Oriental Fashion Show : quand le patrimoine marocain rencontre le charme orienta

La 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) mettra le cap sur la ville ocre de Marrakech, une édition très attendue pour faire revivre les émotions d’un véritable défilé de mode.Cette manifestation, placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, se tiendra les 18 et 19 juin, apprend-on auprès des organisateurs.

C’est toute la magie de l’Orient qui prendra place dans le majestueux hôtel de luxe le Mandarin Oriental. À l’heure où le monde tourne au ralenti; à l’heure où les Fashion show se font de plus en plus rares, l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on comptera le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoigneront de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viendront renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident selon sa fondatrice la Franco-marocaine Hind Joudar.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cet événement a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Le Nigeria propose d’aider la Gambie à imprimer sa monnaie

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria (CBN), Godwin Emefiele, a déclaré être disposé à s’associer à son homologue gambien pour faire face aux graves pénuries de devises et à d’autres problèmes de gestion monétaire dans ce pays.Recevant la délégation de la Banque centrale de Gambie (CBG), conduite par son gouverneur, Buah Saidy, mardi à Abuja, Emefiele a déclaré que la CBN était prête à aider la Banque centrale de Gambie à imprimer sa monnaie.

Il a assuré à ses invités que la banque centrale nigériane disposait d’un avantage concurrentiel pour entreprendre l’impression de la monnaie pour la Gambie et que la Nigerian Security Printing and Minting a beaucoup de capacités inutilisées pour satisfaire la demande de la CBG.

« Je prends note de votre remarque sur la gestion de la monnaie. La monnaie nigériane a été créée au début des années 1960 et nous produisons notre monnaie depuis le début des années 1960. Nous avons aussi beaucoup de capacités inutilisées pour dire qu’au lieu d’aller en Europe ou dans d’autres pays, vous pourrez bénéficier de nos idées. Nos collègues vous emmèneront à l’imprimerie de sécurité. Nos collègues qui sont venus du Liberia il y a deux mois ont été fascinés par le type d’installations dont nous disposons dans notre centre d’impression de sécurité et de frappe de monnaie et je suis sûr que vous pourrez en profiterer également », a-t-il dit à la presse locale.

Il a ajouté: « En outre, je suis sûr qu’ils vous suivront en Gambie pour voir comment ils peuvent vous aider à structurer vos quantités de commandes économiques afin que nous puissions également vous aider à imprimer votre monnaie. Et je peux vous assurer que nous pouvons être extrêmement compétitifs, ne serait-ce que du point de vue de la logistique et du fret depuis l’Europe, mais il ne faudra que quelques heures d’ici à la Gambie et aux autres pays ».

 Auparavant, le gouverneur de la CBG avait sollicité un éventuel partenariat pour faire face aux graves pénuries de devises et à d’autres problèmes de gestion monétaire en Gambie.

M. Saidy a déclaré que la banque centrale gambienne dépendait de son imprimeur actuel, De La Rue de Londres, pour ses besoins en devises et que cette solution était coûteuse et non viable. Selon lui, il en coûte à la banque environ 70.000 £ pour transporter des devises imprimées du Sri Lanka vers la Gambie.

Protection des enfants: le Sénégal veut corser les conditions d’éligibilité

Plusieurs cas de violences faites aux enfants ont été récemment signalés dans des centres dédiés à leur protection.Face à la flambée des violences dans les centres d’accueil et de protection des enfants, l’Etat veut agir. Le ministère de la Justice est en train de travailler sur un programme de protection de remplacement avec l’institution des familles d’accueil.

« Dans le cadre de la protection de remplacement, l’Etat réunira dans une instance l’ensemble des secteurs concernés pour qu’une étude soit menée. A l’issue de ce travail, des propositions concrètes seront soumises à l’Etat pour qu’il y ait des critères d’éligibilité à la protection de remplacement et de famille d’accueil », a expliqué la directrice de l’Education Surveillée et de la Protection Sociale, Habibatou Youm Siby.

A encore Mme Siby qui s’exprimait lors de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, « l’enfance, c’est tout une délicatesse. Et ce n’est pas n’importe qui doit intervenir quand l’enfant a des problèmes ». D’où ce programme qui vise à rationaliser ce secteur pris d’assaut par « des individus sans scrupule. »

« On a l’impression qu’on assiste à une déshumanisation avec toutes ces violences faites sur les enfants, des innocents qui n’avaient besoin que de cœur et de générosité », a-t-elle déploré.

Elle a notamment rappelé pour s’en désoler, le cas de cet expatrié européen qui, sous le prétexte d’abréger la souffrance des enfants à Louga (centre-nord), a été impitoyable avec ces derniers. Un drame « inacceptable » qui aurait pu être évité « si les instructeurs avaient les moyens qu’il fallait pour faire leur travail de contrôle et d’encadrement ».

Le ressortissant français, un certain R. Minguez, est accusé d’avoir abusé sexuellement des pensionnaires de son centre. Des enfants talibés qu’il avait retirés des rues pour les mettre dans son centre dénommé « Action en faveur des enfants de la rue ». Une structure qui dit œuvrer pour la sécurité et le bien-être des enfants de la rue en vue de leur donner un cadre de vie idéal.

Arrêté en décembre dernier, le mis en cause de 35 ans a été poursuivi pour pédophilie et acte contre nature.

Habibatou Youm Siby a profité de l’occasion pour appeler les Etats africains à prendre, « d’une manière décisive, la juste mesure de la situation déplorable des enfants de l’Afrique. Une situation difficile  à la limite insupportable. »

La journée de l’enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.

Le thème choisi par le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-Être de l’Enfant (CAEDBE) pour cette année est : « 30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants. »

Karim Asad Ahmad Khan officiellement procureur de la CPI

Le Britannique Karim Asad Ahmad Khan QC a prêté serment, mercredi, et pris officiellement ses fonctions en tant que procureur de la Cour pénale internationale (CPI) lors d’une cérémonie qui s’est tenue au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas).

M. Khan, ressortissant du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a été élu comme procureur de la CPI le 12 février 2021, pour un mandat de neuf ans, lors de la deuxième reprise de la dix-neuvième session de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome (AEP) à New York.

Conformément à l’article 45 du Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, la cérémonie présidée par le Président de la CPI, le juge Piotr Hofmański, a eu lieu en séance publique, rapporte un communiqué de la Cour transmis à APA.

 « Je déclare solennellement que je remplirai mes devoirs et exercerai mes attributions de procureur de la Cour pénale internationale en tout honneur et dévouement, en toute impartialité et en toute conscience, et que je respecterai le caractère confidentiel des enquêtes et des poursuites » a déclaré M. Khan en prêtant serment publiquement.

Il a ensuite signé la prestation de serment devant le greffier de la CPI, M. Peter Lewis, et a prononcé son premier discours en tant que procureur de la CPI.

« Tout le système du Statut de Rome représente une promesse pour l’avenir, que demain ne devrait pas être aussi triste et malheureux qu’hier », a déclaré le procureur Khan qui remplace la Gambienne, Fatou Bensouda.

« Je me sens plein d’humilité d’avoir l’opportunité de servir, et face aux responsabilités qui m’ont été confiées. Je ferai tout mon possible pour m’acquitter de ces responsabilités sans crainte ni parti pris, de façon fidèle et intègre, et en pleine conformité avec la déclaration solennelle que je viens de faire », a-t-il ajouté.

Revenant sur le rôle essentiel du Procureur dans le travail de la Cour dans son discours, le président de la CPI, Hofmański a souligné que «bien que les juges sont ceux qui décident du verdict au terme d’une affaire, il est aussi vrai que ces affaires ne parviendraient jamais aux juges sans la décision du Procureur de les amener en justice ».

« C’est le procureur qui est responsable de la manière dont les examens préliminaires, les enquêtes et les poursuites sont menés, et de la manière dont les preuves à charge sont sélectionnées et présentées », a-t-il ajouté, félicitant chaleureusement M. Karim Asad Ahmad Khan.

« En tant que président de la Cour, je me réjouis de travailler avec lui pour renforcer notre institution commune », a ajouté le président de la CPI.

La Vice-Présidente de l’Assemblée des Etats Parties, l’Ambassadeur Kateřina Sequensová, s’exprimant au nom de l’AEP, a déclaré que M. Khan est fort d’une «considérable expérience en justice pénale internationale» et s’est dite confiante que son mandat « se convertira en jalon important dans le processus de l’exécution de la justice internationale à l’égard de laquelle nous nous sommes fermement engagés ».

Ouverture à Abidjan d’un atelier sur l’extrémisme violent

Un atelier de trois jours sur la délimitation et la démarcation des frontières terrestres ivoiriennes ainsi que sur l’extrémisme violent s’est ouvert, mercredi à Abidjan, à l’initiative de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI).

« La délimitation des frontières est une matière essentielle des Commissions nationales en charge des frontières », a souligné au démarrage de cet atelier, le secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, « pour la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, qui est opérationnelle depuis seulement plus d’un an, il est apparu impératif, d’organiser le présent atelier en vue d’imprégner les acteurs locaux en lien avec la gestion des frontières sur la thématique ».

Espérant que cet atelier permettra aux « participants de mieux cerner la problématique de la délimitation et de la démarcation des frontières ainsi que des modalités de leur mise en œuvre», M. Konaté a expliqué les enjeux liés aux conflits frontaliers et à l’extrémisme violent.

Cet atelier intervient dans un contexte où des positions des forces armées ivoiriennes font l’objet ces dernières années d’attaques attribuées à de présumés terroristes qui ont déjà fait plusieurs morts dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière avec le Burkina Faso.

« Aujourd’hui, il y a de nombreux conflits frontaliers et de nombreux litiges dans les espaces frontaliers avec certains de nos voisins. La délimitation et la démarcation (des frontières) est un facteur de pacification », a-t-il dit devant la presse.

