Mali : 80 candidates au concours « Miss sciences »

Au total, 80 filles venant des 20 inspections d’académie que compte le Mali ont entamé, mardi à Bamako, la compétition pour décrocher la couronne de l’édition 2019 de « Miss sciences », a constaté APA.« L’objectif de ce concours c’est d’attirer les filles vers les sciences. On a peu  de filles scientifiques au supérieur et le travail pour nous, doit commencer à la base. C’est pourquoi on sélectionne les meilleures filles déjà à la base pour pouvoir les encadrer afin qu’elles deviennent des scientifiques dans le futur », a expliqué Pr Diallo Kadia Maïga, coordinatrice du concours.

Selon Tata Traoré, candidate de la région de Gao, « ce concours nous permet de tester nos connaissances dans les matières scientifiques avec d’autres filles des autres régions. Ce qui est une bonne chose. Aussi, il nous permet de mieux connaître les filles des autres régions et d’échanger sur leurs quotidiens ».

« Au terme de ce concours je souhaite remporter la couronne de Miss sciences dans ma région », a indiqué Naba Sy, candidate de la région de Kayes

Mais au-delà de ce concours,  les candidates rêvent grand pour elles et pour le pays.

« J’ai opté pour les sciences pour devenir astronaute. Depuis toujours j’entends que le drapeau américain flotte sur la lune, je voudrai un jour que celui du Mali y flotte aussi », affirme Emmanuelle Sanou.

Avec le soutien de l’Unesco, le Mali s’est inspiré du modèle sénégalais pour initier ce concours  de « Miss sciences » qui met l’accent sur la beauté intellectuelle.

Burkina: 18 milliards FCFA pour le 5e recensement général de la population

Le gouvernement du Burkina Faso va mobiliser 18 milliards de francs CFA pour organiser à partir du 16 novembre 2019 le 5ème Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH), a annoncé mardi le ministre de l’Economie et des Finances.Lassané Kaboré, qui s’exprimait à l’occasion du lancement officiel du RGPH, a précisé que l’opération va se dérouler du 16 novembre au 15 décembre 2019.

«Nous avons estimé que malgré le contexte sécuritaire, il est important d’avoir ce recensement», a déclaré le ministre, avant d’ajouter que l’approche novatrice consistera à utiliser les agents issus des communes.

Il ressort que les 18 milliards de FCFA destinés à l’opération sont mobilisés par l’Etat burkinabè et ses partenaires techniques et financiers.

Le recensement général de la population selon l’Etat, va mobiliser 20 916 agents recenseurs dont la formation débute le 30 septembre prochain.

D’après le Directeur général de l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD), Boureima Ouédraogo, les technologies de l’information et de la communication notamment les smartphones et les tablettes seront utilisées pour la collecte des données.

Les résultats préliminaires devraient être disponibles dès février 2020, suivi de la publication et de la diffusion résultats définitifs courant août-novembre 2020.

Le 5e  RGPH  au Burkina Faso vise, entre autres, l’actualisation des informations réalisées en 2006, le renouvèlement de la base de sondage, ainsi que la production d’indicateurs démographiques, économiques et sociaux fiables.

Le recensement de 2006 (4e) avait estimé la population du  Burkina Faso à  14 millions d’habitants, alors que celui de 1996 (3e) avait recensé 10 millions 300 mille habitants.

En 1985, l’on avait dénombré 7,9 millions habitants pendant le  deuxième recensement.

Le premier RGPH qui avait eu lieu en 1975  au moment où les Voltaïques (devenus Burkinabè en 1984) étaient au nombre de 5,6 habitants.

La Mauritanie met en adjudication 19 milliards FCFA en sukuks

Le ministère des Finances mauritanien et la Banque centrale de Mauritanie (BCM) ont annoncé conjointement le lancement d’appels d’offres pour la cession de bons de trésor islamiques (sukuks) d’un montant global de 1,2 milliard d’ouguiya MRU, soit environ 19 milliards de FCFA.Cette session est composée de 3 émissions distinctes, précise la BCM dans un communiqué consulté mardi par APA.

Il s’agit de 3 émissions successives au 25 septembre courant, au 30 octobre prochain et au 27 novembre prochain, d’un montant de 400 millions d’ouguiya MRU chacune et pour des échéances de 28 jours, 90 jours et 180 jours.

Les dates limite de règlement pour cette mise en adjudication ont été fixées respectivement aux 26 septembre, 31 octobre et 29 novembre 2019.

Guinée : l’opposition contre l’appel référendaire de Condé sur un 3e mandat

La sortie du chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, lundi dernier à New-York en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, appelant ses compatriotes à se préparer « pour un référendum », a suscité la réaction de la classe politique guinéenne, notamment l’opposition qui dénonce une tentative de « coup d’Etat constitutionnel ».Pour Dr Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, principal parti d’opposition), Alpha Condé « n’a pas besoin de la position du peuple » par rapport à la réforme constitutionnelle.

« Pendant que le Premier ministre est en train de consulter les gens, le président Alpha, lui-même a donné les résultats. Cela veut dire que l’avis du peuple ne l’intéresse pas. Tout ce qui l’intéresse, c’est son avis. Il a voulu juste se donner une certaine légitimité en demandant au Premier ministre de rencontrer les gens », a-t-il indiqué.

« Avec cette sortie, nous pensons que le président de la République a décidé de franchir le Rubicon », souligne Siaka Barry, président du Parti Guinée Debout (PGD), tout en annonçant que le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) va se retrouver pour apporter une réponse idoine à ce qui s’apparente, selon lui, « à une sorte de provocation venant du président de la République à l’endroit du peuple de Guinée ».

« Nous avons dépassé le stade de la méditation et des discours creux. L’heure est à l’action. Parce que nous avons en face des adversaires qui, le plus souvent, ne comprennent que le langage de la force », martèle M. Barry.

Cependant, la mouvance présidentielle estime qu’il n’y a rien d’étonnant quand le président de la République annonce un referendum. « Il suit l’évolution des consultations et voyant l’engouement, il a fait une déclaration. Il y a un engouement autour des consultations nationales. S’il y a une majorité qui se prononce en faveur d’une nouvelle constitution, il y aura forcément un référendum », déclare le député Amadou Damaro Camara, président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle à l’Assemblée nationale. 

En séjour aux Etats-Unis, le chef de l’Etat guinéen a appelé pour la première les Guinéens à se préparer pour un référendum, alors que dans une adresse à la nation le 04 septembre 2019, il avait instruit son Premier ministre à entamer des consultations nationales sur un changement constitutionnel. Depuis lors, le Pm  Ibrahima Kassory Fofana rencontre acteurs politiques et membres de la société civile.

Gambie: Vaste opération de sécurisation à Banjul

La police gambienne, dans le cadre d’une importante opération de sécurisation de la capitale Banjul, a effectué des descentes musclées dans des repaires de malfaiteurs à quelques semaines seulement de l’ouverture de la saison touristique.Au cours de l’opération de police organisée le week-end dernier, beaucoup de jeunes ont été arrêtés à Serrekunda et dans la banlieue par l’unité de la Police chargée de la lutte contre la criminalité.

En outre, des perquisitions ont eu lieu dans la banlieue, notamment à Sinchu Alhagie, une zone en pleine expansion, située à 55 km au sud de Banjul. Les personnes arrêtées, principalement des étrangers, ont été placées en garde à vue dimanche soir.

La lutte contre l’insécurité à Banjul se poursuivra jusqu’à la fin de ce mois selon une source sécuritaire contactée par APA. Ces interventions de la Police sont justifiées par la hausse des délits.

Depuis 2017, de nombreux cas de vol avec effraction, de vol à main armée et d’agression sont notés dans la capitale gambienne, poussant ainsi la population à demander au gouvernement du président de la République Adama Barrow de ne ménager aucun effort pour freiner la criminalité.

Les injonctions du FMI au Sénégal à la Une des journaux

Le plan de redressement des finances publiques proposé par le Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal fait les choux gras de la quasi-totalité des quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA.Sous le titre « Les injonctions du FMI au Sénégal », EnQuête explique que la proposition du FMI repose sur « un nouveau programme triennal (…) sans soutien financier ».

L’organisation a « sommé » l’Etat aussi de réduire son train de vie et de payer la dette due aux entreprises, souligne le journal là où Le Quotidien note que le FMI « recommande l’arrêt des subventions sur le carburant ».

« Le FMI presse le Sénégal », titre L’AS, soulignant toutefois que l’institution de Breton Wood « accompagne la mise en œuvre de la phase 2 du PSE », le plan de développement du président Macky Sall.

Mais pour Vox Populi, le FMI demande tout au moins « à l’Etat de solder ses dettes (…) et de rétablir la vérité des prix », projetant ainsi le taux de croissance à 6,8% en 2020 et 7% en 2021 contre 6% en 2019.

