Le Maroc et le Commonwealth de la Dominique engagés à accélérer la mise en œuvre de leur feuille de route de coopération

Le Maroc et le Commonwealth de la Dominique ont réitéré leur engagement à accélérer la mise en œuvre de la feuille de route de coopération bilatérale (2022-2024), signée jeudi à Dakhla.Cette feuille de route couvre plusieurs secteurs clés, tels que l’éducation, la formation professionnelle, l’agriculture, la santé ou encore le tourisme, indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue d’un entretien entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique, Roosevelt Skerrit, à l’occasion de l’ouverture à Dakhla d’un consulat de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (OECO).

Les deux parties ont aussi exprimé leur volonté d’approfondir et de consolider davantage leur coopération à la faveur de l’échange d’expériences et d’expertises dans différents domaines d’intérêt commun.

Les deux responsables ont hautement salué le niveau actuel des relations bilatérales dans tous les domaines, ajoute la même source, notant que les deux responsables ont discuté des questions liées à l’état actuel et des perspectives d’élargissement de la coopération bilatérale pour répondre aux aspirations et ambitions respectives des deux pays amis.

En outre, M. Skerrit a mis en avant la vision royale visant à maintenir la stabilité et la sécurité dans la région des Caraïbes à travers des projets socio-économiques tangibles.

Sur la question du Sahara, le Premier ministre du Commonwealth de la Dominique a réaffirmé la reconnaissance du Commonwealth de la Dominique de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.

Il a également exprimé le plein soutien de son pays à l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que base unique pour une solution politique à ce différend régional, dans le plein respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Maroc.

« Dans cet esprit, le Commonwealth de la Dominique a ouvert un consulat général à Dakhla au nom de l’OECO, représentant les six États membres de la Caraïbe orientale », relève la même source, ajoutant que cette présence diplomatique « très significative et prometteuse » représentera certainement une belle opportunité pour dynamiser davantage les échanges bilatéraux entre le Royaume et les six Etats de la Caraïbe Orientale.

Maroc-Espagne : le partenariat entre les deux pays s’inscrit désormais dans une nouvelle étape

Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec le Président du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, indique, jeudi, un communiqué du Cabinet Royal.Au cours de cet échange, le Souverain marocain a réitéré sa Haute appréciation pour le contenu du message qui lui a été adressé, le 14 mars, par le Président du gouvernement espagnol.

Cette lettre est conforme à l’esprit du discours royal du 20 août 2021 et répond à l’appel du Roi à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre les deux pays », souligne la même source.

Ainsi, le partenariat entre les deux pays s’inscrit désormais dans une nouvelle étape, fondée sur le respect mutuel, la confiance réciproque, la concertation permanente et la coopération franche et loyale.

Dans ce contexte, les différents ministres et responsables des deux pays sont appelés à mettre en œuvre des actions concrètes dans le cadre d’une feuille de route ambitieuse et couvrant tous les domaines du partenariat, intégrant toutes les questions d’intérêt commun.

Le Roi Mohammed VI a adressé, à cette occasion, une invitation au Président du Gouvernement espagnol, pour effectuer une visite au Maroc, dans les très prochains jours », conclut le communiqué.

Maroc : Un centre international de la recherche sur la prévention des enfants soldats voit le jour

Par Hicham Alaoui — Le Centre international de la recherche sur la prévention des enfants soldats a été inauguré, jeudi à Dakhla au sud du Maroc, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita en compagnie des chefs de diplomatie des Comores, de la Gambie et de la Somalie ainsi que la Secrétaire d’Etat à la coopération internationale de la Guinée Bissau.

Cette structure internationale a pour missions de sensibiliser et de mettre en œuvre des solutions fondées sur l’action pour mettre fin à l’utilisation d’enfants soldats. Grâce aux recherches académiques, aux partenariats, aux collaborations et à l’engagement direct dans des programmes holistiques, le Centre développe et déploie des stratégies pour combattre toutes les formes d’embrigadement des enfants.

Pour combler les lacunes dans la prévention et la lutte contre le phénomène des enfants soldats, le Centre lance un programme pilote étalé sur trois ans. L’initiative est un effort multidisciplinaire qui s’attaque à l’exploitation et à l’utilisation d’enfants soldats dans les conflits armés. L’objectif est de mettre en place un système capable de traiter de manière efficace, efficiente et équitable les cas de recrutement d’enfants soldats, de protéger les victimes et de s’attaquer aux causes profondes de cette exploitation.

Dans le but d’augmenter le nombre d’enquêtes, de poursuites et de condamnations, tout en assurant une véritable réinsertion des enfants soldats, le Centre se lance également dans une évaluation et un recensement d’enfants-soldats non référencés, tout en engageant des solutions innovantes pour faire face à l’exploitation des enfants dans les conflits armés.

Aussi, et dans un souci de disséminer les données à large échelle tant quantitatives que qualitatives, le Centre se focalisera notamment sur des recherches portant sur le continent africain.

Aujourd’hui, les enfants participent à près de 75% des conflits dans le monde tandis que plus de 460 millions d’entre eux vivent dans des zones de conflits.

Les enfants soldats sacrifient leur jeunesse dans des systèmes de violence en construisant leurs valeurs et leurs identités sous la direction de groupe armés. Ils deviennent des vecteurs et violence et de terrorisme plutôt que des citoyens capables de construire une paix durable.

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence initiée par le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a souligné que l’embrigadement des enfants, forcé par le « polisario » et encouragé par l’Algérie, dans les camps de Tindouf, alimente l’instabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel.

Le ministre a mis l’accent sur la corrélation entre l’absence de gestion des camps de Tindouf et le recrutement d’enfants-soldats, notant que le pays-hôte doit assumer la plénitude de sa responsabilité internationale imprescriptible, notamment au regard de la sécurité et de la protection des enfants vivant sur son territoire.

 L’endoctrinement et l’enrôlement des enfants par les milices armées du « polisario » constituent un crime inhumain, et un déni des droits élémentaires des enfants embrigadés, ainsi qu’une violation flagrante des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité en la matière, a-t-il fustigé.

De même, il a fait savoir que le Maroc est, effectivement, un acteur majeur du maintien et de la consolidation de la paix, rappelant que le Royaume participe depuis 1960 aux missions de maintien de la paix, sur tous les continents, d’autant plus qu’il est classé parmi les 11 premiers pays contributeurs en casques bleus dans le monde, avec 1702 casques bleus déployés en Afrique (MINUSCA, MONUSCO et UNMISS).

Par ailleurs, M. Bourita a souligné que le choix de Dakhla pour abriter le Centre international de recherches sur la prévention des enfants-soldats, est une reconnaissance du rôle du Maroc en tant que pourvoyeur de paix, de sécurité et de stabilité.

A travers ce Centre, le Maroc souhaite apporter sa pierre à l’édifice, en contribuant au débat par la formulation de propositions concrètes à la faveur du continuum sécurité-développement et la coordination des efforts de la communauté internationale, selon une approche plurielle, à la fois globale et locale, académique et politique, théorique et pratique, alliant lutte et prévention, a-t-il soutenu.

De même, il a affirmé que l’objectif du Centre est de fournir des données précises, qualitatives et quantitatives afin de formuler une action informée par la recherche académique.

 Le Maroc appelle aussi à mettre fin à l’impunité des personnes responsables du recrutement et de l’utilisation criminelle d’enfants et d’autres violations graves, en soutenant la surveillance et la communication systématiques par les Nations Unies des violations des droits de l’enfant dans les conflits, a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: le prix du cacao maintenu à 825 Fcfa/kg

L’année dernière, le kilogramme du cacao était vendu à 750 FCFA.Le kilogramme du cacao ivoirien sera vendu à 825 FCFA pour la campagne intermédiaire prévue du 1er avril à septembre 2022. L’annonce a été faite, ce jeudi à Abidjan, par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement durable.

« Le prix du cacao pour la campagne intermédiaire 2021-2022 est fixé à 825 FCFA par Kg comme pour la campagne principale », a déclaré le ministre Adjoumani Kouassi, soulignant une augmentation de 10% par rapport à la campagne précédente.

En Côte d’Ivoire, le prix de la campagne intermédiaire a été toujours en deçà de celui de la campagne principale.

Le porte-parole des producteurs, Moussa Koné, a soutenu que cette nouvelle indexation est « une première dans la commercialisation du café-cacao » car tout le monde s’attendait à 750 FCFA/kg, mais qu’à la surprise générale, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a reconduit le prix de la campagne principale.

