Gbagbo « candidat » du PPA-CI pour la présidentielle de 2025

Le secrétaire général du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), Damana Pickass a déclaré lundi qu’« il n’y a pas d’alternative à Laurent Gbagbo », lors de la célébration de l’an un de la formation politique, à Abidjan.« Pour ces élections de 2025, le président Laurent Gbagbo est notre candidat naturel », a indiqué Damana Pickass, sous des salves d’applaudissements des membres statutaires, convoqués pour une session extraordinaire du secrétariat général au Palais de la culture de Treichville.

Les prochaines élections locales sont prévues entre octobre et novembre 2023. Selon M. Damana Pickass, elles représentent pour le PPA-CI « des élections importantes, car elles constituent un test de grandeur pour les élections présidentielles de 2025 ».  

Pour ces joutes électorales, « nous comptons faire très bonne figure. Ce sont véritablement les premières élections auxquelles nous allons participer (depuis le retour de) M. Laurent Gbagbo sur le territoire ivoirien », après son acquittement par la CPI, a dit Damana Pickass.

« Nous n’entendons pas faire de la figuration, parce que ce sont ces élections (locales) qui ouvrent le boulevard aux élections présidentielles de 2025 », a-t-il assuré. Les militants scandant suite à ses propos « on va installer Gbagbo, on va installer Gbagbo ! ».  

Il a laissé entendre que « ce message doit être perçu par tout le monde », parce qu’« on élimine pas un adversaire politique comme on veut le faire. En 2025, Laurent Gbagbo est notre candidat et nous allons créer les conditions d’un PPA-CI fort et irrésistible ».

Le nombre de Comités de base s’élève à 24.362 après un an, a fait savoir le secrétaire général du PPA-CI. La formation politique compte aujourd’hui « 5.233 secrétaires généraux de Comités de base officiellement élus provisoirement sur toute l’étendue du territoire national ».

Par ailleurs, le nombre de cartes d’adhérents PVC réalisées à ce jour est de « 33.652 ; le nombre de cartes PVC en cours 7.444 et le nombre de cartes papier glacé en cours est de 22.415 ». Lors du congrès constitutif, il était dénombré environ 45.000 fiches de pionniers contre 131.580 militants ayant une carte à ce jour.

Parlant des élections sur le continent, M. Gbagbo a soutenu que « si la Constitution dit que tu as deux mandats à faire, fais-les et puis va t’asseoir », disant ne pas comprendre les dirigeants qui affirment qu’ils n’ont pas fini des programmes.

« En politique, on ne finit pas de programme, les programmes que vous concevez avant d’arriver au pouvoir, quand vous les mettez en pratique, leurs conséquences, c’est long, donc si vous voulez attendre de finir les conséquences, vous allez rester au pouvoir toute votre vie et c’est la dictature », a-t-il dit.

Suite à son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, M. Gbagbo rentre au pays le 17 juin 2021. Avec les crises internes au sein de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), il propose un nouvel instrument politique, le PPA-CI, porté sur les fonts baptismaux le 17 octobre 2021.  

La FAO appuie la Côte d’Ivoire à l’atteinte de la souveraineté alimentaire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) développe actuellement au profit du pays des systèmes hors sol du Tilapia et appuie la production rizicole.Cette année, la 42ème édition de la Journée mondiale de l’alimentation, qui se tient le 16 octobre 2022, a pour thème : « Ne laisser personne de côté – Améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie pour tous ». La FAO veut appuyer les Etats à l’atteinte de la souveraineté alimentaire dans un contexte de conjoncture économique mondiale. 

La célébration de l’édition 2022 marque également le soixante-dix-septième (77e) anniversaire de la création de la FAO. En Côte d’Ivoire, l’institution met œuvre le programme Fish4ACP, financé par l’Union européenne et le gouvernement allemand à hauteur de 55 millions de dollars.

Le programme Fish4ACP (mise en œuvre en Afrique, Caraïbes et le Pacifique) vise à valoriser le potentiel de la pêche en Côte d’Ivoire et à augmenter la production nationale pour atteindre dans 10 ans environ 70.000 tonnes. Le pays a été sélectionné pour sa chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia. 

La FAO essaie à travers ce programme, qui a démarré en 2020 puis lancé en 2021, de promouvoir de nouveaux systèmes qui sont productifs. Outre l’élevage sous forme d’étang, le plus pratiqué, elle appuie le pays dans des solutions innovantes en vue de son autosuffisance.  

 Le pays célèbre l’édition 2022 de la Journée mondiale de l’alimentation dans un contexte marqué par de profonds défis de sécurité alimentaire dus aux contrecoups de la pandémie de Covid-19 et le changement climatique, aggravés par les conflits armés, en particulier la guerre en Ukraine.

Les prix des denrées alimentaires et des intrants agricoles ont flambé pour atteindre des niveaux dont les conséquences au plan mondial, pourraient provoquer l’insécurité alimentaire au sein des populations. Des projets conduits avec l’aide des partenaires ont permis à la Côte d’Ivoire de relever le niveau de l’alimentation et de la nutrition des populations.

La Côte d’Ivoire s’engage dans la production de semences

En vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire, le gouvernement ivoirien s’engage à ouvrir de nouveaux sentiers de développement agricole, notamment en matière de production de semences de qualité et d’engrais au niveau local.Le pays qui veut également réaliser des infrastructures de maîtrise de l’eau, de transformation et de commercialisation, compte par ailleurs sur ses partenaires pour continuer les sentiers déjà ouverts en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

Dans un message, à l’occasion de la 42e Journée mondiale de l’alimentation, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kouassi Adjoumani, a fait observer que cette journée intervient dans un contexte marqué par la crise russo-ukrainienne et le changement climatique.

« Les prix des denrées alimentaires et des intrants agricoles ont flambé pour atteindre des niveaux dont les conséquences au plan mondial, pourraient provoquer l’insécurité alimentaire au sein des populations », a-t-il souligné.  

La situation nutritionnelle, dira-t-il demeure « préoccupante avec des taux élevés d’enfants souffrant de retard de croissance et présentant une malnutrition aiguë ». La malnutrition constituant un véritable problème de santé publique pour le pays avec des conséquences sur le développement économique, l’éducation et la santé.

« L’édition 2022 de la Journée mondiale de l’alimentation appelle donc à la solidarité et à l’action globale mondiales en faveur du renforcement de la résilience des pays et à mieux aller de l’avant pour la transformation structurelle de notre système productif, afin de parvenir à un développement durable et à la souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.  

Cette transformation structurelle a déjà été actée avec la mise en œuvre du Plan National d’Investissement Agricole (PNIA), qui se veut l’unique cadre harmonisé de l’ensemble des interventions dans le secteur agricole.

La mise en œuvre du PNIA II, avec l’appui de l’ensemble des partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire, permet aujourd’hui de constater un niveau satisfaisant de disponibilité alimentaire au niveau national.

Cependant, les efforts de développement du secteur agricole doivent être poursuivis de façon soutenue, car la Côte d’Ivoire reste encore dépendante des importations pour couvrir ses besoins principaux en produits de base tels que le riz, l’oignon, la viande et le poisson, a-t-il relevé.

Des partenaires techniques et financiers, en particulier la FAO, le PAM, et le FIDA, accompagnent le gouvernement ivoirien. Les projets conduits avec l’aide de des partenaires ont permis de relever le niveau de l’alimentation et de la nutrition de des populations.

Côte d’Ivoire : l’IPS-CGRAE s’attaque à la fraude documentaire

L’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) veut renforcer le système d’établissement et de vérification des pièces constitutives des dossiers de prestations sociales afin d’éviter la fraude.La lutte contre la fraude documentaire est un enjeu stratégique pour l’équilibre financier et la pérennité du système de gestion des pensions des fonctionnaires et agents de l’Etat. Cela a conduit l’IPS-CGRAE à initier un séminaire les 13 et 14 octobre 2022 sur cette problématique, à Assinie.   

Ce séminaire, placé sous la présidence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara, a enregistré la présence de M. Epiphane Zoro Bi Ballo, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

Les réflexions ont permis d’ébaucher des solutions concrètes de lutte contre la fraude documentaire et de bonnes pratiques en la matière. Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale a salué ce premier séminaire sur la fraude documentaire, organisé par l’IPS-CGRAE.  

Les conclusions devraient permettre d’impulser une révision, voire une remise en question des méthodes de travail en vue de l’amélioration des procédures et outils de travail au sein de l’IPS-CGRAE, de sorte à rendre le système de contrôle desdites pièces très performant.  

« La réflexion sur la lutte contre la fraude documentaire ne prend pas fin aujourd’hui. Nous devrons continuer à nous mobiliser, à nous tenir informés et à intervenir dans un esprit collaboratif afin de réduire significativement l’impact de ce fléau qui gangrène encore notre société », a dit Me Adama Kamara.

