Medi 1 TV Afrique se met aux couleurs de la Côte d’Ivoire pendant 24 heures

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), était à l’honneur, jeudi , sur la chaîne de télévision marocaine Medi 1 TV Afrique dans le cadre d’une caravane dénommée « La voie du co-développement » qui présente le potentiel d’émergence des pays Africains. La « Journée de la Côte d’Ivoire », programmation exclusive dédiée aux mutations économiques, sociales et culturelles de l’un des pays leaders d’Afrique de l’Ouest, a eu lieu le 5 décembre 2019 sur Medi1TV Afrique, chaîne d’information en continu panafricaine francophone, accessible sur le bouquet Canal+ Afrique n° 177 et sur afrique.medi1tv.com.

Cette journée intervient après une première escale au Sénégal, la deuxième étape de la caravane « La voie du co-développement » qui présente le potentiel d’émergence des pays africains, fait escale en Côte d’Ivoire.

Medi1 TV Afrique propose notamment à ses téléspectateurs d’explorer trois axes majeurs : les grands projets structurants et sociaux, le potentiel économique de la Côte d’Ivoire ainsi que l’industrie culturelle et le dynamisme de l’écosystème des startups porté par les jeunes entrepreneurs.

Plusieurs personnalités ivoiriennes ont été interrogées sur les performances économiques et sociales du pays, entre autres, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, et le ministre des Sports, Paulin Danho.

Omar Dahbi, directeur des Rédactions & contenus de Medi1TV et Medi1 radio s’est dit heureux que le groupe audiovisuel offre une programmation globale qui traitera des réalisations et des enjeux économiques, sociaux,  environnementaux et culturels de ce pays en pleine transformation ». 

Pour lui, c’est « un pari réussi » pour Medi1TV Afrique d’avoir pu donner une voix à l’ensemble des acteurs qui transforme le pays, que ce soit les décideurs, les experts, le secteur privé et la société civile en mettant un accent particulier sur la jeunesse entreprenante qui façonne la Côte d’Ivoire de demain.  

Pendant 24 heures, les spectateurs ont eu droit à des reportages, des entretiens et des débats, ainsi qu’un tour d’horizon des réalisations et des enjeux économiques, sociaux et culturels de la Côte d’Ivoire. Les diffusions devraient se poursuivre jusqu’au 7 décembre 2019.

Les plans diffusés ont présenté de grands projets d’aménagement urbain, le dynamisme du secteur privé, le rôle des institutions financières dans le développement national, la compétitivité des filières agricoles, la coopération interafricaine et le potentiel touristique du pays. 

Les transformations structurelles opérées montrent une amélioration des conditions de vie des populations, l’autonomisation des femmes, l’employabilité des jeunes, les startups innovantes qui répondent à des défis sectoriels, puis des initiatives en faveur de la protection de l’environnement.

Un zoom sur le sport a permis de voir une avancée des travaux concernant les infrastructures d’accueil  de la CAN 2023, surtout le stade d’Ebimpé, au Nord-est d’Abidjan. La scène artistique ivoirienne a été également mise en orbite à travers ses stars musicales, ses stylistes de renom et ses cinéastes. 

Le taux d’investissement global de 14% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien en 2012 s’est établi à 21% en 2018 avec un objectif de 23% en 2020. Le pays, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, a un secteur primaire dynamique qui représente près de 20% du PIB.

La Côte d’Ivoire recèle d’un potentiel de croissance des plus importants au monde. Le secteur privé du pays représente deux tiers (2/3) du total des investissements et 83% des emplois, et contribue pour 90% des ressources de l’Etat. 

La Journée de la Côte d’Ivoire est un « projet multimédia TV, radio et digital » afin d’apporter la meilleure expérience possible à l’audience du groupe audiovisuel, avec des entretiens et des émissions diffusés sur Medi1 radio, fréquence FM 97.2 qui s’est mise aussi aux couleurs de la Côte d’Ivoire. 

Le projet devrait se poursuivre en février 2020 autour d’une conférence organisée par Medi1TV Afrique sous le thème « Côte d’Ivoire : A l’orée de l’émergence », avec des échanges sur deux thèmes majeurs, « Les fondations structurelles de l’émergence » et « Une croissance inclusive pour le progrès social ». 

Medi1TV est un bouquet de 3 chaînes d’information en continu – Maghreb, Afrique et Arabic – diffusé en français et en arabe. Medi1 TV Afrique, chaîne d’information panafricaine francophone basée à Tanger au Maroc, a été lancée en 2017 avec l’objectif d’élargir son offre audiovisuelle sur le continent.

La version maghrébine HuffPost cesse de paraitre pour des « raisons stratégiques »

La version maghrébine HuffPost, qui couvrait le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, a annoncé l’arrêt de sa publication à partir de mardi, et ce pour des « raisons stratégiques ».« À compter du 3 décembre, HuffPost Maghreb cessera de publier du contenu. Pour accéder à toutes nos publications mondiales, rendez-vous sur HuffPost.com », indique-t-on sur le site en page d’accueil.

Le site Huffpost avait été lancé en 2005 aux États-Unis et décliné depuis dans plusieurs pays. Depuis 2015, il est détenu par l’opérateur téléphonique américain Verizon. Sa version maghrébine comptait trois rédactions basées à Rabat, Tunis et Alger. Elle diffusait aussi bien des informations rédigées par ses équipes que des contributions externes dans sa rubrique blog.

La fermeture de ce site intervient après une vague de licenciements en début d’année au sein de la maison mère.

Budget 2020 et sport au menu des journaux camerounais

La présentation, devant le Parlement, de la Loi de finances 2020, mais aussi la révocation controversée d’un entrepreneur italien d’un chantier d’infrastructure sportive, inspirent plusieurs commentaires dans les journaux camerounais parus mercredi.Proposé en recettes et en dépenses à 4951,7 milliards FCfa, en baisse de 260,3 milliards FCfa par rapport à l’exercice finissant soit un dégraissage de 5%, le prochain budget de l’État n’est pas pour rassurer EcoMatin : avec 1347 milliards FCfa, le budget d’investissement public (BIP) ne représentera que 27,2% de l’enveloppe globale de 4951,7 milliards Fcfa, bien en deçà des 30,3% promis par un gouvernement sous programme économique et financier triennal avec le Fonds monétaire international (FMI), une institution ayant exigé au pays de ramener le déficit budgétaire à un niveau compatible avec les critères de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
 
Pour Ouest-Echos, en décidant de la baisse du budget de l’État, le gouvernement s’est résolument inscrit dans la logique de la déflation de l’économie nationale. Il s’agit d’un budget réaliste pour la relance, lui répond en écho L’Action, l’hebdomadaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir).
 
«Le projet de Loi de finances actuellement examiné au Parlement propose plusieurs actions fortes, destinées à encourager la production et la consommation locale, et à améliorer les conditions de vie des populations», résume le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune qui cite, entre autres «mesures phares», l’introduction de nouvelles taxes pour limiter les importations de riz, de maïs, d’huile de palme et de soja, la création de 55.000 emplois au cours de l’année à venir, une taxation plus sévère des produits décapants ainsi que l’entrée en vigueur de la couverture santé universelle.
 
C’est dans le même cadre, appuie Essingan, qu’est prévue la modernisation de l’administration du cadastre, la réforme et l’optimisation des recettes foncières. Le gouvernement se ment à lui-même, tranche l’hebdomadaire satirique Le Popoli, qui ne croit pas un traitre mot des grandes annonces du pouvoir.
 
Avec pour titre «Péril sur le complexe d’Olembé», Expression économique s’émeut de son côté de la brutale et unilatérale résiliation, par les pouvoirs publics, du contrat de construction d’une infrastructure sportive majeure dans la capitale, Yaoundé, exécuté par l’entreprise italienne Piccini qui, en retour, menacé de traîner l’État du Cameroun devant les instances judiciaires internationales.
 
C’est l’histoire d’un «mélodrame à l’italienne», soupire Le Soir, se demandant qui, du Cameroun ou du constructeur qui crie à un tacle irrégulier, a roulé l’autre. Appelé à accueillir les rencontres d’ouverture et de clôture de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021, la tâche d’achèvement de l’ouvrage, indique InfoMatin, incombe désormais à l’entreprise canadienne Magil, qui a pris l’engagement de livrer les travaux dans les délais. Les choses sont allées très vite, décrit Cameroon Tribune, le nouveau prestataire ayant été officiellement installé sur le site mardi.
 
Il s’agit, avise EcoMatin, d’un pari très risqué pour le nouvel opérateur, qui n’aura que six petits mois pour parachever l’ouvrage principal aux normes de la Confédération africaine de football (CAF). Plusieurs interrogations, insiste Le Jour, demeurent quant aux garanties d’achèvement de l’ouvrage aux normes olympiques.
 
Pour Signatures, il s’agit du «scandale financier de la décennie» : lancée en 2008 pour un coût initial de 163 milliards FCfa, l’avancée actuelle de l’infrastructure, quatre ans plus tard, n’incite guère à l’optimisme. Ce dossier pourrait également être le déclenchement d’une affaire qui livrera, peut-être enfin, les responsables du retrait de la CAN 2019 au Cameroun.

