Burkina: la lutte contre les inégalités au cœur de la stratégie nationale genre 2020-2024

Le ministère burkinabè de la Femme et ses partenaires ont validé le nouveau projet de la Politique nationale genre (PNG) 2020-2024, dont l’objectif principal, selon les acteurs, est de lutter contre les inégalités, a constaté APA samedi à Ouagadougou.«La question de la prise en compte du genre dans le processus du développement demeure une priorité pressante dans le Plan national de développement économique et social (PNDES, référentiel de développement)», a affirmé la représentante de la ministre en charge de la Femme, Congo Hariguietta, par ailleurs chargée de missions dudit département.

Mme Congo s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de l’atelier national de validation du projet de la stratégie nationale genre 2020-2024.

Selon elle, la PNG se fonde sur des engagements internationaux, régionaux et nationaux pris par le Burkina Faso qui vise à terme, la construction d’une  «société débarrassée de toutes les formes d’inégalités et d’iniquités de genre et qui assure à l’ensemble de ses citoyens et concitoyennes, les sécurités essentielles pour leur épanouissement social, culturel, politique et économique».

La chargée de mission a rappelé que le  lancement du processus d’élaboration de la nouvelle Stratégie nationale genre (SNG) s’est déroulé le 3 décembre dernier et que ses grands axes et  orientations  ont été formulés pour la promotion du genre dans les cinq prochaines années.

Hariguietta Congo a affirmé que les résultats attendus de la rencontre  constituent un enjeu stratégique et un tournant décisif pour la promotion du genre  et a invité les participants à un examen sans complaisance du document soumis à leur appréciation.

La représentante de la ministre en charge de la Femme a rappelé que  les prochaines étapes à l’issue de l’atelier de validation, sont  entre autres, la  prise d’un arrêté pour l’adoption du document de la SNG, l’élaboration  d’une stratégie de communication  et d’un plan d’action triennal 2020 -2022, la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du projet.

Le Burkina Faso a élaboré en juillet 2009 la Politique nationale genre (PNG) pour lutter contre les inégalités et les iniquités entre les hommes et les femmes dans le pays.

Le footballeur Mbaye Diagne délesté de 27 millions par deux caissières d’une banque

Deux caissières de la Banque Islamique du Sénégal, en service dans deux agences de Dakar, ont été déférées au parquet pour avoir soustrait frauduleusement 26. 950. 000 F CFA du compte de l’attaquant des Lions du football, Mbaye Diagne, rapporte ce vendredi le quotidien L’Observateur.Accusées d’association de malfaiteurs, d’extorsion et de détournement de fonds, au préjudice de Mbaye Diagne dont la gestion du compte est confiée à sa sœur, les deux caissières ont reconnu devant les gendarmes avoir agi de connivence et de manière séquentielle pour mettre la main sur le magot.

Tout a débuté le 14 décembre, quand en parcourant le relevé bancaire de son frère, la sœur du footballeur qui venait d’effectuer un retrait de deux millions de FCFA se rend compte d’une ponction de six millions faite son insu. Alertés, les responsables de la banque font leurs crépiter leurs ordinateurs et identifient une de leurs caissières comme l’auteur du retrait frauduleux.

La mise en cause nie dans un premier temps, puis reconnait son indélicatesse avant de l’expliquer par un besoin d’argent pour soigner sa mère malade. Apparemment compréhensive, la sœur du footballeur convoque la caissière à une séance d’explication à son domicile. Le jour j, elle se rend au rendez-vous qui s’avère un piège : préalablement alertés les gendarmes l’y attendaient de pied ferme.    

Cuisinée à la brigade de gendarmerie où elle a été conduite manu militari, la caissière révèle que les six millions ne sont que le 3ème acte d’une série de ponctions effectuées successivement le 24 novembre 2019 (9.450.000 FCFA) et le lendemain, le 25 novembre, (11.500.000 FCFA).

La caissière ajoute ensuite avoir eu une collègue comme complice. Interpellée, cette dernière qui travaille dans une autre agence, nie dans un premier temps, puis déballe tout. Y compris le recours aux services d’un marabout pour couvrir leur indélicatesse.

Apparemment, la magie n’a pas opéré et les deux caissières ont, depuis le 17 décembre, été mises à la disposition du procureur, en attendant leur procès.  

Cameroun : procès à huis clos de sept soldats accusés d’exécutions de civils

Sept soldats accusés d’avoir exécuté de sang-froid deux femmes et leurs enfants dans la localité de Zelevet, à l’extrême-Nord du Cameroun, seront jugés à huis clos le 20 janvier 2020 par un tribunal militaire, a appris APA de source autorisée.Le drame qui s’est déroulé fin mars et début avril 2015, a revêtu l’allure d’un scandale national quand trois ans après, soit en juillet 2018, il a fait l’objet d’une vidéo diffusée en boucle sur les réseaux sociaux.

On y voit des hommes en tenue chargés de donner la chasse à la secte islamiste Boko Haram, tirer à bout portant sur deux nourrissons et leurs mères, des paysannes aux yeux bandés.

Les quatre corps ont ensuite été sommairement ensevelis au pied d’une montagne dénommée «Vizi Kokor Vegebi».

Dans un premier temps, le gouvernement a parlé de «fake news», assimilable à «une malheureuse tentative de transfiguration de la réalité et d’intoxication du public, un horrible trucage».

Toutefois, face à la levée de boucliers, le président Paul Biya s’est résolu à ordonner l’ouverture d’une enquête, «conformément aux usages en la matière».

L’armée camerounaise, aussi bien dans l’Extrême-Nord en proie à des attaques terroristes que dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sous conflit séparatiste, est régulièrement pointée du doigt pour des exactions contre des civils.

Le procès de Blé Goudé à Abidjan n’a pu se tenir suite à un pourvoi en cassation (avocat)

Le procès de Charles Blé Goudé devant le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau n’a pu se tenir, mercredi, à la suite d’un pourvoi en cassation d’un avocat de son Conseil Me Emile Suy Bi, a indiqué à APA Me Dohora Blédé, un autre avocat.« L’audience ne s’est pas tenue » en raison du pourvoi en cassation, a dit Me Dohora Blédé, insinuant que Me Suy Bi a brandi devant le tribunal criminel le recours en cassation. Cette requête devrait être examinée par la Cour de cassation.

Selon Me Dohora Blédé, plusieurs issues peuvent est données à ce recours en cassation. La Cour de cassation peut ramener l’affaire devant la Chambre d’institution pour instruire à nouveau le dossier si le pouvoir est mal fondé ou encore annuler la procédure.  

Me Claver Ndry, l’un de ses avocats, a lors d’une conférence de presse mardi, relevé que l’Etat ivoirien a décidé, en mars 2014, de remettre M. Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), alors l’Etat s’est dessaisi. Par conséquent, son client ne peut être jugé en Côte d’Ivoire pour les mêmes faits.  

Le Conseil de M. Blé Goudé s’est déporté le 6 novembre 2019 devant la Chambre d’instruction. Me Suy Bi, avocat de la défense, avait fait un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Chambre d’instruction. Pour Me Dohora Blédé « il ne peut pas être jugé devant un tribunal criminel ».  

