Sénégal: la loi sur le parrainage en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de la décision de la Cour de justice de la Cedeao sur une requête de l’opposition contre le parrainage.« La Cour de justice de la Cedeao annule tout », indique Walf Quotidien à propos de la loi sur le parrainage. Pour l’auteur de la plainte contre l’Etat du Sénégal, Me Abdoulaye Tine, « cela veut dire que Macky Sall n’a pas été dûment élu » en 2019 pour son second mandat.

La requête de Me Tine de l’Union sociale libérale (USL) obtient ainsi gain de cause puisque « la loi sur le parrainage (a été) recalée par la Cour de justice de la Cedeao », note Vox Populi. Le journal souligne que le Sénégal a six mois pour se conformer à la décision rendue hier.

Cependant, Me Ousmane Sèye, un avocat proche du régime, indique que « si la Cour le faisait, elle outrepasserait ses compétences ». Selon lui, « la Cour ne rend pas des décisions qui mettent en cause la souveraineté des Etats ».

Le spécialiste du droit, Pr Iba Barry Camara, indique également que « la Cedeao ne peut pas régler la question du parrainage » même si elle « demande au Sénégal de l’abroger », rapporte L’AS.

Sud Quotidien titre sur les traitements des anciens présidents de la République, Premiers ministres et présidents de Conseil etc., et se demande s’il s’agit d’ « avantages indus ou indécents ». Pour le Pr Jean Charles Biagui, enseignant-chercheur à l’UCAD, « il est inconcevable de renforcer le train de vie des politiques dans des pays les plus pauvres ».

Le Quotidien note que « Macky est noir de colère » suite au drame de l’hôpital de Linguère (centre). Il déplore des « dysfonctionnements » et demande des « sanctions ». D’ores et déjà, le directeur de l’établissement où quatre bébés ont péri dans un incendie le week-end denier a été remplacé.

Sur la lutte contre la Covid-19, le quotidien national Le Soleil note que « le Sénégal (est) cité en exemple ». Par ailleurs, le président exige un audit général des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

Dans L’Observateur, l’épidémiologiste sénégalais, Pr Moussa Thior, parle des vaccins anti-Covid-19 et de l’immunité collective. « Pour le moment, on est très loin du compte », indique-t-il.

En football, le journal revient sur « le coup de jeune premier à Tunis » du Jaraaf. Pour son dernier match de poule en Coupe CAF, le club sénégalais a consolidé sa première place en décrochant le nul contre le CS Sfaxien. Pour Stades, « les Médinois, solides, continuent d’impressionner » après avoir terminé leader de leur groupe devant les Tunisiens.

Le quotidien sportif note, sur un autre sujet, que « Paris s’éloigne de la finale » de la Ligue des champions européenne. En demi-finale aller hier, le PSG a été renversé par Manchester City.

Guinée : pressions des ONG pour la libération d’Oumar Sylla

L’activiste guinéen est détenu depuis maintenant sept mois à la prison centrale de Conakry à cause de son opposition au troisième mandat du président Alpha Condé.« Que le militant Oumar Sylla, comme de nombreux autres détenus arbitrairement, soit toujours en prison simplement pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, prouve la volonté manifeste du pouvoir guinéen de continuer à museler toute voix dissidente même après l’élection présidentielle », dénoncent les organisations non gouvernementaux.

Cette détention de même que celle de centaines d’autres opposants étant « arbitraire », « ils devraient tous être libérés immédiatement et sans condition », déclarent les ONG suivantes: Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), Agir ensemble pour les droits humains, Amnesty International, Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme, Mêmes Droits pour Tous (MDT), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH), l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme et Tournons La Page

Oumar Sylla, coordinateur national adjoint de Tournons La Page Guinée et responsable de la mobilisation et des antennes du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a été arrêté en pleine rue le 29 septembre dernier à Conakry alors qu’il se rendait à une manifestation contre le projet de troisième mandat du président sortant Alpha Condé.

Selon les défenseurs des droits humains, M. Sylla a été ensuite emmené à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) où il a été interrogé sans que ses avocats n’aient pu l’assister, « ce qui est une atteinte aux droits de la défense ». Quelques heures plus tard, poursuivent-ils, le procureur du tribunal de Mafanco a décidé de poursuivre Oumar Sylla pour « attroupement illégal, trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et atteinte à la sûreté de l’État », de le placer en détention provisoire et de le faire incarcérer à la prison centrale de Conakry.

Grève de la faim

Après près de trois mois de détention provisoire, Oumar Sylla a entamé une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. Il a mis fin à sa grève le 8 janvier 2021, après que la date de son audience a été programmée. Très affaibli, il a dû être hospitalisé le jour même.

Le 28 janvier 2021, Oumar Sylla a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de Mafanco à Conakry pour « participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public ». Ses avocats ont immédiatement fait appel de la décision et la date de son appel est fixée au 20 mai 2021.

Plus de 120 millions Fcfa pour les activités 2021 de la Maison de la presse d’Abidjan

La Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a lancé mercredi ses activités pour l’année 2021, d’un coût de 122,5 millions Fcfa.

Selon le vice-président de la MPA, Sylvain Koffi Djah, qui a présenté les activités 2021 dans les locaux de la structure, le budget de 122,5 millions Fcfa correspond à cinq projets.   

Le premier projet est « la grande conférence de rédaction », d’un coût de 24 millions Fcfa.  Il vise à faire les critiques des contenus des médias et à promouvoir le professionnalisme dans le traitement de l’information

La grande conférence de rédaction a également pour objectif d’aider les organes de presse à améliorer le contenu de leur publication, de renforcer la capacité des journalistes et lutter contre l’influence des réseaux sociaux.

Le second projet est « les cafés de l’actualité ». D’un montant prévisionnel de 15 millions de Fcfa, il se veut un espace d’échanges avec les acteurs du développement.

« La tribune diplomatique » est le troisième projet. Avec un montant de 7,5 millions Fcfa, la MPA envisage d’animer ce cadre qui se veut une plateforme d’échanges de la presse avec les diplomates ou les personnalités en visite en Côte d’Ivoire.

Le quatrième projet est « le salon des médias ». Au moins cinq éditions ont déjà  été réalisées. Le Conseil de gestion veut mobiliser 50 millions Fcfa afin de le tenir et favoriser une rencontre entre la presse et les partenaires des médias.      

Le cinquième projet, le magazine de la MPA appelé UNJCI MAG, est un support de promotion des activités de la faîtière et de ses partenaires. Le coût du projet est de 20 millions Fcfa. 

La Maison de la presse d’Abidjan compte en outre acquérir des équipements multimédias d’un coût de 6 millions Fcfa pour atteindre ses objectifs. 

L’honorable Mamadou Diomandé, parrain de la MPA, a assuré qu’il accompagnera cet organe autonome de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire  (UNJCI) en 2021.

