Le Sénégal devient membre du World Logistics Passport

Dakar peut désormais s’appuyer sur ce réseau mondial de transport et de logistique pour diversifier son commerce.De par sa position géographique, le Sénégal dispose d’atouts considérables qui le positionnent comme acteur incontournable dans les échanges entre l’Afrique et le reste du monde. Conscient de ces avantages comparatifs, le World Logistics Passport (Passeport Logistique Mondial) a décidé de faire de Dakar son hub principal en Afrique de l’ouest, qui pourra ainsi bénéficier d’avantages commerciaux notamment vers l’Amérique latine qui représente moins de 1% de ses exportations.

L’implémentation officielle de cette initiative dont l’objectif est de renforcer le commerce et la logistique au Sénégal a eu lieu ce mercredi dans la capitale sénégalaise. Les entreprises sénégalaises peuvent désormais s’appuyer sur l’expertise mondiale des 25 hubs que comptent le WLP à travers le monde pour se développer.

Initiative publique-privée, le WLP est bâti sur trois piliers essentiels. D’abord, il y a l’amélioration de la gouvernance des acteurs clés dans le commerce et la logistique. L’objectif est de permettre au port, l’aéroport, les douanes et les zones de libre-échange de travailler de manière plus régulière et plus efficace.

Le deuxième pilier porte sur l’investissement. Le World Logistics Passport dispose d’un fonds de plus d’un milliard de dollar cofinancé par les Emirats Arabes Unis. Le Sénégal va en bénéficier pour améliorer la digitalisation du portuaire, de l’aéroportuaire, des douanes…

Le troisième et dernier pilier concerne des avantages de fidélité offerts aux entreprises en échange d’une croissance annuelle de 5% au niveau du hub du Sénégal. Ces privilèges portent entre autres sur l’accès prioritaire au débarquement dans le port, l’inspection prioritaire au niveau des douanes, des jours supplémentaires de stockage pour les entreprises et un service accéléré entre le port et l’aéroport pour la distribution du fret.

« Tous ces éléments sont là pour arriver à un minimum de 20% de réduction des coûts et 20% du temps pour les entreprises qui seront spécialisées dans le domaine des échanges commerciaux et de logistique au Sénégal », a déclaré le Directeur des relations internationales du WLP, Anthony O’Sullivan.

Se félicitant de l’aboutissement de ce processus, le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Alioune Ndiaye, a fait savoir que le WLP « est une opportunité pour le Sénégal de moderniser davantage ses infrastructures de transport mais aussi d’accroître ses échanges commerciaux, ses recettes douanières et fiscales. »

Sénégal: Politique et Infrastructure au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la recomposition en vue du jeu politique, le procès en appel de Barthélémy Dias et le lancement des travaux du pont de Rosso.L’Observateur titre sur « le coup fourré de Macky » avec Karim Wade, Khalifa Sall et « le plan d’isolement de Sonko ». Walf Quotidien explique « comment Macky entend rester le maître du jeu » par la réhabilitation de Karim et Khalifa, condamnés pour malversations.

Le journal souligne toutefois que Taxawu de Khalifa Sall n’est « pas emballé » là où le Parti démocratique sénégalais « fait le mort ».

Sur le procès en appel ce mercredi du maire Barthélémy Dias, Sud Quotidien annonce un « avis de tempête sur Dakar ». Pour Vox Populi, « Barth pourrait citer Macky Sall comme témoin » dans cette affaire « dite Ndiaga Diouf » qui remonte à 2011.

Par ailleurs, le journal constate que le candidat à la mairie de Dakar était sans pression hier puisqu’il faisait des visites de proximité à la Médina, à la périphérie du centre-ville de la capitale.

EnQuête s’intéresse aux violences en période électorale qui constituent « un mal chronique ». Le quotidien note que Macky Sall a « bien accueilli la charte de non-violence » tandis qu’Ousmane Sonko et Cie « sont sur la défensive ». Pour Ass Guèye du parti Rewmi (mouvance présidentielle), « cette violence est amplifiée par les réseaux sociaux, avec une jeunesse à fleur de peau ».

C’est dans ce cadre d’ailleurs que L’AS renseigne que l’ancien ministre de la Justice Ismaila Madior Fall a été choisi « pour briser la mafia Kacc Kacc », une expression utilisée par le chef de l’Etat alors qu’il dénonçait les dérives dans les réseaux sociaux.

Sur un autre sujet, Le Soleil monte sur « le pont de l’intégration », indiquant que les travaux de l’ouvrage de Rosso entre le Sénégal et la Mauritanie ont été lancés hier par les présidents des deux pays. Pour le quotidien national, cette infrastructure de 1,5 km de long sera « un maillon essentiel du corridor Tanger-Nouakchott-Dakar-Lagos ». Elle sera financée à hauteur de 60 milliards de FCFA pour des chantiers qui vont durer trente mois.

Sur la propagation du nouveau variant de Covid-19, Le Quotidien souligne que « le Sénégal ferme l’omicron ». En effet, le Conseil national de gestion des épidémies (CNGE) a « réactivé le dispositif de la prise en charge ».

La Côte d’Ivoire veut favoriser un « accès libre » aux résultats scientifiques

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de vulgariser la « science ouverte ou open science », un concept visant à favoriser un « accès libre » aux données et résultats scientifiques.

Dans ce contexte, un séminaire a été organisé, mardi sur ce concept, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI).

Selon M. Yaya Sangaré, secrétaire général du Fonsti, la science ouverte est une nouvelle forme de pratique de la science, permettant aux informations, données et résultats scientifiques d’être plus facilement accessibles et plus fiables avec l’engagement de toute la société.

En permettant à « accès libre, sans entrave » aux résultats de la recherche scientifique, la science ouverte a pour ambition de démocratiser l’accès aux savoirs, d’augmenter l’efficacité de la recherche et de rendre visible son impact, a indiqué M. Yaya Sangaré. 

« L’objectif ultime visé est donc de favoriser la production du savoir, en refusant de réduire la science à la compétition et à la progression de carrière des scientifiques », a ajouté M. Sangaré, également le secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres). 

L’utilité pratique de la science ouverte est largement tributaire du transfert des données scientifiques, des résultats et technologies vers les utilisateurs économiques et sociaux qui en sont les bénéficiaires finaux.

Le représentant du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Djakalia Ouattara, s’est félicité de ce nouveau paradigme qui doit être perçu comme un puisant levier pour la vulgarisation de la recherche scientifique.

Cette approche de la relation entre la science et la société induit un changement de pratiques, d’habitudes et de nouvelles compétences dans le sens d’une science plus collaborative, participative et interdisciplinaire.  

Les prix des carburants restent inchangés en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, restent inchangés à 615 Fcfa le litre, pour la période du 1er au 31 décembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, parvenue mercredi à APA.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa, et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2 000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5 200 Fcfa. Ces deux catégories de bouteille sont beaucoup utilisées dans les ménages en Côte d’Ivoire.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Côte d’Ivoire/ODD: la société civile veut « une commission nationale »

La présidente de l’Initiative pour la société civile pour les Objectifs de développement durable (ODD) en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), Rachel Gogoua, a appelé mardi le gouvernement ivoirien à mettre en place « une commission nationale de mise en oeuvre des 17 objectifs de l’agenda 2030 et des ODD ».

« Notre message principal à l’endroit de l’Etat, nous voudrions qu’il y ait une commission nationale de mise en oeuvre de l’agenda 2030 et de ses 17 objectifs de développement durable », a dit Rachel Gogoua, en marge d’un atelier de restitution d’études sur la mise en oeuvre des ODD en Côte d’Ivoire.

Elle a également demandé que de l’agenda 2063 de l’Union africaine soit ainsi suivi. Dans cette perspective, la présidente de l’ISC/ODD-CI a souhaité qu’il y ait un cadre formel où toutes les parties prenantes se retrouvent pour discuter de la mise en oeuvre et faire le suivi de ces projets de développement.

Et ce, afin de partager le progrès enregistrés, constater les faiblesses et s’enrichir mutuellement dans l’optique d’améliorer les performances des ODD sur le terrain. Ce qui devrait permettre aux organisations de la société civile d’ interagir sur les politiques publiques.

Ensuite, souhaitera-t-elle, la mise en place d’un cadre de concertation entre l’Etat et la société civile, à l’instar du cadre de concertation entre le gouvernement et le secteur privé. Toute chose, que son organisation appelle de tous ses vœux.

« Les pays développés donnent des subventions à leur société civile, quand bien même que ces sociétés civiles parfois les critiquent. Nous voudrions que tout soit fait pour qu’on puisse accompagner la société civile ivoirienne afin de mieux accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire », a-t-elle poursuivi.

Dans le cadre du développement durable, plusieurs parties prenantes interviennent, entre autres, les États, la société civile, les assemblées locales, le Parlement et les universités. Le directeur général du Plan et de la lutte contre la pauvreté, Marcellin Cissé a salué ces études de l’ISC/ODD-CI.

Il a rappelé que la Côte d’Ivoire vient d’adopter un Plan national de développement (PND, 2021-2025) qui prend en compte les Objectifs de développement durable présentés en juillet 2019 aux Nations Unies pour lesquels la société civile a accompagné le gouvernement à la suite de consultations.