Selon lui, tous ceux qui vont être impliqués dans ce processus ont besoin d’avoir les outils pour mieux apprécier et mettre en œuvre toutes les techniques et les modalités de la délimitation et de la démarcation. Ce processus est « fondamental pour la paix et la cohésion entre les voisins des pays limitrophes », a insisté M. Konaté.  

Présent à cet atelier en qualité de formateur, l’ancien secrétaire permanent de la Commission nationale des frontières du Niger, Hamadou Mounkaïla, également ingénieur-géomètre, a relevé que « dans le Programme frontière de l’Union africaine, l’un des piliers est le renforcement des capacités des structures en charge des Commissions nationales des frontières ».

A propos de l’extrémisme violent qui est le deuxième thème à débattre au cours de cet atelier,  Diakalidia Konaté a rappelé que « la communauté nationale et internationale est interpellée (régulièrement) quant aux manifestations» de ce phénomène.

« Il est important que toutes ces parties prenantes viennent s’approprier cette thématique et après se mettre en mission parce qu’il y a plusieurs approches de l’extrémisme violent », a poursuivi le secrétaire exécutif de la CNFCI.

« Il nous appartient d’apprécier tout ce qui se fait et se dit autour de ce phénomène, ses causes, ses manifestations pour qu’au niveau de la Commission nationale, nous puissions choisir un angle pour régler définitivement ce phénomène qui commence à gagner du terrain dans les espaces frontaliers », a conclu M. Konaté.

 Les participants sont des membres statutaires de la CNFCI, des membres du Comité technique national chargé de l’élaboration de la politique nationale des frontières, et des membres du Secrétariat exécutif de la CNFCI.

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), créée en juillet 2017 a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales. 

Présidée par le Premier ministre, cette commission qui regroupe 26 membres, est chargée, de faire des suggestions au gouvernement en matière de délimitation, de matérialisation et de gestion des frontières. 

Éthiopie : 33.000 enfants sous-alimentés au Tigré (Unicef)

Les cas de malnutrition aiguë sévère sont multipliés par quatre chez les enfants du Tigré, alerte le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).Dans cette région semi-autonome éthiopienne, en proie à un conflit armé, l’agence onusienne dénombre au moins 33.000 qui sont gravement sous-alimentés et risquent une mort imminente sans aide immédiate.

« Rien qu’au cours du mois dernier, nous avons constaté une multiplication par quatre des admissions hebdomadaires d’enfants pour le traitement de la malnutrition aiguë sévère », a déclaré le porte-parole de l’Unicef, James Elder, lors d’un point de presse à Genève (Suisse).

Or l’agence onusienne prévoit que 56.000 enfants de moins de cinq ans au Tigré auront besoin d’un traitement cette année pour la malnutrition aiguë sévère.

« C’est près de six fois plus que les cas annuels moyens pour la région », avait affirmé, lundi dernier la Directrice exécutive de l’Unicef, Henrietta Fore.

Ces enfants font partie des plus de 2,2 millions d’enfants qui, dans le nord de l’Éthiopie, souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë. « Comme pour aggraver les choses, la crise de malnutrition dans la région a coïncidé avec des dommages considérables causés aux systèmes et services essentiels dont dépendent les enfants pour leur survie », a ajouté M. Elder.

Sur le terrain, les équipes mobiles de santé et de nutrition ont été attaquées et harcelées. « Elles doivent pouvoir accéder aux 21 districts difficiles à atteindre pour servir les enfants », a plaidé le porte-parole de l’Unicef. 

 De plus, les installations sanitaires ont été pillées ou endommagées et la capacité de vaccination essentielle s’est arrêtée. « Nous devons pouvoir mener en toute sécurité la prochaine campagne de vaccination contre la rougeole et la polio, de distribution de vitamine A et de nutrition dans toutes les zones de la région du Tigré », a insisté James Elder.

RDC-Ouganda : inauguration de routes transfrontalières

Le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue ougandais Yoweri Museveni procèdent ce mercredi à la mise en service d’un important réseau routier censé faciliter les échanges entre les deux pays.Poste frontière Mpondwe (Ouganda) – Kasindi (République démocratique du Congo). C’est précisément à cet endroit que les deux chefs de l’Etat se sont donnés rendez-vous pour fêter la fin des travaux du « grand chantier de rénovation et construction ».

A travers une convention, les gouvernements congolais et ougandais avaient convenu du bitumage de trois axes routiers pour un coût global estimé à 334,5 millions de dollars US. Pour sa part, l’Ouganda devait fournir 20 % du budget.

Economie, santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le développement du secteur de l’hydrogène au Maroc, le contrôle des compétences scientifiques des médecins étrangers, l’adoption du projet de loi sur l’usage licite du cannabis et la candidature du président de la FRMF à l’Union des associations arabes de football.+Les Inspirations Eco+ rapporte que le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement vient de trouver une nouvelle voie pour relancer la machine dans l’hydrogène très prisée où le Maroc a fermement décidé de se positionner. C’est dans cette perspective que le ministre de tutelle a signé la semaine dernière un accord de partenariat stratégique avec Francesco La Camera, directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables.

Dans le détail, ce partenariat vise à accélérer la transition énergétique verte au Maroc, notamment en appuyant la progression de l’économie de l’hydrogène vert. Il s’agira aussi pour les deux parties de collaborer et explorer conjointement des instruments politiques pour impliquer le secteur privé, au niveau national, dans l’économie verte de l’hydrogène.

La publication estime que cette démarche va aider le royaume, précurseur régional dans la transition énergétique, à concrétiser son ambition de porter à 52% la production d’électricité à partir de sources renouvelables dans sa puissance installée à l’horizon 2030.

+Al Massae+ indique que l’Ordre national des médecins du Maroc a rappelé aux autorités la nécessité de bien contrôler les compétences scientifiques des médecins étrangers à recruter. La corporation a en effet mis en garde contre certains diplômes de médecine délivrés par certains pays, et qui n’auraient aucune valeur scientifique, selon elle.

Il serait donc important de faire jouer l’exigence de l’équivalence des diplômes ou l’appartenance attestée de ces médecins à l’Ordre des médecins de leur pays d’origine. L’Ordre des médecins critique vivement le projet du ministère de la Santé, surtout qu’il donne à ce dernier l’exclusivité de recruter et d’autoriser les médecins de son choix pour exercer, provisoirement, au Maroc. Seuls les médecins étrangers qui voudraient exercer de façon permanente sont soumis à une équivalence de diplômes pour faire partie de l’ordre des médecins local, sans passer par une autorisation du ministère de la Santé.

Mais si le recrutement des praticiens étrangers est justifié par le déficit en médecins que connait actuellement le Maroc, il ne résout pas les problèmes structurels qui se poseront au pays à long terme. Le salut est donc dans la formation des cadres marocains, mais aussi dans la sortie de la loi sur les soins, et qui est bloquée depuis maintenant dix ans, estime le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que le projet de loi relatif à l’usage licite du cannabis a été adopté à la majorité à la Chambre des représentants, mardi en deuxième lecture.

Élaboré en harmonie avec les engagements internationaux du Royaume, ce projet de loi vise à soumettre toutes les activités liées à la culture, la production, la transformation, le transport, la commercialisation, l’exportation et à l’importation du cannabis et de ses produits à un système de licence.

Des études scientifiques exhaustives ont été élaborées par le ministère de l’Intérieur portant essentiellement sur la faisabilité du projet, son potentiel socio-économique et environnemental, ainsi que sur les atouts et les défis que le Maroc se doit de relever pour réussir ce chantier de grande envergure.

+Assabah+ rapporte que le président de fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa a décidé de se présenter pour un poste au sein du Comité exécutif de l’Union des associations arabes de football (UAFA). Les élections sont prévues ce jeudi lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah en Arabie Saoudite.

Le président de la FRMF a déposé sa candidature suite à l’insistance de plusieurs dirigeants de l’organisation arabe comme le précise le journal.

Pour le journal, l’UAFA espère aussi une reprise de la confiance avec le côté marocain surtout après le soutien de la fédération saoudienne du football du dossier américain pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.

D’ailleurs, lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah ce jeudi, le Maroc sera représenté par Hamza El Hajoui, vice-président de la FRMF, accompagné de Hassan El Filali, membre du Comité exécutif de la FRMF.

CAN 2021 : la Sierra Leone de retour après 25 ans d’absence

Les Sierra-Léonais ont célébré mardi un retour historique à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations après vingt-cinq ans d’absence.Les Leone Stars ont battu les Ecureuils du Bénin 1 à 0 dans le dernier match des éliminatoires joué à Conakry, la capitale de la Guinée.

Kei Kamara a marqué l’unique but de la partie sur penalty en première mi-temps pour envoyer ses coéquipiers à une troisième qualification en Coupe d’Afrique des Nations après 1994 et 1996.

La Sierra Leone avait impérativement besoin d’une victoire et le Bénin d’un match nul pour se qualifier.

Le match, qui a été reporté à deux reprises à cause de cas de Covid-19, a été délocalisé en Guinée après la non homologation du Stade Siaka Stevens de la Sierra Leone par la Caf.

Le match était initialement prévu à Freetown le 30 mars, mais il a été reporté au mois de juin après une controverse sur les résultats des tests Covid impliquant l’équipe  béninoise, dont les joueurs clés auraient été testés positifs au virus.

Avec ce succès, les Leone Stars terminent dauphins du Nigeria dans le groupe L.

Liste des 23 pays déjà qualifiés à la Can 2021 : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria, Ethiopie.

Sénégal : Macky Sall omniprésent dans la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, continuent de disséquer la tournée économique du président Macky Sall à Matam, dans le nord.Le Soleil dans sa livraison du jour, liste les réalisations entreprises dans le nord du pays par Macky Sall depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Pour le quotidien national, « tous les engagements de 2013 sont satisfaits à 200% » à Matam.

Ce qui fait dire au journal Le Quotidien dans un jeu de mots bien inspiré, que « Macky mise Locales », faisant le lien entre ses réalisations et la perspective des élections Locales du 23 janvier 2022.

