Le siège d’une centrale syndicale dans l’emprise du Métro d’Abidjan rasé

Le siège de la centrale syndicale Dignité, des bâtis et commerces, situés dans l’emprise du Métro d’Abidjan, ont été détruits mardi par des Caterpillars, sous une forte surveillance de policiers.

Le siège de la Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL), abritant la Centrale Dignité, a été complètement détruit avec d’autres commerces jouxtant la Gare de Sitarail, à Adjamé, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan. 

Assise sur des débris de briques, Mme Diané Sylla, une commerçante installée au nouveau marché de la RAN, construit en décembre 2021, rapporte qu’ils ont été « dégagés » de l’espace et leurs marchandises sorties avant la démolition. 

Le maire de la cité était là, aux côtés des commerçants, et a échangé avec les personnes chargées du déguerpissement, selon Aboubacar Traoré, un vendeur de consoles vidéos, indiquant qu’après son départ, les casses ont commencé.  

Aboubacar se dit dans la « désolation » surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. La commune d’Adjamé, réputée être le plus grand espace commercial du pays, regorge de nombreux vendeurs et trouver une bonne place ne sera pas aisé. 

Cette opération de déguerpissement intervient quelques jours après que le Premier ministre, Patrick Achi, a annoncé qu’un timing est arrêté et le pays compte indemniser les personnes sur les emprises afin que les travaux débutent dès 2022. 

« En terme de délai, nous avons exigé (auprès du consortium contractant) que la première rame du Métro d’Abidjan soit fonctionnelle en 2025, par rapport à 2028 qui était initialement prévu », avait dit M. Patrick Achi, le 8 novembre dernier, face à la presse.  

La construction du Métro d’Abidjan sera réalisée par un groupement d’entreprises françaises composé de Bouygues, Colas, Alstom et Keolis. La ligne s’étendra de la commune d’Anyama à la zone de Port-Bouët. 

 La ligne 1 du Métro d’Abidjan, longue de 37,4 km du Nord au Sud, comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié.  Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Côte d’Ivoire: les contrats d’assurance santé déficitaires de 43 milliards Fcfa

Les contrats d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, connaissent un déficit structurel de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années, selon M. Mamadou Koné, le président de l’Association des sociétés des assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI).M. Mamadou Koné s’exprimait, mardi, à l’ouverture des travaux des états généraux de l’assurance maladie en Côte d’Ivoire, visant à dresser une feuille de route nationale pour un développement harmonieux du secteur.    

« Plusieurs études ont montré ces dernières années que les contrats d’assurance maladie sont déficitaires; les contrats se caractérisent par un déficit structurel qui est de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années », a indiqué M. Mamadou Koné. 

De ce fait, dira-t-il, l’assurance santé fait l’objet de nombreuses interrogations portant tant sur son équilibre à long terme que sur sa capacité à s’étendre à la grande majorité de la population ivoirienne.

Aujourd’hui, certains établissements hospitaliers publics ou privés ayant fourni des soins à des assurés dans le cadre du tiers payant, éprouvent des difficultés à se faire rembourser dans les délais convenus. 

En outre, d’autres prestataires de soins n’ont d’ailleurs jamais été remboursés en raison de la mise en liquidation de certaines compagnies d’assurance ou des difficultés de certains organismes de gestion du risque maladie.   

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité les acteurs du secteur à « l’optimisation de la gouvernance pour améliorer la soutenabilité financière, tout en développant de nouveaux services » avec un accès aux soins et médicaments de qualité.  

M. Adama Kamara a rappelé que, de par la loi instituant la Couverture maladie universelle (CMU), tous les systèmes existants de couverture maladie dans le pays, deviennent des couvertures complémentaires.  

La souscription à un contrat d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, est subordonnée à la filiation préalable de la Couverture maladie universelle. Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale a insisté sur la mise en oeuvre effective de cette disposition. 

Selon M. Adama Kamara, « 3,2 millions personnes ont été enrôlées à la Couverture maladie universelle. Il s’agit en majorité de primo assurés, des personnes disposant pour la première fois d’une couverture maladie universelle dans notre pays ». 

Le directeur de cabinet adjoint, Vassogbo Bamba, représentant le ministre de l’Économie et des finances, a fait savoir que les primes émises par la branche d’assurance maladie sont passées de 45,5 milliards Fcfa en 2016 à 75 milliards Fcfa en 2020, soit une évolution de 65%. 

Sur la même période, les prestations sont passées de 32 milliards Fcfa en 2016 à 52,5 milliards Fcfa en 2020, soit une progression de 64%. Mais, malgré ce bond, la grande majorité des populations reste sans couverture maladie universelle. 

Mme Marie Chantal Assouan, conseiller technique, représentant le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a assuré que le ministère attend les résultats afin de s’impliquer davantage dans la bonne gouvernance du secteur.

Soumis aux exigences prudentielles édictées par le Code CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurance), les assureurs s’emploient à négocier tous les postes de charges qui permettent de dégager des marges techniques à l’équilibres des contrats.   

Ces assises qui se tiennent du 16 au 19 novembre 2021, tableront sur les questions liées à la prise en charge des assurés dans le cadre du tiers payant, dans l’optique d’assurer le développement de l’assurance maladie et sa rentabilité à long terme pour l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. 

Éliminatoires Mondial 2022 : une der explosive en Afrique

Sur le continent, le 2e tour des qualifications de la Coupe du monde prend fin ce mardi avec dix matchs au programme dont trois couperets.Une lutte à mort ! Six sélections, se tenant dans un mouchoir de poche, s’affrontent pour décrocher leurs billets pour le tour suivant de ces éliminatoires. L’Algérie reçoit le Burkina. Les Fennecs, crédités de 13 points, occupent la tête du groupe A. Les champions d’Afrique en titre sont talonnés par les Étalons qui pointent à deux longueurs.

Tenu en échec, vendredi dernier par le Niger (1-1), le Burkina est dos au mur. Pour les hommes de Kamou Malo,  la victoire est impérative alors qu’un nul suffirait au bonheur des Algériens invincibles depuis 32 rencontres toutes compétitions confondues.

Dans la poule C, Cabo Verde est aux trousses du Nigeria. Les Super Eagles sont devant avec 12 points, soit deux de plus que les Requins bleus. À domicile, la sélection de Gernot Rohr n’a besoin que d’un partage des points pour poursuivre le rêve qatari. Cabo Verde se lance donc dans une opération commando.

La dernière « finale » oppose le Cameroun à la Côte d’Ivoire. Un point seulement sépare les Éléphants des Lions indomptables. Pour composter son ticket, le pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2021 doit absolument prendre sa revanche sur la Côte d’Ivoire qui l’a battu, deux à un, lors de la manche aller jouée le 6 septembre dernier.

La Tunisie et la Guinée équatoriale, co-leaders du groupe B, se livreront une bataille à distance. Les Aigles de Carthage feront face à la Zambie là où le Nzalang nacional se déplace en Mauritanie. La Tunisie a toutefois un léger avantage avec une meilleure différence de buts (+7 contre +1).

Il n’y a pas que ces confrontations à quitte ou double. Dans les matchs sans grands enjeux, la Libye, le Mozambique et le Liberia se mesurent respectivement à l’Angola, au Malawi et à la Centrafrique. En outre, deux équipes déjà qualifiées, à savoir le Maroc et l’Égypte, essayeront de clore en beauté leur campagne en recevant la Guinée et le Gabon.

Le Sénégal, le Mali, le Ghana et la République démocratique du Congo sont les autres pays admis à la dernière phase de ces joutes. Après cette ultime journée, les dix plus performantes sélections vont se défier en aller et retour pour déterminer les cinq représentants de l’Afrique à la grand-messe du foot mondial.

La Confédération africaine de football (Caf) procédera, le 18 décembre 2021, au tirage au sort des duels en tenant compte du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa). La prochaine Coupe du monde, c’est du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.

Programme du mardi 16 novembre :

13 heures TU : Libye – Angola, Mozambique – Malawi et Égypte – Gabon.

16 heures TU : Nigeria – Cabo Verde, Liberia – Centrafrique et Algérie – Burkina.

19 heures TU : Tunisie – Zambie, Mauritanie – Guinée équatoriale, Cameroun – Côte d’Ivoire et Maroc – Guinée.

Côte d’Ivoire: des cadres de la Sicogi visés par une enquête mais « pas en état d’arrestation »

La Société ivoirienne de gestion immobilière (Sicogi) précise que des cadres de l’entreprise publique sont visés par une enquête mais « pas en état d’arrestation » comme relayés par des médias en ligne, dans une note.

