Transition : plus de 85% de Maliens à Bamako satisfaits de la gestion du pays

Afin d’évaluer l’opinion de la population sur l’actualité nationale et internationale, l’ingénieur statisticien Sidiki Guindo a effectué un sondage dont la phase terrain a été comprise entre le 22 avril et le 6 mai 2023 à Bamako. Les réponses  des sondés aux  questions posées, qui portent sur l’évolution de la situation générale du pays et d’autres connexes traduisent une grande satisfaction des Bamakois vis-à-vis de la transition.

Les résultats du sondage ont été officiellement présentés à la presse lundi 15 mai 2023 à la maison de la presse de Bamako. Au total 1445 Bamakoises et Bamakois  de 18 ans et plus ont été interrogés, dont 50,1% de femmes et 49,9% d’hommes. Sur la gestion actuelle du pays 65,4% sont « très satisfait » et 26,2% « plutôt satisfait. La somme du taux de ces deux opinions majoritaires équivaut à plus de 85 %. Seulement 4,8% des Maliens résidant à Bamako se disent  insatisfaits et 3% très insatisfaits.

Dans une période où la gestion des politiques sur les trois dernières décennies est souvent critiquée dans l’opinion, ce sondage vient révéler que plus de 63% de Bamakois souhaiteraient un régime militaire (comme actuel sous la transition) plutôt qu’un régime démocratique (33,5% favorable). C’est donc sans surprise que 89,6 % veulent que la transition actuelle soit prolongée jusqu’à la stabilisation du pays contre seulement 9,5% qui sont pour la tenue rapide des élections présidentielles.

Grands défis

83% des sondés estiment que la lutte contre la pauvreté, la vie chère et la crise alimentaire demeure le plus grand défi auquel fait face actuellement le Mali suivi de la lutte contre l’insécurité/ contre les terroristes (81,4%). D’autres défis qui ressortent sont ceux de la lutte contre le chômage, l’assurance d’un meilleur accès à l’eau et/ou à l’électricité, l’amélioration de l’éducation scolaire et l’organisation des élections, entre autres.

Référendum

Sur le Référendum prévu le 18 juin prochain, dont la Campagne va s’ouvrir le 2 juin prochain, 55,2% des personnes interrogées (soit la majorité) ne connaissent « pratiquement rien sur la nouvelle Constitution » tandis que seulement 7% affirment en avoir une « bonne connaissance ». Concernant les intentions de vote lors du scrutin, 83,6% indiquent voter pour le « oui » contre 5,9% pour le « non » et 10,5% qui comptent s’abstenir. Alors que le débat continue sur la légalité du référendum organisé par le gouvernement de transition, 84% de maliens à Bamako estiment que le président de la transition Assimi Goita et son équipe doivent l’organiser contre 10,6% qui appellent à un renoncement.

Côte de popularité

A la tête des personnalités dont les Bamakois ont le plus d’opinion favorable, le  Chérif de Nioro, Bouyé Haidara  avec 71,4% d’opinion très favorable suivi du Premier ministre Choguel Kokalla Maiga (67,6%) et du leader religieux guide des Ançar dine, Chérif Ousmane Madani Haidara. L’Imam Mahmoud Dicko dont la cote de popularité est en baisse, ne reçoit que 24,6 % d’opinion très favorable contre 35,9% défavorable. Le président de la Transition, classé aux côtés des présidents américain, français, russe, burkinabé, nigérien et ivoirien recueille plus de 94% d’opinion très favorable suivi de Vladimir Poutine (89,2%.

Audience des médias

Concernant l’audience des médias que le sondage a également couvert, parmi les activités Web Tv et personnalités de médias les plus connues à Bamako, on retrouve « Ouverture Média » de Thierno N’diaye (61%), Sékou Tangara, le présentateur du « Débat du dimanche » sur Africable et « Mediatik » de Idriss Martinez Konipo.

Quant aux radios communautaires les plus écoutées des Bamakois interrogés, Les Radios Jekafo et Kledu se talonnent de très près (respectivement 28,6% et 28, 3%) suivi de la radio Baoulé (20,2% de la radio  Liberté (18, 6%) et de la radio Nieta (10,9%).