Politique, justice et football, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus, mercredi à APA, traitent essentiellement de l’éventuel troisième mandat du président de la République Macky Sall, mais aussi du classement du Ballon d’Or France Football 2019 dévoilé lundi dernier.Sud Quotidien note que « Macky (Sall) fait dans le flou » à propos du supposé projet de troisième mandat. Ce journal relaye les propos du chef de l’Etat qui s’exprimait, hier mardi, sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) dans le cadre de l’émission Le débat africain enregistrée à Dakar : « Ce qui est étonnant, c’est que pour un président qui vient d’être élu (février dernier), on pose déjà le débat du troisième mandat ».

L’AS en déduit que « Macky (Sall) entretient le flou » car au lieu « de mettre un terme au débat sur l’éventualité d’un troisième mandat », le président de la République « a astucieusement esquivé la question du journaliste (Alain Foka) en s’étonnant que le débat soit posé ».

A en croire Le Quotidien, « Macky (Sall est) droit dans ses bottes ». En effet, ce journal constate qu’il « fuit la question d’un éventuel troisième mandat. Et pourtant, elle le poursuit (presque) partout. Même quand le sujet est économique. Mais le chef de l’Etat reste sur sa ligne : ni oui ni non ».

Pour sa part, Vox Populi souligne que « Macky (Sall) brouille encore les pistes » et par conséquent, « le débat sur le troisième mandat n’est pas prêt (à) connaître son épilogue ». Enfin, pour WalfQuotidien, « Macky (Sall) cache son jeu », non sans mentionner que « ce n’est pas la première fois que le successeur d’Abdoulaye Wade adopte ce même discours ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil informe que « Guy Marius Sagna et compagnie (seront) devant le juge d’instruction, aujourd’hui ». Le quotidien national renseigne que « le groupe, qui a fait l’objet d’un second retour de parquet hier, est en grève de la faim » puisque considérant qu’il est victime d’« une arrestation arbitraire ».

Selon L’AS, « huit des neuf mis en cause devraient être placés sous mandat de dépôt, compte tenu des chefs d’inculpation visés par le parquet et qui lient le juge. Seul le jeune étudiant Souleymane Ndjim échappe au réquisitoire de feu de Serigne Bassirou Guèye ».

Guy Marius Sagna, l’activiste du Front pour la révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp-France dégage) et ses huit camarades d’infortune ont été arrêtés, vendredi dernier, lors d’un rassemblement contre la hausse du prix de l’électricité devant les grilles du Palais de la République.

Le Quotidien indique que « la hausse du prix de l’électricité de 6 à 10%, en vigueur depuis dimanche dernier, a déclenché l’ire de certaines organisations de la société civile. (D’ailleurs), une grande marche est annoncée le 13 décembre (prochain) à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque) ».

De son côté, EnQuête fait savoir que « les étudiants montent au créneau et menacent » après l’arrestation du Docteur en Philosophie Babacar Diop, par ailleurs leader des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS, opposition).

En sports, Stades rapporte que Sadio Mané, 4e au classement du Ballon d’Or France Football de cette année civile, a été « snobé par l’Afrique ». D’après ce quotidien d’informations sportives, « pour s’imposer en 2020 », le sociétaire de Liverpool (Angleterre) devra « briller en Premier League, en C1 (Ligue européenne des Champions) et même en dehors des pelouses ».

Dans les colonnes de Record, Pascal Ferré, journaliste à France Football et juré du Ballon d’Or, soutient qu’il a voté pour l’enfant de Bambali (sud) parce qu’à ses yeux, « il le méritait le plus ».

Société, gouvernance et justice se côtoient dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA mettent en exergue les faits société avec la marche de « Aar Linu Bokk » contre la hausse du prix de l’électricité, le rapport 2017 de l’Agence de régulation des marchés publics et la justice avec le passage, hier, de Me Malick Sall, ministre de la Justice, à l’Assemblée nationale pour le vote de son budget.« Manifestation Aar Linu Bokk-Guy marche sur le Palais », rapporte EnQuête à sa Une, informant que M. Sagna a réussi, hier, l’exploit de s’agripper aux grilles du Palais présidentiel.

Parlant de cette manifestation, Mignane Diouf du Forum social sénégalais estime qu’ « on aurait pu les (manifestants) laisser s’indigner, remettre leur mémorandum et repartir ».

A propos de cette marche, L’Observateur met exergue « le coup d’éclat de Guy Marius Sagna au Palais présidentiel ».

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « Guy Marius manifeste jusque dans le Palais ». Selon le journal, les marcheurs ont semé la police et réussi leur pari d’atteindre les grilles de la Présidence.

« Marche contre la hausse du prix de l’électricité-Guy Marius secoue le Palais », renchérit Walf Quotidien.

L’Observateur revient sur les audits 2017 de l’ARMP et informe que « Matar Bâ (ministre des Sports) et Bibi Baldé (ancien ministre de l’Environnement) trébuchent en plein marché ».

Selon nos confrères, M. Baldé avait alloué plus d’un million f cfa à un informaticien et un câbleur pour tuer des insectes.

« Rapport d’audits 2017-Les micmacs de l’administration dénichés », note L’As.

A l’Assemblée nationale, « Me Malick Sall fait le prof » à propos du traitement de l’affaire Karim Wade devant les instances onusiennes, indique Sud Quotidien.

De l’avis du Garde des Sceaux, « le Conseil des droits de l’homme, présidé par un Sénégalais, n’a pas évoqué le cas Karim Wade. Le Comité des droits de l’homme qui ne fait que formuler des observations, n’a pas non plus parlé du cas Karim Wade ».

Pour un système judiciaire adapté, accessible, équitable…Le Soleil fait « cap sur cinq objectifs à l’horizon 2023 ».

Lancement à Abidjan d’une télé-réalité de rencontre amoureuse

StarTimes Côte d’Ivoire, un groupe audiovisuel chinois, a lancé jeudi à Abidjan la première télé-réalité de rencontre amoureuse dénommée « Bonjour Mon Idéal » qui vise à mettre en couple des célibataires.« Tu en as marre d’être célibataire … veux-tu trouver l’amour ?», lit-on sur une affiche d’annonce relative à cette téléréalité dont la réalisation est prévue en studio. Selon Tié Benedicta, chargée des Grands comptes à StarTimes Côte d’Ivoire, l’idée est de « permettre la formation de couples ».   

Un casting est prévu et chaque candidat de la téléréalité « Bonjour Mon Idéal » devrait avoir 21 ans révolus,  jouir de toutes ses facultés mentales et ne pas faire l’objet d’une tutelle juridique. Pour besoin de tournage, les postulants sélectionnés devront être disponibles du 9 au 15 décembre 2019.     

« Les candidats garantissent qu’ils sont célibataires et assument eux-mêmes toutes les responsabilités en cas de litige relatif à leur situation matrimoniale », a déclaré Tié Benedicta, ajoutant que le groupe audiovisuel décline toute responsabilité en cas de litiges.  

Avant de participer à l’émission de téléréalité, chaque candidat s’engage par sa signature à respecter les règles établies, a-t-elle souligné, mentionnant que « les candidats doivent être en bonne santé et ne pas être exposés à des maladies infectieuses ».    

L’émission, déjà réalisée au Kenya, a permis de mettre en couple deux personnes qui se sont engagés dans des liens du mariage, a-t-elle assuré. Pour sa part, le groupe audiovisuel se réserve le droit de les accompagner afin de former des « meilleurs couples ». 

Sur le bouquet du groupe, l’on enregistre des séries cultes. Fleur sauvage, l’histoire d’une femme dont le courage et la détermination sont mis à rude épreuves alors qu’ elle tente d’obtenir justice pour sa famille et les habitants d’une ville, a battu des records en Afrique anglophone.

Cette série a récemment été sélectionnée pour recevoir le Prix de la Meilleure série asiatique lors de la première édition des Asian Content Awards en Corée du Sud. Dès sa première diffusion aux Philippines, Fleur sauvage a trôné en haut des audiences et des tendances Internet.

Quant à la série La reine de Flow, elle a remporté l’International Emmy Award de la Meilleure telenovela lors de la 47e édition, mercredi, à New-York. Des prix ont été décernés à 11 programmes du monde entier. Elle était opposée à la série sud-africaine Thé river et à la portugaise Vidas Opostas.

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec 30 millions d’utilisateurs et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution est composé de 170 agences et 30.000 distributeurs dans 37 pays. Elle comprend 480 chaines (informations, sports, divertissements). 

Economie, politique et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique et l’économie.«Développement endogène: un symposium sur le renouveau économique se tiendra à Ouagadougou ce 1er octobre», affiche Fasozine.com, soulignant que l’initiative est de Citoyen du Renouveau, une organisation de la société civile.

A ce propos, Wakatséra.com, un autre journal en ligne, précise qu’environ 150 experts, spécialistes et acteurs citoyens sont attendus à ce symposium.

Selon le confrère, la rencontre a pour objectifs, entre autres, de faire l’état des mieux de la politique de développement économique du Burkina Faso au cours des décennies passées, d’identifier des instruments macroéconomiques et établir des mesures spécifiques à court, moyen et long termes visant à atteindre les objectifs définis.

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer qu’à travers ce symposium,  «Citoyen du renouveau veut repenser la politique économique au Burkina Faso».

Le même site d’information évoque la quatrième édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora, dénommée ‘’Sotigui Awards », précisant que l’évènement est prévu du  28 au 30 novembre prochain.