« Contrairement à ce qui est dit dans la presse en ligne ces dernières 24h, la Sicogi informe que certains de ses cadres font l’objet d’une enquête policière actuellement par la police nationale », indique la note. 

Toutefois, souligne la société « les personnes concernées ne sont pas en état d’arrestation », tout en rassurant que « des informations actualisées seront données à la fin de cette enquête de la police dès que possible ». 

Interpellés par la police, ces agents ont été entendus sur les chefs d’accusation qui leurs sont reprochés. Des médias en ligne citent notamment : le « DGA, le Daaf, le directeur du foncier, le chef de service technique et des travaux, le chef du service financier et un caissier ». 

Duel du Coupé-décalé A’Salfo et Le Molare à un concert de Magic System à Abidjan

A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System a livré lundi soir un duel du coupé-décalé avec Le Molare, un adepte de ce style musical, lors d’un concert des magiciens au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

A l’appel de A’Salfo à le rejoindre, Le Molare monte sur scène, devant des milliers de personnes, en liesse. Après quelques pas, très enlevés de Manaja et Tino, A’Salfo et Le Molare égrainent des postures du coupé-décalé, au grand bonheur du public. 

Les fans, déjà très éveillés, reprennent en chœur les titres exécutés par les quatre magiciens A’Salfo, Tino, Manaja et Goudé, sous les parfaits accords des instrumentalistes, dans une ambiance féerique. 

Le groupe parcourt son répertoire, fourni de 162 chansons, et offre des notes plongeant les fans dans la nostalgie. À la surprise de tous, apparaissent sur scène deux masques « Zaouli ». Tino et Manaja, des paillettes à la ceinture, esquissent des pas au rythme des tambours. 

Avec des chansons telles que « Premier Gaou », ayant tracé la carrière du groupe, ou encore « Amoulanga », A’Salfo a prodigué des conseils aux jeunes afin de se battre pour réussir. Pour lui « les plus belles victoires sont celles que l’on remporte après les difficultés ».

Aujourd’hui, « être à Abidjan (après avoir fait de grandes scènes dans le monde), c’est jouer avec ceux qui nous ont vu grandir », a déclaré A’Salfo, qui a par ailleurs exhorté les Ivoiriens, à l’occasion de la Journée nationale de la paix, à consolider davantage la cohésion sociale.

Cette messe du Zouglou, rythme musical pratiqué par le groupe Magic System, marque l’apothéose de deux concerts dont le premier a eu lieu le 12 novembre 2021, devant un public VIP dans un hôtel de la place. 

Avant ce concert, le groupe a initié des activités socio-culturelles. A’Salfo et ses amis ont organisé deux rencontres d’échange avec des jeunes, fait un don de sang et un tournoi de football Coupé-décalé contre Zouglou pour renforcer la cohésion entre artistes. 

Ce concert intervient six mois après la sortie de l’album du groupe Magic System dénommé « Envolée Zougloutique ». Il a enregistré la présence de plusieurs autorités et diplomates, dont l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.  

Célébration de la Journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a commémoré, lundi, la 25e édition de la Journée nationale de la paix (JNP) autour du thème, « la Côte d’Ivoire face aux défis de la cohésion nationale et de la paix ».

Les festivités officielles de cette commémoration se sont déroulées à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays en présence de plusieurs membres du gouvernement, de présidents d’institution et de diplomates.

La libation de la chefferie traditionnelle, les prières et les bénédictions conduites par les représentants des chrétiens et des musulmans ont constitué le premier acte de cette célébration présidée par le ministre d’Etat, ministre de la défense, Téné Birahima Ouattara, représentant le premier ministre, Patrick Achi.

 Ils ont tour à tour non seulement invité la classe politique à privilégier l’intérêt supérieur de la nation, mais également les populations à être des chantres de la paix et de la cohésion sociale.

Le défilé des forces vives composées notamment d’élèves, d’étudiants, d’ONG, de planteurs et autres acteurs de la société civile au son de la fanfare a été le deuxième tableau de cette cérémonie. Au plan artistique, Bohou Mamadou, NGuess Bon Sens, Yodé et Siro  ont égaillé les participants rassemblés à la ‘’Place Jean Paul II » de la ville en revisitant des tubes à succès.  

Le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Bertin Kouadio Konan dit KKB a présenté dans un discours chargé d’histoires et d’émotions son rêve aux ivoiriens. « Mon rêve est que demain, aucun ivoirien ne tire sur un autre ivoirien », a-t-il dit, souhaitant que « nous vivions ensemble comme auparavant, dans un pays stable, en paix ».

« La tolérance, telle est en démocratie, l’hymne qui devrait vibrer en nous, avant, pendant et après les consultations électorales pour ensemencer notre quête permanente d’un vivre-ensemble harmonieux, cohérent et fécond » a poursuivi le ministre KKB. Pour lui, « la paix doit être un bréviaire à réciter nuit et jour » après le « feu mortifère et dévastateur » que le pays a connu.

« La paix n’a pas de couleur, d’odeur (…) », a-t-il insisté, relevant que le processus de paix et de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire « n’est rien d’autre que l’expression d’une volonté » du président Alassane Ouattara.  

A ce propos, il a cité les élections législatives de mars 2021 qui se sont déroulées sans violences, le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo de la Cour pénale internationale (CPI), le retour de la quasi-totalité des exilés, la réintégration des exilés non encore à la retraire dans leurs corps professionnels.

Enfin, KKB a salué la volonté « inébranlable » du président Alassane Ouattara « à promouvoir la paix », car, a-t-il expliqué, « sans la paix, il ne peut y avoir de développement ».

Dans le même élan, le ministre d’Etat, Téné Birahima Ouattara a invité les ivoiriens à s’accepter dans leurs différences et leurs diversités pour faire de la nécessité de la paix et de la cohésion sociale, la priorité.

« En dépit des turbulences et des vicissitudes qui sont le lot des nations qui se fraient le chemin vers le développement, la Côte d’Ivoire tient bon, notre pays est débout et continue d’être un pôle d’attractivité », a expliqué le ministre d’Etat.

Selon  lui,  « cette performance récente, nous la devons » au Président Alassane Ouattara qui en plus de marcher dans le sillon tracé par nos illustres devanciers a imprimé sa marque personnelle, son aura particulière, son génie singulier ».  

Un planting d’arbres dans la cours de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et un recueillement sur le caveau de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante ont mis un terme à cette commémoration officielle qui a été précédée d’un forum scientifique et de séances de prière à la Grande mosquée de Yamoussoukro et à la Basilique. La Journée nationale de la paix a été instituée en Côte d’Ivoire le 07 mars 1996 par décret.

La Cedeao profile à Abidjan sa stratégie contre le terrorisme dans le Golfe de Guinée

Les chefs d’État-major de la marine des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), réunis à Abidjan, profilent leur stratégie de lutte contre la piraterie maritime et la menace terroriste dans le Golfe de Guinée.

Cette réunion qui se déroule sur deux jours, la première des chefs d’État-major de la marine des pays de la Cedeao, a été ouverte par le secrétaire permanent de l’action de l’Etat en mer de Côte d’Ivoire, Abdoulaye Fofana, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Défense. 

« La menace terroriste est réelle et vous avez les statistiques qui ne mentent pas, mais il y a aussi beaucoup d’actions positives qui sont faites pour repousser les terroristes », a déclaré le général Francis Béhanzin, commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao. 

La rencontre intervient en prélude à la réunion des chefs d’Etat-major généraux des armées de l’organisation pour voir la situation de la sécurité maritime. Selon le général Béhanzin, elle vise à  « rectifier ce qui ne va pas et aller à l’assaut de la piraterie maritime et la pêche illégitime ».  

Le Golfe de Guinée est actuellement très menacé par la piraterie et des bandes terroristes opérant dans le Sahel qui envisagent de joindre le bout de la mer. Cette session vise à définir des actions de sécurité maritime au niveau des États.  

Au niveau de la Cedeao, les chefs d’État ayant déjà adopté une stratégie de sécurité maritime depuis 2014, cet exercice devrait permettre la mise en place de structures pour gérer la sécurité maritime.  

Dans ce contexte, la Commission des Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao, a mis en place le Sous-comité des chefs d’Etat-major de la marine. La réunion regroupe également des États enclavés, qui ont d’ailleurs des eaux territoriales sur lesquelles ils font la sécurité.

M. Abdoulaye Fofana, a indiqué que la Côte d’Ivoire s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie globale qui est menée au niveau de la Cedeao et du golfe de Guinée. L’Etat ivoirien, dans sa stratégie, s’active à renforcer ses organes de sécurisation de l’espace maritime.  

Le Contre-amiral Célestin Nguessan Kouamé, chef d’Etat-major de la marine ivoirienne, a fait observer que depuis quelques années, le Golfe de Guinée est « victime de menaces très complexes impactant considérablement la gouvernance de nos États ».