Toutefois pour L’Observateur, cet instrument de coordination des politiques économiques ne traduit que « les secrets du new deal entre le FMI et le Sénégal ».

Mais par la même occasion, le quotidien national Le Soleil voit que le FMI n’a fait que certifier « la bonne tenue de l’économie » après la fin de sa mission d’évaluation au Sénégal, annonçant par ailleurs « un taux de croissance de 7% en 2020 – 2021 ».

En société, La Tribune titre sur la sortie de prison du prêcheur Taib Socé qui confie à l’un des initiateurs du téléthon en sa faveur, Iran Ndao, que « c’est un miracle d’avoir collecté 100 millions en 16 jours ».

Ayant joué le rôle d’intermédiaire dans une affaire de transaction aurifère qui a mal tourné, il a été poursuivi par la partie plaignante après la fuite de l’autre partie, obligeant ainsi la justice à le soumettre à la mesure de la contrainte par corps.

Malgré tout, « j’oublie et je retourne à mon travail », a-t-il dit à sa sortie de prison hier, ajoutant être « touché par l’élan de solidarité des Sénégalais ».

En football, Stades titre sur « l’absence scandaleuse de Sadio » Mané dans l’équipe type FIFA 2019 malgré qu’il a été « excellent en club et en sélection ».

En plus de cet « oubli » dont a été victime Sadio Mané, le titre de meilleur joueur de la FIFA est revenu à Lionel Messi : « La farce de l’année », s’indigne L’AS.

Mais la seule consolation pour la star sénégalaise de Liverpool est que son homologue argentin de FC Barcelone a « voté » pour lui en tant que capitaine de sa sélection.

Développement et politique et au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè abordent, ce mardi, des sujets variés avec toutefois une dominante de ceux liés à la politique et au développement.«Commission climat pour la région du Sahel : Mobiliser les partenaires autour du plan d’investissement», affiche le quotidien national Sidwaya qui évoque ainsi, la réunion consultative de la commission climat pour la région du Sahel, tenue dimanche dernier à New York aux Etats unis d’Amérique (USA).

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a coprésidé, avec son homologue du Niger, Mahamoudou Issoufou, la rencontre.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, traite du Fonds d’entretien routier au Burkina Faso, signalant que «les voyants sont au vert».

Quant au journal privé Le Pays, il revient sur le Forum national des jeunes (FNJ), tenu la semaine dernière à Bobo-Dioulasso, la capitale économique, en se posant cette question : «Quel impact sur les préoccupations réelles des jeunes ?».  

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le même quotidien informe que Kadré Désiré Ouédraogo et Boureima Badini, deux militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont démissionné de cette formation politique.

A ce propos, Sidwaya précise que «suspendu, Kadré Désiré Ouédraogo démissionne».

De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge : «Jeu de massacre ou opération de salubrité politique ?», avant de rappeler que la crise ouverte au Sein du CDP est entrée dans une nouvelle phase à l’issue du congrès extraordinaire tenu le dimanche 22 septembre à Ouagadougou.

«En effet, statuant sur les problèmes de discipline et de cohésion, l’instance suprême du parti a procédé à l’exclusion de dix-sept cadres et militants du parti…», relate Le confrère.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole à Me Stanislas Sankara, vice-président de l’Assemblée nationale et président de l’Union pour la renaissance des partis sankaristes (UNIR/PS, majorité présidentielle).

 Celui-ci déclare, à propos de la crise au sein de l’ex-parti au pouvoir, que «je souhaite que ces querelles intestines au sein du CDP puissent définitivement l’imploser».

C’est à juste titre que Le Pays croit savoir que «l’ex-parti au pouvoir se tire une balle dans le pied».

Accord entre Abidjan et Paris sur la « re-dynamisation » des activités postales

Dans une perspective de « re-dynamisation des activés colis, logistique internationale, acheminement postal et Tracking », La Poste de Côte d’Ivoire et Le Groupe de la Poste de France, conjuguent leurs efforts, en signant une convention de coopération technique.Le protocole d’accord qui sous-tend cette convention a été paraphé en marge des travaux préparatoires du 3ème Congrès extraordinaire de l’Union postale universelle (UPU) qui s’ouvre « ce mardi 24 septembre» à Genève avec une participation de la Côte d’Ivoire qui assure la vice-présidence du congrès.    

Ce 3ème Congrès de l’UPU se déroule particulièrement au Centre de Conférences International de Genève (Suisse)..

La Côte d’Ivoire qui organise le 27è Congrès en août 2020 à Abidjan, s’imprègne déjà des différents défis en vue d’apporter des réponses idoines à la hauteur des attentes des pays membres. Dans cet élan, un « commando » a été mis en place.         

Le ministre en charge de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, qui a déjà pris les choses en main, a placé « les dossiers de la Poste parmi les actions prioritaires de son département ministériel ». 

M. Sanogo a remis la Poste de Côte d’Ivoire, l’opérateur désigné en charge du Service Postal Universel, au cœur des travaux du 27è congrès en 2020 en désignant son directeur général, Isaac Gnamba-Yao, président dudit congrès.

Il a ce fait, désigné comme chef de la délégation ivoirienne à ce congrès extraordinaire de Genève, M. Isaac Gnamba-Yao, qui assure la vice-présidence au nom de la République de Côte d’Ivoire. La délégation ivoirienne a à ses côtés une mission diplomatique de la Côte d’Ivoire. 

Ce troisième Congrès extraordinaire fait suite aux préoccupations exprimées par plusieurs Pays-membres, notamment au sujet du système de rémunération des envois de la poste aux lettres de format encombrant et aux petits paquets, et la menace des USA de se retirer de l’UPU.

Sur ce point, d’importants efforts déployés par la direction générale de l’UPU ont été relevés. Dans cette optique, « de multiples contacts et huis clos, ont cours en vue de concilier les positions avant d’aller à ce congrès au cours duquel, il apparaît impératif, selon le Bureau International, de préserver l’unité de l’Union », poursuit la note. 

Une journée préparatoire a été consacrée aux travaux. A cette occasion, la Poste de Côte d’Ivoire et Le groupe de la poste de France, ont signé cette convention de coopération technique, devant booster les services colis, la logistique internationale, l’acheminement postal et le Tracking.

D’autres points ont été par ailleurs mis à l’ordre du jour de ces travaux préparatoires, à savoir, le projet e-commerce et relations internationales, les synergies d’actions entre les opérateurs pour la réussite du Congrès UPU 2020. Ils devraient être débattus lors de ce 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU.

Sénégal : les ressources mobilisées par l’Etat évaluées à 1489 milliards FCFA

Les ressources sont mobilisées par l’Etat du Sénégal durant le mois de juillet 2019 se sont élevées à 1488,8 milliards de FCFA (environ 2,530 milliards de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de la même période de 2018, ces ressources ont progressé de 15,1% en glissement annuel

Elles sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 1408,5 milliards de FCFA et des dons pour 80,3 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, la hausse de ces ressources est principalement attribuable à la composante budgétaire (+17,7%). En particulier, les recettes fiscales se sont établies à 1327,3 milliards de FCFA à fin juillet 2019 contre 1125,4 milliards de FCFA un an auparavant, soit une progression de 17,9%.

Celle-ci résulte principalement des bonnes performances des recouvrements de droits et taxes au cordon douanier (+23,8%), de l’impôt sur le revenu (+13,7%) et de la taxe spécifique pétrole (+65,9%), à respectivement 445,7 milliards de FCFA, 231,0 milliards de FCFA et 79,1 milliards de FCFA .

« Le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 43,7 milliards de FCFA a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires », signale la DPEE. A l’inverse, les droits d’enregistrement (28,6 milliards) se sont amoindris de 8% à fin juillet 2019.

Concernant les recettes non fiscales, les revenus des domaines se sont repliés de 7,2 milliards de FCFA sur la période. Ce recul a, toutefois, été atténué par la bonne tenue des produits financiers (+13,9%) qui sont évalués à 44,3 milliards de FCFA.

Le gouvernement ghanéen annonce avoir déjoué une tentative coup d’Etat

Les autorités ghanéennes ont annoncé, lundi, avoir déjoué une tentative de coup d’Etat au siège du gouvernement à Jubilee House, menée par trois individus qui sont actuellement en détention.Le ministère de l’Information a déclaré vendredi dernier, une opération conjointe de sécurité du personnel du renseignement de défense (CID) et le Bureau des enquêtes nationales (BNI), a mené une opération réussie qui a conduit à l’arrestation de trois personnes et la récupération de plusieurs armes, engins explosifs et munitions à Accra et Bawaleshie près de Dodowa.

« L’opération conjointe visait à neutraliser un complot élaboré ciblant la présidence, dans le but ultime de déstabiliser le pays », peut-on lire dans le communiqué ministériel.

