Affaire faillite BHCI : une « rumeur » selon le porte-parole du gouvernement ivoirien

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a qualifié mercredi de « rumeurs » les publications faisant état de « faillite » de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI, privée), à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.« Nous avons tous entendu des rumeurs » faisant état de faillite de la BHCI, a déclaré Sidi Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro,  la capitale politique ivoirienne. 

Selon M. Sidi Touré « dans tous les cas, le système bancaire est très surveillé » et s’il y a «des situations qui mettent en danger les intérêts des Ivoiriens », l’Etat prendrait des mesures nécessaires.

Ces derniers jours, des médias ont publié que la BHCI était au bord de la faillite. Ce qui a amené la direction générale de la banque a réagir, indiquant que l’établissement bancaire ne cours aucun risque de faillite.

« Depuis sa privatisation » en 2017, la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire « est passée de 6,7 à 14,7 milliards de Fcfa, en 10 mois », rapporte un communiqué transmis à APA début janvier. Et ce, dans l’optique d’un plan de recapitalisation en vue d’une conformité à la réglementation bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).     

« Cette recapitalisation est la première étape d’un plan global plus ambitieux que les nouveaux actionnaires de référence, notamment Westbridge, Demack SA et NSIA Vie comptent mettre en œuvre tout au long de l’année 2019 », souligne le texte.  

Le plan de recapitalisation de la BHCI vise à « financer son expansion régionale de 2019 à 2021 ». Il intervient après la cession de 51,6% des parts de l’Etat ivoirien à WestBridge Mortgage Reit, qui a « confirmé » ce plan à l’issue d’une Assemblée générale mixte des actionnaires, à Abidjan.  

Westbridge qui a repris la BHCI, opère depuis 2014 en tant qu’institution financière avec pour base Ottawa et Calgary. De 2002 à 2014, elle était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts américains.  

  

Affaire rente viagère de Guillaume Soro: « il n’y pas de problème » (porte-parole du gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a réagi mercredi sur l’affaire de rente viagère de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, affirmant qu’ « il n’y a pas de problème », à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.« Les anciens présidents (d’institutions) savent à qui s’adresser pour régler leurs primes viagères », a fait observer Sidi Touré, en réponse à une question d’un journaliste sur cette affaire, ajoutant qu’ « il n’y pas de problème », après un Conseil des ministres à Yamoussoukro.  

Il a indiqué que les rentes viagères pour les différentes autorités telles que les anciens présidents de la République,  les anciens présidents d’institution, sont « réglementées par une loi qui date de 2005 », tout en ajoutant que « l’administration travaille à cela ». 

M. Soro qui a démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale en févier demeure toujours député, notamment pour la circonscription de Ferkessedougou, dans le Nord de Côte d’Ivoire. Le porte-parole n’a pas donné de précision sur cette situation.  

« J’aimerais ne pas entrer dans la politique vaine sur ces différents sujets qui certes sont importants mais ne doivent pas nous détourner sur l’essentiel » qui est l’amélioration des conditions de vie des populations, a-t-il poursuivi. 

Moussa Touré, chargé de la communication de l’ex-président de l’Assemblée nationale, a écrit sur les réseaux  sociaux que M. Soro, ex-Premier ministre de 2007 à 2012, « ne perçoit aucun centime au titre de ses rentes viagères sur décision du gouvernement ».

En réponse, Mamadou Touré, le porte-parole adjoint du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir), a déclaré que « Guillaume Soro touche régulièrement la moitié de sa rente viagère de Premier ministre, depuis qu’il a quitté la primature ».

M. Mamadou Touré a en outre souligné que M. Guillaume Soro perçoit « la moitié parce qu’il est député ». Pour lui, ce « prétendu blocage de ses indemnités viagères frisent une méconnaissance des textes ou relèvent purement de la mauvaise foi ».

Il a relevé que « ce qui a été arrêté et non suspendue, est son traitement » en qualité d’ancien chef de l’Assemblée nationale, expliquant que « quand on n’est plus ministre ou président d’institution, on touche pendant 6 mois le traitement qu’on avait, et passé ce délai, on ne touche plus rien ». 

Yamoussoukro: coups de pioche de Ouattara pour le bitumage de près de 40 Km de routes

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a lancé mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays, les travaux pour la réhabilitation de 35 Km de routes et le bitumage de 4,5 Km, soit près de 40 Km pour un coût global de 32,5 milliards de Fcfa.
Il s’agit de la première phase du Programme prioritaire de bitumage et de réhabilitation des routes revêtues de la ville de Yamoussoukro, financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a indiqué le ministre ivoirien de l’Équipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou.  

La ville de Yamoussoukro a été érigée en 1983 en capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le réseau routier avec ses larges voies, connaît un état de dégradation. En engageant ces travaux, M. Ouattara affiche sa volonté de lui conférer le pouvoir politique.

« Je suis engagé à faire de Yamoussoukro la capitale politique,  une ville moderne », afin de faire de cette commune « un centre de référence et d’excellence notamment au plan institutionnel », a déclaré le président Alassane Ouattara.

Au plan académique, il a annoncé la réhabilitation de l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INPHB), ainsi que les résidences universitaires et « les travaux de rénovation totale du lycée scientifique de Yamoussoukro, un établissement secondaire de référence » du pays. 

Cette première phase de ces travaux devrait permettre de « rénover 35% du réseau routier jugé en mauvais état et fera passer ce linéaire à 165,5 Km ». Et outre la réalisation des voies principales, le projet inclut le bitumage des voies diverses.  

La réhabilitation concerne notamment le recyclage de la  structure de chaussée et la mise en œuvre d’un revêtement de 5 cm de béton bituminer. Le bitumage est fait pour une durée de vie de 15 ans, et sera exécuté pare le Groupe Pierre Fakhoury Operator Africa (PFO) Africa avec l’Agence de gestion des routes (Ageroute), sous le contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD).

  

Le président sud-africain présente ses excuses au Ghana pour ses attaques xénophobes

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a présenté les excuses de son pays au Ghana pour les récentes attaques xénophobes en Afrique du Sud qui ont fait plusieurs morts et blessés.Le message de Ramaphosa a été remis mardi au Président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo au Jubulee House, siège du gouvernement par l’Envoyé spécial de l’Afrique du Sud, M. Jeffery Thamsanqa Radebe, par ailleurs ministre d’Etat au Cabinet de la Présidence sud-africaine.

Il a noté que les attaques étaient contraires aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit, ajoutant que son président avait déjà condamné ces violences visant des étrangers, notamment des Africains, qui y exerçaient leurs activités.

Il a toutefois noté que le Ghana et l’Afrique du Sud entretenaient des relations de longue date et que « ce qui s’est passé ne devrait pas faire obstacle à une coopération plus étroite entre le Ghana et l’Afrique du Sud ».

Pour sa part, le président Akufo-Addo a félicité le gouvernement sud-africain d’avoir pris l’audace de s’excuser, ajoutant que les « excuses sont acceptées ».

Burkina: les télévisions privées payeront 75 millions de FCFA/an pour la TNT

Les télévisions privées du Burkina Faso vont payer la somme de 75 millions de francs CFA pour diffuser leurs programmes sur le territoire national, à travers la Télévision numérique terrestre (TNT), a-t-on appris jeudi auprès de la Primature.Selon un communiqué du service de communication de la Primature, le comité de pilotage de la TNT s’est réuni mardi à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«A l’issue de la rencontre, il a été décidé que les Éditeurs de presse privée doivent s’acquitter à partir du 1er janvier 2020, de la somme de 75 millions de FCFA, si elles veulent que leurs contenus soient diffusés sur  toute l’étendue du territoire national burkinabè», renseigne le document.