Une action régionale prise à Yaoundé indique qu’il doit avoir un centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest et des centres par zone de sécurité maritime. Et ce, en vue de préserver l’économie bleue au niveau du Golfe de Guinée. 

Côte d’Ivoire : un bateau de plaisance chavire et fait 3 morts à Assinie

Un bateau de plaisance a chaviré, dimanche, dans la lagune à Assinie (Sud d’Abidjan), faisant trois morts, a appris APA de sources sécuritaires.

Ce bateau de plaisance est parti de l’hôtel «Espoir lodge» d’Assinie peu après 14h00, heure locale et Gmt, avec à son bord huit personnes pour une visite de l’embouchure.

Le conducteur aurait tenté d’éviter une souche de cocotier qui se trouvait dans la lagune.  Malheureusement, le bateau a basculé sur le côté, renversant les huit personnes à bord, rapportent les mêmes sources sécuritaires.

Le bilan du drame fait état de cinq personnes sauvées et trois décès dont une femme par noyade ont été constatés.  Les sapeurs-pompiers militaires d’Abidjan-Marocry ont été mis à contribution dans cette opération de sauvetage.  

En apparat « Zaouli », Magic System offre un show époustouflant à Abidjan

En apparat « Zaouli », un masque de l’Ouest ivoirien, le Groupe Magic System, a offert vendredi nuit à Abidjan un show époustouflant, devant un public vip.Ce concert, le premier après la sortie de l’album « Envolée Zougloutique », a enregistré la présence du Premier ministre, Patrick Achi, des membres du gouvernement, des autorités diplomatiques et directeurs généraux d’entreprises.

A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System, s’est réjoui de la présence du Premier ministre, qui joint l’acte à la parole, après avoir annoncé, il y a quelques semaines de « bonnes nouvelles au monde de la culture ».

« Encore ce soir, vous êtes présents avec tous les Ivoiriens pour magnifier non pas un groupe mais un rythme et rendre hommage à toute une génération et par ricochet à toute la musique ivoirienne », a déclaré A’Salfo.

Des épouses de quelques ministres et de corps diplomatiques, ont été invitées à esquisser des pas de danses, sous des slaves d’applaudissements d’un public composé d’autorités.

Cette messe du zoulou, rythme musical pratiqué par ces quatre magiciens, a tenu ses promesses.

Ce concert a lieu six mois après la sortie du dernier album du Groupe Magic System dénommé Envolée Zougloutique. Le groupe est le promoteur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

Le second concert, lui, se tient sur l’esplanade du Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, ce lundi 15 novembre 2021, à 16h, à l’occasion de la Journée nationale de la paix. 

Management: 146 cadres reçoivent un diplôme international à Abidjan

Cent quarante-six cadres diplômés de l’école internationale IFG Executive education Afrique, issus du secteur public et privés, ont reçu samedi leurs parchemins à Abidjan.

La remise de graduation, qui est à sa première édition, a eu lieu en présence de Dr Brice Kouassi, secrétaire d’État auprès du ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration.  

Parrain de la cérémonie, Dr Brice Kouassi a félicité et encouragé les diplômés à utiliser les formations dispensées, tout au long de leurs parcours professionnels, pour créer des changements positifs dans leurs entreprises, communautés et pays respectifs. 

À cette l’occasion, plusieurs représentants de IFG Executive Education ont effectué le déplacement pour renforcer les équipes d’Abidjan. Il s’agit, en l’occurrence, de messieurs Mathias Emmerich, président Exécutif du groupe Omnes Education, Jean Alessandri, directeur des programmes.

M. Paul Amie, président de l’association IFG-Inseec Alumni Afrique, a pris part à l’événement ainsi que M. César Alou, président d’honneur de l’Association Omnes Education Alumni Afrique et de  Mme Emilie Bourel, directrice adjointe des programmes. 

Mme Souhila Mager, directrice Afrique, a partagé aux diplômés et aux invités son émotion devant cette première édition de la graduation, avant de souligner l’importance d’offrir des formations de qualité aux cadres. 

Pour cette première édition, ce sont 146 diplômés venus de toute l’Afrique, des Etats-Unis, et de France vêtus de leurs toges à toque aux couleurs bleues qui ont défilé sur le podium à l’appel nominal pour recevoir leurs parchemins et immortaliser l’événement. 

Ce fut un moment de partage, d’émotions et de retrouvailles rendu festif par la qualité  des présentateurs et par le concert de violon spécialement offert par le trio féminin « SECRET VIOLIN » venu de Monaco.

Réunis à Abidjan, les web activistes africains revendiquent un « statut »

La « Déclaration d’Abidjan » issue du 3e Sommet des AfricTivistes, organisation regroupant les blogueurs et cyber activistes africains, invite les États à accorder un « statut » aux web activistes en tant que force de proposition.

Le 3e Sommet des Africtivistes recommande une gouvernance démocratique de l’Internet garantissant le respect de l’Etat de droit, des libertés fondamentales. Ces activistes africains ne s’affirment pas seulement comme des lanceurs d’alerte ou des contestataires. 

Les blogueurs et web activistes revendiquent le « statut de force de proposition », tout en réitérant leur « détermination à innover pour favoriser et encourager le développement de l’économie numérique en Afrique ». 

Les recommandations sont également relatives à l’implication de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques, la protection des journalistes et blogueurs dans l’exercice de leurs activités.

AfricTivistes s’engage aussi dans la lutte contre la désinformation et la prolifération des discours de haines qui font partie du champ d’action. Dans ce sens, les membres ont affirmé  avec énergie leur rejet de la désinformation et tout discours de haine dans le cyberespace.

Ils s’engagent par ailleurs à sensibiliser les opinions publiques sur les questions relatives au droit d’accès à internet, la souveraineté numérique et la protection des données, invitant les Etats à inscrire dans le marbre constitutionnel le vote des textes législatifs régissant ces domaines.

M. Cheick Fall, président d’Africtivistes, a au nom de son organisation, remercié tous les participants et les partenaires qui ont cru au projet. Ces résolutions prises à Abidjan, selon lui, accoucheront des résultats probants dans les années à venir.  

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021 doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Sommet qui s’est tenu sur deux  jours (jeudi et vendredi) sur les bords de la lagune Ebrié, a eu  pour thème, « promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il s’est  tenu  en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie du Covid-19.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, ses membres veulent promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Foot/Elim, mondial 2022: la Côte d’Ivoire étrille le Mozambique (3-0)

La Côte d’Ivoire s’est imposée samedi face au Mozambique (3-0), au 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », conservant le 1er rang du Groupe D, au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou, à Cotonou.

A la 10e minute, les Éléphants se signalent avec un but de l’attaquant Max-Alain Gradel. Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent cette différence jusqu’au terme de la première mi-temps. 

Du retour des vestiaires, les Mozambicains envoient des étincelles dans le camp de la Côte d’Ivoire, mais le portier ivoirien réussit à contrer les tirs. Maxwel Cornet, à la 60e minute, corse le score au profit des pachydermes.

Les Éléphants assurent toujours la maîtrise du jeu. Avant la fin des hostilités, Jean Michael Seri, après un drible dans la surface de réparation, lobe le gardien à la 86e minute, donnant un fort avantage à son équipe: Côte d’Ivoire-Mozambique  (3-0). La Côte d’Ivoire affronte les Lions indomptables le mardi prochain au Cameroun. 

Le FPI, après le départ de Gbagbo, est « vivant et vivra toujours » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan a déclaré samedi à Abidjan que le parti, après le départ de Laurent Gbagbo, est « vivant et vivra toujours », à l’ouverture du 6e Congrès extraordinaire de la formation politique.

Devant des milliers de partisans, au Palais des sports de Treichville, M. Affi Nguessan, martèle que « la mobilisation extraordinaire de ce jour tranche le débat : le FPI est vivant. Le FPI vivra ; toujours plus fort ; toujours plus haut ». 

Pour lui, ce congrès extraordinaire est un événement qui traduit « le dénouement de la longue crise qui a secoué le parti à la suite de la perte tragique du pouvoir d’Etat en avril 2011 » et le départ de M. Laurent Gbagbo. 

Le FPI, à la suite du transfèrement de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale après la grave crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, a connu des dissensions en interne, avec une aile dirigée par M. Affi. Acquitté en mars 2021, M. Gbagbo a pris du recul face au parti. 

« Le 9 août 2021, alors que nous étions en attente d’une audience que la direction du parti avait sollicitée à son retour, afin de lui livrer les nouvelles du pays depuis sa déportation à La Haye et d’engager avec lui les actions en faveur de l’unité du FPI, M. Gbagbo a décidé de façon inattendue, unilatérale et péremptoire de quitter le parti et de fonder avec ses fidèles une autre organisation politique », a indiqué M. Affi. 