C’est pourquoi, « cette année, il n’y a pas de campagne intermédiaire, c’est la grande campagne qui continue », a-t-il lancé, annonçant au nom de tous les producteurs ivoiriens « une journée d’hommage » au président de la République.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao qui est sa première culture d’exportation. Les 70% de la consommation de cacao de l’Union européenne proviennent de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.

Tchad : une figure du Fact se rallie à Mahamat Idriss Deby

C’est un ralliement peu ordinaire qui fait grand bruit à N’DjamenaLe chef d’état-major adjoint des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) Nigue Kross (59 ans) a rallié le Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par Mahamat Idriss Deby.

Cette figure marquante de la rébellion tchadienne depuis plusieurs décennies, rejoint le nouvel homme fort de N’Djamena, Mahamat Idriss Deby. Selon des sources militaires, Nigue Kross avait mené l’offensive du Fact le 11 avril 2021 depuis la Libye, qui avait débouché dix jours plus tard, à la mort de l’ancien président tchadien Idriss Deby Itno, le 21 avril 2021.

Ce vieux routier de la rébellion a livré plusieurs batailles contre le pouvoir tchadien. Et l’un de ses faits d’armes a été son intervention décisive qui avait sauvé la vie  à Mahamat Mahdi Ali, le chef du Fact, d’une capture de l’armée tchadienne lors des violents combats d’avril 2021.

Par la suite, Nigue Kross va prendre du galon au sein du mouvement politico-militaire du Fact, où il passe de chef d’état-major adjoint à chef d’état-major par intérim après la mort au front de son supérieur immédiat, Mahamat Oumar Choukou.

Passé par l’armée tchadienne, il a intégré tour à tour plusieurs groupes rebelles comme le Frolinat en 1979 avant d’atterrir à l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) de Mahamat Nouri, ancien ministre de la Défense d’Idriss Deby. Mais le mouvement va se fissurer donnant naissance au Fact de Mahamat Mahdi Ali en avril 2016.

Très vite des dissensions entraînent son départ au sein du groupe rebelle composé des officiers dissidents et des combattants de l’ethnie gorane, à laquelle appartient l’ancien président tchadien Hissène Habré décédé en exil à Dakar le 24 août 2021.

Après l’offensive ratée des Fact aux portes du Kanem en mai dernier, Nigue Kross décide de prendre ses distances avec Mahamat Mahdi Ali, avec qui, les relations se seraient fortement dégradées. Il justifie son choix de rejoindre le Conseil militaire de transition par « l’appel au dialogue de la junte tchadienne ». Avant lui, une vingtaine d’ex-rebelles de l’Union des forces et de la résistance (UFR) s’étaient ralliés en septembre dernier au régime de la transition.

RCA : haro sur le groupe Wagner et les rebelles

L’Onu dénonce les exactions commises par les insurgés et le groupe paramilitaire russe en République centrafricaine.La Cheffe des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies (Onu), Michelle Bachelet n’épargne pas non plus les forces armées centrafricaines. « Des meurtres, des violences sexuelles liées au conflit, ainsi que de graves violations et abus à l’encontre des enfants ont été allégués contre toutes les parties », soutient la diplomate dans une note parvenue jeudi à APA.

Au cours des trois derniers mois de 2021, la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations Unies en RCA (Minusca) affirme avoir documenté 363 incidents de violations des droits de l’homme, d’abus et d’infractions au droit humanitaire international « dont beaucoup sont extrêmement graves ». Par ailleurs, l’organisme onusien dénombre 848 victimes.

Selon la Minusca, 59 % de ces incidents ont été attribués aux groupes armés signataires de l’Accord de paix de février 2019. Les forces de sécurité nationales et leurs alliés étaient responsables de 40% des incidents – une forte augmentation par rapport aux 23 % enregistrés en janvier 2021.

S’exprimant devant le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, Mme Bachelet s’est inquiétée du fait que la réponse du gouvernement aux groupes armés passe de plus en plus par « des arrestations arbitraires » de membres de communautés déjà vulnérables, comme les musulmans et les Peuls, qu’ils associent à des groupes armés. « Ce schéma de violations touchant les communautés minoritaires est profondément inquiétant », a-t-elle déploré.

D’une manière générale, note l’Onu, les droits de nombreuses personnes sont violés. La discrimination et les mauvais traitements ciblés risquent une fois de plus de « déclencher un nouveau cycle de violence le long des lignes communautaires, religieuses et ethniques », alerte-t-elle. « Les revers pour la paix et la réconciliation d’une telle évolution seraient profonds », a fait valoir Michelle Bachelet.

De son côté, l’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Yao Agbetse, a indiqué avoir reçu « plusieurs témoignages concordants faisant état d’exactions commises par les forces bilatérales russes sur des populations civiles ». Il s’agit notamment « des violences sexuelles, des actes d’intimidation, des destructions d’habitations, des menaces, de racket ».

« Les forces bilatérales russes sont également accusées des actes de torture, de traitements cruels, humiliants, inhumains et dégradants, y compris sur des dépositaires locaux de l’autorité de l’Etat dans l’arrière-pays, en occurrence dans les localités de Aigbando, Bambari, Beloko, Bossangoa, Boyo, Bria et Mouka », a déclaré Yao Agbetse.

Wagner accusé d’intimider les enquêteurs

Par ailleurs, l’Expert indépendant onusien a également accusé le groupe Wagner « d’entraver systématiquement le travail des enquêteurs ». « Les forces bilatérales russes font parfois obstruction à la conduite d’enquêtes dans certains endroits où des violations des droits de l’homme auraient été commises », a-t-il dit.

A ce sujet, il a rappelé que la Commission d’enquête spéciale du gouvernement centrafricain avait conclu à des violations commises par les forces bilatérales russes.

« Au regard de la nature des relations contractuelles entre la RCA, sujet de droit international, et les forces bilatérales russes, entité n’ayant pas de reconnaissance au regard du droit international, et en absence de toutes autres informations publiques relatives aux stipulations contractuelles, la responsabilité des violations documentées incombe à l’Etat centrafricain qui doit prendre diligemment toutes les mesures nécessaires pour que justice soit rendue aux victimes », a-t-il indiqué.

Dans ces conditions, il juge urgent que des mesures appropriées soient prises, « à bref délai ». Le but est de mettre un terme à ces violations des droits des populations civiles, à des tensions latentes ou ouvertes entre les alliés russes et les forces de défense et de sécurité centrafricaines, et à toutes les entraves aux opérations de la Minusca et du travail des humanitaires.

Sur un autre plan, la « baisse de la capacité de nuisance des groupes armés, notamment UPC, 3R, ex-seleka, anti-balaka » ne les a pas empêchés de continuer à faire peser sur la population des menaces et des exactions. Ces groupes rebelles ont ainsi poursuivi les violations des droits des populations civiles, les incursions expéditives de jour et de nuit dans les villages et les collectes illégales de taxes sur les routes.

La RCA entend faire la lumière sur toutes les allégations de violations des droits de l’homme.

Foot: un ex-entraîneur de Cissé et Belmadi se dit «heureux et triste»

Les sélectionneurs sénégalais et algérien ont connu des fortunes diverses dans les barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.Aliou Cissé et Djamel Belmadi, respectivement sélectionneurs du Sénégal et de l’Algérie, ont été entraînés durant leur carrière de joueur au Paris Saint-Germain (France) par Luis Fernandes. Cependant, les deux ex-coéquipiers ne connaissent pas la même réussite avec leurs équipes nationales depuis quelques temps.

Après avoir soulevé la première Coupe d’Afrique des nations (Can) du Sénégal en février dernier au Cameroun, Aliou Cissé a réussi à qualifier sa sélection, mardi dernier lors des barrages retour de la Coupe du monde, face aux Pharaons d’Egypte pour la deuxième fois d’affilée. Djamel Belmadi n’a toutefois pas connu le même bilan.

Eliminée au premier tour lors de la dernière CAN, l’Algérie n’a pas su préserver le bon résultat obtenu au Cameroun (0-1) lors du match de barrage aller. Les Fennecs ont été dominés à Alger (1-2) par les Lions indomptables qui se qualifient du coup au Mondial qatari.

Devant ce bilan contrasté de ces anciens poulains, l’ex-international français a fait part de son sentiment sur sa page Twitter. « Je suis à la fois heureux et triste pour mes deux anciens joueurs, Aliou Cissé et Djamel Belmadi. Ils méritaient d’aller ensemble à la Coupe du monde mais le foot est parfois cruel. Force à toi Djamel, quant à Aliou je serai avec toi et tout le peuple sénégalais », a déclaré Luis Fernandes.

