Côte d’Ivoire : Ouattara annonce la construction de 33 ponts et échangeurs

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi dans une adresse de nouvel an à la nation, l’intensification des activités portant sur les infrastructures routières en 2021 avec la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs dans le pays.

« L’année 2021 verra l’intensification de nos activités sur les infrastructures routières et nos interventions porteront sur un minimum de 1313 km de routes en cours de bitumage et la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs», a fait savoir M. Ouattara dans ce message solennel diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

Rappelant son bilan à la tête du pays depuis près d’une décennie, il s’est félicité de ce que les actions menées par son gouvernement ont permis d’améliorer de manière substantielle les conditions d’accès à la santé, à la protection sociale, à l’éducation, à l’électricité, à l’eau potable et à l’assainissement. 

« Le programme social du gouvernement se poursuivra tout au long de l’année 2021 en mettant l’accent sur l’accroissement des opportunités d’emplois, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes ainsi que l’autonomisation des femmes », a promis M. Ouattara. 

Ainsi, il a soutenu que les efforts de l’exécutif ivoirien au cours de ces dernières années ont permis d’inverser la courbe de la pauvreté en la faisant passer d’environ 55% en 2011 à 39,4% en 2018. Un taux, qui devrait selon lui, continuer de baisser pour se situer aux environs de 35% en 2020. Par ailleurs, M. Ouattara qui s’est engagé à œuvrer au bien-être de ses concitoyens, a souligné  « qu’au cours de ce nouveau mandat, la priorité sera donnée à la consolidation du tryptique paix, sécurité et cohésion».

Sénégal : les travaux d’extinction du puits de gaz de Ngadiaga débute le 2 janvier (communiqué)

Les principaux équipements nécessaires à ces opérations arrivent à Dakar demain, annonce un communiqué conjoint de l’opérateur du périmètre d’exploitation de Sadiaratou (Fortesa) et de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), parvenu ce jeudi à APA.Les populations de Ngadiaga vont devoir patienter encore 48h pour voir le démarrage des travaux d’extinction de l’incendie du puits de gaz SA-2. En effet, les principaux équipements nécessaires à ces opérations n’arriveront à Dakar que demain vendredi pour un début des travaux d’extinction de l’incendie et de remise en état du site à partir du samedi 2 janvier 2021.

L’incendie sur un puits de gaz étant différent des incendies ordinaires, sa maîtrise nécessite de l’expertise spécialisée, du matériel et des techniques spéciaux, d’où le recours à la société américaine Halliburton.

A en croire la note, Halliburton a dépêché, depuis le 23 décembre dernier, 5 agents spécialisés en la matière qui ont déjà commencé le travail d’évaluation et de préparation.

En parfaite coordination avec les techniciens de Fortesa, de Petrosen et les éléments du Groupement national des Sapeurs-pompiers, Halliburton a initié l’inventaire et la mobilisation de la logistique d’intervention nécessaire, pour préparer les opérations de retrait des débris autour du puits et de neutralisation de l’éruption du gaz (préalable à l’extension du feu), poursuit le document.

Lors d’une opération d’amélioration de la productivité dudit puits, le samedi 19 décembre 2020, une éruption de gaz naturel avec incendie est survenue sur ce puit de gaz très peu connu des Sénégalais, provoquant de vives inquiétudes au sein des populations locales.

Depuis lors, soutient le communiqué, les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour neutraliser le feu et l’éruption, souligne la note, ajoutant qu’avec l’appui du groupement des sapeurs-pompiers, des équipes techniques de Fortesa, de Petrosen et de la Société africaine de Raffinage (Sar), « la zone a pu être sécurisée ».

La société civile ivoirienne salue le consensus trouvé entre les acteurs politiques

Plus de dix organisations de la société civile ivoirienne ont salué, mercredi à Abidjan, lors d’une conférence de presse, le consensus qui a prévalu entre le gouvernement ivoirien et l’opposition à l’issue de la troisième phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire qui s’est achevée mardi dernier.

« Les signataires de la présente déclaration prennent acte du contenu du rapport final qui reflète fidèlement l’essentiel des questions discutées et validées d’accord partie. Ils (les signataires) saluent l’esprit qui a prévalu lors de ces échanges et adressent leurs vives félicitations à tous les participants du dialogue politique », a indiqué Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) au nom de ces organisations qui ont elles aussi participé à ce dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition.

Poursuivant, ces acteurs de la société civile ivoirienne ont fait plusieurs recommandations relativement à la phase trois de ce dialogue politique.  Les signataires de cette déclaration, a dit M. Kouma, invitent les partis politiques ayant différé leurs signatures, à les apposer sur le rapport final exhortant les acteurs politiques à poursuivre et prioriser cette dynamique de dialogue pour vider tout contentieux ou problème d’ordre national.

Dans la foulée, il a annoncé qu’une vaste campagne de promotion de la paix et de la cohésion sociale sera menée dans toutes les villes du pays, notamment, les villes qui ont été le théâtre d’affrontements communautaires.

En outre, ces organisations de la société civile ivoirienne ont promis de mettre en place un  « comité de suivi du dialogue politique ».

De son côté, Dr Arsène Néné Bi de Actions pour la promotion des droits humains (APDH) dont l’organisation est signataire de cette déclaration, a appelé l’opposition ivoirienne à faire une  «communication solennelle » pour annoncer la levée du mot d’ordre de désobéissance civile dans le pays.

Une dizaine d’organisation de la société civile ivoirienne ont paraphé cette déclaration. Il s’agit entre autres, de la CSCI, de Actions pour la promotion des droits humains ( APDH), de l’observatoire ivoirien des droits de l’homme ( OIDH) et de la Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation du processus électoral en Côte d’Ivoire ( POECI).

 Du 21 au 29 décembre 2020, une session du dialogue politique, a été présidée par le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko. Ce dialogue pouvoir-Opposition qui a réuni l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens a été sanctionné par plusieurs points d’accords entre les parties prenantes dont la tenue des prochaines élections législatives en mars prochain.

 Le rapport final de ce dialogue politique a été signé par 25 entités dont 12 de la société civile et 13 des groupements ou partis politiques à l’exception des plateformes politiques proches des ex-présidents ivoiriens Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo qui ont décidé de différer leur signature.

L’opposant ivoirien Affi Nguessan mis en liberté conditionnelle (avocat)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a été mis mercredi en liberté conditionnelle, après plus de 5h d’audition devant un juge d’instruction, au 9e Cabinet à Angré, à la cellule spéciale d’enquête, dans l’Est d’Abidjan, selon Me Godé Dagbo, l’un de ses avocats.Interrogé par APA, Me Godé Dagbo, a dit que « M. Affi a été mis en liberté conditionnelle, c’est-à-dire qu’il a été mis sous contrôle judiciaire, et il a pu regagner son domicile ». Pour lui, c’est une « satisfaction ».

« On avait déjà plaidé le 9 novembre dernier cette libération, qui n’ a pas été suivie et après l’audition au fond » cette décision a été prise « en même temps l’instruction suit son cours et n’est pas finie », a-t-il fait savoir.

« L’instruction suit son cours et nous allons essayer de travailler en conséquence,  en attendant si le procès a lieu, de plaider pour notre client », a-t-il relevé, avant d’ajouter qu’ « Il a l’obligation de se présenter une fois par mois au 9e Cabinet du juge d’instruction ».  

M. Affi Nguessan avait à ses côtés son Conseil. Conduit devant le juge d’instruction par quelques forces de l’Ordre, en armes, dans la matinée aux environs de 10 h GMT (heure locale), il a été relaxé autour de 15h 30. 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Il avait refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. 

Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts. Alors que l’opposition s’apprêtait à mettre en place un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants. 

Cette libération intervient au lendemain de la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis des mesures d’apaisement de l’environnement politique.

Le rapport final du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition ressort « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Distinction de 548 agents de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire

Quelque 548 agents de la société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) ont été distingués par la direction générale de cette entreprise qui leur a octroyé la médaille d’honneur du travail en présence des ministres ivoiriens Pascal Abinan Kouakou ( Emploi et protection sociale) et Anne Oulotto ( Assainissement et salubrité).

