L’Ivoirienne Caroline Dasylva ambassadrice d’une enseigne allemande

L’animatrice télé ivoirienne Caroline Dasylva vient de signer à Abidjan un partenariat avec l’enseigne allemande Kaiser, un leader mondial en matière d’appareils de cuisine.

Avec son talk-show « C’Midi », Caroline Dasylva s’est incrustée dans le paysage audiovisuel ivoirien comme une figure emblématique. Suivie sur les réseaux sociaux, notamment par près d’un million de personnes sur Facebook, elle amplifiera la communication de la marque.

« Ce qui m’a le plus séduit, c’est la finition et le raffinement sur le mobilier de cuisine », a déclaré mercredi Caroline Dasylva, lors d’une cérémonie de présentation des offres dans un showroom à Cocody-Angré, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

« Aujourd’hui, nous femmes, avons besoin de se sentir bien dans nos cuisines », a ajouté cette influenceuse des médias qui compte aider l’enseigne à réussir son ancrage sur le marché ivoirien.

Depuis février 2016, la marque opère sur le marché ivoirien. Le directeur général de la représentation de cette branding en Côte d’Ivoire,Tarun Goswami, a dit être « convaincu d’aller très loin avec Caroline Dasylva ».

La représentation offre des fours électriques, des hottes aspirantes, des plaques à induction, des tables de cuisson, des réfrigérateurs et des cuisinières à gaz répondant aux normes internationales.

« German brand award 21 », cette enseigne s’affiche comme la meilleure marque d’appareils de cuisine en Allemagne. Son atout majeur est son unique service après-vente comprenant l’installation et l’assistance gratuitement assurées par ses techniciens.

Caroline Dasylva qui avait commencé à fasciner les auditeurs des radios campus, Cocody FM et Abidjan 1, avant d’être révélée aux Ivoiriens lors du plateau service « Midi chez nous » à la RTI 1, la chaîne de télévision nationale, grâce à son professionnalisme, deviendra une vedette nationale.

 Elle a porté au sommet pendant six ans le talk-show le plus suivi de la sous-région, l’émission « C’Midi » sur RTI1. Avec d’immenses talents, doublés d’une fusion avec les téléspectateurs, elle décrochera plusieurs prix dont celui de meilleure animatrice d’émission culturelle en Afrique de l’Ouest aux Quama Awards, en 2016, à Bamako.

Entrepreneure ambitieuse et femme de challenge, elle ne s’impose aucune limite, s’offrant plusieurs  cordes à son arc. Ce partenariat avec cette branding de la firme allemande, aura une durée d’un an, de 2021 à 2022.

Sénégal : l’installation du Haut commandant de la Gendarmerie à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent de la feuille de route du nouveau Haut commandant de la Gendarmerie et de la politiqueVox Populi parle d’une main de fer pour faire régner « l’ordre ». Le nouveau Haut commandant de la Gendarmerie et Directeur de la Justice militaire, Moussa Fall a donné le ton dans les colonnes du journal. « Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté ».

Après son installation hier à la Caserne Samba Diéry Diallo, le Général « Moussa Fall monte la garde » titre Le Quotidien. Le nouveau patron s’est fixé pour ambition de « bâtir » une gendarmerie ancrée dans « les valeurs républicaines ».

Le Soleil détaille la feuille de route de Moussa Fall et annonce que la Légion de la Gendarmerie de Mbao (LGI) sera portée à trois regroupements, le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) sera remis à niveau et l’effectif porté à 20.000 gendarmes à l’horizon 2025

En politique, Sud Quotidien informe que Macky Sall fait face à une « grande épreuve » car devant organiser des élections locales et sans contestation face à une opposition déterminée, le tout en tenant compte des points de désaccords du dialogue politique et les recommandations de la Cedeao sur la fin du « parrainage citoyen ».

Walf Quotidien évoque une dualité entre le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) et le Front de résistance nationale (FRN), deux pôles de l’opposition. Le FRN qui réunit une partie de l’opposition, accuse la nouvelle étoile montante de la scène politique Ousmane Sonko, d’être trop « suffisant » dans sa démarche vis-à-vis du FRN.

Dans les colonnes de L’AS, il est question de la Covid-19 et de l’inquiétante percée du variant « Delta ». Le journal explique que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) tire la sonnette d’alarme sur l’Afrique.

L’Observateur exploite le document sur la traite des personnes publié hier jeudi. Le journal révèle un réseau de « trafic sexuel sur l’axe Dakar-Bissau . La parution fait état du contenu « explosif » du rapport d’État américain et affirme que des diplomates sont cités comme « complices ».

Libération parle de la bamboula foncière dans la bande des filaos de Guédiawaye, département de la région de Dakar. Le journal parle d’une « fiesta des impôts et du Cadastre ». La Coopérative du Cadastre s’est tapée 5 hectares, celle des impôts, 14 hectares : 4 à Wakhinane, 4 à Golf, et 6 à Gadaye.

En sport, place aux deux premiers quarts de finale de l’Euro 2020 ce vendredi. « Duel euphorique » entre la Suisse et l’Espagne et « choc épique » entre Belgique et Italie titre Stades. Pour Record, un « titan » va tomber dans le choc entre la Belgique et l’Italie tandis que la Roja devra se méfier du couteau suisse.

Présidence Mugefci: Dr Korotoumou Koné annonce sa candidature

Le médecin Koné Korotoum épse Coulibaly vient de déclarer sa candidature à l’élection du président de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugef-ci), prévue en septembre 2021.

Médecin, endocrinologue, diabétologue et nutritionniste, Dr Koné Korotoum épouse Coulibaly, a indiqué à la presse locale sa volonté d’être candidate à la présidence de la Mugef-ci. Et ce, pour apporter son expertise à la mutuelle.

Étant dans le domaine médical, Dr Korotoumou Koné veut aider les patients à se prendre en charge, et à avoir accès aux médicaments qui coûtent généralement chers, surtout ceux atteints de pathologies chroniques. 

« Je me suis rendue compte qu’il y a beaucoup de difficultés au sein de cette mutuelle. J’ai dû donc mettre en stand bye mon projet afin de trouver des solutions au problème de la maison avant de ressortir mon projet là où je l’ai gardé », a-t-elle dit.

Concernant le processus électoral, en cours, qui soulève des suspicions entre les parties, elle a dit compter sur l’autorité compétente pour ramener les choses à l’ordre.

Dr Korotoum Koné a martelé que le bureau sortant s’est arrogé des attributs qui ne sont pas les siens. Toutefois, croit-elle que « les élections seront organisées dans les meilleures conditions », car il s’agit d’une élection de liste.

Les listes comprennent 300 délégués répartis sur toute l’étendue du territoire dont la majeure partie se trouve à Abidjan. En outre, les délégués élus le jour du vote élisent par la suite le Conseil d’administration. 

Pour elle, les mutualistes devraient prendre « conscience que ce sont eux qui peuvent changer les choses ». Par conséquent, ils ont le droit de vote et qu’ils usent de ce droit là pour changer les choses.

« Le jour des élections, qu’ils comprennent que quand ils vont décider, c’est pour ce qu’ils attendent pendant quatre prochaines années. Il ne faudrait pas qu’ils viennent avec des préjugés, c’est le projet qu’ils doivent voter », a lancé Dr Korotoumou Koné.

Théodore Zadi Gnagna, tête de liste du groupe Maturité, unité et renaissance (MUR), a déjà déclaré sa candidature pour présider aux destinées de la Mugefci.

Côte d’Ivoire: création d’une force de répression de l’orpaillage illégal

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la création d’un Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal.

Ce Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal est « fort de 560 éléments dont 460 gendarmes et 100 agents des eaux et forêts ». Il sera « spécialement équipé pour intervenir sur l’ensemble du territoire national », indique le communiqué du Conseil national de sécurité. 

Cette force est mise en place dans un contexte où le pays fait face à des attaques terroristes récurrentes, notamment dans l’extrême nord.  Le Conseil, présidé par le président ivoirien, a autorisé cette unité spéciale de sécurité au regard des « effets dévastateurs de l’orpaillage illégal » sur l’environnement.  