 Selon M. Affi Nguessan, président statutaire du FPI, le fait que M. Gbagbo ait créée depuis le 17 octobre 2021 une nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), cela montre que « la rupture est consommée ». 

« Cette rupture, nous ne l’avons pas désirée, nous avons même tout fait pour l’éviter, faisant preuve de patience, de tolérance et de persévérance dans la recherche de l’unité du parti. La rupture nous a été imposée; nous en avons finalement pris acte », a-t-il ajouté. 

« Je le dis avec sincérité et sans tristesse, cette rupture est une libération, un soulagement, une salutaire clarification ; j’ajouterais même une double victoire : victoire idéologique ; victoire de l’intelligence stratégique », a-t-il poursuivi. 

Il a estimé que ce congrès est « un test de la santé politique du parti, un contrôle technique des dommages que les nombreuses agressions des dissidents auraient causé », avant de lancer « le FPI s’est-il vidé de sa substance ? Est-il moribond ? L’enveloppe est-elle vide ? ».

Les militants clameront, non. Toutefois, fera-t-il observer, si le FPI célèbre aujourd’hui sa résilience, la sagesse commande d’interroger les causes et le sens de l’acte de rupture du 9 août 2021. 

« D’aucuns ont voulu faire de la crise que le FPI vient de traverser, une querelle de personnes, la prise en otage d’un parti. En réalité, derrière les propos diffamatoires, se posait en vérité la question des valeurs et du leadership, c’est-à-dire des convictions et de la vision », a-t-il dit.  

« Le parti a fait preuve de résilience, sa métamorphose est en marche pour produire une organisation dotée de qualités nouvelles et supérieures sur une identité valorisée dans l’adversité », a-t-il affirmé. 

Aujourd’hui, le FPI a réussi à ériger chaque sous-préfecture en fédération. Le nombre de fédérations a été ainsi presque multiplié par cinq et est passé de 150 en 2018 à 710, grâce à un maillage territorial, se félicite le parti. 

Pour booster sa communication, le FPI a décidé de créer une web TV, d’animer davantage son site Internet et d’occuper les réseaux sociaux pour faire de nouveaux adhérents, notamment les jeunes.   

 Une nouvelle structuration du Front populaire ivoirien devrait permettre la nomination d’une vice-présidence dédiée aux relations avec les syndicats et les organisations patronales, et une vice-présidence chargée des relations avec les organisations de masse.  

Djamila Sahabi remporte à Abidjan le Prix AfricTivistes pour l’action civique

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Prix a été décerné en marge du 3e sommet Africtivistes qui s’est achevé vendredi soir dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ».

Au départ,  sur une liste de 10 présélectionnés, ensuite cinq finalistes c’est l’initiatrice et Fondatrice de Actu Magazine & de Nissa Pad, Niger avec sa marque de serviette hygiénique lavable “Nissa Pad” qui remporte ce Prix doté en plus d’une enveloppe de 10 000 dollars, d’un voyage et d’une bourse d’étude.

Djamila veut promouvoir des solutions durables qui contribuent à l’émancipation des femmes, et à l’accompagnement des jeunes filles adolescentes en milieu scolaire à se maintenir à l’école pendant leurs périodes de menstrues.

La lauréate exprimant sa joie a dédié son prix à toute la jeunesse africaine engagée. « Je suis hyper contente. Ce prix n’est pas le mien, c’est pour toute la jeunesse africaine. Tout ce qu’on veut c’est d’amener l’Afrique très loin. Tout ce qu’on veut, c’est le changement. », a-t-elle déclaré.

Les votes du public ont compté  pour 60%  et les notes  du jury institutionnel pour 40%. Le Prix AfricTivistes vise à honorer le champion citoyen qui a initié le meilleur projet innovant ou la meilleure action civique et citoyenne porteuse de changement dans sa communauté.

Les autres finalistes sont  Muazu Alhaji Modu du Nigéria, Mamadou Diakhaté, du  Sénégal, Divine Ingabire du Rwanda, Laetitia Carelle Goli de la Côte d’Ivoire.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques.

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative.

6e Congrès FPI: le Rhdp, le Pdci et l’Udpci apportent leur « soutien » à Affi

Plusieurs formations politiques, y compris le Rhdp (pouvoir), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) et l’Udpci (opposition), ont pris part samedi au 6e Congrès du Front populaire ivoirien (FPI), apportant leur « soutien » à son président, Affi Nguessan.

Le 6e Congrès du FPI, tenu au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, s’est ouvert avec la participation de partis de l’opposition et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, représenté par M. Adama Bictogo. 

Ces assises ont pour thème « Le Front populaire ivoirien mobilisé pour la renaissance d’une Côte d’Ivoire unie, démocratique et prospère ». Le FPI, après le départ de Laurent Gbagbo, son fondateur, veut se restructurer pour les joutes électorales à venir. 

« Notre présence ici traduit la volonté de son président, Alassane Ouattara, d’un rapprochement avec son jeune frère Affi Nguessan », a déclaré M. Adama Bictogo, ajoutant « nous devons nous rassembler nonobstant nos divergences » idéologiques. 

M. Bictogo a fait savoir que ce soutien s’inscrit, également, dans la dynamique de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Affi Nguessan, à la présidence de la République, dans le sens du renforcement de la cohésion sociale.  

Pour sa part, M. Mabri Toikeusse, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci, opposition), les leaders politiques devraient être des « instruments de paix » pour leurs citoyens et le pays, car « c’est ce à quoi les Ivoiriens aspirent ». 

Invité depuis le 4 octobre 2021 par M. Affi, le président du Pdci, l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, s’est fait représenter par son vice-président, M. Philippe Ezaley, secrétaire exécutif chargé des relations avec les partis politiques.

Le Pdci, dira M. Philippe Ezaley, est présent à ce congrès, car le parti, « l’aîné de tous les partis politiques de Côte d’Ivoire répondra toujours présent à toute invitation » en tant qu’un parti de paix et d’union. 

Le chef du FPI, l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan, a indiqué que « c’est une profonde joie » pour lui de voir regroupées à « ce moment de communion », des formations politiques en Côte d’Ivoire et de l’extérieur. 

Ce congrès, selon M. Affi Nguessan, est « un test de la santé » du FPI à la suite du départ de l’ex-président Laurent Gbagbo, fondateur du FPI, qui a créé mi-octobre 2021 un nouveau parti, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), en raison de problèmes de leadership.  

Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’UNESCO

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

L’information a été rendue publique, jeudi, au siège de l’institution au cours d’une rencontre avec la directrice générale adjointe de l’UNESCO chargée de l’éducation, Stefania Giannini et le directeur pour les politiques et les systèmes d’apprentissage, Borhene Chakroun.

Mme Koné intègre d’une part, le Comité de pilotage de la Commission internationale sur les futurs de l’éducation en tant que représentante des pays africains francophones et d’autre part, la Commission de haut niveau sur le développement du numérique en tant que représentante de l’éducation mondiale, pour une durée de 4 ans.

Le choix de Mariatou Koné a été notamment motivé par son leadership, ses initiatives en faveur des futurs de l’éducation, notamment les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) qui se déroulent en ce moment en Côte d’Ivoire, un projet fortement soutenu par l’UNESCO et qui fait «école» actuellement auprès de plusieurs pays.

La  volonté politique du président ivoirien Alassane Ouattara et de son gouvernement dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi de relancer l’école,  impactée par la crise sanitaire mondiale (Covid-19) a été également un élément déterminant dans le  choix de prof.  Mariatou Koné, sociologue anthropologue, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de France.

L’intégration de la ministre Mariatou Koné dans ces deux instances intervient à la faveur de la 41e session de la Conférence générale de l’UNESCO qui se tient à Paris. Cette session est en outre marquée par le 75e anniversaire de l’institution.

C’est la première fois que le secteur de l’éducation est représenté dans la Commission de haut niveau sur le développement du numérique, créée conjointement par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’UNESCO.

Cette institution mondiale placée sous la présidence du Rwandais Paul Kagamé, a pour vocation   d’élaborer des stratégies favorisant la mise en place de systèmes de transmission haut débit dans le monde entier et étudier les applications possibles pour que le haut débit améliore l’accès à des services sociaux comme la santé, l’éducation, la gestion de l’environnement, la sécurité et bien d’autres.

Côte d’Ivoire: les leviers prioritaires de la stratégie « Vision 2030 »

L’Etat de Côte d’Ivoire qui a mis en place une stratégie de développement dénommée « Vision 2030 », a défini des leviers prioritaires en vue de booster les potentiels du pays et créer de la valeur ajoutée.