Outre le Sénégal et le Cameroun, les trois autres équipes africaines qualifiées à la phase finale de la Coupe du monde 2022 sont la Tunisie, le Ghana et le Maroc. Le tirage au sort des poules est prévu demain vendredi.

Burkina : la junte donne des gages pour la libération de Kaboré

Au Burkina Faso, des consultations sont en cours pour permettre à l’ex-président renversé de retourner parmi les siens.L’assurance a été donnée par le porte-parole du gouvernement de transition burkinabè, Lionel Bilgo, dans un communiqué adressé ce jeudi à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Les chefs d’Etat de cette organisation, lors de leur réunion de vendredi dernier, n’avaient pas caché leur préoccupation à propos de la détention de Roch Marc Christian Kaboré, leur homologue qui a été victime d’un coup d’Etat mené il y a deux mois par le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba et ses hommes.

« Sur la préoccupation liée à l’ancien Président du Faso, le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer la Commission de la Cedeao, ainsi que toute la Communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité », renseigne le gouvernement burkinabè. « Au demeurant, la famille de l’ancien Président, les autorités locales, ainsi que les délégations des organisations sous régionales ont été tenues au courant de ces concertations », ajoute la même source.

Par ailleurs, si les trois ans décidés par les militaires au pouvoir avant l’organisation d’une élection pour passer la main ne convainc pas la Cedeao, le gouvernement de transition burkinabè a indiqué « que sa plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays, une réponse efficace et urgente à la crise humanitaire et aux drames socioéconomiques et communautaires provoqués par l’insécurité sans oublier le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption ».

Le Mali réceptionne de nouveaux équipements militaires russes

Le ministre malien de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara, a reçu mercredi 30 mars de nouveaux matériels de combat dans la lutte contre le terrorisme pour son pays.Le partenariat russo-malien semble plus solide sur le plan militaire. Un premier lot de matériels composés, entre autres, « d’hélicoptères de combat » et de « radars de dernière génération » a été réceptionné hier à l’aéroport international Modibo Keita de Bamako, en présence de plusieurs autorités dont des Russes.

Le communiqué de l’armée malienne a salué le « partenariat sincère et très ancien » entre la Russie et Mali, indiquant que cette acquisition entre « dans le cadre de la montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa) » sur le front contre les groupes jihadistes, à travers le plan Maliko et l’opération Kêlêtigui. Ainsi, ces nouveaux matériels « joueront un rôle très essentiel » dans le renforcement de capacités opérationnelles des FAMa dans leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens.

« Aujourd’hui nous pouvons dire avec fierté que notre Armée Nationale est capable d’opérer en toute autonomie sans demander de l’aide à qui que ce soit », a fait savoir le colonel Sadio Camara, considéré comme le maître d’œuvre des relations entre la Russie, où il a effectué sa formation militaire, et le Mali.

Kenya : la Cour Suprême contredit le président Kenyatta

La haute juridiction kenyane a rendu ce jeudi une décision prenant le contre-pied du président sortant sur une révision constitutionnelle qu’il a voulue enclencher à quatre mois des élections présidentielle et législatives à forts enjeux.La Cour Suprême du Kenya a été sans équivoque face à la volonté d’Uhuru Kenyatta et ses alliés. « Le président ne peut pas initier des amendements ou des changements constitutionnels par (la procédure de l’) initiative populaire. (…) L’amendement constitutionnel de 2020 est inconstitutionnel », a déclaré la présidente de la Cour Martha Koome, bloquant ainsi ce processus d’extension controversé de l’exécutif.

C’est donc un coup dur pour Kenyatta sept mois après que la Cour d’appel avait pris la même décision pour invalider le processus de révision constitutionnelle. Cette réforme « Building Bridge Initiative » (BBI) a été engagée par le président sortant en novembre 2019, avec selon lui, l’objectif d’atténuer le système présidentiel actuel du « vainqueur rafle tout » et qui serait à l’origine des conflits post-électoraux.

Non éligible pour la prochaine présidentielle après avoir effectué ses deux mandats, Uhuru Kenyatta a toutefois apporté son soutien à la candidature de Raila Odinga, son ancien rival, pour le scrutin du 9 août prochain.

Le président kenyan a demandé à ses partisans de soutenir le leader de l’opposition, affirmant que ce choix est motivé par sa volonté de défendre les intérêts du pays. Si Raila Odinga est élu, Kenyatta a indiqué qu’il serait en paix pour lui remettre le « flambeau du pouvoir ».

Mali : le combat contre le terrorisme suit son cours à Nara

Dans les dix derniers jours du mois de mars, l’armée malienne indique avoir neutralisé trois terroristes, interpellé huit suspects et détruit des matériels de fabrication de mine.L’opération « Keletigui 1 » des Forces armées maliennes (FAMa) continue sa mission de sécurisation et de lutte antiterroriste à Nara, une région du pays située non loin de la frontière mauritanienne. Entre le 21 et le 28 mars 2022, une « patrouille de grande envergure » a visé notamment « les nids terroristes repérés » dans la zone de Baoulé et autour de la mare de Tonki, située à une dizaine de kilomètres au nord de Gomitra, dans l’axe Didiéni-Dièma.

Le « coup de force » a abouti à la destruction de « plusieurs bases de ces obscurantistes » et à la saisie de plusieurs de leurs matériels dont « cinq motos » utilisées le plus souvent par les jihadistes pour être plus mobiles dans leurs actions, explique l’armée malienne dans un communiqué.

Dans cette même région de Nara, il y a huit mois, les forces armées maliennes avaient annoncé l’enlèvement de trois ressortissants chinois et de deux Mauritaniens travaillant pour des entreprises de construction. Selon plusieurs sources, c’était par surprise que les groupes armés terroristes sont intervenus. Comme d’habitude, certains étaient à moto et étaient tous en terrain connu. Ce qui rend la tâche difficile aux militaires maliens.

Guinée : le parti d’Alpha Condé cherche un nouveau souffle

Le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), ex-parti au pouvoir, tient, ce jeudi à Conakry, une convention nationale extraordinaire pour élire ses membres exécutifs provisoires.En Guinée, la date des prochaines élections n’est toujours pas connue. Mais le parti de l’ancien chef de l’Etat, Alpha Condé, en séjour médical à Abu Dhabi depuis le 17 janvier, ne veut pas être pris de court. Sous la houlette de l’ancien Premier ministre, Ibrahim Kassory Fofana, le RPG va se doter d’un Conseil exécutif provisoire. 

Cette instance aura la lourde tâche de réorganiser le parti et préparer les prochaines joutes électorales dans un contexte difficile pour cette formation politique. Ce congrès ne fait en effet pas l’unanimité auprès des différents membres du Rassemblement du Peuple de Guinée. Et Ibrahim Kassory Fofana, désigné pour diriger cette nouvelle structure, est contesté.

Plusieurs caciques du parti affichent leurs ambitions. C’est le cas notamment de l’ex-ministre de la Défense, Dr Mohammed Diané, ou encore l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, militant des premières heures du RPG. Ibrahim Kalil Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères très populaire chez la jeune garde du parti, lorgne également la tête du RPG.

La soixantaine de délégués venue des huit régions du pays devra donc élire les conseillers avec l’espoir de n’avoir qu’un seul candidat pour briguer la tête de la nouvelle instance.

Côte d’Ivoire: la Fondation MTN soutient des projets à impact social

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a signé, mercredi, une convention avec le ministère ivoirien de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté afin d’assister des populations vulnérables et défavorisées.Mme Natenin Coulibaly, la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, également secrétaire exécutive de la Fondation, a procédé à la signature du protocole avec la directrice de Cabinet dudit ministère, lors d’une cérémonie, à Abidjan.
Cette cérémonie s’est tenue en présence de la ministre en charge de ce département, Mme Myss Belmonde Dogo qui s’est réjouie de ce paretnariat. 

 « Nous voulons faire de la solidarité une valeur nationale, et réduire le taux de pauvreté, telles sont nos missions ; nous devons ensemble, faire en sorte d’ancrer dans nos valeurs la solidarité (….) une marque d’identité », a déclaré Mme Dogo, à l’issue de la cérémonie. Ces actions, a-t-elle ajouté, entrent dans la vision du président de la République, « celle de la Côte d’Ivoire solidaire ». 

Outre, l’apport des solutions digitales pour le développement de l’Afrique, cette filiale veut aussi redonner de l’espoir et de la dignité à l’homme. C’est pourquoi elle consacre, chaque année, « 1% de son résultat net aux activités de la Fondation », a fait savoir Mme Natenin Coulibaly. 

« En 16 ans d’existence, MTN Côte d’Ivoire a investi plus de 6 milliards Fcfa, à travers sa Fondation, dans des projets pour les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, et surtout pour les priorités gouvernementales », a-t-elle renchéri. 

