Transition: arrestation d’un vice-président du CNT

Issa Kaou N’Djim, quatrième vice-président du Conseil national de transition (CNT, parlement de la transition) au Mali a été interpellé mardi soir pour avoir tenu des « propos subversifs ».Selon son avocat Me Kassoum Tapo, son client a été arrêté sur ordre de la justice pour « propos subversifs » tenus sur les réseaux sociaux. Issa Kaou N’Djim, ex-porte-parole de l’imam Mahmoud Dicko, leader politico-religieux qui a participé à la mobilisation ayant conduit à la chute de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta, a vivement critiqué le Premier ministre malien Choguel Maïga pour avoir ordonné le renvoi du représentant de la Cedeao Hamidou Boly. Il accuse également le chef du gouvernement de vouloir reporter la tenue des élections afin de prolonger la transition.

Selon la robe noire, la justice n’a pas respecté tous les droits de son client. « J’ai vu mardi soir mon client à la gendarmerie. J’ai demandé sa libération immédiate, parce que son immunité parlementaire n’a pas été levée avant son interpellation. C’est une violation de la loi », a précisé l’avocat.

Issa Kaou Djim est un personnage atypique. L’homme fascine autant qu’il agace par ses prises médiatiques sur la marche du pays. Il avait déclaré après la chute d’IBK que « le M5-RFP est mort de sa belle mort » lors des concertations nationales, en septembre 2020, avant d’afficher son soutien indéfectible au chef de l’Etat, président de la transition. Ce libéral, autodidacte, a lancé la plateforme « Appel citoyen pour la réussite de la transition », qui théorise la candidature d’Assimi Goïta à la prochaine présidentielle.

Concours administratifs ivoiriens: 3 présumés candidats poursuivis pour fraudes

Trois présumés candidats ayant produit des dérogations frauduleuses dans le cadre des concours administratifs session 2021, sont poursuivis, annonce le ministère ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration.

Selon le ministère, des vérifications approfondies effectuées sur les dossiers de candidature, dans le cadre de l’organisation des concours administratifs de la session 2021, ont permis d’identifier « trois présumés candidats en possession de dérogations frauduleuses ». 

Suite aux vérifications, des dispositions ont été prises pour leur interdire l’accès aux centres de compositions et une plainte a été déposée contre eux auprès du procureur de la République.  

Nonobstant les faits de faux qui pèsent sur eux, deux parmi les trois candidats concernés, se sont présentés le samedi 23 octobre 2021 sur des centres de composition, souligne le ministère, rapportant qu’ils ont été appréhendés et mis à la disposition de la gendarmerie nationale. 

La troisième personne qui devrait prendre part aux compositions du dimanche 24 octobre 2021, ne s’est pas présentée. Toutefois, sera-t-elle poursuivie pour cette falsification de la signature du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration.

Le ministère de la Fonction publique,  chargée d’organiser les concours administratifs, assure opérer sous le triptyque transparence, équité, célérité. Dès lors, tout acte de fraude ou de corruption sera traqué et traité selon les procédures en vigueur. 

G5 Sahel : les experts examinent le rapport d’activités du programme annuel

La rencontre se tient en prélude à la 10e session du Conseil des ministres de cette organisation regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina, le Niger et le Tchad.C’est l’heure de l’évaluation de la mise en œuvre du programme de travail annuel du G5 Sahel. Ouverts mardi à N’Djaména, la capitale tchadienne, les travaux de deux jours portent sur le rapport d’exécution du budget au 30 septembre 2021.

« D’autres documents, qui relèvent des instructions et recommandations des sessions et sommets, ont été également exposés. Il s’agit du projet de décision portant organisation du Secrétariat exécutif et une fiche d’information sur l’état d’avancement de la révision de la convention de création du G5 Sahel », indique un communiqué reçu mercredi à APA.

Le rapport sur la mise en place du guichet unique et la révision de la Stratégie de Développement et de Sécurité et le Programme d’investissements prioritaires seront aussi au menu des discussions.

Nommé en juillet dernier, Eric Yemdeago Tiaré, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, a déclaré que « les observations, amendements et suggestions seront pris en compte en vue d’améliorer les différents documents avant leur transmission aux ministres ».

Dans son discours, le diplomate burkinabè a notamment salué « la capacité de résilience des populations, l’engagement des armées nationales et de la force conjointe et les autres armées alliées ».

Pour sa part, Nassour Bahar Mahamat Itno, Directeur Général du ministère du Plan du Tchad, a souligné qu’une feuille de route de transition, d’un coût de 840  milliards F CFA, a été élaborée avec trois axes majeures : « le renforcement de la sécurité et de la défense, l’organisation du dialogue, la consolidation de la paix et de l’unité nationale, et le renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit ». Concluant son propos, il a sollicité la participation du G5 Sahel pour la réussite de la transition.

Hissein Abakar M’bodou, Coordonnateur des actions du G5 Sahel au Tchad, a affirmé que « cette session se tient à un moment où l’organisation doit opérer un réajustement stratégique pour s’adapter à un contexte en mutation ».

En effet, le G5 Sahel est appelé à se réorganiser avec le retrait annoncé de la Force Barkhane mais également « l’accroissement de l’activisme des groupes criminels sur le terrain, les massacres récurrents des populations civiles, la faiblesse des projets ayant un impact sur les populations et la difficulté à mobiliser les financements », précise le document.

La 10e session du Conseil des ministres du G5 Sahel est prévue le vendredi 29 octobre à N’Djamena.

Sénégal : l’agriculture se réinvente à Bambey

Dans le cœur battant du bassin arachidier, des chercheurs expérimentent diverses variétés de semences qui résistent au changement climatique.Bambey. Mercredi 6 octobre, la ville est enveloppée d’une épaisse couche de nuages au petit matin. Dans les rues quasi désertes, la circulation est très fluide. Un contraste saisissant avec Dakar, la bruyante capitale distante de 130 kilomètres.

En cette fin d’hivernage, la nature offre mille et une nuances de couleurs. C’est ce milieu qui abrite le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) sous la férule de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra).

À l’accueil, un homme, la soixantaine révolue, fait office de vigile. Covid-19 oblige, il se montre intransigeant sur le respect des gestes barrières. Le Centre d’étude régionale pour l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse (Ceraas), hébergé par le CNRA, gère le tout premier parc technologique agricole de l’Afrique de l’Ouest.

« C’est un espace où les technologies et innovations agricoles sont exposées pour les acteurs d’une chaîne de valeur dans le but primordial d’améliorer les systèmes de production », explique Dr Niéyidouba Lamien, gestionnaire de programme au Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf).

Au total, dix-sept technologies, réparties en trois groupes, sont développées dans cet environnement créé en août 2021. Le  premier groupe concerne les technologies d’intensification des systèmes de production par des pratiques agronomiques et agroécologiques. Le deuxième est dédié aux technologies d’intensification agricole avec des variétés améliorées, des nouvelles variétés hybrides. Le dernier rassemble les outils d’aide à la décision pour faciliter le travail.

Sur à peu près deux hectares, des cultures comme l’arachide, le mil, le niébé et le sorgho font  l’objet d’expérimentions. « Nous avons pu trouver des variétés de mil qui, mises dans de bonnes conditions, peuvent produire trois tonnes à l’hectare, là où le “ souna 3 ” que tout le monde connait, fait moins d’une tonne sur la même superficie. Ces variétés  arrivent à maturation en 60 jours contre 90 pour les variétés traditionnelles », se félicite le Dr Alioune Diouf du Ceraas, chargé du pilotage de ce projet.

Ce n’est pas tout : « La variété fleur 11 de l’arachide fait au maximum une tonne ou une tonne et demie à l’hectare. Les deux nouvelles variétés font 2,7 tonnes à l’hectare dans les mêmes conditions de culture et avec les mêmes quantités d’engrais. La recherche est aussi arrivée à mettre au point des variétés de niébé de 54 jours », poursuit M. Diouf.

Des remèdes pour la faim

Le Sénégal est souvent cité parmi les pays menacés par la famine surtout durant la soudure correspondant au mois d’août. A cette période, toutes les productions de l’année précédente sont épuisées alors que les prochaines récoltes ne sont pas encore mûres.