Sondage Mali-Mètre : Kidal, Gao et Ménaka s’expriment

Il y a quelques mois, Mali Mètre avait publié les résultats de son 5è sondage sur le Mali. Cette fois, il s’intéresse à  trois villes du nord. Gao, Ménaka et Kidal, dont l’accès avait été rendue impossible aux enquêteurs par l’insécurité régnante. « D’o๠l’idée de compléter le dernier sondage Mali Mètre par un numéro spécial, explique Jan Falhbusch, représentant de la Fondation Friedricht Ebert au Mali. Que pensent donc les Maliens, de la situation socio-politique, des négociations d’Alger, des capacités opérationnelles des FAMa, des mouvements armés, de Barkhane et de la Minusma ou même du Président de la Répuublique etc. Au regard des évènements et du contexte changeant, il fallait ajuster et revoir l’idée que se font les Maliens de leur pays et de sa gouvernance, ajoute Abdrahamane Dicko, chargé de programme. Mais ce Mali Mètre Spécial a été réalisé bien avant les derniers troubles à  Gao ou même le changement de gouvernement. A l’époque, Moussa Mara était encore Premier ministre et 69% des sondés à  Ménaka faisaient confiance au Président IBK. Un chiffre plutôt positif lorsqu’on sait que Ménaka est le bastion de la dernière rébellion du MNLA. Contre 41% seulement d’acquis à  Kidal. Nouvelles données Pour le Spécial Mali Mètre, à  Kidal, près de 200 citoyens ont été sondés. A Ménaka, environ 180 personnes et à  Gao, la plus grande ville du nord, pas moins de 380 personnes. De façon globale, il ressort une inquiétude vive chez les populations du nord, qui voient en le Mali, un grand patient très « malade ». Cela en relation avec les grands défis socio-économiques qui touchent les régions du Nord, avec le retour progressif de l’administration ou des services sociaux de base. Pas tout à  fait satisfaisant, estiment 62% des sondés à  Kidal ou 49% à  Gao. Cette insatisfaction est liée au chômage des jeunes, à  l’accès à  l’éducation, à  la santé et enfin l’insécurité. Des négociations d’Alger Sur les négociations d’ Alger, les habitants de Kidal, o๠règne l’un des principaux groupes à  la table des négociations, à  savoir le HCUA, il y a près de 94% des personnes en faveur de la tenue des pourparlers, contre 79% à  Gao et 63,5% à  Ménaka. Ce qui dénote d’une volonté des populations d’en finir avec les rébellions au Nord. Parmi eux, une majorité estime que ce sont les groupes signataires de Ouaga, qui doivent participer aux négociations, tandis qu’ à  Ménaka, on estime que l’ensemble des groupes doivent s’asseoir à  Alger. Enfin, sur l’intégrité du territoire nationale, la majorité des sondés estiment qu’il faut préserver cet aspect pour l’unité du pays. Même si à  Kidal, 70% des habitants sont contre toute forme de régionalisation pour favoriser le développement économique. Un autre point d’interrogation est la manière dont sont conduites les négociations. A Kidal, on a plus confiance aux groupes et autorités coutumières, tandis qu’à  Ménaka, on pencherait du côté des autorités maliennes et chefs religieux. Les divergences de vue sont là , mais de façon générale, le travail de justice doit se faire, pour arriver au pardon, à  la réconciliation et à  la paix, pensent une majorité des sondés sur l’ensemble des trois villes. Grosse préoccupation des habitants de ces régions du Nord. La sécurité bien sûr. A Kidal, la majorité (75%) fait confiance aux groupes armés et milices locales pour les sécuriser, tandis qu’à  Gao, on compte beaucoup plus sur les forces étrangères comme Barkhane ou les Tchadiens. De façon globale, la Minusma est très mal perçue dans les trois régions, encore plus depuis les incidents de Gao. Appréciation de la gouvernance et des priorités l’appréciation du président de la République n’a pas trop bougé depuis le dernier sondage. IBK cristallise encore plus de 60% de satisfaction à  Gao et Ménaka. Mais à  Kidal, il n’a que 41% d’intentions favorables à  son égard. Quant à  la gouvernance et aux défis du gouvernement actuel, la majorité des enquêtés ( 81%° pointent du doigt la lutte contre la corruption, et les injustices. Viennent ensuite la lutte contre l’insécurité, environ (76%) notamment à  Kidal, alors qu’ à  Gao et Ménaka, la réconciliation nationale et la lutte contre le chômage sont les défis de l’heure. Ce sondage Mali Mètre n’est qu’une cartographie du moment et remonte à  l’équipe gouvernementale précédente. Il précède le 6è sondage Mali Mètre, à  paraà®tre au mois de Mai 2015 ; Pour Jean Falhbusch, sa crédibilité se base sur une très grande transparence des méthodes de sondage et d’obtentions de résultats, tout comme, il demeure une référence, dans un pays, o๠il existe très peu de sondages d’opinion.