 Ses actions, dit-elle, s’inscrivent dans les stratégies sociales du gouvernement ivoirien. Pour la secrétaire exécutive de la Fondation, tout le monde mérite les avantages d’un monde moderne et meilleur, l’objectif étant d’impacter et transformer des vies durablement.  

Dans cet élan, la Fondation était la semaine précédente à Blockhaus, dans l’Est d’Abidjan, pour le don d’une unité de production d’attiéké, un mets fait à base de semoule de manioc, l’aliment le plus consommé en Côte d’Ivoire.

Au-delà de la production, les femmes bénéficiaires vont faire la vente d’attiéké via le digital. Pour la Fondation, cela contribue à créer l’inclusion financière et l’éducation digitale des populations. La présente convention vise d’ailleurs ces genres de projets. 

Prônant des valeurs de solidarité, de partage et d’espoir, la Fondation MTN Côte d’Ivoire participe au développement et à l’amélioration des conditions de vie des communautés, en particulier les populations vulnérables et les plus défavorisées. 

Chaque année, ce sont plus de deux millions de personnes qui sont quotidiennement impactées par ces actions dans toutes les localités du pays. Une opportunité pour la Fondation de réaffirmer son engagement auprès du gouvernement et apporter du bien-être aux plus vulnérables. 

Lancée en 2006, la Fondation de la société de téléphonie soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations, via l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles, les priorités nationales et le secours d’urgence « Y’ello Hope ».  

Le Sénégal abrite une table ronde avec des hommes d’affaires russes

Le président du Tatarstan, Etat membre de la Fédération de Russie, est attendu à Dakar pour une visite de travail dans un contexte de guerre Russie-Ukraine où les occidentaux veulent coûte que coûte voir les Etats africains se ranger dans leur camp.Une table ronde entre des hommes d’affaires russes et sénégalais est prévue ce jeudi matin à Dakar, suivie d’un déjeuner au palais de la République. En marge de cette cérémonie, le président Rustam Minnikhanov devrait faire le déplacement dans la capitale sénégalaise, informe Walf Quotidien.

Le Tatarstan, un riche État pétrolier, est surnommé la « caisse noire de Poutine », le président russe qui s’est mis à dos tous les pays occidentaux après qu’il a décidé d’envoyer ses troupes en Ukraine pour enrayer les velléités du président Volodymyr Zelensky d’adhérer à l’Union européenne (UE) puis à l’OTAN, l’organisation militaire des occidentaux dirigée par les Etats-Unis.

Si certains pays comme l’Erythrée ont pris fait et cause pour la Russie à l’Assemblée générale des Nations Unies, plusieurs autres pays du continent à l’instar du Sénégal ont préféré s’abstenir dans le vote condamnant l’invasion russe. Le président Macky Sall a expliqué la position de son pays par son adhésion aux principes de non-alignement et de règlement pacifique des différends.

Le Sénat américain approuve la « loi sur la paix et la stabilisation de l’Ethiopie »

Cette loi vise à imposer des sanctions aux Éthiopiens qui commettent des violations des droits de l’homme et bloque la livraison sur l’aide alimentaire.La loi sur la paix et la stabilisation de l’Ethiopie vise à imposer des sanctions à ceux qui fournissent une formation, des armes ou un soutien financier aux personnes impliquées dans le conflit.

La proposition de loi sur la stabilisation, la paix et la démocratie en Ethiopie a été votée mardi par la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. Elle peut maintenant être votée par l’ensemble de la Chambre des Etats-Unis. Un projet de loi similaire est à l’étude au Sénat.

S’il est adopté, le projet de loi va sanctionner des individus et suspendra l’assistance financière et de sécurité des Etats-Unis au gouvernement éthiopien jusqu’à ce que certaines conditions relatives aux droits de l’homme soient remplies.

Il exigerait également que les Etats-Unis s’opposent aux prêts accordés à l’Ethiopie et à l’Erythrée par des agences internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Le député Tom Malinowski, un démocrate du New Jersey qui a coparrainé le projet de loi, a déclaré qu’il était urgent d’agir.

« La guerre en Ethiopie a créé l’une des pires crises humanitaires au monde, et tous les combattants, ainsi que leurs soutiens étrangers, sont responsables d’horribles violations des droits fondamentaux de l’homme », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire : la mairie du Plateau veut acquérir la Tour NSIA à Abidjan

La délibération du Conseil municipal a autorisé une manifestation d’intérêt a été adoptée à 100% par les membres du Conseil municipal.Le Conseil municipal du Plateau, réuni en session publique, le 18 mars 2022, a examiné différents points inscrits à l’ordre du jour de ses travaux dont un point spécialement consacré à l’offre commerciale de vente de la Tour NSIA proposée par NSIA Banque Côte d’Ivoire.

A l’issue des débats, les membres du Conseil municipal ont « unanimement salué cette initiative d’acquisition d’un immeuble pour permettre à la commune du Plateau, d’une part, de constituer un patrimoine foncier et, d’autre part, d’améliorer ses ressources propres à travers l’exploitation dudit immeuble qui génèrera pour elle des recettes additionnelles », souligne le communiqué.

De ce fait, après l’examen de l’offre, le Conseil municipal a autorisé le maire à adresser à la direction générale de NSIA Banque Côte d’Ivoire une lettre de manifestation d’intérêt pour l’acquisition dudit immeuble, ajoute le texte.

Par ailleurs, le Conseil municipal de la mairie du Plateau indique avoir décidé de « commander une contre-expertise complète qui lui permettra d’endosser une contre-proposition juridique et financière qui sera adressée à la banque ».

« La délibération du Conseil municipal qui a autorisé la manifestation d’intérêt a été adoptée à 100% par les membres du Conseil municipal présents ou représentés lors du vote portant sur ce point », insiste la mairie.

En outre, aucun engagement définitif de la part des organes municipaux ne saurait se faire dans le cadre de cette acquisition en dehors de l’approbation de l’Autorité de tutelle des collectivités territoriales, poursuit la municipalité.

La mairie de la commune du Plateau mentionne que son action vise « la consolidation du patrimoine de la Commune qui est, à ce jour, l’une des rares grandes cités du monde, de surcroît membre du très sélectif GBD innovation Club ( club des centres d’affaires ) à n’avoir aucun patrimoine foncier propre ».

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan a profité de l’occasion pour lever tout équivoque sur son intérêt d’acquérir la Tour Nsia, à Abidjan, dans un communiqué, dénonçant des interprétations et accusations mal fondées.

« La volonté des organes municipaux de la commune du Plateau d’acquérir la Tour NSIA, fait l’objet d’interprétations, de suspicions diverses et même d’accusations infondées », indique un communiqué de la sous-direction de la communication de la municipalité.

Pour lever toute équivoque sur la démarche observée par l’autorité municipale, la mairie par la présente, « éclairer les populations du Plateau et l’opinion publique sur la réalité des faits se rapportant à cette information ».

Dans le cadre de l’offre publique de vente de la Tour NSIA initiée par NSIA Banque Côte d’Ivoire, qui compte délocaliser son staff administratif dans la Commune de Cocody, l’offre de cette banque fait l’objet de diverses manifestations d’intérêt aussi bien par des personnes morales que par des personnes physiques intéressées par cet immeuble, fait observer la municipalité.

A la Une, les violences aux barrages du Mondial 2022

Les actes de violence dans les matchs retour de barrages de la Coupe du monde Qatar 2022 en zone Afrique occupent l’essentiel des Unes des médias du continent consultés jeudi à APA.Wakatsera revient sur les matchs de barrages pour la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022 et note que « l’Egypte porte plainte contre le Sénégal ». « Après avoir perdu sur la séance de tirs au but, les Egyptiens se sont plaints de l’accueil infernal dont ils ont été victimes dont entre autres le bus retardé et caillassé, des joueurs victimes de jets de bouteille durant l’échauffement et banderoles à caractère raciste sont autant de griefs reprochés par la fédération égyptienne », a rapporté le journal burkinabè.

Toutefois, un juriste note dans le quotidien sportif sénégalais Stades que « la plainte n’a pas de chance de passer ». Mais cela pourrait ne pas être le cas pour le match Nigeria-Ghana dont la fin a été émaillée de violences après la qualification des Black Stars, selon Wakatsera qui dit « plus jamais ça dans les stades de football ».

