Sénégal : décès de l’ancien international Pape Bouba Diop

L’ancien international des Lions du Sénégal, Pape Bouba Diop (42 ans) est décédé ce dimanche en France des suites d’une longue maladie, a appris APA de sources médiatiques.Pape Bouba Diop, était une figure marquante de la glorieuse épopée de l’équipe nationale du Sénégal des années 2000. Une génération dorée, qui avait atteint la finale de la Can 2002 au Mali avant de se hisser la même année en quart de finale de la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon.

L’ancien milieu de terrain de Lens avait notamment inscrit le but de la victoire (1-0) en match d’ouverture à Séoul face à la France de Zinedine Zidane. Il avait ensuite réussi un doublé contre l’Uruguay lors de la dernière rencontre  des phases de poule.

Meilleur buteur sénégalais en coupe du monde

Durant cette campagne asiatique, le colosse sénégalais s’était illustré en marquant trois buts, faisant de lui, le meilleur buteur sénégalais en phase finale de coupe du monde.

Avec les Lions, l’ancien joueur de Fulham et Portsmouth a connu 63 sélections pour 11 buts entre 2001 et 2008. Il a disputé quatre phases finale de CAN entre 2002 et 2008.

Retraité depuis 2013 après un bref passage à Birmingham City, Pape Bouba Diop vivait en France avec sa famille.

La presse sénégalaise à fond sur l’agriculture

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement de questions agricoles avec en toile de fond la commercialisation de l’arachide.L’AS renseigne que le président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Idrissa Seck, « se fait coacher par Aminata Tall », l’une de ses devancières à la tête de cette institution. A en croire ce journal, les deux politiques trouvent leur compte dans ce pacte car l’ancienne maire de Diourbel (centre) « ne s’épanouit guère dans le parti présidentiel ».

Dans Le Quotidien, Déthié Fall, le vice-président de la formation politique Rewmi (Le pays, en langue wolof) créé par le nouvel allié de Macky Sall, a déclaré que « le chômage (surtout des jeunes) doit impérativement être réglé par l’agriculture. Il faut donc que cette vision quitte Diamniadio (périphérie de Dakar) et rejoigne la vallée du fleuve Sénégal (nord) pour que ces terres soient exploitées ».

Déthié Fall, par ailleurs député, s’exprimait hier vendredi à l’Assemblée nationale lors du vote du budget du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural. 

Cité par Vox Populi, ce dernier a fait savoir que « ces dix dernières années, à part celle-ci, la facture des importations céréalières (du Sénégal oscille) entre 200 et 300 milliards (F CFA). Partant de là, M. Fall a incité le gouvernement à miser davantage sur ce secteur pour transformer cette somme en « chiffre d’affaires » pour les jeunes en quête d’emplois.

De son côté, Moussa Baldé, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, a indiqué dans Le Soleil que « la convention » signée entre l’Etat du Sénégal et la Chine pour l’exportation des graines d’arachide a été renouvélée « jusqu’en 2024 ». L’année dernière, cet accord a permis au Sénégal de générer « un chiffre d’affaires de 111 milliards F CFA », a souligné le ministre dans le quotidien national.

Toutefois, annonce L’Observateur, « les députés (lui) ont demandé de prioriser la Suneor (société locale d’huilerie) dans la commercialisation de l’arachide dont la campagne est lancée depuis le 23 novembre ».

Sur la question de l’autosuffisance en riz, Moussa Baldé a affirmé dans EnQuêtequ’ « en 2012, le Sénégal produisait 400.000 tonnes. (En 2020), on est à un million de plus. Numériquement, on n’a pas atteint l’autosuffisance mais il faut relativiser ». 

Car même si la denrée est disponible sur le marché, « il y a encore des Sénégalais qui pensent que pour préparer (le riz au poisson), il est préférable d’avoir le riz importé », a regretté le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

En sports, Sud Quotidien se fait l’écho du « grand chelem » de l’équipe nationale masculine de basketball lors du tournoi de Kigali (Rwanda) qualificatif à l’Afrobasket 2021. En effet, les Lions ont réalisé « un carton plein » avec trois victoires en autant de sorties. 

S’exprimant dans Stades, Boniface Ndong, le sélectionneur national tire un bilan satisfaisant: « L’objectif était de gagner nos trois matchs. (Les joueurs) ont suivi le plan (de jeu) à la lettre. (Cela) veut dire qu’on a des (athlètes) hyperintelligents. Ce sont des jeunes qui (me donnent) beaucoup d’envie et d’ambition pour le futur ».

Logés dans le groupe B de ce tournoi, les Lions ont dominé le Kenya (92-54), le Mozambique (53-60) et l’Angola (66-51). Le Sénégal est en pole position pour assurer sa qualification lors de la fenêtre de février prochain. 

La Covid-19 revient à la Une de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la hantise d’une deuxième vague du coronavirus et de ses effets dévastateurs sur l’économie.Le Soleil informe que le président de la République a profité du Forum du numérique, hier jeudi à Diamniadio (périphérie de Dakar), afin de lancer un appel à l’ensemble de la population pour dire que « le virus circule encore » et que la bataille « n’est pas tout à fait gagnée ». Partant de là, Macky Sall a appelé, dans le quotidien national, les citoyens au « respect strict des gestes barrières » parce qu’une deuxième vague serait « insupportable » pour le pays.

Selon Le Quotidien, le chef de l’Etat « redoute une deuxième vague ». Dans ce journal, Macky Sall fait savoir que « nous avons aujourd’hui (jeudi) 33 contaminations alors que nous étions souvent en dessous de 10 (cas). (Cela) veut dire que le virus est (toujours) parmi (nous) ».

A en croire L’Observateur, il y a « une deuxième vague de peur au sommet de l’Etat ». Dans les colonnes de ce journal, l’expert financier Mohamed Dia tire la sonnette d’alarme : « Si on fait face à une deuxième vague, qu’on doit fermer nos frontières et confiner les populations, l’Etat sera impuissant face à ses responsabilités. Il ne pourra plus lever des fonds importants dans l’immédiat pour (les) secourir ».

En tout cas, « le Sénégal (est déjà) dans la psychose d’une seconde vague », note WalfQuotidien. Ce journal rapporte, qu’avec la baisse considérable du nombre de cas quotidiens, les gens avaient repris leurs habitudes « en jetant le masque, en se serrant la main, en s’embrassant et en (s’agglutinant) comme des sardines dans les transports ».

Dans Vox Populi, Macky Sall a fait un plaidoyer pour l’accès universel au vaccin contre le nouveau coronavirus : « Nous discutons avec nos partenaires, principalement du G20, sur la nécessité de partager le vaccin à travers le monde. Toute l’humanité doit avoir accès au vaccin ».

Sur un tout autre sujet, le président sénégalais a déclaré, dans EnQuête, que « nous devons apprivoiser la science, les nouvelles technologies, tout ce qui est intelligence artificielle et l’Internet des objets. Que ce soit le Chinois, l’Américain, l’Européen ou l’Africain, nous partons tous du même starting-block. Pour cette génération, la jeunesse africaine n’a pas besoin de tout parcourir pour rattraper le retard » du continent.

De son côté, Sud Quotidien indique que « Mouhamadou Lamine Kébé (est le) lauréat de l’édition 2020 (du) Grand Prix du président de la République pour l’innovation numérique ». En outre, précise ce journal, « son projet (porte sur) l’e-agriculture utilisant l’Internet des objets, l’intelligence artificielle, des capteurs électroniques et des images satellitaires pour une gestion intelligente de l’eau, un contrôle et un suivi de la santé des plantes ».

Co-fondateur de la start-up Toll-bi (le champ, en langue wolof), Mouhamadou Lamine Kébé, cité par L’AS, a déclaré que « (ce) prix est une grande motivation (pour) faire de l’agriculture sénégalaise une agriculture intelligente, durable et efficace ».

Covid-19 : l’OIF lance un fonds de solidarité pour les femmes

L’Organisation internationale de la francophonie annonce, dans un communiqué reçu ce jeudi à APA, le lancement d’un fonds de solidarité pour les femmes et filles impactées par la Covid-19.Cette initiative baptisée « La Francophonie avec Elles », financera des actions de terrain menées par des acteurs reconnus dans l’espace francophone et notamment en Afrique, dans les Caraïbes et au Liban.

Afin de s’assurer de la mise en place de ces mesures, l’OIF collaborera avec les organisations locales de la société civile qui auront, grâce à leur expérience et à leur savoir-faire de terrain, un rôle clé pour la mise en œuvre d’actions concrètes, pour et avec les femmes de l’espace francophone.

« Quelle que soit son issue, cette pandémie est d’une telle ampleur qu’elle affectera durablement la santé et le développement économique et social des pays de l’espace francophone. Les pays francophones à faible revenu et à revenu moyen inférieur, qui paradoxalement ne sont pas les plus affectés par la crise sanitaire, sont ceux pour lesquels les conséquences économiques seront probablement les plus graves. Les populations les plus touchées sont en premier lieu les filles et les femmes en situation de vulnérabilité », écrit l’OIF dans son communiqué.

Elle ajoute que le risque de voir la précarité des femmes et des filles s’aggraver est d’autant plus fort qu’elles vivent en majorité du secteur informel et ont peu ou pas accès aux services de base tant publics que privés : santé, éducation, formation, citoyenneté, épargne, etc.

« Pourtant, note l’organisation, comme cela a été démontré par de nombreuses études, elles sont un levier majeur d’atténuation des crises, par leur engagement constant auprès de leurs familles et leur contribution à leurs besoins essentiels ».