« Je voudrais également instruire les deux autres Institutions de prévoyance sociale (IPS) que sont la CNPS et la CNAM, à s’approprier les recommandations de cet atelier et à faire de la sécurisation de leur document une priorité, afin d’être à l’abris de la fraude, premier ennemi des finances des Caisses de prévoyance sociale », a-t-il poursuivi.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a annoncé qu’il « réunirait dans les tous prochains jours, au cours d’un atelier, les trois institutions de prévoyance sociale », à savoir l’IPS-CGRAE, la CNPS et la CNAM.

Cette initiative de l’IPS-CGRAE vise notamment à assurer la maîtrise des risques de fraude documentaire, en regroupant toutes les parties prenantes à l’effet d’identifier les risques de fraudes documentaires et de proposer par la même occasion des actions nécessaires pour la juguler.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane T. Berté, a fait observer qu’à « l’instar des autres organismes de sécurité sociale, l’IPS-CGRAE est naturellement et régulièrement confrontée au phénomène de la fraude documentaire ».   

« La lutte contre la fraude documentaire se présente donc comme un enjeu stratégique pour l’équilibre financier et la pérennité du système de gestion des pensions publiques », a ajouté le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane T. Berté.

Pour mener à bien cette lutte, l’IPS-CGRAE bénéficie de l’appui technique de plusieurs institutions, ministères, directeurs des ressources humaines, instances de justices, instances d’état civil et de l’identification ainsi que des associations de retraités et syndicats de fonctionnaires et agents de l’Etat.

Le gouvernement de Côte d’Ivoire a inscrit en axe stratégique de son Programme national de développement (PND, 2021-2025) la sensibilisation et l’établissement du programme de conformité dans les établissements publics.

 

Côte d’Ivoire : réflexions sur la compétitivité de la filière ananas

Cultivé principalement dans les régions du Sud-est du pays, la production nationale d’ananas s’établie aujourd’hui à 50.000 tonnes contre 238.000 en 2000, une chute drastique que l’Etat veut relever à travers la transformation de la chaîne de valeur de la filière.Dans cet élan, un atelier sur le développement de la filière ananas en Côte d’Ivoire a été initié par le Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET), dans le cadre d’une vision gouvernementale d’accompagner les secteurs à forts potentiels de croissance.

La cité balnéaire de Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’Unesco, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, accueille les 17 et 18 octobre 2022 cet atelier qui regroupera des acteurs de la filière et les responsables du PCCET pour analyser les problématiques liées au secteur.  

Cette rencontre qui va réunir les acteurs de la chaîne de valeur ananas permettra de faire le bilan d’une mission élargie menée par le PCCET sur le terrain et également de s’enquérir des réalités des acteurs du secteur dans les zones de production du Centre et du Sud de la Côte d’Ivoire.

La mission prospective assortie d’échanges avec les opérateurs visait notamment à faire une situation de la chaîne de valeur ananas, afin de mieux comprendre les interactions entre les acteurs en vue de relever les contraintes existantes et les souhaits des professionnels du secteur.

Outre le bilan de cette mission, le PCCET va réfléchir, avec les acteurs de la chaîne de valeur, au développement de la filière ananas en Côte d’Ivoire. A travers cette démarche, le gouvernement veut jouer sur les leviers pour booster la filière.

Les raisons de cette baisse de la production et les perspectives de développement de la filière seront abordées au cours de ces deux jours de travaux. Le PCCET et les acteurs de la chaîne de valeur vont, dans ce sens, formuler des recommandations afin de rendre le secteur davantage compétitif.

Côte d’Ivoire : manifestation contre la vie chère le 25 novembre

La plateforme de la société civile Urgences ivoiriennes (URI) envisage de battre le pavé si le gouvernement ne prend pas des mesures diligentes face à la vie chère avant le 24 novembre 2022.« Si aucune réponse favorable n’est obtenue avant le jeudi 24 novembre 2022, la population ivoirienne est appelée à prendre la rue le vendredi le 25 novembre 2022 jusqu’à satisfaction desdites revendications », a dit samedi le porte-parole de URI, Cyril Djéhi.

M. Cyril Djéhi s’exprimait à l’occasion d’une Assemblée générale de URI, plateforme de la société civile regroupant une vingtaine d’organisations, autour du thème « Quelle société civile face à la cherté de la vie en Côte d’Ivoire ? », au Foyer des jeunes de Yopougon Kouté (Ouest Abidjan).

A l’issue des travaux de la Commission scientifique, l’organisation a appelé à la « suppression des Institutions inutiles et budgétivores, notamment la vice-présidence de la République, le Sénat, la grande médiature et les (postes de) ministres gouverneurs ».

Le porte-parole de URI a ensuite demandé, selon les décisions de l’Assemblée générale, une « réduction du budget de souveraineté du président de la République, le dédommagement effectif des déguerpis, la libération des prisonniers d’opinion dont Pulchérie Gbalet et la revalorisation des prix d‘achat des matières premières (cacao, café, hévéa) ».

« Au niveau de la santé, la société civile ivoirienne considère le décret du 28 septembre 2022 rendant obligatoire (l’enrôlement à) la Couverture maladie universelle (CMU) comme une provocation de trop. Il fait de la CMU un impôt supplémentaire et cela ne peut être accepté», ont déploré les organisations de la plateforme URI. 

A l’issue des débats, l’Assemblée générale a exigé de l’Etat ivoirien le « retrait immédiat de la décision de la souscription obligatoire à la Couverture maladie universelle avant l’accès à certains services publics ». Elle a aussi appelé à la « suppression des frais d’inscription en ligne dans les collèges, lycées et universités », ainsi que la « réduction du prix du carburant ; la réduction du prix du sac de riz et la « éduction du prix d’huile de ménage ».

L’Assemblée générale a vu la participation de partis politique de l’opposition, notamment le « PPA-CI, le PDCI, le LIDER » et un représentant de la formation politique de Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale.

« J’ai foi dans ce que je suis, j’ai foi dans le combat du président Laurent Gbagbo », a déclaré M. Michel Gbagbo, invitant les militants du PPA-CI à « rester sereins » parce que le chemin qu’ils vont emprunter est un « chemin qui est difficile ».

M. Michel Gbagbo a soutenu que le problème fondamental de la cherté de la vie est l’importation de tout ce qu’un pays consomme. Par conséquent, en cas de crise dans l’Etat qui fournit ces produits, cela est ressenti par le pays qui importe.

Le secrétaire général adjoint du PPA-CI, chargé des relations avec la société civile, l’ancien ministre Charles Rodel Dosso, a estimé que la question de la cherté de la vie est « un problème social », appelant à une coalisation « des forces au niveau des politiques ».

Côte d’Ivoire : le député Michel Gbagbo critique la CMU

Le député de Yopougon, Michel Gbagbo, vice-président exécutif du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), dénonce l’obligation d’enrôlement à la Couverture maladie universelle (CMU).M. Michel Gbagbo s’exprimait, samedi, au Foyer des jeunes de Yopougon Kouté, dans l’Ouest d’Abidjan, lors d’une Assemblée générale de la plateforme de la société civile Urgences ivoiriennes (URI), autour du thème « Quelle société civile face à la cherté de la vie en Côte d’Ivoire ? ».

« L’assurance maladie universelle, qui a amené ça en Côte d’Ivoire ? Ceux qui ont l’argent, vous pouvez aller vous soigner en Tunisie, en France, au Maroc ou aux Etats-Unis, mais un enfant de pauvre qui a la même maladie doit avoir les mêmes soins que vous ici en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.

Sous l’ère de l’ancien président Laurent Gbagbo « les gens voulaient aller vers l’Assurance maladie universelle (un programme de santé). Aujourd’hui, ça s’appelle CMU (Couverture maladie universelle), et c’est la CMU qui les poursuit », a-t-il martelé.

« Ca fait combien d’années que moi-même, en tant que fonctionnaire, on me coupe pour cette histoire, mais ça ne m’a jamais donné quelque chose ; et récemment le président d’une Commission parlementaire issu du Pdci (opposition), Jean-Louis Billon, a bien décrié ce problème », a-t-il déclaré.

Pour lui, « est-ce qu’on peut rester muet devant cela, devant ce qui s’apparente à du racket ».  Le PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo a dénoncé dans un communiqué « un chantage gouvernemental honteux et une flagrante violation des droits et libertés des Ivoiriens ».  

« Le PPA-CI juge inacceptable les restrictions des droits et libertés imposées par le gouvernement dans le but d’obliger les populations à souscrire à un système de couverture maladie universelle (CMU) qui n’a pas fait ses preuves », écrit la formation politique.  

