Mali : un journaliste français enlevé

Olivier Dubois, disparu le 8 avril dernier, dit être kidnappé par le Groupe de soutien pour l’Islam et les Musulmans (GSIM) dirigé par Iyad Ag Ghali.Dans une vidéo de 21 secondes postée hier mardi sur les réseaux sociaux, le journaliste freelance, collaborant notamment avec Libération et Le Point, a confirmé son enlèvement par le GSIM (ou JNIM en arabe), un groupe affilié à Al-Qaïda.

A en croire Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements jihadistes, Olivier Dubois « a été piégé » puisqu’on lui a fait « miroiter une interview avec un commandant jihadiste local ».

Installé au Mali en 2015, le Français s’était rendu à Gao, dans le nord du pays, en début avril dans l’espoir de rencontrer la personne ressource. Désormais, souligne M. Nasr, la vidéo du journaliste « lève le doute » sur son statut auprès de ses interlocuteurs.

Le foncier, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du litige foncier impliquant deux villages et un homme d’affaires.A propos du différend entre Babacar Ngom, fondateur de la Sénégalaise de distribution de matériel avicole (Sédima) et les habitants de Ndingler (village situé dans le département de Mbour, à l’Est de Dakar), c’est « une bataille sang-faim » selon L’Observateur.

Dans les colonnes de ce journal, l’ancien chef de village, Abdoulaye Dione, déclare : « Nous sommes prêts à nous soumettre à un règlement du conflit en attendant l’arrivée de (la saison des pluies). Mais si le conflit n’est pas réglé d’ici là, nous irons cultiver ».

En tout cas, « le risque d’affrontements entre Ndingler et Djilakh » constitue pour Le Quotidien des « champs de mines ». En effet, rapporte ce journal, le litige foncier a pris « une autre tournure » car désormais les deux villages voisins « se regardent en chiens de faïence ».

C’est pourquoi, signale EnQuête, « un important dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux par la Gendarmerie ».

De son côté, Sud Quotidien annonce que « l’Etat a décidé d’intervenir pour éviter un drame. Il a prononcé la suspension temporaire des travaux d’exploitation de l’assiette foncière d’environ 80 hectares », objet du désaccord entre l’homme d’affaires et les ruraux.

Si Ndingler s’oppose farouchement au projet d’agro-business de la Sédima, Djilakh l’a accepté volontiers après la tenue de « trois audiences publiques », note Le Quotidien.

Cité par Le Soleil, Aliou Faye, un habitant de Djilakh, soutient donc que c’est « avec l’onction des populations de son village que les terres ont été attribuées » à la Sédima. Dans Le Quotidien, il fait savoir que « Ndingler n’est pas propriétaire des terres qu’il réclame ».

Poursuivant dans L’AS, Aliou Faye met en garde Babacar Ngom : « Si jamais il s’aventure à donner un seul mètre carré à la population de Ndingler, il perdra tout ».

En sports, WalfQuotidien se fait l’écho de la non-homologation d’aucun stade sénégalais pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Ballon d’or africain en 2001 et 2002, El Hadj Ousseynou s’en désole dans ce journal : « Ce n’est pas normal que le Sénégal, avec son rang en Afrique et dans le monde, ne puisse pas avoir un stade qui réponde aux normes internationales ».

Toutefois, indique Stades, le ministère des Sports a renseigné que « des inspecteurs de la Confédération africaine de football (Caf) seront le 18 mai prochain au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) » pour voir si les travaux effectués peuvent permettre de revenir sur la décision de l’instance faîtière du football continental.

Avec « l’éventuel report » des deux premières journées de ces qualifications, « la Caf veut donner une dernière chance aux pays dont les stades ne répondent pas encore aux normes de la Fédération internationale de football association (Fifa) », conclut Record. 

Covid: Madagascar renforce ses capacités médicales

L’Etat malgache renforce ses capacités médicales en réponse à la pandémie de Covid-19 avec 2000 bouteilles d’oxygène aux fins de traiter de manière dilligente les personnes atteintes de cette maladie.

Le pays a réceptionné un lot de 2000 bouteilles d’oxygènes arrivé le 3 mai 2021 de l’aéroport d’Ivato de Chine, soit trois jours après l’accueil de 2000 concentrateurs d’oxygène en présence du président de la République, selon une note.  

Ce n’est pas la première vague de matériels de ce type qui est acheminée sur la Grande-Ile. Une première de 2400 unités de concentrateurs d’oxygène avait été importés en 2020 lors de la première vague pandémique. 

Les autorités locales ont été instruites à l’effet de transporter et de disséminer les concentrateurs d’oxygène dans les centres de santé et dans les hôpitaux. Les régions prioritaires ciblées sont celles de Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Sava.

Ces kits médicaux sont destinés à équiper les personnels soignants malagasy qui sont en première ligne pour assister les personnes souffrant de la forme sévère de l’infection. 

« Désormais, aucun compatriote ne devrait plus perdre la vie à cause du manque d’équipements sanitaires tel que l’oxygène », a déclaré le chef de l’Etat Malagasy, Andry Rajoelina. 

La compagnie Air Madagascar a rapporté ces bouteilles d’oxygènes depuis la Chine. Suite à l’arrivée des 2000 bouteilles d’oxygène, Andry Rajoelina a rappelé la nécessité de «mettre tout en œuvre pour lutter efficacement contre cette pandémie et sauver la vie de nos compatriotes ». 

La réception des bouteilles d’oxygène a été suivie d’une visite du président à l’Institut Supérieur de Travail Social qui accueillera bientôt un nouveau centre de traitement de la Covid-19 (pour le district d’Atsimondrano) d’une capacité de 160 places. 

Ces centres constituent l’ossature de la stratégie gouvernementale de réponse à la crise sanitaire. L’augmentation de leurs nombres et de leur capacité est une priorité pour l’Etat et vise à éviter l’engorgement des structures sanitaires déjà en place. 

Le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé de nouvelles consignes sur l’amélioration du suivi des primes et des équipements de protections destinés aux personnels de santé et aux bénévoles dans les centres. 

Côte d’Ivoire: une banque ouvre son premier centre de relation client

Une banque marocaine a ouvert, dans le cadre du développement multicanal de son réseau en Côte d’Ivoire, son premier Centre de relation client, baptisé « Atlantique Call », dans un contexte marqué par la Covid-19.

Accessible gratuitement via divers canaux, ce nouveau centre de relation de Banque Atlantique Côte d’Ivoire, animé par des téléconseillers, est joignable par téléphone fixe ou mobile, 7 jours sur 7 de 8h à 22h pour répondre aux attentes et aux questions des clients.

Dans ce contexte pandémie de Covid-19, ce centre de relation client vient réduire les contacts entre le personnel et les clients, toute chose qui participe à réduire la transmission de la maladie.  

Il permettra de traiter les informations dans divers domaines : produits et services de financement, statut du dossier de crédit, disponibilité des Guichets Automatiques de Banque (GAB), la gestion de cartes bancaires et le suivi des réclamations.

Le service « Atlantique Call » sera bientôt enrichi par de nouvelles fonctionnalités en cours de développement, notamment l’intégration de la technologie IVR (serveur vocal interactif, ainsi que l’accès via la messagerie électronique, les réseaux sociaux et le site web institutionnel de la banque.

Cette initiative devrait être poursuivie dans d’autres pays de présence du Groupe. Elle vient conforter la banque dans sa vision pour apporter à sa clientèle une expérience de qualité, ainsi que des produits et services innovants et personnalisés.

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. Elle est présente dans les huit pays membres de l’Union  (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Electricité: la Côte d’Ivoire connaît un déficit d' »un peu plus de 200 Mgw »

La Côte d’Ivoire connaît un déficit d’énergie électrique d' »un peu plus de 200 Mgw » dû principalement à une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, selon Didier Kouamé, directeur de la production à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).

