Hadj 2021: l’âge plafond des pèlerins passe de 60 à 50 ans

L’âge des candidats à l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque qui avait été fixé entre 18 et 60 ans a été ramené à la tranche de 18 à 50 ans en raison des normes sanitaires de la COVID-19 arrêtées par les autorités saoudiennes.

L’information a été donnée jeudi à Abidjan, par Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de rupture collective de jeûne à sa résidence à Cocody (Est d’Abidjan) avec des journalistes.

La tenue du Hadj 2021 n’a pas encore été confirmée ni infirmée par l’Arabie Saoudite qui continue «d’analyser » la situation par rapport à la Covid-19.

« Le retard dans la déclaration finale des autorités saoudiennes sur la tenue ou non du Hadj s’explique par le fait qu’ils sont toujours en train d’analyser la situation par rapport à la Covid-19 », a expliqué le diplomate saoudien.

« Dès que les choses seront claires, si le Hadj a lieu, le nombre de pèlerins sera très limité. Et l’âge des pèlerins variera entre 18 et 50 », a-t-il ajouté, assurant cependant qu’incessamment «  il y aura un éclaircissement sur la tenue ou non du Hadj 2021 ».

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, le cinquième pilier de l’Islam. En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’édition 2020 n’a pu se tenir.

Le redécoupage administratif de Dakar alimente la presse sénégalaise

Les journaux, reçus samedi à APA, font la part belle à cette réforme qui redessine la carte de la capitale.L’observateur informe que « Yeumbeul et Malika entrent en rébellion ». Ces communes de la banlieue dakaroise, explique ce quotidien, ont dénoncé les incohérences avant de rejeter en bloc la dénomination et l’implantation du chef-lieu du futur département de Keur Massar.

Dans les colonnes de ce journal, Aliou Sow, ancien ministre de la Décentralisation, sous Abdoulaye Wade (2000-2012), s’interroge sur l’opportunité de ce projet : « Gouverner, c’est prévenir. Pourquoi attendre maintenant pour procéder au redécoupage administratif de la circonscription électorale du ministre en charge des Collectivités territoriales ? »

En tout cas, souligne Le Quotidien, « Bambilor se rebelle » aussi. Cité par ce journal, Ndiagne Diop, le maire de cette localité dont « le Conseil municipal rejette le projet » déclare : « Oumar Guèye (l’actuel ministre des Collectivités locales et maire de Sangalkam, la commune voisine) veut m’affaiblir. Je doute qu’il soit en train de travailler (dans l’intérêt du) président Macky Sall ».

Pour sa part, Vox Populi se fait l’écho de la protestation de Bambilor qui perdra « certains villages au profit de Sangalkam ». En effet, rapporte ce quotidien, les habitants ont porté hier vendredi des « brassards et foulards rouges », brûlé des « pneus », barré des « routes » et scandé des « slogans hostiles » aux défenseurs du redécoupage administratif de la région de Dakar.

D’aucuns estiment que ce projet a des relents politiques. À en croire L’AS, « la carte électorale (de Dakar sera) remaniée ». Dans ce journal, l’expert électoral, Ndiaga Sylla, soutient que ce type de réforme ne doit pas être exécuté au cours d’une année électorale car il « impacte négativement le taux de retrait des cartes d’électeurs » même si, admet-il, sa fusion avec la Carte Nationale d’identité « pourrait atténuer » les dommages.

L’info, de son côté, est également persuadé que cette réforme est motivée par « les calculs politiciens » de la majorité présidentielle. Mais selon ce nouveau journal, Bambilor promet de « s’opposer » autant que possible.

Dans un entretien accordé au quotidien national, Le Soleil, Amadou Sène Niang, expert en Décentralisation, affirme : « Les incohérences (territoriales) dans le pays sont nombreuses. Nous sommes pour (leur) correction. (Cependant), dans une opération aussi importante, nous ne comprenons pas pourquoi on communique uniquement sur Dakar. Cela devrait être une approche globale qui toucherait tout le territoire (national) ».

Sur un tout autre sujet, Libération fait le bilan de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal. Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, signale « des difficultés (liées) à l’acceptation du vaccin (par les communautés) dans les régions de Tambacounda (sud-est), Kédougou (sud-est) et Kaffrine (centre).

Côte d’Ivoire: l’électricité sera « rationnée » dans les ménages dès lundi

La fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi dans les ménages et dans le secteur industriel, a annoncé vendredi le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, face à la presse.

Face à l’indisponibilité prolongée de certains ouvrages au niveau de la production d’énergie électrique, des mesures ont été prises et la fourniture de l’électricité sera rationnée dès la semaine prochaine dans les ménages pouvant aller à jusqu’à 06h de coupure. 

Concernant les industriels, la compagnie a tenu compte des rythmes de production, a fait savoir M. Ahmadou Bakayoko, soulignant qu’avec le secteur privé représenté au sein d’un Comité de veille, il a été convenu qu’il y ait « des blocs de jours de travail et des blocs où ils ne travailleront pas ».

Au niveau des ménages, « la priorité va être donnée à ce que les coupures se fassent essentiellement dans la journée, a-t-il relevé, annonçant le programme d’interruption d’électricité à partir de lundi. Les coupures pourraient se faire dans les plages horaires de 06h à 12h, de 12h à 18h ou de 18h à 24h.   

Présent à ce moment d’échange avec la presse, le ministre en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a indiqué que cette situation de déficit d’électricité est due à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques causée par la sécheresse. La Côte d’Ivoire accuse actuellement un déficit de près de 200 Mgw.

En outre, des incidents ont eu lieu, notamment le 12 avril 2021, le 20 avril et le 30 avril sur les outils de production et les lignes hautes tension, a fait remarquer M. Thomas Camara, évoquant une explosion de transformateur à deux reprise et des vibrations dans une turbine à gaz.

De ce fait, il y a eu une réduction considérable de la production d’électricité hydroélectrique, amenant les techniciens à faire fonctionner au maximum les centrales thermiques, a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, présentant les excuses aux populations pour les désagréments causés par ce problème «conjoncturel».

M. Camara a noté que la Côte d’Ivoire qui exporte de l’énergie électrique dans la sous-région à hauteur de 200 Mgw, a réduit sa fourniture à 60 Mgw, créant du coup un gap dans ces pays alimentés.

Le Premier ministre ivoirien a instruit le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie à l’effet d’accélérer la construction d’une nouvelle centrale thermique qui devrait rentrer en production rapidement, selon les projections.

Les prévisions ressortent que le pays aura un retour à la normal dans deux mois, au mois de juillet, une période qui coïncide avec la saison des pluies, a rassuré le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Nous sommes amenés à rationnaliser la disponibilité de l’électricité et nous mettrons tout en œuvre pour réduire le temps d’indisponibilité », a-t-il poursuivi, insinuant qu’il a été demandé aux sociétés minières de faire un effort interne pour utiliser d’autres sources d’énergie.

Sénégal : près de 10 milliards de l’AFD pour l’éducation

L’Agence française de développement (AFD) a octroyé un financement d’un montant de 9,8 milliards de FCFA au projet d’appui au développement de l’enseignement moyen (ADEM II).La forte progression du taux de scolarisation des élèves de 6 à 11 ans en cycle primaire ces dernières années (86% en 2020, contre 67% en 2000), amène une forte tension sur l’accès aux cycles ultérieurs collège / lycée.

En effet, de plus en plus de jeunes de 12 à 20 ans souhaitent s’inscrire dans ces cycles. En dépit d’efforts sensibles de scolarisation au cycle moyen (+ 32 569 élèves en 2020 par rapport à 2016), seuls 51% des enfants en âge d’aller au collège ont été reçus dans ce cycle en 2020.

Pour pallier ce problème, 14 collèges ont été construits ou réhabilités dans la région de Dakar grâce au projet ADEM I (achevé en 2020), informe le communiqué de la signature de la convention de financement, parvenu ce vendredi à APA.