« Si vous semez la nouvelle variété de niébé en fin juillet, fin août ou début septembre, ça mature. Les gens peuvent le récolter et le vendre pour s’acheter du riz ou autre chose pour cuisiner. C’est donc une variété qui, bien connue des paysans, peut être un rempart contre la famine. Et cela est valable pour toutes nos innovations »,  fait savoir M. Diouf.

Au Sénégal, ce chercheur et ses collaborateurs s’emploient à améliorer les rendements pour une population qui devrait atteindre 35 millions d’ici 2050. Comment s’y prendre ? Dans une parcelle de mil, par exemple, on introduit une légumineuse qui fertilise le sol, mûrit plus tôt que le mil dont le rendement reste intact.

« Le mil est normalement semé à 0,9 m sur 0,9 m. Ici, c’est 0,45 m. On ne change pas la densité. Ce qui fait que sur un hectare, il y a toujours 12.386 pieds de mil. Si vous doublez la densité standard des paysans, vous doublez presque le rendement grains. En revanche, le rendement biomasse baisse un tout petit peu », indique Dr Alioune Diouf.

Poursuivant, cet expert rapporte que « des profils de sol jusqu’à 1,5 m de profondeur ont été réalisés pour voir l’évolution de l’humidité ». Et le chercheur de conclure : « Nous nous sommes rendu compte qu’avec la densité standard et celle maximisée, l’évaporation de l’eau est extrêmement faible. Et ça se comprend parce que le sol est bien couvert ».

Dans un Sahel où les changements climatiques amenuisent la pluviométrie, ces innovations de taille concourent à une agriculture durable.

La vulgarisation, un défi à relever

Si l’efficacité de ces nouvelles semences n’est plus à démontrer, leur adoption par les agriculteurs est loin d’être une réalité. En effet, selon le Directeur de l’Isra, Dr Momar Talla Seck, seules 15 % des cultures céréalières sèches sont achetées et moins de 10 % des semences sont certifiées au Sénégal.

Pour lui, l’échec de la transmission des connaissances entre les chercheurs et les utilisateurs finaux, l’accès physique et financier des technologies et innovations, l’acceptabilité sociale et la rentabilité économique et l’accès aux marchés pour la vente de la production excédentaire sont à l’origine de la non-appropriation des innovations par les cultivateurs.

Au-delà de la question de la qualité des semences, l’agriculture sénégalaise est peu mécanisée. Le Ceraas travaille avec la Michigan State University aux Etats-Unis pour inverser la donne. À terme, des machines fonctionnant grâce à l’énergie solaire devraient être fabriquées.

Cette agriculture moderne pourrait convaincre les jeunes, redoutant la dureté des travaux champêtres, à retourner à la terre. L’ambition des initiateurs du parc technologique agricole de Bambey est d’en installer une dizaine un peu partout au Sénégal avant d’exporter cette expérience dans la sous-région.

Sénégal : un Abdoulaye Baldé furax en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les contestations d’Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor (sud), sur les choix de Macky Sall dans cette région pour les élections locales de janvier 2022.« Abdoulaye Baldé furieux : +Macky m’a trahi+ », rapporte Vox Populi. Le maire de Ziguinchor et allié dans la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) regrette que le président n’ait « pas respecté sa parole ».

Les Echos et L’AS se font également l’écho du départ de l’ancien baron du régime de Wade (2000-2012). « Zappé des investitures pour la mairie et le département de Ziguinchor », il se trouve ainsi courroucé par « la trahison » de Macky Sall. « Je ne baisserai jamais la tête quand nous serons en tête à tête. Au contraire, c’est lui qui baissera la sienne », a-t-il dit avant de confier qu’il va « former une coalition et les écraser comme en 2014 ».

En revanche, Benoît Sambou, responsable de la coalition présidentielle dans cette partie méridionale du pays, souligne que « le président voulait mettre Baldé au gouvernement ou à une position forte au niveau des institutions, mais il s’est arcbouté sur le poste de maire ».

C’est ainsi que « Macky choisit le duo Benoit-Seydou Sané » pour les Locales 2022 à Ziguinchor, indique Sud Quotidien qui note également que « Baldé claque la porte » de la coalition présidentielle.

Et selon L’Observateur, il se susurre que ce dernier est en négociations avec le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. « Le Baldé débutant avec Sonko », titre le journal qui reprend en sous-titre l’analyse d’un journaliste politique : « Une jonction Sonko-Baldé pourrait être fatale à BBY ».

Walf Quotidien et Le Quotidien s’intéressent plus globalement aux contestations dans les investitures au sein des coalitions pour les prochaines élections. « Ça part dans tous les sens », note le premier journal là où le second indique qu’on est « au temps d’épreuves ». En effet, la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « se déchire » aussi à Saint-Louis (nord) après Dakar et Thiès, précise Vox Populi.

A propos des sorties de Mahmoud Saleh et Mame Mbaye Niang, directeur et chef de cabinet politique du chef de l’Etat, sur son éventuel troisième mandat à la présidentielle 2024, Yakham Mbaye, directeur général du quotidien national Le Soleil et responsable du parti présidentiel à Dakar Plateau, note dans le même journal que « Macky Sall n’est lié ni de près ni de loin » à ces déclarations.

Dans Vox Populi, M. Mbaye « tire » sur ses camarades et assimile leurs sorties comme des « bavardages et vagabondages ».

Côte d’Ivoire: la FAO pour un accompagnement des agriculteurs

Le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gadji, invite l’Etat ivoirien à accompagner les agriculteurs comme des « entrepreneurs », à la cérémonie inaugurale du Centre d’études perspectives (CEP), à Abidjan.

Dans une contribution sur un panel de haut niveau autour du thème « Quelles politiques de facilitation des échanges pour une meilleure disposition des ressources alimentaires sur le continent africain? « , M. Samy Gadji a soutenu que « l’agriculteur est un entrepreneur ».

Pour lui, l’Etat devrait « apporter un appui aux agriculteurs » pour une meilleure gouvernance des organisations agricoles du pays. Ce qui permettrait d’avoir des champions dans le secteur agro-industriel.

Il faut en outre « reconsidérer l’approche » du système agricole pour favoriser la transformation des produits locaux, l’agro-industrie, l’innovation agricole, et l’intégration de technologies dans les process, a-t-il dit.

Cela, poursuivra-t-il, pourra accroître la protection sociale des paysans et leur garantir une retraite, car ils constituent un tissu économique dont il faut « repenser » le modèle dans la contribution à la richesse nationale.

Le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a salué les efforts du gouvernement. Ils ont impulsé le secteur de l’agriculture qui compte aujourd’hui plus de « 50.000 emplois créés ». Toutefois, de nombreux défis restent à relever. 

L’accès au crédit, un volet important pour soutenir le secteur, demeure délicat. Selon M. Samy Gadji « il n’est pas normal qu’un crédit agricole soit à un taux de 14% ».

En outre, fera-t-il observer, les importations augmentent de façon graduelle à hauteur de 6% sur le continent africain et les échanges intra-régionaux restent encore faibles. C’est pourquoi, la Zlecaf est une « opportunité » qui devrait être soutenue par une politique d’investissement du secteur.

« Depuis les années 80, nous sommes importateurs, nous sommes dans une situation où il faut repenser complètement le système alimentaire », déclarant qu' »il n’est pas normal que le continent soit dépendant de l’importation de certaines denrées tel le riz, les légumineuses », les volailles.

Le continent comprend plus de 60% de terres arables dans le monde, mais les pays africains ne cessent d’importer des aliments. Les panélistes ont fait remarquer qu’il faut régler la question de la sécurité du foncier.

En Côte d’Ivoire, » les zones irriguées pour la culture du riz sont à peine 4% ». Ce qui fait que le pays importe encore du riz à hauteur de 1,3 million de tonnes en moyenne. Un programme ambitieux devrait permettre l’autosuffisance à l’horizon 2025. 

Concernant les problématiques liées à la sécurité alimentaire, le représentant de la FAO a soulevé entre autres le problème de la déforestation et du travail des enfants. L’Etat devrait soutenir le secteur agricole en vue de favoriser davantage une industrie de transformation.

Côte d’Ivoire: les institutions de la République sensibilisées sur les marchés publics

Les acteurs des institutions de la République de Côte d’Ivoire ont été sensibilisés mardi sur le nouveau dispositif des marchés publics afin qu’ils en soient imprégnés pour une célérité et une performance dans son opérationnalisation.

