la tenue prochaine d’un Forum économique et du renforcement des investissements marocains dans les secteurs ciblés par la Guinée Equatoriale, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Ils ont aussi souligné la nécessité de la mise en place d’un Conseil d’Affaires Maroc-Guinée Equatoriale afin de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Les deux parties ont également souligné la parfaite concordance des points de vue des deux pays sur les différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun ainsi que la volonté partagée des deux chefs d’Etat de faire des relations de partenariat entre les deux pays frères un modèle de coopération interafricaine, fondé sur les valeurs de solidarité, d’échange et de partage.

Le ministre marocain des Affaires étrangères s’est félicité de l’engagement de la Guinée Equatoriale pour le soutien de l’action du Maroc au sein de l’UA et son appui, de manière concertée et mutuelle, des candidatures marocaines et équatoguinéenes au niveau des instances régionales et internationales.

A cet égard, il a tenu à adresser ses vifs remerciements à son homologue équatoguinéen pour le soutien inconditionnel apporté par la Guinée Equatoriale aux différentes candidatures marocaines, notamment au poste de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies (2028-2029), au Conseil des Droits de l’Homme (2023-2025), au poste de membre au Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (2022-2025) et au poste de Président de la Commission de la Fonction Publique Internationale (2023-2026).

Se félicitant de la profondeur des liens de solidarité entre les deux pays frères, M. Simeón Oyono Esono Angue a également fait part de l’appui par son pays de la candidature du Maroc au poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’éducation, de la science, la technologie et l’Innovation.

Maroc : la population carcérale estimée à près de 85.000 détenus en 2020 (rapport)

La population carcérale au Maroc est de près de 85.000 détenus en 2020, a précisé un rapport de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).Selon les chiffres présentés, la population carcérale au Maroc atteint 84.990, dont 45,7% sont en détention préventive, ajoutant que le nombre de femmes détenues atteint 2.110.

En 2020, la population carcérale a également baissé, en raison de la grâce royale pendant la pandémie de Covid-19. Ainsi, elle est passée de 86.384 détenus à près de 85.000.

L’année écoulée a, en outre, permis à la DGPAR d’ouvrir 3 prisons locales à Berkane, Larache et Oujda avec une capacité d’accueil globale de 4.400 lits et de fermer trois autres.

Revenant à la situation sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, le rapport fait savoir qu’un total de 86.074 détenus ont été confinés l’année dernière, alors que 1,2 million de tests Covid-19 ont été effectués sur les détenus.

Selon le rapport, 29 établissements pénitentiaires sont équipés de systèmes numériques avancés de surveillance par caméra, connectés à une salle de surveillance centrale. En outre, 33 autres disposent d’un système de vidéosurveillance, alors que 6 établissements ont vu leurs systèmes renforcés à travers le renforcement et le remplacement des caméras et des appareils de monitoring.

Palestine : Les pays arabes décident de constituer un comité ministériel

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé de former un comité ministériel comprenant le Maroc, la Palestine, la Jordanie, l’Égypte, l’Arabie saoudite et le Qatar, pour communiquer avec les membres permanents du Conseil de sécurité et d’autres pays influents, pour les exhorter à prendre des mesures concrètes pratiques vidant à mettre fin aux politiques et mesures illégales menées par Israël dans la ville occupée d’Al-Qods. Le comité, qui comprend également la présidence du sommet arabe, le membre arabe du Conseil de sécurité et le secrétaire général de la Ligue arabe, va soumettre un rapport sur les résultats de ses démarches à une session extraordinaire du Conseil de la Ligue dédiée à cette question.

Réunis, mardi en visioconférence, les ministres arabes des Affaires étrangères ont appelé la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête pénale sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par Israël contre le peuple palestinien désarmé, y compris le déplacement des Palestiniens de leurs foyers dans le quartier de Cheikh Jarrah et le reste des territoires et quartiers palestiniens occupés.

Ils ont également demandé à la Cour de fournir toutes les ressources matérielles et humaines pour cette enquête et de lui accorder une attention particulière.

Les ministres arabes ont affirmé leur détermination à prendre les mesures nécessaires à tous les niveaux, y compris le lancement d’un mouvement diplomatique intense, par le biais de lettres, de contacts et de réunions bilatérales, afin de protéger la ville de Jérusalem, de défendre ses saintes chrétiennes et soutiennent les droits politiques, sociaux, économiques et humanitaires du peuple palestinien.

Le Parlement arabe a appelé à une action urgente avec les parlements des pays influents pour atteindre les objectifs de cette initiative.