Et ce n’est pas terminé visiblement pour L’Observateur qui annonce encore 450 milliards d’investissements à Matam. « Macky, l’effort de guerre » titre le journal qui ajoute que les chefs de village auront désormais une indemnité mensuelle de 50.000 F cfa.

Walf Quotidien dans sa Une note une frustration généralisée dans le pays allant de la colère estudiantine au sentiment de rejet contre le régime de Macky Sall. Le journal informe dans ce sens que la maison familiale du président de la République à Ndouloumadji, a été incendiée par des jeunes mécontents.

Une colère que L’AS dédramatise dans ce qu’il appelle « comptes et mécomptes » de cette visite de Macky Sall dans le nord du pays. Selon le journal, la maison familiale du président de la République a été incendiée par des jeunes qui ont appris que le président de la République allait finalement zapper leur localité.

Dans cette même lancée, Sud Quotidien liste les « points noirs » de cette tournée économique du patron de l’Alliance pour la République (APR) à l’intérieur du pays qui se résument au recours aux nervis, port de brassards rouges et l’importation de « bétail électoral ».

Sur un autre registre, EnQuête nous plonge dans « le labyrinthe des milliards »  avec un dossier sur les marchés publics. Les privés nationaux entre retards de livraison et défauts d’exécution, note le journal qui cite comme exemple Ecotra et Jean Lefèvre, avant de marteler que la capacité financière des étrangers fait souvent mouche face aux entreprises locales.

Libération revient sur les dernières révélations de l’enquête sur la mort de Dieynaba Traoré, une fille de 23 ans retrouvée au milieu des filaos à Tivaouane Peulh, localité dans le département de Keur Massar (région de Dakar) Le dossier semble complexe mais les enquêteurs ne désespèrent pas. A ce titre, la parution informe que les deux suspects retenus pour nécessité de l’enquête ont été finalement remis en liberté. Le téléphone de la défunte « borné » pour la dernière fois dans un restaurant de la corniche ouest.

En sport, Record et Stades vibrent au rythme de l’Euro. Record, fait remarquer qu’avec son doublé devant la Hongrie (3-0), Ronaldo rejoint rejoint Lukaku en tête des buteurs. Stades revient sur la victoire étriquée de la France devant l’Allemagne (1-0) sans oublier de mentionner que l’Italie peut être la première nation qualifiée en 8e de finale ce soir en cas de succès devant la Suisse.                      

16 juin: l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants au menu d’un webinar

La rencontre en ligne de ce mardi 15 juin 2021, a été organisée par le Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) en collaboration avec Enda jeunesse-action. Le thème portait précisément sur : « Conflits, travail des enfants et défis de la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ».

Tenu dans le cadre de la célébration en différé de la journée de l’enfant africain qui a lieu chaque 16 juin, le webinar visait à permettre de discuter des causes profondes du travail des enfants, mais aussi des impacts des conflits et des crises sur la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants.

Les participants en ont profité pour « interpeller nos décideurs d’agir pour une Afrique unie et solidaire dans un climat pacifié afin de faciliter la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ».

Le MAEJT a saisi l’occasion pour présenter son Flyer intitulé «Trop c’est trop, ça doit s’arrêter ! ». Ce Flyer est un cri de cœur des enfants que le Mouvement a décidé de transmettre aux institutions régionales, Chefs d’Etat africains, aux acteurs,… pour une meilleure protection des enfants du continent.

Le Mouvement africain des enfants et Jeunes travailleurs (MAEJT) a été créé en 1994 en Côte d’Ivoire par des enfants et des jeunes de 4 pays : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali et Sénégal.

Il s’est rapidement développé pour devenir un mouvement panafricain qui est aujourd’hui présent dans 28 pays d’Afrique de l’Ouest, Centre, Est et Sud, à savoir : Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Kenya, Liberia, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, Tanzanie, Togo , Zambie et Zimbabwe.

Fin 2019, le MAEJT comptait 1.097.799 membres et sympathisants dont 333.002 membres effectifs, regroupés en 4.693 Groupes de Base fédérés en 415 associations dans autant de villes. La majorité des membres (73%) sont des enfants (moins de 18 ans) et 57 % sont des filles.

Maroc : Le CDH doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme

Le Conseil des droits de l’homme (CDH) doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme, a souligné, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

 S’exprimant lors d’un débat de haut-niveau, par visioconférence, sur le rôle du CDH dans la promotion d’une approche basée sur les droits de l’Homme vis-à-vis des technologies nouvelles et émergentes, le ministre marocain a affirmé que le rythme actuel de l’innovation numérique dépasse la capacité des États à gérer leurs impacts sociétaux potentiels.

« En effet, des lacunes importantes doivent être comblées, notamment en ce qui concerne la relation entre les nouvelles technologies et les droits de l’homme », a-t-il dit. Dans ce contexte, Bourita a identifié quatre défis majeurs nécessitant une attention particulière dans le contexte des technologies nouvelles et émergentes.

Le ministre a ainsi souligné que les nouvelles technologies ont un impact non négligeable sur l’environnement. En effet, en termes d’émissions de CO2, Internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien, a-t-il dit Bourita.

« Par conséquent, le CDH doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme pour un environnement sûr, propre, sain et durable », a-t-il affirmé, relevant que le Maroc encourage vivement le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement à consacrer l’un de ses prochains rapports à cette question.

 En raison du développement de nouvelles technologies, il y a des cas où de nombreux emplois sont perdus, en particulier dans les pays en développement, a précisé le ministre. D’ici 2030, dans environ 60% des professions, au moins un tiers des activités pourraient être automatisées et jusqu’à 14 % de la main-d’œuvre mondiale devrait changer de catégorie professionnelle, a-t-il ajouté, citant l’Organisation internationale du travail.

Concernant l’Intelligence artificielle, le ministre a affirmé qu’afin de s’assurer que cette technologie soit pleinement conforme aux droits humains, chaque étape du développement des algorithmes, y compris leur conception et leur déploiement, doit intégrer une approche fondée sur les droits de l’homme. À cet égard, il est impératif de rapprocher le monde de l’informatique et le monde des droits de l’homme, de former des ingénieurs aux droits de l’homme et d’impliquer des experts des droits de l’homme dans les développements d’algorithmes, a-t-il souligné.

APE: un fonds pour la compétitivité des PME « opérationnel » en Côte d’Ivoire

Les Accords de partenariat économique (APE) signés entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) permettent aux PME ivoiriennes de bénéficier d’un fonds d’accompagnement sur la compétitivité, actuellement « opérationnel ».

« Nous avons trouvé un cadre d’accompagnement pour que ces entreprises puissent être mises à niveau pour rentrer sur les différents marchés » de l’UE, a dit M. Golé Bi, directeur des politiques macro-économiques et financières, chargé des APE au ministère ivoirien de l’Intégration africaine, en marge d’un Forum sur les APE à Abidjan. 

L’accompagnement, soulignera-t-il, se situe à deux niveaux, notamment l’accompagnement institutionnel et les appuis financiers et techniques pour mieux amener les entreprises à tirer les avantages de cet accord.

« La partie européenne nous appuie dans ce sens », et sur deux fonds prévus, « il y a un qui est opérationnel actuellement qui tourne autour de 9 millions d’euros (5,9 milliards Fcfa) pour les entreprises, sur la compétitivité », a-t-il relevé.

Le second fonds, lui, estimé à 5 millions d’euros (3,27 milliards Fcfa), « est prévu pour la mise en œuvre de l’APE, notamment pour l’amorçage de la stratégie qui doit amener les parties prenantes, notamment les entreprises ivoiriennes, à pouvoir tirer les avantages de cet accord’, a-t-il ajouté.

En outre, s’agira-t-il, de « prendre en main les diligences et accompagner les PME sur les marchés de l’UE », selon cet accord qui permet aux entreprises locales de bénéficier de règles d’origine. 

La Côte d’Ivoire a signé un APE Intérimaire en attendant l’APE régional. Les textes permettent à ses PME de rentrer sur le marché européen « via des règles souples ».

L’APE amène l’État ivoirien à renoncer à un certain nombre de droits sur les intrants, les matières premières et les matières d’équipement au profit des PME. 

« Une PME qui importe un tracteur, par exemple, ce sera sans droit de douane »  ce qui est avantageux pour les PME, a fait observer Dr Golé Bi, qui s’exprimait en marge de ce Forum sur les APE organisé par la société civile. 

Le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, a indiqué que ce forum vise à contribuer à l’amélioration de la compétitivité des PME dans le cadre de l’APE Intérimaire (APEI) signé par l’État de Côte d’Ivoire.

L’action de la Convention de la société civile, expliquera-t-il, intervient dans le cadre du contrôle de l’action publique, et le plaidoyer pour  des retombées au bénéfice des PME, de l’État et des contribuables. 

Le représentant de la Fédération ivoirienne des PME, Sylvain Kopoin, s’est félicité de ce forum qui permettra de renforcer les capacités de entreprises locales face à la concurrence sur les marchés internationaux.

Pour lui, cela se justifie, dans la mesure où les PME doivent être compétitives et structurées avec des produits et services de qualité et certifiés pour opérer sur les marchés à travers la planète.

A ce jour, 15 États sur 16 dans la région, ont signé l’Accord de partenariat économique en attendant une signature globale.  

Seulement le Nigéria n’a pas encore signé cet accord de partenariat économique. Ce géant africain suggère que « les produits finis ne soient pas mis à la libéralisation ».  

Le Rhdp félicite Ouattara de permettre le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adama Bictogo, s’est félicité mardi des actes du chef de l’Etat Alassane Ouattara visant à permettre le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

Au terme d’une réunion de la direction du Rhdp, à Abidjan, M. Bictogo a « félicité le président Alassane Ouattara qui dans sa dynamique de rassembler tous les Ivoiriens autour d’un idéal, a permis donc le retour de certains exilés, de certaines personnalités politiques ». 