« La CAF est profondément attristée par la mort subite du Dr Joseph Kabungo, médecin et officier antidopage de la CAF. Le Dr Kabungo, de nationalité Zambienne, est décédé dans la nuit du mardi 29 mars 2022, alors qu’il était en service en tant qu’officier de dopage de la FIFA lors du match de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 entre le Nigeria et le Ghana à Abuja, au Nigeria », rapporte le journal.

En Mauritanie, Sahara Médias informe que « Mohamed Bilal (a été) reconduit à la Primature », indiquant que le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a renouvelé mercredi sa confiance au Premier ministre démissionnaire. Il est chargé désormais de « former un nouveau gouvernement, un décret en ce sens a été publié par la présidence de la République », ajoute le site mauritanien.

Au Sénégal, Walf Quotidien informe qu’une table ronde d’hommes d’affaires russo-sénégalais est prévue à Dakar ce jour. Cette réunion va se tenir en présence du président Macky Sall et de son homologue du Tatarstan, Etat membre de la Fédération de Russie, en visite de travail au Sénégal. Si plusieurs pays occidentaux combattent la Russie après son invasion en Ukraine, le président Sall continue de parler avec les partenaires russes. Cette position fait dire au journal sénégalais que Macky Sall est dans un « jeu d’échecs ».

Sur le secteur de l’Eduction, Le Soleil indique que « Macky Sall veut une matérialisation des accords à partir de mai ». L’AS parle ainsi des « nouvelles priorités de Macky » axées sur l’accès universel à l’électricité, les réformes universitaires et la recherche agricole.

Recapitalisation du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la paix

Le Prix a été créé en 1989 par l’Unesco.Le gouvernement ivoirien a adopté, ce mercredi en Conseil des ministres, la recapitalisation du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à hauteur de 6 millions de dollars, soit 3,52 milliards Fcfa.

La distinction vise à rendre hommage à l’action du président Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, en faveur de la paix dans le monde, a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue de la réunion gouvernementale.    

Selon lui, l’opération de recapitalisation devrait permettre d’assurer la survie du Prix  et co-relativement de perpétuer l’oeuvre de paix et la commémoration de la mémoire du défunt président qui a dirigé la Côte d’Ivoire de 1960 à 1993.

Il y a dix ans, le Mali perdait le Nord

Durant de longs mois, la presque totalité du nord du Mali a été sous le contrôle des jihadistes qui y ont installé un mini émirat islamique.Il y a dix ans, jour pour jour, le Mali perdait le contrôle sur sa partie septentrionale, tombée brusquement entre les mains d’insurgés nationalistes touaregs et jihadistes. En trois jours, dans l’essentiel des villes du nord du pays, l’armée et les forces de sécurité sont défaites et contraintes de fuir. C’était le cas d’abord à Ménaka, grand centre de l’est malien d’où sont souvent partis les rébellions précédentes, à Kidal, capitale du grand nord et fief historique des grands chefs rebelles touaregs, puis à Gao, plus grande ville de la région et enfin à Tombouctou, la cité historique classée patrimoine mondial de l’Unesco.

A l’origine de cette énième rébellion, dans cette partie du Mali, se trouve le Mouvement national de la libération de l’Azawad (MNLA), une organisation touarègue née de la fusion quelques mois plus tôt entre de jeunes activistes locaux organisés au sein du Mouvement national de l’Azawad (MNA), créé en octobre 2010 à Tombouctou et un groupe de combattants originaires de la région jusqu’alors engagés dans l’armée libyenne du colonel Mouammar Kadhafi dont le régime venait, tout juste, de tomber sous les bombes de l’OTAN.

Mujao, Al Qaida…

En fait, la nouvelle organisation rebelle touarègue n’était pas seule. Au moment où elle décide de déclencher son offensive militaire, un autre groupe était en embuscade. Il s’agit des islamistes du mouvement Ansardine, formé par l’ancien héros de la rébellion touarègue du début des années 1990, Iyad Ag Ghali. Converti à l’islamisme, cet aristocrate de la puissante tribu touarègue des Ifoghas s’est allié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et sa filiale sahélienne du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

A Tombouctou, dès la fuite de l’armée malienne de la ville, Ansardine et ses alliés d’Aqmi chassent le MNLA du périmètre de la cité historique. A Gao, où les nationalistes touaregs proclament dès le 6 avril un Etat indépendant de l’Azawad, le mort d’un manifestant sous les tirs d’éléments du MNLA pousse les islamistes du Mujao, qui s’étaient installés dans la même ville, à réclamer la remise de l’auteur des tirs pour le faire juger selon les lois de la charia islamique. Le refus des nationalistes de s’exécuter provoque un affrontement militaire qui tourne en faveur des islamistes qui obligent leurs adversaires à abandonner toutes leurs positions dans la cité et ses environs.

Durant de longs mois, la presque totalité du nord du Mali est sous le contrôle des jihadistes qui y installent un mini émirat islamique.

« C’était très dur », se souvient Mamiti Al Ansari, un jeune touareg de Tombouctou qui est le premier habitant de la région à avoir été jugé puis puni selon les lois de la charia instaurées par les islamistes.

Une intervention militaire internationale conduite par la France va s’employer, à partir de janvier 2013, à chasser les islamistes des villes occupées. En quelques semaines, tout le nord passe, théoriquement, sous le giron de l’Etat malien, excepté Kidal et ses environs immédiatement investis par le MNLA et un autre groupe touareg organisé dans le cadre d’un Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), formé par des anciens cadres repentis du mouvement Ansardine d’Iyad Ag Ghali.

Un processus de paix, initié conjointement par la France et l’Algérie, est alors engagé entre le gouvernement de Bamako et les rebelles, auquel sont associées d’autres formations armées dont certaines proches du pouvoir.

Wagner

Entre temps, alors que la débâcle de l’armée malienne au nord avait provoqué le renversement par des militaires du président élu Amadou Toumani Touré (ATT) en mars 2012, puis l’installation d’autorités transitoires, une élection présidentielle a débouché en septembre 2013 sur la désignation d’un nouveau président civil : Ibrahim Boubacar Keita dit IBK, qui avait fait du retour à la paix sa promesse majeure. Son échec à restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, les soupçons de corruption et de mauvaise gestion au sein de son entourage et l’extension de la violence à d’autres régions du pays jusqu’alors épargnées, seront à l’origine d’un mouvement de protestation massif qui va pousser une partie de l’armée à le déposer en août 2020 alors qu’il venait d’être réélu deux ans plus tôt.

Le président et le Premier ministre de transition qui lui succèdent ne connaîtront pas meilleur sort. Neuf mois après le coup d’Etat contre IBK, la bande des jeunes colonels putschistes évince le président et le chef de gouvernement qu’elle avait entre-temps installés.

Dans ce pays, déjà mal en point, cet épisode va installer le Mali de graves difficultés. La France, dont 4000 soldats environ combattent les groupes jihadistes dans le nord du pays, va progressivement prendre ses distances avec le nouveau régime de Bamako au point de décider de retirer ses troupes du territoire malien pour les installer dans d’autres pays de la région, le Niger notamment.

L’appel par les nouvelles autorités maliennes à la Russie aurait permis, selon les partisans de la junte, d’atténuer l’impact du retrait français en accélérant la montée en puissance de l’armée malienne qui aurait enregistré des résultats importants sur le terrain ces derniers mois. Mais selon plusieurs sources internationales et organisations des droits de l’homme, massacres, tueries, affrontements intercommunautaires n’ont pas cessé pour autant, impliquant d’ailleurs parfois des forces régulières de l’armée malienne et leurs nouveaux alliés russes qui seraient, en fait, des combattants de la compagnie controversée de mercenaires Wagner, réputée proche du Kremlin.

Vingt nouveaux engins portuaires pour Congo Terminal

Les nouveaux engins, composés de 10 tracteurs et 10 remorques, ont coûté plus de 779 millions FCFA.Ces tracteurs YT193 et RT223, de dernière génération, équipés de terminaux mobiles et connectés au système d’exploitation Navis 4, vont permettre d’augmenter les rendements des opérations au parc à conteneurs et renforcer la productivité du terminal.

L’acquisition de ses nouveaux équipements répond au plan d’investissement mis en place par Congo Terminal qui a investi à ce jour plus de 250 milliards de FCFA (400 millions d’euros) pour moderniser le terminal à conteneurs tant au niveau des infrastructures que des équipements.

« Les investissements réalisés au Port de Pointe-Noire ont permis d’accroître nos volumes et d’améliorer nos cadences. Nous poursuivons nos investissements dans l’acquisition des nouveaux équipements pour être en phase avec les volumes de plus en plus croissants auxquels nous faisons face désormais », a expliqué Anthony SAMZUN, Directeur général de Congo Terminal.