Cette stratégie a été exposée à l’occasion de la 5e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) qui s’est déroulée les 8 et 9 novembre 2021 à Abidjan autour du thème « Partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la Vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire qui veut faire de son secteur privé, le moteur de la croissance économique, a développé des leviers prioritaires pour la transformation structurelle, économique et digitale du pays. 

Le pays s’est engagé à « garantir un environnement des affaires attractifs, à renforcer le système financier formel et la finance inclusive, à accélérer la transformation structurelle de l’économie, à encadrer et appuyer directement les opérateurs privés ».

Il a également conçu une stratégie en vue d’améliorer la compétitivité et accroître la productivité et renforcer les infrastructures socio-économiques. Pour atteindre ses objectifs, l’Etat opère dans des secteurs à forts potentiels avec le secteur privé.

Cette stratégie « prend appui sur le développement de grappes dans les filières à forts potentiels dont l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’habitat, le numérique, le tourisme et la culture », a déclaré le ministre de l’Économie et des finances, M. Adama Coulibaly.  

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, projette doubler son revenu par tête d’habitant et par la même occasion créer plus de 8 millions d’emplois en 2030, propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et diviser par deux le taux de pauvreté en le ramenant de 39 à 20%.  

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement ivoirien s’est donné comme ambition d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du Produit intérieur brut (PIB) et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030. 

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a assuré que le gouvernement est déjà dans l’opérationnel de sa vision, annonçant un programme de financement des TPE/PME et des champions nationaux.   

« Trois dispositifs majeurs seront lancés au cours des prochaines semaines. Il s’agit premièrement du programme novateur d’accompagnement et de financement des TPE et des PME tout au long de leur parcours et de leur croissance », a indiqué M. Adama Coulibaly. 

Deuxièmement, il s’agit des programmes des champions nationaux visant l’inclusion d’entreprises à haut potentiel de croissance, a ajouté le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi. 

Il a fait savoir que pour le troisièmement acte, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire d’assurer le développement des écosystèmes d’affaires pour favoriser la domestication nationale des chaînes de valeurs des filières prioritaires. 

Parallèlement, le gouvernement accentuera les réformes en faveur du climat des affaires afin d’assurer l’attractivité des investissements, avec la digitalisation des procédures administratives, l’amélioration de la réglementation des affaires et le renforcement des infrastructures. 

Le pays, à l’instar des autres États du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

La Côte d’Ivoire, avant la crise sanitaire de la Covid-19 avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 8% par an, se hissant dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde. 

La pandémie de Covid-19 a affecté le budget de l’Etat, mais le pays s’est montré résilient avec une croissance économique positive de 2% en 2020, contre 7% l’année précédente. La Côte d’Ivoire projette pour 2021 une croissance économique de 6,5%.

Côte d’Ivoire: Ibrahim Konaté, DG par intérim de l’ANSUT, remplace Soro-Kipeya

Le Conseil d’administration de l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) de Côte d’Ivoire, a nommé vendredi M. Ibrahim Konaté comme directeur général par intérim de la structure publique, en remplacement de Soro-Kipeya Jean Euloge, à l’issue d’une session extraordinaire.

Cette décision de suspension du directeur général fait suite à un audit préliminaire, selon des sources concordantes.

Cet aménagement à la direction générale de l’ANSUT intervient dans un contexte où l’Etat ivoirien est fortement engagé dans la digitalisation des services publics, mais également à créer une société, où le numérique qui n’est plus une option, participe à la transformation technologique et structurelle du pays.

L’accès à l’Internet et le coût des services restent encore inaccessibles à plusieurs couches de la population, surtout en zone rurale. Un fort écart est constaté de ce fait entre les habitants des grandes villes et ceux des campagnes. 

L’Etat ivoirien a commis des entités à l’effet de travailler sur des questions transversales en vue de digitaliser tous les secteurs d’activités. Ce programme ambitieux, profilé, devrait être encore plus tangible dans les années à venir.

La crise sanitaire de Covid-19 a mis à l’épreuve l’écosystème du numérique dans le secteur public et privé, mais très vite le gouvernement et le Patronat ont mis en place des outils de résilience pour ne pas interrompre les activités socio-économiques.

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) pour offrir aux populations des services technologiques de base, tant en milieu urbain que rural.

Saka Rukayarou présente le Prix de la « meilleure initiative numérique féminine » au CPNTIC

La directrice générale de Amira Global Technologies, Saka Rukayarou a présenté, vendredi à Abidjan, son Prix de la « meilleure initiative numérique féminine remportée lors de l’édition 2021 du Prix national d’excellence à M. Yvan Serge Kragbé, directeur général du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CP-NTIC).

A cette occasion, Mme  Saka a dit être venue présenter son Prix au CP-NTIC, et adresser ses remerciements à M. Kragbé  pour la confiance placée en elle, et surtout pour son appui constant dans ses différents projets d’innovation dont la PREMI7RE plateforme nationale d’inscription en ligne au niveau de la formation professionnelle et plusieurs autres applications grands publiques destinées à la vulgarisation des TIC.

Dans la foulée, elle a également salué le rôle importance du CP-NTIC dans la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique.

C’est un Directeur Général du CP-NTIC visiblement heureux de cette marque de reconnaissance de la Directrice Générale de Amira Global Technologies qui a adressé ses vives félicitations à son hôte pour son abnégation et sa détermination dans le travail, de même que pour ses initiatives qui honorent les femmes, toutes choses qui lui valent aujourd’hui la reconnaissance de toute la nation ivoirienne.

Se disant satisfait de cette récompense, il a encouragé la lauréate à redoubler d’efforts car elle est désormais un modèle qui doit continuer d’inspirer les entrepreneurs du numérique en général et  les femmes de ce secteur en particulier.

Terminant son propos, M. Kragbé, a insisté sur la formation des jeunes et surtout sur celle de la gent féminine qui, selon les statistiques, s’intéresse peu aux Tics alors même que celles-ci offrent aujourd’hui de nombreuses débouchées. Pour ce faire, le CP-NTIC reste disposé à l’accompagner.

Ultime acte de cette célébration du mérite, la lauréate du Prix Nationale d’Excellence 2021 dans la catégorie Meilleure Initiative Numérique Féminine, a symboliquement remis son trophée au Directeur Général du CP-NTIC.

Chaque année le CP-NTIC  qui est sous la tutelle du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage forme plus de 100 stagiaires dans les métiers divers mais surtout ceux liés aux TIC. Madame Saka a promis d’appuyer ces jeunes et leurs start-up.

Côte d’Ivoire: états généraux de l’assurance maladie du 16 au 19 novembre

L’Association des sociétés des assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI) organise du 16 au 19 novembre 2021 les états généraux de l’assurance maladie, en vue de dresser une feuille de route nationale pour un développement harmonieux du secteur.

Cette session qui se tiendra en collaboration avec les différentes parties prenantes de l’assurance santé, permettra de faire une incursion dans le secteur des assurances qui affiche un dynamisme au niveau de la branche de l’assurance maladie. 

Au cours des cinq dernières années, la branche de l’assurance maladie a connu une forte progression avec une moyenne annuelle de 10%, supplantant ainsi les autres branches d’assurance, bien que n’étant pas obligatoire dans les ménages. 

Elle est même sur le point de détrôner l’assurance automobile de sa place de première branche du marché de l’assurance en Côte d’Ivoire, grâce à la vulgarisation du tiers payant, une opportunité saisie par une bonne partie de la population, en majorité des salariés. 

Cependant, les acteurs du secteur notent une « relative performance de l’assurance maladie due principalement à la croissance globale des primes, qui cache des déséquilibres profonds qui se font fortement ressentir d’année en année ».      

Si les facilités d’accès aux soins offrent un confort aux bénéficiaires des contrats d’assurance, elles se caractérisent par une « inefficacité globale du système », selon l’ASACI, qui relate que la plupart des acteurs affirment ne pas y ‘‘trouver leur compte ».

« S’agissant des compagnies d’assurance, la branche santé est caractérisée par un déficit structurel traduit par un résultat technique déficitaire cumulé de l’ordre de 33 milliards FCFA sur les neuf dernières années, soit de 2011 à 2019 », fait observer l’association. 

En outre, certains établissements hospitaliers publics ou privés qui ont fourni des soins à des assurés dans le cadre du tiers payant, éprouvent des difficultés à se faire rembourser dans les délais convenus. 

D’autres prestataires de soins n’ont d’ailleurs jamais été remboursés en raison de la mise en liquidation de certaines compagnies d’assurance ou des difficultés de certains organismes de gestion du risque maladie.   