Me Blédé s’est insurgé du fait qu’il a été décidé de juger devant un tribunal criminel M. Blé Goudé, actuellement en liberté conditionnelle à la Haye, sans qu’il ne soit informé et ne puisse se défendre, alors qu’il attend un dénouement total de son jugement à la CPI.  

Initialement poursuivi pour « crimes contre populations civiles et prisonniers de guerre », des faits abrogés par le Code pénal, la Chambre d’instruction a requalifié les infractions. Il est retenu contre Charles Blé Goudé des faits de « viol, torture et meurtres ».   

Un policier suspecté dans l’assassinat d’une élève à Dimbokro, une autopsie en cours (Ange Kessi)

Le corps de la jeune élève tuée par balle la semaine dernière à Dimbokro dans le Centre ivoirien qui a été transféré dans la capitale économique ivoirienne, est sur la table d’autopsie, a révélé mercredi à Abidjan, le procureur militaire Ange Kessi Kouamé, soulignant qu’un policier est suspecté dans cette affaire.« Le corps de la jeune élève qui a été tuée par balle à Dimbokro est sur la table d’autopsie. C’est un policier qui est suspecté dans cette affaire. Mais, nous sommes encore à la phase d’enquête », a fait savoir le procureur militaire qui s’exprimait à l’occasion d’un atelier de renforcement des capacités de la société civile et des journalistes sur les innovations apportées par les codes pénaux usuels et les nouvelles lois civiles en Côte d’Ivoire.

« Le policier suspecté était en civil et a tiré la balle à trois mètres de la victime. La balle n’a pas été retrouvée et le présumé coupable a nié les faits. Donc, nous sommes obligés de procéder à l’autopsie. Nos enquêteurs sont encore sur les lieux à Dimbokro. Les enquêtes sont encore en cours», a-t-il expliqué.

Mercredi dernier, lors d’une manifestation d’élèves à Dimbokro pour  réclamer des congés anticipés de Noël, une jeune  élève en classe de seconde au lycée moderne de cette localité a été tuée par balle.

Inondations au Congo et en RDC: 656 millions F CFA de l’UE aux sinistrés

L’Union Européenne (UE) vient d’accorder une aide d’urgence d’un million d’euros, soit 656 millions F CFA, aux centaines de milliers de victimes des pluies diluviennes récemment enregistrées au Congo et en République Démocratique du Congo, annonce un communiqué de la représentation de l’UE au Congo reçu ce mercredi à APA.« L’UE exprime sa solidarité aux populations frappées par les inondations en République Démocratique du Congo et en République du Congo. Dans plusieurs zones, les inondations viennent s’ajouter à une situation humanitaire déjà fragile. Nous mobilisons cette aide d’urgence pour apporter un soulagement indispensable aux communautés touchées », a déclaré Janez Lenarčič, le Commissaire européen en charge de la gestion des crises.

Ce soutien de l’organisation communautaire sera réparti comme suit : 300.000 euros (196 millions F CFA) pour le Congo et 700.000 euros (459 millions F CFA) pour la République Démocratique du Congo.

Au Congo, les ménages vulnérables bénéficieront d’abris d’urgence, de denrées alimentaires, de produits de base et d’un accès à l’eau potable pour prévenir les maladies d’origine hydrique. 

Cette aide est destinée aux populations des départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette et de la Cuvette ouest.

Mise à la disposition du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, l’enveloppe a déjà permis d’amorcer le ravitaillement des victimes en vivres, non vivres et produits pharmaceutiques.

D’après les derniers chiffres communiqués par le gouvernement du Congo, les inondations ont fait plus de 150.000 victimes.

Crise postélectorale: ouverture du procès de Blé Goudé à Abidjan mercredi

Renvoyé en procès dans le cadre de la crise postélectorale ivoirienne, Charles Blé Goudé, sera jugé dès mercredi pour « viol, torture et meurtres », a dit mardi à Abidjan, Me Claver Ndry, l’un des avocats de son Conseil, ajoutant face à la presse que «nous n’allons pas y être».«On vous confirme que nous n’allons pas y être parce que nous n’avons pas à y être, notre confrère Me Suy Bi, certainement, puisqu’il a exercé un recours, certainement qu’il va s’y rendre pour essayer de voir quelle suite sera donnée à cette affaire »,  a dit Me Claver Ndry.

Selon Me Claver Ndry, le fait que l’Etat ivoirien a décidé, en mars 2014, de remettre M. Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), cela veut dire que l’Etat s’est dessaisi.  Par conséquent, il ne peut être jugé en Côte d’Ivoire pour les mêmes faits que lui reproche cette juridiction pénale internationale.

Le Conseil de M. Blé Goudé s’est déporté le 6 novembre 2019 devant la Chambre d’instruction. Me Suy Bi, un avocat de la défense, a fait un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Chambre d’instruction.  Me Dohora Blédé, présent à cette conférence, a soutenu qu’« il ne peut pas être jugé devant un tribunal criminel ».

Me Blédé s’est insurgé du fait qu’il a été décidé de juger devant un tribunal criminel M. Blé Goudé, actuellement en liberté conditionnelle à la Haye, sans qu’il ne soit informé et ne puisse se défendre, alors qu’il attend un dénouement total de son jugement à la CPI.

Initialement poursuivi pour « crimes contre populations civiles et prisonniers de guerre », des faits abrogés par le Code pénal, la Chambre d’instruction a requalifié les infractions. Me Claver Ndry a fait savoir qu’ il est retenu contre lui des faits de « viol, torture, meurtres ».  

Le parquet, dit-on, « aurait demandé une requalification des infractions, c’est possible, mais pas au moment où nous étions dans la salle, la décision ayant été rendue le même jour, je me pose la question de savoir quand est-ce que le procureur a fait cette demande », s’est interrogé Me Claver Ndry.

« Le procureur général, en notre présence n’a jamais demandé la requalification (des infractions ) » contre M. Blé Goudé, a poursuivi Me Claver Ndry. Lors d’une conférence de presse, le procureur général avait laissé entendre une requalification des faits. 

En matière criminelle, en Côte d’Ivoire, on ne peut juger un accusé sans avocat. S’il n’y a pas d’avocat présent mercredi à l’audience, le procureur général devra adresser une demande au bâtonnier de l’Ordre des avocats aux fins de désigner un avocat pour que le procès puisse se ternir. 

Une ONG s’engage à accompagner les projets d’affaires des jeunes en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale Technoserve, soutenue par la fondation Citi, s’est engagée les 10 et 13 décembre 2019, notamment dans la troisième phase du projet PAYED (Pan African Youth Dévelopment), à accompagner les jeunes en Côte d’Ivoire dans la réalisation de leurs projets d’affaires.Ce programme intervient après le succès des première et deuxième phases du projet PAYED. Pan African Youth Dévelopment (PAYED), vise notamment la réduction du problème du chômage des femmes et des jeunes.