De son côté, Lefaso.net parle de l’évènement sous le titre : «Sotigui Awards 2019: Des acteurs africains et de la diaspora se donnent rendez-vous à Ouagadougou».

Le journal en ligne aborde également dans rubrique société, le lancement  de l’Observatoire national de la santé de la population (ONSP) dont le but, indique-t-il, est de prévenir et de contrôler des maladies au Burkina Faso.

En politique, Lefaso.net titre : «Assemblée nationale: Le président Alassane Bala Sakandé pourrait  »ester en justice » contre les calomniateurs».

A ce propos, NetAfrique.net, publie un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale, avec le titre : «Affaire Bala Sakandé aurait fait retirer son frère de l’armée: La mise au point de l’Assemblé nationale».

Le confrère rappelle qu’il circule depuis hier 26 septembre 2019, des informations accusant le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé d’avoir fait retirer son frère de l’armée.

«Face à cette rumeur qui a pris de l’empileur sur les réseaux sociaux entraînant des commentaires multiformes, le président de l’Assemblée nationale a tenu à régir à travers un communiqué», écrit NetAfrique.net.

Pour sa part, Fasozine.com informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté la situation sécuritaire de son pays, le 26 septembre 2019, devant la Commission de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU).

La réconciliation Wade-Macky alimente les quotidiens sénégalais

La totalité des quotidiens sénégalais reçus samedi à APA met le focus sur la réconciliation, hier, entre l’actuel président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade, à l’occasion de l’inauguration de la mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar.« Wade et Macky enfin réconciliés », titre L’As, expliquant que c’est l’œuvre du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui a réussi à réconcilier deux hommes qui, depuis 2012, n’ont jamais réapparu publiquement ensemble.

« Inauguration de la plus grande mosquée d’Afrique de l’ouest, réconciliation des présidents Sall et Wade-Jërëjëf Serigne Mountakha », se réjouit le quotidien national Le Soleil, affichant une photo de l’ex-président Wade et de son ancien Premier ministre, se tenant la main dans la main.

Parlant d’ « inauguration des retrouvailles », Le Quotidien informe qu’après leur poignée de mains, Wade et Macky sont rentrés ensemble dans la voiture présidentielle.

Nos confrères donnent la parole au khalife Serigne Mountakha qui affirme qu’ « un père et son fils sont inséparables », et à Macky Sall qui laisse entendre : « Nous avons eu des contentieux, mais tout doit être dépassé ».

Toutefois, Le Quotidien note « l’équation Karim Wade » qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis.

De son côté, L’Observateur affiche en Une : « Macky-Wade, l’entretien secret », poussant Vox Populi à noter : « Wade-Macky : le miracle de Massalikoul Jinaan ».

Selon ce journal, le khalife des mourides recolle « les morceaux entre le père et le fils pour l’intérêt du pays ».

« Retrouvailles Wade-Macky : Le coup de Touba ! », s’exclame Sud Quotidien, à côte du journal EnQuête qui parle du « coup du khalife ».

La Côte d’Ivoire dévoile le site web du 27ème Congrès de l’UPU en 2020

La Côte d’Ivoire qui organise en 2020 à Abidjan le 27ème Congrès mondial de l’Union postale universelle (UPU), a présenté jeudi à Genève l’état d’avancement des préparatifs de ce Congrès.Cette présentation a été faite en marge des travaux du 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU à Genève. Le 27ème Congrès de l’UPU est prévu du 8 au 28 août 2020 à Abidjan.

Le chef de la délégation ivoirienne Isaac Gnamba-Yao, également Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, « a dévoilé l’ensemble des actions déjà entreprises dans le cadre des préparatifs dudit congrès, notamment le website :
http://upuabidjan2020.gouv.ci/ », souligne une note transmise à APA, ajoutant qu’en « retour, la délégation ivoirienne a été félicitée ».

La Côte d’Ivoire a été invitée à mettre tout en œuvre pour accueillir plus de 3000 participants des 192 pays membres qui viendront unis et enthousiastes en République de Côte d’Ivoire pour adopter « La Stratégie Postale d’Abidjan » (SPA pour le cycle 2021-2024) avec pour slogan est: « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Par ailleurs, la communauté postale a clôturé ses travaux avec l’adoption d’un accord sur le système des rémunérations postales, qui était le sujet principal du programme de site web de cet important conclave.

«La famille postale a décidé de renforcer le multilatéralisme. Pour l’intérêt de l’Union, nous avons adopté par consensus l’option de la victoire, celle qui a réconcilié toutes les parties» a déclaré M. Gnamba-Yao, également vice-président du congrès extraordinaire de Genève

Poursuivant, il a félicité les postiers du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire et le Ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo.

Afrique subsaharienne : le 5G va générer 5,2 milliards de dollars de PIB (communiqué)

Les nouveaux services 5G génèreront, d’ici 2034, 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7 % de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne, d’après un rapport publié par la GSMA et dont APA a obtenu copie jeudi.« Le rapport de la GSMA souligne qu’en l’absence du soutien des gouvernements pendant la CMR -19, le déploiement des services 5G pourrait prendre jusqu’à dix ans de retard », écrit la structure Africaine de Conseils et de Communication dans un communiqué transmis à APA.

Selon la GSMA qui représente « les intérêts des opérateurs de réseaux mobiles dans le monde entier », cette « énorme opportunité » pour l’économie numérique de l’Afrique dépend de la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques ».

Celles-ci permettront d’offrir des « services à très grande capacité et à très grande vitesse », même si « la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G », poursuit le communiqué.

« L’Afrique doit se montrer ferme lors de la CMR-19 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique », déclare dans le document Akinwale Goodluck, directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA, qui prépare en même temps la Conférence mondiale des radiocommunications 2019 (CMR-19) prévue du 28 octobre au 22 novembre 2019 en Égypte.

« Alors que les opérateurs mobiles continuent de développer la connectivité 4G dans l’ensemble du continent, le moment est venu pour les gouvernements africains de jeter les bases de leur avenir en matière de 5G en identifiant les bandes de fréquences nécessaires lors de la CMR-19 », estime M. Goodluck, faisant remarquer que l’évènement réunira 3000 délégués représentant plus de 190 pays « pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence ».

La GSMA dit également réunir plus de 750 opérateurs et près de 400 entreprises appartenant à l’écosystème le plus vaste du mobile, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements et des sociétés Internet et des entreprises de secteurs d’activités connexes.

Plaidoyer pour la survie de la mutuelle des médias privés de Côte d’Ivoire

Le Président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), Sindou Cissé a plaidé pour la survie de cette organisation en invitant ses membres à être jour de leur cotisation.Selon une note d’information transmise mardi à APA,  M. Cissé a fait ce plaidoyer au cours d’une cérémonie de remise de chèques à des journalistes bénéficiaires du Fonds de solidarité de la MS-Médias qui ont connu des événements heureux ou malheureux (naissance, mariage, décès).

« Nous avons au niveau de la MS-Médias l’assurance maladie qui est notre produit phare, lequel produit fonctionne depuis le 1er janvier 2018. A côté de l’Assurance maladie, nous avons mis en place le Fonds de Solidarité qui est un Fonds d’entraide en cas d’événements heureux ou malheureux. Et qui permet d’assister les mutualistes à jour de leur cotisation en cas de décès, de mariage ou de naissance », a expliqué M. Cissé.

« Le Fonds de solidarité est fait de telle sorte que si vous n’êtes pas à jour de vos cotisations, vous ne pouvez pas bénéficier des prestations. Malgré nos appels, beaucoup de membres de la Mutuelle n’ont pas encore adhéré au Fonds de Solidarité. Nous avons souhaité que le Fonds de solidarité et l’assurance maladie soient couplés. De sorte à avoir tous les mutualistes au Fonds de Solidarité », a-t-il poursuivi, ajoutant que « parce que les décès, les mariages et les naissances sont des réalités quotidiennes de nos vies ».

Espérant que ceux qui ne sont pas encore inscrits vont le faire, Sindou Cissé a appelé les mutualistes à adhérer au Fonds, mais surtout à être à jour de leur cotisation.

« J’appelle surtout l’ensemble des mutualistes à payer leur cotisation pour l’assurance maladie. Parce que l’objet principal de la mutuelle, c’est l’assurance maladie. Cette année, on a un faible taux de recouvrement des cotisations au niveau de l’assurance maladie », a-t-il insisté, déplorant que « la conséquence, c’est que la trésorerie de la MS-Médias est éprouvée ».

« Nous avons de plus en plus de factures et de moins en moins de ressources pour y faire face. On risque d’avoir une menace sur les prestations. Puisque les établissements sanitaires, les cliniques, les pharmacies, et autres laboratoires sont des structures commerciales qui ont leurs exigences », a fait remarquer le PCA de la MS-Médias, soulignant qu’elles « ne peuvent pas continuer à donner les prestations si les factures ne sont pas payées ».

Le  Fonds de solidarité de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), l’un des produits phares de cette mutuelle, a  apporté son soutien vendredi à sept de ses membres qui ont connu des événements heureux ou malheureux en leur remettant des chèques d’un montant total de 700 000 FCFA.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Côte d’Ivoire: la demande de la carte de journaliste professionnel ouverte via une plateforme digitale

La session ordinaire de délivrance de la Carte d’identité du journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), pour l’année 2020 en Côte d’Ivoire, s’est ouverte mardi et les concernés devront de façon « obligatoire » s’inscrire sur la plateforme www.communication.gouv.ci.« La demande de la carte CIJP 2020 se fera sur la plateforme CIJP/APE via le site www.communication.gouv.ci et elle est obligatoire », a déclaré Abdoulaye Villard Sanogo, le président de la Commission paritaire d’attribution de la CIJP, lors d’une cérémonie à Abidjan.