Situation sociopolitique: ce qu’en pensent les Maliens

« Mali-Mètre » est un sondage initié par la Fondation Friedricht Ebert Stiftung pour déterminer la perception et l’appréciation des citoyens maliens sur des aspects dominant l’actualité sociopolitique du pays. Présente au Mali depuis plus de 45 ans, la Fondation allemande Friedricht Ebert Stiftung (FES), a présenté ce jeudi 06 novembre 2014 à  la presse, le cinquième numéro de son sondage « Mali-Mètre 5 », un baromètre de la vie sociopolitique du Mali. La cérémonie s’est déroulée à  la Maison de la presse en présence de la représentante résidente de la Friedrich Ebert Stifung au Mali, Mme Katja Mà¼ller, du chargé de programmes à  la FES, Abdourhamane Dicko et du représentant de la Maison de la presse, Ibrahim Coulibaly. l’enquête d’opinion « Que pensent les Maliens? » a été réalisée du 19 au 28 août 2014 dans l’ensemble des capitales régionales, excepté celle de Kidal pour des raisons de sécurité. « Mali-Mètre » a été développé par la FES dans le but d’appréhender les perceptions des Maliens sur des thématiques diverses telles que : la citoyenneté, le dialogue, les négociations et la réconciliation, la sécurisation et la stabilisation du pays et des régions du Nord en particulier, les capacités opérationnelles des forces armées et de sécurité, de l’opération Barkhane et de la Minusma, l’accord de défense avec la France, la prochaine organisation des élections communales ainsi que le financement du développement national des régions du Nord. Le rapport de 141 pages présenté aux journalistes, parle en première partie du contexte et du cadre méthodologique du sondage et la seconde partie présente les résultats proprement dits à  travers une analyse générale et détaillée des réponses. l’avenir de la démocratie dépend de l’amélioration de la communication et de la confiance entre le peuple et les décideurs politiques ou les élus, a déclaré en substance, Mme Katja Mà¼ller. Pour ce qui concerne l’approche méthodologique, les populations cibles sont constituées de tous les citoyens âgés d’au moins 18 ans au moment de l’enquête faisant partie de l’échantillon et qui ont été interrogés dans toutes les capitales régionales du Mali, excepté Kidal. La taille de l’échantillon est fixée à  3072 individus répartis entre huit localités soit 384 individus par localité. Quelques chiffres Sur la situation générale du Mali, la majorité (72, 5%) des Maliens interrogés déclare ne pas être satisfaite. Pour ce qui concerne le futur accord de paix, 70% pensent qu’il pourrait garantir la paix et la sécurité dans les régions du nord et au Mali en général et 60% estiment que les prochaines élections municipales devraient être tenues après les négociations. Près de 70% des Maliens pensent que la durée de présence des forces armées de la Minusma et de Barkhane au Mali, après les accords avec les mouvements armés, doit être d’un an au maximum (46,6%) ou de un à  deux ans (22,3). Par rapport à  l’appréciation des forces militaires internationales au Mali, les Maliens, dans leur quasi-totalité (89,2%), ont confiance aux militaires tchadiens. Ces derniers sont suivis des Nigériens (64,8%) et des français pour plus de la moitié (51%) des enquêtés, indépendamment du sexe. Par ailleurs plus de la moitié, (57%) se déclarent favorables à  payer plus d’impôts ou de taxes pour renforcer le développement des régions du Nord contre plus du tiers (37%) qui n’y sont pas favorables. De l’opinion des enquêtés, 44% estiment que la communauté internationale soutient assez le Mali pour son développement et presqu’autant 41% pensent le contraire ; 15% sont sans opinion. La fièvre Ebola est aussi une préoccupation pour la grande majorité (90,4%) et les populations estiment que le gouvernement s’investit positivement pour la prévention. Pour les populations, les principaux défis auxquels le Mali doit faire face sont : l’insécurité (86%), le chômage (80,7%), la corruption (66,7%), la santé (64,3%) et l’éducation (61,9%).

Sondage : Plus de 91% des Maliens contre la démission de Moussa Mara

Le sondage d’opinion en question s’est déroulé les 26, 27 et 28 mai sur un échantillon de 1360 individus répartis entre les quartiers de Bamako. La particularité de ce sondage est le fait d’avoir associé des journalistes lors de la phase de terrain. Ce sondage intervient dans un contexte o๠le pays est mouvementé après la visite du premier ministre à  Kidal. Cette visite on connait la suite, a occasionné le déclanchement de la guerre entre les groupes armés et l’armée malienne. A la grande déception des Maliens, la ville de Kidal tombe une fois de plus dans les mains des groupes armés. « Cette situation est diversement appréciée au sein des politiciens et de la population malienne. Tandis que que certains félicitent le premier ministre et son gouvernement? Par contre d’autres demandent la démission du chef du gouvernement. Pour notre part, nous avons effectué un sondage d’opinion auprès de la population afin d’avoir leur avis sur les différentes questions concernant la situation de Kidal », a expliqué l’ingénieur statisticien. +91% de maliens contre la démission de Mara Au total, cinq questions ont été traitées. Ces questions peuvent se résumer comme suit: « Vu ce qui est arrivé à  Kidal, le premier ministre doit-il démissionner ou non ? » ; « En prenant en compte ce qui est arrivé à  Kidal, quelle appréciation faites-vous du travail du premier ministre Moussa Mara depuis sa nomination? » ; « En observant les récents développements de la crise, selon vous, la France est-t-elle neutre, aide le Mali ou bien aide le MNLA? » « Quel est votre niveau de satisfaction sur le travail de la force Serval? » « Quel est votre niveau de satisfaction sur le travail de la MINUSMA? ». Il ressort des résultats de l’étude que plus de 91% de la population veulent que le Premier Ministre reste à  sa place ; 8,1% pensent qu’il doit démissionner et 0,7% n’ont pu donner de réponses à  cette question. Pour le statisticien, il est clair que la quasi-totalité de la population veut que le premier reste à  sa place. « Sur cette question, l’opinion des hommes est la même que celle des femmes dans chacune des deux catégories. Plus de 90% veulent que le Moussa Mara reste à  sa place », révèle t-il. De même pour le niveau de formation, on note que quelque soit le niveau de formation, au moins 88% de la catégorie ne veulent pas de la démission du premier ministre. Sur la deuxième question qui est « En prenant en compte ce qui est arrivé à  Kidal, êtes-vous satisfaits ou non du travail du premier ministre Moussa Mara depuis sa nomination? » 89,8% de la population se disent satisfaits du travail du premier ministre depuis sa nomination alors que 8,4% se disent non satisfaits de son travail (1,8% n’ont pu donner de réponse à  cette question). De manière générale, la population est donc satisfaite du travail de premier ministre depuis sa nomination. En observant les variables (Homme, Femme) et le niveau de formation, on s’aperçoit que quelque soit la catégorie choisie, au moins 83% sont satisfaits du travail du premier ministre depuis sa nomination. Rôle de la France Sur cette autre question « En observant les récents développements de la crise, selon vous, la France est-t-elle neutre, aide-t-elle le Mali ou bien aide-t-elle le MNLA? », les avis sont partagés avec une tendance générale qui se confirme. 15,4% de la population pensent que la France est neutre; 10% pensent que la France aide le Mali et 70,8% pensent que ce pays aide le MNLA. Cette tendance est confirmée par niveau de formation et par sexe. Quelque soit la catégorie choisie, au moins 68,6% de la population pensent que la France aide le MNLA alors que moins de 17% pensent qu’elle aide le Mali. Concernant la satisfaction de la population sur le travail de la force Serval, il ressort des résultats que 81,7% de la population ne sont plus satisfaits du travail de la force serval, seulement 16,1% en sont satisfaits. La population qui applaudissait la force serval, n’est plus sur la même longueur d’onde que cette force aujourd’hui. Concernant la Munisma 67% ne sont pas satisfaits de son travail contre 29,3% qui en sont satisfaits. De manière générale, on conclut que la population n’est plus satisfaite du travail des forces étrangères.