Il a laissé entendre que ce sont des projets qui rejoignent les centres d’intérêt du Cercle ivoirien de réflexion et d’action son pour le développement  (CIRADE), une organisation dont il et le président.  

 Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a souligné que la MPA est un organe autonome de la faîtière, qui  appuie au plan logistique et financier l’organisation. La MPA, dira-t-il, apporte des ressources à l’UNJCI de même que Ebony, la cérémonie de récompense des meilleurs journalistes. 

M. Jean-Claude Coulibaly a par ailleurs annoncé pour les mois à venir l’institution d’une Fondation de l’UNJCI visant à soutenir les projets de l’organisation au profit des journalistes. 

Ouattara demande l’arrêt de l’utilisation des sirènes par ses ministres

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a réitéré mercredi sa volonté que les ministres arrêtent l’usage des sirènes, annonçant « un décret pour interdire l’utilisation des sirènes » des cortèges ministériels, lors d’un Conseil des ministres.

« J’entends beaucoup de sirènes en ville. J’ai demandé qu’on arrête l’utilisation des sirènes. Je vais prendre un décret pour le faire savoir », a déclaré le président de la République Alassane Ouattara, selon une note officielle transmise à APA. 

Pour le président ivoirien, le gouvernement a pour mission de « servir les populations et rien ne doit être fait pour les agacer ». Il estime que les sirènes sont de véritables sources de nuisances pour ses concitoyens.

Toutefois, fera-t-il observer, la question de la sécurité des hautes personnalités sera examinée à l’occasion du Conseil national de sécurité (CNS). Ce qui sous-entend que qu’il prendra une décision sur ce sujet bientôt.

Les membres du gouvernement, conduit par le Premier ministre Patrick Achi, ont signé mercredi une Charte d’éthique visant à permettre aux ministres d’adopter un comportement éthique. La charte comprend des notions d’intégrité et de bonne gouvernance.

Les membres du gouvernement ivoirien signent une Charte d’éthique

Les membres du nouveau gouvernement ivoirien, conduit par Patrick Achi, ont signé mercredi une Charte d’éthique intégrant entre autres des notions d’intégrité, de solidarité et de bonne gouvernance, lors d’un Conseil des ministres.

« Avant que les travaux du Conseil ne commencent véritablement, nous avons eu une signature de la Charte d’éthique du nouveau gouvernement (…) et chacun des membres du gouvernement a apposé sa signature », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Selon le porte-parole du gouvernement, « c’est une Charte d’éthique qui établit la relation de confiance » et le comportement éthique que gouvernement et les ministres doivent avoir envers le peuple, car ils sont « avant tout les serviteurs de la Nation ».   

« Il y a plusieurs lignes qui nous obligent à adopter un certain comportement qui va de la solidarité à la bonne gouvernance (en passant par) la notion d’intégrité », a résumé M. Coulibaly, évoquant ainsi « ce à quoi les ministres se sont engagés aujourd’hui ». 

Reprise des législatives ivoiriennes dans 6 circonscriptions le 12 juin 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi, sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), la reprise des élections législatives, le 12 juin 2021, dans six circonscriptions, où il y a eu invalidation du scrutin ou décès de candidat.

Le Conseil des ministres a convoqué le collège électoral le samedi 12 juin 2021 pour la reprise des législatives du 6 mars 2021, suite à une invalidation par le Conseil constitutionnel ou un décès, a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à la presse.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a précisé que le scrutin se tiendra le samedi 12 juin 2021 de 8h à 18h (GMT, heure locale), avant d’ajouter que la campagne se déroulera sur sept jours, du 4 au 10 juin 2021.

Les circonscriptions électorales visées par l’invalidation du scrutin à la suite d’un contentieux sont Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboudougou, Santa communes et sous-préfectures; Atoutou et Jacqueville; Daboyo et Gueyo; Dogbo et Grand-Bereby.

Suite au décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, élu député dans la circonscription électorale de Séguéla (Nord ivoirien), et à celui de Hassan Fofana, de Mankono commune et sous-préfecture, la CEI a décidé de la reprise du scrutin selon la loi. 

Ces joutes électorales auront lieu après, la tenue des législatives partielles le 24 avril 2021 dans la circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, remportées par la candidate du Rhdp (pouvoir), Cathérine Koné, avec 59,79% des voix. 

Mali: l’OIF tient son premier Comité ad hoc sur la Transition

L’Organisation internationale de la francophonie est mobilisée pour accompagner le processus de transition au Mali.Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a réuni, hier mardi, un premier Comité ad hoc consultatif restreint sur la situation au Mali. La rencontre visait à suivre la résolution adoptée lors du Conseil permanent de l’organisation tenu les 4 et 5 novembre 2020.

Au cours de la réunion, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, Zeïni Moulaye a partagé les avancées et défis, notamment aux niveaux sécuritaires, politiques et économiques, constatés dans la conduite de la transition mis en place après le putsch militaire d’août dernier.

Le ministre Moulaye a échangé avec les représentants des Etats et gouvernements membres de l’OIF, de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et de l’Association internationale des maires francophones…

De son côté, « l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale pour le Mali, Cheick Tidiane Gadio, a présenté les constats et conclusions de la dernière mission d’information et d’évaluation des besoins qu’il a conduite il y a quelques semaines à Bamako », rapporte un communiqué de presse.

Les délégations ont échangé sur les nombreux défis à relever dans le contexte de préparation des différentes échéances électorales, tout en relevant les initiatives déjà engagées dans cette perspective par les autorités et leur engagement à respecter le calendrier de 18 mois prévu par la transition.

Elles ont également salué les efforts menés par les Forces de défense et de sécurité maliennes, les Casques bleus de la Minusma, la Force Barkhane et la Force du G5 Sahel, pour lutter contre l’insécurité qui demeure dans les régions du Centre et du Nord.

Les délégations ont encouragé toutes les parties prenantes à s’engager davantage pour renforcer la participation et l’adhésion de l’ensemble des acteurs et populations maliennes à ce processus, avec une attention particulière en faveur de l’inclusion des femmes et des jeunes. Cette mobilisation de la Francophonie veut concourir à la paix et à la stabilisation du Mali, ainsi qu’au bien-être de ses populations.

« Ce Comité ad hoc sur le Mali a permis de mobiliser, dans une logique de solidarité, la communauté institutionnelle francophone en soutien aux efforts des partenaires maliens dans la mise en œuvre des nombreux chantiers de la transition », poursuit le communiqué.

La Secrétaire générale en a profité pour présenter les grandes lignes du Plan d’action de l’OIF en appui au processus électoral ainsi qu’aux réformes institutionnelles engagées par le gouvernement malien de transition.