Le même texte rappelle que depuis deux ans, des discussions se mènent au sein du comité de pilotage de la TNT, par rapport au coût de la redevance que doivent payer les télévisions privées, pour figurer dans le bouquet TNT du Burkina Faso.

Le consensus  trouvé sur les redevances, stipule que la couverture nationale est répartie en trois zones, à savoir les zones A (Ouagadougou), B (Bobo-Dioulasso) et C pour les 11 autres chefs-lieux de région.

Il en ressort que les autres redevances seront fixées ultérieurement par un comité restreint, sous la supervision du chef du gouvernement et que les télévisions confessionnelles vont connaitre une baisse de 25% des redevances à payer.

Le Burkina Faso a basculé dans la TNT depuis décembre 2017, mais continue d’utiliser le signal analogique jusqu’au 31 octobre 2019, date prévue pour l’extinction définitive.

Selon les  chiffres de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), le pays a aujourd’hui une couverture du territoire national qui frôle 98%.

Concertation à Abidjan des producteurs africains de banane pour défendre leurs intérêts

L’Association panafricaine des producteurs et d’exportateurs de fruits africains (Afruibana) a ouvert mercredi à Abidjan un séminaire en vue de réfléchir à l’élaboration d’un programme commun de défense des intérêts des producteurs africains de banane dessert sur le marché européen, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces assises de 72 heures des producteurs et exportateurs africains  de banane baptisées « Appel d’Abidjan » visent notamment à défendre une vision commune des acteurs de cette filière devant les institutions européennes et internationales.

« Nous ne demandons pas la charité, mais la justice. La situation des producteurs d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) de banane dessert s’est gravement détériorée ces dernières années et s’est traduit par d’importantes pertes de parts de marché en Europe», a regretté dans une allocution,  Joseph Owona Kono, le président de Afruibana.

Poursuivant, il a appelé avec insistance l’Union européenne à un « traitement plus équilibré» entre ses partenaires commerciaux. De son côté, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann a réaffirmé l’engagement de l’Europe à soutenir la filière banane dans les pays africains.

« La filière banane nous tient vraiment à cœur. Nous avons investi un total de 125 milliards FCFA dans cette filière dans les pays ACP», a fait savoir M. Von Kirchmann se félicitant de ce que « la Côte d’Ivoire a pu augmenter ses exportations de banane de 40% entre 2008 et 2018».

 Dans la foulée, le diplomate européen a encouragé les pays africains à accorder plus d’intérêt à la filière banane en l’intégrant dans un plan national.

«La filière banane est extrêmement vitale pour l’économie de nos États. Je salue votre engagement à agir dans une synergie d’actions au profit d’un secteur qui a le mérite de générer plus de 12 000 emplois directs et indirects en Côte d’Ivoire», a dit auparavant Jean-Marc Yacé, le maire  de Cocody, un quartier résidentiel dans l’Est d’Abidjan.

 Pour M. Yacé qui est lui-même un opérateur économique de la filière banane dessert, « c’est une excellente démarche afin de mener des réflexions prospectives sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour que la banane dessert ne sombre pas dans toute la zone ACP».

 Afruibana se veut la voix des producteurs africains de fruits au sein des institutions européennes et internationales dans le cadre de la négociation d’accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux. La filière banane africaine génère près de 60 000 emplois directs et indirects.

Sénégal : légère hausse des prix des matériaux de construction en août

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une augmentation de 0,4% en août 2019 comparés au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte de celle des prix des matériaux de base et de menuiserie », explique l’ANSD. Les prix des matériaux de base ont en effet progressé de 0,7% durant la période sous revue, sous l’effet de l’accroissement des prix du ciment (+2,7%), consécutive à la hausse de 5000 FCFA appliquée sur le prix de la tonne. Toutefois, les prix du fer ont baissé de 1,4% en rythme mensuel. Par rapport à la période correspondante en 2018, ils se sont contractés de 3,5%.

Quant aux matériaux de menuiserie, ils se sont renchéris de 0,4% comparés au mois de juillet, en raison de l’appréciation des prix des articles en bois rouge (+0,8%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont crû de 0,6%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité ainsi que ceux des matériaux d’étanchéité n’ont pas connu de variations sensibles en août 2019. Mais, comparés à la période correspondante en 2018, ils ont diminué respectivement de -0,2% et -0,1%.

Concernant les prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, de même que ceux des peintures, ils sont restés inchangés. En variation annuelle, ils ont évolué respectivement de +1,5% et -0,9%.

Au niveau des prix des matériaux de plomberie et sanitaire, on note un repli de 1,0%, par suite de la baisse des prix des robinets poussoirs (-4,9%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont été minorés de 1,3%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction se sont réduits de 1,9%. Selon l’ANSD, le rapport des prix moyens des huit premiers mois de 2019 sur ceux de 2018 laisse apparaître une baisse de 0,4%.

Le Nigeria invité à rouvrir sa frontière avec le Bénin (Cedeao)

Le président du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Moustapha Cissé Lô, a invité le Nigeria à respecter les accords de libre-échange de cet espace communautaire en suspendant « rapidement » la fermeture de sa frontière avec le Bénin.Selon M. Lô qui intervenait à l’occasion de sa 2e session extraordinaire du parlement de l’organisation régionale tenue lundi au Liberia, « la fermeture des frontières viole le protocole des accords de libre circulation des personnes et des biens de la Cedeao dont le Nigeria est membre ».

En fermant, depuis le 20 août dernier, sa frontière terrestre avec le Bénin, Abuja a expliqué que cette mesure entre dans le cadre d’un exercice de sécurisation visant à lutter contre la contrebande, le trafic des armes et le banditisme.

« L’Afrique est à une étape où elle doit mener des actions pour une suppression effective des barrières au sein de la Communauté », a affirmé Moustapha Cissé Lô, appelant le gouvernement nigérian à se pencher sur les causes profondes du banditisme et de la contrebande transfrontalière.

A ce sujet, il a fait part de la proposition du Parlement de la Cedeao portant sur « une lutte coordonnée » pour endiguer ces différents fléaux.

Drame de la mer et religion, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement du chavirement d’une pirogue au retour d’une excursion dans les Iles de la Madeleine situées à 6,2 km au large de Dakar mais aussi de la polémique sur le titre de Khalife général des Tidianes au Sénégal.Les familles des victimes ont passé, hier mardi, une « pénible journée », informe L’AS avant de raconter par le menu détail que « très tôt le matin, les familles des victimes ont assiégé le quai de Soumbédioune guettant l’arrivée de leurs proches. Visages tristes, les yeux embués de larmes, les parents des passagers de l’embarcation ne savent pas à quel saint se vouer. Les va-et-vient incessants des autorités les ont plongés dans une angoisse indescriptible ».