La diversité des acteurs notamment des compagnies d’assurances et des organismes de gestion du risque santé avec chacun sa plateforme de gestion et son système de codification, créent « des coûts administratifs importants pour les cliniques et rallongent les délais de prise en charge des malades ».    

Les différentes partie examineront le dispositif institutionnel à mettre en place pour réguler et assurer le bon fonctionnement de l’écosystème et le rôle du digital et l’inter-connectivité des acteurs pour un meilleur suivi des parcours de soins. 

Une analyse profonde de la branche d’assurance maladie ressort que l’assurance maladie de type privé apparaît comme le principal moyen utilisé par les ménages en Côte d’Ivoire pour mutualiser leurs ressources et faire face aux dépenses de santé de plus en plus élevées.

Mais, plusieurs études montrent que ces dernières années, les contrats d’assurance maladie sont déficitaires. Parmi les raisons avancées, il y a notamment le fait que le système actuel est victime d’une surconsommation des soins et des hospitalisations, dès lors que les patients sont assurés.

Pourtant ces mêmes assurés rechignent à faire face aux ajustements de primes qui découlent de ces excès, souligne l’ASACI, qui note que les fournisseurs de services de santé ne sont pas satisfaits des délais de remboursements de leurs prestations dans le cadre du tiers payant.  

Ces états généraux permettront de tabler sur les questions liées à la prise en charge des assurés dans le cadre du tiers payant, dans l’optique d’assurer le développement de l’assurance maladie et sa rentabilité à long terme pour l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. 

Un ex-ministre de Ouattara concocte un livre « en gestation » sur Gbagbo

Dr Paul Koffi Koffi, un ancien ministre de Alassane Ouattara, a révélé jeudi à Abidjan qu’il prépare un livre, « en gestation », sur Laurent Gbagbo de même que l’actuel chef de l’Etat ivoirien, lors d’une conférence dédicace de ses six œuvres.

« Sur l’ancien président Laurent Gbagbo, il y a aussi un livre qui est en gestation, parce qu’aujourd’hui les gens continuent d’écrire sur Napoléon, sur Louis XlV, même Hitler, il faut écrire sur nos leaders pour marquer l’histoire », a déclaré Dr Paul Koffi Koffi.

Pour lui, un jour, ils ne seront plus, alors il faut raconter comment ils ont vécu. « On les soutient (idéologiquement), mais on ne les connais pas, il faut écrire sur eux, leurs œuvres, et c’est important. Je fais cela, par plaisir ou par passion, pour qu’on puisse mieux les connaître ».

Dr Paul Koffi Koffi qui dit avoir « un faible pour Félix Houphouët-Boigny », a sorti en mai 2010 un livre sur le premier président ivoirien, intitulé « Houphouët et les mutations politiques en Côte d’Ivoire: 1980-1993 ».

L’économiste,  politique et écrivain, Dr Paul Koffi Koffi, a aussi écrit sur l’ancien président Henri Konan Bédié, qui a succédé à Houphouët-Boigny, un livre dont le titre est « Les années Bédié: 1993-1999 et l’appel de Daoukro de 2014 », paru en 2017.

Il a fait savoir qu’il écrit sur les présidents ivoiriens lors qu’ils ne sont plus aux affaires, laissant entendre qu’il prépare un ouvrage sur l’actuel chef d’Etat, Alassane Ouattara, dont il a été son ministre à maintes reprises.

En juin 2011, au lendemain de la grave crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Paul Koffi Koffi fait son entrée au gouvernement, à l’accession de Alassane Ouattara au pouvoir, comme ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Défense.

Il est nommé en novembre 2012 ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, jusqu’en janvier 2016. A cette date, il est nommé ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

« J’écris pour partager », ne cesse de répéter Dr Paul Koffi Koffi, l’actuel commissaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), chargé du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique.

Docteur en sciences économiques (thèse unique), à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké sur l’employabilité des diplômes du secteur éducation-formation en Côte d’Ivoire, obtenu avec la mention très honorable, Paul Koffi Koffi est un passionné de l’écriture.

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a déclaré que « Paul est une valeur », une référence pour les jeunes, car il incarne « le sérieux, la conscience professionnelle », tirant le chapeau à ce « travailleur infatigable ».

Son dernier livre, sorti en avril 2021, est « Le monde, l’Afrique et la Côte d’Ivoire: d’hier à l’horizon 2040 ». L’auteur aborde dans cet ouvrage les questions d’ordre mondial, les défis et les enjeux, avec une partie centrée sur l’Afrique et son pays, la Côte d’Ivoire.

L’idée m’est venue, relate-t-il, après plusieurs années d’expériences de la vie, que si l’on veut comprendre les phénomènes, il est nécessaire de s’ouvrir à plusieurs disciplines, autres que celles où l’on s’est spécialisé.

Dr Paul Koffi Koffi concocte dans ce livre, l’histoire, la géographie, l’économie, la culture, la nature avec les changements climatiques, la démographie, la politique et la science, faisant des prospectives selon la marche du monde. 

Ouverture à Abidjan du 3e Sommet des blogueurs et cyber activistes africains

Le 3e Sommet de AfricTivistes, une organisation regroupant les bloqueurs et cyber activistes africains, s’est ouvert jeudi à Abidjan, autour des enjeux de la transformation digitale.

Ce Sommet qui durera deux jours sur les bords de la lagune Ebrié, a pour thème « Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il se tient en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie de Covid-19.   

« Aujourd’hui, nous portons plusieurs projets numériques dont le Local Open GovLab », a indiqué Cheick Fall président de AfricTivistes, dans un discours, devant des personnalités et des acteurs de l’écosystème du numérique.  

« Pendant que nous lancions ce troisième Sommet, 7 membres de l’organisation aux compétences diverses sont actuellement déployés dans 7 collectivités locales de la sous-région pour mettre en œuvre notre parcours assisté à la Gouvernance Locale Ouverte », a-t-il dit.   

Durant six mois, ces volontaires vont « assister les maires, former les équipes municipales, déployer des solutions numériques de gouvernance locale et redynamiser les cadres de concertation citoyenne ».  

« C’est cela le sens de notre engagement, car j’ai la conviction que si de jeunes africains grandissent dans un environnement de gouvernance locale ouverte, à leur maturité citoyenne, ils auront une relation différente avec l’administration publique et avec la démocratie », a-t-il déclaré.  

Le projet Local Open GovLab (LOG), initié par l’organisation, associe à la fois, une réponse à une demande locale, administrative et une politique d’aide à l’insertion professionnelle par le biais du numérique. 

Selon Mme Gertrude Koné Douyéré, directeur exécutif des entreprises de télécommunications de Côte d’Ivoire et président de la Commission des entreprises numériques et digitales du Patronat ivoirien, a soutenu qu' »il faut que les activistes connaissent mieux les politiques de développement ».

Pour elle, les web activistes devraient maîtriser les mécanismes de mise en oeuvre de ces politiques de développement, car si on ne comprend pas la vision et les instruments utilisés, « on fera des bruits de tapages et d’agitations sans de réels impacts ». 

« Il faut développer des plateformes de collaboration avec les pouvoirs publics et le secteur privé pour amplifier le plaidoyer qu’on veut faire », a conseillé Mme Gertrude Koné Douyéré, en marge de la cérémonie d’ouverture. 

Ce rendez-vous se veut un cadre d’échanges, d’interaction et de collaboration pour la promotion du développement d’Internet en Afrique. Ce troisième sommet fera l’état des lieux sur la transformation digitale et le partage d’expériences. 

Il vise à mettre en avant la maturité des écosystèmes africains et à encourager la réflexion pour imaginer les scénarii, des futurs possibles et des nouvelles perspectives africaines de la société de l’information et du cyberespace. 

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Vidéo-verbalisation: une notification vocale bientôt envoyée aux automobilistes en Côte d’Ivoire

MTN Côte d’Ivoire et Quipux Afrique ont signé jeudi à Abidjan une convention qui permettra l’envoi, bientôt, d’une notification vocale via le mobile aux automobilistes en infraction, dans le cadre de la vidéo-verbalisation.

Dans le cadre de ce partenariat, MTN va « développer une nouvelle solution de notification en dehors des SMS qu’on utilise qui devrait être normalement une solution de notification vocale », a indiqué M. Guillaume N’Gouan, sous-directeur en charge des grands comptes chez MTN. 

L’opérateur de téléphonie qui veut accompagner Quipux dans la réalisation de ses objectifs vis-à-vis du gouvernement et des usagers, « compte aller plus loin en pensant à traduire ces notifications vocales en plusieurs langues », tenant compte de ceux ne parlent pas le français.  