Cette session a été ouverte par le professeur N’Galadjo Bamba, conseiller technique du ministre de l’Économie et des finances, également coordonnateur national du Projet d’appui à la gestion économique et financière (Pagef). 

Elle vise à « assurer la transparence, la viabilité, la sincérité des comptes publics et le pilotage des politiques publics  dans un souci d’efficacité », a fait savoir le professeur N’Galadjo Bamba,  dans un discours. 

Cet exercice a été soumis à des opérateurs économiques, des acteurs des collectivités du District d’Abidjan. Les acteurs des institutions de la République constituent la troisième vague des entités formées. 

Le projet a pour but de former 220 acteurs sur le nouveau dispositif des marchés publics. Les formations sont administrées autour du thème « Gestion des marchés publics dans le cadre du nouveau dispositif: rôles et responsabilité des acteurs ». 

« Il était prévu la formation de 220 acteurs, mais je suis en train de travailler avec mes collaborateurs pour que nous puissions au moins faire une session à l’attention des collectivités de l’intérieur », a-t-il poursuivi. 

M. N’Galadjo a soutenu que la passation des marchés est fondamentale dans la réduction des dépenses publiques. Les investissements se réalisant par les marchés publics, l’Etat veut effectuer des dépenses efficaces afin d’atteindre ses projections de croissance.  

 « C’est en fonction des prévisions de croissance qu’on prévoit les recettes qu’on pense pouvoir collecter », a fait observer M. N’Galadjo, qui a annoncé un appui en matériels informatiques à la direction générale des marchés publics. 

Le Pagef est un projet d’appui institutionnel au gouvernement ivoirien d’un montant total de 15,96 milliards Fcfa dont 13,455 milliards Fcfa financés par la Banque africaine de développement  (Bad) et 2,512 milliards Fcfa de l’Etat.

Ce projet soutient essentiellement la mise en oeuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques et le suivi-évaluation du Plan national de développement (Pnd). 

Education: les résolutions des états généraux ne resteront pas dans les tiroirs (Ministre)

Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui se déroulent actuellement en Côte d’Ivoire « ne resteront pas dans les tiroirs», a promis, mardi à Abidjan, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné.

La ministre Mariatou Koné s’exprimait lors du lancement d’un site internet dédié aux états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (EGENA).

« Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ne resteront pas dans les tiroirs comme le souhaitent certains oiseaux de mauvais augure », a déclaré Prof. Mariatou Koné, ajoutant que ces résolutions seront appliquées pour le bonheur des enfants de Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, elle a égrainé des projets et réformes initiés pour «améliorer l’école», soulignant qu’il s’agit à travers ces projets, réformes et actions de tendre vers l’objectif d’une école inclusive, d’équité, de qualité et de mérite marquée par la transparence.

Dénommé «plate-forme numérique des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA)», ce site internet permettra de recueillir les avis, les suggestions et les contributions de toutes les couches sociales, y compris celles de la diaspora.

A ce propos, Mariatou Koné a indiqué que cette plateforme numérique est une opportunité pour les uns et les autres pour faire des contributions.  « L’école est l’affaire de tous. Au-delà, du système éducatif, c’est une contribution que chacun peut apporter à la construction de l’avenir de notre pays », a expliqué la ministre.

« A travers ces assises nationales, avec la participation de tous les partenaires directs et indirects du système éducatif ivoirien, nous voulons construire un pacte social durable en faveur d’une école centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République. Il s’agit de savoir où nous sommes, d’où nous venons et où nous allons », a-t-elle ajouté. 

La Représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre a salué la mise en place de cette plateforme numérique pour les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, un «exercice démocratique», selon elle.  Par ailleurs, Mme Lemaistre a réitéré le «soutien plein et entier » du groupe local des partenaires à ces états généraux.

Auparavant, le Commissaire général des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, Jonh Francis Biney  s’est félicité que les missions de sensibilisation des populations  et de la communauté éducative dans le cadre de ces états généraux ont été «sanctionnées par un franc succès».

Lancés le 19 juillet dernier par le Premier ministre Patrick Achi, les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation dureront six mois, à travers des consultations dans les 31 régions et 14 districts du pays.

Ils doivent contribuer à construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur l’excellence, la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République.

La Côte d’Ivoire est à son 5e « états généraux de l’éducation», après ceux de 1977, 1985, 1993 et 1994, rappelle-t-on.

L’armée ivoirienne dotée d’une centaine de matériels roulants

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Tené Birahima Ouattara, a procédé mardi à la remise d’une centaine de véhicules aux forces de défense et de sécurité, lors d’une cérémonie dans l’enceinte du ministère.

« Aujourd’hui, ce sont une centaine de véhicules neufs qui viennent renforcer le parc automobile de nos armées. D’autres moyens de mobilité suivront les semaines à venir pour tenir compte des défis sécuritaires actuels », a dit M. Birahima Ouattara, dans un discours. 

La remise du matériel roulant aux forces armées de Côte d’Ivoire a eu lieu à la Place d’armes du Groupement ministériel des moyens généraux, en présence du chef d’Etat-major général des armées, Lassina Doumbia. 

Selon le ministre d’Etat, ministre de la Défense, cet acte montre « les efforts constants que le président Alassane Ouattara, chef suprême des armées, ne cesse de consentir » pour doter l’armée d’outils de défense et de moyens indispensables à la réussite de ses missions.

Il a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour cette marque d’attention consentie envers ses hommes. Le président ivoirien, lancera-t-il, est « motivé par votre engagement et votre résilience face aux ennemis et aux bandes armées de plus en plus perfides et de plus en plus complexes à identifier ». 

M. Birahima Ouattara a annoncé des distinctions de certains, lors de la cérémonie de célébration de la traditionnelle fête du Groupement ministériel des moyens généraux qui aura lieu en décembre prochain.

« M. les généraux, les véhicules que vous venez de recevoir sont nos biens à tous, notre outil de travail qui doit renforcer notre capacité de défense, prenez en soin car la performance d’un véhicule dépend avant tout de son utilisation et de son entretien », a-t-il ajouté.

Le chef d’Etat-major général des armées, Lassina Doumbia, a déclaré que ces « véhicules tactiques de haute mobilité viendront renforcer le parc automobile des armées en leur apportant une capacité supplémentaire d’environ 700 personnels, soit la valeur d’un bataillon organique ». 

Ces véhicules sont destinés à l’Etat-major des armées, au commandement supérieur de la gendarmerie nationale et à l’administration centrale. Ces engins arrivent dans un contexte où la Côte d’Ivoire est menacée par des attaques terroristes. 

Election FIF: pas de rallonge encore prévue mais « nul n’est prophète » (Dao Gabala)

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a dit mardi qu’il n’y a pas encore de rallonge prévue pour l’élection du président de la FIF, mais « nul n’est prophète ».

Mme Dao Gabala s’exprimait, face à la presse, à l’issue d’une rencontre avec le président de la République, Alassane Ouattara, à la présidence au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan. 

Répondant à une question de savoir si l’élection du président de la FIF était tenable en décembre 2021, elle a déclaré que « ce n’est pas encore prévue la rallonge, (mais) nul n’est prophète ».

Mme Dao Gabala a annoncé en septembre à Abidjan l’organisation de l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF.  

A l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, les acteurs du secteur ont revu les textes statutaires de la FIF qui devraient être adoptés « fin octobre » avant et l’élection du nouveau président « au plus tard le 20 décembre 2021 ».  

Selon Mme Dao Gabala « les textes sont maintenant au niveau de la CAF et de la FIFA. Ce sont des textes qui ont été revus en fonction de leurs exigences » , mais aussi de la loi ivoirienne sur le sport, voté en 2014.

« Quand ils reviendront, le pense que d’ici une semaine, les textes vont repartir au niveau des clubs et nous pensons qu’au mois de novembre, nous aurons la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire pour voter le texte, et s’en suivra également en décembre les élections », a -t-elle indiqué. 

Le mandat du Comité de normalisation s’achève le 31 décembre 2021 et Mme Mariam Dao Gabala compte tenir ce délai. Elle a fait un compte-rendu de sa mission au président Alassane Ouattara.

