La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal parmi les sujets à la Une

La polémique soulevée par l’Histoire générale du Sénégal (HGS) dont certains passages sont récusés, entre autres, par certaines familles religieuses, est l’un des sujets phares traités par la presse quotidienne sénégalaise reçue samedi à APA.« Histoire générale du Sénégal-Touba (capitale du mouridisme) récuse Iba Der Thiam (Coordonnateur de l’HGS) », titre L’Observateur.

Dans ce journal, Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides affirme que « ce qui a été raconté sur Touba n’est pas conforme à la réalité ».

« Contestation de l’Histoire générale du Sénégal (HGS)-Touba corrige Der », renchérit Le Quotidien à sa Une, citant Serigne Bass qui recommande : « Il faut rapidement rectifier les erreurs sur Serigne Touba ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Touba brûle les travaux de Der et Cie ».

Revenant sur l’inauguration le 27 septembre 2019 de la mosquée mouride Massalikul Jinaane construite à Colobane, à Dakar, L’As informe que l’ex-président, Me Wade est invité d’honneur.

Pendant ce temps, L’Obs revient sur la liberté provisoire accordée au journaliste-consultant Adama Gaye qui affirme : « J’ai été pris manu militari en otage, capturé comme un criminel. (C’est) La bourde judiciaire la plus grave de l’histoire du Sénégal. J’ai été un roc dans la prison ».

Dans L’As, le journaliste Gaye ajoute : « J’ai honte pour la mémoire institutionnelle de mon pays ».

Le Quotidien traite de l’élection des maires et présidents de conseil et indique qu’il y aura « le suffrage direct pour toute la liste ».

A propos de la communication de la majorité présidentielle, Le Soleil note que « Macky Sall veut une autre stratégie ».

Côte d’Ivoire: clarification des valeurs des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive

Les valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR) sont clarifiées depuis jeudi au cours d’un atelier qui se tient à Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’Ouest d’Abidjan, a constaté APA sur place.Initié par les Organisations non gouvernementales internationale Médecins du Monde (MdM) et Pathfinder International à travers son projet RESOnance, cet atelier réunit jusqu’au samedi une trentaine de journalistes de la presse papier, numérique et audiovisuelle autour du thème, « la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes ». 

Le groupe thématique dénommé « Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR) », constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale (CSC4SR/PF) participe à la mise en œuvre du projet RESOnance.

La clarification des valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR), les conséquences de l’avortement clandestin et son impact sur la mortalité maternelle ainsi que le cadre légal national, régional et international sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) et particulièrement les accords de Maputo meublent les travaux.

Les participants qui échangent entre eux sur les pratiques et les techniques journalistiques qui peuvent permettre d’améliorer sensiblement et substantiellement la communication autour des enjeux de la santé sexuelle reproductive (SSR) devront en outre définir à la fin de cet atelier prévue, samedi, une feuille de route post atelier permettant la production et le suivi des articles de presse sur la SSR.

L’article 14 du Protocole de Maputo garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et demande en particulier aux États africains d’appliquer les mesures appropriées pour permettre l’avortement médicamenteux dans certaines circonstances.

En octobre 2015, 37 des 54 pays africains avaient ratifié ce Protocole, mais nombre d’entre eux ont tardé à modifier la législation nationale pour prendre en compte cette dimension.

En vue de contribuer à l’accès des femmes aux services complets d’avortement en lien avec le Protocole de Maputo, l’ONG américaine Pathfinder a initié en Côte d’Ivoire le projet « RESOnance: Amplifying our voice to advancement of legal abortion».

Le taux de mortalité maternelle de la Côte d’Ivoire, de 645 décès pour 100 000 naissances vivantes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), hisse le pays au rang des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Afrique.

L’enquête PMA 2020 (Performance Monitoring and Accountability 2020) réalisée en 2017, révèle que le taux de prévalence contraceptive est estimé à environ 21 %, et les besoins non-satisfaits en Planification familiale sont évalués à 33%.

En Côte d’Ivoire, la sexualité est précoce, car plus de 75% des filles et 59,4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels (EDS 2012).

Toujours selon PMA 2020, on estime que 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête, soit entre 210 000 et 288 000 avortements par an en Côte d’Ivoire alors que ce pays a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement dans le monde.

3è cycle de l’EPU: le rapport sur les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire adopté à Genève

Le rapport sur les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, présenté par la secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme, Aimée Zebeyoux, a été adopté dans le cadre de la 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme qui se tient depuis le 9 septembre 2019, à Genève.Une délégation ivoirienne conduite par Aimée Zebeyoux, Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme se trouve à Genève dans le cadre de cette 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme, qui se tient en Suisse depuis le 9 septembre 2019. 

Le document final de la Côte d’Ivoire, défendu par la secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme  Mme Aimée Zebeyoux au 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) a été validé par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, le jeudi 19 septembre 2019.  

Cette adoption fait suite à des explications de la Secrétaire d’État chargée des Droits de l’Homme, Aimée Zébéyoux, qui a étalé la réponse de la Côte d’Ivoire relative aux 20 recommandations qui avaient été reportées lors de la présentation du rapport national, le 7 mai 2019, à Genève. 

Elle a, au cours d’une déclaration, donné la position définitive de la Côte d’Ivoire sur les recommandations reportées, tout en saluant  «tous les États pour leur contribution au dialogue interactif mené avec la délégation ivoirienne ».  

Les 20 recommandations, pour lesquelles les réponses définitives ont été reportées à la présente session du Conseil, portaient sur la ratification des conventions et la coopération internationale, la cohésion sociale et l’environnement, et le droit à l’éducation, indique une note transmise à APA.  

L’Etat ivoirien a accepté favorablement neuf recommandations, tandis que les autres n’ont finalement pas été retenues par la Côte d’Ivoire. Mme Aimée Zébéyoux a par la suite donné les raisons du rejet des 11 recommandations.

La Secrétaire d’État chargée des Droits de l’Homme, a en outre assuré les membres du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies, que les plus hautes autorités de l’État de Côte d’Ivoire ne ménageront aucun effort, pour la mise en œuvre des 223 recommandations acceptées.

Et ce, afin d’assurer la promotion et la protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire et partout dans le monde.

La Côte d’Ivoire a engrangé de nombreux acquis en matière de Droits de l’Homme depuis son passage au 2ème cycle de l’EPU en 2014. Cependant, en dépit des efforts enregistrés, certains facteurs entravent encore la jouissance effective des droits humains, en particulier les droits économiques, sociaux et culturels. 

« Nonobstant ces contraintes, auxquelles l’Etat œuvre à trouver des solutions, mon pays demeure convaincu que le mécanisme de l’Examen Périodique Universel contribuera au progrès des Droits de l’Homme sur son territoire », a déclaré Mme Aimée Zebeyoux.  

Au titre du 3ème cycle, le Conseil a « accepté en tout 223 recommandations sur les 248 qui lui ont été adressées, soit un taux de 90% », a-t-elle relevé, tout en rappelant que des actions de mise en œuvre de certaines de ces 223 recommandations ont déjà été entreprises. 