En outre, L’AS renseigne que la nièce du ministre des Forces Armées Sidiki Kaba est l’une des quatre personnes décédées dans cet accident (bilan officiel). Interviewé par ce journal, un oncle de la victime précise qu’ « elle était la fille du petit frère du ministre (mais) elle était tellement attachée à Sidiki Kaba que les gens pensaient que c’est sa fille. Il parait que lorsque la pirogue a chaviré, la tête de Yaye Marie Kaba a cogné une pierre. C’est ainsi qu’elle s’est évanouie. Mais cela dit, elle savait nager ».

Un membre de l’équipage, cité par L’Observateur, corrobore cette thèse : « C’est à cause de la pluie. Il y a avait beaucoup de vent. On voulait transporter des clients mais nous avons chaviré. C’est la tempête qui les a projetés sur les rochers et ils ont perdu connaissance. Tout le monde a crié. Nous étions tous affolés. C’est impensable d’embarquer sans gilets (de sauvetage), c’est le règlement. La houle a été dévastatrice malgré toutes les mesures prises ».

De son côté, La Tribune indique que « le bilan du chavirement est passé de quatre à six morts. Toutes les personnes décédées sont de nationalité sénégalaise ». WalfQuotidien en déduit que c’est « la guerre des chiffres sur le nombre de victimes ». A en croire ce journal, « des doutes planent sur le nombre de victimes révélé par les autorités. Les chiffres officiels fournis font l’objet de contestations de part et d’autre ».

Sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM, privée), Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur a affirmé que l’accident a fait quatre morts et 37 rescapés. En tout cas, les autorités promettent d’ouvrir « une enquête » pour situer les responsabilités, informe Sud Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce que « Médina Gounass désavoue Ahmed Khalifa Niasse ». Récemment, ce marabout a invité le président de la République Macky Sall à reconnaître officiellement Thierno Amadou Tidiane Ba de Médina Gounass (environ 900 km à l’est de Dakar) comme le Khalife général des Tidianes au Sénégal. Un titre jusque-là porté par la famille d’El Hadj Malick Sy de Tivaoune (94 km de Dakar).

Dans les colonnes du quotidien national, « Thierno Ibn Oumar, s’exprimant au nom de la famille, a clairement fait savoir à M. Niasse que Médina Gounass se met en porte-à-faux avec le contenu de son communiqué. Après avoir pris ses distances avec Ahmed Khalifa Niasse, il a ajouté que (ce dernier) n’est pas l’émissaire de Médina Gounass. Mieux, il a fait comprendre que parmi les quatre chaînes de transmission de la confrérie tidiane qui sont parvenues à Mamadou Saïd, deux proviennent de Seydi Hadj Malick Sy. C’est la raison pour laquelle, il reconnaît tout ascendant de Maodo comme son guide religieux ».

Le chef de l’Etat, qui s’est rendu dans la cité religieuse pour présenter ses condoléances suite à la disparition de Thierno Abdoul Aziz Ba, porte-parole du Khalife de Médina Gounass au cours du dernier pèlerinage à la Mecque, a dans son discours soutenu que « ce n’est pas à l’Etat de choisir qui sera Imam ou Khalife. (Son) rôle, c’est d’accompagner les communautés musulmane et chrétienne, mais il ne s’immisce pas dans des problèmes religieux ».

Selon WalfQuotidien, « Ahmed Khalifa Niasse doit être petit dans ses souliers (puisque) Médina Gounass l’a frontalement désavoué sur sa position de révoquer le Khalife des Tidianes de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy au profit du Khalife de Médina Gounass ».

Politique et sécurité en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la sécurité et à la politique.«Lutte contre le terrorisme : L’envoyé spécial de la France pour le Sahel à Kosyam», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, hier mardi au palais présidentiel de Kosyam, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigo.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) parle de la coopération militaire, informant que le général Towsend du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) était, la veille,  chez le président Roch Kaboré.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré qui évoque la situation sécuritaire dans la région du Centre-nord.

Selon le religieux, «l’Etat devrait se manifester davantage dans cette région (Centre-nord)».

Le même journal relate que des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont animé, hier mardi à Ouagadougou, son traditionnel point de presse hebdomadaire, au cours duquel, ils ont abordé, entre autres sujets, la dégradation continue de la situation sécuritaire, la crise de la santé et la répression (lundi dernier) de la marche de l’Unité d’action populaire (UAP).

Concernant le dernier point, à savoir la répression de la marche de l’UAP, L’Observateur Paalga fait observer que «pour le CFOP, il n’y avait pas de quoi fouetter…».

A ce sujet, le journal Le quotidien reprend, à sa Une, les propos du représentant du CFOP qui déclare : «le peuple a l’impression que le régime actuel a trahi l’esprit de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il mentionne qu’à propos de la marche du 16 septembre, «+les marcheurs se sont exprimés de manière pacifique+, selon le CFOP»

De son côté, Le Pays (privé) précise que les échanges avec la presse ont été conduits par les représentants du CFOP que sont le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré et le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Aristide Ouédraogo.  

Les normes internationales de travail en matière de santé et sécurité expliquées à Abidjan

Les normes internationales du travail en matière de santé et de sécurité au travail ainsi que les ratifications et la mise en œuvre de la composante santé et sécurité au travail du Plan d’actions national 2019-2021 contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire ont été expliquées, mardi à Abidjan, aux mandants nationaux à l’initiative du Bureau Pays de l’Organisation internationale du Travail (OIT).Cette formation qui vise à renforcer les capacités institutionnelles des organismes responsables de la mise en œuvre du volet santé et sécurité au travail (SST) du Plan d’actions national (PAN) sur le travail des enfants a passé en revue les acquis et les perspectives de la lutte.  

Le directeur de la lutte contre le travail des enfants au ministère ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, Dr Martin N’Guettia, a relevé les efforts du gouvernement ivoirien  en matière de lutte contre le travail des enfants avant de soutenir que les problèmes de santé et de sécurité constituent une des composantes majeures de la lutte.

De son côté, le Coordonnateur national du projet  « Accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement en Afrique (Accel Africa) » Honoré Sémien Boua Bi a souligné les enjeux de la santé et de la sécurité au travail dans la lutte contre le travail des enfants.

A ce propos, il a estimé que pour lutter contre le travail des enfants, « certaines stratégies doivent pouvoir rejoindre les stratégies qui sont développées dans la promotion de la santé et sécurité au travail ».

L’atelier a réuni 70 participants issus des structures du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM), du Comité national de surveillance de la lutte contre les pires formes du travail des enfants en Côte d’Ivoire (CNS), des organisations des travailleurs, des organisations d’employeurs, de la direction générale de l’emploi et des experts non gouvernementaux.

Le Bureau Pays de l’OIT met en œuvre en Côte d’Ivoire sur la période 2018-2020 le projet «Safeyouth@work » qui  s’inscrit dans la dynamique de la promotion de la sécurité et la santé au travail en Côte d’Ivoire.

Ce projet vise à rendre les lieux de travail des jeunes de 15 à 24 ans plus adéquats pour protéger leur santé et leur sécurité.  L’OIT apporte un appui à la Côte d’Ivoire à réaliser ce processus et contribue à apporter des solutions à ce droit des jeunes travailleurs, notamment dans la production du cacao.

Selon des données de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire, on enregistre en moyenne 7500 accidents du travail par an, soit 71000 jours d’incapacité de travail. En ce qui concerne les maladies professionnelles, la liste nationale remonte à 1957 et est dépassée compte tenu des conditions de travail actuelles, rapportent les termes de références de l’atelier.