« Le déficit (de la production d’électricité en Côte d’Ivoire), aujourd’hui, on peut l’évaluer à peu plus de 200 Mgw », a indiqué mardi M. Didier Kouamé, lors d’une visite de journalistes sur le site du barrage d’Ayamé 1, sis à 168 Km au Sud-est d’Abidjan.

Il a fait observer que « quand on estime la demande (d’électricité au niveau national), on est à peu près à 1645 Mgw et ce que la Côte d’Ivoire produit est un peu plus de 1400 Mgw », au terme de la visite. 

Aujourd’hui, dira-t-il, la production en Côte d’Ivoire, c’est à peu près 75% avec le thermique (gaz) et le reste avec l’hydraulique. Pour l’hydraulique, l’on a une capacité installée de 879 Mgw, et le pays « ne peut que produire autour de 200 Mgw ».

Avec le thermique et l’hydraulique, « on n’arrive pas à satisfaire entièrement les besoins en termes de demande. A la limite, si à l’hydraulique on arrivait à produire jusqu’à 400, 500 Mgw, on aurait pu compenser le déficit », a-t-il relevé.

Actuellement, « les niveaux (d’eau) sont tellement bas qu’on arrive pas à avoir un niveau de production suffisant », a-t-il insisté, mentionnant qu’au lac de Ayamé 1, le problème principal est le stock d’eau qui est « très bas par rapport au niveau normal de la saison ». 

En plein régime, le niveau d’eau du barrage est à 90,5 mètres, mais, aujourd’hui, l’eau a décru affichant un niveau de 84 mètres, soit un gap de 6,5 mètres. Or, « habituellement à cette période, on est autour de 87 mètres soit trois mètres en dessous de la normale saisonnière », a-t-il poursuivi. 

Le lac, selon M. Didier Kouamé se remplit chaque année à l’occasion de la saison de pluie, notamment entre le mois de juin jusqu’à octobre. Arrivée au niveau maximum, un stock est recueilli pour être utilisé toute l’année, au moment des périodes chaudes.

« Il se trouve que l’année dernière, on n’a pas eu le niveau suffisant. On est arrivé jusqu’à 88 mètres, ensuite, pendant le cours de l’année, on a utilisé un peu plus pour pouvoir compenser le déficit qu’il y avait sur le thermique », a mentionné M. Kouamé.

 

« Pour ne pas vider le peu de stock qui est là avant la saison des pluies, le dispatching essaie donc de gérer au mieux la petite réserve qui reste et c’est valable pratiquement sur tous les autres sites de production, que ce soit à Kossou ou Buyo », a-t-il fait remarquer.

Le directeur de la production a insinué que tous les lacs du pays sont à leur seuil minimum et on arrive pas à donner toute la pleine mesure de la puissance hydraulique. En outre, le manque de pluie de l’année précédente n’a pas permis de constituer un stock d’eau important.

Ladji Koné, le directeur de l’usine du barrage hydroélectrique d’Ayamé, a rassuré que « jusqu’à la mi-mai ou fin mai, on va commencer à avoir les apports » en termes d’eau. Et ce, jusqu’au mois d’octobre 2021, ce qui permettra au lac d’atteindre un niveau considérable.

« Que les Ivoiriens soient rassurés en ce qui concerne la production, car notre objectif premier, c’est la satisfaction du client. On fait tout ce qui est possible, maintenant pour pouvoir mettre à disposition une énergie de bonne qualité », a-t-il ajouté.

« À Ayamé 1, l’usine de production dispose de deux machines d’une puissance installée totale de 22 Mgw, mais avec la limite d’eau, je me retrouve aujourd’hui autour de 12 Mgw, donc j’ai une perte de 10 Mgw », a révélé  M. Ladji Koné.

Au niveau de « Ayamé 2, qui dépend de Ayamé 1 (l’eau qu’ on turbine à Ayamé 1 est également turbinée à Ayamé 2), c’est deux groupes de 15+15 Mgw, soit 30 Mgw », a-t-il expliqué, rappelant que le pays a connu cette sécheresse dans les années 84.

M. Kouamé a noté que beaucoup d’investissements sont attendus, le premier qui devrait  se faire depuis le mois de février, concerne la 4e tranche d’Azito qui va arriver certainement au mois d’août 2021. Mais, les travaux ont été ralentis à cause de la Covid-19.

Le barrage de Gribo Popoli (Sud-Ouest, 110 Mgw), lui est en construction, un autre sur le Bandama, en aval de la ville de Taabo est en cours de même que le barrage de Singrobo-Ahouaty, a-t-il dit, soulignant que la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (Ciprel) aussi construit une centrale appelée Atinkou à Jacqueville (Sud).

« Lorsque tous ces projets seront mis en oeuvre, je pense qu’ on pourra résorber un peu le déficit momentané qu’ on accuse », a déclaré le directeur de la production de la Compagnie ivoirienne d’électricité. 

Il y a quelques semaines, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la Centrale thermique d’Azito (450 Mgw, 25 à 30% de l’électricité nationale), dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays. Selon la centrale, la panne a été réparée. 

Présidence de la FIF: «On ne prend pas parti pour l’un ou l’autre des candidats» ( Infantino)

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino a soutenu mardi à Abidjan que son institution ne prend pas parti pour l’un ou autre des candidats déclarés à la présidence de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).

« C’est un message d’unité et d’espoir qu’on vient donner. On ne prend pas parti pour l’un ou l’autre ou pour le troisième candidat. On prend parti pour le football », a assuré M. Infantino.

Il s’exprimait au palais présidentiel d’Abidjan à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Le président de la FIFA Gianni Infantino et le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe séjournent depuis lundi en Côte d’Ivoire.  

Cette visite intervient dans un contexte de crise à la Fédération ivoirienne de football (FIF) où un Comité de normalisation a été installé pour son administration provisoire. 

Trois candidats étaient en lice pour la présidence de la FIF au moment où la crise est survenue. Il s’agit de Sory Diabaté, Idriss Diallo et Didier Drogba. 

« On travaillera ensemble avec le Comité de normalisation qui fait un travail exceptionnel  », a promis M. Infantino, estimant que la Côte d’Ivoire est un  « pays béni ».

Poursuivant, il a annoncé le lancement à Abidjan, d’un tournoi interscolaire panafricain qui est une sorte de championnat d’Afrique de football des élèves africains. Ce projet  innovant est porté par la CAF.

Des dirigeants d’entreprises formés à Abidjan sur le management de la qualité

L’Agence pour le développement de la compétitivité des industries de Côte d’Ivoire (ADCI) de concert avec le gouvernement ivoirien, a ouvert mardi à Abidjan, une session de renforcement des capacités de 15 dirigeants d’entreprises en Côte d’Ivoire en management de la qualité.Cette session de formation qui est animée par le cabinet  « Genetrix Consulting»  s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI). Ce projet vise notamment plusieurs objectifs dont  le soutien à la restructuration et à la mise à niveau des entreprises.

Ainsi l’objectif global de cette session est de développer les compétences des dirigeants et cadres des entreprises adhérentes au Programme national de restructuration et de mise à niveau (PNRMN) en Lean Six Sigma  (management de la qualité) pour les amener à comprendre les enjeux de l’amélioration continue des performances et de transformer leurs opérations en intégrant l’excellence opérationnelle comme un instrument de rentabilité et un avantage concurrentiel. 

« La Côte d’Ivoire devient un marché pour la sous-région, pour l’Afrique et même pour l’international. De ce fait,  le gouvernement s’est dit qu’il faut renforcer la compétitivité des entreprises ivoiriennes qui vont certes avoir des opportunités, mais aussi vont faire face à des menaces», a expliqué Camille Niamkey, la directrice des opérations de l’ADCI dans un discours d’ouverture de ces assises.

 Selon elle, il est important d’aider ces entreprises à améliorer leurs activités.  « Nous sommes là pour partager les expériences et les connaissances et aussi les meilleures pratiques en matière de transformation de nos organisations » a  renchéri à son tour, Jean Jacques Bissouma, chargé d’animer cette session.