Il a également chargé les missions de la Ligue des États arabes et les conseils des ambassadeurs arabes de lancer un intense effort diplomatique pour transmettre le contenu de cette résolution aux capitales des pays influents du monde entier, ainsi que de charger le groupe arabe à l’ONU à New York pour engager des consultations et des procédures avec le Président du Conseil de sécurité et le Président de l’Assemblée générale, y compris l’examen de l’option de tenir la dixième session extraordinaire d’urgence sur les actions illégales israéliennes à Al-Qods Est occupée et dans le reste de la territoires palestiniens occupés.

La réunion a également décidé de charger le groupe arabe de Genève et de Paris d’engager les consultations et procédures nécessaires au Conseil des droits de l’Homme et à l’UNESCO en vue de faire cesser les agressions israéliennes systématiques dans la ville occupée d’Al Qods.

La Gambie réaffirme son soutien « indéfectible » et « constant » à l’intégrité territoriale du Maroc

La Gambie par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mamadou Tangara a réitéré son soutien « indéfectible » et « constant » à l’intégrité territoriale du Maroc et a salué les efforts entrepris par le Maroc pour trouver une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Lors de ses entretiens, mardi, par visioconférence avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie gambienne a salué la crédibilité et la primauté de l’Initiative marocaine d’Autonomie comme base pour régler cette question, tout en réitérant le plein soutien de son pays au rôle joué par l’ONU en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional et à la Décision 693 de l’Union africaine adoptée par le 31è Sommet tenu en juillet 2018, soutenant officiellement le processus onusien à cet égard.

Les deux parties se sont félicitées de l’ouverture par la Gambie de son Consulat Général à Dakhla le 07 janvier 2020, tandis que M. Bourita a assuré M. Tangara de la volonté du Maroc de mettre à profit son expérience et son expertise dans les domaines du développement économique et social à la disposition de la République de Gambie pour la réalisation de son plan de développement 2018-2021, indique un communiqué du ministère.

Les deux ministres ont exprimé le souhait de développer davantage la coopération bilatérale entre les deux pays dans plusieurs domaines tels que l’énergie et les énergies renouvelables, l’agriculture, les infrastructures, la formation, l’eau, l’éducation et l’échange d’expériences dans le domaine de la gestion de l’eau et la construction de barrages.

A ce titre, M. Bourita et Tangara ont exprimé leur volonté de programmer la 3ème session de la Commission mixte de coopération et d’organiser un forum économique à Banjul, poursuit la même source, précisant que les deux ministres ont évoqué dans ce cadre plusieurs projets d’accords de coopération qui sont en cours de finalisation, couvrant les domaines de l’énergie, le commerce, l’industrie, la double imposition, l’agriculture, la jeunesse et les sports, les affaires religieuses, la promotion des investissements, le tourisme et les affaires culturelles.

 M. Tangara a remercié son homologue marocain pour l’octroi par le Maroc de bourses aux étudiants gambiens, contribuant ainsi au développement de leurs capacités, exprimant le souhait d’augmenter le quota et de l’élargir aux futurs techniciens d’entre eux.

MM. Bourita et Tangara se sont engagés à se soutenir mutuellement sur les questions liées aux intérêts fondamentaux des deux pays, note le communiqué. 

Lors de cet entretien, les deux ministres ont également exprimé leur volonté de renforcer davantage la communication stratégique et la coordination entre les deux pays dans le cadre des différents foras régionaux et multilatéraux, tels que l’UA et l’ONU, convenant ainsi de coordonner, à travers leurs représentants permanents à New York, Genève et à l’UA, leurs actions et décisions concernant les questions d’intérêt commun.

Ils ont également discuté de la nécessité de se soutenir mutuellement s’agissant des candidatures en lice pour divers postes au sein des institutions continentales et internationales, conclut la même source.

Maroc : les exportations des produits d’artisanat augmentent de 12% au cours du 1er trimestre 2021

Après une année marquée par les répercussions sévères de la crise de la pandémie COVID-19, les exportations des produits d’artisanat marocains affichent, durant le 1er trimestre 2021, les prémices d’une reprise, enregistrant ainsi un taux d’accroissement à deux chiffres, soit 12 % par rapport à la même période de 2020, a indiqué le ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale.Au cours du 1er trimestre 2021, la majorité des produits d’artisanat ont enregistré de très bonnes évolutions, relève le ministère dans communiqué, ajoutant que les produits de la famille dinanderie viennent en tête. Elles ont connu une très forte demande à l’étranger, avec un chiffre d’affaires à l’export multiplié par 4 par rapport à la même période de 2020.

Cette forte progression a touché aussi le fer forgé et les couvertures qui ont marqué des évolutions respectives de 82% et 81%, suivis par la maroquinerie (53%) et la vannerie (47%), note-t-il.

En termes de contributions au chiffre d’affaires à l’export, et en dehors de la poterie et pierre habituellement classée en tête avec une part de 26%, les familles vannerie et couvertures ont marqué des gains en termes de parts, avec des contributions respectives de 20%, 11% et 10%.