La faiblesse des moyens nécessite une collaboration entre chercheurs africains (universitaire)

Pour juguler la faiblesse des moyens financiers et techniques qui handicape leurs travaux, les chercheurs africains doivent collaborer, a estimé, jeudi à Dakar, l’universitaire sénégalais, professeur Oumar Kâ.« La recherche, c’est une affaire de groupes et non une affaire d’individus. Cela est d’autant plus vrai en Afrique, où il n’y a pas assez de moyens pour la recherche. Cette faiblesse des moyens fait que la nécessité de collaborer entre chercheurs est encore plus forte », a notamment dit professeur Kâ, enseignant à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Il s’entretenait avec des journalistes en marge du deuxième congrès (26-28 novembre) de la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) organisé par la Société de physique du Sénégal (SPS) dont il le président.

Parlant du thème de la rencontre qui porte sur « Collaboration avec la diaspora scientifique ouest-africaine pour une contribution au développement de la recherche en physique », le professeur Oumar Kâ a indiqué que la SOAPHYS veut accentuer  son travail avec la diaspora africaine et dégager des modalités qui vont faciliter cette collaboration.

« Il faut, a-t-il dit, organiser cette collaboration de manière formelle. Car il y a énormément d’Africains qui sont dans les centres de recherche à l’étranger. Mais leurs travaux sont comptabilisés pour leurs pays d’accueil. Cela est dû aux faibles moyens financiers et techniques de leur pays d’origine. En Afrique, la totalité de l’argent consacré à l’enseignement supérieur va à la formation, aux bourses et au social, et non à la recherche. Ce qui pose problème ».

Il a également émis l’idée d’élargir la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) aux pays anglophones, en plus des sept pays francophones déjà membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« Avec l’adhésion des pays anglophones, nous allons épouser l’idée de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et mailler tout son espace. J’espère que cela se fera lors du 3e congrès de la SOAPHYS prévu en Côte d’Ivoire », a conclu professeur Oumar Kâ.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement du débat sur un éventuel troisième mandat du président de la République avec notamment une déclaration ambiguë d’Aliou Sall.Le Quotidien, à travers le calembour « Alioucinant », informe que le petit-frère de Macky Sall « a sollicité des prières (du marabout) Serigne Abdou Aziz Mbacké » pour que le président obtienne « un troisième mandat ». C’était à l’occasion de la cérémonie de baptême du Lycée de Pikine (banlieue dakaroise). Toutefois, rapporte ce journal, le maire de Guédiawaye (l’un des quatre départements de la région de Dakar) a aussitôt tenté de clarifier les choses : « Je n’ai dit qu’un troisième mandat tout court. Je n’ai pas précisé pour qui ».

De son côté, l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a tout bonnement esquivé la question lors d’un entretien accordé à EnQuête en disant ceci : « Pour en avoir beaucoup parlé, je n’en parle plus ». Pour rappel, l’ex-Garde des Sceaux, à maintes reprises, a affirmé que l’actuel locataire du palais ne peut briguer un troisième mandat au regard de la Constitution en vigueur.

Dans le but de faire la promotion de ses réalisations, renseigne L’AS, « Macky (Sall) désigne 30 guerriers » au sein de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir). Selon ce quotidien, « sept ministres, trois députés et plus de dix Directeurs Généraux (ont été) triés sur le volet pour porter le combat ».

L’Observateur s’interroge sur « le silence » de certains membres de la mouvance présidentielle suite au rapprochement entre le chef de l’Etat et Idrissa Seck, leader du parti Rewmi (Le pays, en wolof) devenu président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). A en croire ce journal, « (ce) ralliement a été des plus inattendus (dans l’APR). (Mais) même si des responsables ne sont pas d’accord avec le choix de Macky Sall, aucune réprobation publique n’a été notée ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien fait savoir que « le président de la République (demande aux) ministres concernés par la gestion des inondations (de tirer) des enseignements des conclusions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale ».

Dans Le Soleil, qui a repris in extenso le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a également instruit le ministre de l’Intérieur « de lui faire parvenir l’évaluation exhaustive du Plan Orsec (Plan national d’organisation des secours) déclenché le 5 septembre 2020 ». En outre, le chef de l’Etat « a invité le gouvernement à veiller à l’interdiction systématique des constructions dans les zones non aedificandi », signale le quotidien national.

Constatant la récurrence des incendies dans les marchés, le chef de file de la mouvance présidentielle attend de son gouvernement qu’il lui propose, « dans quinze jours, un rapport national sur la situation des marchés au plan sécuritaire » afin de bâtir  « rapide(ment) de nouveaux marchés aérés, sécurisés et respectant toutes les normes en termes de construction ».

Enfin, dans le volet judiciaire, WalfQuotidien indique que « quinze magistrats (vont) sceller le sort de (Souleymane) Téliko » le 30 novembre prochain. Ces derniers doivent, en effet, arbitrer le bras de fer opposant la tutelle au président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) qui s’était exprimé sur l’affaire Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de la ville de Dakar.

Foot: Ahmad Ahmad annonce un recours contre sa suspension

Le président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad annonce que ses conseils vont déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (Tas), pour contester sa suspension pour cinq ans par la Fédération internationale de football association (Fifa), rapporte un communiqué de presse parvenu mercredi à APA.« M. Ahmad Ahmad, président de la Caf et vice-président de la Fifa annonce (ce mardi 24 novembre) que ses conseils déposent un appel devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) afin de contester fermement la condamnation prononcée par la Chambre de jugement de la Commission d’Ethique de la Fifa. Cet Appel sera par ailleurs assorti d’une demande d’effet suspensif, afin de ne pas aggraver le préjudice subi par le président Ahmad, et lui permettre de mener campagne en vue de sa réélection à la présidence de la Caf », informe le texte signé par l’entourage de M. Ahmad.

Selon la chambre de jugement de la Commission d’éthique de l’instance du foot mondial, le président de la Confédération africaine de football (Caf) a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa). Elle dit également avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa a prononcé, lundi dernier, à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. En outre, il devra s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

« Cette décision n’a pas été rendue de façon juste et impartiale. Au cours des mois d’enquête menée par la Chambre d’enquête de la Commission d’Ethique de la Fifa, dirigée par Mme Maria Claudia Rojas, contre la Confédération africaine de football (Caf) et son président, de nombreux procédés surprenants ont été relevés », poursuit le communiqué.

Il révèle que des fuites d’informations relatives à la procédure en cours (pourtant censée être strictement confidentielle) et systématiquement défavorables au président Ahmad, ont été rendues publiques par voie de presse, empêchant, de fait, la tenue d’un travail d’enquête serein.

« Même l’audition du président Ahmad, auquel a été notamment refusé le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge, ne s’est pas tenue selon les standards attendus et habituels. Il résulte de ces irrégularités que les faits ont été présentés de façon largement contestable et contestée par la Chambre d’enquête à la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa. Cette dernière s’est d’ailleurs empressée de rendre dans l’urgence une décision immédiatement exécutoire, sans communiquer les motifs de sa sentence, en dépit de sa gravité », déplore le texte.

Selon notre source, la raison d’une telle précipitation pourrait être que cette condamnation empêcherait le président Ahmad d’être réélu à la présidence de la Caf lors des élections prévue en mars 2021, en dépit des nombreux soutiens déjà déclarés en sa faveur.

FIFA The Best 2020: Mané et Salah parmi les finalistes

Le Sénégalais Sadio Mané et l’Egyptien Mohamed Salah sont les deux seuls joueurs africains nommés pour le prix « The Best Fifa football 2020 ».Sociétaires des Reds, Mané et Salah ont remporté cette année le titre de champion d’Angleterre qui fuyait le club depuis une trentaine d’années. Avec ses deux précieux Africains, Liverpool avait également remporté la Ligue des champions 2019 même s’il n’a pas réussi à conserver ce titre l’année suivante après l’élimination en 8ème de finale par l’Atletico Madrid.

En revanche, les deux stars du football africain monopolisent le Ballon d’or africain depuis trois ans et confirment leur rang après cette nomination à « The Best Fifa football 2020 » en compagnie de monstres comme Lionel Messi lauréat en 2019 et Cristiano Ronaldo couronné en 2016 et 2017.

L’instance mondiale du football a précisé qu’un panel d’experts du football masculin avait établi une liste basée sur les accomplissements (progrès) de ces joueurs durant la période allant du 8 juillet 2019 au 7 octobre 2020.

En outre, le « vote pour désigner le vainqueur sera effectué par quatre catégories de votants ayant le même poids (fans, journalistes, sélectionneurs et capitaines des équipes nationales) », explique la Fifa.

Le Bayern Munich qui s’est offert un retentissant triplé cette année (championnat, coupe d’Allemagne et Ligue des champions) compte deux représentants dans cette liste de onze finalistes. Il s’agit du milieu espagnol Thiago Alcantara, transféré durant l’été à Liverpool, et du Polonais Robert Lewandowski, 34 buts en Bundesliga et meilleur buteur de la C1 avec 15 buts.

L’attaquant polonais, déjà désigné meilleur joueur UEFA de la Ligue des champions en 2020, est pressenti comme le grand favori pour le sacre prévu le 17 décembre prochain à Zurich.

Le Ballon d’or ne sera pas attribué cette année à cause de la pandémie de la Covid-19. Ainsi, le trophée FIFA The Best 2020 devient un objectif pour les nommés qui rêvent d’inscrire leur nom au palmarès de ce trophée crée en 2016.

Les 11 finalistes du trophée The Best – Joueur de la FIFA 2020

Thiago Alcantara (Bayern/Liverpool), Cristiano Ronaldo (Juventus Turin), Kevin de Bruyne (Manchester City), Robert Lewandowski (Bayern Munich), Sadio Mané (Liverpool), Kylian Mbappé (PSG), Leo Messi (FC Barcelone), Neymar Junior (PSG), Sergio Ramos (Real Madrid), Mohamed Salah (Liverpool), Virgil Van Dijk (Liverpool)

Le gouvernement en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, font la part belle au nouvel exercice de communication du gouvernement.Dans le cadre d’une conférence intitulée « Le Gouvernement face à la presse », Le Soleil informe que « dix ministres et Secrétaires d’Etat ont répondu, sans détours, aux journalistes sur toutes les questions d’actualité : émigration clandestine, gestion de la Covid, maladie des pêcheurs, commercialisation de l’arachide, approvisionnement en eau potable, accords de pêche, récurrence des incendies dans les marchés… ».