Dans leurs différentes interventions les différentes délégations et des organisations non gouvernementales ont demandé l’adoption du document tout en invitant la Côte d’Ivoire à l’application effective des recommandations acceptées.

Visite à Abidjan de Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale

Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale en charge des ressources humaines, effectue du vendredi 20 au mardi 24 septembre, en Côte d’Ivoire, une visite de travail auprès des autorités ivoiriennes, selon une note transmise à APA.permettra à l’Etat ivoirien de devenir « le premier pays africain membre du programme pour le renforcement des capacités des cadres du secteur public (DFSP) ».

Il s’agit d’un programme phare de la banque mis en place en 1997. Le DFSP permet aux pays membres d’identifier des domaines de développement de connaissances et de compétences techniques, et de désigner des candidats qui vont y acquérir des compétences au sein du Groupe de la banque.

A ce jour, le DFSP compte 17 pays donateurs : l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Islande, l’Italie, le Japon, la Corée, le Koweït, les Pays Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume Uni.

M. Ousmane Diagana est attendu ce samedi 21 septembre à l’Université Nangui Abrogoua (publique), où il donnera une conférence dans la matinée, en présence du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieure et de la recherche scientifique, Abdallah Toikeusse Mabri.

Burkina: le président Kaboré exprime sa compassion après la mort de cinq soldats

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a exprimé, vendredi, sa compassion aux familles des cinq militaires tués hier soir dans une embuscade tendue par des terroristes à Toéni (nord-ouest).Selon le service de communication de la présidence du Faso, le président Kaboré a également «souhaité un prompt rétablissement aux blessés».

Le chef d’Etat évoquait l’attaque terroriste qui a coûté la vie à cinq militaires burkinabè et blessé deux autres, à Toéni, dans la province du Sourou (nord-ouest), à plus de 200 km de Ouagadougou.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel), où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Recettes d’exportation: le taux de rapatriement en Côte d’Ivoire situé « autour de 68% »

Le taux de rapatriement des recettes d’exportation, en Côte d’Ivoire, « se situerait autour de 68% », une performance en dessous du seuil réglementaire de 80%, a indiqué vendredi à Abidjan, Mathias Kouadio, Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.M. Kouadio s’exprimait à l’occasion de la Journée de vulgarisation des dispositions réglementaires qui encadrent le rapatriement des recettes d’exportation, au siège de la Chambre de commerce et de l’industrie de Côte d’Ivoire. 

Les données plus actualisées sur la question, issues de l’exploitation des états périodiques par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) , révèlent un taux de rapatriement effectif de la Côte d’Ivoire qui « se situerait autour 68% au titre du premier trimestre 2019, repositionnant notre pays à un rang beaucoup plus honorable au sein de l’Union », a dit le représentant de Jacques Konan Assahoré.

Bien que louable, ajoutera-t-il, cette performance reste toujours en dessous du seuil réglementaire de 80%. Pour ce faire, il appartient à la Côte d’Ivoire de « maintenir cette dynamique haussière par la mise en œuvre de mesures complémentaires conséquentes ».

« Nous le savons tous, sur cette question de rapatriement des recettes d’exportation, la situation de la Côte d’Ivoire n’a pas toujours été reluisante au regard des statistiques », a fait observer Mathias Kouadio.  

Face à cette situation, les administrations compétentes n’ont ménagé, au cours des trois dernières années, aucun effort pour rehausser ce taux à travers diverses actions de contrôles et de sensibilisation, a-t-il poursuivi.  

La mise en œuvre d’actions a permis à l’Etat de Côte d’Ivoire d’améliorer significativement le taux de rapatriement effectif des recettes d’exportation du pays qui est passé de « 30% en 2017 à 61% en 2018, soit un bond qualitatif de plus 100% en un an ».  

A l’effet d’accroître ses performances, la Côte d’Ivoire a mis en place un Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, fonctionnel depuis l’année 2014. Ce Comité a initié de nouvelles dispositions réglementaires en vue de renforcer le dispositif communautaire et national.

Dans ce contexte, il a mis en place une Centrale des incidents de rapatriement des recettes d’exportation, une base de données logée à la BCEAO dont l’exploitation devrait permettre, à terme, d’imposer des mesures de restrictions aux opérations d’exportation de tout contrevenant.

Le rôle de ce Comité, conformément à l’arrêté qui l’institue, ne se limite pas à envisager exclusivement des mesures répressives, mais, dans un esprit participatif, à s’approprier les préoccupations exposées par les assujettis, a fait remarquer le Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.  

Ces préoccupations, soulignera-t-il, se résument, entres autres, à la faible connaissance des textes régissant le dispositif de domiciliation et de rapatriement des recettes d’exportation et aux difficultés pratiques dans l’application desdites dispositions.

Selon les textes du rapatriement des recettes d’exportation, les exportateurs ont l’obligation de domicilier leurs dossiers auprès des intermédiaires agréés, d’encaisser et de rapatrier l’intégralité (100%) du produit de leurs ventes extérieures en Côte d’Ivoire, via les banques domiciliataires.

Les établissements bancaires, à leur tour, ont à charge de céder à la BCEAO au moins 80% des devises encaissées. Un mécanisme qui permet à la banque centrale de réguler le système plus efficacement.

Les autorités ivoiriennes ont initié, il y a une semaine, la Journée de lancement de la deuxième phase pilote du suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE).

ONU: la Côte d’Ivoire prépare sa participation à la 74è Assemblée générale

Le ministre ivoirien des Affaires Etrangères, Marcel Amon Tanoh séjourne depuis, mardi, aux États Unis où il prépare activement la participation de la Côte d’Ivoire à la 74è Assemblée générale des Nations-Unies prévue à New-York du 24 au 30 septembre prochain.« Arrivé au siège de l’ONU le 17 septembre dernier, le ministre des Affaires Etrangères Marcel Amon Tanoh s’est immédiatement mis à la tâche. Des séances de travail assorties de consultations diverses ont ainsi meublé sa première journée sur le sol américain», rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.

 En compagnie de l’ambassadeur, Léon Kacou Adom, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations-Unies, précise la note,  le chef de la diplomatie ivoirienne s’est attelé à parachever les derniers détails de la participation ivoirienne à ce rendez-vous Onusien.

Selon le texte, la participation de la Côte d’Ivoire à cette Assemblée Générale revêt plusieurs enjeux en ce sens que le pays prendra une  part active à plusieurs réunions de haut niveau sur la couverture maladie universelle, la lutte contre le terrorisme et le financement de développement.

« La délégation ivoirienne à New-York est conduite par le vice-président Daniel Kablan Duncan», souligne la note.

L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations-Unies. Elle a un rôle consultatif pour les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le débat général qui clôture sa session constitue pour les chefs d’État et de gouvernement une tribune pour se prononcer sur des questions qui touchent au maintien de la paix et de la sécurité internationale.