La Commission paritaire d’attribution de la CIJP, dira-t-il, « entend pleinement accomplir sa mission d’assainissement du secteur en ne délivrant, comme de coutume, la carte qu’aux vrais professionnels de l’information» et des médias.

II  a fait observer que la Commission entame cette nouvelle saison à la veille d’une année électorale où l’on constate une effervescence sur la scène politique abondamment relayée par la presse; et par conséquent elle veut « accréditer que les professionnels» pour la couverture de leurs activités.

Et ce, afin d’éviter une profusion de fake news (fausses nouvelles) qui peuvent créer une psychose sociale et des troubles à l’ordre public. Pour M. Sanogo, lorsque « les nouveaux médias (presse numérique) sont mal utilisés, cela a des revers » qu’on peut, en amont, circonscrire.  

Le directeur de Cabinet adjoint, Miézan Ezo, représentant le ministre ivoirien de la Communication et des médias, s’est dit « fier » de cette vision insufflée par son département ministériel, en brassant la voie de l’innovation technologique.

« En vous dotant en mai dernier d’une plateforme CIJP/APE, vous avez intégré le numérique et le digital en votre sein facilitant ainsi l’enrôlement des journalistes et des professionnels de la communication, issus de la presse nationale et internationale », a-t-il relevé.

Cette dématérialisation s’inscrit dans le cadre du grand projet de numérisation des actes administratifs mené par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue de moderniser les services publics, a souligné le directeur de Cabinet adjoint du ministère de la Communication et des médias.

Citant le ministre de tutelle, Sidi Touré, il a dit à l’endroit des professionnels des médias : « la carte CIJP souligne votre attachement aux principes d’équité, de liberté et de pluralité dans le respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information ».

En Côte d’Ivoire, la carte de journaliste professionnelle et des professionnels de la communication est attribuée par une Commission paritaire, qui opère sous la tutelle du ministère de la Communication et des médias avec un secrétariat permanent dirigé par Mama Fofana.

Accord entre Abidjan et Paris sur la « re-dynamisation » des activités postales

Dans une perspective de « re-dynamisation des activés colis, logistique internationale, acheminement postal et Tracking », La Poste de Côte d’Ivoire et Le Groupe de la Poste de France, conjuguent leurs efforts, en signant une convention de coopération technique.Le protocole d’accord qui sous-tend cette convention a été paraphé en marge des travaux préparatoires du 3ème Congrès extraordinaire de l’Union postale universelle (UPU) qui s’ouvre « ce mardi 24 septembre» à Genève avec une participation de la Côte d’Ivoire qui assure la vice-présidence du congrès.    

Ce 3ème Congrès de l’UPU se déroule particulièrement au Centre de Conférences International de Genève (Suisse)..

La Côte d’Ivoire qui organise le 27è Congrès en août 2020 à Abidjan, s’imprègne déjà des différents défis en vue d’apporter des réponses idoines à la hauteur des attentes des pays membres. Dans cet élan, un « commando » a été mis en place.         

Le ministre en charge de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, qui a déjà pris les choses en main, a placé « les dossiers de la Poste parmi les actions prioritaires de son département ministériel ». 

M. Sanogo a remis la Poste de Côte d’Ivoire, l’opérateur désigné en charge du Service Postal Universel, au cœur des travaux du 27è congrès en 2020 en désignant son directeur général, Isaac Gnamba-Yao, président dudit congrès.

Il a ce fait, désigné comme chef de la délégation ivoirienne à ce congrès extraordinaire de Genève, M. Isaac Gnamba-Yao, qui assure la vice-présidence au nom de la République de Côte d’Ivoire. La délégation ivoirienne a à ses côtés une mission diplomatique de la Côte d’Ivoire. 

Ce troisième Congrès extraordinaire fait suite aux préoccupations exprimées par plusieurs Pays-membres, notamment au sujet du système de rémunération des envois de la poste aux lettres de format encombrant et aux petits paquets, et la menace des USA de se retirer de l’UPU.

Sur ce point, d’importants efforts déployés par la direction générale de l’UPU ont été relevés. Dans cette optique, « de multiples contacts et huis clos, ont cours en vue de concilier les positions avant d’aller à ce congrès au cours duquel, il apparaît impératif, selon le Bureau International, de préserver l’unité de l’Union », poursuit la note. 

Une journée préparatoire a été consacrée aux travaux. A cette occasion, la Poste de Côte d’Ivoire et Le groupe de la poste de France, ont signé cette convention de coopération technique, devant booster les services colis, la logistique internationale, l’acheminement postal et le Tracking.

D’autres points ont été par ailleurs mis à l’ordre du jour de ces travaux préparatoires, à savoir, le projet e-commerce et relations internationales, les synergies d’actions entre les opérateurs pour la réussite du Congrès UPU 2020. Ils devraient être débattus lors de ce 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU.

Côte d’Ivoire: mise en place d’un réseau des médias pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive

Un réseau des acteurs des médias ivoiriens pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive dénommé « RAM-2SR » a été mis en place, samedi, à Dabou (environ 50 km à l’ouest d’Abidjan), a constaté APA sur place.Ce réseau a été mis en place à l’issue d’un atelier qui a réuni pendant trois jours une trentaine de journalistes et blogueurs autour du thème, «la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes».

L’atelier de Dabou a été organisé dans le cadre du projet RESOnance par  le groupe thématique «Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR)», constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale.

Yelly Touré, Directrice de publication du quotidien ivoirien L’Expression a été élue à la tête de ce réseau qui ambitionne d’accompagner l’AGnDR et toutes les initiatives sur la santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de son plaidoyer pour l’application du Protocole de Mapouto en vue de mettre fin à l’avortement clandestin, l’AGnDR bénéficie du soutien technique et financier des organisations non gouvernementales internationales  Médecin du monde, Pathfinder International et Ipas.

Forum des jeunes et lutte contre le terrorisme traités par les journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi matin, traitent de l’actualité nationale marquée par le terrorisme et le forum des jeunes qui referme ses portes, aujourd’hui, à Bobo-Dioulasso.«Forum national des jeunes : le président du Faso échange avec les jeunes sur leurs préoccupations», affiche NetAfrique.Net qui reprend une dépêche de la Direction de communication de la présidence du Faso.

L’article relate que les principales préoccupations exposées par les jeunes des treize régions du Burkina Faso se rapportent, entre autres, à leur employabilité, au financement des projets, à l’augmentation de l’offre de formation professionnelle à travers la création d’écoles, de centres de formation et l’ouverture de filières professionnalisantes.

Il évoque également la mise en place d’un plan de réinsertion sociale des jeunes déplacés pour cause d’insécurité.

De son côté, Lefaso.net titre : «Forum national des jeunes : La contribution de la jeunesse burkinabè dans la lutte contre le terrorisme au cœur des échanges».

Ce site d’information rappelle que l’édition 2019 du forum national des jeunes se tient à Bobo-Dioulasso du 18 au 21 septembre, sous le thème  «Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergente dans un contexte de lutte contre l’insécurité».

Parlant de terrorisme, Lefaso.net renseigne que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a réaffirmé «l’engagement de l’Etat à tout mettre en œuvre pour vaincre le terrorisme, en évoquant l’attaque qui a eu lieu le 19 septembre à Toéni dans la province du Sourou, et qui a fait 5 morts parmi les forces de défense et de sécurité».

A ce propos, Fasozine.com et Wakatséra.com titrent en chœur: «Attaque terroriste de Toéni : le président du Faso réitère la nécessité de l’implication de tous».

Quant à Burkina24.com, il reprend un extrait de la déclaration du président Kaboré sur sa page Tweeter lorsque celui-ci, évoquant l’attaque de Toéni mentionne : “Je suis profondément meurtri…”.

La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal parmi les sujets à la Une

La polémique soulevée par l’Histoire générale du Sénégal (HGS) dont certains passages sont récusés, entre autres, par certaines familles religieuses, est l’un des sujets phares traités par la presse quotidienne sénégalaise reçue samedi à APA.« Histoire générale du Sénégal-Touba (capitale du mouridisme) récuse Iba Der Thiam (Coordonnateur de l’HGS) », titre L’Observateur.

Dans ce journal, Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides affirme que « ce qui a été raconté sur Touba n’est pas conforme à la réalité ».

« Contestation de l’Histoire générale du Sénégal (HGS)-Touba corrige Der », renchérit Le Quotidien à sa Une, citant Serigne Bass qui recommande : « Il faut rapidement rectifier les erreurs sur Serigne Touba ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Touba brûle les travaux de Der et Cie ».

Revenant sur l’inauguration le 27 septembre 2019 de la mosquée mouride Massalikul Jinaane construite à Colobane, à Dakar, L’As informe que l’ex-président, Me Wade est invité d’honneur.

Pendant ce temps, L’Obs revient sur la liberté provisoire accordée au journaliste-consultant Adama Gaye qui affirme : « J’ai été pris manu militari en otage, capturé comme un criminel. (C’est) La bourde judiciaire la plus grave de l’histoire du Sénégal. J’ai été un roc dans la prison ».