Corruption: le racket policier coûte près de sept millions par jour aux usagers

Selon les résultats d’une enquête de l’ingénieur statisticien et économiste, menée sur la corruption, le racket des policiers dans la seule ville de Bamako coûte au minimum 6 millions 800 mille francs par jour aux pauvres citoyens. En une année, on atteint la somme faramineuse de plus de 2 milliards 448 millions! Pour réaliser l’enquête qui a aboutit à  ce résultat, la première question posée au citoyen était: « au jour d’aujourd’hui, quelle est votre opinion sur le niveau de corruption des policiers, de l’administration publique et des juges? » En réponse au niveau de corruption des policiers, 25.4% pensent qu’il reste très élevé, 31.2% pensent qu’il est élevé et 30.9% de la population pensent qu’il est faible. Au moins 56% de la population pense donc que le niveau de corruption de la police constitue un problème. Tous les secteurs sont touchés Le sondage indique qu’au niveau de l’administration publique, 17.6% pensent que la corruption est très élevée, 28% pensent qu’elle est élevée et 39.8% pensent qu’elle est faible. La proportion de personnes qui pensent que la corruption est au moins élevée dans ce corps est de 45.6%. Au niveau des juges, 16.5% pensent la corruption est très élevée, 22.3% pensent qu’elle est élevée et 38% pensent qu’elle est faible. L’autre question « avez vous été victime d’un acte de corruption au cours des 30 derniers jours? Si oui, par qui et combien avez vous payé? » a donné des résultats pour le moins inquiétants, au vu des chiffres cité plus haut. à€ la question de savoir de qui avez vous été victime, « nous trouvons que les deux modalités qui viennent en tête sont la police et l’administration publique. Plus de 72% de ceux qui ont été victime d’un acte de corruption ont cité les policiers, contre 26.5% pour l’administration publique » précise Sidiki Guindo. A cet effet , la leçon tirée de ce sondage est que « même si les montants payés pour ces actes de corruption ne sont pas très élevés, il faut noter que, selon les résultats de cette étude, les actes de corruption par les policiers sont très ressentis par la population » indique –t-il. Concernant les montants déclarés lors des actes de corruption, ils sont assez disparates selon le statisticien économiste. « Les montants varient généralement entre 500 et 25 000 francs CFA pour la police et entre 1 000 et 55 000 francs CFA pour l’administration publique » révèle l’enquête. La lutte contre la corruption sous IBK En général, ce sondage a portait sur l’opinion de la population sur la corruption depuis l’arrivée du président Kéita au pouvoir. A la question de savoir si selon eux la corruption avait diminué au cours de six derniers mois,56,6% de la population a répondu par l’affirmative contre 32.2% qui trouve qu’elle est restée au même niveau et seulement 5.7% pense que la corruption a augmentée. Au niveau régional, dans toutes les régions sauf à  Gao, ceux qui pensent que la corruption a augmenté sont très minoritaires, le chiffre est inférieur à  8%. à€ Gao, jusqu’à  17.6% de la population pense que la corruption a augmenté. Il est donc important que l’à‰tat cherche à  savoir ce qui se passe dans cette ville en termes de corruption, a conseillé l’auteur. Dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou, plus de 62% de la population pense que la corruption a baissé. à€ Bamako, la proportion de gens qui pensent que la corruption a baissé est de 55.3%, elle est de 40.7% à  Gao et moins de 30% à  Mopti, Tombouctou et Kidal. Dans ces trois dernières régions, la majorité pense surtout que la corruption est restée au même niveau.