Dakar donne un avant-goût de la célébration des 70 ans de la Chine

De Mao Zedong à Xi Jinping ou de 1949 à 2019 : pour marquer le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, le 1er octobre prochain, son ambassade au Sénégal a commencé les festivités mardi à Dakar en présence de plusieurs personnalités, dont les officiels sino-sénégalais qui ont profité de cette occasion pour magnifier leur solide relation bilatérale.Au musée des Civilisations noires, que le ministre sénégalais des Affaires étrangères Amadou Ba qualifie de « majestueux », les nombreux Chinois venus à la réception offerte par leur ambassadeur Zhang Xun peuvent bien se sentir chez eux ou dire partout leur fierté que ce sont leurs compatriotes qui l’ont construit… comme c’est le cas d’ailleurs pour beaucoup d’autres infrastructures au Sénégal et en Afrique.

Dégustant goulument un mets de son pays sous les sonorités Lingala, une musique d’Afrique centrale jouée par un orchestre sur le podium, le Chinois Ren, agent dans une société d’électricité, ne regrette pas d’avoir déposé son baluchon au Sénégal après avoir vécu en Tanzanie et au Kenya, faisant en tout pour lui une expérience de « 10 ans » en Afrique.

Sous le regard avisé d’un de ses collègues, en costume et cravate comme lui, il dit se réjouir de voir ses affaires prospérer au pays de la Téranga.

C’est le même souhait qu’affiche par ailleurs Modou Diagne Fada, directeur général de la Sonacos. Cette entreprise nationale sénégalaise est chargée de l’exploitation industrielle de l’arachide, un produit qui fait partie des principales récoltes du pays et dont une grande partie était exportée depuis un certain temps vers la Chine.

Mais si, d’après la presse locale, ce pays a refusé d’en racheter en 2018, Modou Diagne Fada, nommé depuis avril dernir, reste optimiste pour cette année, vu que le « secteur s’est renforcé ». Et malgré le retard accusé par les pluies, l’ancien ministre espère un accroissement de la production en vue de satisfaire à la demande de son client chinois.

Née presqu’au même moment où de nombreux pays du continent se départissaient du joug colonial, la république de Chine a fait un bond exponentiel, comme le voulait d’ailleurs son fondateur Mao Zedong (1893 – 1976). Elle occupe à présent une position géostratégique et respectable sur presque tous les secteurs clés du monde : de l’économie à la technologie en passant par la politique.

Deuxième puissance économique avec un PIB estimé à plus de 13.000 milliards de dollars, selon Zhang Xun, la Chine a connu « des changements profonds » qui ont fait que son développement technologique est également « remarquable ».

Au plan social, le diplomate note que 850 millions sur les 1,4 milliards de personnes de la population chinoise sont « sorties de la pauvreté ».

Voulant ainsi « continuer à obtenir de novelles réussites », le diplomate chinois note que son pays compte s’appuyer sur son initiative « ceinture et route », qui vise à relier la Chine à l’Europe en passant par l’Afrique, tout en adoptant « à l’extérieur une politique indépendante ».

Sur cette base, le ministre sénégalais des Affaires étrangères a salué « l’engagement » de la Chine « aux côtés de l’Afrique », faisant remarquer en même temps les nombreux projets (santé, sport, agriculture, culture) que l’Empire du Milieu a financés au Sénégal.

Rapatriement des recettes d’exportation: les dispositions réglementaires expliquées vendredi à Abidjan

Les dispositions réglementaires qui encadrent le rapatriement des recettes d’exportation seront expliquées, vendredi à Abidjan, au cours d’une journée de vulgarisation initiée par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique pour informer les acteurs sur le nouveau dispositif de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.Ce dispositif est constitué des textes instituant le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, la Centrale des incidents de rapatriement des recettes d’exportation (CIRRE) et des mesures de restriction.

Les actions menées par le Comité ont permis de relever le taux de rapatriement effectif des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire, qui est passé de 9,06% en 2013 à 30% en 2017 avant de se situer à 61% en 2018.

Parmi ces actions figurent la dématérialisation de la procédure de domiciliation, la sensibilisation des différents acteurs sur l’importance du rappariement des recettes d’exportation en 2016 et 2018 ainsi que les opérations de contrôle auprès de différents acteurs.

Toutefois, cette performance reste en dessous du seuil réglementaire en vigueur qui est de 80%.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire lance un appel à projets pour des startups

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire a lancé un appel à projets à l’attention de startups innovantes pour des partenariats, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.« LafargeHolcim Startup Maqer est un programme qui vise à établir des partenariats durables avec les startups. Ainsi LafargeHolcim a lancé un appel à projets. Les entreprises retenues seront invitées à présenter leurs travaux le 08 octobre 2019», souligne le cimentier précisant que les inscriptions se font via l’adresse  Lh-starupmaqer-civ@lafargeHolcim.com. 

Selon l’entreprise, ce programme qui s’adresse aux startups de divers secteurs d’activités, a pour  objectif de s’associer à celles-ci proposant des solutions pour répondre aux différents défis posés par l’évolution de l’industrie du ciment. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

Présentation d’une nouvelle plateforme syndicale pour défendre les universitaires ivoiriens

La Plateforme des organisations et syndicats d’enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI), une nouvelle organisation regroupant des syndicats et associations émanant des universités, instituts, grandes écoles et centres de recherche publics de Côte d’Ivoire et dont le but est de défendre les intérêts des universitaires, a été présentée mardi à Abidjan.« Le but de la POSEC-CI est d’œuvrer pour le bien-être des enseignants-chercheurs et chercheurs et pour le bon fonctionnement des universités, grandes écoles, instituts et centre de recherche publics », a dit, dans un point-presse Roger Konan Langui au nom du Conseil d’administration de cette nouvelle organisation.

Selon lui, la POSEC-CI a entre autres pour objectifs de permettre aux enseignants du supérieur de Côte d’Ivoire de s’exprimer d’une seule et même voix lors des rencontres avec les pouvoirs publics et de défendre les intérêts des enseignants-chercheurs et chercheurs afin de redorer l’image de la corporation.

 « Nos principales revendications sont de trois ordres. Les premières sont relatives à la gouvernance et au cadre managérial des universités et grandes écoles, les secondes sont relatives aux libertés qu’il faille nécessairement reconquérir pour veiller au respect des franchises universitaires afin de garantir la libre expression de la pensée. Les troisièmes sont relatives aux mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et chercheurs », a énuméré au nom de ses pairs, M. Langui.

L’enseignement supérieur est en crise en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années. Une crise marquée par des grèves à répétition d’enseignants ou d’étudiants.

En mai dernier, une grève d’enseignants a perturbé les cours pendant plusieurs semaines à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université publique du pays qui compte plus de 50 000 étudiants.

Bénin : hausse de 7,2 % de la croissance au 2ème trimestre

Le taux de croissance économique du Bénin a connu une hausse de7,2% au deuxième trimestre 2019, comparativement au premier trimestre.Selon une note de la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour le Bénin, le taux de croissance économique du Bénin, selon les estimations, est de 7,2 % au deuxième trimestre de l’année 2019, après une réalisation de 6,8% au premier trimestre.

