Russie : le Kremlin dément toute implication dans la mort de Prigojine

Soupçonné de culpabilité dans le crash qui a provoqué la mort du patron de Wagner, le Kremlin a affirmé hier vendredi ne rien à voir avec ce crash. Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, a qualifié de mensonge absolu les insinuations de dirigeants occidentaux selon lesquelles le Kremlin aurait orchestré le crash de l’avion qui transportait Evgueni Prigogine.

Dans une déclaration devant la presse, le président du Bélarus Alexandre Loukachenko, a affirmé ne pas pouvoir imaginer Vladimir Poutine donnant l’ordre d’assassiner le patron de Wagner.

Toutefois, le Kremlin n’a pas perdu de temps. Dans un décret présidentiel en date d’hier vendredi, la Russie exige aux milliers de paramilitaires de Wagner de prêter serment comme le font les soldats de l’armée régulière, de jurer fidélité et loyauté à la Russie, de suivre strictement les ordres des commandants et des supérieurs et de respecter de manière sacrée la Constitution russe. Après la mutinerie avortée de juin, Vladimir Poutine avait déjà proposé aux membres de Wagner non impliqués des contrats avec le ministère de la Défense russe.

De l’autre côté, les enquêteurs ont, annoncé avoir récupéré dix corps des victimes sur les lieux du crash ainsi que les enregistreurs de vol. Ils ont également indiqué que des analyses génétiques moléculaires étaient en cours pour établir leur identité.

Des habitants de Saint-Pétersbourg, base du groupe paramilitaire, ont défilé pour déposer des fleurs sur un mémorial en hommage à Evguéni Prigogine.

Hommage aux joueurs de Chapecoense un an après le drame

Un an après l’effroi du crash qui a décimé le club brésilien de Chapecoense, de nombreuses personnes ont rendu hommage aux victimes.

Le 28 novembre 2016, le monde du football était endeuillé. Chapecoense, modeste équipe de première division brésilienne s’envolait vers la Colombie pour disputer la finale de la Copa Sudamericana. La première de leur histoire. Un rêve vite brisé par le crash de leur avion. 71 personnes périrent dans ce drame, dont 19 des 22 joueurs qui composaient l’équipe première de Chapecoense.  Un an plus tard, le monde se souvient, et un hommage a été rendu aux victimes.  Hier soir, en Colombie, où l’avion s’est écrasé, une commémoration a ressemblé de nombreux Colombiens, venus saluer la mémoire des défunts. Une messe a été célébrée sur la montagne où s’est crashé l’avion, désormais connue sous le nom de Mont Chapecoense. Le club colombien de l’Atletico de National, que Chapecoense allait rencontrer en finale a activement participé à cette cérémonie. Déjà, en janvier 2017, deux mois après le drame, à la demande du club colombien, le trophée de la Copa Sudamericana est remis au club brésilien. « La gloire était proche, la tragédie à éteint ce rêve, nous ne vous oublieront jamais » a déclaré très ému Andrés Botero, le président de l’Atletico National. Le club brésilien, pour sa part n’a pas souhaité faire de cérémonie, mais à tout même ouvert les portes du stade et aménagé un espace pour la prière.

Quid des rescapés

Trois joueurs de l’équipe première ont survécu au crash. Le gardien Jackson Follman, et les défenseurs Alan Ruschel et Helio Neto.  Follman amputé d’une jambe, est devenu ambassadeur pour le club. « Je mène une vie normale, je travaille toujours dans le club, et je ne prends plus aucun médicament ni ne vois aucun médecin. Dès que je dois reprendre l’avion, je fais une prière, j’ai peur, c’est normal » s’est-il confié au journal français, Le Parisien. Le défenseur, Neto, dernier à avoir été secouru le jour de l’accident, s’entraine actuellement, et espère retrouver la compétition en 2018. Contre toute attente, le latéral Alan Ruschel à lui déjà refouler les pelouses. Un miracle, qui s’est magnifié dans le Camp Nou. Le 7 août 2017, dans un match contre le F.C. Barcelone, les stars n’étaient pas les Messi, Suarez ou autre Iniesta, mais plutôt Ruschel et le gardien, qui, en dépit qu’il n’ait pas joué, garde un souvenir impérissable de cette journée.  « J’ai rencontré Lionel Messi : ça a été une grande émotion. On a beaucoup discuté, mais pas de l’accident, uniquement du football ».

Un vol Airbus d’EgyptAir se crash en mer méditerranée

Le vol MS804 de la compagnie aérienne EgyptAir, en provenance de Paris et à destination du Caire, qui avait disparu dans la nuit de mercredi à Jeudi, s’est crashé en mer méditérranée. La piste terroriste n’est pas exclue.