Pour cette troisième édition, l’ONG a posé ses valises dans la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Ce sont au total 560 participants sur Abidjan et 200 personnes sur Yamoussoukro parmi lesquels l’on décompte 322 femmes, soit plus de 60% de femmes.

Invitant l’ensemble des participants à s’impliquer entièrement dans les activités de cette édition, Axel Kadja, directeur pays chez Technoserve a profité pour faire de ces derniers des ambassadeurs de ce projet sociétal afin de contribuer à sa pleine réussite.

Pour cette phase du projet, Alexis Anouan, chef de projet chez Technoserve, a tenu à expliquer le déroulement de celui-ci : « C’est un projet de 12 mois de renforcement de capacités des entrepreneurs qui ont été sélectionnés ».

De façon pratique, dira-t-il, ces bénéficiaires vont recevoir des formations sur quatre mois en entrepreneuriat et  coaching associés. Un groupe recevra des visites régulières, un autre recevra une formation en digitale au travers de vidéos de formation qui seront envoyées via des smartphones qui les feront interagir avec le conseiller d’Entreprise à distance.

A l’issue de ces quatre mois, il est prévu une évaluation des performances en termes de chiffre d’affaires, d’amélioration de revenus et de création d’emplois. Suite à cela, 60% de l’effectif de départ sera retenu et recevra un accompagnement pour le montage de plan d’affaires, et la recherche de financement ».

Engagé dans la marche vers l’autonomisation de la femme et le développement de la jeunesse, la Citi Fondation représentée par Madame Edwige Folquet s’est dite heureuse d’accompagner ce projet. Elle s’est félicitée de ce que depuis plusieurs années Technoserve est un partenaire avec lequel le groupe a la même vision.

Citi Fondation a décidé d’investir 100 millions de dollars pour l’accompagnement de ces projets dans le monde, eu égard aux  projets de développement durable définis par les Nations-Unies dans lesquels la fondation est engagée.

La répartition de ce financement  devrait être faite en fonction des objectifs et besoins définis par chaque pays. La gente féminine devrait être  un peu plus privilégiée afin que soit réduites les inégalités constatées en matière d’autofinancement, d’autosuffisance et d’autonomisation.

Marie Laure Amonchot-Djoman, représentant le gouverneur du district d’Abidjan et Kouassi Emile, directeur du plan dans la région du bélier, a félicité les principaux acteurs pour la mise en œuvre du Projet PAYED.

« Nous remercions l’ONG  Technoserve et la Citi Fondation pour ces actions qui s’inscrivent dans la politique globale du gouvernement en matière d’autonomisation des jeunes et des femmes,  politique dans laquelle notre institution s’inscrit depuis longtemps», a-t-elle fait savoir.

Cette phase de projet voit une cible plus large à travers l’entrée en lice des boutiques de cosmétiques, des garagistes, menuisiers en plus des gérants et propriétaires de boutiques et supérettes.

Technoserve est une ONG internationale qui existe depuis plus d’une cinquantaine d’années et établie dans environ 30 pays. Elle a axé sa mission sur la recherche de solutions d’entreprise pour la réduction de la pauvreté sur la planète à travers plusieurs projets dont PAYED qui s’étend en  Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Kenya et en Tanzanie.

Côte d’Ivoire: la question de viol « doit être jugée devant le tribunal criminel » (ministre)

Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, Sansan Kambilé, a déclaré lundi à Abidjan que la question de viol « doit être jugée devant le tribunal criminel », au regard de la réforme du Code pénal, montrant la ferme volonté du gouvernement de lutter contre ce phénomène.M. Sansan Kambilé s’exprimait notamment sur l’«effectivité» de l’égalité homme-femme dans les récents textes de loi votés à l’Assemblée, devant plusieurs femmes du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF), réunies dans la salle Houphouët-Boigny du District d’Abidjan.

Pour ce qui concerne les questions de viols, toutes ces préoccupations sont prises en charge, a-t-il dit, évoquant la réforme des procédures pénales qui instituent le tribunal criminel dont la session du tribunal criminel d’Abidjan s’est ouverte le 11 décembre dernier et est en cours.

Le ministre ivoirien de la Justice a indiqué être intervenu contre les requalifications des faits en matière de viol, insinuant faire « en sorte qu’il n’y ait plus de requalification, (car) un viol, c’est un viol et la question doit être jugée devant le tribunal criminel ».  

Il a assuré que « les dossiers de viols seront traités » et qu’il est « très très à cheval sur ces questions », indiquant que le dossier d’une jeune fille, récemment victime, est « en cours de traitement », toutefois les gens doivent comprendre qu’une accusation n’est pas forcément la vérité.

Le prévenu bénéficie d’une présomption d’innocence et il revient au juge d’instruction de mener les enquêtes et de définir les charges. Et dès lors que les faits sont établis, la personne peut être condamnée au regard des dispositions de la loi, a-t-il souligné.  

Pour sa part, la présidente du GOFEHF, Rachel Gogoua, a souhaité que « les mécanismes juridiques de protection des victimes et des témoins soient renforcés », donnant pour exemple des menaces à l’encontre de la famille d’une victime qui avait décidé de porter plainte. 

Le gouvernement doit « poser un acte d’éclat » qui va interpeller les gens afin que ce phénomène soit éradiqué, a-t-elle estimé tout en invitant les autorités à mettre en place des tribunaux spéciaux pour les violeurs comme en Sierra Léone, car ces actes sont « sadiques, criminels ».  

Concernant les droits successoraux du conjoint survivant, le ministre a fait observer que la loi de 1964 ne prenait pas en compte les réalités actuelles, car le conjoint survivant ne pouvait venir à la succession qu’à défaut d’enfants ou de descendants d’eux, et de frères et sœurs du défunt.

Aujourd’hui, son rang successoral est amélioré. Il vient désormais en concours avec les enfants du défunt pour le quart des biens successoraux. De plus, à défaut d’enfants, il recueille la moitié de la succession en présence soit des père et mère, soit des frères et sœurs.

« On n’est pas aux Etats-Unis, ici c’est l’Etat qui prend les décisions (…) Ne croyez pas que vous allez faire un testament où vous déshéritez tout le monde, on ne peut pas donner en Côte d’Ivoire tous ses biens à son chat ou à une œuvre de charité », a-t-il fait remarquer.

Soutenant les dispositifs législatifs qui prennent en compte un intérêt prononcé pour les femmes, M. Sansan Kambilé a soutenu qu’il fallait donner plus de force au conjoint survivant et particulièrement aux femmes, qui souvent rejetées par la belle-famille, rentrent dans une déchéance morale.

« Il ne faut pas permettre à ceux qui n’ont pas contribué à la richesse apparaître comme des rapaces et tout emporter », a-t-il insisté, notant que l’Etat veille aux intérêts des femmes dans les lois afin de permettre la parité entre l’homme et la femme.

Maroc : Première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement

La commission spéciale sur le modèle de développement au Maroc, a tenu, lundi à Rabat, sa toute première réunion, sous la présidence de Chakib Benmoussa, chargée de chapeauter les travaux de cette commission.Cette réunion, qui intervient juste après la nomination par le Roi Mohammed VI de ces 35 membres, qui appartient à divers horizons, vise un état des lieux minutieux et objectif et à tracer les contours d’un modèle de développement renouvelé.