Quipux Afrique est l’opérateur qui pilote le Système de transport intelligent (STI) mis en oeuvre par le gouvernement ivoirien en vue d’une maîtrise de la mobilité des biens et des personnes en Côte d’Ivoire.  

M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN Côte d’Ivoire qui a signé le protocole avec le directeur général de Quipux Afrique, a assuré de l’engagement de son groupe à accompagner l’Etat ivoirien dans la digitalisation de ses services publics avec des solutions innovantes.    

Le directeur général de Quipux Afrique, M. Ibrahima Koné, a déclaré que l’aventure entre les deux entreprises, qui a commencé depuis 2013 va « au-delà d’un partenariat, c’est une alliance stratégique ». 

Il a relevé qu’une étude de la Banque mondiale a démontré qu’ au niveau d’Abidjan, on avait 10 millions de déplacements en moyenne par jour et le transport constitue le deuxième poste de dépenses des ménages en Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, M. Ibrahima Koné a fait savoir que « les problèmes d’embouteillage, de congestion et de sécurité routière coûtent en moyenne entre 3% et 4% du PIB (Produit intérieur brut) ». Cette initiative vise à adresser ces questions. 

Le partenariat vise en outre la mise en place d’une équipe technique de haut niveau pour accompagner la mise en oeuvre du STI sur les indispensables volets techniques, communication et assistance. 

Cette équipe projet dédiée, composée d’experts des deux entreprises devrait travailler à accompagner le gouvernement dans sa lutte contre l’insécurité et l’incivisme sur les axes routiers du pays. 

Ce protocole traduit la vitalité d’une relation qui dure depuis environ neuf ans. MTN se positionne ainsi auprès de Quipux comme un opérateur de choix pour la fourniture de services Télécoms et de paiements digitaux. 

L’opérateur de téléphonie réalise avec Quipux un chiffre d’Affaires annuel d’environ 225 millions Fcfa. Pour les transactions sur le mobile Money, le montant annuel est d’environ 800 millions Fcfa, un chiffre à la basse en raison d’un fléchissement d’activités.   

La vidéo-verbalisation est entrée en vigueur le 7 septembre 2021. Elle permet de notifier par sms les infractions aux automobilistes en infraction. Et ce, dans le cadre d’une politique de sécurité routière de l’Etat de Côte d’Ivoire.  

Le pays, au cours des cinq dernières années, a dénombré en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, plus de 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour une perte moyenne de 3% du Produit intérieur brut pour l’économie nationale.  

La Côte d’Ivoire élabore sa stratégie numérique et de cybersécurité 2021-2025

La Côte d’Ivoire qui envisage d’être un hub digital régional, élabore sa stratégie numérique, de cybersécurité et celle de l’innovation pour la période 2021-2025.

Pour ce faire, le ministère de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, a organisé les 10 et 11 novembre 2021, à Abidjan, un atelier de « validation de la stratégie numérique, la stratégie de cybersécurité et la stratégie d’innovation pour 2021-2025 ». 

Le diagnostic établi par les analyses effectuées a permis de conclure, entre autres, qu’à la fin de l’année 2020, la situation générale de l’économie numérique en Côte d’Ivoire est encourageante avec une forte croissance du secteur dans les années 2000. 

La directrice générale de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation,  Mme Namahoua Bamba Touré, a fait savoir que soucieux de créer un cadre inclusif et consensuel autour de ces initiatives majeures, l’Etat a mis en place une plateforme de concertation.

Cette plateforme devrait permettre de recueillir les contributions de toutes les parties prenantes en vue de la finalisation des trois projets, à savoir le document d’orientation de la stratégie numérique; celui de la stratégie d’innovation et le projet de stratégie de cybersécurité 2021-2025.

Cet atelier intervient après celui du 22 octobre dernier au cours duquel le ministre Roger Félix Adom a présenté lui-même la vision du ministère de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation pour « accélérer la transformation digitale de la Côte d’Ivoire ».

Dès sa prise de fonction en avril, M. Roger Félix Adom s’est fixé comme priorité l’élaboration d’une stratégie afin de booster le potentiel du pays à atteindre la maturité numérique et soutenir les ambitions du gouvernement en matière de transformation digitale et structurelle de l’économie.

Les États-Unis font don de 1 173 510 doses de Pfizer à la Côte d’Ivoire

Les États-Unis ont fait don de 1 173 510 doses supplémentaires du vaccin Pfizer à la Côte d’Ivoire par le biais de l’initiative Covax, rapporte l’Ambassade américaine à Abidjan dans une note.

Selon cette note, les doses sont arrivées en deux lots, l’un le 8 novembre et l’autre le 10 novembre. « Ce don a été fait par les États-Unis en toute sécurité, équitablement et sans conditions, dans le seul but de sauver des vies », souligne la note. 

Ce don porte ainsi à 2 727 270 le nombre total de doses du vaccin Pfizer que les États-Unis ont donné à la Côte d’Ivoire depuis août 2021.

« Les dons des États-Unis, portant à plus de 2 7 millions de vaccins Pfizer à la Côte d’Ivoire, représentent le ferme soutien américain aux efforts ivoiriens pour atténuer les effets néfastes de la pandémie sur la santé et l’économie », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell. 

« Toute personne éligible est encouragée à se protéger et à protéger ses proches en se faisant vacciner », a ajouté le diplomate américain.

Pour lui, « des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à faire don de 1,1 milliard de doses de vaccins contre la Covid-19 dans le monde ».  A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 234 millions de doses de vaccins à plus de 100 pays.

 «Les États-Unis sont déterminés à apporter la même urgence aux efforts de vaccination internationaux, que celle dont nous avons fait preuve chez nous.  Nous partageons ces vaccins afin de sauver des vies et de montrer la voie au monde pour mettre fin à cette pandémie», avait dit le président des Etats-Unis Joe Biden, cité dans cette note.

« Les États-Unis se réjouissent de poursuivre leur collaboration avec le gouvernement de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le COVID-19, le VIH/SIDA, l’Ebola et d’autres menaces sanitaires mondiales », conclut l’Ambassade dans sa note d’information.

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

Mathieu Mandeng, nouveau PCA de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

M. Mathieu Mandeng, un banquier et financier chevronné, nanti de plus de deux décennies d’expériences, est le nouveau Président du Conseil d’Administration (PCA) de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire.

Déjà directeur général de Standard Chartered Bank Mauritius Ltd, PCA de quatre fonds de Standard Chartered Bank investissant en Inde, en Chine, au Nigeria, au Botswana, à Hong Kong et à l’Ile Maurice ainsi qu’administrateur non exécutif de Standard Chartered Bank Cameroun, sa nomination témoigne du charisme de l’homme et de son parcours de travailleur acharné.

Aujourd’hui, M. Mathieu Mandeng se voit confier la responsabilité du Conseil d’administration dont il était aussi membre, une marque de confiance et de reconnaissance pour la qualité de son leadership.

Homme de vision, d’excellence, M. Mandeng est un esprit brillant connu pour son pragmatisme, son sens élevé de collaboration et jouit d’un historique de performances commerciales record au sein des entités dont il a eu les rênes. 

Il est apprécié pour sa capacité à imaginer avec ses équipes des solutions utiles et innovantes, et à hisser ses entreprises au rang des meilleurs de leur écosystème.

Cet énième défi est pour lui, l’occasion d’accompagner la nouvelle équipe dirigeante avec à sa tête John Mokom dans la vision stratégique de la banque, à savoir une banque digitale et innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

Avant son expérience bancaire, M. Mandeng a travaillé pendant 10 ans dans l’industrie minière et métallurgique en France à divers postes, notamment dans le contrôle financier, la gestion de trésorerie, la finance d’entreprise, la formation et le conseil.

Prix Dan Moussa et Samba Koné : un jury de 6 membres pour départager 26 candidats

Un jury composé de six membres est chargé de départager les vingt-six candidats en lice pour l’édition 2021 du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, et du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique.

« Cette année nous avons reçu au total 37 candidatures émanant de personnes physiques et morales. Ce qui dénote de l’engouement autour de ces Prix », se félicite dans une note transmise jeudi à APA, Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) qui organise ces Prix.

« A l’issue des travaux de la commission permanente du jury, 26 candidatures ont été retenues dans les deux catégories confondues », poursuit M. Sermé, précisant que « pour le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa, ce sont les productions qui sont évaluées et non les supports dans lesquels elles ont été publiées ou diffusées, tandis que pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises de presse numérique qui sont évaluées ».

Le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa est une compétition ouverte à tous les journalistes web des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont les productions ont été diffusées ou publiées en ligne, indépendamment des autres supports traditionnels (radio, télévision et presse imprimée).