Le directeur général du Plan et de la lutte contre la pauvreté, M. Marcellin Cissé, qui représentait le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, s’est félicité de cette initiative qui contribue au « renforcement du contrôle citoyen ».

Ces études, permettant de savoir le niveau des 17 objectifs de l’agenda 2030 des ODD, ressortent que les organisations de la société civile n’ont pas les capacités pour jouer pleinement leur rôle. Pour l’ISC/ODD-CI, cela se justifie parce qu’on ne peut pas faire de bonnes planifications si on n’a pas la connaissance des groupes pour lesquels on veut travailler.

L’Initiative de la Société Civile pour les Objectifs de Développement Durable en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) est la faitière qui œuvre pour la réalisation de l’Agenda 2030 et de ses 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi que l’Agenda 2063 pour « l’Afrique que nous voulons ».

L’enquête sur la décennie d’actions 2030 présentée porte sur l’engagement de la Société Civile au processus de développement et l’analyse de l’engagement des Organisations de la Société Civile dans l’élaboration, la mise en oeuvre et le suivi des politiques publiques en Côte d’Ivoire

Elle note que des actions conjuguées de l’Etat et de la société civile vont permettre d’atteindre les Objectifs de développement durable. L’étude conseille un plan d’actions afin que les organisations soient plus efficaces sur le terrain.

Côte d’Ivoire: 3 600 diplômés formés à l’ISTC Polytechnique d’Abidjan

Quelque 3 600 diplômés ont été formés à l’ISTC Polytechnique d’Abidjan, un institut comprenant cinq écoles dans le domaine des sciences et des technologies de la communication, en 29 ans, a dit mardi son directeur général, Dr Alfred Dan Moussa.

« En 29 ans, on a eu 3 600 diplômés », a indiqué Dr Afred Dan Moussa, à l’occasion du lancement des activités du Réseau des diplômés de l’ISTC Polytechnique (RESDI Polytechnique), précisant que ceux de cette année académique ne sont pas encore pris en compte. 

Intervenant sur l’enjeu de cette initiative, Dr Alfred Dan Moussa a souligné qu’il s’agit d’abord pour ces diplômés de se connaître. Étant donné qu’ils ne sont pas tous de la même promotion, ils ne se connaissent pas tous et cette plateforme vient les mettre en connexion. 

Avec le projet d’annuaire, cela vient permettre qu’ils « se connaissent et qu’ils sachent qui est où et qui fait quoi, qui est à quel niveau de responsabilité », a-t-t-il renchéri, au cours d’une conférence de presse de présentation des activités du réseau.  

Le vice-président du RESDI, Romain Iritché, a fait savoir que, créé en 2008, le réseau lance ce jour ses activités suite à « un temps de léthargie ». Il s’inscrit dans « un souci de conserver un esprit de fraternité entre ces diplômés, de maintenir le contact entre eux ainsi que les étudiants encore en apprentissage ».

Le réseau vise en outre à s’entraider. Calqué sur le modèle de fonctionnement de bien de réseaux qui font leurs preuves, le RESDI Polytechnique ambitionne d’accompagner la politique d’insertion professionnelle de l’ISTC Polytechnique et de créer un cadre d’épanouissement de ses membres. 

Selon M. Iritché, ce réseau veut permettre à l’administration de l’ISTC de créer un cadre d’échanges en vue de disposer d’un répertoire actualisé de ses diplômés, suivre leur parcours, faciliter leur insertion professionnelle et faire profiter aux étudiants en apprentissage de l’expérience de leurs aînés déjà en activité. 

« Moi, j’ai été formé à ESJ Lille (École supérieure de journalisme de l’Ille, en France), mais avant moi, il y avait des Ivoiriens qui avaient été formés à l’Ille. Quand je suis rentré à l’ESJ Lille, c’est à travers l’annuaire que j’ai fait la connaissance de mes ainés Ivoiriens », a confié Dr Dan Moussa.

« J’ai espoir que le réseau va rentrer en lui et va faire des merveilles. Pour l’encadrement, nous sommes prêts à les soutenir, à faire ce qui est à notre pouvoir pour les aider », a déclaré le directeur général de l’ISTC Polytechnique à l’endroit des membres.  

En vue d’atteindre cet objectif à lui assigné, l’administration de l’ISTC Polytechnique a délégué la direction des stages et des relations extérieures, dirigée par M. Célestin Tanoh, afin de se tenir auprès du réseau dans son déploiement. 

Pour rendre le RESDI plus fort et très actif, les anciens présidents de l’AE-ISTC ont été approchés afin de contribuer à sa concrétisation compte tenu de leur influence auprès des leurs, et du fait qu’ils traverseraient les générations au fil des années.  

C’est ainsi que, constitué en bureau exécutif ad’hoc, ce collège de présidents aidés de certains diplômés engagés pour la chose commune a désigné M. Thomas Guessan Bi comme président afin de conduire à la destinée du réseau qui compte aujourd’hui 520 membres. 

Création à Abidjan d’un réseaux des organes d’appui aux médias de la Cedeao

Un Réseau des organismes de gestion des financements et aides aux médias de l’espace Cedeao (ROGAM Cedeao), a été créé mardi à Abidjan, avec pour président le Burkinabè Ag Ibrahim Mohamed.

M. Ibrahim Mohamed, le directeur général du Fonds d’appui à la presse privée du Burkina Faso, a été porté à la tête du Réseau des organes de financement et d’aide publique aux médias de l’espace Cedeao.

Élu pour un « mandat de deux ans non renouvelable », M. Ibrahim Mohamed a exprimé un sentiment de fierté et un honneur pour son pays qui assure la présidence de ce réseau. Il s’est félicité de ce que « les choses se sont passées dans la transparence et l’esprit de consensus ».

« Je place ma mandature sous le seau de la cohésion, de la fraternité et de la solidarité », a-t-il déclaré, en marge de la cérémonie de clôture de ce Colloque international sur l’aide publique aux médias qui a réuni les organes de gestion des fonds d’appui aux médias privés de la Cedeao.

Déclinant sa vision, M. Ibrahim Mohamed a dit que ces organes de financement doivent « aller capter des fonds auprès de partenaires étrangers » pour venir soutenir l’aide publique dans la prospective d’appuyer les médias privés.

Toutefois, fera-t-il observer, « les médias, autant ils sont jaloux de leur indépendance, autant ils doivent être indépendants économiquement ». Cette assistance publique vise notamment la viabilité des médias.

M. Jean Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, a apprécié la qualité des travaux de ce Colloque international sur l’aide publique aux médias, qui a duré deux jours.

« Pour le gouvernement ivoirien, tous les efforts seront faits afin d’appliquer vos recommandations, et cela le plutôt possible », a dit M. Adou, indiquant que l’Etat ivoirien envisage de plaidoyer afin qu’elles soient implémentées dans chaque pays, selon ses réalités.

« J’adresse mes félicitations au président élu du Réseau des organes de gestion de l’aide publique au développement des médias privés dans l’espace Cedeao et j’espère que votre mise en synergie contribuera au bonheur des médias dans notre espace », a-t-il dit.

L’Assemblée des membres fondateurs a choisi la Côte d’Ivoire pour abriter le siège du réseau. Le Sénégalais Ali Ndiaye a été désigné vice-président, l’Ivoirienne Bernise Nguessan (directeur général du FSDP) secrétaire permanent, et le Cabinet Deloitte comme commissaire aux comptes.

Le Colloque international sur l’aide publique aux médias a été organisé, du 29 au 30 novembre 2021, par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire autour du thème « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace ? ».

Réflexion sur l’accès au très haut débit de l’internet en Côte d’Ivoire

La deuxième phase des travaux de l’atelier pour la mise en place d’un cadre normatif pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès au très haut débit en Côte d’Ivoire a été, lancée mardi, à Abidjan au cours d’une cérémonie.

Cette cérémonie, présidée par M. Roger Félix Adom, ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, représenté par M. Ahmed Sako, directeur de cabinet adjoint, a vu la participation de plusieurs structures impliquées dans cet ambitieux programme.

Dans son allocution, M. Sako a adressé ses remerciements au partenaire technique Huawei qui ne ménage aucun effort dans sa volonté d’accompagner la Côte d’Ivoire dans le développement de la large bande, ainsi qu’à tous les acteurs professionnels publics et privés dont les contributions aux travaux ont permis une avancée significative du projet.

Il a, en outre rappelé que l’ambition première de ce vaste projet est de relever le faible taux de pénétration de l’internet fixe haut débit qui était de 1,2% en juin 2021 et de le porter à 30% à l’horizon 2025, rapporte une note d’information transmise à APA.

D’où l’importance de cet atelier qui débouchera sur la mise en place d’un cadre normatif qui créera des conditions incitatives pour le raccordement des bâtiments, à usage d’habitation ou professionnel, en fibre optique pour la fourniture d’internet à très haut débit, a-t-il souligné.

Il a conclu en exhortant les participants à faire les meilleures recommandations possibles qui déboucheront sur des référentiels de qualité, conformes aux standards internationaux.