Au-delà de cette croissance économique, d’autres indicateurs ont montré que l’économie béninoise a été robuste au cours de la même période. Il s’agit des recettes de l’Etat qui se sont consolidées dans un environnement de stabilité du niveau général des prix traduit par une inflation maîtrisée. Dans le même temps, les crédits à l’économie ont progressé de 2,2% en glissement annuel et ont bénéficié notamment aux entreprises de télécommunication, d’agro-industrie, de cimenterie et des Bâtiments-travaux-publics (Btp).            

Pour le Directeur national de la BCEAO, Alain Komaclo, les perspectives établies sur l’hypothèse des bons résultats enregistrés dans les filières agricoles et d’une bonne mise en œuvre du programme d’action du gouvernement (Pag) font état d’un taux réel de croissance de l’activité économique de près de 8,0 % au titre des années 2019 et 2020.

Malgré ces perspectives, les directeurs généraux des banques, selon le directeur national de la Bceao, se sont montrés sensibles à la récente situation économique marquée par une résurgence des contraintes protectionnistes qui ont impacté l’économie béninoise.

On note également une hausse des crédits à l’économie avec une baisse du coût du crédit, entraînant un déficit budgétaire dans les normes de 3% exigées dans la sous-région. 

Droits de l’Homme: Un prix lancé dans la gouvernance foncière

La quatrième édition du prix des droits de l’Homme, un concours auquel peut participer des organisations de la société civile ivoirienne ou des personnes physiques a été lancée officiellement, mardi à Abidjan, sur le thème de la gouvernance foncière basée sur les droits de l’Homme, sur place dans la capitale économique ivoirienne.Institué par la Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), ce prix qui sera décerné le 10 décembre prochain, a pour objectif de récompenser les organisations de la société civile qui se sont distinguées à travers des approches innovantes auprès des communautés à la base et sur des thématiques précises.

« Le prix des droits de l’homme vise à soutenir les initiatives et projets de terrain développés par les acteurs des droits de l’homme pour la promotion et la protection des droits de l’homme», a expliqué dans un discours, la vice-présidente du CNDH Marie-Paule Kodjo au nom de  Namizata Sangaré, la présidente de cette Autorité administrative indépendante.

Pour cette édition 2019, le prix des droits de l’homme sera décerné à deux lauréats, a ajouté Mme Kodjo. Justifiant l’intérêt du thème de cette édition, elle a soutenu que le CNDH souhaite attirer l’attention de tous sur la nécessité de promouvoir une gouvernance foncière basée sur les droits de l’homme et dite responsable.

« Une gouvernance foncière qui prend en compte la dignité humaine, la non discrimination, la justice, l’équité, une gouvernance foncière responsable et respectueuse de l’égalité des sexes», a précisé Mme Kodjo.

« Il s’agira pour les candidats de nous proposer des travaux dont l’un des objectifs majeurs est le respect des droits de l’homme en général et le respect de l’intégrité physique du droit à la propriété en particulier », a fait savoir, pour sa part, Mamadou Gnenema Coulibaly, le président du jury de ce prix qui avait à ses côtés, Francis Wodié, un universitaire et ancien président du Conseil constitutionnel ivoirien.

Poursuivant M. Coulibaly qui est l’ancien ministre ivoirien de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques a espéré qu’au sortir de ce concours, « des solutions et des approches innovantes puissent être trouvées pour éviter à notre pays et à ses populations des conflits fonciers.

Le jury de ce prix des droits de l’homme est composé de sept personnalités ivoiriennes « reconnues pour leurs hautes qualités morales et leur expertise en matière de droits de l’homme ». Il s’agit de Mamadou Gnenema Coulibaly (Magistrat hors hiérarchie, ancien ministre), Kouyaté Epse Dah Ursuline ( Magistrate), Maître Traoré Drissa ( Avocat), Ouattara Nanankan ( Directeur du foncier rural), Dr AKA Florent ( Conseiller au CNDH), Gisèle Dutheuil ( Directrice de Audace institut Afrique) et de Delbe Zirignon Constant (Magistrat).

Institué en 2016 par le CNDH, le prix des droits de l’homme, a entre autres pour objectifs de soutenir les initiatives et projets de terrain des acteurs des droits de l’homme pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Pour être éligible à ce concours, les soumissionnaires doivent être des personnes physiques ou des organisations de la société civile de droit ivoirien. Les deux lauréats de ce prix recevront chacun un trophée et une enveloppe.

Côte d’Ivoire: réflexion sur l’instauration d’une obligation d’assurance «Tous risques chantiers»

Un atelier de réflexion sur l’instauration d’une obligation d’assurance «Tous risques chantiers (TRC)» s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation des acteurs des BTP (Bâtiments et travaux publics) ainsi que des assureurs sous l’égide de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans un discours d’ouverture des travaux, le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique Bafétégué Sanogo a souligné les enjeux de cette réflexion en rappelant l’actualité ivoirienne de ces dernières années marquée par l’effondrement de plusieurs immeubles pendant ou après leur construction.

« Ces accidents de chantiers ont évidemment leur lot de dégâts matériels et même corporels, puisqu’il y a eu malheureusement des pertes en vies humaines », a-t-il déploré. 

Face à ce constat, combiné au défaut de couverture par des contrats d’assurance sur ces immeubles, a poursuivi M. Sanoogo, « il apparait logique de réunir l’ensemble des acteurs du secteur afin de réfléchir sur l’instauration d’une obligation d’assurance +Tous risques chantiers+».

Selon lui, cette obligation viendra combler un défaut de couverture d’assurance tous risques chantiers tout en permettant d’améliorer la qualité des ouvrages et la sécurité des personnes. 

Cet atelier de deux jours invite à une prise de conscience face à une problématique économique et sociale, mais aussi donnera l’occasion de recueillir les préoccupations de l’ensemble des acteurs et professionnels du secteur des BTP, ce pour une mise en œuvre de cette obligation d’assurance.

« Je voudrais en conséquence demander à l’ensemble des acteurs, notamment les compagnies d’assurances sur la nécessité de proposer des couvertures adaptées aux besoins des entrepreneurs et autres professionnels du BTP », a ajouté le Directeur général adjoint du Trésor.

Poursuivant, M. Sanogo a expliqué qu’il s’agira certes d’une assurance obligatoire pour certains types de chantiers qui seront définis au cours de ces réflexions, mais il importe pour les assureurs de proposer des produits plus adaptés aux besoins des acteurs avec des procédures d’indemnisation clairement définies.

Les différentes étapes du processus de construction d’un ouvrage, l’état des lieux des effondrements d’immeubles en Côte d’Ivoire, les risques couverts, les personnes à assujettir et ouvrages concernés par l’obligation d’assurance TRC, l’étendue de la garantie TRC, les difficultés liées à l’indemnisation en matière d’assurance, les sanctions encourues en cas de non-respect de l’obligation d’assurance TRC et le contrôle de l’obligation d’assurance sont les huit communications qui meubleront les travaux.

Naufrage au large de Dakar : quatre morts et 37 rescapés

Trente-sept personnes de plusieurs nationalités ont été évacuées, ce mardi matin, de l’îlot Sarpan où elles venaient de passer la nuit après que leur pirogue a chaviré, faisant quatre morts parmi les passagers de l’embarcation.Les victimes de ce drame, survenu lundi aux environs de 20h et aux abords de l’îlot Sarpan (6,2 km au large de Dakar) sont tous des Sénégalais, dont deux agents des parcs nationaux.