Le projet a également permis au ministère de l’Education Nationale (MEN) de renforcer les capacités de plus de 2000 enseignants et encadrants pédagogiques sur des thématiques liées à la réussite des élèves et d’appuyer 78 projets d’établissement dans les différentes académies de la région de Dakar.

Fort de ce succès, l’AFD a octroyé fin 2019 un financement additionnel de 15 millions d’euros à l’Etat du Sénégal pour renforcer la transition du primaire vers le collège et le lycée.

L’objectif d’ADEM II est d’améliorer les capacités et conditions d’accueil et de réussite des élèves dans l’enseignement moyen et secondaire des régions de Dakar, Thiès et Kaolack, principalement dans les zones péri-urbaines les plus défavorisées.

Le projet ambitionne par ailleurs la construction ou la réhabilitation d’une vingtaine d’établissements d’enseignement.

Les constructions mettront l’accent sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments avec le choix d’une architecture bio-climatique et le développement d’une culture de la maintenance des infrastructures, pour favoriser la durabilité des investissements.

Attaque base militaire Abidjan: l’interpellation de Libériens n’est pas une « traque » (ministre)

L’interpellation de Liberiens lors de l’attaque de la base militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, en avril 2021, n’est pas une « traque », a dit vendredi le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, face à la presse.

M. Téné Birahima s’exprimait à l’issue d’une rencontre, à son Cabinet à Abidjan, avec une délégation conduite par le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah, venue s’enquérir de la situation concernant l’implication de Libériens dans cette affaire.

 « Nous avons pensé qu’il était bon de rassurer nos frères Libériens qu’il n’est pas question et il n’a jamais été dans nos intentions de faire la traque de Libériens en Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre ivoirien de la Défense.

Téné Birahima Ouattara a rappelé que la Côte d’Ivoire et le Libéria sont deux pays frères qui ont une histoire et des cultures communes, et ces deux peuples ont le devoir défaire en sorte que leurs populations vivent dans la sérénité.  

Pour lui, « cette visite vient à point nommé », car elle permet de « définir ensemble les règles pour assurer une sécurité au niveau des frontières communes » pour éviter à l’avenir cette situation vécue à Abidjan.

Le chef de la diplomatie libérienne, Dee-Maxwell Saah, a fait savoir que le président de la République du Libéria, George Weah ayant eu écho de ce qui s’est passé concernant l’attaque du camp militaire de Ndotré, a dépêché cette délégation pour s’imprégner des faits.

M. Dee-Maxell a indiqué que pendant les échanges, le ministre ivoirien de la Défense les a rassuré qu’ « il ne s’agit pas de chasse aux sorcières, il ne s’agit pas de poursuivre les Libériens » qui peuvent vaquer à leurs occupations en Côte d’Ivoire.

« Ce qui s’est produit ne vas pas nous diviser, bien au contraire, cela va renforcer nos relations », a-t-il dit, rassurant les autorités ivoiriennes que le Libéria « ne va pas servir de base arrière pour les terroristes et les groupes armés aux fins de déstabiliser la Côte d’Ivoire ».

Le Libéria travaille en vue d’un raffermissement des relations entre les deux pays, a-t-il ajouté, invitant les Libériens vivant en Côte d’Ivoire à être tranquille car il ne s’agit pas de les poursuivre, toutefois  ils devront respecter les règles et lois du pays.

Le diplomate libérien a relevé que le président George Weah est « un symbole de la paix », parce qu’avant même qu’ il soit chef d’Etat, « il a toujours été pour la paix et pour lui, c’est une continuité ».

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, avait démontré que l’attaque ayant visé le camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, ne provenait « pas de djihadistes ».

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête (…) », avait dit le magistrat, révélant l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce.

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire, soulignant qu' »un seul portable crépitait 20 ou 30 fois ».

Certainement leurs complices « appelaient pour savoir la suite des opérations », a estimé le commissaire du gouvernement, ajoutant que des armes blanches comme des armes létales ont été saisies ainsi que des portables sur les corps des assaillants.

Ces portables qui appartenaient à ces assaillants « crépitaient et les numéros qui sortaient de ces portables étaient en provenance du Libéria », a poursuivi le commissaire du gouvernement ivoirien.

Sur le champ de bataille, trois personnes ont été tuées, un quatrième assaillants a été blessé, a dit M. Ange Kessy, mentionnant que les enquêteurs ont interrogé pendant 10 à 15 minutes le blessé avant qu’ il ne succombe de ses blessures » à l’hôpital militaire d’Abidjan.

L’attaque, survenue dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, a visé un poste de police de l’entrée principale du camp militaire de Ndotré qui accueille le bataillon ayant pour objectif d’assurer la relève du contingent ivoirien à Tombouctou, au Mali.

La Côte d’Ivoire se dote d’un Plan national de gestion de crise

La Côte d’Ivoire a lancé vendredi un Plan national de gestion de crise et de communication en période de crise, qui devrait être mis en oeuvre par un « Groupe de référence résilience » constitué à cet effet.

Ce Plan national de gestion de crise,  présenté à la Primature, a été élaboré avec l’appui technique du Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Abidjan, au terme d’un atelier. 

Le directeur de Cabinet du Premier ministre, Emmanuel Ahoutou Koffi, qui présidait la réunion, s’est félicité de cet outil qui vise à mieux préparer le pays à faire face aux crises, quelle que soit la nature. 

Pour lui, c’est la préparation aux crises qui permet de gérer les situations lorsqu’elles surviennent. Ce Plan vient donner des mécanismes et des réflexes pour permettre d’avoir juste des repères pour donner l’alerte et prévenir les événements.

Par ailleurs, dira-t-il, « nous devons avoir aussi des hommes et des femmes qui savent lire les situations, et cela est déterminant parce que des gens qui vivent au quotidien des réalités devraient être des sources de relais », ce qui justifie la mise en place du groupe de résilience.

Le bureau du directeur de Cabinet du Premier ministre assure le secrétariat du Groupe de référence de résilience, composé de membres du Pnud, de sachants, de retraités et des experts sur les questions de crises communautaires. 

La représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, s’est félicitée de cet instrument qui prend en compte les questions de crise de façon globale, incluant les catastrophes et l’ampleur de leurs impacts.

« C’est un outil clé dans la planification stratégique pour le renforcement de la résilience du pays, face aux crises diverses et multiformes », a fait observer Mme Carol Flore-Smereczniak, mentionnant que la question du renforcement de la résilience est au coeur des actions du Pnud. 

Elle a invité les experts du groupe de résilience à mieux tirer les enseignements de la crise sanitaire de Covid-19 pour mieux aborder les crises et catastrophes auxquels le pays devra faire face à l’avenir. 

Création à Abidjan d’un réseau des alumnis en ingénierie du Genre

Un réseau des alumnis en ingénierie du genre formés par la chaire UNESCO, Eau, femmes et pouvoir de décisions ( EFPOD) de Côte d’Ivoire a été créé vendredi à Abidjan au cours d’un atelier, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cet atelier s’est déroulé sous le thème :  « Le réseautage des alumnis de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions ».

Cette association qui se veut un accélérateur de carrière est composée d’experts en Genre (des femmes pour la plupart) des promotions 2018-2019-2020 et 2021 (en cours) de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions. 

« Créons un réseau d’alumnis dynamique et impactons le monde par l’approche genre. Le réseautage est un autre nom de la solidarité. Le réseautage consiste à créer le nous qui aide», a affirmé la Conseillère du président de la République chargée du Genre, Euphrasie Kouassi Yao, également titulaire de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions, dans une allocution d’ouverture de cette rencontre.

« La création de ce réseau facilitera les échanges d’expériences entre vous. Elle vous rendra visible », a-t-elle poursuivi.