« Il était important que nous venions lui faire le point de notre mission et lui dire un peu les défis qui nous attendent », a-t-elle ajouté, confiant avoir sollicité « une petite subvention » pour la prise en charge de l’équipe technique des Éléphants seniors,  en bon pôle dans les éliminatoires du mondial Qatar 2022.  

Liberia : Charles Taylor saisit la Cour de Justice de la Cédéao

L’ancien président dénonce auprès de la juridiction de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) le non-paiement, par l’Etat libérien, des indemnités dues à son statut.Charles Taylor a déposé une plainte contre l’Etat du Liberia. L’ex-chef de l’Etat (1997-2003) a estimé que les autorités actuelles du pays violent ses droits élémentaires. De ce fait, le septuagénaire s’est plaint devant la Cour de justice de la Cédéao, basée à Abuja, au Nigeria.

L’ancien chef de guerre a indiqué qu’une loi, votée par le parlement libérien en 2003, fixe les indemnités de ceux qui ont occupé de hautes fonctions y compris le président de la République.

D’après Charles Taylor, le texte en question précise qu’un ancien président doit percevoir du gouvernement une pension de retraite « égale à 50 % du salaire du président en exercice ». A sa mort, les fonds devraient être versés à ses héritiers, c’est-à-dire sa femme et ses enfants.

En outre, a-t-il rappelé, l’Etat doit mettre à la disposition d’un ex-président un personnel à son service ainsi qu’un logement pour le reste de sa vie. Au minimum, 25.000 dollars doivent être dépensés chaque année pour ces charges. 

Par conséquent, M. Taylor a demandé à être rétabli dans ses droits. L’Etat du Liberia a reçu la notification de la plainte de Charles Taylor mais aucune date n’a été annoncée pour la tenue de l’audience.

Mali : les raisons de l’expulsion du représentant de la Cédéao

Le chef de la diplomatie malienne accuse Hamidou Boly « d’agissements incompatibles avec le statut de diplomate. »Le représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à 72 heures « pour quitter le territoire national » selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, qui précise que la notification officielle lui a été envoyée lundi matin.

Le diplomate de nationalité burkinabé en poste depuis plus de deux ans à Bamako, est déclaré « persona non grata » après plusieurs mises en garde des autorités maliennes et de sa hiérarchie, renseigne le communiqué.

« Je pense que l’intéressé a engagé avec des groupes, des individus de la société civile comme du monde politique ou même du monde de la presse et qui entreprennent des activités hostiles à la transition. Il y a des devoirs des autorités en place de s’assumer », a expliqué Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Accusé de « déstabiliser la transition »

Avant d’ajouter que le Mali est un pays souverain, « nous estimons qu’à un certain moment, si cette personne ne comprend pas les limites de sa mission qu’elle a outrepassées, il est du devoir des autorités en place de s’assumer »

Toutefois, le patron de la diplomatie malienne « réitère la disponibilité du gouvernement (malien) à maintenir le dialogue avec la Cédéao et à œuvrer ensemble pour la réussite de la transition ».

L’expulsion de Hamidou Boly, connu pour son franc-parler, survient dans un contexte diplomatique tendu entre le Mali et l’organisation régionale. Après deux putschs successifs en août 2020 et mai 2021, la junte est en retard par rapport au processus électoral qui doit aboutir à la transmission du pouvoir aux civils dans moins de quatre mois.

Un respect du calendrier électoral qui semble difficile à envisager après que le ministre  malien Abdoulaye Diop en visite à Rabat (Maroc) le 11 octobre dernier, a soutenu que « la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ». Une position qui tranche nettement avec la volonté de la Cedeao. L’organisation intergouvernementale exige la tenue des élections à la date fixée dans la charte de la transition.

Sénégal : les investitures aux Locales en vedette

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent principalement sur les investitures des candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien et Vox Populi ont mis en évidence la candidature de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar. « Sur une note de Dias » lance le premier, qui annonce une motion de soutien de Taxawu Dakar dirigée par Khalifa Sall en faveur de Barthélémy Dias. « L’écrasante majorité de Taxawu Dakar vote Barthélemy Dias » souligne le second. 

Au sein de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple en wolof) qui réunit Ousmane Sonko et Khalifa Sall, plusieurs cadres de Taxawu Dakar (Soutenir Dakar en Wolof) lancée par Khalifa Sall lors des dernières élections locales, « déroulent le tapis rouge pour Barthélemy Dias » informe Libération.

Pendant ce temps, la candidature du maire sortant a été déclarée forclose. « Soham El Wardini perd la manche » titre Walf Quotidien. Son recours a été rejeté par la commission des investitures de YAW indique le journal. Soham El Wardini peut toutefois aller aux élections en dehors de YAW, renseigne le journal en créant une liste parallèle d’ici novembre.

Le choc des ambitions mine aussi l’autre grande coalition de l’opposition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal), dirigée par la Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade. Les partisans de Pape Diop, allié et ancien maire de Dakar, ont décidé de déposer leur caution au niveau de la caisse de dépôt et de consignation (CDC) par « mesure de prudence » en direction des investitures. Vox Populi annonce même que Bokk Gis Gis (Convergence de vision) et Pape Diop claquent la porte de Wade et compagnie » en déposant leur caution.

Sud Quotidien parle de la bataille dans la capitale en direction des Locales. « Dakar, casse-tête des coalitions ! ». Au cœur de toutes les convoitises politiques, le fauteuil de maire de Dakar constitue également un enjeu pour Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir, majorité) et aussi les deux coalitions phares de l’opposition (Yewi Askan Wi et Wallu Sénégal).

Quid de Khalifa Sall, révoqué par Macky Sall de son fauteuil de maire de Dakar en 2018, après sa condamnation dans l’affaire de la caisse d’avance?. L’Observateur note « un silence infernal » de Khalifa qui assiste à une guéguerre entre son lieutenant Barthélemy Dias et sa remplaçante à la mairie Soham El Wardini dans la course au strapontin.

Dans Vox Populi, Mahmout Saleh, ministre chef de cabinet politique de Macky Sall, théorise un troisième. Pour Saleh, « la candidature de Macky en 2024 et dans les résultats (des Locales) de 2022 ».

Sur un autre registre, EnQuête relève dans sa parution la non tenue du Conseil supérieur de la magistrature depuis plus d’un an. « Le judiciaire otage de l’Exécutif », martèle le journal. Le Conseil supérieur de la magistrature, selon les textes, doit se réunir au moins deux fois par an.

En Sport, Stades fait un focus sur deux Edouard qui brillent en Europe avec leurs clubs. Mendy (Chelsea) et Gomis (Rennes) « imposent leurs gants en Europe » souligne le quotidien sportif. « Mendy, meilleur gardien en Europe depuis janvier et Gomis, plus fort que Navas, Donnarumma (Psg) et Lopez (Lyon).. » renchérit le journal.

Cour Cedeao: renvoi à Abidjan du verdict sur la présidentielle nigérienne

La Cour de justice de la Cedeao, en audience hors-siège à Abidjan, a renvoyé lundi le verdict de l’affaire de la présidentielle nigérienne au 15 novembre 2021.

Le président de la Cour de justice de la Cedeao, Amoako Asante, après une requête de renvoi de l’audience formulée par l’opposition, a déclaré que « la Cour va procéder à l’audition des parties le 15 novembre 2021 ». 

Me Lirwanc Abdramane, avocat de l’opposant Ousmane Mahamane, candidat à la présidentielle de février 2021, a  fait état des griefs de son client à l’issue du procès.    

Dénonçant des irrégularités à la présidentielle, M. Ousmane Mahamane, ancien chef de l’Etat du Niger,  à travers son conseil a saisi la Cour de justice de la Cedeao le 26 juin 2021. 

La Cour de justice de la Cedeao a, deux jours après, communiqué la requête à l’Etat du Niger qui a reçu un mois pour produire son mémoire en défense. 

Selon Me Lirwanc Abdramane, « il s’est trouvé que conformément à l’article 35 du règlement de la Cour, lorsque le demandeur dépose son mémoire, la Cour lui signifie et impartit un  délai pour qu’il fasse la réplique ». 

Cependant, la Cour n’a pas fait cela suite à une requête de l’opposition et « nous avons saisi l’occasion pour demander le renvoi du dossier aux fins de faire une réplique », a-t-il dit.