Au total 41 passagers, pour la plupart des touristes, avaient pris place à bord de l’embarcation et, selon le Lieutenant-colonel Michel Diatta des Sapeurs-pompiers, cité par L’Observateur (privé), le chavirement de la pirogue serait causé par la pluie, tombée plusieurs heures, lundi après-midi et jusque dans la soirée, sur la capitale sénégalaise.

Parmi les passagers, il y avait plus d’une vingtaine de Sénégalais, six Français, deux Allemands, deux Suédois et un Bissau-guinéen.

De passage avec son cortège, le président de la République Macky Sall s’est arrêté à Soumbédioune pour suivre les opérations de secours, non sans donner des instructions au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.

Le ministre de la Pêche Aminata Mbengue Ndiaye, son collègue des Forces Armées Sidiki Kaba, Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République ainsi que le Préfet de Dakar se sont également rendus sur les lieux du sinistre.

L’îlot Sarpan, qui fait partie des Iles de la Madeleine, est situé à quelques encablures de la célèbre plage de Soumbédioune à Dakar. Des sociétés dont Hertz Loisirs d’Aimé Sène y organisent fréquemment des excursions pour des clients désireux d’admirer la riche biodiversité de cet endroit protégé.

La marche avortée des syndicats fait la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne à sa Une : «Journée de protestation de l’UAS (Unité d’action syndicale) et des OSC (Organisations des de la société civile) : Pluie de lacry sur les manifestants».

«Marche-meeting du 16 septembre : les manifestants gazés à Ouagadougou», affiche, de son côté, le quotidien privé Le Pays qui informe également que «les marcheurs (ont été) contraints de changer d’itinéraire à Bobo».

Le même journal rapporte que lors de la marche-meeting à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest), «l’impérialisme français (a été) dénoncé».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, renseigne qu’à Koudougou, la lettre de protestation n’a pas trouvé de destinataire, soulignant qu’à Ouagadougou, la marche a été «dispersée au lacry».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), fait remarquer dans sa rubrique ‘’Autant le dire » que «C’est à Ouaga que le gouvernement a bandé les muscles».

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue : «Marche non autorisée du 16 septembre : la police disperse les manifestants à Ouagadougou».

Dans son commentaire ‘’Trait de plume », le journal parle de «la responsabilité syndicale», faisant observer qu’«alors que l’opinion publique nationale dans son intégralité convient que l’heure est grave au pays des Hommes intègres, l’atmosphère, ces derniers jours, a été polluée par les guerres que se sont livrées les centrales syndicales sur fond de marche-meeting, décrétée par une aile».

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, le Burkina Faso est à un tournant historique majeur.

Par conséquent, poursuit-il, «le pays que nos ancêtres nous ont légué au prix du sang et de la sueur surtout dans la période difficile des années 1932-1947, mérite mieux que les foires d’empoigne et les querelles de chiffonniers auxquelles nous assistons actuellement».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du silence bruissant d’Idrissa Seck pourtant classé 2e à la présidentielle du 24 février 2019 mais aussi du dialogue politique national qui achoppe sur l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral.
L’Observateur, notant l’absence d’Idrissa Seck, chef de file du parti Rewmi (le pays en langue wolof, opposition), essaye de percer les « secrets de la retraite » de l’ancien Premier ministre. Interviewé par ce journal, Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) soutient : « Le silence d’Idrissa Seck est inquiétant. En tant que leader politique, il ne s’est pas prononcé sur des questions importantes, notamment l’affaire du pétrole et du gaz, sur les inondations, l’insécurité et les accidents de la circulation. C’est un vide qui est peut-être volontaire mais ne me semble pas être une bonne stratégie ».

A en croire Mamadou Diouma Diallo, Docteur en Communication cité par L’Observateur, « la politique, c’est la praxis mais c’est aussi le lexis et l’intelligence du contexte pour être dans le bon tempo de la communication. L’homme politique Idrissa Seck est un très bon orateur qui maîtrise les leviers de la rhétorique. C’est aussi l’un des rares, dans le (champ) politique sénégalais, à avoir son propre agenda de communication qui ne surfe pas sur l’actualité et qui observe le silence quand tout le monde veut prendre la parole ».

WalfQuotidien en déduit que le natif de Thiès (70 km à l’est de Dakar) est une « énigme ». Pour ce journal, « Idrissa Seck est actuellement l’opposant absent le plus présent sur la scène médiatique. Alors que les opposants sont vent debout contre le président (de la République) Macky Sall, il est accusé de pactiser avec le pouvoir. Le tout, sur fond d’un silence intriguant ».

De son côté, Sud Quotidien informe que « la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir aujourd’hui (mardi) sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique ». Toutes choses qui font dire à ce journal que « la majorité joue à l’arbitre » puisque « le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite commission, va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique (les deux autres sont l’opposition et les non-alignés) à rejeter le bulletin unique ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce le « chavirement d’une pirogue aux Iles de la Madeleine (situées au large de Dakar) ». Poursuivant, ce quotidien indique qu’« ils sont 39 passagers au départ de la pirogue pour une excursion dans les Iles de la Madeleine. Au moment du retour, la forte pluie a fait chavirer l’embarcation. Le bilan provisoire fait état de 4 morts et  35 rescapés qui sont obligés de passer la nuit (du lundi au mardi) à l’ilot Sarpan ».

L’AS note aussi que « l’hécatombe continue » sur les routes du pays. « Des riverains de Petit Mbao et de Hann (des communes de Dakar) ont eu un réveil brutal, hier lundi. Trois accidents de la circulation, dont un particulièrement grave, (y) ont été enregistrés. Le bilan provisoire fait état de 3 décès et de 29 blessés ». 

Football : le Sénégal défiera le Brésil le 10 octobre prochain (officiel)

La sélection nationale du Sénégal va affronter celle du Brésil en match amical le 10 octobre prochain à 12 heures GMT au stade national de Singapour, a annoncé la Confédération Brésilienne de Football (CBF) sur son compte Twitter visité ce mardi à APA.

« Nous avons choisi deux des meilleures équipes africaines parce que ce sont des affrontements de haut niveau et contre une école (de football) que l’équipe nationale brésilienne a peu rencontré ces dernières années. C’était un souhait de la Commission technique », a déclaré Juninho Paulista, le Coordinateur de la Seleção.    

Les Auriverde, après leur face-à-face avec les Lions,  joueront contre le Nigeria le 13 octobre prochain dans le même stade de Singapour ayant une capacité de 55.000 spectateurs.

42ème session de l’EPU à Genève: les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire passés en revue

Les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de droits de l’Homme seront passés jeudi prochain en revue à Genève, lors de la 42ème session de l’Examen périodique universelle (EPU), une plateforme visant à apprécier l’évolution des droits humains des Etats membres de l’ONU.Les acquis de la Côte d’Ivoire dans le domaine des droits de l’Homme seront présentés par la Secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, Aimée Zebeyoux. 

Elle conduit une forte délégation ivoirienne qui a quitté Abidjan dans la nuit de lundi à mardi pour Genève avec «pour mission, de fournir au Conseil des Droits de l’Homme, la réponse de la Côte d’Ivoire relative aux vingt recommandations ayant fait l’objet de report  lors de la présentation du rapport national ».

L’ultime objectif de ce mécanisme de « contrôle » du Conseil des droits de l’Homme est d’améliorer la situation des Droits de l’Homme dans tous les pays membres de l’ONU et de trouver des solutions aux violations des droits de l’Homme, où qu’elles se produisent, indique une note transmise à APA. 