 « Nous sommes une famille. Nous devons rester solidaires parce qu’une famille qui n’est pas solidaire ne peut pas prospérer. Nous devons fermer les murs de nos individualités», a exhorté Mme Yao.

 Dans la même veine Dr Emma Kouakou, une experte en genre formée par la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions, a appelé ses anciens condisciples à créer une interconnexion entre elles.

Selon elle, ce réseau est un réseau de lobbying et un accélérateur de carrière. Des témoignages et des partages d’expériences ont clôturé cette rencontre.

La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.

Aéroport d’Abidjan: le coût du test Covid-19 PCR passe de 50 000 à 25 000 Fcfa

L’Etat de Côte d’Ivoire a révisé à 25.000 Fcfa le coût du test Covid-19 réalisé par la technique PCR pour les voyageurs au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Abidjan, en application d’une décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.

Initialement fixé à 50 000 Fcfa, « le coût a été révisé et harmonisé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), tenue le 25 mars 2021 », indique une note officielle. 

Dans cette note signée, le 5 mai 2021, par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle (MSHPCMU) et le ministre des Transports, il est « fixé désormais à 25.000 Fcfa le coût du test PCR de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien ». 

La nouvelle mesure, entrée en vigueur depuis le 5 mai 2021, réduit de moitié le prix du test Covid-19 négatif réalisé par la technique PCR. Il passe désormais de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa au sein de l’espace Uemoa.  

L’AFD appuie le projet d’assainissement autonome de Dakar

L’Agence française de développement apporte plus de 16 milliards f cfa au Projet d’assainissement autonome de la région de Dakar (Paad).Deux conventions ont été signées dans ce sens, ce vendredi à Dakar, entre Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal et Alexandre Pointier, directeur de l’Agence française de développement au Sénégal.

Le gouvernement sénégalais a fait de l’assainissement une de ses priorités, d’une part en investissant massivement sur les réseaux d’assainissement collectif, et d’autre part en renforçant l’offre d’assainissement autonome dès que la solution s’y est prêtée.

Le Paad s’inscrit dans ce contexte. Il vise à améliorer les conditions de vie et d’environnement des habitants des départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque, en contribuant à la construction et à l’accès aux ouvrages d’assainissement pour les ménages et les lieux publics.

Pour ce faire, le projet financera la réalisation de 10.000 toilettes et dispositifs de gestion des eaux grises pour les ménages ; la réalisation et la réhabilitation d’ouvrages d’assainissement dans des écoles élémentaires et collèges (toilettes, urinoirs, dispositifs de lavage des mains, poubelles, branchements d’eau potable dans les écoles, réservoirs d’eau et plantation d’arbres).

Il appuiera aussi la réalisation ou réhabilitation dans les centres de santé de toilettes et dispositifs de lavage des mains, ainsi que des dispositifs de gestion des déchets et de prétraitement des eaux usées ; et la construction ou réhabilitation de quatre stations de traitement de boue de vidange avec des dispositifs de valorisation des boues de vidange.

Environ 372.000 personnes bénéficieront de ces réalisations de services d’assainissement et d’hygiène gérés en toute sécurité.

Ce projet contribuera ainsi à l’atteinte de la cible 6.2 des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, qui vise « l’accès de tous d’ici 2030, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ».

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

Incursion d’une soixantaine de terroristes à Bolé, dans le nord ivoirien

Une soixantaine de terroristes a tenté, jeudi, une incursion dans le village de Bolé, à 12 km de Kafolo, dans l’extrême nord ivoirien sans faire aucune victime.

Selon des sources concordantes, les terroristes ont tenté d’intimider le chef du village de Bolé et le président des jeunes qu’ils accusent d’informer les autorités ivoiriennes de leurs mouvements dans la zone.

Le village ivoirien de Bolé qui abrite un pont, est un passage obligé pour arriver à Kafolo, explique-t-on. Suite à des actions de l’armée ivoirienne, ces terroristes ont replié sur le Burkina Faso, poursuivent  les mêmes sources interrogées par APA .

La localité de Kafolo a été ces derniers temps, la cible d’attaques perpétrées contre les soldats ivoiriens par des groupes armées. 

Le 29 mars dernier, deux attaques ont été perpétrées contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant six morts.

Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.

Foot : la Mauritanie se mesure à l’Algérie

Les Mourabitounes affronteront, de source officielle, les Fennecs le 3 juin prochain en match amical.« Pour devenir grand, il faut se frotter aux plus grands ». C’est en ces termes que le responsable de la Communication de la Fédération de Football de la République islamique de Mauritanie (FFRIM), Brahim Sow Deïna, a annoncé la nouvelle sur Facebook.

Sur une pente ascendante, la Mauritanie va disputer au Cameroun sa deuxième Coupe d’Afrique des nations (Can) de suite. Lors de l’édition 2019, en Égypte, les protégés du sélectionneur Corentin Martins ont fait bonne figure en récoltant deux points (matchs nuls et vierges contre l’Angola et la Tunisie).

Mais cela n’a pas suffi pour se qualifier au second tour car la Mauritanie a été défaite d’entrée par le Mali sur le score de quatre buts à un. Depuis quelques années, le FFRIM, ayant à sa tête Ahmed Yahya, deuxième vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), déplace des montagnes pour que son football existe sur la scène continentale.

En se confrontant avec l’Algérie, au Stade Mustapha Tchaker de Blida (au sud de la capitale Alger), la Mauritanie espère grandir plus vite. Les Fennecs, champions d’Afrique en titre (victoire 1-0 contre le Sénégal), restent sur une série d’invincibilité de 24 matchs (amicaux et officiels). Un record sur le continent noir que les hommes de Djamel Belmadi partagent avec l’Egypte.

La presse sénégalaise à fond sur le redécoupage de Dakar

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement du projet de reconfiguration territoriale de la capitale.Sud Quotidien annonce que « Macky (Sall) redessine la carte de Dakar » avec un « redécoupage administratif en mode fast track ». A la veille des élections locales, indique ce journal, la décision du chef de l’Etat risque d’ouvrir d’autres fronts avec les acteurs locaux et l’opposition.

C’est un « découpage à polémique », souligne Le Quotidien. Même si, reconnaît ce journal, il est notamment lié à « l’érection annoncée de (la commune de) Keur Massar en département ». Poursuivant, Le Quotidien informe qu’à terme, la ville de Rufisque aura « quatre arrondissements contre deux (actuellement) ».

Sous le titre « Ce que Macky Sall veut changer », Libération rapporte que cette réforme s’inscrit « dans une logique de rapprocher davantage l’administration des administrés et de garantir le principe de proximité (en corrigeant) certaines incohérences spatiales ».

A cet effet, fait savoir Vox Populi, le Sous-préfet de Bambilor (périphérie de Dakar), Modou Bassirou Ndao, a demandé au maire de la localité, Ndiagne Diop, de tenir un « Conseil municipal en urgence ce vendredi 7 mai (afin) de recueillir son avis sur la question ».

De son côté, EnQuête insiste sur le fait que « Macky Sall (rende) à Oumar Guèye (actuel ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires) ce que Abdoulaye Wade lui avait pris » et indique que « Keur Massar obtient son indépendance (en devenant) le 46e département du Sénégal ».

Le président de la République s’était rendu, le 17 septembre dernier, dans la populeuse commune pour constater les dégâts causés par les inondations. Ce jour-là, il avait promis d’ériger Keur Massar en département.

Le Soleil en conclut que « Macky Sall tient parole ». Le quotidien national renseigne, en outre, que « toute la procédure en amont a été bouclée par deux maîtres d’œuvre agissant pour le compte du maître d’ouvrage : le ministre des Collectivités territoriales et le ministre de l’Intérieur (Antoine Félix Diome) ».

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien s’entretient avec Mamadou Sy Albert sur l’audit du fichier électoral. Selon l’analyste politique, « le pouvoir peut profiter du rejet (éventuel du document de base) pour coupler les élections » municipales et législatives.