Nigeria : la Bad sanctionne Maxicare Company pour fraudes

La société nigériane est exclue pour 36 mois des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD), annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) de la Bad a établi que l’entreprise s’était livrée à des pratiques collusoires et frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la construction de stations de pesage et la fourniture d’équipements dans le cadre du Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu reliant le Cameroun et le Nigeria, explique le communiqué.

Ce dernier précise que durant la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited et ses filiales seront inéligibles à des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Par ailleurs, poursuit le document, l’exclusion est applicable par d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

À l’expiration de la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited ne pourra être à nouveau éligible à participer aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’à condition d’avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Le Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu a pour objectif d’accroître les échanges et, plus généralement, à renforcer la coopération entre les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, et en particulier entre le Cameroun et le Nigeria.

Le programme a été cofinancé par le Fonds africain de développement, guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement.

Mali : la Bad appuie les zones spéciales de transformation agro-alimentaire

Grâce au soutien de la Banque africaine de développement (Bad), le Mali va lancer des zones spéciales de transformation agro-alimentaire dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San.La Bad appuiera le Mali dans la création d’agropoles ou Zones spéciales de transformation agro-alimentaire (ZSTA) dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San (zones de conflits) et Koulikoro et Sikasso (zones d’insécurité) pour mieux valoriser ses investissements passés, et créer plus de valeur ajoutée, d’emplois décents et durables en faveur des femmes et des jeunes, selon le Document de stratégie-pays (DSP 2021-2025) publié le 19 avril 2021.

Dans un communiqué de presse publié le 27 avril,  l’institution prédit que le Mali devrait ainsi connaître une hausse du nombre de PME-PMI créées dans les chaînes de valeur agricoles, de 5 en 2021 à 20 en 2025. «La proportion d’emplois féminins (directs et indirects) créés, jusqu’ici insignifiante, devrait atteindre 35% dans ces chaînes de valeur en 2025», selon la même source.

Par ailleurs, des investissements seront ciblés vers des infrastructures telles que l’aménagement de trois zones spéciales à Bamako, Ségou et San et la construction de 25 centres de transformation agricole dans les grands bassins de production ruraux», annonce la Bad.

Selon l’institution basée à Abidjan, la part du secteur agro-alimentaire dans le produit intérieur brut sur la période devrait grimper de 3,3% à 5%, le temps de passage d’un camion de marchandises à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Mali devrait chuter de 24h à seulement 3h, le taux d’accès national à l’électricité devrait augmenter de 50% à 65% et de 21,1% à 31% en milieu rural.

Quant à la contribution des énergies renouvelables dans la fourniture totale d’énergie, elle est attendue en hausse, de 23,3% à 35,5% entre 2021 et 2025, prévoit la BAD, qui ajoute que quelque 130 postes seront créés pour les femmes dans les projets d’énergie en 2025 (contre zéro en 2021), les emplois créés dans les transports seront en forte augmentation pour les jeunes (de 0% à 80%) et pour les femmes (de 0% à 10%).

Sénégal : l’emploi des jeunes parmi les divers sujets à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par la problématique de l’emploi et l’affaire des quatre bébés calcinés dans un hôpital du centre du pays.Le directeur de l’Emploi détaille dans Vox Populi les chiffres du programme d’urgence de 450 milliards annoncé par Macky Sall pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes. Modou Fall souligne que « le programme vise 443.000 emplois et auto-emplois ».

Dans cette nouvelle priorisation du régime de Macky Sall, L’Observateur annonce que le chanteur et homme d’affaires Youssou Ndour « entre dans l’ère industrielle » avec le lancement de l’imprimerie « Impack ». Implantée dans la nouvelle ville de Diamniadio, l’usine a déjà créé « 200 emplois » et vise à offrir « d’énormes opportunités d’affaires », affirme le journal.

Vox Populi rapporte « la réplique massive de Cheikh Oumar Anne », le ministre de l’Enseignement supérieur, suite au « préavis de grève et attaques » des syndicalistes du SUDES/ESR.

Il fustige « l’arrogance, l’immaturité et des attaques injustifiées et continuelles » de ces enseignants. Le Quotidien qualifie ces répliques du ministre de « coups de Hann », avant de revenir sur la démission du directeur de l’hôpital de Linguère (centre) où quatre bébés ont péri le week-end dernier dans les flammes.

« Abou Sarr brûlé dans l’incendie », note ainsi Le Quotidien là où Sud Quotidien indique que le directeur de l’hôpital Magatte Lo de Linguère « jette l’éponge ». Mais pour Libération, il s’agit d’une « démission médiatique ».

Ce quotidien pointe « une négligence criminelle » dans cette affaire. Puisque dix minutes après le début de l’incendie dans la salle qui accueillait les nouveau-nés, « personne ne semblait (encore) être au courant ». L’un des membres du personnel de garde « affirme qu’il se douchait ».

L’Observateur dit « ce que révèle l’enquête, bouclée hier mardi, sur les quatre bébés morts calcinés à Linguère ». Le journal évoque « les cas de négligence présumée » et revient sur « les véritables raisons de la démission du directeur de l’hôpital ».

Le Soleil consacre sa Une aux « décisions phares de la deuxième session » du comité stratégique du projet gazier Grand Tortue-Ahmeyim, partagé entre le Sénégal et la Mauritanie. Le quotidien national souligne en outre que le Sénégal va recevoir le mois prochain 300.000 doses de vaccins de la Chine, un appui dans la lutte contre la Covid-19.

En politique, Walf Quotidien note que les élus socialistes sont « entre deux feux » pour les prochaines élections locales. Dans L’AS, « les non-alignés exposent leurs préoccupations aux évaluateurs ». Elles portent notamment sur la vérification des parrainages, la fraude avec les certificats de résidence, le vote avec ordres de mission…

En football, Stades et Record titrent sur la seconde demi-finale aller de Ligue des champions qui va opposer ce soir Paris Saint-Germain à Manchester City. Hier à Madrid, le Real a partagé les points (1-1) avec Chelsea. Un résultat obtenu par le gardien sénégalais Mendy et les Blues qui fait « douter Zidane et les Merengue », selon Stades qui s’attend à un « choc électrique » pour l’affiche d’aujourd’hui entre Français et Anglais.

Un « choc de titans » prévu à 19h, rappelle Record, avant d’ajouter que les internationaux sénégalais du PSG, Idrissa Gana Guèye et Abdou Diallo, vont tenter de « s’offrir un autre gros ».

Six pro-Gbagbo en exil dont Koné Katinan attendus à Abidjan vendredi

Six pro-Gbagbo, notamment Justin Koné Katinan, Damana Pikass et Jeannette Koudou, la soeur cadette de l’ex-président ivoirien en exil au Ghana, sont attendus à l’aéroport d’Abidjan vendredi.