Les soins de la CMU se font dans les établissements de santé conventionnés. L’assuré paie 1.000 Fcfa chaque mois et a droit à un ticket modérateur de 30%, tandis que l’assurance prend en charge une part de 70%. A ce jour, 3,5 millions de personnes ont été enrôlées pour la CMU à travers le pays.

Les statistiques révèlent plus de 3,4 millions de cartes qui ont été produites et plus de 2,4 millions de cartes distribuées. A la date du 31 août 2022, plus de 208.000 assurés ont été traités, selon le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.  

Le décret de mise en œuvre de l’obligation d’enrôlement, pris en Conseil des ministres le 28 septembre 2022, devrait prendre effet dans six mois La Couverture maladie universelle a été instituée en 2014 et est considérée comme le système national obligatoire de couverture de risque maladie.

ASECNA: le Conseil des ministres invité à se pencher sur la grève des contrôleurs aériens

L’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) a demandé, vendredi à Dakar, aux ministres des Transports aériens des pays membres de l’ASECNA de trouver des solutions à sa plateforme revendicative.Une grève des contrôleurs aériens a perturbé les 23 et 24 septembre 2022 le trafic aérien dans les 18 États de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Dans ce contexte, les ministres des Transports aériens se réunissent ce lundi 17 octobre à Dakar, poussant l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) à leur demander de trouver des solutions aux points revendicatifs relatifs, entre autres, à l’amélioration des conditions de travail et à de meilleurs plans de carrière.

« Nous demandons aux ministres, les seuls capables aujourd’hui de trouver une solution, face au manque de volonté affiché par le Directeur général, à être vigilants à la manipulation et la campagne de diabolisation à notre égard en cours, afin d’urgence, trouver une solution heureuse par rapport à notre plateforme revendicative », a lancé Paul François Gomis, son secrétaire général.

S’exprimant au cours d’un point de presse, M. Gomis a précisé que « nous avons suspendu le mot d’ordre sur la demande de nos ministres de tutelle, les ministres en charge du transport aérien pour leur permettre de se réunir lors d’une réunion prévue le 17 octobre à Dakar ». 

Toutefois, a poursuivi le SG de l’USYCAA, « il y a des suspensions qui ne sont pas encore levées, les camarades ne sont pas sur les tableaux de service, ils ne travaillent pas et, nous connaissons leurs intentions derrière tout cela ».

Côte d’Ivoire : 4e édition des Awards des entreprises le 8 décembre

Cet évènement qui se veut la célébration du top management des entreprises, vise à prôner les valeurs de l’Afrique, les performances des entreprises africaines, la RSE et les acteurs économiques africains.Selon son promoteur, Amos Beanaho, les efforts, la qualité des services et de la contribution des entreprises ainsi que des institutions au développement économique et écologique du pays méritent bien d’être reconnus.  

Cette année 2022, la 4e session est appelée  » L’édition de la maturité  » des Awards des entreprises. Elle abritera une exposition, un meet up (forum), un B to B et un dîner de Gala suivi de la remise des prix aux lauréats.   

Lors de cette édition, les organisateurs disent attendre quelque 3.000 visiteurs à ce forum autour du thème « Financement des entreprises » et plus de 900 convives de haut rang pour le gala et la remise des prix.

Concernant le thème de ces Awards des entreprises, M. Bokoro Sagesse, a fait observer qu’il s’agira entre autres de faire comprendre que l’entrepreneuriat est possible sans prêt auprès d’une banque. L’on a le Super prix, le prix sectoriel, le prix individuel et les prix spéciaux considérés comme des prix hors compétition.

 

Pose de la 1ère pierre de la nouvelle ambassade du Maroc à Abidjan

La nouvelle Chancellerie du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, dont les travaux s’étendront sur 24 mois, sera bâtie sur une superficie de 1.740 m2L’architecture de l’édifice, un bâtiment R+3 avec deux sous-sols, valorise le patrimoine culturel marocain. La pose de la première pierre s’est faite en présence de la cheffe de la diplomatie ivoirienne, Mme Kandia Camara, de diplomates et de plusieurs autorités.

Selon l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, cet « évènement historique (…) établit une nouvelle phase de la coopération bilatérale constructive, qui confirme l’engagement du Royaume du Maroc à renforcer les relations de partenariats et de coopération effectives avec le pays frère ».

Le diplomate du Royaume chérifien s’est réjoui de ce que « cet édifice restera pour la postérité à l’instar de la construction de la mosquée Mohamed VI d’Abidjan ». Les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Maroc durent depuis 1962.

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a dit que « ce chef d’œuvre qui va être réalisé » traduit « la symbolique de l’excellence des relations d’amitié et de fraternité qui existent » entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

L’Etat de Côte d’Ivoire bénéficie chaque année de centaines de bourses offertes par l’ambassade aux étudiants ivoiriens, afin d’aller parfaire leurs connaissances au Maroc. Elle a rappelé la mosquée en construction à Treichville, est également offerte par le Royaume chérifien à la communauté musulmane.  

 

Déchets électroniques: pour un recyclage encadré en Afrique

Dans les années à venir, le continent noir devrait générer plus de déchets électroniques que l’Europe, en raison de sa consommation exponentielle d’ordinateurs et de téléphones portables selon l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, sigle anglais).Depuis 1992, année d’entrée en vigueur de la convention de Bâle, l’exportation de déchets dangereux d’un pays vers un autre, sauf si ceux-ci peuvent être réutilisés ou réparés est interdite. Pourtant, nombre de pays occidentaux continuent d’exporter principalement vers l’Afrique. Pour contourner cette législation et éviter le coût de la dépollution, les pays exportateurs présentent une grande partie de leurs équipements défectueux comme des appareils d’occasion.

Rien qu’au Sénégal, les projections tablent sur une multiplication par 2,5 des tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). De 17.000 tonnes en 2019, ils devraient passer à 43.000 tonnes toutes catégories confondues à l’horizon 2030 selon la représentante Résidente du GGGI au Sénégal, Assana Magagi- Alio.

Face à l’ampleur du phénomène, elle a invité les Etats africains à « évoluer vers un recyclage plus encadré » afin d’en extraire notamment les métaux précieux.

S’exprimant vendredi à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des DEEE, Mme Assana a indiqué qu’au Sénégal, l’importation croissante d’équipements électriques et électroniques révèle la nécessité de répondre à des enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux d’envergure.

En effet, a-t-elle signalé, les échanges internationaux et les importations croissantes (qui représentent la quasi-totalité du gisement), l’omniprésence du secteur informel sur tous les maillons de la filière, le cadre réglementaire et juridique national en mutation sont autant d’enjeux propres au secteur des DEEE au pays de la Teranga.

Pour faire face à ces challenges, son organisation contribue à travers la mise en place d’un éco-organisme et un cadre juridique. GGGI a également procédé à une analyse qualitative de la filière afin d’avoir une cartographie fine des acteurs caractérisant leur positionnement et leurs interactions sur les différents maillons de la filière, et ainsi d’en comprendre les modes de fonctionnement.

Elle a profité de l’occasion pour lancer un appel aux plus hautes autorités du pays pour la signature du projet de décret relatif la réforme juridique liée à la structuration de la filière.

De son côté, le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition Écologique, Malick Sow, a noté que les TIC peuvent avoir un impact négatif aussi bien sur la santé des populations, sur l’environnement que sur la consommation énergétique.

« Il urge dès lors de s’atteler à la réglementation du secteur de manière durable », a-t-il déclaré. Il a ainsi rappelé « la nécessité de prendre en compte et d’assurer le traitement et le recyclage d’au moins 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, d’ici à 2025 » comme le stipule le document stratégique SN2025. Ce dernier est le plan de développement numérique du Sénégal à l’horizon 2025.

Côte d’Ivoire : 80% des centres de santé exercent dans l’illégalité

Dans la perspective de l’assainissement du secteur, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a initié l’opération Zéro clinique illégale d’ici à 2025.Cette donnée a été indiquée vendredi par le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, à l’occasion de l’inauguration de la Clinique Procréa, située à la Riviera M’Badon, un quartier de Cocody, cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

« Je profite de cette opportunité pour lancer un appel à tous les propriétaires de cliniques privées et ceux qui envisagent d’ouvrir une clinique privée de se conformer aux normes et à la réglementation en consultant la plateforme E-DEPPS du ministère de la Santé », a lancé M. Pierre Dimba.    

Le E-DEPPS, expliquera-t-il, est un outil pour faciliter les processus d’enregistrement et d’accréditation des établissements sanitaires privés, en vue de faciliter les échanges et la communication avec les professionnels et les promoteurs du privé.

Ce Guichet des agréments des entreprises sanitaires privées reste une innovation à la disposition du secteur privé. Pour le ministère, il s’agira d’orienter le secteur privé dans les pôles de spécialisation, allant du diagnostic à la prise en charge avec un accent sur les spécialités de pointe non encore couvert.