Plusieurs modules seront déployés au cours de cette formation. Le premier est l’enjeu de l’amélioration continue des entreprises et le deuxième porte sur la méthodologie pour définir les problématiques.

« Ensuite nous allons mesurer nos succès et  pouvoir comprendre comment analyser ce qui cause les problèmes des entreprises. Enfin, nous verrons comment identifier des solutions durables afin de pouvoir éliminer nos problèmes et de mettre en place un plan de contrôle », a-t-il explique.

L’ADCI est chargée d’accompagner les entreprises adhérentes au PNRMN dans leurs démarches de restructuration et/ou de mise à niveau par la mobilisation d’experts et de consultants. Le PNRMN est destiné à préparer les entreprises manufacturières ivoiriennes à faire face à une concurrence accrue dans le cadre des accords multilatéraux de libre-échange.

Sénégal : la Corée appuie des projets de développement

Les fonds fournis par l’Agence coréenne de Coopération internationale (KOICA) vont permettre de financer trois programmes dont celui de la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal.Quelques jours après avoir obtenu du Fonds monétaire international 650 millions de dollars pour soutenir son économie, le Sénégal vient de bénéficier de la Corée du sud une enveloppe de 21 000 000 dollars US, soit environ 11 413 920 000 FCFA, pour financer trois projets de développement.

Le premier projet porte sur la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. D’un coût de 11 000 000 dollars US, soit 5 978 720 000 F CFA, il a pour objectif de contribuer à l’amélioration des revenus agricoles par la construction et la réhabilitation des infrastructures de production et de gestion post-récolte, telles que les rizeries, les magasins de stockage et le centre d’exploitation de services mécanisés.

Le second programme porte sur le Projet de village pilote SAEMOUL à Podor pour un montant de 2 500 000 dollars US, soit 1 400 000 000 F CFA. Il devrait permettre d’améliorer la résilience des résidents par le biais du renforcement de capacités et d’accroître la productivité agricole. Ceci afin de favoriser l’augmentation des revenus des producteurs.

Le troisième et dernier programme concerne le projet d’établissement d’un centre de création et d’incubation de start-ups au sein de l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Diamniadio. Il vise à autonomiser les jeunes sénégalais à travers l’entreprenariat et de soutenir les start-ups par le biais de programmes d’un centre d’incubation et d’un « makerspace ». La contribution de la KOICA à son financement s’élève à 7 500 000 dollars US, soit 4 076 400 000 F CFA.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a magnifié la diversité des domaines et des modes d’intervention de la coopération coréenne au Sénégal. A l’en croire, ces domaines embrassent le développement rural, l’entreprenariat, le transport, la santé ainsi que l’énergie et les technologies de l’information et de la communication.

Les modes d’interventions portent sur des subventions aux projets/programmes, mais aussi des emprunts à des conditions préférentielles, a-t-il précisé dans le communiqué de son département parvenu à APA.

Amadou Hott a par ailleurs annoncé que sur la base d’une coopération « aussi étroite », Dakar envisage la signature d’un accord-cadre de coopération avec Séoul. Cet accord, a-t-il, souligné, va améliorer l’efficacité de l’aide avec une liste de projets sélectionnés, conformément au Programme d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) du Plan Sénégal Emergent.

A new ROAD, le think-tank qui se penche sur les dettes africaines

Ce groupe de réflexion sera officiellement lancé le 6 mai prochain à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.Le taux d’endettement des Etats africains suscite bien souvent la polémique. Au-delà même du monde économique. A new Round-Table on African Debts (A new ROAD, en forme contractée) est né pour prendre part au débat avec un ambitieux objectif : « imposer un nouveau regard sur le continent, ses économies et leur rôle central à l’échelle internationale ».

Les 24 membres de ce laboratoire d’idées voulant déconstruire les idées préconçues ont pris « l’engagement de conduire une réflexion collective et participative en résonance et en cohérence avec les travaux actuellement menés sur la soutenabilité des dettes africaines et, plus généralement, le financement de ces économies ».

Dans le futur, A new ROAD souhaite que « le prisme d’analyse de la question des dettes publiques africaines évolue » car « l’Afrique n’est pas surendettée ». Au contraire, elle est « sous-financée et mal financée ».

Pour inverser la tendance, ce think-tank entend se mobiliser pour que « les conditions commerciales des financements appliquées aux Etats africains soient cohérentes avec celles pratiquées (à profils d’économies et de risques équivalent) dans d’autres régions du monde ».

A new ROAD regroupe des personnalités parmi lesquelles Félix Edoh Kossi Amenounvé, Directeur Général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre française de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Omar Cissé, Président Directeur Général d’InTouch, Kako Nubukpo, ancien ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques du Togo, Mario Pazzini, Directeur du Centre de développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et Stanislas Zézé, Président Directeur Général de Bloomfield Investment Corporation.

Après la table ronde d’Abidjan, un sommet sur le financement des économies africaines doit avoir lieu le 18 mai prochain à Paris (France).

Eliminatoires CM2022 : le Malawi va jouer à l’étranger

Les Flames du Malawi devront disputer leurs matchs à domicile des prochaines éliminatoires du mondial 2022 dans un terrain neutre.Cette décision fait suite à la non homologation de leur stade par la Confédération africaine de football (CAF).

Dans une lettre adressée à l’Association de football du Malawi (FAM), la CAF a déclaré que le stade Kamuzu de Blantyre n’était pas apte à accueillir des matchs internationaux comme les éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA prévus en juin, septembre et octobre 2021.

« Par conséquent, et compte tenu du fait qu’il n’y a pas d’autres stades approuvés par la CAF pour ce type de compétition dans votre pays, la décision a été prise de ne pas autoriser votre fédération nationale à jouer les prochains matches sur votre territoire ; votre fédération devra donc choisir des stades approuvés dans les pays d’autres associations membres de la CAF », indique la CAF.

Il a été conseillé à la FAM d’informer la CAF d’ici le 7 mai d’un lieu en dehors du pays où les Flames pourraient jouer leurs matches d’éliminatoire de Coupe du monde pendant que le stade Kamuzu est en cours de réhabilitation.

Le Malawi est dans le groupe D des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA 2022. Il accueille le Mozambique en juin, suivi de deux autres matchs à domicile contre la Côte d’Ivoire en septembre et contre le Cameroun en octobre.

Burkina Faso : nouvelle attaque meurtrière à l’est

Au moins une trentaine de personnes ont été tuées lundi dans l’est du pays dans une nouvelle attaque attribuée au groupes jihadistes.Une semaine après l’exécution des trois journalistes européens, le cycle de violence se poursuit au Burkina Faso.

Cette fois, c’est Kodyel, localité située à l’est du pays qui a été prise pour cible par des jihadistes. « Des dizaines d’hommes ont fait irruption dans le village et mis le feu à des maisons pendant que d’autres surveillaient, ils ont ouvert le feu sur les gens sans distinction » informe un responsable des Volontaires de la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils engagés dans la lutte anti-djihadiste aux côtés des forces de défense et de sécurité.

L’attaque qui a fait un bilan provisoire d’au moins 30 morts, est l’une des plus meurtrières enregistrées dans le pays depuis plus de six ans.

Selon un responsable régionale des VDP, le bilan pourrait même s’alourdir, puisqu’une  vingtaine de blessés dont plusieurs dans un état grave ont été notés durant ce raid meurtrier toujours pas revendiqué.

Selon des sources sécuritaires ayant requis l’anonymat,  « ce massacre aurait pu être évité », car « des alertes avaient été données il y a quelques jours sur la présence de terroristes dans la zone. Certains individus avaient déjà menacé les villageois qu’ils accusent de les dénoncer ou d’encourager les volontaires qui les combattent ».

