Football: Kamara Ibrahim convoque 26 joueurs pour 2 matchs amicaux des Eléphants en France

Le sélectionneur de l’équipe nationale ivoirienne de football Kamara Ibrahim a convoqué 26 joueurs pour disputer deux matches amicaux des pachydermes ivoiriens prévus respectivement le 06 septembre prochain contre le Bénin au stade Michel d’Ornano de Caen (France) et le 10 septembre contre la Tunisie au stade de Rouen (France), a appris APA jeudi auprès de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).Selon la liste de ces joueurs convoqués publiée par l’instance fédérale, l’on dénombre trois gardiens de but, dix défenseurs, six milieux de terrain et sept attaquants. Le parcours des  Eléphants de Côte d’Ivoire s’est arrêté en quarts de finale de la dernière  Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) 2019 où ils ont été battus (3-4 Tab) par les Fennecs d’Algérie.

Liste des joueurs retenus

Gardiens de but

1- Gbohouo Sylvain (TP Mazembé)

2- Sangaré Badra Ali (Uthongathi FC)

3- Mandé Sayouba (Odense Boldklub)

Défenseurs :

4- Doumbia Souleyman ( Stade rennais)

5- Konan Ghislain (Stade de Reims)

6- Coulibaly Wonlo (Asec Mimosas)

7-  Aurier Serge (Tottenham Hotspur FC)

8- Bamba Abdoulaye (Angers)

9- Kanon Wilfried (Ado La Haye)

10- Traoré Ismaël (Angers)

11- Comara Cheick (Wydad Athletic Club)

12- Deli Simon (Club Bruges KV)

13- Boly Willy (Wolverhampton Wanderers)

Milieux de terrain

14- Kessié Franck (Milan AC)

15- Serey Dié

16- Seri Mickaël (Galatasaray)

17- Angban Victorien (FC Metz)

18- Seko Fofana (Udenese)

19- Ahoulou Jean Eudes (As Saint Étienne)

Attaquants

20- Max Gradel (FC Toulouse)

21- Zaha Wilfried (Crystal Palace)

22- Cornet Maxwell (Olympique Lyonnais)

23- Pépé Nicolas (Arsenal FC)

24- Meité Yakou (Reading FC)

25- Assalé Rogerb (Young Boys de Bern)

26- Togui Mel William (KV Malines)

Mauritanie : 5,6 milliards F CFA de bons du trésor vendus

La Mauritanie a vendu, cette semaine, des bons du trésor pour un montant global de 356 millions d’ouguiya MRU (5,6 milliards F CFA), selon un communiqué de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) consulté par APA, jeudi à Nouakchott.Ce montant a été vendu pour une échéance de quatre semaines à un taux moyen pondéré de 4,92%, précise le communiqué.

La BCM et le Trésor mauritanien avaient lancé conjointement, mardi dernier, un appel d’offres pour la cession de bons du trésor pour un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,5 milliards FCFA.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication avait été fixée au 29 août.

Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’Or sur le 100 m dames des jeux africains 2019

La célèbre sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a remporté mardi à Rabat au Maroc la médaille d’Or au terme de la finale du 100 m dames des jeux africains 2019.L’Ivoirienne qui conserve ainsi son titre,  a réalisé un chrono de 11″ 09 devançant  ses adversaires Gina Bass ( 2è, Gambie) et Basant Hemida (3è, Égypte). Son compatriote Arthur Gue Cissé en compétition pour la finale du 100 m hommes a obtenu la médaille d’argent en 09″ 97 derrière le nigérian Ekowo Raymond qui a réalisé un chrono de 09″ 96. 

gée de 30 ans, Marie-Josée Ta Lou,  la vice-championne du monde sur 100 m et 200 m à Londres en 2017,  est l’une des fiertés de la Côte d’Ivoire au plan sportif. La douzième édition des jeux africains se tient du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes participent à ces jeux.

Mauritanie : 4 morts dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage

Quatre orpailleurs mauritaniens ont péri dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage survenu à Gleib N’dor, à l’extrême nord du pays, a appris APA ce lundi de sources sécuritaires.Le drame a eu lieu dimanche et il a fallu plusieurs heures aux secouristes pour extraire du puits les quatre corps sans vie.

Depuis quelques années, les effondrements de puits d’orpaillage sont fréquents en Mauritanie. Rien qu’à Gleib N’dor, l’exploration artisanale de l’or a fait 26 morts et une quarantaine de blessés en 2018.

Mauritanie: démission du Gouvernement

Le premier ministre mauritanien Mohamed Salem Ould Bechir a remis samedi la démission de son gouvernement au nouveau président élu Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a appris APA de sources officielles à Nouakchott« Je souhaite au gouvernement qui sera formé plein succès dans la mise en œuvre du programme du Président de la République », a déclaré Ould Bechir dans une déclaration de presse après sa démission.

 Une telle déclaration signifie probablement que le Premier ministre sortant ne sera pas reconduit pour former un nouveau gouvernement.

 

 

Mauritanie : Ismail Ould Boudde Ould Cheikh Sidiya nouveau premier ministre

Ismail Ould Boudde Ould Cheikh Sidiya a été nommé nouveau premier ministre par le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a appris APA de source officielle samedi à Nouakchott.Ould Cheikh Sidiya, le nouveau Premier ministre a occupé par le passé le ministère de l’Habitat de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire. Il doit s’atteler à former un nouveau gouvernement. 

Son prédécesseur, Mohamed Salem Ould Bechir, avait présenté la démission de son gouvernement plus tôt dans la journée.

Le nouveau président mauritanien installé dans ses fonctions

Le nouveau président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a été officiellement installé dans ses fonctions au cours d’une cérémonie solennelle jeudi à Nouakchott, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.Vainqueur du scrutin du 22 juin dernier avec plus de 50% des suffrages, Ould Ghazouani a prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel, Diallo Mamadou Bathia, qui l’a proclamé président de la République.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence d’une bonne dizaine de chefs d’Etats africains dont ceux du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso et du Tchad), ainsi que du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, en plus des Premiers ministres marocain et algérien.

Des représentants de pays occidentaux comme la France, l’Espagne et les Etats-Unis d’Amérique étaient également présents.

Dans son discours d’investiture, Ould Ghazouani s’est engagé à créer des dizaines de milliers d’emplois au profit de tous les jeunes chômeurs, qu’ils soient diplômés ou non.

Il a également promis d’accorder « la plus grande attention aux groupes vulnérables et à ceux qui ont souffert historiquement de toute forme de marginalisation », annonçant dans ce cadre des programmes intenses et des interventions ciblées pour permettre d’éliminer toute trace de sous-développement et pour que ces groupes rejoignent le reste de la société.