Cinq soldats burkinabè tués dans une embuscade à Toéni (nord-ouest)

Cinq soldats burkinabè ont été tués la nuit de jeudi à vendredi dans une embuscade dans la zone de Toéni, dans la province du Sourou (région de la Boucle du Mouhoun) à plus de 200 km de la capitale, Ouagadougou, a APA vendredi de source locale.Selon cette source, «l’embuscade menée hier (jeudi) nuit par des individus armés non encore identifiés, a fait également deux blessés parmi les soldats d’une patrouille militaire».

Une autre source proche de l’armée nationale précise que quatre des cinq soldats tués sont issus du 25e  Régiment parachutiste commando (RPC) basé à Bobo Dioulasso. Il s’agit d’un Caporal, d’un soldat de 1re classe et deux soldats de 2e  classe.

Le 5e  soldat tombé serait un adjudant-chef issu du 23e  Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou (capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. 

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

La Mauritanie suspend l’exploitation du sable noir du littoral

La ministre mauritanienne de l’Environnement et du Développement durable, Mariem Bekaye a annoncé, vendredi à Nouakchott, que son département a suspendu les autorisations d’exploitation du sable noir dans les zones du littoral.S’exprimant au cours d’un point de presse, Mme Bekaye a expliqué que cette zone a connu l’émergence de nombreuses activités multisectorielles sans tenir compte de la fragilité de l’écosystème ni du type d’exploitation.

Elle avait présenté jeudi dernier au Conseil des ministres une communication concernant les impacts environnementaux de l’exploitation du sable noir du littoral. Cette communication met en exergue l’intérêt de la ceinture de protection contre l’Océan atlantique que représente le cordon dunaire pour la ville de Nouakchott.

La ministre a insisté sur l’urgence de la suspension de toute autorisation d’exploitation des terres noires en attendant une évaluation stratégique environnementale de l’écosystème du littoral mauritanien.

Une telle évaluation, a-t-elle souligné, permettra de déterminer les zones à risques qui nécessitent un arrêt immédiat de l’exploitation.

Les avocats mauritaniens s’élèvent contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement

Le Conseil de l’Ordre national des avocats en Mauritanie, a fait savoir dans un communiqué transmis à APA vendredi, s’être élevé contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement et qui soustrait à ses membres la prérogative d’une partie des actions légales devant être notariées.La nouvelle loi modifie une autre qui accordait aux avocats la prérogative de rédiger certains contrats à l’instar de ce qui est en vigueur dans beaucoup de régimes similaires comme au Maroc ou au Sénégal, a expliqué le Conseil.

Il souligne que les modifications approuvées par le gouvernement l’ont été sans concertation aucune avec le barreau, faisant que les actions soustraites aux compétences des avocats rentrent désormais dans le ressort des notaires.  

Commentant la nouvelle mesure, le ministre de la Justice mauritanien, Haimoud Ould Ramdan, a expliqué pour sa part qu’elle fixait la liste des actions légales qui doivent être notariées, précisant en outre que les contrats relatifs aux fonds du commerce restent de la compétence des avocats

Par ailleurs, Ould Ramdan a indiqué, dans un point de presse la nuit dernière à Nouakchott, que les modifications en question apportent une simplification des procédures et une plus grande clarté dans les attributions des avocats et des notaires en matière d’élaboration des contrats liés aux fonds de commerce.

Transition agroécologique: environ 580 millions Fcfa au profit de la Côte d’Ivoire

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi Kobenan, a lancé vendredi à Abidjan le Projet d’appui à la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest (PATAE) pour la Côte d’Ivoire, visant trois régions du pays pour environ 580 millions Fcfa.Ce Projet d’appui à la transition agroécologique en Afrique de l’Ouest, dénommé PATAE, vient « renforcer les axes liés à l’approche écologique du PNIA 2 (Programme national d’investissement agricole II)», a indiqué M. Adjoumai à l’ouverture d’un atelier.

Le PATAE, dira-t-il, vise à « favoriser l’émergence, l’adoption et la diffusion de pratiques agricoles écologiquement intensives dans les exploitations familiales » et devrait contribuer à renforcer le cadre de gestion des exploitations agricoles.

Pour le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, « c’est un signal d’optimisation de l’espace de production, de l’itinéraire technique et surtout de la rentabilité des exploitations à l’effet d’améliorer le revenu et de préserver l’environnement ».

La mise en œuvre de ce projet en Côte d’Ivoire devrait « impacter les acteurs de la filière cacao, de la filière maraîchère et de la pisciculture, notamment pour l’adoption des innovations dans leur pratique quotidienne ».  

Plus de 2500 producteurs devraient être touchés par les différents projets dans les régions du Bélier, des Grands Ponts et de la Marahoué pour un montant de « plus de 880 000€, soit environ 580.000.000 F Cfa pour le développement des innovations à la transition agroécologique dans ces régions ».

La CEDEAO porte ce projet d’un coût global de 8.960.000 euros (5,877 milliards Fcfa), financé par l’Agence française de développement (AFD) et exécuté dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.

Caroline Piquet, chargée de l’agriculture, du climat et de l’environnement au Bureau de l’AFD à Abidjan, a fait observer que la transition agroécologique vise des solutions naturelles innovantes en vue de réduire les solutions chimiques, néfastes pour l’environnement.

Elle a par ailleurs annoncé que la France est le pays invité pour l’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). Une plate-forme d’échanges d’expériences et de présentations des innovations agricoles.  

Les activités au niveau régional ont démarré en 2018 avec la mise en place de l’Unité de coordination du projet (UCP). En 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a été sollicité dans le co-pilotage et la mise en œuvre des activités du PATAE.

L’objectif global du projet, d’une durée de quatre ans, est d’améliorer les performances des exploitations agricoles familiales pour la sécurité alimentaire, l’accroissement des revenus et une meilleure résilience aux changements climatiques tout en favorisant des processus de préservation et de restauration des écosystèmes cultivés et naturels.

En Côte d’Ivoire, les initiatives dans les trois régions sont développées à travers l’Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire (ANOPACI), Agriculteurs français et développement international (AFDI) et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD).

Mali : deux policiers dont un commissaire lynchés à mort

Deux policiers dont Issiaka Tounkara, Commissaire divisionnaire de la police de Niono, ont été lynchés à mort par des habitants de cette ville située à 270 km au nord de Bamako, au motif qu’un élément de la police a « agressé» un des leurs.«Notre commissaire a été tué par des manifestants qui l’accusaient d’exactions. Il était de retour après une absence de deux semaines. Son départ était demandé par les populations, qui n’ont pas supporté son retour », a déclaré un responsable du commissariat de Niono, peu après le drame survenu jeudi soir.

Se faisant plus précis, le Général Salif Traoré, ministre de la Sécurité, a déclaré : «Le Commissaire divisionnaire Issiaka Tounkara, blessé à la tête, a été rattrapé et assassiné par les manifestants ».

Tout est parti d’une marche spontanée de la population vers le commissariat de police afin d’exiger qu’une sanction soit prise à l’encontre d’un agent accusé d’avoir brutalisé un citoyen.