Congo Terminal attend également la livraison de deux nouveaux portiques de parc RTG d’ici la fin du 1er semestre et de deux portiques de quai STS courant 2023. Il s’agit de la sixième commande de matériels roulant depuis le début de la concession en 2009.

Niger : bientôt un parc éolien de 250 MW à Tahou

L’infrastructure représente le premier du pays et comprendra jusqu’à 60 turbines, dont l’électricité sera intégrée au réseau électrique national et régional.Ce projet marque une étape importante vers la réduction de la pauvreté énergétique en Afrique de l’Ouest, se félicite, dans une note parvenue mercredi à APA, Savannah Energy, promotrice du parc. Elle ajoute que la ferme éolienne augmentera la capacité de production et l’accès à l’électricité du pays. Elle servira également de modèle pour d’autres pays riches en énergies renouvelables qui cherchent à diversifier leur mix énergétique.

« Je suis ravi d’annoncer aujourd’hui nos plans pour le développement du Parc Eolien de Tarka. […] Un tel projet devrait stimuler une augmentation significative de l’activité économique à travers notre pays, créant directement et indirectement des milliers d’emplois au cours de la prochaine décennie », a déclaré le ministre nigérien du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou, cité dans le communiqué.

Savannah Energy est, d’après la note, un acteur majeur de l’énergie au Nigeria, au Tchad et au Niger. Elle affirme avoir déjà réalisé des progrès significatifs dans la promotion du développement énergétique de l’Afrique.

Au Nigéria, la société britannique est impliquée dans le secteur en amont, détenant des intérêts dans deux champs pétroliers et gaziers onshore à grande échelle. Elle est aussi présente dans le secteur intermédiaire, avec une participation de 80 % dans l’installation de traitement de 200 millions de pieds cubes standard par jour d’Accugas ainsi que d’un réseau de gazoducs de 260 km.

Grâce à ces projets, la société fournit du gaz pour permettre plus de 10 % de la production d’énergie thermique du pays. De plus, au Niger, Savannah Energy détient des intérêts sous licence couvrant 13 655 km² dans le bassin du Rift d’Agadem, soit environ 50 % du principal bassin pétrolier du pays.

À ce jour, la société a fait cinq découvertes à partir de cinq puits répartis sur cinq champs pétrolifères. Elle représente l’un des poids lourds de l’Afrique de l’Ouest et sera un partenaire précieux pour le Niger alors que le pays s’efforce d’atteindre ses objectifs en matière d’énergie renouvelable.

Mondial 2022 : 39 milliards de francs CFA aux sélections africaines qualifiées pour le Qatar

En plus de l’aspect sportif et de l’exposition médiatique, une qualification à une coupe du monde de football rapporte énormément d’argent . Les cinq représentants de l’Afrique au prochain mondial au Qatar, vont toucher un joli pactole de la Fédération internationale de football Association (Fifa). L’instance mondiale du football va allouer une enveloppe totale de 39 milliards francs Cfa aux sélections africaines qui iront au Qatar.

Le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et le Ghana vont donc toucher chacun 7 milliards 800 millions francs CFA (11,9 millions d’euros) de primes de participation.

Un montant distinct des gains qu’une sélection peut engranger en fonction de son parcours dans la compétition qui se joue habituellement tous les quatre ans. Mais cette 22e édition au Qatar aura lieu exceptionnellement pour des raisons climatiques du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Ces 7 milliards 800 millions seront versés en deux tranches. Un premier virement de deux milliards sera effectué pour chaque sélection africaine afin de lui permettre de préparer dans les meilleures conditions la coupe du monde. La deuxième tranche sera remise en cas d’élimination lors de la compétition.

A titre de comparaison, le Sénégal champion d’Afrique au Cameroun en février dernier, a reçu un peu moins de 2 milliards 800 millions de francs CFA de la Confédération africaine de football (CAF). Pour une troisième participation au Mondial, la prime reçue de la CAF  passe presque du simple au triple.

Quant à la prime de victoire promise au vainqueur de la prochaine coupe du monde, elle a été aussi rehaussée lors des deux dernières éditions de 2014 au Brésil et de 2018 en Russie.

La France lauréate à Moscou avait empoché une récompense de 32, 2 millions d’euros , alors que la Croatie finaliste de l’épreuve avait touché 23,7 millions d’euros. Le vainqueur de la troisième place s’était retrouvé avec 20,3 millions d’euros, et le quatrième avec 18,6 millions d’euros. Les quarts de finalistes ont reçu chacun 13,5 millions d’euros et 10,1 millions d’euros pour les huitièmes de finaliste.

Afrique-du-Sud: le public bientôt de retour dans les stades

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.

 Les amateurs de football pourront assister en direct aux matchs de leurs équipes favorites lorsque les stades seront ouverts au public la semaine prochaine, ont annoncé mardi les administrateurs du football local.

Selon le président de la Premier Soccer League (PSL), Irvin Khoza, les supporters seront autorisés à rentrer dans les stades pour la première fois en deux ans, pendant le week-end du 8 au 10 avril, à l’occasion des quarts de finale de la Nedbank Cup.

Pour être autorisés à entrer dans les stades, les supporters devront présenter leur carte d’identité et une preuve de vaccination ou d’un test de Covid-19 négatif de moins de 72 heures avant les matchs, a-t-il précisé. 

Le premier quart de finale de la Nedbank Cup est prévu le 8 avril et opposera Tshakhuma Tsha Madzivhandila à SuperSport United.

La réouverture des stades au grand public fait suite à l’annonce la semaine dernière du président Cyril Ramaphosa d’assouplir les mesures de restrictions liées au Covid-19.

Les événements publics extérieurs sont désormais autorisés à avoir jusqu’à 50% de la capacité d’accueil.

 

Afrique-du-Sud: Cyril Ramaphosa face à une motion de défiance

Si la motion visant à démettre le gouvernement aboutit, le président pourrait rester en fonction, mais le reste de l’exécutif serait contraint de démissionner.L’Assemblée nationale sud-africaine débattra de deux motions de défiance impliquant le président Cyril Ramaphosa et son gouvernement lorsqu’elle se réunira au Cap mercredi, a annoncé la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

Alors que l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition, a déposé la motion contre le gouvernement, à l’exclusion du président, un autre parti d’opposition, le Mouvement pour la transformation de l’Afrique (ATM), a déposé sa motion de défiance contre le dirigeant sud-africain.

L’ATM a toutefois annoncé à la dernière minute qu’il ne prendrait pas part à sa propre motion après que le président de la Chambre a refusé la demande du parti de la reporter.

Mais le parti ne retirera pas la motion, comme le lui a conseillé le Président, afin de pouvoir la présenter à nouveau à un stade ultérieur, a ajouté le porte-parole de l’ATM, Sibusiso Mncwabe.

Toutefois, si la motion de l’ATM était acceptée, le président et l’ensemble de son gouvernement devraient démissionner avec effet immédiat, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale.

Et si la motion de la DA visant à démettre le gouvernement aboutit, le président resterait en fonction, mais le reste de l’exécutif serait contraint de démissionner, selon Mme Mapisa-Nqakula.

Ce serait la première fois qu’une motion de défiance serait déposée contre Ramaphosa, alors que son prédécesseur, l’ancien président Jacob Zuma, a survécu à six motions de ce type pendant ses huit années au pouvoir.

Ce serait également la toute première fois qu’une motion de défiance serait déposée contre le gouvernement, précise la présidente de l’Assemblée nationale.

 

Mozambique : signature d’un accord au niveau de service avec le FMI

Il s’agit du premier soutien du FMI au Mozambique depuis avril 2016, date à laquelle le Fonds a suspendu son programme avec le pays.Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu avec le Mozambique un accord au niveau de service, en vertu duquel l’institution de Bretton Woods soutiendra un programme triennal visant à promouvoir la stabilité macroéconomique dans ce pays d’Afrique australe.

 Dans un communiqué publié mardi, le FMI a déclaré que cet accord est soutenu par la Facilité élargie de crédit à hauteur de 470 millions de dollars et « vise à favoriser une croissance durable et inclusive, ainsi que la stabilité macroéconomique à long terme ».  

 « L’accord au niveau de service est soumis à l’approbation de la direction et du conseil d’administration du FMI », précise le communiqué.

 Il s’agit du premier soutien du FMI au Mozambique depuis avril 2016, date à laquelle le Fonds a suspendu son programme avec le pays après la révélation d’un scandale concernant des dettes publiques cachées. 

 Cette suspension est intervenue à la suite de prêts évalués à plus de 2 milliards de dollars américains obtenus frauduleusement par trois sociétés liées à des titres auprès des banques Crédit Suisse et VTB de Russie, sur la base de garanties de prêt illicites émises par le gouvernement de l’époque sous l’ancien président Armando Guebuza.