Récemment, le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) a rejeté les conclusions rendues par des experts étrangers ayant audité le fichier électoral. Ces opposants ont déclaré ne pas avoir de garanties sur la tenue d’élections « libres et équitables ».

L’Observateur informe, pour sa part, que « le Sénégal extrade un dangereux jihadiste d’Al-Qaïda vers l’Allemagne ». Marius Auerbacher Falk, signale le quotidien, a été arrêté à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) le 13 septembre dernier ».

En sports, Stades se fait l’écho des « quatre grands défis d’Edouard Mendy » qualifié pour la finale de la Ligue européenne des champions : « dribbler Riyad Mahrez (Algérie) pour le Ballon d’Or africain, s’imposer comme (le) meilleur portier (de la C1) devant le Brésilien Ederson, entrer dans l’histoire comme Bruce Grobbelaar (Zimbabwe) et rejoindre (son compatriote) Sadio Mané, seul Lion vainqueur » de cette prestigieuse compétition interclubs.

De l’avis de Record, un autre quotidien d’informations sportives, le dernier rempart de Chelsea FC est déjà « un peu plus dans l’histoire de la C1 » parce qu’il a effectué 8 clean sheets (match sans prendre de but) en 11 rencontres » de Champions League.

Mali: une banque marocaine finance la 1ère usine de transformation de beurre de Karité

Une banque marocaine a pris part au financement de la construction de Mali Shi, la première usine de transformation de beurre de Karité au Mali, pour un montant total s’élevant à 2,755 milliards de FCFA.

Une note d’information transmise à APA, vendredi, indique que Banque Atlantique, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, a pris part à ce financement en compagnie des sociétés Omnium Invest SA et Endeavour Mining.

Mali Shi intervient dans la collecte et la transformation des noix de Karité en beurre.  La cérémonie officielle d’inauguration s’est déroulée le 11 mars 2021 sous la présidence de M. Harouna Niang.

Dotée d’une capacité de production de 14 000 tonnes de beurre par an, l’usine prévoit un chiffre d’affaires annuel de plus de 16,8 millions USD (9,2 milliards de FCFA) ainsi que la création de 128 emplois directs et 120 000 indirects, ciblant essentiellement des femmes du monde rural, collectrices de noix.

A travers ce financement à hauteur de 1, 981 milliard de FCFA, Banque Atlantique apporte son soutien au secteur agricole malien, et en particulier à la chaîne de valeur du karité, dans le cadre d’une démarche globale d’accompagnement de projets structurants à fort impact social, en adéquation avec l’engagement solidaire et citoyen du groupe BCP, souligne la note.

Avec une production de plus de 200 000 tonnes par an, le Mali est le 2ème producteur de beurre de karité dans le monde. Le Pays fournit également près de 20 % de l’offre mondiale d’amandes de karité.

Hadj 2021: la 1ere dose du vaccin anti-Covid obligatoire avant le 12 mai en Côte d’Ivoire

Le Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire qui rassure que l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque « aura bel et bien lieu », indique que la première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021, dans une note.

« La première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021 », mentionne une note d’information du Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire, qui rapporte que « tous les pèlerins déjà inscrits sont concernés ».

Le Commissariat du Hadj souligne qu' »il faut attendre deux semaines après le vaccin avant d’aller renouveler son certificat d’aptitude du CMPP (Consultations médicales pré-pélerinage) bientôt ouvertes ». 

La Côte d’Ivoire comptait, mercredi, 46 231 cas confirmés dont 45 733 personnes guéries, 291 décès et 207 cas actifs. Le 4 mai, 14 191 personnes ont été vaccinées soit un total de 197 492 personnes vaccinées contre la Covid-19. 

Lancement à Abidjan de la 2e Foire Francophone sur le recyclage des déchets

La Fondation Magic System a lancé jeudi à Abidjan la 2e édition de la Foire Francophone des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, prévue du 25 au 26 mai 2021.

La Fondation Magic System organise cette foire en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques (IJLCC).

Cette deuxième édition « aura plusieurs innovations avec à la clé la participation de jeunes porteurs d’initiatives venant des pays francophones du monde », a indiqué face à la presse Jean Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System, au siège de l’organisation.

L’édition 2020 avait une envergure régionale, mais cette année l’événement a été redimensionné à une stature internationale pour « engager » et sensibiliser encore plus de jeunes sur les enjeux et les défis de la gestion et le recyclage des déchets, a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui nos rues, malgré les efforts de nos gouvernants, sont jonchées de déchets et ces déchets, au lieu de représenter une menace, devraient pour nous représenter une mine d’or » grâce à la revalorisation, a dit M. Boua, qui a invité les jeunes à s’engager dans les métiers verts.

Par le biais des « métiers verts, de l’économie verte, circulaire et solidaire, les jeunes peuvent apporter leur modeste contribution dans la lutte contre les changements climatiques », a soutenu M. Jean Louis Boua.

Le directeur exécutif de la Fondation Magic System a fait savoir que les candidatures des jeunes porteurs de projets sont « encore ouvertes et seront clôturées le 10 mai 2021 ». Pour cette édition, une dizaine de projets seront récompensés contre deux l’année précédente.

Les projets attendus devaient être innovants et peuvent porter sur tout type de déchet. Les postulants devront toutefois renseigner un formulaire de candidature où ils indiqueront leurs initiatives, televerser deux photos et une vidéo de présentation de 60 secondes.

Les candidats seront notamment sélectionnés selon les critères de pertinence de l’initiative portée, le caractère innovant, l’âge du promoteur (être âgé de 18 à 35 ans), mentionné un document de la Fondation qui envisage de créer des emplois verts au profit des jeunes.

A l’issue de la sélection, 300 jeunes entrepreneurs, porteurs d’initiatives seront retenus pour présenter leurs projets dont 200 participeront en préférentiel (100 d’entre eux auront accès à l’exposition et pourront présenter leurs projets), tandis que les 100 autres participeront en ligne.

Des stands seront mis à la disposition de 100 jeunes porteurs d’initiatives sélectionnés pour une participation en préférentiel. Ce sera l’occasion pour ces jeunes de faire connaître leurs projets aux visiteurs et aux partenaires techniques et financiers. 

Les déchets constituent une menace pour le climat. Selon International Solid Waste Association, les déchets sont responsables des 5% des gaz à effet de serre de la planète. En Côte d’Ivoire, une étude menée par le GIZ, note que la production de déchets est estimée à 0,64 Kg par habitant et par jour contre 0,46 Kg par habitant/jour au niveau africain.

Le groupe Magic System a été fait ambassadeur de la lutte contre les changements climatiques par le ministère ivoirien en charge de l’Environnement et du développement durable, en reconnaissance de son engagement dans la lutte contre ce phénomène.

La foire Francophone offre aux participants des ateliers thématiques sur la gestion et le recyclage des déchets, des tables-rondes et des rencontres B2B. Des plateformes qui permettront aux jeunes de développer un business autour de leurs projets.

Côte d’Ivoire: «nous sommes venus dans l’esprit de paix» (Katinan)

Justin Katinan Koné, l’ancien ministre du budget de Laurent Gbagbo qui a regagné la Côte d’Ivoire la semaine dernière avec cinq autres cadres pro-Gbagbo après 10 ans d’exil.

Il a fait cette affirmation jeudi à Abidjan à l’issue d’une visite chez Kouadio Konan Bertin ( KKB), le ministre ivoirien de la réconciliation nationale que  « nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation ». 

«  Il était de notre devoir de venir  d’abord nous présenter au gouvernement, au chef de l’Etat à travers le ministre de la réconciliation qui est notre ami,  notre frère pour dire que nous sommes venus… », a estimé M. Katinan se félicitant de la volonté du président Alassane Ouattara à faciliter le retour de son prédécesseur en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation pour participer à ce processus qui pour nous, avec l’arrivée du président Laurent Gbagbo va constituer un pas géant vers la réconciliation nationale», a ajouté Katinan Koné. 