Selon une note d’information de cette entreprise transmise mardi à APA, il s’agit de 97 agents pour 35 ans d’ancienneté, 72 pour 30 ans de service, 109 pour 25 ans de travail et 270 collaborateurs pour 15 ans d’ancienneté.

Créée en 1959, la SODECI est la société chargée d’assurer l’approvisionnement en eau potable en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire:le Conseil national des droits de l’homme obtient le statut A au niveau mondial

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a été accrédité au statut A de l’Alliance mondiale des institutions nationales pour la protection des droits de l’homme ( GANHRI), rapporte une note d’information transmise lundi à APA.Cette accréditation, rendue publique ce lundi à Genève ( Suisse) par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des Institutions nationales des droits de l’homme (INDHs) relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. 

 « Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales », souligne la note. Par ailleurs, ce nouveau statut du CNDH qui renforce la confiance entre elles et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce bureau.  

« En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant », ajoute le texte.  

Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. L’obtention du statut A par le CNDH hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.

 Plusieurs aspects analysés par le Sous-Comité d’accréditation ont favorisé le passage du CNDH du statut B au statut A. Il s’agit entre autres de la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses  rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées et la surveillance des lieux privatifs de libertés.

Au moins cinq morts dans un conflit communautaire à Duékoué dans l’ouest ivoirien

Une altercation entre des autochtones et un allochtone s’est muée en conflit communautaire, faisant au moins cinq morts et plusieurs dégâts matériels à Guézon, une localité située dans le département de Duékoué dans l’ouest ivoirien, a appris APA lundi de sources concordantes.Selon les faits rapportés par des témoins, ce conflit est né d’une dispute entre des jeunes autochtones et un chasseur traditionnel (communément appelé Dozo). Grièvement blessé, le Dozo a finalement succombé à Yamoussoukro où il a été évacué, précise une autre source.

Les représailles suite à cette mort ont occasionné ainsi des affrontements entre les deux communautés. Selon cette même source, la gendarmerie qui s’est déployée sur le théâtre des opérations, tente de faire la médiation entre ces deux communautés afin de ramener la quiétude dans cette localité.

L’an dernier, un conflit communautaire à Bin-Houin, une autre localité de l’ouest ivoirien, avait fait un mort, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels.

Lauréat du Prix Alfred Dan Moussa, le journaliste ivoirien Jonas Baikeh, livre les clés de son succès

Désigné lauréat du Prix Alfred Dan Moussa 2020 du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace de la Cedeao, l’Ivoirien Jonas Baikeh, partage les clés de son succès sur son reportage intitulé « Daoukro, la difficile quête de la paix ».

Le web journaliste ivoirien, Jonas Baikeh, était l’invité dimanche de la 7ème session de la Quinzaine du Numérique, un espace d’échanges via WhatsApp, organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), initiateur de ce prix.  

« Le reportage que j’ai réalisé sur Daoukro (centre-est ivoirien) fait suite à un premier que nous avons fait sur une initiative de paix et de non-violence à Toumodi (centre) », a-t-il dit.  

Un groupe de jeunes de Toumodi (Baoulé, Dioula et autres) a pris l’initiative d’appeler à la paix pendant les heures de braise, au lendemain de l’élection présidentielle ivoirienne, marquée par des violences, a rapporté le web journaliste.    

« Après Toumodi, nous avions Daoukro et Kotobi dans le pipe. Malheureusement, nous n’avons pas pu aller à Kotobi pour une question de sécurité et nos tentatives n’ont pas été couronnées de succès », a-t-il fait savoir.  

Concernant le reportage à Daoukro, il indique s’être rendu dans cette ville favorable à l’opposition et ayant connu des violences électorales, avec son cadreur le 14 novembre 2020. 

« L’accès n’a pas été facile et nous sommes allés en transport en commun » dans un contexte où il n’y avait pas  de cars en partance pour cette localité, a-t-il souligné.  

Avec toutes les péripéties, les voies obstruées dans plusieurs villages par des troncs d’arbres et des jeunes déchaînés, ils ont bravé ces obstacles.  

Partis d’Abidjan à 9 h GMT  (heure locale), nous sommes arrivés à Daoukro à 18h 30, alors qu’un couvre-feu était instauré à 21h, précise-t-il. 

Sur le terrain, la collecte d’informations a été facilitée par le correspondant de L’inter, un quotidien de l’entreprise de presse dont il est issu, Guy Sékan, qui a pu prendre attache avec les personnes ressources qu’il devait rencontrer.   

« Nous avons travaillé, avouons-le, la peur au ventre, jusqu’à ce que le dimanche 15 novembre 2020, nous quittions  précipitamment Daoukro », mentionne-t-il.   

« C’est quelques semaines après que nous avons appris qu’il y avait un concours et ensemble, la rédaction a opté pour le reportage de Daoukro et nous avons proposé la vidéo au concours », a-t-il poursuivi.  

Comme pour tout concours, « l’attente a été stressante… mais nous avons eu le sourire à la fin, Dieu merci », a laissé entendre le journaliste ivoirien. 

Selon Jonas Baikeh, l’accompagnement de la hiérarchie à Linfodrome, site web où il officie, n’a « jamais fait défaut ».  Mme Imane Rayess, PDG du groupe a impulsé cette initiative.

 M. Jonas Baikeh (49 ans), journaliste au Groupe Olympe, est diplômé en droit privé à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. 

Dans sa volonté de renforcer davantage ses compétences, il suit une formation en journalisme pour le développement de l’Ecole supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille financée par la Banque Mondiale. 

C’est en 2006 qu’il rentre au Groupe Olympe comme journaliste stagiaire à Soir Info et est titularisé en mars 2008. Il anime le desk Économie et parfois la rubrique  politique. 

À l’occasion d’une restructuration au Groupe Olympe en 2019, il est muté à Linfodrome, le site d’information du groupe, où il  occupe les responsabilités de chef des services politique et société. Et depuis quelques mois, il est adjoint au rédacteur en chef.  

En choisissant ce thème et le lauréat 2020 de ce Prix pour l’animer, le Repprelci a décidé, selon le président de cette faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé,  de faire la promotion non seulement du lauréat, mais également des critères de participation à ce concours.

Pour prendre part à ce concours, il faut être journaliste ressortissant et résident de l’espace Cedeao et résident dans l’espace Cedeao. Le journaliste peut être indépendant ou salarié dans une agence de presse, une web TV,  une web radio, un portail web ou un journal en ligne. 

Il doit avoir son œuvre diffusée entre le 01 janvier et le 30 novembre 2020 (un reportage, un documentaire ou une enquête de 1000 mots au maximum, une web production tv ou radio de 5 mn) faisant la promotion de la paix ou de l’intégration. 

Le Repprelci est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

Une cinquantaine de magasins partent en fumée à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan

Une cinquantaine de magasins ont été ravagés mercredi nuit par un incendie à Adjamé, une commune dans le Nord d’Abidjan, à l’orée des fêtes de fin d’année, selon des sources sur place.

L’incident s’est produit aux environs de 20 heures (GMT, locale), a rapporté un témoin, indiquant que les flammes ont emporté des magasins de vente de vêtements et autres marchandises. Mais, aucune perte en vie humaine n’est signalée. 

Ces magasins sont notamment situés à proximité de Sitarail, la Société internationale de transport africain par rail, filiale de Bolloré Transport et Logistics, opérant sur les chemins de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.  

Pour l’heure, les causes de l’incendie restent inconnues. Toutefois, l’on soupçonne un court-circuit qui serait à la base de ce feu qui a décimé les commerces de ces marchands, qui avaient fait d’importants approvisionnements pour les fêtes. 

En mars 2020, des magasins en bande avaient été la proie de violentes flammes au niveau du marché d’Adjamé-Roxy, un espace abritant plusieurs commerces, causant d’énormes dégâts matériels. 

Euphrasie Yao engage les femmes leaders pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire

Euphrasie Yao, la première femme titulaire de la Chaire UNESCO en Côte d’Ivoire, a engagé mardi à Abidjan les femmes leaders à œuvrer pour la consolidation de la paix dans le pays, lors d’un atelier d’échanges sur les défis actuels en matière de promotion de la paix.