Le nouveau président a aussi exprimé son intention de protéger l’unité nationale et la religion musulmane et de poursuivre les efforts d’amélioration du professionnalisme des forces armées et de sécurité.

Auparavant, le président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz avait indiqué que les réserves de la Mauritanie en devises couvrent actuellement ses besoins en importation pour 7 mois alors qu’elles ne couvraient qu’un mois et demi en 2009.

Il a ajouté que le PIB a évolué de 50% entre 2009 et 2019, période durant laquelle il a dirigé le pays.

Côte d’Ivoire/ Pêche artisanale : les mareyeuses, en grève, ferment le débarcadère Mohammed VI de Locodjro

Le point de débarquement Mohamed VI ou débarcadère de Locodjro (ouest d’Abidjan) est fermé depuis lundi suite à une à manifestation des mareyeuses se disant « trahies » par l’Etat ivoirien, dans le projet financé par Mohammed VI, Roi du Maroc, a constaté, mercredi, APA sur place.Le personnel de la cellule de Coordination du point de débarquement de pêche Mohammed VI expulsé par une foule de manifestantes, arborant des banderoles rouges en signe d’arrêt de travail,  les bureaux, hermétiquement, cadenassés, plusieurs cargos de policiers présents sur le site, les voies d’accès au débarcadère jonchées de tables et pneus calcinés…, c’est le spectacle qu’offrait, mercredi,  ce joyau fruit de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

Les acteurs (près de 4 000 personnes dont 2 400 marins pêcheurs et 1 600 mareyeuses) auxquels ce projet est destiné pour améliorer leurs conditions de vie, se sentant « floués » par l’Etat ivoirien se sont soulevés pour « revendiquer le débarquement effectif des pirogues sur le débarcadère exploité à moins de 5% de sa capacité.

« La faute est au gouvernement qui nous a fait venir ici alors que les pêcheurs ne viennent pas débarqués le poisson sur le site. Ils vont servir l’ancien site à Abobodoumé. Depuis deux ans, nous sommes sans activités alors que nous avons investi beaucoup d’argent dans la location des pirogues», fulminent Mmes Déborah Gnéoulou et Marie Flore Aké.

Pour Amon Le Gros, le silence du gouvernement traduit sa complicité dans « la situation que nous vivons », dénonçant « l’inaction des autorités pour contraindre les mareyeuses restées sur l’ancien site et qui travaillent normalement de regagner ce site. Nous n’en pouvons plus », indique-t-il.

Pourtant, après plusieurs mois de tensions, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, dans une décision du 16 juillet 2019 indiquait que le débarcadère de Locodjoro « est ouvert au débarquement de tous les produits de la pêche artisanale du District d’Abidjan ».

M. Adjoumani insiste que « les sites non aménagés du District d’Abidjan sont fermés au débarquement des produits de la pêche artisanale ; tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur … », stipule la décision No12 du 16 juillet.

« Nous nous étonnons que depuis cette date, la décision n’est pas appliquée pour amener les mareyeuses d’Abobodoumé sur le site de Locodjro », s’insurge Zogbo Héliane. Pourtant le ministre Adjoumani a invité « … toutes les forces de défense et de sécurité à l’exécution » de la décision.

Face à cette situation confuse, les mareyeuses et mareyeurs sont décidés à poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leur revendication principale qu’est le débarquement sur le débarcadère.

Soutien budgétaire de 50 millions de dollars à la Mauritanie

La Mauritanie a reçu une subvention financière de 50 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle) visitée samedi à APA.Cette subvention représente un soutien au budget mauritanien, précise l’AMI, soulignant qu’elle a été doublée par rapport au montant précédent alloué par la Banque et qui était seulement de 25 millions de dollars.

Selon l’Agence, ce doublement a été concédé à la faveur de la validation par la Banque mondiale du programme de réformes économiques et financières mises en œuvre par le gouvernement mauritanien.

La Banque mondiale, souligne l’AMI, a salué l’accomplissement par la Mauritanie de toutes les réformes économiques capitales inclues dans le cadre de ce programme

De telles réformes venaient d’être exposées par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, lors des réunions de printemps des institutions de Bretton Woods à Washington.

La Mauritanie prévoit un taux de croissance de 6% en 2019 (ministre)

Le taux de croissance économique de la Mauritanie, pour l’année 2019, devrait atteindre 6%, a annoncé le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay.Ce niveau de croissance confirme la reprise économique, a-t-il ajouté, précisant que plusieurs secteurs dont l’agriculture, la pêche et les mines ont contribué à l’évolution des indicateurs de base.

Ould Diay, qui donnait un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, a indiqué que les superficies cultivées ont évolué, surtout dans le sous-secteur de l’irrigué et la culture du riz dont les surfaces sont passées de 16.000 hectares en 2016 à 17.900 ha en 2017, 27.000 en 2018 et 31.000 en 2019, avec une rentabilité à l’hectare progressant de 6,1 tonnes en 2016 à 6,2 en 2019.

Les quantités de poissons exportées pour les 6 premiers mois de 2019 sont de 423.000 tonnes contre 395.000 pendant la même période de l’année précédente alors que leurs revenus étaient de 18 milliards d’ouguiyas MRU (486 millions de dollars US) pour les 6 premiers mois de 2016 contre 19 milliards (513 millions de dollars US) actuellement.

S’agissant des mines, le ministre mauritanien a rappelé que la Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui exploite les minerais de fer tablait sur une production de 12 millions de tonnes en 2019, révélant que le niveau de 6,1 millions a été déjà atteint au cours des 6 premiers mois de l’année.

Il a également signalé que la société Tasiast qui exploite les minerais d’or a augmenté sa production pendant le premier semestre de 2019 par rapport à la même période de l’année précédente.

Filiale du groupe canadien Kinross, cette société a fait bondir ses revenus en devises de 80 millions de dollars US au cours de la première moitié de 2016 à 130 millions pour la même période de 2019, a précisé Ould Diay.

Mauritanie : Macron félicite Ghazouani et demeure « engagé » au Sahel

Le président français Emmanuel Macron a exprimé « l’engagement ferme » de son pays aux côtés de son nouvel homologue mauritanien, le président élu Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans les défis sécuritaires et économiques de la région du Sahel, rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle) reçue à APA.« Je tiens à vous assurer de la fermeté de notre engagement à vos côtés dans la lutte pour la sécurité et le développement régional », a écrit Macron dans un message de félicitations adressé à Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, élu en juin dernier à plus de 50% des suffrages.  

Par ailleurs, le président Macron a indiqué que Paris soutient Nouakchott dans ses axes prioritaires de développement « que sont l’éducation, la diversification de l’économie et l’emploi des jeunes, le renforcement des infrastructures et la sécurité nationale comme régionale ».