Poursuivant, il  a exprimé  la reconnaissance des siens au gouvernement ivoirien, assurant que  «nous ferons en sorte que les cœurs se désarment  ».  

« Nous savons que les cœurs sont encore saignants de part et d’autre. C’est pourquoi, le président Laurent Gbagbo m’a instruit sur la question que nous devions célébrer sa libération avec modestie pour ne pas heurter les blessures encore profondes», a fait savoir M. Katinan qui était en compagnie d’ex-exilés avec qui il a regagné la Côte d’Ivoire dont Damana Pickass.

En outre, sa disponibilité et celle de ses camarades à se mettre à la disposition du ministère de la Réconciliation nationale.  « Nos cœurs doivent désarmer. Que nos ressentiments ne soient pas plus forts que ce qui nous unis, c’est la Côte d’Ivoire », a soutenu Katinan Koné. 

« Ils sont venus pour contribuer à rebâtir la paix. Ils disent eux-mêmes se mettre au service du ministère de la Réconciliation », s’est félicité en retour le ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Vendredi dernier, Justin Katinan Koné, Damanan Pickass, Jeannette Koudou et trois autres cadres du parti de Gbagbo, en exil au Ghana depuis 2011, ont regagné la Côte d’Ivoire. Ce retour a été organisé  dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.

Côte d’Ivoire: les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire (Faîtière)

Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire en Côte d’Ivoire, elles sont plutôt des institutions de formation, a soutenu jeudi à Abidjan, Guillaume Koko, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAECI).

Il s’exprimait à l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de cette organisation autour du thème  «opérationnalisation de la réforme du secteur du permis de conduire ». 

«Tous les accidents qui sont survenus ces derniers jours ne sont pas le fait des auto-écoles. Nous, nous sommes des formateurs au permis de conduire. C’est le ministère qui évalue. Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire. C’est le ministre des transports qui signe les permis. Comment les auto-écoles peuvent vendre le permis de conduire ? », s’est interrogé M. Koko.

Par ailleurs, il s’est offusqué de ce que les auto-écoles sont toujours désignées comme les seuls responsables des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire. 

«Nous reconnaissons notre part de responsabilité. Mais on ne peut pas dire de facto que nous sommes responsables des accidents de la circulation», a-t-il soutenu.

Poursuivant M. Koko qui a affiché l’ambition de son organisation a assuré la formation continue des professionnels de la conduite, a dit aussi l’engagement des auto-écoles à aider la tutelle dans la réforme du permis de conduire.

Dans le même élan, Lamine Cissé, le vice-président de l’UNAECI a indiqué que  « ce ne sont pas les auto-écoles qui sont responsables des accidents de la circulation », appelant à  l’organisation des états généraux des transports.

Créée en 2014, l’UNAECI regroupe plus de 400 auto-écoles sur le territoire ivoirien.

Le ministère ivoirien des Transports a suspendu depuis le 26 avril dernier,  la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur.

Cette décision est intervenue après la récurrence de graves accidents de la circulation dans le pays. Par ailleurs, cette mesure a été prise en vue  de « lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire ».

Champions League : Edouard Mendy au faîte de sa puissance

En se qualifiant avec Chelsea FC pour la finale de la Ligue européenne des champions, le Sénégalais devient le troisième gardien de but africain à atteindre ce stade de la prestigieuse compétition.Un rêve éveillé, c’est ce que vit certainement Edouard Mendy. Chômeur en 2014, le spectaculaire portier de Chelsea FC a vu sa carrière décoller comme une fusée. Impérial sur sa ligne, le joueur d’1m97 pour 86 kg a rapidement mis l’Angleterre à ses pieds avant d’épater l’Europe du foot.

Le natif de Montivilliers (France) a rejoint, hier mercredi, un cercle fermé. En demi-finale de la Ligue européenne des champions, les Blues ont battu à domicile le Real Madrid (2-0) après l’avoir tenu en échec (1-1) à l’aller.

Dans ce match à sens unique, dominé de la tête et des épaules par le club de Londres, Mendy a néanmoins brillamment joué sa partition. En première période, l’ex-sociétaire de Rennes (Ligue 1 française) a effectué deux interventions qui ont maintenu son équipe dans le match.

Masqué par sa défense sur un tir enroulé de Karim Benzema, le protégé de la légende Petr Čech détourne la balle en corner grâce à une détente horizontale phénoménale (26e minute). Le buteur providentiel du Real Madrid revient à la charge dix minutes plus tard mais Edouard Mendy a la main ferme.

En seconde mi-temps, avec la domination outrancière de Chelsea, l’international sénégalais n’a pas eu grand-chose à faire. Pour sa première participation dans la compétition sélecte, Edouard Mendy se hisse en finale.

Il marche ainsi sur les traces de Bruce Grobbelaar (63 ans actuellement). Le fantasque zimbabwéen a été le héros du sacre de Liverpool FC (Angleterre) en 1984 contre l’AS Rome (Italie). Durant des tirs au but, après l’égalité (1-1) entre les deux formations à l’issue des prolongations, le « showman de Liverpool » aux « jambes de spaghettis » déstabilise les tireurs de la Roma devant leur public. La Louve s’inclinera finalement 4-2 dans cette épreuve fatidique.

Vingt ans après, un autre gardien de but africain, le Sénégalais Tony Mario Sylva, s’est qualifié pour la finale de la C1. Doublure de Flavio Roma, le Lion de la génération 2002, a assisté, depuis le banc de touche, à la nette victoire du FC Porto coaché par José Mourinho et dont le maître à jouer était Deco.

Par conséquent, Edouard Mendy (29 ans) devrait être le second Africain à jouer cette finale continentale puisqu’il est le titulaire indiscutable dans les cages de Chelsea FC. Dès son arrivée, celui qui s’est révélé sous le maillot rémois a pris la place de l’Espagnol, Kepa Arrizabalaga, longtemps considéré comme l’un des maillons faibles de l’équipe.

Le 29 mai prochain l’Atatürk Olimpiyat Stadium d’Istanbul (Turquie), Chelsea sera aux prises avec Manchester City (Angleterre) qui a éliminé le Paris Saint-Germain (France).

Une éclosion tardive

Edouard Mendy a eu un énorme retard à l’allumage. Laissé libre par Cherbourg qui évoluait en CFA2 (la cinquième division du foot français), le cousin de Ferland Mendy, latéral gauche du Real Madrid, a failli tout plaquer.

« J’avais vraiment des doutes quant à savoir si je continuerais… C’était incroyablement difficile. Ma compagne attendait notre premier bébé et donc l’aide au chômage n’allait pas suffire. J’ai commencé à chercher un autre travail », se souvient-il.

Le gardien a continué d’entretenir son rêve de percer dans le monde professionnel grâce à la perche tendue par l’Olympique de Marseille. Il effectue des essais dans le club phocéen et dispute huit rencontres avec l’équipe B.

Non conservé par l’OM à la fin de la saison, Mendy file au Stade de Reims. En deux saisons, il s’impose comme l’un des meilleurs gardiens de l’élite. Rennes, désireux de trouver un successeur à Tomas Koubek, aimante le numéro 16 de l’équipe nationale du Sénégal. Ce dernier prend une autre dimension qui séduit Petr Čech. L’ancien gardien de Chelsea FC, vainqueur de la Ligue des Champions en 2012, fait de Mendy sa priorité.

Pour 25 millions d’euros, le club du milliardaire russe, Roman Abramovitch, s’attache les services du Sénégalais. Pour un goalkeeper parti de la France, le montant de son transfert est un record.  Attendu comme un messie par Franck Lampard, débarqué en janvier, il est aussitôt installé dans les cages.