Dans L’As, le journaliste Gaye ajoute : « J’ai honte pour la mémoire institutionnelle de mon pays ».

Le Quotidien traite de l’élection des maires et présidents de conseil et indique qu’il y aura « le suffrage direct pour toute la liste ».

A propos de la communication de la majorité présidentielle, Le Soleil note que « Macky Sall veut une autre stratégie ».

Côte d’Ivoire: clarification des valeurs des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive

Les valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR) sont clarifiées depuis jeudi au cours d’un atelier qui se tient à Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’Ouest d’Abidjan, a constaté APA sur place.Initié par les Organisations non gouvernementales internationale Médecins du Monde (MdM) et Pathfinder International à travers son projet RESOnance, cet atelier réunit jusqu’au samedi une trentaine de journalistes de la presse papier, numérique et audiovisuelle autour du thème, « la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes ». 

Le groupe thématique dénommé « Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR) », constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale (CSC4SR/PF) participe à la mise en œuvre du projet RESOnance.

La clarification des valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR), les conséquences de l’avortement clandestin et son impact sur la mortalité maternelle ainsi que le cadre légal national, régional et international sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) et particulièrement les accords de Maputo meublent les travaux.

Les participants qui échangent entre eux sur les pratiques et les techniques journalistiques qui peuvent permettre d’améliorer sensiblement et substantiellement la communication autour des enjeux de la santé sexuelle reproductive (SSR) devront en outre définir à la fin de cet atelier prévue, samedi, une feuille de route post atelier permettant la production et le suivi des articles de presse sur la SSR.

L’article 14 du Protocole de Maputo garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et demande en particulier aux États africains d’appliquer les mesures appropriées pour permettre l’avortement médicamenteux dans certaines circonstances.

En octobre 2015, 37 des 54 pays africains avaient ratifié ce Protocole, mais nombre d’entre eux ont tardé à modifier la législation nationale pour prendre en compte cette dimension.

En vue de contribuer à l’accès des femmes aux services complets d’avortement en lien avec le Protocole de Maputo, l’ONG américaine Pathfinder a initié en Côte d’Ivoire le projet « RESOnance: Amplifying our voice to advancement of legal abortion».

Le taux de mortalité maternelle de la Côte d’Ivoire, de 645 décès pour 100 000 naissances vivantes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), hisse le pays au rang des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Afrique.

L’enquête PMA 2020 (Performance Monitoring and Accountability 2020) réalisée en 2017, révèle que le taux de prévalence contraceptive est estimé à environ 21 %, et les besoins non-satisfaits en Planification familiale sont évalués à 33%.

En Côte d’Ivoire, la sexualité est précoce, car plus de 75% des filles et 59,4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels (EDS 2012).

Toujours selon PMA 2020, on estime que 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête, soit entre 210 000 et 288 000 avortements par an en Côte d’Ivoire alors que ce pays a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement dans le monde.

Burkina: les télévisions privées payeront 75 millions de FCFA/an pour la TNT

Les télévisions privées du Burkina Faso vont payer la somme de 75 millions de francs CFA pour diffuser leurs programmes sur le territoire national, à travers la Télévision numérique terrestre (TNT), a-t-on appris jeudi auprès de la Primature.Selon un communiqué du service de communication de la Primature, le comité de pilotage de la TNT s’est réuni mardi à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«A l’issue de la rencontre, il a été décidé que les Éditeurs de presse privée doivent s’acquitter à partir du 1er janvier 2020, de la somme de 75 millions de FCFA, si elles veulent que leurs contenus soient diffusés sur  toute l’étendue du territoire national burkinabè», renseigne le document.

Le même texte rappelle que depuis deux ans, des discussions se mènent au sein du comité de pilotage de la TNT, par rapport au coût de la redevance que doivent payer les télévisions privées, pour figurer dans le bouquet TNT du Burkina Faso.

Le consensus  trouvé sur les redevances, stipule que la couverture nationale est répartie en trois zones, à savoir les zones A (Ouagadougou), B (Bobo-Dioulasso) et C pour les 11 autres chefs-lieux de région.

Il en ressort que les autres redevances seront fixées ultérieurement par un comité restreint, sous la supervision du chef du gouvernement et que les télévisions confessionnelles vont connaitre une baisse de 25% des redevances à payer.

Le Burkina Faso a basculé dans la TNT depuis décembre 2017, mais continue d’utiliser le signal analogique jusqu’au 31 octobre 2019, date prévue pour l’extinction définitive.

Selon les  chiffres de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), le pays a aujourd’hui une couverture du territoire national qui frôle 98%.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du silence bruissant d’Idrissa Seck pourtant classé 2e à la présidentielle du 24 février 2019 mais aussi du dialogue politique national qui achoppe sur l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral.
L’Observateur, notant l’absence d’Idrissa Seck, chef de file du parti Rewmi (le pays en langue wolof, opposition), essaye de percer les « secrets de la retraite » de l’ancien Premier ministre. Interviewé par ce journal, Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) soutient : « Le silence d’Idrissa Seck est inquiétant. En tant que leader politique, il ne s’est pas prononcé sur des questions importantes, notamment l’affaire du pétrole et du gaz, sur les inondations, l’insécurité et les accidents de la circulation. C’est un vide qui est peut-être volontaire mais ne me semble pas être une bonne stratégie ».

A en croire Mamadou Diouma Diallo, Docteur en Communication cité par L’Observateur, « la politique, c’est la praxis mais c’est aussi le lexis et l’intelligence du contexte pour être dans le bon tempo de la communication. L’homme politique Idrissa Seck est un très bon orateur qui maîtrise les leviers de la rhétorique. C’est aussi l’un des rares, dans le (champ) politique sénégalais, à avoir son propre agenda de communication qui ne surfe pas sur l’actualité et qui observe le silence quand tout le monde veut prendre la parole ».

WalfQuotidien en déduit que le natif de Thiès (70 km à l’est de Dakar) est une « énigme ». Pour ce journal, « Idrissa Seck est actuellement l’opposant absent le plus présent sur la scène médiatique. Alors que les opposants sont vent debout contre le président (de la République) Macky Sall, il est accusé de pactiser avec le pouvoir. Le tout, sur fond d’un silence intriguant ».

De son côté, Sud Quotidien informe que « la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir aujourd’hui (mardi) sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique ». Toutes choses qui font dire à ce journal que « la majorité joue à l’arbitre » puisque « le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite commission, va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique (les deux autres sont l’opposition et les non-alignés) à rejeter le bulletin unique ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce le « chavirement d’une pirogue aux Iles de la Madeleine (situées au large de Dakar) ». Poursuivant, ce quotidien indique qu’« ils sont 39 passagers au départ de la pirogue pour une excursion dans les Iles de la Madeleine. Au moment du retour, la forte pluie a fait chavirer l’embarcation. Le bilan provisoire fait état de 4 morts et  35 rescapés qui sont obligés de passer la nuit (du lundi au mardi) à l’ilot Sarpan ».

L’AS note aussi que « l’hécatombe continue » sur les routes du pays. « Des riverains de Petit Mbao et de Hann (des communes de Dakar) ont eu un réveil brutal, hier lundi. Trois accidents de la circulation, dont un particulièrement grave, (y) ont été enregistrés. Le bilan provisoire fait état de 3 décès et de 29 blessés ». 

Jean-Claude Coulibaly élu président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire

Le Journaliste Jean-Claude Coulibaly, chef de service politique au quotidien « Le Patriote», un journal proche de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire a été élu samedi à Abidjan, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI, la plus grande faîtière des médias ivoiriens) pour un mandat de 3 ans à l’issue d’un congrès extraordinaire de cette organisation.M. Coulibaly qui a obtenu 257 voix sur 487 votants, soit  52,71% des suffrages exprimés contre 224 voix pour son adversaire Lance Touré, soit  46,20% des suffrages exprimés, succède ainsi à Traoré Moussa dit MT. 

« Nos rédactions sont sous perfusion. La presse va mal. Ce qui est important, c’est de trouver un remède. Il faut un plan d’urgence pour la presse. L’État doit agir en octroyant une subvention conséquente. Nous ferons en sorte que les journalistes ne soient plus les parents pauvres de la République », a promis M. Coulibaly après son élection , lançant un appel à l’union de tous les journalistes de Côte d’Ivoire. 

Titulaire d’un master en communication et d’un diplôme en droit, carrière des entreprises, Jean-Claude Coulibaly a entamé sa carrière de journaliste depuis 1997 où il a intégré le défunt quotidien « Le Libéral». 

 Il exerce depuis 2005 au  quotidien «Le Patriote» où il est actuellement le chef de service politique. M. Coulibaly est également consultant de plusieurs chaîne de télévision. Le programme de gouvernance de la liste « L’Union de toutes les générations» dont Jean-Claude Coulibaly est le porte-étendard, s’articule autour de plusieurs points. 

Il s’agit entre autres, de la mise à niveau de l’UNJCI, le renforcement des capacités des journalistes, la numérisation de la gestion administrative de l’UNJCI, la valorisation de la maison de la presse d’Abidjan, l’engagement total en faveur de la liberté de la presse et la multiplication des actions sociales en faveur des acteurs des médias ivoiriens. 