Pour le quotidien national, l’objectif du gouvernement est d’ « instaurer un dialogue franc et constructif (avec) le monde des médias sur les questions brûlantes du moment ». Libération abonde dans le même sens en affirmant que « la première édition (de cette) rencontre périodique d’échanges (censée se tenir deux fois dans le mois) répond à l’impératif majeur de rendre compte aux (citoyens) et aux différents partenaires sur les principales actions menées ».

Tout compte fait, WalfQuotidien fait savoir que « les ministres (étaient) à la peine » avec des « fautes de français, (des) vices de forme et (des) cafouillages à la pelle ». De son côté, L’AS soutient que le Grand oral du gouvernement, qui s’est tenu hier mardi au Building administratif de Dakar, a été « un catalogue d’approximations, d’incertitudes voire d’aveux d’impuissance ». Ce quotidien en conclut que ce fut simplement « un show to show ».

Sud Quotidien emploie le même terme. A propos du manque d’eau dans la capitale et dans certaines régions de l’intérieur, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, a déclaré dans les colonnes de ce journal que « les impairs dans l’approvisionnement au temps (d’Abdoulaye) Wade ont (causé) le déficit actuel ».

C’est pourquoi EnQuête souligne que « l’Etat panse ses plaies ». En tout cas, rapporte ce journal, le gouvernement a refusé « d’endosser seul la responsabilité des départs massifs pour l’Europe. (Les ministres) soutiennent que plusieurs efforts ont été faits en faveur de l’épanouissement de la jeunesse sénégalaise ».

A en croire Vox Populi, le gouvernement a envoyé « huit ministres » au front pour « un échec et mat ». Car, ajoute-t-il, Antoine Félix Abdoulaye Diome (ministre de l’Intérieur), Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé et de l’Action sociale), Moussa Baldé (ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural), Serigne Mbaye Thiam, Alioune Ndoye (ministre de la Pêche et de l’Economie maritime), Aminata Assome Diatta (ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises), Dame Diop (ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion) et Moïse Sarr (Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur) ont pris la parole « pour se défendre et dérouler le projet de Macky (Sall) ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur s’interroge sur « le silence inquiétant de (Moustapha) Cissé Lô ». Ce journal renseigne que « son marabout Serigne Moussa Nawel et le Khalife Général des Mourides (l’une des plus grandes confréries du pays) ont réussi à le convaincre d’arrêter ses sorties virulentes, notamment les attaques à répétition contre le pouvoir en place ».

Fatiha Terki, nouvelle représentante du Pam au Sénégal

Le Programme Alimentaire Mondial (Pam) annonce la prise de fonction de Fatiha Terki comme sa nouvelle Directrice et Représentante Résidente au Sénégal, suite à la présentation, hier 23 novembre 2020, de sa lettre de mission à la ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.« Nommée à ce poste par le Directeur Exécutif du Pam, David Beasley, Mme Terki aura la charge de diriger les opérations d’assistance et de résilience menées au Sénégal par le Pam dans le cadre de son Plan Stratégique de Pays (PSP 2019-2023) », rapporte un communiqué de presse.

Le texte souligne qu’en 2020, dans un contexte particulier de crise sanitaire et économique due à la pandémie du Coronavirus, le Pam a accompagné le Gouvernement du Sénégal pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels urgents de plus de 400 000 personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Ses programmes et projets ont été adaptés au contexte afin de contribuer efficacement aux stratégies menées par le Gouvernement dans les domaines de l’éducation, la santé, la protection sociale, le développement rural et la résilience.

Ainsi, poursuit notre source, la nouvelle Directrice et Représentante Résidente du Pam compte se mettre à la disposition du Gouvernement afin de contribuer à la réalisation des priorités du Sénégal en matière de développement socio-économique telles que énoncées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE 2014-2035)

« Je suis ravie d’être aujourd’hui acceptée par le Gouvernement du Sénégal qui à travers son ministère en charge des Affaires Etrangères a reçu ma lettre d’accréditation ; ce qui rend officielle ma mission dans le pays. C’est pour moi un honneur, mais surtout une grande opportunité de servir le Sénégal en tant qu’ agent humanitaire et de développement afin de jouer ma partition au nom du Programme Alimentaire Mondial pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment les ODD 2 et 17 qui consistent à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable à travers un partenariat fort d’ici 2030 », réagit Fatiha Terki citée par le communiqué.

Madame Fatiha Terki est Médecin, spécialisée en épidémiologie. Elle regagne le Pam au Sénégal après quatre années de fonction au siège à Rome, où elle a successivement occupé les postes de Directrice adjointe et Directrice par intérim de la Division de la Nutrition.

Ses 25 ans d’expériences dans le domaine du développement international l’ont menée dans plusieurs pays à travers le monde, particulièrement en Afrique, au Moyen Orient et en Asie.

Sénégal: report d’un trimestre des opérations de forage à Sangomar

La campagne de forage des puits du champ pétrolier de Sangomar, au large des côtes sénégalaises, débutera au second trimestre 2021, a annoncé, mardi à Dakar, le directeur de Woodside, Géraud Moussarie.L’industrie pétro-gazière a été lourdement affectée par la pandémie du Coronavirus. Et au Sénégal, les projets d’exploitations pétrolières et gazières n’ont pas échappé à cette nouvelle donne. En effet, du fait de la dimension internationale des projets, plusieurs infrastructures devant entrer dans la mise en place des plateformes d’exploitation ont connu des retards de fabrication à cause du confinement.

Ainsi, « nous avons décalé un petit peu le démarrage des opérations de forage. Le commencement de la campagne, qui est assez significative avec 23 puits, initialement prévu pour la fin du premier trimestre 2021, a été décalé de trois mois. Elle commencera le 31 juin 2021 », a déclaré M. Moussarie.

S’exprimant à l’occasion d’une table ronde consacrée aux impacts socio-économiques de la crise de la Covid-19 sur l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal, le Directeur de BP Sénégal a assuré que le retard observé dans la fabrication des infrastructures « n’impactera pas la production ».

« Woodside confirme que le premier baril de la Phase 1 du développement du champ Sangomar reste sur la bonne voie pour une livraison en 2023, conformément aux informations fournies précédemment », lit-on dans un document remis à la presse.

L’entreprise bat ainsi en brèche les informations selon lesquelles des retards de jusqu’à deux ans seront enregistrés sur les premiers projets pétroliers et gaziers en raison de la pandémie de Covid-19.

« Pour l’instant, nous avons réussi à atténuer et à maintenir les impacts de la Covid-19. Il est effectivement évident que depuis que la Covid-19 est apparue, nous avons eu de sérieux problèmes à organiser la mobilité du personnel et l’approvisionnement. (…), mais nous avons réussi, avec l’étroite collaboration de tous les acteurs, à maintenir l’échéance », a indiqué Géraud Moussarie.

Pour ce faire, il a expliqué que « nous avons articulé le confinement à toutes les activités utiles. Nous avons réussi à les préserver en ayant une gestion résiliente des chaînes d’approvisionnement ».

Prenant part à cette rencontre, la directrice des opérations extérieures de Woodside Sénégal, Fatima Sow, a indiqué de son côté que l’installation des caissons sur le champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) aux larges des côtes sénégalo-mauritaniennes est également reporté au premier trimestre 2021.

Là également, c’est la pandémie qui est mise en cause. A en croire Mme Sow, le confinement et l’état d’urgence décrétés un peu partout à travers le monde ont retardé la livraison de ces bâtiments et leur a fait rater la seule période optimale de l’année pour procéder aux installations.

Ces différents imprévus ne devraient cependant pas remettre profondément en cause les projets parce qu’il y a eu du « mouvement et sur le plan industriel que législatif », a souligné Fary Ndao, auteur du livre L’or noir du Sénégal.

Nigeria : fin de la récession prévue au 1er trimestre de 2021 (ministre)

Le Nigeria sera en mesure de sortir de la récession actuelle d’ici le premier trimestre de 2021, a déclaré le ministre nigérian des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Mme Zainab Ahmed.Elle s’exprimait lors du 26ème Sommet économique nigérian en cours, organisé par le groupe du sommet économique nigérian et le ministère fédéral des Finances, du Budget et de la Planification nationale lundi à Abuja. Le ministre a déclaré à cette occasion que la récession induite par la Covid-19 suivait le modèle à travers le monde où de nombreux pays sont entrés en récession économique.

« Le Nigeria n’est pas seul dans ce cas, mais je dirai que le pays a surpassé toutes ces économies en termes de record de croissance négative », a confié Mme Ahmed aux médias locaux.

L’économie nigériane est entrée en récession lorsqu’elle a enregistré une croissance négative du produit intérieur brut (PIB) pour les deuxième et troisième trimestres consécutifs de cette année.

Au vu des performances en termes de PIB publiés par le Bureau national des statistiques du Nigeria (NBS) pour les neuf premiers mois de 2020, celles-ci se sont élevés à -2,48% et ont enregistré -6,10% au deuxième trimestre.

C’est la deuxième fois en quatre ans que l’économie nigériane entre en récession. En 2016, elle était entrée en récession, mais avait réussi à en sortir en 2017.

Politique, commerce et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la communication gouvernementale, du débat sur le sucre importé, de l’émigration clandestine et du rapprochement d’opposants politiques.« L’Etat déconfine la parole », indique Le Quotidien. En effet, ce journal signale que « depuis la suppression du poste de Premier ministre, aucun membre du gouvernement ne s’est rendu à l’Assemblée (nationale) pour faire face aux députés. (Mais) en attendant, le régime (en place) vient de proposer une nouvelle stratégie de communication ». Il s’agit du concept le « Gouvernement face à la presse » dont l’exécution démarre ce mardi 24 novembre.