A travers cette mesure, l’État affiche son soutien à la formalisation et à un encadrement des exploitations minières artisanales à petite échelle. 

Covid-19: 1 million de doses d’AstraZeneca attendues en Côte d’Ivoire

L’État de Côte-d’Ivoire annonce avoir commandé 1 million de doses d’AstraZeneca, notamment attendues pour le mois de juillet 2021.

Cette forte commande du vaccin anti-Covid-19  AstraZeneca a lieu à la suite d’une rupture de stock dans la plupart des centres de vaccination. 

Au cours d’une réunion du Conseil National de Sécurité, présidé jeudi par Alassane Ouattara, le ministre en charge de la Santé a fait l’état de la situation de la vaccination anti-Covid-19. 

Il a indiqué que depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, ce sont 757.123 doses de vaccins qui ont été administrées, à la date du 29 juin 2021, avec 76.603 personnes ayant reçu les deux doses.

Le ministre en charge de la Santé a, par ailleurs, porté à la connaissance du Conseil National de Sécurité que la Côte d’Ivoire a reçu le 16 juin 2021, 100.620 doses du vaccin Pfizer dans le cadre de l’initiative COVAX.

Le 26 juin 2021, le pays a été bénéficiaire d’un don de la Chine de 100.000 doses du vaccin Sinopharm et le 28 juin 2021, de « 100.000 doses du vaccin AstraZeneca de la part du Mali ». 

La Côte d’Ivoire a passé, le 09 juin 2021, une commande pour 1.000.000 de doses du vaccin AstraZeneca, qui sera livrée en juillet 2021.

A la date du mercredi 30 juin 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 48.305 cas confirmés de COVID-19 dont 47.834 guéris, 313 décès et 158 cas actifs.

Son taux de positivité qui se situe en dessous de 3%, demeure l’un des plus faibles en Afrique. En outre, le nombre moyen de nouveaux cas de COVID-19 enregistrés dans le pays est en baisse constante depuis le mois d’avril, reflétant une bonne maîtrise de l’épidémie. 

Le nombre moyen de cas par jour est passé de 72 en avril à 40 en mai et 33 en juin 2021. De même, le nombre de décès connaît une baisse avec 42 décès enregistrés en avril, 19 en mai et 8 en juin 2021.

Côte d’Ivoire: 1,27 milliard Fcfa de l’UE au profit de 51 ONG

Des subventions d’un volume de 1,275 milliard Fcfa au profit de 51 structures associatives ivoiriennes, octroyées par l’Union européenne (UE), ont été lancées jeudi au Centre pilote de la mairie de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

Ces subventions interviennent dans le cadre du projet Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANE 2), financé par l’Union européenne (UE). Elles ont été lancées à l’occasion du 4e Comité de pilotage du projet LIANE.

Les organisations bénéficiaires ont été notamment retenues à la suite d’un appel à proposition du projet LIANE 2, financé en moyenne à hauteur de 25 millions de Fcfa, au profit de bénéficiaires répartis dans tout le pays.

Les subventions viennent notamment renforcer le rôle des associations dans l’accompagnement et l’interpellation des politiques publiques (environnement, accès aux droits, santé, foncier, gestion des déchets, filières agricoles).

« Actuellement, il y a 51 projets, globalement on a dit qu’on fait beaucoup plus de petits projets parce qu’on a vu que ce n’est pas seulement les grands projets qui font la différence », mais beaucoup de petits projets aussi, a dit l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.  

L’ambassadeur de l’UE a souligné que les questions relatives à l’environnement sont une « priorité » pour l’institution et les actions du gouvernement doivent s’inscrire dans cette optique. Pour les entreprises, tous les aspects de la chaîne de valeur doivent préserver l’environnement.

Le deuxième adjoint au maire de Port-Bouët, Aka Anodjo, a fait savoir que la commune compte 30 Km de bordure de mer et connaît une avancée de l’érosion de ses côtes. Cette problématique est d’ailleurs adressée dans le cadre d’un projet.

Le long des côtes, une association collecte les déchets plastiques qui devraient à terme être transformés pour fabriquer des pavés aux fins de bitumer certaines rues de la cité, surtout au niveau des habitats précaires estimés à 40%.

A côtés des thématiques centrales, les questions de discrimination liées au genre arrivent en seconde position, transversalement à l’environnement. Plusieurs micro-initiatives travaillent sur ces sujets dont les activités sont visibles.

Traite d’enfants: 10 personnes condamnées en Côte d’Ivoire

Quelque dix personnes reconnues coupables de traite de personnes et d’enfants ont été condamnées, mercredi, à dix ans de prison par la section du Tribunal de Bouna, dans le Nord-Est ivoirien.

Ce verdict a été donné par le président de la Section de Tribunal de Bouna Frédéric Kohou Gbanhe après un procès de plus de 4 heures, selon une note d’information transmise à APA, jeudi.

Trente et un enfants burkinabè dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont été interceptés dans deux véhicules de la compagnie de transport dénommée ZDT les 27 avril et 26 mai 2021 par des patrouilles mixtes des éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, alors qu’ils étaient en train d’être convoyés dans la zone forestière ivoirienne, précisément à Adzopé.  

« C’est contraire à ce que j’avais plaidé. Je ne peux pas être satisfait d’une telle décision. Je pense qu’elle est plus guidée par le sensationnel que le Droit », a déploré Me Zakaria Touré, avocat de la défense, promettant de faire appel pour que le procès se déroule devant la Cour d’appel d’Abidjan.

M. Damoi Edgar, Substitut résident du Procureur près la Section de Tribunal de Bouna a exprimé un satisfecit suite à cette décision. Pour ce dernier, l’heure est désormais à la répression des personnes fautives de faits de trafic, traite et de travail des enfants.

« Aujourd’hui comme vous pouvez le constater, nous sommes de plain-pied dans la phase de la répression. Je pense que le procès de ce matin en est la preuve éloquente. », a-t-il dit.

« Nos populations doivent comprendre définitivement que la place de nos enfants se trouve à l’école et non dans les champs, les carrières ou sur les sites d’orpaillage », a poursuivi M. Damoi, soulignant que « l’Etat de Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’il a rendu l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de seize ans ».

Les enfants interceptés ont été reconduits dans leur pays d’origine quand trente personnes suspectes à savoir dix employés de la compagnie ZDT et vingt immigrés clandestins ont été mis aux arrêts.

Gbagbo effectue un « voyage strictement privé » à Kinshasa

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, effectuera un « voyage strictement privé » à Kinshasa, en RDC, du 2 au 8 juillet 2021, annonce son porte-parole, Koné Katinan dans un communiqué.

« M. Gbagbo effectuera un voyage à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021 », indique un communiqué de presse signé par M. Katinan Koné.   

Selon le porte-parole de l’ancien président ivoirien, « ce voyage est d’ordre strictement privé ». Il prendra un vol commercial à partir de l’aéroport international Félix  Houphouët  Boigny  le  vendredi  2  juillet  2021.

Il regagnera Abidjan également par vol commercial le jeudi  8 juillet 2021, souligne le porte-parole de M. Gbagbo, Justin Katinan Koné. 

La RDC est le premier pays où l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, effectue un déplacement hors de son pays, depuis son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021.

M. Gbagbo a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

Au cours de sa détention à la prison de shevenwingen, à La Haye, M. Laurent Gbagbo a rapporté avoir eu une amitié avec Jean-Pierre Bemba. En outre, a-t-il fait savoir que de nombreux chefs d’Etat l’ont soutenu durant son séjour carcéral. 

Côte d’Ivoire: les prix du carburant maintenus à 615 FCFA/litre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil restent inchangés à 615 Fcfa le litre, en Côte d’Ivoire, du 1er au 31 juillet 2021, selon une note du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Pour le mois de juillet 2021, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre du gasoil, maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est bloqué à 555 FCFA et ce depuis des années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 FCFA, ainsi que celui de la bouteille de 12 Kg, fixé à 5.200 FCFA. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Le Sénégal se dote d’un Comité de suivi du contenu local

Cet organisme de régulation du secteur des hydrocarbures est composé de quinze membres dont sept sont issus de l’Administration publique.Cinq représentants du secteur privé national et des entreprises du secteur des Hydrocarbures, un de la Société civile et deux représentants des syndicats constituent les huit autres membres du CNSCL, officiellement installés ce jeudi 01 juillet 2021.