Le ministre Pierre Dimba a ensuite invité « toutes les populations et toutes les couches sociales à recourir au système formel de santé » en fréquentant les hôpitaux y compris les établissements privés agrées pour bénéficier des soins de qualité.   

 Cette clinique inaugurée ce jour a pour cœur de métier l’Assistance médicale à la procréation (AMP). Cet établissement, le seul centre labellisé dans ce domaine en Côte d’Ivoire et le 4e en Afrique, répond aux standards internationaux.

En plus de cette spécialité, elle fait de la néonatologie, la gynécologie, la chirurgie endoscopique et la médecine générale. Véritable centre de soins et de fertilité labellisé GIERAF, il permettra de développer la santé maternelle, néonatale et infantile.

La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un hub sanitaire régional avec la contribution du secteur privé. A l’instar de cette clinique, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle veut encourager les établissements sanitaires à se mettre aux normes.

« Avec ce qui se fait ici, nos populations n’ont plus besoin d’aller à l’extérieur pour se faire assister » au niveau de la procréation, s’est-il réjoui, affirmant que son département veut permettre l’atteinte d’un niveau de santé et de bien-être le plus élevé grâce au système de santé publique.

La directrice générale de la Clinique Procréa, Dr Myriam Kadio-Morokro, a à l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux de l’établissement fait savoir que « le chemin a été long, de la conception théorique du projet à sa réalisation effective ».

Pour Dr Myriam Kadio-Morokro, « l’accès aux prestations de santé de qualité permettra sans aucun doute de développer l’industrie du tourisme médical ». L’actionnariat de ce centre médical de pointe est « composé à 66% d’Ivoiriens ».

« Notre système de santé fournit moins de 50% des besoins de soins de santé de notre pays. (C’est pourquoi le ministère) a initié l’opération Zéro clinique illégale d’ici 2025 avec la mise en place d’une plateforme E-DEPPS, en vue d’assainir ce secteur où 80% des établissements exerce de façon illégale », a déclaré M. Pierre Dimba.

Cette clinique est « un prototype que nous appelons dans notre pays. J’espère que d’autres initiatives seront prises pour faire prospérer notre pays avec des établissements de santé capables de soutenir le gouvernement dans l’édification de notre système de santé », a-t-il conclu.

Les étudiants ivoiriens en France estimés à 10.000

Ce chiffre est en progression de 60% depuis cinq ans, selon les données officielles de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire qui dénombre quelque 2.500 étudiants enregistrés en 2022.L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, a procédé jeudi à l’ouverture de la 5e édition du Salon de l’enseignement supérieur français, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Les demandes pour étudier en France, fera-t-il observer, sont importantes, ce qui dénote d’ailleurs de la dynamique de la coopération et des liens universitaires entre la République française et la Côte d’Ivoire.

Durant trois jours, les jeunes ivoiriens pourront s’enquérir des conditions d’étude en France. Le déplacement et le séjour étant onéreux, des grandes écoles françaises coopèrent avec des entités locales pour permettre aux étudiants de bénéficier des mêmes parchemins. 

Des jeunes ivoiriens qui terminent les cours secondaires ou qui sont déjà à l’université sont de potentiels candidats pour le parcours d’étude en France. Ce salon, renchérit le diplomate français, est une fenêtre pour ceux qui veulent obtenir des diplômes français en Côte d’Ivoire.

Cet espace doit être le lieu de développer de plus en plus de partenariats entre les universités et les grandes écoles françaises et les écoles ivoiriennes, a déclaré l’ambassadeur Jean-Christophe Belliard.

 Pr Arsène Kobéa, directeur de Cabinet du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur, représentant le ministre, s’est réjoui de ce salon qui offre la possibilité aux jeunes ivoiriens de poursuivre les études et aux professionnels de se perfectionner.

Selon le professeur Arsène Kobéa, « la coopération avec la France a donné un coup de fouet dans la mise à niveau de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire ». Cette coopération est une opportunité pour les universités ivoiriennes d’offrir des formations aux standards internationaux.

Le Salon de l’enseignement supérieur français est une initiative de Campus France, un service de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, en charge de la mobilité des étudiants et chercheurs vers la France.

Campus France, au travers de ce salon, veut rapprocher les étudiants ivoiriens et les écoles françaises. Plus de 30 universités, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs et d’art participent à cette édition 2022 qui s’achève le 15 octobre 2022.

Côte d’Ivoire : le « processus de réconciliation avance sereinement » (KKB)

Pour réussir sa mission, le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », consulte son prédécesseur, le professeur Mariatou Koné, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.« J’ai hérité d’un ministère qu’elle a dirigé bien avant moi, donc il est bon que de temps en temps je vienne prendre des conseils », a dit KKB à l’occasion d’une visite au Cabinet du professeur Mariatou Koné, mercredi.  

Des conseils qui selon lui, sont d’une importance capitale, tant ils pourront lui permettre de réussir la mission que lui a confié le président de la République, à savoir ressouder le tissu social qui a été fracturé par de nombreuses crises qu’a connues la Côte d’Ivoire.   

« C’est la continuité dans laquelle je m’inscris et pour une question d’efficacité, de temps en temps quand on a la chance d’avoir à ses côtés celui qui vous a précédé à un poste, qui vous a devancé à un poste, il faut le côtoyer et prendre conseil, c’est comme cela qu’on avance », a-t-il insinué.

« Aujourd’hui tout le monde constate que le processus de la réconciliation avance sereinement, c’est parce qu’il y a eu un début et au début c’était elle qui a mis les fondations et nous avons eu cette chance de nous asseoir sur des fondations solides pour nous projeter », a-t-il fait observer.

Pour le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, il était de ce fait important que de temps en temps il vienne s’« abreuver » et « sagement prendre quelques conseils ». Et d’ajouter « comparez la côte d’ivoire d’aujourd’hui à celle qu’il y a dix ans, il y a 15 ans, vous verrez tout à fait la différence ».

Saluant la démarche de son collègue, la ministre de l’Education nationale Mariatou Koné a rendu hommage au président Alassane Ouattara pour sa vision. Elle s’est réjouie de la visite de son « frère », de son collègue qui l’appelle affectueusement la « marraine ».

« En tant que marraine, de temps en temps, il faut que nous échangions sur les questions de cohésion puisque j’ai été pendant de très longues années ministre en charge de la cohésion et il a hérité de nombreux dossiers et la cohésion étant un processus, nous travaillons à faire en sorte que tout baigne pour la côte d’ivoire, comme le souhaite le chef de l’État », a-t-elle affirmé.

Sous l’autorité du professeur Mariatou Koné, ce ministère a enregistré plusieurs acquis en matière de réconciliation et de cohésion sociale. Des acquis au nombre desquels l’on peut citer le retour massif des exilés en Côte d’Ivoire.

MTN Côte d’Ivoire va lancer une plateforme de e-commerce

Ce projet appelé « Grand marché » qui fonctionnera comme une microfinance, devait permettre aux souscripteurs d’emprunter de l’argent pour faire leur commerce et le rembourser le lendemain ou des mois après.L’idée est de « mettre en relation commerciale nos bases d’abonnés avec des gens qui fournissent des services », a assuré le CEO de MTN Côte d’Ivoire, M. Djibril Ouattara devant des journalistes, à la Maison de la presse d’Abidjan.  

La filiale peaufine ce projet, a-t-il fait savoir, ajoutant qu’« on est en train d’aller dans 13 Grands marchés de la Côte d’Ivoire pour que toutes les femmes et aussi les hommes dans ces endroits puissent avoir accès à ce type de microfinance ». 

Le projet offre la capacité, par exemple, « le matin d’emprunter de l’argent pour faire son commerce et le rembourser le lendemain ou des mois après », a-t-il a précisé affirmant « on est en train de faire en sorte que ce soit répandu ».

Il a fait observer que cette plateforme électronique devrait être opérationnelle en novembre 2022. Les partenaires sont des banques, mais le processus en étude vise l’inclusion financière et l’accès à des financements.

L’entreprise de téléphonie qui revendique quelque 16 millions d’utilisateurs de ses services envisage de couvrir tout le territoire. Pour ce faire, elle essaie avec une structure canadienne des solutions qui devraient permettre de couvrir quasiment tous les hameaux du pays.

« Nous avons décidé qu’en Afrique, tout le monde mérite les avantages d’une vie moderne et connectée. C’est cela notre conviction, notre sacerdoce, (car) notre ambition doit être de fournir des solutions numériques de pointe pour le progrès de l’Afrique », a-t-il mentionné.

L’évolution du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire, ces dernières années, indique un chiffre d’affaires au-dessus des 1.000 milliards Fcfa. « En 2016, on était proche de 1.000 milliards et depuis on est rentré dans une phase de décroissance (…) c’est en 2021 qu’on a recommencé à croître », a-t-il dit.