Quant à l’élection du président du Conseil d’administration de l’UNJCI qui a opposé les journalistes Kolo Coulibaly à Jean-Antoine Doudou, il a été remporté par le premier cité qui a obtenu 251 voix, soit 52,29% des suffrages exprimés contre 207 voix pour son adversaire, soit 42,50% des suffrages exprimés. 

«Nous allons travailler avec le nouveau président du Conseil exécutif élu pour le bonheur des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit à son tour, Kolo Coulibaly, le nouveau président du Conseil d’administration de l’UNJCI. 

Ce renouvellement des instances dirigeantes de l’UNJCI marque ainsi la fin du 10è congrès ordinaire de cette organisation qui s’est mué en un congrès extraordinaire à cause de malentendus entre les congressistes relativement à l’usage des procurations.

La marche de l’opposition pour la transparence des contrats pétroliers à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA mettent en exergue la marche du front de l’opposition « Aar Li nu Bokk » pour exiger la transparence des contrats pétroliers et gaziers.« Marche de protestation-Aar Li nu Bokk maintient la pression », note Walf Quotidien, rappelant que les manifestants ont remis ça hier pour exiger la transparence dans les contrats pétroliers et gaziers signés par l’Etat sénégalais avec des sociétés multinationales.

Dans ce journal, Barthélémy Dias affirme que « Macky Sall doit renégocier les contrats pétroliers et gaziers ».

De son côté, L’As note une faible mobilisation et indique que « Aar Li nu Bokk se fâche contre la masse ».

Ce qui fait dire au Quotidien que manifestant pour la gestion des ressources pétrolières, « Aar Li nu Bokk n’enflamme pas ».

Ce journal parle du canal Hlm-Fann et soulève « un collecteur de drames ». Mais le Préfet de Dakar rassure les impactés et leur promet une indemnisation.

A propos des polémiques sur l’Histoire générale du Sénégal (HGS), L’Observateur note : « Iba Der Thiam et la tragédie de l’Histoire ».

Nos confrères donnent la parole à l’historien Mbaye Thiam qui estime qu’ « il serait dommage qu’un projet de cette envergure soit pollué par des passions ».

« Histoire générale du Sénégal, CNRF, CNRI… Ces commissions polémiques de Macky Sall », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil donne la bonne nouvelle aux populations en informant que pour les cancers du sein et du col de l’utérus « la chimiothérapie sera gratuite dès octobre » et qu’il y aura une réduction de 60% pour les autres types de cancers.

Côte d’Ivoire : une ONG mobilise les médias pour «briser le mythe» du cancer du sein

L’ONG ivoirienne « Écho Médias» a lancé officiellement, jeudi à Abidjan, la 3è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) qui débutera le 12 octobre prochain dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «briser le mythe du cancer du sein».Selon un communiqué transmis vendredi à APA, ces journées qui se tiendront dans le cadre «d’octobre Rose» ( mois dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein), ont pour objectifs de mobiliser les professionnels des médias pour une sensibilisation permanente, promouvoir les politiques et programmes d’appui à la lutte contre le cancer du sein et éduquer les populations à une prise de conscience collective du cancer et des mécanismes de prévention.

« Les spécialistes de la santé indiquent que le cancer peut être guéri dans 99% des cas s’il est dépisté très tôt. C’est dans cet objectif que les médias entendent jouer leur partition. Il s’agit pour les journalistes et professionnels des médias de vulgariser l’information sur le cancer du sein afin de susciter une prise de conscience collective», explique l’ONG « Écho Médias»  présidée par Leah Muriel Guigui.

Ces journées, permettront également d’informer les populations et dépister les femmes, d’inciter les décideurs à communiquer sur les programmes nationaux de lutte contre le cancer du sein.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme sur huit risque de développer un cancer du sein dans le monde. En Côte d’Ivoire, le taux de mortalité lié à cette maladie, est estimé à près de 75%.  Sur 2248 nouveaux cas diagnostiqué chaque année dans le pays, ce sont environ 1223 femmes qui meurent du cancer du sein.

Mise en place d’un Réseau de journalistes pour le Recensement général de la population en Côte d’Ivoire

Un Réseau de journalistes pour accompagner le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2019) en Côte d’Ivoire a été mis en place, vendredi, à Abidjan à l’issue d’un atelier qui a rassemblé plusieurs journalistes et organisations des médias.La mise en place de ce Réseau a été marquée par la signature d’un mémorandum entre le Directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’guessan et des organisations professionnelles des médias et des organes de régulation, notamment le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe officiel de régulation de la presse imprimée et numérique).

M. Doffou, également  Directeur national du Bureau technique permanent du recensement (BTPR) a salué l’avènement de cette plateforme de collaboration entre son institution et les organisations professionnelles des médias et des organes de régulation des médias.

« Notre institution est engagée dans un processus d’appui » pour « l’obtention de données fiables » en vue d’assurer le développement de la Côte d’Ivoire, a renchéri le Représentant  du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP ou UNFPA en anglais), Sera Jordan, invitant les journalistes à s’impliquer dans cette opération de recensement de la population. Le FUNAP est le partenaire technique de cette opération.

Dans le mémorandum signé, les deux parties s’engagent à mettre à disposition l’ensemble des informations sur le recensement de la population, à asseoir une image positive du recensement auprès des populations et à favoriser l’adhésion de toutes les personnes vivant sur le territoire national sans distinction de sexe, d’âge, de nationalité, de l’état de santé…

Elles s’engagent en outre à privilégier l’information juste, complète et équilibrée relative au recensement de la population 2019, mais également à s’approprier la sensibilisation du recensement de la population 2019 par une implication pleine et entière de l’ensemble des médias.

Susciter une plus grande mobilisation de la population pour garantir le succès du recensement de la population 2019, mettre en place une grille tarifaire préférentielle pour mieux accompagner les actions de sensibilisation des médias et s’autosaisir en cas d’articles contrevenant aux règles de l’éthique et de la déontologie, figurent également sur la liste des engagements pris de part et d’autre.

La Côte d’Ivoire a  réalisé son quatrième RGPH en 2014 pour disposer d’une base d’informations fiables en vue d’orienter les importantes réformes économiques et sociales ainsi que les ambitieux investissements du programme économique et social décliné dans les Plans nationaux de développement successifs.

Malheureusement, des contraintes d’ordre financier, technique et politique n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés. L’évaluation des résultats du RGPH 2014 effectuée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP)  à la demande du Gouvernement, a recommandé la reprise du processus.

Ce cinquième RGPH qui consistera à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national qu’elle soit ivoirienne ou étrangère, mobilisera 40 000 agents.

Les résultats du recensement permettront d’avoir une meilleure connaissance de la répartition et de la structure de la population. Ils permettront également de renseigner sur l’habitat, les infrastructures et les équipements publics.

Le RGPH 2019 se situe dans le contexte des importantes opérations à caractère statistique que la Côte d’Ivoire mène actuellement notamment le Registre national des personnes physiques (RNPP), l’enquête sur le niveau de vie des ménages et l’adressage des rues.

Dans une présentation de ce recensement de la population 2019, le Coordonnateur technique du RGPH, Siriki Coulibaly a annoncé les ressources financières attendues.

Il en ressort que le coût du RGPH 2019 est de 23,9 milliards francs CFA pour lequel l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà décaissé 3 milliards de FCFA pour les travaux préparatoires.

La Banque africaine de développement (BAD) apportera un prêt de 4,320 milliards francs CFA, quand le prêt de la Banque mondiale est évalué à 6 milliards francs CFA, là où la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) fait un don de 198 millions francs CFA. Le solde à mobiliser par l’Etat de Côte d’Ivoire est de 13,38 milliards francs CFA.

Selon le chronogramme réajusté de mise en œuvre du RGPH 2019, après les activités préparatoires et la cartographie, la phase de dénombrement se fera de mars à avril 2020 au lieu de novembre à décembre 2019 comme prévu initialement. L’enquête post-censitaire est prévue en mai 2020.

Côte d’Ivoire: dix publications d’informations numériques officiellement déclarées

Dix publications d’informations numériques sont officiellement déclarées en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan Francis Domo, le directeur de la presse à l’Autorité nationale de la presse (ANP), lors d’un colloque sur les médias et les Technologies de l’information et de la communication (TIC).L’ANP, le régulateur de la presse imprimée et de la presse numérique a « identifié plus de 130 publications numériques qui traitent l’information et l’actualité relative à la Côte d’Ivoire » dont certaines sont basées dans le pays et d’autres à l’extérieur, a déclaré M. Francis Domo.   

« Nous avons appelé ces publications à venir se faire régulariser selon les dispositions légales. Aujourd’hui, il y a seulement dix publications d’informations numériques qui sont déclarées officiellement », a fait savoir M. Domo.     

« Celles qui sont soumises à la réglementation ivoirienne doivent absolument se faire enregistrer auprès des services du Parquet du procureur et aussi auprès de l’ANP », a-t-il lancé, soulignant qu’en cas de non régularisation, ces médias pourraient se voir interdits de publier sur le territoire ivoirien.  

Il a prévenu qu’ « il est fort possible qu’ à l’occasion d’un contrôle, ces médias qui sont basés en Côte d’Ivoire et qui ne sont pas déclarés officiellement soient considérés comme des publications clandestines ».