M. Lionel Liu, directeur général de Huawei Côte d’Ivoire a, quant à lui, exprimé sa gratitude et ses remerciements au ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, M. Roger Félix Adom, pour sa considération et sa grande disponibilité.

Il a, par ailleurs, relevé qu’en Chine toutes les installations pour la fibre optique sont fournies par les promoteurs immobiliers. En Afrique, par-contre, en raison de contraintes écologiques et de capacité de construction, il recommande que les opérateurs effectuent l’ingénierie et l’installation professionnelles d’équipement de fibre optique.

M. Liu a aussi ajouté que la politique complète de pré-déploiement se compose de trois éléments : le décret, le cahier des charges, l’organisation et le processus de mise en œuvre. Il a relevé que le marché de la construction en Côte d’Ivoire se développe rapidement, cependant, le marché du haut débit, qui est limité par les coûts et l’efficacité de la construction, a un niveau de développement très faible.

Le pré-déploiement permet donc d’emprunter pleinement la force des développeurs, d’accélérer l’installation du haut débit et d’économiser l’investissement social. Il aide non seulement les exploitants à réduire les coûts de construction, mais aussi les promoteurs à augmenter les prix de vente et de location.

Il recommande, en outre, que le ministère des communications promeuve le Plan de mise en œuvre de la stratégie nationale de haut débit et renforce la culture des talents en haut débit et en TIC en Côte d’Ivoire. Selon l’échelle actuelle de développement du haut débit, on estime qu’il est nécessaire de former près de 500 à 800 ingénieurs, qui constitueront l’épine dorsale du développement des TIC à l’avenir.

Pour conclure, M. Liu a relevé la volonté constante de Huawei, en tant que partenaire technique important de soutenir le développement du haut débit en Côte d’Ivoire et de fournir un appui dans divers domaines. A ce propos, il a rappelé la vision de Huawei qui est d’« offrir à chaque personne, foyer et entreprise l’accès à l’univers virtuel pour un monde plus intelligent et entièrement connecté. »

La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un contrat d’achat d’énergie

La Côte d’Ivoire et la Guinée ont signé, mardi à Abidjan, un contrat d’achat d’énergie dans le cadre du projet d’interconnexion des réseaux électriques Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée (CLSG).

Le contrat a été paraphé par le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Sidibé Noumory, le Directeur général de l’électricité de Guinée, Bangaly Maty et le Directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko en présence du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara.

Dans ce contrat d’une durée de 3 ans renouvelable d’accord parties, la Côte d’Ivoire s’engage à fournir à la Guinée, 11 MW chaque année, de 2021 à 2023, soit un total de 33 MW pour les trois années.

Cette cérémonie de signature consacre la vision du président Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région, a indiqué le ministre Thomas Camara.

« C’est une joie pour la Guinée, un espoir pour nos populations aussi reculées que celles de la ville de Nzérékoré, d’accéder enfin à une énergie de qualité et en quantité », a renchéri M. Maty, Directeur général de l’Electricité de la Guinée.

A son tour, le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Noumory Sidibé, a expliqué que ce projet est l’aboutissement du renforcement de la coopération énergétique sous-régionale et du développement socio-économique des Etats.  

Le projet d’interconnexion des réseaux électriques CLSG, permet d’établir un marché d’électricité dynamique dans la sous-région ouest africaine et de sécuriser l’approvisionnement des pays en électricité. Cette signature fait partie des projets prioritaires du plan directeur du Système d’échanges d’énergie électrique ouest- africain (EEEAO).

La BGFI Holding Corporation conserve sa note A+

L’établissement financier maintient ses perspectives de stabilité positive suite à l’évaluation de l’agence de notation Bloomfield.Le Groupe BGFIBank tient le coup. Malgré le scandale Egal dans lequel il est cité et qui éclabousse directement l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, et son premier cercle, la holding financière est parvenue à conserver sa cote.

Au terme de sa mission d’évaluation, l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation conclut dans son rapport que le Groupe présente, sur le long terme, une qualité de crédit élevée. « Les facteurs de protection sont bons. Et à court terme, le groupe présente une certitude de remboursement en temps opportun élevée ainsi que des facteurs de liquidité forts et soutenus par de bons facteurs de protection », informe Bloomfield dans un communiqué parvenu mardi à APA.

Cependant, signale l’agence de notation, « les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique. »

« Cette notation financière répond aux exigences d’excellence, de performance et de rentabilité du Groupe, inhérentes à notre métier qui guident depuis 50 ans le développement de notre Banque. Une ambition que nous continuons de porter avec le déploiement de notre nouveau Projet d’entreprise +Dynamique 2025+ », s’est félicité le Président Directeur Général du Groupe BGFIBank, Henri-Claude OYIMA, cité dans le communiqué.

Cette notation a été effectuée sur la base des performances du Groupe au titre de l’exercice 2020 ainsi que des perspectives d’activités au cours de l’exercice 2021. Elle s’appuie sur plusieurs facteurs clés de performance tels que le renforcement continu du cadre de gouvernance et du dispositif de gestion des risques ; le bilan satisfaisant du plan d’entreprise « Excellence 2020 », traduisant globalement la bonne capacité à atteindre les objectifs…

Rosso : un pont pour relier Dakar et Nouakchott

Le président Macky Sall procède à la pose de la première pierre du pont de Rosso ce mardi en compagnie de son homologue mauritanien Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani.Un pont sur le fleuve Sénégal pour relier Rosso Sénégal et Rosso Mauritanie. Huit mois après la signature de l’accord entre les ministres des Infrastructures des deux pays, Macky Sall et Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani vont lancer les travaux de ce projet d’envergure qui vont durer 30 mois.

La construction de ce pont d’un coût global de 88 millions d’euros (57 milliards F FCA) a été confiée à une société chinoise après un appel d’offres international. L’ouvrage est financé par la Banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 40,75 millions d’euros (27 milliards F CFA) et la Banque européenne d’Investissement (BEI) pour 22,30 millions d’euros (15 milliards F CFA). L’Union européenne (UE) a aussi fait un don de 20 millions d’euros. A cela, s’ajoute les contributions de 3,50 millions d’euros de la Mauritanie et de 1,4 million d’euros du Sénégal.

La construction du pont de Rosso, devra permettre de réduire la durée du trajet, de baisser les coûts de transport et de faciliter le développement des échanges commerciaux. A côté de ces retombées, l’ouvrage favorisera l’intégration régionale car jusque-là, le bac de Rosso était le seul moyen de transit reliant les deux pays. Mais aujourd’hui, avec la demande croissante de transport entre l’Europe et l’axe Dakar – Nouakchott, l’édification de ce pont est devenue une priorité pour les deux Etats. C’est dire que le nouveau pont de Rosso qui va relier le Sénégal et la Mauritanie va donner un nouveau souffle aux relations commerciales entre les deux pays.

Cette infrastructure, promesse électorale de Macky Sall lors de son passage à Richard-Toll en février 2019, devrait permettre une meilleure intégration régionale qui va aboutir à l’élargissement du réseau routier entre Tanger (Maroc), Lagos (Nigeria) en passant par Nouakchott, Dakar et Abidjan.

La Mauritanie et le Sénégal sont historiquement liés par l’histoire et la géographie puisque les deux pays partagent aussi un gisement de gaz offshore estimé à 450 milliards de m3. Avec la plateforme Grand Tortue Ahmeyim (GTA), les deux pays limitrophes devraient bientôt produire du gaz naturel liquéfié. Le champ gazier est situé à 120 kilomètres des côtes sénégalo-mauritaniennes et à une profondeur d’eau de plus de 2800 mètres.

Dans le cadre d’un accord signé le 9 février 2018, les deux Etats ont convenu de développer et d’exploiter conjointement ce champ : répartition équitable des ressources, procédures, cadres juridique et fiscal, etc.

Sénégal : le Forum sino-africain et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent sur le Forum sino-africain qui se tient à Dakar et les élections locales de janvier 2022.Forum Chine – Afrique, « nouvelles doses chinoises » titre Le Quotidien. Beijing annonce « l’annulation de la dette des Etats membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) et fait une promesse d’un milliard de doses de vaccins pour l’Afrique ».

« Offensive dragon » titre EnQuête pour parler du sommet sino-africain. Le programme chinois annonce « neuf programmes pour le décollage des relations Chine – Afrique ». Ce n’est pas tout, puisque la « dette et la réallocation de 10 milliards de DTS sont (aussi) annulés » souligne le journal.

Le Soleil parle du « tournant de Dakar » avec une ère nouvelle qui s’ouvre pour le Focac marquée par un plan d’actions 2022-2024. Après la « ceinture et la route », la Chine et l’Afrique définissent « Vision 2035 » composé de neuf programmes (commerce, innovation, sécurité, infrastructures..»

En politique, les Locales du 23 janvier 2022 continuent d’alimenter la presse. A la découverte des ministres qui jouent leur portefeuille lors de ces élections locales à la Une de Walf Quotidien. Avec le retour du poste de Premier ministre, de nombreux ministres sont « assis sur des braises ». Ceux qui briguent des mairies devront gagner ou subir le même sort que l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Sud Quotidien parle de la restauration du poste de Premier ministre. Le journal indique que « Macky Sall peaufine son plan » avec une nouvelle réforme constitutionnelle qui fait planer un nouveau remaniement gouvernemental, les Locales en ligne de mire et les Législatives et la présidentielle en toile de fond.

Pour aller à l’assaut de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle, a accordé un entretien à L’Observateur. Entre le marteau du nouveau variant « Omicron » et l’enclume des Locales, le ministre de la Santé revient sur son programme pour Dakar et le nouveau dispositif de riposte pour contrecarrer le virus.

L’AS informe que l’Afrique du Sud est menacée de blocus avec l’apparition du nouveau variant « Omicron ». Macky Sall dit « niet », l’Organisation mondiale de la santé (Oms) dénonce une attaque contre la solidarité mondiale.

En sport, Lionel Messi décroche son septième ballon d’or titre Stades. Le règne « impérial » de l’Argentin  qui devance le Polonais Robert Lewandowski et l’Italien Jorginho.

Covid-19: la BAD reporte le 3ème Forum de l’investissement en Afrique

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, a annoncé lundi le report, à une date ultérieure, du 3e Forum de l’investissement en Afrique, prévu du 1er au 3 décembre 2021 à Abidjan, en raison de la pandémie de Covid-19.

Il est « difficile » pour les délégations qui doivent voyager de se déplacer, tant au niveau régional que hors du continent du fait de la situation de Covid-19, a expliqué le président de la BAD Adesina Akinwumi, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Selon le président de la BAD, « il est très important qu’on mette la santé de tous en avant », des chefs d’Etat, des décideurs, des journalistes et des populations « vu la situation qui est totalement incontrôlable ». C’est pourquoi le Conseil de la banque a pris cette décision.

« Je voudrais présenter nos sincères excuses », a-t-il déclaré, indiquant avoir échangé avec le président Alassane Ouattara dont le pays abrite le siège de la BAD, et les autres chefs d’Etat attendus, assurant que « l’événement se tiendra, mais il faut traverser cette turbulence ».

Le Conseil d’administration de la BAD a pris cette décision, au regard de la situation sanitaire, mais les équipes de la banque en charge des différents projets d’investissements en Afrique vont continuer à discuter avec les bailleurs de fonds.

Prévu en mode hybride, ce rendez-vous mettait surtout l’accent sur le présentiel, aux fins que les projets soient exposés et débattus en salle. M. Adesina a fait savoir qu’il ne pouvait pas être maintenu exclusivement en mode virtuel, parce qu’il n’y avait pas une préparation conséquente.

« Dans le secret », assurera-t-il, les débats vont se poursuivre « et vous allez voir beaucoup de progrès et beaucoup plus de progrès » dans l’objectif de mobilisation des financements nécessaires pour les infrastructures en Afrique.

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a souligné que c’était la première fois que ce forum sortait de l’Afrique du Sud et aussi que l’événement arrivait en zone francophone.

Elle a relevé que « des circonstances imprévues ont amené le Conseil d’administration de la banque à décider du report », remerciant M. Adesina et tout son staff « d’avoir déjà pris la décision d’amener l’événement à Abidjan ».

« Lorsque les circonstances seront à nouveau favorables, nous espérons que Abidjan va demeurer la destination de cette 3e édition du Forum de l’investissement en Afrique », a ajouté le ministre ivoirien du Plan et du développement.

Le Forum de l’investissement en Afrique est un évènement phare de la BAD qui a montré au cours des deux éditions précédentes sa forte capacité à mobiliser des investissements importants pour financer les projets structurants du continent.

Une usine mobile de préfacbrication de murs en béton à Abidjan en 2022

Une usine mobile de préfacbrication de murs en béton armé, actuellement en conditionnement en Autriche, devrait être installée à Abidjan début mars selon les prévisions avec une production attendue en avril 2022.

Il s’agit de l’usine mobile de préfabrication Neulandt 3P (N3P), une solution pour la production d’éléments préfabriqués en béton. Selon le directeur général de Neulandt Côte d’Ivoire, Richard Lorant, cette usine offre moins d’émissions de CO2 et une réduction des coûts de gros œuvre. 

« Elle sera expédiée en janvier, arrivera mi-février pour un début d’installation début mars et un début de production en avril 2022″, a précisé jeudi M. Lolant, indiquant que cette unité sera installée dans la zone de l’aéroport d’Abidjan.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire et Neulandt ont signé jeudi à Abidjan un protocole d’accord dans le cadre de l’implantation de cette première usine mobile de murs préfabriqués en béton de Côte d’Ivoire.

La filiale ivoirienne du leader mondial Holcim, LafargeHolcim Côte d’Ivoire a été choisie par Neulandt pour lui fournir le béton nécessaire à la production des murs préfabriqués qui sortiront bientôt de sa toute nouvelle usine mobile. 

Neulandt, filiale du groupe mondial Umdasch, déploiera au premier semestre de 2022 cette usine de production de murs préfabriqués en béton qui devrait être dotée d’une capacité de production de 1000m² de murs par jour.  

M. Rachid Yousry, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, a déclaré qu' »il s’agit d’un béton spécial qui va permettre le durcissement et la prise rapide de béton », ce qui devrait permettre d’accélérer la productivité de cette solution.    

Pour LafargeHolcim en Côte d’Ivoire, fournisseur de ciment, cette solution N3P est « une offre à valeur ajoutée ». M. Lorant a expliqué que « chacun garde son expertise, Lafarge installe ses équipements sur le site de Neulandt , mais ses techniciens garantissent un volume quotidien avec un contrôle qualité permanent au service de la production industrialisée ». 

« Une ligne de production, c’est 1000 m2 de murs préfabriqués en béton armé par jour, soit 300.000 par an, équivalent à environ 1000 maisons par an », a dit a le directeur général de Neulandt, la nouvelle filiale ivoirienne du groupe Umdasch, mondialement connu pour sa marque Doka, n°1 mondial de la technologie du béton et des coffrages.

« On sait qu’il y a un besoin additionnel de 15.000 à 20.000 logements sociaux économiques par an (en Côte d’Ivoire) et la capacité intérieure cumulée des entreprises de construction dépasse à peine 3.000 unités par an », a-t-il fait observer. 

« Donc, il y a un déficit de 15.000 unités environ qui creuse un déficit déjà lui-même établi, selon les différents ministères, à plus de 300.000 logements. L’objectif prioritaire de Neulandat est de participer à combler ce déficit et à servir le besoin en logement de volume », a-t-il souligné. 

L’objectif, mentionnera-t-il, est de « montrer la technologie, de la partager et de faire en sorte que les constructeurs locaux se l’approprient ». Pour couvrir le pays avec des usines mobiles de préfabrication de murs en béton, une quinzaine de lignes sera nécessaire à long terme.  

Côte d’Ivoire: une taxe parafiscale sur la publicité créée pour « soutenir » les médias

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a annoncé lundi à Abidjan une taxe parafiscale sur la publicité visant à « soutenir » le développement des médias privés.

M. Amadou Coulibaly s’exprimait à l’ouverture de la première édition du Colloque international sur l’aide publique aux médias, organisée par le Fonds de soutien et de développement des médias (FSDP, public) de Côte d’Ivoire. 

Il a indiqué que l’ambition du gouvernement ivoirien « est encore plus grande pour l’appui public aux médias privés ». Et, dans cette optique, une parafiscalité créé par son département dans la dernière loi des finances devrait pouvoir venir augmenter l’assiette de cette aide publique.   

« Nous portons un projet réglementaire dont les textes ont déjà été envoyés au secrétariat général du gouvernement et pour lesquels nous avons pris soin de préparer le Premier ministre qui adhère totalement à notre vision », a-t-il assuré.  

L’adoption de ces textes, soulignera-t-il, devrait permettra d' »élargir le soutien de l’Etat » de Côte d’Ivoire à l’ensemble de l’écosystème des médias, à savoir la presse écrite, les médias numériques et audiovisuels.   

« Il s’agit essentiellement de percevoir une taxe sur la publicité qui va venir soutenir le développement des médias, il ne s’agit pas d’augmenter, mais de taxer certains éditeurs notamment internationaux qui ne payaient pas de taxes sur la publicité », a-t-il précisé.

 « C’est donc une question d’équité, il n’était pas normal que des éditeurs paient les taxes et que certains médias internationaux qui impactent également le marché ivoirien de la consommation ne paient pas de taxe », a-t-il soutenu.   

Dans cette logique, le volume de l’aide publique aux médias privés devrait pouvoir qu’aller croissant. Recevant des patrons de presse, notamment le Groupement des éditeurs de presse en Côte d’Ivoire (Gepci), il y a dix jours, M. Coulibaly a d’ailleurs évoqué une situation urgente. 

 « Ils étaient venus me présenter la situation de la presse de façon générale, de façon très très alarmiste (..). Si nous n’intervenons pas de façon rapide et énergique, il y a très peu de chance que les journaux continuent de paraître l’année prochaine », a-t-il ajouté.  

Concernant « le droit à l’information du citoyen, nous estimons que tous ces médias jouent d’une certaine façon un rôle de service public. A partir de ce moment, il est tout à fait normal comme ce qui se fait dans d’autres pays, qu’une aide publique puisse être apportée », a-t-il poursuivi. 

« Cela s’inscrit dans la vision du président de la République qui voit en cela le développement d’une presse libre et indépendante, (donc) une exigence démocratique », a laissé entendre M. Amadou Coulibaly.  

Le ministre Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement, a fait observer que même s’il faut le reconnaître, que c’est « une question de culture, dans certains pays, ça n’a pas de sens de financer la presse ». 

Et ce, parce que « la presse, sensée être libre et indépendante, ne saurait de quelque façon que ce soit être soumise au dictact d’un quelconque payeur ». Les participants à ce colloque examineront les stratégies pour une aide publique durable aux médias privés de l’espace Cedeao.  

Dans l’espace Uemoa, des réflexions avaient été déjà engagées depuis les années 90. L’aide publique a fait sortir des médias de l’informel, mais n’a pas véritablement impacté la qualité des productions.  

« La Côte d’Ivoire vit dans un espace, nous n’allons pas nous dérober à cette tendance, c’est pourquoi tous ces pays de la Cedeao ont été invités », a-t-il relevé,  faisant remarquer que l’aide publique aux médias est aussi apportée en France.  

L’aide apportée au secteur de la presse privée, en Côte d’Ivoire, en dix ans, est évaluée à plus de 10 milliards de Fcfa. Cette aide se fait sous diverses formes : équipements, matériels roulants, subventions à l’impression ou au développement des médias. 

Côte d’Ivoire: 22% d’accidents enregistrés dans les couloirs électriques

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a enregistré 22% d’accidents dans des couloirs électriques, une proportion importante, que la société veut annihiler pour garantir un taux zéro accident lié à ses installations.

Pour ce faire, la société, en charge de la distribution du courant électrique en Côte d’Ivoire mise sur la sensibilisation afin que les populations installées dans des emprises de lignes électriques puissent quitter les lieux.

Elle a organisé, dans le cadre de cette sensibilisation entamée depuis, une visite de sites sous hautes tensions occupés par des populations à Abidjan. Les installations observées sont soit à usage d’habitation ou à but commercial. 

Selon M. Amara Soumahoro, directeur adjoint en charge de la sécurité au travail à la CIE, « cette étape de sensibilisation avec l’appui de la presse » vise à faire comprendre les populations que s’installer sous les lignes électriques représente un réel un danger.

Ces installations des populations créent en outre « des difficultés en termes d’accès aux ouvrages et de réactivité de nos équipes », a-t-il dit. Pour une adhésion massive à la démarche, des organisations communautaires, de jeunes et des leaders d’opinion ont été rencontrés.  

S’il n’y a pas de réaction de ces populations dans ces zones à risque, il sera procédé en accord avec les forces de l’ordre le passage à « une phase supérieure pour contraindre les uns et les autres à quitter ces endroits », a-t-il prévenu.   

Cette posture des populations peut provoquer des risques d’électrocution ou encore des incendies, a fait observer M. Amara Soumahoro, à l’issue de la visite de sites sous hautes tensions occupés par des habitants.

Au quartier Abattoir de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan, des installations économiques sont visibles sous des lignes hautes tensions, de même qu’au secteur Agban contiguë à Cocody (Est) où des fabricants de lits occupent un espace sous haute tension. 

Derrière l’Université publique Nagui Abrogoua, existe un quartier dénommé « UTD », où une population nombreuse a érigé des habitations de fortune, exposant des familles à des risques d’accidents électriques. 

Les emprises des ouvrages, en général, sont occupées par des habitations précaires et en dur, des entreprises industrielles, des ateliers de mécaniques, des ferrailleurs, des garages de pièces de rechanges et des épaves. 

La CIE veut garantir zéro accident d’origine électrique pour les populations. Au niveau de l’intérieur, elle accentue aussi la sensibilisation, mettant le focus sur l’orpaillage clandestin, afin qu’il ne soit pas crée davantage de trous aurifères qui représentent des dangers pour ses techniciens et les habitants.    

Les proportions des accidents de tiers depuis janvier 2021 indiquent, 29% d’accidents pour les installations intérieures; 3% pour les fraudes, 12% pour les branchements, 5% pour les accès délibérés et 29% pour les travaux à proximité des ouvrages électriques. 

La compagnie, un acteur important dans la gestion du système électrique ivoirien accorde ostensiblement une importance capitale à la vie humaine. Dans sa politique sécurité, elle assure viser zéro accident d’origine électrique. 

Pour éviter les accidents de cette nature, il est interdit d’occuper les emprises des ouvrages « HTA (15 kV ou 33 kV) : 7 mètres de part et  d’autres de la ligne; HTB (90 kV): 15 mètres de part et d’autres de la ligne; HTB (225 kV): 18 mètres de part et d’autres  de la ligne », signale l’entreprise.  

Les risques électriques proviennent notamment des contacts avec une pièce conductrice portée à un potentiel différent de celui de la personne exposée ou encore des amorçages qui entraînent, selon la puissance électrique en jeu, des étincelles ou des arcs électriques (projection de particules en fusion). 

Ils sont également causés par des courts-circuits dont les effets (effet de souffle et thermique) sont parfois liés à la puissance électrique en jeu. Les accidents électriques enregistrés sont: les électrisations, les électrocutions et les incendies. 

Par ailleurs, les accidents d’origine électrique proviennent des appareils électriques utilisés, ainsi que des installations intérieures ou des ouvrages électriques exploités par la société en charge de la distribution de l’électricité dans le pays.     

L’occupation des emprises sous haute tension est généralement due à l’insouciance des populations, à l’ignorance des dangers électriques et à une résignation de ces populations du fait du pouvoir d’achat.   

Covid-19: effets négatifs des restrictions sur les systèmes alimentaires

Les mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ont négativement impacté les systèmes alimentaires en Afrique.Pour tuer dans l’œuf la pandémie du nouveau coronavirus, plusieurs pays ont décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu. Cette mesure a eu des conséquences dramatiques sur les systèmes alimentaires pour de nombreuses familles africaines. Pour leur venir en aide, les Etats ont pris des mesures d’accompagnement.

Mai selon l’étude sur les « effets des réponses du gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel », ces mesures d’accompagnement ont touché positivement un nombre très faible de personnes, soit 15% des personnes enquêtées.

« Les mesures de soutien ont eu certes des effets positifs pour certains, mais la plupart n’ont pas significativement affecté la population. Celles ayant eu le plus d’effet ont en général touché 7% à 10% des acteurs des chaînes de valeurs », révèle l’étude du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) publiée ce lundi à Dakar.

D’une manière générale, la plupart des mesures de restriction ont eu des effets négatifs importants, certaines ont même touché négativement jusqu’à 70% de la population, note la recherche menée dans cinq pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, le Mali, le Niger et le Sénégal sur un échantillon de 10 680 acteurs des chaînes de valeur (producteurs, éleveurs, consommateurs, transformateurs, transporteurs et commerçants).

De façon plus explicite, détaille l’étude, les réponses ont affecté négativement la disponibilité de la main d’œuvre, l’accès aux marchés, les mouvements des bergers et des troupeaux, le prix du marché, et ont créé une discrimination par rapport aux groupes vulnérables.

S’agissant de ces derniers, poursuit le document, il ressort que plus l’âge de l’individu augmente, plus il est négativement impacté par les mesures du gouvernement face à la pandémie. Quant à la variable genre, à part le Niger et le Sénégal, dans tous les pays de l’étude, les femmes ont été plus impactées que les hommes par les effets des réponses de gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel.

Par ailleurs, l’analyse du statut matrimonial a permis de montrer que les mères célibataires, les personnes en situation de veuvage avaient plus de risque d’être négativement impactées par les mesures prises. Pour le statut migratoire des individus, il ressort que les migrations récentes étaient un facteur accentuant le ressenti négatif des mesures.

Partant de ces constats, les chercheurs estiment que ces mesures doivent-être soutenues et accompagnées par les opérateurs privés nationaux, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les structures communautaires et les ménages en développant, en synergie avec les gouvernements, des politiques, stratégies, programmes et actions de réponses inclusives et équitables. Cela, pour renforcer la résilience des populations vulnérables, et mieux les préparer aux futures pandémies et autres crises naturelles ou socio-économiques.

L’aide publique aux médias en débat à Abidjan

Un colloque international sur l’aide publique aux médias, s’est ouvert lundi à Abidjan autour du thème « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace Cedeao ? ».

Ce colloque qui lance les réflexions sur les approches de l’aide publique aux médias dans l’espace Cedeao, a été ouvert par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly. 

Durant deux jours, les acteurs de l’écosystème de la presse et les organes de gestion de fonds et de soutien des médias, vont débattre des stratégies d’appui durable au développement du secteur. 

Le colloque est organisé par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire. Mme Bernise Nguessan, le directeur exécutif de cet organisme public, a salué la présence de 12 pays de la Cedeao présents sur 15 que compte l’organisation. La France est présente en qualité de pays invité. 

Mme Bernise Nguessan a fait observer que l’enjeu de ce colloque est de permettre aux journalistes d’exercer leur vocation à l’abri des influences et de la précarité,  avec des médias forts et crédibles. 

« Le fait que le citoyen ait droit à l’information, nous estimons que les médias jouent d’une certaine façon un rôle de service public. A partir de ce moment, il est tout à fait normal comme cela se fait dans d’autres pays qu’une aide publique puisse être apportée », a dit M. Amadou Coulibaly. 

Cette démarche, selon le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, « s’inscrit dans la vision du président de la République (Alassane Ouattara) qui croit dans le développement d’une presse libre et entreprenante ». 

Pour M. Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement, cela est « une exigence démocratique », même si cela est une question de culture, parce que « dans certains pays ça n’a pas de sens de financer la presse ». 

« Dans certaines culture, la presse est sensée être libre et indépendante et ne saurait de quelque façon que ce soit se mettre sous le dictact d’un quelconque payeur », a-t-il ajouté, rappelant que déjà au niveau de l’Uemoa des réflexions avaient été engagées depuis les années 90.

« La Côte d’Ivoire vit dans un espace, nous n’allons pas nous dérober à cette tendance. Dans certains pays comme la France, cela se fait », a-t-il poursuivi, annonçant que l’Etat ivoirien compte élargir l’assiette fiscale pour soutenir davantage le secteur. 

« Il s’agit essentiellement de percevoir une taxe sur la publicité, qui va venir soutenir le développement des médias », a-t-il relevé, précisant qu’il ne s’agit pas d’augmenter la taxe sur la publicité, mais de taxer les éditeurs internationaux qui ne payaient pas de taxes sur la publicité.

« C’est donc une question d’équité, (car) il n’était pas normal que des éditeurs et les acteurs en Côte d’Ivoire paient  des taxes et que certains médias internationaux qui impactent également le marché de la consommation ne paient pas de taxes », a déclaré M. Amadou Coulibaly.

Le représentant de la représentante de la Cedeao en Côte d’Ivoire, M. Jérôme Wanyou Ouraga,  chargé des questions politiques à la direction de l’alerte précoce, s’est félicité de cette assise qui vise à adresser la problématique de financement des médias. 

En conférence inaugurale, M. Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire, a soulevé des questions de dualité notamment l’indépendance et le financement public.

« Pourquoi aider un secteur qui clame à tout vent ses idéaux d’indépendance et d’autonomie; et à ceci de s’interroger s’il est possible d’être à la fois indépendant et en même temps de se savoir soumis à passer à la caisse ? », a-t-il lancé. 

Il a relevé qu’une étude menée dans l’espace de l’Uemoa dans les années 90 sur les aides publiques aux médias, n’ont pas véritablement impacté la qualité des productions. L’on a enregistré une pléthore de médias dont certains se sont régularisés pour bénéficier des fonds.

« Nous pensons que toutes les aides et autres subventions des pouvoirs publics aux médias doivent être conçues et mises en oeuvre avec pour objectif d’assainir le secteur et le rendre professionnel », a soutenu M. Samba Koné. 

Pour lui, il apparaît « incongru d’attendre l’aide publique pour son fonctionnement ». De ce fait, la multiplication des bénéficiaires pourrait entamer sérieusement l’efficacité sur l’assistance de ce secteur. 

L’aide publique apportée au secteur de la presse privée en Côte d’Ivoire, en dix ans, est évaluée à plus de 10 milliards Fcfa. Elle se fait sous diverses formes: équipements, subvention à l’impression ou au développement des médias.  

Focac 2021 : la Chine veut réinventer sa coopération avec l’Afrique

Les 55 membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) se réunissent à Dakar du 29 au 30 novembre pour donner un nouvel élan aux relations entre ces deux parties.« Approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable pour bâtir une communauté d’avenir partagé sino-africaine dans la nouvelle ère ». Le thème du huitième sommet sino-africain qui s’ouvre ce lundi au Centre de conférences Abdou Diouf (Cicad) dans la nouvelle ville de Diamniadio, à 30 kilomètres de Dakar, doit dégager de nouvelles stratégies par la présentation d’un nouveau plan et d’un nouveau chapitre de la coopération.

La rencontre sera présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall et son homologue chinois Xi Jinping, qui interviendra en visioconférence. Les Présidents de la République Démocratique du Congo, de la République arabe d’Egypte, de l’Union des Comores République sud-africaine prendront également part à la cérémonie de même que le président de la commission de l’Union Africaine et du Secrétaire général des Nations Unies, selon une note du ministère sénégalais des Affaires étrangères.

La pandémie de Covid-19 et l’économie seront au cœur des échanges durant ces deux jours. Ainsi, de nouvelles stratégies de lutte pour freiner le virus seront débattues dans un contexte sanitaire marqué par l’apparition du nouveau variant « Omicron », découvert en Afrique du Sud.

La Chine, premier pays touché par le virus en novembre 2019, a promis deux milliards de doses de vaccins au monde pour l’année à venir. Selon Pékin, les dons de matériels antiépidémiques ont permis de couvrir l’ensemble des pays africains membres du Focac.

Au plan économique, la relation entre la Chine et l’Afrique a beaucoup évolué depuis le premier sommet sino-Afrique en 2000. Elle a notamment permis au géant chinois de devenir le premier partenaire économique du continent, mais aussi son bailleur alternatif face aux relations tendues qu’entretiennent certains pays africains avec le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale (BM).

En juin 2020, la Chine a renforcé ce partenariat en signant des accords de suspension du service de la dette avec seize pays africains. En plus de cette mesure forte, elle a annulé les prêts sans intérêts arrivant à échéance fin 2020 de quinze pays du continent fortement touchés par la crise du coronavirus.

Au plan commercial, le pays de l’Empire du Milieu a multiplié par vingt ses échanges commerciaux avec le continent entre 2000 et 2020. Mais dans un contexte de pandémie marqué par un ralentissement de l’économie mondiale, la Chine cherche à donner un nouvel élan à cette coopération lors de cette édition 2021 du Focac.

Cette huitième Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, qui se tient à huis clos, sera clôturée au soir du 30 novembre par une Conférence de presse des ministres chinois et sénégalais.

Sénégal : politique et élevage au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à la journée de l’élevage.La restauration du poste de Premier ministre continue d’alimenter les quotidiens sénégalais. Dans Sud Quotidien, le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (ensemble pour l’espoir) y voit deux « impératifs » : « la forme de gouvernance appliquée au Sénégal et le souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques ».

Pendant ce temps, l’opposant Ousmane Sonko, dans le même journal, « suspecte Macky Sall d’envisager cette option afin d’organiser les législatives anticipées ».

Pour Vox Populi, le retour du poste de PM va entraîner de nouveau une « requalification » des rapports entre l’exécutif et le législatif car « au moins 25 articles de la Constitution seront touchés. »

Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye repris par Le Quotidien, « Macky Sall veut faire porter son échec au futur PM ». En tout état de cause rappelle le journal, le projet de loi passera en plénière le 10 décembre prochain.

La presse est revenue aussi sur la journée de l’élevage célébrée ce week-end à Dahra. Le Soleil parle de « belles promesses de Dahra Djolof » puisque huit (8) milliards seront investis dans le secteur en 2022 avec une subvention de 50% sur les importations de génisses et une accentuation de la lutte contre le vol de bétail annonce Macky Sall. 

Macky Sall « dope » les acteurs de l’élevage indique L’AS. A Dahra, Macky Sall a exprimé « sa détermination à moderniser le secteur pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ».

Walf Quotidien revient sur l’audience « polémique » accordée par le président de la République à Djibril Ngom, ex mandataire Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) qui avait fui avec les listes d’investitures de cette coalition. Le journal parle d’une « audience qui vire scandale d’Etat » et une « prime aux transhumants ».

L’Observateur donne la parole au Professeur Moussa Seydi qui parle du nouveau variant de la covid-19 « Omicron ». Selon le chef des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, « le nombre de mutations et leur siège font suspecter des conséquences graves ».

Libération réalise une enquête sur le contrat d’affermage liant Sen’eau et l’Etat du Sénégal. En plus de la mauvaise qualité de l’eau, le journal parle de « cafouillages dans la distribution, d’absence d’investissements et cachotteries dans l’actionnariat ». Une grosse nébuleuse qui fait dire au journal que la nouvelle société qui exploite l’eau est « tout simplement un scandale ».

En sport, l’identité du ballon d’or 2021 sera connu ce lundi à 19h30. Lionel Messi, Robert Lewandowski et Karim Benzema sont les principaux prétendants selon le quotidien sportif Stades. Pour Lionel Messi, déjà sextuple vainqueur, record absolu, ce sera l’occasion de glaner un septième trophée à 34 ans.

L’imam Hassane Doumbia remporte le concours de sermon d’Abidjan

L’imam Hassane Doumbia a remporté, samedi à Abidjan, le concours de sermon organisé par la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (LIPCI) autour du thème, « le divorce: causes, conséquences et solutions ».

L’imam Hassane Doumbia de la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan a décroché la première place de ce concours qui est à sa première édition. Il a été suivi par Haïdara Moussa de Cocody (Est d’Abidjan) classé 2è et l’imam Ouattara Yacoub de Yopougon (Ouest d’Abidjan) classé 3e, selon le verdict du jury présidé par l’imam Fodé Doumbia.

Chacun des candidats a eu 20 minutes pour développer le thème en arabe, français et malinké (l’une des langues de la Côte d’Ivoire). Selon eux, l’infidélité, les violences conjugales, le manque de respect et l’extrême pauvreté sont notamment des causes de nombreux divorces.

Dénommé «Al-Minbar», ce concours dont la phase préliminaire a été lancée le 22 août 2021 a mis en compétition les imams du district d’Abidjan.

Dans son intervention lors de cette finale, le président de la LIPCI, l’imam Ibrahim Koné  a mis l’accent sur la maîtrise de la communication pendant le sermon. « Une chose est d’avoir la science, mais une autre est de savoir la transmettre par une bonne communication », a-t-il souligné, insistant que le « meilleur communicateur est celui qui arrive à capter l’attention de son auditoire ».  

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM), le Cheick Ousmane Diakité a pour sa part salué la LIPCI pour cette initiative. Pour lui, avant de parler une langue, « il faut la maîtriser ».

Le numéro 2 de l’Ambassade de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Ahmad Al Ghamdi, a abondé dans le même sens. Au nom de l’Ambassadeur Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, il s’est félicité à son tour,  de l’organisation de cette activité en remettant 200 000 FCFA, 150 000 FCFA et 100 000 FCFA respectivement au premier, deuxième et troisième de ce concours.

Kuyo Téa élu président de l’Africa sports d’Abidjan

Kuyo Téa Narcisse a été élu, dimanche, nouveau président de l’Africa sports d’Abidjan pour un mandat de 4 ans à l’issue d’une Assemblée générale tenue à Abidjan.

M. Kuyo a récolté 29 voix sur 35 votants, soit 82,85% contre 6 voix, soit 17, 15% des voix pour son adversaire,  Jean Michel Deignan.  Le troisième candidat Cheick Koné s’est retiré des travaux, dénonçant l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

«Nous sommes obligés conformément à notre honnêteté intellectuelle (…)  de ne pas participer aux travaux, de nous retirer après consignation dans le procès-verbal de nos remarques », a-t-il  expliqué, prévenant qu’il «tirera» toutes les «conséquences de droit» de cette situation.

Dans sa déclaration après son élection, le nouveau président de l’Africa Sports a relevé les défis auxquels il fera face dans les prochains jours.

« Dans l’immédiat, nous reprendrons d’ici la semaine prochaine les travaux du siège parce que le championnat commence. Nous allons voir avec les entraineurs disponibles, les joueurs disponibles pour nous mettre en route pour le championnat de deuxième division », a-t-il annoncé.

« Je prends également l’engagement que nous ne restons pas plus d’un championnat en deuxième division », a promis Kuyo Téa Narcisse qui a déjà dirigé ce club vert et rouge.

« Nous allons organiser des rencontres avec tous ceux qui souhaitent venir autour de leur enfant malade, l’Africa sports pour ensemble le bâtir (…)», a conclu M. Kuyo.

Cette élection met un terme à la mission du Comité de normalisation de l’Africa Sports d’Abidjan, présidé par Yves Zogbo.

L’Africa sports d’Abidjan, l’un des clubs phares de football du pays a été en proie à des crises internes qui ont suscité la mise en place de ce Comité de normalisation. Ces crises internes  ont occasionné la relégation du club en deuxième division.

Cadrage coupe CAF: l’Asec d’Abidjan bat l’Interclube de l’Angola (2-0)

Le club ivoirien de l’Asec Mimosas a battu, dimanche à Abidjan, l’équipe Angolaise de l’Interclube (2-0).

Ce match disputé au Stade Robert Champroux de Marcory, situé dans le sud d’Abidjan s’inscrit dans le cadre du match aller du tour de cadrage de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le club ivoirien est sorti victorieux de cette rencontre grâce à un doublé de Karim Konaté à la 48e et 90e minute. Le match retour est prévu le 05 décembre 2021 en Angola.

Média: l’Ivoirien Serge Alain Koffi remporte le Prix Alfred Dan Moussa

L’Ivoirien Serge Alain Koffi a remporté, vendredi soir à Abidjan, la 5e édition du prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Ce Prix a été décerné par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), lors d’un dîner gala dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Le journaliste web, Serge Alain Koffi de l’Agence de presse Alerte Info, basée à Abidjan, avec une moyenne de 14/20, a obtenu le sacre pour son reportage sur « violence communautaire en Côte d’Ivoire: Treichville, l’exception qui définit la règle », a indiqué la présidente du jury la journaliste Marceline Gneproust. 

Le deuxième prix a été attribué à Aristide Otré, journaliste à lebanco.net  pour son reportage sur « violence intercommunautaire à Béoumi sur « les cendres des affrontements » avec une moyenne de 13/20.

Le 3e prix d’encouragement a été décoché par Magloire Madjessou de credochristi.com pour son reportage sur « cohabitation pacifique à Treichville,  ces communautés étrangères de la Cedeao, symbole du vivre ensemble », avec une moyenne de 12/20.

Pour cette 5e édition, 15 candidatures ont été enregistrées par le Jury permanent. M. Dan Moussa, directeur de l’Isct polytechnique, un institut public formant dans les sciences et technologies de la communication, a dit « merci » au Repprelci pour ce prix éponyme et le prix Samba Koné qui porte le nom de l’actuel président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique.

« Je me sens vraiment honoré d’avoir remporté ce prix, pour deux raisons, la première parce que c’est un prix qui fait la promotion de la paix, et la deuxième parce que c’est un prix qui porte le nom d’un illustre devancier, le journaliste Alfred Dan Moussa, qui pendant toute sa carrière a été porteur de valeurs et qui a œuvré pour un journalisme de qualité », a dit Serge Alain Koffi.

Le prix Samba Koné, qui est à sa troisième édition, a été décerné à l’agence de presse Alerte Info, spécialisée dans la diffusion d’informations sous forme de sms sur les téléphones portables. Le jury a salué ses activités innovantes et son modèle économique. L’agence est dirigée par le journaliste Dr. David Youant, ancien journaliste de l’Agence France presse (AFP).

Le deuxième prix est revenu au groupe Weblogy qui édite abidjan.net, le site pionnier du pays. Une mention d’encouragement a été décernée à l’entreprise Sika Time éditant le site spécialisé en économie et informations boursières,  Sika Finance. Onze entreprises de presse numérique étaient en compétition.

« Aujourd’hui, c’est une satisfaction qui nous anime parce que nous avons réussi le pari d’organiser ces deux prix de façon consécutive avec un engouement que nous notons autour de ces différents prix », a déclaré le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

Le président du Repprelci s’est félicité de ce que des journalistes de la sous-région ouest-africaine,  notamment du Togo, du Mali et des journalistes locaux, ont pris part au Prix Alfred Dan Moussa. 

Ces deux prix, pour cette édition, ont été co-présidés par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly et le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB.

M. George Mbra, représentant le ministère de tutelle, a salué ces prix qui gagnent en maturité au fil des ans. Auparavant, Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale a parlé de paix et de cohésion.

A ce propos, il a expliqué que « notre cher pays, la Côte d’Ivoire a besoin de la paix et de la cohésion pour poursuivre sa glorieuse marche vers le progrès », soulignant le rôle important de la presse en ligne dans cette quête.

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, s’est félicité pour cette initiative.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, institué en 2008, vise notamment à amener les journalistes à des actes éditoriaux qui poussent à tourner le dos à la violence et à favoriser la cohésion sociale.  

Quant au Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, institué en 2016, il a pour but d’encourager des promoteurs à asseoir des sociétés légalement constituées, viables, qui innovent et épousent l’ère des nouvelles technologies. 

Le Prix Samba Koné pour l’édition précédente n’avait pas été attribué, parce que les entreprises visitées ne remplissaient pas tous les standards de cet award. Le prix Alfred Dan Moussa, lui, avait été décerné au journaliste web ivoirien Jonas Baikeh du site web linfodrome.  

Les humoristes Adama Dahico, Alasco ainsi que l’artiste zouglou Sosky et la troupe de danse « Rem’ve » ont apporté une note de gaieté à cette cérémonie.

Le jury du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa a été présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire.

 Elle a été assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Le Prix Samba Koné a été présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) ont été également membres de ce jury.

Cyril Ramaphosa en visite à Abidjan du 1er au 3 décembre 2021

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est attendu à Abidjan « du 1er au 3 décembre 2021 » dans le cadre d’une visite officielle, a appris APA vendredi auprès du ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.

En prélude à cette visite, s’est tenue la première session de la grande Commission mixte de coopération ivoiro-sud africaine, les 14, 15 et 16 octobre 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne.

Cette visite du président sud-africain avait été annoncée par le gouvernement ivoirien « pour la première semaine du mois de décembre 2021 ». La date du 1er au 3 décembre 2021 vient d’être entérinée par les deux parties, par voie diplomatique. 

Ce sera l’occasion pour les deux États de faire le bilan de leur coopération et d’explorer de nouvelles perspectives susceptibles, de réactiver et de renforcer cette coopération, dans un contexte de relance économique post-Covid-19. 

Réunion bilan de GMES et l’Afrique du 6 au 10 décembre 2021 à Abidjan

Le responsable du Programme spatial africain à la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Tidiane Ouattara, a annoncé vendredi à Abidjan une réunion bilan de GMES et l’Afrique, du 6 au 10 décembre 2021.

Dr Tidiane Ouattara s’exprimait à la clôture de l’édition 2021 de la Conférence internationale des sciences géospatiales « AfricaGIS », tenue durant 5 jours autour du thème « Innovation et sciences géospatiales pour la croissance et le développement durable de l’Afrique ».  

GMES et l’Afrique est un programme conjoint de l’UA et l’Union européenne (UE). Il est financé par l’UE et vise à répondre aux besoins croissants des pays africains en matière d’accès et d’utilisation des données d’observation de la Terre (OT).

Lancé en novembre 2016, ce programme devrait durer quatre ans. Abidjan accueille cette réunion pour faire le bilan et projeter les actions à venir, un rendez-vous qui regroupera 400 à 500 participants. 

La Conférence internationale des sciences géospatiales « AfricaGIS » a été lancée en 1993. Au cours des 20 dernières années, elle a servi de plateforme pour réunir ces centaines de parties prenantes clés, des professionnels, des agences de développement et des acteurs étatiques. 

M. Guy-Richard Gnango, secrétaire général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnedt), représentant le directeur général de l’Agence publique, a clôturé AfricaGIS 2021. 

Cette conférence qui a regroupé plus de 400 experts venus du monde entier en dehors des experts au niveau local, a encouragé les autorités des différents pays africains à « mettre des budgets à la disposition du développement de tout ce qui est solution géospatiale ». 

Sur le continent, l’industrie spatiale africaine devrait générer plus de 10,24 milliards de dollars de revenus, soit 5120 milliards Fcfa d’ici à 2024. Ce chiffre comprend les services d’observation de la terre et des technologies géospatiales, les équipements et les services via le satellite.  

AfricaGIS est organisée tous les deux ans de manière tournante avec le soutien de l’ONU, de la Commission de l’Union africaine et de l’Union européenne. Abidjan, pays hôte, accueille cet événement après Kigali en 2019. 

La presse commente la sortie de Macky Sall sur le secret médical

L’appel lancé par le président Macky Sall pour la préservation du secret médical, alors qu’il posait hier vendredi la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Violation du secret médical : Macky Sall sermonne les médecins », renseigne L’As, là où Les Échos titre que « Macky Sall (est) en croisade contre la violation du secret médical ».

Dans ce journal, le chef de l’État affirme que « par peur de voir leurs dossiers médicaux se retrouver sur la place publique, certaines autorités quittent en catimini le pays pour un traitement médical à l’étranger ».

« Divulgation du secret médical : Les vérités de Macky Sall », renchérit EnQuête, à côté du Quotidien qui indique que « Macky dénonce la violation du secret médical », avant de s’exclamer : « Sévère diagnostic ! »

Dans le journal, le président Sall répète que la divulgation du secret médical pousse certains à aller se soigner à l’étranger, faisant dire à L’Observateur que « le personnel soignant est rappelé à l’ordre ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur la pose de la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar et fait état d’un « joyau de 60 milliards de f cfa prêt dans 14 mois ».

L’infrastructure, explique le journal, qui sera dotée de 100 chambres avec des suites VIP permettra, selon Macky Sall, de réduire de façon significative, les évacuations sanitaires coûteuses.

Vox Populi reste sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre et écrit que « Benno Bokk Yaakar (coalition présidentielle) en ligne de défense pour Macky ».

Cela fait dire à L’Info que « Benno lance la grande offensive » pour la restauration du poste de Premier ministre et contre les violences politiques.

« Retour du Premier ministre : La face cachée d’une réforme. L’équation de la perle rare », titre Walf Quotidien.

Informant que le front social est sous tension, nos confrères notent que le transport et l’éducation sont en zone de turbulence.

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de l’augmentation de 10% sur les pensions de retraite au Sénégal, annoncée hier par Macky Sall à la clôture de la 3e conférence sociale. « Macky puissance 10 », écrit le journal.

En attendant, L’Observateur constate une « peur sur les prix » des denrées de première nécessité et des matériaux de construction. Ce journal fait état d’une hausse exponentielle du fret maritime et de son impact sur le marché.

Golfe de Guinée : quatre pirates tués par la Marine danoise

Un échange de tirs entre les Forces armées danoises et des pirates s’est produit au large des côtes du Nigeria.Le Golfe de Guinée est un repaire de pirates. Face aux attaques récurrentes, les bateaux se font de plus en plus escorter dans cette zone stratégique pour le commerce mondial. La Marine danoise y patrouille.

Mercredi dernier, la frégate Esbern Snare du Danemark cherchait à arraisonner une embarcation de pirates au Sud du Nigeria. Ces derniers ont alors ouvert le feu. « Les soldats danois ont réagi en état de légitime défense et ont riposté aux tirs », a précisé la Marine danoise.

Dans ces échanges de tirs, « aucun soldat danois n’a été blessé, mais cinq pirates ont été touchés. Quatre d’entre eux sont morts. Un autre a été blessé », ont détaillé les Forces armées danoises.

L’embarcation des malfrats a coulé suite à la fusillade. « Les huit pirates ont été embarqués à bord du navire danois, où la personne grièvement blessée est soignée », a indiqué la source.

Selon un rapport du Bureau maritime international, 195 attaques de navires ont été enregistrées en 2020 dans le Golfe de Guinée. En outre, 130 des 135 enlèvements de marins dans le monde sont recensés, la même année, dans ces eaux.

Afrique : les Zones économiques spéciales à l’heure de la Zlecaf

L’Organisation des Zones économiques africaines (Aezo, sigle anglais) a tenu, jeudi à Accra, au Ghana, la 6e édition de sa réunion annuelle où le débat a surtout porté sur la compétitivité après l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).À travers le thème « Connecter les zones économiques spéciales africaines aux chaînes de valeur mondiales à l’ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) », l’Organisation des Zones économiques africaines (Aezo, sigle anglais) a souligné la nécessité de s’adapter à la nouvelle donne.

Dans son discours, Ahmed Bennis, Secrétaire Général de l’Aezo, a soutenu que « le défi pour les Zones économiques spéciales
africaines ne consiste pas seulement à attirer des investisseurs ou de rejoindre des chaînes de valeur, mais aussi d’augmenter la valeur ajoutée créée localement ».

Lors de cette réunion, organisée avec la participation de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et de la Banque africaine de développement (Bad), des experts de haut niveau ont expliqué le « rôle stratégique » que doivent jouer les Zones économiques spéciales dans la nouvelle configuration du marché africain.

L’Organisation des zones économiques africaines a été fondée en novembre 2015 par Tanger Med Group en collaboration avec plusieurs autres zones économiques africaines. Cette structure dans laquelle siègent 42 pays africains vise à « favoriser le partage des connaissances, fournir une assistance stratégique et technique, se connecter au réseau d’affaires international et à promouvoir des modèles et des pratiques économiques durables en mettant l’accent sur la croissance et la prospérité ».

Le Sénégal passe en mode économie d’énergie

Le gouvernement mettra en œuvre un vaste programme de remplacement des lampes à incandescence par des ampoules basse consommation.Au Sénégal, l’avenir de l’éclairage domestique et professionnel se fera avec les ampoules LED diodes électroluminescentes. Le pays va déployer, dans les mois à venir, 4,4 millions d’unités destinées aux ménages, aux administrations et aux petits professionnels, a annoncé jeudi le Directeur Général de l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME), Saër Diop.

S’exprimant à l’occasion de l’atelier de partage et de lancement officiel de l’effectivité du décret 2017-1411 relatif à l’éclairage et de ses arrêtés d’application, M. Diop a fait savoir que cette transition est d’un « enjeu considérable pour le pays ».

En effet, a-t-il souligné, les économies annuelles d’énergie attendues de ce programme sont au moins de 88,1 MW de puissance de pointe et 184,4 GWh d’énergie. Cela correspond aux besoins énergétiques de près de 140.000 ménages, a-t-il informé.

Au plan financier, ce programme permettra d’économiser, d’après le DG de l’AEME, près de 15,7 milliards F CFA sur les coûts annuels de production d’électricité, de 44 à 82,8 milliards F CFA sur les investissements pour la construction de centrale selon la technologie adoptée. De même, 21,7 milliards F CFA seront économisés sur les dépenses annuelles en électricité.

De tels résultats ne pourront cependant être atteints si les matériels prohibés par le nouveau décret continuent d’entrer dans le pays et d’être commercialisés.

Ce décret, dont quatre arrêtés d’application ont été adoptés entre mars et juillet 2021, porte sur l’interdiction de l’importation, de la production et de la commercialisation au Sénégal des lampes à incandescence et la promotion des lampes à économie d’énergie.

Il prend des mesures plus restrictives sur l’importation et la commercialisation des ampoules à incandescence classiques et des lampes à incandescence halogènes ainsi que le contrôle qualité des lampes à économie d’énergie.

L’ensemble de ces nouvelles dispositions réglementaires doit être vulgarisé auprès de tous les acteurs pour leur bonne connaissance et application, a suggéré Saër Diop.

Pour ce faire, il a plaidé pour une forte collaboration entre les acteurs impliqués dans l’opérationnalisation de ces mesures et pour une sensibilisation des distributeurs, importateurs, producteurs et du grand public.