Ce Prix vise à récompenser l’auteur d’un article de presse en ligne, d’une web production télé ou d’une web production radio faisant la promotion de la paix, de la cohésion sociale et de l’intégration dans l’espace CEDEAO.

Les nominés de la cinquième  édition du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, au nombre de quinze sont : 

Serge Alain Koffi (alerte-info.net, Côte d’Ivoire), Otré Aristide (lebanco.net, Côte d’Ivoire), Bernadette Ayibe (savoirnews.net, Togo), Guéhi Christian Hervé (revelationN1.com, Côte d’Ivoire), Deh Ange Sossie (lereveil.net, Côte d’Ivoire), Narcisse Agan (Alwihdainfo.com, Côte d’Ivoire), Ouattara Aly (aBamako.com, Mali), Assagba Charle (nordsud.info, Côte d’Ivoire), Fofana Zoumanan (woroba-ci.net, Côte d’Ivoire), Madjessou Magloire (creodchristi.com, Côte d’Ivoire), Fréderic Goré Bi (rti.info, Côte d’Ivoire), Ambroise Memede (savoirnews.net, Togo), Koné Inza (aip.ci, Côte d’Ivoire), Koko Kouadio (Tv Toumodi, Côte d’Ivoire) et David Gbedia (Opéra News, Côte d’Ivoire).

Ils seront jugés par un jury présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Elle est assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au  département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Pour la troisième édition du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, onze entreprises sont nominées. Ce sont: Ovation /www.7culture.ci,      Credochristi.com SARLU/www.credochristi.com, Innov Impact Group/www.voiedefemme.net,  ivoirehandicap.net /www.ivoirehandicaptv.net, Alerte infos SARL/ www.alerte-info.net, Eclosion Communication Consulting /www.ladiplomatique.com, Build Groupe Sarl/ www.afriquesur7.com, Sika Times Sarl /www.sikafinance.com, Weblogy offshore/www.abidjan.net, Emergence Edition/ www.destinationci.net et Chanodi/ www.mehielinfo.net. 

Ces entreprises en compétition seront départagées par un jury présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) sont également membres de ce jury.

Le Prix national Samba Koné est un concours ouvert à toute entreprise de presse en ligne installée en Côte d’Ivoire, de droit ivoirien et ayant pour contenu principal l’actualité ivoirienne.

« Le Prix de la meilleure entreprise de presse numérique vise à encourager les promoteurs des organes de presse numérique à se structurer et à s’organiser conformément à la réglementation ivoirienne en vigueur, mais également à se réinventer avec des modèles économiques viables pour assurer leur pérennité », explique le président du REPPRELCI.

« Pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises qui sont évaluées », conclut Lassina Sermé.

Cette édition aura lieu le vendredi 26 novembre 2021 à Abidjan, au cours d’un dîner gala à l’Espace Latrille Events d’Abidjan-Cocody. Les prix et les lots seront remis le même jour aux lauréats, juste après le dévoilement de leurs noms par le Jury.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, de structurer et de promouvoir une presse numérique professionnelle en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

La Côte d’Ivoire veut lever les « résistances » dans la digitalisation des services publics

La Côte d’Ivoire, qui s’attelle à accélérer la digitalisation de son administration publique, veut lever les « résistances multiformes » dans le processus de digitalisation des services publics.

« Grâce à une meilleure digitalisation de ses processus, l’administration publique pourra fournir à ses usagers un service réellement efficace », a dit mercredi Mme Kaba Nasséré, directeur de Cabinet, représentant Mme Anne Désirée Ouloto, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, lors d’un panel sur la transformation digitale du service public.   

Mme Kaba Nasséré a déclaré « que le défi de la digitalisation des activités des services reste grande, en raison des résistances multiformes et se heurte à notre volonté », lors de ce panel organisé par MTN Côte d’Ivoire, à travers sa direction MTN Business.

Elle a souligné « l’immaturité numérique des services et le dépaysement de la grande majorité des usagers face aux interfaces digitaux », tout en relevant que la révolution numérique impose d’actionner les leviers pour une digitalisation des offres des services publics. 

Le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, M. Djibril Ouattara, a fait remarquer que pour numériser les process dans un écosystème, « il faut bien réfléchir à sa stratégie de transformation digitale », donc concevoir une stratégie.  

Selon lui, « la transformation digitale constitue inévitablement une opportunité pour moderniser nos administrations locales et l’occasion de repenser leur fonctionnement et relation avec les populations ». 

De son côté, M. Marc Wabi, directeur de Deloitte, a estimé que la digitalisation doit permettre d’accélérer la démarche administrative, simplifier les procédures et favoriser un « coût acceptable » pour les usagers du service public.   

Avec l’utilisation de l’outil informatique, pour les concours administratifs 2021, tous les candidats ont eu un accès au test, à en croire Mme Kaba, insinuant que cela a permis la proclamation des résultats de la première session en 23 jours contre trois à cinq mois auparavant.   

« L’administration publique se doit sans délai de se réformer et elle ne peut raisonnablement éviter la nécessité de sa digitalisation », a-t-elle soutenu, ajoutant qu' »il faut un engagement volontariste, une démarche cohérente pour construire l’offre de service et anticiper les besoins des usagers ».  

Elle a insisté sur la formation des agents et des managers pour traduire cette transformation digitale de manière fonctionnelle, ainsi que la garantie de la transparence et la sécurité dans le traitement des données pour assurer la confiance numérique. 

Les panélistes ont tous admis qu’il est important d’avoir une stratégie bien définie avant de se lancer dans un processus de la transformation digitale des services publics, ensuite placer le citoyen au coeur de toute cette démarche, car cela permet de lui faciliter la vie. 

La transformation digitale est vertueuse, car profitable aux citoyens et aux agents des services publics. La transformation digitale dans le service public permet par ailleurs d’accroître l’efficacité des process, mais aussi de réduire la pénibilité du travail. 

Toutefois, il faut s’assurer des compétences au niveau du service public et instaurer cette culture du changement, ont relevé les panélistes, pour qui cela peut se faire au travers de la mobilisation des acteurs du secteur privé, une synergie essentielle pour impulser un nouveau paradigme.  

L’événement a été organisé en  collaboration avec le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, et le ministère de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation. 

École ivoirienne: 12 filles lauréates des Awards de l’excellence Nelson Mandela

Les douze meilleures jeunes filles reçues aux examens scolaires du BAC, BEPC et du CEPE de l’enseignement général et technique d’Abidjan, d’Adiaké, de Divo et de Bouaké, ont été récompensées mercredi à Abidjan, à l’occasion de la 1ere édition des Awards de l’excellence Nelson Mandela.

Cette distinction intitulée « Nelson Mandela Awards for girls » et instituée par la Fondation MTN Côte d’Ivoire  a pour but de célébrer et récompenser les meilleures filles reçues aux différents examens scolaires nationaux, notamment des examens du BAC, du BEPC, du CEPE de l’enseignement général et technique.

M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN, a déclaré que dans le cadre du projet STEM Girlz, porté par son entreprise, la Fondation investit dans la formation et la sensibilisation des jeunes filles, particulièrement en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques. 

Cela, dira-t-il, vise à faire de ces jeunes filles, des leaders de demain et des leviers du développement économique de la Côte d’Ivoire. A ce jour, plus de 250 filles des classes de 6e aux classes de 1ere, ont été initiées au coding, à l’informatique et à la robotique. 

« MTN Côte d’Ivoire souhaite désormais faire de cette initiative un rendez-vous incontournable » afin de relever le défi d’une éducation de qualité, a fait savoir M. Djibril Ouattara, rappelant que Mandela s’est consacré la fin de sa carrière politique à l’éducation.  

Présent à cette célébration des lauréates de la 1ere édition de « Nelson Mandela Awards for girls », l’ambassadeur de l’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire, Zolani Mtshotshisa, a félicité les lauréates, mises ce jour sur les rampes de l’excellence. 

M. Bema Traoré, le représentant du ministre de la Formation professionnelle et de l’apprentissage, a prodigué des conseils à ces jeunes filles, leur disant qu’elles sont considérées comme des modèles et devraient de ce fait garder ce cap. 

Il a ensuite appelé la Fondation à initier un prix pour les jeunes filles issues de l’enseignement professionnelle afin de les encourager. Pour lui, cette reconnaissance permettrait de mettre en lumière les jeunes filles formées aux métiers. 

Ce sont 14 millions de Fcfa octroyés par la Fondation MTN Côte d’Ivoire pour honorer ces jeunes filles. Chaque lauréate a bénéficié d’un bon d’achat d’une valeur de 300.000 Fcfa à 900.000 Fcfa ainsi qu’une Wifi et d’une connexion internet gratuite de 12 mois.