« Malheureusement, il est fort probable qu’on ne connaisse pas cette croissance à cause de la baisse significative qu’on a connue sur le mobile money », a-t-il poursuivi. Le secteur, aujourd’hui, devrait se trouver à un chiffre d’Affaires autour de 1.100 milliards Fcfa.

Certification de 23 PME du Programme Elite Brvm Lounge

A l’issue d’une phase de formation, ces PME ont été coachées et structurées pour prétendre à des financements à long terme tant sur le 3ème Compartiment que sur le marché obligataire de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm).

Le directeur général de la Brvm, Amenounvè Edoh Kossi, a indiqué lors d’une cérémonie à Abidjan qu’il s’agit de la première cohorte de certification qui marque la fin du processus de formation des entreprises du Programme ELITE Brvm Lounge entamé depuis 2018.

Ces entreprises du programme Elite BRVM Lounge exercent dans des secteurs d’activités variés à savoir : l’agroalimentaire, les assurances, les BTP, la distribution, la finance, l’hôtellerie, l’industrie, la sécurité et les Technologies de l’Information et de la Communication.

M. Amenounvè Edoh Kossi a fait savoir que sur l’ensemble de ces entreprises du programme, cinq d’entre viennent du Bénin, cinq autres du Burkina Faso, dix de la Côte d’Ivoire, deux du Mali, une du Niger, six du Sénégal et une du Togo.  

 Le Programme Elite Brvm Lounge a permis aux participants d’atteindre un certain nombre de réalisation tant sur le plan financier. Les entreprises Elite ont réussi à lever plus de 22 milliards FCFA, post-adhésion au Programme, dont 2 milliards en levée de fonds par placement privée sur le marché financier régional.

M. Kossi Edoh Amenounvè a salué « la très belle collaboration entre la BRVM et la Bourse de Casablanca », qui au cours de cette cérémonie permis de certifier également cinq PME issues du Programme Elite Maroc.

Le directeur général de la Bourse de Casablanca, Tarik Senhaji, a relevé l’objectif de ce programme qui vise « l’amélioration, avant tout, de l’entreprise ». Au Maroc, une centaine d’entreprises qui ont été enrôlées dans ce programme, et cette année il y a eu la première incursion sur le marché, 4 ans après.

« Ensemble, nous allons continuer à faire évoluer ce programme », a-t-il assuré, ajoutant que « l’idéal qui anime l’Uemoa est le même idéal qui anime le Maroc » qui a « la chance d’être un pays ouest-africain (…) historiquement et économiquement ».

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, parrain de la cérémonie, a déclaré que cette initiative est essentielle quand on considère le commerce intra-africain qui s’établi à 17% contre plus de 60% à 70% pour l’espace de l’Union européenne et les pays américains.  

Il a adressé ses chaleureuses félicitations aux entreprises lauréates de ce programme, disant rester convaincu que ce programme va contribuer à rendre plus dynamique leurs activités en plus des opportunités d’affaires et des débouchés.

M. Souleymane Diarrassouba a lancé un appel aux PME à adhérer massivement à ce programme qui constitue un levier pour accéder à de nombreuses autres opportunités, tout en assurant que les gouvernements se tiendront à leurs côtés pour soutenir leurs efforts.

La Brvm a lancé le 19 décembre 2017 le troisième Compartiment de son marché Actions qui vise à offrir aux entreprises à fort potentiel de croissance un accès au marché de capitaux afin d’obtenir du financement à long terme en vue d’accélérer leur développement et d’en faire des champions nationaux.

Afin de préparer les entreprises de l’Uemoa à accéder au 3ème Compartiment, la BRVM a créé le programme Elite BRVM Lounge en vue d’accompagner, entre autres, les PME dans l’amélioration de leur gouvernance, de leur gestion et de leur performance.

Cet accès au marché de capitaux permettra aux PME de disposer des ressources longues qu’elles ne pourraient pas avoir autrement de renforcer leur notoriété ; d’accroitre leur visibilité ; d’avoir une valorisation permanente et de changer de dimension. Depuis le démarrage effectif du programme Elite BRVM Lounge, en 2018, trois cohortes d’une dizaine d’entreprises chacune ont été formées.

Foot-Elim. CAN U23 : liste des 25 Eléphants retenus face au Niger

Le sélectionneur des Eléphants U23, Emerse Faé, a dévoilé jeudi la liste des 25 joueurs retenus pour la double confrontation Niger-Côte d’Ivoire les 22 et 29 octobre 2022, respectivement à Niamey et à Yamoussoukro.Ces rencontres interviennent dans le cadre du deuxième tour des éliminatoires de la CAN U23. Face à la presse, au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF), M. Emerse Faé a assuré « gagner » ces matchs avec ses poulains sélectionnés dans différents championnats.

Le 22 octobre 2022, les Eléphants footballeurs seront opposés au Mena du Niger en match aller à Niamey. Le match retour est prévu le 29 octobre 2022 à Yamoussoukro, dans la capitale politique ivoirienne.

Lors de cette conférence de presse, l’entraîneur des Eléphants U23, Emerse Faé avait à sa côtés Abdoulaye Méité, son ancien coéquipier en équipe nationale, qui est actuellement manager général de l’équipe des U23.

Le Maroc accueille la CAN U23 en juin 2023. A l’issue de cette compétition les trois premières équipes pourront participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. L’équipe des Eléphants U23 était vice-championne de l’édition précédente.

Voici la liste des joueurs :

GARDIENS DE BUT :

1 Koné Mohamed (SOA)

2 Fofana Issa (Al Hilal)

3 Tolla Franck (E.S Bafing)

DEFENSEURS

4 Doua Seniko Roméo (Lys Sassandra)

5 Tolikpaley Luc (Lys Sassandra)

6 Coulibaly Souleymane (Asec)

7 DoumbiaVayanga (Stade d’Abidjan)

8 Zouzou Landry (AFAD)

9 Sylla Aboubacar Kalhil (OH Louvain)

10 Legbo Dimitri Christian (Ararat)

11 Yabré Mohamed (SOA)

MILIEUX

12 Debohi Dieudonné (SM CAEN)

13 Djiré Abdoulaye (RCA)

14 Bada Arthur (Asec)

15 Zoungrana Mohamed (Asec)

16 Doumbia Arafat (SOA)

17 Sidibé Alpha (FC San-Pedro)

18 Sogodogo Yaya (SOA)

ATTAQUANTS

19 Sanogo Abdoulaye (SOL FC)

20 Karamoko Ben Guel (Stade d’Adjamé)

21 Kouyaté Ben Guel (Stade d’Abidjan)

22 Coulibaly Koro (SOL FC)

23 Karamoko Sankara William (Asec)

24 Traoré Seydou (Racing club Abidjan)

25 Serebé Yacabo Valentin (Zoman FC)

Hévéa ivoirien : les ambitions d’industrialisation de la filière

La Côte d’Ivoire, premier producteur africain de caoutchouc, veut désormais fabriquer des produits tels que les pneus pour l’industrie automobile, des trains d’atterrissage pour l’industrie aéronautique.Le pays envisage également d’améliorer la deuxième transformation pour réaliser des produits plus légers tels que les ballons, les gants ou encore les équipements de plongée. 

Cette vision a été déclinée lors d’un atelier organisé les 11 et 12 octobre 2022 par le Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) avec les acteurs de la chaîne de valeur hévéa.

Conseiller du Premier ministre et coordonnateur du PCCET, M. Arthur Coulibaly a insisté sur la volonté du gouvernement ivoirien à passer le cap de la deuxième transformation après avoir franchi l’étape de la première.

La Côte d’Ivoire, se félicitera-t-il, a « réussi le défi de la première transformation puisque 80% de notre caoutchouc naturel est également transformé. Maintenant, nous faisons face à ce troisième défi qui est celui de la deuxième transformation ». 

Pour lui, la deuxième transformation du caoutchouc naturelle ivoirien est « une opportunité importante pour la Côte d’Ivoire dans sa démarche de retenir toujours une plus grande valeur ajoutée de (ses) produits agricoles ».

La deuxième transformation peut permettre à la Côte d’Ivoire de développer des produits industriels. Le PCCET a échangé avec les acteurs de la chaîne de valeur pour lever les facteurs bloquants à une forte industrialisation de la filière.

Au cours de l’atelier, les équipes du PCCET ont partagé avec les acteurs de la chaîne de valeur les résultats d’une mission élargie d’échanges conduite du 1er juillet au 19 août 2022 dans plusieurs régions productrices.

Ces missions, selon le rapport de l’instance de coordination du projet, avaient pour but de recueillir les préoccupations et recommandations des acteurs sur le terrain tout en s’imprégnant de leurs réalités.