L’arrestation et la saisie interviennent après quinze mois de surveillance et de collecte de preuves sur les activités des principaux suspects avant que les agents de sécurité n’étouffent dans l’œuf ce qui est décrit comme un coup d’État en préparation.

Les suspects détenus dans le cadre de ce « coup d’État déjoué » ont été identifiés comme étant Frederick Yao Mac-Palm, M. Ezor Kafui (fabricant d’armes local) et M. Bright Allan Debrah Ofosu (alias BB ou ADC).

Selon le ministère de l’Information, la surveillance des activités des suspects a commencé en juin 2018, lorsque le Dr. Mac-Palm et Bright Allan Debrah Ofosu ont commencé à organiser une série de réunions au Next-Door Beach Resort, à Teshie, et ailleurs à Accra, pour atteindre leurs objectifs.

« Entre juin et août 2018, Dr. MacPalm a contacté un certain nombre de militaires en service et les a persuadés d’exécuter un complot pour obtenir des armes, prendre en charge des installations clés et obtenir un financement afin de prendre le pouvoir. Ces réunions ont fait l’objet d’un suivi attentif », a déclaré le ministère.

En août 2018, le Dr Mac-Palm et deux autres personnes, Kennedy Amoah et le Dr Albert Sam (basé aux Etats-Unis) ont formé un groupe appelé « Take Action Ghana » (TAG), sous prétexte de mobiliser les jeunes pour la construction de la nation, l’éducation, la santé et le logement des nécessiteux.

« Les preuves disponibles indiquent que l’intention était de construire une base de soutien des jeunes et de les radicaliser contre l’autorité politique au Ghana », ajoute le ministère.

« Dans le cadre de ce programme, le Dr Mac-Palm a engagé un certain M. Ezor d’Alavanyo pour produire des armes et des engins explosifs improvisés de fabrication locale pour cette opération. En juillet 2019, M. Ezor a installé un atelier dans un conteneur, utilisé à l’origine comme laboratoire de radiologie, dans les locaux du Citadel Hospital, et a commencé à produire les armes et les engins explosifs improvisés en interne », poursuit le ministère.

Il ajoute que le 10 septembre 2019, le Dr Mac-Palm et M. Ezor se sont procuré à l’hôpital universitaire de Korle Bu des produits chimiques essentiels à mélanger avec de la poudre à canon, des gravillons de pierre, des aiguilles chirurgicales et du poivre en poudre pour leurs opérations.

Il aurait également engagé un ouvrier de l’atelier de base du camp de Birmanie pour fournir 10 fusils de 47 AK, pour lesquels il aurait versé une avance de 7000 cédis ghanéens.

Toujours selon le communiqué du ministère de l’Information, « le jeudi 19 septembre 2019, vers 23 heures, le Dr Mac-Palm, M. Ezor et un soldat se sont rendus dans une zone proche de la plage de Laboma Beach pour tester des armes fabriquées localement ».

Le lendemain 20 septembre 2019, entre 9h 15 et 17h 55, une équipe de sécurité a entrepris l’opération qui a conduit à l’arrestation du Dr Mac-Palm et de ses complices, puis à la saisie des armes et des munitions.

Mali : une mine explose dans une salle de classe

Une mine a explosé, dans la nuit de samedi à dimanche, dans une salle de classe à Diougani dans le cercle de Koro (région de Mopti), a appris APA lundi de source sécuritaire.« La mine visait des forces armées maliennes qui depuis un moment séjournent dans ces salles de classe », a confié à APA un responsable de la cellule de communication de l’armée malienne.

« C’est très tard dans la nuit que le bruit de la déflagration a ameuté tout le village. Il n’y a heureusement pas eu de perte en vie humaine, mais la salle de classe a été complétement détruite par l’explosion », a ajouté notre source.

Cette explosion est intervenue à la veille de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Mali. Elle est survenue aussi à la veille de la rentrée scolaire prévue pour le 2 octobre 2019.

Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour connaître les auteurs de cet acte qui a été vivement condamné par les autorités locales.

Burkina: sept morts dans un accident de la circulation

Un accident de circulation survenu dimanche soir à l’ouest du Burkina Faso, sur la Route nationale n°1 reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso a fait sept morts et six blessés, a appris APA lundi de sources concordantes.Selon des témoins, l’accident s’est produit dimanche aux environs de 19 heures 30 mn à Makognadougou, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, entre un camion-remorque d’immatriculation malienne et un mini car de marque Dina.

Les blessés, précise-t-on, ont été évacués et pris en charge au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé.

Dakar en effervescence à quatre jours de l’inauguration de Massalikoul Jinaan

Plus grande mosquée de l’Afrique de l’ouest, selon plusieurs observateurs, Massalikoul Jinaan, un symbolique édifice de la communauté mouride situé au cœur de la ville de Dakar, sera inaugurée vendredi 27 septembre 2019 après plus de sept ans de chantier sous la houlette de trois khalifes généraux, petits-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, dont l’actuel Serigne Mountakha Mbacké qui a été accueilli hier en grande pompe dans la capitale sénégalaise en prélude de l’évènement où sont attendues plusieurs personnalités.Attendant le cortège du huitième khalife des mourides depuis la matinée du dimanche, un des nombreux disciples, ceinture nouée autour de son grand boubou, se pavane en parfumant la rue menant à la mosquée, pratiquement déserte ce matin.

Mais au fil des heures, cette fluidité se transforme en mirage, les fidèles mourides affluant de partout pour accueillir leur khalife.

Certains vont même depuis l’autoroute à péage pour jalonner l’itinéraire de Serigne Mountakha Mbacké, déclamant même parfois des « xassida » ou panégyriques de Serigne Touba, dont l’un d’eux, « Massalikoul Jinaan » ou « les itinéraires du paradis », porte le nom de la majestueuse mosquée.

Arrivé à Dakar peu après l’après-midi en provenance de Touba (centre), fief de la communauté mouride, ce dernier a mis du temps avant de rejoindre l’édifice religieux situé à Colobane et non loin de la maison du Parti socialiste (PS).

Bâtie sur une superficie de 10.000 m2 pour un investissement de « plus de 20 milliards FCFA par la communauté mouride », large de millions de disciples, Massalikoul Jinaan compte cinq minarets, dont un de 75 mètres et quatre de 45 mètres, faisant d’elle l’une des plus grandes mosquées du pays et de la sous-région.

Elle peut accueillir 8000 fidèles dans la grande salle de prière et 3000 dans l’aire attenante destinée aux femmes, sans compter les 20.000 places réservées à l’esplanade extérieure.

Construite sous les directives du dernier des fils de Serigne Touba khalife des mourides, Serigne Saliou Mbacké, décédé en 2007, sa construction a réellement démarré cinq ans après, soit le 12 juillet 2012, avec le septième khalife Serigne Sidy Makhtar Mbacké… même si la pose de la première pierre avait été effectuée par Serigne Bara Mbacké, sixième khalife et premier petit-fils à monter sur le trône.

Ainsi son inauguration est « une fête pour l’islam », souligne l’entrepreneur Mbackiyou Faye, l’un des maîtres d’ouvrage délégués et représentant du khalife à Dakar.

« La mosquée n’appartient ni aux mourides, ni aux layènes, ni aux tidianes, elle est à Allah », précise dans Vox Populi Ibra Thioune Madior, un disciple qui se dit « fier de ce bijou qui fait partie de l’une des plus grandes mosquées de l’Afrique de l’ouest ».

Pour son condisciple Daouda Guèye, « cette mosquée est une promesse que Dieu a faite à Serigne Touba », dont le nom complet est Cheikh Ahmadou Bamba qui est l’une des figures de la résistance pacifique du pays entre le 18e et le 19e siècle.

« Il lui avait dit que je t’offrirais quatre mosquées. Et Il l’a fait. Il s’agit de la mosquée de Touba, celle de Ndiareme, de Darou Moukhty et Massalikoul Jinaan », a ajouté le fidèle mouride.

Un mois avant, le Français Jean-Michel Cadenas, proche de Marine Le Pen, leader du Rassemblement National, un parti d’extrême droite, avait critiqué sur Twitter cette œuvre, soulevant une levée de boucliers contre lui de la part de l’opinion sénégalaise.

« A Dakar sera inaugurée la mosquée Massalikoul Jinaane, vue comme un emblème contre l’Occident pour un coût de 30 millions d’euros qui n’iront pas aux pauvres du Sénégal. Soyons sérieux, pour cela, il y a l’aide international au développement! », avait-il déclaré.

Toutefois, la communauté mouride est plus que fière de son édifice et enclenche même, à quatre jours de son inauguration, plusieurs activités au sein de l’enceinte dont des panels portant notamment sur le soufisme et sur la vie et l’œuvre de certains fils de Bamba.