En outre, ces publications,  dira-t-il, pourraient subir « une fermeture ou une suspension jusqu’à ce qu’elles régularisent leur situation auprès du Parquet du procureur et de l’ANP pour qu’elles puissent avoir la possibilité d’être visibles sur tous les terminaux (ordinateurs, smartphones…) ».  

Concernant les publications logées hors de la Côte d’Ivoire, qui ont également « un impact sur le public ivoirien », le directeur de la presse de l’ANP a soutenu que leurs écrits sont susceptibles de déranger l’ordre public, c’est pourquoi elles devront régulariser leur situation.  

Les contenus des publications basées à l’extérieur du pays sont regardés par l’ANP à travers l’activité quotidienne de monitoring et « si jamais il y a des dérapages comme on en voyait dans la presse imprimée, il y aura forcément des mesures coercitives », a-t-il poursuivi. 

Avec l’approche des élections présidentielles de 2020, une échéance majeure pour la Côte d’Ivoire,  l’ANP veut jouer un rôle déterminant aux fins de canaliser les médias à s’inscrire dans le cadre légal et la déontologie. 

L’avènement de nouveaux criminels épistolaires (qui écrivent) est un défi pour l’ANP qui veut davantage être vigilante pour augmenter sa côte d’alerte pour empêcher que des publications sur Internet/réseaux sociaux soient susceptibles de perturber la crédibilité du processus électoral.   

L’Autorité nationale de la presse, ex-Conseil national de la presse (CNP), « a déjà blâmé et sanctionné des publications d’informations numériques » et compte assainir le secteur. La loi en Côte d’Ivoire permet aujourd’hui de poursuivre les auteurs de fake news (fausses nouvelles) sur les médias sociaux.   

Anicet et Parfait Zio, des jumeaux Ivoiriens, exerçant le même métier

Anicet Zio et Parfait Zio, des jumeaux de 31 ans qui partagent les mêmes traits, vouent une même passion pour le journalisme. Après un Master obtenu dans une grande école à Abidjan, ces deux jeunes Ivoiriens intègrent différents médias en Côte d’Ivoire. Sorti d’une grande école formant à la production média, à Abidjan, Parfait Zio intègre en 2013 le journal Le quotidien d’Abidjan. Il passe ensuite à vuvuzela.net, une presse en ligne, avant d’être « débauché » début 2017 par La Synthèse, un journal hebdo, où il rejoint l’équipe web, lasynthese.net.  

Anicet, actuellement journaliste au quotidien Le Jour plus, a fait beaucoup plus de rédactions. En 2012-2013, encore étudiant, il signait des articles au journal Notre Voie. Il passe plus tard au Journal Le Figaro, fermé trois mois après, avant d’arriver à Le Jour plus, en septembre 2014.   

Parfait est titulaire d’un BAC A2, lettres et philosophie, alors que son jumeau Anicet, a obtenu la même année, en 2010, un BAC D (littéraire et scientifique). Orientés tous deux en lettres et communication à l’Université de Bouaké, ils redirigent leur formation dans le métier du journalisme.     

Suite à la grave crise postélectorale de 2010-2011, l’Université de Bouaké (centre ivoirien), délocalisée sur Abidjan, repart sur sa base. Ces jumeaux tentent de s’inscrire sur le campus d’Abidjan, mais impossible. Ils vont alors dans une grande école pour donner forme à leur « rêve ».

« Nous avons décidé de rester ici à Abidjan », affirme Parfait, qui relate que « le rêve de devenir journaliste est venu comme çà ; on a vraiment voulu embrasser ce métier, alors que certains amis ont choisi de s’orienter dans d’autres filières ».   

Déjà au lycée, ces jeunes gens, issus d’une famille de sept enfants avec un père,  pasteur, décédé en 2014, s’étaient habitués à prendre le devant des associations et parler devant le grand public. Ils sentaient en eux la « fibre communicationnelle ».

 « Personne n’a conseillé l’un ou l’autre de faire le journalisme. On s’est dit que c’est un métier qui nous va bien », surtout en voyant Zio Moussa, célèbre journaliste, venant du même village, Logoualé, dans l’Ouest ivoirien, « on a voulu lui ressembler », lâche Parfait.  

Depuis le secondaire Partait affectionne le football. Dans sa première rédaction, il assure le desk sport. Mais, au fil du temps, il se met en société. Son rêve est d’être un jour « Ebony », avoir ce grand prix qui est le grand couronnement de tout journaliste en Côte d’Ivoire.

Parmi les meilleurs athlètes au niveau de l’OISSU (Office ivoirien des sports scolaires et universitaires), Anicet Zio lui garde la ligne sportive. Aujourd’hui journaliste sportif, il soutient qu’« on ne vient pas au métier du journalisme parce qu’on a échoué quelque part, c’est par passion que j’y suis venu ».

Dans sa jeune carrière, Anicet rapporte avoir visité déjà deux pays africains en tant que journaliste sportif, notamment « le Nigeria, en 2018 pour le championnat d’Afrique d’athlétisme à Asaba (Sud Nigeria, la capitale de l’Etat du Delta), et cette année, la CAN 2019 de football, au Caire ».  

De son côté Parfait, estime que « quand tu choisis ta passion, tu peux ne pas tout de suite manger les fruits de cette passion, mais avec l’amour que tu y mets, par la grâce de Dieu, le métier t’apporte beaucoup de lauriers ». 

Ces deux frères quasiment inséparables ne sont pas encore mariés. Mais, le 4 mai 2019, Parfait a fait un pas, à savoir « la dot de sa fiancée », le mariage, lui, étant en projet. Anicet, quant à lui « se prépare activement » à faire sa dot.   

Aimé Aka, un journaliste ivoirien qui affirme avoir travaillé avec Anicet et Parfait, trouve ceux deux jeunes hommes « battants » et « honnêtes », des vertus insufflés certainement par leur géniteur, qui avait à sa charge le sacerdoce divin.   

Dans la famille, tous sont des orateurs. Et ce, depuis les grands parents. Le nom Zio, selon les explications de leurs parents, veut dire « des gens qui parlent beaucoup ». Pour Anicet, « c’est ce nom qui agit sur nous tous et dans la famille, où on vit et on respire la communication ».   

Gabon : l’Organisation de patrons de presse exigent l’éviction du président de la HAC

L’Organisation patronale des éditeurs des médias (OPAM) a, dans une conférence de presse mardi, à Libreville a exigé le départ du président de la Haute autorité de la communication (HAC), Raphaël Ntoutoume Nkoghe suite à la suspension d’exercer infligée par son institution à Gabonreview, un quotidien en ligne et au correspondant de Radio France internationale (RFI).« L’OPAM condamne vertement, la mise à mort des entreprises éditrice de presse et de la liberté d’opinion au Gabon par la Haute Autorité de la Communication. Par ailleurs, au-delà de la simple mise en garde au président de cette institution, M. Raphaël NToutoume Nkoghe, nous exigeons aujourd’hui son départ de la tête de cette institution », a déclaré devant un parterre de journalistes, le président de l’OPAM, Guy Pierre Biteghe.

Selon M. Biteghe, il ne réunit pas les conditions et les exigences requises à ce niveau de responsabilité.

« Pour lui, c’est un jeu que d’user de l’article 55 de l’ordonnance créant la HAC aux termes duquel, il se dispense de convoquer l’organe de presse ou encore le journaliste à une plénière pour décider d’une mesure à infliger à tel ou tel organe de presse d’une part; et d’autre part, à tel ou tel homme de presse. La loi ne peut servir le bien commun lorsqu’un individu, de par son fait, se retrouve avec tant de pouvoirs. Encore faut-il l’assumer avec bienveillance et en faire usage avec parcimonie », a martelé le président de l’OPAM.

Gabonreview est accusé, selon la HAC, d’avoir diffamé le prétendu régulateur des médias dans un article intitulé : « Respect de la suspension de nos services : contre carriérisme, la finesse ». Quant au correspondant de RFI au Gabon, ce dernier est sanctionné pour avoir relaté sur les ondes de la radio qu’il représente i que « le président de la République ne s’était à aucun moment levé comme autrefois pour saluer les troupes de l’armée » au moment de la parade militaire du 17 août dernier.

Les patrons de presse dénoncent une violation du code la communication au Gabon par la HAC. La loi prévoit que d’autres mesures en cas de faute professionnelle aux termes de son article 12 alinéa premier dispose que « Tout professionnel de la communication est tenu de diffuser gratuitement dans un délai de 48 heures, un droit de réponse ou de rectification, dans les conditions techniques et d’audiences équivalentes à celles du contenu mis en cause ».

Pour l’OPAM, ce choix systématique de suspension obère le chiffre d’affaires mensuel des entreprises éditrices, distributrices et des imprimeries.

Crée en 2018, la HAC a déjà pris une trentaine de décision à l’encontre des journaux et des médias en ligne, indique-t-on.

Destruction de panneaux publicitaires à Abidjan: plus d’un milliard FCFA de préjudice à ce jour (Afficheurs)

Le préjudice financier enregistré par la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) du fait de l’opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés » entamée par les autorités ivoiriennes dans le district autonome d’Abidjan depuis quelques semaines, se chiffre au-delà du milliard FCFA à ce jour, a indiqué jeudi à Abidjan, Mahama Coulibaly, le président de cette organisation. « Cette opération se fait de façon cachottière. Nous enregistrons  un préjudice financier qui va au-delà du milliard FCFA à ce jour. Nous  sommes aux abois », a dit M. Coulibaly dans une conférence de presse , soulignant cependant que son organisation ne pourra évaluer le préjudice  complet qu’à la fin de cette opération de destruction. 