Ayant du mal à maîtriser la foule en furie, les forces de l’ordre tirent des coups de feu qui font un mort et plusieurs blessés parmi les manifestants. En représailles, ces derniers lynchent à mort le chef policier et son agent avant de mettre le feu à plusieurs véhicules garés dans la cour du commissariat.

Selon des habitants de Niono, depuis une semaine, une vive tension règne entre la police et la population. Ce qui m’empêche pas à certains de s’indigner sur les réseaux sociaux à la vue des vidéos du malheureux commissaire.

« Rien, absolument rien ne peut expliquer que l’on s’en prenne à un agent de maintien de l’ordre au point de lui ôter la vie», regrette cet internaute.

Marc Vincent prend la tête de l’UNICEF en Côte d’Ivoire

L’ancien Directeur du choléra et des finances innovantes auprès de l’Envoyé spécial pour le bureau des Nations-Unies en Haïti, Marc Vincent a pris officiellement fonction en qualité de nouveau Représentant du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire, indique un communiqué transmis vendredi à APA.M. Vincent qui succède au Dr Aboubacar Kampo, a présenté ses lettres de créances au ministère ivoirien des affaires étrangères s’engageant à oeuvrer pour le bien-être des enfants de Côte d’Ivoire. 

« Je m’engage à renforcer les acquis de l’excellente coopération qu’entretient l’UNICEF et le gouvernement ivoirien. Pour cela nous nous engageons à œuvrer pour que chaque enfant de Côte d’Ivoire naisse et grandisse en bonne santé, soit protégé contre la violence et l’exploitation, mange une nourriture en quantité suffisante… Ce sont des droits inaliénables que nous adultes et parents avons le devoir de préserver », a estimé M. Vincent à sa prise de fonction.  

Pour lui, l’innovation est l’une des clés pour obtenir des solutions efficaces pour les enfants. « Nous devons innover car nous avons le devoir de faire mieux. Nous devons aussi impliquer les jeunes dans la recherche de solutions et dans les actions que nous menons », a-t-il exhorté. 

Le nouveau représentant de l’UNICEF en Côte  d’Ivoire cumule plus de 25 ans de service au sein des Nations-Unies en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe. En Côte d’Ivoire, l’UNICEF travaille avec les jeunes à travers divers programmes, notamment la plateforme U-Report pour leur permettre de s’exprimer et de prendre part au développement de leurs communautés. 

Près de 900 000 U-Reporters ont été enregistrés en Côte d’Ivoire. Dans le souci d’œuvrer au bien-être des enfants, l’UNICEF mise depuis quelques années sur des solutions innovantes telles que la construction de salles de classes et d’infrastructures sanitaires en brique de plastique recyclé. Cela a permis la construction de 30 salles de classes en Côte d’Ivoire favorisant ainsi l’accès à l’école à plus de 1500 enfants dans le pays.

Electricité: des incidents techniques plongent Abidjan et l’intérieur du pays dans le noir

Plusieurs incidents techniques ont fortement perturbé la fourniture d’électricité dans la nuit de jeudi à vendredi, plongeant plusieurs communes du district d’Abidjan et de l’intérieur du pays dans le noir.Dans un communiqué, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce que « plusieurs incidents techniques survenus ce jeudi 19 septembre 2019 à 15h41 et 22h47 ont occasionné des perturbations dans l’alimentation en électricité de plusieurs communes du district d’Abidjan et de l’intérieur du pays ».

« La fourniture en électricité a été rétablie sur l’ensemble du territoire national dans la nuit de jeudi 19 à vendredi 20 septembre », conclut la CIE.

Education et politique meublent la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent des sujets liés à la politique, notamment la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), sans oublier l’éducation.«La situation ne permet pas à certaines écoles de rouvrir», arbore le quotidien national Sidwaya qui cite ainsi, le ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro. 

Le journal rapporte que le ministre Ouaro, était face aux journalistes, le jeudi 19 septembre 2019 à Ouagadougou.

«La rentrée scolaire 2019-2020, le bilan des examens spéciaux, le point des affectations spéciales pour nécessité de service, étaient entre autres points-clés de cette conférence de presse du gouvernement», écrit Sidwaya.

De  son côté, le journal privé Le Pays titre : «Rentrée scolaire 2019-2020 : Près de 12 000 agents affectés par nécessité de service».

Quant au journal Le Quotidien, il reprend à sa Une, les propos du ministre de l’Education nationale déclarant que «42 720 élèves des régions de l’Est, du Centre-est, du centre-nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel (sont) affectés par la fermeture de leurs écoles».

Le même quotidien privé évoque  le congrès extraordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), avec cette interrogation à sa Une : «Eddie Komboïgo (président du CDP) et le bureau exécutif national, victimes de leurs succès ?».

Pour sa part, Le Pays reprend à sa Une les propos d’un groupe des membres du bureau politique de l’ex-parti au pouvoir qui dit : «Nous ne reconnaissons plus les responsables actuels du CDP comme dirigeants de parti».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) met en exergue : «Les frondeurs du CDP reviennent à la charge».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, dans sa ‘’Lettre pour Laye » aborde la crise au CDP à travers l’article intitulé : «Le congrès du CDP sous la toge du juge».  

Heurts entre policiers et militaires à Abidjan après l’interpellation d’un soldat

Des heurts ont été observés jeudi à la préfecture de police d’Abidjan sise à Abobo au Nord d’Abidjan entre policiers et militaires après l’interpellation d’un soldat lors d’une opération de rafle générale, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué conjoint de la police et de l’armée transmis à APA, le calme « est vite revenu» et une enquête est en cours pour situer les responsabilités.

 « Dans la matinée du 19 septembre, des heurts ont été observés à la préfecture de police d’Abidjan. Ils font suite à l’interpellation d’un soldat en civil au cours d’une opération de rafle générale. Un détachement a été dépêché pour certifier son identité. L’arrivée à la préfecture de police de ce détachement a suscité un malentendu qui a entraîné des échauffourées », explique notamment la police ivoirienne dans le texte signé par le Chef d’état-major général des armées adjoint, le Général de brigade Kouamé N’Dri Julien et par le directeur général adjoint chargé de la policé scientifique, le Commissaire divisionnaire Adama Ouattara.

Neuf chefs d’entreprises du secteur des BTP en Côte d’Ivoire décorés

Neuf dirigeants d’entreprises du secteur des BTP en Côte d’Ivoire, notamment membres du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP), ont été décorés jeudi, à l’occasion d’une cérémonie à la Grande chancellerie de l’ordre national, à Abidjan.Ces distinctions comprenant une médaille de commandeur de l’ordre national, quatre officiers et quatre chevaliers, ont été accrochées par la Grande chancelière de l’ordre national, Henriette Dagri Diabaté, et le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné. 

M. Bruno Koné s’est félicité de la qualité, du « génie et de la créativité » des entrepreneurs du BTP en Côte d’Ivoire,  se disant « fier » des efforts fournis par les acteurs de ce secteur, tout en rappelant les défis , nombreux, pour faire face par exemple aux changements climatiques et technologiques.  