L’airbus A320 avait décollé mercredi à 23 h 09 de Paris-Charles-de-Gaulle avec 56 passagers à bord donc 7 membres d’équipage et 3 agents de sécurité. Les passagers comptaient 15 Français, 30 Egyptiens, 1 Britannique, 1 Belge, 2 Irakiens, 1 Koweïtien, 1 Saoudien, 1 Soudanais, 1 Tchadien, 1 Portugais, 1 Algérien et 1 Canadien. Le vol MS804 était censé attérir à 2:55 h GMT à l’aéroport international du Caire. L’avion a disparu des radars à une quinzaine de kilomètres à l’intérieur de l’espace aérien égyptien à 0:45 h GMT, alors qu’il volait à 11.280 mètres d’altitude. L’appareil a «effectué un virage de 90 degrés à gauche puis de 360 degrés à droite en tombant de 37 000 à 15 000 pieds» avant de disparaître des radars, a indiqué le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos. Ihab Raslan, le porte-parole de la compagnie EgyptAir a annoncé que les pilotes n’ont envoyé aucun signal de détresse et non rapporté aucun problème particulier avant que l’avion ne disparaisse. Les autorités égyptiennes ont déclaré que l’avion ne transportait aucun matériel dangereux. Les deux pilotes étaient expérimentés. L’Airbus A-320 MS804, a été mis en service en juillet 2003. Des équipes de recherches et de secours sont à pied d’oeuvre. L’armée égyptienne a déployé des avions de reconnaissance et des bateaux avec l’appui de la Grèce. L’Airbus A-320 d’Egyptair s’est abîmé à environ 280 km au large de l’île de Karpathos en Grèce, située entre Rhodes et la Crète.

Accident ou attentat ?

Les autorités russes, par la voix de son représentant des transports aériens, ont annoncé qu’elles analyseront toutes les données des conditions du crash de l’avion d’Egyptair pour déterminer si l’hypothèse d’une attaque terroriste est valide. Le ministre égyptien de l’aviation civile a déclaré que l’avion aurait disparu plus probablement à cause d’une attaque terroriste qu’à cause d’une défaillance technique. La thèse de l’attaque terroriste n’a pas encore été confirmée ni revendiquée et reste encore à déterminer ce jeudi. Les services du renseignement américains coopèrent avec les autorités françaises et égyptiennes à propos du crash du MS804. 3 enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’Analyses (BEA) et un conseiller technique d’Airbus devraient se rendre au Caire pour des investigations approfondies. En début de soirée, le gouvernement égyptien, ainsi que la compagnie Egyptair, ont confirmé que les débris flottants retrouvés plus tôt dans la journée par un bateau de recherches grec pourraient bien appartenir au vol MS804. Selon le ministère de l’aviation civile grec, des gilets de sauvetage ont aussi été repêchés.

Cet évènement tragique survient au lendemain de la visite du secrétaire d’État américain John Kerry arrivé mercredi en Égypte pour s’entretenir avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, sur des questions régionales et internationales. Plus d’information à suivre.

Crash Air Algérie: l’erreur humaine confirmée

selon le rapport des enquêteurs français du Bureau d’enquêtes et analyses (BEA), la cause principale de l’accident réside dans la non-activation par les pilotes du système d’antigivre des moteurs, ce qui a pu provoquer le décrochage de l’avion. C’est l’hypothèse qui avait été précedemment avancée dans le premier rapport qui avait été rendu public par le BEA en avril 2015. Le vol Ouagadougou-Alger, un McDonnell Douglas MD 83 exploité par la compagnie Swiftair et affrété par Air Algérie, s’était écrasé dans le nord du Mali dans la région de Gossi, le 24 juillet 2014 avec 116 personnes à  son bord. Il n y a eu aucun survivant. Le rapport final publié en premier lieu ce vendredi 22 avril au matin par le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement est désormais à  la disposition des familles dont l’avocat avait, il y a un an, avait qualifié d’ « accablants » les dysfonctionnements révélés par l’enquête judiciaire sur l’accident. Le BEA a apporté son assistance technique à  la commission d’enquête sur les accidents et incidents d’aviation civile malienne.