C’est « une com’ heurtée » selon EnQuête. A en croire ce quotidien, « la communication est l’un des talons d’Achille du gouvernement qui a déjà essayé plusieurs formules. En lançant (ce) nouveau concept, il essaye de reprendre la main ».

A propos de la polémique autour de l’importation du sucre, Libération annonce que « plusieurs hommes d’affaires (sont) convoqués aux Enquêtes douanières ». En tout cas, le ministère du Commerce, dans un communiqué exploité par ce journal, explique que « de janvier à octobre 2020, un volume global de 173.000 tonnes de sucre cristallisé a été importé : 107.000 tonnes (par) les industriels comme intrants et 66.000 tonnes (par) la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ».

Tout récemment, les travailleurs de cette société implantée à Richard-Toll (nord) ont organisé une marche pour dénoncer « l’inondation du marché sénégalais de manière illégale par le sucre importé ». Dans Le Soleil, le ministère du Commerce a « battu en brèche » les arguments de la CSS avant de proposer « la tenue des assises sur le sucre dans les prochaines semaines ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien renseigne qu’ « un accord de rapatriement des migrants illégaux sénégalais (a été) signé ce week-end entre la ministre espagnole des Affaires  étrangères, Arancha Gonzalez Laya et son homologue sénégalais Aïssata Tall Sall ».   

Dans WalfQuotidien, la députée Ndèye Lucie Cissé soutient que « l’Etat a une responsabilité dans le phénomène de l’émigration irrégulière parce qu’il nous gère tous. Il y a aussi une responsabilité des parents (puisque) ce sont des femmes qui vendent leurs bijoux, qui prennent (l’argent) de leur tontine pour les remettre à leurs enfants afin qu’ils puissent payer le prix du (voyage en mer) ».

En politique, Vox Populi rapporte que Barthélémy Dias, le maire de Mermoz-Sacré Cœur (commune de Dakar) et Me Moussa Diop, l’ancien Directeur Général de Dakar Dem Dikk (société nationale de transport) « ont fait la paix » hier lundi « au domicile » d’Ousmane Sonko, le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Poursuivant,  ce journal informe que « Me Diop, qui est désormais dans l’opposition, pourrait se retrouver dans une alliance avec Sonko et Dias ». Ce dernier est toujours l’un des plus proches collaborateurs de Khalifa Ababacar Sall, l’ex-maire de la ville de Dakar.

Pour sa part, L’Observateur s’interroge sur l’organisation des élections locales. D’après ce quotidien, « le report est plus que probable. Mais si les Locales, prévues au plus tard le 28 mars 2021, se tiennent à date échue ou au-delà, la nouvelle (re)configuration politique risque de tout changer ».

Caf : le président intérimaire Constant Omari prolongé

La Confédération africaine de football (Caf) prolonge l’intérim du Congolais suite à la suspension du président Ahmad Ahmad.Premier vice-président de la Caf, Constant Omari assurait déjà l’intérim à la tête de l’instance après qu’Ahmad a été diagnostiqué positif à la Covid-19. Ses médecins lui avaient recommandé un repos de 20 jours. Ce faisant, la mission de M. Omari devait courir jusqu’au 30 novembre 2020.

Toutefois, la Caf vient de prendre une nouvelle décision pour le maintenir au poste. Car la Commission d’éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a suspendu Ahmad Ahmad pour cinq ans.

« La Caf et le président de la Caf prennent acte de cette décision qui met Ahmad Ahmad en position de ne plus pouvoir exercer ses responsabilités. En application de ses statuts, la Caf annonce que l’intérim actuel de Constant Selemani Omari comme président de la Caf est de fait prolongé », souligne le communiqué reçu peu après la délibération de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa.

Sa chambre de jugement a estimé ce lundi que le président de la Caf, Ahmad, a violé le Code d’éthique de l’instance faîtière du football mondial. Ainsi, le Malgache est interdit « de toute activité liée au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans ».

En fait, la Caf « s’inquiète des conséquences de cette longue procédure
sur sa réputation ». En outre, le gouvernement du foot africain « maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes ». Ahmad Ahmad, qui n’a pas encore réagi à sa suspension, peut faire appel.  

Le désormais président intérimaire de la Caf, Constant Omari, 62 ans, est par ailleurs le président de la Fédération congolaise de football (Fecofa). Il a occupé plusieurs fonctions au sein de la Caf : membre du Comité exécutif et des Commissions d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can), du Championnat d’Afrique U-20, des compétitions interclubs et de la gestion du système de licence des clubs.

Foot : Ahmad Ahmad suspendu pour 5 ans

Le président de la Confédération africaine de football (Caf) a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) selon la chambre de jugement de la Commission d’éthique de l’instance du foot mondial.Coup de tonnerre ! Ahmad Ahmad était candidat à sa succession à la tête de la Caf. Cette décision fait suite à une longue audition. La Fifa dit avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. En outre, il devra s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Le sucre alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la polémique autour de l’importation de cette denrée de première nécessité.Sud Quotidien informe qu’il y a un « micmac » dans la délivrance du certificat de Déclaration d’importation de produits alimentaires (Dipa). De ce fait, rapporte ce journal, les travailleurs de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ont organisé, samedi dernier, une marche de protestation à Richard-Toll (nord). Dans Sud Quotidien, les syndicalistes de cette entreprise soutiennent que « plus de 150.000 tonnes de sucre importées inondent le marché national ».

S’exprimant dans Le Quotidien, ces derniers font savoir que « cette situation risque d’avoir de fâcheuses conséquences sur les activités de production de la CSS qui, à terme, (peut) fermer son usine à cause du stock important de sucre qui dort dans (ses) entrepôts ».

En tout cas, « la polémique enfle », note EnQuête.  Dans les colonnes de ce journal, Cheikhou Name, Coordinateur du collège des délégués de la CSS explique que leur entreprise est censée écouler son sucre importé « au mois d’octobre ».

Mais des commerçants, autorisés à importer ce produit pour résorber le gap de production de la CSS, ont déjà constitué leur stock afin d’approvisionner le marché local. Cela autorise Amary Diouf, porte-parole des travailleurs de la CSS, à soutenir dans WalfQuotidien que leur société « est à un tournant décisif de son existence (du fait) de la mévente totale ». Ce journal souligne également que « le ministère du Commerce est en train de jeter en pâture (d’anciens agents) partis depuis plusieurs mois ».

A propos « de la maladie des pêcheurs », Le Soleil renseigne que « les recherches (sont) orientées vers les filets de pêche ». En effet, le quotidien national annonce que « le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, écarte toute pollution chimique » des zones concernées. En outre, il a affirmé que « les ressources halieutiques ne sont pas contaminées. (Par conséquent), il faut que les populations continuent à manger le poisson ».

Quant aux pêcheurs, mentionne L’AS, ils « vont devoir prendre leur mal en patience avant de connaître l’origine de la maladie qui touche certains d’entre eux ». Pour tirer cette affaire au clair, L’Observateur précise que « dix échantillons prélevés en mer » ont fait l’objet d’analyses. Celles-ci révèlent « la présence de substances chimiques dans quatre échantillons d’eau ». En attendant la conclusion de l’enquête, ajoute ce quotidien, « les pêcheurs seront à la place de la nation (ex-Obélisque), le 4 décembre prochain, pour obliger l’Etat à se pencher sur les problèmes qu’ils rencontrent en mer ».

Enfin, Vox Populi indique que « l’Espagne se radicalise » sur la question de l’émigration clandestine avec la résurgence du phénomène Barça ou Barsax (Barcelone ou la mort). En visite à Dakar, Arancha Gonzalez Laya, la ministre espagnole des Affaires étrangères a déclaré : « Quiconque utilise les moyens illégaux devra rentrer dans son pays. Les portes de l’Espagne seront ouvertes aux Sénégalais qui souhaitent migrer de manière légale et ordonnée ».

La maladie des pêcheurs parmi divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent de divers sujets sociétaux particulièrement marqués par « la psychose » créée par la maladie mystérieuse des pêcheurs.« La psychose s’installe », titre EnQuête, notant que la maladie dermatite des pêcheurs a comme conséquence la « mévente du poisson ». Si les acteurs « dénoncent les rumeurs », leur produit « ne trouve plus preneur sur les quais de pêche ».

Mais pour le secrétaire général des pêcheurs de Ouakam (une commune côtière dakaroise), ce sont « ceux qui utilisent les monofilaments qui sont touchés » et que la zone la plus infectée se situe à 52 km de Dakar, vers Sendou.

Le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr lève les équivoques en soulignant qu’il n’y a « aucun élément qui peut nous permettre d’indexer la dangerosité des poissons ». Cela fait dire à Vox Populi que « les autorités +lavent+ les poissons ».

Outre le ministre de la Santé, ses collègues de la Pêche et de l’Environnement tentent de calmer aussi la situation. Alioune Ndoye note que « les poissons ne sont pas sources de contamination » là où Abdou Karim Sall souligne qu’«on suspecte une espèce d’algues marines ». Pendant ce temps, relève le journal, 224 pêcheurs sont infectés à Rufisque, mais le nombre de malades est « en baisse ».

Sur la contrebande autour des importations de sucre, Le Quotidien informe que « la gendarmerie traque les fraudeurs. Au même moment, le directeur des ressources humaines de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), Louis Lamotte, confie à L’AS que « s’il s’agit de verser notre sang, nous le ferons pour défendre la compagnie ».

En fait divers, Libération revient sur le meurtre de l’étudiant Ahyi Joel Célestin Philippe et note que la Sûreté urbaine (SU) « cueille deux nouveaux suspects ». L’un des arrêtés le fut « à plusieurs reprises après des vols et agressions ».

Le journal note en outre que 10 corps sans vie, d’anciens candidats probables à l’émigration dite clandestine, sont « repêchés au Cap-Vert » mardi et jeudi derniers.