« La Mauritanie, rappelle-t-il, qui a été à l’origine de la création du G5 Sahel et en prendra bientôt la présidence, a un rôle essentiel à jouer pour poursuivre la dynamique de son renforcement et plus largement à contribuer à la stabilité de la région ».

Outre la Mauritanie, le G5 Sahel comprend le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Emmanuel Macron a également évoqué la possibilité d’une rencontre prochaine avec son homologue mauritanien qui sera investi dans ses nouvelles fonctions le 1er août prochain.

Une telle rencontre a pour but de renforcer la collaboration bilatérale, a-t-il expliqué, se félicitant des « liens étroits » entre « les deux peuples qui se concrétisent notamment par le retour du tourisme dans votre beau pays ».

Les principales zones touristiques en Mauritanie avaient été déconseillées par le Quai d’Orsay depuis l’assassinat, en décembre 2007, de 4 touristes français près d’Aleg (260 kilomètres au sud-est de Nouakchott).

« Nous sommes à votre disposition pour appuyer vos efforts dans ce cadre », a conclu le président français.

Production agricole : la Mauritanie table sur 504 789 tonnes en 2020

La Mauritanie vise une production agricole de 504.789 tonnes pour la saison 2019 – 2020 lancée mardi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz dans la région du Brakna, a appris appris de source officielle à Nouakchott.Cette prévision est composée de 356.883 tonnes de paddy et 47.906 tonnes de diverses céréales, a précisé la même source, ajoutant qu’un total de 319.707 hectares seront exploités à cette fin, avec 67.894 ha réservés au secteur irrigué et 251.818 ha au pluvial.

Dans un discours prononcé à cet occasion, la ministre du Développement rural, Lemina Mint El Kotob Ould Momma, a souligné que les surfaces cultivées annuellement dans son pays sont passées de 13.428 ha en 2009 – 2010 à 62.829 ha en 2018 – 2019.

Cela a permis, a-t-elle expliqué, de porter la production brute 53.569 tonnes pour la campagne 2009 – 2010 à 322.290 tonnes en 2018-2019, avec respectivement un rendement de 3,9 et 5,1 tonnes.

La ministre a par ailleurs indiqué que le nombre de palmiers dattiers en Mauritanie est passé de 2,4 millions en 2009 à 2, 9 millions en 2017, avec une augmentation de la production annuelle passant de 50.400 tonnes de dattes à 64600 tonnes sur la même période.

Selon elle, le taux de développement du secteur de l’agriculture est passé de 0,4 % en 2009 à 6,7 % en 2018.

Le PDG du Groupe Attijariwafa bank fait Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire

Le Président directeur général du Groupe bancaire marocain Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani a été élevé lundi au grade de Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette distinction qui a fait l’objet d’une cérémonie a permis à la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté de rappeler les relations historiques d’amitiés entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

«Au moment où le Maroc se positionne comme le premier partenaire économique africain de la Côte d’Ivoire, je suis particulièrement heureuse de retrouver en vous, Monsieur El Kettani, une figure et un symbole de la continuité des relations d’amitiés entre nos deux pays et nos deux peuples », a déclaré Mme Diabaté.

Recevant avec humilité et fierté la médaille, le patron du Groupe Attijariwafa bank  a vu en cette distinction un «encouragement» aux «20 000 collaboratrices et collaborateurs du groupe qui servent 10 millions de clients en Afrique» à « poursuivre les efforts» pour le développement du continent.

« Cette marque de reconnaissance constitue pour moi un immense honneur et un encouragement à poursuivre, (…) les efforts déployés en faveur d’une coopération Sud-Sud performante, et d’un développement économique équilibré et inclusif de nos deux pays », El Kettani.

Attijariwafa bank dont la filiale ivoirienne est la Société ivoirienne de banque (SIB) participe activement au développement de l’économie ivoirienne en accompagnant notamment  les grandes entreprises, les PME et les TPE ivoiriennes.

Selon le Directeur général de la SIB, Daouda Coulibaly, en 5 ans la banque a octroyé près de 70 milliards de FCFA pour l’accompagnement d’environ 3000 projets.  

Raid aérien en Libye : des Nigérians parmi les morts (OIM)

Plusieurs Nigérians figurent parmi les 40 migrants tués lors de l’attaque, mardi soir, du centre de détention de Tajoura à Tripoli, en Libye, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué reçu jeudi à APA.Le communiqué signé du chef de mission de l’OIM au Nigeria, Franz Celestin, ne précise toutefois pas le nombre de Nigérians tués dans l’attaque qui a fait en outre 35 blessés, selon le ministère de l’Intérieur à Tripoli.

Profitant de cette  frappe aérienne dirigée contre le centre qui accueillait environ 600 migrants et réfugiés, dont des femmes et des enfants, Célestin s’est dit consterné et a appelé à la fin immédiate de la détention de migrants et de réfugiés en Libye.

« Je me joins à l’appel pour la fin immédiate de la détention des migrants et des réfugiés », a-t-il déclaré, ajoutant que cette dernière vague de violences témoigne du danger contre lequel l’OIM et le HCR avaient mis en garde les migrants et les réfugiés retournant en Libye après leur interception ou leur sauvetage sur la mer Méditerranée.

Pour sa part, le président Muhammadu Buhari a condamné la frappe aérienne, la qualifiant d’ « inhumaine, de méchante et d’insensible » à la situation « de personnes désespérées et sans défense ».

Exigeant une enquête internationale, il a martelé que les responsables de la mort et des blessures de nombreux migrants devaient être traduits en justice.

Ce drame est un signal d’alerte lancé aux factions belligérantes en Libye et à la communauté internationale pour rétablir rapidement la paix et la stabilité dans ce pays, a-t-il dit, priant Dieu de réconforter les familles endeuillées et d’accorder un prompt rétablissement aux blessés.

La présidentielle mauritanienne, «un exemple important pour d’autres démocraties» (USA)

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Nouakchott, dans un communiqué dont APA a reçu obtenu copie mardi, a qualifié d’ « exemple important » l’élection présidentielle tenue en Mauritanie le 22 juin dernier, souhaitant que ce scrutin inspire « d’autres démocraties en Afrique et dans le monde arabe ».Cette « importante élection a permis le transfert pacifique du pouvoir d’un président élu démocratiquement à un autre président élu démocratiquement », a soutenu la représentation diplomatique américaine dont le communiqué a été publié 24h après que que le Conseil constitutionnel mauritanien a validé l’élection dès le premier tour de Mohamed Ould Ghazouany, le candidat du pouvoir.