Par ailleurs, l’évènement, auquel se sont accrédités déjà plusieurs journalistes, sera marqué par la présence simultanée de l’ex-président Abdoulaye Wade et de son successeur Macky Sall, en froid depuis l’incarcération du fils du premier, Karim Wade, lors du premier mandat (2012 – 2019) du second.

On annonce également la présence du prince Moulay El Hassan, fils du roi Mohammed VI du Maroc.

Mauritanie : mise en adjudication de 9 milliards FCFA en bons de trésor

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) et le Trésor mauritanien ont annoncé conjointement, lundi, le lancement d’un appel d’offres pour la cession de bons de trésor d’un montant global de 560 millions d’ouguiya MRU, soit 9 milliards de FCFA.Ce montant est divisé en trois tranches selon les échéances, précise la BCM dans un communiqué consulté lundi par APA.

Il s’agit de 360 millions d’ouguiya MRU pour une échéance de 4 semaines, 100 millions pour 13 semaines et 100 autres millions pour 26 semaines.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée au 26 septembre courant.

Nigeria : L’armée arrête cinq fournisseurs de matériels aux terroristes

L’armée nigériane a arrêté cinq fournisseurs clés de matériels aux terroristes et combattants et a renvoyé trois soldats impliqués dans une série d’enlèvements.L’arrestation a été rendue possible grâce à l’Opération d’identification positive (OPPI) dans le nord-est, théâtre de la guerre contre les insurgés de Boko Haram.

Le colonel Ado Isa, directeur adjoint des Relations publiques de l’armée a déclaré lundi que les troupes impliquées dans l’Opération avaient intensifié leurs recherches et arrestations de tous les éléments criminels présumés qui sillonnent actuellement certaines parties du Nord-est.

Il a ajouté que le commandement des opérations sur le terrain avait enjoint au public de toujours disposer de moyens d’identification valables, tels que la carte d’identité nationale, lors de déplacements ou de passages dans les Etats d’Adamawa, de Borno et de Yobe.

L’armée a déclaré qu’il existait des informations crédibles selon lesquelles certains des criminels en fuite se cachaient dans certains villes et villages des Etats de Borno et de Yobe en particulier et du Nord-est en général.

« Les troupes sont priées de vérifier strictement les moyens d’identité légitimes, tels que la carte d’identité nationale, la carte d’immatriculation des électeurs, le permis de conduire et les passeports internationaux ou toute autre pièce d’identité officielle valide avant d’autoriser le passage de ces personnes. En conséquence, l’Opération se poursuit dans la région et cinq grands chefs terroristes fournisseurs de logistique ont été appréhendés », a-t-il déclaré.

Il a révélé que le général de division Olusengun Adeniyi, commandant l’opération dénommée Lafiya Dole, a déclaré que les soldats licenciés avaient été remis à la police de Maiduguri.

Adeniyi a ajouté que les soldats avaient été arrêtés avec 22 autres suspects par une patrouille commune dimanche matin dans un bâtiment situé à la périphérie de Maiduguri.

Renforcement de capacités: la Côte d’Ivoire, 1er pays Africain à adhérer au Programme DFSP de la BM

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé lundi avec la Banque mondiale un protocole sur le Programme pour le renforcement des capacités des cadres du secteur public (DFSP), permettant au pays de devenir le premier Etat Africain à adhérer à ce projet de l’institution.Le protocole d’accord a été paraphé pour le compte de la Côte d’Ivoire, par le ministre de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, respectivement Adama Coulibaly et Moussa Sanogo. Du côté de la Banque mondiale, le document a été signé par le vice-président en charge des Ressources humaines, Ousmane Diagana.

La cérémonie de signature s’est déroulée à la Primature, au Cabinet du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, en sa présence. Elle intervient dans le cadre d’une visite à Abidjan de M. Ousmane Diagana, du 20 au 24 septembre 2019.   

Le DFSP, un programme phare de la Banque mondiale institué en 1997, permet aux pays membres d’identifier des domaines de développement de connaissances et de compétences techniques, et de désigner des candidats qui seront formés dans ces domaines au sein du Groupe de la banque.

M. Ousmane Diagana a fait savoir que le processus de sélection est fondé sur trois principes, notamment la transparence, la compétence, et l’exigence. La banque, au tout début, s’accorde avec les pays participants sur les domaines sectoriels et techniques prioritaires pour le recrutement.

Le coût de cette formation qui va durer deux ans, s’élève à « un peu plus de 1 milliard de Fcfa et va prendre essentiellement en charge les salaires et les autres bénéfices que les employés reçoivent », a indiqué M. Diagana, ancien directeur des opérations de la banque mondiale en Côte d’Ivoire.

Il a ajouté que pour ce qui concerne « les frais de mission, la formation continue et le renforcement des compétences à l’intérieur de l’institution, ces dépenses vont être prises en charge par la Banque mondiale ».    

« Tous les pays participants au programme, y compris la Côte d’Ivoire, pourront alors soumettre une liste de 3 candidats par poste », a-t-il poursuivi, tout en soulignant que ce montant que déboursera l’Etat ivoirien peut permettre d’encadrer « au moins 12 professionnels » du secteur public.  

Le programme offre deux fenêtres de recrutement soit au siège soit dans les bureaux pays, a précisé M. Diagana. Pour les professionnels en début de carrière (JPOs), il est exigé un « Master (BAC+4) + 2-3 ans d’expérience professionnelle pertinente ».

En outre, le programme vise des cadres à mi-parcours « Master+ 5 ans d’expérience professionnelle, dépendant du grade ». La banque veut faire l’expérience de recruter des diplômés issus des écoles locales performantes, mais ayant une maîtrise de l’Anglais, la langue principale de travail.

Le Premier ministre ivoirien s’est dit « fier » que la Côte d’Ivoire soit le premier pays Africain à rejoindre le Projet pour le renforcement des capacités du secteur public qui permet aux pays donateurs d’insérer leurs cadres dans différentes unités du Groupe de la Banque mondiale afin de renforcer leurs capacités.

La Banque mondiale offre la possibilité au personnel formé d’intégrer le groupe. Les candidats retenus auront un contrat initial de deux ans avec possibilité de prorogation d’une année supplémentaire payée par le fonds.

A ce jour, le programme compte 17 pays donateurs que sont l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne (BMZ, GIZ)), l’Islande, l’Italie (MOFA, MELS), le Japon, la Corée, le Koweït, les Pays Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume Uni.

La Banque mondiale emploie, aujourd’hui, « 102 Ivoiriens dont 11 assument, à différents niveaux, des responsabilités managériales et décisionnelles très importantes ». Les jeunes Ivoiriens qui seront sélectionnés pourront donc bénéficier du mentoring et du coaching de leurs aînés dans la banque.

Au sein du Groupe de la Banque mondiale, l’on enregistre 12,5% d’Africains, selon un dénombrement de la direction de l’institution financière mondiale qui a mis en place le Programme Trust Fund (fonds fiduciaire) pour soutenir le capital humain des Etats.   

Religion, histoire et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont les principaux sont l’accueil populaire réservé hier à Dakar au khalife général des mourides, la polémique sur l’Histoire générale du Sénégal et le décès à l’âge de 95 ans du virtuose du xalam, Samba Diabaré Samb.« Dakar déroule le tapis rouge à Serigne Mountakha », titre L’AS là où L’Observateur note « un accueil majestueux du khalife général des mourides à Dakar » en prélude de l’inauguration de la grande mosquée Massalikoul Jinaan vendredi prochain.

« Le khalife des mourides accueilli en grande pompe », indique pour sa part Vox Populi, rapportant que « des milliers de fidèles en transe » ont jalonné le long de l’itinéraire. Ce faisant, la capitale sénégalaise était « sous l’emprise d’embouteillages inhabituels en cette journée de dimanche », avec une « grosse bousculade » à l’arrivée du guide religieux, raconte le journal.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien indique que le coordonnateur du comité de rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, Pr Iba Der Thiam, « fait son mea culpa » après le « controverse » né de la publication des cinq premiers volumes.

« Notre travail n’est pas parfait », déclare l’historien et ancien ministre, avant de confier ceci au Quotidien : « nous allons recueillir les critiques justes et fondées ».

Au sujet de la mort, samedi, de Samba Diabaré Samb, Sud Quotidien note qu’un « monument de la culture s’effondre » là où Le Quotidien estime que le luth traditionnel, le Xalam, « perd son virtuose ».

Samba Diabaré Samb était tout justement « un virtuose du xalam et maître de la parole », résume le quotidien national Le Soleil qui placarde à sa Une ce témoignage du président Macky Sall : « Avec son xalam, il savait réveiller l’ardeur de la Nation ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien informe que « Macky fait marche arrière » et ramène  « de 8 à 5 ans » l’importation des véhicules d’occasion.