Sondage : IBK toujours populaire ?

IBK toujours populaire ? Alors que les derniers évènements politiques menacent sa côte d’avant la présidentielle, un sondage réalisé par le statisticien et chercheur Sidiki Guindo vient rassurer ses partisans. D’après ce sondage,  » au moins 79% des Maliens sont satisfaits de la gestion du Président et plus de 86% ont toujours confiance en lui pour résoudre le problème du nord. Le taux de participation aux élections législatives pourrait être en dessous de 40%, le RPM viendra en première position alors que l’ADEMA et L’URD se disputeront la deuxième », précise l’étude qui se projette sur les législatives du 24 novembre. L’image du Président auprès des Maliens Les Maliens satisfaits ou non de la gestion du Président de la République, deux mois après sa prise de fonction ? 79% de la population malienne disent oui, contre 14%. Une petite proportion (environ 4%) pense qu’il est trop tôt pour apporter un jugement sur cet aspect. Au niveau régional, la proportion de personne satisfaite de la gestion du Président de la République varie entre 68% (Valeur à  Bamako) et 85% (valeur à  Tombouctou). Il faut noter que cette statistique est de 79% à  Gao. Quant aux actions concrètes du président qui ont beaucoup plu, une bonne partie de la population (environ 47%) pense qu’il est trop tôt de faire un jugement seulement deux mois après la prise de fonction d’IBK. On est surtout attentif à  la maà®trise de l’armée 7%; l’organisation des assises et la façon de gérer la crise du nord. Par ailleurs, 42% de la population pense qu’il n’y pas d’aspect si négatif que ça. Environ 76% des sondés, n’ont pas aimé la libération des rebelles et/ou la levée des mandats d’arrêt contre les rebelles. Cependant, 70% des sondés se disent satisfaits du gouvernement actuel. Quelques lignes sur les élections législatives Enfin si ce sondage n’a pas pour objectif de prédire les résultats des élections législatives, il fait ressort des résultats quelques aspects pertinents: l’engouement pour ces élections ne vaut pas celui des élections présidentielles. Le taux de participation pourrait être en dessous de 40%. Concernant les scores des partis, tout en tenant compte des limites du sondage, la liste du RPM viendra sans aucun doute en tête (avec un score variant entre 19% – cas de Tombouctou et 43% cas de la région de Kayes). Au niveau national et même dans une bonne partie des Régions, le score de l’URD et de l’ADEMA seront relativement proche. Comme limite à  ce sondage, nous pouvons citer deux aspects: premièrement, le sondage n’a pas concerné la région de Kidal et les Maliens de l’extérieur, deuxièmement le sondage a été réalisé environ deux mois après la prise de fonction du Président. Ce qui peut être trop tôt pour porter un jugement.