Durant deux jours, les participants ont réfléchi à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays, sur plusieurs points à améliorer pour une chaine de valeur hévéa plus performante.

Les résultats des travaux ressortent la problématique de l’accès à du matériel végétal plus performant, à la formation d’une main d’œuvre plus qualifiée ou encore d’une meilleure intégration entre les différents acteurs. 

La Côte d’Ivoire, premier producteur africain de caoutchouc naturel, occupe le 4e rang mondial avec plus d’un million de tonnes annuel. Elle ambitionne de capter davantage de devises à travers de grands groupes industriels dans le secteur.

Côte d’Ivoire : la CEI vise « 500.000 à 1 million » de nouveaux électeurs

Cette projection de la Commission électorale indépendante (CEI) devrait permettre à la Côte d’Ivoire de franchir la barre des 8 millions d’électeurs lors de la révision de la liste électorale prévue sur la période du 19 novembre au 10 décembre 2022.Le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a évoqué cette tendance lors d’une rencontre avec des acteurs de la société civile. Sur proposition de l’institution, l’Etat a fixé la période de révision de la liste électorale du 19 novembre au 10 décembre 2022 et à l’étranger du 24 novembre au 10 décembre 2022.

Cette opération adoptée mercredi en Conseil des ministres est la 5e après celle de 2015 ; 2016 ; 2018 et 2020. Elle devrait permettre d’actualiser les données personnelles des électeurs, l’inscription de nouveaux électeurs et la radiation des gens décédés ou ordonnée par le pouvoir judiciaire.

M. Coulibaly-Kuibiert expliqué que l’élection est un mode de désignation qui permet au peuple de désigner ses dirigeants, avant d’ajouter « c’est ce que notre Constitution a choisi pour accéder au pouvoir, mais pour qu’il y ait élection, il faut qu’il y ait des électeurs ».    

Il a souligné que l’est l’inscription sur la liste électorale qui confère la qualité d’électeur. Par conséquent, « tant que vous n’êtes pas inscrit sur la liste électorale, vous n’êtes pas électeur ou pas habilité à participer à une élection ».   

Pour lui, les citoyens doivent comprendre à travers leurs messages que « le processus électoral ne s’accommode pas de violence et de guerre. Quand on n’est pas contents, on emprunte la voie de recours pour que la CEI corriger l’irrégularité.  

Peut prendre part à l’opération tout Ivoirien âgé de 18 ans au moins, jouissant de ses droits civiques, dans l’une des circonscriptions électorales dans laquelle il a son domicile, sa résidence ou celle de sa représentation diplomatique ou consulaire dans laquelle il est immatriculé s’il se trouve à l’étranger.

La CEI a arrêté, le 24 septembre 2020, la liste électorale définitive qui devrait servir pour la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 et qui compte 7 495 082 électeurs dont 7 397 413 en Côte d’Ivoire et 97 669 à l’étranger »

Investissements : le CEPICI présente les procédures et les avantages

La directrice générale du Cepici, le Guichet unique de l’investissement, Mme Solange Amichia, a rencontré mercredi des présidents de faitières, des chefs d’entreprises et des acteurs professionnels du secteur privé.Cette rencontre avec les acteurs du secteur privé a permis de les « informer mais surtout de les former sur les procédures de création des entreprises en ligne et aussi les avantages qu’offre le Code des investissements », a dit la directrice générale du Cepici. 

« C’était aussi le lieu de les informer sur les actions d’amélioration que nous menons pour rendre l’écosystème de la création d’entreprise plus performante et cela en collaboration avec les administrations présentes au Guichet unique des formalités d’entreprises », a-t-elle ajouté.

Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) regroupe en son sein des entités de l’administration publique telles que la direction générale des impôts, le tribunal de commerce et le commerce extérieur (en cours de test) afin d’assister et accompagner les investisseurs.   

L’objectif de ces échanges est aussi de recueillir les préoccupations des investisseurs pour les « intégrer dans les actions d’amélioration du climat des Affaires et des reformes afin de nous inscrire dans un cercle économique dynamique adossé à un secteur privé compétitif et innovant », a-t-elle dit.

L’Etat de Côte d’Ivoire fonde sa politique économique sur la promotion du secteur privé pour hisser le pays dans le concert des Etats émergeants. C’est dans ce contexte que de nombreuses réformes ont été engagées, entre autre, la digitalisation des procédures de formalités d’entreprise.

Depuis bientôt deux années, le Guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE) a dématérialisé sa procédure de création d’entreprise via le portail unique des services à l’investisseur « 225invest.ci », qui est mis à disposition des opérateurs économiques et des investisseurs.

Le nouveau Code des investissements, mis en œuvre depuis le 1er janvier 2019 après celui de 2012, a été présenté aux investisseurs. Pour la directrice générale du Cepici, il constitue véritablement un outil privilégié pour l’attraction des investissements privés en Côte d’Ivoire.

Il est en phase avec la stratégie du Programme national de développement (PND 2021-2025) par la promotion des secteurs prioritaires et la Vision 2030 de croissance du gouvernement, par une mobilisation massive des investissements privés, a-t-elle poursuivi.

La directrice du Guichet unique, Mme Sandrine Tegnan, a expliqué que le nouveau Code des investissements offre « un meilleur accompagnement des PME, (car) les avantages ont été bonifiés par 1,5 ». La promotion du contenu local affiche d’ailleurs une volonté politique de soutenir les investisseurs.

Il offre un dispositif d’incitation plus attractif avec un mix entre l’exonération et le crédit d’impôt, a fait remarquer Mme Sandrine Tegnan, mentionnant que le précédent code des investissements, lui, était basé seulement sur l’exonération au profit des opérateurs économiques.

L’objectif assigné à ce Code d’investissement est de préserver le développement durable par des investissements productifs et socialement responsables, mais également de promouvoir le développement régional, favoriser des champions nationaux et la compétitivité des entreprises en Côte d’Ivoire.

Abidjan prend la présidence de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Kobenan Kouassi Adjoumani, succède à son collègue Ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, ministre de l’Alimentation et de l’agriculture.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo était le président de l’Initiative depuis deux ans. Et ce depuis la mise en place de cette structure. La Côte d’Ivoire et le Ghana, pourvoyeurs de plus de 60% du cacao mondial, se sont engagés dans une coopération bilatérale pour influer sur les cours dans le secteur.

La passation de flambeau a eu lieu ce 12 octobre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié, à la faveur de la 3ème Réunion du Comité de pilotage de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana. L’organisation a accueilli à cette session deux autres pays producteurs de cacao, notamment le Nigeria et le Cameroun.

Pour ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural Adjoumani Kouassi « l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple de réussite ». Son objectif est également d’adresser la question cruciale du revenu du producteur jugé trop précaire.

La Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays voisins de l’Afrique en l’Ouest, ont créé à travers l’Initiative Cacao le mécanisme de Différentiel de Revenu Décent (DRD) qui est une prime de 400 dollars US par tonne versée directement au producteur en vue de l’amélioration du prix au producteur.  

L’Initiative Cacao a pour ambition de veiller au payement effectif du Différentiel de Revenu Décent permettant ainsi de passer à environ 13%, plutôt que les 6% perçu jusque-là par les pays producteurs sur 106 milliards de dollars que génère le business du cacao dans le monde.

 

Côte d’Ivoire : « aucun étranger » parmi les soldats ivoiriens détenus au Mali (Gvt)

Pour le gouvernement, pour être membre de la Fonction publique en Côte d’Ivoire, il faut être d’abord Ivoirien, or les militaires sont des agents de l’Etat.Interrogé par un journaliste, à l’issue d’un Conseil des ministres mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien M. Amadou Coulibaly, a déclaré que selon les textes en Côte d’Ivoire « nul ne peut appartenir à la Fonction publique s’il n’est national de ce pays ».

« Pour être membre de la Fonction publique ivoirienne, il faut d’abord être Ivoirien », a-t-il insisté, avant d’ajouter que « les militaires sont des agents de l’Etat, ils sont des fonctionnaires et leur corps étant encore plus particulier ».

Il a soutenu que « ces militaires Ivoiriens sont bel et bien Ivoiriens », tout en faisant observer qu’« en dehors des pays qui disposent de légions étrangères où la loi de leur pays leur permet d’avoir des gens d’autres nationalités, dans tous les Etats du monde pour appartenir à l’armée, il faut être national de ce pays ».

Le 10 juillet 2022, 49 militaires ivoiriens ont été arrêtés, en début d’après-midi, à l’Aéroport International de Bamako. Ces soldats ont été présentés par les autorités maliennes comme des mercenaires. Avec la médiation togolaise, trois soldates ont été libérées.

Le gouvernement ivoirien avait réagi le mardi 12 juillet 2022 à travers le Conseil national de sécurité (CNS) qui a produit un communiqué en indiquant qu’il s’agit de « militaires régulièrement inscrits dans l’effectif de l’armée ivoirienne qui se trouvent au Mali ». 