L’information a été annoncée, mardi, par Assoa Adou, le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dans un communiqué.

Il s’agit de Justin Katinan Koné, Adia Damana Pikass, Tahi Zué Etienne, Jeannette Koudou, Véhi Tokpa et Innocent Kouabena Abouo. Le retour est organisé par le HCR dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.

« Compte tenu de la fermeture des frontières terrestres, leur retour se fera par vol Emirat n° EK 787 qui atterrira à l’aéroport Félix Houphouët Boigny le vendredi 30 avril à 13h50 (GMT, heure locale) », précise le communiqué.

« La direction du parti invite les militants à réserver un accueil chaleureux et militant aux camarades qui regagnent le pays après 10 ans d’exil au cours desquels ils ont mené, en synergie avec le Parti, le difficile combat pour la libération de Laurent Gbagbo », poursuit le texte.

Selon le parti, ceux-ci « viennent pour participer à l’organisation de son retour ». M. Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) est annoncé en Côte d’Ivoire, un événement que prépare sa formation politique.

L’acquittement définitif de MM. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a été prononcé par la chambre d’appel de la CPI le 31 mars 2021. Leur retour imminent au pays devrait marquer un pas important vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.

Macky Sall parrain de la promotion Young Leaders 2021

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a marqué son accord d’être le parrain de la promotion Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

L’information est rapportée par une note d’information transmise à APA. Établie en février 2019, la « French-African Foundation » a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine. 

Elle vise également à soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare « Young Leaders ». En 2021, ce programme réunira 100 « young leaders » qui seront sélectionnés par un jury formé par 28 personnalités d’Afrique et de France.

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, a été mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021. Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. 

Le comité rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone. Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Sahel : un record des besoins d’aide humanitaire (Onu)

Les agences d’aide des Nations unies et les organisations non gouvernementales sont préoccupées par l’aggravation rapide de la crise humanitaire au Sahel.L’Organisation des Nations unies (Onu) estime à 29 millions, les Sahéliens ayant besoin d’aide humanitaire et de protection, soit cinq millions de personnes de plus que l’année dernière. Ces dernières vivent notamment dans six pays, à savoir le Burkina Faso, le nord du Cameroun, le Tchad, le Mali, le Niger et le nord-est du Nigeria.

« Alors que la crise sahélienne se prolonge dans le temps, une génération entière d’enfants est en danger. Avec des incidents de sécurité qui continuent de monter en flèche, l’impact sur les enfants est dévastateur. Le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et par trois dans le bassin du lac Tchad », a souligné Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’Unicef.

Citée par un communiqué de presse, elle a indiqué que la violence et l’insécurité perturbent gravement les services sociaux de base : près de 5 000 écoles sont fermées ou non opérationnelles, compromettant l’avenir de centaines de milliers d’enfants, et 1,6 million d’enfants risquent de souffrir de malnutrition aiguë sévère.

« Pour répondre aux besoins immédiats de la population tout en posant les bases d’un développement durable, nous devons changer de paradigme et agir de concert avec les gouvernements et les populations du Sahel », a ajouté Mme Poirier.

De son côté, Hassane Hamadou, Directeur national du Conseil norvégien pour les réfugiés au Mali, a affirmé que les besoins croissants au Sahel sont exacerbés par un espace humanitaire toujours plus réduit, ce qui entraîne l’ensemble de la réponse dans une spirale négative.

« L’insécurité croissante et le manque de distinction entre les réponses militaires et humanitaires représentent un réel danger pour les personnes et les opérations. Notre acceptation locale est de plus en plus remise en question et un grand nombre d’enfants vulnérables risque de ne jamais connaître la paix, une année scolaire complète et un jour sans faim », a déclaré Hassane Hamadou.

Ce qui fait dire à Chris Nikoi, Directeur régional du Programme alimentaire mondial (Pam) en Afrique de l’Ouest que dans cette sous-région, la faim a augmenté de près d’un tiers, atteignant son niveau le plus élevé depuis près de dix ans.

Selon lui, les zones les plus préoccupantes sont le Sahel central et le bassin du lac Tchad, où l’escalade des conflits alimente la faim.

Côte d’Ivoire: le nouveau guide des musulmans prône la coexistence pacifique des religions

Le nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, Cheïck Aïma Ousmane Diakité s’est engagé mardi à Abidjan à œuvrer pour le rayonnement de l’islam dans le pays et à faire la promotion de la coexistence pacifique avec toutes autres confessions religieuses du pays.

« Je m’engage avec vous à mes côtés, à œuvrer sans relâche à faire du COSIM une institution religieuse renforcée dans ses fondements institutionnels pour le rayonnement de l’islam et pour la promotion d’une coexistence pacifique de la communauté islamique et avec toutes les confessions religieuses de notre pays  », a promis le guide de la communauté musulmane ivoirienne.

Il s’exprimait dans une adresse solennelle, la première depuis sa désignation à ce poste, devant ses pairs imams et ses co-religionnaires. 

« Je prends ici l’engagement solennel de tout mettre en œuvre pour non seulement mériter la confiance placée en ma modeste personne. Mais surtout d’œuvrer inlassablement dans l’esprit et dans la vision portée par nos devanciers », a ajouté Cheick Ousmane Diakité appelant à  « l’union sacrée  » de toutes les entités de son organisation.

Auparavant, le président du COSIM a exprimé sa gratitude à ses pairs imams et a rendu hommage à ses prédécesseurs à la tête du COSIM, notamment à feu Cheïck Aïma Boikary Fofana et feu Cheïck Aïma Mamadou Traoré.

 « Je mesure pleinement la lourdeur de la responsabilité en toute humilité. Je sollicite votre soutien et votre engagement afin qu’ensemble nous continuons de bâtir dans l’union et la solidarité cette œuvre pour laquelle nos devanciers ont donné leur vie », a-t-il insisté auprès de ses pairs. 

Le Cheick Ousmane Diakité, un cadre de l’administration ivoirienne à la retraite et imam de la mosquée du mont Arafat de la Riviera Bonoumin, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, a été désigné dimanche président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM ), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril dernier.

La Gambie éradique le trachome

Ce pays d’Afrique de l’ouest ne compte plus de cas de trachome.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé la fin de cette maladie oculaire tropicale en Gambie.

Le trachome affecte principalement les enfants, dans quelque 45 pays du monde, dont 29 en Afrique. Selon l’OMS, environ 137 millions de personnes vivent dans des endroits où la maladie reste endémique. Les femmes sont quatre fois plus susceptibles que les hommes d’être infectées, du fait de leurs contacts physiques étroits avec les enfants atteints.

Sur la base des résultats d’une enquête de 2018-2019 sur le trachome trichiasis en Gambie, l’OMS a déclaré que la prévalence de la maladie chez les personnes âgées de 15 ans et plus variait entre 0 et 0,02%. Cela va au-delà du seuil de l’OMS requis pour que la maladie soit déclarée éliminée en tant que problème de santé publique dans un pays.