Le scrutin « marque un tournant dans l’histoire de la Mauritanie », ajoute le communiqué qui, tout en se félicitant de son « bon déroulement », souligne que « les USA sont impatients de collaborer étroitement » avec le nouveau président « et son nouveau gouvernement dans les nombreux domaines de coopération » entre les deux pays.

L’ambassade a en outre salué « l’engagement de chacun des candidats à la présidence à promouvoir l’unité et le dialogue nationaux ».

Quatre des cinq candidats malheureux ont rejeté les résultats annoncés provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lundi dernier et introduit des recours auprès du Conseil constitutionnel, qui les a toutefois rejetés pour insuffisances de preuves.

Un réseau international de chefs d’entreprises à Abidjan pour accompagner les jeunes entrepreneurs

Le « Réseau Entreprendre International », une organisation composée de près de 15 000 chefs d’entreprises issus d’une dizaine de pays au monde dont la Côte d’Ivoire, a officiellement lancé ses activités à Abidjan en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce réseau met un accent particulier sur la question de l’accompagnement des jeunes qu’il assure sur une période de 36 mois post financement.

« Dans 80% des cas, ce qui manque à ces jeunes entrepreneurs, c’est l’accompagnement, le réseautage, les outils et les conseils», a expliqué,  lors de cette cérémonie de lancement,  Medhi Laraki, le président du « Réseau Entreprendre Maroc».

« Cette année au Maroc, c’est une centaine de sociétés qui ont été accompagnées et dans le monde, ce sont 10 000 lauréats qui ont été accompagnés par 15 000 chefs d’entreprise», a poursuivi M. Laraki, justifiant que la Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter un bureau de ce réseau en raison des nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes porteurs de projets dans le pays.

  Le « Réseau Entreprendre International »  a permis de  « sauvegarder 30 000 emplois avec 92% de jeunes créateurs d’entreprises toujours en activité trois ans après le démarrage de leur projet.  Chaque année, ce sont 1000 lauréats qui bénéficient de l’accompagnement de ce réseau », conclut la note.

L’Etat de Côte d’Ivoire qui encourage les jeunes à l’entrepreneuriat, a dégagé un fonds de garantie de 20 milliards FCFA pour financer les jeunes porteurs de projets dans le pays.

Mauritanie : un candidat malheureux demande l’annulation de la présidentielle

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle en Mauritanie, Sidi Mohamed Boubacar Boussalev, a, dans un communiqué reçu samedi à APA, demandé au Conseil constitutionnel d’annuler ce scrutin, au motif qu’il est entaché de «violations inacceptables».Les résultats provisoires annoncés dimanche soir par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) proclame le candidat du pouvoir, Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, vainqueur dès le premier tour avec 52, 01% des voix.

Mais pour le directoire de campagne de Boubacar Boussalev, quelque 52.000 voix comptabilisées dans plus de 200 bureaux de vote ont été frauduleusement attribuées à M. Ghazouani.

Boussalev dénonce en outre le bourrage des urnes, des situations  où le nombre de votants est supérieur à celui aux inscrits et le renvoi de plusieurs de  représentants.

Le communiqué a également signalé le vote au nom de personnes absentes, l’usage public d’armes pour menacer les électeurs et la modification de résultats consignés dans les procès-verbaux lors du dépouillement des voix, sans parler de l’annonce faite par M. Ghazouani de sa victoire avant la proclamation officielle par la CENI.

Cette dernière mesure viole la loi et vise à mettre le peuple devant un fait accompli, a souligné le texte, appelant le Conseil constitutionnel à mener les investigations nécessaires pour établir la vérité.

Face au Maroc, la Côte d’Ivoire a «manqué de jus», selon Serge Aurier

Le capitaine de la sélection ivoirienne, Serge Aurier, a expliqué la défaite de la Côte d’Ivoire, vendredi soir, face au Maroc (0-1) en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en Egypte, par le « manque de jus » de ses coéquipiers et lui.« Je pense qu’on est tombé sur une équipe qui avait davantage de jus que nous. Ils ont eu un jour de récupération en plus. Je crois qu’on a manqué de fraicheur, tout simplement, ce soir… », a-t-il justifié la défaite au micro de Radio France Internationale (RFI).

Selon Serge Aurier sorti sur blessure (69è), les Marocains ont été meilleurs dans l’engagement, soulignant, également, le manque de réalisme de l’équipe ivoirienne.

« On s’est créé des occasions de but, mais on n’a pas été réalistes. Eux, sur leur première ou leur deuxième occasion, ils ont réussi à marquer », déplore le capitaine  des Eléphants de Côte d’Ivoire pour qui «l’objectif était de se qualifier, ce soir (vendredi) en huitièmes de finale ».

 Cependant, à en croire le défenseur de Tottenham (Premier League anglaise), l’espoir d’une qualification n’est pas perdu.

« Il nous reste encore un match pour ça. On va tout faire pour le gagner », espère-t-il, insistant qu’ « on n’était pas très bien, physiquement, durant ce match-là. On va donc bien se reposer pour pouvoir bien finir avec ce dernier match qui peut être synonyme de qualification », ajoute le joueur.

Pour y parvenir,  « il faudra être plus costaud et mieux organisé pour pouvoir le remporter », prévient le capitaine de la sélection ivoirienne, soulignant que son équipe « a perdu une bataille mais pas la guerre ».

Sur sa blessure, Serge Aurier affiche un pessimisme pour la suite de la compétition.

« Pour moi, je pense que c’est peut-être terminé parce que j’ai ressenti quelque chose. C’est peut-être un claquage ou une déchirure », déclare-t-il, dubitatif, dans l’attente  des «examens », sinon, pour l’heure,  « ce n’est pas top top ».

CAN 2O19/ Après la défaite des Eléphants, «découragement n’est pas ivoirien»

Après la défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire face aux Lions de l’Atlas du Maroc (0-1), vendredi soir au Caire, en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la CAN 2019, les Ivoiriens ont salué la victoire des Marocains soulignant que « découragement n’est pas ivoirien» pour la suite de la compétition.« Bravo au Maroc pour sa victoire. Nous avons encore nos chances de qualification pour le deuxième tour. Face à la Namibie, c’est quitte ou double. Comme découragement n’est pas ivoirien, il y a de l’espoir que les jeunes sortent de ce groupe pour les huitièmes de finale », résume Béhi Alain.

C’est au Café Choco à Treichville, au sud d’Abidjan que des supporters marocains et ivoiriens se sont retrouvés pour suivre « ce choc » du groupe D ensemble dans une ambiance de fraternité, les uns raillant les autres à chaque occasion de l’une ou l’autre équipe. 

« Ce match va consolider la solidarité et la fraternité entre les deux pays », indique Mohamed Hassan, arborant les couleurs de son pays comme ses compatriotes marocains. 