Au cours du 1er trimestre 2021, les exportations des produits artisanaux marocains vers l’Australie ont marqué une très forte progression, en enregistrant une évolution 3 fois supérieure à la même période de 2020. La Belgique s’est également démarquée à travers une progression 2 fois plus importante.

Le continent européen affiche un bon comportement (35%) avec la plupart des pays de l’Europe dénotant d’une évolution positive, tels que la France en tête de liste (66%), l’Espagne (42%), l’Allemagne (35%), et dans une moindre mesure la Hollande (18%) et l’Italie (10%), précise-t-on de même source.

De même, les exportations vers le Japon manifestent une progression de 65% par rapport au 1er trimestre 2020, suivi par le Canada (49%).

Aussi, Il y a lieu de signaler que bien qu’enregistrant une régression de 13%, les exportations vers les USA continuent d’occuper le 2ème rang en termes de part au chiffre d’affaires total à l’export (25%) et ce, à la suite de l’Europe (46%). Les pays arabes viennent en 3ème position avec une part de 18%.

Rabat et Lomé décident de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais

Le Maroc et le Togo ont décidé, ce lundi, de multiplier les missions d’hommes d’affaires pour prospecter d’autres opportunités de commerce et d’investissement et de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais.Lors d’un entretien en visioconférence, les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et togolais, Robert Dussey ont convenu de tenir à Rabat, une fois la situation sanitaire mondiale le permettant, la première session de la Commission mixte de coopération maroco-togolaise, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux ministres se sont engagés à tout mettre en œuvre en vue de raffermir davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération dans tous les secteurs porteurs, notamment en matière de formation.

Ainsi, le quota des bourses pédagogiques accordées par le Maroc annuellement aux étudiants togolais a été revu à la hausse, passant ainsi de 70 à 100. Ils ont convenu de renforcer davantage la coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat englobant les domaines d’intérêt commun et s’appuyant sur l’échange d’expériences ainsi que sur une politique plus volontariste des hommes d’affaires des deux pays.

Au sujet de la question du Sahara, M. Bourita s’est félicité de la participation du Togo, en la personne de M. Robert Dussey, à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la Souveraineté du Maroc qui s’est tenue virtuellement le 15 janvier 2021, à l’invitation du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique.

S’en félicitant, le ministre togolais a souligné que cette rencontre a été très importante, marquant que la souveraineté du Maroc sur la région du Sahara est totale.

A cet égard, M. Dussey a réitéré l’attachement résolu et constant de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et a renouvelé son appui ferme à une solution politique négociée, consensuelle et définitive, sous l’égide exclusif des Nations Unies, garantissant le projet d’autonomie des provinces marocaines du Sud, dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc, de son unité nationale et de son intégrité territoriale.

Les deux ministres ont insisté sur l’impératif du respect des normes et procédures au sein des organes de l’Union Africaine, et réaffirmé la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain.

M. Dussey a accueilli avec satisfaction l’annonce par M. Bourita de l’ouverture prochaine d’une mission diplomatique marocaine à Lomé.

Maroc : Lancement du programme d’Excellence pour les étudiants africains

Le ministère marocain de l’Éducation nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance, ce lundi, le Programme de bourses d’excellence « Moroccan Scholarships for African Youth », ouvert aux étudiants issus des pays africains, au titre de l’année universitaire 2021-2022.Ce Programme vise à permettre aux universités créées dans le cadre du partenariat et aux universités privées de participer activement, au même titre que les universités publiques, à l’effort national visant à former les cadres et les élites des pays africains, frères et amis, indique un communiqué du ministère parvenu à APA.

Cette offre, ouverte aux étudiants issus des pays africains, comprend 303 bourses d’excellence, dans 119 filières, sous forme d’exemptions totales des frais d’inscription et des frais de scolarité, dans différents cycles et champs disciplinaires, en plus d’avantages à caractère social.

Il est à noter que 11 universités marocaines participent à la première édition dudit programme. Il s’agit des universités : Euro-Méditerranéenne de Fès avec 60 bourses, l’université Al Akhawayn à Ifrane (40 bourses), l’université Internationale d’Agadir (Universiapolis) avec 38 bourses, l’université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir (30 bourses), l’université Mohammed VI des Sciences de la Santé de Casablanca (25 bourses) et l’université Internationale Abulcasis des Sciences de la Santé de Rabat (20 bourses).

Participent également à ce programme, l’université Internationale de Casablanca (20 bourses), l’université Internationale de Rabat (20 bourses), l’université privée de Fès (20 bourses), l’université Privée de Marrakech (20 bourses) et l’université Mundiapolis de Casablanca avec 10 bourses.