« C’est un résultat remarquable qui a sauvé de nombreux enfants, mères et familles, d’une déficience visuelle ou de la cécité évitables et amélioré leur qualité de vie et leur bien-être », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Le Dr Moeti a ajouté que le succès de la Gambie prouvait qu’il était possible « d’atteindre des étapes importantes grâce à des efforts dévoués pour relever les défis de la santé dans la région ».

Le ministre gambien de la Santé, Ahmadou Samateh, a déclaré que l’élimination de la maladie était une réalisation monumentale, rappelant aux Gambiens les années 1980 où la maladie représentait un cas de cécité sur cinq.

Burkina Faso : les trois journalistes occidentaux tués

Les trois ressortissants européens avaient été enlevés lundi lors d’une attaque menée par des hommes armés sur l’axe Fada N’Gourma-Pama dans l’est du Burkina Faso.Les intenses recherches menées par les forces de sécurité pour retrouver les quatre personnes portées disparues après une attaque lundi n’ont pas permis d’éviter le pire. Les trois étrangers, deux Espagnols et un Irlandais, ont été tués, a appris mardi 27 avril l’agence Reuters confirmée par des autorités.

« De sources officielles du Burkina Faso, nous apprenons que trois journalistes (dont deux Espagnols) qui enquêtaient sur le braconnage ont été tués lors d’une attaque dans l’est du pays. Cette tragédie confirme les grands dangers auxquels les reporters sont confrontés au Sahel », a tweeté Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.

Un peu plus tôt, une autre source de haut rang de ces services de sécurité avait indiqué qu’« au moins deux des trois Occidentaux ont été blessés selon des témoignages, ce qui fait craindre qu’ils n’aient été (…) tués par les terroristes ».

« Il est prématuré de tirer des conclusions, mais les chances » de les retrouver vivants « diminuent au fil des heures qui passent », avait-elle ajouté, précisant que « les recherches de grande ampleur menées » pour les localiser « sont toujours infructueuses ».

Selon des sources locales et sécuritaires citées par les médias, un Irlandais et un Burkinabé ont aussi disparu après cette attaque qui a également fait trois blessés.

Les deux Espagnols et l’Irlandais tués sont « des journalistes-formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement », selon une source sécuritaire du Burkina.

L’attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires. Ces dernières ont par ailleurs précisé que des armes et du matériel, des motos, deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

Covid-19: les Nigérians se préparent à une troisième vague

Au Nigeria, les citoyens se préparent contre une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus.Les Nigérians ont été sensibilisés sur cette nouvelle vague d’infections à la Covid-19, a appris APA ce mardi.

Le pays avait connu deux vagues virulentes de la maladie vers la fin de l’année dernière, jusqu’en 2021, et si les indications des autorités sanitaires locales sont valables, le Nigeria est au bord d’une troisième vague de contaminations.

Selon la dernière mise à jour, 164.756 cas de coronavirus sont enregistrés dans ce pays depuis mars 2020 dont 2.062 décès. Il y a actuellement 7.731 cas actifs de la maladie.

Dans une mise en garde, le Comité directeur présidentiel sur la Covid-19 (PSC) a déclaré que les Nigérians ne devraient se faire aucune illusion quant à la possibilité d’une autre vague de grande envergure.

Le PCS a déclaré que le moment n’était pas venu de faire preuve de complaisance pour lutter contre le taux des infections dans le pays, où le port de masques faciaux et le respect d’autres règles de sécurité sanitaire ne sont plus bien respectés.

Tchad : la junte réprime la marche contre le CMT

Au moins deux personnes ont été tuées mardi dans des manifestations sporadiques à N’Djamena et dans le sud du Tchad contre la junte militaire.Des manifestants sont descendus dans les rues de N’Djamena, la capitale tchadienne, pour demander la dissolution du Conseil militaire de transition (CMT) qui a été installé la semaine dernière.

Deux personnes ont été tuées dans la capitale et dans le sud du pays précisément à Moundou selon le Procureur de la République de la deuxième ville du Tchad. La police anti-émeute ayant utilisé la force pour disperser des foules de manifestants.

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Les autorités militaires de transition avaient interdit toute manifestation car « susceptibles d’occasionner des troubles à l’ordre public ».

Des panaches de fumée épaisse étaient visibles dans le ciel de N’Djamena où les manifestants s’étaient déchaînés pour brûler des pneus et des drapeaux français, appelant à la fin de ce qu’ils appelaient un régime autoritaire.

Les manifestants ont également exigé la tenue de pourparlers entre la société civile et les membres du conseil militaire sur la tenue d’élections démocratiques « pour un gouvernement tchadien plus représentatif ».

Cependant, le nouveau régime militaire dirigé par Mahamat Déby Kaka 37 ans, nommé Président du CMT au lendemain de la mort de son père Idriss Déby Itno, tué, selon l’armée, au combat contre des rebelles dans le nord du pays, a répondu avec force.

Plusieurs arrestations ont été signalées et des manifestants étaient poursuivis dans les quartiers de N’Djamena et arrêtés par des gendarmes « lourdement armés » mardi matin, selon certaines sources, qui ajoutent qu’Internet et les autres services ont été coupés.

Le nouveau régime militaire fait face à une insurrection rebelle du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), qui tente de prendre le pouvoir à Ndjamena.

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Malgré une médiation entreprise par les pays du G5 Sahel notamment le Burkina Faso et le Niger, la junte tchadienne au pouvoir, refuse de négocier avec les rebelles du Fact.

Burkina : trois Occidentaux et un Burkinabé portés disparus

L’attaque a visé une unité anti-braconnage sur l’axe Fada-Pama dans la province du Gourma, dans l’Est du Burkina Faso, selon des sources sécuritaires locales.Quatre personnes, dont trois journalistes étrangers et un soldat burkinabè, ont été portées disparues, lundi après une attaque dans l’est du Burkina Faso.

L’attaque a été confirmée de sources sécuritaires, l’une d’elles affirmant que les disparus occidentaux « sont deux Espagnols et un Irlandais, tous des journalistes formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement ».

Les assaillants ont agi en plein jour à bord de deux pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires, qui ont précisé que des armes et du matériel, dont deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

Le Burkina Faso, un des pays membre de la G5 Sahel avec le Niger, le Mali, la Mauritanie et la Tchad, est la cible ces dernières années de plusieurs prises d’otages attribuées à deS groupes jihadistes comme le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda et l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS).

Ces attaques souvent opérées dans le nord se sont étendues à l’est frontalier avec le Niger, le Mali et le Bénin qui abrite une grande réserve faunique infestée par des groupes terroristes. Ces groupes jihadistes tentent d’exploiter les sites miniers artisanaux et les ressources fauniques de la région pour le financement de leurs activités, selon les autorités burkinabè.