La partie de l’opposition, ajoutera-t-il, a en même temps indiqué qu’elle va « produire à la Cour un témoin », notamment un professeur de droit à l’université régionale de Tahoua (nord-ouest), M. Zara Malam Oumarou.  

M. Oumarou a notamment « un contentieux contre la nomination d’un membre de la Cour ». L’opposition nigérienne dénonce par ailleurs des violations de droit de l’homme dans le processus du scrutin. 

« Ils ont braqué des urnes et ont pris les procès verbaux, les ont rempli et l’Etat du Niger répond que ce sont les terroristes qui ont emporté les urnes », a-t-il poursuivi.  

L’opposant Ousmane Mahamane réclame la victoire de cette élection avec 50,3% des suffrages exprimés. Il réfute le taux de 44,25% à lui attribué par la Commission nationale électorale indépendante. 

M. Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,75 % des voix, devant l’ancien président Mahamane Ousmane crédité de 44,25 %. Il succède à la tête de l’État à Mahamadou Issoufou.

La Cour de la Cedeao est en audience hors-siège à Abidjan du 19 au 29 octobre 2021. Quarante affaires sont au rôle du tribunal pour cette session.

Katinan Koné, porte-parole du parti de Gbagbo, « réintégré » à la DGI

Katinan Koné, le porte-parole du nouveau parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, rentré au pays il y a quelques mois, a été « réintégré » à la Direction générale des impôts (DGI).

Dans une note, paraphée du directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara, il est mentionné que M. Justin Katinan Koné, administrateur des services financiers, précédemment en situation d’exilé, est « rappelé à l’activité ».

Cette note portant son réintégration, souligne que M. Katinan Koné est « maintenu aux effectifs de la direction générale des impôts ». La décision, signée le 21 octobre 2021, déclare qu’il prend fonction dès la signature de cette mesure. 

L’inspecteur général des services et le directeur des ressources humaines et de la formation sont chargés de l’exécution de la présente décision, conclut la note. 

M. Katinan Koné avait été nommé par M. Laurent Gbagbo comme ministre du Budget pendant la crise post-électorale de 2010-2011, une fonction qu’il a assumée jusqu’à la chute de l’ancien président ivoirien, avant de partir en exil au Ghana.

Il a été nommé lundi par M. Gbagbo en qualité de deuxième vice-président du Conseil stratégique et politique du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), le nouveau parti de l’ancien président ivoirien.

Des experts débattent des frontières maritimes de la Côte d’Ivoire

Des acteurs en lien avec la frontière maritime et les experts de la gestion de la frontière aérienne des régions de San Pedro, du Gbokle, des Grands ponts et du Sud Comoé ont entamé, lundi, à Abidjan un atelier qui vient clore une série d’ateliers diagnostics en vue de l’élaboration de la Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI).

A l’ouverture des travaux, le Préfet d’Abidjan,   Goun Germain François, a souligné que le présent atelier régional fait suite aux trois autres déjà tenus à Abengourou (Est), Korhogo (Nord) et Man (Ouest).

Sa spécificité, a-t-il expliqué,  tient au fait qu’en plus des acteurs aux frontières terrestres, il réunit des acteurs frontaliers en lien avec la gestion des frontières maritimes et aériennes.

« Cette singularité, illustre assez bien, le caractère novateur de ce document de Politique de gestion intégrée de nos frontières terrestres, maritimes et aériennes », a conclu M. Goun. 

Auparavant, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI), Diakalidia Konaté a rappelé que trois ateliers régionaux ont été organisés du 13 au 20 octobre à Abengourou avec les acteurs en lien avec la frontière avec le Burkina Faso et le Ghana ; à Korhogo avec ceux en lien avec les frontières avec le Burkina Faso et le Mali ; à Man avec ceux en lien avec les frontières avec la Guinée et le Libéria.

« Ces ateliers ont permis d’atteindre des résultats escomptés. C’est pourquoi, je voudrais remercier les parties prenantes ayant contribué fortement à cet excellent résultat notamment les acteurs frontaliers, le corps préfectoral et les acteurs techniques et financiers »,  a déclaré M. Konaté.

L’étape d’Abidjan qui s’achève mercredi vient clore la série des ateliers diagnostics. Elle regroupe les acteurs en lien avec la frontière maritime et les experts de la gestion de la frontière aérienne des régions de San Pedro, du Gbokle, des Grands ponts et du Sud Comoé.

« Cet atelier est donc particulier en ce sens qu’il nous permettra de recueillir les préoccupations spécifiques des populations frontalières de ces régions sur la gestion de nos frontières aérienne et maritime », a fait observer le Secrétaire exécutif de la CNFCI.

Les enjeux et défis aux frontières sont nombreux. A ce propos, M. Konaté a cité  notamment, la question de la gouvernance aux frontières, la délimitation/démarcation, la coopération transfrontalière, les problématiques en lien avec la cohésion sociale et le maintien de la paix dans les zones frontalières des pays ainsi que la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base pour améliorer significativement le bien-être des populations des zones frontalières et transfrontalières.

Ces ateliers régionaux feront place à un travail de « bureau d’étude » qui sera mené par des experts internationaux et nationaux  pour sortir le diagnostic stratégique. Le fruit du travail de ces experts fera l’objet d’un atelier de pré validation qui permettra d’avoir déjà les prémices de cette politique nationale.

« Après nous allons passer à un atelier de validation nationale qui va nous permettre d’obtenir le document définitif qui va enregistrer la présence de toutes les parties prenantes de ce processus d’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières», a conclu Diakalidia Konaté. 

La Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, vise à doter le pays d’un outil de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance des frontières, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire d’aborder un nouveau virage dans l’approche et la gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Côte d’Ivoire: 4 personnes tuées dans un accident sur la route de Tiébissou

Quatre personnes ont été tuées lundi dans un accident de la circulation sur la route de Tiébissou, dans le centre ivoirien, à environ 1 km après le « corridor Morofé ».

L’accident est survenu à la suite d’une collision entre un véhicule de particulier et un camion remorque, faisant 5 victimes dont 4 décès, rapporte les sapeurs-pompiers. Un cas grave coincé dans le véhicule, a été évacué par les sapeurs-pompiers dans une clinique après une opération de désincarcération.

La collision s’est produite tôt ce matin, selon le Groupement des sapeurs-pompiers (GSPM) qui indique avoir été alerté à 06h47 (GMT, heure locale).  Des éléments de la 5e compagnie du GSPM, située à Yamoussoukro, sont intervenus pour apporter du secours aux victimes, avec à leur côté la police et la gendarmerie. 

Côte d’Ivoire: des femmes instruites sur l’hydrocéphalie et le Spina Bifida

L’ONG ivoirienne Esperance’S Hope a entretenu, ce week-end, à Yamoussoukro, des femmes sur l’hydrocéphalie et le Spina Bifida, deux maladies invalidantes qui touchent les enfants de 0 à 2 ans.

L’hôpital catholique Saint-Joseph Moscati de Yamoussoukro, a servi de cadre d’accueil de cette session de sensibilisation. Ce 22 octobre 2021, a eu lieu une série de conférences, suivie le lendemain d’une journée de consultation et de dépistage. 

La deuxième journée a consisté notamment en des consultations pour le dépistage de maladies du système nerveux et plusieurs autres handicaps psycho-moteurs avec des enfants autistes ou atteints d’infirmités motrices cérébrales.

 Ces activités, organisées en partenariat avec l’hôpital Saint-Joseph Moscati et d’autres structures, interviennent en prélude à la Journée internationale de lutte contre le Spina Bifida et l’hydrocéphalie, prévue ce 25 octobre 2021.

Les conférences, qui se sont déroulées en présence du préfet de la région de Yamoussoukro Brou Kouamé et du vice-gouverneur du District de Yamoussoukro Koné Drissa, ont permis de mieux comprendre les handicaps issus de ces maladies.

Facteurs de risque 

La présidente de l’ONG Esperance’S Hope, le professeur Espérance Broalet, Maître de Conférence agrégée à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké et neurochirurgienne, chargée de la pédiatrie, a expliqué ces deux maladies infantiles.