En politique, L’Observateur publie une enquête sur « le train de vie de Me Wade à Dakar » et donne des éléments sur « le coût de son séjour +présidentiel+ à Terrou-Bi », un hôtel chic situé sur la côte.

Le journal donne également des détails sur le loyer « exorbitant » de sa maison sur la Corniche de Dakar et fait des « révélations sur ses ressources financières et sur ses donateurs ».

En football, Record salue la performance des Lions avec leurs clubs, notamment Sadio Mané et Krépin Diatta.  Le premier comptabilise avec Liverpool six victoires en autant de journées en Premier League et le second a inscrit un doublé pour son équipe du FC Bruges.

Toujours en football, le journal note que les Lions du championnat local « assurent l’essentiel » en s’imposant samedi devant la Guinée 1-0 pour la manche aller des éliminatoires du CHAN 2020.

La crise au CDP fait les choux gras de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement la situation de crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), non sans s’intéresser au forum de jeunes, tenu récemment à Bobo-Dioulasso.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (Capitale économique du Burkina), rapporte qu’à l’issue du congrès extraordinaire du CDP, tenu la veille à Ouagadougou, certains membres du Bureau politique national ont été exclus des instances du parti.

Le journal cite à sa Une, des noms comme Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Fati Ziba, Salia Sanou et Mathieu Sanou, définitivement exclus du CDP, soulignant que d’autres militants tels que Boureima Badini, Juliette Bonkoungou et Roland Diallo, sont suspendus pour 12 mois.

«CDP : Le congrès nettoie les écuries d’Eddie», arbore, pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui présente l’image du président du CDP, Eddie Kombgoïgo.

Le confrère rapporte que «finalement tenu hier dimanche 22 septembre 2019 après une décision favorable de la justice, le congrès extraordinaire du CDP a prononcé des exclusions et des suspensions à l’encontre de nombreux militants, dont plusieurs cadres».

L’Observateur Paalga publie les listes complètes des exclus et des suspendus du CDP, avant de parler de «la victoire judiciaire de Komboïgo».

Quant au quotidien Le Pays, il met en exergue : «Congrès extraordinaire du CDP : Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Salia Sanou, Rasmané Daniel Sawadogo…exclus», avant de publier la «réaction de quelques exclus».

Le même journal revient sur la 19e édition du forum national des jeunes, tenu du 18 au 21 septembre à Bobo-Dioulasso, titrant : «Les jeunes ont posé leurs préoccupations au président».

A ce sujet, L’Observateur Paalga fait remarquer que lors du face-à-face entre les jeunes et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, celui-ci a fait des propositions.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, indique que «la jeunesse burkinabè (était) en conclave à Bobo-Dioulasso».

L’éditorialiste du journal, évoquant cette rencontre, fait observer la nécessité de «changer de vision», précisant qu’«à chaque forum ses enjeux et sa cible».

«Celui (le forum) qui s’est tenu à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso, du 18 au 21 septembre interpelle clairement la jeunesse sur son +son rôle et sa responsabilité dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergeante dans un contexte de lutte contre l’insécurité+», rappelle l’éditorialiste de Sidwaya.

Côte d’Ivoire: seulement 36 hôtels, bars et maquis en règle à Cocody ( Ministère)

Seulement 36 hôtels, bars et maquis sont en règle sur 411 contrôlés par l’inspection générale du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, indique une note d’information transmise dimanche à APA.Cette inspection des établissements de tourisme s’inscrit dans le cadre d’une opération de contrôle de ces établissements initiée il y a quelques mois par ce département ministériel. Ce contrôle qui a déjà pris fin dans les communes de Cocody, Plateau et Bingerville,  concerne tous les établissements de tourisme de la Côte d’Ivoire et devrait s’achever le 30 septembre prochain. Au-delà de cette date, précise le ministère, les établissements de tourisme non en règle, seront fermés. 

« L’inspecteur général du tourisme sur rapport de ses quelques 200 agents assermentés sur le terrain, fait ressortir en guise des données statistiques, à Cocody par exemple, sur 411 établissements visités, seulement 36 seulement sont en règle… Après le 30 septembre, délai de rigueur, ces établissements seront fermés», prévient  la note citant Pascal Mahan, l’inspecteur général du ministère du tourisme et des loisirs.

 Selon le ministère, seulement 1/4 des contrevenants a répondu à la convocation de l’inspection générale. En attendant les communes d’Abobo, Adjamé, Anyama et Attécoubé dans le district d’Abidjan, cette opération de contrôle se poursuit dans les communes d’Abidjan sud ( Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Boüet) ainsi que dans la cité balnéaire de Grand-Bassam. 

« En ce concerne l’intérieur du pays, les services du ministère du tourisme et des loisirs relèvent qu’actuellement, ce sont respectivement 65 établissements qui font l’objet d’inspection et de contrôle à Bouaké, 160 à Yamoussoukro, 100 à Korhogo et 103 à San-Pedro», indique par ailleurs, le texte.

 « Tous les contrevenants sont passibles de poursuites de même que ceux qui font entrave  à la mission des agents assermentés. Avec à la clé des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 3 ans d’emprisonnement assorties d’amendes pécuniaires », conclut la note.

Le champ d’action du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs, rappelle-t-on, inclut entre autre, les activités de l’hôtellerie, la restauration et les activités assimilées ( Restaurants, maquis, bars, cafés, glaciers, salons de thé…), les agences de voyage et locations de véhicules, guides de tourisme, agences d’hôtesses, night-clubs… Cette opération de contrôle des établissements de tourisme qui a débuté il y a quelques mois en Côte d’Ivoire, vise notamment à assainir les activités liés au tourisme et aux loisirs dans le pays.

Elu président la Jeunesse du FPI, Ferdinand Lia Gnan succède à Konaté Navigué

Ferdinand Lia Gnan a été élu dimanche président de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) avec 79,83% des suffrages exprimés devant Honorat Djanwé 13,90% et Guillaume Vavi 4,36%, succédant à Navigué Konaté, en poste depuis 18 ans.M. Lia Gnan a obtenu 1 390 voix (79,83%) devant Honorat Djanwé 242 voix (13,90%) et Guillaume Vavi, crédité de 76 voix soit 4,36%, à l’issue du 1er Congrès extraordinaire de la Jeunesse du FPI, qui s’est déroulé du 21 au 22 septembre 2019 au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Le décompte ressort 1 741 votants,  32 bulletins nuls et un bulletin blanc. Candidate unique au poste de commissaire aux comptes, Monique Amenan Nguessan, a obtenu 1 260 voix soit un taux de 72,54% à l’issue du scrutin qui a duré de 10h GMT à 17h41, soit plus de sept heures de vote. 

Le nouveau secrétaire national de la Jeunesse du FPI, Ferdinand Lia Gnan, a dans ses premiers mots, dit « merci » aux jeunes, à qui il a dédié cette victoire. Pour lui, « c’est tout le Front populaire ivoirien qui gagne » tout en saluant ses adversaires à ce scrutin. 

Lia Gnan envisage de « redynamiser le FPI et bâtir le futur du parti ». Car, cette flamme allumée ne doit pas s’éteindre, parce que sur le terrain, le défi attend la jeunesse pour les joutes électorales à venir. Il a placé son mandat sous le triptyque : rupture, engagement et responsabilité. 

« Demain nous appartient camarades, l’heure a sonné, ce n’est pas le moment de dormir pour ne pas rater le virage de 2020 », a-t-il lancé, invitant la jeunesse à se lever, prendre son bâton de pèlerin,  en avant pour ce scrutin.  

Le secrétaire national sortant Konaté Navigué a fait le passage de flambeau avec Ferdinand Lia Gnan devant le président statutaire du FPI Affi Nguessan, lui souhaitant de « la discipline (dans sa démarche), la foi et la détermination pour réussir sa mission ». 

M. Affi dont le parti, le FPI, connaît une dissidence, semble être isolé au sein d’une nouvelle plateforme de l’opposition ivoirienne. Et ce, du fait que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), tête de file de cette coalition, se rapproche du camp du FPI qui considère M. Gbagbo comme son « président ».    

Le président du FPI a avoué avoir « la peur au ventre » pour la mobilisation. Il s’est félicité pour la réussite de l’événement qui a réuni « plus de 5 000 participants venus de toutes les fédérations sur l’étendue du territoire national », dans un discours.  

« Nous marchons vers le pouvoir et le pouvoir marche vers nous », a déclaré M. Affi, soutenant que le FPI est « une force incontournable qui compte et qui va vers la victoire en 2020 » et « vers la refondation du pays ». 