Presidentielle : à 3 jours du scrutin, IBK en tête des sondages

Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) 1er avec un score compris entre 35,0 % et 48,1 %, Soumaà¯la Cissé 2e (avec 17,5% à  23,3 %), Dramane Dembélé 3e (avec 8,3 % à  11,0 %) et Modibo Sidibé 4e (4,7 % et 6,3 %). Ce sont les résultats d’un sondage d’opinion réalisé par Sidiki Guindo, ingénieur, statisticien, chargé de recherche à  Emergence Consulting Group, enseignant à  l’ENSAE du Sénégal. M.Guindo était face à  la presse ce mardi 23 juillet à  la Maison de la presse. Selon le statisticien, le sondage a été réalisé du 8 au 14 juillet 2013 sur un échantillon représentatif de 5385 individus de 20 ans et plus. Cet échantillon a couvert le district de Bamako et toutes les régions du pays sauf Kidal. Sur l’ensemble de l’échantillon, 720 personnes ont été interrogées à  Bamako et 830 dans chacune des cinq premières régions. Selon les résultats des sondages, le district de Bamako votera surtout pour deux candidats : celui du RPM (Ibrahim Boubacar Kéita) et celui de l’URD (Soumaà¯la Cissé). Le candidat du RPM, IBK, viendra en tête avec un score compris entre 52,95 % et 70,19 % (avec une moyenne de 61,57 %). Il serait suivi de Soumaà¯la Cissé, candidat de l’URD qui aura un score compris entre 7,89 % et 13,72 % (avec une moyenne de 10,81 %). Ces 2 candidats auront donc à  eux deux au moins 60 % des voix à  Bamako. La troisième place sera disputée par Cheick Modibo Diarra et Soumana Sako. Ces candidats auront entre 3,56 % et 9,28 % des voix à  Bamako. Les scores dans les régions A Kayes, le candidat du RPM, IBK viendrait en tête avec un score compris entre 41,01 % et 54,37 % (et une moyenne de 47,69 %). Le candidat de l’URD (Soumaà¯la Cissé) occupe la 2e position avec un score compris entre 10,67 % et 16,95 % (avec une moyenne de 13,81 %). La 3e place sera disputée entre Dramane Dembélé et Modibo Sidibé. Ces candidats comptabiliseraient entre 7,24 % et 14,14 % des voix. A Koulikoro, le RPM d’IBK est en tête avec un score compris entre 36,86 % et 52,19 % (avec une moyenne de 45,78 %). Le candidat de l’URD Soumaà¯la Cissé est quand à  lui encore à  la 2e position avec un score compris entre 9,14 % et 14,87 % (avec une moyenne de 12,09 %). La 3e place sera disputée entre Cheick Modibo Diarra et Modibo Sidibé. Ces candidats auront entre 4,16 % et 11,43 %. A Sikasso, IBK viendra encore en tête avec un score compris entre 36,40 % et 42,9 % (avec une moyenne de 37,67 %). Le candidat de l’URD occupera la 2e position avec un score compris entre 16,54 % et 23,26 % (avec une moyenne de 20,17 %). La 3e place sera disputée entre Dramane Dembélé et Oumar Mariko du Sadi. Ces candidats auront entre 6,82 % et 11,62 %. A Ségou, IBK viendra en tête avec un score compris entre 31,80 % et 44,21 % (avec une moyenne de 38,78 %). Le candidat de l’URD occupera la 2e position avec un score compris entre 20,45 % et 29,36 % (avec une moyenne de 25,75 %). La troisième place sera occupée par Dramane Dembélé de l’Adéma qui aura entre 8,1 % et 13,18 % (avec une moyenne de 10,64 %). A Mopti (5e région), le candidat de l’URD Soumaà¯la Cissé viendra en tête avec un score compris entre 25,35 % et 38,80 % (avec une moyenne de 28,60 %). Le candidat IBK occupera la 2e position avec un score compris entre 19,51 % et 26,60 % (avec une moyenne de 23,03 %). La troisième place sera occupée par Dramane Dembélé de l’Adéma qui aura entre 13,24 % et 19,66 % (avec une moyenne de 16,45 %). La 4e position sera disputée entre le Codem et Modibo Sidibé. Ces deux partis auront entre 5,19 % et 11,54 %. A Gao, le candidat du RPM viendra en tête avec un score compris entre 35,46 % et 52,86 % (avec une moyenne de 44,15 %). Le candidat du l’URD occupera la 2e position avec un score compris entre 25,35 % et 38,80 % (avec une moyenne de 32,07 %). La 3e position sera disputée entre l’Adéma et Mme Haà¯dara dite Chato. Ces deux partis auront entre 3,4 % et 11,9 %. A Tombouctou, l’URD viendra en tête avec un score compris entre 32,78 % et 47,41 % (avec une moyenne de 40,09 %). Le candidat du RPM occupera la 2e position avec un score compris entre 16,62 % et 37,31 % (avec une moyenne de 19,32 %). La 3e position sera disputée entre l’Adéma et Mme Haà¯dara dite Chato. Ces deux partis auront entre 11,31 % et 22,5 %. Pas plus de 5 % pour les autres candidats Selon le sondage au niveau national, en termes de rang, selon les intentions de vote exprimées, le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Kéita, viendra sans aucun doute en première position, celui de l’URD, Soumaà¯la Cissé occupera la 2e place. La 3e place sera occupée par le candidat de l’Adéma, Dramane Dembélé. Modibo Sidibé occupera probablement la 4e place. En termes de score au niveau national, IBK aurait donc entre 35,00 % et 48,10 % (avec une moyenne de 40,70 %), le 2e l’URD aura un score compris entre 17,46 % et 23,31 % (avec une moyenne de 20,45 %). l’Adema aura un score compris entre 8,33 % et 11,04 % (avec une moyenne de 9,68 %). Alors que Modibo Sidibé aura un score compris entre 4,73 % et 6,27 % (avec une moyenne de 5,50 %). Le sondage prédit que hormis les quatre grands (IBK, Soumi, Dramane Dembélé et Modibo Sidibé), seuls le RpDM de Cheick Modibo Diarra, la Codem de Poulo, la Sadi de Omar Mariko, la Cnas de Soumana Sako et Yéléma de Moussa Mara peuvent avoir un score relativement proche de 5 %. Tous les autres candidats n’ont pas la chance d’avoir plus de 4 %. Sidiki Guindo a tenu à  préciser que pour des raisons sécuritaires, il n’a pu faire la région de Kidal. Pour le conférencier, il y a un grand écart entre les candidats. Donc le vote de la région de Kidal qui ne dépasse pas 1 % de la population ne peut pas changer la tendance. Le vote des Maliens de l’extérieur qui ne dépasse pas 3 % ne peut également changer la donne. Selon le sondage environ 82,2 % de la population ont déjà  leur carte électeur Nina en main. M. Guido a prédit qu’il y aura un fort taux de participation. A l’entendre, l’objectif de ce sondage d’opinion est de prédire les résultats de l’élection présidentielle du 28 juillet 2013.