Crash d’Air Algérie : Bakary Diallo enfin inhumé

Il était jeune et talentueux. Il était réalisateur et devait partir au Brésil pour assister à  une manifestation culturelle. Le sort en a décidé autrement pour Bakary Diallo, seul malien à  bord du vol d’Air Algérie, qui s’est écrasé aux environs de Gossi, le 24 juillet dernier. Depuis ce triste évènement, les corps des victimes du crash n’avaient pu être retournés à  leurs familles en raison de l’enquête judiciaire en cours. C’est le 20 novembre dernier que l’identification des victimes s’est achevée, sur un total de 116 personnes à  bord. C’est ce travail qui, même si les causes réelles du crash demeurent floues, a permis de restituer enfin le reste des corps aux familles des victimes. Les restes de Bakary Diallo sont arrivés dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 décembre à  Bamako, avant d’être acheminés vers Kati, lieu de résidence de la famille Diallo. Vendredi, Bakary Diallo a été inhumé au cimetière de Kati en présence de sa épouse Mariam et de plusieurs personnalités du monde des arts et de la culture du Mali. Talentueux, Bakary Diallo avait quelques films et documentaires à  son actif, dont « Dunkanba », sélectionné au dernier FESPACO. Sorti du moule du Conservatoire des Arts et Méties Balla Fasséké Kouyaté, il faisait la fierté de ses professeurs, qui très vite, ont vu en lui, un talent prometteur. Bakary Diallo fait partie de ses étoiles filantes, dont le talent immense, le fera regretter à  beaucoup. Le Mali a perdu dans ce crash un ambassadeur de sa culture. Dors en paix Bakary !

Crash d’Air Algérie : le flou demeure après le rapport d’enquête

Le Mc Donnell Douglas DC-9-83 (MD83) immatriculé EC-LTV exploité par la compagnie switftair au compte d’Air Algérie et qui devait relier Ouagadougou à  Alger s’est écrasé au Mali, le 24 juillet dernier. Ce 20 septembre, la Commission d’enquête technique a dévoilé ses premières conclusions au public, lors d’une conférence de presse au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) en présence du Ministre des Transports du Mali, Mr Hachim Koumaré, du Ministre de la justice, Mohamed Ali Bathily, de Gilles Huberson, l’ambassadeur de France au Mali. Sans oublier les membres de l’association des parents des victimes du crash d’Air Algérie, représenté par Mr Halidou Ouédraogo. Il y avait également Mariam Koné, la veuve du seul malien, à  bord de cet avion. Un rapport très technique ! A l’issue de la communication du rapport, de nombreux éléments techniques ressortent sur les paramètres du vol AH5017, la route de l’avion, les derniers éléments de vol et contacts avec la tour de contrôle. On sait qu’aux environs d’1h45, l’auto-manette et le pilotage automatique ont été désactivés. Un Acte humain ? Ou une conséquence technique de l’avion du à  certaines conditions comme la perte soudaine d’altitude ou les conditions météorologiques ? A ce stade, précise Mr Boudaye, l’expert français qui a participé à  l’enquête, ce que l’on tire des enregistreurs de voix, permettent de dire qu’il n’y avait pas de turbulence significative pouvant causer le crash, étant donné que l’avion avait dévié. C’’était plutôt une situation météorologique normale. Toujours selon la commission d’enquête technique, l’avion à  été construit en 1996 et été révisé avant le décollage du 24 juillet. Le dernier contact avec l’avion était à  1heure 44, au moment o๠la vitesse de l’avion était en baisse : « A 1 heure 45, l’automatique est déconnecté, C’’est-à -dire qu’on vient de succéder à  un mi-chromatisme, je ne sais pas si C’’est lié à  l’automatique de la fuséologie de l’avion ou à  un acte volontaire ou involontaire de l’équipage…», précise Mr Boudaye. Sur les enregistreurs de voix, il y a bien un message identifié, mais difficile à  dater, des voix qui se superposent. Mais rien n’indique l’incendie d’un moteur ou une explosion éventuelle de l’appareil, même si des témoins affirment avoir vu une grande lumière dans le ciel. En outre, si la trajectoire a emmené l’appareil a survolé trois pays, il a, après perte de contact, plongé en chute verticale. Il est 1h46 lorsque l’avion est incliné de 10° à  gauche, note la commission technique. Quant au site de l’accident, il a été localisé au Sud du Mali dans une zone assez plate et proche des frontières du Burkina et du Niger. Avec un point d’impact d’environ qui a crée un cratère d’environ 1m de profondeur. Ces données techniques révélées ne sont que le début d’une longue enquête, et le scénario du crash du vol d’Air Algérie reste toujours imprécis. Aucun élément ne permet de confirmer la piste terroriste. « l’avion est tombé entier », souligne encore Mr Cissé de la commission technique. Il faudra attendre encore pour avoir plus d’éléments. l’insatisfation des parents des victimes ! Pour M. Halidou Ouédraogo, président de l’association des parents des victimes du crash, l’état malien, burkinabé et les enquêteurs ont effectué un travail minutieux, mais il regrette que rien n’ait été dit les victimes : « Nous savons qu’une partie des restes des passagers du vol d’Air Algérie est à  Gao et l’autre à  Paris pour des analyses. Et sur le lieu du crash, on a presque rien trouvé, comme si l’avion s’était volatilisé. Il est vrai que nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous aimerions plus de précisions sur cet aspect ». D’autres ont exprimé leur insatisfaction sur ce premier rapport : « Rien n’est clair pour le moment, je pensais qu’aujourd’hui, on allait plus parler des victimes mais hélas, on n’a parlé que de l’avion. Franchement je ne suis pas satisfaite. J’aurais voulu savoir o๠se trouvent les corps ? Celui de mon mari.», a exprimé, Mariam Koné, la veuve de Bakary Traoré. « J’ai perdu ma fille dans l’accident, elle s’appelait Wada Ouédraogo, elle était étudiante en Droit et elle avait 27 ans, je voudrais savoir si ma fille est restée dans l’avion, s’il y a des restes des corps parce qu’on a besoin de faire notre deuil. J’espère que dans l’avenir, on pourra nous donner des réponses », a témoigné cette mère émue. Face à  toutes ces interrogations, la commission technique a renvoyé les parents des victimes à  la Commission d’enquête judiciaire. « Oui il y a des restes, et nous sommes entrain de les identifier », a résumé Cissé. De son côté, le ministre de la justice Mohamed Ali Bathily, a insisté sur le fait que tout ce qui pourra être rendu aux familles le sera. Une partie des restes des corps a été envoyée en analyse. Pour identification. Une procédure capitale, selon le ministre : « On ne peut remettre de restes à  la famille que si l’on est sûr qu’il s’agit bien de la personne ». Malgré ce rapport très détaillé et technique, il reste toujours la question de la responsabilité finale du drame ? Et bien sûr des restes des corps des victimes, cruciales aux familles pour faire leur deuil.