L’ambition du gouvernement ivoirien est de construire une Côte d’Ivoire émergente. A cet effet, un point d’honneur a été mis, durant ces dernières années, tant sur la réhabilitation des infrastructures socio-économiques existantes que sur la construction d’infrastructures. 

Le secteur du BTP a enregistré en 2017 un chiffre d’affaires d’environ 1 332 milliards Fcfa, avec une contribution à hauteur de 6,4% au Produit intérieur brut (PIB) et devrait atteindre 7,1% en 2019, a fait savoir M. Bruno Koné.

Joie et émotion se lisaient sur les visages des récipiendaires, au nombre desquels Philippe Eponon, le président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics de Côte d’Ivoire (GIBTP), qui a été élevé au rang d’officier de l’ordre national. 

« Nous  comptons redoubler d’efforts pour toujours mériter la confiance des autorités qui placent le secteur privé au cœur de leur dispositif de développement », a déclaré M. Philippe Eponon qui ambitionne de renforcer la position du GIBTP sur le marché régional et international.

Entre 2012 et 2018, environ 60% des investissements publics en Côte d’Ivoire ont été réalisés dans le secteur du BTP dans le cadre d’un vaste programme de reconstruction des infrastructures économiques, engagé par l’Etat ivoirien. 

Le 27 juin 2019, la Grande chancellerie de l’ordre national a, à l’occasion de la Journée internationale des micro-entreprises, distingué 21 directeurs et directrices de PME. En outre, le 29 août dernier, l’institution a décoré 7 chefs d’entreprises de Keydan, un groupe intervenant dans l’immobilier. 

Mme Dagri Diabaté, a fait remarquer que l’élargissement du cercle des récipiendaires appartenant à des domaines divers et variés, au service public, à des entreprises privées et au secteur informel, est une « ouverture » et « une recherche de proximité et de diversité ». 

Cette ouverture, ajoutera-t-elle, « peut paraître comme une popularisation et une démystification de la médaille, (mais) il en est rien du tout. Il s’agit en réalité d’exalter des valeurs qui servent d’exemples à tous les Ivoiriens dans les villages comme en ville, dans les administrations comme dans les milieux d’affaires, auprès des commerçants comme auprès des artistes et des artisans ». 

Les neuf personnalités du GIBTP récipiendaires dans l’ordre national sont : Nagolo Soro (commandeur), Philippe Eponon (officier), Koné Lamine (officier), Nicolas-Louis Jean Hervé Marie de Roquefeuil-Montpeyroux (officier), Coulibaly Sedjougou (chevalier), Kre Yao Maxime (chevalier), Seu Tia (chevalier) et Benoît Serge Aimé Bilé (chevalier).  

Paul Kagamé participera à Abidjan au Forum économique «CGECI Academy 2019»

Le président rwandais Paul Kagamé est attendu à Abidjan où il participera à l’édition 2019 de « CGECI Academy », l’un des plus grands forums du secteur privé ivoirien prévu du 14 au 15 octobre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Près de 6000 participants sont attendus à cette édition 2019 qui porte sur le thème de «L’environnement des affaires: quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ». 

« Il y a plusieurs pays qui prendront part à ce forum. Mais cette année, le pays invité d’honneur est le Rwanda. Le président Rwandais Paul Kagamé a accepté d’être présent  à CGECI Academy 2019», a annoncé Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, Patronat) dans une conférence de presse qu’il a co-animée avec Patrick M’Bengue, administrateur au patronat ivoirien. 

Selon M. Aka-Anghui, le président Rwandais a été choisi parce que son pays a fait des efforts considérables pour rendre attractif son environnement des affaires et pourrait partager son expérience avec les entreprises ivoiriennes. Relativement au contenu scientifique de ce forum, le conférencier a indiqué qu’il sera question d’entrepreneuriat, de fiscalité, de développement, de sécurité juridique…

« Il y aura plus de 25 sessions, des rencontres B to B et des ateliers avec près de 140 intervenants dont les ministres ivoiriens Emmanuel Esmel Essis et Souleymane Diarrassouba. « Ce forum est très important pour le développement des  entreprises locales », a estimé pour sa part, M. M’Bengue. 

La 8è édition de « CGECI Academy » initialement prévu du 17 au 18 octobre prochain a été ramené du 14 au 15 octobre prochain à Abidjan à la demande du président Rwandais Paul Kagamé qui y participera. Ce forum qui se tient annuellement depuis 2012 à l’initiative de la CGECI, la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire,  entend favoriser l’instauration d’un environnement des affaires propice au secteur privé national.

Lancement à Abidjan des activités d’une association des industriels pharmaceutiques africains

L’Association des industriels pharmaceutiques en Afrique Francophone subsaharienne (LIPA), créée en janvier 2018, a lancé officiellement jeudi à Abidjan ses activités en présence de représentants de laboratoires pharmaceutiques et des acteurs du secteur.L’Association des industriels pharmaceutiques en Afrique Francophone subsaharienne, fait ainsi sa première sortie en Afrique Francophone subsaharienne. Selon son président, Frédéric Lieutaud, l’organisation veut promouvoir la santé et lutter contre la contrefaçon des médicaments.

Tout en mettant en avant ses valeurs d’engagement au service des patients, d’équité, d’éthique et de respect,  la LIPA envisage d’inscrire ces actions en droite ligne de ses missions clés, à savoir « représenter et défendre l’industrie du médicament » avec des partenaires et les autorités.

Pour adhérer à l’association, dira-t-il, il faut être une firme pharmaceutique et s’engager sur une charte d’éthique. La LIPA regroupe à ce jour neuf sociétés de droit privé exerçant dans l’industrie pharmaceutique en Afrique Francophone subsaharienne.

« Notre objectif est la promotion de la santé, la lutte contre la contrefaçon et la promotion des valeurs éthiques et de la morale dans le métier », a-t-il insisté, tout en relevant que cette association des laboratoires pharmaceutiques travaille avec l’Ordre des pharmaciens.

L’organisation met en outre des systèmes en vue de faciliter l’accès aux médicaments tels les génériques.  Et ce, pour permettre une sécurité et une qualité des médicaments vendus, surtout à des coûts accessibles aux couches sociales les plus démunies. 

Elle préconise à cet effet une démarche concertée afin de contribuer activement aux discussions en amont des réformes du secteur de la santé dans l’optique de devenir un interlocuteur privilégié des autorités de santé. Une autre de ses missions est la lutte contre les importations parallèles de médicaments. 

La LIPA, qui démarre en Côte d’Ivoire, envisage de travailler avec les structures locales pour atteindre efficacement ses ambitions. Dans cette perspective, Emmanuel Tra Bi, coordonnateur du Comité national de lutte contre la contrefaçon, a assuré de la disponibilité de son entité.

La contrefaçon est un véritable phénomène en Côte d’Ivoire.  Pour l’endiguer, l’Etat a créé en 2013 un Comité national de lutte contre la contrefaçon des médicaments. C’est en 2016 que ce comité sera effectivement fonctionnel.