« Dans affaire de ballon, il n’y a pas de fraternité, c’est la victoire pour l’honneur du pays », réplique, sur un air taquin, Coulibaly Moussa louant « les exploits des joueurs ivoiriens ».

Lorsque Youssef En-Nesyri marque pour le Maroc (23è), la colonie marocaine donne de la voix pour saluer l’ouverture du score. « Nous allons égaliser, vous allez voir », se convainc M. Béhi quand son compatriote Ferdinand Kouassi est déjà, gagné par la déception.

« Avec cette équipe qui joue sans milieu de terrain, comment on peut égaliser ? », interroge-t-il. A la pause, les frères Hotan manifestent, bruyamment, l’avantage au score des Lions de l’Atlas. 

Jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre camerounais Alioum Alioum, ils célèbrent la victoire des siens par des « you you », saluant le bel esprit qui a prévalu. « Certes le Maroc a gagné sur le terrain mais l’amitié entre les deux peuples qui a gagné. Les Ivoiriens n’ont pas démérité. Vive le Maroc, vive la Côte d’Ivoire», salue, pour sa part, Abdoul Mohamed. 

Pour Jean-Paul Ottrou, cette défaite n’enlève rien « à la valeur de nos Eléphants qui peuvent barrir devant la Namibie pour arracher la qualification ». 

« Les Marocains ont été forts. J’ai apprécié ici la belle ambiance durant le match où supporters marocains et ivoiriens se taquinaient. A nos joueurs, je demande de ne pas se décourager pour gagner le dernier », résume Koné Boundiara la gérante du Café Choco.

Manifestations postélectorales : «une centaine d’étrangers» arrêtés en Mauritanie (ministre)

Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, a annoncé qu’ « une centaine d’étrangers » ont été arrêtés lors des manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de samedi dernier, donnant vainqueur le candidat du pouvoir, Mohamed Ould Ckeikh Mohamed, plus connu sous le nom de Mohamed Ould Ghazouani.S’exprimant, mardi à soir à la télévision nationale, le ministre a ajouté avoir reçu les ambassadeurs de la Gambie, du Mali et du Sénégal pour les informer de la situation et les prier de demander à leurs ressortissants de « s’abstenir de participer aux manifestations et à tout ce qui perturbe l’ordre public en Mauritanie ».

« Les ambassadeurs ont été très compréhensifs et ils ont pris l’engagement de sensibiliser leurs concitoyens sur la nécessité de respecter les lois en vigueur en Mauritanie », a souligné Ismail Ould Cheikh Ahmed, avant de relever que les personnes arrêtées « ne représentent pas les communautés de leurs pays respectifs qui sont pacifiques et paisibles ».

Il a par ailleurs donné l’assurance que la Mauritanie restera un pays d’accueil et d’hospitalité pour tous ceux qui désirent s’y installer, mais « qu’elle ne tolérera jamais que des étrangers participent à des mouvements de protestation accompagnés de scènes de pillage».

Dénonçant ce qu’il qualifie de « complot ourdi par des parties extérieures », le ministre de l’Intérieur, Ahmedou Ould Abdallah, a martelé que les personnes arrêtées « seront sanctionnées conformément aux lois mauritaniennes », avant d’ajouter que tout rassemblement non autorisé sera dispersé par les forces de l’ordre.

Internet est coupé en Mauritanie depuis mardi après-midi

L’UA salue « le calme et la sérénité » de la présidentielle en Mauritanie

La mission d’observation de l’Union africaine pour l’élection présidentielle en Mauritanie s’est réjouie de la bonne tenue du scrutin de samedi dernier, soulignant que « tout au long » de celui-ci « le calme et la sérénité » ont prévalu.L’élection « « s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes où le calme et la sérénité ont régné tout le long du processus électoral, notamment le jour du scrutin », a notamment le Camerounais Philémon Yang, chef  de la mission de l’UA, lors d’une conférence de presse lundi soir à Nouakchott.

La mission, a-t-il toutefois souligné, a relevé quelques petites insuffisances liées  aux retards de vote ou l’absence de facilités pour les personnes handicapés ou âgées et les femmes enceintes.

Par ailleurs, la mission a recommandé au gouvernement mauritanien d’approfondir le dialogue entre les différents acteurs politiques afin d’instaurer un climat de confiance apaisé, car gage de consolidation démocratique.

Les observateurs africains ont aussi recommandé de favoriser une plus grande ouverture de la Commission électorale nationale et indépendante (Céni) afin que les différentes sensibilités politiques y soient représentées.

Les candidats malheureux à cette présidentielle considèrent que la Céni qui a supervisé le processus électoral était composée uniquement de membres favorables au vainqueur du scrutin, le candidat du pouvoir Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany.

Selon les résultats provisoires de la Céni, annoncés dimanche soir, ce dernier a remporté le scrutin dés le premier tour avec 52,01% des suffrages.

Aprés la présidentielle, les Mauritaniens se passionnent pour les Mourabitounes

A peine sortis d’une élection présidentielle, sanctionnée par la victoire au premier tour du candidat du pouvoir Mohamed Ould Ghazouani, crédité de 52,01% des suffrages par la Céni, les Mauritaniens ont désormais le regard tourné vers l’Egypte où leur équipe nationale de football affronte ce lundi soir le Mali dans le cadre de la 1ére journée de la 32e Coupe d’Afrique des nations.Khadim Koné, 35 ans, électricien du bâtiment croisé dans les rues de Nouakchott, compte sur une belle victoire des Mourabitounes (surnom de la sélection mauritanienne), emmenés notamment par Ismaël Diakité et Moulaye Ahmed Khalil alias «Bessam», pour atténuer sa déception née de la défaite de son candidat,  Biram Dah Ould Abeid. Avec seulement de 18,58 % des voix, ce  dernier est arrivé deuxième mais loin derrière Ghazouani, le vainqueur du scrutin.

Quelque peu euphorique, Khadim déclare : « Ça fait longtemps qu’on joue au football (en Mauritanie), mais on ne s’était jamais qualifié même pour le tournoi Amilcar Cabral. Mais depuis l’arrivée de l’entraineur français Corentin Martins, on peut dire Machallah ».

Avant les pas de géant accomplis par le football mauritanien, il y a eu une traversée du désert que les supporters comme les joueurs n’ont pas oublié. « Nous avons été classés dans les derniers (206e sur 211 en 2012) avec les pays en guerre comme la Somalie ou d’autres qui ne jouent jamais au foot comme les îles Vierges britanniques », se souvient un ancien joueur dans Le Monde.

Aujourd’hui, les Mourabitounes sont 21e en Afrique et 103e dans le monde, un prodigieux bond en avant qui est le fruit d’un projet amorcé en 2011 par Ahmed Yahya, président de la Fédération de football de la République islamique de Mauritanie (FFRIM).