Ces violences ont déjà fait plus de 1200 morts depuis 2015 et entrainé plus d’un million de déplacés.

Nigeria : la presse dénonce la menace de la NBC contre Channels TV

L’Association nigériane des rédacteurs en chef (NGE) a condamné avec force la menace faite à Channels Television par la National Broadcasting Commission (NBC, télévision publique) au sujet d’un entretien avec Emmanuel Powerful, le porte-parole des Peuples autochtones du Biafra (IPOB).Powerful avait figuré dans l’émission « Politics Today » de Channels, le dimanche 25 avril 2021, au cours de laquelle il aurait fait des déclarations séditieuses.

La NBC a réagi dans une lettre en ordonnant la suspension immédiate du programme de la chaine. Une décision qui peut trouver son origine dans le fait  que la Haute Cour fédérale d’Abuja a qualifié depuis le 18 septembre 2017 le « groupe séparatiste » de l’IPOB comme « une organisation terroriste ».

« L’Association ne restera pas là à regarder pendant que les agences de régulation du pays menacent les médias et leurs opérations » prévient l’Association nigériane des rédacteurs en chef.

Avant d’ajouter : « le corps des rédacteurs en chef réaffirme que la liberté de la presse est menacée lorsque les maisons de presse sont obligées de fonctionner dans une atmosphère de peur. L’Association se tient aux côtés de Channels Television et fera tout son possible pour défendre la liberté de la presse au Nigeria », indique le communiqué publié mardi à Lagos, par la NGE.

La NGE a déclaré qu’elle considérait la lettre de la NBC à Channels Television comme un acte utilisant deux poids et deux mesures, car les stations qui ont diffusé les propos que le Sheikh Gumi a tenu aux terroristes dans leurs camps, n’étaient pas condamnées par la Commission.

« La NBC devrait abandonner les amendes de cinq millions de nairas infligées à Channels Television et la pratique consistant à menacer les stations de radiodiffusion sur des questions qui pourraient facilement être résolues par le dialogue. La démocratie n’aurait aucun sens au Nigeria si la liberté de la presse était bafouée », a conclu le communiqué.

Le Mali sollicite une fourniture d’électricité auprès de la Côte d’Ivoire

Le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a rencontré lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour solliciter auprès de la Côte d’Ivoire une fourniture additionnelle d’électricité pour résorber la crise énergétique que connaît son pays.

« L’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre nos deux États, notamment en matière énergétique. Aujourd’hui, le Mali vit dans un régime de transition qui est confronté à plusieurs défis parmi lesquels la crise énergétique », a dit M. Lamine Traoré à la presse.

Il a indiqué avoir été « dépêché » par le chef de l’Etat Bah N’Daw pour « solliciter l’accompagnement et le soutien de la République soeur de Côte d’Ivoire pour nous aider à rendre moins difficile cette période de canicule pour le peuple Malien ».

Le Mali importe de l’énergie électrique auprès de la Côte d’Ivoire, un pays voisin qui selon M. Lamine Traoré,  lui « assure depuis un certain nombre d’années et de façon d’ailleurs très régulière » la fourniture d’électricité.

En marge de son point de presse, tenu à la présidence de la République, le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, a fait savoir que la Côte d’Ivoire fournit habituellement 100 Mgw au Mali. En outre, sur 50 Mgw demandés, le Mali a obtenu 30 Mgw.

« Nous avons reçu les assurances de M. Alassane Ouattara et de tous les soutiens du peuple ivoirien pour la résolution de cette crise, non seulement sur le plan conjoncturel mais aussi sur le plan structurel », a-t-il poursuivi.

Le Côte d’Ivoire fournit de l’énergie électrique à plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Il y a une semaine, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la centrale thermique d’Azito, dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays.

La capacité installée de la centrale thermique d’Azito est de 450 megawatts. Elle représente 25 à 30% de la production de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire. Cette panne a eu des répercussions sur là fourniture de plusieurs lignes.

Aujourd’hui, la panne a pu être réparée dans cette centrale thermique, mais des défis restent face au changement climatique, qui a perturbé le cycle de la pluviométrie. Le pays entend faire des investissements massifs pour satisfaire les demandes d’ici à août 2021.

Société, sécurité et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les rebondissements dans l’affaire des bébés morts calcinés dans un hôpital du centre du pays.Libération revient sur la mort de nouveau-nés à l’unité de néonatalogie de l’hôpital Magatte Lô de Linguère (centre). « L’enquête accable le personnel de garde », selon le journal qui souligne que la « relève » était introuvable au moment du déclenchement de l’incendie. Des sanctions administratives sont prises en attendant les poursuites judiciaires, ajoute le quotidien.

Le Soleil s’incruste « au cœur de la Casamance (sud), à l’heure du retour de la paix ». Le quotidien national note qu’au village de « Thiar, on (re)vit grâce au piment ». De même, dans les arrondissements de Diouloulou et Sindian, l’Armée « ratisse et débarrasse » plusieurs autres villages « des trafiquants de chanvre et de bois ».

Sur l’éducation nationale, les autorités veulent « un retour à une école publique de qualité ». Dans Vox Populi, le ministère note que « 8700 enseignants (sont) à recruter cette année » dont 3700 par voie de concours et 5000 sur sélection de dossiers de candidatures.

L’AS note sur le sujet que le ministre Mamadou Talla et les syndicalistes du G7 « entament les discussions ». Cependant, l’objectif d’ici 2025 est de « recruter 35.552 enseignants », souligne Vox Populi.

En revanche, le porte-parole de Pastef (opposition), Me Abdoulaye Tall, note dans Walf Quotidien que « l’emploi ne se décrète pas ».

EnQuête s’intéresse au nouveau dispositif et les nominations de généraux au sein de la gendarmerie nationale qui « fait sa mue ». Le journal note que des réformes de grande envergure ont été opérées au niveau du commandement. Déjà, plus de 4000 gendarmes ont été mobilisés lors des dernières émeutes.

En politique, Sud Quotidien titre sur l’incidence des élections locales sur les législatives, occasionnant des « primaires avant l’heure ». Par ailleurs, la Commission électorale nationale autonome (Cena) « étale ses griefs » après une rencontre avec la mission d’évaluation du processus électoral, rapporte L’AS.

L’Observateur titre sur « l’APRe bataille » entre Macky Sall et ses ex-collaborateurs Aminata Touré et Alioune Badara Cissé. Le quotidien dissèque « la nouvelle guerre de positionnement et l’apathie du chef de l’Etat rapportée par son cabinet ».