Le Spina Bifida, dira-t-elle, est une « malformation, une anomalie congénitale qui va toucher la colonne vertébrale et les structures nerveuses ». Il s’agit d’une anomalie de fermeture du tube neural (système nerveux primitif du bébé qui sous forme d’un tube, au début,  va par la suite, au niveau du crâne se dilater pour donner le cerveau). 

Quant à l’hydrocéphalie, elle est une dilatation de structures contenues dans le cerceau qui contiennent du liquide. Ce liquide fabriquer va circuler et se résorber à certains endroits.

Mais, quand il y a un trop plein de fabrication et que la résorbassion ne se fait pas, ce liquide va s’accumuler dans cette cavité et entraîner une dilatation, a relevé professeur Espérance Broalet.

A la suite de ces définitions, elle a fait observer qu’il y a des facteurs de risque de ces maladies, des facteurs géographiques, familiaux, environnementaux, alimentaires et la cause la plus répandue est la carence en acide folique (vitamine B9).

Cette vitamine, selon le professeur Espérance Broalet, va rentrer dans La constitution du système nerveux. De ce fait, une carence va créer une anomalie. C’est pourquoi l’acide folique est donnée aux femmes enceintes.

« Le problème est que cette acide folique est donnée quand la femme a déjà trois mois de grossesse alors que la maladie survient au premier mois », a indiqué le professeur Espérance Broalet.

« Notre message est de faire en sorte que ce complément d’acide folique soit donné avant la conception de la grossesse » ou lors du projet de grossesse, a-t-elle poursuivi.

Prise en charge  

L’organisation fléchit sur un projet de prise en charge de ces pathologies, notamment des subventions sous forme de bourse sanitaire, où des partenaires auront à prendre part à des packs.

« On souhaiterait trouver des partenaires qui vont offrir des bourses sanitaires soit 60.000 Fcfa, 100.000 Fcfa ou 200.000 Fcfa », des montants qui devraient permettre d’assister les enfants malades.  

La séance de consultation a regroupé des enfants frappés de surdité, des enfants  sous-muets. Près d’une cinquantaine d’enfants consultés ont vu des médecins mais n’ont pas pu faire les examens prescrits pour avoir un diagnostic et faciliter la prise en charge pour défaut de moyen financier.

Parfois, fera remarquer professeur Broalet, les examens n’existent pas dans la localité où plusieurs enfants se trouvent. Les parents sont contraints à aller dans les principales villes du pays pour faire le diagnostic (scanner, échographie…).

Esperance’S HOPE, une association à but non lucratif et apolitique regroupant des patients, des parents de patients, des professionnels de santé, des non professionnels de santé, aide les enfants malades atteints d’hydrocéphalie et de malformation du tube neural, les enfants en situation de handicap et orphelins.

Ses sessions de sensibilisation ont pour but de faciliter l’accès à l’information, de permettre à toutes les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et allaitantes de dépister précocement l’augmentation du volume crânien de leurs enfants.

La ville de Bonoua, située dans le Sud-est de la Côte d’Ivoire, a accueilli ce 25 octobre 2021 l’édition 2021 de la Journée internationale du Spina Bifida et l’hydrocéphalie. 

Côte d’Ivoire: la contrefaçon, une industrie parallèle, opérée en crime organisé (thèse)

La contrefaçon, devenue une industrie parallèle en Côte d’Ivoire, est opérée en crime organisé, selon une thèse doctorale en criminologie soutenue avec brio, jeudi à Abidjan, par Mme Edwige Blé-Bony, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Mme Bony, désormais docteur en criminologie, a travaillé sur le thème de la contrefaçon des vins et spiritueux en Côte d’Ivoire. Pour mener cette recherche, l’impétrante a choisi le District d’Abidjan et ses dix communes comme terrain d’étude.

A la suite des enquêtes menées doublées d’analyses chimiques et de tests divers, Mme Edwige Bony a exposé devant le jury, et en présence d’un auditoire composé de membres de familles, de connaissances et amis mobilisés pour la soutenir.

Son enquête a porté sur les dangers de la contrefaçon de façon générale et en particulier des vins et spiritueux. L’impétrante a d’abord établi l’ampleur du phénomène qui constitue un drame pour les entreprises.

Ce phénomène crée de forte pertes en parts de marché et en bénéfice, mais aussi les manques à gagner au niveau de l’Etat, et les difficultés que cela engendre en terme d’impact sur l’économie nationale. 

Au niveau social, elle a montré le gros risque sur la santé des consommateurs et le danger de mort qu’ils encourent eu égard à la qualité des produits parfois hors normes qu’ils acquièrent à des prix défiant la concurrence et consomment à satiété.

Dans l’optique d’aider les consommateurs, dont certains, eu égard à la situation sociale, n’ont pas de choix que de s’orienter vers les produits à bon marché, elle a révélé un ensemble d’éléments permettant de distinguer les faux vins et spiritueux des vrais.

A savoir le niveau de prix, les emballages, la distribution de masse dans des points de ventes non agréés, le titre alcoométrique parfois faux, et même les goûts, arrière-goûts pour les habitués.

En termes de recommandations, l’impétrante a suggéré aux entreprises du secteur et aux structures de lutte une mutualisation des moyens dans une synergie dynamique pour faire face efficacement aux contrefacteurs.

En invitant les industriels des vins et spiritueux à investir dans l’innovation sur la présentation de leurs produits et à communiquer sur les caractéristiques distinctives, elle propose une éducation des masses à avoir le souci de l’original des choix qu’elles font sur les marchés pour la satisfaction de leurs besoins.

A l’Etat, Mme Bony, stigmatisant le manque d’emploi, l’oisiveté et la pauvreté, qui contribuent largement à l’amplification du phénomène de la contrefaçon, propose une accentuation de la politique de l’emploi des jeunes, de la lutte contre le chômage, la vie chère et la paupérisation.

Par ailleurs, elle en appelle à un renforcement du cadre juridique en matière de commerce des boissons alcoolisées en soumettant la création de point de vente à une autorisation préalable avec cahier des charges aux opérateurs du secteur.

L’impétrante n’occultera pas l’importance d’une volonté politique de lutter efficacement contre toutes les formes de contrefaçon en décuplant les moyens en termes matériels et humains.

La contrefaçon étant devenue une industrie parallèle, un crime organisée, qui tue les économies nationales, assèchent les moyens de l’Etat, et contribue même à financer des activités criminelles telles le terrorisme qui se développe dans le monde.

La mention très honorable a été attribuée à l’unanimité des membres du jury présidé par le professeur Edmond Assi, selon le verdit de la soutenance de thèse présentée par Mme Edwige Blé-Bony, sous la direction du professeur titulaire en Psychologie, Koudou Opadou.

PPA-CI: Gbagbo nomme un Conseil stratégique et politique avec SG Damana Pickass

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a nommé lundi un Conseil stratégique et politique (CSP) de sa nouvelle formation, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) avec Damana Pickass comme secrétaire général.

Les membres du Conseil stratégique et politique (CSP), nommés sur décision de M. Laurent Gbagbo, ont été dévoilés par Me Habiba Touré, lors d’une réunion au quartier général du parti, à Cocody-Attoban, dans l’Est d’Abidjan.

M. Assoa Adou a été nommé président du Conseil stratégique et politique. Le président du Congrès constitutif, Dano Djédjé, est le 1er vice-président, M. Justin Katinan, 2e vice-président et porte-parole du PPA-CI.

Le directeur de Cabinet du président du parti est M. Auguste Emmanuel Aka. Me Habiba Touré, avocate personnelle de M. Laurent Gbagbo, a été nommée porte-parole adjointe du parti et porte-parole de M. Gbagbo. 

Les membres du Conseil stratégique et politique selon l’article 2 ont tous le rang de vice-président. M. Hubert Oulaye, lui, occupe la fonction de président exécutif de ce Conseil. 

En qualité de membres, sont nommés M. Laurent Gbagbo, Bamba Massani, Alphonse Douaty, Richard Kodjo, Pascal Kokora Dago, Koné Boubakar, André Kouassi Kouakou, Lida Kouassi, Lia Bi Douayoua, Odette Soyé, Lorougnon Marie Odette, Goerges Armand Ouegnin.

Le Parti des peuples africains a été porté sur les fonds baptismaux les 16 et 17 octobre 2021 à Abidjan. Il se veut une formation panafricaine et souverainiste. M. Assoa Adou a déclaré qu' »il n’y a pas de hiérarchie, (mais) il y a un bureau qui va diriger avec le président, le travail du CSP ». 