L’arrivée de Thomas Tuchel n’a rien changé à son statut de titulaire. Mendy lui rend bien cette confiance en multipliant les belles prestations et  enchaîne les clean sheets. Cette saison, en onze rencontres de C1, le Sénégalais a terminé huit matchs sans encaisser le moindre but. Mieux, le dernier rempart du club londonien a bouclé 24 matchs, toutes compétitions confondues, en gardant ses cages inviolées.

Avant la finale de la Ligue des champions, Chelsea va se frotter, le 15 mai prochain à Wembley, à Leicester City en finale de la FA Cup. Mendy peut donc rêver grand.

Foot : report du démarrage des éliminatoires du Mondial 2022

Le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (Caf) a décalé, de juin à septembre, le coup d’envoi des qualifications pour la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar.Sur son site Internet, la Confédération africaine de football invoque « la prise en compte des défis que représente la gestion de la Covid-19 et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes ».

De concert avec la Fédération internationale de football association (Fifa), l’instance faîtière du foot africain a décidé d’organiser les matchs « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

Les deux premières journées devaient initialement se jouer en juin 2021. « Tous les détails relatifs au calendrier actualisé seront communiqués ultérieurement » selon la Caf. 

Cette nouvelle va certainement soulager les fédérations n’ayant aucun stade homologué pour ces joutes. Le Sénégal, tout comme 21 autres pays blacklistés, a davantage de temps pour disposer d’une infrastructure répondant aux normes internationales.

La Caf est aussi en train de réévaluer « ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la Covid-19, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres ».

En effet, la « finale » entre le Bénin et la Sierra Leone, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021,  n’a pu avoir lieu. Les Écureuils avaient accusé, le 30 mars dernier, le pays hôte de manipulation des tests Covid effectués sur des cadres de leur sélection.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement du débat sur la fiabilité du fichier électoral.Le Quotidien annonce que le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) a brandi des arguments pour démontrer l’incohérence du fichier électoral.

Lors d’une conférence de presse, tenue hier mercredi à Dakar, Aldiouma Diouf, le chargé des élections des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef d’Ousmane Sonko), a déclaré dans ce journal : « (Les experts) n’ont pas fait un audit sur pièce et sur place. Ils n’ont pas répondu au nombre anormalement élevé de l’utilisation des certificats de résidence pour l’inscription sur les listes électorales ».

Qualifiant de « petite conclusion » le rapport d’audit du fichier électoral, le FRN n’est pas, selon L’Observateur, prête à lâcher du lest. Vox Populi, pour sa part, fait savoir que « l’opposition rejette le rapport provisoire » en marquant son désaccord sur « la méthodologie employée par les experts et les informations contenues dans (leur) rapport ».

Dans L’AS, les opposants au président Macky Sall affirment que « le fichier électoral (actuel) n’est pas représentatif démographiquement. Par conséquent, il ne peut pas garantir des élections libres et équitables ».

Le contentieux sur le fichier de base des élections est, d’après WalfQuotidien, « une histoire aussi vieille que le Sénégal indépendant ». Poursuivant, ce journal note souvent des suspicions « à la veille des élections ».

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le journaliste Mame Ngor Ngom soutient qu’« il faut vider tous les contentieux qui existent et ne pas essayer de jouer au plus malin. Sinon les mêmes causes vont (produire) les mêmes effets ».

A propos de l’incendie de l’unité de néonatologie de l’Hôpital Maguette Lô de Linguère (plus de 300 kilomètres au nord-est de Dakar), Le Soleil renseigne que « le parquet de Louga (chef-lieu de région) a ouvert hier une information judiciaire contre l’ex-directeur » de cette structure sanitaire.

Le quotidien national indique que « l’aide-infirmière chargée de la surveillance de la salle, le chef du service pédiatrie et X » sont également visés dans cette procédure pour les faits « d’homicides et de blessures involontaires au sens des dispositifs de l’article 307 du Code pénal ».

Sud Quotidien rappelle que ce drame a « coûté la vie à quatre bébés ». Le parquet, avec l’appui de techniciens de la Senelec (société nationale d’électricité), a écarté dans ce journal la thèse du court-circuit : « Les disjoncteurs n’ont pas sauté. Le foyer du feu se trouvait sur la table chauffante artisanale en fer. (Celle-ci) comportait des lampes à incandescence dont le contact avec les moustiquaires serait à l’origine de l’incendie ».

L’Observateur, de son côté, fait savoir que « le Procureur a saisi le juge du 2e cabinet d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Louga » et « le dossier pourrait lui être transmis ce jeudi ou (le lendemain) ».

D’après Libération, « le parquet réclame le mandat de dépôt contre l’ex-directeur et les deux agents » mis en cause.

Sur un tout autre sujet, Stades se fait l’écho de la qualification de Chelsea FC (Angleterre) en finale de la Ligue européenne des champions au détriment du Real Madrid (Espagne).

Ce quotidien d’informations sportives remarque que le portier des Blues, le Sénégalais Edouard Mendy, a rendu une copie propre en sortant « trois arrêts de classe ».

« Mendy hisse Chelsea FC en finale », s’enthousiasme Record. Ce journal reprend le bel hommage de Cesar Azpilicueta, le capitaine du club de Londres à son coéquipier : « Nous ne pouvons pas oublier les deux arrêts d’Edou en première mi-temps ».

En effet, le gardien de l’équipe nationale du Sénégal a écœuré Karim Benzema, le leader d’attaque des Merengue, auteur d’une belle frappe et d’une tête à bout portant.

Bédié engage le Pdci dans les préparatifs pour le retour de Gbagbo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a « désigné les responsables » de son parti pour s’associer à l’organisation du retour de Laurent Gbagbo, selon Assa Adou, cadre du FPI, le parti de l’ex-président ivoirien. »Nous sommes venus rencontrer nos frères et sœurs du Pdci pour arrêter avec eux comment nous allons ensemble accueillir M. Gbagbo. A l’issue de l’information, il (M. Bédié) a désigné les responsables de son parti pour s’associer activement à cette organisation », a dit M. Assoa Adou. 

Pour que l’ex–président ivoirien Laurent Gbagbo ait « un accueil digne de son rang », le FPI, mentionnera-t-il, a « mis en place un Comité national d’accueil et un Comité opérationnel et il fallait donner cette information au président Bédié, ce que nous avons fait ». 

L’arrivée en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo est « pour nous un élément fondamental pour le processus de réconciliation des Ivoiriens. (Car,) les Ivoiriens ont trop souffert, ils sont dans l’attente, ils sont apeurés, et ce jour là c’est la joie, c’est la fête », a-t-il poursuivi. 

Le Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo envisage de « former un bloc avec le Pdci pour mobiliser les Ivoiriens » autour du retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien dans son pays natal.    

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, a fait savoir que relativement à l’arrivée de M. Gbagbo, « le FPI a bien voulu demander au président Bédié de désigner des personnalités, ce qui a été fait ».

Des membres du Pdci ont été désignés dans les différentes structures du comité d’accueil, à la coordination, dans le Comité national et dans les commissions de travail, a indiqué M. Guikahué, soulignant que cette rencontre était une prise de contact. 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifestée aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

La rencontre regroupant une délégation du Front populaire ivoirien et du Pdci, s’-est tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Mali: comment le journaliste français a été enlevé à Gao

Très tôt informée des faits, l’agence Apa news avait décidé, en commun accord avec les proches du journaliste français qui a annoncé dans une vidéo, hier soir, être enlevé par des jihadistes à Gao début avril, de ne pas rendre compte de son rapt. Explications.On a perdu ses traces le 08 avril quand, en début d’après-midi,  il est monté à bord d’un véhicule tout-terrain venu le chercher devant le Motel Askia, cette petite auberge prisée des humanitaires et des journalistes qui se hasardent encore à Gao ou dans cette partie très agitée du nord du Mali. 