Le journal français rappelle que Ahmed a commencé sa carrière de dirigeant au FC Nouadhibou où, avec Aziz Boughourbal, un ami d’enfance, il crée à l’âge de 24 ans un club dans la capitale économique de la Mauritanie. Les deux hommes, tous deux patrons d’une société de pêche, travaillent au développement des infrastructures (centre de formation, salle de sport, soutien scolaire…) en misant sur la durée.

« Nos familles nous prenaient pour des fous, mais on a tenu bon, se souvient Ahmed Yahya. On a agi comme des passionnés mais en essayant de faire des choix responsables ». Depuis lors, le FC Nouadhibou, à nouveau sacré champion de Mauritanie en 2019, enchaîne les titres nationaux.

Aujourd’hui, à l’opposé des frictions qu’occasionne la politique, le football est le commun rassembleur des les Mauritaniens, à en croire Abdoulaye Dieng, un primo-votant trouvé, samedi jour de la présidentielle, au centre de vote du stade olympique de Nouakchott, lieu où le vainqueur du scrutin a glissé son bulletin dans l’urne.

« Après la qualification de l’équipe nationale à la Coupe d’Afrique, tout le monde était comme un seul homme. Et on était tous sortis pour les accompagner à l’aéroport » quand ils se rendaient en Egypte, se souvient le jeune homme, partisan de Baba Hamidou Kane (4e avec 8,71 %).

Si la sélection mauritanienne a déjà disputé deux fois (2014 et 2018) le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), une compétition réservée aux joueurs locaux, sans l’once d’une victoire, les supporters espèrent tout de même voir leur sélection aller le plus loin possible dans la Can égyptienne.

« J’aimerais vraiment que cette équipe fasse un long parcours. Nous avons de très bons joueurs tels que Mamadou Wade, Adama Ba et Guidilèye Diallo », affirme avec emphase Khadim Koné.

A priori,  la tâche semble difficiles pour les Mourabitounes qui partagent la poule E avec de grosses pointures telles que l’Angola, la Tunisie et le Mali, leur adversaire de ce soir.

Peu connus au plan international, les joueurs de la sélection sont un mélange de locaux et d’expatriés évoluant dans des clubs de seconde zone en Afrique, en Europe et dans les pays du golfe. Le Mali ferait une erreur en les prenant de haut, oubliant que les Mauritaniens ont fait sensation lors des éliminatoires en faisant tomber notamment le Burkina Faso du virevoltant attaquant lyonnais Bertrand Traoré.

Durant leur stage de préparation à Marrakech, au Maroc, ils ont battu en match amical Madagascar (3-1) avant de chuter sur le même score face au Bénin.

Un bilan mitigé qui fait dire à Moustapha Sall, l’entraineur adjoint des Mourabitounes : «aujourd’hui, nos adversaires se méfient de notre équipe. L’effet de surprise ne joue plus en faveur des Mauritaniens. C’est le plus difficile qui commence ».

Mauritanie : un homme de l’«ombre» accède au fauteuil présidentiel

Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed dit Ould Ghazouani, vainqueur de l’élection présidentielle mauritanienne avec 52,01% des suffrages, selon les résultats provisoires de la Ceni, est si proche du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz que d’aucuns le présentent comme son « ombre ».C’est au début des années 1980 que démarre leur compagnonnage, quand  Aziz et Ghazouani suivent la même formation militaire à Meknès au Maroc.

Sur le champ politique, ils affichent également leur complicité à travers deux coups d’Etat fomentés en 2005 et 2008 par Abdel Aziz. Lors du dernier putsch, celui de 2008, Ghazouani, devenu chef d’état-major des armées, s’avère d’un appui décisif car son ami s’empare enfin des rênes du pouvoir.

Un an plus tard, il organise et gagne la présidentielle, se conférant ainsi une légitimé. Durant les deux mandats de cinq ans que Aziz passe à la tête de la Mauritanie, Ghazouani est à ses côtés. Une fidélité récompensée sous la forme d’une nomination à la tête du ministère de la Défense. En outre, lorsque Aziz blessé accidentellement par balle en octobre 2012 va se soigner en France, Ghazouani joue discrètement les intérimaires en veillant en coulisses sur le fauteuil présidentiel.           

Ainsi, c’est naturellement que le président Aziz, écarté de la présidentielle de cette année par la Constitution qui limite à deux les mandats du chef de l’Etat, choisit Ghazouani pour lui succéder.

Ce dernier quitte alors le ministère de la Défense en novembre 2018 et annonce, le 1er mars 2019, sa candidature à la présidentielle du 22 juin dernier.

Agé de 62 ans, Ghazouani, fils d’un chef de confrérie musulmane, originaire de la wilaya (préfecture) de l’Assaba (sud de la Mauritanie) peut sortir enfin de l’ « ombre » de son frère d’armes et se forger tout seul un destin présidentiel.

Durant la campagne présidentielle, Ghazouani qui passe pour un homme « plus posé » que son ami Aziz, ne le cède en rien aux cinq autres candidats, tous de l’opposition. En plus d’apprendre à donner des coups comme tout bon politicien, il décroche plusieurs souteneurs en enrobant ses discours de promesses mirobolantes comme celles de « construire 10.000 logements sociaux et d’employer 100.000 jeunes », une fois décrochée la magistrature suprême.

Pour l’opposant Mohamed Maouloud, par ailleurs candidat à la présidentielle, Ghazouani fait dans la continuité car il est simplement un «des piliers du système» mis en place par Aziz.

Qu’importe, Ghazouani n’en continue pas moins de tisser sa toile et, provocateur, il suscite la colère de l’opposition en s’autoproclamant vainqueur du scrutin, quelques heures seulement après la fermeture des bureaux de vote. Dimanche soir vers 23h, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lui donnera raison en le déclarant vainqueur au premier tour.

Vu sa grande discrétion en ce qui concerne sa famille, c’est par bribes qu’on obtient des informations sur sa vie privée. Selon un journaliste mauritanien interrogé par l’envoyé spécial de APA, Ghazouani a « cinq enfants » dont deux avec son actuelle épouse, Mariem Dah, une dentiste formée en Syrie.

L’un de ces deux enfants, est un « autiste », d’après le confrère, soulignant que ce handicap a poussé sa mère à créer une association dédiée aux personnes atteintes par ce trouble et enclines au repli sur soi.

Toutefois, souffle notre source, Ould Ghazouani avait auparavant convolé en premières noces avec sa cousine, Khadidiatou Gazhouani, puis avec Mariem Lahah, nièce… du président Abdel Aziz.