 Le soutien triennal du FMI à l’économie mozambicaine serait axé sur la croissance, la viabilité budgétaire et les réformes de la gestion des finances publiques et de la gouvernance afin de réduire la dette et les vulnérabilités de financement. 

 « Le programme vise à maintenir le rythme des réformes structurelles pour améliorer la gestion des ressources budgétaires ».

 

Accord entre la chambre africaine de l’énergie et IHS Markit

Les organisateurs de la Semaine africaine de l’énergie s’associent à un groupe de renseignements commerciaux.Les organisateurs de la Semaine africaine de l’énergie (AEW) ont conclu un accord avec le groupe mondial de renseignements commerciaux IHS Markit, en vertu duquel ce dernier soutiendra et renforcera le dialogue sur l’énergie lors du sommet annuel de l’énergie.

La Chambre africaine de l’énergie (CAE) a annoncé mercredi dans un communiqué que, dans le cadre de cet accord pluriannuel, IHS Markit jouera « un rôle proactif pour mener d’importantes discussions sur l’énergie en Afrique, en collaboration avec la CAE, lors des éditions 2022, 2023 et 2024 de la Semaine africaine de l’énergie ».  

« Plus précisément, le fournisseur d’informations modérera des panels sur des sujets clés, soutenus par des recherches fondamentales de premier ordre, et présentera des sessions techniques lors de la Semaine africaine de l’énergie », ont indiqué les organisateurs. 

Les sessions seront basées sur des questions clés concernant l’énergie au niveau mondial, telles que les récentes découvertes de pétrole et de gaz et ce qu’elles pourraient signifier pour le développement des pays en question ; les avantages et les limites de l’exploration par les infrastructures ; et les efforts actuels pour décarboniser la production de pétrole en Afrique.

En plus des sessions techniques, IHS Markit devrait proposer des ateliers d’analyse de formation sur la formulation des prix.

L’édition 2022 de la Semaine africaine de l’énergie devrait se dérouler du 18 au 21 octobre au Cap.

L’AEW 2022 est une exposition interactive et un événement de réseautage qui vise à unir les parties prenantes africaines de l’énergie, à stimuler la croissance et le développement de l’industrie et à promouvoir le continent comme destination pour les investissements dans le secteur de l’énergie.

La conférence de haut niveau de quatre jours, qui comprend des sessions de mise en réseau, des expositions innovantes et des réunions privées individuelles, devrait attirer des délégués de l’industrie, des personnes influentes et des leaders de l’industrie africaine et mondiale ainsi que des intervenants du secteur de l’énergie, du pétrole et du gaz.

 

Barrages Mondial 2022 : le cinq majeur du foot africain connu

Le Sénégal, le Ghana, le Maroc, la Tunisie et le Cameroun, ce mardi 29 mars, ont pris le dessus sur l’Égypte, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Mali et l’Algérie dans les barrages.C’est terminé. On connaît désormais les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde qatarie. Battu un à zéro au Caire, le Sénégal a très tôt refait son retard grâce à l’avant-centre Boulaye Dia (1 – 0, 4′).

Pour leur tout premier match dans le nouveau stade Président Abdoulaye Wade de Diamniadio, à la périphérie de Dakar, les Lions prennent à la gorge les Pharaons. Cet acte est à sens unique, mais les hommes d’Aliou Cissé ne parviennent pas à faire le break.

En seconde période, le sélectionneur égyptien, Carlos Queiroz, réorganise son équipe. L’effet est immédiat. L’Égypte porte le danger dans le camp adverse. Tout un peuple vacille. Entré en cours de match, Ahmed Sayed dit « Zizo » manque à deux reprises l’occasion rêvée d’inscrire le fameux but à l’extérieur.

Le Sénégal laisse passer l’orage avant de reprendre sa marche en avant. Les Lions poussent, les Pharaons resserrent les rangs. Sur un mauvais alignement des défenseurs axiaux de l’Égypte, Sadio Mané trouve en profondeur Ismaïla Sarr. L’ailier pénètre dans la surface où Mohamed El-Shenawy sort à sa rencontre à la façon d’un gardien de handball pour réduire l’angle de tir. Résultat, le Sénégalais ne cadre pas.

Comme lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, les deux sélections vont en prolongations. Les Lions, chauffés à blanc par le public, impriment d’emblée leur tempo. Ismaïla Sarr, à la réception d’un centre au ras du sol de Sadio Mané, frappe sur le portier égyptien. Les Pharaons résistent jusqu’aux tirs au but.

La séance fatidique, ayant départagé les deux nations le 6 févier dernier à Yaoundé (Cameroun), sourit encore au Sénégal même si le scénario est totalement différent. En effet, les quatre premiers tireurs, Kalidou Koulibaly, Saliou Ciss, Mohamed Salah et Ahmed Sayed, se loupent.

Après ces ratés, Ismaïla Sarr et Bamba Dieng ne tremblent pas. Contrairement à Mostafa Mohamed, en position de 4e tireur pour l’Égypte, qui perd son duel face à Édouard Mendy. L’équation est dès lors simple. Si Sadio Mané trompe El-Shenawy, les Lions l’emportent. L’enfant de Bambaly, dans le Sud du pays, opte pour une frappe axiale supersonique à mi-hauteur. Bien lui en a pris. Le Sénégal arrache la troisième qualification de son histoire au Mondial. C’est la deuxième de suite.

Pour sa part, le Ghana a composté son ticket pour le Qatar au détriment du Nigeria. Tenus en échec chez eux il y a quelques jours (0 – 0), les Black Stars ont neutralisé les Super Eagles (1 – 1). À la faveur du but à l’extérieur de Thomas Partey (10′), le Ghana va retrouver la plus belle des compétitions après son absence en Russie.

Le Maroc, quant à lui, ne fait pas dans la dentelle contre la République démocratique du Congo. Les Lions de l’Atlas, forts de leur nul à l’aller, écrasent les Léopards. Score final : quatre à un. Azzedine Ounahi (21′, 54′), Tarik Tissoudali (45+7′) et Achraf Hakimi (69′) signent les réalisations marocaines. Ben Malango, d’un superbe enchaînement – contrôle de la poitrine et volée – sauve l’honneur pour la République démocratique du Congo (77′).

Pas de miracle pour le Mali en Tunisie. Défaits à Bamako (0 – 1), les Aigles ne renversent pas le score malgré une possession de balle de 64 %.

Enfin, le Cameroun provoque un séisme à Blida en éliminant l’Algérie. Vaincus un à zéro à Yaoundé, les Lions indomptables dos au mur s’imposent deux à un dans la citadelle jadis imprenable des Fennecs.

Éric Maxim Choupo-Moting lance les hostilités (0 – 1, 22′) après une sortie aérienne non maitrisée du gardien Raïs M’Bolhi. En prolongations, Ahmed Touba, oublié au second poteau, égalise de la tête suite à un corner exécuté par Rachid Ghezzal (1 – 1, 118′).

L’Algérie pense déjà au Qatar. Le Cameroun y croit toujours. Dans les ultimes instants, le latéral Fai Collins dépose le ballon sur la tête du libéro Michael Ngadeu qui prolonge la course du cuir. Couvert dans la surface, Karl Toko-Ekambi crucifie l’Algérie d’un plat du pied (1 – 2, 120+4′).

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2022 aura lieu le vendredi 1er avril à Doha, au Qatar.

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la CEN-SAD

Le Maroc propose la création d’un Forum Économique des pays de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) comme plateforme de coopération entre les opérateurs de la région,  a indiqué mardi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Le Maroc propose la création d’un Forum Economique des pays de la CEN-SAD, qui viendrait compléter l’architecture de notre organisation en matière de développement, et servirait de plateforme d’échange et de coopération entre les opérateurs économiques dans notre espace », a affirmé Bourita lors de la réunion préparatoire à la 21ème Session Ordinaire du Conseil Exécutif de la CEN-SAD.

Le Maroc se propose d’en abriter la première édition. Cette proposition s’inscrit en droite ligne avec la vision royale, qui accorde davantage d’attention aux investissements davantage qu’au commerce.

Conformément à cette vision, le Maroc « a œuvré pour la co-construction de partenariats favorisant la prospérité et la stabilité partagée avec ses pays frères sahéliens, a soutenu le ministre, puisant dans le discours royal dans lequel le Souverain a souligné que « le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts ».