Selon le Secrétaire Permanent du Comité d’orientation stratégie du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) et Président dudit Comité, Ousmane Ndiaye, plus de 80% des moyens utilisés dans l’exploration, le développement et la production des hydrocarbures en Afrique proviennent de l’étranger.

« Ainsi, notre stratégie de création de valeurs vise à réduire les importations en optimisant la production locale », a fait savoir M. Ndiaye qui présidait la cérémonie solennelle d’installation des membres du CNSCL.

La création du Comité national de suivi du contenu local a pour objectif de permettre au Sénégal de tirer le meilleur profit des richesses qu’apportent le pétrole et le gaz. Cela en veillant sur les importations du matériel destiné à l’exploitation de ces ressources, à la production, mais aussi à la main d’œuvre qui sera utilisée sur les différents sites.

Les quinze membres du CNSCL ont donc pour  mission de définir, dans un cadre proposé par le secrétariat technique, les méthodes de fonctionnement qui régiront ces différents aspects.

A travers ce comité,  le secteur privé local bénéficiera également d’un accompagnement devant lui permettre de tirer le maximum de profit des partenariats mis en place avec les majors pétroliers.

Le Comité national de suivi du contenu local est l’organe de pilotage et pilier essentiel dans le dispositif de la politique du contenu local. Il a pour rôle principal de s’assurer d’une mise en œuvre efficace et effective de la politique du contenu local élaborée par l’Etat du Sénégal.

Le Sénégal se fixe comme objectif d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030. Autrement dit, il s’agit de permettre aux entreprises sénégalaises de capter 50 % des activités pétrolières et gazières.

« Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures renvoie à l’ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière », selon la Loi sur le contenu local.

Afrique : l’Unesco s’inquiète de la déperdition scolaire des filles

En Afrique, beaucoup de filles n’achèvent pas leur scolarité, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Dans un rapport publié ce jeudi, la structure onusienne souligne que même plus de jeunes filles en Afrique subsaharienne terminent l’école primaire, certains pays du continent sont à la traîne, avec toujours des taux d’achèvement des études très bas. 

Selon le Rapport mondial de suivi de l’éducation de l’UNESCO, au cours des vingt-cinq dernières années, le taux d’achèvement des études pour les filles en Afrique est passé de 41% à 66%. Mais cela n’a pas changé le tableau général du nombre de filles qui terminent leur scolarité. 

Le rapport, intitulé : « Une promesse non tenue : 12 ans d’éducation pour chaque fille », étudie les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies depuis les engagements historiques de la Déclaration et de la plateforme d’action de Pékin en matière d’égalité des sexes. 

De 1995 à 2019, constate le rapport, 68 millions de filles supplémentaires se sont inscrites dans l’enseignement primaire et secondaire en Afrique subsaharienne.  

L’Éthiopie a réalisé les progrès les plus rapides de la région, avec plus de filles que jamais qui terminent leurs études primaires et secondaires. En 1995, pour 100 garçons terminant leur scolarité dans le pays, seules 60 filles vont au bout ; vingt-cinq ans plus tard, le taux d’achèvement des filles a dépassé celui des garçons. 

Cependant, le rapport affirme qu’un désavantage extrême persiste, en particulier pour les filles. 

Dans de nombreux pays, moins de 50% des filles terminent l’école primaire et moins de 12% terminent le premier cycle de l’enseignement secondaire. 

 Pour le cas du Soudan du Sud, la pauvreté, les conflits et les déplacements ont fait que seulement 18% des filles terminent l’école primaire et 9% le secondaire. 

Le rapport indique qu’en Guinée-Bissau par exemple, où il y a maintenant une parité entre les sexes, le taux d’achèvement estimé pour les garçons et les filles est encore très faible, soit 23% pour l’école primaire et 12% pour le secondaire inférieur (contre 8% et 4% respectivement). 

Des taux d’achèvement de l’école primaire tout aussi faibles sont observés en République centrafricaine (30%), au Niger (30%), au Liberia (30%) et au Burkina Faso (35%). 

Le rapport constate qu’en République de Guinée, les taux d’achèvement ont augmenté pour les filles comme pour les garçons (de 14% en 1995 à environ 52% en 2017), mais les filles restent désavantagées par rapport aux garçons et la parité entre les sexes dans l’achèvement de l’enseignement primaire est encore loin d’être atteinte. 

Les obstacles à l’éducation des adolescentes sont dus à la pauvreté, aux tâches domestiques, à la violence sexiste, aux mariages des enfants, aux grossesses précoces et à la gestion inadéquate de l’hygiène menstruelle, indique le rapport. 

Selon le document, beaucoup de ces obstacles se sont multipliés pendant la pandémie de Covid-19, alors que moins d’un pays sur cinq dans le monde revoit ses politiques en matière d’accès des filles à l’éducation. 

Le rapport a été publié pour coïncider avec le Forum de Paris sur l’égalité entre les générations qui s’est tenu le 30 juin, exhortant les parties prenantes à prendre des engagements financiers en faveur d’une éducation de qualité pour les filles et les garçons. Il recommande des efforts de planification, de budgétisation, de mise en œuvre et de suivi pour soutenir le processus de réalisation de l’égalité des sexes par l’éducation.

Présidentielle nigérienne : Mahamane Ousmane saisit la Cedeao

Débouté par les juridictions locales, Mahamane Ousmane se rabat vers la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).L’opposant continue de contester la victoire de l’actuel président Mohamed Bazoum déclaré vainqueur au second tour de la présidentielle le 21 février 2021. Le candidat du pouvoir avait récolté 55,66% des voix contre 44,34% pour le candidat du RDR Tchanji selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle.

Mahamane Ousmane revendiquant toujours la victoire, avait saisi d’une requête la cour constitutionnelle, mais la plus haute juridiction avait rejeté son recours confirmant la victoire de Bazoum. Défait au plan local, Ousmane saisi la juridiction de la Cedeao.

« Nous reprochons un certain nombre de violations de droits de l’homme et de discriminations » a soutenu d’emblé un de ses avocats maître Abdourahamane Lirwana. La robe noire rembobine: « la Commission électorale nationale indépendante chargée d’organiser les élections, et la Cour constitutionnelle, l’institution de l’Etat chargée du contrôle de la régularité et de la transparence des élections, n’ont pas joué leurs rôles, n’ont pas contrôlé le matériel électoral et les membres des bureaux de vote. La Cour constitutionnelle n’a pas accédé au recours du candidat Mahamane Ousmane, qui a fait l’objet d’un déni de justice. Voilà l’ensemble des reproches que nous avons constitués contre l’Etat du Niger. Et nous attendons une condamnation.»

Mahamane Ousmane a-t-il- été motivé par la récente condamnation de cette même cour à l’endroit de l’Etat nigérien à verser 50 millions Fcfa à un activiste dont la détention a été jugée illégale ? Lui qui a dirigé entre novembre 2006 et août 2011 le Parlement de la Cedeao espère obtenir gain de cause dans ce recours de la dernière chance.

L’organisation intergouvernementale et l’Organisation des nations unies (Onu) avaient condamné les violences survenues au Niger à la suite de l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle sans pour autant remettre en cause la fiabilité des résultats.

Mahamane Ousmane (71 ans) figure historique de la vie politique nigérienne est le premier président démocratiquement élu au Niger en 1993. Il a dirigé le pays pendant trois ans avant d’être renversé en 1996 par un coup d’Etat dirigé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, assassiné à son tour le 9 avril 1999 lors d’un second coup d’Etat par des éléments de sa garde personnelle.

Burkina : le chef de l’Etat prend contact avec le nouveau gouvernement

Roch Marc Christian Kaboré a réuni, ce 1er juillet, le nouvel attelage gouvernemental censé lui permettre de « donner un nouveau souffle » à ses engagements.Le jihadisme fait vivre au Burkina des heures sombres. Début juin, le pays des hommes intègres a subi l’attaque la plus meurtrière de son histoire. A Solhan, une localité de 3000 habitants située au Nord-Est, des hommes armés ont tué en une nuit plus de 150 personnes.  