Crash du AH5017: c’était l’orage

Il devait arriver à  Alger dans la matinée du 24 juillet. Mais au-dessus du Mali, à  quelques kilomètres de Gossi, il disparait des radars et n’y réapparaitra plus. Le vol AH5017 de Air Algérie, affrété par la compagnie espagnole Swiftair s’est écrasé avec ses 116 passagers. Depuis une semaine, après la vive émotion suscité par ce drame, les questions restent nombreuses, et en l’occurrence sur les raisons de ce crash. Les boites noires de l’appareil ont été retrouvées et rapatriées en France pour examen les images satellites et radars sont scrutées par les experts pour trouver des réponses. Ce que disent les radars Et C’’est justement des images radars que viennent les premiers indices. Fournies par les autorités aériennes burkinabés, elles permettent de voir l’avion quitter l’aéroport de Ouagadougou et mettre le cap sur Alger. Peu de temps après son décollage, il change de cap et perd de l’altitude. l’avion s’est retrouvé pris dans l’orage après avoir commencé à  le contourner. Le chef d’état-major de l’armée de l’air burkinabé est formel, l’avion n’a pas atteint le point o๠l’équipage devrait faire le compte rendu de la progression du vol alors que l’équipage avait annoncé qu’il était à  ce point appelé « EPEPO ». Il a commencé à  contourner le phénomène orageux, avant de rebrousser chemin pour reprendre son itinéraire initial. « C’’est à  ce moment-là  qu’il se retrouve en plein orage » selon les images commentées par le général Gilbert Diendéré, coordonnateur de la cellule de crise au Burkina Faso. « Le pilote a peut-être pensé qu’il l’avait complètement évité et a voulu revenir sur la droite afin de reprendre son itinéraire initial. Et C’’est en faisant cette manœuvre, à  ce niveau, que l’accident est arrivé », a-t-il expliqué. « Le dernier contact a eu lieu à  1h47. Le témoin nous a donné une heure approximative de 1h50, c’est-à -dire qu’il a chuté de 10 000 mètres d’altitude à  zéro, en trois minutes à  peu près, ce qui est vraiment très vertigineux, compte tenu de la masse de l’appareil », a ajouté le général Gilbert Diendéré. Sur les images, on voit l’appareil perdre de l’altitude. Il passe du palier 310 – correspondant à  10 000 mètres – se retrouve en quelques secondes à  7 500 mètres et le contact est perdu avec le contrôle aérien. Voici donc écartée la thèse de l’attentat terroriste. Les services secrets français et Hezbollah à  bord ? Néanmoins, il faudra faire toute la lumière sur les conditions de cet accident. Car de nombreuses questions demeurent. Pourquoi alors que de nombreux vols sur la région avaient été annulés les jours précédents, la compagnie Air Algérie a maintenu son vol ? Pourquoi le pilote a-t-il décidé de reprendre s route initiale alors qu’il en avait été dévié à  cause du risque ? l’analyse des deux boites noires dont l’une contient l’enregistrement des conversations du personnel de bord pourra peut-être éclairer les lanternes. En attendant, plusieurs enquêtes ont été ouvertes, en France, au Mali et en Algérie. Les éléments fournis par les images radars ont été reversés dans le dossier de l’enquête préliminaire qui avait été ouverte après le crash du vol Air Algérie dans le nord du Mali jeudi dernier. Les familles des victimes sont dans l’attente des conclusions pour faire leur deuil. Car, il est fort probable qu’aucune dépouille ne pourra être récupéré, tant l’avion a été endommagé. Comprendre ce qui s’est passé sera une consolation, quoique bien maigre, à  leur peine. Les enquêteurs sont sur le terrain mais dans la presse, les rumeurs vont bon train sur ce qui a pu se passé cette fameuse nuit du 23 au 24 juillet 2014. Les adeptes du complot y vont chacun de leur hypothèse. De la bombe humaine, au détournement de l’avion dans le genre du 11 septembre aux Etats Unis, toutes les théories sont avancées et posées comme fort probables voire véridiques. Il y a quelques jours, une information a fait le tour des réseaux sociaux et a même été reprise par certains médias. A bord de l’avion, il y avait 33 militaires français, appartenant aux services de renseignements français… et un haut dignitaire du Hezbollah « qui se faisait passer pour un homme d’affaires ». De quoi alimenter la théorie de l’attentat, bien de gens auraient eu intérêt à  toucher ainsi ou la France, ou le mouvement libanais. l’ « information » est parue pour la première fois le 26 juillet, soit deux jours après l’accident, sur le site du quotidien algérien Echorouk, citant des sources anonymes. Aucune réaction des autorités françaises, face à  « cette rumeur, afin de ne pas l’alimenter». Aucun média français n’a non plus relayé le « scoop ». La piste accidentelle est celle que retiennent les enquêteurs. Sauf nouvelle information majeure, vérifiable cette fois-ci, ce sera donc vers la météo qu’il faudra regarder pour expliquer ce drame. Reste à  comprendre pourquoi, cette nuit-là , il a été décidé de faire partir ce vol, malgré le danger…