USA/Sandy : la campagne entre parenthèses

Barack Obama et son adversaire Mitt Romney ont décidé de faire face avec les américains à  la catastrophe naturelle qui frappe le pays depuis maintenant 48heures. Le président américain a revêtu dès le dimanche dernier, ses habits de chef de l’Etat pour suivre de près l’évolution de ce qui est l’une de pires crises naturelles que le pays ait connu ces 30 dernières années. On se souvient qu’en 2004, le président Bush avait été vivement critique pour ne pas s’être « concrètement occupé » de la crise provoquée par l’ouragan Katrina. Une situation que le candidat Obama doit à  tout prix éviter, lui qui n’est pas très en forme dans les sondages. [ b Empathie et bataille mediatique] Dans les Etats concernés par l’ouragan, plus personne ne parle de politique meme si chaque camp travaille à  faire passer son candidat pour le plus empathique, le plus proche des victimes. Mitt Romney organise ce mardi en Ohio un « rassemblement d’aide » au bénéfice des sinistres, pendant que Barack Obama faisait des points fréquents sur la situation et jouant son rôle de « comanditor in chief ». Chez les démocrates, on estime en effet qu’une bonne gestion présidentielle renforcerait la position de chef d’Etat de Barack Obama et marginaliserait les derniers efforts de campagne de Mitt Romney. Fairy Craig rencontrée ce matin au bureau de vote de Lee County, en Floride, est absolument de cet avis. « On voit qu’on a un president qui prend les choses en main et c’est rassurant », nous confie-t-elle. Et bien que les candidats ne soient plus sur le terrain, leurs équipes continuent de courir les routes pour convaincre les indécis, en particulier dans les Etats qui restent encore plus ou moins neutres comme la Floride qui est le “grall” à  emporter à  tout pris par celui qui veut gagner le 06 novembre prochain. Ainsi ce lundi, ce sont des cars qui ont été mis à  la disposition des électeurs pour les faire déplacer sur les lieux de vote afin de voter en avance. Dans les universités, sur les plages, tout le monde est abordé par des membres des équipes locales de champagne de Barack Obama ou de Mitt Romney pour parler un peu plus du programme de leur candidat et convaincre de se rendre aux urnes. Car, tout l’enjeu est la et en particulier pour le candidat sortant qui a lui-meme voté en avance la semaine dernière. Les perturbations engendrées par le phénomène font peser un risque sur la participation électorale, notamment chez les électeurs décidés à  voter par avance, craint un des principaux conseillers de la campagne de Barack Obama. Plusieurs villes sont completement coupees du monde et meme dans les grandes villes comme New York, il n’est pas garanti que les degats causes en particulier sur le systeme electrique pourront etre repares avant le jour J. Coude a coude On ne saurait évidemment pas dire si leurs résultats sont liés ou pas à  l’ouragan Sandy mais les derniers sondages sur les intentions de vote ont été publiés hier lundi. Ils mettent les deux candidats à  égalité. Le sondage Washington Post-ABC News publié lundi 29 octobre attribue à  Barack Obama et Mitt Romney 49% chacun. Même chose pour le sondage du Pew Research Center qui leur donne 47% des intentions de vote chacun. Plus favorables au candidat républicain, les sondages Rasmussen et Gallup placent Romney en tête avec, pour le premier, 49% des intentions de vote des électeurs susceptibles d’aller voter contre 47% pour Obama et, pour le second, 50%, contre 46%. La moyenne des sondages réalisée par « RealClearPolitics » donne toujours une avance de 0,8 points à  Mitt Romney, avec 47,6%, contre 46,8% pour Barack Obama.

Sondage : la majorité des Bamakois saluent le changement de régime

Que pensent les Maliens de la crise que vit leur pays ? Irrégulièrement mobilisés lors des rassemblements, versatiles, diront certains, à  l’image d’un contexte changeant et incertain, les Maliens ont-ils des avis tranchés sur les bouleversements actuels ? Pour tenter de sonder la majorité silencieuse, l’économiste et statisticien Sidilki Guindo a fait réaliser les 29 et 30 avril 2012 une enquête d’opinion auprès de 1100 personnes de 18 ans et plus dans le district de Bamako. Les limites de l’enquête Le choix de la seule capitale « se justifie par des contraintes de temps et de moyens financiers », écrit M. Guindo dans le rapport final. Même si « la position des Bamakois nous semble être assez pertinente pour aider à  la prise de décision, cette ville accueillant 12% de la population totale du Mali », l’opinion des Maliens ruraux, et surtout celles des Maliens des zones contrôlées par les groupes armées, n’est pas refletée dans les sondages. Sans compter que plusieurs événements susceptibles de modifier les opinions ont eu lieu depuis la réalisation du sondage. Les sondages ont été réalisés selon une méthode de quota. Ainsi, le nombre de personnes enquêtées dans une commune est proportionnel au poids de celle-ci dans la population bamakoise. De même, pour les variables sexe et classe d’âges, il a été tenu compte du poids des différentes modalités dans la population. Une large majorité salue la chute d’Amadou Toumani Touré Effectuée un peu plus d’un mois après le coup d’Etat du 22 mars, l’enquête révèle d’abord que 64% des sondés se disent satisfaits de la chute d’ATT avant l’organisation de l’élection présidentielle. Pour 51% d’entre-eux, le régime de l’ancien président est le principal responsable de la crise actuelle. 80% des interrogés disent être satisfaits ou très satisfaits de la composition du gouvernement, annoncée quelques jours avant l’enquête (25 avril), et 60% se disent satisfaits ou très satisfaits du comportement général des putschistes. Les Bamakois partagés sur le cas Dioncounda Traoré Autant de questions et de réponses faites avant l’offensive des bérets rouges contre les putschistes (30 avril) et l’aggression de Dioncounda Traoré (21 mai), susceptibles d’avoir modifié l’opinion des Bamakois. Avant que certains manifestants n’envahissent le palais présidentiel de Koulouba et ne s’attaquent physiquement à  Dioncounda Traoré, et avant que ce dernier ne déclaire le 1er Mai que, « si tel est le souhait partagé, je ne resterai pas une seconde de plus que les 40 jours de l’intérim », 52% des questionnés estimaient que l’ancien président de l’Assemblée nationale devait rester à  la tête de l’Etat après son intérim. IBK sort du lot Comment se comporter avec les groupes armés indépendantistes et islamistes qui contrpolent les régions du Nord ? 54% optent pour la force contre 45% en faveur de négociations. Sur qui peut compter le Mali ? Malgré les négociations parfois mouvementées avec les représentants de la médiation de la Cédéao, malgré certains décisions très critiquées des chefs d’Etat africains, 66% des sondés consièdrent que l’organisation ouest-africaine aide le Mali contre les rebelles. En revanche 55% estiment que la France les soutient. Un pourcentage important qui, selon le chercheur, s’explique par la présence de membres du MNLA en France, par le fait que la France est en contact avec le MNLA et par la présence régulière de ce dernier sur les chaà®nes de télévision française. Dessiné sur les véhicules, affiché sur des vêtements, salué dans des chansons, le capitaine putchiste Amadou Aya Sanogo bénficie de 65% d’avis favorables. Il y a néanmoins plus populaire que lui. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra (78%) et l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita, qui récolterait donc les fruits de sa neutralité.