A propos de la série à succès « Maîtresse d’un homme marié », dans sa saison trois en cours, le journal « dévoile les secrets d’un divorce retentissant » entre l’actrice Halima Gadji et la maison de production Marodi.

En football, Record et Stades titrent sur la demi-finale de Ligue des Champions de ce soir qui va opposer le Real Madrid à Chelsea. Le gardien sénégalais Edouard Mendy va défier donc « l’ogre dans son antre ». Mais c’est un match « 100% indécis », semble répondre Stades à l’autre quotidien sportif.

Désendettement: négociations entre Abidjan et Paris autour du 3e C2D

L’Etat de Côte d’Ivoire engage auprès de la France, du 3 au 7 mai 2021, les négociations sur le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui porte sur un montant résiduel de 751 milliards Fcfa.

Cette période de négociations sur les projets qui devraient être financés par le fonds du 3e C2D, a été annoncée lundi par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, à l’ouverture des travaux de la revue sectorielle 2020 des projets C2D, à la Primature.

« La mission d’instruction du 3e C2D aura lieu la semaine prochaine, du 3 au 7 mai 2021 et les négociations devraient porter sur la totalité du montant résiduel qui est de 751 milliards Fcfa », a indiqué M. Adama Coulibaly dans un discours.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances a fait savoir que les secteurs à financer devraient être arrimés au Programme national de développement  (PND 2021-2025) en cours de finalisation.

Emmanuel Debroise, directeur de l’Agence française de développement (AFD) Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur de la France, a relevé que depuis la première signature du 1er C2D en 2012, « un montant de près de 1900 milliards Fcfa ont été engagés aujourd’hui aux 2/3 ».

Le taux de décaissement cumulé au premier niveau dépasse 960 milliards Fcfa, tandis que le second niveau se chiffre à 880 milliards Fcfa, « un peu plus faible », qui devrait être examiné lors de ce atelier qui durera sur cinq jours. 

Selon la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, Mme Léa Djatti Diaté, le cadrage financier ressort sept secteurs de concentration avec une portée forte sur les infrastructures de transport  (20%) et l’éducation-formation-emploi.

Elle a souligné que « la Côte d’Ivoire rembourse sa dette qui lui est reversée sous quinzaine et au même montant. Et, à cette date, le pays a honoré sa dette à hauteur de 1077,41 milliards Fcfa qui est reversé dans le compte C2D à la Bceao ». 

Concernant les décaissements, « depuis 2013 jusqu’à 2021, le taux a avoisiné les 80% et aujourd’hui nous sommes à 89,5% avec un montant de 959,85 milliards Fcfa », a mentionné Mme Diaté.

Le décaissement au niveau 2, notera-t-elle, est le décaissement effectif vers les consommateurs finaux et les prestataires qui ressort un montant de 880,51 milliards de Fcfa, soit 76% de taux de décaissement.

Le C2D est un processus d’annulation de la dette transformé en contrat de développement. Lorsque la Côte d’Ivoire rembourse sa dette à la France, le même montant est reversé sous forme de don pour financer les projets de développement identifiés d’un commun accord entre les deux parties.  

La dette de l’Etat de Côte d’Ivoire vis-à-vis de la France était de 2.500 milliards Fcfa. Et grâce à l’Initiative PPTE, la France a annulé 600 milliards Fcfa et a alloué le montant de 1900 milliards Fcfa au C2D pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté.  

Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Côte d’Ivoire: baisse de la qualité de la téléphonie et Internet suite à un « déficit d’énergie »

Une baisse de la qualité de la téléphonie et d’Internet est observée en Côte d’Ivoire depuis quelques jours suite à un « déficit d’énergie » électrique, selon Mamadou Bamba, président de Unitel, l’association des opérateurs de téléphonie.

A l’instar d’une voiture « nos réseaux ont besoin de routes et de carburant; leur carburant, c’est l’énergie. Nos réseaux tombent en panne à cause du déficit d’énergie qu’on rencontre depuis quelques jours », a dit M. Mamadou Bamba.

Le président de Unitel, Mamadou Bamba,  s’exprimait lundi après une rencontre des directeurs généraux des entreprises de téléphonie opérant en Côte d’Ivoire, avec le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom.   

« Aujourd’hui, beaucoup d’antennes n’ont pas suffisamment d’énergie pour pouvoir délivrer la qualité de service que (le consommateur) est en droit d’attendre »,  expliqué M. Mamadou Bamba, directeur général de Orange Côte d’Ivoire. 

M. Mamadou Bamba a salué une séance de travail qui a été fructueuse parce qu’elle a permis d’étaler toutes les problématiques liées à ce problème et de les résoudre. Pour lui, les acteurs du secteur ont « un devoir de résolution de ces problèmes ».   

Justifiant la convocation adressée aux trois opérateurs de téléphonie, M. Roger Adom a laissé entendre qu' »on constate depuis environ 10 jours, une baisse de la qualité de service au niveau de la téléphonie mobile et de l’accès à Internet ».  

Cette rencontre, notera-t-il, visait à faire le point avec les opérateurs pour comprendre leurs difficultés et voir quelles mesures son département peut prendre pour que la qualité des services qui était relativement bonne, il y a quelques semaines, revienne à un niveau qui convienne à tout le monde ».

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation veut que les impacts du déficit d’énergie soient « les plus minimes possibles ». Un problème qui intervient dans une période où une centrale thermique à Abidjan a connue une panne qui a été vite réparée.

Nigeria : Soyinka invite le gouvernement à combattre l’insécurité

Le lauréat du prix Nobel, Wole Soyinka, a exhorté le gouverneme nigérian à chercher de l’aide pour rétablir la paix dans le pays et à tracer la voie à suivre, sans faire des Nigérians des victimes.Réagissant à la vague de meurtres commis à travers le Nigeria par des bandits, des terroristes et des hommes armés, Wole Soyinka a déclaré hier dimanche, dans un communiqué, que les hommes armés avaient sacrifié et traumatisé les jeunes du pays au-delà de leur capacité à faire face.

Il a indiqué que le Nigeria était en guerre et qu’il était temps d’arrêter de faire semblant et de redoubler d’efforts pour arrêter le massacre des jeunes, qui sont l’avenir de la nation.

Le lauréat du prix Nobel a également condamné le fait de chercher des boucs émissaires, estimant que cela pouvait encore attendre.

« Abubakar Atiku (ancien vice-président) a résumé le sentiment de la nation en ces termes- cette sauvagerie la plus récente contre nos jeunes est déchirante-. Il n’y a pas que le cœur qui soit brisé. Cependant, des millions de cœurs individuels revendiquent encore des liens avec une humanité commune », a-t-il déclaré.

Selon lui, les nerfs déjà trop tendus de la contrainte morale ont été arrachés de la nation, et il ne reste plus que les gémissements collectifs de l’impuissance.