Crash aérien : l’AH5017 retrouvé

Parti de Ouagadougou la capitale burkinabé en direction d’Alger, le vol AH5017 n’arrivera jamais à  destination. Depuis ce jeudi 24 juillet, à  1h47 du matin, les autorités aéroportuaires sont sans nouvelles de l’appareil qui transportait 116 personnes dont 6 membres d’équipage. Selon les services techniques nigériens qui assuraient le suivi de ce vol dans le cadre des mandats de l’ASECNA, l’appareil a effectué un « contournement de sa trajectoire initiale en raison de conditions météorologiques difficiles ». Depuis deux jours, une tempête de sable frappe en effet Kidal et ses environs, réduisant considérablement la visibilité au sol et dans les airs. Cellule de crise à  Bamako Dès l’annonce de la nouvelle de la disparition de l’appareil, les départements ministériels et les services techniques concernés se sont mis à  la tâche pour collecter le maximum d’informations et tenter de le retrouver. En fin de journée, une réunion de la cellule de crise s’est ainsi tenue dans les locaux du ministère de l’à‰quipement, des Transports et du Désenclavement. Y participaient les ministres de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, porte-parole du gouvernement, celui de l’à‰conomie numérique, de l’Information et de la Communication, le chef de cabinet du Premier Ministre, le chef d’état-major de l’armée de l’air et des représentants des ministères de la Défense, des Affaires à‰trangères de l’Aviation Civile, de l’Asecna et de Mali-Météo. Au terme de leur réunion, une information essentielle a été communiquée à  la presse: l’avion n’a pas encore été retrouvé. Le ministre des transports, Mamadou Hachim Koumaré a assuré que tout était mis en œuvre pour que des informations précises soient données. « Pour l’instant, il y a des signes, mais on voudrait être sûr » a-t-il déclaré avant de préciser qu' »on en saura plus dans les heures à  venir ». Rapide évolution de la situation, l’épave est retrouvée Sur le terrain des recherches, les Forces armées maliennes bénéficient de l’appui des armées française et algérienne, de la MINUSMA, et du Burkina Faso. L’Espagne a également demandé à  participer aux recherches. L’avion disparu appartenant à  la compagnie espagnole Swiftair, était loué par Air Algérie. Les choses évoluent vite puisque qu’au journal du soir sur la chaà®ne nationale, le ministre Koumaré annonçait que l’avion est retrouvé au sud de Gao. Des 116 personnes à  bord, aucune nouvelle pour le moment, mais il paraà®t peu probable de retrouver des survivants. Que s’est-il passé ce jeudi matin au-dessus des Iforas? C’est la question du jour… Selon des habitants de la ville d’Aguelhok, cités par plusieurs médias, un grand bruit a été entendu au niveau de la chaà®ne de montagnes dans la nuit de mercredi à  jeudi, quelques heures avant qu’Air Algérie ne communique officiellement sur la disparition de l’avion. Plusieurs versions ont été entendues tout au long de la journée. Des sources burkinabé situaient ainsi le crash au niveau de la ville de Gao. Sur RFI, l’information est confirmée avec une précision de taille, l’épave « se trouve au sud de Gossi », non loin de la frontière burkinabé. Quant aux causes de cette tragédie, « aucune hypothèse n’est exclue » a déclaré le président malien. Tristesse et compassion Ibrahim Boubacar Keita s’est entretenu, d’après un communiqué du gouvernement, avec plusieurs de ses homologues, les assurant de l’entière disponibilité du Mali à  coopérer pour que la lumière soit faite sur ce drame. Le président malien se rendra ce vendredi sur le lieu du crash, pour « démontrer l’implication des autorités dans la gestion de cette triste affaire »,a annoncé le ministre de l’à‰quipement, des Transports et du Désenclavement. Il sera accompagné par plusieurs ministres et les membres de la cellule de crise. Est également attendue sur le terrain la ministre française en charge des Français de l’étranger, Fleur Pellerin. Il faut rappeler que 51 français font partie des victimes (liste officielle jointe), au nombre desquelles un Malien, dénommé Bakary Diallo, journaliste réalisateur. Deux numéros sont à  la disposition du public pour toute information: Orange: 94 42 42 75 Malitel: 95 06 53 55