Mauritanie : Ghazouani remporte la présidentielle dès le premier tour (Ceni)

Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, candidat du parti au pouvoir, a remporté dès le premier tour l’élection présidentielle en Mauritanie grâce à un score de 52,01% des suffrages, a annoncé dimanche soir à Nouakchott Mohamed Vall Ould Bellal.Selon le président de la Commission électorale nationale et indépendante (Ceni) qui donnait un point de presse sur les résultats provisoires de la présidentielle organisée hier samedi, le général Ghazouani est suivi par les cinq candidats de l’opposition Birama Dah Dah Abeid (18,58% des voix), Sidi Mohamed Boubacar Boussalev (17,87 % des voix), Kane Hamidou Baba (8,71 % des voix), Mohamed Sidi Maouloud (2,44 % des voix) et Mohamed Lemine El Mourteji Wavi (0,40% des voix).

La proclamation définitive des résultats sera faite par le Conseil constitutionnel.

Un million et demi d’électeurs étaient inscrits pour ce scrutin dont le taux de participation est de 62,66%.

Présidentielle mauritanienne : de faibles manifestations éclatent avant l’annonce des résultats

Plusieurs personnes ont été aperçues dimanche au crépuscule manifester dans les rues de Nouakchott avant d’être réprimées par les forces de l’ordre, peu avant la proclamation des premiers résultats de la présidentielle malgré des tendances qui donneraient vainqueur le candidat du pouvoir, Ould Ghazouani.Les policiers, en tenue noire et dans leurs véhicules, ont lancé  des grenades lacrymogènes aux manifestants qui, à leur tour, ont riposté par des pierres, érigeant sur certains passages des barrières. 

Mais leur manifestation a été visiblement maîtrisée. Certaines sources révèlent qu’ils voulaient se rendre au siège de la Commission électorale pour manifester au regard des premières tendances qui sont en train d’être communiquées. Mais ils ne sont pas arrivés à leur fin.

Parmi les manifestants, on voyait des femmes et plusieurs jeunes.

Par ailleurs, depuis le début de la soirée l’internet fonctionne au ralenti.

L’élection présidentielle mauritanienne se tenait hier et mettait en lice cinq candidats de l’opposition contre un autre, le général Ould Ghazouani, soutenu par le parti au pouvoir. 

Le président Abdelaziz, terminant son second mandat en août, ne peut plus se représenter.

Dans la nuit du samedi au dimanche, Ould Ghazouani a revendiqué la victoire. 

Réunis ce dimanche matin, Sidi Mohamed Boubacar, Biram Dah Abeid, Mohamed Sidi Maouloud et Kane Hamidou Baba, quatre candidats de l’opposition, ont toutefois rejeté la possibilité de remporter le scrutin dès le premier tour.

Présidentielle mauritanienne : un taux de participation aux alentours de 55%

Le taux de participation au scrutin présidentiel organisé samedi en Mauritanie était aux alentours de 55% au moment de la fermeture des bureaux de vote à 19h (heure locale et universelle), a appris APA au sein de certains membres de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).En dépit de la fermeture des bureaux, les opérations de vote se poursuivent dans certains bureaux de vote.

Selon la loi électorale, toute personne qui se trouve en position devant les bureaux de vote à 19h (heure de fermeture des bureaux de vote) est admise à remplir son devoir citoyen quel que soit le temps que cela prendra.

Pendant ce temps, les opérations de dépouillement ont commencé au niveau de certains bureaux de vote.

Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé dans le calme en dépit de plaintes exprimées des candidats de l’opposition sur des irrégularités portant essentiellement sur la partialité de la CENI en faveur du candidat de la majorité présidentielle, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani.

Aucune estimation de délai n’a encore été fournie pour l’annonce officielle des résultats dont le principal enjeu est, dans cette phase, l’existence ou non d’un second tour.

  

 

 

Présidentielle mauritanienne : l’opposition décèle des « signes peu encourageants »

L’ancien Premier ministre Sidi Mouhamed Ould Boubacar, un des cinq candidats de l’opposition à la présidentielle mauritanienne, a déclaré samedi, peu après son vote, avoir constaté des « signes peu encourageants » du scrutin, là où un autre opposant, Mohamed Ould Mouloud, a posé des conditions avant de reconnaître un quelconque résultat.« Les candidats de l’opposition et moi-même sont entrés dans ce processus avec la volonté de participer de bonne foi. Mais malheureusement, nous décelons certains signes peu encourageants », a dit Ould Boubacar, candidat jouissant du soutien du parti islamiste Tawassoul, principale force de l’opposition.

Il dénonce un parti pris de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), soulignant qu’elle est « déséquilibrée » vis-à-vis des camps de l’opposition et de la majorité.

« Certaines personnes influentes ont réussi à placer à la tête de certains bureaux de vote des personnes qui ne sont pas du tout en faveur de la transparence », a déploré Ould Boubacar, ajoutant que ces mêmes personnes ont également empêché à des représentants de candidats de l’opposition de siéger.

Par ailleurs, « nous avons aussi noté le refus d’inviter les observateurs internationaux et des violations de la loi en matière d’impression des bulletins de vote. Le plus important marché a été attribué à un imprimeur qui est le principal bailleur de fonds du candidat du pouvoir », a-t-il indiqué, appelant ainsi « vivement » la Ceni « à donner suite à (leurs) recours ».

Toutefois, des observateurs de l’Union africaine ont été aperçus ce matin dans certains centres de Nouakchott. Leur chef, Philémon Yang, avait déclaré à la presse qu’il attendait le compte-rendu de ses représentants sur les autres régions du pays pour pouvoir donner son appréciation générale du déroulement du scrutin.

Pour sa part, le candidat Mohamed Ould Mouloud, soutenu par l’opposition historique incarnée par Ahmed Ould Daddah, a déclaré : « Si la fraude ne prend pas une dimension excessive, nous souhaitons que l’heureux gagnant soit accepté par tout le monde. Et nous serons les premiers à reconnaître les résultats des élections ».

Toutefois ce matin, le candidat du parti au pouvoir sortant, Mouhamed Ould El Ghazouani, s’était dit « fier » de l’expression et du déroulement « du climat démocratique » dans son pays après avoir « accompli (son) devoir citoyen ».

 

 

Présidentielle : le candidat Ghazouani « fier du climat démocratique en Mauritanie »

Mouhamed Ould El Ghazouani, candidat de l’Union pour la République (UPR), le parti au pouvoir sortant en Mauritanie, a félicité samedi, jour du scrutin présidentiel, le peuple mauritanien, se disant par ailleurs « fier » de l’expression et du déroulement « du climat démocratique » dans son pays.« J’ai accompli mon devoir citoyen. Je suis fier de ce climat démocratique en Mauritanie. C’est  un climat de sérénité, de calme », a constaté l’ancien ministre de la Défense après son vote qu’il a effectué peu après 12h, faisant suite à son arrivée mouvementée au centre du stade olympique de Nouakchott, tout de blanc vêtu et sous bonne escorte.