Le 1er Congrès extraordinaire de la Jeunesse du FPI, ouvert samedi, s’est s’achevé dimanche. M. Affi a appelé Lia Gnan à « insuffler une nouvelle conscience dans l’aventure engagée pour ramener le FPI au pouvoir », annonçant pour bientôt le renouvellement du bureau des femmes du partis. 

Un écosystème lancé à Abidjan pour juguler les impayés locatifs

Depuis plusieurs années la Côte d’Ivoire connaît une crise du logement. Face à cela, un professionnel de la gestion de biens immobiliers, Juste Bouhoussou, a mis en place un écosystème qui garantit le paiement de loyers des propriétaires mais également des locataires.Devant un parterre d’acteurs du secteur immobilier, des propriétaires et des locataires, Juste Bohoussou, a présenté samedi à Abidjan l’écosystème de son projet entrepreneurial, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI).  

Ce jeune ivoirien, diplômé en droit, notamment engagé dans la gestion des biens immobiliers depuis 2015, propose des solutions calquées sur le modèle des compagnies d’assurance, un facteur qui n’est pas anodin, car ayant fait ses armes dans une maison d’assurance en qualité de commercial.      

A travers son agence Archimonext, dont il est le directeur général, M. Bohoussou, veut au-delà du règlement des impayés locatifs, apporter une plus-value au secteur de la gestion immobilière en Côte d’Ivoire. Ce qui l’a amené à mettre au point « Tangany », une sorte d’épargne amortissant l’acte locatif. 

Avec ce système de prime, l’apporteur d’affaires peut recevoir 12 mois (1 an) de loyer par avance à partir de la quatrième année de gestion. Celui-ci, en plus de sa commission de 40% sur chaque appartement, bénéficie d’un an de bail après avoir apporté notamment 10 immeubles.    

« Nos portefeuilles d’affaires sont dans tous les milieux », que ce soit le magistrat ou le préfet « nous lui payons sa commission et s’il nous apporte dix clients, en plus de sa commission, nous lui verserons un an de loyer, et s’il veut un appartement, on lui offre un an de bail », a précisé M. Bohoussou.  

Pour lui, il n’y a pas de franchise. Sûr de son système, étendu également à l’intérieur du pays, il assure à tous ceux qui font les démarches auprès des propriétaires immobiliers le paiement de leurs dus à l’instar des commerciaux.    

« Les agences, en général prennent 10% pour leurs prestations, mais nous on fonctionne comme une prime d’assurance », insiste-t-il. Ce taux qui est fonction du loyer, est greffé sur tous les loyers en accord avec le propriétaire aux fins de déterminer le montant net du loyer.  

Un coefficient fixe de 0,12 est greffé sur le loyer, et par « exemple, pour un loyer à 80.000 Fcfa, nous avons avec la prime Tangany  9 600 Fcfa. De ce fait, le loyer net au propriétaire est de 70.400 Fcfa », a fait observer M. Bohoussou.  

L’avantage de ce taux, soutient-il, est qu’il garantit au propriétaire le paiement de son loyer même en cas de défaillance du locataire. Le propriétaire perçoit ainsi chaque mois et sans problème le net de son loyer qui est de 70.400 Fcfa, a-t-il illustré.   

« Après trois ans de gestion, à partir de la quatrième année, nous prenons la prime que nous avons collectée et c’est ça qui nous permet de payer le loyer par avance », explique-t-il,  tout en soulignant que le propriétaire délègue à l’agence la gestion de son bien immobilier.  

Martiale Bonahi, une jeune dame, héritière de biens immobiliers, confie avoir contacté M. Bohoussou pour l’aider à faire ses recouvrements de loyers, d’où est partie cette idée entrepreneuriale. Après un essai, elle interrompt le contrat, mais compte y revenir vu sa « crédibilité ». 

Mme Bony Marie Jeanne, mère du footballeur ivoirien Wilfried Bony, s’est dit séduite par cette innovation en matière  de gestion  immobilière. Cette dernière qui affirme connaître plusieurs propriétaires qui souffrent, dit conseiller son fils à investir dans l’immobilier.   

Xénophobie: quand des rapatriés nigérians racontent le calvaire sud-africain!

A l’instar des centaines de Nigérians ayant récemment fui les attaques xénophobes en Afrique du Sud, partagés entre la joie d’avoir échappé à la mort et le désespoir d’avoir tous laissé derrière tous leurs biens, Bisi Aremu n’a que très peu de bons souvenirs de son séjour dans la Nation arc-en-ciel.La jeune femme qui tenait un salon de manucure et de pédicure à Johannesburg depuis près de cinq ans, a préféré sa vie sauve à son commerce suite aux violences qui ont fait plusieurs morts et des milliers de personnes de déplacées dans les pays voisins, notamment en eSwatini, au Lesotho et au Mozambique.

Mère de trois enfants, Aremu se rappelle, non sans amertume, le train de vie qu’elle menait à Johannesburg avant de tout perdre en quelques jours quand les étrangers sont aussitôt devenus la cible d’une furie xénophobe inédite portée par de jeunes Sud-africains pour la plupart sans emploi.

« Je me suis réveillée un matin et je pensais qu’il n’était plus prudent de rester dans ce pays », a-t-elle confié à l’Agence de Presse Africaine, sur un ton plein de colère et de frustration.

 Aremu et les centaines de Nigérians rapatriés volontairement dans leur pays se considèrent comme peu chanceux, pour avoir échappé à la mort.

En racontant le film de leurs derniers jours dans la Nation arc-en-ciel, la plupart des rapatriés estiment que l’Afrique du Sud aurait dû mieux les traiter, au regard de son histoire récente face à l’apartheid qui aurait encore d’autres conséquences si les pays africains n’étaient pas intervenus pour libérer le pays.

Depuis le début des premiers actes de violences xénophobes en Afrique du Sud il y a plus de huit ans, les Nigérians ont souvent subi de nombreux torts. Quelque 118 morts ont été d’ailleurs enregistrés depuis 2016 par les autorités nigérianes.

Outre les pertes en vies humaines, les Nigérians en Afrique du Sud ont subi des préjudices matériels estimés à des dizaines de millions de dollars.

Ces scènes de pillage contre des propriétés de la communauté nigériane sont pour la plupart causés par des gangs locaux, en particulier dans les quartiers de Johannesburg.

Partagés entre désespoir et confusion, ces Nigérians rapatriés ont amèrement fustigé la quasi-impunité face à des attaques xénophobes contre leurs maisons et leurs entreprises.

A l’instar de Chuks Okoma, qui a vécu en Afrique du Sud pendant six ans, les rapatriés disent avoir échappé de justesse à la mort, d’où leur retour volontaire dans leur pays natal.

 « Pendant mon séjour en Afrique du Sud, je n’avais ni travail, ni domicile. J’étais un sans-abri, alors, que faire là-bas quand on a une famille au Nigeria ? », s’interroge-t-il

« Les membres de gangs sud-africains sont impliqués dans le commerce de drogue, en concurrence avec d’autres étrangers. Parfois, ils mènent la vie dure aux étrangers. Et la police est là, atone et muette ne fait que regarder, heureuse de la situation. Pour moi, c’était fini de voir cela », at-il ajouté.

 D’autres rapatriés comme Anoze Uchenbi peinent même à raconter les peines qu’ils ont vécues en Afrique du Sud non sans regretter les scènes de représailles contre les commerces sud-africains au Nigeria, ciblant notamment les centres commerciaux Shoprite.

Pour Uchenbi, la mainmise des étrangers sur plusieurs secteurs d’activités a fini par installer une certaine jalousie au point de susciter ces attaques contre les Nigérians en Afrique du Sud où les autochtones « n’ont aucune autre option idée de faire face à la concurrence que par la violence ».

« Ils (les Sud-Africains) ont fait preuve d’une hostilité absurde », a lancé à APA ce jeune Nigérian qui a dû laissé son fils unique avec sa femme mariée sur place au cours de ses 12 ans de séjour en Afrique du Sud.

Tout comme Uchenbi, Juwon Sadiku, un homme d’affaires revenu récemment d’Afrique du Sud suite aux violences, regrette avoir séjourné dans ce pays.

« Nous l’avons échappé belle. C’était terrible. Ces criminels font des perquisitions de maison en maison à la recherche de Nigérians, sous le regard de la police de Pretoria », a-t-il martelé, ajoutant amèrement que l’apartheid sévit encore dans la Nation arc-en-ciel.

Parmi les Nigérians qui regrettent s’être établis en Afrique du Sud, figure également Rose Uwadiae, originaire de l’État d’Edo.

Après six ans vécu à Pretoria, cette mère de deux enfants issus de son mariage avec un Sud-Africain, s’étonne qu’elle ne soit épargnée.

« Même mes enfants et moi avons été la cible de harcèlements souvent violents », a-t-elle lancé, la colère à la gorge.