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques récurrentes de jihadistes, comme ses voisins du Mali et du Niger. Des attaques souvent attribuées aux groupes Etat islamique et Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Sénégal : élections, foncier et liberté de la presse au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des résultats de l’audit du fichier électoral, du différend foncier à Ndingler et de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.L’AS annonce que « les auditeurs du fichier électoral ont remis leurs conclusions hier (lundi) au Comité de suivi » dans lequel siègent la mouvance présidentielle, l’opposition, les non-alignés et la société civile.

A en croire Le Soleil, « le fichier (est) déclaré cohérent et fiable ». En effet, le quotidien national rapporte que « les auditeurs – un Malien (expert juridique et chef de mission), un Franco-Algérien (expert en biométrie), un Togolais (expert en démographie et statistiques) et un Guinéen (expert informaticien) » n’ont recensé « aucun doublon (et) mineur » dans ce document.

WalfQuotidien fait savoir que le fichier électoral est « sous contrôle malaisien » avant de signaler que « 500 mille personnes ont changé de lieu de vote ».

De son côté, Vox Populi s’entretient avec Me Abdoulaye Tine de l’Union sociale libérale (USL, opposition) qui avait saisi, en décembre 2018, la Cour de justice de la Cedeao au sujet du parrainage. Dans un récent arrêt, la juridiction régionale a déclaré que ce système « viole le droit de libre participation aux élections ».

Pour autant, Me Tine a estimé qu’« il faut maintenir le principe » du parrainage parce que tous les acteurs politiques sont d’accord sur « la nécessité d’avoir un filtre » mais de larges concertations s’imposent pour dessiner les nouveaux contours de cette loi.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho de la « saison 2 » à Ndingler (dans le département de Mbour, à l’Est de Dakar) où « une bagarre ayant opposé les populations de (cette localité) aux vigiles de la Sédima (groupe industriel s’activant notamment dans l’agro-business) a fait trois blessés ».

Ce journal rappelle que ces heurts sont intervenus « dix mois » après le compromis trouvé par l’ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.

D’après Le Quotidien, la tension est montée quand un paysan s’est vu refuser l’accès à son champ. Figure de proue de la résistance des cultivateurs, le patriarche Abdoulaye Dione se veut catégorique : « Nous ne céderons jamais nos terres. Nous ne voulons l’argent de personne. Tout ce qu’on veut, ce sont nos terres ».

Enfin, la journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée le 3 mai au Sénégal. Sud Quotidien fait noter que « ça presse dans la rue ». Devant le ministère de la Culture et de la Communication, journalistes, techniciens de la presse… se sont rassemblés pour dénoncer « la précarité, les menaces, les agressions et les violences » dans ce secteur.

Selon L’Observateur, « les journalistes mettent à nu leurs difficiles conditions de travail ». Dans les colonnes de ce quotidien, Bamba Kassé, le Secrétaire Général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal  (Synpics) soutient : « Les journalistes doivent avoir un minimum décent et vivre dignement de leur métier. Il faut que la Convention collective soit une réalité ».

Medias : qui était BBY, le défunt fondateur de Jeune Afrique?

Portrait de Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique, décédé lundi.Jusqu’à ce qu’il soit admis à l’hôpital, fin mars, il avait tenu à ne jamais porter de masque, à serrer les mains et refusé de se faire vacciner. Finalement battu par le nouveau coronavirus, Covid-19, Béchir Ben Yahmed dit BBY est mort lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière, soit plus de soixante ans après avoir fondé le plus célèbre, et sans doute le plus influent, journal panafricain: Jeune Afrique.

L’histoire de Ben Yahmed et son célèbre journal se confondent. Elle commence, en quelque sorte, en 1960, année singulièrement chargée en Afrique où la grande partie des anciennes colonies commencent à accéder à l’indépendance.

Fils d’une famille issue de la petite bourgeoisie commerçante de l’île de Djerba où il naquit le 2 avril 1928, Béchir comme l’appellent ses amis, est un des premiers africains ayant été lauréat de la prestigieuse école de commerce française HEC (L’École des hautes études commerciales de Paris).

Au milieu des années 1950, quand la France qui, depuis 1881, exerce un protectorat sur son pays, la Tunisie, il fait partie de la délégation tunisienne chargée de négocier avec le gouvernement français l’accès à l’autonomie interne puis l’indépendance. C’est l’époque où il participe à la création d’un premier journal, l’hebdomadaire L’Action paru pour la première fois en avril 1955 avec comme cofondateur un certain leader politique montant parmi les nationalistes tunisiens: Habib Bourguiba, son mentor.

Le journal cesse de paraître en septembre 1958. Auparavant, 15 avril 1956, Ben Yahmed est nommé secrétaire d’État à l’Information dans le cabinet du Premier ministre Habib Bourguiba dont il est chargé de rédiger une grande partie des discours. En raison de son jeune âge, il ne peut cependant siéger à l’assemblée constituante censée doter le pays d’une nouvelle constitution.

Entré en conflit politique avec Bourguiba devenu entre temps président après avoir écarté le Bey du pouvoir (gouverneur représentant de l’Empire ottoman à Tunis) et abolit la monarchie, Ben Yahmed démissionne du gouvernement en septembre 1957. Trois ans plus tard, le 17 octobre 1960, il crée Afrique Action. Bourguiba qui est agacé par quelques articles qui ne sont pas favorables à sa politique, lui envoie le gouverneur de Tunis pour lui signifier qu’il doit changer le nom du journal, le président revendiquant la paternité du titre L’Action. C’est dans une promenade solitaire en voiture, juste après le départ de l’émissaire présidentiel que Ben Yahmed qui tient absolument à garder le mot Afrique le fait précéder par l’épithète Jeune. Le nouveau titre est officiellement né le 21 novembre 1961. Après un an installé à Rome, le journal déménage et se fixe définitivement à Paris à la fin 1964.

Plusieurs grandes plumes du monde des médias ou des lettres ont travaillé au journal ou collaboré avec. Parmi eux l’auteur du célèbre « Peau noire, masques bancs », le militant anticolonial antillais, Frantz Fanon, l’écrivain, dramaturge et militant indépendantiste algérien Kateb Yącine, auteur du fameux « le français est notre butin de guerre », phrase devenue culte, l’académicien français d’origine libanaise Amin Maalouf qui y a été rédacteur en chef, le Malgache Sennen Andriamirado, biographe de Thomas Sankara, le Sénégalais Jean-Pierre Ndiaye dont les chroniques militantes pour la « cause noire » étaient extrêmement attendues et scrutées en Afrique et dans la diaspora, etc.

Très vite lié aux cercles les plus influents en Afrique et en France, Ben Yahmed fréquente des hommes aussi différents que puissants: Nasser, Lumumba, Che Guevara, Castro, Houphouët-Boigny, Senghor, Bongo, Hassan II, Mitterrand, Rocard et, enfin entendu, Jacques Foccart, l’éminence grise pour l’Afrique et les élections du Général De Gaulle et ceux qui l’ont suivi à l’Elysée.

Avant sa mort en mars 1997, Foccart avait une habitude immuable avec Ben Yahmed: un dîner en tête-à-tête une fois par mois. L’inventeur de la « Françafrique » aurait même fait du patron de Jeune Afrique son « légataire universel ».

Le fils de commerçants de Djerba et ancien étudiant en commerce gagne aussi de l’argent. Parallèlement aux immenses recettes publicitaires tirées de Jeune Afrique, il crée une maison d’édition, une société de communication et de publicité ainsi qu’une agence immobilière et une publication destinée à l’Afrique anglophone, The Africa Report.

En 2006, il crée La Revue dont il est resté le directeur et le rédacteur en chef après avoir pris sa retraite l’année suivante et organisé sa succession au sein de journal et du groupe Jeune Afrique. 

Sa femme Danielle, épousée en secondes noces en 1969 à Rome, et  leurs deux fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent les postes stratégiques au sein du groupe. Marwane est actuellement directeur délégué de la rédaction et rédacteur en chef central de Jeune Afrique. Leur demi-frère, Zyad L’imam, né d’un premier mariage de leur mère, Danielle, avec un haut fonctionnaire tunisien mort dans un accident d’avion? Il prend la tête d’Afrique Magazine. L’organe que dirigeait sa mère.