Crash à Lagos: la recherche des corps des victimes se poursuit

Les 153 personnes à  bord de l’appareil ont été tuées, dont une passagère française, mais les autorités nigérianes craignaient un grand nombre de victimes au sol car le Boeing MD83 de la compagnie Dana Air s’est écrasé sur une zone d’habitations, près de l’aéroport international de la plus grande ville du pays. « La crainte est que, l’accident ayant eu lieu dans un quartier résidentiel, il puisse y avoir beaucoup de morts », a souligné Yushau Shuaib, un porte-parole de l’Agence de gestion de l’urgence. Les secouristes étaient aidés de chiens renifleurs et d’une grande grue prêtée par une entreprise de contruction pour aider notamment à  dégager la queue de l’avion. De la fumée continuait à  s’échapper du site et les secours se protégeaient à  l’aide de masques. Le président Goodluck Jonathan a passé 20 minutes sur les lieux de l’accident lundi, accompagné de députés nigérians. Il a souligné que ce crash constituait un recul pour le ministère de l’Aviation. « Nous allons nous assurer que cela ne se répétera pas dans ce pays », a-t-il déclaré. L’appareil, qui arrivait de la capitale Abuja, a chuté par temps clair, emportant les toits, un manguier avant de s’écraser sur un atelier de bois, une imprimerie et deux immeubles d’habitations. La cause de l’accident restait encore floue lundi, mais les pilotes avaient signalé un problème de moteur à  la tour de contrôle juste avant l’accident, a indiqué un responsable militaire. Les boà®tes noires de l’appareil activement recherchées par les secours n’ont pas encore été retrouvées, a précisé le directeur-général de l’Autorité de l’avion civile nigériane, Harold Demuren. Parmi les passagers tués dans l’accident, figurent au moins une Française, quatre ressortissants chinois et deux Libanais. A Paris, Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Français de l’étranger et de la Francophonie, a annoncé dans un communiqué qu’une passagère française faisait partie des victimes. « Je suis l’évolution de la situation en liaison avec notre ambassade à  Lagos et le centre de crise du ministère des Affaires étrangères, mobilisés sur cette catastrophe aérienne », a-t-elle précisé. A Washington, un responsable du Département d’Etat a affirmé que des citoyens américains étaient à  bord de l’avion, dont la plupart avaient la double nationalité, nigériane et américaine. AP