Dans ce contexte, « il a permis le retour aussi de Gbagbo, donc je crois qu’aujourdui s’il y a quelqu’un à fêter, c’est bien le président Alassane Ouattara, qui par sa grande générosité, sa vision de cette Côte d’Ivoire rassemblée est en train de bâtir une nation », a-t-il estimé.  

« Pour nous, tout ce que nous recherchons, c’est que les fils et les filles de Côte d’Ivoire comprennent que le plus important, c’est que nous soyons ensemble, donc c’est d’éviter le spectacle, le triomphalisme », a-t-il lancé.   

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, qui s’adressait à la presse, a soutenu que « les actes posés par le président Alassane Ouattara, c’est des actes qui profitent à la Côte d’Ivoire et ce qui nous unit, c’est la Côte d’Ivoire ».  

« A cette séance, nous avons (aussi) apporté notre soutien au gouvernement dans les événements dans le Nord, (relatifs aux attaques terroristes) à Téhini, à Kafolo. Nous apportons notre soutien à l’armée de Côte  d’Ivoire et au ministre d’Etat, ministre de la Défense », a-t-il poursuivi. 

La séance de travail a par ailleurs permis à la direction du parti de « tirer les leçons des élections législatives partielles qui ont vu une fois de plus la majorité Rhdp s’exprimer », confortant sa position au Parlement, a fait observer M. Bictogo.   

« Les victoires que nous avons eu viennent conforter encore notre majorité qui permet donc au Rhdp d’avoir une majorité confortable », a-t-il insisté, avant d’ajouter que « c’est la preuve que les Ivoiriens demeurent fondamentalement attachés au Rhdp ».

  Les cadres du Rhdp ont aussi analysé le bilan électoral précédent, se projetant relativement aux sénatoriales prévues le 31 juillet 2021, aux fins de choisir des candidats qui pourront faire la différence. 

Dans l’optique d’un meilleur résultat « le président du parti nous a instruit de mettre en place un Comité électoral qui va désigner les différents candidats dans les heures qui suivent », a mentionné le directeur exécutif du Rhdp. 

M. Bictogo a annoncé des missions pour faire le bilan de la présidentielle, des législatives et l’état des lieux concernant l’ancrage du Rhdp pour « renforcer l’implantation du parti mais surtout (le) mettre en ordre de bataille pour les défis à venir ». 

Des séminaires régionaux devraient aussi être organisés pendant tout le mois de juillet avant la rentrée politique prévue en septembre, afin qu’un rapport soit transmis au président sur l’état des lieux de la formation sur l’ensemble du territoire. 

Le 8 juillet 2021 marque, l’an un du « départ brutal » de feu Gon Coulibaly, ancien Premier ministre. Le parti, « par devoir de mémoire va organiser une cérémonie (ce jour) pour que la Côte d’Ivoire se souvienne de ce digne fils et homme d’Etat », a indiqué M. Bictogo. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait déclaré en Conseil de ministres que M. Gbagbo,  acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021, était libre de rentrer quand il le souhaitait. 

M. Alassane Ouattara a autorisé l’accueil de l’ancien président au pavillon présidentiel de l’aéroport d’Abidjan, où M. Gbagbo est attendu le 17 juin 2021 à 15h45 (GMT, heure locale), en provenance de Bruxelles. 

Une chaîne de télévision dédiée à la culture annoncée en Côte d’Ivoire

Une chaîne de télévision exclusivement dédiée à la culture ivoirienne et africaine lancera bientôt ses activités, a appris APA, mardi, auprès de son promoteur dans la capitale économique ivoirienne.

Dénommée Culture Ivoire Télévision (CITV), « cette chaîne exclusivement consacrée à la culture veut jouer sa partition pour la sauvegarde de la culture » ivoirienne et africaine, a expliqué son directeur, Olivier Franck Assi dans une conférence de presse à Abidjan.

« Sa réalisation à coup sûr va considérablement impacter l’univers de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire », promet  M. Assi, soulignant qu’il « s’agit de mettre à la disposition des téléspectateurs une chaîne de télévision dont la mission est de promouvoir principalement la culture ivoirienne, ensuite africaine dans sa pluralité à travers des productions authentiques ».

En plus de donner une visibilité au patrimoine matériel et immatériel ivoirien et africain, CITV, une chaîne de télévision numérique tournée vers la culture dans ses programmes « entend réconcilier les ivoiriens, les africains d’avec leur culture », a conclu M. Assi.

CITV qui diffusera bientôt ses programmes sur le bouquet du distributeur chinois Startimes est un produit de l’entreprise Côte d’Ivoire télévision dirigée par Léon Saki.

Lancement à Abidjan du salon de l’architecture et du bâtiment

La 8e édition du salon de l’architecture et du bâtiment (Archibat 2021) a été lancée, mardi à Abidjan, sous le signe de la résilience.

Cette 8e édition prévue du 08 au 11 décembre 2021 se déroulera dans un grand hôtel de Cocody autour du thème, « la fabrique de la ville aux professionnels »,  dans le respect des mesures barrières liées à la crise sanitaire de la Covid-19, a annoncé le président par intérim du Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA), Gnoléba Koupo qui avait à ses côtés le Commissaire général du salon, Ismaël Boga-N’guessan.

A propos du thème de cette année, M. Koupo a expliqué qu’il a été « choisi pour fournir un cadre permettant aux participants issus de différents pays de la sous-région ouest-africaine et d’autres pays étrangers, de partager leurs expériences dans la lutte contre le phénomène de constructions anarchiques, qui ne respectent pas le cadre réglementaire en vigueur (…) ».

Il permettra en outre de « réfléchir aux réponses et mesures politiques qu’il serait urgent de prendre pour assainir les pratiques professionnelles dans ce secteur ».

Présentant le salon qui sera notamment marqué par une conférence de haut niveau et une exposition, le Commissaire général, Ismaël Boga-N’guessan a souligné que cette 8e édition est placée sur le signe de la résilience.

En effet, a-t-il expliqué, « nous avions deux défis à relever : la crise sanitaire et l’indisponibilité du site habituel, sur la route de l’aéroport ». L’offre reste identique à celle des précédentes éditions, a précisé M. Boga-N’guessan.

Le salon attend 25 mille visiteurs durant les quatre jours. En marge de l’exposition, des activités sont prévues, notamment des ateliers et conférences, des panels, des présentations de produits, des B to B et un concours du plus beau stand.

«Pour couronner toutes ces activités, pour la première fois à Archibat, le Prix national de l’architecture sera décerné », a indiqué le Commissaire général.

La note conceptuelle de la conférence de haut niveau commentée par M. M’Gbra N’Guessan présente le déroulement de la conférence qui fera intervenir les professionnels de Côte d’Ivoire, de la sous-région et au-delà sur le thème principal et les sous-thèmes.

Selon lui, l’ampleur de la progression de l’urbanisation dans le monde en général et dans les pays en développement en particulier, apparaît sans conteste, comme un défi majeur pour la construction de villes résilientes et respectueuses des exigences de durabilité, notamment économiques, sociales et environnementales.

Chaque session de la conférence de haut niveau du salon Archibat 2021 offrira un large espace de réflexion, de débats, de partage d’expériences (…).

 Les échanges scientifiques de cette 8e édition seront résolument orientés vers la recherche des principaux leviers de l’accélération du changement autour du thème retenu.

Le salon Archibat a été institué en 2007 et se tient tous les deux ans. Il est co-organisé par le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA) et l’agence Axe Marketing.

La CNOA est l’organe de gestion et d’administration de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire, organisation professionnelle regroupant les architectes inscrits.  Créée en 2001, Axes Marketing est une agence de marketing stratégique & opérationnel et de formation.

Guéguerre Orange Money/Wave: pour la protection du consommateur sénégalais

À la suite de la publication des nouveaux barèmes des frais de services pour les opérations de monnaie électronique par Orange Money, les intermédiaires et prestataires de ce service ont décidé de facturer les opérations de dépôts et de retraits d’argent directement dans leurs points de service.La guerre des prix qui fait rage entre Orange Money et la fintech Wave au Sénégal menace la survie de milliers de personnes qui s’activent dans le transfert d’argent électronique. En effet, pour s’aligner sur les tarifs bas de son concurrent Wave, la compagnie téléphonique Orange a largement revu à la baisse les tarifs de transfert d’argent via Orange Money. Pour un retrait de 5.000 francs, les frais sont maintenant de 25 francs contre 350 auparavant. Soit une chute drastique de 80 %.

Sauf que dans sa quête de compétitivité, Orange Sénégal a également baissé la rémunération destinée aux revendeurs d’Orange Money. Face à cette situation qui réduit pratiquement à néant leurs revenus provenant de ce service, les prestataires ont décidé de facturer ces transactions indépendamment des tarifs fixés par les deux opérateurs. Objectif : pouvoir vivre de cette activité refuge de plusieurs jeunes diplômés et sans emploi.

Si le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), Momar Ndaw, dit « partager leur préoccupation », il rappelle cependant que « ce n’est pas aux consommateurs qu’ils doivent faire subir une guerre interne à leur système. »

Et face au tollé provoqué par ces nouvelles tarifications, le Cadre Permanent de Concertation des Prestataires du Transfert d’Argent regroupant le Réseau national des prestataires du transfert d’argent (Renapta) et l’Association sénégalaise des acteurs du transfert d’argent (Asata) a saisi, à travers un mémorandum, l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) pour se faire entendre.

À ce titre, une réunion d’harmonisation et d’échanges s’est tenue ce mardi dans les locaux de l’OQSF, en vue d’étudier les voies et moyens devant permettre de renforcer l’attractivité de l’activité de monnaie électronique au bénéfice de toutes les parties prenante.

Au sortir de cette rencontre, aucune décision majeure n’a été annoncée, mais le directeur exécutif de l’OQSF, Habib Ndao, a indiqué que les discussions vont se poursuivre pour trouver une issue favorable à cette crise.