Présidentielle 2012 au Mali : Ibrahim Boubacar Keita, grand favori

Ce Sondage réalisé dans le district de Bamako aborde divers thèmes, tels que le code de la famille, la vie politique, la gestion du pouvoir actuel, la perception des institutions de la République, etc. l’étude selon l’Institut de sondage a concerné 457 personnes résidentes de la ville de Bamako. l’échantillon a été prélevé afin qu’il soit représentatif de la population de la capitale. Ainsi, souligne l’institut de sondage, des quotas selon l’âge, le sexe, le niveau d’instruction et le type de quartier de résidence (populaire, moyen, résidentiel) ont été définis. 16% pour IBK Les résultats de ce sondage donnent 16% des intentions de vote à  I’enfant du mandé Ibrahim Boubacar Keita, ex-premier ministre du Mali et président du Rassemblement pour la République (RPM) contre 7% pour Soumaà¯la Cissé, actuel président de la commission de l’UEMOA et président d’honneur de l’Union pour la république et la démocratie(URD). Au cas o๠ATT serait candidat à  la présidentielle de 2012, le sondage recueilli ne lui donne que 5% des intentions de vote. Et 54% des personnes interrogées n’ont pas fait leur choix. Popularité des ex présidents du Mali l’institut Afrik poll s’est aussi intéressé à  la popularité des présidents du Mali. Le sondage a permis de tester leur côte auprès de la population. Alpha Oumar Konaré vient en tête chez les habitants de Bamako avec 34 % des sondés. Viennent ensuite Amadou Toumani Touré 21 %, Moussa Traoré 16% et Modibo Keita 13%. «Compte tenu de la forte proportion de personnes indécises, nous ne pouvions faire une réelle prédiction de l’issue des élections de 2012 dans le district de Bamako. Cette forte proportion d’indécis est attribuable au fait que la plupart des candidats potentiels ne se sont pas encore prononcés quand à  leur volonté de se présenter. Ce qui ne rassure pas les électeurs », souligne l’institut. IBK, un candidat de poids ? Ibrahim Boubacar Keita est connu de tous au Mali, c’est un homme catégorique, ce qui lui a valu le surnom « Kankelétigui », c’est à  dire le véridique. Concernant les derniers évènements politiques au Mali, l’insécurité au Nord, par exemple lui donne raison. Et pour cause, il a été l’un des rares leaders politiques à  s’opposer à  l’Accord d’Alger qui avait pour objectif d’enterrer la hache de guerre entre les rebelles et le gouvernement du Mali et de permettre le développement des régions du Nord. Déception pour les signataires de cet accord qui souffre aujourd’hui du retrait de l’Algérie. Le pouvoir d’ATT est critiqué par ses voisins (Algérie et Mauritanie) pour son rôle dans la libération de 4 islamistes dans l’affaire Camatte. Cette situation pourrait-elle bénéficier à  IBK ? Prenons un autre fait. l’année 1994. Les élèves et les étudiants étaient déchaà®nés contre le pouvoir d’Alpha Oumar Konaré. Deux premiers ministres d’alors ont chacun jeté l’éponge face à  la pression populaire. IBK, le sauveur, nouveau premier ministre, a fermé les écoles pendant un an, créant une année blanche. Cet acte d’IBK reste dans les annales et le temps nous dira si les prévisions de ce sondage s’avèreront vraies…