Cet atelier, organisé par la Communauté régionale pour l’autonomisation et la paix (CREA-PAIX), un instrument mis en place par la Chaire UNESCO dans le cadre de sa mission genre et paix, a vu la participation de plusieurs femmes leaders venues de divers horizons du pays.

La titulaire de la Chaire UNESCO en Côte d’Ivoire « Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoirs de Décisions », Mme Euphrasie Yao, a déclaré que « la soif de la paix » a guidé le fondement de CREA-PAIX et suscité leurs « dévouement sans cesse renouvelé au service de cette cause ».

« La paix n’est pas une passivité, elle est une activité », a soutenu Mme Euphrasie Yao, appelant à une adhésion massive des femmes et des jeunes à œuvrer pour la paix en s’y dédiant « corps et âme à 100% » avec tous les partenaires au développement.  

«Être un spectateur passif face aux interactions des violences tue la paix qui est un mouvement d’ensemble et nul ne doit rester en marge de cette dynamique », a-t-elle fait observer. Toute chose qui explique son contact direct avec les femmes et les jeunes au sein des communautés.

Mahatma Gandhi a travaillé sur les individus, Mère Teresa, sur les familles mais « nous, nous avons choisi de travailler pour les communautés », car « nous sommes partis d’un constat général, (à savoir) qu’il y a des crises qui naissent au niveau des leaders», a-t-elle dit.

Selon elle, les leaders « ne sont pas les plus nombreux, mais malheureusement les conséquences (de leurs actes et opinions) sont subies par les populations » au sein des communautés où nous sentons des divisions. Alors, pourquoi ne pas prendre ces communautés en charge.  

Les femmes constituent des piliers de la paix. Et CREA-PAIX veut se baser sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, prise en 2000, qui stipule que pour une paix durable dans le monde, les femmes et les jeunes filles devraient être au centre de la recherche des solutions. 

La Côte d’Ivoire, fera-t-elle remarquer, a été le premier pays à faire un plan d’actions relatif à cette Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les autres pays viendront après l’Etat ivoirien, ce qui montre l’intérêt du pays à garantir la paix.  

Dialogue politique

Cet appel aux femmes leaders intervient dans un contexte où la Côte d’Ivoire traverse une crise née de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Des violences ont émaillé le scrutin causant des pertes en vies humaines, avec entre autres conséquences des responsables de l’opposition incarcérés.

La représentante spéciale du président de la Commission de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, Joséphine Mayuma, a salué la reprise du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, les partis politiques de l’opposition et la société civile, tenue lundi.

« Nous souhaitons une bonne fin à ce dialogue qui vient de reprendre où les enfants du pays vont pouvoir œuvrer encore une fois à la consolidation et au maintien de la paix » en Côte d’Ivoire, a déclaré Mme Joséphine Mayuma.

L’atelier, soutenu par le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire, a mis notamment un accent particulier sur le rôle de la femme dans le processus de consolidation de la paix dans le pays.

M. Bécaye Diarra, économiste principal, représentant la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, a salué l’initiative de CREA-PAIX qui implique les femmes dans des approches innovantes visant à instaurer une paix durable selon les réalités socio-culturelles.    

Une campagne « satisfaisante »   

Retraçant les grandes lignes de CREA-PAIX, lancée le 25 juillet 2019, Mme Euphrasie Yao, Conseillère spéciale auprès du président de la République chargée du genre, a souligné que CREA-PAIX est un instrument mis au service de la communauté pour préserver la paix.

« Nous avons formé des femmes leaders des confessions religieuses » qui ont travaillé au sein de leur communauté, musulmane, protestante, catholique… sur le thème « Et si la paix avait un coût ». Une formation qui les a outillées pour aller sur le terrain afin de promouvoir la paix, a-t-elle dit.

Il a été en outre organisé un webinaire intitulé « les femmes se positionnent pour la paix », en plein Covid-19, en août 2020, pour toujours impliquer les femmes qui viennent des différentes régions à cultiver ce sésame. Une publication sur Facebook a d’ailleurs enregistré à peu près 30 000 vues. 

Une formation destinée aux humoristes, a aussi permis de promouvoir la paix. A cela, l’on ajoute une formation d’étudiants à l’outil CREA-PAIX sur le campus et plusieurs webinaires avec des femmes leaders en médiation, les aidant à découvrir leur leadership en matière de paix.

Poursuivant, elle a noté que son staff a contribué au dialogue politique entre les femmes et à la sensibilisation sur la paix dans la région du Gbêkè (centre ivoirien) pendant une semaine, dans tous les départements.

En outre, des communications ont été faites au niveau des médias internationaux et locaux, avec la production d’un hymne en faveur de la paix intitulé l’Unité dans la diversité, portant le message qu’on peut être de divers partis politiques et régions et s’entendre.

Des messages via des vidéos en langues locales ont été aussi diffusés sur plusieurs canaux pour parler de la paix. « Satisfaite », Mme Euphrasie Yao s’est dite davantage déterminée à s’engager avec le soutien des femmes Ivoiriennes à « consolider les acquis de CREA-PAIX en 2021 ». « Le moment est favorable et ce moment, c’est maintenant ! », a-t-elle lancé. 

BAD: 24 millions de dollars pour l’expertise juridique des États en transition

Les Conseils d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) et du Fonds africain de développement (Fad) ont approuvé un don de 16 millions d’Unités de Compte (UC), soit 24,2 millions de dollars, pour renforcer l’expertise juridique et les capacités de négociation des États africains en transition.Les fonds, provenant de la Facilité d’appui à la transition du FAD, fourniront un financement supplémentaire et une flexibilité opérationnelle grâce auxquels la banque pourra aider les pays membres régionaux (PMR) éligibles et confrontés à des problèmes de fragilité à renforcer leur résilience.

L’assistance juridique fournie devrait renforcer l’expertise juridique et la capacité de négociation des pays en matière de gestion de la dette et de litige; gestion et sous-traitance des ressources naturelles et des industries extractives; accords d’investissement et transactions commerciales et commerciales connexes, explique le document.

Ce large éventail de soutiens aux pays en transition garantit que ces pays négocient des accords qui offrent des avantages financiers et non financiers plus importants aux gouvernements et à leurs citoyens.

Cela contribuera à améliorer le climat général de gouvernance et d’investissement et à faciliter les investissements dans les services et la fourniture d’infrastructures, ainsi qu’à attirer les investissements privés.

Sénégal: l’explosion d’un puits de gaz crée la panique

L’incendie samedi d’un puits de gaz dans la région de Thiès, à 70 km de Dakar, donne encore des sueurs froides aux populations riveraines.L’incendie s’est produit le week-end dernier dans la localité de Gadiaga. Selon l’APS, le test d’un ancien puits de gaz naturel dénommé SA2, qui n’était plus productif, s’est soldé par une découverte de gaz, à environ 200 mètres des concessions du village de Dieuleuk, à Gadiaga, dans la commune de Notto Gouye Diama. C’est au moment où les techniciens essayaient de maitriser la fuite de gaz qu’il s’est produit une explosion sous l’effet de la pression et de l’oxygène.

Aucun dommage humain n’est cependant déploré. Mais les craintes demeurent au niveau des habitants après l’incident.

Arrivé sur les lieux lundi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a rassuré les populations riveraines sur le fait que l’incendie ne présente pas de risques pour elles. Il a salué le dispositif sécuritaire mis en place autour du site pour éviter que des personnes s’en approchent.

Le SA2 est un des 16 puits exploités depuis le début des années 2001 par la plateforme de la société Fortesa en consortium avec Petrosen, la société nationale du pétrole.

« La quantité de gaz consumée depuis le début de l’incendie est estimée entre 300 et 500 mètres cubes », d’après les estimations du directeur de production de Fortesa.

En dépit des assurances, les flammes de 4 à 5 mètres de haut étaient encore vivaces lors de la visite du ministre. Mais citant les techniciens du site, M. Sall note qu’il n’y a aucun risque d’explosion dès lors que tout le combustible qui sort du puits est consumé au fur et à mesure.

Toutefois, il déclare ne pas pouvoir se prononcer sur un délai pour l’extinction des flammes. Celle-ci dépendra selon lui de l’expertise et des moyens qui seront mobilisés.