Afin de faciliter la participation des étudiants issus des pays africains, des liens et des plateformes dédiés à cet effet ont été créés par les universités participant audit Programme, leur permettant de consulter les détails de l’offre promue et de soumettre leurs candidatures, fait savoir la même source.

Can féminine 2022 : la Caf constitue les groupes des éliminatoires

La Confédération africaine de football (Caf) a effectué, ce lundi à son siège au Caire (Égypte), le tirage au sort des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations féminine prévue au Maroc du 2 au 23 juillet 2022.Les éliminatoires de la prochaine Can féminine devraient débuter lors de la fenêtre internationale de juin 2021. A l’issue du tournoi final, on connaîtra les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde que va co-organiser en 2023 l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Car, à la faveur du changement de format du Mondial féminin, passant de 24 à 32 équipes, les demi-finalistes de la Can 2022 défendront les couleurs du continent. Au Maroc, le Nigéria, tenant du titre, fait office de favori. Les Super Falcons ont remporté neuf des onze précédentes éditions de la Can féminine.

Médaillée d’argent au Ghana en 2018, l’Afrique du Sud a également son mot à dire dans la compétition. Tout comme les Lionnes indomptables du Cameroun qui avaient obtenu le bronze la même année.

Hôte du tournoi, le Maroc a étoffé son staff technique avec la désignation comme sélectionneur de Reynald Pedros, ancien international français et ex-coach de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais.

Au total, 44 équipes sont engagées dans les éliminatoires de la Can féminine pour 12 tickets disponibles. Pour en arriver là, trois tours avec des matchs aller et retour seront nécessaires. Les premières confrontations, dont le choc entre le Nigeria et le Ghana, sont programmées du 7 au 15 juin 2021.

En outre, l’instance faîtière du foot continental a procédé au tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans (Inde 2022). Vingt-neuf sélections se battront pour décrocher les trois places attribuées à l’Afrique.

Pour les qualifications du Mondial féminin U20, quarante équipes sont présentes sur la ligne de départ. Au terme de cinq tours, organisés en aller et retour, seules deux sélections iront au Costa Rica en 2022.

Cet engagement de nombreuses fédérations africaines dans les compétitions féminines s’explique notamment par les efforts de la Caf. En effet, à travers un plan quadriennal (2020-2023), elle s’est dotée de sa « toute première stratégie » pour développer le football féminin sur le continent.

Politique et innovation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur les relations Maroc-Espagne et Maroc-Allemagne, la tenue à Dakhla du forum Crans Montana et le projet de l’Université Al Akhayawne de production de transformation des huiles de friture de la ville d’Ifrane en biodiesel carburant.+Le Matin+ souligne que le Maroc a suivi avec profonde inquiétude les violents incidents survenus à Al Qods acharif et dans la mosquée Al Aqsa.

« Le Maroc dont le Souverain SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, préside le Comité Al Qods, considère ces violations comme un acte inadmissible et susceptible d’attiser les tensions », a affirmé le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué, cité par la publication, ajoutant que le Royaume « considère que les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits ».

Le ministère a souligné que le Maroc affirme la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la Mosquée Al Aqsa.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la diplomatie marocaine vient de passer une fin de semaine très chaude. Le ministère des Affaires étrangères a émis deux communiqués dans lesquels il recadre les relations du Royaume avec deux pays d’Europe, l’Espagne et l’Allemagne. Tout de suite après, le Parlement a abrité une réunion des partis politiques qui y sont représentés et qui, dans un communiqué conjoint, exigent plus de clarté de la part de l’Espagne dans ses relations avec le Maroc. Les observateurs sont unanimes: le Maroc, après avoir bien étudié la situation, passe à la vitesse supérieure et exige de ses alliés plus de clarté dans leur positions.

Cette offensive de la diplomatie marocaine, poursuit le quotidien, a été lancée jeudi. Le Royaume commence par rappeler son ambassadrice à Berlin pour consultations. Et pour cause. L’Allemagne, souligne le journal en citant le communiqué du ministère des Affaires étrangères, s’est démarquée par «une attitude négative» sur la question du Sahara marocain.

En plus de sa position sur la question de son intégrité territoriale, le Royaume reproche deux autres faits à ce pays. Les autorités allemandes agissent, en effet, avec complicité à l’égard d’un ex-condamné pour terrorisme, notamment en lui divulguant des renseignements sensibles. A cela s’ajoute un acharnement continu à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le forum Crans Montana de Dakhla reprendra ses activités dès le 22 juin prochain avec une conférence virtuelle sur la femme africaine, apprend-on auprès des organisateurs.

« La femme africaine et la résilience post-covid », avec un focus sur le Maroc sera le thème de cette conférence qui maquera le retour du forum Crans Montana de Dakhla après une pause imposée par la pandémie du nouveau coronavirus.