Selon M. Benmoussa, les missions attribuées à la Commission sont axées sur deux principaux objectifs: faire un état des lieux précis et objectif en vue de relever les dysfonctionnements et les points forts et tracer les contours d’un modèle de développement renouvelé à même de permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés.

Il a également souligné que la mission de cette Commission revêt une importance extrême, au vu de l’énormité des attentes et de l’ampleur des défis que le Maroc doit relever à travers une nouvelle dynamique lui permettant de jeter les fondements du processus de développement global sur des bases solides et durables.

Cette dynamique, a-t-il estimé, représente la pierre angulaire du nouveau modèle de développement, dont les contours doivent être tracés dans l’objectif de diversifier les sources de création de richesses et d’élargir le cercle des bénéficiaires à l’ensemble des catégories sociales et espaces territoriaux, précisant que la réussite de cet important chantier national exige des membres de la Commission de faire montre d’audace dans leurs propositions, en totale harmonie avec les principes fondateurs de la Constitution du Royaume, tout en veillant à ce que les suggestions soient réalistes et exécutables.

Pour lui, l’adoption d’une approche participative favorise la mobilisation de tous les acteurs aussi bien gouvernementaux que non gouvernementaux, autour de la nécessité impérieuse de sortir avec des propositions et conclusions qui bénéficient du soutien de la majorité des parties, facilitant de ce fait, l’appropriation collective des réformes fondamentales et garantissant leur réussite.

Le président de la CSMD a de même expliqué que les principes régissant le travail de la Commission reposent essentiellement sur l’efficacité, la transparence et l’action participative, le but étant de créer un espace propice à l’intelligence collective.

Par ailleurs, M. Benmoussa a relevé que la révision du modèle de développement a été dictée par la nécessité d’accompagner les mutations structurelles que connaît le contexte national et international, faisant savoir que la composition de la Commission réunit les conditions de cohésion et de complémentarité, ce qui constitue les piliers à même d’enrichir le débat et d’aboutir à des solutions innovantes et novatrices dans le cadre d’un modèle de développement au diapason des ambitions du Maroc et de ses citoyens.
Au-delà des compétences et du principe d’intégrité, la composition de la Commission reflète des considérations importantes qui consistent, notamment, en l’appréhension des questions liées à la société marocaine, au vu des secteurs vitaux que représentent ses membres, mais aussi dans la diversité et la pluralité des spécialités et de leur symbiose, ce qui crée un climat propice à l’intelligence collective et à la convergence des visions conformément à un dialogue constructif,

Ces considérations, a-t-il estimé, consistent également à insuffler un sang nouveau en impliquant des membres jeunes pour contribuer à l’élaboration des choix fondateurs du Maroc de demain, tout en s’ouvrant sur les Marocains du monde vu leur importance comme passerelle entre le Royaume et son environnement international.

Zimbabwe : l’ex épouse du VP arrêtée pur tentative de meurtre

Marry Mubaiwa, ex-épouse du premier vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga a été inculpée, lundi à Harare, de tentative de meurtre contre ce dernier, de blanchiment d’argent et de fraude.Marry Mubaiwa est accusée d’avoir refusé à Chiwenga, alors gravement malade, l’accès à un traitement médical après que le vice-président zimbabwéen a été transporté par avion en Afrique du Sud en juin 2019.

Mme Mubaiwa aurait gardé son mari, alors alité, dans sa chambre d’hôtel à Pretoria, la capitale sud-africaine, pendant une journée malgré le fait qu’il avait été emmené dans le pays voisin pour recevoir des soins médicaux urgents.

Selon l’acte d’accusation, lorsque Chiwenga a finalement été conduit à l’hôpital, il a été placé sous surveillance 24 heures sur 24 par ses médecins et agents de sécurité.

Selon les procureurs, dans la nuit du 8 juillet, Mme Mubaiwa s’est rendue à l’hôpital et a ordonné au personnel de sécurité de quitter le service, affirmant qu’elle voulait rester seule avec le malade.

« Alors qu’il était seul avec le malade (Chiwenga), l’accusée a illégalement retiré l’ensemble de perfusion intraveineuse ainsi que le cathéter veineux central, ce qui a provoqué un saignement abondamment chez le patient », indiquent les procureurs.

Mubaiwa aurait forcé Chiwenga à quitter le lit et aurait tenté de le faire sortir de la salle avant d’être intercepté par des agents de sécurité.

Après l’incident, Chiwenga a été transféré en Chine où il a été soigné pour une maladie de l’œsophage.

Il est ensuite retourné au Zimbabwe en novembre et a immédiatement engagé une procédure de divorce d’avec son épouse.

Mubaiwa fait également face à des accusations de blanchiment d’argent, de fraude et de violation des règles de contrôle des changes.

Elle devrait revenir devant le tribunal le 30 décembre et ses avocats lui ont conseillée de demander une mise en liberté sous caution auprès du tribunal.

Ouattara inaugure à Abidjan l’échangeur ivoiro-japonais d’un coût de 32,5 milliards Fcfa

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à l’inauguration de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise dans la commune de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, un ouvrage d’un investissement de 32,5 milliards de Fcfa.M. Ouattara s’est dit « très heureux » d’inaugurer la première phase de cet échangeur, symbole de la « solide coopération entre la Côte d’Ivoire et le Japon ». Un don du gouvernement japonais présentant un paysage moderne.   

La part du Japon dans la réalisation de ce projet est estimée à 28,2 milliards Fcfa dont 26,2 milliards de Fcfa pour les travaux et 2,05 milliards Fcfa pour la maîtrise d’œuvre. Quant à celle de l’Etat de Côte d’Ivoire, elle est de 4,3 milliards de Fcfa.  

Il s’agit d’un échangeur de type Fly-over composé de deux ponts en béton précontraint dont une courbe permettant d’enjamber le carrefour en venant du pont De Gaulle de longueur 210 mètres et l’autre droit, de 312 mètres, permettant d’enjamber le carrefour de Treichville vers l’aéroport.

Les deux ouvrages sont fondés sur 121 pieux forés de 30 m de longueur avec des tabliers en dalle creuse et en poutre caisson en béton précontraint. Chaque tablier offre deux voies de circulation en section courante et trois voies à partir de la jonction de ces deux tabliers.  

La circulation sur chaque voie est à sens unique. L’échangeur devrait permettre la réduction de la durée de passage au carrefour de 4 minutes à 19 secondes par véhicule à cette intercession du Boulevard Giscard d’Estaing et du Boulevard du pont De Gaulle.  

Le chargé des Affaires économiques de l’ambassade du Japon en Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur, a annoncé que le Japon accompagnera l’Etat ivoirien dans la construction d’autres échangeurs.  

« Dès 2020, nous allons démarrer les travaux de trois nouveaux échangeurs sur le boulevard Mitterrand. Un autre échangeur est prévu au carrefour Akwaba (à Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud du District d’Abidjan) », a indiqué le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.  