Le Soleil publie un dossier sur les albinos qui vivent « le supplice ». Celui-ci se manifeste par l’ostracisme, les mythes et la cherté des soins, relève le quotidien national qui reprend également ce témoignage de l’un d’eux : « Nous brûlons le jour et gémissons la nuit ».

Le Soleil s’interroge par ailleurs sur la profusion de publications : « Au Sénégal, que vaut la littérature ? »

En politique, L’AS et L’Observateur notent qu’Aminata Touré, débarquée de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), a « boudé » la réunion du Secrétariat exécutif national du parti présidentiel APR. Ce n’est pas le cas cependant pour Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Amadou Bâ, Oumar Youm et Aly Ngouille Ndiaye qui « chantent leur loyauté au président » Macky Sall.

Sur le statut de chef de l’opposition, L’Observateur note que Macky Sall est « face à l’option Sonko » après l’entrisme d’Idrissa Seck qui le met « en situation inconfortable ».

En football, les principaux titres sportifs font focus sur les « trois grands chocs » du week-end en Espagne, en Angleterre et en Italie. Hormis Atletico / Barça et Leicester / Liverpool, Milan ira défier Naples de Kalidou Koulibaly. Le colosse défenseur sénégalais fera alors « face à un Zlatan (Ibrahimovic) de feu », prévient Record.

Sur le début du tournoi U20 de l’UFOA, hier vendredi à Thiès (70 km de Dakar), le Sénégal est neutralisé (1-1) d’entrée de jeu par la Sierra-Léone et doit désormais « remporter le derby contre la Gambie », selon le journal. Pour Stades, les Lions U20 jouent leur « survie » demain dimanche.

Brazzaville hôte du 1er sommet des chefs d’Etat de l’organisation des producteurs de pétrole africains

La capitale congolaise, Brazzaville, abrite en juillet 2021, le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).La décision a été prise lors de la 39e session du Conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’APPO, qui s’est réuni le 19 novembre 2020 à Niamey (Niger), informe un communiqué reçu à APA.

« (…) après plusieurs reports, le Conseil a décidé d’organiser le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’APPO au cours du mois de Juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, pays de siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 », informe le texte.

Il souligne que cette 39e session s’est déroulée de façon hybride avec des ministres et chefs des délégations présents à Niamey et via vidéoconférence depuis certaines capitales des pays membres pour les autres ministres qui n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Le Conseil des ministres a, unanimement, désigné respectivement les ministres de l’Energie de l’Algérie, Abdelmadjid Atar et le ministre des Ressources Pétrolières et Minérales de l’Angola, Diamantino Pedro Azevedo comme président et vice-président de l’APPO pour l’exercice 2021.

Sénégal: pas de baisse des coûts de l’électricité avant 2024 (officiel)

Les conditions tarifaires de l’électricité ne connaîtront pas de baisse avant 2024, a fait savoir, vendredi à Dakar, le président de la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité (CRSE), Ibrahima Amadou Sarr.Les Sénégalais devront encore se serrer la ceinture pour affronter le coût élevé de l’électricité. En effet, selon M. Sarr, les retombées de la diversification du mix énergétique et la conversion des centrales à fuel de la Société nationale d’électricité (Senelec) en centrales à gaz (pour enclencher la stratégie « gas to power » avec l’exploitation prochaine des ressources gazières) ne devraient tomber qu’en 2024.

Reconnaissant que « le coût de l’électricité reste élevé » au Sénégal, M. Sarr a tout de même fait savoir qu’« à chaque fois que vous avez une facture d’électricité, il faut vous dire que les 30% ont été subventionnés par l’Etat ».

A l’en croire, sur les 3 dernières années, l’Etat du Sénégal, pour maintenir les tarifs en vigueur, a eu à subventionner le consommateur pour 317 milliards f cfa, ce qui fait une subvention annuelle de plus de 100 milliards par an.

S’exprimant lors de l’atelier de révision des conditions tarifaires de la Senelec, Ibrahima Amadou Sarr a déploré le fait qu’au-delà des coûts, il y a la problématique de l’accès qui est souvent oubliée.

« Aujourd’hui, en milieu urbain, le service est à peu près garanti. Mais, il ne faut pas oublier qu’à une centaine de kilomètres de Dakar, d’autres ont des problèmes d’accès à l’électricité », a-t-il dit.

Par ailleurs, le président du CRSE a rappelé que jusqu’en décembre 2018, avec la décision d’harmoniser les tarifs, le prix du KWH était 2 à 3 fois plus cher en milieu rural qu’en milieu urbain. « Une aberration !», s’est-il exclamé.

Depuis cette date, a indiqué M. Sarr, c’est le Fonds spécial de Soutien pour le Secteur de l’Energie (FSE) qui se charge de compenser les concessionnaires d’électrification rurale pour les écarts de revenu y afférant.

Il a ainsi appelé l’administrateur du FSE « à faire davantage » pour la régularité des compensations qui sont versées à ces concessionnaires.

Présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier, la ministre du Pétrole et des Energies, Aissatou Sophie Gladima a souligné que la période tarifaire 2020-2022 « est une période charnière (car) elle marque, en quelque sorte le point de départ vers une nouvelle reconfiguration du secteur ».

La dernière consultation sur les conditions tarifaires de Senelec reste marquée par la hausse des tarifs intervenue en décembre 2019. Une hausse partielle de 10 % qui a suscité de fortes réactions.

La maladie des pêcheurs et Idrissa Seck à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des premières hypothèses tentant d’expliquer l’origine de la maladie mystérieuse qui touche les pêcheurs.EnQuête affirme que la maladie mystérieuse chez les communautés de pêcheurs est « critique et inquiétante ». Après Thiaroye et Saint-Louis, 215 nouveaux cas sont détectés à Mbour, Ndayane et Joal, note le journal qui souligne également les hypothèses dermatologiques prises en compte : varicelle, eczéma aigu, syndrome pied-main-bouche…

Si la piste du virus « est écartée », L’Observateur note que la maladie des pêcheurs est à « l’origine toxique », citant les analyses réalisées par l’Institut Pasteur de Dakar. Le journal souligne aussi que « 10 échantillons de tests de toxicité » sont prélevés hier sur des poissons, des algues et de l’eau de mer.

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, soupçonne lui également dans EnQuête une « origine toxique, mais cela reste à confirmer ». Il écarte cependant dans L’AS « les thèses virale, contagieuse et Covid ».

L’Observateur titre en outre sur « l’enfer continu des étudiants (sénégalais) de Wuhan », douze mois après l’apparition de la Covid-19 en Chine. « Ils sont toujours enfermés dans le campus. Même pour sortir, il leur faut une autorisation », selon certains témoignages recueillis par le quotidien.

Le Soleil rapporte que le projet immobilier Dakar First ou « Pékin Sénégalais » à Diamniadio vient d’être lancé. L’objectif est de bâtir « 67 villas et 5 tours de 30 étages dans 22 mois ».

En politique, Walf Quotidien fait le calcul des budgets alloués aux présidents de l’Assemblée nationale, du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et arrive à la conclusion que les alliés du président Macky Sall sont « chers ». En 2021, relève le journal, Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Aminata Mbengue Ndiaye « +coûteront+ 34 milliards ».

L’un d’eux, en l’occurrence Idrissa Seck, s’est expliqué hier jeudi lors de son installation « sans convaincre » sur les motifs de son ralliement à la mouvance présidentielle, d’après L’AS. 

Idy était « en scène », relève pour sa part Sud Quotidien. Mais pour Le Quotidien : « Idy Cese de rêver ». Pour le désormais président du Cese, et non moins président du parti Rewmi, arrivé deuxième à la dernière présidentielle, « l’homme est maître de ses actes, mais son destin relève de la volonté divine ». Il entend « agir au bénéfice des populations, peu importe le coup pour notre image ».

Avec son nouvel allié, il décline une feuille de « route pour 2035 et au-delà ». « Entre Macky et moi, c’est comme +mburu ak soow+ ». Comprenez une idylle politique qui ne vient que de commencer.

Sur l’inventaire qu’il fait de la gestion de son prédécesseur, Aminata Touré, Idrissa Seck précise dans Vox Populi qu’il « ne fouille (…) personne, mais il était impératif de faire un état des lieux sur la situation de l’institution avant (sa) prise de fonction ». 

Cette réaction a suscité une « cinglante réplique de Mimi Touré : +Il n’a pas travaillé depuis longtemps, l’administration a évolué, ce n’est plus comme il y a 17 ans, le système est informatisé ».

En sport, Stades donne les raisons qui font que Sadio Mané « peut porter le Sénégal », précisément son équipe nationale de football. Il est « proche de dépasser Diouf » et se met déjà « sur les traces de Drogba et Eto’o ».

Interrogé par Record, l’attaquant Opa Nguette déclare qu’« on veut gagner tous les matches » malgré la qualification des Lions à la Can Cameroun-2022, à deux journées de la fin des éliminatoires.

En basket, le Sénégalais Amadou Gallo Fall, président de Basketball Africa league (Bal), annonce un changement pour cette compétition de la NBA réservée aux clubs africains : « Organiser la première saison au premier semestre 2021 ».

La Cemac lève 3,8 milliards d’euros pour des projets en énergie et transport

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) annonce, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, avoir levé 3,8 milliards d’euros de fonds pour financer onze projets d’intégration régionale sur la période 2021 et 2025 dans les six pays membres.« Le montant total des financements annoncés ou mobilisés (à l’issue de la table ronde avec les bailleurs) s’élève à environ 3,8 milliards d’euros, bien au-delà des montants recherchés », a déclaré le Secrétaire permanent du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), Michel-Cyr Djiena Wembou, cité par la note.

A en croire M. Wembou, le financement de huit projets sur les onze « est entièrement bouclé ».