Expert en sécurité incendie, le colonel Mamadou Fofana a déclaré ce mardi dans le quotidien L’Observateur que le « feu est loin d’être éteint » vu qu’il « y a des risques d’explosion secondaire et la projection des installations ».

Si le pompier à la retraite pointe « un problème de pollution atmosphérique avec des gaz toxiques », il prévient aussi contre le risque de voir des gaz « atteindre la nappe ».

En revanche, le ministre Abdou Karim Sall répète dans L’Observateur que « la situation est sous contrôle et il ne peut y avoir de débordement ».

Mais pour prévenir ce genre de danger à l’avenir, « nous allons passer en revue le plan de gestion environnemental et voir les recommandations faites pour mieux accompagner la gestion de ces sites qui peuvent être considérés comme dangereux », préconise-t-il.

Mali : 143 kg d’or saisis sur la route de la Guinée

La douane malienne a saisi une cargaison de 143 kilos d’or, d’une valeur estimée à plus de 4 milliards de FCFA, cachée dans une voiture en partance pour la Guinée voisine, a appris APA mardi.« Cette saisie porte sur 88 lingots d’or qui pèsent 143 kilos », a déclaré le colonel Hamadou Sanogo, chef du bureau des enquêtes à la douane du Mali. Les 143 kilos découverts dans la nuit de samedi à dimanche étaient « destinés à être exportés à l’insu des agents de douane, ce qui aurait eu comme conséquence de perturber notre économie », a précisé le directeur général adjoint des douanes du Mali, le colonel-major Amidou Fakourou Bakagha.

Le Mali est le cinquième pays producteur d’or du continent, selon la Banque mondiale. Les sites de production, industriels et artisanaux, font de ce métal précieux le premier produit d’exportation du pays, selon la même source.

Les frontières étant cependant poreuses et l’économie largement dominée par le secteur informel, les saisies d’or sur les routes du Mali sont fréquentes.

Des étudiants de l’université Houphouët-Boigny d’Abidjan formés sur le projet professionnel

Des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), la plus grande du pays, ont bénéficié vendredi d’une formation sur le projet professionnel, visant à faciliter leur insertion dans le monde du travail.

 Cette formation, organisée par la Chambre de commerce européenne  (Eurocham) et financée par l’Union européenne (UE), a été assurée par l’expert en ressources humaines, Yves Koby. 

Il s’agit de favoriser des rencontres entre les jeunes et des cadres ou dirigeants d’entreprises pour qu’ils échangent sur l’adéquation formation-emploi afin que les étudiants aient conscience de ce qu’ils ont besoin de faire pour bien intégrer le marché du travail, a indiqué Emilie Griffiths, chef du projet. 

Selon Mme Emilie Griffiths, chef de ce projet dénommé « S’investir ensemble », l’on remarque qu' »il y avait pas mal de distance et de différences entre les formations qui sont données en Côte d’Ivoire et la réalité du marché du travail ».

M. Yves Koby a fait savoir que le projet professionnel contient une ambition et un rêve,  mais s’il n’y a pas d’actions qui accompagnent cela on reste à l’idée de projet. 

Tout d’abord dira-t-il, il faut se connaître sois-même. Ensuite, faire un bilan de ses compétences tout en faisant une liste de ses connaissances et de ses aptitudes et aussi de ses activités extra-scolaires. 

Il a conseillé les apprenants à établir les points forts et les points faibles de leur personnalité afin de savoir si leurs ambitions sont en phase avec leurs aptitudes pour réaliser avec efficacité leurs ambitions. 

Toutefois, fera-t-il remarquer, « un projet professionnel n’est pas gravé dans le marbre ». Des opportunités et l’évolution de l’environnement peuvent nous amener à recadrer ses objectifs. 

Citant le penseur Sénèque qui dit qu' »il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait pas où aller », il a souligné qu’il faut engager sa volonté et être réaliste parce que les choses sont dynamiques. 

« Il faut oser pour réaliser son ambition »,a déclaré l’expert, faisant remarquer aux jeunes que « l’avenir, ce n’est pas tant ce que l’on espère, c’est ce que l’on construit ». 

Le consultant a par ailleurs instruit les étudiants sur le curriculum vitae, invitant ces derniers à jouer sur le relationnel et à s’inscrire sur des sites Web d’emploi pour s’offrir des opportunités d’embauche. 

Pour ouvrir la formation au monde de l’entreprise, l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a créé en 2013 un service des stages et de l’insertion professionnelle. 

Le professeur Lassiné Ouattara, chef de service adjoint du service des stages de l’insertion professionnelle à l’Université Félix Houphouet-Boigny, accompagnait ces étudiants pour cette formation. 

Les étudiants bénéficiaires sont issus de l’UFR des sciences juridiques et administrations politiques, et de l’UFR Information communication et arts de l’université Félix Houphouët-Boigny, a-t-il renseigné.  

Depuis 2013, plus de 3.000 étudiants ont été mis en situation de stage, selon M. Ouattara qui a mentionné qu’ils font des stages parfois en alternance ou au sein de certaines structures de l’université. 

Eurocham assure la mise en oeuvre de ce projet dont la troisième composante vise à rapprocher les jeunes du marché de l’emploi afin de favoriser leur employabilité et impliquer le secteur privé à assurer l’adéquation formation-emploi.

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’université Félix Houphouët-Boigny, le 17 décembre 2013, pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formations adaptées aux besoins en compétences des entreprises.   

Côte d’Ivoire: un arbre de Noël au profit de 1.000 enfants au palais présidentiel

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a au travers de sa Fondation Children of Africa, offert vendredi des cadeux à plus de 1 000 enfants pour la fête de Noël, lors d’un arbre de Noël tenu dans les jardins du palais présidentiel.Plusieurs enfants dont l’âge oscille entre 3 et 9 ans, réunis dans un parc de jeux géant, aux couleurs de Noël, étaient visiblement très heureux de partager ces moments magiques. Ils ont eu droit à des stands de goûter et des prestations d’artistes venus les égayer.

Malgré la Covid-19, « nous vous avons préparé une fête toute aussi belle, pour rester conforme à notre tradition de plus de 20 ans, d’offrir chaque année de meilleurs arbres de Noël à des milliers d’enfants », a dit Nadine Sangaré, directrice de Chidren or Africa, représentant la Première dame, Dominique Ouattara, dans un discours. 

En plus de cela, assurera-t-elle, Children of Africa organisera des arbres de Noël éclatés dans diverses localités du pays pour le bonheur des enfants. L’ONG prévoit toucher cette année 2020 quelque 15.000 enfants, au total, à travers le pays.  

Selon Mme Nadine Sangaré, « Noël est un moment de joie pour les enfants » et chaque année,  quel que soit le milieu social dont il est issu, devrait vivre des moments de bonheur pendant les fêtes de Noël.

A cette occasion, le palais de la présidence de la République a ouvert ses portes à ces enfants, accompagnés de leurs parents, offrant un instant de rêve et un arbre de Noël féerique avec des attractions, des jeux et des animations de clowns. 

Pour cette fondation, créée par Mme Dominique Ouattara, « en plus d’être une fête de partage, Noël est véritablement la fête de l’amitié et de l’amour ». Ce qui explique, l’invitation d’enfants de divers horizons.

Outre cet arbre de Noël, Children of Africa, prépare d’autres cadeaux au profit de 14.000 enfants vivant dans toute les régions de la Côte d’Ivoire. Et ce, grâce aux contributions de généreux donateurs et des bénévoles de la Fondation. 

Les enfants de la commune de Songo, une banlieue située à l’Ouest d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, étaient cette année les invités d’honneur de l’arbre de Noël de la Fondation Children of Africa. 

Accord entre le gouvernement ivoirien et la FAO pour développer les chaînes de valeur du riz

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture Gaoussou Touré et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé mercredi à Abidjan un accord pour développer, au travers d’un projet, les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire.Ce projet intitulé « Renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) », vise le partage de connaissances entre la République de Corée, les Philippines, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire. 