Ce projet est financé par le gouvernement japonais par le biais de l’agence de coopération japonaise (JICA). Il prévoit un troisième ouvrage d’une longueur de 760 mètres devant assurer la liaison Marcory-Treichville en vue de compléter l’aménagement du carrefour. 

Mauritanie : dix ans de prison pour le violeur d’une fillette de sept ans

Un quinquagénaire a été condamné par la Cour criminelle de Nouadhibou à dix ans de prison et à une amende 100.000 ouguiyas (2.632 dollars) pour viol d’une fillette de sept ans.Prononcé jeudi, ce verdict apaise en partie les parents de la victime et les organisations de défense des droits de l’homme qui ont organisé plusieurs marches de protestation pour que se tienne au plus vite le procès.  

Enlevée sur le chemin de l’école, la fillette avait ensuite été violée par son kidnappeur, provoquant une onde de choc au sein de la société mauritanienne.

Lors de la lecture de la sentence, la police a dû évacuer la salle du tribunal et le public, nullement découragé, s’est rassemblé devant la juridiction pour suivre le verdict que beaucoup de personnes ont qualifié de complaisant.

Côte d’Ivoire: les lauréats d’un prix des secteurs hydrocarbures et énergie «retenus» mercredi

Les lauréats du Prix de l’innovation des secteurs hydrocarbures et de l’énergie, initié par le ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, devraient être « retenus » mercredi après une audition devant un jury, renseigne une note.Dix finalistes ont été sélectionnés sur « plus de 400 inscrits » pour le Prix de l’innovation des secteurs hydrocarbures et énergie, lancé le 16 septembre 2019, par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables. 

Les candidats ont postulé sur la plateforme www.energie.gouv.ci sur la période du 16 septembre au 16 novembre 2019. Parmi ces dix finalistes retenus, cinq sont issus du secteur des hydrocarbures et cinq autres de celui de l’énergie.  

Ils devraient défendre « dans quelques jours » leurs projets devant un jury, souligne la note qui relève que le 18 décembre 2019 seront « retenus deux lauréats, un en hydrocarbures et un en énergie pour être distingués ».

Les projets retenus dans la catégorie énergie sont Cool Hub porté par Ghislain Tanoh, Gestion intelligente des mouvements d’énergie (GIME) projet initié par Yéo Lognigue, Multiprises temporisées conçu par Idrissa Koné, Le générateur à source d’énergie renouvelable de Jacques Delon Akaffou, Smart Mixenergy de Samuel Kouassi Kouamé.

Ceux de la catégorie hydrocarbure Uco biocarburant de Ibrahim Dosso, Fuel Tracker de Serge Assoumou, Application Saman station & gaz de Katienefota Soro, FlexiFirelight cuisinière Eco énergétique de Lambert Kouadio Asman et le projet Kubeko Biogaz de N’Guessan Kombo Ekra.

Chaque lauréat retenu à l’issue de l’audition devant les membres du jury devrait recevoir un chèque de 10 millions de FCFA et un accompagnement du ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.    

Transports: des experts discutent à Abidjan pour une meilleure mobilité en Côte d’Ivoire

Des experts et professionnels des transports ont échangé jeudi à Abidjan sur les actions à mener pour une meilleure mobilité en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 12è édition du «Cub mobilité », un cadre de discussion des professionnels de la route, sur le thème: «Quels bénéfices pour la Côte d’Ivoire après le 26è congrès mondial de la route?».Selon Barthélémy Kouamé, le directeur général de l’entreprise de presse «Acturoutes» et organisateur du «Club Mobilité », l’objectif de cette tribune d’échanges est de communiquer et de mener des discussions sur des sujets d’actualités pour une meilleure mobilité.

 « L’idée ici, c’est de créer un cadre où les gens se rencontrent pour débattre des sujets d’actualité. Ici il s’agit de parler aussi du 26è congrès mondial de la route qui s’est tenu à Abu-dhabi (Émirats Arabes Unis) du 06 au 10 octobre 2019 et voir ce que la Côte d’Ivoire a gagné dans ce congrès», a également dit M. Kouamé à APA.  

« La Côte d’Ivoire tire beaucoup de bénéfices du congrès mondial de la route. Parce que les résultats des recherches des experts de la route sont mis à la disposition de tous les pays pendant ce congrès. Donc s’il y a des difficultés dans un pays au niveau des routes, vous avez déjà des réponses bien précises» a fait savoir, pour sa part, le colonel Séverin Benoît, le Président du Conseil d’administration de l’Agence de gestion des routes de Côte d’Ivoire ( Ageroute).  

Pour lui, les bénéfices de ce congrès  peuvent amener la Côte d’Ivoire à être beaucoup plus performants. Il a conclu en appelant les automobilistes à la prudence en cette fin d’année estimant « qu’il y a trop de folie pendant les fêtes». 

Côte d’Ivoire: 3 élèves assassinés en dix jours dans des violences scolaires

Quelque trois élèves ont été assassinés en dix jours dans des violences scolaires orchestrées par des élèves pour réclamer des vacances anticipées de Noël, a annoncé mercredi à Abidjan, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Kandia Camara.« Encore une fois nous avons le cœur en peine. Nous sommes attristés, la communauté éducative est en deuil (… )» a déclaré la ministre Kandia Camara, ajoutant que « depuis le 05 décembre (2019)  l’école ivoirienne  est secouée par des violences orchestrées » dans certains cas par des élèves et dans d’autres cas par des jeunes non élèves.

Un élève de la classe de 3è a été assassiné « éventré » le 04 décembre dernier à Anyama (Banlieue Nord d’Abidjan), quand le lundi dernier un autre de la classe de Terminale a été « égorgé » à Daloa dans le Centre-Ouest du pays. Le troisième assassinat est intervenu «ce matin (ndlr mercredi 11 décembre)» à Dimbokro dans le Centre du pays où une élève de la classe de 2nde « vient d’être assassinée».

« Certains élèves ont décidé eux-mêmes de la date des congés… des élèves décident de se donner des congés anticipés », a déploré Kandia Camara, au cours d’une rencontre urgente avec les acteurs du système scolaire, notamment les parents d’élèves et les guides religieux pour recueillir leurs avis sur cette situation.

 « Nous voulons que tous, nous assumons nos responsabilités parentales », a poursuivi Kandia Camara entourée de ses collègues Sidiki Diakité (Administration et décentralisation), le Général Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile) et des secrétaires d’Etat Aimée Zebeyoux (Droits de l’homme) et Brice Kouassi (Enseignement technique et formation professionnelle).

Par ailleurs, plusieurs blessés et dégâts matériels sont enregistrés au cours de ces violences. Au terme des échanges, la ministre Kandia Camara a annoncé que tous les responsables de ces violences seront désormais radiés des écoles du pays.

Ouattara enrôlé au lancement de l’identification pour la nouvelle CNI

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a été enrôlé mercredi à la présidence de la République, au lancement officiel de l’opération d’identification pour la nouvelle Carte nationale d’identité (CNI).L’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI) pilote cette opération d’identification pour la production de la nouvelle Carte nationale d’identité (CNI), qui est couplée avec l’enrôlement pour le Registre national des personnes physiques (RNPP).    