Olivier Dubois, 46 ans, journaliste français basé à Bamako, la capitale, est finalement apparu dans la soirée de mardi à mercredi dans une courte vidéo de 21 secondes où il explique avoir été kidnappé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), nébuleuse liée à Al Qaida. Le journaliste de 46 ans, installé au Mali depuis 2015, appelle sa famille, ses amis et les autorités françaises à utiliser  «tout ce qui est en leur pouvoir» pour le faire libérer.

Collaborateur de plusieurs médias français dont Le Point et Libération, Olivier Dubois était arrivé à Gao le matin même à bord d’un vol commercial en provenance de Bamako, après avoir passé un mois dans le centre du Mali pour rendre compte de l’évolution de la situation dans cette zone théâtre depuis plusieurs années d’interminables violences inter-communautaires au Mali. 

Le journaliste dont le carnet d’adresses malien est assez fourni, aussi bien dans les sphères du pouvoir à Bamako que parmi les rebelles, y compris les jihadistes, s’est rendu à Gao pour rencontrer pour une interview un des commandants militaires d’Iyad Ag Ghaly, le chef du Jnim. Cet homme s’appelle Abdallah Ag Al Bakaye. Olivier Dubois est en contact avec lui depuis quelque temps. Ils ont été mis en relation par une connaissance commune: Souleymane, un jeune homme originaire de la Talataye, village situé à 150 kilomètres de Gao et dont est originaire le chef militaire jihadiste. Avant de décider de se rendre à Gao, le journaliste avait eu des échanges épistolaires avec Abdallah Ag Albakaye qui étaient transmis à l’un et l’autre en mains propres. Un procédé, théoriquement, plus rassurant dans ce genre de situation que des appels ou messages écrits par téléphone susceptibles d’être interceptés.

Dans une de ses lettres adressées au journaliste, le  jihadiste écrit dans un arabe classique mais truffé d’approximations grammaticales pour l’informer qu’il sera à Gao le 5 avril « pour une mission spéciale et secrète ». Abdallah Ag Al Bakkaye suggère à Olivier Dubois un entretien d’environ quarante-cinq minutes, dans un appartement en ville appartenant à un proche parent. « Le temps est trop court, mais pour notre sécurité, c’est mieux comme ça », précise Abdallah Ag Albakaye.

Pourquoi la date du rendez-vous fixée initialement au 5 a été reculée au 8 avril ? Quel devait être l’objet de l’interview envisagée ? La guerre entre  les jihadistes de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et ceux du Jnim restés fidèles à Al Qaïda ? Les négociations souhaitées par Bamako avec un certain nombre de jihadistes ? Et pourquoi pas une interview du journaliste avec Iyad Ag Ghali lui-même que son lieutenant pourrait faciliter ?

Selon les témoignages recueillis par Apa news, une fois parti du Motel Askia, Olivier Dubois s’est rendu dans l’appartement en ville où le commandant du Jnim lui avait donné rendez-vous. Il a ensuite embarqué, sans contrainte apparente, à bord d’un véhicule vers une destination inconnue. Son téléphone étant resté à l’auberge, il n’a plus donné signe de vie à partir de cet instant.

Deux jours plus tard, son absence est remarquée lorsqu’il est resté invisible à l’aéroport de Gao d’où il devait embarquer pour retourner à Bamako.  Mais sa famille, ses amis et les médias, au courant de son histoire, dont Apa news, avaient décidé de ne pas rendre publique sa disparition. Parmi eux, peu se faisaient d’illusions sur cette disparition du journaliste. Était-il tombé dans un traquenard qu’il n’a pas pu éviter malgré l’expérience, la connaissance du pays, les relations d’amitié diverses et le courage comme Apa a pu le constater à maintes occasions dans les quariers de Bamako ou sur les routes du Mali ? Son interview souhaitée avec le chef jihadiste a-t-elle rencontré un souci de logistique imprévu. Ils voulaient surtout ne pas compromettre d’éventuelles discussions en faveur de sa libération.

Resté à Gao après la disparition du journaliste français, Souleymane qui a joué les intermédiaires avec le chef jihadiste  a été interrogé longuement par les militaires de l’opération antijihadiste française Barkhane qui dispose à Gao de sa plus grande base au Sahel. Le jeune homme se trouve désormais à Bamako, où il est toujours entendu par la police.

Avec cet enlèvement, Olivier Dubois  devient l’unique français otage dans le Sahel depuis la libération en octobre dernier de sa compatriote Sophie Pétronin, enlevée fin 2016, également à Gao, au Mali.

Guinée-Bissau : la BM nomme une nouvelle représentante

La Banque mondiale a nommé Mme Anne-Lucie Lefebvre Représentante résidente en Guinée-Bissau, à compter du 1er mai 2021, annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Mme Lefebvre aura comme priorités de développer et maintenir un partenariat solide avec le gouvernement de la Guinée-Bissau ; superviser le développement d’un solide programme pays basé sur le Cadre de Partenariat Pays et son adaptation en fonction de l’évolution du contexte du pays et favoriser de solides relations de travail avec les partenaires de développement en Guinée-Bissau.

Le portefeuille de la Banque mondiale en Guinée-Bissau comprend 10 projets (6 nationaux et 4 régionaux) pour un engagement total de 322,11 millions de dollars. Celui-ci reflète, selon le communiqué, le fort soutien de la BM au programme de développement du pays, avec 58% des investissements dans les secteurs de l’eau et de l’électricité, suivis par le développement humain (22%), le développement numérique (11%), le transport (5%) et l’agriculture et l’alimentation (4%).

De nationalité canadienne, Mme Lefebvre a rejoint la Banque en 2009 en tant que spécialiste principale du secteur public dans la région Afrique. Elle apporte une expérience opérationnelle importante pour avoir dirigé ou contribué à des travaux analytiques au Maroc, en Algérie, à Madagascar, aux Comores, au Burundi, au Vietnam, en Tanzanie et au Mali.

En tant que spécialiste principale du secteur public au Maroc, son dernier poste avant de rejoindre Bissau, elle a dirigé une équipe multidisciplinaire chargée de traiter les questions transversales de gouvernance.

L’insécurité en hausse au Mali (Onu)

Le premier trimestre 2021 a été marqué par une augmentation des atteintes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).L’insécurité gagne du terrain au Mali. Du 1er janvier au 31 mars 2021, la Division des droits de l’homme et de la protection (DDHP) de la Minusma dit avoir documenté 421 violations et abus de droits de l’homme et/ou droit international humanitaire ayant causé la mort de 106 personnes dont cinq enfants et six femmes.

Ces données représentent une augmentation de 11,37 % par rapport aux violations et abus documentés au cours du trimestre précédent (1er octobre au 31 décembre 2020). Au cours de cette période la DDHP avait enregistré 378 violations et abus de droits de l’homme et/ou du droit international humanitaire ayant causé la mort de 96 civils.

Dans le centre du pays, les violences sur fond de tensions intercommunautaires continuent de faire de nombreuses victimes et sont de plus en plus exploitées par les groupes djihadistes, souligne la note trimestrielle sur les tendances des violations et abus de droits de l’homme au Mali et dont APA a obtenu copie.

Selon cette dernière, les régions de Bandiagara, Douentza et Mopti demeurent les plus affectées avec 242 violations et abus de droits de l’homme (57,48%), suivi des régions de Ségou 43 (10,21%), Gao 39 (9,26%), Kidal 26 (6,17%), Tombouctou 32 (7,6), Ménaka 24 (5,7%), Sikasso et Koutiala 15 (3,56).

Par ailleurs, informe le document, de multiples violations de droits de l’homme imputables aux forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), ainsi qu’aux forces internationales ont par ailleurs été documentées au cours de ce trimestre. Ces violations ont été commises y compris dans le cadre des opérations militaires et de lutte contre le terrorisme dans les régions du centre et du nord.