Sécurité retour de Gbagbo: les grands commandements mis en mission

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé, a ordonné lundi aux grands commandements d’œuvrer avec le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), relativement au retour de Laurent Gbagbo.Le général Vagondo Diomandé a mis en contact les unités en charge de la sécurité avec le FPI, notamment l’aile dirigée par Assoa Adou, lors d’une réunion avec le ministre de la Réconciliation nationale, Bertin Kouadio Konan, et une délégation du parti de M. Gbagbo. 

Conduite par Assoa Adou, la délégation du Front populaire ivoirien a échangé avec le ministre de l’Intérieur et de la sécurité sur la sécurité concernant le retour de M. Gbagbo, en compagnie du ministre de la Réconciliation nationale.  

De ce fait, les services de sécurité compétents et les collaborateurs de M. Assoa Adou vont bientôt « se mettre en rapport pour mettre en orchestre l’aspect sécuritaire » concernant le retour de l’ex-président, a indiqué à APA une source proche du dossier.  

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a rassuré, il y a quelques semaines, que M. Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, pouvait rentrer dans son pays.

L’acquittement définitif de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé a été prononcé par la Chambre d’appel de la CPI, le 31 mars 2021. Leur retour au pays est imminent et devrait marquer un pas vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.  

Côte d’Ivoire: « aucun manquement » visant la presse en ligne en avril

Le rapport de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) pour le mois d’avril 2021, établi à la suite d’un monitoring de 15 médias en ligne, ressort « aucun manquement » aux règles déontologiques.

« Pour le mois d’avril 2021 sur les 15 médias monitorés, le comité de monitoring n’a relevé aucun manquement », et des faits majeurs fréquemment observés chez certains médias en ligne, ne sont pas apparus dans les articles produits », indique le rapport.

Le comité de monitoring a « félicité les médias en ligne qui pour ce mois d’avril 2021 ont été exemplaires dans la production de leurs articles qui s’est faite dans le strict respect du code de l’éthique et de la déontologie du journaliste ». 

« Cela est une première, ce qu’encourage le comité pour une presse en ligne responsable » et « nous espérons que cela dénote de la prise en compte des remarques du comité, ce qui est un bon pas vers la labélisation des médias numériques », déclarent les membres du comité.

Sur 15 médias monitorés le mois précèdent, entre le 1er et le 31 mars 2021, des manquements ont été relevés dans quatre médias.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) est un organe technique du Réseau des professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

 Cet observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie ; de promouvoir la liberté de la presse et de contribuer à la labellisation des médias numériques.

Côte d’Ivoire: 90% des appels reçus par les pompiers sont malveillants

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) de Côte d’Ivoire reçoit en moyenne 2000 appels par heure dont 90% sont malveillants.

Dans une note d’information parvenue à APA, les pompiers ivoiriens soulignent que ces appels malveillants sont constitués de blagues, injures, farces etc.

Le GSPM est en première dans les opérations de secours en Côte d’Ivoire pendant les accidents de la circulation, les incendies, les transports de malades, les évacuations, etc. En 2020, il a enregistré 31 361 interventions et 32 234 victimes dont 1097 décès.

Foot : Paulo Duarte, nouveau sélectionneur du Togo

Le technicien portugais succédera, en août prochain, au Français Claude Le Roy sur le banc de l’équipe nationale du Togo.La Fédération Togolaise de Football (FTF) a choisi Paulo Duarte plutôt que Paul Put, Alain Giresse ou encore Florent Ibenge.

L’ancien sélectionneur du Burkina Faso est actuellement sous contrat avec le club angolais, Primeiro do Agosto. Avec les Etalons, Paulo Duarte a notamment atteint la finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) en 2013.

En attendant sa prise de fonction, c’est l’entraîneur local, Jonas Kolma, qui va diriger, en juin prochain, les Eperviers pour les deux premiers matchs qualificatifs à la Coupe du monde 2022.

Logé dans la poule G des éliminatoires de la Can 2021, le Togo du sorcier blanc Claude Le Roy a terminé bon dernier derrière l’Egypte, les Comores et le Kenya. Ihlas Bebou et ses coéquipiers n’ont récolté que deux points en six rencontres.

Journaux ivoiriens: une «réflexion approfondie» annoncée sur la distribution

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la francophonie Amadou Coulibaly a annoncé, lundi à Abidjan, une «réflexion approfondie» sur la distribution des journaux en Côte d’Ivoire.

M. Coulibaly, également porte-parole du gouvernement s’exprimait lors des festivités de la 28è Journée mondiale de la liberté de la presse autour du thème «l’Information comme bien public ».

« La question de la distribution de la presse fera l’objet d’une réflexion approfondie afin d’apporter une réponse plus adaptée (…) » a déclaré le ministre en répondant aux préoccupations soulevées  par les journalistes et les hommes de médias dans leur déclaration lue par Sam Wakaboué.  En Côte d’Ivoire, certains acteurs de la presse, expliquent la mévente des journaux par la distribution qui ne couvre pas tout le territoire national.

Dans le même élan, Amadou Coulibaly a rassuré les acteurs de la presse sur sa volonté à faire aboutir des projets entamés par ses prédécesseurs, car, a-t-il expliqué, «l’administration est une continuité».

A ce propos, le porte-parole du gouvernement a promis d’œuvrer pour que Fonds de développement et de soutien à la presse (FSDP) prenne en compte « les médias audiovisuels et numériques », appelant dans la foulée « à une bonne gouvernance au sein des entreprises de presse ».

L’un des temps forts de cette célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a été la marche des journalistes et acteurs des médias ivoiriens dans les rues de Cocody avant de se rassembler dans la cours de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) dans l’Est d’Abidjan.

 « La liberté de la presse assure la liberté du citoyen à avoir une information qui lui permette d’assumer pleinement son rôle d’acteur social de premier plan»,  a dit le ministre de la Communication, des médias et de la francophonie.

 Selon lui, la notion de liberté de la presse doit être intimement liée à celle de responsabilité.  Et cette liberté doit s’exercer «dans le respect des lois de nos pays », a-t-il soutenu.

Poursuivant, M. Coulibaly qui s’est félicité de ce que la presse ivoirienne est  « de plus en plus responsable  »  a souligné l’engagement du gouvernement à soutenir les acteurs des médias dans le pays.

La présidente du Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) Naminata Sangaré, la Représentante et Cheffe de Bureau de l’UNESCO à Abidjan Anne Lemaistre, l’Ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire Yvette Daoud et l’Ambassadeur des Etats-Unis  en Côte d’Ivoire, Richard Bell se sont succédés à la tribune.

«La liberté de la presse exige la liberté de l’Internet », a soutenu dans son intervention l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

Avant lui, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a indiqué qu’il est  « impérieux pour chaque membre du métier d’informer, de rester vigilant, d’être jaloux de sa liberté et se garder de tomber dans les compromissions ».

« Brisons ensemble nos chaînes tout en gardant à l’esprit que toute liberté comporte la responsabilité  », a indiqué Jean Claude Coulibaly à ses confrères.

Rappelant les actions du gouvernement ivoirien en faveur de la presse, Sam Wakouboué, le porte-parole des organisations professionnelles des médias en Côte d’Ivoire, a regretté que malgré des efforts,  « la liberté de la presse reste toujours en danger » dans le pays.

De son avis, le chemin est  « encore long  » pour que les journalistes exercent leur métier en Côte d’Ivoire  « dans des conditions de sécurité requises ».

Pour améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes en Côte d’Ivoire, M. Wakouboué a ainsi égrené une série de doléances à la tutelle au nombre desquelles, l’octroi aux médias dans leur ensemble de 0,1% du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire pour leur fonctionnement.

Organisée le 03 mai de chaque année depuis 1993, la Journée mondiale de la liberté de la presse offre l’occasion de discuter des nouveaux défis qui s’opposent à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes et de travailler à l’identification des solutions.