Un prêt de 32,5 milliards Fcfa du Groupe BCP à l’Etat ivoirien pour le bitumage de routes

Le Groupe Banque Centrale Populaire (BCP) annonce avoir accordé à l’Etat de Côte d’Ivoire un prêt de 32,5 milliards FCFA dans le cadre du financement d’infrastructures économiques, notamment la réhabilitation et le bitumage de routes, dans une note transmise à APA.Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a donné mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, les premiers coups de pioches des travaux de bitumage et de réhabilitation des routes revêtues, lors d’une cérémonie. 

Ces travaux, financés à hauteur de 32,5 milliards Fcfa par l’Etat de Côte d’Ivoire, devraient permettre de réhabiliter 35 kilomètres de routes revêtues et de bitumer 4,5 kilomètres de voiries, a indiqué M. Ouattara, relevant qu’ ils seront exécutés par PFO Africa sur une période de un an.

Fortement engagé dans le financement d’infrastructures économiques et d’envergure pour les économies africaines, le Groupe Banque Centrale Populaire (BCP) du Maroc, apporte ainsi son « soutien » à l’Etat ivoirien dans le financement des infrastructures en Côte d’Ivoire. 

Ce prêt est accordé par le Groupe BCP à travers sa filiale Banque Atlantique Côte d’Ivoire dans le cadre d’un partenariat Public – Privé (PPP) avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’exécution de la première tranche des travaux de bitumage des voiries de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.

La cérémonie de lancement officiel des travaux a également enregistré la présence du vice-président, du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, de présidents d’institutions, des membres du gouvernement et de M. Mohamed Karim Mounir, président du Groupe BCP.

« Ce projet d’infrastructure traduit la volonté de l’Etat Ivoirien de requalifier un réseau routier qui date des années quatre-vingt, et qui fait partie d’un programme prioritaire de plusieurs phases, dont la phase 1 porte sur 18 voies (…)», précise la note.  

Il vise en outre le renforcement de la sécurité et de la mobilité de populations ainsi que la promotion du rayonnement de Yamoussoukro en tant que capitale et ville stratégique du pays. La ville de Yamoussoukro a été érigée en capitale politique et administrative en 1983. 

Selon M. Mohamed Karim Mounir, président du Groupe BCP « ce nouvel accord de financement renforce et consolide un partenariat mutuellement bénéfique entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la BCP (qui) avait déjà financé les travaux de réfection de l’autoroute du Nord reliant Abidjan-Yamoussoukro à hauteur de 35 milliards FCFA et les travaux en cours sur l’axe Yamoussoukro-Daloa pour 50 milliards FCFA ».  

« Nous réaffirmons aujourd’hui notre engagement auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire pour la renaissance des infrastructures routières de Yamoussoukro », a déclaré le président du Groupe BCP, M. Mohamed Karim Mounir. 

En Côte d’Ivoire, le Groupe BCP participe activement au financement des projets de développement des infrastructures, en particulier dans le secteur des routes, où il totalise en six ans, plus de 206 milliards mobilisés pour accompagner des projets routiers.

Le groupe BCP a pris part notamment aux travaux d’urgence de l’autoroute Abidjan-Singrobo, au  désenclavement des villages dans le district d’Abidjan, ainsi qu’aux travaux de renforcement de la route nationale Yamoussokro – Bouaflé – Daloa et la construction de la route Abidjan-Divo. 

Le CHU de Yopougon sera fermé le 1er novembre prochain pour 3 ans ( Ministre)

Le Centre hospitalier universitaire ( CHU) de Yopougon, l’un des plus grands hôpitaux de la capitale économique ivoirienne, ouvert au public, il y a près de 30 ans, sera fermé le 1er novembre prochain pour une réhabilitation qui devra durer trois ans, a confirmé jeudi à Abidjan, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.« Je confirme sous l’autorité du premier ministre avec qui nous avons eu une séance de travail vendredi dernier que le CHU de Yopougon sera effectivement fermé le 1er novembre prochain. Les travaux de réhabilitation dureront trois ans. Aujourd’hui le CHU de Yopougon nous créé beaucoup plus de problèmes en fonctionnant» dans son état actuel, a estimé Dr Aouélé qui s’exprimait à la huitième édition de « Les rendez-vous du gouvernement » ( tribune d’échanges entre la presse et des membres du gouvernement) dont il était l’invité. 

Selon le patron du système sanitaire ivoirien, « c’est faute de n’avoir pas fermé cet hôpital ( CHU de Yopougon) que nous avons tous ces problèmes ».

 Poursuivant, il a assuré qu’un comité de pilotage a été mis en place pour faire en sorte que les patients de cet hôpital soient traités au mieux après sa fermeture. Ces dernières années, le gouvernement ivoirien a entrepris un vaste chantier de construction et de réhabilitation d’établissements dans le pays en vue d’améliorer l’offre de santé. 

L’on peut citer entre autres, la réhabilitation de 317 établissements sanitaires de premier contact, la construction de 271 établissements sanitaires de premier contact, la réhabilitation de 45 hôpitaux généraux et 11 centres hospitaliers régionaux et la réhabilitation partielle de trois CHU.

Le Cap-Vert s’inspire du modèle GAÏNDE 2000 pour lancer son guichet unique

Des experts de la Douane de la République du Cap-Vert, en visite de travail au Sénégal, ont exprimé leur volonté de s’inspirer de GAÏNDÉ pour mettre en place un guichet unique dans leur pays.« On a fait appel à GAÏNDE 2000 qui nous a présenté son modèle intéressant. Cette entreprise a travaillé avec des partenaires privés mais aussi avec la Douane sénégalaise », a-t-il dit, vendredi dernier, lors d’une visite de prospection au siège de GAÏNDE 2000.

Selon Jean-Pierre Sylva, informaticien à la Direction de la Douane cap-verdienne, son pays souhaite lancer, depuis quelques années, un guichet unique afin de faciliter le commerce extérieur.

Le Cap-Vert, après avoir bénéficié du partage d’expérience de deux pays ayant déjà installé le guichet unique à savoir le Rwanda et l’Ile Maurice, a fini par choisir le Sénégal pour mettre en place ce dispositif en s’inspirant du modèle de GAÏNDE 2000.

« Nous nous penchons plus sur le Sénégal, parce qu’il y a la proximité historique et nous pensons aussi à créer une relation de coopération avec la Douane sénégalaise », a soutenu M. Sylva, membre de la délégation cap-verdienne.

Accompagné d’autres experts en technologies de l’information, il a ajouté que le modèle de GAÏNDE 2000 est « adaptable » au Cap-Vert. Une semaine durant, la délégation cap-verdienne a été encadrée par l’équipe de GAÏNDE 2000 et celle de la Douane sénégalaise.