« Il ne faudrait  pas qu’on nous fasse passer pour des réfractaires au développement de  ce pays », a-t-il affirmé, soutenant que l’assignation de l’État de Côte  d’Ivoire en justice, vise à faire cesser et dénoncer une« voie de fait». 

Dans la même veine, Me Oupoh Carine, l’avocate des  afficheurs de Côte d’Ivoire a estimé que cette opération de  démantèlement des panneaux publicitaires initiée par le ministère  ivoirien de la communication et des médias à Abidjan « ne repose sur  aucune base légale ». Selon elle, ce sont les maires des différentes  communes où sont implantés les panneaux publicitaires qui sont fondés  pour notifier aux afficheurs par arrêté, de démanteler tel ou tel  panneaux jugé illégal.

 « Nous voulons informer l’opinion publique sur la  nature et la portée de l’action des afficheurs. Nous ne sommes pas  opposés à l’embellissement d’Abidjan. Mais, nous nous opposons à la  procédure », a-t-elle insisté. 

Me Oupoh a poursuivi en réitérant sa foi  en la justice ivoirienne qui tranchera, espère-t-elle, en faveur de ses  clients (les afficheurs) en vue de faire cesser la destruction de ces  panneaux publicitaires.  Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire  ont assigné en justice le ministère ivoirien de la communication et des  médias ( leur tutelle) en vue de faire cesser la « destruction illégale»  de leurs dispositifs publicitaires en cours dans le district autonome  d’Abidjan. 

De son côté le ministre ivoirien de la communication et des  médias, Sidi Tiémoko Touré, justifiant cette opération,  a soutenu être  dans « son rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ».  Il a dénoncé une « anarchie visuelle» du fait de ces panneaux à Abidjan  où 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers» ont été dénombrés. 

«  Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout », a  affirmé le ministre relativement à cette opération de démantèlement de «  panneaux publicitaires non autorisés ». Mercredi le Tribunal de  première instance d’Abidjan a rabattu le délibéré du procès opposant les  afficheurs à l’État de Côte d’Ivoire en renvoyant l’affaire au 09 août  prochain.

Côte d’Ivoire: une médiation pour organiser l’élection du nouveau président des journalistes

Un Comité spécial de médiation composé d’anciens présidents de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), la principale faîtière des hommes de médias du pays, a été mis en place jeudi à Abidjan en vue de travailler à la convocation d’un congrès extraordinaire pour élire le nouveau président de cette organisation.La mise en place de ce Comité intervient quelques jours après le blocage du 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui n’a pu arriver à son terme en raison de dissensions entre les trois candidats en lice sur les modalités du vote du président de cette organisation. 

« Les anciens présidents de l’UNJCI officiellement et longuement informés des incidents survenus au 10è  congrès ordinaire ainsi que sur la nature des démarches entreprises par les uns et les autres en vue sortir de l’impasse,  après une analyse approfondie de la situation, ont proposé de prime abord, une gestion inclusive…Un comité spécial de médiation devant faire face au blocage électoral à l’UNJCI a été mis sur pied», a dit dans une conférence de presse Amos Beonaho, le porte-parole de ce Comité.

« Ce comité est présidé par M. Yao Noël. Il a pour porte-parole Amos Beonaho. Il comprend MM. Honorat De Yedagne, Mam Camara, tous des ex-présidents de l’UNJCI, Moussa Traoré, le président sortant du  Conseil exécutif et César Etou, le président du 10è congrès interrompu », a-t-il précisé.

Poursuivant,  M. Beonaho a indiqué que tous les membres de cet nouvel organe de médiation se sont donnés pour mission de consulter «dès à présent » tous les acteurs impliqués dans la vie de l’Union dont les trois candidats du 10è congrès interrompu ( Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly) et ont invité Moussa Traoré, le président sortant de l’UNJCI, à assurer la continuité du service au niveau du conseil exécutif de l’Union en expédiant les affaires courantes jusqu’à la passation de charges avec la nouvelle équipe dirigeante élue.

Ce dernier (Moussa Traoré) a également été chargé par le Comité de déterminer dans ce mois d’août 2019 la nouvelle date et le lieu du congrès extraordinaire avec un seul point à l’ordre du jour, l’élection des instances dirigeantes.

« Quant à César Etou, le président élu du 10è congrès et son bureau, ils sont maintenus pour la conduite du congrès extraordinaire. Les modalités d’organisation du congrès et les réponses à certaines questions feront l’objet de discussions ultérieures », a conclu M. Beonaho.

Le 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui s’est tenue les 20 et 21 juillet dernier et qui devait aboutir à l’élection du nouveau président des journalistes de Côte d’Ivoire, n’a pu arriver à son terme en raison de divergences entre les candidats et leurs staffs respectifs sur les modalités du vote par procuration suspendant ainsi le congrès.

La rencontre Bédié-Gbagbo et le meeting du RHDP à Ferké font la Une des journaux ivoiriens

La rencontre annoncée à Bruxelles en Belgique entre les anciens présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo ainsi que la cérémonie d’hommage au chef de l’Etat Alassane Ouattara, organisée par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), à Ferkessédougou, dans le fief de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Bédié (président du PDCI-RDA) – Gbagbo (président du FPI)/ Rencontre historique : voici la vraie date », barre en Une Le Nouveau Réveil. « C’est totalement bouclé pour les prochaines heures, voici la date et à quel moment de la journée Bédié et Gbagbo vont se rencontrer », reprend Soir Info.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également au meeting-cérémonie d’hommage au chef de l’Etat à Ferkessédougou. A ce propos, Le Patriote fait remarquer que tout le Grand Nord est debout, ce samedi, derrière Alassane Ouattara dans le cadre de l’hommage qui lui est dédié pour ses actions de développement.

« 11 régions de Côte d’Ivoire reconnaissantes au grand homme d’Etat. Tous les détails d’un événement qui s’annonce grandiose et exceptionnel », complète ce quotidien proche du pouvoir, là où L’Inter croit savoir ce que le RHDP réserve à Soro aujourd’hui, dans sa ville natale.                                                

Ce qui fait dire à Le Matin que le compte à rebours de 2020 a démarré avec 2 grands événements qui ont tout bouleversé cette semaine.

L’ANP, le régulateur des médias ivoiriens, lance le « Grand Prix de la presse de Côte d’Ivoire »

L’Autorité nationale de la presse ivoirienne (ANP), régulateur de la presse imprimée et de la presse numérique, a procédé vendredi au lancement du « Grand prix de la presse de Côte d’Ivoire » qui devrait être décerné en 2020.Au cours d’une cérémonie, vendredi à Abidjan, doublée d’un hommage  aux partenaires de la presse, les différents « Prix ANP d’excellence  2020 » ont été présentés aux professionnels des médias et aux  partenaires.  

Quatre lauréats devraient être  désignés par un jury selon des critères établis, à savoir le Grand prix  récompensant l’entreprise de presse qui édite l’œuvre ou les meilleurs  titres d’information générale, le Grand prix qui édite l’œuvre ou les  meilleurs titres d’informations spécialisées.

Il  existe également le Grand Prix pour l’organe de presse qui édite  l’œuvre ou les meilleures productions numériques, et le Grand prix  récompensant l’entreprise de presse qui édite l’œuvre ou les meilleures  productions d’informations numériques spécialisées. 

Le  ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Claude Isaac  Dé, représentant le ministre de la Communication et des médias, Sidi  Touré, parrain de la cérémonie, a félicité l’ANP pour ces distinctions  qui célèbrent les valeurs éthiques et managériales des entreprises de  presse. 

Les critères de présélection pour la  presse numérique et imprimée exigent, entre autres, que les organes  soient légalement constitués, affichent des productions d’articles de  grands genres journalistiques, et le respect des obligations sociales et  fiscales.

Le ministre de l’Économie numérique  et de la poste a assuré que le gouvernement se tiendra aux côtés du  secteur de la presse pour « la réussite de ce nouveau challenge ». Il a  en outre salué l’élan de soutien des partenaires institutionnels et  privés à l’avènement d’une presse ivoirienne performante.

Le  président de l’ANP, Raphaël Lakpé, a rappelé que ce prix initialement  dénommé « Prix CNP » de l’ex-Conseil national de la presse, a été créé  par Eugène Kakou, un doyen et journaliste émérite ivoirien, à qui il a  été remis par l’entremise de son fils un « acte de reconnaissance ».  

Depuis  sa première édition, chaque année, le régulateur de la presse  ivoirienne a pris le pari d’organiser ce prix qui met en lumière les  valeurs d’éthique, de déontologie et les qualités managériales des  entreprises. Et ce, en vue d’une pédagogie par l’exemple. 

Des  partenaires institutionnels, des organismes internationaux et des  acteurs du secteur public et privés, ont reçu des « actes de  reconnaissance » pour leurs efforts dans l’accompagnement de la presse  en Côte d’Ivoire. 

Le nouveau régime de la  presse en Côte d’Ivoire prend désormais en compte, en plus de la presse  écrite, la presse en ligne. A cet effet, le régulateur a mis en place un  monitoring aux fins de veiller au respect des règles liées au métier de  la presse et à la déontologie.