Selon un agent de l’ONECI les requérants peuvent entrer en possession de leur Carte nationale d’identité après «45 jours maximum ». L’office envisage de déployer « 2.500 valises » sur l’ensemble du territoire ivoirien.

La phase de généralisation de l’opération d’identification pour la confection des CNI est prévue « début janvier 2020 », a fait savoir le ministre ivoirien de l’Administration et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

Le RNPP devrait permettre d’attribuer à chaque individu un identifiant unique aux fins de l’identifier dans tous les services d’identification et de l’état civil. L’opérateur Semlex a signé une convention avec l’Etat afin d’appuyer l’Oneci en matière d’identification. 

Un site Web (www.oneci.ci) a été mis en place et devrait être opérationnel après le lancement de l’identification. La nouvelle CNI ivoirienne vient révolutionner l’écosystème de l’identification en Côte d’Ivoire.

Cette carte de dernière génération, de type biométrique, pourra permettre au détenteur de rentrer sur la plate-forme de la Commission électorale indépendante (Cei), de la Société de distribution d’eau (Sodeci), des impôts et du trésor grâce à ses multiples fonctions.     

L’espérance de vie au Tchad passe de 47 ans à 54 ans

Dans son dernier indice humain pour le développement (IDH), le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) a fait état d’une avancée concernant le Tchad, notamment l’espérance de vie des Tchadiens qui passe de 47 ans à 54 ans, soit une augmentation de 7 ans.Le rapport dont APA a reçu copie mercredi, relève que le bond fait par le Tchad ces dernières années a permis d’améliorer l’espérance de vie grâce aux efforts faits pour l’accès aux soins et au renforcement des capacités du personnel soignant. Toutefois, note le document, les femmes vivent plus longtemps que les hommes avec une différence d’âge de deux ans.

Par contre, en termes de développement, le Tchad reste encore mal classé, occupant la 187è place sur 189 pays et territoires. En 2018, l’IDH du Tchad était de 0,401 avant de passer, cette année à 0,298, soit une progression de 34,6 points.

Le bureau du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) au Tchad s’est félicité du progrès enregistré par le pays, avant d’encourager le gouvernement tchadien à redoubler d’efforts pour réduire les inégalités dans toutes ses formes.

Un policier se suicide au marché Sandaga de Dakar

Un policier d’une trentaine d’années a mis fin à ses jours en se donnant, ce mercredi, des coups de ciseau en plein centre-ville de Dakar et devant des témoins qui, en dépit de leurs tentatives d’intervention, n’ont pas pu éviter l’irréparable, rapporte la radio Futurs Médias.Selon la station privée, le drame s’est produit ce matin au rond-point de Sandaga (le plus grand marché de Dakar),  quand le policier dont on ignore l’identité  s’est mis à se donner de violents coups de ciseau.

Plusieurs témoins de la scène ont tenté de le ramener à la raison, voire d’intervenir, mais en vain, indique la radio, ajoutant que le policier a fini par succomber à ses blessures.

Extrême-Nord du Cameroun : « 275 personnes tuées » en 2019 (Amnesty)

Au moins 275 personnes ont été tuées, d’autres mutilées ou enlevées entre janvier et novembre 2019 avec le regain d’attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, a fait savoir Amnesty International mercredi dans un communiqué transmis à APA.Parmi ces 275 personnes tuées, il y a 225 civils, a précisé l’ONG des droits humains qui affirme avoir mené une « récente enquête pendant deux semaines » dans des localités à Maroua et Mokolo (Extrême-Nord). Sur place, elle a « pu recueillir les témoignages de plus de 30 victimes et témoins de crimes et d’abus commis par Boko Haram ».

À Maroua et Yaoundé, la capitale, des entretiens ont eu lieu avec des responsables humanitaires, universitaires, représentants d’associations, chercheurs et avocats.

« Les personnes que nous avons rencontrées dans l’Extrême-Nord du Cameroun vivent dans la terreur. Beaucoup ont déjà été témoins d’attaques de Boko Haram et ont perdu des proches ou des connaissances. Elles ne se demandent plus s’il y aura de nouvelles attaques mais quand cela arrivera. Elles se sentent complètement abandonnées », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale par intérim d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Vivant dans un total dénuement, ces personnes vont continuer à subir les assauts meurtriers de Boko Haram ou quitter leurs localités si rien n’est fait. Les autorités camerounaises doivent de toute urgence renforcer leur protection dans les zones affectées, et ceci dans le respect des droits humains et du droit international humanitaire », a-t-elle appelé.

En effet, Amnesty a documenté « des crimes de droit international et une série d’abus des droits humains commis par le groupe armé » entre janvier et novembre 2019, y compris des « pillages et incendies de maisons et de centres de santé, l’homicide d’un non-voyant, et trois femmes amputées d’une oreille ».

L’ONG ajoute que les populations qu’elle a interviewées ont déclaré « se sentir abandonnées par les autorités ».

Pourtant, le 9 janvier dernier, le président Paul Biya annonçait que Boko Haram avait été « repoussé hors de nos frontières » et ne « représentait plus qu’une menace résiduelle ». Mais « les recherches menées par Amnesty International depuis cette date montrent que les attaques de Boko Haram ont connu un regain dans l’Extrême-Nord », a souligné l’ONG.

Le chef du bureau de la Minusma à Kidal expulsé du Mali (ministre)

Le chef du bureau de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies à Kidal (Minusma), le Français Christophe Sivillon, a été déclaré «persona non grata » par les autorités maliennes qui lui ont donné 24 heures pour quitter le pays, a annoncé, mardi à Bamako, le ministre des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé.Cette expulsion fait suite à plusieurs sorties sur les réseaux sociaux de citoyens maliens demandant le départ de Christophe Sivillon. L’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle avaient fait de même via des communiqués dans lesquels elles ont expliqué leur exigence par la sortie «maladroite» du représentant de la Minusma.   

« Je souhaite la bienvenue à la délégation venue du Mali et de l’étranger », avait notamment dit  le chef de bureau de la Minusma lors d’un récent congrès du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) auquel il prenait part.

Beaucoup de Maliens ont vu dans cette déclaration une volonté de séparer Kidal du Mali, d’où la levée de boucliers qui vient de connaitre son épilogue avec l’expulsion du responsable onusien.

Cette mesure intervient à six jours de la réunion de Pau (France) sur la force Barkahne à laquelle le président Macron a convié ses cinq homologues du G5 Sahel.

Deux orpailleurs mauritaniens tués dans une course poursuite par le Polisario

Deux orpailleurs mauritaniens ont trouvé la mort, dimanche soir, après le renversement de leur véhicule pourchassé par des éléments du Polisario, a appris APA lundi de source sécuritaire à Zouerate, dans le nord mauritanien.Les victimes faisaient partie d’un groupe de Mauritaniens qui pratiquait l’exploitation artisanale de l’or dans une zone contrôlée par le Polisario, à quelque 200 kilomètres au nord de Zouerate, a précisé notre source.