La tomate béninoise affectée par la fermeture de la frontière nigériane

Le prix de la tomate fraîche a drastiquement chuté au Bénin en raison de la fermeture de la frontière terrestre avec le Nigeria, d’où viennent les principaux acheteurs de cette denrée de grande consommation.Au Bénin, c’est la haute saison de la tomate. Mais les producteurs et revendeurs écoulent péniblement leurs produits. Le panier de tomates a vu son coût baisser de moitié après la décision du Nigeria de fermer sa frontière terrestre avec le Bénin. Les effets néfastes de cette mesure sont ressentis dans les marchés de la capitale, Cotonou, et à l’intérieur du pays.

Laurent, un producteur de tomates dans la commune de Grand-Popo, est venu au Marché de Dantokpa avec un camion contenant 200 paniers de tomates cédés à 1.000 F CFA l’unité. Pour autant, il ne se frotte pas les mains.

« Quand les frontières étaient encore ouvertes, on vendait le panier de tomates entre 5.500 et 6000 F CFA. Aujourd’hui, c’est la désolation. Même à 1.000 F CFA, on a du mal à trouver des acheteurs », déplore-t-il.

Ce cultivateur qui n’a pu vendre que 70 paniers sur les 200 acheminés au marché redoute que les tomates invendues ne pourrissent. Si les grossistes comme Laurent ne font pas de bonnes affaires, c’est parce qu’ils ne voient presque plus les revendeuses, un maillon essentiel de la chaîne de commercialisation.

Travaillant dans ce marché, Dame Emilienne est une revendeuse déboussolée. Elle raconte que « dans le passé, les Nigérians ne se faisaient pas prier pour tout acheter. Mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Les paniers, qu’on revendait à 7.000 ou 8.000 F CFA, sont bradés à 1.300 voire 800 F CFA. Même avec cela, on ne trouve pas d’acheteurs. C’est triste ».

Gaston Cossi Dossouhoui, le ministre de l’Agriculture, a effectué mardi dernier, une visite dans les marchés pour connaître les impacts de la fermeture de la frontière et discuter avec les acteurs de ce secteur des dispositions à prendre.

Pour l’heure, des pistes sont explorées pour trouver des alternatives. Le Bénin compte notamment se tourner vers les pays du Sahel, le Maghreb et l’Asie pour écouler la production de tomates. En outre, le gouvernement va trouver des solutions pour la conservation adéquate des tomates et la mise en place d’unités de transformation.

La tomate est l’un des principaux produits maraîchers du Bénin avec une production de plus de 200.000 tonnes chaque année. Elle se cultive sur toute l’étendue du territoire et bénéfice par endroits de conditions climatiques et édaphiques (liés au sol) favorables.

Classement Fifa Afrique : le Sénégal conserve sa première place

Le Sénégal, crédité de 1546 points, est toujours en tête du classement Afrique des équipes nationales dévoilé par la Fédération internationale de football association (Fifa) dont le site officiel a été visité jeudi à APA.Le Sénégal n’a pas disputé de match amical lors des dates Fifa de ce mois. Les Lions ont ainsi perdu quatre points par rapport au précédent classement. Malgré tout, le vice-champion d’Afrique garde son fauteuil de leader sur le continent et pointe à la 20ème place mondiale. 

Au classement général, l’Algérie et le Maroc ont gagné deux places là où la République Démocratique du Congo en a conquis une. La Belgique reste sur le toit du monde avec 1752 points. La France (1725 points) et le Brésil (1719 points) complètent le podium de ce ranking.    

Classement FIFA – Top 10 Afrique : 

1er Sénégal 1546 points, 2ème Tunisie 1493 points, 3ème Nigeria 1482 points, 4ème Algérie 1466 points, 5ème Maroc 1463 points, 6ème Egypte 1431 points, 7ème Ghana 1429 points, 8èmeCameroun 1409 points, 9ème République Démocratique du Congo 1395 points, 10ème Côte d’Ivoire 1394 points.

Côte d’Ivoire: le budget alloué à la santé passe de 105 à 415 milliards FCFA (Ministre)

Le budget alloué au secteur de la santé par l’Etat de Côte d’Ivoire est passé de 105 milliards FCFA en 2011 à 415 milliards FCFA en 2018, soit une hausse de 200%.L’information a été donnée jeudi à Abidjan par Eugène Aka  Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique qui s’exprimait à la huitième édition de «Les rendez-vous du gouvernement », une plateforme d’échanges entre les membres du gouvernement ivoirien et les journalistes. 

Lors de ces échanges avec la presse, M. Aouélé a présenté la situation sanitaire de la Côte d’Ivoire de 2011 à 2019 et les résultats obtenus par son département ministériel. 

« Au titre du financement de la santé,  de 2011 à 2018,  le budget de l’État alloué au secteur de la santé est passé de 105 milliards à 415 milliards FCFA, soit une hausse de 200%», a révélé Dr Aouélé passant en revue les réalisations majeures de son département ministériel. 

Au nombre de celles-ci, il a cité plusieurs réformes qui ont été mises en oeuvre dont celle du secteur pharmaceutique et la réforme hospitalière.

 « Nous prévoyons la construction d’un Centre hospitalier universitaire (CHU) à Abobo gare et la construction et l’équipement du centre national de radiothérapie et d’oncologie médicale à Grand-Bassam», a, entre autres, annoncé le ministre parlant des perspectives de son ministère. « Notre vision est de voir une Côte d’Ivoire où chaque ivoirien doit pouvoir avoir accès à des soins de santé de qualité dans sa région », a-t-il conclu.

Une mission du FMI évalue la gouvernance en Guinée-Bissau

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne depuis quelques jours en Guinée-Bissau où elle restera jusqu’en début octobre pour évaluer l’état de la gouvernance du pays, a annoncé le ministre des Finances.Selon Geraldo Martins qui s’exprimait  au cours d’une réunion, tenue mercredi  à Bissau, l’objectif du FMI est d’évaluer les politiques mises en place par la Guinée-Bissau en matière de lutte contre notamment la corruption et le blanchiment d’argent.

Cette mission, jugée « très importante pour la Guinée-Bissau » par Geraldo Martins, va traiter également des questions liées à la transparence dans la gestion des comptes publics, à la macroéconomie et aux réformes structurelles.

A la suite des recommandations qu’elle fera sur la gouvernance et la législation budgétaires, l’institution de Breton Wood va définir une stratégie à moyen terme pour l’octroi d’un «programme potentiellement financé» par elle.

La mission va mettre un accent particulier sur la lutte contre la corruption, notamment en identifiant les principales menaces et faiblesses, les types de corruption et les priorités dans leur lutte.

Présidentielle tunisienne et faits de société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font la part belle aux faits de société, sans oublier la politique, notamment la présidentielle en Tunisie.«Tunisie: la révolution par les urnes», titre le quotidien national Sidwaya qui fait remarquer dans son ‘’L’autre regard » que «l’universitaire à la retraite Kaïs Saïed est sorti vainqueur du premier tour de la présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, sous le titre : «Second tour de la présidentielle tunisienne : L’ovni et le bagnard», rappelle que «le second tour de la présidentielle en Tunisie, opposera, à une date qui n’est pas encore précisée, Kaïs Kaïed et Nabil Karoui».