Dans le cadre du troisième cycle de ce mécanisme, l’Etat de Côte d’Ivoire, avait présenté en mai dernier, son rapport du troisième cycle lors de la 33ème session du Groupe de travail sur l’Examen périodique Universelle (EPU). 

Au cours de cette présentation, deux cent quarante- huit  recommandations ont été faites à la Côte d’Ivoire et la majorité desdites recommandations a été acceptée par l’Etat de Côte d’Ivoire qui envisage d’améliorer les droits humains sur son sol.

Il ressort que quatorze de ces recommandations ont été notées et les réponses à vingt autres ont été reportées à la 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme, prévue du 09 au 27 septembre 2019, souligne la note transmise à APA.

En préparation du passage de la Côte d’Ivoire à cette session, le Secrétariat d’Etat chargé des Droits de l’Homme a pris le soin d’organiser des ateliers de restitution et de consultation avec le Conseil National des Droits de l’Homme, les organisations de la société civile, la presse et le corps diplomatique.

CPI: des victimes saluent l’appel contre l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) salue la décision d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) contre l’acquittement de Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a dit lundi à APA son président, Issiaka Diaby.« On salue cette action, c’est une suite logique, parce que les victimes risquaient de voir leurs droits violés et la crédibilité de la Cour pénale internationale, entamée », a déclaré Issiaka Diaby, en réaction de l’appel de la procureure contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

Selon lui, « si madame la procureure n’avait pas agi ainsi, c’est les fondamentaux de la Cour pénale internationale qui allaient être atteints ». Il a en outre invité la juridiction et le procureur à travailler en synergie avec les acteurs sur le terrain pour « corriger les manquements ».

« Heureusement que la Cour reconnaît qu’ il y a eu des victimes. Et s’il y a eu des victimes, qui est à l’origine, c’est Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a-t-il clamé, souhaitant que les victimes obtiennent « justice et réparations ».

Kouadio Konan Bertin dit KKB, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), avoue ne plus rien comprendre, personnellement, dans le fonctionnement de la Cour pénale internationale.

« Des gens sont innocentés, il y a une volonté manifeste de les maintenir loin de leur pays, je ne comprends plus rien à cette justice-là », a-t-il dit,  tout en insistant « je ne comprends vraiment plus rien sur les vraies intentions de la CPI ».  

Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (Fpi, parti fondé par M. Gbagbo), notamment la frange qui le reconnaît comme président, a soutenu que la procureure, Mme Fatou Bensouda a « décidé d’assumer un rôle politique » dans cette affaire.

« Nous allons donc nous employer à lui donner la réponse politique qui convient à cet acharnement », affirme le parti qui se dit « serein et confiant pour la suite des événements dans la mesure où l’innocence de Gbagbo et Blé Goudé a été établie et reconnue par la Chambre de 1ère instance ».

Le FPI (camp Gbagbo) estime qu’ « il n’y a donc pas de raison que le droit ne soit pas dit par les juges de la Chambre d’appel. C’est pourquoi le peuple de Côte d’Ivoire est déjà engagé dans la dynamique de paix et de réconciliation ».

« La procureure n’a jamais fait reposer sa démarche sur des principes de justice, mais sur de la politique » et « les observateurs attentifs qui ont suivi ce procès depuis huit ans le savent », soutient le parti de M. Gbagbo. 

Pour le président du Conseil d’administration de la Coalition ivoirienne de la Cour pénale internationale (CPI), Ali Ouattara, cette décision juridique qui suit son cours, devrait permettre d’apporter des éléments nouveaux. 

Le bureau de la procureur dans l’affaire Gbagbo et Charles Blé Goudé a déposé lundi l’acte d’appel. Il aura « désormais 30 jours pour le dépôt de son mémoire d’appel détaillant les motifs juridiques  de son appel (en tout 90 jours depuis la notification de la décision d’acquittement) ».

Après avoir reçu le mémoire d’appel du Procureur et entendu les points de vue des parties sur les motifs d’appel, les juges de la Chambre d’appel examineront ensuite si la décision en première instance doit être confirmée ou non, mentionne le texte de la CPI.

Lancement du Prix de l’innovation dans le domaine des hydrocarbures et de l’énergie

La première édition du Prix de l’innovation dans les domaines des hydrocarbures et de l’énergie a été lancée, lundi à Abidjan, par le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Ce Prix qui est en « ligne avec la vision du Président de la République et du Gouvernement », vise à soutenir, valoriser et développer l’innovation technologique et l’entreprenariat notamment parmi les jeunes, a expliqué le ministre Cissé.

A ce concours, deux prix seront décernés. Il s’agit du Prix  hydrocarbures doté d’une enveloppe de 10 millions de FCFA pour le lauréat  et du Prix énergie doté également d’une enveloppe de 10 millions FCFA, avec à la clé un accompagnement du ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables pour une meilleure implémentation des projets retenus.

Ce Prix s’adresse aux personnes physiques ou morales, ayant des projets novateurs en énergie électrique, énergies renouvelables et hydrocarbures. Il s’agit des « projets déjà développés ou en gestation », a précisé le président du groupe de travail de ce Prix, Ambroise Niamien.

« Nous sommes en partenariat avec  l’Office Ivoirien de la Propriété intellectuelle (OIPI). Nous allons veiller à ce que les dix finalistes qui viendront présenter leur projet, que chacune de leur idée soit enregistrée pour éviter tout problème» de piratage, a rassuré le ministre Abdourahmane Cissé.

Les candidatures sont recevables, pendant deux  mois, c’est-à-dire du 16 septembre au 16 novembre 2019, sur le site web du ministère: www.energie.gouv.ci. Ensuite, les dossiers seront analysés par le Jury qui retiendra dix finalistes pour les deux Prix.

Concernant les membres du jury, ils seront sélectionnés parmi les personnes reconnues du secteur privé et para-publiques des secteurs hydrocarbures et énergie mais aussi du secteur de la finance et du capital investissement.

« Les futurs candidats sont donc appelés à faire valoir leur génie créateur pour une exploitation durable et à moindre coût des ressources énergétiques au bénéfice de nos populations », a lancé Abdourahmane Cissé, ajoutant que « nous voulons, à travers ces prix de l’innovation, encourager l’entrepreneuriat et l’innovation +made in Côte d’Ivoire+ au sein de notre jeunesse et booster la création d’emplois ».

Ce Prix qui sera remis en décembre prochain s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du séminaire organisé, à Yamoussoukro, les 15 et 16 juillet 2019 par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables autour du thème, «Etat des lieux et perspectives des secteurs pétrole et énergie ».

Ces assises sanctionnées par douze mesures fortes, avaient en effet recommandé, d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et jeunes prodiges ivoiriens dans les secteurs du pétrole et de l’énergie.

Guinée : quiproquo à la CENI sur la date des législatives

Quelques heures après l’annonce du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce lundi, proposant la tenue des élections législatives le 28 décembre 2019, les sept commissaires issus de l’opposition membres de l’institution rejettent la date.Dans une déclaration à la presse, les sept commissaires ont indiqué qu’un travail « technique objectif » avec la présence de « la quasi-totalité » des commissaires et « plusieurs assistants techniques de la CENI » a été effectué.