Les combattants du Polisario sont arrivés subitement sur les lieux, obligeant les orpailleurs à prendre la fuite à des vitesses vertigineuses à bord de leurs véhicules 4X4.

Il s’en est suivi une course poursuite qui a causé le renversement de l’un des véhicules du fait de l’excès de vitesse.

Une troisième personne a été blessée dans l’accident et évacuée à l’hôpital de Zouerate.

Par ailleurs les éléments du Polisario ont saisi une bonne douzaine de véhicules appartenant aux orpailleurs mauritaniens et exigé le paiement d’amendes.

L’exploitation artisanale de l’or superficiel est apparue depuis quelques années dans le nord de la Mauritanie et attire de nombreuses personnes, malgré les dangers qui l’accompagnent.

Des experts en conclave à Abidjan pour évaluer le continuum Éducation-Formation-Travail en Afrique

Des experts issus d’une vingtaine de pays africains ont entamé lundi à Abidjan un séminaire inter-pays pour valoriser et évaluer les acquis du continuum éducation-formation-travail en Afrique, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier organisé par le pôle qualité Inter-pays sur le développement des compétences techniques et professionnelles (PQIP/DCTP) de la Côte d’Ivoire en collaboration avec l’Association  pour le développement de l’éducation en Afrique ( ADEA), vise à impulser les réformes à accomplir dans le domaine du développement des compétences techniques  et professionnelles ( DCTP).

« La rencontre d’aujourd’hui entend évaluer des acquis du travail préalablement réalisé pour mieux valoriser le rôle des dispositifs alternatifs du continuum Éducation-Formation-Travail», a expliqué Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans un discours d’ouverture de ces assises.

 Poursuivant, il a encouragé les efforts du pôle qualité inter-pays regrettant que malgré des taux de scolarisation en croissance continue dans les pays africains, une forte proportion d’enfants en âge de recevoir l’éducation de base se trouve encore hors du système scolaire.

 « En ce qui concerne mon pays, des passerelles sont proposées pour offrir à tous les jeunes de 06 à 16 ans, un continuum Éducation-Formation et insertion dans un cadre de la loi relative la scolarisation obligatoire des enfants de 06 à 16 ans», a assuré Dr Kouassi, soulignant que le gouvernement ivoirien « attache du prix» à l’emploi des jeunes.

Avant lui, Albert Nsengiyuma, le secrétaire exécutif de l’ADEA a plaidé  pour l’échange des bonnes pratiques entre pays africains en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes sur le continent. «L’Afrique pays par  pays ne peut pas compétir  avec le reste du monde. Il faut qu’on se mette ensemble pour réfléchir », a exhorté M. Nsengiyuma.

Poursuivant, il a  estimé que la formation professionnelle est « une chance » pour les jeunes. Ce séminaire qui réunit des experts africains  provenant de plusieurs pays dont  la Côte d’Ivoire, la Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Maroc et le Niger, s’achèvera mardi.

Le concept de  développement des compétences techniques et professionnelles ( DCTP) lancé par l’ADEA vise à promouvoir des politiques et des pratiques innovantes en Afrique en matière d’enseignement, de formation et de travail à travers la mutualisation des réflexions, des expériences, des apprentissages et des savoirs, par le développement d’une vision holistique du système éducatif.

Décès à Abidjan de Charles Koffi Diby, président du Conseil économique

Le président du Conseil économique, social, culturel et environnemental (CESEC) de Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby, est décédé samedi à Abidjan, à l’âge de 62 ans, des suites d’une longue maladie, selon des sources proches de sa famille.Le décès de M. Charles Koffi Diby est survenu à 13 heures GMT (heure locale) « à son domicile » à Abidjan, ont indiqué des sources proches de la famille de l’ancien ministre de l’Économie et des finances.

Des rumeurs qui avaient récemment circulé sur son décès notamment sur les réseaux sociaux, ont été démenties par son entourage. Ces derniers mois, M. Charles Diby, était apparu très affaibli physiquement.

M. Charles Diby, également ex-ministre des affaires étrangères et un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), ex-allié au pouvoir, a rejoint le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, présidée par Alassane Ouattara.

Avant d’être nommé ministre de l’Économie et des finances, sous l’ère de l’ancien président Laurent Gbagbo, il avait occupé le poste de directeur général du Trésor public ivoirien, une fonction qu’ il a assumé à la suite d’un appel à candidature.

190 migrants clandestins interceptés au large de la Mauritanie

Les garde-côtes mauritaniens ont intercepté vendredi 190 migrants clandestins à bord d’une embarcation qui se dirigeait vers l’Espagne, a-t-on appris de sources sécuritaires à Nouakchott.Ce groupe qui comprend 11 femmes et 2 enfants a été appréhendé au large du village de Nouamghar, situé à 330 kilomètres au nord de Nouakchott sur l’Océan atlantique, ont précisé les mêmes sources.

Il avait quitté le littoral de Banjul lundi dernier avec à bord des passagers essentiellement de nationalité gambienne.

Une autre embarcation venant de Gambie et se dirigeant toujours vers l’Espagne a chaviré mercredi au large de Nouadhibou faisant au moins 63 morts parmi ses passagers et 85  rescapés.

Cette embarcation qui transportait 150 migrants illégaux, gambiens pour la plupart, avait quitté la Gambie le 27 novembre dernier avant d’être renversée par les vagues à une vingtaine de kilomètres de la capitale économique mauritanienne.

Maroc : Le transport des personnes à bord des triporteurs formellement interdit

Le transport des personnes à bord des triporteurs est désormais formellement interdit, a annoncé le ministre de l’Équipement, des transports, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, rapporte le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison à paraitre samedi.Selon le quotidien, le ministre, qui s’exprimait lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, a fait savoir que les moteurs à trois roues (triporteurs) sont destinés au transport de marchandises et non de personnes.

Et de préciser que «le transport des personnes à l’aide des motos triporteurs est contraire aux exigences du code de la route et des lois en vigueurs », ajoute la publication.

A ce propos, le ministre a fait savoir que la décision entrerait en vigueur immédiatement, indiquant que son département coordonne dans ce sens avec le ministère de l’Intérieur, les services de la police et de la gendarmerie royale.

D’après le ministre, environ 40% des accidents de la route sont causés par ces triporteurs. Environ un million de triporteurs sillonnent les rues et les boulevards des villes. Ces engins sont importés au Maroc depuis 2006, révèle le quotidien.

Pour la plupart non immatriculés, ils sont très utilisés dans le transport des marchandises surtout dans les grandes villes.

Depuis 2016, le ministère de tutelle a entamé des procédures en vue de réglementer le secteur, en appelant les propriétaires de ces triporteurs à disposer d’une carte crise. De même, le code de la route, dans sa nouvelle version après la réforme, a bien défini leur usage à des fins de transport de marchandises, mais les propriétaires de ces triporteurs les utilisent pour le transport de personnes notamment dans les zones périurbaines.

