Aigles : une liste de 25 joueurs pour affronter le Soudan du Sud et la Côte d’Ivoire

Le sélectionneur national Eric Sekou Chelle a dévoilé ce vendredi une liste de 25 joueurs retenus pour disputer le match de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2024 face au Soudan du Sud. Cette rencontre se disputera dans une semaine, le vendredi 8 septembre à Bamako. Une liste sans grande surprise hormis les absences notables d’Amadou Haidara et El Bilal Touré pour cause de blessure. Le trio de gardiens ne change pas avec Djigui Diarra, Ibrahim Mounkoro et Ismael Diawara. En défense, le capitaine Hamari Traoré est présent, dans l’axe Boubacar Kiki Kouyate devrait tenir sa place accompagné de Mamadou Fofana ou de Sikou Niakaté. Au milieu, Yves Bissouma, très impressionnant depuis le début de la saison avec son club de Tottenham fait son retour. Diadié Samassekou, Mohamed Camara, Cheick Doucouré sont présents. En attaque Nene Dorgeles, Ibrahima Koné qui vient de rejoindre Alméria en Espagne, Sekou Koita sont sur la liste. Moussa Djenepo dont le temps de jeu est très famélique avec Southampton est aussi présent. Le rassemblera débutera le lundi 4 septembre. Après le match face au Soudan du Sud, le Mali se déplacera à Abidjan pour affronter la Côte d’Ivoire au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé.

Commission Ad’Hoc : le ministère des Sports joue à Mr Propre

Au département de la jeunesse et des sports, la rupture semble de plus en plus s’instaurer avec l’ancien système. Pour une meilleure organisation et rentabilité des rencontres internationales de football à  Bamako, le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et la Fédération Malienne de Football ont procédé à  la mise en place d’une nouvelle Commission Ad’Hoc. Après trois matchs-test, ladite Commission a tenu ce mardi un point de presse sous la Coprésidence du Ministre de la Jeunesse et des Sports et du Président de la Fédération Malienne de Football. Le Ministre et ses collaborateurs étaient là  pour rendre compte de la gestion de la Commission ad hoc mise en place suite à  la suspension de l’ancienne commission d’organisation des matchs de football accusée de malversations. Déficit Alors que les précédents matchs accusaient des déficits, les 3 matchs test organisés sous la houlette de la Commission Ad’ hoc ont généré 32 millions de FCFA. En effet, si les matchs Djoliba-Stade et Djoliba-Léopard du Congo ont respectivement généré 13 millions dont plus de 4 millions de dépenses, et plus de 6 millions dont 3 millions de dépenses, la rencontre Mali-Botswana a procuré à  l’Etat 19 millions de F CFA. Soit, pour les 3 matchs, un total de 32 millions de F CFA. Un pactole que ne pouvaient atteindre les recettes annuelles. Un flou émaillait la gestion de l’ancienne Commission d’organisation accusée de malversations et de détournement. Conséquence de sa révocation. « Depuis mon arrivée à  la tête du département, un seul match n’a pu couvrir les dépenses. Tous les matchs sans exception étaient déficitaires », regrette le nouvel homme fort du département des sports. Et Hamèye Founé de poursuivre, « Je vais gérer ce problème sans état d’âme. Quiconque se rendra coupable de détournement ira s’expliquer devant la justice », menace le ministre qui rappelle que l’Etat veut reprendre toute sa place dans la gestion du football au Mali. Sans afficher une volonté de chasse aux sorcières, le ministre pense avoir pris la décision la plus draconienne en balayant purement et simplement ladite Commission. « Je ne peux pas situer les responsabilités individuellement ». La nouvelle Commission, rassure le ministre, « travaillera à  la mise en place d’un système fiable de contrôle des billets ». Outre la sécurisation des lieux, la nouvelle Commission veillera à  la confection et à  la vente des billets. Se réjouissant des mesures du département de tutelle et du fait que le football concoure à  la sécurité et à  la paix sociale, le président de la Fédération malienne de football, Amadou Kolado Cissé, invite les amoureux de ce sport à  s’investir matériellement pour son développement. « Si nous voulons une politique de développement du foot il faut accepter de débourser. Au Mali, chacun aime le spectacle mais personne ne veut payer », indique-t-il.