Selon l’Etat ivoirien ces soldats interviennent dans le cadre des opérations des Eléments nationaux de soutien (NSE) et que « la présence de ce détachement des éléments NSE est conforme aux mécanismes des missions de maintien de la paix et est bien connu des autorités maliennes ». 

Malgré les éclairages apportés par les autorités politiques et militaires ivoiriennes ainsi que les appels d’institutions internationales à la libération des prisonniers, les dirigeants maliens campent sur leur position, invoquant que la présence de ces soldats ivoiriens ne saurait se justifier.

Côte d’Ivoire : la période de révision de la liste électorale décrétée

La révision de la liste électorale se déroulera du 19 novembre au 10 décembre 2022 sur l’ensemble du territoire ivoirien et à l’étranger du 24 novembre au 10 décembre 2022.Cette période a été adoptée mercredi en Conseil des ministres sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI). Il s’agit de la 5e opération de révision de la liste électorale après celle des années 2015 ; 2016 ; 2018 et 2020.

L’enrôlement devrait permettre d’actualiser les données personnelles des électeurs, de favoriser l’inscription de nouveaux électeurs et la radiation des personnes décédées indûment inscrites et qui ont perdu la qualité d’électeur ou dont la radiation a été ordonnée par le pouvoir judiciaire.

Peut prendre part à l’opération tout Ivoirien âgé de 18 ans au moins et jouissant de ses droits civiques, notamment dans l’une des circonscriptions électorales dans laquelle il a son domicile, sa résidence ou celle de sa représentation diplomatique ou consulaire où il est immatriculé s’il se trouve à l’étranger.

La prise en compte dans le fichier électoral des nouveaux électeurs et de toute modification de données personnelles est faite sur présentation de la Carte nationale d’identité, de l’attestation d’identité ou le récépissé délivré par l’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI).

A défaut de ces documents d’identification officiels, le certificat de nationalité ivoirienne accompagné de toute autre pièce administrative intégrant une photo peut être utilisé pour l’enrôlement des citoyens désireux de se faire inscrire sur le listing électoral.

Le budget 2023 de l’Etat ivoirien fixé à 11.494 milliards Fcfa

Ce projet de budget, structuré en 32 dotations et 137 programmes, répartis au sein des institutions et ministères, connaît une réduction du déficit projeté de 6% à fin 2022 à 4,8% du Produit intérieur brut en 2023.La loi des finances portant budget de l’Etat pour l’année 2023 a été a adoptée mercredi en Conseil des ministres. L’orientation de l’exercice budgétaire 2023, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly s’inscrit dans « une perspective de consolidation budgétaire ».

Le projet de budget de l’année 2023 est structuré en 32 dotations et 137 programmes, répartis au sein des institutions et ministères. Il s’équilibre en ressources et en charges à 11 494,4 milliards Fcfa et enregistre une progression de 18,1% par rapport au budget initial de l’année 2022.

Ce projet de budget de l’Etat de Côte d’Ivoire est par ailleurs en hausse de 8,9% par rapport au budget révisé de 2022. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 13 072,4 milliards de Fcfa en 2024 et 14 169,6 milliards de Fcfa en 2025.  

Il est accompagné d’une matrice de réalisation par ministère. Celle-ci servira de base au renforcement du suivi-évaluation de l’action gouvernementale. Le budget connaît notamment une réduction du déficit projeté de 6% à fin 2022 à 4,8% du Produit intérieur brut en 2023.

Ce projet de budget porte la volonté du gouvernement de soutenir davantage les secteurs en difficulté et de contenir la poussée inflationniste en vue de consolider la croissance actuellement autour de 6,8% pour la porter à 7% en 2023 de façon à préserver le pouvoir d’achat des populations.

Ce budget est adopté dans un contexte marqué par un ralentissement du rythme de progression de la croissance économique mondiale essentiellement dû à la crise sanitaire de Covid-19 et à la crise russo-ukrainienne. Cette loi des finances devrait être votée par le Parlement avant son entrée en vigueur.

Côte d’Ivoire : le Nonce apostolique affecté au Liban

En fin de mission, le Nonce apostolique Mgr Paolo Borgia, s’est entretenu mardi au palais présidentiel de la République avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.Le représentant du Saint-Siège, a à sa sortie d’audience, déclaré que partir d’un pays est toujours un peu difficile parce qu’on y laisse des amitiés et des situations qu’on a aimées. Mais qu’en dépit de tout, il reste un soldat au service de l’Église catholique.

Cette rencontre intervient après une visite officielle du chef de l’Etat ivoirien au Vatican les 15, 16 et 17 septembre 2022, au cours de laquelle il a participé à une messe pour la paix en Côte d’Ivoire à la Basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome, et échangé avec le Pape François.

Pour le Nonce apostolique, cette visite a mis en exergue l’excellence et la qualité des relations entre la Côte d’Ivoire et le Saint-Siège. Il a fait savoir que cet entretien s’inscrit dans le prolongement de cette relation.

Cet échange a permis également d’aborder la question de la collaboration entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’Église catholique, ainsi que dans divers domaines chers aux deux Etats, à savoir le développement humain intégral, le bien-être et la paix.  

Côte d’Ivoire : révision du listing électoral du 19 novembre au 10 décembre 2022

Au niveau de l’étranger, la révision de la liste électorale aura lieu du 26 novembre au 10 décembre 2022, selon la Commission électorale indépendante (CEI) qui annonce les prochaines élections locales pour « octobre-novembre 2023 ».Ces dates ont été dévoilées mardi par M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, lors d’une rencontre avec les représentants des partis et groupements politiques.

La révision du listing électoral, expliquera-t-il, vise à « mettre à jour (le registre des électeurs), à capter les nouveaux et surtout à tenir compte des mutations ». Il a précisé que ne pourront être inscrits que les Ivoiriens âgés de 18 ans et plus et qui jouissent de leurs droits civiques.  

Il a annoncé que l’enrôlement se fera également en ligne via une application dénommée « CEI 2022 » qui devra être téléchargée le citoyen. Cependant, l’opération en ligne ne concerne que les personnes déjà inscrites et qui souhaitent changer de lieu de vote.  

Concernant les Ivoiriens résidents à l’étranger, ceux qui désirent changer de lieu de vote doivent, selon le président de la CEI Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, adresser une demande à la Commission locale de la CEI qui procédera avec le siège de l’institution à l’intégration des données.

Le président de la CEI a souligné que l’inscription en ligne ne concerne pas les personnes qui viennent s’inscrire pour la première fois. Celles-ci devront se faire enrôler en présentiel, et ce pour vérifier de l’existence physique de l’électeur.   

Rassurant les partis et groupements politiques, il a insisté que les formations politiques n’ont pas d’intérêt à s’inquiéter, car « il n’y a pas à craindre des faux coups parce qu’il n’y en a pas (et) la CEI n’a pas intérêt à contrarier un parti ».

Pour avoir un listing fiable, la CEI compte travailler avec l’Office nationale de l’état civil et de l’identification (ONECI). Au sujet de la question de la transhumance électorale, le vice-président de l’institution, M. Sourou Koné, a appelé à la poursuite de la réflexion.

Côte d’Ivoire : la filière hévéa enregistre près de 330 000 emplois directs

Dans l’optique d’accompagner la dynamique du secteur de l’hévéa, l’Etat ivoirien mène avec les acteurs de la filière des réflexions pour lever toutes les contraintes en vue de sa compétitivité.Premier pays producteur de caoutchouc en Afrique et 4ème mondial, la Côte d’Ivoire est un important producteur de caoutchouc naturel. Entre 2018 et 2020, la production n’a cessé de croître, passant de près de 602.000 tonnes à 955.570 tonnes équivalent caoutchouc sec.

Pour booster les filières agricoles, l’Etat ivoirien a initié le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET). Le projet a conduit une mission élargie d’échanges sur le terrain avec les acteurs du secteur dans les régions de l’Agnéby Tiassa, de la Mé, de l’Indénié Djuablin, du Tonkpi, du Cavally, du Loh-Djiboua, de la Nawa et de San-Pedro.

Les résultats de cette mission menée dans le cadre d’un dialogue public- privé entre le 01 juillet et le 19 août 2022 seront présentés lors d’un atelier les 11 et 12 octobre 2022 à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays.  

M. Arthur Coulibaly, coordonnateur du PCCET et ses équipes, à cette occasion, analyseront de manière participative les contraintes majeures de la chaîne de valeur hévéa afin d’établir une matrice d’actions pour sa compétitivité.   

Les participants vont également analyser les causes profondes associées aux contraintes majeures identifiées, proposer des solutions opérationnelles et le plan d’actions de la mise en œuvre desdites solutions.