« L’ensemble des préoccupations des consommateurs et de tous les autres acteurs seront recensées dans un mémorandum qui sera remis au ministère des Finances et du Budget et aux autorités monétaires, notamment la Banque centrale. Cela, pour trouver une aide à la décision qui prend en compte l’ensemble des préoccupations des uns et des autres », a-t-il dit.

« De par les discussions, ce qui a été retenu est que chaque opérateur impliqué rencontre les acteurs du secteur pour discuter de manière détaillée sur les possibilités de trouver un terrain d’entente qui leur permettrait de revenir, lors d’une deuxième rencontre en plénière, pour partager les résultats de ces discussions et finaliser un accord qui permettrait de préserver à la fois les intérêts des consommateurs, la santé et l’existence du marché et l’intérêt des distributeurs », a fait savoir Momar Ndao.

La Fintech Wave va ainsi recevoir les prestataires du service de transfert d’argent cette semaine, « à condition qu’ils suspendent les frais supplémentaires qu’ils ont augmentés », a soutenu la directrice générale de Wave au Sénégal, Coura Tine. Orange Finance Mobile recevra quant à lui les détaillants du transfert d’argent la semaine prochaine.

En attendant le résultat de ces rencontres, les acteurs du transfert d’argent vont retrouver leur base pour essayer de trouver une solution de faire dépérir les barèmes qu’ils ont imposés à la suite des modifications des tarifs des opérateurs.

« On a déroulé une stratégie de provocation pour arriver à un but et on l’a atteint. À travers cette augmentation, nous voulions tout simplement assurer la survie d’un secteur qui emploie des milliers de Sénégalais. Nous avons obtenu cette discussion et sommes confiants quant à l’issue heureuse de ces négociations », s’est réjoui le président du Renapta, Khalil Ndiaye.

Une seconde rencontre dont la date n’est pas encore fixée est donc prévue pour régler ce différend qui pourrait entraîner un surcoût financier pour les usagers finaux des services de transfert d’argent.

Af’Sud: un diplomate épinglé pour commerce illicite d’alcool

Un diplomate basé en Afrique du Sud, dont l’identité et le pays ont été tenus secrets, a dépensé 2,4 millions de dollars américains en trois mois dans une vente illégale d’alcool, a révélé mardi un haut responsable.Selon le porte-parole du ministère des Relations internationales et de la Coopération, Clayson Monyela, les enquêtes que mène le gouvernement sud-africain sur le scandale ont révélé que certains des diplomates qui ont abusé de leurs privilèges ont vendu l’alcool au public en installant des bars remplis qui ne paient pas les taxes.

La semaine dernière, un certain nombre de diplomates de plusieurs pays, dont le Malawi et le Lesotho, ont été déclarés persona non grata et se sont vu accorder 72 heures pour quitter l’Afrique du Sud pour avoir prétendument fait du commerce d’alcool hors-taxes.

Monyela a déclaré que l’enquête en cours sur le scandale a révélé que certains de ces diplomates auraient dirigé leurs propres bars en raison de l’abondance d’alcool qu’ils ont accumulé en abusant de leur statut de franchise pour acheter des fournitures d’alcool.

« Dans un cas, il y a un diplomate en particulier qui a dépensé environ 2,4 millions de dollars en trois mois en alcool hors taxes », a déclaré Monyela.

S’appuyant sur les calculs effectués par le South African Revenue Service (fisc), il a souligné que le pays perdait 6,7 millions de dollars US par mois » à cause du commerce illicite d’alcool.

L’ONU invite les partenaires à ne pas abandonner le Mali

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, El-Ghassim Wane a souligné la nécessité du soutien continu du Conseil de sécurité et de la communauté internationale à ce pays.Après l’annonce de la suspension des opérations militaires conjointes de la France avec les Forces armées maliennes, M. Wane a déclaré que le Mali est à un tournant critique. Il a appelé ainsi à ne pas laisser le pays sombrer dans « une nouvelle instabilité aux conséquences dramatiques pour la sous-région et au-delà ».

M. El-Ghassim Wane, qui intervenait par visioconférence depuis Bamako, devant un Conseil réuni en présentiel ce mardi matin, a invité les nouveaux dirigeants maliens à « s’élever au-dessus de la politique partisane et des intérêts personnels et de travailler ensemble pour faire face à la crise, dans l’intérêt de leur pays et de son avenir ».

« Une action immédiate est maintenant requise pour engager des réformes cruciales et jeter les bases d’un processus électoral crédible. Cela implique une approche inclusive, un leadership malien fort et un compromis politique. Et le soutien indéfectible des partenaires internationaux restera vital », a souligné M. El-Ghassim Wane, par ailleurs Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

« La priorité absolue doit être l’organisation de l’élection présidentielle, le 27 février 2022, à laquelle les autorités en charge de la transition ne pourront pas concourir », a insisté la France à l’instar d’un grand nombre de délégations, précisant que la suspension de sa coopération militaire s’est faite dans l’attente de clarifications après le nouveau coup d’État du 24 mai dernier.

M. Wane a fait savoir que le Président et le Premier ministre de la transition, le colonel Assimi Goïta et Choguel Maïga, ont assuré qu’ils respectent le calendrier électoral qui prévoit des élections d’ici à février, et qu’ils ne seront pas candidats. Ils ont également réitéré leur engagement à travailler avec les groupes armés membres du gouvernement et signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Un chantier jugé d’ailleurs crucial par la majorité des orateurs.

Le Mali a de son côté réclamé « une solidarité internationale plus agissante » pour que réussisse le processus de transition, se disant inquiet des mesures prises à la suite des derniers événements politiques. Appelant à la « compréhension » des partenaires, la délégation a ainsi sollicité la levée des sanctions frappant un pays « déjà fragilisé par plusieurs années de crise politique, sécuritaire, économique et sanitaire ».

Alors que le mandat de la Minusma expire à la fin de ce mois de juin, El-Ghassim Wane a décrit une situation sur le terrain marquée par la persistance de l’insécurité dans le nord et le centre du pays et la menace d’attentats terroristes affectant d’autres régions maliennes.

Dans ce contexte fragile, la France a proposé, pour le renouvellement du mandat de la mission onusienne, d’en conserver les deux priorités stratégiques, à savoir le soutien à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation et l’appui à la stabilisation du centre du pays.

Somalie : 15 militaires tués dans un attentat suicide

Au moins 15 recrues de l’armée, sont mortes après un attentat-suicide à la bombe survenue mardi dans la capitale somalienne Mogadiscio.Le kamikaze avait pris pour cible un camp d’entraînement militaire dans la capitale, a déclaré Mohamed Adan, un haut responsable de l’armée, soulignant que le nombre de victimes pourrait être plus élevé.

Les auteurs de l’attentat s’étaient déguisés en recrues au camp militaire de Dhegobadan, a-t-il ajouté. L’attentat a surpris un groupe de recrues faisant la queue à l’extérieur de l’établissement.

Al-Shabaab, le principal groupe militant de Somalie, n’a pas encore revendiqué l’attentat, mais ses insurgés sont responsables d’explosions meurtrières dans la capitale depuis plus de dix ans. Les insurgés mènent une guerre djihadiste pour renverser le gouvernement de Mogadiscio.

Depuis 2013, les militants ont perdu de larges pans de territoire en Somalie au profit des forces de l’Union africaine, mais ils lancent encore des raids meurtriers sur des cibles dans la capitale.

Ce pays de la Corne de l’Afrique est en proie à une guerre civile depuis 30 ans après le renversement en 1991 du deuxième président postindépendance Mohamed Siad Barre, qui a dirigé le pays pendant 21 ans.

Monusco : Assane Bèye nommé adjoint au chef de la police

Le général Assane Bèye apporte à ce poste une riche expérience en matière de Défense et de Maintien de la Paix, selon le communiqué de la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) parvenu ce mardi à APA.
Le Sénégal est à nouveau à l’honneur au sein des missions de maintien de la Paix des Nations unies. Le Général Assane Bèye, jusqu’ici Directeur Général Adjoint du Renseignement Intérieur, vient d’être nommé Adjoint au Chef de la Composante Police de la Monusco.

Cette nomination vient couronner une riche carrière. Le Général Bèye a en effet été conseiller en Sécurité et en Stratégie du Délégué Général au Renseignement National (DRN), avant d’être nommé Directeur Général Adjoint du Renseignement Intérieur à la Direction générale du Renseignement Intérieur (DGRI) entre Novembre 2018 et Juin 2021.

Il a également bénéficié d’autres affectations importantes telles comme Chef d’Etat-Major du Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Operations de Lutte Antiterroriste (CICO), de juillet 2016 à mars 2017. En gendarmerie mobile, il a commandé le premier escadron blindé de la légion de gendarmerie d’intervention (1998-2001), avant de devenir le commandant de cette légion, chargé du maintien et du rétablissement de l’ordre (août 2015- juillet 2016) sur l’ensemble du territoire national.

En gendarmerie territoriale, il a commandé la compagnie de Ziguinchor (2001-2003), et la légion de gendarmerie ouest (région de Dakar). Il a été successivement officier chargé du Renseignement, des Operations et des Ressources Humaines au sein de l’état-major de la gendarmerie sénégalaise où il a été auparavant Chef de la division des renseignements et de la division du personnel (avril 2014-août 2015).

Il a, au titre des opérations extérieures, commandé l’escadron de la gendarmerie engagée en Guinée Bissau (1998-1999), dans le cadre de la Force expéditionnaire sénégalaise (FOREX), opération passée sous autorité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Diplômé en Droit et Sciences Criminelles (DUDSC) de l’Université Paris Sud (XI), et détenteur d’un certificat d’expert de la défense en Management, Commandement et Stratégie en France, il est également breveté du Collège Interarmées de Défense (Ecole de guerre) de Paris.

Parlement ivoirien: la vie chère et le déficit énergétique adoptés au menu des travaux

Les questions de la cherté de la vie et du déficit de l’électricité en Côte d’Ivoire ont été adoptées, mardi, par les députés ivoiriens au menu des travaux parlementaires pour la session ordinaire de l’année 2021.