Le coût total des projets s’élève à 4,072 milliards d’euros, dont 596,74 millions d’euros (14,65%) étaient déjà mobilisés avant la table ronde. Le financement recherché était donc de 3,48 milliards d’euros (85,35%), renseigne le document.

Plus d’une dizaine de partenaires multilatéraux et d’investisseurs privés ont manifesté leur intérêt à contribuer au financement de ces projets de façon multiforme.

« Certains bailleurs et partenaires ont indiqué les projets pour lesquels ils étaient intéressés, notamment sur les axes 2 et 3 (…) et ont sollicité des informations complémentaires pour affiner leurs intentions. D’autres bailleurs et partenaires ont manifesté leurs intérêts de financement sous réserve de la réception des études de faisabilité et autres documents, ce qui leur permettrait de préciser les montants et les formes d’intervention », a précisé Michel-Cyr Djiena Wembou.

Le chef de la Division infrastructures/Afrique centrale à la Banque africaine de développement, Joseph Kouassi N’Guessan, a quant à lui assuré que la BAD allait contacter les partenaires pour leur fournir toutes les informations nécessaires « car nous avons contribué au financement de la majorité des études de faisabilité des projets concernés par cette table ronde ».

Par ailleurs, il a indiqué que la BAD, en sa qualité de chef de file pour la mobilisation des ressources, va accompagner la Cemac dans la coordination des engagements pris par les partenaires présents à la table ronde, en vue d’aider à la concrétisation de ces annonces.

La Banque a mobilisé, pour des projets de transport en Afrique centrale, 1,13 milliards d’euros sur la période 2015-2019. Environ 30% de ces financements ont été consacrés au développement et à la rénovation de corridors routiers entre les États de la région, informe le communiqué.

Concours AgriPitch de la BAD : 120 000 $ attribués à de jeunes «agri-preneurs »

Le concours AgriPitch de la Banque africaine de développement (BAD) a attribué 120 000 dollars, soit plus de 66 millions de FCfa à trois jeunes « agri-preneurs » africains, rapporte un communiqué de l’institution financière parvenu ce jeudi à APA.L’entreprise de transformation du manioc au Kenya, Mhogo Foods, Releaf, une nouvelle start-up technologique de transformation des aliments et Foodlocker, une société d’approvisionnement alimentaire pour petits exploitants au Nigéria sont les bénéficiaires de l’édition 2020 d’AgriPitch.

«Par le biais du concours AgriPitch, la Banque s’est engagée à soutenir les jeunes ambitieux, créatifs, férus de technologie et qui ont l’esprit d’entreprise pour créer des petites et moyennes entreprises rentables pour une Afrique prospère et inclusive», a déclaré Edson Mpyisi, Coordonnateur du programme « Enable Youth » de la BAD et responsable de l’événement.

Le programme « Enable Youth » vise à autonomiser les jeunes à chaque étape de la chaîne de valeur de l’agro-industrie en exploitant des compétences, des technologies et des approches de financement nouvelles et innovantes, afin que les jeunes puissent créer de petites et moyennes entreprises viables et rentables.

Tenu virtuellement, AgriPitch a vu la participation de plus de 2 500 candidatures et 605 propositions de 30 pays présélectionnés à 25 finalistes de 12 pays. Les finalistes se sont qualifiés pour un camp d’entraînement de deux semaines sur le développement des affaires, puis les 9 meilleurs concurrents d’AgriPitch ont fait leur présentation finale devant un panel en ligne de juges et d’investisseurs.

Macky Sall crée un nouvel organe pour l’emploi des jeunes

Le président sénégalais a annoncé la mise en place en mi-décembre d’un Conseil national pour l’insertion et l’emploi des jeunes (CNIEJ).Critiqué pour son mutisme sur la vague de départs de jeunes dans l’émigration dite clandestine et son lot croissant de victimes, Macky Sall s’est « enfin » exprimé sur le sujet, selon la formule du quotidien EnQuête, lors du Conseil des ministres du mercredi 18 novembre. La mesure phare qu’il a annoncée est la création du CNIEJ, un « organe consultatif stratégique d’impulsion, qui sera mis en place dans la deuxième quinzaine de décembre 2020 ».

A ce propos, le chef de l’Etat dit avoir donné des instructions aux ministres en charge de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, du Travail et de la Jeunesse de lui soumettre, par le biais du ministre-secrétaire général du gouvernement, un projet relatif à la création de cette structure. Il sera examiné en Conseil des ministres avant la fin du mois de décembre 2020, a indiqué le communiqué.

Abordant la question liée à la recrudescence de l’émigration irrégulière à partir des côtes sénégalaises « et sa médiatisation », le Chef de l’Etat a insisté auprès des ministres concernés et des forces de défense et de sécurité, « sur la nécessité impérative et systématique de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime national, et particulièrement du littoral ». Pour lui, l’accent doit être mis « sur les zones de pêche qui sont les principaux points de départ des migrants clandestins ».

Macky Sall a également demandé à son gouvernement d’accorder une attention plus soutenue à la redynamisation économique et à la situation sociale des populations des zones de pêche. « Ces dernières doivent être davantage sensibilisées et accompagnées, avec diligence et efficacité, par les mécanismes d’encadrement et de financement publics à déployer rapidement et efficacement dans les localités ciblées », a-t-il noté.

Depuis quelques mois, l’émigration irrégulière maritime s’est accrue de façon fulgurante. Chaque semaine presque, de nouvelles pirogues débarquent sur les îles Canaries même si plusieurs migrants laissent leurs vies en mer.

Dans le lot des voyageurs, figurent en grande partie des pêcheurs qui déplorent la rareté du poisson en mer, grevant de ce fait leurs recettes journalières et même hebdomadaires. Certains d’entre eux accusent l’Etat d’avoir privilégié les bateaux de pêche étrangers, notamment occidentaux, qui arrivent à récolter avec leurs puissants filets la quasi-totalité des poissons.

La semaine dernière, l’Union européenne (UE) a renouvelé ses accords de pêche avec le Sénégal. Le protocole permet à 45 navires européens de pêcher au moins 10.000 tonnes de thon et 1750 tonnes de merlu noir par an pour une contrepartie financière de 15 millions d’euros, soit près de 10 milliards FCFA, sur cinq ans. Mais ce renouvellement a créé un tollé auprès de l’opinion vu le contexte marqué par les nombreuses victimes du fameux « Barça wala Barsakh ». Un slogan en wolof voulant dire « atteindre coûte que coûte l’Europe quitte à y laisser sa vie ».

En revanche, le président Sall a rappelé « les nombreuses réalisations » faites par le gouvernement dans le secteur de la pêche avant d’instruire au ministre des Pêches et de l’Economie maritime à « accentuer la sensibilisation des acteurs » du secteur sur les problématiques de sécurité en mer. A ce propos, il lui a demandé de veiller à la reprise satisfaisante du programme de dotation des pêcheurs en gilets de sauvetage.

Sénégal : découverte d’une maladie mystérieuse touchant les pêcheurs

Des personnes de plusieurs zones côtières du Sénégal, ayant contracté depuis quelques jours une maladie dermatologique pour le moment inconnue, sont placées en quarantaine.Elle défraie la chronique depuis le début de semaine, reléguant au second plan la Covid-19 qui continue sa tendance baissière. Si les premiers cas ont été signalés à Thiaroye-sur-mer, en banlieue dakaroise, cette maladie, qualifiée de « mystérieuse » par plusieurs journaux, s’est répandue à l’intérieur du pays, entre Mbour, Joal et Saint-Louis.

Le quotidien Libération ajoute que près de 400 malades sont identifiés à Thiaroye-sur-mer en deux jours. Mais le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, qui s’est rendu hier mercredi dans ce quartier de pêcheurs, a indiqué que seules 200 personnes sont pour le moment touchées.

« Des jeunes étaient partis pêcher. A leur retour, leurs corps présentent des dermatoses qui se sont même étendues à leur visage. Le phénomène a augmenté d’hier à aujourd’hui. Hier nuit, la liste qu’on nous avait présentée faisait état de 82 personnes. Aujourd’hui, ce sont plus de 200 personnes », a-t-il déclaré dans des propos relayés par des médias locaux.

Outre le visage, cette maladie cutanée touche également les lèvres et les parties intimes selon les témoignages de certains pêcheurs victimes. Ils sont d’ores et déjà mis en quarantaine et une partie d’entre eux est prise en charge à la maison des femmes de la localité.

Il est en outre demandé aux pêcheurs de suspendre momentanément leurs activités, histoire d’avoir une parfaite maîtrise de la situation.

Si les suspicions vont déjà bon train sur une supposée pollution de la mer, le gouverneur préfère attendre les résultats « des prélèvements » qui sont « effectués pour connaître l’origine du mal et comment le traiter ».

L’autorité annonce par ailleurs la mise en place d’un comité de crise sous sa tutelle. Il « s’appuiera sur des cellules, dont une technique comprenant une équipe de médecins, mais aussi des acteurs de la pêche, de la sécurité et de l’environnement », a expliqué Al Hassan Sall.

Macky Sall, société et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent, en dehors des sujets politiques, des mesures présidentielles pour répondre au défi de l’émigration dite clandestine, mais également de la découverte d’une maladie mystérieuse touchant depuis quelques jours des pêcheurs.EnQuête pousse un ouf de soulagement : « Enfin, Macky réagit ! » Attendu sur la question de l’émigration irrégulière, le chef de l’Etat répond par la création du Conseil national pour l’insertion et l’emploi des jeunes (CNIEJ) hier en Conseil des ministres.

Le CNIEJ est un « organe consultatif stratégique d’impulsion, qui sera mis en place mi-décembre 2020 », souligne le journal, rapportant que Macky Sall demande le renforcement des dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime. Sur cette question, le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), Cheikh Bakhoum, est prêt à apporter son appui en utilisant « des drones pour empêcher les départs de migrants ».