D’un coût global de 1,27 million de dollars US soit 683,38 millions de Fcfa, il a pour objectif, selon le représentant de la FAO, Samy Gaiji, d’améliorer la capacité locale de production des pays bénéficiaires et de développer des chaînes de valeur du riz compétitives et inclusives.

Il vise en outre à apporter, au profit de la Côte d’Ivoire, un soutien à la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030 (SNDR 2020-2030), et à renforcer les instituts de recherche et de formation sur le riz. 

Le projet vise également à former des formateurs chargés de diffuser les connaissances et l’expérience aux parties prenantes clés, notamment les petits exploitants agricoles en intégrant la dimension genre par l’intermédiaire d’une institution nationale désignée. 

En 2014, la République de Corée a engagé un projet quinquennal de coopération Sud-Sud qui a permis d’améliorer les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire. Mais, en dépit des activités réalisées, il reste des gaps à combler dans le secteur.

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture qui s’est réjoui de la signature de cet accord entre la FAO et l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé qu’il s’agit de faire des riziculteurs des agents économiques à part entière. 

L’objectif de son département ministériel, dira-t-il, est de permettre que les acteurs de la filière fassent « des affaires rentables, durables, fructueuses », car la riziculture en Côte d’Ivoire reste « traditionnelle avec moins de 0,5 ha ». Il projette de ce fait 5 ha pour chaque riziculteur. 

« Sur les superficies qui sont emblavées, il n’y a que 4% qui sont irriguées, or là où les pays ont réussi la riziculture dans le monde, on a réussi la maîtrise de l’eau », ce qui constitue un « enjeu capital », a-t-il ajouté.

Grâce à ce projet mis en oeuvre directement par la FAO sur une période de 36 mois, la Côte d’Ivoire bénéficiera d’une assistance des organisations rizicoles coréennes et internationales pour renforcer les capacités des experts nationaux, des instituts de recherche et de formation.

Dans le cadre de la  coopération technique pour le biennium 2020-2021, la FAO dégagera 150 000 dollars US (80,75 millions Fcfa) pour le financement d’un projet sur la revitalisation du système semencier du riz en Côte d’Ivoire.

Ce projet est « en cours de finalisation et sera opérationnel dans le premier trimestre de l’année 2021 », a annoncé le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, M. Samy Gaiji, assurant que son institution « restera attentive aux besoins d’assistance technique ». 

L’Afrique doit accroître les investissements pour atteindre les objectifs de développement

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Af’Sud : le « Projet de réconciliation » menacé (fondation)

Le « Projet de réconciliation » nationale doit être mené par l’Etat lui-même, faute de quoi il risque d’échouer, selon la Fondation Desmond Tutu.Cette structure, dirigée par le prix Nobel de la paix et Archevêque anglican à la retraite, Desmond Tutu et son épouse, a fait cette déclaration mercredi lors de la Journée de la réconciliation nationale qui est célébrée chaque 16 décembre.

Pourtant, lundi dernier, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que la réconciliation peut être réalisée en Afrique du Sud si les citoyens se tendent la main en apprenant à se parler dans leurs langues respectives, pour une communication et une compréhension faciles.

La fondation a déclaré que la suggestion du président n’est pas la bonne pour parvenir à la réconciliation dans un pays toujours déchiré par l’injustice raciale et les inégalités socio-économiques, 26 ans après la fin du règne de la minorité blanche sous l’apartheid.

« L’Etat doit créer le cadre et fournir les matériaux pour que la société civile puisse contribuer de manière significative à tisser un tissu compatissant et inclusif de cause commune pour une nation unie », a estimé la fondation.

Elle a aussi appelé l’Etat à redécouvrir de toute urgence son intégrité aux yeux de la population, en démontrant « sa volonté et la capacité de lutter contre la corruption, la mauvaise administration, la prestation de services inadéquats et les niveaux obscènes d’inégalités sociales ».

 

« A défaut, le projet de réconciliation à long terme de l’Afrique du Sud risque d’échouer complètement et, avec lui, la réputation mondiale du pays comme étant un phare d’espoir dans un monde de division », a-t-elle indiqué.

La Fondation Tutu a reconnu que les défis auxquels l’Afrique du Sud est confrontée ne peuvent être sous-estimés car ils sont immenses.

« Un pays défini par son histoire de nantis et de démunis, et de patriarcat, a (par négligence) fait peu de progrès pour uniformiser les règles du jeu », a observé notre source, accusant que les intérêts politiques sont jusqu’ici tenus au-dessus des intérêts du peuple.

Et de regretter : « Des millions de Sud-Africains vivent dans la misère et la pauvreté abjecte, et presque tous sont noirs. Il n’y a pas eu de dividende de liberté pour eux en termes de qualité de vie et l’urbanisation rapide a sans doute rendu les choses plus difficiles ».

L’organe a également souligné que « les plans de l’Etat pour procéder à la restitution des terres et les réformes se sont avérés extrêmement lents à mettre en œuvre ».

« Le résultat, a constaté la Fondation Tutu, est que le modèle biaisé de propriété foncière hérité du passé reste pratiquement intact, la majorité des Sud-Africains étant exclus et l’Etat sous une pression croissante pour agir ».

L’Ethiopie rétablit les télécoms et l’électricité au Tigré

Les services de télécommunications et d’électricité ont été rétablis dans diverses villes de la région agitée du Tigré, après que le gouvernement fédéral a réparé les graves dommages causés à ces infrastructures.Addis-Abeba a accusé les forces rebelles du TPLF d’avoir causé de graves dommages à ces infrastructures et provoqué une panne d’électricité et une interruption des services de télécommunications dans la région.

Les experts techniques d’Ethio Telecom ont réussi à récupérer des images de caméras de vidéosurveillance dans les locaux du centre central de Mekelle, qui montrent des hommes masqués entrant dans l’enceinte et coupant l’alimentation électrique pendant que les forces spéciales de Tigré maîtrisaient les gardes de la compagnie protégeant l’enceinte.

Depuis le 12 décembre 2020, Ethio Telecom a déclaré que les services vocaux mobiles dans la ville de Mekelle et Maiychew avaient été rétablis, en plus de Dansha, Humera, Maikadra, Turkan, Maytsebri, Korem et Alamata.

Les villes et villages situés entre Mekelle et Alamata ont subi des pannes de courant en raison de dommages aux conducteurs et aux isolants sur les lignes de transport d’électricité.

Grâce aux efforts coordonnés de deux équipes techniques, en plus de Mekelle et des villes environnantes, l’électricité a également été rétablie dans le nord-est du pays, notamment dans les zones de Metema, Humera et Welkayit.

Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la création d’un ministère en charge de la réconciliation

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a prêté serment lundi pour un nouveau quinquennat dans le cadre de la troisième République, a annoncé la création d’un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les « prochains jours » afin de consolider la cohésion sociale. M. Ouattara s’exprimait dans un discours à l’occasion d’une cérémonie solennelle de sa prestation de serment au palais présidentiel d’Abidjan.  

«  Afin de consolider davantage la cohésion nationale, j’envisage de créer un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les prochains jours. Ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation de nos actions avec pour objectif le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation des filles et des fils de notre cher Côte d’Ivoire  », a déclaré M. Ouattara devant plusieurs chefs d’Etat de la sous-région.

 Par ailleurs, le président ivoirien a dit avoir instruit son premier ministre afin de reprendre le dialogue politique avec les partis d’opposition  « pour mettre en œuvre les recommandations  de la CEDEAO relatives à la commission électorale indépendante dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021». 

M. Ouattara à conclu son adresse en invitant les partis politiques ivoiriens  « à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à tous pour aboutir à la décrispation du climat politique par le dialogue ».  Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel dans une audience solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

 Cette cérémonie de prestation de serment qui s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et plusieurs représentants d’institutions internationales, ouvre ainsi pour M. Ouattara, un nouveau mandat de cinq ans de le cadre de la troisième République ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: Soungalo Cissé élu président de l’association des contrôleurs aériens

Les organes statutaires de l’Association professionnelle des contrôleurs aériens en Côte d’Ivoire (APCACI) ont été renouvelés samedi à Abidjan, lors d’une Assemblée générale élective, qui a porté Soungalo Cissé à la présidence de l’organisation.M. Soungalo Cissé, seul candidat au poste de président, a été élu avec 30 voix sur 31 votants, à l’issue d’une Assemblée générale de l’APCACI dans les locaux de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), à Abidjan. 