Au cours d’une séance plénière, en présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, les députés ont approuvé à la majorité les projets à l’ordre du jour concernant les travaux parlementaires de la session ordinaire 2021.

Sur 248 députés siégeant, 236 étaient présents. Le quorum de 125 députés étant atteint, la séance plénière a pu se ternir. Le projet d’ordre du jour soumis aux voix a été adopté par 235 voix et une voix contre.

Le projet d’ordre du jour comprend trois séances d’informations parlementaires. La première est relative à l’électricité, la deuxième a trait à la cherté de la vie et la troisième porte sur la stratégie du développement touristique dénommé « Sublime Côte d’Ivoire ».

Les travaux parlementaires s’étendront sur la période allant du 15 juin au 27 juillet 2021. Quant à la séance d’information sur l’électricité, elle est fixée au 17 juin en présence du ministre des Mines, du Pétrole et de l’énergie, tandis que celle sur « la vie chère » est prévue le 18 juin 2021.

A la suite des observations faites par des députés qui ont insisté sur le format de la séance parlementaire avec débat, M. Amadou Soumahoro a fait savoir qu’au regard de la contrainte du temps, une « entorse » a été fait à la séance d’information pour permettre des débats.

« On a convenu une entorse à la séance d’information parlementaire », a-t-il dit, soulignant que « le député initiateur des débats, après l’exposé du président de l’Assemblée nationale, va prendre la parole, c’est l’entorse, et après son exposé qui durera 15 min, le débat va suivre ». 

Cette entorse à la séance d’information parlementaire intervient « parce que les débats sont très encadrés à l’Assemblée nationale », a expliqué M. Amadou Soumahoro, tout en martelant « nous n’avons pas le temps », car pendant la saison de pluie le thème sur l’électricité serait caduque.

La Côte d’Ivoire est confrontée à un déficit d’électricité qui a entraîné un rationnement de l’électricité dans le pays, ce qui a créé une flambée de certains produits. Les autorités évoquent une situation due au manque d’eau dans les barrages hydroélectriques. 

Le projet d’ordre du jour comprend également un examen de projets de lois sur l’accord de partenariat économique entre la Côte d’Ivoire et le Royaume-Uni, ainsi que l’Irlande du Nord et la législation sur le régime fiscal et douanier de l’accord de développement du Projet de zones économiques industrielles à Abidjan, Ferkéssedougou (Nord) et San-Pedro (Sud-Ouest).

Somalie : 15 militaires tués dans un attentat suicide

Au moins 15 recrues de l’armée, sont mortes après un attentat-suicide à la bombe survenue mardi dans la capitale somalienne Mogadiscio.Le kamikaze avait pris pour cible un camp d’entraînement militaire dans la capitale, a déclaré Mohamed Adan, un haut responsable de l’armée, soulignant que le nombre de victimes pourrait être plus élevé.

Les auteurs de l’attentat s’étaient déguisés en recrues au camp militaire de Dhegobadan, a-t-il ajouté. L’attentat a surpris un groupe de recrues faisant la queue à l’extérieur de l’établissement.

Al-Shabaab, le principal groupe militant de Somalie, n’a pas encore revendiqué l’attentat, mais ses insurgés sont responsables d’explosions meurtrières dans la capitale depuis plus de dix ans. Les insurgés mènent une guerre djihadiste pour renverser le gouvernement de Mogadiscio.

Depuis 2013, les militants ont perdu de larges pans de territoire en Somalie au profit des forces de l’Union africaine, mais ils lancent encore des raids meurtriers sur des cibles dans la capitale.

Ce pays de la Corne de l’Afrique est en proie à une guerre civile depuis 30 ans après le renversement en 1991 du deuxième président postindépendance Mohamed Siad Barre, qui a dirigé le pays pendant 21 ans.

Une entreprise chinoise rachète une cimenterie en Zambie

La société chinoise Huaxin Cement a déclaré qu’elle va dépenser 160 millions de dollars américains pour acquérir des cimenteries en Zambie et au Malawi.Elle déboursera 150 millions de dollars pour l’acquisition de 75% du capital de Lafarge Cement Zambia, ainsi que 10 millions de dollars pour le rachat de Pan African Cement au Malawi.

Lafarge est l’un des plus grands producteurs de ciment en Zambie, où il exploite deux cimenteries intégrées, avec une capacité de production combinée de 1,5 million de tonnes par an.

Pan African Cement exploite une usine de broyage à Blantyre, la capitale commerciale du Malawi.

Si elles sont approuvées, ces transactions permettront à Huaxin d’accroître sa présence en Afrique, après la récente acquisition de Maweni Limestone Limited en Tanzanie.

Côte d’Ivoire: les journaux partisans exhortés à se départir du « griotisme »

Les journaux partisans, généralement arrimés aux partis politiques, doivent se départir du « griotisme », qui constitue une faiblesse de positionnement, selon Dr Amidou Touré, spécialiste en analyse du discours médiatique.

« Il faut se départir du griotisme. Le journaliste doit éviter d’emboucher la trompette des manières de faire, des manières de dire du griot », a dit Dr Amidou Touré, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Dr Amidou Touré s’exprimait à l’occasion de la 12e session de la « Quinzaine du Numérique » autour du thème: « Notre Voie, Le Patriote et Le Nouveau Réveil: Forces et faiblesses des principaux journaux proches de partis politiques en Côte d’Ivoire ».

La Quinzaine du numérique est une tribune, organisée via le groupe WhatsApp Univers Numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique ivoirienne.

« Les journaux partisans se contentent de faire du griotisme c’est-à-dire chanter uniquement les louanges de leur parti politique », constate Dr Amidou Touré,  qui conseille qu’ils doivent « résolument s’inscrire dans un journalisme d’information et non de communication ».

Pour lui, « si ces journaux participent à la vitalité de l’espace politico-médiatique, il n’en demeure pas moins que ce positionnement est une réelle faiblesse » qui peut se répercuter sur la rentabilité, parce qu’occultant une frange de la population. 

Toutefois, fait-il observer, que les journaux pro-partis politiques sont des journaux d’opinion qui défendent les thèses de partis politiques, à l’instar de Notre Voie (FPI), Le Patriote (RHDP) et Le Nouveau Réveil (PDCI), trois organes qui représentent les trois grandes forces politiques ivoiriennes.

Fortement arrimée au politique, la presse partisane en Côte d’Ivoire est à l’image du champ politique. Dans ce contexte, « une typologie de cette presse parle de presse bleue et presse verte », des journaux qui sont « les caisses de résonance des partis politiques dont ils défendent les thèses ».

« Ces journalistes sont-ils prêts à prendre leur indépendance ? Sont-ils capables de vivre sans l’argent que le politique injecte dans le titre ? J’en doute fort », lance Dr Touré pour qui « les journalistes sont à la fois captifs de leurs électeurs/lectorat ». 

Par conséquent, ces journaux ne se vendent plus bien, d’où « c’est au journaliste d’imposer au lecteur un contenu attrayant en tenant compte des règles éthique et déontologie du métier », soutient l’expert.

Sous le parti unique, en Côte d’Ivoire, la parole était compressée. Et, à cette époque l' »on ne parlait politique que dans l’espace privé : domicile, maquis transformés en forum politique ». Mais, avec le multipartisme (30 avril 1990) la presse privée va devenir le fer de lance de l’expression des opinions de l’opposition.

Les colonnes de cette presse vont permettre la diffusion des messages de l’opposition, rappelle le conférencier,  soulignant que c’est dans ce contexte de la libération de la parole publique que naissent les journaux  La Voie (Notre Voie), Le Patriote et Le Nouveau Réveil.

Cette période, qualifiée de printemps de la presse, a consacré une floraison de titres sur le marché. Ces journaux sont à la base de l’émergence des espaces de discussion appelés « Parlement, Agora et grins », où sont débattus les titres, la « titrologie ». 

Cependant, des journaux avaient le courage de la vérité; et « pour avoir osé des journalistes ont été emprisonnés: Hamed Bakayoko, Freedom Neruda, Abdourahmane Sangaré, Souleymane. T. Senn », a rappelé Dr Amidou Touré.

« Ces journalistes avaient la passion du métier, habités par le vent nouveau de la démocratie bien que les commodités n’y étaient pas », a-t-il commenté,  avant d’ajouter qu' »ils voulaient participer à la naissance de la société ivoirienne démocratique ou du moins au processus de démocratisation du pays ».

D’enseignant de lycée, Amidou Touré est  aujourd’hui Docteur et enseignant à l’Université Félix Houphouët-Boigny (publique), la plus grande du pays. Il fut professeur de lycée (Lettres Modernes) et ex-correspondant Régional de Fraternité Matin (le journal de service public)  à Gagnoa (Centre-Ouest ivoirien). 

Ses recherches doctorales ont porté sur le sujet suivant : Double dialogisme et manipulation dans la presse écrite ivoirienne lors de la campagne du second tour de l’élection présidentielle en 2010. Ses axes de recherche portent sur la problématique des enjeux du pouvoir entre champ politique et médiatique.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Grippe aviaire : le Botswana interdit les volailles sud-africaines

Le Botswana a interdit les importations de volailles vivantes et de produits associés en provenance d’Afrique du Sud suite à la propagation d’une épidémie de grippe aviaire.Le directeur par intérim des Services vétérinaires, Letlhogile Garabile, a déclaré que le Botswana avait renforcé les mesures visant à atténuer le risque d’une éventuelle propagation de la grippe aviaire hautement pathogène, qui a été détectée dans des exploitations commerciales de plusieurs provinces sud-africaines.

« L’importation de volailles vivantes et de leurs produits frais en provenance de la République d’Afrique du Sud est interdite avec effet immédiat jusqu’à nouvel ordre », a déclaré M. Garabile dans un communiqué.