Au plan national, le secteur de l’hévéa fournit près de 330 000 emplois directs. Par ailleurs, la production de l’hévéa est caractérisée par la présence de plus de 27 usines cumulant une capacité nominale de traitement d’environ 853 000 tonnes de caoutchouc sec par an.

Le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique est un projet financé par la Banque mondiale et mis en exécution par une Unité de Coordination rattachée au Cabinet du Premier ministre.

Il vise à améliorer l’accès au financement et la compétitivité des chaînes de valeur de l’hévéa, du palmier à huile, de l’ananas, de la mangue du karité, du plastique et du textile l’habillement en vue de la commercialisation de produits à forte valeur ajoutée.

Un festival de la diaspora afro-américaine présenté à Abidjan

Le Festival « Brasser les Afro-américains et les Africains de la diaspora dans l’unité » (BAAADU) prévu du 28 au 30 octobre 2022 à Los Angeles, aux Etats-Unis, offre une opportunité d’affaires aux Africains et une plate-forme d’expression aux artistes.Selon l’ambassadrice du BAAADU en Côte d’Ivoire, Grâce Florentine Amenan Koffi, « BAAADU festival est un événement initié pour promouvoir la création de lien entre la communauté afro-américaine et la Côte d’Ivoire en vue d’un meilleur rayonnement du continent africain ».

La mission de BAAADU est de commémorer les racines historiques et la riche diversité de l’Afrique et de sa diaspora. A ce rendez-vous, Florentine Koffi dira que la diaspora ivoirienne qui a été extrêmement dynamique au cours de ces 20 dernières années, en travaillant activement à surmonter les conflits et à promouvoir l’unification, pour leur pays, apportera cet esprit d’unification au festival. 

« Nous offrons notre engagement à unifier la diaspora avec les États-Unis et d’autres pays », a-t-elle relevé, ajoutant que ce festival sert de « plate-forme pour soutenir et promouvoir les artistes indépendants et ceux qui ont le courage d’être créatifs et d’investir dans leurs propres rêves ».

Pour les promoteurs de ce festival, la diaspora Afro-américaine est à la recherche de ses racines, mais elle est intrinsèquement mal informée sur le potentiel de l’Afrique à cause de son éducation, ses habitudes culturelles et sa mentalité. 

Ce festival, dont le concept a été élaboré en mai 2022 se veut une initiative qui vient susciter un besoin de mieux organiser les volontés de la diaspora Afro-américaine à contribuer au développement des Etats africains.

Ils ambitionnent de rétablir les bonnes informations, valoriser l’Afrique, ses richesses, ses cultures diverses, ses peuples et ses nations. Des conférences thématiques, des défilés de créateur de mode, des espaces culturels, des salons d’exposition et des produits artisanaux meubleront ces journées.

L’objectif de ce festival est de créer cette unité afin de dépasser les incompréhensions interculturelles et de favoriser un lien entre les Afro descendants américains et les Africains du continent pour lutter vers l’unité. Cette plate-forme sera le canal pour unifier les valeurs. 

Par ailleurs, un forum international des cultures et du potentiel africain et afro-descendants est prévu à ce rendez-vous qui réunira les États à travers leurs ministères de la Culture, du Tourisme, du Commerce de l’industrie, des systèmes de promotion à investissement, de développement et de la destination.

Le secteur privé, les entrepreneurs, les artistes et les créateurs (mode et design) dans des compartiments (culture, économie, institution, tourisme, innovation et projet issu des acteurs et états africains) seront de la partie. 

Pour atteindre ses objectifs, BAAADU s’est implanté à travers des représentations et la nomination d’ambassadeurs. Elle est représentée en Côte d’Ivoire, au Liberia, au Cameroun, au Zimbabwe, en RDC, en République du Congo, en Ouganda, en Angola, au Nigeria, au Maroc, en France et au Canada.

Côte d’Ivoire : une brigade de contrôle contre la vie chère instaurée

Cette entité, dénommée Brigade de contrôle rapide (BCR), a été équipée lundi de 400 motos, 300 smartphones, 7 véhicules de type 4X4 et 15 ordinateurs pour un investissement total de 475 millions de Fcfa.La brigade a été officiellement mise en mission par le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, M. Souleymane Diarrassouba, au siège de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV), à Abobo, dans le nord d’Abidjan.

M. Souleymane Diarrassouba qui représentait le Premier ministre Patrick Achi, a relevé que la brigade est chargée de traquer les contrevenants aux mesures édictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère, matérialisée par l’envolée des prix des produits de première nécessité.

 « Les actions de nos agents sur le terrain ne sont dirigés contre personne. Elles rentrent tout simplement dans le cadre des missions de surveillance du marché assignées au ministère en charge du Commerce et qui a pour but de s’assurer que les produits qui sont vendus sur tout le territoire national le sont selon les textes en vigueur en Côte d’Ivoire », a-t-il précisé.

Il a souligné que « dès lors que les prix font l’objet de réglementation et sont administrés en négociation avec les acteurs concernés et que le gouvernement prend des actes à travers des décrets, il revient au ministère en charge du Commerce de s’assurer sur le terrain de l’application effective de ces décisions ».

Cette brigade devrait quadriller le territoire national avec en supplément l’appui en matériels techniques afin d’assurer la protection du pouvoir d’achat des populations. Selon le ministre du Commerce, elle vient répondre aux préoccupations des citoyens qui dénoncent une lenteur dans la prise en charge de leurs plaintes et qui souhaitent une réaction plus diligente des gouvernants.

M. Souleymane Diarrassouba a exhorté les agents de la brigade à avoir « sur le terrain un comportement responsable, irréprochable vis-à-vis des acteurs du commerce et vis-à-vis des populations. Sinon conformément (aux textes en vigueur) tout manquement sera sanctionné ».

Cette action de contrôle devrait être renforcée par la mise en place d’une application de contrôle dénommée « contrôle citoyen », afin d’impliquer les populations dans le dispositif de veille. Cette plateforme se veut un instrument additionnel au service des consommateurs en plus des outils de consommation existants.

Lutte contre la pêche illicite : la Côte d’Ivoire aménage son plan d’action

La viabilité du secteur de la pêche est mise à mal aujourd’hui par le développement multiforme d’activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, notamment dans le Golfe de Guinée.Depuis 2015, le pays a mis en place un Plan d’action national de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée (PAN-INN). Avec l’évolution des choses, l’Etat veut mener des innovations, notamment au niveau de la réglementation.   

Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire veut adopter une réglementation qui puisse s’appliquer aux données actuelles sur le terrain. Avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un atelier est organisé à Abidjan en vue du toilettage de ce plan.   

M. Gouromenan Kouakou Assoumany, directeur de Cabinet, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques, a ouvert lundi à Abidjan un atelier de réflexion sur l’actualisation du Plan d’action national de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée (PAN-INN).

Durant cinq jours, des experts de la FAO et les acteurs de la pêche définiront certaines normes dans le cadre des stratégies de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée qui constitue un véritable fléau.

La pêche illicite crée des dommages économiques et environnementaux aux Etats. Selon M. Gouromenan Kouakou Assoumany, la Côte d’Ivoire est « victime » de ce fléau parce que ses moyens sont limités.

« En dépit des efforts consentis par l’Etat, notre pays est de plus en plus une cible privilégiée des braconniers de la pêche en raison de sa situation géographique centrale par rapport aux zones de pêche dans le Golfe de Guinée », a-t-il fait observer.

« L’un des plus grands fléaux qui pille les ressources halieutiques des pays est la pêche illicite, non déclarée, non règlementée (pêche INN) pratiquée », c’est pourquoi pour faire face à ce fléau, il est important de mettre en place, un plan de suivi, de contrôle et de surveillance afin de protéger les ressources halieutiques et préserver l’économie bleue, a dit le représentant de la FAO, M. Samy Gaiji.

C’est fort de ce constat que la FAO a initié un Accord des mesures de ressort de l’Etat du Port (AMREP) pour harmoniser et améliorer la réglementation au niveau des ports des pays qui ont ratifiés l’accord, a-t-il ajouté.

La FAO et l’Union européenne, dans le cadre du projet « GCP/INT/413/EC », apportent leur appui à la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre effective et efficace des dispositions de l’Accord des mesures de ressort de l’Etat du Port (AMREP).  

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un centre de surveillance des pêches d’une valeur de 827 millions Fcfa avec l’appui de l’Union européenne afin de renforcer le suivi, le contrôle et la surveillance des activités de pêche dans sa zone économique exclusive (ZEE).  

Depuis le premier trimestre 2021, plusieurs rencontres virtuelles qu’en présentiel se sont déroulées avec l’ensemble des administrations en charge de la pêche. Elles ont permis aux acteurs de relever les actions à mettre en œuvre pour une gestion durable des ressources halieutiques.