Dans son discours à la nation, prononcé le 27 juin, Roch Marc Christian Kaboré s’était engagé à prendre des mesures fortes pour contrer les groupes jihadistes. C’est dans cet esprit qu’il a notamment limogé Chérif Sy, ministre de la Défense et Ousséni Compaoré, ministre de la Sécurité. Ce dernier est remplacé par Maxime Koné.

Comme il l’avait fait en 2015, le président burkinabè a dorénavant pris le portefeuille de la Défense et des anciens combattants. Pour le seconder, il a nommé le colonel-major Barthelemy Simporé.

La formation du nouveau gouvernement est intervenue dans un contexte de contestation. En effet, la semaine dernière, des manifestations contre l’insécurité ont été organisées dans le pays. Les partis de l’opposition envisagent aussi de battre le pavé pour dénoncer « l’incapacité du gouvernement » face à la menace jihadiste.

Sénégal : Politique, économie et société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, l’économie et les faits de société.En politique, Walf Quotidien parle du « pari risqué » de Macky Sall avec la pléthore de partis politiques dans Benno Bokk Yakaar, la coalition présidentielle. Le journal renseigne qu’en voulant satisfaire tout le monde, Macky Sall court inexorablement à sa perte.

Sud Quotidien dissèque les réformes majeures du président Macky Sall entre « forcing » et « imprécisions ». Le journal cite quelques exemples avec l’adoption récemment de la loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénale et auparavant l’adoption de la loi sur la réforme des collectivités locales avec l’Acte 3 de la décentralisation.

En économie, beaucoup de journaux se font l’écho de la hausse du budget du Sénégal pour 2021-2022 qui va dépasser la barre historique des 5000 milliards Fcfa informe L’Observateur. Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo a dégagé devant les députés les « axes prioritaires du budget 2022 » contenus dans le Document de programme budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep).

Débat d’orientation budgétaire, Abdoulaye Daouda Diallo « adoubé » par les députés informe L’AS. L’argentier de l’Etat annonce un budget de 5000 milliards et accuse l’opposition de fabriquer des chiffres sur la hausse supposée des prix des denrées.

Dans Libération, il est question des « performances engrangées par le Sénégal depuis 2012 » dans les secteurs tels que l’agriculture, les mines, l’énergie, les infrastructures, l’hydraulique, l’éducation, la santé. Requinqué, ADD a soutenu devant les députés que « le budget initial a été multiplié par deux » sans manquer de rappeler qu’il n’y pas « d’arriérés de paiement auprès des entreprises prestataires de l’Etat ».

Le Quotidien parle de « recettes miracles » dans la gestion budgétaire de juin 2021. Le journal souligne que les objectifs ont été dépassés de plus de 17 milliards.

Pour revenir aux faits de société, Libération parle d’une histoire de pédophilie à Yeumbeul Bène Baraque, un quartier de la banlieue dakaroise. La « la chute d’un prédateur » récidiviste informe la parution qui indique Naby Mané, un vendeur de fruits guinéen âgé de 31ans appâtait avec des fruits des jeunes filles pour les « violer ». Le journal renseigne que A.K, une gamine de 12 ans victime des assauts du « pédophile », traîne une grossesse de plus de trois mois.

L’AS évoque la révolte des habitants de Guédiawaye contre le « tong tong (partage) » des fonctionnaires sur le foncier dans la bande des filaos. Les jeunes de la localité accusent la Direction générale des impôts de domaines (DGID) de faire main basse sur 4 hectares.

En sport, Stades relance le débat sur la course au ballon d’or 2021 avec les éliminations de Benzema, Mbappé, Ronaldo et Lewandoswski à l’Euro. Le journal se demande si ces quatre prétendants ne sont pas « largués » dans l’attribution de la prestigieuse distinction.

Record de son côté se demande si le foot va-t-il enfin « rentrer » à la maison ? 25 ans après le fameux tube « Football is coming home » du groupe The Lightening Seeds sorti lors de l’Euro 96, l’Euro qui se refuse toujours à l’Angleterre va-t-elle enfin sourire aux Three Lions?

Lancement à Abidjan du Festival « Coming To Côte d’Ivoire »

Le Festival « Coming To Côte d’Ivoire », initié par La Francophonie en fête (LAFEF), une structure mise en place par de jeunes Ivoiriens, a été lancé mercredi à Abidjan, en présence du ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Selon le coordonnateur général du festival « Coming To Côte d’Ivoire », Souleymane Koné,  un acteur reconnu et confirmé du showbiz ivoirien, cette plate-forme vise à améliorer la qualité de vie des orphelins et des personnes en situation de handicap, d’une part.

Il a en outre pour objectif de de rassembler les investisseurs, les acteurs sportifs et culturels de renommée internationale autour des potentialités économiques,  touristiques et culturelles de la Côte d’Ivoire. 

« Coming To Côte d’Ivoire » comprend un volet actions sociales, awards, culture, éducation, festival, tourisme et humour. Au cours de ce festival, des artistes de renommée internationale se produiront sur scène aux côtés de célébrités ivoiriennes. 

Plus de 40.000 personnes en rotation sont attendues à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), durant 3 jours. L’événement se déroulera en deux phases, la première allant du 9 au 13 août 2021 et la seconde du 27 septembre à octobre 2021. 

A travers cette initiative, les organisateurs veulent contribuer à améliorer les infrastructures socio-éducatives et cultuelles au profit des orphelins, des personnes en situation de handicap, des veuves et favoriser leur intégration dans la vie active.

Un autre objectif est de sensibiliser la jeunesse via l’influence des célébrités de divers domaines, tout en promouvant la Côte d’Ivoire et son patrimoine culturel, a fait observer M. Messie Mboukou, directeur exécutif de la Francophonie en fête.

Le festival envisage de mettre en focus des métiers dits du futur, notamment l’écosystème du numérique avec la vulgarisation du digital et de l’informatique, et de lancer la Côte d’Ivoire sur des plateformes virtuelles (Facebook, Twitter…).

Par ailleurs, des artistes de renommée mondiale seront invitées à découvrir des endroits sublimes de la Côte d’Ivoire. Dans cet élan, ils parraineront certaines activités au profits des couches sociales vulnérables. 

« Les meilleurs acteurs dans plusieurs domaines d’activités ainsi que les meilleurs élèves du système scolaire ivoirien seront distingués au cours d’une soirée dénommée Glory Awards », a indiqué M. Messie Mboukou.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a annoncé que « le Fonds de développement touristique et Côte d’Ivoire tourisme sont partenaires institutionnels et financiers de Coming To Côte d’Ivoire » pour accompagner le festival. 

Par le biais de cet festival « vous appelez à la cohésion sociale et au vivre ensemble grâce à la culture qui est un facteur de rassemblement autour desquels des valeurs doivent fédérer », a ajouté le ministre du Tourisme. 

« Coming To Côte d’Ivoire nous invite à la découverte de cette belle Côte d’Ivoire, cette sublime Côte d’Ivoire », s’est-il félicité. Le pays veut s’afficher comme une destination privilégiée sur le continent à travers une culture forte et attractive. 

Côte d’Ivoire: 329 tonnes de pesticides obsolètes détruits

Trois cent vingt-neuf tonnes de pesticides et déchets associés ont été détruits en Côte d’Ivoire, depuis 2016, à la faveur du Projet des pesticides et déchets associés financé par la Banque mondiale.

Au terme de ce projet dont la phase 1 s’est achevée, le 30 juin 2021, un atelier a été organisé pour faire la restitution des résultats et faire des perspectives, à la Primature, en présence des partenaires.

Selon M. Georges Kouadio, coordonnateur général des projets Banque mondiale, financés ou co-financés,  au sein du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable, ce sont « 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés qui ont été collectés et éliminés ».