« Juste avant le déclenchement de la pandémie, le dernier événement organisé par le Crans Montana Forum et son African Women’s Forum avait pour thème la femme africaine, porteuse de valeurs universelles. Au moment de renouer avec nos activités dont les plus anciennes remontent à 35 ans, le thème de la prochaine conférence et première de l’ère post-covid sera aussi consacré à la femme africaine », écrit le président fondateur du Forum Crans Montana, l’ambassadeur Jean Paul Carteron dans un communiqué, cité par le journal.

+L’Opinion+ indique que l’Université Al Akhawayn (AUI) à Ifrane mène actuellement un projet multidisciplinaire et multidimensionnel de transformation des huiles de friture de la ville d’Ifrane en biodiesel carburant.

Financée par la Région de Fès-Meknès, cette initiative, pilotée par le professeur Abdelghni El Asli, a connu une forte mobilisation des habitants de la ville, dont 200 étudiants et professeurs d’Al Akhawayn, indique un communiqué d’AUI, ajoutant qu’une moyenne de 300 litres d’huiles de friture usagées (HFU) est collectée chaque semaine à partir des différents points de collecte de la ville.

Ces HFU sont ensuite traitées par une unité pilote de transformation en biodiesel développée par les professeurs et étudiants d’AUI, fait savoir le quotidien.

Brahim Ghali en Espagne: Les raisons de la colère marocaine

Chercheur senior au think tank marocain à vocation panafricaine, The Policy Center of the New South, Abdelhak Bassou décrypte pour Apa news la crise actuelle entre le Maroc et l’Espagne suite à la présence du chef du Polisario dans une clinique espagnole. Entretien.L’admission il y a quelques jours dans une clinique espagnole du chef du Polisario, Brahim Ghali, sous une fausse identité algérienne semble-t-il, a provoqué la colère des Marocains. Pourquoi?

Au lieu de colère, il s’agit  plutôt d’une réaction d’indignation, doublée  d’un sentiment d’étonnement et de déception. L’Espagne est un pays réputé comme étant un Etat de droit qui respecte ses lois et ses engagements internationaux. Le chef du Polisario, mouvement séparatiste créé, financé et soutenu par l’Algérie pour empêcher le Maroc d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, y a été admis dans un hôpital avec des procédés manifestement illégaux: falsification et d’usurpation d’identité.

Brahmi Ghali est arrivé en Espgane avec de faux documents et une identité qui n’est pas la sienne pendant qu’il fait l’objet de plaintes pour torture auprès de la justice ibérique. Les autorités espagnoles ne pouvaient pas ignorer que derrière la fausse identité avec laquelle il est arrivé dans le pays se cachait une personne qui était l’objet de poursuite devant la justice espagnole. 

A ce stade de l’affaire, on n’est pas catégoriquement sûr que la justice espagnole le savait, mais les autorités politiques étaient certainement au courant. Le Maroc s’indigne donc de voir les responsables d’un Etat cacher une identité d’une personne objet de plainte de marocains auprès de la justice espagnole pour le soustraire aux procédures d’usage dans pareilles affaires.

Les Marocains sont étonnés et déçus du fait que l’Espagne, un voisin, un partenaire et ami important, connu en plus d’être un Etat de droit et dont la justice est généralement réputée pour son impartialité, cache l’identité d’un homme accusé par des citoyens marocains de crimes graves de tortures. 

En accueillant le chef du Polisario sous une fausse identité, l’Espagne donne l’impression au Maroc de mépriser les victimes et de se montrer complice des crimes de tortures dont est accusé le chef du Polisario.  Jamais au Maroc on aurait pensé que l’Espagne, un pays avec qui Rabat coopère de manière très étroite et sincère sur bien de dossiers sensibles, puisse agir de la sorte. 

Mieux, les Marocains, n’auraient jamais cru que l’Espagne se fasse ainsi piéger par l’Algérie, qui a fourni la fausse identité à Brahim Ghali. 

D’ailleurs, les autorités algériennes ne pouvaient ignorer que cette affaire allait sortir au grand jour et que Ghali finira par se faire interpeller, voire arrêter, vu les charges et preuves sérieuses qui pèsent sur lui. L’envoyer en Espagne, et pas dans un autre pays, visait très probablement à le faire arrêter, pour pouvoir s’en débarrasser, puisque manifestement sa présence à la tête du Polisario n’arrange plus leurs plans à l’égard du Maroc. Les militaires algériens, qui sont les vrais maîtres du pays en dépit d’un gouvernement civil de façade, sont aujourd’hui conscients que l’opération va-t-en-guerre dans laquelle ils ont récemment utilisé Brahim Ghali a échoué. Le Maroc a été ferme et dur dans sa réponse aux manœuvres des algériens et du Polisario à l’est du Mur de défenses qui protège les provinces sahariennes marocaines. Rabat a fait payer très cher aux ennemis de son intégrité territoriale les gesticulations qu’ils ont enclenchées, l’année dernière notamment, dans cette zone. L’Algérie est aujourd’hui obligée de changer de tactique et donc vraisemblablement de changer la direction du Polisario. C’est pour cela sans doute que Brahim Ghali a été envoyé en Espagne, où il y a de forte chance qu’il finisse par être arrêté pour les crimes qui lui sont reprochés devant la justice espagnole.