Trafic de drogue au Mali : les responsables restent inconnus

C’’est donc un terrain propice aux trafics d’armes, de drogues, et parfois même de personnes. Il est ouvert sur le Niger, l’Algérie et la Mauritanie. Et ces régions sont réputées favorables aux islamistes armés. C’’est le manque de contrôle qui encourage certainement les nombreux trafics qu’elle enregistre ces derniers temps. Signalons que l’Afrique de l’Ouest est un important point de transit et d’ouverture vers les marchés occidentaux. En témoigne les sites de fabrications de drogues multiples telles l’héroà¯ne et la cocaà¯ne, en Guinée Conakry. Rappel des faits Le 16 novembre denier, on apprenait la découverte d’un Boeing 727 à  Tarkint, situé à  200 Km de Gao. Selon l’ONUDC, l’agence des nations unies pour la lutte contre la drogue, le cargo aurait quitté le Venezuela avec comme destination, le Mali. Il faut dire que cet avion était déjà  trop fatigué, très vieux. Après l’atterrissage donc, la dizaine de tonnes de cocaà¯nes qui s’y trouvait, a été déchargée par les trafiquants, pour les mettre dans cinq 4×4 immatriculés au Niger. Une fois l’opération terminée, les véhicules auraient pris la route vers le Niger. Et, l’avion qui avait des problèmes techniques, refusa de repartir. l’unique solution était d’y mettre le feu, afin d’effacer toute trace. La drogue se trouverait en ce moment, entre le Mali et le Niger. Deux versions de l’affaire Il était prévu dans un premier, de larguer la marchandise avant de poser l’avion. Mais, ce plan n’ayant pas marché, la seconde option a été adoptée par les trafiquants. Cependant, deux versions ont été exposées par les experts de l’ONU. D’une part, l’avion aurait explosé au moment de son redécollage et d’autre part, le feu y aurait été mis volontairement. Et, C’’est la seconde version qui paraà®t la plus plausible, puisque des bidons d’essence ont été retrouvés près de l’épave. Tout compte fait, la drogue n’était pas destinée au Mali. Le pays a juste servi de passage pour les assaillants. Le terminus est de toute vraisemblance, l’Europe. La crise au nord Mali a certainement joué un rôle important dans l’audace des trafiquants ; Car C’’est la Guinée-Bissau qui servait de plaque tournante pour le cartel Sud-américain. Parmi les moyens utilisés jusqu’alors, C’’est bien la première fois qu’un cargo est employé pour l’Afrique de l’Ouest. Les pays Ouest africains les plus connus et propices au trafic de drogues, étaient le Nigéria (plus grand trafiquant) et la Guinée Conakry. Le Mali sert d’ouverture sur le marché extérieur avec l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, ensuite le Maroc et l’Egypte, qui sont des voies d’accès sur l’Europe. Enquête en cours Depuis le début de l’affaire, des enquêteurs américains, libyens, européens et maliens, travaillent activement sur les lieux. Les enquêtes ont permis de connaitre le lieu de fabrication du Boeing, et de préciser qu’il aurait déjà  appartenu à  un Etat africain. En début de semaine, trois hommes avaient été arrêtés. Ils ont été pris, entrain de découper une épave de l’avion. Selon toute vraisemblance, il s’agirait de simples ferrailleurs en quête de fer à  revendre, histoire de se faire un peu de sous. l’un d’eux, se serait même blessé pendant le découpage. Silence au sommet de l’Etat 15 jours après l’affaire de Boeing, l’Etat malien n’a fait aucune déclaration sur la question. Les Maliens se posent de nombreuses questions sur ce silence qui paraà®t ridicule pour certains. Un haut fonctionnaire explique sur le signe de l’anonymat : « Des déclaration officielles compliqueraient la résolution de l’affaire. Des preuves pourraient disparaitre et le processus de paix dans la zone qui est bien parti, risquerait d’être touché à  cause de ce nouveau problème. » Cependant, est-ce une raison valable pour que personne n’ose en parler ? La question suscite en tout cas, de nombreuses interrogations. Même si des cadres du pays sont directement ou non, concernés par l’affaire, ce n’est pas une raison pour le gouvernement d’agir comme s’il ne s’était rien passé. l’enquête suit son cours, et de nouveaux éléments seront bientôt trouvés par les multiples services de renseignements sur place.