Cette collecte, dira-t-il, a eu lieu à travers le pays. En outre, pour prévenir l’utilisation des pesticides obsolètes, nuisibles à la santé et à l’environnement, quatre avant-projets de lois ont été élaborés dont une loi sur la répression aux fraudes aux pesticides.

Lorsque ce dispositif légal sera adopté par le pouvoir législatif, désormais, tout détenteur de pesticides obsolètes sera en infraction. Le texte de loi prévoit également les conditions pour la destruction de ces pesticides.

Selon M. Georges Kouadio, « les pesticides de synthèse sont encore nécessaires, mais les pesticides de synthèse chimiques doivent être utilisés selon les bonnes pratiques ». Par ailleurs,  il est conseillé d’utiliser les bio-pesticides pour augmenter le rendement agricole.

Le directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement et du développement durable, Parfait Kouadio, s’est félicité des résultats de la phase 1 du projet, indiquant que la phase 2 consolidera les acquis de la phase 1, notamment la communication.

M. Parfait Kouadio a laissé entrevoir que le démarrage de la phase 2 pourrait s’amorcer début 2022, mais cela dépend du bouclage du financement. Le projet a été négocié par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara auprès de la Banque mondiale.

Covid-19: 87% des PME ivoiriennes optimistes pour leur croissance

En Côte d’Ivoire, 87% des PME affiche un optimisme quant à leur croissance future en dépit des impacts de la Covid-19, selon l’Indice de confiance des PME de Mastercard pour le Moyen-Orient et l’Afrique (MEA).

Cet optimisme est « guidé par le potentiel d’amélioration des compétences du personnel, l’accès à la formation et un meilleur accès au capital », précise la dernière étude de  Mastercard.

L’Indice ressort que « 87% des PME ivoiriennes sont optimistes pour les 12 prochains mois, contre 74% en moyenne pour l’Afrique subsaharienne ».

La Côte d’Ivoire arrive en tête de l’indice de confiance des PME en Afrique subsaharienne. Le pays a enregistré le plus haut niveau de confiance parmi les marchés subsahariens étudiés. 

L’étude soutient que l’accès au financement, à la formation et les compétences pour le développement sont les clés d’une future croissance.

Les PME ivoiriennes ont identifié un accès plus facile au financement (62%), à la formation en vue de l’amélioration des compétences du personnel (77%).

Elles ont en outre fait de l’accès à la formation et au soutien au développement (67%) l’un des principaux moteurs de la croissance. 

Cela met en évidence les opportunités pour les petites entreprises qui découlent à la fois de la transformation interne et des réglementations et tendances du secteur.

Les faîtières du secteur privé doivent s’assurer que les PME disposent de tout le soutien dont elles ont besoin pour passer au numérique et se développer grâce au digital, pointe du doigt Mastercard comme un facteur clé.  

L’indice appelle à une collaboration des parties prenantes, dont le gouvernement et les institutions bancaires, afin de créer des opportunités pour les PME qui représentent 98 % du secteur commercial formel du pays.

« Le haut niveau d’optimisme des PME en Côte d’Ivoire est également un indicateur positif pour l’Afrique de l’Ouest », a déclaré Arn Vogels, chef Business de la zone Afrique subsaharienne francophone chez Mastercard.

« Bien que l’accès au capital doit être facilité, il est encourageant de voir le dynamisme de ce secteur et la façon dont les PME envisagent de former leur personnel pour l’avenir et de bénéficier d’un soutien au développement. Mastercard continuera à connecter les PME à la technologie, aux outils, aux données et aux informations dont elles ont besoin pour développer durablement leurs activités », a-t-il assuré.

Le coût des affaires est une préoccupation majeure, tandis que les partenariats publics et privés sont considérés comme un moteur de croissance, mentionne l’étude. 

Lorsqu’on leur demande le blocage majeur, 65% des PME de Côte d’Ivoire répondent que le défi de maintenir et de développer leur activité est leur principale préoccupation, poursuit le texte.

En ce qui concerne les préoccupations pour les 12 prochains mois, 42% ont identifié l’augmentation du coût des affaires, tandis que 49% ont cité le besoin d’un accès plus facile au capital et au financement.

Les partenariats avec le secteur privé (67 %) et les initiatives gouvernementales (61 %) ont été identifiés comme ayant le plus grand potentiel pour avoir un impact positif sur les PME et le marché ivoirien au sens large, souligne Mastercard.

Il y a eu en outre environ 300 répondants par pays au Kenya, au Nigeria, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud et jusqu’à environ 100 répondants par pays en Égypte, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

L’étude a été menée de fin mars à fin avril (Afrique du Sud : jusqu’à mi-mai 2021) avec un échantillon représentatif au niveau national de la taille des PME.

Côte d’Ivoire: Bassoumarifou Sanogo désigné DG par intérim de l’ARTCI

Le directeur des ressources et du contrôle technique de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bassoumarifou Sanogo, a été désigné mercredi directeur général par intérim de cet organe de régulation.

M. Sanogo Bassoumarifou a été « désigné directeur général par intérim de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire à compter du 30 juin 2021 » selon la résolution No 2021-161 du Conseil de régulation.

Le directeur général par intérim de l’ARTCI qui prend fonction à compter du 30 juin 2021, remplace M. Bilé Diéméleou, suspendu « suite à des investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’Etat ».

Selon la note officielle annonçant la suspension de M. Bilé Diéméleou, le gouvernement ivoirien a décidé à travers ces structures de « diligenter des audits », ce qui devrait permettre de faire la lumière sur de présumées malversations.

Afrique : Ecobank désigné banque des PME

Le Groupe bancaire panafricain a été récompensé, lors des Trophées African Banker 2021, pour sa contribution significative au développement des Petites et Moyennes Entreprises sur le continent.Durant l’année 2020 marquée au fer rouge par le nouveau coronavirus, indique un communiqué reçu ce mercredi à APA, Ecobank s’est beaucoup illustrée en aidant les PME très « touchées » par la pandémie.

La banque panafricaine, dont le siège social se trouve à Lomé, la capitale togolaise, a « su catalyser des fonds dans le secteur privé en Afrique ». Parmi les critères ayant fait basculer la balance de son côté, il y a l’accroissement des investissements dans les programmes ciblant les PME, l’assistance technique aux institutions de développement des PME, l’augmentation des lignes de crédit axées sur les PME et le renforcement de capacités de ces entreprises.

Le jury des Trophées African Banker 2021 a également apprécié le « rôle de premier plan » joué par Ecobank dans l’inclusion des femmes et la réduction de l’écart financier avec les hommes. En effet, l’institution financière a lancé des initiatives innovantes telles que « Ellever par Ecobank ». Celle-ci est exclusivement destinée aux entreprises dirigées par des femmes ou axées sur elles.

Josephine Ankomah, la Directrice de la Banque Commerciale du Groupe Ecobank, a déclaré que le groupe a complètement repensé « son activité et proposé des solutions innovantes pour aider ses PME clientes à traverser les difficultés engendrées par la pandémie ».

Pour soulager les PME, considérées comme le socle des économies africaines, Ecobank a pris un certain nombre de décisions. Il s’agit entre autres de la mise en place rapide de mesures d’atténuation dont les reports de crédit et les suspensions d’intérêts afin d’aider les PME à gérer le remboursement de leurs prêts, du développement de l’utilisation des canaux numériques pour permettre aux clients d’effectuer des paiements à distance de manière pratique et de la collaboration avec les partenaires actuels de partage des risques, y compris les institutions de financement du développement dans le but de partager une partie du risque associé aux prêts accordés aux PME.

Sénégal : la Banque Mondiale renfloue les caisses des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD)

La Banque Mondiale (BM) vient d’accorder un financement de 125 millions de dollars (62,5 milliards F CFA) aux institutions de microfinance dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Emplois, Transformation Économique et Relance (ETER).L’institution de Bretton Woods, à travers le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) du Sénégal, a dégagé ce montant dont 25 milliards F CFA sont prévus pour la garantie sur quatre ans.

Le projet ETER a été conçu pour appuyer l’opérationnalisation du Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE). Son objectif principal est d’accélérer la compétitivité des chaînes de valeurs sélectionnées et celles de Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) et d’accroître les investissements privés au Sénégal. Son intervention va cibler aussi bien les entreprises du secteur formel que du secteur informel.