L’Espagne qui est l’ancienne puissance coloniale au Sahara connaît la “sacralité” de ce territoire au Maroc. Comment Madrid n’a-t-il pas pu anticiper sur la réaction d’indignation de son voisin marocain? 

Les relations entre le Maroc et l’Espagne sont globalement bonnes. Mais elles connaissent de temps en temps des froids qui n’atteignent pas le gel ; des disputent qui n’arrivent jamais à la rupture.

Il y a dans les relations hispano- marocaines un tiraillement entre la politique et l’histoire: la politique des temps modernes, qui dicte la coopération et l’amitié dignes du bon voisinage et de la sauvegarde des intérêts communs et certaines réminiscences de l’Histoire qui resurgissent psychologiquement. Il y a d’une part la période Youssef Ibn Tachfin le chef conquérant des Almoravides et l’Andalousie et d’autre part la colonisation du Nord du Maroc et du Sahara marocain par l’Espagne. Cet actif historique revient parfois pour instaurer des méfiances et brouiller les pistes devant les décideurs politiques. Je crois que Madrid savait que le Maroc n’apprécierait pas ses agissements dans cette affaire. Il a voulu peut-être satisfaire l’Algérie qui lui fournit du gaz, mais est allé un peu loin et de mauvaise manière. Il a peut-être voulu sanctionner le Maroc pour les mesures de sauvegarde de son économie en mettant fin à la contrebande qui sévissait à Ceuta, l’enclave située dans le nord du Maroc marocaine encore occupée par l’Espagne avec celle de Melilla. L’Espagne a aussi probablement voulu intimider le Maroc dans la délimitation du plateau continental du côté des îles espagnoles des Canaries qui se trouvent en face des côtes atlantiques du Maroc, mais s’en est mal prise. Ce sont des questions qui peuvent se régler  diplomatiquement, juridiquement, dans la sérénité et l’amitié.

Quels sont les risques que pourrait faire peser cette affaire dans les relations entre Rabat et Madrid? Quelles sont les mesures de rétorsions éventuelles que pourrait prendre le Maroc?

Les relations entre le Maroc et l’Espagne sont fortes et solides. Leur nature est dictée par le voisinage et le destin commun. Les considérations géopolitiques dictent aux deux pays de bien se comporter l’un vis-à-vis de l’autre. Ils sont géopolitiquement condamnés à vivre ensemble. Tous les deux sont les portes de leurs continents. L’Afrique bénéficie des bons rapports du Maroc avec l’Espagne et l’Europe bénéficie des bons rapports de l’Espagne avec le Maroc. L’enjeu dépasse les deux pays pour se répercuter sur leurs continents. Quand le Maroc prend toutes les mesures pour lutter contre le terrorisme et coopère sincèrement avec l’Espagne, ce n’est pas seulement l’Espagne qu’il défend mais toute l’Europe. Quand il régule la migration illégale vers l’Europe, il aide toute l’Europe à régler une question qui préoccupe toute l’Union Européenne. Le Maroc veut que ses relations avec l’Espagne soient au beau fixe et qu’elles soient les meilleures qu’on puisse établir, mais l’Espagne doit également respecter au moins la neutralité dans les affaires marocaines et surtout celle de son intégrité territoriale incarnée par la question du Sahara. 

Cette affaire du chef du Polisario va sans doute bientôt être résolue par une interpellation de Brahim Ghali et les suites judiciaires qui vont résulter de l’instruction du dossier. S’il est arrêté cela servirait les plaignants marocains qui verraient enfin justice faite. Cela permettrait aussi à l’Algérie de se débarrasser d’un proxy vieillissant et trouver parmi les autres membres du Polisario nouvelles chaussures à ses nouveaux pieds. Après l’échec de la politique de retour à la guerre, l’Algérie prépare certainement une autre stratégie à laquelle il lui faudra un autre chef pour le Polisario.  

 

Maroc : le ministère public s’attaque à la commercialisation illégale des médicaments

Le ministère public marocain s’attaque à la commercialisation illégale des médicaments et des produits pharmaceutiques non médicamenteux.Ainsi, le Procureur général du roi près la Cour de Cassation, président du ministère public, El Hassan Daki a exhorté les responsables judiciaires à lutter contre la commercialisation illégale de ces produits.