Côte d’Ivoire: 8 morts dans une collision sur l’axe Adzopé-Azaguié

Une colission impliquant un mini-car et un camion de marchandises a fait dans la nuit de dimanche 21 victimes dont 8 décès sur l’axe Adzopé-Azaguié, dans le Sud de la Côte d’Ivoire.

Selon une note du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSM), il s’agit d’une collision entre un mini-car de transport appelé « Gbaka » et un camion de marchandises. 

Le bilan établi ressort « 21 victimes dont 08 décès certains et 13 cas graves ». Les victimes ont été transportées par deux ambulances de réanimation de grande capacité.

Des éléments de la gendarmerie d’Azaguié ont été dépêchés sur les lieux à la suite d’une alerte à 22h59 sur un accident de circulation sur la route d’Adzopé, à quelque 5km après de la localité d’Azaguié. 

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Lutte contre les crimes : des progrès en Afrique occidentale

Avec la montée de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région se pose.Les résultats de la lutte contre les crimes internationaux en Afrique occidentale sont encourageants. Dans la région ouest africaine, les efforts pour poursuivre les crimes internationaux au niveau national ont progressé ces dernières années, notamment en Côte d’Ivoire, en Gambie et au Liberia, selon la Directrice de la fondation allemande Wayamo.

« En Côte d’Ivoire, les crimes commis lors des violences postélectorales de 2010-2011 ont fait l’objet d’enquêtes et de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI) et par les Parquets nationaux. Mais avec le récent acquittement de Laurent Gbagbo, il est essentiel de discuter des défis et des enseignements tirés », a indiqué Mme Ambach.

Elle prenait part, ce lundi 25 octobre à Dakar, à l’ouverture d’une conférence internationale sur « Justice pour les crimes internationaux : enjeux et stratégies en Afrique de l’Ouest et ailleurs ». La rencontre de deux jours est organisée par les fondations Konrad Adenauer et Wayamo.

S’agissant de la Gambie « qui poursuit sa transition démocratique » avec la mise en place d’une Commission Vérité, Réconciliation et Réparation, elle a souligné que beaucoup espèrent que les vérités révélées par ladite commission permettront de rendre justice aux victimes du régime de Yahya Jammeh (1994-2017).

« Inspirés par d’autres pays, les défenseurs des droits humains au Liberia continuent de militer pour la création d’un tribunal hybride pour les atrocités commises pendant la guerre civile dans le pays », a poursuivi Bettina Ambach dans son discours dont APA a obtenu une copie.

Malgré ces efforts, elle a affirmé que des inquiétudes demeurent dans la région ouest africaine notamment avec le Coup d‘Etat militaire en Guinée car « on ne sait toujours pas quel effet il pourrait avoir sur les efforts de lutte contre l’impunité dans ce pays ».

Pour Ingo Badoreck, Directeur du Bureau sur l’Etat de droit en Afrique subsaharienne de la fondation Konrad Adenauer, dans ce contexte de défis politiques actuels et de montée de l’extrémisme violent au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région et sa relation avec la juridiction nationale dans les pays d’Afrique de l’Ouest se pose.

« Nombreux sont ceux qui parlent d’une crise de confiance fondamentale entre les Etats africains et le système judiciaire international dans ce contexte. Les multiples décisions de contestation d’une décision judiciaire ou de retrait de certains Etats africains des juridictions internationales le démontrent », a dit M. Badoreck.

Il a ajouté : « Le consentement des Etats africains à la juridiction internationale reste mitigé : l’Afrique du Sud face à la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi par rapport à la CPI, le Bénin, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie à l’égard de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ».

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Can féminine de foot : le Ghana sorti des éliminatoires

Malgré leur victoire sur le score d’un à zéro, dimanche à Accra, les Black Queens ont été éliminées par les Super Falcons du Nigeria.Battu 2-0 mercredi dernier à Lagos, lors de la manche aller, le Ghana n’a pas réussi à renverser le Nigeria. Les Black Queens l’ont emporté à domicile grâce à une réalisation de Priscilla Adubea à la 47e minute. Par la suite, les Super Falcons ont résisté aux assauts adverses pour conserver leur but d’avance.

Dans cette rencontre heurtée, la capitaine du Ghana, Portia Boakye et la défenseure nigériane Glory Ogbonna ont été exclues. Le Ghana, neuf fois champion d’Afrique de football féminin, ne sera donc pas au Maroc qui accueille la Coupe d’Afrique des Nations du 2 au 23 juillet 2022. 

Au prochain tour des qualifications, le Nigeria va affronter la Côte d’Ivoire ayant facilement pris le dessus sur le Niger.

John Mokom prend les commandes de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

Le Camerounais John Mokom a pris les commandes de la Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la première banque 100% digitale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a appris APA, lundi, auprès de cette banque.

Expert-comptable agréé auprès de l’Etat de Michigan, aux Etats-Unis, John Mokom accède à la direction générale de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, une banque qu’il connait bien pour l’avoir rejoint en 2018 en qualité de directeur financier, après avoir longtemps servi au sein de la filiale sœur camerounaise en tant que membre du conseil d’administration (2008), secrétaire général et directeur financier (2012-2015).

Sa nomination intervient dans un contexte local de plus en plus concurrentiel où la banque se doit avant tout de consolider non seulement son leadership en matière de banque digitale mais aussi promouvoir sa dimension de banque innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

 Des défis que le nouveau dirigeant entend pleinement relever en continuant à impulser de grandes innovations à l’instar de ses prédécesseurs.

Au-delà de sa vision stratégique d’offrir à ses clients une expérience bancaire optimale sur ses différentes plateformes SC Mobile et Straight2Bank, John Mokom ambitionne de faire de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la banque la plus durable et la plus responsable avec des objectifs à long terme et des prises de position tranchées sur le changement climatique, l’inclusion financière et la mondialisation.

John Mokom est marié et père de quatre enfants. Il est passionné de football, aime la lecture et la musique.

Sénégal: la bataille de Dakar aux Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les investitures des candidats dans la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour diriger la mairie de Dakar.Vox Populi indique que « Khalifa et Soham sèment un profond malaise à Yewwi Askan Wi », une des deux coalitions de l’opposition pour les élections locales 2022. Le journal souligne que l’ex-maire de Dakar fait du forcing pour ressusciter la candidature forclose de l’actuel maire de la capitale.

L’Observateur fait le « récit d’une tentative de mise à mort politique » de Soham El Wardini, la femme élue à la tête de la mairie de Dakar après la révocation de Khalifa Sall en 2018 alors qu’il était emprisonné pour malversations.

« Ils m’ont appelée samedi à 17h pour un nouvel acte de candidature. A 19h, ils m’ont annoncée ma forclusion », a confié Mme Wardini, indiquant toutefois avoir pris les devants « pour ne pas avoir de mauvaise surprise ». Ainsi, elle note que « Khalifa Sall doit nous entendre Barthélémy Dias et moi ». L’un des bras droits de Khalifa Sall et maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, M. Dias vise loin en briguant cette fois la mairie de Dakar.

Mais quoi qu’il en soit, Soham El Wardini est « remise en selle », d’après Sud Quotidien, qui précise que Yewwi Askan Wi demande l’annulation du procès verbal pour vice de forme. En plus de cela, « le Caucus des femmes leaders parraine Mme El Wardini », qui craint en revanche dans Walf Quotidien un « complot raté ».

En outre, ce journal observe « la guerre des nerfs » entre Sonko et Khalifa au sein de cette coalition. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo n’en démord pas : « Les égos prennent le dessus ». Pour la conquête de la capitale en effet, « Yewwi Askan Wi enregistre six candidatures », selon L’AS.

Ainsi, Le Quotidien voit que ces investitures pour les Locales ne sont rien d’autres que des « jeux de chefs ». A Ziguinchor (sud), le duel Sonko-Baldé « exile Doudou Ka au département ». A Thiès, le deal Macky-Idy « frustre l’APR » alors qu’à Dakar, c’est « une équation à sept inconnues pour YAW ».

Sous le titre « les ficelles de la corruption », EnQuête se fait l’écho du nouvel ouvrage de Ngouda Fall Kane, ancien chef de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif), sur la « criminalité financière en Afrique ».