« Il est apparu que les élections législatives ne pouvaient être organisées qu’au mois de mars 2020 », écrivent-ils, ajoutant que malgré tout, le président de la CENI soutenu par certains commissaires, compte imposer une date dans l’année 2019, dans le seul objectif de respecter la dernière déclaration du président de la République.

Pour ces acteurs, vouloir organiser les élections législatives d’ici à la fin de l’année 2019, « c’est vouloir biaiser le processus électoral ».

Au sortir d’une réunion dans la journée de ce lundi avec le Premier ministre dans le cadre des concertations instituées par le chef de l’Etat, Alpha Condé, le président de la CENI, Me Salif Kébé a proposé la tenue des législatives le 28 décembre 2019.

« Le 28 décembre est la date que nous avons pu trouver en plénière. Elle est tenable et le Premier ministre a pris acte », a laissé entendre Me Kébé, soulignant que la majorité des 17 commissaires ont approuvé la date.

Un incendie créé la panique dans un immeuble du centre des affaires d’Abidjan

Un incendie s’est déclaré, lundi après-midi, au quatrième étage de l’immeuble Alpha 2000 au Plateau dans le centre des affaires d’Abidjan créant la panique chez les travailleurs de ce bâtiment qui abrite une grande institution financière.Selon des agents de sécurité privée interrogés sur place par APA, la promptitude des sapeurs-pompiers militaires a permis de faire évacuer les travailleurs du bâtiment. L’incendie dont l’origine n’est pas encore officiellement connue,  a été vite circonscrit par les soldats du feu.

Nouakchott condamne les récentes attaques contre des installations pétrolières saoudiennes

Le gouvernement mauritanien a condamné les deux attaques lancées samedi contre des installations pétrolières saoudiennes, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération rendu public lundi.« Nous condamnons avec force cette agression qui vise la sécurité et la stabilité du Royaume ainsi que les approvisionnements mondiaux en énergie », a indiqué le communiqué.

Deux attaques aux drones ont visé samedi deux installations pétrolières dans les sites d’Abqaiq et Khurais du géant Aramco en Arabie saoudite et provoqué des incendies.

Avant d’être maitrisés, ces incendies ont abouti à la suspension provisoire de la production sur les sites attaqués et provoqué l’interruption de la production de 5,7 millions de barils de brut, soit environ 50 % de la production totale d’Aramco.

Dans son communiqué, la Mauritanie a « dénoncé avec force » cette agression, affirmant sa « solidarité entière avec le Royaume d’Arabie Saoudite ».

« Nous apportons notre soutien » à Riad « dans tout ce qui est de nature à garantir son droit légitime à défendre sa sécurité et l’intégrité de son territoire », a-t-elle ajouté.

Les attaques en question ont été revendiquées par la milice houthiste appuyée par l’Iran au Yémen.

La Mauritanie entretient des relations diplomatiques complètes avec l’Iran, mais elle soutient publiquement l’Arabie saoudite, le principal rival de celui-ci dans la région.

Le procureur de la CPI fait appel contre l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a fait lundi appel contre l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son co-accusé Charles Blé Goudé, indique une note de l’institution transmise à APA.Le Bureau du procureur dans l’affaire Gbagbo et Charles Blé Goudé a déposé « l’acte d’appel aujourd’hui » et aura « désormais 30 jours pour le dépôt de son mémoire d’appel détaillant les motifs juridiques  de son appel (en tout 90 jours depuis la notification de la décision d’acquittement) », souligne la note.

Après avoir reçu le mémoire d’appel du Procureur et entendu les points de vue des parties sur les motifs d’appel, les juges de la Chambre d’appel examineront ensuite si la décision en première instance doit être confirmée ou non, mentionne le texte.

La Chambre d’appel va définir les dates pour les déposions de ces soumissions, et peut parfois ordonner la tenue d’audiences en appel, si nécessaire, poursuit la note.   

Les affaires Gbagbo-Blé Goudé ont été jointes le 11 mars 2015. Le procès s’est ouvert le 28 janvier 2016 et le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I, à la majorité, les a acquittés de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011.

Le 1er février 2019, la Chambre d’appel a imposé des conditions à la mise en liberté suite à leur acquittement de M. Gbagbo et M. Blé Goudé. L’ex-chef d’Etat a été accueilli à Bruxelles, tandis que son co-accusé Blé Goudé est resté à La Haye.

Le 16 juillet 2019, la Chambre de première instance I a déposé les motifs complets de l’acquittement de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire du Réseau Think Tank UEMOA

Un séminaire couplé de promotion et de renforcement des compétences du Réseau Think Tank de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (RTT-UEMOA) s’est ouvert, lundi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Ce séminaire se tient en séances plénières durant cinq jours avec la participation des  chercheurs dont les travaux auront été retenus, des personnes ressources, des étudiants et des représentants de la Commission de l’UEMOA.

Il vise à permettre aux doctorants et chercheurs des différents centres de recherche affiliés au RTT- UEMOA, de renforcer leur capacité et de valoriser leurs travaux de recherche par la présentation d’article.

« Les thèmes choisis à savoir, l’employabilité des jeunes et des femmes en milieu rural dans le Sahel, la réflexion sur l’avenir du Franc CFA, l’insécurité, l’instabilité et le retour à la paix au Sahel répondent parfaitement aux préoccupations de nos Etats à l’heure actuelle » a souligné à l’ouverture des travaux Pr Simplice Dion, Directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Poursuivant, il a adressé ses félicitations aux chercheurs dont les travaux ont été retenus sur les thématiques qui meubleront les travaux.  « Ces documents de qualité permettront sans doute d’éclairer les décisions qui seront prises par nos plus hautes autorités et contribueront ainsi grandement à la recherche de solutions aux problèmes que connaît l’UEMOA », a jouté Pr Dion.  

Dans le même élan, le Représentant résident de la Commission de l’UEMOA à Abidjan, Gustave Diasso et le président du Comité exécutif du RTT, Dr Cheikh Oumar Ba ont relevé les défis auxquels le continent est confronté.

« L’Afrique en général et notre Union en particulier font face à un défis extrêmement important, celui de la vulgarisation massive des recherches conduites dans les pays développés », a dit M. Diasso.

Pour lui, qu’il s’agisse du défis sécuritaire auquel nos Etats sont confrontés, de la monnaie unique issue de la volonté des Chefs d’Etat et de gouvernement en Afrique de l’Ouest ou encore du risque majeur que constitue le chômage des jeunes dans la région du Sahel, « les plus hautes autorités sont en attente de pistes de solution de la part de la communauté des chercheurs ».

Le Réseau Think Tank UEMOA, créé en 2016, a pour objectif principal de favoriser la collaboration, l’échange entre les institutions de recherche de l’espace UEMOA, la production, l’assimilation et la mise en commun des connaissances sur des problématiques communautaires ainsi que la mutualisation des efforts afin d’aider à la prise de décision de la Commission de l’UEMOA.

Dans le but d’avoir un réseau à l’échelle communautaire et d’étendre sa base de chercheurs, les institutions de recherche de la Guinée Bissau ont rejoint le RTT-UEMOA depuis mars 2018.

Le RTT-UEMOA compte une trentaine de centres et institutions de recherche de l’espace UEMOA. Le Plan stratégique du Réseau met l’accent sur les renforcements des capacités des membres du Réseau ainsi que sur la valorisation des résultats de leurs travaux de recherche.