Il souligne que les deux finalistes qui faisaient partie d’un «peloton touffu de candidats», ont récolté respectivement, 18,40% et 15,58% de voix, à l’issue des résultats du 1er tour officialisés, hier mercredi.

Dans sa rubrique ‘’Sur la braise », le quotidien privé Le Pays fait observer que deux anti système sont au second tour de la présidentielle en Tunisie.

Selon le journal, il s’agit d’une évolution «vers le parachèvement du Jasmin dans les urnes».

Le commentateur mentionne que «ces résultats constituent une victoire pour le peuple tunisien», avant de conclure que «c’est à lui (le peuple tunisien) d’œuvrer pour le parachèvement de sa révolution».

Le même journal évoque le lancement, la veille, des concours directs de la fonction publique session 2019, renseignant que les chiffres donnent «cette année, 1 247 751 candidats, à l’assaut de 5 892 postes à pourvoir».

De son côté, Sidwaya informe que pour ces concours directs, ce sont 28 220 candidats de la région du Centre-sud qui se disputent les postes à pourvoir.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il consacre sa Une au forum des jeunes qui se déroule à Bobo-Dioulasso, mettant en exergue : «C’est parti depuis la ville de Sya (autre nom de la capitale économique, Bobo-Dioulasso) !».

A la Une de L’Observateur Paalga, l’on aborde un autre fait de société, sous le titre : «Village de Satiri (à une trentaine de km de Bobo-Dioulasso): Querelle autour d’un bonnet».

La fermeture de la frontière nigériane alimente la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce jeudi font la part belle à la fermeture de la frontière terrestre du Nigeria avec le Bénin qui n’est pas sans conséquences pour les économies des deux pays voisinsLa Nation souligne que « c’est un acte unilatéral qui laisse perplexe ». Pour le quotidien national, « cette forme de protectionnisme s’exerce en violation des normes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest et des exigences de la zone de libre échange en Afrique ».

Cité par Le Matinal, Abdoulaye Bio Tchané, le ministre d’Etat béninois chargé du Plan et du Développement a fait savoir que la décision d’Abuja cause « un sérieux manque à gagner pour le Bénin qui voit ainsi ses opérations économiques affectées ». Selon ce journal, « cette situation est difficile pour le Bénin, mais il n’est pas sans conséquences pour le Nigéria aussi ».

En effet, d’après Le Soleil Levant, « plusieurs aliments de base ont augmenté de prix et le chiffre d’affaires des livreurs de kpayo (essence de contrebande) est en chute libre » au Nigeria. Dynamisme Info en conclut que « la négociation reste la meilleure » solution afin de convaincre ce géant de la sous-région d’assouplir sa mesure.

Le Nigeria, en fermant depuis le 20 août dernier, sa frontière terrestre avec le Bénin, a expliqué que cette mesure entre dans le cadre d’un exercice de sécurisation visant à lutter contre la contrebande, le trafic des armes et le banditisme.

Inondations, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement des mesures du gouvernement pour lutter contre les inondations, de l’affaire Adama Gaye et des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) qui se tiendront en 2022 au Sénégal.Vox Populi renseigne que « le village de Taïba Keur Set Goumbo (centre) a été détruit par une tornade », non sans préciser qu’ « au total, on dénombre 93 cases détruites, le cheptel composé notamment d’animaux domestiques est décimé. Aussi, beaucoup de biens matériels ont été emportés par les eaux qui ont dévasté ce village en laissant les habitants dans la tristesse, l’inquiétude et la désolation ».

Poursuivant, ce journal informe que le président de la République Macky Sall « a marqué toute sa solidarité et tout le soutien de l’Etat aux populations des localités touchées » par les inondations.

Par ailleurs, le chef de l’Etat, cité par Vox Populi, a « instruit le ministre de l’Intérieur (Aly Ngouille Ndiaye) de déclencher le Plan d’Organisation des Secours (Orsec) dans une démarche interministérielle renforcée et soutenue par le recensement et la mobilisation de moyens et de ressources financières adéquates ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Macky Sall (est) à fond dans les inondations ». A en croire ce journal, il « semble prendre plus au sérieux la question des inondations dont souffrent des populations sinistrées à Dakar et dans plusieurs régions du pays ».

De son côté, L’Observateur narre les « péripéties (de la) libération foirée » d’Adama Gaye. Ce journal indique que « sa libération a été annoncée pour hier mercredi. Mais (il) est toujours dans les liens de la détention. Ses avocats, qui ont déposé une quatrième demande de liberté provisoire, espéraient une fin heureuse avec les supposées instructions de la hiérarchie au Parquet. Malheureusement pour eux, une fuite est venue changer la donne ».

Adama Gaye, journaliste-consultant formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) de Dakar, est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » et « atteinte à la sûreté de l’Etat » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook).

En sports, Le Soleil fait savoir que « la France va accompagner le Sénégal » pour la construction des infrastructures nécessaires à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2022.

Le quotidien national souligne que « les présidents de Dakar 2022 et Paris 2024 (Jeux Olympiques), Mamadou Diagna Ndiaye et Tony Estanguet, ont signé hier (mercredi) à Dakar une convention de collaboration. Cet accord vise à contribuer à la réussite des premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse organisés sur le continent africain ».

Pour sa part, Stades rapporte que « l’Agence Française de Développement (AFD) et le Comité olympique et sportif sénégalais (CNOSS) ont procédé à la signature d’un accord de partenariat. Le Directeur général de l’AFD, Rémy Rioux a fait savoir que le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique seront rénovés à temps pour accueillir » les JOJ.

Dans Le Quotidien, Mamadou Diagna Ndiaye a déclaré qu’ils sont « en mode fast track concernant les préparatifs. Les choses sont en train, en effet, de bouger très vite et dans le bon sens. Pour dire que ça sent très bon pour ces JOJ 2022 tant attendus par le peuple sénégalais et toute l’Afrique ».

Côte d’Ivoire: la vaccination « obligatoire » chez les enfants de 0 à 11 mois (décret)

La vaccination est désormais «obligatoire » en Côte d’Ivoire chez les enfants de 0 à 11 mois, selon un décret annoncé mercredi par le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.« Ce décret rend obligatoire la vaccination chez les enfants de 0 à 11 mois ainsi que pour les femmes enceintes lors des campagnes de vaccination et pendant la vaccination de routine », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré. 

Il prévoit en outre « des sanctions à l’encontre de tout parent, tuteur ou représentant légal qui refuse délibérément d’assurer la vaccination de son enfant et des sanctions contre tout agent de santé qui ne respecte pas la politique de gratuité de la vaccination, notamment la vente des vaccins », a-t-il dit.  

La Côte d’Ivoire qui enregistre toujours des mortalités infantiles,  veut réduire le taux en dépit des progrès réalisés. Dans ce contexte, le chef de l’Etat a pris ce décret portant réglementation de la vaccination en vue d’ « assurer la protection des femmes et des enfants contre les maladies les plus meurtrières et qui peuvent être évitées ».