Sur un autre sujet, le journal s’intéresse au « sacre du Somalien Khadar Ahmad » comme Etalon de Yennenga au Fespaco 2021. Le Soleil précise que Khadar Ahmad a été sacré pour son film « La femme du fossoyeur ». Au même moment, le quotidien national rapporte que le Sénégal a remporté huit prix dans ce festival panafricain du cinéma organisé à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Côte d’Ivoire: Echo Médias plaide pour une « prise en charge gratuite » du cancer du sein

La présidente de l’ONG Écho Médias, Mme Leah Muriel Guigui, invite l’Etat de Côte d’Ivoire a davantage s’impliquer dans ‘’la prise en charge gratuite des malades du cancer » qui touche des milliers de femmes.

Mme Guigui a appelé à « la prise en charge gratuite des malades du cancer » en Côte d’Ivoire, à l’ouverture de la 5e édition des « Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (Jmmc) ».

Ces journées de mobilisation des médias pour la cause du cancer du sein, qui se sont ouvertes vendredi à l’Amphithéâtre A de l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, se sont achevées samedi par des campagnes de sensibilisation dans des communes abidjanaises, notamment à Cocody-Anono (Est), Yopougon (Ouest) et Koumassi (Sud).

« Nous souhaitons que l’Etat de Côte d’Ivoire mette en place une vraie politique de prise en charge totale, psychologique et financière comme cela se fait dans d’autres pays afin d’aider nos parents qui ont des difficultés, car le protocole de soin coûte assez cher », a-t-elle déclaré.

Cette 5e édition était placée sous le thème « le cancer se guérit « . Le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du centre national oncologique médical et de radiothérapie Alassane Ouattara, a égrainé les différentes mesures de prévention du cancer du sein.

Selon elle, ‘’le cancer du sein se guérit (et) peut être vaincu ». A cet effet, elle a lancé un appel à toutes les femmes pour ‘’subir régulièrement un contrôle gynécologique », avant d’insister sur l’importance d’intégrer la psycho-oncologie dans le traitement de cette maladie.

« Chaque jour, plusieurs femmes sont confrontées à un diagnostic du cancer du sein et entament leur long et éprouvant combat en vue de la guérison. Elles doivent savoir que cette guérison est possible et qu’elle est facilitée par un bon diagnostic et un traitement correct », a-t-elle ajouté.

« Je lance donc un appel à toutes les femmes jeunes et moins jeunes pour subir régulièrement un contrôle gynécologique et une mammographie (…) comme le meilleur moyen de dépister de façon précoce le cancer du sein » », a-t-elle dit. 

Présente à cette cérémonie, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nasseneba Touré a félicité les organisateurs de cet événement et la présidente d’Echo Médias, Léah Muriel Guigui, affirmant que le thème retenu pour cette édition « le cancer du sein se guérit » est ‘’ évocateur et espérantiste ».

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Deux enfants emportés par des eaux de pluie à Abidjan retrouvés morts

Deux enfants, respectivement âgés de 14 ans et 7 ans, emportés par des eaux de pluie, au quartier Yopougon Maroc, dans l’Ouest d’Abidjan, ont été retrouvés dimanche sans vie, à Yopougon Lokoua, selon les sapeurs-pompiers militaires.

« Les deux corps des enfants emportés par les pluies à Yopougon Maroc ont été retrouvés ce matin (dimanche) à Yopougon Lokoua », indique une note du Groupement des sapeurs-pompiers militaire (GSPM).  

Ils ont été « mis à la disposition des pompes funèbres », ajoute le texte. Ces deux enfants avaient été emportés par les flots des eaux à la suite à d’une pluie diluvienne qui s’est abattue vendredi sur Abidjan, alors qu’ils se rendaient à l’école.  

La ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, a dans un communiqué, adressé les condoléances du gouvernement à la famille Kouassi. Les deux enfants répondent au nom de Marvin Kouassi et Kylian Kouassi. 

Cancer du sein: dépistage des femmes journalistes de Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de lutte contre le cancer du sein dénommée « octobre rose », plusieurs femmes journalistes ivoiriennes ont été dépistées, samedi, à Abidjan.

Cette opération de dépistage qui s’est déroulée à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a été organisée par le  Réseau des médias africains pour la santé et l’environnement  (REMAPSEN), l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI) et le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) en collaboration avec l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ces  structures à la faveur d’octobre rose ont mis leur force ensemble pour parler d’une même voix, pour lutter contre ce tueur silencieux qui a endeuillé beaucoup de familles dans notre pays », a déclaré Mme Bintou Sanogo, Présidente du Conseil d’administration du REPMASCI, faisant observer que « le cancer est un tueur silencieux ».

« Nous en tant que journalistes professionnels n’avons pas voulu restés en marge de cette célébration annuelle qu’on appelle octobre rose », a-t-elle ajouté.

 Pendant tout le mois d’octobre de chaque année, la communauté internationale marque d’une pierre blanche des activités de sensibilisation et de dépistage pour interpeller les populations, les décideurs, les hommes et les femmes sur le cancer du sein.

« Pour cette activité, nous avons associé le dépistage du col de l’utérus et celui du cancer du sein, car ce sont les principaux cancers qui tuent la femme ici dans notre pays », a expliqué Mme Sanogo, précisant que cette séance de dépistage a été précédée d’un panel.

 « Aujourd’hui, c’est la journée de dépistage à l’attention des femmes de médias et des femmes leaders », a ajouté la PCA du REPMASCI en saluant dans la foulée la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé et le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Jean-Claude Coulibaly. Ils accompagnent cette initiative qui est à sa 4e édition.

« Nous allons faire le tour des rédactions dans les jours prochains pour sensibiliser nos consœurs pour qu’on se lève comme un seul homme à travers les productions, les écrits et tout ce qu’on a à faire en tant que femmes et hommes des médias pour sensibiliser les populations » a poursuivi Mme Bintou Sanogo.

 Après les rédactions, le cap sera mis sur les temples, les mosquées et les zones rurales selon un chronogramme et un plan qui seront élaborés, a-t-elle conclu.  

Mme Félicité Djaha, qui représentait  la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé a salué à son tour, cette «belle initiative».

« Je les félicite, je les encourage d’ailleurs à faire davantage car nous avons été entretenues ici sur le danger qui guette les femmes parce que le cancer du col de l’utérus ou celui du cancer du sein est un mal pernicieux », a souligné Mme Djaha.

Selon elle, le cancer du sein est « tellement silencieux qu’on ne le voit pas venir ».  « Ce que nous faisons aujourd’hui est une sensibilisation pour appeler les femmes et même des hommes à se joindre à nous pour encourager davantage les femmes à se faire dépister et ce, de façon précoce en vue d’une meilleure prise en charge », a indiqué Mme Félicité Djaha.

A l’en croire, les acteurs du monde culturel qui ont une plus grande visibilité, une grande audience pourraient être engagés pour sensibiliser davantage de sorte qu’il n’y ait pas un seul jour d’octobre rose. Mais que tous les jours de l’année soient octobre rose.

A  ce propos, Mme Salimata Adou de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI) a relevé que « plus le cancer du sein est pris en charge très tôt, plus on a des chances de sauver la vie des femmes ».

C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, « nous les encourageons à venir se faire dépister surtout pendant ce mois qui est dédié à la lutte contre le cancer du sein ».

« Nous les encourageons à aller vers tous les sites qui font du dépistage. Mais en dehors du mois d’octobre, nous les exhortons à aller dans les centres de santé », a conclu Mme Adou.

Le président de l’UNJCI, Jean Claude Coulibaly, s’est félicité de cette initiative des femmes journalistes de Côte d’Ivoire.

« Cela nous réjouit d’autant que ce sont les associations de femmes journalistes et de journalistes qui ont décidé d’organiser cette journée de dépistage du cancer du sein. C’est très important pour nous en tant qu’association citoyenne », a-t-il noté.

Pour lui, le cancer du sein n’est pas une fatalité, car, a expliqué M. Coulibaly, une fois que le mal est détecté de façon précoce, on a toutes les chances d’en guérir.

« Nous exhortons nos femmes, nos sœurs, nos filles  à venir pour se faire dépister. Celles qui auront des germes cancéreux seront prises en charge », a rassuré le président de l’UNJCI.

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.