Les FDSM ont ainsi été responsables de 58 violations de droits de l’homme, soit une augmentation de 38,09% en comparaison au trimestre précédent où l’on a documenté 42 violations qui leur étaient imputables.

Quant aux forces internationales, en l’occurrence la Force Barkhane, elle a été responsable de 27 violations de droits de l’homme dans le cadre de l’incident de Bounty où plusieurs villageois avaient été tués alors qu’ils célébraient un mariage.

En outre, ajoute la note, seize cas de violences sexuelles en lien avec le conflit ont été enregistrés au cours de la période sous examen dans les régions de Gao, cercle d’Ansongo (14 cas) et Tombouctou (2 cas).

Ces incidents s’inscrivent dans une série de cas de violences sexuelles liées au conflit imputé aux groupes armés opérant dans ces deux régions et dont les victimes refusent de témoigner, conclut le document.

Côte d’Ivoire: Jean Bonin, un cadre du FPI, démissionne du camp Affi

Jean Bonin Kouadio, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a rendu sa démission du camp Pascal Affi Nguessan, président statutaire du parti, qui dit prendre acte de son départ.

« M. Jean Bonin Kouadio, vice-président du FPI en charge de la Communication et du Marketing politique, a présenté sa démission du FPI au président du parti », indique une note signée du secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré.

Dans cette note, très brève, le porte-parole du FPI rapporte que M. Jean Bonin Kouadio a quitté la tendance Affi « pour des raisons de convenances personnelles, par correspondance en date du mardi 4 mai 2021, réceptionnée ce mercredi 05 mai 2021 ».

« Le président du parti (Pascal Affi Nguessan) en a pris acte, tout en réitérant ses remerciements à M. Jean Bonin Kouadio pour les années de collaboration », conclut la note relative à sa démission qui intervient dans un contexte des préparatifs du retour de Laurent Gbagbo au pays.

Le Front populaire ivoirien connaît depuis quelques années des dissensions internes dues à un problème de leadership, qui a divisé la formation politique, avec un camp qui reconnaît Laurent Gbagbo comme président du parti et une autre frange restée fidèle à M. Affi. 

Le retour annoncé de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales de 2010-2011, mettra certainement fin à ce bras de fer entre ces factions.  

Ahmedou Ould Abdallah nommé Envoyé spécial de l’OIF au Tchad

La Secrétaire générale de la Francophonie a désigné le Mauritanien Ahmedou Ould Abdallah Envoyé spécial au Tchad.L’ancien ministre Affaires étrangères et de la Coopération de la République Islamique de Mauritanie est chargé de faire le suivi de la situation au Tchad, dirigé par un Conseil Militaire de Transition (CMT) depuis lé décès, le 20 avril dernier, du président Idriss Déby Itno.

La nomination de M. Ould Abdallah s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour accompagner le processus de transition engagé dans ce pays d’Afrique du centre.

Ahmedou Ould Abdallah conduira, dans les prochains jours, une délégation de haut niveau de la Francophonie qui se rendra à N’Djamena à l’effet de prendre attache avec les nouvelles autorités ainsi qu’avec les acteurs politiques et sociaux tchadiens, rapporte un communiqué de l’OIF.

L’Envoyé spécial de la Secrétaire générale œuvrera en coordination avec les partenaires internationaux, notamment l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans le but de contribuer à une gestion apaisée, consensuelle et inclusive de la transition.

Les conclusions de sa mission seront examinées par le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).

Palmier à huile: l’interprofession pas « prête à accepter le blocage » des prix

L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) en Côte d’Ivoire n’est « plus prête à accepter le blocage » des prix du régime de palme bord champ, a déclaré mercredi son président Constantin Kouassi, lors d’une conférence de presse.

Les producteurs « ne sont plus prêts à accepter le blocage » du prix du régime de palme bord champ, imposé par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui plafonne à 61,14 Fcfa/Kg, soit 61 000 Fcfa la tonne depuis janvier 2021.

Selon M. Constantin Kouassi, les données depuis janvier 2021 indiquent une hausse continue des cours mondiaux de février à avril 2021 et même en mai 2021. Pour le mois de mai 2021, l’analyse ressort 648.292 Fcfa/T contre 80.410 Fcfa/tonne pour le régime de palme.

Les acteurs du premier niveau de transformation « nous ont écrit pour dire que les trois mois de blocage sont finis, nous ne sommes plus dans cette affaire de blocage, publiez le prix tel qu’il est », a-t-il souligné.

« C’est ce que nous allons faire, les producteurs auront 80.000 Fcfa la tonne du régime et les usiniers auront 648.000 Fcfa la tonne d’huile de palme brute. Maintenant, il appartient à la première et à la deuxième transformation de voir comment elle va manager avec le ministère », a-t-il ajouté.

Pour le président du Conseil d’administration de l’Association professionnelle des sociétés agricoles de palmier de Côte d’Ivoire (Aprosapci), Henri-César Sama Damalan, ce qui urge, c’est la réaction du gouvernement face à l’allègement de taxes souhaitées. 

Aujourd’hui, sur la tonne, le planteur perd 20.000 Fcfa « entre 61.000 et 80.000 Fcfa et c’est énorme pour lui » car c’est un manque à gagner très important, a fait observer le président de l’Aprosapci.

De ce fait, la première transformation a perdu environ 3 milliards Fcfa de janvier à  avril 2021, a-t-il poursuivi, mentionnant que « ce n’est pas un défi lancé au gouvernement mais c’est un véritable plaidoyer pour la survie de la filière palmier à huile ».

 

« Il faut qu’on revienne à la vérité des prix », a insisté M. Sama, expliquant que les prix locaux sont indexés sur les cours mondiaux. Mais, suite à une grogne des consommateurs relativement à la flambée des prix de l’huile de palme raffinée, le gouvernement a bloqué les prix depuis janvier pour trois mois.

Si le plaidoyer auprès du gouvernement n’a pas d’issue favorable « nous ne voulons pas arriver à cela, mais nous libérons le prix,  parce qu’à côté de cela la filière a demandé à l’Etat de faire réduire la TVA », a martelé M. Constantin Kouassi.

La Côte d’Ivoire produit plus de 500 000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et 2e africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 ha de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 milliards Fcfa.

Le secteur palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire, plus de 2 millions de personnes qui vivent de cette activité. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exportée vers la sous-région.

Football: Motsepe annonce 5 milliards FCFA pour le championnat interscolaire

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a annoncé mardi à Abidjan que sa Fondation fait un don de 10 millions de dollars au profit du championnat panafricain interscolaire de football (CAF-FIFA).

Le président de la CAF qui a séjourné à Abidjan en  compagnie de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) dans le cadre d’une visite de travail, a fait cette annonce au lycée moderne d’Abobo (Nord d’Abidjan) à l’occasion de la cérémonie de lancement de ce tournoi panafricain interscolaire en présence d’un parterre de personnalités.

Selon la CAF qui reprend cette annonce sur son site officiel, ce don  de 10 millions de dollars (plus de 5 milliards FCFA) de la fondation de M. Motsepe, servira à développer le football scolaire dans les six zones de la CAF à travers l’organisation de ce Championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA. 

« Le meilleur investissement que nous pouvons faire afin que le football soit parmi les meilleurs au monde et qu’il soit autonome, est d’investir dans les infrastructures de développement du football des jeunes ainsi que dans les installations pour les garçons et les filles dans les écoles, les clubs et au niveau national», a estimé M. Motsepe.

Des garçons et filles âgés de 12 à 14 ans participeront à cette compétition qui va se dérouler en trois étapes. D’abord au niveau national (via les Associations nationales) et ensuite au niveau zonal avec l‘organisation de six tournois régionaux qui serviront de tours qualificatifs au tournoi final du championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA.