La fête de Ramadan sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire (Officiel)

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marquant la fin du jeûne musulman sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire où le croissant lunaire a été observé vendredi soir dans plusieurs localités du pays.« Le Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamique en Côte d’Ivoire (COSIM) et le Conseil des Imams sunnites (CODIS) informent la communauté nationale que le croissant lunaire marquant la fin du mois de Ramandan 2020 a été observé ce soir. D’abord à Yopougon Bonikro, (ensuite) le croissant lunaire a été également observé à Tortiya, le même croissant a été observé à Abobo N’dotré et (enfin) le croissant lunaire a été également observé à Attécoubé », a déclaré le porte-parole du COSIM, l’Imam Sékou Sylla.

Par conséquent, a-t-il poursuivi, « la fête de Ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée incha Allah le samedi 6 23 mai 2020 ».

Cette fête marque la fin du mois de jeûne du Ramadan qui a débuté en Côte d’Ivoire depuis le 24 avril dernier a duré 29 jours. Dans la tradition musulmane, elle sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « Zakat Al Fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Cette aumône peut être pécuniaire ou composée d’aliments selon les textes islamiques. La nuit du Destin ou nuit du Qadr, l’un des temps forts de ce mois de jeûne du ramadan au cours de laquelle le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui) a été célébrée officiellement dans la nuit de mardi à mercredi en Côte d’Ivoire.

La crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus (Covid-19) ne permettra pas l’organisation des prières de la fête dans les mosquées comme à l’accoutumée.

Côte d’Ivoire: des prières mortuaires dans les mosquées pour Cheick Boikary Fofana

A l’appel du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), les mosquées du pays ont organisé mercredi des prières mortuaires en la mémoire de Cheick Aïma Boikary Fofana, le président de cette organisation décédé dimanche à Abidjan de la Covid-19.A la grande mosquée de l’avenue 8 de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, cette prière mortuaire a été observée par les fidèles après la prière de zhour  à 13h30, a constaté un journaliste de APA sur place.

 Dans le respect des gestes barrières pour la lutte contre la Covid-19, les musulmans de cette mosquée qui abrite le siège du COSIM, ont prié pour le repos de l’âme de leur guide.

Le président du COSIM, son éminence Cheick Aïma Boikary Fofana qui était le guide de la communauté musulmane ivoirienne est décédé de la Covid-19 dimanche à Abidjan à l’âge de 77 ans. Il a été inhumé, mardi, au cimetière d’Adjamé Williamsville (Centre d’Abidjan) dans l’intimité familiale.

Ex-cadre de banque avant d’être porté à la tête du COSIM, Cheick Aïma  Boikary Fofana était une figure emblématique de l’islam en Côte d’Ivoire.

Nuit du Qadr: Les musulmans ivoiriens invités à ouvrir le «Livre de la vie» de Cheick Boikary Fofana pour leur cohésion

Le président ivoirien Alassane Ouattara a invité les musulmans ivoiriens «à ouvrir le livre de la vie » de Cheick Aïma Boikary Fofana, le guide de cette communauté décédé dimanche dernier, pour assurer leur propre cohésion.Cette recommandation du président ivoirien a été rapportée par Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation qui s’exprimait dans la nuit de mardi à mercredi dans un discours lors de la célébration officielle de l’édition 2020 de la nuit du destin (Nuit du Qadr, nuit bénie en islam).

La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).

« Le président de la République salue la mémoire de ce grand homme et invite la communauté musulmane à ouvrir le livre de la vie du Cheick Boikary Fofana parce qu’elle y trouvera les instruments nécessaires pour assurer sa propre cohésion et les instruments nécessaires pour promouvoir la paix et la cohésion entre elle  et les autres communautés religieuses », a dit M. Diakité au nom du président ivoirien.  

Poursuivant, il a traduit la gratitude de M. Ouattara à la communauté musulmane et à toutes les autres confessions religieuses de la Côte d’Ivoire pour leur « contribution essentielle » dans la lutte contre la Covid-19 dans le pays.

Par ailleurs, il a exhorté les musulmans à «redoubler de prière» pour que cette année électorale soit apaisée dans le pays.

Avant lui, l’imam Sékou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM),  citant feu  Cheick Boikary Fofana a indiqué que la maladie à coronavirus est « est venue nous apprendre à nous discipliner ».

Selon lui, l’une des grandes leçons à retenir de cette pandémie est la solidarité. «Cette pandémie en a ressorti toute l’importance et la nécessité», a estimé le porte-parole du COSIM exhortant les ivoiriens à intégrer «cette noble notion de solidarité ».

« Dans le contexte de la Covid-19, le musulman doit se conformer aux dispositions prises au niveau national », a soutenu auparavant l’imam Haroun Koné dans une communication sur le thème : « l’épreuve : quelle compréhension en islam et comment y faire face ».

Le guide la communauté musulmane ivoirienne Cheick Aïma Boikary Fofana est décédé dimanche à Abidjan de la Covid-19 à l’âge de 77 ans. Il a été inhumé mardi après-midi au cimetière de Williamsville à Abidjan.

Le guide des musulmans Cheick Boikary Fofana inhumé à Abidjan dans l’intimité familiale

L’ex-président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), par ailleurs, guide de la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Aïma Boikary Fofana, décédé dimanche de la Covid-19, a été inhumé mardi après-midi au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan dans « l’intimité familiale », a appris APA auprès de cette organisation.Cette inhumation de l’illustre guide religieux s’est faite dans la plus grande discrétion en ce sens qu’aucune communication officielle n’avait été faite auparavant par les autorités religieuses.

Par ailleurs, le COSIM a invité toutes les mosquées du pays à organiser des prières mortuaires mercredi après la prière de Zhour (13h00) en la mémoire de son défunt président.

Ex-cadre de banque avant d’être porté à la tête du COSIM en 2006, Cheick Aïma Boikary Fofana a été une figure charismatique et  emblématique de l’islam en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: don d’un groupe ivoiro-turc à une ONG pour assister les personnes vulnérables

Bénéficiaire d’un don, en numéraire, du Groupe ivoiro-turc PES (Professionnel d’équipements de sécurité), l’ONG Wol-Wassa, implantée en Côte d’Ivoire, envisage d’assister des personnes vulnérables en cette période de Covid-19 et de Ramadan.Le don, sous forme de chèque de 2 millions de FCFA,  a été remis lundi par Yussuf Yaçin, le PDG du groupe, à la présidente de l’ONG ivoirienne Wol-Wassa, Mme Koné Pingué Assetou, à l’ambassade de la Turquie en Côte d’Ivoire,  sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

Mme Koné Assétou, également directrice du Centre de promotion des logements sociaux, a exprimé un « immense bonheur et (sa) satisfaction » de recevoir ce chèque de 2 millions Fcfa, destiné à soulager des personnes démunies.

Ce don, dira-t-elle, permettra en cette période de ramadan de soutenir des familles musulmanes et de soutenir des ménages affectés par la pandémie de la Covid-19. Déjà, l’ONG, depuis le début de la pandémie, fait des dons à toutes les confessions religieuses du pays.

Pour elle, cette aide financière est « la cerise sur le gâteau » car elle intervient en cette période de la dernière décade du mois de ramadan qui est très importante pour la communauté musulmane. Une manne qu’elle assure distribuer efficacement.

Le groupe ivoiro-turc n’est pas à sa première assistance à une organisation humanitaire en Côte d’Ivoire. Son PDG Yussuf Yaçin qui dit se sentir comme un citoyen Ivoirien, a exprimé sa joie d’apporter cette aide à ses frère et sœurs qui sont dans le besoin.

Pour lui, le mois de ramadan, soutenu par le principe de la charité, marque une évidence mais surtout un élan de partage lorsqu’on apporte du bonheur et une entraide. Et, le groupe a voulu s’inscrire dans cette dynamique à travers cette contribution. 

Quant à l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Turquie, Yonca Ozceri, elle s’est félicitée des mesures importantes prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour contenir la pandémie de la Covid-19 dans le pays où l’on enregistre plus de 2 000 cas de personnes infectées.  

Elle a fait observer que cette crise sanitaire, répandue à l’échelle mondiale, a affecté les États,  les ménages et les entreprises. De ce fait, le don de ce groupe vise à « régler cette double crise sanitaire et économique ».

Les entreprises turques en Côte d’Ivoire s’apprêtent à accompagner l’élan de solidarité et de riposte à la Covid-19 du pays. Selon la diplomate turque, il est prévu « plus tard trois ou quatre occasions suivant lesquelles des sociétés turques se manifesteront ».

 L’ONG Wol-Wassa, créée en décembre 2015, porte également secours aux enfants  qui n’ont pas de jouets en Noël et appuie les jeunes déscolarisés qui par la force des choses se trouvent dans des situations très difficiles, en attente d’une seconde chance pour se relancer dans le tissu social. 

Début des obsèques de Cheick Boikary Fofana, le guide des musulmans ivoiriens décédé de la Covid-19

Les obsèques de Cheick Aïma Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne, ont débuté lundi, à la mosquée de la Riviera Golf à Cocody dans l’Est d’Abidjan, par la présentation des condoléances.Le Cheick Aïma  Boikary Fofana est décédé dimanche à Abidjan de la Covid-19 à l’âge de 77 ans.

«Le bureau exécutif du COSIM porte à la connaissance de la communauté nationale que la présentation des condoléances se fera tous les jours de 11h à 13h à la grande mosquée de la Riviera-Golf… », souligne un communiqué du COSIM, invitant au strict respect des mesures barrières contre la Covid-19.

Par ailleurs, cette faîtière des imams ivoiriens  insiste sur le fait que la mosquée de la Riviera Golf, est le seul endroit retenu pour la présentation des condoléances.

Ancien cadre de banque et imam principal de la mosquée des II-Plateaux Aghien de Cocody, à l’Est d’Abidjan, le Cheick Aïma Boikary Fofana était l’une des figures  emblématiques de l’islam en Côte d’Ivoire.

Décès de Cheick Boikary Fofana, chef suprême de la communauté musulmane ivoirienne

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques ( COSIM), par ailleurs chef suprême de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, Cheick Aïma Boikary Fofana est décédé, dimanche à Abidjan, à l’âge de 77 ans. L’information a été donnée par Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, Service public).

« Le président de la République adresse à sa famille et à la communauté musulmane et à l’ensemble des ivoiriens ses condoléances les plus attristées. Le président de la République salue la mémoire d’un grand homme de foi, artisan de paix et de dialogue entre les confessions religieuses», a dit M. Diakité.

 Le décès de ce dignitaire religieux est considéré comme une grande perte pour la communauté musulmane ivoirienne en ce sens qu’il fût l’un des acteurs majeurs de la structuration de l’islam dans le pays.

Ancien cadre de banque et Imam principal de la mosquée des II-Plateaux Aghien à l’Est d’Abidjan, le Cheick Aïma Boikary Fofana a occupé plusieurs postes clés au sein des organisations islamiques ivoiriennes.

 Il a été entre autres été, Conseiller spécial du président du Conseil national islamique (CNI) en 1993, puis porte-parole du Conseil supérieur des imams ( COSIM) avant de prendre la tête de cette organisation jusqu’à sa mort.

Covid-19 : reprise des prières, vendredi, dans les mosquées du Grand Abidjan selon les restrictions de rassemblement

Le Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire annonce la reprise, à partir de vendredi, des prières dans les mosquées dans le Grand Abidjan, selon les nouvelles mesures barrières et de rassemblements, dans un communiqué publié jeudi.Au niveau des mosquées, le Comité de veille Covid-19, a décidé que les cinq prières obligatoires sont autorisées dans les mosquées du Grand Abidjan à compter du vendredi 15 mai 2020, et conseille l’ouverture d’une entrée et une sortie pour les hommes et une entrée et une sortie pour les femmes.

Chaque entrée devra disposer d’un dispositif de lavage des mains, s’atteler à la fermeture immédiate de la mosquée après l’accomplissement de chaque prière obligatoire, puis à l’organisation de Tafsirs, prêches,  ruptures collectives et des prières de Tarawih.

En outre, les leaders musulmans à charge des mosquées devront organiser les prières de Tahadjoud (nocturnes) en respectant les mesures barrières et de distanciation physique, de même que le nombre de personnes présentes qui ne devra excéder les 200 fidèles.

Concernant les fidèles, le Comité de veille Covid-19 recommande que chaque musulman vienne à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière, se lave les mains avant d’accéder à la mosquée,  tout en respectant les mesures de distanciation physique édictées. 

Pour le respect scrupuleux des mesures de restrictions sanitaires, le Comité fait observer que la responsabilité des Imams et des comités de gestion s’avère impérative. Ils devront par conséquent faire appliquer les mesures barrières en mettant en place un service d’ordre pour y veiller. 

Cette décision du Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire intervient après une réunion du Conseil national de sécurité́, présidée jeudi par le chef de l’Etat, et qui réaménage les mesures de restriction de rassemblements de 50 personnes à 200 personnes. 

Côte d’Ivoire: démarrage des émissions de la télévision islamique Al Bayane vendredi

La télévision confessionnelle islamique ivoirienne Al Bayane, intégrée depuis le 12 mai 2020 au Bouquet (N°208) de Canal + Afrique, démarre ses émissions vendredi, a annoncé jeudi à Abidjan son directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse.Depuis 48h, le programme a commencé dès la mise en onde avec le teasing, la lecture du coran, des bandes annonces et des impressions de fidèles, mais pour le démarrage des émissions « c’est demain (vendredi) », a indiqué l’Iman Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse au siège de la chaîne.

« A partir de maintenant, la télévision islamique Al Bayane est devenue une réalité dans l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire et compte prendre entièrement sa place » dans le paysage audiovisuel du pays, a lancé l’imam Cissé Djiguiba.

Cette première télévision confessionnelle du pays offre un programme avec des contenus variés, allant de l’information à la sensibilisation, de la formation et à l’éducation des téléspectateurs sur le plan des enseignements religieux islamiques, a-t-il dit. 

Les plages horaires seront consacrées, entre autres, à des émissions ayant trait à l’éducation, à la culture, à l’économie,  à la santé, et des espaces dédiés aux femmes, aux enfants, aux jeunes et des émissions à caractère social, a fait savoir le directeur général de cette télévision.

Il s’agit d’aller dans le prolongement de ce qui diffusé à la radio du Groupe mais « traduit autrement par rapport à l’outil audiovisuel qu’ est la télévision ; avec un volet divertissement et des documentaires », a-t-il relevé. 

« Nous ferons en sorte que les attentes de nos téléspectateurs soient servis dans l’optique d’obtenir leur satisfaction », a-t-il souligné, avant d’annoncer la tenue du journal télévisé fixée à 19h45 GMT (heure locale) qui traitera de l’actualité générale. 

Cette chaîne compte également faire du « dialogue des religions l’un des volets importants » de ses leitmotivs car « obtenir la paix exige que l’on soit capable de dialoguer et d’engager des processus pour permettre aux peuples et aux populations de se comprendre mutuellement », a -t-il noté. 

De ce fait, des prêtres, des pasteurs et des imams viendront traiter de la problématique de la paix, de la moralisation de la société et des questions d’intérêt général (éducation…) vu chacun sous l’angle de la religion qui est la sienne, à travers des débats, a-t-il poursuivi. 

Ces thématiques ne concernent pas les débats contradictoires où l’un dit c’est telle religion qui est vraie ou non, a-t-il précisé, assurant avoir une expérience d’au moins une vingtaine d’année en matière de dialogue interreligieux. Et ce, pour contribuer à l’essor d’un respect mutuel et la tolérance.  

Des fidèles et même des non musulmans ont adhéré au projet télévision Al Bayane dans le cadre de la mobilisation de fonds. Suite à un appel aux Ivoiriens et aux musulmans en particulier, plus de 600 000 personnes ont contribué, permettant de récolter environ un milliard de francs CFA. 

En 19 ans, le Groupe média Al Bayane n’a eu d’aide extérieure pour le fonctionnement de sa radio dénommée Al Bayane. Le partenariat de la télévision avec Canal+ (en dehors du contrat) s’étend au moins sur un an et demi sur 45 pays de l’Afrique subsaharienne.

« Nous comptons mettre un autre satellite qui couvre l’Europe, l’Amérique et l’Asie, et cela dans le moyen terme », a révélé l’imam Djiguiba, ajoutant cela « est à l’étude pour que nos frères et sœurs qui ont contribué financièrement puissent eux aussi suivre le programme d’Al Bayane ». 

Le Groupe média Al Bayane qui comprend une radio et une télévision, veut « aller encore plus loin avec la presse écrite et d’autres éléments qui rentrent dans la composition de tout ce qui peut servir nos communautés et le pays dans son essor de développement », selon son directeur général.  

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », avait annoncé début janvier le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à la télévision publique.  

« L’extinction du signal analogique est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision terrestre numérique) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits par la société IDT. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y étaient déjà.  

Covid-19: l’Eglise du Sénégal maintient la suspension des messes publiques

La Province ecclésiastique de Dakar a décidé, dans un communiqué reçu mercredi soir à APA, de ne pas mettre fin aux dispositions en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment la suspension des messes à caractère public.

« Nous avons encore aujourd’hui la lourde responsabilité de nous adresser à vous, dans l’urgence du moment, au sujet de la position de l’Eglise du Sénégal dans la gestion de cette maladie du coronavirus », ont solennellement déclaré les Evêques du Sénégal.

Ces derniers, voulant « rester fidèles à (leur) devoir de protéger partout et en toutes circonstances la santé et la vie des populations », ont convenu de maintenir « toutes les dispositions (de prévention) déjà prises » compte tenu de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal.

Pourtant, le président de la République Macky Sall a annoncé la réouverture des lieux de culte, non sans poser certaines conditions. Mais le chef de l’Etat, dans son message à la nation du 11 mai dernier, a soutenu ceci : « plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée ».

Ainsi, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar demandent « à tous de vivre en conséquence ». De ce fait, les religieux invitent les fidèles « à entretenir (leur) vie de foi, à travers les moments de prière en famille, dans un esprit de communion spirituelle avec l’Eglise Universelle ».

Poursuivant, Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, qui s’exprime au nom des Evêques de la capitale, a réconforté les chrétiens : « Avec vous, nous, vos Pasteurs, Evêques et Prêtres, restons en communion intime de cœur et d’esprit, spécialement quand nous disons la Sainte Messe en privé à vos intentions et à travers nos différentes célébrations qui vous sont accessibles par les médias ».

Enfin, les Evêques encouragent les fidèles « à tenir ferme dans les efforts déjà consentis » afin de « venir à bout de la Covid-19 », tout en les exhortant à éviter « les déplacements non nécessaires et (à respecter) les gestes barrières ».

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.

Côte d’Ivoire/Covid-19: réouverture des mosquées à l’intérieur du pays

Le Comité de veille de la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a annoncé samedi dans un communiqué, la réouverture des mosquées à l’intérieur du pays avec l’exigence du « strict respect » des gestes barrières contre cette maladie.Cette décision intervient après l’adresse du président ivoirien Alassane Ouattara annonçant un allègement des restrictions contre cette pandémie à l’intérieur du pays.

Ainsi, concernant les mosquées, ce  Comité de veille a pris six mesures dont l’autorisation d’effectuer les cinq prières obligataires dans les mosquées à l’intérieur du pays, l’organisation des tafsirs (commentaires du Coran), prêches, ruptures collectives du jeûne, des prières de Tarawih et de Tahadjoud qui doivent se faire en respectant les mesures barrières et de distanciation sociale et le nombre de personnes présents dans la mosquée ne devra pas excéder 200 personnes.

Quant aux fidèles musulmans, chacun devra venir à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière et se laver les mains avant d’y accéder. Par ailleurs, le respect de la distanciation physique devra être observé.

« Les imams et les comités de gestion des mosquées sont responsables du respect des mesures énoncées. Ils devront par conséquent prendre toutes les dispositions nécessaires à leur stricte application en mettant en place un service d’ordre pour y veiller », a précisé l’imam Bachir Ouattara dans ce communiqué insistant que « le Grand Abidjan n’est pas concerné » par cette mesure de réouverture des mosquées.

Jeudi dernier, dans une adresse à la Nation relative à l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions contre cette maladie à l’intérieur du pays, estimant que depuis le 21 avril dernier aucun cas positif de maladie à Covid-19 n’a été enregistré hors d’Abidjan.

Au nombre de ces mesures d’allègement à l’intérieur du pays, M. Ouattara a indiqué entre autres, la levée du couvre-feu, la réouverture des écoles, la réouverture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit… et la mesure de restriction du nombre de personnes lors des rassemblement qui passe de 50 à 200.

C’est depuis le 18 mars dernier que les dignitaires religieux musulmans ivoiriens ont annoncé la fermeture des mosquées en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus (Covid-19). A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 1602 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20 décès.

Covid-19 : l’Etat ivoirien insiste sur les mesures barrières lors des cultes

Les mesures barrières visant à casser la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire, restent en vigueur dans les lieux de culte et autres, suite à l’extension des rassemblements de personnes à l’intérieur du pays, de 50 à 200 au maximum, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile , Vagondo Diomandé.Vu l’absence de nouveaux cas de Covid-19 à l’intérieur du pays depuis plus d’une semaine, les autorités ivoiriennes y ont élargi les rassemblements de personnes. La limitation du nombre de personnes qui peuvent désormais se rassembler est de 200 personnes au maximum.   

« Je voudrais que les responsables des cultes puissent s’en inspirer pour conduire leur office parce que je ne pourrais pas dire ici à la place d’un imam ou d’un prêtre ce qu’il y a lieu de faire », a dit le général Vagondo Diomandé , lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Non seulement le nombre de personnes autorisées à se rassembler ne doit pas dépasser 200, mais il y a la mesure de distanciation sociale à respecter », a-t-il fait savoir, insistant qu’il faut qu’entre chaque individu, il y ait un minimum d’un mètre, l’organisation étant laissée à l’appréciation des exploitants des cultes.  

Dans un message à la nation le chef de l’Etat a déclaré jeudi qu’à l’intérieur du pays les mesures de restriction de rassemblements de populations, initialement plafonnées à 50 personnes, passent dorénavant à 200 personnes. Toutefois, les mesures de distanciation physique et de protection devront être scrupuleusement respectées. 

Concernant le Grand Abidjan les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, les rassemblements de populations de plus de 50 personnes, restent en vigueur, a-t-il souligné.  

Le port du masque dans le Grand Abidjan,  rendu obligatoire, fait l’objet d’un contrôle systématique dans les lieux publics, notamment les marchés et centres commerciaux ainsi que les véhicules de transports en commun terrestres et fluvio-lagunaires, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.  

Côte d’Ivoire: des dons en vivres offerts à 50 mosquées et ONG pour le Ramadan

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a offert jeudi à Abidjan des vivres d’une valeur de plus de 50 millions de FCFA à 50 ONG, associations et mosquées dans le cadre de sa campagne dénommée «Solidarité Ramadan ».«La présente opération de solidarité Ramadan, à l’instar des autres éditions,  vise à apporter un soutien aux familles à faible revenu et fortement impactées par les conséquences de la pandémie a Coronavirus…Pour cette quatrième édition, il s’agit d’apporter plus de gaieté, plus de joie, plus de dignité dans la vie des familles vulnérables», a expliqué Mme Koné dans une cérémonie à la mosquée Salam du Plateau, le quartier administratif d’Abidjan.

Ce don est composé entre autres de 25 tonnes de riz,  04 tonnes de pâtes alimentaires et 03 tonnes de vivres alimentaires.

Auparavant, elle a estimé que l’appel des guides religieux au respect des mesures barrières contre le Covid-19, notamment les mesures de distanciation sociale est salutaire. «  Votre appel a sans nul doute contribué à freiner la propagation du virus et éviter une contagion la grande échelle», s’est-elle félicitée. 

Au nom des bénéficiaires, l’Imam Abdoulaye Cissé a dit sa gratitude à la ministre Mariatou Koné ainsi qu’à l’exécutif ivoirien. Jeudi dernier, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé une opération baptisée Solidarité Ramadan qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 victimes vulnérables de la Côte d’Ivoire.

Lancement de Solidarité Ramadan pour 2000 victimes des crises ivoiriennes

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan une opération baptisée « Solidarité Ramadan » qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 « victimes vulnérables » des crises survenues en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Aujourd’hui c’est solidarité Ramadan vis-à-vis des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire. Parmi ces victimes, il y a des vulnérables. Donc, nous leur avons fait appel pour leur donner un kit Ramadan. Nous avons appelé des victimes qui sont de confession musulmane mais également ceux qui ne sont pas de cette religion mais qui sont aussi affectés », a expliqué Mme Koné.

Poursuivant elle a précisé que cette opération de Solidarité Ramadan est différente de celle qui se fait actuellement en faveur des familles vulnérables pour les aider à lutter contre le Covid-19.

 Toutefois,  Mme Koné a souligné qu’ en plus des kits alimentaires, les victimes bénéficiaires de Solidarité Ramadan recevront aussi des kits sanitaires contre la maladie à Coronavirus.

En retour,  les bénéficiaires de cette opération ont successivement exprimé leur gratitude au gouvernement ivoirien et à la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

«Nous disons tous nos encouragements à la ministre car elle est vraiment au front social », a estimé Lassina Kanté, le président du Conseil d’administration de la confédération des organisations des victimes de la crise ivoirienne ( COVICI).

Fès abrite la 3ème session de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains

La capitale spirituelle du Maroc, Fès, abrite les 17 et 18 décembre la troisième session de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, à laquelle prendront part près de 357 chercheurs venant de 32 pays africains représentant les sections de l’institution.Cette session, qui s’inscrit dans le cadre des  objectifs de la Fondation, procédera à l’examen et à l’approbation du projet de programme annuel de la Fondation au titre de l’année 2020 et la mise en oeuvre de l’action des quatre commissions permanentes de l’institution, indique un communiqué de la Fondation.

Il s’agit des commissions chargées des activités scientifiques et culturelles, des études de la charia, de la renaissance du patrimoine islamique africain et celle chargée de la communication, de la coopération et des partenariats.

Selon le texte de sa création, la Fondation Mohamed VI des Ouléma Africains veille à unir et coordonner les efforts des théologiens musulmans du Maroc et des autres pays africains afin de présenter, diffuser et consolider les valeurs islamiques tolérants.

La Fondation œuvre, entre autres, à unifier et coordonner les efforts des érudits musulmans, au Maroc et dans les autres Etats africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider et à prendre toute initiative permettant d’intégrer les valeurs religieuses de tolérance dans toute réforme à laquelle est subordonnée toute action de développement en Afrique, que ce soit au niveau de continent qu’au niveau de chaque pays.

Elle se propose d’animer l’action intellectuel, scientifique et culturel en rapport avec la religion musulmane, de consolider les relations historiques qui lient le Maroc aux autres Etats africains, d’encourager l’institution des centres et des établissements religieux, scientifiques et culturels et d’instaurer des relations de coopération avec les associations et les organismes poursuivant les mêmes objectifs.

Les pays africains membres du Conseil supérieur de la Fondation sont: Niger, Kenya, Somalie, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie, Comores, Bénin, Gambie, Mali, Djibouti, Angola, République centre africaine, Gabon, Éthiopie, Sierra Leone, Madagascar, Guinée-Bissau, Nigéria, Rwanda, Afrique du Sud, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Congo, Togo, Sao Tome, Libéria, Ghana, Guinée Conakry, Tanzanie et Soudan.

2nd tour présidentielle : L’Église Catholique appelle à un vote utile

Les trois évêques de l’Eglise catholique de Guinée-Bissau ont demandé ce dimanche aux électeurs de porter leur choix, lors du second tour de l’élection présidentielle prévu pour le 29 décembre, sur le candidat susceptible de sauvegarder les intérêts du peuple bissau-guinéen.L’appel des dirigeants de la communauté catholique bissau-guinéenne a été rendu public par l’évêque auxiliaire de Bissau, Mgr José Lampra Cá, lors de l’homélie de la Sainte Messe qui a marqué la fin du pèlerinage (6 et 7 décembre 2019) dans la ville de Cacheu, dans le nord de la Guinée-Bissau.

Devant des milliers de fidèles catholiques, l’Evêque Lampra Cá, accompagné des évêques José Camnaté Na Bissign et Dom Pedro Zili, a également appelé à l’union et au civisme des Bissau-guinéens lors du prochain scrutin « afin que le pays puisse reprendre sa vie normale et suivre la voie du développement comme les autres pays. »

« Pour que cela se produise, le choix doit être fait avec une grande responsabilité par chaque électeur bissau-guinéen » a-t-il déclaré.

Il faut rappeler que le pèlerinage marial au Sanctuaire de Notre-Dame de la Nativité de Cacheu (construit en 1590) a lieu chaque année avec une marche guidée de prières et de chants sur une distance de 7 kilomètres et suivie d’une adoration du Saint-Sacrement.

La tradition du pèlerinage dans cette ville remonte à 1984 sous la direction du premier évêque de Guinée-Bissau, l’archevêque Settimio Arturo Ferrazzetta.

L’interdiction par l’Islam de la vente des médicaments falsifiés au cœur des sermons du vendredi en Mauritanie

L’interdiction par l’Islam de la vente et de l’usage des médicaments falsifiés ou périmés a été le sujet unanime des khotba (sermon) de la prière du vendredi en Mauritanie, a-t-on constaté à Nouakchott.La vente et l’usage de produits nocifs comme les médicaments ou produits alimentaires falsifiés ou périmés sont strictement interdits par l’Islam, a déclaré Hademine Ould Saleck, imam de la mosquée Ibn Abbass, la plus ancienne de Nouakchott.

De tels produits peuvent causer des maladies mortelles et, par conséquent, leur vente constitue un danger certain pour l’individu et la société, a martelé l’imam.

Le ministère des Affaires islamiques mauritanien avait adressé une lettre circulaire à tous les imams de mosquées agréées par son département dans le pays pour leur demander de prendre ce thème comme sujet de leur khotba, a-t-on appris de sources concordantes au sein du ministère.

Cette instruction est motivée par une demande parvenue dans ce sens de la direction de la lutte contre la fraude au ministère du Commerce.

La capitale Nouakchott avait connu, il y a quelque temps, une série de manifestations protestant contre la vente de médicaments falsifiés dans le pays.

Sénégal : inauguration de la mosquée Massalikoul Jinaan

La Grande mosquée Massalikoul Jinaan (les Itinéraires du Paradis en arabe), située dans la commune de Colobane à Dakar, non loin du siège du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), a été officiellement inaugurée ce vendredi par Serigne Mountakha Mbacké, le 8ème Khalife général des Mourides.Des milliers de disciples ont pris d’assaut, dès les premières heures de la matinée, ce lieu de culte. Toutes les voies menant vers l’édifice étaient noires de monde. Et il fallait montrer patte blanche pour accéder à la mosquée.

Sous une chaleur accablante, les fidèles mourides ont manifesté leur joie incommensurable. Personne ne voulait se faire raconter ce moment historique pour toute une communauté.

Par conséquent, les forces de l’ordre avaient du mal à maîtriser l’immense foule malgré un impressionnant dispositif sécuritaire.

Le président de la République Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade y ont effectué la prière du vendredi. Au terme de celle-ci, le Khalife général des Mourides (confrérie fondée par Cheikh Ahmadou Bamba) a souhaité que l’ancien chef de l’Etat se comporte comme un père pour son successeur.

Poursuivant, le guide religieux a félicité les deux personnalités avant de prier pour elles. Il s’est, en outre, réjouit de leur présence.

Une importante délégation du gouvernement, composée entre autres d’Abdoulaye Diouf Sarr, de Matar Ba, de Cheikh Kanté, de Moussa Sy et de Mor Ngom, a assisté à l’inauguration.

Massalikoul Jinaan a une superficie couverte de 10.000 m2. Ce lieu de culte, considéré comme l’un des plus grands en Afrique de l’ouest, compte quatre salles de prière et une esplanade pour une capacité totale d’accueil de 30.000 places.

Son coût, totalement financé par les Mourides, dépasse 20 milliards F CFA. Les travaux de ce pharaonique chantier ont duré 7 ans.

Sénégal : l’inauguration de la mosquée Massalikoul Jinaan se prépare

La communauté mouride du Sénégal, à quarante-huit heures de l’inauguration officielle de la Grande mosquée Massalikoul Jinaan (les Itinéraires du Paradis en arabe), attend impatiemment ce grand évènement religieux.A Massalikoul Jinaan, dans la matinée du mercredi, tout porterait à croire que le jour tant attendu est enfin arrivé. La canicule ressentie n’entame point la ferveur des centaines de fidèles mourides.  

« Je suis venue aujourd’hui parce que je ne pouvais plus attendre l’inauguration. Ce que je ressens actuellement est indescriptible. Je suis vraiment au paradis. Nous remercions Cheikh Ahmadou Bamba pour l’ensemble de son œuvre. C’est un triomphe pour l’Islam », commente Mame Bousso Diop.

La Grande mosquée Massalikoul Jinaan, située non loin du siège du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) dans la commune de Colobane, a une superficie couverte de 10.000 m2. Ce lieu de culte compte quatre salles de prière et une esplanade pour une capacité totale d’accueil de 30.000 places.

Tout autour de l’imposant édifice, des disciples armés de balais nettoient avec minutie le sol. D’autres collectent inlassablement les déchets. Des ouvriers effectuent encore quelques travaux de finition sous l’œil émerveillé des visiteurs qui doivent retirer leurs chaussures avant de franchir l’une des portes d’entrée.

« Je suis trop content. Cette mosquée, au-delà des Mourides, appartient à tous les Musulmans. Elle est la matérialisation de l’une des prières de Cheikh Ahmadou Bamba. Il avait prédit sa construction. Je prie pour que l’inauguration se passe dans de bonnes conditions », a fait savoir Khadim Diouf.

Un vieux, la soixantaine apparement révolue, fait les cent pas en récitant avec entrain des Khassaïdes (panégyriques) écrits par Serigne Touba, le fondateur de cette confrérie. Sous une énorme tente, se tient un panel ayant comme thème « Rôle de la mosquée dans l’Islam et la contribution des Mourides dans sa vulgarisation ».

De l’avis de Mamadou Mbengue, un disciple venu de Kébémer (centre), Massalikoul Jinaan est « une récompense pour leur guide après les épreuves qu’il a surmontées à Dakar avant son exil au Gabon ».

Pour nourrir les fidèles, des plats sont cuisinés à l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESTM), juste en face de Massalikoul Jinaan. « Je viens chaque jour à la mosquée depuis dimanche dernier. Nous servons aux disciples du café, des beignets etc. Je suis très heureuse car Serigne Touba mérite ce lieu de culte », indique Awa Diouf.

Le coût de la Grande mosquée Massalikoul Jinaan, totalement financé par les Mourides, dépasse 20 milliards F CFA. Les travaux de ce pharaonique chantier ont duré 7 ans. C’est le 8ème Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké qui l’inaugurera vendredi prochain.

Dakar en effervescence à quatre jours de l’inauguration de Massalikoul Jinaan

Plus grande mosquée de l’Afrique de l’ouest, selon plusieurs observateurs, Massalikoul Jinaan, un symbolique édifice de la communauté mouride situé au cœur de la ville de Dakar, sera inaugurée vendredi 27 septembre 2019 après plus de sept ans de chantier sous la houlette de trois khalifes généraux, petits-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, dont l’actuel Serigne Mountakha Mbacké qui a été accueilli hier en grande pompe dans la capitale sénégalaise en prélude de l’évènement où sont attendues plusieurs personnalités.Attendant le cortège du huitième khalife des mourides depuis la matinée du dimanche, un des nombreux disciples, ceinture nouée autour de son grand boubou, se pavane en parfumant la rue menant à la mosquée, pratiquement déserte ce matin.

Mais au fil des heures, cette fluidité se transforme en mirage, les fidèles mourides affluant de partout pour accueillir leur khalife.

Certains vont même depuis l’autoroute à péage pour jalonner l’itinéraire de Serigne Mountakha Mbacké, déclamant même parfois des « xassida » ou panégyriques de Serigne Touba, dont l’un d’eux, « Massalikoul Jinaan » ou « les itinéraires du paradis », porte le nom de la majestueuse mosquée.

Arrivé à Dakar peu après l’après-midi en provenance de Touba (centre), fief de la communauté mouride, ce dernier a mis du temps avant de rejoindre l’édifice religieux situé à Colobane et non loin de la maison du Parti socialiste (PS).

Bâtie sur une superficie de 10.000 m2 pour un investissement de « plus de 20 milliards FCFA par la communauté mouride », large de millions de disciples, Massalikoul Jinaan compte cinq minarets, dont un de 75 mètres et quatre de 45 mètres, faisant d’elle l’une des plus grandes mosquées du pays et de la sous-région.

Elle peut accueillir 8000 fidèles dans la grande salle de prière et 3000 dans l’aire attenante destinée aux femmes, sans compter les 20.000 places réservées à l’esplanade extérieure.

Construite sous les directives du dernier des fils de Serigne Touba khalife des mourides, Serigne Saliou Mbacké, décédé en 2007, sa construction a réellement démarré cinq ans après, soit le 12 juillet 2012, avec le septième khalife Serigne Sidy Makhtar Mbacké… même si la pose de la première pierre avait été effectuée par Serigne Bara Mbacké, sixième khalife et premier petit-fils à monter sur le trône.

Ainsi son inauguration est « une fête pour l’islam », souligne l’entrepreneur Mbackiyou Faye, l’un des maîtres d’ouvrage délégués et représentant du khalife à Dakar.

« La mosquée n’appartient ni aux mourides, ni aux layènes, ni aux tidianes, elle est à Allah », précise dans Vox Populi Ibra Thioune Madior, un disciple qui se dit « fier de ce bijou qui fait partie de l’une des plus grandes mosquées de l’Afrique de l’ouest ».

Pour son condisciple Daouda Guèye, « cette mosquée est une promesse que Dieu a faite à Serigne Touba », dont le nom complet est Cheikh Ahmadou Bamba qui est l’une des figures de la résistance pacifique du pays entre le 18e et le 19e siècle.

« Il lui avait dit que je t’offrirais quatre mosquées. Et Il l’a fait. Il s’agit de la mosquée de Touba, celle de Ndiareme, de Darou Moukhty et Massalikoul Jinaan », a ajouté le fidèle mouride.

Un mois avant, le Français Jean-Michel Cadenas, proche de Marine Le Pen, leader du Rassemblement National, un parti d’extrême droite, avait critiqué sur Twitter cette œuvre, soulevant une levée de boucliers contre lui de la part de l’opinion sénégalaise.

« A Dakar sera inaugurée la mosquée Massalikoul Jinaane, vue comme un emblème contre l’Occident pour un coût de 30 millions d’euros qui n’iront pas aux pauvres du Sénégal. Soyons sérieux, pour cela, il y a l’aide international au développement! », avait-il déclaré.

Toutefois, la communauté mouride est plus que fière de son édifice et enclenche même, à quatre jours de son inauguration, plusieurs activités au sein de l’enceinte dont des panels portant notamment sur le soufisme et sur la vie et l’œuvre de certains fils de Bamba.

Par ailleurs, l’évènement, auquel se sont accrédités déjà plusieurs journalistes, sera marqué par la présence simultanée de l’ex-président Abdoulaye Wade et de son successeur Macky Sall, en froid depuis l’incarcération du fils du premier, Karim Wade, lors du premier mandat (2012 – 2019) du second.

On annonce également la présence du prince Moulay El Hassan, fils du roi Mohammed VI du Maroc.

Côte d’Ivoire/Religion: le seuil d’imposition de la zakat fixé à 357 000 FCFA

Le seuil d’imposition de la zakat, le troisième pilier de l’Islam est fixé en Côte d’Ivoire à 357 000 FCFA pour l’année 2019 (1441 de l’année hégirienne), a appris APA dimanche dans la capitale économique ivoirienne auprès d’une source proche de la Fondation zakat, waqf et les œuvres de bienfaisance.La zakât al mâl (aumône légale) est imposée annuellement sur les ressources financières épargnées (2,5 % d’acquittement), le bétail, les marchandises, les ressources extraites du sol, les fruits, légumes, céréales etc. Cette aumône est considérée comme un droit des pauvres de prélever dans le surplus des plus riches.  

« La période idéale pour s’acquitter de la zakat est ce mois de moharam 1441 (premier mois de l’année hégirienne) correspondant au mois de septembre 2019 de l’année grégorienne», explique cette source.

La zakat a pour buts de purifier le croyant de son éventuelle attirance malsaine pour les biens, limiter l’avarice et la convoitise. De même, elle favorise l’investissement des biens, car les investissements sont exemptés d’impôts. La zakat permet également aux plus pauvres de subvenir à leurs besoins, ce qui est un droit dans le cadre de la responsabilité collective prônée par l’islam.

La zakât est destinée notamment aux pauvres, aux indigents, à ceux qui le prélèvent, à ceux qui se convertissent à l’islam, à l’affranchissement des jougs, à ceux qui sont lourdement endettés, aux travailleurs dans le sentier d’Allah et aux voyageurs en détresse.

La zakat est obligatoire sur l’argent économisé et qui a été immobilisé un an durant après avoir atteint le seuil d’imposition. Quant à l’argent qui a été épargné pendant moins d’un an, c’est-à -dire que la personne l’a dépensé avant ce délai, il n’y a pas de zakat à payer dans ce cas.

Créée en juillet 2010, la Fondation Zakat, Waqf et les œuvres de bienfaisance est une association ivoirienne à but non lucratif regroupant des personnes physiques et morales, ayant pour l’unique ambition de contribuer à travers une organisation efficiente de la zakat, à l’instauration d’une solidarité intracommunautaire pour renforcer la cohésion sociale et lutter contre la pauvreté en Côte d’Ivoire.

Elle est soutenue par l’ensemble des guides religieux de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire. Il s’agit entre autres du Conseil supérieurs des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), du Conseil des imams sunnites en Côte d’Ivoire (CODIS), du Conseil supérieur islamique (CSI), de la Ligue islamique des prédicateurs de Côte d’Ivoire (LIPCI), de l’Association islamique des Tijanites (AITCI), de la Tariqa Tijanite de Côte d’Ivoire et de plusieurs structures spécialisées de la communauté musulmane.

En dépit de ces nombreux soutiens théoriques, cette Fondation présidée par  El Hadj Lamine Bamba, peine à décoller.

Hajj 2019 : décès de neuf pèlerins guinéens

Au total, neuf pèlerins guinéens ont perdu la vie durant le pèlerinage 2019 à la Mecque.Selon Dr Fodé Ibrahima Camara de la mission médicale du hajj, revenu ce mardi avec le dernier convoi, par rapport à l’année dernière, les choses se sont beaucoup améliorées.

« Sur les 8000 candidats, neuf sont décédés. Il y a eu effectivement des cas de maladie », a indiqué Dr Camara, soulignant qu’un malade a été laissé sur les lieux à l’hôpital King Aziz.

« L’agence privée qui l’a convoyé de concert avec les autorités consulaires et diplomatiques ont pris toutes les dispositions pour le bon suivi de ce malade », a-t-il confié.

Départ des premiers pèlerins béninois pour le hajj

Le premier vol des pèlerins béninois à la Mecque s’est envolé, samedi de l’Aéroport International Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou, en direction de Djeddah (Arabie Saoudite) avec à son bord 284 personnes.Avant leur départ, les pèlerins ont été logés sur un site aménagé par le gouvernement pour réduire le calvaire auquel ils sont soumis chaque année et leur assurer un meilleur confort de voyage. Ce site comporte un hall Hommes de 200 places, un hall femmes de 150 places, des lots de toilettes pour hommes et pour femmes et une grande cour entièrement pavée.

Au total, huit vols sont prévus pour convoyer 3000 pèlerins béninois à la Mecque.

La Mauritanie condamne la démolition d’habitations à Jérusalem

La Mauritanie a condamné « avec la plus forte énergie les actes de démolition d’habitations et de dégradation des terres à Ouad El Houms dans la localité de Sour Baher à côté d’El Qods Achcharif », selon un communiqué du gouvernement rendu public vendredi à Nouakchott.Ces démolitions entreprises par « les autorités israéliennes d’occupation (…) entrainent de grandes souffrances pour les familles palestiniennes (femmes, enfants et personnes âgées) », déplore le communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Les forces israéliennes ont commencé, lundi dernier, à démolir des habitations palestiniennes situées à proximité du mur frontalier dans les faubourgs de Jérusalem en dépit des protestations des Palestiniens et des critiques de la communauté internationale.

Ces agissements « constituent des atteintes flagrantes à la Convention de Genève IV et au droit international humanitaire », estime la Mauritanie.

Elle demande à la communauté internationale et au Conseil de sécurité de prendre leurs « entières responsabilités face à cette dangereuse escalade visant à changer la situation sur le terrain au niveau de la ville sainte d’El Qods ».

Il faut « imposer l’arrêt immédiat de ce crime abominable perpétré contre les fils du peuple palestinien sans défense », plaide le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Religion: Saint’Egidio prône le dialogue pour sauvegarder la paix en Côte d’Ivoire

Roberto Zuccolini, le porte-parole de la communauté de Saint’Egidio, une association de fidèles chrétiens fondée à Rome, et proche du Vatican, a appelé mardi à Abidjan les Ivoiriens à prôner le dialogue afin de sauvegarder la paix en Côte d’Ivoire.M. Zuccolini s’exprimait lors d’une conférence publique, à  l’ouverture à Abidjan, des festivités des 20 ans de l’association  catholique Fraternité chrétienne Salomon (FCS),  apostolat de la  Communauté Mère du divin amour, prévues du 2 au 7 juillet 2019.  

«  Pour sauvegarder la paix en Côte d’Ivoire, il faut un dialogue » et que  les religions s’engagent car elles peuvent jouer un grand rôle pour une  paix durable dans le pays, a dit le porte-parole de la communauté  Saint’Egidio, Roberto Zuccolini. 

Le  porte-parole de la communauté Saint’Egidio, M. Zuccolini, a en outre  relevé la nécessité pour les dirigeants ivoiriens de mettre davantage,  dans leur politique sociale, un point d’honneur sur les questions de la  santé, l’éducation et la jeunesse. 

 

La communauté  Saint’Egidio œuvre au rapprochement des belligérants, des différents  groupes en faction et fait, entre autres, le plaidoyer en vue de la  scolarisation des enfants, la lutte contre la pauvreté. Car, les  chrétiens ne peuvent pas rester en marge des tragédies.  

La  Côte d’Ivoire a traversé des crises politico-militaires qui ont laissé  des séquelles visibles aujourd’hui. Le confit postélectoral de  2010/2011, a occasionné des départs en exil. La conférence qui a porté  sur le pardon et la réconciliation, a permis de relever la  responsabilité des religions.   

Selon l’Abbé  Louis Philippe Amaco, vicaire épiscopal du diocèse d’Agboville (Sud  ivoirien), pour un véritable pardon, les protagonistes devraient  reconnaître leurs fautes, ce qui pourrait permettre de renouer le lien  de la fraternité. 

Le pardon, dira-t-il vient  de Dieu et est une manifestation de sa miséricorde. Il permet avec la  réconciliation,  un élan du cœur,  de reconstruire le tissu social, de  réparer les fautes et les déchirures qui peuvent exister.  

Mme  Bro Grebé, une pro-Gbagbo, chef du Mouvement citoyen pour une nouvelle  Côte d’Ivoire, a suggéré dans une intervention qu’il soit créé un cadre  d’échanges afin que les Ivoiriens se parlent pour évacuer tout ce qui a  pu les amener à s’accrocher. 

Euphrasie Yao,  conseillère du chef de l’Etat ivoirien,  chargée des questions du genre,  était présente à cette conférence publique, de même que des proches de  l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont son fils Michel Gbagbo.  

Mme  Gbagbo a également assisté à cette conférence.  Elle avait à ses côtés  le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par  M. Gbagbo), Assoa Adou, la responsable des femmes, Odette Lorougnon et  Danon Djedje, un autre cadre du parti.

L’épouse  de M. Laurent Gbagbo, Simone Ehivet Gbagbo, s’est félicitée du thème de  cette conférence publique qui, selon elle, « est une très bonne idée »  et qui permet de relancer le débat sur la réconciliation en Côte  d’Ivoire.   

La conférence publique a eu pour  thème « Pardon et réconciliation : quelles stratégies pour une paix  réelle et durable en Côte d’Ivoire », avec pour objectif de susciter le  débat sur la question et proposer des pistes de solutions pour une paix  véritable en Côte d’Ivoire.  

La Côte d’Ivoire  connaîtra en 2020 des élections générales devant renouveler les  instances dirigeantes du pays. Déjà, l’on observe des tensions entre les  groupements politiques de la coalition au pouvoir et ceux de  l’opposition, qui laissent notamment transparaître des craintes.  

Le Délégué au pèlerinage invite à la maîtrise des obligations du Hajj

Le Délégué général au pèlerinage à la Mecque, Abdou Aziz Kébé, a insisté au Grand Oral d’APA sur les obligations à accomplir par les pèlerins pour valider l’accomplissement du cinquième pilier de leur religion, soulignant qu’un de ses partenaires, en l’occurrence le Centre d’études et de formation en islam (Cerfi), s’avère un précieux appui dans ce domaine.« Ce n’est pas la peine pour la formation de faire beaucoup de théorie. Il faut se focaliser sur les piliers, sur ce qui est fondamental, nécessaire ou sur ce qui peut gâcher notre pèlerinage », a dit M. Kébé qui était jeudi l’invité invité du 7e numéro du Grand Oral d’APA.

En prolongement de la formation du Cerfi, des membres de la Délégation générale au pèlerinage se rendent, selon M. Kébé, à l’intérieur du pays pour « discuter avec les agences (privées) et leurs pèlerins sur le pèlerinage et son importance sur leur comportement ».

Suspendue pour le moment, cette formation « reprendra à la fin du ramadan, juste un peu avant les premiers vols », a précisé M. Kébé, relevant au passage la présence de formatrices lors de ces sessions.

« Nous nous sommes rendu compte qu’il y a une féminisation du pèlerinage. Et la présence des guides femmes était moindre dans la commission. L’année dernière, nous avons renforcé cette commission religieuse. Et cette année également, nous allons faire la même chose », a indiqué le Délégué général au pèlerinage avant d’insister sur l’étape de Mouna où commence « en vérité » le pèlerinage mais où également « les plaintes » des pèlerins sénégalais auprès des organisateurs sont le plus souvent notées.

Commentant l’étape de Mouna, un lieu désertique à environ 5 km à l’Est de La Mecque,  il a rappelé : « on nous dit : sortez de vos maisons, descendez de vos lits, déshabillez-vous, voilez-vous de cet étoffe, sortez de la ville, allez dans le désert, couchez-vous par terre… ».

Comment, au vu de cela, on peut «demander des commodités d’hôtellerie », s’est-il interrogé avant de demander aux pèlerins de bien vouloir se plier à la dimension de « retraite » –synonyme de privation– de ce lieu sacré.

Au final, a relevé le Délégué général au pèlerinage du Sénégal, « personne ne fait mieux que nous dans la sous-région » en matière d’organisation du pèlerinage à la Mecque.

A titre d’exemple, a-t-il indiqué, « un pays comme la Côte d’Ivoire a reproduit le cahier de charges sénégalais et cela semble aller comme sur des roulettes ».

« Elle (la Côte d’Ivoire) était venue en 2016 ici. Ils ont pris notre cahier de charges et sont allés (l’appliquer). Et maintenant, je peux dire qu’ils sont meilleurs que nous », a affirmé dans un sourire Abdou Aziz Kébé, par ailleurs islamologue et professeur au département arabe de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Hajj 2019 : les voyagistes privés invités à coopérer pour le bien des pèlerins

Les voyagistes privés doivent se retrouver autour d’un comité pour éviter les problèmes de restauration à l’étape de Mouna, a confié à APA le délégué général au pèlerinage, Abdou Aziz Kébé, qui appelle toutefois les pèlerins à ne pas s’attendre à « des commodités » dans cette phase «fondamentale» du Hajj.« Nous avons demandé aux voyagistes privés de se retrouver autour d’un comité, de travailler et de tirer les leçons par rapport au contrat de l’année dernière, de travailler dans le sens d’avoir une sorte de parapluie avec l’agence saoudienne qui s’occupe de l’organisation. Elle connait les meilleurs restaurateurs », a conseillé Abdou Aziz Kébé, invité au Grand Oral d’APA.

Insistant sur «la restauration à Mouna» qu’il a qualifiée de «tache noire de l’organisation du pèlerinage 2018», M. Kébé a mentionné que certains voyagistes privés n’avaient pas respecté leurs contrats, d’où la délégation générale au pèlerinage a été pointée du doigt en sa qualité de personne morale.

Dans tous les cas, a souligné l’universitaire,  il n’est pas facile d’assurer un service de qualité à 12 000 pèlerins à Mouna durant 3 ou 4 jours sans accuser un retard dans la restauration.

Parlant de l’importance du séjour à Mouna, Abdou Aziz Kébé a martelé : « Il s’agit d’une retraite spirituelle. Il ne peut y avoir de commodité pour le pèlerin. On l’amène même à sa dimension minérale, il doit se coucher sur terre et ramasser des pierres. Cet état minéral ne pas aller avec du confort ».

De même, a-t-il ajouté, « on ne peut pas aller en pèlerinage et confondre le côté touristique à l’aspect spirituel. A Médine, c’est encore du tourisme parce qu’on est dans un hôtel, on a un buffet… Le koulou ziar (visite des mosquées et des sites historiques) ne fait pas partie du pèlerinage, c’est du tourisme religieux ».

Enfin, l’islamologue a plaidé pour une formation des candidats au pèlerinage axée sur les fondamentaux. « Je demande aux formateurs de ne pas faire comme nous les enseignants. Ce n’est pas la peine de faire beaucoup de théories, ils doivent se focaliser sur l’essentiel, sur ce qui peut gâcher le pèlerinage. Nous organisons également des conférences régionales pour échanger avec les agences sur les comportements à adopter », a-t-il affirmé.

Ramadan: élan de solidarité et de générosité envers 70 mosquées de vendredi de Port-Bouët

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana a manifesté, samedi après-midi, dans le cadre du Ramadan, son élan de solidarité et de générosité envers quelque soixante-dix «mosquées de vendredi» de la commune de Port-Bouët, dans le sud d’Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Depuis le lundi 06 mai dernier, les musulmans de Côte d’Ivoire observent  le mois «béni » de Ramadan qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète de l’Islam, Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui). Ce 9ème mois lunaire est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

C’est dans ce contexte que le ministre Siandou Fofana a traduit son soutien à la communauté musulmane de Port-Bouët en offrant six tonnes de sucre, deux tonnes de riz, vingt-six cartons de lait, vingt-cinq cartons d’huile et vingt-cinq cartons de pâtes alimentaires aux imams des soixante-dix « mosquées de vendredi » de cette commune.

« C’est la période où il faut faire beaucoup de sacrifices, des dons pour soutenir les imams et les fidèles », a déclaré M. Fofana en s’adressant à ces religieux qu’il a invités à prier pour la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, il a souligné que Port-Bouët compte au total cent soixante-seize mosquées dont soixante-dix officient la prière de vendredi. Dans le même élan, Siandou Fofana, également cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie (RHDP, majorité présidentielle) a promis une autre vague de dons dès la semaine prochaine pour les « cent-six  autres mosquées ordinaires».

En retour, l’imam de la Grande mosquée de Port-Bouët, Cheick Farouk Diomandé, réceptionnant le don, a exprimé la joie de la communauté avant de formuler des bénédictions pour le bienfaiteur, mais également pour la paix en Côte d’Ivoire.  

Le jeune du Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam durant lequel les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil tous les jours pendant 29 ou 30 jours de même qu’ils s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Il constitue aussi une période de grande consommation où de nombreuses publicités de produits autour du Ramadan sont visibles à travers le pays.

Guinée : lancement du 38ème concours national de mémorisation du Coran

Le Premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana a lancé, vendredi à Conakry, la 38e édition du concours national de lecture, d’interprétation et de mémorisation du saint Coran.Selon Dr Fofana, ce concours s’inscrit en droite ligne des préoccupations du gouvernement et du président de la République qui font de l’enseignement et de l’éducation une priorité.

« L’interprétation du saint Coran est partie intégrante de l’éducation par sa contribution significative à l’éducation morale et spirituelle du citoyen », a affirmé le chef du Gouvernement, indiquant que cette rencontre autour des imams de mosquées des 5 communes de Conakry « doit être mise à profit pour le renforcement des actions des affaires religieuses et l’éducation de la jeunesse musulmane de Guinée, filles et garçons venus des 33 préfectures du pays et des 5 communes de Conakry ainsi que des centres et foyers coraniques ».

Cette année, 156 candidats prennent part à ce concours qui dure une semaine.