Le phénomène perdure malgré tout, puisque Libération rapporte que « 256 migrants et trois corps » bloqués au Maroc depuis plusieurs jours viennent d’être « rapatriés » au Sénégal.  

A propos de la mystérieuse maladie de la peau chez les pêcheurs, le journal souligne dans sa manchette que de nouveaux cas sont signalés dans plusieurs villes côtières comme Mbour, Joal et Saint-Louis. Si les premiers cas sont déclarés à Thiaroye, en banlieue dakaroise, la « psychose » est déjà installée dans cette localité, d’après Le Quotidien.

De 80, leur nombre passe à 200 en 48 heures là où les pêcheurs touchés sont mis en quarantaine. Localisant pour sa part les cas à Thiaroye et Mbour, le quotidien national Le Soleil note qu’ils sont « atteints d’irritations cutanées mystérieuses ».

Sur la production agricole, Le Soleil note qu’on va « vers un record de plus de 1,8 million de tonnes ». La campagne de commercialisation serra lancée le 23 novembre, d’ici quatre jours. Et le prix du kilogramme est fixé à 250 FCFA, soit 40 FCFA de plus que l’année dernière, souligne le quotidien national.

En politique, Vox Populi informe qu’Idrissa Seck, le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), sera installé aujourd’hui. C’est un « retour en grâce de Idy, 15 ans après ».

Il remplace à ce poste Aminata Touré dite « Mimi », qui est désormais « face à son destin » d’après Walf Quotidien. Saisissant bien les enjeux, L’AS informe que « l’alliance anti-Macky » comprenant Mimi, Moussa Diop et Moustapha Diakhaté, entre autres, est en gestation ». Macky Sall n’est pas aussi resté les bras croisés face à la grogne au sein de son parti, selon le journal, notant qu’il « convoque une réunion pour armer ses cadres ».

Sud Quotidien note aussi que le jeu d’alliances en perspective des Locales se poursuit, avec « le duo Khalifa Sall-Sonko (qui fera face) au défi du +Macky+ ».

En football, Record souligne que le néo Lion « Boulaye (Dia) bouscule Habib (Diallo) et Famara » Diédhiou en attaque. Selon le technicien Badara Sarr, le joueur de Reims est « un avaleur d’espaces, mobile, technique et explosif ». Le journal constate pour sa part que Famara et Habib « jouent dos au but » là où Boulaye est « toujours face à la défense ».

Mais quoi qu’il en soit, affirme Stades, décryptant la prestation des Lions face à la double confrontation avec la Guinée-Bissau, Boulaye Dia, Franck Kanouté, Pape Alioune Ndiaye et Opa Nguette « ont séduit ».

Can 2022 : déjà quatre pays qualifiés et trois éliminés

Quatre pays viennent de valider leurs billets pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can), prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun, après avoir disputé juste quatre journées dans les éliminatoires.Le quarté gagnant ! Au sortir des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Can, jouées entre le 11 et le 17 novembre, les Lions du Sénégal sont la première équipe à valider leur ticket, pour une 16eme qualification à cette compétition qu’ils n’arrivent toujours pas à remporter malgré leur éternel statut de leader africain dans le classement Fifa. Ils sont suivis dans l’ordre de qualification à Cameroun-2022 par les Aigles du Mali, les Fennecs d’Algérie et les Aigles de Carthage de la Tunisie.

Le Sénégal sera donc à la grand-messe du football continental après sa victoire à Bissau dimanche face aux Djurtus (0-1). Le leader technique Sadio Mané, auteur de deux buts et d’une passe décisive lors de cette double confrontation, a grandement contribué au sans-faute des Lions. A deux journées de fin des éliminatoires, ils ont récolté 12 points dans le groupe I qu’ils partagent avec le Congo (7 points), leur prochain adversaire et candidat à la deuxième place, la Guinée Bissau (3 points) et l’Eswatini (1 point).

Dans le groupe A, le Mali a aussi validé son ticket en ramenant la victoire de Windhoek devant la Namibie 1-2. Après quatre sorties, les Aigles totalisent 10 points contre huit pour la Guinée, qui est en ballotage favorable devant la Namibie. Le Tchad, lanterne rouge, est déjà éliminé de la course.  

L’Algérie tient son rang. Les hommes de Djamel Belmadi, champions en titre, ont validé leur qualification après un nul 2-2 à Harare devant la Zimbabwe. Le second ticket du groupe H se jouera entre le Zimbabwe (5 pts), le Botswana (4 pts) et la Zambie (3 points). Vainqueurs de la Can en 2012, les Chipolopolos sont condamnés à l’exploit face aux Fennecs à Lusaka, en mars prochain, afin de s’offrir une « finale » lors de la dernière journée contre le Zimbabwe.

La Tunisie a pour sa part composté son billet pour le Cameroun après son nul à Dar es Salam devant la Tanzanie 1-1. La deuxième place, loin d’être attribuée, se jouera entre la Guinée équatoriale, dauphine avec 6 points, la Tanzanie troisième avec 4 points et la Libye quatrième avec 3 points.

Ténors ballottés, Togo éliminé

Le Maroc y presque après sa victoire (0-2) en Centrafrique. Toutefois, les Lions de l’Atlas devront négocier leur prochain déplacement à Nouakchott devant la Mauritanie (5 pts) sous la pression du Burundi candidat à la deuxième place. Le Maroc va clôturer sa campagne qualificative par la réception des Hirondelles qu’ils avaient battu 0-3 à Bujumbura, lors de la manche aller.

Le Ghana et l’Afrique du Sud dominent le groupe C avec 9 points. Les deux sélections vont mener la bataille de la première place en mars 2021. Derrière, le Soudan qui s’est relancé en s’offrant les Blacks Stars à Omdurman 1-0, peut rêver de qualification avec la réception du Sao Tomé-et-Principé déjà éliminé.

Dans le groupe L, le Nigeria garde le fauteuil malgré deux nuls lors de ses deux dernières sorties. Les Super Eagles sont néanmoins en ballotage favorable pour se qualifier en compagnie du Bénin (7 points).

Le Burkina Faso fait la course en tête dans le groupe B avec 8 points devant l’Ouganda (7 points), le Malawi (4 pts) et le Soudan du Sud (3 points). Les quatre sélections sont toujours en course pour accrocher les deux tickets qualificatifs. Les Etalons sont en position idéale, puisqu’une victoire voire un nul face à leurs prochains adversaires Sud-soudanais les enverraient au Cameroun, au moment où l’Ouganda, deuxième de la poule, affrontera le Malawi pour le second ticket.

Dans le groupe G, l’Egypte, en tête (8 points), s’est rapprochée de la qualification après son double succès sur les Éperviers du Togo qui ratent à nouveau la qualification. Les Pharaons sont talonnés par la surprenante sélection des Comores (8 points), en passe de décrocher une première qualification historique à la CAN. Ce qui pourrait être une grosse performance pour cette sélection affiliée à la FIFA seulement en 2005. Les Cœlacanthes n’ont besoin que d’un point lors de leurs prochaines sorties face au Togo et l’Egypte pour réussir l’exploit.

Dans le groupe K, la Côte d’Ivoire (7 points), Madagascar (7 points) et l’Ethiopie (6 points) se tiennent dans un mouchoir de poche. Les Eléphants, en tête, auront l’opportunité de valider leur billet lors de la réception du Niger (3 points) en mars prochain. Le duel entre les Walya et les Barea s’annonce épique pour la deuxième place.

Le suspense reste entier dans le groupe D après la victoire de la Gambie sur le Gabon à Banjul. Les deux sélections sont désormais à égalité (7 points). La RDC s’est relancée après trois nuls consécutifs en battant l’Angola. Panthères et Léopards, séparés par un seul petit point, se retrouveront à Libreville dans une rencontre décisive pour la qualification. La Gambie, de son côté, ira à Luanda pour chercher son ticket face à l’Angola (1 point) qui est au bord de l’élimination.

Le Groupe F n’attribuera qu’un seul billet puisque le Cameroun pays organisateur est qualifié d’office. Le seul ticket pour la qualification se jouera entre le Mozambique (4 points), le Cap Vert (4 points) et le Rwanda (2 points) qui gardent encore leurs chances de disputer la prochaine CAN.

Initialement prévue au Cameroun en 2021, cette compétition a été reportée en janvier 2022 à cause de la pandémie de Covid-19. Comme en 2019 en Égypte, elle regroupera 24 sélections.

 Classement des équipes après la 4ème journée :

Groupe A : 1er Mali (10 pts), 2ème Guinée (8 pts), 3ème Namibie (3 pts), 4ème Tchad (1 point)

Groupe B : 1er Burkina Faso (8 pts), 2ème Ouganda (7 points), 3ème Malawi (4pts), 4ème Soudan du Sud (3 pts)

Groupe C : 1er Ghana (9 pts), 2ème Afrique du Sud (9 pts), 3ème Soudan (6 pts) 4ème Sao Tomé-et-Principe (0 pt)

Groupe D : 1er Gambie (7 pts) 2ème Gabon (7 pts) 3ème RDC (6 pts) 4ème Angola (1 pt)

Groupe E : 1er Maroc (10 pts), 2ème Mauritanie (5 pts), 3ème Burundi (4 pts), 4ème Rep. Centrafricaine (3 pts)

Groupe F : 1er Cameroun (10 pts), 2ème Mozambique (4 pts), 3ème Cap-Vert (4 pts) 4ème Rwanda (2 pts)

Groupe G : 1er Egypte (8pts), 2ème Comores (8 pts), 3ème Kenya (3 pts), 4ème Togo (1 pt)

Groupe H : 1er Algérie (10 pts), 2ème Zimbabwe (5 pts), 3ème Botswana (4pts), 4ème Zambie (3 pts)

Groupe I : 1er Sénégal (12 pts), 2ème Congo (7 pts), 3ème Guinée-Bissau (3 pts), 4ème Eswatini (1 pt)

Groupe J : 1er Tunisie (10 pts), 2ème Guinée équatoriale (6 pts), 3ème Tanzanie (4 pts), 4ème Libye (3 pts)

Groupe K : 1er Côte d’Ivoire (7 pts), 2ème Madagascar (7 pts), 3ème Ethiopie (6 pts), 4ème Niger (3 pts) 

Groupe L : 1er Nigeria (8 pts), 2ème Bénin (7 pts), 3ème Sierra Leone (3 pts), 4ème Lesotho (2 pts)

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

La procréation des Sénégalais est en baisse (enquête)

L’Enquête Démographique et de Santé (EDS-continue)-2019 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), rendue public hier, montre une tendance baissière de l’Indice Synthétique de Fécondité (ISF) au Sénégal.Les Sénégalais font de moins en moins d’enfants. Une comparaison selon différentes sources, montre en effet que depuis 2005 l’ISF est passé de 5,3 enfants par femme en 2005 à 4,7 en 2019.