La CEN-SAD est une véritable miniature de l’Afrique – dans sa richesse, sa diversité et ses défis, a fait observer le ministre, relevant que ce Continent dispose d’un potentiel important pour s’affirmer en tant que région dynamique, pleine de complémentarité, productrice de valeur ajoutée et à même de mutualiser les défis socio-économiques de ses membres.

Mais, malgré son potentiel, la CEN-SAD peine à atteindre sa vitesse de croisière, et à être ce catalyseur de stabilité et de prospérité partagées auxquelles aspirent ses populations, a déploré Bourita, arguant que la région continue d’afficher une performance en deçà de ses capacités, dans plusieurs chantiers de l’Agenda 2030 de l’ONU et de l’Agenda 2063 de l’UA.

« C’est pour cela que nos efforts doivent tendre à faire émerger notre Communauté comme un creuset de nos efforts collectifs, en faisant avancer notre groupement vers une intégration régionale réelle », a insisté Bourita, soutenant que l’action de la CEN-SAD devrait, dans les prochaines années, tendre vers la mise en place des différentes structures institutionnelles prévues par le traité révisé de la CEN-SAD, notamment le Conseil Permanent Chargé du Développement Durable.

Elle devrait tendre également à l’élaboration d’une stratégie dédiée au développement humain dans l’espace sahélo-saharien et de programmes destinés à l’insertion des jeunes et à l’opérationnalisation de la Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD (2015-2050).

Pour le ministre marocain, la sortie de crise pandémique et les évolutions des contextes régional, continental et mondial, « nous appellent à maintenir un appui constant à notre Organisation » et aussi à optimiser le rôle qu’elle peut jouer..

Cela passe, dit-il, par quatre pré-requis, à savoir la restauration d’une cadence normale des travaux des instances dirigeantes de la CEN-SAD car son rôle en tant que levier de développement régional, est tributaire de son dynamisme interne et de sa capacité à répondre aux défis de la région, aux côtés de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, et le G5-Sahel.

Le second pré-requis est de compléter et opérationnaliser l’architecture de l’Organisation, par la mise en place des nouveaux organes prévus par le Traité Révisé, en particulier le Comité des Ambassadeurs et Représentants Permanents, le Conseil Permanent de Développement Durable, le Conseil Permanent de Paix et de Sécurité, ainsi que le Centre de Lutte contre le Terrorisme – dont il faut relancer les travaux.

Dans ce sens, Bourita a proposé la mise en place d’un groupe de coordination des pays de la CEN-SAD membres du CPS de l’Union Africaine, faisant savoir que ce mécanisme serait bien utile pour coordonner le suivi et la défense des priorités chères à la CEN-SAD en matière de paix et de sécurité.

Le troisième pré-requis concerne le renforcement des moyens d’action du Secrétariat Exécutif, a noté le ministre.

« Nous ne pouvons que féliciter les membres du Secrétariat, qui font tant, avec si peu de moyens », a-t-il souligné, estimant nécessaire d’apporter du renfort, en ressources humaines compétentes, en expertise et en moyens, « si l’on veut un Secrétariat à même de déployer la pleine mesure de son efficiente ».

Il a appelé, à cet égard, à repenser la politique de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce, notant que cette institution stratégique, doit accompagner les efforts de la Communauté dans les domaines de Développement et sa relation avec les investisseurs potentiels dans cette zone.

 Par ailleurs,. Bourita a déploré le fait d’évoquer la thématique sécuritaire à chaque fois que nous parlons du Sahel”, notant que “le fait est qu’en l’espace d’une décennie, notre région est devenue non seulement un lieu de retour et de redéploiement des combattants étrangers, mais aussi un espace producteur de groupes terroristes ».

Le Sahel reste, malheureusement, la 2ème zone la plus affectée par le terrorisme dans le monde, a fait savoir le ministre, soutenant que s’arrêter sur les défis à la paix et à la sécurité, “notre espace sahélo-saharien n’est, donc, pas une figure de style, mais une préoccupation de fond ».

Dans ce cadre, il a appelé la CEN-SAD plus que jamais, à accélérer l’opérationnalisation de son Conseil de Paix et de Sécurité, relevant qu’ elle gagne, également, à transformer son Forum des services de sécurité en un Comité du renseignement au service de la paix et la sécurité, et à mettre en place un Etat-Major des pays sahélo-sahariens pour lutter plus efficacement contre le terrorisme et le narcotrafic.

« Le renforcement des capacités des Etats de notre région, ressort, donc, comme une nécessité structurante », a-t-il insisté, rappelant, à cet égard, que le Bureau du Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, inauguré au Maroc en juin 2021, pourrait apporter un appui certain.

 « Le Maroc s’y attèlera, en étroite coordination avec le Centre CEN-SAD de lutte contre le terrorisme. Mais d’ores et déjà, l’on pourrait mettre en place une coopération judiciaire entre les Etats de l’espace CEN-SAD, comme première action de coordination, immédiate et à coût zéro », a fait savoir Bourita.

L’ONU confirme le crash d’un hélicoptère de la MONUSCO en RDC

Un hélicoptère de la mission des Nations unies au Congo (MONUSCO) a été abattu en pleine mission dans le Nord-Kivu.Il n’y pas de survivants dans le crash de cet appareil de la MONUSCO. Les huit Casques bleus à bord :  six Pakistanis, un Russe et un Serbe sont décédés, selon une confirmation officielle du porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, à New York.

La MONUSCO avait annoncé avoir perdu mardi, le contact avec l’appareil en mission d’évaluation des mouvements des populations dans la zone, selon la communication des forces armées de la RDC.

Ce crash survient dans un contexte de regain de tension entre les membres du Mouvement du 23 Mars (M23) et l’armée congolaise à l’est de la RDC.

L’armée congolaise et les rebelles du M23 se rejettent la responsabilité de ce crash. Le M23 accusé de mener des attaques régulières contre l’armée congolaise depuis novembre, est issu des cendres de l’ancienne armée   révolutionnaire congolaise tutsis.

L’organisation qui a bénéficié par le passé  du soutien du Rwanda et de l’Ouganda, accuse Kinshasa de ne pas respecter les engagements sur la « démobilisation de leurs combattants ».

Les résultats des barrages du mondial à la Une de la presse africaine

Les quotidiens et sites d’informations africains consultés mardi à APA titrent principalement sur la qualification du Sénégal, du Ghana, du Maroc, de la Tunisie et du Cameroun à la Coupe du monde Qatar 2022.« Mondial Qatar 2022 : et si c’était l’année de l’Afrique ? » s’interrogeWakatsera. « Trois Lions pour rugir. Un Aigle pour planer haut dans le ciel qatari et une Etoile pour briller au firmament. L’Afrique sera bien représentée à Qatar 2022. Elle a même de quoi rêver de remporter, pourquoi pas, pour la première fois, le graal. Tout sera possible pour le continent, avec des Lions de la Téranga qui, après s’être hissés pour la première fois sur le toit de l’Afrique, sont restés sur un appétit insatiable de fauve en momifiant pour une deuxième fois en moins de deux mois, les Pharaons d’Egypte », écrit le quotidien burkinabè.

« En tout cas, estime Wakatsera, avec ces gros calibres, le continent noir doit pouvoir faire mieux que participer au prochain mondial. Et si c’était l’année de l’Afrique ? Le rêve est permis ! »

Au Sénégal, les quotidiens célèbrent la deuxième qualification des Lions à la grand-messe du football mondial. « La légende continue », titre ainsiWalfQuotidien. Cela fait dire à Vox Populi qu’« après l’Afrique, les Lions (vont) à l’assaut du monde ».

Les coéquipiers de Sadio Mané ont en effet « décoiffé les +Pharaons+ » au terme des tirs au but (3 TAB 1) pour obtenir leur billet pour le Qatar, rappelle Le Soleil.  

Sous le titre « Qatar nous voilà ! », EnQuête retrace le fil du match et écrit : « Au bout du suspense, le Sénégal est venu, hier, à bout d’une Egypte accrocheuse et pénible à jouer ».

Quelque soit la manière « mieux vaut Qatar que jamais », s’exclameL’Observateur affirmant que « les champions d’Afrique honorent leur rang ». Par la même occasion, précise le journal du Groupe Futur Média, « le Sénégal dribble la malédiction des champions ».

« Aliou Cissé et ses joueurs avaient un autre défi à relever dans cette double confrontation avec l’Egypte qui donne le visa du Qatar au vainqueur. C’est celui d’éviter le mauvais sort qui s’abat souvent sur les champions d’Afrique sur la route des qualifications à la coupe du monde suivant le sacre continental », commente L’Observateur.  

« Les champions d’Afrique au mondial qatari (c’est) la cerise sur le gâteau ! », conclut le quotidien spécialisé Stades.