Le Fongip est chargé de l’exécution de la composante relative à l’accès au financement par le biais des garanties partielles des crédits accordés aux MPME. Il envisage ainsi de s’appuyer sur des intermédiaires financiers dont les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) avec les 25 milliards F CFA dédiés à cet effet.

Mais « pour continuer à décaisser le prêt, le Fongip devra atteindre certains objectifs chiffrés en termes de nombre d’entreprises qui bénéficient de garantie, en termes de volume de garanties octroyées et en termes d’effet de leviers », a fait savoir, mercredi, le représentant de la Banque Mondiale à la rencontre d’informations avec les acteurs des SFD, Laurent Gonnet.

Outre l’atteinte de ces objectifs, le Fongip devra opérer des transformations  institutionnelles telles que la professionnalisation de certaines fonctions comme l’audit et la gestion des risques, mais aussi l’amélioration des qualifications au sein du Conseil d’administration.

Au Sénégal, la Banque Mondiale soutient la relance économique et la mise place d’un fonds à frais partagés censé permettre aux entreprises et SFD d’accéder à la technologie.

La galère des candidats au test de l’armée ivoirienne

Devant l’Etat-major général des armées, à Abidjan, des dizaines de candidats venus déposer leur dossier pour le test de l’armée et peinant à faire partie du quota quotidien, veillent sur des lignes faisant office de rangs espérant se faire enrôler.

« C’est un peu difficile pour rentrer dans l’armée », témoigne Abdoul Soumahoro, 21 ans, qui découvre que le chemin pour se frayer une place au soleil dans la vie n’est pas chose aisée. À ce stade de ses efforts, il lâche « c’est Dieu seul qui peut faire tout le reste ». 

« Ils disent que c’est fini pour aujourd’hui, on doit repasser demain », dit-il, faisant allusion au quota de personnes à recevoir par jour estimé à quelque 300 individus. Visiblement découragé, il prend son mal en patience pour revenir le lendemain.

Depuis le lundi 28 juin 2021, « nous sommes ici, sous la pluie et le soleil et le rang n’avance pas. Vraiment, ce n’est pas facile », clame Abdoul qui se dit « déterminé » à garder sa position jusqu’au jour où ils vont accepter son dossier.

Ange Yvan Coulibaly, la vingtaine, lui, vient de Mbatto, une cité de la Région du Moronou (Est ivoirien). Le lundi, il a quitté cette ville et occupé cette journée à réunir tous les éléments de son dossier. Loin dans un rang défait, en début d’après-midi, il espère une prise de son dossier.  

À quelques encablures, Bamba Ladji (22 ans), semble moins loti. Il vient de Tiéningboué, une localité dans le centre-nord ivoirien, du ressort administratif de Mankono. Présent sur les lieux depuis dimanche, à 3h, il n’a toujours pu déposer son dossier. 

« On nous fait reculer avec la matraque et ils prennent leurs protégés qu’ils mettent devant nous », rapporte-t-il très amer. Avec son dossier enveloppé dans un sachet plastique bleu pour le protéger de la pluie, il n’a pas eu la chance de remettre ce dossier.

« Si Dieu fait grâce on y parviendra », affirme cependant Bamba Ladji qui dit aimer « le corps de l’armée depuis l’âge de 18 ans ». Il cherchait l’occasion, et voici une opportunité qui lui donne du fil à retordre, mais d’ici au 9 juillet 2021, la perche est toutefois à sa portée.  

En raison des examens à grand tirage, en cours, l’Etat-major général des armées, a reporté d’une semaine le recrutement. Du 28 juin au 9 juillet 2021, les prétendants auront à déposer leur dossier et faire la visite médicale préliminaire.

Sciences : un astéroïde nommé Maram Kaïré

L’Union Astronomique Internationale (UAI) rend hommage au spécialiste sénégalais pour son engagement dans la promotion de ce domaine dans les écoles, universités et communautés.En l’espace de quatre heures, l’annonce de la nouvelle, ce mercredi, par Maram Kaïré sur Facebook a généré un millier de réactions. Le Directeur Général d’Africaspace, une entreprise conseillant notamment les pays en voie de développement en stratégies spatiales, y fait part de son « grand honneur » et « enthousiasme bien particulier ».

Ce membre fondateur de la Société africaine d’Astronomie (Afas) ne cache pas sa joie de voir son nom  « gravé pour l’éternité dans la liste des astres qu’on a tant aimés, observés et étudiés ». Avec le changement d’appellation de l’astéroïde (35462) 1998 DW23 en sa faveur, Maram Kaïré devient le tout premier Sénégalais à se distinguer de la sorte.

« Au-delà de mon nom, c’est le Sénégal entier qui est honoré. 
Générations après générations, quand cet astéroïde sera étudié par la communauté scientifique du monde, le nom du Sénégal sera dans les esprits. Et c’est bien cela le plus important », déclare ce citoyen déjà élevé au rang de Chevalier de l’Ordre National du Lion.

Le choix porté sur cette personnalité, dont l’ambition est de « développer l’Astronomie et les Sciences spatiales au Sénégal », est le fruit d’ « un protocole de validation assez strict ». Il consacre souvent, d’après la source, un apport considérable au développement de l’Astronomie ou, dans d’autres cas, un hommage aux grandes figures de l’histoire de l’humanité.

Le succès du scientifique sénégalais à l’international l’autorise à dire à tout jeune de croire en ses rêves car « ce qui nous attend au bout peut dépasser nos espérances ». Dans son post,  Maram Kaïré a exprimé « toute (sa) reconnaissance au découvreur de l’astéroïde, Alain Maury ». Il a également pensé à Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, « qui a toujours cru en cette vocation ».

Ce dernier a publié, sur le même réseau social, un message de félicitations dans lequel il exhorte le gouvernement sénégalais « à achever les projets dont (Maram Kaïré) était porteur comme l’Observatoire d’astronomie, le planétarium, le Centre de construction de micro satellites… ».

L’ancien Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord) a souligné, qu’avec Maram Kaïré, le Sénégal « dispose d’une valeur sûre capable de rassembler les expertises nationales et de bâtir un partenariat international avec les meilleurs astronomes du monde et les institutions internationales d’Astronomie ».

L’astéroïde (35462) Maramkaire fait partie, selon le document, de la ceinture principale d’astéroïdes gravitant autour du soleil entre les planètes Mars et Jupiter. Découvert le 27 février 1998, ce corps céleste effectue « un tour complet autour du soleil en 4,36 années terrestres ».

Cet objet du système solaire a été repéré par le Centre de recherches en géodynamique et astrométrie (Cerga) de Caussols (France) via le projet scientifique européen OCA-DLR Asteroid Survey (ODAS).

Facebook lance un guide de la ville d’Abidjan

Le réseau social Facebook a lancé, mercredi, un guide de la ville d’Abidjan, au cours d’une conférence de presse en ligne.

La conférence de presse a été inaugurée par M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du tourisme et des loisirs et en présence de son collègue M. Roger Adom, ministre de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Cette initiative, développée en partenariat avec le ministère du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire rassemble sur un site internet et dans un livre imprimé une sélection de lieux de restauration, de divertissement et de découvertes culturelles et de loisirs sous le thème « Abidjan est le plus doux au monde ». 

Le guide, dont la préface a été rédigée par Marguerite Abouet, auteure de la célèbre saga de bande dessinée Aya de Yopougon, s’inscrit dans un contexte économique post-Covid-19, et vise à soutenir la relance de l’activité en Côte d’Ivoire en s’appuyant sur le secteur du tourisme, de l’économie et des loisirs.

 Il a bénéficié des contributions de personnalités telles que l’artiste peintre Obou, la créatrice de mode Lafalaise Dion et l’animatrice radio et télé Konnie Touré. L’ouvrage met également en lumière des groupes Facebook qui par leurs actions en ligne et hors ligne, renforcent le tissu social de la ville.