Il a ajouté que tous les permis d’importation délivrés précédemment pour l’importation de volailles vivantes et de leurs produits frais en provenance d’Afrique du Sud ont été annulés jusqu’à nouvel ordre.

« Les mouvements de volailles vivantes provenant d’autres pays et transitant par la République d’Afrique du Sud dans des conteneurs scellés est autorisé avec un permis », a précisé le responsable.

La grippe aviaire avait touché  la province de Gauteng, mais elle se serait maintenant propagée à d’autres régions d’Afrique du Sud.

Sénégal : Macky Sall se maintient à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent de la suite de la tournée économique du président Macky Sall à Matam, dans le nord.L’AS et Le Soleil mettent deux photos de Macky Sall à la Une. Le chef de l’Etat « porté dans en triomphe dans le Fouta » titre le premier, qui ajoute que le patron de l’Alliance pour la République (APR) a passé une journée rythmée entre inaugurations et lancements de travaux. Macky Sall ragaillardi par l’accueil populaire à Matam selon Le Soleil, lance aux populations du Fouta que « le contrat de confiance se poursuit ».

Macky Sall « gâte » Matam et se fait couvrir de cadeaux souligne L’Observateur. De nouvelles infrastructures dont l’hôpital d’Agnam ont été inaugurées.

Sud Quotidien voit dans cette tournée économique du président Sall, le rassemblement de l’opposition pour la défense de la démocratie et la mobilisation lancée dans les états-majors, une « campagne électorale avant l’heure » en vue des Locales du 23 janvier 2022.

Nous quittons la politique pour parler de cette série macabre dans les plages sénégalaises. Vox Populi parle « d’horreur en chiffres » avec le décès de 13 personnes par noyade, huit corps sans vie, cinq repêchés vivants à Malika, Gadaye, et Malibu entre dimanche et lundi. Dans la banlieue de Guédiawaye, ajoute le journal, 34 victimes par noyade dont 18 morts ont été enregistrées entre le 15 mars et le 14 juin.

Dans EnQuête, on découvre « les chiffres de la mort » et les nouvelles mesures du chef de l’Etat qui demande à son gouvernement et aux collectivités territoriales de prendre « les mesures idoines et urgentes » pour stopper l’hémorragie.

L’Observateur dévoile « les causes scientifiques des noyades constatées à Dakar » depuis quelques jours. Selon Riad Kawar d’Océanium, « 80% des cas de noyade sont dues au courant Upwelling, qui, en s’approchant des eaux peu profondes, vont générer des vagues consécutives sur les rivages ».

Dans sa livraison du jour, L’Observateur a alerté sur les cimetières dakarois au bord de la saturation. « Le silence bruyant des cimetières » titre le journal, qui prévient que Pikine, Thiawlène, Diokoul sont presque pleins.

En Sport, Stades et Record parlent du « choc de titans France-Allemagne » ce soir à L’Euro. Le Portugal dans la même poule tentera d’en profiter face à la Hongrie à 16h00. Hier, l’Espagne, deux fois vainqueur de l’épreuve (2008, 2012) est tombée dans le piège de la Suède (0-0).

Les mesures prises pour faciliter le retour des MRE au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les mesures prises pour faciliter le retour des MRE.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la compagnie Royal Air Maroc (RAM) a mis en marche une grille tarifaire « pour le moins historique, avec des prix jamais proposés en pareille période estivale, connue pour être une haute saison ».

L’intérêt général a pris le dessus sur les considérations d’ordre commercial, estime le quotidien, faisant savoir que la RAM agit avec sa casquette d’entreprise étatique, investie d’une mission de service public, et non pas d’entreprise purement commerciale.

+L’Opinion+ constate que la RAM a débloqué, en moins de 48 heures, pas moins de 3 millions de sièges, dont 600.000 en affrètements qui seront disponibles du 15 juin au 30 septembre.

Un effort qui s’est également fait ressentir sur les tarifs avec des baisses substantielles, allant jusqu’à 94 euros pour les réservations familiales, relève la publication, soulignant que pas moins de 120.000 réservations ont été effectuées entre les 13 et 14 juin.

Cet « engouement » représente « une nouvelle preuve » de solidarité et de fidélité des Marocains du monde, qui « se sont mobilisés tout au long de la pandémie pour leur pays », fait-il remarquer.

De son côté, +L’Economiste+ écrit que pour ce contexte « exceptionnel », il fallait vraiment des « mesures exceptionnelles ».

« Nous sommes toujours en situation d’urgence et c’est donc à l’État de tenter d’organiser l’offre », estime le journal, soulignant que dans un contexte où le pouvoir d’achat est sérieusement mis à mal, le Maroc se devait d’être imaginatif pour faciliter le retour au pays de sa diaspora.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit, quant à lui, qu’en ordonnant à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport de faciliter leur retour au Maroc à des prix raisonnables, le Roi Mohammed VI rend justice aux Marocains du monde. Les détails.

Le chiffre est révélateur: 120.000 billets en une journée. Depuis que le roi Mohammed VI a ordonné des prix abordables pour le retour des Marocains résidant à l’étranger, une affluence inégalée a été enregistrée pour la réservation de billets d’avion à bord de la Royal Air Maroc, le 13 juin dernier.

Le journal explique qu’il est désormais quasi-impossible de réserver un billet d’avion sur la RAM entre la France et le Maroc du 15 au 31 août prochain, peu avant les festivités d’Aid El-Adha. Face à cette pression, la Royal Air Maroc cherche à louer huit avions pour atteindre sa capacité maximale estimée à 3 millions de sièges. En effet, la Royal Air Maroc avait promis plus de 3,5 millions de sièges entre le 15 juin et le 21 septembre prochain, aussi bien pour les Marocains résidant à l’étranger, les étrangers résidant au Maroc, que les touristes. Un chiffre qui représente 72% de ce qui était proposé à la même période en 2019.

Début de réponse de l’Etat ivoirien à la vulnérabilité de ses frontières

Kalamon, le plus gros village du département de Doropo (638 km d’Abidjan) dans le Nord-Est ivoirien et frontalier du Burkina Faso avec ses 2000 âmes, commence à oublier son sentiment d’abandon par l’Etat.

Le gouvernement ivoirien à travers la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) donne depuis quelques mois des réponses à la vulnérabilité de ses espaces frontaliers dans un contexte de persistance de la menace terroriste sur la Côte d’Ivoire. 

A la faveur de la 11e Journée africaine des frontières dont la Côte d’Ivoire était à sa deuxième célébration le jeudi 10 juin 2021, le secrétariat exécutif de cette Commission a réalisé plusieurs actions sanitaires, éducatives et infrastructurelles à Kalamon, village situé à 22 km de Doropo et à 3 km du Burkina Faso, nouvellement érigé en sous-préfecture, mais qui attend toujours l’affectation de son premier sous-préfet quand les conditions, notamment de logement seront réunies.

Kalamon aura son sous-préfet lors du prochain mouvement préfectoral prévu en août 2021 si les conditions de son logement sont réunies, a promis le préfet de la région du Bounkani, Joseph Droh Kpan, dans une allocution lors de la célébration officielle de cette Journée.

La Journée africaine des frontières qui est célébrée le 07 juin de chaque année par plusieurs pays africains, a été officiellement commémorée en Côte d’Ivoire le jeudi 10 juin 2021 à Kalamon autour du thème, «la Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement frontalier dans l’espace CEDEAO», en présence du Coordonnateur régional de la GIZ/PFUA (Agence allemande de coopération internationale/Programme Frontière de l’Union Africaine), Gérôme Dakouo.

La CNFCI, un outil de sécurisation, de paix et de développement des espaces frontaliers

 Le gouvernement a décidé de faire des zones frontalières, des zones de paix et de développement avec la mise en place de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

« Le gouvernement a décidé de venir témoigner de sa solidarité aux populations de cette localité », a expliqué, le Secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté lors d’une visite-terrain le mercredi 09 juin 2021 pour s’assurer de la bonne exécution des initiatives prises en faveur de Kalamon.

« A travers cette localité, c’est un message qui est adressé à l’ensemble de nos villages et campements qui se trouvent dans les localités frontalières, pour leur dire qu’avec la mise en place de la CNFCI, le gouvernement est décidé à prendre à bras le corps et à relever tous les défis sécuritaires et de développement dans tous les domaines sanitaires, éducatifs, infrastructurels et à trouver des solutions pour le bonheur de nos populations des zones frontalières »,  a ajouté M. Konaté, coiffé d’une casquette estampillée «CNFCI» .  

A Kalamon, les initiatives de la CNFCI ont porté sur la réhabilitation de certaines infrastructures, notamment d’une cantine scolaire et de pompes hydrauliques. Des consultations médicales, des remises de tables-bancs et de médicaments ainsi qu’une journée d’excellence pour récompenser les meilleurs élèves des quatre écoles primaires que compte la localité, figurent également sur la liste des actions réalisées.

Consultations médicales et engouement pour la vaccination contre la covid-19 

« Nous avons pris la pleine mesure des difficultés au niveau sanitaire. Nous avons décidé de faire du dépistage ophtalmologique, de la fistule obstétricale, de diabète et de l’hypertension artérielle », a égrainé Diakalidia Konaté, soulignant que «le paludisme est la première cause de mortalité à Kalamon », cette nouvelle sous-préfecture qui compte 20 villages et un campement.

En outre, la CNFCI a suscité une campagne de vaccination contre la Covid-19 parce que « la covid-19 passe par les frontières et la frontière terrestre de Kalamon est le témoignage que l’Etat est présent pour lutter contre cette pandémie à nos frontières terrestres », a encore expliqué M. Konaté « pour montrer aux populations que le gouvernement est désormais à leur côté pour relever tous les défis avec elle ».

Selon Richard Komet Adon, coordonnateur du programme élargi de vaccination (PEV) du district sanitaire de Doropo, l’engouement pour la vaccination contre la covid-19 est bel et bien réel à Kalamon. « Ici, nous avons de l’engouement pour la vaccination contre la covid-19 », se félicite M. Adon, assis à côté de son matériel sous une tente dressée pour l’occasion.