Dans une circulaire, le président du ministère public a appelé à la mise en œuvre des dispositions de la loi portant code du médicament et de la pharmacie, interdisant l’exposition à la vente et la vente des médicaments et des produits pharmaceutiques non médicamenteux au public, en dehors du cadre légal.

Cette question nécessite une attention particulière, à travers notamment le recours à la police judiciaire pour coordonner avec les services régionaux du ministère de la Santé ou les services centraux de la direction du médicament et de la pharmacie, pour le suivi et la surveillance de toutes les formes de vente et de distribution illégales de médicaments.

Pour rappel, l’article 55 portant code du médicament et de la pharmacie stipule que les lieux d’exercice de la pharmacie sont l’officine de pharmacie, les réserves de médicaments dans les cliniques et établissements pharmaceutiques.

De même, la fabrication, l’importation, l’exportation et la vente en gros des médicaments ne peuvent être effectuées que par les établissements pharmaceutiques industriels.

Le Maroc suit avec une profonde inquiétude les violents incidents à Al-Qods

Le Maroc suit avec une profonde inquiétude les violents incidents survenus à Al-Qods et dans la mosquée Al Aqsa, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le Royaume, dont le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al Qods, considère ces violations comme un acte « inadmissible et susceptible d’attiser les tensions », ajoute la même source.

Le Maroc considère que « les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits, réaffirmant la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la Mosquée Al Aqsa, conclut le communiqué.

Samedi, des heurts ont eu lieu dans différents quartiers de Jérusalem-Est entre policiers israéliens et Palestiniens, faisant une centaine de blessés

Dans la foulée de ces violences, une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza vers Israël qui a annoncé avoir frappé des positions du mouvement islamiste Hamas dans cette enclave palestinienne de deux millions d’habitants.

Maroc : l’accueil par l’Espagne du chef du polisario, un acte « inacceptable et condamnable » (partis politiques)

Les partis politiques marocains représentés au Parlement ont affirmé, samedi, que l’accueil par l’Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, est un acte « inacceptable » et « condamnable » et s’inscrit en flagrante contradiction avec la qualité des relations entre le Maroc et l’Espagne.Dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’une réunion avec le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, en présence du ministre des Affaires étrangères, , Nasser Bourita, ces partis politiques qualifie l’accueil de Ghali d’ « acte inacceptable et de condamnable et une provocation explicite du Maroc, en flagrante contradiction avec la qualité des relations bilatérales entre les deux peuples, les deux pays et le bon voisinage, surtout que cet individu traine des accusations graves portant sur la violation des droits humains, des crimes contre l’humanité et des violations graves des droits des séquestrés aux camps de Tindouf ».

Indiquant avoir appris avec fortes réprobation et indignation l’accueil du chef du front polisario, sous fausse identité, « ce qui traduit une attitude propre aux milices et bandes criminelles », les partis politiques signataires du communiqué appellent le gouvernement espagnol à préciser clairement sa position sur cette flagrante violation et à entreprendre immédiatement tout ce qui est de nature à corriger cette situation.

Ils ont également déploré « l’attitude d’indulgence et de complaisance » dont ont fait preuve les autorités espagnoles en accueillant un ennemi du Royaume, en violation flagrante de la loi et en faisant fi des intérêts vitaux d’un pays voisin et partenaire.

A cet égard, ils ont rejeté les « justifications et prétextes de certains responsables espagnols », considérant que « le partenariat et le bon voisinage requièrent de respecter la souveraineté du Maroc et d’arrêter de traiter avec ses ennemis ».

Ces partis politiques se sont dits, en outre, convaincus que l’Espagne a « souffert et souffre toujours du séparatisme et ses répercussions néfastes sur sa stabilité et son unité, mais à aucun moment un parti marocain n’a pris position ou entrepris un acte soutenant la thèse séparatiste chez le voisin espagnol », réaffirmant leur conviction profonde que les actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali impliquent sa poursuite devant la justice espagnole, suite aux plaintes déposées à son encontre et pour rendre justice aux victimes de ses multiples crimes.

Ils ont appelé, dans ce sens, les différentes forces vives en Espagne à agir rapidement et à faire valoir la voix de la sagesse et de la logique des intérêts supérieurs communs entre les deux pays, en vue de corriger immédiatement cette grave violation à l’encontre du Maroc et réparer les dégâts subis par les relations ancestrales entre les deux peuples et les deux pays.

Covid-19: Le Maroc élargit la vaccination aux personnes de plus de 50 ans

La campagne de vaccination au Maroc est élargie aux personnes âgées entre 50 et 55 ans, annonce samedi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce communiqué, le ministère affirme que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, appelant tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure en vue de progresser vers l’immunité collective.

Le ministère insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-Covid-19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus, notamment après la découverte de nouveaux variants au Maroc.

A ce jour, un total de 5.473.809 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19. En même temps, le nombre total des personnes ayant pris leur deuxième dose du vaccin a atteint 4 390 752.