« J’ai dû faire une déclaration sous serment pour renier à mes droits de maternité avant de pouvoir quitter cet enfer sud-africain « , a-t-elle ajouté, visiblement sous le choc de cette séparation soudaine avec ses enfants.

Rose dirigeait une entreprise florissante, spécialisée dans la vente de vêtements nigérians «Adire».

« J’étais obligée d’offrir quelques vêtements à des policiers pour les soudoyer sans raison. Mon magasin a été pillé à plusieurs reprises. C’était ma vie qui était en danger, alors je devais partir  », a-t-elle lancé.

Ces attaques xénophobes ne peuvent être plus inopportunes pendant que les chefs d’état africaines murissent le projet d’une zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).

« J’ai mes doutes sur un marché unique qui permette la libre circulation des personnes et des biens. Comment ce projet fonctionnera-t-il en Afrique du Sud ou encore au Ghana où, dans de nombreux cas, des magasins appartenant à des Nigérians sont saisis sans aucune raison?, se demande Chris Ndibe, consultant sur la zone franche économique,

Selon lui, l’accord de libre-échange semble toujours une mascarade alors qu’il a été conclu le 7 juillet dernier à Niamey, la capitale nigérienne, en marge du Sommet de l’Union Africaine.

« Les attaques xénophobes en Afrique du Sud durent depuis plus de deux semaines et nous ne voyons aucune action concrète de l’Union africaine (UA), principal moteur de l’AfCFTA. C’est le début de l’échec du projet d’unité africaine dont nous parlons si régulièrement  » at-il confié à APA.

Pour rappel, un premier groupe de 188 Nigérians est arrivé à Lagos le 12 septembre dernier en provenance d’Afrique du Sud. Cinq jours plus tard, un autre groupe de 315 a été accueilli à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos.  D’autres Nigérians attendent encore d’être évacués après avoir volontairement manifesté leur intérêt de retourner au bercail pour fuir les vagues de violence anti-immigrés dans les villes de Pretoria et Johannesburg.

 

Burkina: plus de 2 100 écoles affectées par le terrorisme (ministre)

Faisant l’état de la situation des établissements affectés par l’insécurité à l’orée de la rentrée scolaire 2019-2020 au Burkina Faso, le ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro a indiqué que 2 152 écoles ont été fermées du fait du terrorisme dans le pays.Selon le ministre, les chiffres datant du 21 juin 2019, montrent également que ces écoles fermées touchent 296 757 élèves répartis dans les régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel. 

Stanislas Ouaro regrette aussi que « 192 établissements post-primaires et secondaires accueillant 42 720 élèves soient également fermés », ajoutant que 879 enseignants du primaire sont touchés et devraient être redéployés dans d’autres zones du pays.

Néanmoins, Pr Ouaro assure que les préparatifs de la rentrée scolaire 2019-2020 se déroulent globalement dans de bonnes conditions, précisant que la rentrée administrative est effective depuis le 16 septembre dernier. 

«En attendant la rentrée pédagogique prévue le 1er octobre prochain, la plupart des enseignants du primaire ont commencé leur conférence pédagogique. Tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité dans les zones d’insécurité», a-t-il fait remarquer.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

CHAN 2020 : les Mourabitounes de Mauritanie tiennent en échec les Aigles du Mali

L’équipe de football locale mauritanienne a fait match nul celle du mali, samedi soir au stade Cheikha Boïdiya de Nouakchott.Le score du match comptant pour la phase aller du dernier tour éliminatoire du CHAN Cameroun 2020 a été de zéro à zéro.

Le match retour est prévu dans la période du 18 – 20 Octobre prochain dans la capitale malienne Bamako.

La Mauritanienne vient de gagner un point dans le nouveau classement de la Fédération internationale de football association (FIFA) en occupant la position 105 sur le plan mondial, selon ce classement consulté par APA à Nouakchott.

Sur le plan africain, le pays occupe désormais la 23ème position, a précisé le même classement.

Cette avancée a été réalisée grâce aux performances de la sélection mauritanienne de football (Mourabitounes), en plus des exploits des clubs mauritaniens en compétition africaine.

Les Mourabitounes ont réalisé de bons résultats pour les qualifications au mondial 2022.

Côte d’Ivoire: mise en place d’un réseau des médias pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive

Un réseau des acteurs des médias ivoiriens pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive dénommé « RAM-2SR » a été mis en place, samedi, à Dabou (environ 50 km à l’ouest d’Abidjan), a constaté APA sur place.Ce réseau a été mis en place à l’issue d’un atelier qui a réuni pendant trois jours une trentaine de journalistes et blogueurs autour du thème, «la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes».

L’atelier de Dabou a été organisé dans le cadre du projet RESOnance par  le groupe thématique «Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR)», constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale.

Yelly Touré, Directrice de publication du quotidien ivoirien L’Expression a été élue à la tête de ce réseau qui ambitionne d’accompagner l’AGnDR et toutes les initiatives sur la santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de son plaidoyer pour l’application du Protocole de Mapouto en vue de mettre fin à l’avortement clandestin, l’AGnDR bénéficie du soutien technique et financier des organisations non gouvernementales internationales  Médecin du monde, Pathfinder International et Ipas.

Sénégal : hausse de 1,9% des prix à la consommation

Les prix à la consommation au Sénégal ont enregistré une hausse de 1,9% au mois d’août 2019 comparé au mois précédent, a appris APA samedi auprès de l’Agence nationale des la statistique et de la démographie (ANSD).L’ANSD explique cette évolution par la hausse des prix des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des  articles d’habillement et de chaussures, des services de  santé, des  boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants, ainsi que des services de « communication ».
 
Les  produits alimentaires et boissons non alcoolisées  se sont ainsi renchéris de 3,1% en rythme mensuel du fait particulièrement d’une hausse des prix des poissons frais (+18,3%), des légumes frais en fruits ou racines (+15,0%), des légumes frais en feuilles (+11,7%), des autres fruits frais (+9,0%), ainsi que des tubercules et plantains (+6,6%). « Une baisse de l’offre en période hivernale est à l’origine de cette tendance haussière », souligne l’ANSD.
 
Concernant les prix des  articles d’habillement et chaussures, ils se sont accélérés de 1,7% au cours de la période sous revue, en rapport avec une augmentation de ceux des vêtements de dessus pour hommes (+5,9%) et pour femmes (+3,6%), des chaussures de femmes (+2,9%), ainsi que des services de confections notamment des vêtements de femmes (+0,9%).

Quant aux prix des biens et services de santé, l’ANSD note qu’ils se sont relevés de 1,1%, par suite d’une flambée des prix des médicaments traditionnels (+15,3%).
De leur coté, les prix des  boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants  se sont appréciés de 0,5%, sous l’effet d’une hausse de ceux des tabacs et stupéfiants (+0,9%), ainsi que de la bière (+0,2%).

Il en est de même des prix des services de communication qui  ont progressé de 0,5% comparés au mois précédent, en raison d’un accroissement de ceux des services de la communication téléphonique (+0,8%).
 
Une hausse de 0,2% est noté concernant les prix des biens et services de  transports  à cause du renchérissement des services du transport aérien de passagers (+3,4%) et des pièces détachées et accessoires (+0,3%).
 
Du coté des prix des  biens et services divers, l’ANSD signale une augmentation de 0,2% en août 2019, en liaison principalement avec l’augmentation de ceux des articles de bijouterie et d’horlogerie (+1,1%) et des autres effets personnels (+0,3%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 0,9%.
 
Au niveau des prix des services de  logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles, il y a eu une évolution de +0,1% en rythme mensuel, en raison d’une hausse des prix des produits pour l’entretien et réparation courante (+0,7%), ainsi que des services liés au logement (+0,4%).
 
Les prix des  meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer se sont relevés de 0,1%, du fait d’une augmentation de ceux des autres ustensiles de ménage (+0,9%), ainsi que des articles de vaisselle et verrerie (+0,3%).
 
En revanche, les prix des services  d’enseignement  et de  restaurants et hôtels  sont demeurés stables au mois d’août 2019.
Selon l’ANSD, le repli de 0,1% des prix des services de  loisirs et culture  provient de celui des prix des livres scolaires et autres livres (-0,3%), et aussi des produits pour jardins, plantes et fleurs, animaux de compagnie et articles connexes (-0,9%).
 
L’inflation sous-jacente a progressé de 0,3% en rythme mensuel et de 1,1% en variation annuelle. Les prix des produits locaux et importés se sont relevés respectivement de 1,8% et 0,8% au mois d’août 2019 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, les prix des produits locaux et importés ont augmenté concomitamment de 0,6% et 1,8%.
En variation annuelle2, les prix à la consommation ont augmenté de 1,3%. Le taux d’inflation annuel moyen s’est, de son coté, établi à +0,9%. 