Toutefois, relativise le rapport, les taux de fécondité par groupe d’âges augmentent rapidement avec l’âge, passant de 71 ‰ à 15-19 ans pour atteindre un maximum de 228 ‰ à 25-29 ans, et demeurent relativement élevé dans les groupes d’âges 30-34 ans (195 ‰) et 35-39 ans (171 ‰).

Au-delà, fait remarquer l’étude, le niveau de la fécondité décroit assez rapidement pour s’établir à 74 ‰ à 40-44 ans et 21 ‰ à 45-49 ans.

Plus en détail, les données mettent en évidence des différences très nettes de fécondité selon le milieu de résidence et la région.

Les femmes du milieu urbain ont ainsi une fécondité nettement plus faible que celles qui vivent en milieu rural (3,8 enfants par femme contre 5,6 enfants par femme), selon l’Ansd. De même, les résultats par région montrent que le nombre moyen d’enfants par femme est plus élevé dans les régions Centre et Sud qu’au niveau national respectivement 5,4 et 5,3 contre 4,7.

Par ailleurs, soulignent les experts de l’Ansd, la proportion de femmes qui veulent limiter leur descendance augmente rapidement avec le nombre d’enfants vivants : d’environ 1 % chez les femmes sans enfant ou ayant un enfant vivant, elle passe à 3 % chez les femmes ayant deux enfants vivants, à 21 % chez celles en ayant quatre pour atteindre un maximum de 60 % chez les femmes ayant six enfants ou plus.

La proportion de femmes ne désirant plus d’enfants n’a quant à elle pas varié au cours des dernières années, étant de 20 % en 2014 et 19 % en 2018 et 2019.

En outre, l’étude révèle qu’une comparaison avec les enquêtes précédentes montre que la proportion d’adolescentes ayant déjà commencé leur vie procréative a tendance à diminuer depuis une dizaine d’années, passant de 19 % en 2010-11 à 14 % en 2019.

Une mortalité infantile en baisse

L’EDS-continue-2019 s’est également penchée sur la mortalité infantile et juvénile. Et à ce propos, souligne le document, un examen de l’évolution de la mortalité des enfants au cours des 15 dernières années en utilisant les données des différentes enquêtes confirme que, quelle que soit la composante de la mortalité des enfants, les niveaux ont nettement fléchi dans la période après 2005.

Ainsi, précise le rapport, de 61 ‰ selon l’EDS 2005, le taux de mortalité infantile est passé à 39 ‰ à l’EDS-Continue 2015 et à 29 ‰ à l’enquête actuelle. Dans la même période, poursuit-il, la baisse de la mortalité juvénile se continue également : le taux est passé de 64 ‰ à 21 ‰ et à 8 ‰.

Globalement, conclut l’Ansd, la mortalité infanto juvénile est passée de 121 ‰ à 59 ‰ et à 37 ‰.

De façon plus spécifique, l’EDS-Continue 2015 soutient que la mortalité infantile aurait baissé, passant de 48 ‰ dans la période 10-14 ans avant l’enquête à 44 ‰ 5- 9 ans avant l’enquête pour atteindre 29 ‰ dans la période 0-4 ans avant l’enquête. Dans cette période, la mortalité juvénile aurait également baissé, et cela de manière plus importante, (de 29 ‰ à 8 ‰) et la mortalité infanto-juvénile serait passée de 75 ‰ à 37 ‰.

Sur un tout autre point, l’étude de l’Ansd revient sur l’état nutritionnel des enfants. Les résultats montrent que, dans l’ensemble, 8 % des enfants sont émaciés, y compris 1 % sous la forme sévère. Le pourcentage le plus élevé d’enfants atteints de malnutrition aiguë concerne le groupe d’âges 48-59 mois (13 %). Le niveau de malnutrition aiguë est plus élevé dans les régions Nord et Sud (13 % et 11 %).

Sénégal : vers l’approbation de la 2ème revue du programme triennal au titre de l’ICPE

Le Fonds monétaire international (Fmi) a conclu avec les autorités sénégalaises un accord devant conduire à l’approbation de la deuxième revue de leur programme triennal au titre de l’Instrument de Coordination de la Politique Économique (ICPE), a appris APA mercredi.Le Fmi est satisfait de l’exécution du 1er programme de l’ICPE au Sénégal. En effet, à la fin juin, cinq des sept objectifs quantitatifs étaient atteints, s’est félicitée, dans un communiqué parvenu à APA, Mme Corinne Deléchat. Cette dernière dirigeait une mission virtuelle effectuée du 5 au 16 novembre 2020 à Dakar pour mener des discussions dans le cadre de la deuxième revue de l’accord avec le Fmi au titre de l’ICPE.

Les objectifs de réforme relatifs à l’achèvement de la stratégie de recettes à moyen terme, à la réalisation d’études sur la chaîne de dépenses et sur la suppression des obstacles à l’éducation des filles, ainsi qu’à l’établissement du Comité National de la Dette Publique (CNDP) ont également été atteints, s’est encore réjouie Mme Deléchat.

Partant de ces constats, la fonctionnaire de la Fmi a déclaré que « les résultats du programme au titre de l’ICPE restent solides ».

Au vu de ces performances, « l’équipe des services du Fmi a conclu un accord avec les autorités en ce qui concerne les mesures économiques et financières qui pourraient conduire à l’approbation de la deuxième revue de leur programme triennal au titre de l’ICPE », a-t-elle informé.

Elle ajoute que « le conseil d’administration du Fmi pourrait examiner cette revue durant la première moitié du mois de janvier 2021 ».

Par ailleurs, la mission dit noter avec satisfaction les priorités du projet de loi de finances 2021, qui visent à soutenir la reprise tout en mettant le cap sur un retour progressif, d’ici à 2023, au seuil fixé par l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) en matière de déficit.

Toutefois, relativise-t-elle, ces perspectives favorables sont soumises à une incertitude considérable et dépendront en grande partie de l’évolution de la pandémie dans le monde et au Sénégal.

L’équipe de Mme Deléchat a ainsi souligné la nécessité de rationaliser les exonérations et se félicite de l’engagement pris par les autorités de publier à nouveau un rapport annuel sur les dépenses fiscales, qui sera également joint aux documents du budget, ainsi que d’améliorer la fiscalité liée au pétrole.

De même, le renforcement de la gestion des finances publiques devra se poursuivre en 2021, notamment par le basculement au budget-programme et par la réduction, consacrée dans le projet de loi de finances 2021, des dépenses exécutées au moyen de comptes de dépôt.

De plus, les experts du Fmi ont salué l’intention des autorités d’actualiser et d’élargir le registre national unique des ménages vulnérables afin de faciliter l’expansion des dispositifs de protection sociale après la pandémie.

Mme Deléchat et son équipe ont encore exhorté l’Etat du Sénégal à poursuivre les réformes en cours pour améliorer le climat des affaires, notamment les réformes du « Compact avec l’Afrique » et la rationalisation des entités et fonds de soutien aux PME, qui sont essentielles pour une croissance inclusive tirée par le secteur privé.

La mission s’est enfin félicitée des progrès accomplis dans la révision du cadre juridique des partenariats public-privé (PPP) et dans la définition d’un cadre légal approprié pour gérer les recettes des hydrocarbures. Elle a émis des recommandations en vue de maintenir l’alignement de ces projets de loi sur les meilleures pratiques internationales.

Sénégal : l’ITFC appuie la modernisation de la Sonacos

La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) vient d’obtenir de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), un accord de subvention afin d’acquérir de nouveaux équipements d’analyse de laboratoire.L’assistance technique aidera la Sonacos à acquérir des équipements qui lui permettront de s’assurer que son huile d’arachide répond toujours aux normes internationales de qualité et de sécurité, et ainsi être en mesure de conquérir de nouveaux marchés internationaux, souligne un communiqué parvenu ce mardi à APA.

La subvention servira aussi à former le personnel du laboratoire à l’utilisation et à l’entretien du nouvel équipement et à mener des recherches sur la composition en acides gras des huiles végétales comestibles, poursuit la note.

A en croire le Directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol, « l’assistance technique (…) aidera l’entreprise à améliorer la qualité et la quantité d’huile d’arachide produite localement. Cela apportera une contribution importante aux capacités d’exportation du pays alors que l’entreprise cherche à pénétrer de nouveaux marchés et à améliorer la contribution de la Sonacos aux chaînes de valeur mondiales ».

Par ailleurs, a souligné M. Sonbol, cet appui « permettra également de sauvegarder les emplois agricoles, de soutenir une relance durable de la filière arachide et de permettre à la Sonacos de répondre aux normes internationales en matière d’alimentation et de sécurité ».

Depuis sa création en 2008, l’ITFC soutient activement le développement du commerce au Sénégal avec plus de 764 millions de dollars US de financement et de programmes de facilitation du commerce en faveur de ce pays d’Afrique de l’Ouest et de ses secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’agriculture.