« Les communautés sont au cœur de Facebook. A travers ce guide nous voulons rendre hommage aux groupes Facebook qui s’engagent et sont de formidables ambassadeurs de la chaleur et de la solidarité qu’on trouve à Abidjan.», a déclaré Olivia Nloga, responsable de la communication de Facebook pour l’Afrique francophone.

« Il est également important pour nous de soutenir les PMEs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui ont été particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié à la pandémie du Covid19 », a-t-elle ajouté.

Dans une récente enquête publiée par Genesis Analytics, 50% des PME interrogées en Côte d’Ivoire ont déclaré que les réseaux sociaux et la messagerie en ligne WhatsApp les ont aidées à fonctionner à distance pendant la pandémie Covid-19.

Dans le cadre de ses efforts pour soutenir les petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire, Facebook organisera également une session de formation gratuite, ouverte à tous les entrepreneurs, portant sur le commerce en ligne et le marketing digital.

S’exprimant au cours du lancement, M. Roger Adom, Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation  de Côte d’Ivoire a souligné que « la crise de la Covid-19 a confirmé l’importance du numérique comme moyen incontournable et permanent pour développer sur le long terme et garantir la compétitivité des entreprises, mais aussi répondre aux nouveaux besoins des consommateurs ».

« Facebook est une plateforme incontournable qui peut servir à consolider les acquis et promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Nous nous réjouissons du choix de Facebook de dédier son premier guide touristique en Afrique francophone à Abidjan, la capitale ivoirienne », a renchéri de son côté le ministre Siandou Fofana.

« Alors que nous nous préparons à déployer une série d’initiative pour la relance du secteur du tourisme, ce lancement est une étape importante. », a-t-il conclu.

Sénégal : politique et faits divers à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la tournée économique de Macky Sall à Thiès et d’une rocambolesque affaire de viol du fils d’un célèbre journaliste.En visite à la cité du rail pour inaugurer l’Institut d’Enseignement Professionnel (ISEP) et lancer les activités de Pôle Emploi en entreprenariat des jeunes et des femmes (PEEJF), Macky Sall a saisi l’opportunité pour vanter son alliance avec Idrissa Seck, arrivé deuxième à la dernière présidentielle informe L’AS.

« Du Gloria s’est ajouté au Mbourou ak Soow (belle entente)» entre lui et Idy s’exclame le chef de l’Etat sénégalais, qui ajoute que le « cocktail est encore plus succulent ».

Si l’on croit Vox Populi, c’est une « déferlante orange et marron-beige » qui a accueilli Macky Sall à Thiès. Le chef de l’Etat chante le « Mburu ak Soow renforcé de Gloria » à l’absence de son allié Idrissa Seck.

Idy « éclipse » l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel) à Thiès indique Walf Quotidien. Malgré son absence, son numéro deux Yankhoba Diattara s’est chargé de la mobilisation. Pendant ce temps, des nervis croit savoir le journal, ont brutalisé des opposants du Parti démocratique sénégalais (PDS) et PASTEF d’Ousmane Sonko.

C’est un Macky Sall satisfait du « ponsé (coktail)» qui annonce l’arrivée de « Gloria » pour rendre plus agréable son compagnonnage avec Rewmi d’Idrissa Seck.

Pour rester dans le jeu politique, Walf Quotidien parle de « l’impossible alliance » entre Macky Sall et Khalifa Sall. Le journal fonde son argumentaire sur le fait que ces retrouvailles vont « déstabiliser » la coalition politique de l’ancien maire de Dakar « Taxawu Sénégal » mais encore le discréditer à jamais au niveau de l’opposition ».

Sud Quotidien pour sa part évoque des « suspicions » après la modification de la loi sur le code pénal et le code de procédure pénal. Dans les colonnes du journal, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, rassure et soutient que les « violences commises dans un rassemblement ne peuvent pas être qualifiées d’actes terroristes ».

Le Soleil parle du démarrage des épreuves du baccalauréat technique et annonce 3584 candidats seront en lice demain.

L’Observateur se projette sur la fête de la Tabaski prévue dans trois semaines. Le journal revient sur les « secrets de l’opération Tabaski » avec le ministre de l’Elevage, Aly Saleh Diop, qui soutient qu’il n’ y aura pas de pénurie estime que le prix du mouton cette année varie entre 65.000 et 400.000 Fcfa.

Dans la rubrique faits divers, cette sulfureuse affaire de viol présumé qui implique le fils du célèbre journaliste, Cheikh Yérim Seck, passé par Jeune Afrique, secoue le Sénégal. Sidy Mohamed Seck, 19 ans, est poursuivi pour viol présumé sur Audrey Bijard, une mineure de 15 ans. Placé sous mandat de dépôt, il est poursuivi pour viol, détournement de mineure et collecte illicite de données.

L’Observateur revient sur les dessous de cette histoire entre deux élèves de Lycée Jacques Prévert de Saly (Mbour). Le journal estime que l’accusé réfute le viol et parle de « relation consentante », pendant que la mère de la mineure de contrainte et a brandi un certificat médical attestant une perte récente de l’hymen de sa fille.

Suite et pas fin de l’affaire des deux danseurs du chanteur Wally Seck qui risquent deux ans de prison dont six mois ferme selon Vox Populi. Les deux mis en cause qui se sont permis un « baiser » sur la bouche en pleine scène de spectacle devant un nombreux public sont poursuivis pour acte impudique et contre nature, outrage public. Le délibéré est attendu le 6 juillet prochain.

En sport, le tableau des quarts de finale de l’Euro est désormais connu. L’Angleterre « achève » le groupe de la mort en battant l’Allemagne (2-0) et retrouve l’Ukraine en quart informe Stades. Les deux autres quarts opposeront Espagne et Suisse et Danemark République Tchèque.

Record se projette déjà sur le choc des quarts entre l’Italie et la Belgique vendredi et indique que les Diables rouges pourraient composer sans deux de leurs pièces maîtresses : Kevin de Bruyne et Eden Hazard, touchés à la cheville et à la cuisse.

Le couvert forestier ivoirien estimé à 2,97 millions d’ha

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, selon un inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public mardi.

Les résultats de cet inventaire, présentés mardi à l’issue d’un atelier à Abidjan en présence du ministre des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, indiquent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une  couverture forestière.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.

L’inventaire mentionne qu’ à ce rythme de déforestation, il restera moins de 2 millions d’hectares  de forêts en 2035 en Côte d’Ivoire et plus de forêts dans sa partie Sud, hormis les aires protégées. 

Concernant le volet faunique, les résultats sont aussi préoccupants. Selon le texte, 120 espèces ciblées ont été recensées lors des inventaires, mais trois espèces seulement totalisent plus de 40% des observations, notamment le lièvre, le guib harnaché et l’aulacode.

Confrontés au braconnage et à la destruction progressive, les grands mammifères ont quasiment disparu, du fait des conflits de l’homme avec la faune, de plus en plus fréquents. En outre, 34 espèces ont rejoint la liste rouge.

Cinq espèces sont en danger critique d’extinction, notamment le crocodile à nuque cuirassée, la panthère, le cercopithèque Diane, le colobe magistrat et le chimpanzé, tandis que neuf espèces sont menacées d’extinction. 

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de mettre en place, selon les recommandations, une structure autonome et indépendante chargée d’assurer un suivi permanent des forêts et de la faune pour préserver le patrimoine forestier.

Aujourd’hui, l’Etat s’est engagé à réduire sa production de gaz à effet de serre et à maintenir un couvert forestier de 20% au moins du territoire national.

Le dernier inventaire forestier de la Côte d’Ivoire a eu lieu en 1978 sur sa partie méridionale. Depuis, le pays cherche à trouver un compromis durable entre les productions forestières, agricoles et la restauration des services écosystémiques. 