Il succède à Wickel Yannick Elidjé, en poste depuis 2018. Élu pour un mandat de trois ans, M. Cissé compte « repositionner le métier de contrôleur aérien » en Côte d’Ivoire et faire le plaidoyer pour une « revalorisation » de leur rémunération afin que ce métier puisse retenir ceux qui l’embrassent. 

M. Allou Amalaman a été élu trésorier général. En outre, un commissaire aux comptes et son adjoint ont été élus lors de cette Assemblée générale élective. Cependant, le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu pour défaut de candidature. 

Cette Assemblée générale a vu la participation de la hiérarchie de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), de l’ASECNA de la SODEXAM, société d’Etat chargée de gérer les services de contrôle de la circulation aérienne, de sécurité incendie et de la météorologie aéronautique. 

Les contrôleurs aériens représentent un maillon essentiel dans la gestion du trafic aérien. Ils sont les aiguilleurs du ciel et grâce à eux, tous les avions peuvent atterrir et partir du pays en toute sécurité.

Le défi majeur de ce secteur, en croire Mme Sandrine Gnassou, sous-directrice de la circulation aérienne et des télécommunications aéronautiques, représentant le directeur général de l’ANAC, Sinaly Silué, est de « moderniser » les outils de gestion du trafic aérien. 

Outre le radar, « l’ASECNA est en train de mettre en œuvre de nouveaux systèmes de surveillance basés sur les satellites », a souligné Mme Gnassou, craignant que la pandémie de la Covid-19 joue sur les résultats attendus. 

La Côte d’Ivoire, toutefois, est « à la pointe de la technologie et a l’un des meilleurs taux de conformité avec la réglementation internationale au niveau de l’Afrique », a-t-elle assuré,  avant d’ajouter que le pays se trouve dans le top 10 et a tous les atouts pour réussir les prochains défis.  

Selon Mme Joceline Aby épouse Djia, chargée du contrôle en route à l’ASECNA, à Abidjan, le dernier investissement de l’organisation continentale est de pouvoir fournir les services de la circulation aérienne avec la technologie ADS-B satellitaire.

La technologie ADS-B satellitaire (Automatic Dependant Surveillance-Broadcasting) est un mode de navigation par satellite qui permet de gérer le trafic au sol et en vol en région océanique et continentale éloignée. Elle permet également de disposer d’un visuel nécessaire et des informations détaillées de l’ensemble du trafic aérien. 

« On a cet équipement que l’ASECNA a acquis et que nous sommes en train de domestiquer et maîtriser pour une bonne utilisation afin que les usagers (compagnies aériennes) soient satisfaits », a-t-elle poursuivi. 

Le président sortant, Yannick Elidjé a félicité M. Cissé, membre du bureau exécutif précédent, pour sa « brillante élection ». Il s’est dit convaincu que « son sens de dévotion » lui permettra de mobiliser les contrôleurs aériens pour réussir sa mission.  

Les contrôleurs de la circulation aérienne sont estimés à plus d’une soixantaine en Côte d’Ivoire. A Abidjan, l’on dénombre 43 contrôleurs aériens, à San-Pedro 7, Bouaké 6 et Yamoussoukro 6. 

Côte d’Ivoire: la 1ère Dame lance la campagne 2021 de lutte contre les violences faites aux enfants

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a lancé vendredi à Abidjan la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants, lors d’une cérémonie en présence de partenaires au développement. »Cette campagne épouse parfaitement mon engagement à la protection des enfants », a dit Mme Dominique Ouattara, la présidente de la Fondation Children of Africa, marraine de l’événement. 

Les violences, fera-t-elle remarquer, génèrent des traumatismes et laissent des stigmates dramatiques chez les enfants. C’est pourquoi il est impérieux de braquer les projecteurs sur ce drame. 

Sensible à la cause des enfants maltraités, orphelins et vivant dans la rue, Mme Dominique Ouattara a créé en 1998 un foyer d’accueil appelé la case des enfants avant de mettre en place sa fondation dans le but de formaliser ses actions d’aide aux enfants.

Inès Gouanou, la présidente du Parlement des enfants a fait observer que les enfants souffrent encore de violences de tous genres et l' »on ne doit plus garder le silence » face à ce phénomène.

Elle a relevé que les troubles liés à l’élection présidentielle ivoirienne a entraîné une perturbation des cours dans les écoles. En outre, le Parlement des enfants demande « des actes forts pour que les choses changent ».

La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ly-Ramata Bakayoko, a  salué à cette occasion les partenaires au développement dont les appuis financiers contribuent de « façon significative à la protection des droits des enfants et des femmes ». 

L’Unicef accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette campagne. L’institution qui célèbre d’ailleurs ses 74 ans ce jour, apporte un appui considérable dans la prise en charge des enfants vulnérables surtout dans le contexte de Covid-19.

Marc Vincent, le représentant résident pays de l’Unicef a indiqué que la Côte d’Ivoire fait partie des premiers États en Afrique à faire une enquête sur les violences faites aux enfants. 

Selon une enquête nationale sur les violences faites aux enfants et aux jeunes réalisée en 2018, il ressort que 71% des garçons et 47% des filles ont subi des violences physiques.

En outre, 19% des filles et 11% des garçons ont subi des abus sexuels avant 18 ans; et 40% des élèves  (garçons et filles) sont physiquement punis par les enseignants.

Cette campagne vient comme une réponse à la violence faite aux enfants. Pour l’édition 2021 le thème est : « Reinventons une Côte d’Ivoire sans violence faite aux enfants ». 

La campagne se déroulera sur six axes : création d’un groupe de réflexion de haut niveau sur la question  (1),  mobilisation des services du gouvernement (2),  média et communication.

La mobilisation du système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et les ONG constitue également un axe, ainsi que la mobilisation du secteur privé  puis la mobilisation des enfants et des jeunes.

Le lancement de la campagne s’est déroulé en présence de plusieurs épouses de membres du gouvernement et de présidents d’institutions dont Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre.

Côte d’Ivoire: le CNDH appelle le Gouvernement à renforcer le dialogue politique en l’élargissant à d’autres acteurs

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire appelle le gouvernement à « renforcer le dialogue politique en l’élargissement à d’autres acteurs », dans son rapport 2019 publié à l’occasion de l’édition 2020 de la Journée internationale des droits de l’Homme.

Au regard de l’état des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, le CNDH recommande au gouvernement de « renforcer le dialogue politique en l’élargissement à d’autres acteurs », indique le rapport 2019 de cette structure d’Etat qui œuvre pour la promotion, la protection et la défense des droits humains.

Pour une paix durable et la cohésion sociale dans le pays, le Conseil exhorte les autorités ivoiriennes à « œuvrer au retour à la table de négociation des partis et groupements politiques qui se sont retirés du dialogue politique ».

Chaque 10 décembre marque la Journée internationale des droits de l’Homme, une date où le CNDH sort son rapport sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Ce rapport intervient dans un contexte de crise postélectorale liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. 

Aux partis et groupements politiques, le rapport invite les leaders politiques à « s’impliquer dans le dialogue politique » qu’initie le gouvernement en vue d’un climat social apaisé. Depuis la période électorale, les relations entre le pouvoir et l’opposition sont dégradées.  

L’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 a occasionné des violences dans le pays, ayant fait officiellement quelque 87 morts avec de nombreuses violations des droits humains.

Concernant la liberté d’expression, « le CNDH note avec regret la résurgence des violences verbales et l’incitation à la haine entre divers acteurs politiques ainsi que la publication de données à caractère personnel via les réseaux sociaux », fait observer le rapport.

A l’occasion de la célébration du 72e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme, ce rapport sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire a été rendu public, lors d’une cérémonie à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien. 

La secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme, Aimée Zebeyoux, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, s’est félicitée pour la « qualité des concepts et des recommandations faites au gouvernement et aux institutions de la République de Côte d’Ivoire».

Selon la présidente du CNDH, le rapport assorti de recommandations est la compilation de faits observés ainsi que d’enquêtes, d’études et d’activités réalisées par le Conseil. Il est composé de quatre chapitres.