Economie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains se focalisent sur nombre de sujets notamment l’attractivité de l’économie marocaine, les transferts des MRE, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et la nécessité de respecter les mesures sanitaires.+Maroc Hebdo+ écrit que le Maroc gagne en attractivité et en stabilité en Afrique. Il a ainsi gagné une place en attractivité et deux en stabilité par rapport à l’édition précédente des Indices de la stabilité et de l’attractivité en Afrique de l’institut Amadeus.

L’édition 2021, réalisée avec le soutien de Casablanca Finance City Authority, est composée de plus de 70 sous-indicateurs qui permettent d’offrir une vision globale de la situation économique, politique et sécuritaire du continent, fait savoir l’hebdomadaire.

Dans l’édition 2021, le Maroc est classé 4e en termes de potentiel et dynamique du marché domestique. Dans le classement global d’attractivité, il se positionne au 2e rang, après l’Ile Maurice et devant l’Afrique du sud (3e). Quant à l’indice de stabilité, le Royaume se retrouve à la 3e place, après le Botswana (2e) et l’Ile Maurice (1er).

+Libération+ rapporte que les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont augmenté de 41,8% au titre des trois premiers mois de cette année.

Selon l’Office des changes, cité par le journal, ces transferts se sont ainsi établis à plus de 20,89 milliards de dirhams à fin mars dernier contre 14,73 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) durant la même période un an auparavant.

+Al Massae+ fait savoir que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi par visioconférence, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 juin 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

+Le Matin+ rapporte que que le ministère de l’Intérieur a affirmé, vendredi, la nécessité de continuer à respecter les mesures en vigueur relatives à l’enterrement et aux funérailles, et ce en vue de lutter contre le nouveau coronavirus.

Dans le cadre des mesures préventives en vigueur pour circonscrire la propagation du Covid-19 et préserver la santé des citoyennes et citoyens, le ministère de l’Intérieur a rappelé, dans un communiqué, la nécessité de continuer à respecter les mesures précédemment annoncées: se limiter à 10 personnes au maximum lors de la cérémonie d’enterrement et interdire l’organisation des funérailles.

Présence du chef du polisario en Espagne : le Maroc « prend pleinement acte » et « en tirera toutes les conséquences » (MAE)

« La décision des autorités espagnoles de ne pas aviser leurs homologues marocaines de la venue du chef des milices du “polisario” est un acte prémédité, un choix volontaire et une décision souveraine de l’Espagne, dont le Maroc prend pleinement acte. Il en tirera toutes les conséquences », met en garde le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué publié dans la nuit du vendredi à samedi.Depuis que l’Espagne a reçu sur son territoire le chef des milices du « polisario », accusé de crimes de guerre et de violations flagrantes des droits de l’homme, les responsables espagnols ont multiplié les déclarations tentant de justifier cet acte « grave et contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage », souligne le communiqué.

Selon la diplomatie marocaine l’invocation par les autorités espagnoles de considérations humanitaires « ne saurait justifier cette attitude négative ». En effet, les considérations humanitaires « ne justifient pas les manoeuvres ourdies derrière le dos d’un partenaire et d’un voisin ».

En outre, « les considérations humanitaires ne sauraient être une panacée que l’on accorde sélectivement au chef des milices du « polisario », au moment où des milliers de personnes vivent dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf ».

« Les considérations humanitaires ne sauraient, non plus, expliquer l’inaction de la justice espagnole, alors qu’elle est dument saisie de plaintes documentées. L’application de la loi et la préservation des droits des victimes ne sauraient se faire aux deux poids deux mesures, ni souffrir d’aucun double standard », poursuit le texte.

Et d’ajouter que « les considérations humanitaires n’expliquent pas, par ailleurs, que l’on soit complice d’une usurpation d’identité et falsification de passeport, destinées à contourner volontairement la loi ».

« Enfin, les considérations humanitaires ne sauraient annuler les revendications légitimes des victimes de viol, de torture et des violations massives des droits de l’homme commises par le chef de la milice du « polisario ». L’attitude de certains responsables gouvernementaux, préjugeant de la réaction marocaine et minimisant l’impact pourtant grave sur la relation, ne saurait occulter cette situation déplorable », fustige le ministère.

Le ministère précise que la préservation du partenariat bilatéral est « une responsabilité partagée, qui se nourrit d’un engagement permanent pour sauvegarder la confiance mutuelle, maintenir la coopération fructueuse et sauvegarder les intérêts stratégiques de deux pays ».

Pour rappel, le chef du polisario, Brahim Ghali, a été admis le 21 avril dernier dans un hôpital près de Saragosse sous un faux nom et une identité algérienne pour éviter des problèmes avec la justice espagnole, qui l’accuse de violations des droits de l’homme.