Le mari bat et …mort sa femme, incapable d’arrêter les pleurs de bébé

Un pêcheur dakarois de 37 ans a été condamné à un mois de prison dont 15 jours ferme pour avoir frappé et … mordu sa femme, coupable à ses yeux d’avoir tardé à mettre fin aux pleurs de leur bébé, jugé dérangeants par le père au point de lui faire perdre le sommeil.Selon les quotidiens L’AS et l’Observateur, dans leurs éditions de ce vendredi, la dispute familiale remonte au 27 novembre dernier, quand le mari rentré d’une partie de pêche, se jette dans le lit pour un sommeil réparateur. Mais c’était sans compter avec son bébé de sexe féminin qui dormait à  côté.  Dérangé par les pleurs du nourrisson, le père demande vertement à la maman de l’éloigner.

Arrivé à ce point, les versions divergent, car selon L’AS la femme raconte que son mari a d’abord frappé le bébé avant de s’en prendre à elle, au moment où elle voulait le soustraire des griffes de son père. L’Observateur, lui,   cite le père qui accuse la maman d’avoir refusé d’éloigner le bébé.  Au final, soulignent les deux quotidiens, le couple en est venu aux mains et le mari, certainement plus fort, a non seulement tabassé sa femme, mais l’a mordue au dos et à la joue.

A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, selon L’Observateur, la femme avait du mal à parler, tant une de ses joues était enflée. Le président du tribunal n’a pas par contre raté le père en lui demandant pourquoi un tel traitement à sa propre fille. Réponse du père : « je ne supporte pas les pleurs d’un enfant ». Réplique du président : « alors, il ne fallait pas en faire ».

Profitant de ce que le mari se confond en excuses, le président lui lance : « la femme n’est pas donnée en mariage pour être battue» ; puis il annonce le verdict : un mois de prison dont 15 jours ferme, là où le parquet avait requis un an de prison ferme.

L’homme doit à sa femme ce verdict apaisant. En effet, après l’avoir attrait devant la justice pour coups et blessures volontaires à conjoint,  elle a dit à la barre qu’elle pardonnait à son mari « à cause » de leurs deux enfants qu’ils ont eus après neuf ans de mariage.                

Naufrage au large de la Mauritanie : le bilan passe à 63 morts

Cinq nouveaux corps de migrants ont été repêchés, jeudi soir, par les secouristes mauritaniens qui signalent que le nombre des décès issus du naufrage d’une pirogue, survenue mercredi au large de Nouadhibou (745,2 km de Nouakchott), passe ainsi de 58 à 63.ayant péri mercredi dans le naufrage de leur embarcation de fortune non loin des côtes mauritaniennes de l’Océan atlantique ont été récupérés jeudi soir par les autorités mauritaniennes, a-t-on appris de source sécuritaire à Nouadhibou.

Les mêmes sources font état de 85 rescapés qui étaient parmi les 150 à 180 passagers ayant pris place à bord de la pirogue. Des femmes et surtout des jeunes âgés de 20 à 30 ans voyageaient dans l’embarcation qui, selon le ministère mauritanien de l’Intérieur, était partie de Banjul (Gambie) pour rallier l’Espagne.

Dans un communiqué publié jeudi, le ministère de l’Intérieur avait fait savoir que « tous les rescapés ont bénéficié de l’assistance nécessaire et sont humainement traités », suivant « les règles d’hospitalité qu’exigent la solidarité humaine, la fraternité et l’hospitalité africaines ».

Les ambassades et consulats dont les ressortissants figurent parmi les victimes ont été impliqués dans l’opération de secours par souci de transparence, indique le communiqué, ajoutant que le département de la Justice a été sollicité pour déclencher les enquêtes nécessaires en pareille circonstance.

Selon des sources sécuritaires à Nouadhibou, les corps des 58 morts ont été enterrés dans des tombes individuelles à l’extérieur de la ville.

Ouverture d’un atelier pour valider la méthode de calcul de l’indice de solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Professeur Mariatou Koné, a procédé jeudi à Abidjan, à l’ouverture d’un atelier pour valider la méthode de calcul de l’indice de solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire, un instrument de mesure et d’appréciation globale de l’état de la solidarité et de la cohésion sociale dans le pays.Cet atelier intervient après l’élaboration et l’adoption de 151 indicateurs nationaux de solidarité et de cohésion sociale qui ont été officiellement présentés en marge de ce séminaire.

« Aujourd’hui, il s’agit, d’une part, de présenter officiellement les 151 indicateurs nationaux de solidarité et de cohésion sociale et, d’autre part, de procéder à la validation de la méthode de calcul de l’indice national de solidarité et de cohésion sociale», a dit Mme Koné dans une allocution d’ouverture de ces assises qui dureront deux jours.

Selon elle, les indicateurs nationaux et l’indice national de solidarité et de cohésion sociale vont aider le gouvernement à renforcer les acquis et à mieux orienter ses actions pour davantage de solidarité et de cohésion sociale dans le pays.

« La Côte d’Ivoire dispose désormais d’instruments permettant de mesurer avec objectivité l’évolution de la solidarité et de la cohésion sociale», s’est félicitée Mme Koné  indiquant cependant que cette évaluation ne sera véritablement possible qu’avec « l’appui et l’implication de tous».

L’élaboration des indicateurs nationaux de solidarité et cohésion sociale qui était attendue depuis plusieurs années, a vu la participation de différents départements ministériels, de structures nationales et internationales ainsi que des organisations de la société civile.

Côte d’Ivoire: deux chauffeurs « indélicats » activement recherchés par la police

Deux chauffeurs « indélicats » de mini-cars de transport en commun appelés « Gbaka» dans le jargon ivoirien, qui ont « volontairement provoqué» une scène d’accident de la route filmée à Adjamé ( Centre d’Abidjan) et diffusée mercredi sur les réseaux sociaux, sont activement recherchés par la Police spéciale de la sécurité routière ( PSSR) du ministère ivoirien des transports, a-t-on appris jeudi auprès de ce département ministériel.« La réaction décisive et immédiate des forces de l’ordre a permis d’appréhender le propriétaire d’un des véhicules mis en cause. Le propriétaire du second véhicule et les chauffeurs indélicats sont activement recherchés», rapporte un communiqué transmis à APA.

Cette intervention prompte des forces de sécurité ( PSSR, police nationale, gendarmerie) a été instruite par le ministre des transports, précise le texte.

« Le ministre des Transports tient à rappeler aux transporteurs et conducteurs qu’aucun acte d’incivisme au volant ne sera toléré», prévient Ahmed Diomandé, le directeur de cabinet du ministre des transports qui a paraphé le texte.

 Depuis mercredi dernier, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre une scène d’accident de la route volontairement provoquée par deux conducteurs de mini-cars communément appelé «gbaka », dans les environs de l’échangeur du camp de Gendarmerie d’Agban ( Adjamé).

 La police spéciale de sécurité routière ( PSSR) est une unité spéciale de lutte contre les accidents de la route du ministère ivoirien des transports.

Cette police spéciale a officiellement démarré ses activités dans le pays la semaine dernière à la faveur de la visite d’État du président ivoirien Alassane Ouattara à Katiola dans le centre-nord ivoirien.