La plateforme de l’opposition ivoirienne a « accouché d’une souris » (Affi Nguessan)

Pascal Affi Nguessan, le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a déclaré samedi à Abidjan que la plateforme de l’opposition a « accouché d’une souris », à l’ouverture du 1er Congrès extraordinaire de la Jeunesse du FPI (JFPI).Selon M. Affi c’est « un abus de langage », au regard du noble objectif et des ambitions nourries que de parler de plateforme de l’opposition, parce que « cette entreprise a accouché d’une souris » car « on ne peut pas rassembler dans l’illégalité et dans la division ».  

« Ce à quoi nous avons été amenés à voir, a été un faux départ pour l’ensemble de l’opposition,  c’est pourquoi nous espérons, parce que le temps le permettra toujours, que les uns et les autres changent leur fusil d’épaule », a-t-il ajouté devant près de 4000 personnes au Palais de la culture de Treichville.

Pour lui, la véritable plate-forme de l’opposition, celle qui va créer la victoire à l’élection présidentielle de 2020, peut se mettre en place, à travers un rassemblement, dans la mesure où aucun parti des trois grandes formations politiques du pays ne peut accéder au pouvoir sans alliance.  

La plateforme de l’opposition, dénommée Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP), a été mise sur pied le jeudi 1er août 2019, à l’issue d’une signature de sa charte organisationnelle par ses membres. Elle devrait bientôt lancer ses activités. 

M. Affi dont le parti, le FPI, connaît une dissidence, semble être isolé au sein de cette plateforme. Et ce, du fait que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), tête de file de cette coalition, se rapproche du camp du FPI qui considère M. Gbagbo comme son « président ».    

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, roué aux arcanes politiques, réfute la politique de la chaise vide. Il a bataillé afin que le FPI occupe un poste au sein de la Commission électorale indépendante  (CEI) centrale de même que ses instances locales afin d’avoir « un meilleur contrôle » du scrutin.  

A contrario, la plateforme de l’opposition rejette l’ossature de la nouvelle CEI, souhaitant une reprise du dialogue politique en vue de mettre en place un organe « consensuel » à la suite de consultations inclusives. Car, estimant que l’institution est inféodée de représentants du pouvoir.

Le président du FPI s’est en outre prononcé sur l’appel du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, affirmant que « la communauté internationale est toujours dans le dilatoire juridique » en vue d’ « un harcèlement politique». 

Le poste de président de la Jeunesse du FPI est jusque-là officiellement tenu par Navigué Konaté depuis septembre 2001, soit 18 ans. Selon lui, ce mandant qui devrait être renouvelé chaque deux ans n’a pu avoir lieu en raison des crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire.   

Navigué Konaté a rendu un hommage à M. Laurent Gbagbo qui pour lui demeure son mentor. A l’analyse, dira-t-il, la fronde au sein du FPI est due au fait que Affi Nguessan qui fréquente M. Gbagbo depuis 1986 soit 33 ans, est son « meilleur élève », laissant entendre un problème de leadership. 

Le 1er Congrès extraordinaire de la Jeunesse du FPI, ouvert samedi, s’achève dimanche. M. Navigué Konaté passera le témoin au vainqueur des trois candidats en lice, Honorat Djanwé, Ferdinand Lia Gnan et Guillaume Vavi.  

Guinée: Bah Oury prend officiellement les rênes de l’UDD

Dans une déclaration parvenue, samedi à APA, Bah Oury, fondateur de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, principal parti d’opposition) anonce avoir rejoint officiellement l’Union pour la démocratie et le Développement (UDD).« C’est un honneur d’annoncer que j’ai accepté la responsabilité d’être Président du parti Union pour la Démocratie et le Développement(UDD) », souligne l’ancien ministre guinéen de la Réconciliation, tout en indiquant qu’une nouvelle page de la longue marche pour rassembler les Guinéens et construire le pays s’ouvre désormais. 

« Les tâches qui nous attendent sont nombreuses, mais nous sommes déterminés et confiants que nous franchirons les obstacles pour faire de la Guinée la locomotive de l’Afrique de l’Ouest », note Bah Oury.

Depuis son retour au pays en 2016, après 5 années d’exil (pour atteinte à la sureté de l’Etat et tentative d’assassinat contre le président de la République), un bras de fer s’était engagé entre lui et Cellou Dalein Diallo pour la gestion de l’UFDG, où il occupait la fonction de 1er vice-président. Exclu dudit parti, la même année pour ‘’violation des statuts et règlement intérieur du parti », Bah Oury sera rétabli trois ans après au sein de l’UFDG par une décision de justice. Mais face au rejet de cette décision par le camp adverse, il mettra en place un mouvement dénommé le ‘’Renouveau ».

« Le Mouvement Renouveau s’intègre dans les structures de l’UDD. Nos remerciements à tous les militants et aux membres du Renouveau qui nous ont accompagnés ces 3 années d’épreuves et de sacrifices», a lancé le nouveau président de l’UDD.

Forum des jeunes et lutte contre le terrorisme traités par les journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi matin, traitent de l’actualité nationale marquée par le terrorisme et le forum des jeunes qui referme ses portes, aujourd’hui, à Bobo-Dioulasso.«Forum national des jeunes : le président du Faso échange avec les jeunes sur leurs préoccupations», affiche NetAfrique.Net qui reprend une dépêche de la Direction de communication de la présidence du Faso.

L’article relate que les principales préoccupations exposées par les jeunes des treize régions du Burkina Faso se rapportent, entre autres, à leur employabilité, au financement des projets, à l’augmentation de l’offre de formation professionnelle à travers la création d’écoles, de centres de formation et l’ouverture de filières professionnalisantes.

Il évoque également la mise en place d’un plan de réinsertion sociale des jeunes déplacés pour cause d’insécurité.

De son côté, Lefaso.net titre : «Forum national des jeunes : La contribution de la jeunesse burkinabè dans la lutte contre le terrorisme au cœur des échanges».

Ce site d’information rappelle que l’édition 2019 du forum national des jeunes se tient à Bobo-Dioulasso du 18 au 21 septembre, sous le thème  «Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergente dans un contexte de lutte contre l’insécurité».

Parlant de terrorisme, Lefaso.net renseigne que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a réaffirmé «l’engagement de l’Etat à tout mettre en œuvre pour vaincre le terrorisme, en évoquant l’attaque qui a eu lieu le 19 septembre à Toéni dans la province du Sourou, et qui a fait 5 morts parmi les forces de défense et de sécurité».

A ce propos, Fasozine.com et Wakatséra.com titrent en chœur: «Attaque terroriste de Toéni : le président du Faso réitère la nécessité de l’implication de tous».

Quant à Burkina24.com, il reprend un extrait de la déclaration du président Kaboré sur sa page Tweeter lorsque celui-ci, évoquant l’attaque de Toéni mentionne : “Je suis profondément meurtri…”.

Niger : léger remaniement ministériel, Hassoumi Massaoudou réintègré

L’ancien ministre des Finances, Hassoumi Massaoudou, éjecté du gouvernement le 31 janvier 2019, a été nommé ministre d’État à la Présidence de la République à la faveur d’un remaniement ministériel auquel a procédé le Chef de l’État, Issoufou Mahamadou, vendredi soir.Comme lors de son limogeage, c’est par un communiqué tardif, lu par le Secrétaire général du gouvernement que cette annonce de « réintégration » a été faite.

Hassoumi Massaoudou, qui a été de tous les gouvernements du président Issoufou, est souvent décrit comme l’idéologue du régime, mais surtout comme une forte tête, réputé pour son franc-parler.

Il est notamment l’initiateur de la Loi des Finances 2018 tant décriée par la société civile nigérienne qui a maintes fois manifesté contre certaines mesures impopulaires qu’elle contient.

En son temps, le limogeage de Hassoumi Massaoudou du gouvernement était considéré comme la sanction à lui appliquée pour avoir manifesté son désir de se porter candidat à la présidentielle de 2021 sans l’aval du parti.

Ainsi, au terme de ce réaménagement, Hassoumi Massaoudou réintègre le gouvernement en tant que ministre d’État à la Présidence de la République, tandis que le ministre du Pétrole, Foumakoye Gado est élevé au rang de ministre d’État.

Toujours au terme de ce communiqué, Issoufou Katambé hérite du ministère de la Défense de Kalla Moutari et lui cède celui de l’Hydraulique qu’il occupait.

Hassoumi Massaoudou, il faut le préciser, est l’un des plus proches et fidèles collaborateurs du Président Issoufou et de surcroît, le secrétaire général du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir). Après son éviction du gouvernement, le directoire du PNDS a choisi Bazoum Mohamed, actuel ministre de l’Intérieur et président du parti comme candidat à la présidentielle 2021.