Investissement: Grant Thornton et Afrika Forward signent une convention

Les sociétés Grant Thornton et Afrika Forward ont signé à Abidjan un accord de partenariat pour fédérer leurs expériences.Grant Thornton Tax & Legal Côte d’Ivoire, société de conseil juridique et fiscal, disposant d’une expérience en droit des affaires et fiscalité en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine a tissé une alliance de partenariat avec Afrika Forward, spécialisé dans le conseil à l’investissement avec une maîtrise du code des investissements et de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

L’accord a été paraphé le 11 juin dernier par Guillaume Kety et Jean Louis Dattié, respectivement à la tête de Afrika Forward et Grant Thornton qui ont réaffirmé leur désir de «faire de cette collaboration une expérience fructueuse, au profit des investisseurs», rapporte un communiqué reçu, lundi à APA.

Afrika Forward assiste les investisseurs dans l’obtention de l’agrément à l’investissement, des terrains industriels et des différentes autorisations et licences sectorielles, et Grant Thornton assure la coordination de l’activité juridique et fiscale du réseau Grant Thornton International en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo (RDC).

La Côte d’Ivoire et le Maroc évoquent la régulation des web radios et web télés

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, Me René Bourgoin et son homologue du Maroc ont évoqué, lundi à Rabat, la régulation la régulation des web radios et télés.

Selon une note d’information transmise à APA, mardi, Me Bourgoin qui est en visite de travail à Rabat du 27 juin au 02 juillet 2021 s’est entretenu, lundi, avec Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA du Maroc.

La création d’un comité conjoint de veille juridique dédié à la question de la transformation numérique des médias audiovisuels et la consolidation des compétences des régulateurs africains ainsi que les expériences de régulation des web radios et web télés ont été au centre des échanges.

Vice-Présidente actuelle du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Mme Akharbach a en outre échangé avec son hôte ivoirien autour des prochaines échéances de la plateforme africaine et de la nécessité de relancer la dynamique de coopération entre les instances du continent, dont notamment les projets et manifestations ajournés du fait de la pandémie mondiale de la Covid-19.

Cette visite de travail fait suite à la signature le 22 septembre 2020 de la convention de partenariat et de coopération entre la HACA marocaine et son homologue ivoirienne.

Se fondant, à la fois, sur le rôle et la place spécifiques des médias dans le développement de la culture démocratique et l’animation de la vie publique, et sur la nécessité de consolidation de l’expertise, de l’efficience et de l’autonomie des instances de régulation, cette convention prévoit plusieurs chantiers de collaboration entre la HACA du Maroc et la HACA de la Côte d’Ivoire.

La délégation ivoirienne a sur son agenda, des visites aux sièges de Hit Radio et Médi 1 TV, deux opérateurs audiovisuels marocains ayant obtenu une autorisation de diffusion de la HACA de Côte d’Ivoire.

Une réunion est également programmée avec M. El Mostafa Alaoui, Directeur général du Centre interprofessionnel d’audience des Médias (CIAUMED) qui présentera à la délégation ivoirienne l’expérience marocaine en matière de mesure d’audience de la télévision.

L’artiste Nigériane Asa en concert live à Abidjan le 2 juillet 2021

La célèbre artiste Nigériane Asa s’est dite mardi « heureuse » de performer sur scène après un temps de répit dû à la Covid-19, lors d’un concert live prévu à Abidjan le 2 juillet 2021, au cours d’une conférence de presse.

Derrière des lunettes fumées et d’un air jovial et rassurant, l’artiste Nigériane a donné rendez-vous ce jour à ses fans dans un hôtel de référence de la place, où elle compte offrir un événement qualitatif haut en lumière et en sons.

Ce show, elle l’assurera avec 11 personnes composant son staff, parmi lesquelles des ingénieurs de sons. Sur scène, elle sera accompagnée par deux autres artistes musiciens, notamment Ayidissa et Watakita.

Fierté du continent, Asa est également une artiste compositrice, percussionniste, pianiste et danseuse. Elle est auteure du très célèbre tube « Jailer » et de biens d’autres titres issus de plus de cinq opus. 

Le sponsor officiel de cet événement est le groupe Kaydan. Avec 11 musiciens venus de Paris et de Londres, elle promet une performance inédite en 1h30 minutes rythmée par un répertoire riche et varié.

Côte d’Ivoire: « arrêt de travail » des boulangers lundi

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Coulibaly, a annoncé mardi un « arrêt de travail » des boulangers lundi pour interpeller le gouvernement sur la hausse continue du prix du sac de farine.

« Comme la situation n’est plus tenable, depuis plusieurs années, à la suite de concertations de nos paires et nos mandants, nous avons convenu de procéder à un arrêt de travail ce lundi 5 juillet 2021 », a déclaré M. Amadou Coulibaly face à la presse, à Abidjan.

Cet arrêt de travail vise à « interpeller les autorités pour qu’une solution idoine soit trouvée, car certains boulangers sont en train de mettre la clé sous le paillasson »,  a fait remarquer le président du HPBPCI.

Le prix du sac de farine de 50 Kg, la matière première du boulanger, est aujourd’hui vendu à 22.500 Fcfa à Abidjan contre 19.250 Fcfa, il y a deux à trois ans; de plus les intrants et les loyers augmentent, alors que le prix du pain reste à 150 Fcfa la baguette, a-t-il souligné.

Les pertes s’accumulent et les boulangers ferment, et dans ce contexte, le Haut patronat du secteur a engagé des discussions avec le ministère du Commerce et de l’industrie qui avait accepté une hausse de 1000 Fcfa sur le prix du sac de la farine.

« Mais, malheureusement, le lundi dernier, une augmentation est survenue sur le sac de farine », c’est pourquoi face à cette « exacerbation » des boulangers, ce mot d’ordre a été arrêté pour interpeller l’Etat, a-t-il expliqué.

Au mois de mai 2021, face aux velléités de la crise énergétique, des acteurs du secteur de la boulangerie avaient voulu faire une augmentation de la baguette de pain, mais le Haut patronat est monté au créneau afin de ne pas en rajouter à la souffrance des populations.

Covid-19: baisse de chiffres d’affaires des entreprises ivoiriennes

La crise sanitaire de Covid-19 a causé une « perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de 20 à 25% » en moyenne sur l’ensemble des entreprises en Côte d’Ivoire, selon le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah.

« La pandémie de la Covid-19 a eu un impact important sur les entreprises avec une perte d’activités et une baisse de chiffres d’affaires de l’ordre de 20 à 25% sur l’ensemble des entreprises, en moyenne », a dit mardi à Abidjan M. Jean-Marie Ackah, en marge d’une Assemblée générale ordinaire de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien).

Toutefois, « nous avons quelques satisfactions dans cette crise. Malgré ce contexte difficile, c’est que nous avons noté que la destruction des emplois en Côte d’Ivoire, est restée contenue dans des proportions que nous considérons plus que raisonnables », a-t-il relevé.  

« Aujourd’hui, nous pensons que l’emploi a pu être globalement préservé, malgré ce contexte de crise, ce qui met nos entreprises en capacité de pouvoir rebondir après cette crise », a ajouté le président du Patronat ivoirien.

L’Assemblée générale ordinaire a permis de faire la revue du rapport moral et financier du Conseil d’administration sur la marche de la Cgeci, le Patronat ivoirien, pendant l’exercice clos au 31 décembre 2020, à la Maison de l’entreprise, le siège de l’organisation.

Un nouvel adhérent a intégré le Conseil d’administration de la Cgeci, de « plein droit », notamment le Groupement des professionnels du secteur minier de Côte d’Ivoire,  qui a été admis à la faîtière « ces derniers jours ».

Les très grandes entreprises sont représentées par Mme Martine Coffi-Studer et Mamadou Doumbia (SMB), les grandes entreprises par Tanoe Niamkey et Ali Badini, tandis que les Petites entreprises sont représentées par Kaera Fodé et Aissatou Cissé-Seye.

Six membres ont été proposés par le président du Patronat ivoirien pour intégrer le Conseil d’administration, notamment M. Pierre Magne, Pâcome Mondon, Théodore Hoegah, Sebatien Kadio-Morokro, Allassane Doumbia et Guillaume Koffi.

Huit administrateurs sont sortis du Conseil d’administration : Émile Nanga (Ocab), Massogbè Touré, Habib Koné, Patrick Mbengue, Jean-Luc Chalhou (Unetel), Stéphane Eholie, Guy Mbengue et Mohamed Dao.