A l’en croire, cet engouement est dû au travail de sensibilisation qui a été fait sur le terrain. « Les habitants d’ici sont des voyageurs. Ils ont compris l’importance de la vaccination contre la Covid-19 », justifie-t-il, plaidant pour que les autorités fassent un effort pour que Doropo ait encore plus de doses de vaccin anti-covid.

« Aujourd’hui (mardi 09 juin 2021) par exemple nous avons fini 50 doses de vaccins en une demi-journée », poursuit Richard Komet Adon qui a « encore besoins de doses de vaccins pour couvrir la zone ».

El hadj Amoro Ouattara, le porte-parole attitré de Kalamon, saluant à son tour les premières initiatives de la CNFCI qui soulagent déjà les populations, a insisté sur l’équipement de la frontière.

« La première chose que nous voulons, c’est d’équiper notre frontière et la deuxième chose, c’est l’équipement  du centre de santé et la maternité en médicaments, matériel et en ressource humaine », dit-il, appelant de ses vœux l’affectation du premier sous-préfet de Kalamon.

 « Kalamon est le seul village de toute la sous-préfecture qui a un centre de santé. Ce qui fait que le centre est beaucoup sollicité et beaucoup fréquenté », renchérit Dr Jean Yves Kouamé N’guessan, directeur départemental de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Doropo.

Il se félicite que cette journée de consultations foraines conduites par un médecin généraliste et un ophtalmologue a permis de déceler plusieurs pathologies. Il s’agit entre autres de l’hypertension artérielle et du diabète.

Le centre de santé de Kalamon est rural. Il est géré par un infirmier et une sage-femme. Le centre a été construit depuis les années 80 et a bénéficié d’une réhabilitation en 2020.

« Le Conseil régional compte construire deux autres centres pour décongestionner un peu le village de Kalamon » où il y a « quatre pathologies majeures à savoir le paludisme, les infestions respiratoires aiguës surtout chez les enfants. La diarrhée et l’anémie » a cité Dr N’guessan.

« Nous avons également pris l’initiative de réhabiliter la cantine scolaire et donner des tables-bancs et de récompenser les meilleurs élèves.  Ce sont des défis auxquels les populations frontalières sont confrontées », avoue le secrétaire exécutif de la CNFCI.

Pour lui, Kalamon est la démonstration que le gouvernement est désormais dans les zones frontalières avec les populations.

« Elles (les populations) doivent oublier le sentiment d’abandon qui trottine dans leur esprit. Le gouvernement est là à travers la CNF pour apporter des solutions à leurs problèmes», a promis Diakalidia Konaté pour qui « l’éducation de la jeune fille est un cheval de bataille du gouvernement et nous avons décidé de mettre cette problématique au cœur des problèmes à résoudre dans les zones frontalières ».

La sécurité dans les zones frontalières, l’un des défis importants à relever 

L’un des défis importants à relever dans les zones frontalières ivoiriennes est celui de la sécurité, surtout avec cette menace  terroriste concrétisée depuis 2020 par des attaques répétées contre les positions de l’armée ivoirienne à la frontière avec le Burkina Faso, faisant parfois plusieurs morts.

A ce propos, M. Konaté a rappelé que le terrorisme est une guerre asymétrique menée par des lâches. « Aujourd’hui les forces de défense et de sécurité (FDS) sont présentes partout dans le nord. L’Etat a déployé les forces partout. Des forces opérationnelles et des forces régulières sont partout à travers les zones frontalières », rassure-t-il, relevant que « ceux qui viennent attaquer sont des lâches » car « ils viennent attaquer et s’enfuient ».   

« Nous demandons à la population de s’impliquer dans la résolution de ces questions de sécurité parce que ces personnes, ces entrepreneurs de la violence sont des personnes qui pullulent souvent parmi nous », constate Diakalidia Konaté, invitant avec insistance les « populations à participer à la dénonciation de ces personnes pour leur propre bonheur et la sécurité parce que sans la sécurité, il sera difficile pour l’Etat de leur apporter le développement ».

Pour lui, il ne faut pas ouvrir la porte à ces entrepreneurs de la violence, des gens qui tiennent des discours de séduction aux populations pour les éloigner des problèmes de leur vécu quotidien qui sont des problèmes de santé, d’éducation… « Il faut que les populations comprennent que l’Etat est avec elles et que l’Etat sera toujours avec elles pour relever les défis de la sécurité », a conclu M. Konaté.

S’agissant de cette situation sécuritaire, la population de Kalamon est inquiète. « Nous ne nous sentons plus en sécurité. On a besoin de beaucoup d’éléments de sécurité », lance le porte-parole des populations, El hadj Amoro Ouattara qui dit être un polygame heureux avec sept enfants au compteur.

En matière d’infrastructure routière, la priorité de Kalamon se résume au bitumage de la voie Kalamon-Doropo (22 km) et  Kalamon-Varlé (30 km), selon El hadj Amoro Ouattara.

L’Etat s’est rappelé de  nous tardivement…

Le chef de Kalamon, Seydou Ouattara identifiant les difficultés d’accès au chef-lieu de département (Doropo) et au chef-lieu de région (Bouna) estime que l’Etat s’est rappelé de son village tardivement, mais se réjoui toutefois de ce rappel tardif, car comme le dit l’adage, «vaut mieux tard que jamais ».

« La voie Kalamon-Danoi en passant par Boko est dégradée. La voie Kalomon-Doropo en passant par Varalé est dégradée.  Il y a plus de 2000 âmes dans ce village. Nos femmes, nos mamans sont obligées de se lever très tôt le matin ou de rentrer très tard à la maison parce qu’il faut attendre la fontaine pour avoir de l’eau », regrette le chef du village qui appelle l’Etat à l’aide.

 « Il faut que l’Etat nous vienne en aide avec un château. Ca va alléger un peu la souffrance de la population » qui dispose déjà de cinq forages grâces à des opérateurs économiques, selon le chef Seydou Ouattara, paré dans une tenue traditionnelle.

« J’ai vu les opérateurs qui ont fait deux forages en plus des trois qui existaient, mais ca reste insuffisant », même si ça « nous soulage un peu », admet-il.

Au plan éducatif, il note que « des enfants de Kalamon vont au Burkina Faso tous les matins pour fréquenter les écoles Burkinabè. Pour 21 villages nous avons 4 écoles primaires, et à Kalamon nous avons 400 élèves ici à l’école. Imaginez un peu le nombre d’élèves par classe. Le reste va où ? Il n’y a pas de collège », se désole Seydou Ouattara, indiquant que « le premier collège est à Doropo, à 22 km».  

Selon ses estimations,  Kalamon étant le plus gros village du département, il lui faut au minimum huit écoles primaires, au moins trois dispensaires en plus de ce celui de Kalamon.

« L’appel que nous lançons à nos autorités, c’est de nous venir en aide. Aujourd’hui, nos malades vont se soigner au Burkina parce qu’il n’y a pas suffisamment de centres de santé ici. Pour les évacuations à Bouna, les gens préfèrent aller au Burkina parce que d’ici à Bouna fait près de 80 km, alors qu’à 35 km d’ici (au Burkina) vous avez un bloc opératoire qui est prêt pour recevoir des patients », explique le chef Seydou Ouattara, ajoutant que « tout le long de nos frontières il y a plus de trois collèges burkinabè ».

« Le parent qui doit envoyer son enfant à Doropo qui est à 22 km, préfère le premier collège burkinabè qui est à 5 km de nous, le deuxième est à 10 km d’ici. Il va le matin et peut rentrer le soir puisqu’il a un vélo. Voici nos difficultés », présente-t-il.

Côté sécuritaire, « nous sommes beaucoup inquiets » car, «la sécurité a été renforcée en personnel, mais en efficacité non», fait observer Seydou Ouattara, dénonçant « des agressions et des coupeurs de routes ».

« C’est une satisfaction pour moi que mon village soit choisi pour abriter la Journée africaine des frontières. C’est la toute première fois qu’on assiste à une fête de cette envergure ici », se félicite le chef de Kalamon, saluant le secrétaire exécutif de la CNFCI.

 A propos des consultations foraines, il estime que « ces dépistages ne feront que soulager nos parents ». « L’Etat s’est rappelé de nous tardivement. On attend encore beaucoup de choses. Surtout l’état de la route », a conclu le chef Seydou Ouattara, habillé dans une tenue traditionnelle.

Maroc : L’Université Mohammed V de Rabat au classement CWTS Leiden

L’Université Mohammed V de Rabat figure dans l’édition de l’année 2021 du classement CWTS Leiden, sorti au mois de juin.Première université marocaine à figurer dans ce classement parmi 1.225 universités provenant de 69 pays, dont 27 universités africaines et 26 universités arabes, le classement CWTS Leiden Ranking « Centre for Science and Technology Studies » dépendant de l’université de Leiden aux Pays-Bas, édite annuellement et depuis 2007 un classement des meilleures universités dans le monde, en se basant uniquement sur des indicateurs liés à la recherche, explique un communiqué de l’Université Mohammed V.

Selon le communiqué, quatre pays ont pour la première fois pu intégrer ce classement, à savoir le Maroc, le Nigéria, l’Ethiopie et le Vietnam.

Ce classement international se base sur quatre types d’indicateurs liés à la recherche, à savoir des indicateurs sur l’impact scientifique des publications, sur la collaboration internationale, sur les publications en libre accès et sur l’approche genre dans les auteurs des publications, précise la même source.

Les données utilisées pour le classement proviennent de la base de données scientifique internationale « Web of Science » sur les 4 dernières années, fait-on savoir.

Les pays ayant classé le plus grand nombre d’universités sont la Chine, avec 221 universités, suivie par les Etats-Unis d’Amérique (200), par le Royaume-Uni (61), le Japon (55), l’Allemagne (54) et la Corée du Sud (46).