Le premier chapitre porte sur les droits civils et politiques (DCP), le second, lui, présente les droits économiques, sociaux et culturels (DESC), tandis que le troisième analyse les droits catégoriels et le quatrième évoque les droits dits de solidarité.

Un Prix national des droits de l’Homme est remis chaque 10 décembre, par le Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Ce prix a été remporté pour l’édition 2020 par l’Association des chrétiens pour l’abolition de la traite en Côte d’Ivoire (ACAT CI), une ONG qui a reçu un trophée et 1,5 million de FCFA.

Le thème pour l’édition 2020 de la Journée internationale des droits de l’Homme est « Covid-19 et l’importance de la solidarité communautaire ». Il vise à sensibiliser davantage les populations sur le respect des mesures barrières pour éviter la propagation de la maladie.  

Maroc : lancement de MEDI1 Podcast

Le groupe de médias Medi1, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé, à Tanger (Maroc), sa plateforme Podcast pour répondre aux nouveaux modes de consommation des médias sur le digital.L’application mobile Medi1Podcast, téléchargeable sur tous les smartphones, ainsi qu’à travers la plateforme numérique « medi1podcast.com », permet de découvrir des podcasts au contenu original et diversifié, accessibles dès aujourd’hui dans les catégories news, sport, culture, société et fiction avec des fréquences quotidiennes et hebdomadaires, informe la note.

Ces podcasts comprennent d’une part des contenus originaux natifs et d’autre part des produits phares connus du grand public de Medi1, radio et télévision, et réadaptés au format podcast, poursuit le document.

Cette nouvelle plateforme sur le marché audiovisuel numérique vise à apporter davantage d’innovation pour les auditeurs et internautes.

Le public peut, dès aujourd’hui, télécharger l’application Medi1Podcast et découvrir les premiers épisodes d’un contenu inédit, et s’abonner à ses podcasts favoris. Un contenu disponible également sur les plateformes Spotify, Apple Podcast et Google Podcast, conclut le communiqué.

Célébration à Abidjan de la 72e Journée internationale des droits de l’homme

La 72ème édition de la Journée internationale des droits de l’homme a été officiellement célébrée jeudi à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan autour du thème « Reconstruire en mieux, défendons les droits de l’homme ».Cette célébration qui a coïncidé avec la  « quinzaine des droits de l’homme » ( activité de promotion des droits de l’homme)  du Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), a enregistré la présence du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire et de plusieurs organisations œuvrant pour la promotion des droits de l’homme dans le pays .

 « Le gouvernement ivoirien œuvre inlassablement pour une amélioration constante de la situation des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire », a rappelé dans une adresse, Aimée Zebeyoux, la secrétaire d’Etat ivoirienne chargée des droits de l’homme.

 Selon Mme Zebeyoux qui représentait Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, il faut poursuivre les actions d’éducation « pour faire progresser » les droits de l’homme en Côte d’Ivoire. 

« Nous pouvons et devons agir au quotidien pour défendre les droits qui nous protègent tous et ainsi promouvoir l’appartenance de toutes les femmes et de tous les hommes à la famille humaine », a conseillé la secrétaire d’Etat réaffirmant la  « ferme volonté » des autorités ivoiriennes à  « garantir et à faire progresser » les droits de l’homme dans le pays.

 Avant elle, Namizata Sangaré, la présidente du CNDH a estimé que cette journée  « nous rappelle l’idéal commun que nous voulons pour la Côte d’Ivoire ».

Reconnaissante des efforts faits par les autorités ivoiriennes, elle a appelé l’exécutif ivoirien à poursuivre ses efforts dans la mise en œuvre des droits de l’homme.  « Nous  nous devons d’être dans nos vies quotidiennes des chevaliers des droits de l’homme  », a par ailleurs, exhorté Mme Sangaré.

De son côté, Philippe Poinsot, le coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire a appelé à l’édification d’une société inclusive  « qui ne laisse aucun ivoirien de côté  ».

 Auparavant M. Poinsot s’est inquiété de la croissance du niveau de vulnérabilité en milieu carcéral ivoirien en raison de la Covid-19 et a encouragé le gouvernement au respect des droits de l’homme.

La Journée internationale des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Cette journée permet de réaffirmer l’importance des droits de l’homme dans la reconstruction du monde et  d’insister sur la nécessité d’une solidarité mondiale.

Cameroun: Amnesty dénonce les «détentions arbitraires» d’opposants

Les arrestations, détentions arbitraires et poursuites devant les tribunaux militaires d’opposants qui se sont réunis pacifiquement, « sont le dernier épisode de la répression des autorités camerounaises contre les voix dissidentes depuis fin septembre », a déclaré Amnesty International dans un communiqué parvenu mercredi à APA.« Sur au moins 500 personnes arrêtées en lien avec les manifestations du 22 septembre – en majorité des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) – au moins 160 sont aujourd’hui en détention. Parmi elles, 13 ont été condamnées à des peines de prison ferme par des tribunaux civils, et 14 ont été renvoyées devant un tribunal militaire », souligne l’ONG des droits humains.

A l’appel du MRC, le parti de Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya, des manifestations avaient été programmées dans plusieurs villes du Cameroun le 22 septembre dernier. Mais « elles ont été interdites par les autorités, et suivies par des arrestations et des détentions arbitraires », d’après Amnesty.

Citant les avocats, l’ONG rapporte qu’au 25 novembre dernier, au moins 160 personnes étaient toujours en détention dans les villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam et Nkongsamba. « Les avocats ont déposé 45 recours pour que ces personnes ne soient pas détenues provisoirement dans l’attente de leur procès, mais ils ont été automatiquement rejetés », rapporte-t-elle.

Ainsi, huit personnes ont été condamnées le 17 novembre par le tribunal de première instance de la ville de Mfou (Centre) à deux ans de prison, après avoir été déclarées coupables « des délits d’attroupement, de réunions et manifestations publiques, et de rébellion en groupe ». Cinq personnes ont été condamnées le 6 novembre à quatre mois de prison dans la ville de Nkongsamba (Ouest) pour tentative de manifestation publique.

Par ailleurs, l’assignation à résidence de Maurice Kamto a été levée ce mardi en début de matinée. Pendant plus de deux mois, une vingtaine de policiers et gendarmes se relayaient autour du domicile de l’opposant.

En revanche, souligne Amnesty, au moins 45 autres militants de son parti arrêtés le 22 septembre, ont été inculpés pour « tentative de révolution », « rébellion », « attroupement aggravé » et « défaut de carte d’identité » par le tribunal militaire de Yaoundé, et placés en détention provisoire à la prison centrale de la ville. C’est le cas notamment de Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto, et de Alain Fogue Tedom, trésorier national du MRC.

« Les autorités doivent mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires massives et libérer immédiatement les prisonniers de conscience », a ainsi appelé Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

De même, les « actes de torture ou autres souffrances infligées par les agents de la DST (Division de la surveillance du territoire) à des personnes arrêtées doivent faire l’objet d’une enquête impartiale et indépendante et les principaux responsables identifiés et sanctionnés », a-t-il ajouté.

Nigeria : les personnes âgées, « victimes invisibles » de Boko Haram

Les personnes âgées « souffrent de façon particulière » du conflit qui sévit depuis près de dix ans dans le nord-est du Nigeria, selon Amnesty International.« Beaucoup d’entre elles sont mortes de faim chez elles ou y ont été massacrées. D’autres ont dépéri et ont perdu la vie alors qu’elles étaient détenues de façon illégale par des militaires dans des conditions déplorables », a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport publié mardi 8 décembre.

Le document de 67 pages, intitulé « Mon cœur saigne : La vie des personnes âgées face au conflit, au déplacement et à la détention dans le nord-est du Nigeria », montre comment les personnes âgées, des hommes comme des femmes, ont été « victimes d’atrocités par le groupe armé Boko Haram et par l’armée nigériane, sans qu’aucun responsable présumé de ces actes n’ait rendu des comptes ».