« Nous devons nous rappeler de précédents horribles. Il faut se souvenir de Chibok, Dapchi et de nombreux antécédents qui ont été par la suite non médiatisés, ou bientôt relégués dans le bassin de l’amnésie collective. Les salaires de l’impunité ne diminuent jamais ; au contraire, ils se distendent. La plus grande crainte, avec ce dernier exploit de sauvagerie lâche, est que la nation doive se préparer à un scénario de Beslan, tout en s’efforçant d’éviter que le Nigeria ne devienne la Tchétchénie de l’Afrique », a dit Soyinka.

Léon Monnet, cadre FPI, informe Affi de sa mission sur le retour de Gbagbo

Emmanuel Léon Monnet, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé lundi être le président du Comité opérationnel du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, lors d’une audience à Abidjan avec Affi Nguessan qui dit prendre acte.

Le secrétariat général du FPI tendance Affi Nguessan indique dans une note que « M. Léon Emmanuel Monnet dit être venu de sa propre initiative informer le président du parti qu’il a été désigné président du Comité opérationnel d’organisation du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ».

Selon le secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré, « M. Léon Emmanuel Monnet, à sa demande, a été reçu en audience, au siège du parti, par le président du FPI, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ». 

« Le président du parti, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan en a pris acte », poursuit le texte. 

Assoa Adou, le secrétaire général d’une autre frange du FPI, a au cours de la séance informé samedi le Comité Central du parti, de la mise en place « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Le Sénégal se dote de sa première école de cosmétologie

Les pensionnaires de l’établissement bénéficieront d’une formation conduisant au diplôme d’État en fabrication cosmétique.Farifima International Cosmetology School est la toute nouvelle école de cosmétologie du Sénégal. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise FariFima Cosmétique et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sa création s’inscrit dans la lettre de mission du gouvernement sénégalais d’établir une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et à la problématique de l’employabilité des jeunes, expliquent les promoteurs de l’établissement dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

Conforme aux standards internationaux, cette nouvelle offre de formation vise à terme quatre cohortes de 30 étudiants pour l’année 2021.  La première a quant à elle déjà commencé la formation depuis le 1 er avril.

Après une formation théorique de 5 mois, les futurs apprenants compléteront leur formation au sein des entreprises avec des pratiques et projets s’appuyant sur un socle scientifique pluridisciplinaire pour une durée d’un mois.

Par ailleurs, la découverte et la création d’entreprise feront partie intégrante de la formation sur un cursus pensé et proposé pour une insertion pragmatique dans le monde du travail, souligne le communiqué.

Attaque camp militaire à Abidjan: 12 individus interpellés suite à une enquête

La gendarmerie nationale ivoirienne a annoncé dimanche avoir interpellé 12 personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du camp militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, dans une déclaration au JT de 20h sur la RIT 1, la télévision publique.

Selon la gendarmerie nationale, ces 12 individus ont été appréhendés à la suite d’une enquête menée par les éléments de la maréchaussée de la commune de Daloa, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, a indiqué jeudi que l’attaque ayant visé la base militaire de Ndotré, ne provenait « pas de djihadistes », au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique.

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête », a dit le magistrat Ange Kessy qui a révélé l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce.

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire.

Le colonel Boubacar Sakho, porte-parole de l’armée ivoirienne, avait rassuré « les populations que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour qu’elles puissent vaquer de façon sereine à leurs occupations ».

« Face aux rumeurs suscitées par les opérations menées par les forces de défense et de sécurité en matière de ratissage et de bouclage », l’officier a noté que les populations « ne devraient en aucun cas céder à une psychose inopinément créée ».

Ces opérations, a-t-il dit, étaient consécutives à l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 et qui a ciblé la base militaire de Ndotré, dans la commune d’Abobo.

« Ces opérations ont pour but d’appréhender les auteurs de cette attaque et de tout individu qui aurait pu participer à ces attaques, au regard de l’objectif, on ne peut pas prévenir les populations au préalable », a-t-il expliqué.

La presse sénégalaise s’émeut de la mort de quatre bébés

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la disparition de quatre nouveaux-nés dans un incendie.Libération titre sur la « fin tragique pour quatre petits anges ». Sous couveuses, ils sont morts complètement calcinés samedi après un incendie à l’unité néonatale de l’hôpital Magatte Lô de Linguère, au centre du pays. Le journal ajoute que des jumeaux qui devaient sortir le même jour font partie des victimes là où deux autres bébés sont « dans un état critique ».

Vox Populi revient aussi sur « l’horrible drame à Linguère » et rapporte que « les familles des victimes inconsolables s’en remettent à Dieu ». Décrivant « l’horreur », EnQuête note pour sa part que ces familles dénoncent la négligence de l’hôpital et réclament justice.

Sous la Une « Linguère, le mal des mères », L’Observateur rapporte la confidence de l’une de ces dernières : « J’ai fait trois avortements avant d’accoucher de ma fille qui a été emportée par les flammes ». Par ailleurs, le quotidien souligne que la thèse du court-circuit est « écartée » et que le personnel médical a été « auditionné » par la gendarmerie.

Selon Vox Populi, l’Etat promet « toute la lumière » sur les causes de l’incendie même si un court-circuit sur un climatiseur serait « à l’origine ».

Sur un autre sujet, le directeur général de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), Papa Amadou Sarr, se confie au Soleil. Il déclare que « nous avons reçu plus de 500.000 demandes d’un coût de 650 milliards de FCFA ». Et « au 31 décembre 2020, nous avons investi 60 milliards de FCFA dont ont bénéficié 106.000 Sénégalais ».

En politique, L’AS titre sur « le coup de sang de Alioune Tine ». Ce membre éminent de la société civile sénégalaise aborde entre autres dans le journal les questions du dialogue politique et les élections locales. Selon lui, « tous les partis politiques sont totalement passés à côté » et « il faut qu’Ousmane Sonko aille devant la justice ».

En outre, Sud Quotidien note que l’élection des maires et présidents de conseil départemental au système universel direct constitue « l’autre défi des Locales ». Par ailleurs, souligne de son côté Walf Quotidien, « Barthélémy Dias éventre le +plan+ de Macky », consistant selon lui à vouloir proroger le mandat présidentiel jusqu’en 2026.

En football, Record titre sur les performances du week-end en Europe des Lions. En Premier League anglaise, Chelsea du gardien Edouard Mendy est « solide quatrième » là où Liverpool de Sadio Mané « s’éloigne du top 4 » des places qualificatives à la Ligue des champions.

Pendant ce temps, Stades note que Ismaila Sarr, auteur de son 13e but en Championship, « hisse Watford en Premier League », une année après l’avoir quittée. « Nous avons tous fait un excellent travail », a confié à Record le jeune ailier convoité par des cadors comme Liverpool et Manchester United.