Côte d’Ivoire: des restrictions imposées à Pulcherie Gbalet

Le juge d’instruction en charge de l’affaire Pulcherie Gbalet, la présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), a notifié lundi sa mise en « liberté d’office » assortie de la condition de ne pas sortir du pays et de se présenter au greffe tous les mois.

Libérée mercredi et mise en « liberté provisoire », Mme Pulcherie Gbalet, incarcérée en août 2020 après un appel à manifester contre un troisième mandat de Alassane Ouattara, s’est rendue lundi au tribunal d’Abidjan-Plateau avec son conseil, pour recevoir une notification du juge d’instruction.

« En réalité je suis sur contrôle judiciaire et on nous a signifié deux points, ne pas sortir des limites du territoire national et se présenter tous les mois au greffe du tribunal d’Abidjan-Plateau », a dit à APA la présidente de l’ONG de défense des droits de l’Homme Alternative citoyenne ivoirienne.

Interrogée, Me Rosine Aka Sérikpa, l’un des avocats de Pulcherie Gbalet, a déclaré « nous avons été reçues par le juge d’instruction ce matin, il nous a notifié la liberté d’office de ma cliente, (mais) la procédure d’instruction suit son cours ».  

« La liberté d’office veut dire que le juge ne trouve pas pour l’heure opportun de la garder en détention préventive, toutefois l’enquête suit son cours », a expliqué Me Sérikpa, insistant que l’affaire est toujours en instruction et à travers l’enquête, le juge pourra justifier sa poursuite.

Me Rosine Sérikpa s’est dite « contente » sur le fait que le droit à la liberté de Mme Pulcherie Gbalet a été respecté et qu’on lui a accordé la liberté, car « elle n’est pas quelqu’un qui est en fuite, donc il n’y a pas lieu de la mettre en détention pour mener une enquête ». « Je suis satisfaite de ce que le droit ait été appliquée », a-t-elle ajouté.   

Après sa mise en liberté, Pulcherie Gbalet avait face à la presse insinué que sa priorité réside dans le bien-être du peuple à travers l’instauration d’un Etat de droit et une meilleure gouvernance des ressources, laissant entendre qu’ elle ira « jusqu’au bout de ce combat ». 

Elle a ensuite appelé « tous les acteurs politiques et ceux de la société civile à oeuvrer pour une véritable réconciliation », soutenant que « la réconciliation est en principe un vaste programme qui inclue la libération de tous les prisonniers politiques.

Pour elle, la réconciliation renferme « le retour sécurisé des exilés et le règlement courageux de plusieurs questions sensibles dont  la nationalité, l’immigration, la gestion du foncier…Et cela ne peut se faire qu’à travers un dialogue inclusif ».

« Nous appelons de tous nos vœux depuis le début de notre lutte, pour un état de droit » et « demandons donc encore une fois ce dialogue inclusif après la libération de tous les prisonniers politiques et le retour de tous les exilés », a-t-elle poursuivi. 

Arrêtée le 15 août 2020, Pulcherie Gbalet a été libérée dans la nuit de mercredi à 23h (GMT), un peu plus de huit mois de détention. Sa libération intervient quelques mois après celle de responsables de l’opposition politique, incarcérés à la suite du boycott électoral de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Covid-19 : 500 millions de doses de Moderrna à Covax

Les premières doses de ce vaccin d’ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021.C’est une bouffée d’oxygène pour Gavi, l’Alliance du vaccin, confrontée à une rupture de doses. Gavi a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord d’achat anticipé avec Moderna pour son vaccin RNA contre la COVID-19.

Les premières doses de ce vaccin à ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021, « avec un total de 34 millions de doses disponibles en 2021 et jusqu’à 466 millions de doses en 2022 », a indiqué Gavi dans un communiqué publié ce lundi. Covax, dont le principal fournisseur reste AstraZeneca, a déjà expédié plus de 49 millions de vaccins à 121 pays et territoires participants.

L’Alliance du vaccin était confrontée ces derniers mois à une rupture de doses à cause de l’interdiction d’exportation du vaccin AstraZeneca par l’Inde, son principal fournisseur. Ce pays fait face à une flambée épidémiologique qui l’a poussé à réorienter l’intégralité de sa production vers sa propre population.

Jeune Afrique : décès du fondateur Bachir Ben Yahmed

Le journaliste franco-tunisien et homme d’affaires qui avait lancé le magazine panafricain en 1960 est décédé des suites de la Covid-19 à l’âge de 93 ans.Béchir Ben Yahmed est décédé dans la soirée du dimanche 2 mai 2021 à la veille de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le défunt a succombé au nouveau variant indien du coronavirus.

Bachir Ben Yahmed avait lancé Jeune Afrique au début des indépendances de plusieurs pays africains et garda la direction du magazine jusqu’en octobre 2007, date à laquelle François Soudan lui succède. Il s’est imposé comme une source d’information sur l’ensemble du continent africain.

Ben Yahmed a également fondé les Éditions du Jaguar. En 2006, il crée aussi La Revue dont il est le directeur et le rédacteur en chef.

Son épouse Danielle et ses fils Amir et Marwane Ben Yahmed occupent aujourd’hui des postes clés au sein du groupe Jeune Afrique.

Niger : 16 soldats tués dans une embuscade

Seize soldats nigériens ont été tués et un autre est porté disparu, à la suite d’une embuscade tendue samedi 1er mai par des hommes armés à l’ouest du pays.Cette attaque contre une patrouille de la Garde nationale dans la zone de Tillia, dans la région de Tahoua proche du Mali, prouve encore l’insécurité qui règne dans cette zone.

Elle s’est déroulée samedi dans la région de Tahoua, dans l’ouest du pays, à proximité de la région des « trois-frontières », territoire partagé entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali

«Nos hommes sont tombés dans une embuscade tendue par des bandits armés dans le département de Tillia. Le bilan de cette attaque lâche est de 16 morts, 6 blessés et un porté disparu», a annoncé à la télévision publique Ibrahim Miko, le secrétaire général du gouvernorat de Tahoua.

Il a salué la mémoire des victimes. «Nous pleurons nos morts, mais ils sont morts les armes à la main», a-t-il déclaré lors de l’enterrement du lieutenant Maman Namewa, le commandant de l’unité de la patrouille visée.

Au mois de mars dernier, une série d’attaques dans les localités d’Intezayane, Bakorat, Woursanat et plusieurs autres hameaux et campements situés dans le département de Tillia, région de Tahoua, avait fait un bilan officiel 141 personnes.

Face à cette insécurité, l’armée tchadienne avait déployé 1500 soldats dans cette zone des trois frontières dans le cadre du G5 Sahel. Cette alliance entre la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad appuyée par la France, s’est donnée pour mission de combattre les bandes armés et les organisations terroristes qui opèrent dans ces régions.

La célébration de la fête du travail au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la célébration de la fête du Travail et mettent en avant le refus du président Macky Sall de repousser l’âge de la retraite à 65 ans au lieu de 60 ans.« Macky reste jeunes », barre à sa Une Le Quotidien avant de reprendre cette déclaration du chef de l’Etat : « On ne peut pas continuer à entretenir des seniors alors que des milliers de jeunes frappent à la porte. »

Dans les colonnes de L’AS le président de la République enfonce le clou en soutenant qu’ « on ne peut pas toujours garder les avantages de la fonction publique et vouloir les perpétuer à vie. Nous ne pouvons pas immobiliser la trésorerie de l’Etat pour faire des crédits, l’Etat n’est une banque ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Macky sert un mets chaud aux syndicats ».

Pour la retraite à 65 ans, la baisse de la fiscalité salariale et les forfaits sur l’eau et l’électricité, « Macky dit niet », fait remarquer Sud Quotidien. Le chef de l’Etat a tout de même assuré que « le social restera au cœur de (ses) priorités », note Le Soleil.

Lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, Macky Sall en a profité pour répondre aux complaintes des citoyens sur la cherté de l’autoroute à péage. A ce propos, il déclare dans L’Observateur que « si vous (les citoyens) voulez rouler en toute sécurité sur l’autoroute, il y a un prix à payer ».

Cette sortie a provoqué l’ire de l’opposant Ousmane Sonko qui, dans une note transmise à la presse et exploitée par Sud Quotidien traite le président Macky Sall de « lion égaré » qui a tout faux sur l’autoroute à péage.

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le leader du parti Pastef/Les Patriotes livre sa part de vérité et soutient que Macky Sall est « le principal responsable de ce pillage organisé depuis une décennie car il est signataire du contrat initial (en tant que Premier ministre en 2007) et du contrat complémentaire (en tant que président en 2014. »

La régulation des réseaux sociaux était l’autre point évoqué lors de la remise des cahiers de doléances. WalfQuotidien informe à cet effet que le chef de l’Etat a décrété la guerre contre les « dérives » dans les médias et les réseaux sociaux. Un texte devant réguler les réseaux sociaux est d’ailleurs dans le circuit, informe Le Soleil.

Sous le titre « La pompe de la discorde », L’Observateur revient sur la polémique autour du marché de carburant de la Présidence et relaie les accusations des « majors » sans oublier les précisions de Manar Sall, directeur de la filiale de la Société des pétroles du Sénégal, Petrosen trading et services.

En sport, le quotidien spécialisé Stades célèbre le 19ème scudetto de l’Inter de Milan et signale que l’équipe dirigée par Antonio Conté a mis fin, hier, au règne record de la Juventus de Turin. Cette dernière a été championne d’Italie durant toute ces neuf dernières années.

Côte d’Ivoire: 17 personnes tuées dans un accident à Katiola

Une collision entre un camion de transport de marchandises et un camion de transport a fait 31 victimes dont 17 décès certains dimanche sur la route de Katiola au niveau du village de Darkokaha, dans le centre-nord ivoirien.

Le drame s’est déroulé aux environs de 08h27 mn (Heure locale et GMT). Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) qui a mené les opérations de secours, les 14 blessés de cet accident ont été évacués à l’hôpital général de Katiola.

 A en croire le gouvernement ivoirien la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Le président de la CAF en visite en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et au Libéria

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Dr Patrice Motsepe, effectuera du 3 au 6 mai 2021 une visite en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone et au Libéria.

Selon une note d’information de l’instance continentale du football transmise à APA, dimanche, le président de la CAF, fera le mardi 4 mai « une annonce importante à Abidjan, qui portera notamment sur le championnat panafricain interscolaire ».

Sa délégation sera composée des Vice-Présidents de la CAF, Augustin Senghor, Ahmed Yahya, Suleiman Hassan Waberi, Seidou Mbombo Njoya, Kanizat Ibrahim, du Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, des Présidents des zones et des Présidents de fédérations de la Zone Ouest-B.

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, qui soutient le projet de championnat panafricain interscolaire, sera également présent à Abidjan, ajoute la même note.

Le président Motsepe se rendra ensuite à Freetown le mercredi 5 mai 2021, avant de conclure sa visite à Monrovia, le jeudi 6 mai 2021.

Côte d’Ivoire: réouverture des candidatures pour les législatives à Séguéla et à Mankono

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a annoncé mercredi une réouverture des candidatures pour la reprise partielles des élections législatives ivoiriennes à Séguéla et Mankono (Nord), du 29 avril au 8 mai 2021.

Sur six circonscriptions électorales où le scrutin devrait être repris le 12 juin 2021, M. Coulibaly-Kuibiert a expliqué que les candidatures seront particulièrement ouvertes à nouveau à Séguéla et Mankono au regard du Code électoral qui requiert qu’après le décès d’un député, la compétition est rouverte pour le siège.

« A Séguéla et à Mankono, l’élection est ouverte à nouveau, c’est-à-dire qu’on va commencer depuis l’éligibilité jusqu’au scrutin de sorte qu’on s’attende à de nouvelles candidatures », a soutenu M. Coulibaly-Kuibiert, au JT de 20h de la RTI 1, la télévision publique.

Ce faisant, dira-t-il, « tout citoyen intéressé peut donc déposer son dossier à la CEI dans la période du 29 avril au 8 mai 2021 et ils auront dix jours pour battre campagne » avant les élections fixées au 12 juin 2021, une date approuvée par le gouvernement en Conseil, mercredi.

Suite au décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, élu député dans la circonscription électorale de Séguéla, et de celui de Hassan Fofana, député élu de Mankono commune et sous-préfecture, la CEI a décidé de la reprise du scrutin selon le dispositif légal.  

Les circonscriptions électorales visées par l’invalidation du scrutin à la suite d’un contentieux sont Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboudougou, Santa communes et sous-préfectures; Atoutou et Jacqueville; Daboyo et Gueyo; Dogbo et Grand-Bereby.

Le Conseil des ministres a convoqué le collège électoral pour le samedi 12 juin 2021 en vue de la reprise des législatives du 6 mars 2021. Le scrutin se tiendra le 12 juin 2021 de 8h à 18h (GMT, heure locale). Pour les circonscriptions où le vote a été annulé, la campagne se déroulera sur sept jours, du 4 au 10 juin 2021.

Secteur sucrier ivoirien: les acteurs s’engagent à investir 150 milliards Fcfa

Les acteurs de l’industrie sucrière de Côte d’Ivoire ont signé samedi un contrat-plan avec le gouvernement, s’engageant à investir plus 150 milliards Fcfa sur la période 2021-2025, lors d’une cérémonie en présence du Premier ministre Patrick Achi.

« Les entreprises sucrières s’engagent à réaliser des investissements de plus de 151 milliards sur une période de 2021-2025 dont 71,332 milliards pour Sucaf-CI et 79,731 milliards pour Sucrivoire », a précisé le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba.

Cette signature de convention vient « conclure la première partie des travaux que nous menons avec les deux entreprises du secteur sucrier pour parvenir à un secteur sucrier ivoirien productif et compétitif », a indiqué M. Souleymane Diarrassouba. 

« A travers la signature de ces Contrat-plans avec les entreprises, l’Etat veut apporter une réponse aux difficultés des entreprises sucrières et parvenir à l’autosuffisance en sucre », a-t-il ajouté, dans un discours, à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.  

M. Joseph Kouamé-Kra, président d’honneur de l’Association des industriels du secteur sucrier de Côte d’Ivoire, s’est réjoui de cette convention qui offre aux industriels « un cadre stable » pour la réalisation de leurs investissements et le fonctionnement de leurs entreprises. 

 « Nous comptons sur le soutien du gouvernement pour relever les défis  (…) de la gestion de l’eau, des maladies de la canne, des problèmes climatiques et énergétiques » auxquels fait face le secteur, a-t-il déclaré. 

L’industrie sucrière ivoirienne reste confrontée à des problèmes de compétitivité qui sont notamment liés à des coûts de production élevés, aux conditions climatiques moins favorables, à la petite taille des usines, aux nouvelles maladies et à la fraude. 

Les conclusions d’une étude commanditée par le ministère du Commerce et de l’industrie en 2019 confirment les « contreperformances du secteur sucrier ivoirien, en dépit des chiffres d’affaires en constante augmentation des entreprises sucrières ». 

Cette étude a en outre relevé la baisse de compétitivité du secteur en mettant l’accent essentiellement sur le faible niveau des investissements réalisés par les opérateurs de la filière et les coûts de production élevés du sucre en Côte d’Ivoire. 

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’étude, le gouvernement a donné son accord pour apporter son appui à cette filière pour avec comme objectif de favoriser leur rentabilité et leur compétitivité. 

Ce contrat-plan devrait permettre d’augmenter la production de sucre des deux entreprises qui va passer de 206 037 tonnes en 2021 à 255 091 tonnes en 2025 et améliorer la compétitivité du secteur sucrier. 

L’Etat pour sa part, en plus des mesures déjà prises, s’engage à maintenir l’interdiction des importations de sucre sur la période de réalisation des projets d’investissements (2021-2025), mentionne la convention. 

 La convention vise en outre à renforcer le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à instaurer un environnement juridique et réglementaire propice aux investissements dans la filière notamment la lutte contre l’importation frauduleuse de sucre.

La Côte d’Ivoire a créé dans les années 1975 des complexes sucriers qui ont permis de générer des emplois stables et impulser un développement régional permettant de participer à la stratégie de souveraineté alimentaire du pays. 

Malgré son retrait, l’Etat suit avec une attention particulière l’évolution de l’industrie sucrière et apporte son concours aux entreprises qui y exercent dans l’optique de préserver la filière sucre et satisfaire les besoins du marché intérieur. 

Suite au retrait de l’Etat et à la privatisation de l’ex-Sodesucre, la filière qui suit son développement, est depuis 1997 la propriété des entreprises Sucrivoire (du groupe Sifca et Harel) et Sucaf-CI (groupe Castel).  

Côte d’Ivoire: le nouveau code du travail intégrera le télétravail

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a indiqué samedi qu’un nouveau Code du travail, en cours, devrait intégrer « le télétravail et le chômage partiel », à l’occasion de la fête du travail tenue à la Primature.

« La crise sanitaire (de Covid-19) qui sévit a mis à nu certains défis de notre législation du travail », a déclaré M. Adama Kamara, relevant que « des travaux de modification du Code du travail sont en cours pour intégrer certains mécanismes » tels « le télétravail et le chômage partiel ».  

Toutefois, s’agira-t-il, des réformes qui ouvrent des perspectives pour les travailleurs dans le domaine de la protection. En outre, l’Etat veut renforcer le régime social avec la mise en place du régime complémentaire par capitalisation des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Selon lui, la mise en oeuvre de ce dispositif permettra de relever le défi de la promotion du bien-être social. Le gouvernement veillera à ce qu’ il y ait plus de justice sociale au profit des travailleurs.  

Pour Félix Kouamé Kra, secrétaire général adjoint de la FESACI, une centrale syndicale, le télétravail est une nouveauté et par conséquent l’Etat devrait chercher à développer Internet pour ne pas léser certains travailleurs.

« C’est quelque chose qui peut se faire dans certains secteurs, et même dans le système scolaire, pour les cours ça va créer quelques difficultés. Donc, c’est un système qui a des limites », a-t-il dit, ajoutant que là où ça peut être utile, c’est dans le secteur des services.

« Au niveau de la production, le BTP, l’hôtellerie et autres, ça ne peut pas servir du tout », a-t-il soutenu, souhaitant que la Covid-19 puisse finir pour que les employés puissent  travailler correctement. 

Quant au chômage partiel, ce syndicaliste estime que « c’est pratiquement la même chose », et « ce sont des mesures à déplorer, parce que des employeurs l’ont fait, mais beaucoup par abus et des entreprises où on a assisté à des licenciements ». 

Lorsque l’arrêt du travail dépasse trois mois, « ce n’est plus un chômage partiel » et là les réflexions devront baliser le nouveau dispositif du Code du travail, a fait observer M. Félix Kouamé, appelant à ce que la moitié du salaire puisse être payée au moins en cette période. 

La centrale syndicale Humanisme, elle, avance qu' »aujourd’hui, avec plus de 1,825 million d’emplois perdus » du fait de la crise de Covid-19, la préservation des emplois devrait être au cœur de toutes les stratégies pour une reprise économique effective. 

Fête du travail: 800 millions FCFA aux « syndicats actifs » en Côte d’Ivoire

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé samedi l’octroi par le chef de l’Etat Alassane Ouattara d’une subvention de 800 millions Fcfa aux « syndicats actifs » pour l’année 2021.

Il a fait l’annonce lors d’une cérémonie de célébration de la Fête du travail. « J’ai l’honneur de vous annoncer que le président de la République qui salue particulièrement l’écoute et le respect des engagements, a autorisé le versement de la subvention de 800 millions Fcfa aux syndicats actifs au titre de l’année 2021 », a dit M. Patrick Achi. 

L’objectif premier du gouvernement demeure « œuvrer ensemble pour trouver des solutions efficaces aux difficultés qui peuvent perturber la fluidité et la sérénité du climat social, socle indispensable du développement accéléré d’une Côte d’Ivoire toujours plus solidaire », a-t-il dit.

« Nous avons écouté avec une grande attention toutes vos doléances et vos revendications;  j’ai instruit le ministre en charge de l’Emploi de vous recevoir dans les prochaines semaines afin d’examiner ensemble dans le détail, chacune des questions et préoccupations », a jouté M. Achi.

Il a fait observer que les efforts accomplis ces dernières années ont permis à la Côte d’Ivoire d’afficher un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) à plus de 8% par an sur la période 2012-2019, mais avec la pandémie de Covid-19, le pays a atteint un taux de près de 2%.

M. Patrick Achi a souligné que « la Côte d’Ivoire est résolument engagée dans le cadre du dialogue social tripartite gouvernement-employeur-travailleurs à poursuivre encore ses efforts pour créer massivement des emplois, plus particulièrement pour les jeunes et promouvoir le travail décent ».

En ce qui concerne les employeurs, il a assuré que le gouvernement poursuivra l’amélioration de l’environnement des affaires et à la compétitivité de l’économie pour libérer tout le potentiel de création de richesses.    

Grâce au Programme social du gouvernement, ce sont plus de 121 000 opportunités d’emplois, de développement de compétences, de stages et de financement de projets qui ont été créés sur un objectif de 127 000 sur la période 2019-2020, en dépit de la Covid-19. 

Presque 880 000 emplois formels ont été par ailleurs crées sur la période de 2011 à 2020 dont 120 000 emplois créés pour la seule année de 2020. Dans cet élan, le gouvernement entend accélérer la dynamique de création d’emplois.

Les syndicats ont évoqué la question de la cherté de la vie. En réponse, le chef du gouvernement a indiqué que son Cabinet est regardant sur ce sujet, c’est pourquoi il a été mis en place un Conseil national de lutte contre la vie chère et la mise en place de la Couverture maladie universelle.  

Cette fête du travail se tient dans un contexte de Covid-19. Le secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme, Mamadou Soro, a appelé le gouvernement à une « classification de la Covid-19 dans la catégorie des maladies professionnelles, ce qui permettrait d’offrir une protection accrue aux travailleurs ».

Pour lui, cela permettra de donner accès à des fonds de compensation aux familles des travailleurs morts au travail et à toute personne infectée par la Covid-19 sur son lieu de travail. Avec cette crise sanitaire, l’on déplore « plus de 1,825 million d’emplois perdus ». 

M. Soro a appelé l’ensemble des travailleurs à aller « instamment » se faire vacciner contre la Covid-19 pour se protéger, protéger leurs proches et s’aménager une vie normale pour profiter des fruits de la croissance dont ils sont les véritables producteurs. 

Quant à la Confédération générale de la « FESACI », représentée par le colonel Mamadou Dohia Traoré, elle demandé à l’Etat d’inscrire au budget de l’Etat la subvention annuelle allouée aux centrales syndicales afin que cela soit institutionnalisé et revalorisé. 

Le colonel Dohia Traoré a souhaité que, dans le secteur public, le processus d’adoption de la réforme du Statut général de la Fonction publique soit finalisé, et que les discussions sur le minima catégoriel soient ouvertes et le respect des syndiqués qui sont parfois combattus par des employeurs. 

Une trêve sociale a été signée en 2017 entre le gouvernement et les centrales syndicales, grâce à cet accord qui a permis à la Côte d’Ivoire de sortir de la spirale de grève. M. Patrick Achi, lui, veut entretenir un dialogue soutenu avec les syndicats pour apporter les solutions selon le budget de l’Etat dans ce contexte de Covid-19. 

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 615 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 615 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mai 2021, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise samedi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.