« Je félicite le peuple mauritanien pour sa maturité politique, son éveil pendant la campagne électorale qui a été calme », a poursuivi l’ex-général, assailli par de nombreux journalistes et caméramans auxquels il s’est adressé en arabe.

Mouhamed Ould El Ghazouani, proche du président Mohamed Ould Abdelaziz qui termine son dernier mandat en août, est l’un des favoris de cette présidentielle qu’il dispute avec cinq autres candidats : Ould Boubacar, Biram Dah Ould Abeid, Mohamed Ould Mouloud,  Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Baba Hamidou Kane.

Ouverts depuis 7h, les bureaux de vote n’ont pas reçu une forte affluence dans la matinée. Mais selon une source proche de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni), le taux de participation s’élevait « à 30% à midi ».

Le fichier électoral mauritanien compte « plus d’un million » de personnes là où les bureaux de vote sont estimés à près de 5000.

La Mauritanie, pays de près de 4 millions d’habitants souvent marqué par des coups d’Etat, s’apprête à travers cette élection à la remise démocratique du pouvoir.

Présidentielle mauritanienne : vote de Ghazouani, le candidat du pouvoir

Le candidat de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir), Mouhamed Ould El Ghazouani, a voté samedi, peu après 12h à Nouakchott, pour l’élection présidentielle en Mauritanie dont il est l’un des grands favoris.Arrivé au centre du stade olympique de Nouakchott, tout de blanc vêtu et sous bonne escorte, l’ancien ministre de la Défense a rempli son devoir civique au bureau 8.

Après le vote, il s’est adressé en arabe, deux minutes environ, aux nombreux journalistes et caméramans, avant de s’en aller à bord de son véhicule.

Peu avant son arrivée, certains de ses sympathisants avaient confié à APA toute leur confiance de voir leur leader Ghazouani triompher à l’issue du scrutin. Cinq autres candidats briguent le fauteuil présidentiel, à l’écart duquel s’est tenu le président sortant, Mohamed Ould Abdelaziz, qui termine son dernier mandat en août prochain.

 Taghi Cheikhna, partisan de Ghazouani, décrit l’ex-général comme « le candidat de l’espoir » et du « consensus ». Il ajoute que l’ancien ministre de la Défense « a pris l’engagement de construire 10.000 logements sociaux et d’employer 100.000 jeunes » dans une population mauritanienne estimée à près de quatre millions d’habitants.

« Je ne voudrais pas de second tour pour mon candidat (Ghazouani). Mais si cette situation se présente nous allons nous remobiliser pour l’élire », a, pour sa part, promis cette universitaire, se disant pour le moment « satisfaite » du déroulement de l’élection.

Jusque-là, relève-t-elle, il n’y a eu que «quelques couacs» notés au début du scrutin. Elle fait allusion aux difficultés de certains électeurs à retrouver leur bureau de vote.

Hormis Ghazouani, les cinq autres candidats à la présidentielle sont tous de l’opposition : l’ancien PM Ould Boubacar, le militant antiesclavagiste Biram Dah Ould Abeid, Mohamed Ould Mouloud soutenu par l’opposition historique incarnée par Ahmed Ould Daddah, le fonctionnaire du Trésor Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et le journaliste Baba Hamidou Kane.

Egypte 2019: réussir la CAN des «nouveautés» pour redorer le blason de la CAF

Dans quelques heures, l’Égypte, le pays organisateur et le Zimbabwe ouvriront les hostilités de la 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, la première avec 24 équipes et l’utilisation du VAR (arbitrage vidéo) à partir des 1/4 de finales, des nouveautés pour « réhabiliter » la confédération secouée par différents scandales ces derniers temps.C’est un secret de Polichinelle d’écrire que le football africain était dans la tourmente en ce début de mois de juin. Englué dans de sales affaires qui ont terni son image.

Dans la foulée de la décision « honteuse » de la CAF de faire rejouer la finale retour de la Ligue africaine des champions sur un terrain neutre, sont venues se greffer les soupçons de corruption qui ont éclaboussé  le président Ahmad Ahmad.

La planète football était choquée le vendredi 31 mai dernier de voir la CAF remettre, dans des conditions floues,  le trophée de vainqueur de la Ligue des champions à l’Etoile Sportive de Tunis qui menait 1-0 (2-1 en comptabilisant le score du match aller à Rabat) devant le Widad de Casablanca alors que le match retour à Tunis s’est arrêté après une heure de jeu puis 90 minutes d’interruption.

Les Marocains ayant  protesté contre le non recours à l’arbitrage vidéo (VAR) pour valider ou non leur but égalisateur (qui ne souffrait d’aucune irrégularité), ont refusé, à juste titre, de reprendre la partie. Le très expérimenté arbitre gambien Bakary Gassama n’ayant pas visionné l’action pour cause de défaillance du VAR. Un couac.

Mais les sportifs africains et dans le monde seront encore surpris quand, le lendemain, au terme d’une réunion « d’urgence », la CAF décide de faire « rejouer le match hors de Tunis après la CAN » parce que, estime-t-elle, « les conditions de jeu et de sécurité n’étaient pas réunies (…) empêchant le match d’arriver à son terme ». C’est le tollé général !

Le football africain n’est pas au bout de ses peines ou déboires. Dans la foulée, le président de la CAF, Ahmad Ahmad cité dans une présumée affaire de corruption, est interpellé  à Paris par la police française. Le patron du football africain sort de la garde à vue « affaibli ».

Car la Fédération internationale de football association (Fifa) confie un audit général de la CAF à sa secrétaire générale, la Sénégalaise Fatma Samoura Ndiaye avec pour mission, dans un délai de 6 mois à partir du 2 août,  d’ « évaluer la situation actuelle au sein de la CAF et contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours ». Autant le dire, la CAF est sous tutelle.

C’est dans ce climat délétère au niveau des dirigeants de la CAF que s’ouvrira, sous peu la CAN en Egypte avec 24 équipes. Pour tenter de redorer l’image de la confédération écornée par ces deux affaires auxquelles, il faut ajouter les accusations de «harcèlement sexuel » portées par Amr Fahmy, alors secrétaire général de la CAF, contre M. Ahmad et qui lui ont coûté son poste. La coupe est bien pleine.

Espérons avec le président Ahmad Ahmad qui se dit « prêt pour cette CAN » que la compétition contribuera au renouveau du ballon rond sur le continent. Bonne fête de football tout de même.