Nord Mali : une zone du trafic de drogue en Afrique

Silence des Autorités maliennes A l’heure ou nous écrivons, les autorités Maliennes n’ont fait aucune déclaration sur cette affaire. A Dakar, Alexandre Schmidt de l’office des Nations Unies sur les drogues et le crime(ONDC), a pourtant déclaré l’existence d’un réseau international de trafic de drogue dans le Nord Mali et qui ne fait l’objet d’aucun doute. Ce dernier n’est pas passé par quatre chemins pour faire cette révélation qui semble laisser indifférent les autorités Maliennes. «Â Un Boeing parti du Venezuela a atterri sur une piste artisanale à  15 km de Gao (nord-est) avant de décharger de la cocaà¯ne et d’autres produits illicites », a indiqué le responsable régional de l’ONUDC Alexandre Schmidt lors d’une rencontre avec la presse. «Â Il a ensuite voulu décoller et s’est écrasé le 5 novembre », a-t-il ajouté. La quantité de drogue n’est pas connue. Mais, il a estimé qu’un Boeing peut transporter 10 tonnes de cocaà¯ne. Selon lui, la drogue n’a pas été retrouvée, l’agence internationale Interpol a été saisie et une enquête est en cours. Mais, il a indiqué que la carcasse de l’avion a été incendiée par les trafiquants pour faire disparaà®tre toutes les traces. Cet accident est-il un crash anodin ? Non! Répliquent certains analystes à  la déclaration faite par le responsable régional de l’ONUCI à  Dakar. Le mystérieux cargo de Bourem s’est normalement posé avant d’être incendié par les membres de l’équipage eux-mêmes et pour un but évident : faire disparaà®tre toutes traces compromettantes  de leur passage. Ils ont réussi. La très puissante organisation CAMORRA est semble-t-il passée par là », affirment d’autres sources. Une information à  confirmer… Nord Mali : zone de trafic illicite Selon les informations, il n’ y avait pas la moindre victime aussi bien à  l’intérieur de l’engin que dans les environs. Cette spécificité ne pouvait passer anodine pour les observateurs du Sahara malien. Pourtant d’autres sont convaincus qu’il s’agit d’un redécollage raté à  l’instar des multiples cargos qui atterrissent souvent sur les pistes naturelles du Tilemsi et larguent des cargaisons illicites. Il s’agirait, pour le crash de Gao à  Bourem, jeudi dernier, d’un équipage de narcotrafiquants colombiens, en l’occurrence des branches maliennes de la Camorra, ( mafia Sicilienne ) pour qui le Sahara malien est devenu un eldorado incomparable ces dernières années (…) Et, dans le but de détruire tous les indices possibles des origines, les trafiquants ont choisi d’incendier l’engin avant de s’évaporer dans la nature désertique. Ou sont ces narcotrafiquants à  l’heure actuelle ? La sous région Ouest Africaine, une plaque tournante La Mauritanie, l’Algérie et le Niger sont des pays frontaliers du Mali au nord et pourraient servir de destination pour ces narcotrafiquants afin d’y évacuer leurs marchandises. La bande sahélo saharienne est connue pour la trafic d’armes, le terrorisme et la drogue, qui viennent ternir l’image du Septentrion Malien. Un trafic qui semble échapper aux autorités Maliennes.

Crash du Boeing à Gao : plus de dix tonnes de cocaine à bord

Le Boeing venait du Vénézuela en Amérique Latine et c’est en ratant son décollage dans les environs de Gao, en 5è région du Mali qu’il s’est crashé. l’information a été rendue publique par l’agence France Presse, hier lundi. L’avion qui s’était posé sur une piste de Gao, aurait déchargé de la cocaine et d’autres substances illégales, avant de tenter un décollage qui a échoué, d’o๠le crash, une information relayée par un mmebre de l’Office des Nations-Unies sur les drogues et le crime (ONUDC) à  Dakar. Quant à  la quantité de drogue contenue dans l’appareil, elle est estimée à  plus de 10 tonnes, affirme, un expert » Ce genre de boeing, peut transporter plus de dix tonnes de cocaine ». Que faisait cet avion dans la zone ? O๠allait-il ? Autant de questions qui restent sans réponse, sauf celle d’un moyen de transport servant à  acheminer la drogue. A l’heure actuelle, on ne dispose pas d’informations quant à  la livraison effectuée au Mali. Mais Interpol a ouvert une enquête internationale. Ces derniers temps, l’Afrique de l’Ouest est devenue une plaque tournante du trafic de drogue, avec de nombreux pays de la sous région impliqués. Mais cette affaire du crash de Gao laisse perplewe les experts, car le mystère demeure autour de cet avion. Qui en sont les commanditaires ? Les destinataires, quant on sait que cette drogue transite vers le Nord et l’Europe o๠se trouvent les principaux clients ? Impliquer les Etats A part constater les dégâts, les autorités semblent pour l’instant insensibles à  la question du trafic de drogue. Certains pensant sans doute que leur zone n’est qu’un transit mais ce trafic génère des fonds colossaux et croisent des intérêts puissants de barons de la drogue. Il y a lieu de prendre la question à  bras le corps. Et la chose avait été soulignée l’an dernier lors du sommet de la CEDEAO à  Praia au Cap-Vert. Parce qu’il ne s’agit pas seulement du Mali mais de toute la sous région Ouest-Africaine. A part le capitaine Dadis Camara, en Guinée, qui en a fait son cheval de bataille, la question reste peu posée par nos chefs d’états Africains. Ce crash est l’occasion de remettre la question du trafic sur la table, avec celui des armes qui transite par le Nord du Mali. C’est aussi une affaire de sécurité nationale. Après les terroristes, voilà  que les barons de la poudre envahissent notre désert…