Il dénonce également le fait que la réponse humanitaire néglige « systématiquement » les personnes âgées déplacées, sachant que de nombreux villages dans les zones contrôlées par Boko Haram sont « essentiellement peuplés » par celles-là. Mais elles « n’ont pas pu fuir ou ont choisi de rester pour continuer à cultiver leur terre ».

En outre, affirme l’ONG des droits humains, la réponse humanitaire ne s’occupe de leur cas qu’« après coup », alors qu’elles « sont menacées de tous les côtés » dans ces villages.

« Boko Haram pille leurs maisons et empêche souvent les femmes âgées de se déplacer, ce qui constitue une difficulté pour que les familles puissent gagner de l’argent et se nourrir. Le groupe armé kidnappe ou assassine également leurs enfants et petits-enfants, et va parfois torturer ou tuer les personnes âgées elles-mêmes », dénonce encore Amnesty.

« Ce sont des agissements qui constituent des crimes de guerre et peut-être même des crimes contre l’humanité », a qualifié Joanne Mariner, directrice sur les situations de crise à Amnesty International.

Elle souligne également que « l’armée nigériane, à son tour, a abattu à maintes reprises des personnes âgées chez elles lors d’opérations menées dans des villages situés dans des zones contrôlées par Boko Haram ».

« De plus, des milliers de personnes âgées détenues dans des conditions sordides par l’armée ont été traitées sans dignité, et pour des centaines d’entre elles jusque dans la mort. Ces agissements constituent également des crimes de guerre et peut-être même des crimes contre l’humanité », a indiqué Mme Mariner.

Afrique: plaidoyer pour l’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires

Les organisations qui luttent contre la faim et la malnutrition en Afrique, doivent relever le défi de l’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires, a affirmé, ce mardi à APA, un expert.« L’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires est un point sur lequel nos organisations comme Action contre la faim et World vision (…) travaillent depuis un certain nombre d’années, souvent se référant à des textes de politiques existantes pour voir dans quelles mesures ils sont sensibles aux questions et aux enjeux nutritionnels », a expliqué Cédric Bernard, Conseiller technique sécurité alimentaire et moyens d’existence au Bureau régional d’Action contre la faim basé à Dakar et qui couvre l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Il prenait part à un webinaire consacré aux résultats des travaux initiés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’intégration de la nutrition dans les secteurs clés de production, à savoir l’agriculture, la pêche, la pisciculture et la foresterie.

L’animation et la coordination du processus dans les pays ciblés par ce projet ont été réalisées par Action Contre la Faim (ACF), principalement sous forme de webinaires. L’objectif est de contribuer à développer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux pour optimiser la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes et des investissements afin d’accélérer les progrès dans la lutte contre la malnutrition.

Selon Cédric Bernard, l’idée est de discuter de l’approche innovante pour essayer d’intégrer les aspects nutritionnels dans les systèmes alimentaires et dans les secteurs qui ont un lien avec l’agriculture, mais plus spécifiquement les secteurs de la production végétale, de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de la foresterie.

« Il était question d’essayer de repartir à la fois des aspects théoriques mais également des aspects pratiques pour voir comment dans les projets et les programmes en cours et à venir, on peut intégrer ces aspects là pour avoir un impact en termes de résultats probants », a ajouté le conseil d’ACF.

Il s’agit également de préparer le terrain pour l’intégration des interventions agricoles sensibles à la nutrition au sein des programmes, des politiques et des projets locaux, nationaux et régionaux. En outre, ce processus contribuera à l’atteinte de l’objectif stratégique 1 de la FAO qui vise à « éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition».

Car, a indiqué Dr Abdou Badiane, expert en nutrition au bureau de la FAO-Sénégal,  « (…) la Covid-19 nous a montré qu’on doit travailler autrement en se basant sur nos produits avant d’aller voir ailleurs. (…) Si on parvient vraiment à maitriser (…) une bonne production et une bonne accessibilité des différents aliments, on peut aller vers une bonne alimentation, en tout cas pour les Sénégalais».

Initié depuis avril 2020 par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce processus de consultations régionales implique sept pays d’Afrique francophone subsaharienne : le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Tchad.

Sénégal : le père d’un migrant décédé condamné à un mois ferme

Trois pères de famille ont été reconnus coupables mardi par le tribunal de Mbour, à 80 km de Dakar, de mise en danger de la vie de leurs enfants en les embarquant sur des pirogues à destination de l’Europe.Le juge n’a pas suivi la volonté du procureur. Il avait requis deux ans d’emprisonnement contre les trois parents dont celui de Doudou Faye, cet adolescent qui caressait le rêve de devenir footballeur professionnel en Europe avant de mourir en octobre dernier sur les eaux de l’émigration dite clandestine. Ses co-prévenus ont eu moins de peine, vu que leurs enfants sont des rescapés.

Mais les trois contrevenants sont tous condamnés à deux ans dont un mois ferme. Le tribunal les a relaxés du délit de complicité de trafic de migrants avant de retenir l’infraction de mise en danger de la vie d’autrui.

Le cas tragique du jeune Doudou a suscité émotion et indignation au Sénégal, et à l’étranger. Son père avait payé 250.000 FCFA à un passeur sans parler du projet à la mère de l’adolescent. Pour le procureur, ceux qui ont laissé partir leurs enfants dans ces conditions ont fait preuve de grave négligence en organisant leur voyage.

Depuis quelques mois, les départs reprennent de plus belle, depuis les plages de Mbour, Dakar ou encore Saint-Louis. Des dizaines de candidats au voyage sont entassés sur des pirogues surchargées qui tentent de rejoindre l’Espagne en dépit de conditions météorologiques  difficiles dans l’Atlantique en cette période de l’année.

Les récits dramatiques se succèdent dans les journaux : des embarcations qui prennent l’eau, des moteurs en surchauffe et des pêcheurs ramenant des corps.

Face à cette recrudescence, le président Macky Sall a instruit le mois dernier les ministres concernés et des forces de défense et de sécurité à veiller « sur la nécessité impérative et systématique de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime national, et particulièrement du littoral ».

An 27 décès FHB: le Rhdp et le Pdci se recueillent à la paroisse Saint-Jean d’Abidjan

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié), se sont recueillis lundi, successivement, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, en commémoration du 27e anniversaire du décès de Félix Houphouët-Boigny, dont ils se réclament de l’idéologie politique.Le Rhdp, conduit par son directeur exécutif, Adama Bictogo, a rendu hommage à feu Félix Houphouët-Boigny, lors d’une messe d’actions de grâces, dans la matinée, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, où étaient présents des membres du gouvernement et d’institutions.

Pour M. Adama Bictogo, cette messe de commémoration « permet à tous les Ivoiriens de se souvenir de ce grand homme de paix, le père de la nation ». Le Rhdp, « habité de ses vertus de paix, de dialogue et de tolérance », vient ainsi célébrer sa mémoire. 

Il a fait observer que l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara, « fut le seul Premier ministre de feu Félix Houphouët-Boigny (…) et est le prolongement de l’houpouëtisme », insinuant qu’il est l’héritier politique de celui qui fut le premier président ivoirien.

L’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Pdci, le parti politique fondé par feu Félix Houphouët-Boigny, a pris part à une messe d’actions de grâces en hommage à son mentor, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, dans l’après-midi avec des cadres et partisans de sa formation. 

Le Pdci et le Rhdp qui se réclament de l’houpouëtisme, les idéologies du premier président ivoirien, sont aujourd’hui opposés sur le plan politique. Autrefois, alliés ils co-géraient les affaires du pays, mais actuellement chacun cherche à contrôler le pouvoir d’Etat. 

M. Alassane Ouattara, président du Rhdp a été réélu à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, des joutes électorales récusées par le Pdci et d’autres partis de l’opposition, estimant que sa candidature était illégale et les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible.

L’opposition avait appelé à la désobéissance civile et à un boycott actif de l’élection présidentielle, ce qui a créé des violences et des pertes en vies humaines. Le 11 novembre, MM. Bédié et Ouattara se sont rencontrés, ce qui a brisé le mur de glace.

Les deux personnalités politiques ont convenu de se parler aux fins de trouver une issue à la crise liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. L’opposition exige la libération de certains de ses leaders, incarcérés suite à la mise en place d’un Comité national de transition, sensé se substituer aux institutions en place.